Rmadou Qbdoulaye FNL Projet ...
Rmadou
Qbdoulaye
FNL
Projet
IFPRI/ISR&
EF1ME*
,.
Insti%ut
S&négalais
de Recherches
iF)gricoles
(1.S.R.R)
Mars
1993
,,

“.._
2
$.”
;
‘\\i
.-.
Communication
& l”ate,lier
du Pr%ojet
IFPRI/ISRFI
sur
le
a’
theae:
“Politiques
Agricoles
et
Comportements
des
M&ages
dans
le Bassin
fk-achidier
et
au Sénbgal
Griental”‘.
LNERV/Dakar-Hann,
29 -30
mars
1493.
Les
idées
expr-im&es
dans
cette
note
sont
ceiles
de
I’auteur
et
ne reflétent
pas
le
point
d e vue
officiel
1’ ISRR.
au d* Analyses
Macroéco
noaiques
Clgrico
les
de
1’ISRA
L

i
1. INTRODUCTIUN
Le c.evenu reel
net
disponible,.
entre
autres
facteurs
determine
les décisions
de consosmati(on
et
ll.--.-l_ . ‘. __
_ <._
- ,.
d’ invest
iwyent
du menage.
C’est
dire
qu'il
conditionne
la -té
alimentaire-.,,du
ménage aussi
bien
sa capacité
__
._ -. - _.._-.
-I _-- ._ .
de
génerer
de
futures
resso.ur.c$s.
Ainsi
l'information
sur
_._
le niveau
et la formation
du revenu
est
alors
cruciale
.._.
dans
la compréhension
‘du comportement
socio-economique
du
menage
rural
aussi
bien
que
du
ménage
urbain.
‘__
Au Sénégal,
en particulier,
l’étude
du
projet
ISRR/IFpRI
constitue
une des premières
tentatives
dans
le
domaine
de
l'analyse
du calcul
direct
(non
par
proxy)
du
revenu
rural
et urbain.
Cette
presente
étude
se veut
une
contribution
a la compréhension
de
la place
des
activités
non agricoles
dans
les
stratégies
de
d.iversification
des
,I__. _.-.
sources
de revenu
du
ménage rural.
Il
s'agit
également
de
l'analyse
du revenu
réel
disponitale
et les secteur5
clefs
(formel
et
informel)
d'intervention
du
ménage
urbain.
L’objectif
général
de ce chapitre
est d'analyser
et de
mieux comprendre
la s.ituation
kconomique
des ménages
,,..._." ,
ruraux
et
urbains
du S,éné&al
en Rrenant‘en
compte
les
source5
de revenu5
non
"agri'Cole5
et 1 e .-"ppy y .:j yy?,
-
La méthodologie
repose
sur
la
collecte
de données
primaires
recueillies
pendant
deux
années
(octobre
1986-
çepteœbre
1990) agpres
des
ménages
ruraux,
et
pendant
une
année (juillet
1990- juin
111991) aupres
des ménages urbains
du Bassin
ar-achidier
et du Sénégal
oriental.
L'analyse
du
_ _--.- _.-‘
- .-.-"
l_"_"
revenu
s’est
fait
.A partir
du calcul
direct
des
revenus
provenant
des
différentes
activités
rémunératrices
exerçées
par
les
membres
du
menage.
La
méthodologie
detaillée
de
l'analyse
est
présentée
dans
Fall
(1991).
\\,__--.rare--
--
II.
NIUEWJ ET ûISTRIBUTION
DES REVENUS
Comparaisons
inter-zones
aJ
Zones
Rurales
On note dans
le tableau
1 (en
annexe)
que
le niveau
des
revenus
moyens
par
unité
équivalent
adulte
(UEFI)
varie
en
fonction
des zones
agro-climatiques.
Les
zones
a
potentiel
agricole
Plevé
(sud du bassin
arachidier
et le
te du SPné W
oriental)
et la zone
61 faible
potentiel
,ole (nord
du
bassin
arachidier)
ont
les revenu5
les

plus
élevés.
Par
contre,
la
zone
intermédiaire
(centre
du
bassin
arachrdier)
enregistre
ie plus
faible
revenu'.
Le revenu
per
capita
en
1988/89
-le plus
elevé
en
zone
rurale
est
celui
de
la
zone
du
sud-est
du
bassin
arachidier
(40 565 FCFA).
Néanmoins,
il
représente
moins
du
quart
du revenu
national
per
capita
estimé
b 180 070
FCFA
en 1987
(DPS,
1900).
Ceci
montre
que
le
niveau
de
revenu
en milieu
rural
est tres
largement
au-dessous
de
la
moyenne
nationale
qui
du reste
est
calculée
sur
la
base
du
produit
interieur
brut.
Le degré
de concentration
du revenu
à travers
les
ménages
par
zone
d’ étude
est
obtenu
a partir
du calcul
du
coefficient
de GiniL
sur la base du revenu
moyen
par
UER
par
zone.
On note
au tableau
1 que
la distribution
du
revenu
dans
les zones
du centre
du
Sénégal
Oriental
(Missirah)
et
le
sud-ouest
du Bassin
arachider
(Passyi
est
plus
inégale
que
dans
les autres
zones
rurales.
Ceci
s'explique
en partie
par
le
niveau
de revenu
de certains
migrants
(à Missirah)
et
de
grands
commerçants
(A Passy)
qui est
largement
au-dessus
de
la moyenne
des
revenus
de
leur
zone respective.
En outre,
des
facteurs
théoriques
comme l'utilisation
de techniques
et
facteurs
de
production,
la différence
des
sols,,
de climats,
l'accés
au
marché
(debouché),
la
disponibilité
des
terres,
etc..
peuvent
justifier
les
inégalités
relatives
dans
ia
distribution
des
revenus
a
travers
les
zones:
D’autre&
investigations
semblent
nécessaires
pour
tester
ces
hypothéses
et clarifier
les
raisons
de disparités
entre
les revenus
dans les
différentes
zones
de
l'étude.
Il convient
de remarquer
que
les
valeurs
du
coefficient
de Gini
dans
nos
zones
d*étude
sont
plus
grandes
que
celles
trouvées
dans
le
nord
du
Nigeria
par
Matlon
(1979)
et
au Burkina
Faso
par
Reardon
(19891
qui
sont
respectivement
0,28
et
0,33.
Cela dénote
que
la
distribution
du revenu
est
relativement
plus
inégale
dans
nus
zones
d’étude
que
dans
ces pays de la sous-région.
' Des résultats
similaires
ont PtP trouvés
au Burkina
Faso (REARDON et al.,
19881.
* Ce coefficient
est une mesure
qui renseigne
sur
1'égalitP
(coefficient
tendant
vers 0) ou l'inbgaiité
(coefficient
tendant
vers
1) de la distribution
du revenu
d'une
population
donnée.

