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,

!l S O M M A I R E,.:
Off*f+*FI:f8OffS~ffS#
Paqes
Avant
pcopos
.'
1
La recherche sur le développement rural au SBntSgal t
2
le systkne cr8ation-diffusion.
t
Jacques FAYE
Evolutibn de la problématique de recherche en milieu
5
paysan ; les unités expérimentales.
M.. BENOIT-CATTIN
Approche technico-8conomique de deux structures
9
intdgrant l’élevage et l’agriculture.
E. TCHAKERIAN - $EMUS
Economie des exploitations agricoles Etudes 'et
19
approche par llI.S,R.A.
Moussa FALL
Le conseil de gestion aux exploitations agricoles
25
comme methode 'd'action et de recherche sur leur
dynamique,
M. 'BENOIT-CATTIN
Elsmsnts pris e*,Fnsidération pour caract6riser
33
les syst&mes de pr&uction dans le fleuve.
.
CANE11 - ' S O N N E F O N D
Publications en Economie et Sociologie Rurales
38
au C.N.R.A, - Bambey.

AVANT - PROPOS
5*:4fFf=
Ce pr6sent document, C~I%, & l'initiative des chercheurs
en Economie Rurale du C.N,R,A,. de Eambey, était initialement conçu
pour améliorer la prdsentation des rapports de synthbse des chercheurs
concernés.
T r è s v i t e , il est apparu plus int6ressant d'en diversifier
le contenu, de l’élargir aux autres centres de recherche, et ainsi au
Département drEconomie et Socialogie Rurales de l’I,S,R.A,
Ce premier numdro intituld “lfapproche socio*6conomique des
exploitations au S6nf3ga111 tente de prdssnter les types de recherche
dans le domaine, actuellement men8s à 1lI.S.R.A.
Les contribution8 de tous les centres, et d4partements de
l’I.S.‘R.A,,
seront 6videmment les bienvenues pour la rdalisation des
numéros à venir.
Nous sollicitons vos critiques et remarques qui devront Qtro
adressees au C,N,R.A. de EJambey : Division Economie Rurale.

LA RECHERCHE SUR LE DEVELOPPEMENT RURAL AU SENEGAL
2
(EXTRAIT) DIAPRES 3, FAYE
'+$*sFi;F+
LE SYSTEME DE CREATION-DIFFUSICN DE L’1.S.R.A.
L'expression mbme de recherche sur le développement rural
est encore aujourd’hui rarement utilisée au Sénégal du moins au
soin des Instituts chargés de la recherche agricole. Les expressions
10s plus fréquentes sont celles de RECHERCHE-SUR LES SYSTEMES DE
P.RODUCTIDN, DE DEVELOPPEMENT EX.PERIMENTAL et de RECHERCHE-DEVELOP-
PE?IiENT.
La preference pour ces expressions n’est pas gratuito elle
découle de la méthode d'approche choisie pour aborder les problèmes
du développeinent rural.
La genèse de cette recherche permet de comprendre ce choix.
- Les initiateurs en ont et4 les agronomes travaillant
dans les Stations de recherche à qui, il est apparu clairement que
les innovations techniques mises au ooint Dar la recherche au Sénéoal
.
{et aussi efficaces que ce qu'on a appelé ailleurs la Révolution
Verte) etaient trop lentement adoptees par les paysans pour qu'on
Ge atteindre les objectifs de développement que s'était fixée
la Nation SBnegalaise.
Si les causes de cet échec sont multiples, du cote de la
recherche on. a. pu se reprocher le caractere purement analytique
d'une recherche menee planto par planto et en milieu strictement
contrt316..,!Y/ /-

.I
'in 1968 est formulé aorés olueiours années de réfloxinn
un systeme intégré de recherche’appelé SYSTEME DE CREATION DIFFUSION
ou DEMARCHE-SYSTEME (1) et qui a constitue une méthode nouvelle
d’approche des problèmes du développement rural.
Ses principes sont les suivants’:
- Combiner une approche technique et une approche socio- .,,
économique, La recherche analytique et thématique continue comme
par le passé B mettre au point des variétés, des engrais, des façons
culturalos, des rotations, du matériel agricole, des rations alimen-
taires, des géniteurs, des espèces arbustives plus performants.
(1) Voir le Schéma en annexe.