bJ Zones
Urbaines
Les
niveaux
de revenu
per
capita
(83
625
et
79
950
FCFQ pour
Kaolack
et
Tambacounda,
reSpectivement)
sont
moins
de
la moitié
du niveau
de revenu
national
per
capita
mentioné
en haut
(180
070
FCFQ).
Bien
que
ce ne
soit
pas
au courant
de
la
m@me année,
les
différences
de niveaux
montrent
neanmoins
que
la généralité
(observée
dans
les
données
macro-économiques)
masque
souvent
les
disparités.
Il
faut
également
noter
la
différence
de revenus
qui
existe
entre
zones
urbaines
et
rurales
etudiées.
Le revenu
per
capita
en zone
urbaine
représente
presque
le double
de
celui
en zone
rurale
durant
la
bonne
campagne
agricole
i 1989/90).
La différence
non
significative
des
revenus
des
deux
villes
est
Confirm&e
par
les
tests
statistiques
non
paramétriques
de Kruskal-Wallis.
Par
contre,
1’ Pcart
de
revenus
b travers
les
ménages
de
la
ville
de Tamba
est
plus
éleve
que
celui
des
ménages
de Kaoiack
<coefficient
de Gini
0,515
contre
0,461.
Cette
disparité
dans
la répartition
des
revenus
plus
accentuée
au Sénégal
oriental
mérite
une
réflexion
approfondie.
On peut
d’ores
et
dPja
citer
certains
facteurs
de
variation
tels
le
niveau
d’urbanisation
ou
niveau
d’ infrastructures
(télécommunications,
routes,
postes
de santé,
etc.
1;
la
proximité
de
la
capitale,
Dakar
(accès
relativeme?t
facile
de certains
produits
et
coûts
de transport
plus
réduits)?
etc..
Ces
facteurs
donnent
un avantage
A la
ville
de
Kaolack
par
rapport
A Tambacounda.
En effet,
Kaolack
est
mieux
pourvu
en infrastructures
que
Tambacounda
désavantagée
par
sa position
excentrée
et
continentale
(Diagana
et
al.
1990).
11 importe
de
noter
qu’il
existe
d’autres
facteurs
explicatifs
auusi
importants
(comme
par
exemple,
le niveau
d’éducation,
le
niveau
technologique
dans
les
facteurs
de
production,
etc..)
dans
la
distribution
relativement
inégale
des
revenus
entre
les
deux
villes
qui
nbcessitent
d’autres
investigations.
Couparaisons
inter-annuelles
Il
convient
de
préciser
que
l’année
198B/B9
a été
sanctionnée
par
une
mauvaise
recolte
dans
plusieurs
parties
du Senegal
a cause
de
l’irrégularité
des
pluies
en
début
de campagne
et
de
l’apparition
des
criquets
migratoires
juste
avant
la récolte
(DPS,
1988).
Ceci
explique
les
r&sultats
consignes
dans
le
tableau
1.

4
On note
une
amélioration
des revenus
au cours
de
l'année
suivante
1989190 dans toutes
les zones3.
Le niveau
de revenu
moyen
per
capita
des
zones
a potentiel
agricole
élevé
a presque
doublé
A l’exception-du
centre
du Sénégal
oriental

il
a connu
une
tr&s
légére
augmentation.
Ceci
s’explique
par
le fait
que
plusieurs
paysans
de
cette
zone
ont
boycotté
la
production
de cotton
en
1989190.
De plus,
la zone a connu
une
pluviométrie
moyenne
par
comparaison
au reste
du
pays.
Le
revenu
moyen
per
capita
de
la
zone
intermédiaire
(centre
du
bassin
arachidier)
n’a
augmenté
que de 26 a 80 %. L’ecart
dans la répartition
du revenu
(via
le coefficient
de Gini)
a augmenté
en deuxikme
année
surtout
dans
les zones
$ haut
potentiel
agricole.
La variabilité
des
niveaux
de revenus
entre
ces
deux
campagnes
aqricoles
renforce
l’idée
d'instabilité
de la
production
agricole
et
pose
ipso
facto
le
problème
de
la
srlcurite
alimentaire
des
ménages
ta ressources
non
diversifiées)
en cas
de mauvaise
r&colte.
Comparaisons
inter-strates
Dans le tableau
2 (en annexe)
on note
qu’en
zone
urbaine,
les ménages "riches"
ont
des
revenus
4,7
fois
plus
élevés
que
ceux
des
ménages
“pauvres”
durant
la
seule
année
d’étude
1990191.
Ce grand
écart
de revenus
entre
les
strates
4 s’est
illustré
d travers
les coefficients
de Gini
trPs
élevés
en milieu
urbain,
par
opposition
au monde
rural
où le
fossé
entre
les revenus
des
ménages
“pauvres”
et
"riches"
existe
mais reste
moins accentué.
En effet,
le
niveau
de revenu
moyen
par
UER du
tercile
“pauvre”
ne
représente
que
la
moitié
du revenu
du tercile
"riche"
et
constitue
72% du revenu
du tercile
“moyen”
durant
la
mauvaise
campagne
agricole
1988/89.
Cependant,
en deuxième
annee
le
fossé
entre
les revenus
des
ménages
ruraux
tend
A
accroitre.
III.
COMPOSXTION MULTISECTORIELLE
DU REVENU
Composition
sectorielle
du revenu
total
des
ménages
a/
Zones
Rurales
3 La zone
rurale
de Sagatta
(nord
du Bassin
arachidier)
n'est
pas reconduite
en 1989190.
* 11 convient
ici
de relativiser
la notion
de
“pauvre”,
“moyen”
et
"riche".
Il s'agit
uniquement
du
classement
relatif
des ménages suivant
le seul
critke
de
revenus
mayens par UEA, les autres
indices
de richesse
ne
sont
pas pris
en compte.

Malgré
la place
de
l'agriculture
en
milieu
rural,
on
constate
1' importance
des
activités
non
aqricoles
(surtout
en mauvaise
campaqne
agricole)
dans les
préoccupations
des
producteurs
(tableau
3. a). On peut toutefois
noter
que
la
zone
A potentiel
agricole
élevé
(sud du bassin
arachidier)
enregistre
les revenus
agricoles
les plus
C-leves.
Ces
zones
prnésentent
des
sols
de meilleure
qualité
et une
pluviométrie
plus
abondante
(Diaqana
et al.
1990).
Lvélevages
est
trPs
développé
au nord
et
au sud-est
du
bassin
arachidier,
et
au centre
du St-négal
oriental.
Il
constitue
une
part
non
négligeable
dans
le
revenu
total
des
ménages
de ces
zones.
Dans
le
reste
des
zones
d’étude,
la part
du
secteur
élevage
dans
le
revenu
total
est
relativement
faible.
On note egalement
que l'artisanat,
le commerce
et
les
services
(sans
le transport)
sont
le5 principaux
secteurs
non aqricoles
des
zones
étudiées.
Leur
importance
absolue
(le niveau)
ou relative
(la part)
varie
en fonction
de
la
zone
et
de
l’année.
Par
contre,
le
secteur
de transfert
ne
dépasse
pas
le seuil
de 5 % dans
toutes
les
zones.
En somme,
la composition
sectorielle
du revenu
total
montre
que
le revenu
rural
est plutfit
diversifie.
La non
prise
en compte
de l'apport
des
autres
secteurs
non
agricoles
risque
de sous-estimer
le
niveau
total
de revenu
des
producteurs.
b/
Zones
Urbaines"
Dans le tableau
3. b (en
annexe),
on note
que
les
secteurs
service
et comaerce
viennent
en premiére
et
d,euxième
position,
respectivement
dans les deux zones
urbaines
Ptudiées
en
1990/91.
Le
secteur
service
reprbsente
75% du
revenu
total
par
UER des
ménages
de
Tamba
suivi
du commerce
(12%).
Les
autres
secteurs
y sont
relativement
moins importants.
Par
contre,
le secteur
service
qénere
prPs
de
la
moitié
du revenu
total
par
UER B Kaoack
(46%),
et
le
commerce
y représente
22%.
Il faut
noter
que
Kaolack
est
réputé
par
sa vacation
commerciale
découlant
d’une
part
du
dynamisme
de
l'Économie
de traite
arachidiere
et d'autre
part
de sa proximité
de
la Gambie qui renforce
les
transactions
coamerciales.
' le revenu
du secteur
Plevage
est défini,
ici
comme
les transactions
nettes
des produits
et sous-produits
animaux
du ménage (ex.
vente
du lait,
des peaux et
animaux,
etc..
du ménage)

Du point
de vue
de
sa position
géographique,
Kaolack,
ville
carrefour
posséde
un nombre
impressionant
de
services
spécialisés
dans
la
restauration
“gargottes”
et
autres
activites
liées
b l’alimentation.
Le revenu
du
secteur
préparation
alimentaire
y est
important
et
avoisine
14% contre
5% b Tamba.
Le
revenu
agricole
(au
sens
large)
ne dépasse
pas
1% dans
les
zones
urbaines
etudiées
bien
qu’etant
localisées
21 la
proximité
des
zones
rurales
potentiellement
agricoles.
c/
Composition
sectorielle
des
revenus
par
strate
Les
ménages
du tercile
“pauvre”
dans
les
zones
rurales
ont
la
particularite
de tirer
la
plus
grande
partie
de
leur
revenu
du
secteur
agricole
(tableau
3.~1.
Celui-ci
représente
62% puis
67% de
leur
revenu
moyen
par
UEP durant
la
mauvaise
et
la
bonne
campagne
agricole,
respectivement.
L’élevage
y represente
13% durant
les
deux
campagnes.
Par
contre,
les
ménages
du tercile
“moyen”
et
du tercile
“riche”
ont
des
sources
de revenu
plus
diversifiées.
Ils
s’adonnent
principalement
aux
secteurs
art
i sanat,
services,
commerce
et
1’ élevage.
En zone
urbaine,
on peut
noter
(dans
le
tableau
3.d.)
que
le
service,
le
commerce
et
la
preparation
alimentaire
constituent
les
secteurs
dominants
dans
la
composition
du
revenu
des
trois
terciles
urbains
A des
degres
d’importance
relatifs
par
rapport
a la strate.
On note
la
part
substantielle
du revenu
procuré
par
les
transferts
dans
le
revenu
tot;al
des
ménages
“pauvres”
(14%)
et
celle
de
1’ artisanat
dans
le
rev*enu
des
ménages
“moyens”
(8%).
Degré de diversification
DU impartance
des activités
non
a$ricoles
Le
degre
de diversification
des
sources
de revenu
en
milieu
rural
est
mesure
par
la
part
du revenu
non
agricole
(y compris
l’elevage
et
la
main
d’oeuvre
agricole
locale)
dans
le revenu
total
des
ménages.
Il
est
présenté
par
zone
et
par
année
dans
le
graphique
1.
Ainsi
pour
l’année
de
mauvaise
récolte
1986189,
la
part
relative
du revenu
non
agricole
représente
28 a 78 X
du
revenu
total
des
ménages
des
zones
d’étude.
Dans
le
nard
du bassin
arachidier