3
Elle est complétée par des Etudes en station de l'inte-
gr3tion des innovations techniques sous forme de systemes de pro- .
duction techniquement possibles et pour chaque zone ecologique du

Sénégal (2). La recherche socio-Bconomiquc qui se cree alors, étudie
les structures réelles de production en .milieu rural en mctt&t
l'accent notamment sur le r6oime foncier, la main-d'oeuvre et l'or-
ganisation du
travail au sel6 des exploiiations, le capital etc...
de façon à bien analyser les contraintes inter:jes et externes qui
se posent aux exploltalr3na ciiji.LCuiÈb familiales.
- C'est la confrontation des résultats des deux approches
qui permet d’élaborer des systemes de production qui vont servir de
rbférence à 11experiment3tion en milieu rural,
Dans cette phase dlexperimantation qui est un travail
pluridisciplinaire,
sont étudiées la faisabilité technique et llef-
ficacité économique des systemes de production proposes et les
contraintes exogènes et endogenes lies à leur adoption par les
exploitations familiales paysannes :
Le Fesd-back permanent qui s'établit entre tous les stades
de ce processus permet de proc6dor aux réajustements et modifications
nécessaires, de definir de nouveaux programmes de recherche à partir
des problèmes rencontrés et des besoins des paysans.
Ainsi la recherche livre au développement non plus des
techniques éparses mais des innovations qui slintégrent parfaitement
en systemes de production qui serviront de réference au developpement.
Deux postulats sous-tendent le système intégré de recherrl
adopt6 au Sénegal :
- Le premier est qu’il ne suffit pas d'observer, d'ana-
lyser un milieu, un système pour le connaftre, il faut y introduire
des changements pour appréhender son fonctionnement, ses evolutions
possibles et lesmûtivotions et besoins des ngents qui le composent,
- Le Qeuxïëme est que la modernisation des exploitations
familiales ne peut c?tre qu'un processus de longue durée oar il ne
s’agit pas seulement d’adopter de.9 innovations mais de changer les
mentalités et les comportements, La recherche "in situ" et donc
l’expérimentation en milieu rural doit étre permanente comme la
recherche en milieu contr8lé.
(2) A ce niveau les deux critères de zonage sont les sols et le
climat et cette expérimentation est possible gr&ze au réseau de
stations existant au SénBgal et qui couvre l'ensemble des zones
écologiques et la majorité des sous-zones écologiques.