la
sécheresse
perdure
provoquant
des
fluctuations
de
la
production
agricole,
la
tendance
a la
diversification
est
nettement
plus
élevée
(78
%).
Par
contre,
dans
les
zones
A potentiel
agricole
élevé,
le degré
de diversification
ne
dépasse
pas
48 X.
Pour
la
deuxieme
année
dy étude
1989/90,
campagne
relativement
bonne,
on constate
une
regression
de
la
part

7
relative
du revenu
non
agricole
dans
toutes
les
zones,
mais
il
n’en
demeure
pas
moins
que
les
ménages
diversifient
(17
A 47 %).
Ii
convient
m@me de noter
que
le
niveau
absolu
du revenu
non
agricole-a
néanmoins
augmenté
dans
les
zones
A potentiel
agricole
éleve
(le
sud
du
bassin
arachidier
et
l’est
du
pays).
Il
convient
de souligner
que
ces
résultats
contredisent
l’image
conventionnelle
du
menage
rural
dépendant
uniquement
du systéme
des
cultures
pluviales
et/ou
irriguées.
En zone
urbaine,
la diversification
des
sources
de
revenu
en zone
urbaine
ne serait
pas
perçue
comme
la
part
du revenu
non
agricole
dans
le
revenu
total
du
ménage,
mais
plutbt
le
nombre
d’activités
différentes
(sources
de
revenu)
disponibles
par
ménage.
Dans
ce contexte,
on note
que
45 % de
l’échantillon
de Kaolack
ont
au moins
trois
sources
de revenus
par
m,&nage.
Par
contre,
la
proportion
d’au
moins
trois
sources
de revenu
par
ménage
est
de 31% a Tamba.
Rares
sont
les
ménages
des
deux
zones
urbaines
qui
disposent
de
plus
de 4
sources
de revenu.
Ceci
montre
le niveau
relativement
faible
d’occupation
des
membres
du
ménage
urbain
(des
zones
étudiées)
si
l’on
tient
compte
de
la
taille
moyenne
des
ménages
qui
varie
de 9 b Tamba
et
12 a kaolack.
Ce qui
explique
le nombre
élevé
de dépendants
dans
la
structure
db
ménage
urbain.
Nature
de
la diversificat&n
et
les
liens
intersectoriels
Zones
Rurales
L’ art i sanat,
le
commerce
et
les
services
constituent
les
principaux
secteurs
d’activités
dans
les
zones
rurales.
On peut
cependant,
noter
que
la
nature
des
acti,vités
qui
composent
ces
secteurs
diffère
en fonction
des
zones.
L’artisanat
developpé
dans
le
nord
du
bassin
arachidier
est
compost-
essentiellement
de
la
couture,
de
lb
vannerie
et
de la
coordonnerie.
Par
contre
dans
les
autres
zones
où l’artisanat
est
ffloins
important,
les
activités
de
ce secteur
sont
domines
par
la couture,
la
forge,
le tissage
et
la
bijouterie.
Certaines
de ces
activités
sont
étroitement
liées
en amont
de
l’agriculture
(exemple,
la
forge
comme
input).
Les
autres
activités
du
secteur
sont
en relation
indirecte
avec
le
secteur
agricole
(ex.
une
croissance
de
l’agriculture
induirait
une
augmentation
de
la
demande
des
biens
et
services
de
ce5
activités,
etc..
1.

Le commerce
concerne
surtout
l’ecoulement
des
condiments,
des
poissons
et des
denrées
de
première
nécessitP
dans
le nord
et
le centre-ouest
du bassin
arachidier.
Par
contre,
dans
le centre-est
du bassin
(Colobane)
et
le sud-est
(Dioly),
c'est
plut8t
le commerce
de
la
cola,
des
céréales
et
des
arachides.
Ces
activitds
sont
en aval
de L3agriculture.
Le
commerce
des
animaux
“)
dominant
au centre
du Sénégal
oriental
où l'&levaqe
est
trPs
important,
est
en aval
comme
en amont
’ de
l’agriculture.
Les
services
sont
constitués
principalement
dans
toutes
les zones de prestations
de
griot,
de
marabout,
de
gardiennage
et de travail
domestique.
Cette
derniére
activité
est généralement
exercée
le
plus
souvent
& Dakar
ou dans
les
autres
capitales
régionales.
Le
revenu
provenant
de
cette
activité
(migratoire)
n'est
pas lié
A
l’agriculture
locale.
Il y a par contre
dans le centre
du
bassin
arachidier
et du Sénégal
oriental,
i3activité
de
service
"réparation
d'équipements"
qui est liée
en amont
(input)
A l'agriculture
locale.
Les
activités
du secteur
de la préparation
alimentaire
sont etroitement
liées
.A l'agriculture
dans
toutes
les
zones.
Il s'agit
de
la
production
et
vente
d'arachides
grillées
et de beignets';
et de la trituration
dq arachides
(principalement,
dans
la
zone
de Colobane).
Dans
la
zone
du
sud-est
du
bassin
(Dioly),
la
majorité
des
femmes
du village
marché
s’adonnent
A la
vente
d’eau.
Les
autres
activités
non
agricoles
independantes
du
secteur
agricole
sont
généralement
celles
qui
sont
ekerçéeç
en migration
ou qui produisent
des
biens
et
services
commercialisés
en dehors
des
zones
rurales.
C'est
le
cas
notamment
des
activités
de
vannerie,
et de la
confection
(des
pagnes)
au nord
du
bassin
arachidier
où le
marché
potentiel
est la capitale
(Dakar).
En somme
on note
A travers
la
nature
des
activités
que dans
leur
grande
majorité,
celles
non
agricoles
des
zones
d’6tude
dépendent
en aval
de
l'agriculture.
Les
relations
des
activités
non
agricoles
en amont
de
l'agriculture
sont limitées
presque
entiérement
b
b Les commerçants
de bétail
utilisent
en partie
les
sous-produits
agricoles
(les
cultures
fauragéres,
les
fanes
d'arachides,
etc..
1 pour l'alimentation
des animaux,
qui en retour
sont de potentiels
inputs
d l'agriculture.
' Les beignets
sont généralement
pr&par&s
en ville
avec de la farine
de blé;
mais
en zone rurale,
on trouve
souvent
des beignets
avec de la farine
de mil.

3
lyç!levage
(manure
et
traction
animale)
et
b la
forge
(,product
ion
et
réparation
des
houes,
dabas,
etc..
).
Par
eons&quent,
1’ importance
accrue
de
la diversification
des
sources
de revenu
dans
le
monde
rurai
n’exclut
nullement
les
besoins
d’une
am&lioration
de
la
productivitk
apricole.
Zpnes
Urbaines
En zone
urbaine,
le
focus
est
plutbt
sur
les
activités
extra-agricoles
formelles
par
opposition
a
celles
dites
Informelles.
Les
activités
formelles
sont
definies
ici
comme
celles
qui
émanent
d’une
entreprise
publique
ou privée
structurée,
juridiquement
reconnue
et
qui ‘I par
le
biais
d’un
contr6le
fiscal,
permet
4 1’Etat
d’obtenir
des
informations
sur
son
fonctionnement.
Ces
activités
sont
donc
prises
en compte
au niveau
de la
comptabilité
nationale.
Par
contre,
les
activités
ififormelles
échappent
A la
comptabilité
nationale
parceque
non
structurées
juridiquement
et
non
maîtrisables
par
1’Etat.
L’objectif
de cette
section
est
de
présenter
la
nature
de ces
activités
par
secteur
et
par
ville,
et
leur
importance
relative
par
rapport
aux
activités
formelles
du
m4nage
urbain.
On note
que
le
secteur
service
à Kaolack
est
composé
essentiellement
des
activités
de
location
de chambre,
de
ts?rabout,
de
griot,
de couture,
de
mécanique
Plectrique,
de
gardiennage,
et
de
transport
fchauffeur).
La majorité
de ces
activites
ost
du secteur
informel
(76%
du secteur
service).
Le commerce
a KaSlack
est
dominé
par
les
activités
de
boutique,
de
vente
de condiments,
de poisson,
de
glace,
de
fripes
et
de tissus.
Ces
activités
relévent
presque
exclusivement
du
secteur
informel
dans
cette
ville
(95%).
Cela
montre
nettement
que
le
secteur
informel
ddraine
dans
les
activités
génératrices
de
revenu
des
méinages
A Kaolack.
Le
secteur
service
est
représenté
à Tamba
par
les
aotiviths
d’administration
(enseignants,
pensionnaires
IPRES’
et
autres
fonctionnaires),
de transport
(chauffeurs),
de marabout,
de travail
domestique
et
de
location
de chambre.
On note
que
plus
de 70% de ces
activités
sont
du
secteur
informel.
Le commerce
est
composé
essentiellement
des
activités
du
secteur
informel
telles
les
ventes
de condiments,
du charbon,
des
fruits
et
de
tabac.
* IPRES
est
l’lnstiut
Shégalais
de prévoyance
des
retraités