LES LECDNS DE LA DEMARCHE
4
Sans vouloir proposer la démarche séndgalaise comme un
modèle applicable dans toutes les situations, il est important de
souligner que le systeme intégre de recherche est un processus ité-
ratif et evolutif. '
Une connaissance approfondie du milieu, une meilleure
apprdhension des besoins des motivations et des contraintes des
exploitations familiales ont permis une plus grande interrctiun
entre les différentes étapes de la demarche et l*élargissement des
preoccupations de départ.
Ainsi des techniciens partis d'une probl6matiquc visant
à saisir et lever les freins à la diffusion des innovations conçues
par eux, donc d'une problématique d’intensification agricole,en sont
venus progressivement à une problematique qui int6gre tous les aspects
du développement rural.
Bien sor tous les problemes ne sont pas resolus,
- La recherche en vraie qrandeur, en milieu rural n'exclue
pas les autres types de recherche. elle souligne la necessité des
recherches en milieu contr316 (Stations et Laboratoires). Cette re-
cherche est assez développée au Senégal. L’integration Terrain-Station
a permis d'en déc::ler les lacunes et de mieux perceuoir les priorites.
Par contre en aval des recherches de terrain, certaines recherches
comms celles sur les marchés des produits agricoles et les circuits
de commercialisation et celles sur la technologie de transformation
et d'utilisation des produite agricoles aussi bien au niveau des pro-
ducteurs qu'au niveau semi-industriel, sont insuffisantes et devraient
btre renforcLvsc
- A part quelques actions ponctuelles, des secteurs es-
sentiels du développement rural comme la Santé, 1'Education ne sop*
pas integres dans cette nouvelle démarche qui est ainsi insuffisam-
ment v a l o r i s é , . A i:avuilil* L:tis,L ciu,~~ à un8 ouverture vers Los pro-
blèmes de Santé rurale, d1alphab6tisation, de formation que cette
recherche devra proceder.
- IntBgrer tous les secteurs du developpement rural dans
une meme ddmarche scientifique suppose un dialogue entre tous ceux
qui concourent 8 ce developpement : Paysans, Chercheurs, Agents char-
gés du d6veloppement, planificateurs,décideurs politiques, afin que
la recherche corresponde aux besoins des paysans et aux objectifs
nationaux et que le transfert des resultats de la recherche soit
.garanti. La recherche prop0nc.i.t au d6but,que LIétopa dlexperimen-
tation sur le terrain soit aussi le lieu de dialogue et de partici
pation entre paysans, chercheurs, développeurs. L’expérience a montré
que la forme du dialogue Recherche-Développement-Paysans restait à
trouver,


5
EVOLUTION DE LA PROBLEMATIQUE DE RECHERCHES EN MILIEU PAYSAN :
PROJET "UNITES EXPERIMENTALES"
M. BENOIT-CATTIN
CHARGE DE RECHERCHE INRA-GERDAT
L e rojct “Unites e x p é r i m e n t a l e s ” a d é m a r r é i l y a 1 0 a n s
(Octobre 1978 P à llinitiative des agronomes de la recherche agrono-
m i q u e , c ’ e s t u n e b r è v e a n a l y s e a p o s t e r i o r i d e l a problamatique de
r e c h e r c h e q u i e s t i c i presentee.
O b j e c t i f s d u pro.iet
L o s o b j e c t i f s i n i t i a u x d e l’operation é t a i e n t a i n s i
formul6s :
“l/_ P romouvoir, en vraies grandeurs et conditions, des
systèmes intensifs de production, tenant compte :
- des potentialités naturelles (donc de la nature),
- des conditions economiques,
- des rentes de situation,
- des possibilités des exploitations,
à p a r t i r d o s refsrences t e c h n i q u e s e t é c o n o m i q u e s o b t e n u e s e n champs
d ’ e x p é r i e n c e s e t , a i n s i , prouver leur valeur dans le milieu d'appli-
cation.
En raison, d’une part, du retard technique important, en
pays sn voie de developpement, de la vulgarisation sur la ,‘, Ftherche:
ces systèmes intensifs de production :
. feront aon~! 3 Ic?:i n nnrll~~ti.nns OL f a c t e u r s de p r o d u c t i o n
n o v a t e u r s , i n c o n n u s ut: I* ~IIS~;IIIUIU LI~~S prouuc~~eurs t r a d i t i o n n e l s .
Exemple : labour fin de cycle, fumure min4rale à fortes
doses, p l a n t e s o u materio vegetal nouveaux.
En r a i s o n , d ’ a u t r e p a r t , de l'obtention des resultats de
l a r e c h e r c h e s u r un r y t h m e q u i v a s ’ a c c é l é r a n t , c e s s y s t è m e s d ’ a v a n t
g a r d e :
- devront avoir un caractère évolutif afin de pouvoir
intégrer constamment les dernières propositions de la recherche.
Exemple : modi”ication d o l a r o t a t i o n .
112/- Definir , pour ces systèmes de production, avec précisizn
et dans les conditions réelles d'application, le détail des attitudes
techniques et socio-Qconomiques conseillées à l'exploitant (ou au
vulgarisateur qui l’dncadre),
e n f o n c t i o n d e s o n p r o p r e a p p a r e i l d o
p r o d u c t i o n .