FLu niveau
strate
On peut
remarquer
qu’en
zone
rurale,
la
strate
des
plus
bas
revenus
opére
le
plus
souvent
dans
les
activités
de type
travail
intensif.
Flinsi,
dans
le
secteur
commerce,
elle
s’adonne
au petit
commerce
dit
“bana-bana”,
achéte
et
vend
du tabac,
de la
cola
et
aide
les
grands
commerçants.
Dans
le
secteur
service,
le
tercile
a bas
revenu
s’occupe
de réparation,
de travail
domestique
et
de gardiennage.
On
le
trouve
Pgalement
au sein
des
activités
de main
d’oeuvre
agricole
(au
niveau
local
et/ou
en
migration>,
de
cueillette
(ramassage
et
vente
de
bois
mort)
et
de
l’artisanat
(vannerie).
Ces
différentes
activités
necessitent
peu
ou presque
pas
de
capital.
Par
contre,
les
ménages
des
strates
B revenus
intermediaires
et
a revenus
plus
élevés
dominent
presque
exclusivement
les
secteurs
de
l’artisanat
et
de l’élevage.
Ces deux
secteurs
sont
essentiellement
constitués
des
activites
de capital
intensif.
Le
commerce
des
ménages
dits
“moyens”
et
“riches”
est
celui
des
grands
stockeurs
(boutiquiers
et
grands
commerçants
de céréales)
et
des
commerçants
de
bétail.
Ces
types
d’activités
requièrent
un
important
capital
au depart
qui
fait
souvent
defaut
aux
ménages
les
plus
“pauvres”.
Les
activites
exigeantes
en capital
genérent
plus
de
revenu
que
celles
intensives
en travail
(Fall
1991).
Ceci
justifie
en partie
l’écart
de revenus
constaté
entre
les
différentes
strates
au niveau
rural.
En zone
urbaine,
les
ménages
“riches”
exercent
les
activités
de type
capital
intensif
dans
le
secteur
informel
des
services
et
du
commerce.
Ils
sont
dans
la
location
de chambre
et
les
activités
de
boutique
et
commerce
de
bétail.
Dans
le
secteur
formel,
le tercile
“riche”
est
dans
les
activites
d’administration
qui
ne
necessitent
pas
de capital
d’ investissement,
mais
requiérent
un certain
niveau
dy instruction
(capital
temps).
Par
contre,
les
ménages
“pauvres”
s’ adonnent
aux
activités
de petit
commerce
et
fournissent
de
la main
dyoeuvre
dans
les
secteurs
de
service
et de commerce.
1. v. CONCLUSIONS
ET IMPLICXTIONS
RBsuré
des
points
saillants:
Zones
rurales
(1)
Les
ménages
ruraux
ne
dépendent
pas
uniquement
de
1’ agriculture.
Ils
diversifient
leurs
revenus
en exerr;ant
des
activités
non
agricoles.
Le revenu
non
agricole
varie
entre
28 et 78 % du revenu
total
par
UER selon
les

11
différentes
zones
d’étude
couvertes.
Cette
part
du revenu
non
agricole
dans
le
revenu
total
est
plus
importante
dans
les
zones
nord
du Bassin
kachidier
A plus
faible
niveau
pluviometrique
et
l’est
moins
plus
on va vers
l’est
et
le
sud
du pays.
Ceci
supporte
l’idee
que.
les
ménages
ruraux
diversifient
leurs
revenus
pour
pallier
les
risques
de
soudure
; en d’ autres
termes,
ils
appliquent
cette
stratégie
de
survie
pour
sécuriser
leur
situation
alimentaire.
(2)
La nature
de
la diversification
des
revenus
varie
en
fonction
des
zones
agroclimatiques.
Cette
diversification
concerne
en genéral,
l’artisanat,
le
commerce
et
les
services
dans
les
zones
A faible
pluviométrie.
En revanche,
dans
les
zones
plus
pluvieuses,
les
revenus
non
agricoles
proviennent
principalement
du
commerce
et
des
services.
(3)
La
plupart
des
aetivites
des
secteurs
du commerce,
de
1’ élevage,
de l’artisanat
et
des
services
sont
directement
ou
indirectement
liés
b l’agricuture.
Rares
sont
en effet
les
activités
non
agricoles
qui
ne générent
pas
de valeur
ajoutee
en amont
ou en aval
de
lr agriculture.
(4)
Le degré
et
la nature
de diversification
des
sources
de revenu
varient
egalement
en
fonction
des
strates.
La diversification
chez
les
ménages
“les
plus
riches”
est
orientée
vers
les
activités
d’artisanat,
de
l’élevage
et
du commerce.
Ces
activités
necessitent
un
capiatal
important
de dépayt.
Par
contre,
les
ménages
pauvres
sont
plus
dépendants
de
l’agriculture,
et
ils
diversifient
moins
vers
les
activités
intensives
en
travail
dans
les
secteurs
du commerce
et
des
services.
(5)
Le niveau
de revenu
est
plus
important
dans
les
zones
qui
dependent
moins
de
l’agriculture
(comme
la
zone
du nord
du
bassin
arachidier)
et
dans
les
zones
a
potentiel
agricole
élevé
(le
sud
et
le
centre
du Sénégal
oriental).
Ce resultat
obtenu
en 1988/09
(mauvaise
campagne
agricole)
demeure
valide
durant
1’ année
suivante
ob
les
récoltes
ont
été
relativement
meilleures
A
l’exception
du Sénégal
oriental
qui
a enregistre
le
boycott
de
la
production
de coton.
(6)
La distribution
des
revenus
A travers
les
zones
rurales
est
relativement
inégale.
En témoigne
le niveau
du
coefficient
de Gini
variant
entre
0,36
et
0,73.
Ces
coefficients
sont
plus
élevés
que
le
coefficient
de 0,3
trouve
au Burkina
Faso
(Reardon
1989)
et
celui
de 0,28
calculé
au Nord
du Nigeria
(Matlon
1979).

Zones
urbaines
(1)
En zone
urbaine,
le niveau
de
revenu
est
lég&rement
plus élevé
a Kaalack
qu’a
Tamba.
Par
contre,
la
distribution
des
revenus
A travers-les
ménages
de lamba
est relativement
plus
inégale
que
celle
de Kaolack
(coefficient
de Gini
0,55 contre
0,46).
(2)
Les
secteurs
service
et
commerce
dominent
dans
la
formation
du revenu
des
deux
zones
urbaines
étudiées
en
1990191.
Le
secteur
de
la
préparation
alimentaire
est
importante
A Kaolack
(14% du revenu
total).
Cependant,
ia
majorité
des activitbs
qui composent
ces
secteurs
dans
les
deux
villes
sont informelles
(70 b 95%).
(3)
Ru niveau
des strates
urbaines,
le revenu
moyen
par
UER du tercile
"riche"
est
de
cinq
fois
plus
grand
que
celui
du tercile
“pauvre”.
Les
ménages
“riches”
sont
dans
les activitbs
de type travail
intensif
du
secteur
informel
des
servives
et
commerce.
Par
contre,
les ménages
“pauvres”
constituent
la
main
d’oeuvre
des
activités
informelles
des secteurs
services
et commerce.
Iaplications:
Vu les résultats
ci-dessus,
on peut en tirer
les
implications
suivantes
pour
les
politiques
de
dgveloppement
en général
à concevoir
et appliquer.
Si tant
il
est
vrai
qu’ il
est
devenu
presque
impropre
d)appeler
agriculteurs
des-producteurs
ruraux
qui tirent
2@ & 70 % de
leurs
revenus
des
activités
non agricoles,
le
focus
des
politiques
de développement
rural
doit
intégrer,
en plus de l'agriculture,
la dimension
non
agricole.
En
effet,
les
activités
non
agricoles
constituent
une
cqmposante
importante
des
stratégies
mises
en oeuvre
par
les
ménages
ruraux
pour
faire
face aux besoins
alimentaires.
Des
lors,
une politique
réaliste
d'am&lioration
du revenu
rural
doit
impérativement
et
explicitement
tenir
compte
de l'apport
du
secteur
non
agricole.
Jusque-la,
ces activités
ont
éte
le plus
souvent
exercées
pour
sécuriser
une situation
alimentaire
instable
dérivant
de conditions
climatiques
et économiques
peu
favorables
GJ une production
agricole
suffisante
et
stable.
En d’ autres
termes,
elles
ont
servi
comme
moyens
de
survie
des
ménages
ruraux
face b des interpellations
urgentes,
croissantes
et
cent
inues.
L'objectif
doit
Btre
de
les
faire
passer
du stade
de "stratégies
de survie"
au stade
de "stratégies
de développement".
C'est
A dire
améliorer
et diversifier
le revenu
rural
par l'identification
et
l'investissement
dans des crénaux
porteurs
et A

13
rentabilité
plus
assurée.
Ceci
afin
de dégager
des
surplus
8 utiliser
pour couvrir
non
seulement
les besoins
alimentaires
mais aussi
alimenter
le fonds
d'accumulation
de capitaux
permettant
de
financer
des investissements
productifs.
Cela exige,
entre
autres,
des
conditions
Incitatives,
a savoir:
- un renforcement
des
liens
intersectoriels
par
une
exploitation
des
synergies
réelles
ou potentielles
entre
les
secteurs
d'activités;
- une amélioration
des
infrastructures
de
base
facilitant
(en
diminuant
les coûts)
l'exercice
des
activités
de
production
agricole
et non agricole;
- une mise
en place
d'un syst&me
de crédit
accessible
aux
acteurs
ruraux
et
permettant
le financement
des
investissements
nécessités
par
les activitPs
agricoles
et
non
agricoles.
Dans
une
perspective
de relance
du
secteur
agricole,
il
est aussi
important
de tenir
en compte
la
demande
potentielle
de
la grande
masse des citadins
en services
et
biens
ruraux,
notamment
les céréales
et les produits
animaux.
Cependant,
l'appréciation
de
cette
demande
passe
nécessairement
par
la prise
en compte
de son niveau
de
revenu.
Selon
l’étude
urbaine,
ce
revenu
est faible
mais
peut @tre
amélioré
par
la
promotion
des
activités
informelles
qui sont
les alternatives
d'emploi
de
la
majorité
des
urbains
par:
- la crbation
de systéme
de crkdit
performant
et
accessible
aux
aclceurs
urbains
et
qui
peut stimuler
les
crénaux
porteurs
et
assure?
la
création
d’ emplois
en
dehors
du secteur
public.
La
mise en place
d'un système
de
crédit
efficace
peut
aider
en retour
4 organiser
le
secteur
informel
vers
le formel
(par
ses
effets
induits);
- la reduction
des
goulots
d'étranglement
administratifs
(formalites
de reconnaissance
juridiques,
lenteur
administrative
dans
le traitement
des
dossiers,
etc..
1
- la rkduction
des
impbts
et taxes
(des
barrieres
d'entrée
dans le secteur
formel)
qui limiterait
dans
une
certaine
masure
la fraude
fiscale;
- l'amélioration
des infrastructures
et le renforcement
des
systémes
de marché
ou de débouchés
(aidant
A améliorer
le niveau
de revenu
des
acteurs
et
a atténuer
l'inégalité
dans
la
distribution
des
revenus
urbains).

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QNNEXES

.+
*
Tableau
1: Niveau
et distribution
des revenus
moyens
par
UEA (en
F
II
Wlskhsr
Colbbane
Pl&Y
DIOIY
Hlsslrrh
Ksolrck
Tdmbacounda
<.
Annaes
O'ftuds
ae/ao
89/90
Bb/B9
a3/90
2wA
90/91
1. Rcv.
par
AE
45160
29615
37370
37665
679)95
47300
71770
54075
02090
43660
ii.1485
107760
102625
N.Obr.
29
25
31
33
35
30
27
36
36
36
29
31
29
C.V.(X)
66
39
39
52
52
58
95
39
59
62
14s
125
64
Coeff.
de Glnl
.36
a37
$37
,36
.43
.40
.51
,31
641
.s 4
.73
.47
*SS
2. Rcv.pcr
cdpitd
34145
23390
27695
29160
5065'o
35680
53035
40565
60730
33065
46210
83625
79950
N.Obs
29
25
31
33
35
30
27
36
36
36
29
31
29
CV(X)
69
3A
39
54
53
55
93
37
57
60
146
140
67
Source
:
ISWIFPRI
Project
survey.
1966-1990
. .
:,
Notes:
En zones
rurales,
les
donnCes
sont
prCsentCer
par
annle
de rCcolts
(du
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octobre
au 30 septnnbre)
pour
1968/69
et
Pour
1969/90.
Par
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urbaines
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est
du 1 julllct
1990
au 30 juin
1991.
i
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pour
1989/89
seulement.
. ,