: établissement de fiches technico-économiques de
production
normes caractéristiques de chaque spéculation pour chaque
catégorie d'exploitation , propositions de techniques de production),
3/- ConnaStre les contraintes de divers ordres (techniques,
economiques, sociaux) du milieu, les freins a la diffusion du prog’- :
tschnique et les motivations susceptibles d’&cre utilisées pour bristr
ces contraintes et freins.
4/- Apprécier les potentialites reelles.
5/- Décrire le cheminement et les Etapes possibles en vue du
passage des systémes traditionnels aux systèmes intonsifs de production.
Proceder aux adaptations, infléchissements, rectifications,
subtitutions indispensables à l'acceptation par le milieu.
Préciser ainsi la notion d'exploitation-type.
Définir une stratégie de l’intervention du vulgarisatour
face aux exigences de ce milieu,
6/- Engager l’action à grande Echelle et l’accompagner. Lt-
prosente Qtude vise a exposer nos conceptions sur 10 r8le prépondé. '-
qui revient à la F,uchercho agronomique dans ce processus d*amorçp;
d’un véritable developpement agricole et à proposer ddmarche et
strategie de son intervention.
Elle suggère, en outre, un schema de transfert des propoL+
sitions de la Recherche aux organismes de vulgarisation charges de
l'action à grande Echelle::,
Ces six objectifs proposes par la recherche agronomique et
retenus par le Gouvernement sénegalais (texte de la Convention passG,!
avec 1'IRAT) apparaissent comme interddpendants, non hiérarchises e’:
non datés (au moins les uns pai rapport aux aktres).
Il convient de préciser que la recherche agronomique étu-
diait déjà la combinaison de ses propositions thématiques au sein
d'un dispositif dit de “structures d'exploitationsl'. Ces structures
sont des sortes de fermes exp’-‘imentales (et non pas
ilotes) s’ins-
pirant des structures rdellos de la zone correspondan if e mais conques,
gdrées et analysees par les chercheurs.
Les memes chercheurs s’interessaient dsjà à ce que pouvaient
dcvenir leurs propositions chez quelques exploitants particuliereme-
dynamiques mais peu nombreux et dispersén : I1les paysans corrn-.
pondantsV1,

L'exploitation aqricole comme niveau priviléqié d'investiqation
7
Au moment de la promotion des Unites Expérimentales les
chercheurs tenaient dajà compte de ce que les problèmes agronomiques
ne s'étudient pas et ne se rtisolvent pas qu'au seul niveau de la
parcelle cultivée , qu'elle Soit expérimentale ou non. L1agronomie
doit sFintéresser aux systèmes de production (expérimentaux ou non)
et doncPin fine, à l'exploitation agricole teLle qu'elle fonCtionr,c
dans la réalité.
Dans la réalité du sous-développement, le champ du possible
ouvert aux exploitants est très réduit ne serait-ce que pour des
raisons df environnement amont et aval (mauvaise "intendance", dé
bouches aléatoires ou inorganisés, etc..,), Cherchant à explorer ce
champ du possible ouvert par les techniques agronomiques, les ini-
tiateurs du projet ont d'emblée choisi un niveau d'intervention où
il soit possible de lever le plus possible de ces contraintes telles
qu'elles étaient perçues à priori : la coopérative agricole qui non
seulement est un organe de commercialisation, mais Qgalement de
distribution des moyens de production et dtorganisation du crédit.
L'hypothese de depart selon laquelle si on leve les
principales contraintes exogènes aux exploitations agricoles, les
techniques agronomiques proposées par la recherche leur permettent
de progresser de façon efficace a et6 pleinement Vérifi&e.
Ceci a pu Otre dgmontré par diverses analyses realisees
tant au niveau des parcelles , que par des comparaisons entre exploi-.
tations, ou par des analyses plurianuelles sur un échantillon d'ex-
ploitations.
Développement aqricole et gestion des exploitations
La meilleure comprehension de la dynamique des exploi-
tations agricoles a de plus permis à la recherche agronomique de
mieux évaluer ses propositions techniques, voire de réorienter
certains de ses travaux (ex. du travail du sol),
Cette meilleure compréhension est, a l’heure actuelle,
suffisante pour proposer des règles simples et polyvalentes pour la
gestion des exploitations,
Ces régies ont été organisees en un conseil de gestion
pluriannuel qui est devenu à l’heure actuelle à la fois l’instrument
privil&gié pour continuer B initier la dynamique des exploitations
et l’instrument pour analyser cette méme dynamique,
Pour les agents du développement dans le reste de la
regîon,
il ne devrait plus s’agir de colporter que des recettes tech-
niques, mais aussi de diffuser des règles de gestion susceptibles de
permettre aux producteurs de mieux maftriser leur devenir.
Le developpement agricole résulte de la dynamique d'exp
tations agricoles mieux gerées et intégrant certaines inno\\,;-l:.‘.:.
techniques, mais la libération de la dynamique des exploitations
agricoles implique une gestion correcte des secteurs amont et aval
c3 ces exploitations.
Cependant, l’expérience devait également démontrer que
ces deux niveaux ne sont pas les seuls 21 gérer,