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1
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2
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x
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(X)
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86/89
89/90
88169
89/90~31,000
nnm
68/89
Tableau
54.100
22,650
15,445
38,000
24,630
9890
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107
80
70
71
60
5:
61
52
84
22
53
52
50
2,395
1,810
Elcvsge
3.a:
2.620
7,430
1,115
1
266
182
,bno
7760
257
106
383
21:
2;:
3
4
20
4
3
d'etude
par Compositian
1,250
1,180
H.O.Ag.
303
287
119
170
113
165
182
106
40
?5
13:
570
2
2
UEA
16,735
4,040
1,180
2.230
Comnerce
en
4,nir,
(en
308
247
376
890
366
249
4100
23
167
424
9
1
3
18
9
milieu
FCFA)
sectorielfe
10,290
Servi
9,090
2,770
1,235
i
4,3n5
4000
225
218
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287
366
770
194
45::
13
22
1s
4
3
2
ce
rural
par
1,175
1,250
2,615
port
TrNl!l-
427
382
466
475
805
ann&e
2
3
4
des
Prcp,Al.
1,210
1,580
354
830
1820
740
325
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324
588
467
II5
309
40
et revenus
1
1
2
4
-
I
4
par
ette
CWttl-
466
590
532
720
458
539
60
10
1
2
0 0 0
0 0 0
0 0 0
zone
; l \\
moyens
1,770
1,695
1,520
1,165
Sdndt
Artt-
350
2300
8890
350
386
398
449
960
226
2
4
2
3
3
1,230
-1327
-1213
3370
358
419
fcrt
Trans-
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-
-
-
-
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.
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-
*
0
0
0
1,805
1,395
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140
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Hlg.
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277
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s
0 0 0
4
2
71.770
47.300
61.995
-
37,665
37.370
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Total
095
41870
100
058 100
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066 100
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1
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1.
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de revenus
pour
les
zones
ruralts
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service
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54,175
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5
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*
.
1
-
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3
-72?
17:
627
039
AnnCe:
89/90
62.355
12,550
120
5,475
2,800
395
185
150
1,180
-1.300
-1,400
1
82.890
cxv (X)
61
15
1s
7
3
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2
2
100
112
191
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593
503
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59
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86/69
23,560
5,850
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265
760
2,200
310
4,080
43.660
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54
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224
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9,460
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x
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-
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206
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344
145

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3.br
composition
sectorielle
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0
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2065
107760
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0
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0
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3
100
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0
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1752
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129
.
.
:
a
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-
0
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cv (X7
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0
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0
260
374
914
314
64
--
.-"'. --
Source:
Enquëtes
de
revenus,
ibKA/IFPRI,
1‘3titj-90.

-
-
-
n
-
-
Ilt
Tableau
3.~:
Composit+an
sectorielle
des
revenus
moyens
par
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par
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(toutes
zones
confondiies) -c
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RURAL
Prod
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Service
Trans-
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312
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1171
1103
10
452
425
419
1251
1020
29295
2& ter
21159
4299
496
1993
4369
4::
1169
140
3353
732
370
1414
571
4w1)s
3rd ter
30761
7190
485
5672
5139
544
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384
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pour
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par
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pour
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secteur
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22.8% 40.9x
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43.9%
46.8% 37.5%
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Part
8:
1989/90
:
l
.
Prod
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Service
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800
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par
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pour
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100.0x
Total
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8.8X
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5.1%
1.2%
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100.0x
Pourcentage
par
terclle
pour
chaque
secteur
..-.
.,
1st ter
16.3X
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7.BX
16.5X
2.2x
18.8X
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24.9x
29.33
54.4x
19.9%
56.1%
1:::
‘15.0%
67.9%
25.4X
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30.9x
10.1%
63.6X
26.3X
3rd
ter
56.82
43.6%
12.6%
76.2%
22,4X
04.4%
39.5%
26.5%
42.0X
-42.93
61.4%
73.4X
34.2X
54.9%
Total
100.~
lrJO,OX
lfJfJ.OX
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100.0x
100.0%
100.0%
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lOO.u%
IOO.OX
100.0x
100.0%
Source:
EnquOtes
de
revenus,
ISRAIIFPRI,
1qa8-lw.

Tableau
3.4:
campositio'n
sectorielie
des
revenu8
moyens
par
UEA Cefl F-CFA)
pai
tercile
(toutes
zones
confondueg)
.
M.ILIEU
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Prod
Ca-
Service
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port
Al I
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--.
lut
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22550
186
‘4696
3350
6665
-704
215
876
4?!iO4
. 2nd ter
789
11::
16372
50391
10340 :
6269
5052
-995
5859
2543
96667
3rd ter
40558
140321
22549
6731
8667
2174
329
781 223293
Tot41
789
1621
65995
213271
166
37585
16370
20314
475
6403
4206
369454
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prrr-
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par
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pour
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secteur
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52,0x
13.7%
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100.0x
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32.7% -149,3X
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2nd
ter
100.0%
2.5%
24.8%
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.
4s. 1%
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91.3x
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64.5%
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.
36.5%
42.5%
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5.1%
16.7% 60.4%
lot41
100.0%
100.0% 100.6% 100.0% lOO.u% 100.0%
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