Vers la qestion de L'écosystème
8
La prise en compte progressive de 11+5cosystème peut s’ana-
lyser comme résultant de deux préoccupations d’ailleurs non indépen-
dantes : la prise en compte des questions foncieres, les difficultés
rencontrees avec l*élevage,
L'analyse de la situation foncière, et l'intervention dans
le domaine foncier (remembrement) decoule essentiellement du desir de
lever le maximum de contraintes exogenes 21 l'exploitation agricole.
Une situation fonciere instable peu claire, voire conflictuelle, ap-
parait rapidement comme une entrave pour certaines exploitations. De
plus, les techniciens préférent les parcelles geométriques, regroupées,
e t c . . . D'ou l*initiation dans le cadre des Un$tés expérimentales, d'un&
recherche approfondie sur le regime foncier. Cette recherche est oit.-
ginale au moins à deux points de vue, d'une part elle se situe expli-
citement par rapport à l'application de la legislation et, surtout,
d’autre part elle repose sur la mise en oeuvre effective d'une opQ-
ration de remembrement,
Les enseignements de cette recherche à dominante sociolo-
gique sont extrèmement riches. Ils ont conduit à mieux formuler les
problemes de gestion de l'espace que ce soit dans la preservation drS
milieu physique (aspect néglige jusque 121 par les agronomes) ou dan4
la coexistence de l’agriculture et de l'élevage,
En effet, si les resultats techniques obtenus au niveau dds
exploitations agricoles en matiere de production végétale sont satiF-
f a i s a n t s , il n’en est pas de meme pour le moment pour ce qui est de
l’élevage. Ceci tient à plusieurs causes : d’une part, les problème:
de 1161evage sont plus difficiles à appréhender, les solutions teck
niques disponibles sont plus ou moins pertinentes, le niveau de l’e:r-
ploitation agricole est opérationnel pour la production vegétale, msis
non pour les productions animales, L'exploitation agricole n’était pas
un niveau de decision tres pertinent mais peut le devenir de plus en
plus avec l’intégration de l’élevage ~3 l’agriculture par lc biais de la
traction animale et de la valorisation des sous-produits de recoltes
disponibles au niveau de l*exploitation. Le renforcement de ces
relations agriculture-élevage au niveau de lfexploi.tation agricole a
d’ailleurs et6 intégré dans le conseil de gestion pluriannuel,
Pour ce qui est de la gestion de l'espace, ni llexploitation,
ni la coopérative ne sont les niveaux pertinents : il existe un niveau
traditionnel local correspondant au village ou hameau, et un niveau
'ladministratifll nouveau mais doté en principe de pouvoirs et de
moyens : l a lfcommunsuté rurale” regroupant plusieurs villages, plus.+~~
coopératives.
Au niveau local, si l’essentiel des techniques auxquelles :z
refere
la politique de dsveloppement agricole se gsrent au niveau
de l'exploitation agricole, il apparait à l’expérience que la gestion
de l'espace cet nécessaire et qu'elle se situe à d’autres niveaux.
La recherche après avoir identifié ces niveaux devra y er
prendre certaines investigationa, si possible en combinant action 6
analyse, dont la synergie s’est révelée particulièrement féconde pocr.2
les autres niveaux.

APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE
DE DEUX STRUCTURES D'EXPLOITATION INTEGRANT L'ELEVAGE
PAR P. DEMUS - E. TCHAKERIAN
(EXTRAIT)
-.."---e
INTRODUCTION
L'étude des moyens et des conséquences de l'integrction de
l'élevage à l'agriculture nécessite la determination des potentia-
lités et des contraintes techniques at Economiques engendrées par la
combinaison des cultures, de l’elavcqo et des moyens de production
mis en oeuvre, c'est-à-dire ltanalyse de syst8mes de production
assurant une liaison véritablement fonctionnelle entre les productions
animales et végetûles.
Parmi les outils susceptibles de fournir les éléments
d'hypothése et les refërences indispensables que l'on peut diffici,
lcment tirer de l’observation des structures reelles de la production,
etant donné la situation actuelle de lfQlevage en milieu paysan,
prennent place les systèmes techniques de production (“structures
dtexploitationl'), élaborés en station, au sein desquels sont analyst-.
les rulations et les interdépendances entre productions et facteurs
de produc tien. Peuvent notamment etre observés les effets de l’intro-
duction de nouveaux thèmes, de nouvelles productions ou de nouveaux
facteurs de production sur le système dans son ensemble : le but c
“structuresl’
n'est cependant pas d’établir, en vraie grandour, des
modeles ou des fermes pilotes rcproductibles (entre autres, si les
contraintes d’ordre socio-économique orientent le processus de re-
cherche, elles ne sont pas, à ce stade, pleinement ressenties), mais
de mettre en Evidence certains éléments nécessaires h la definition
des systemes de production vulgarisables.
Les précedentss Qtudcs men6es sur les “structures d’oxploi-
tation"
ont ainsi permis de d6gager certaines normes (temps de
travaux,
calendrier de travail, utilisation de le main-d’oeuvre et
des équipements... ) relatives & des systemes basés jusque-là princi-
palement sur les productions végétales, les seuls animaux présents
sur l'exploitation étant les bovins de trait.
La caractérisation du nouvel Equilibre technico-economiol*-
induit par l’introduction d’un cheptel de rente est l'objet des
structures integrant lfélevage.
1 - NECESSITES ET MODALITES DE L'INTEGRATION DE L'ELEVAGE A L'AGRI-
CULTURE
II - NQcessités
Noter la sous-exploitation des troupeaux est un lieu com-
mun : les bovins (1) des troupeaux dlagropasteurs constituant des
facteurs de production potentiels auxquels le mode de conduite actuel
interdit, le plus souvont, la participation a des fonctions de proo. 3
tion specifiquement économiques.
_. _ --__-.
(1 > - Nous nous limiterons ici a l’élevage bovin.

Sien que les raisons (historiques, socio-Qconomiques, ethniques,...)
ne manquent pas pour expliciter cet État de fait, il n'en demeure pas
moins uraont d’améliorer la oestion et la structure du cheotel afin
de resoudre le désgquilibre gonflictuel (1) qu'est en train do créer
le développement inégal des activités "végétaleslV et ltanimales" en
zones de cultures (diminution des parcours, foiblesse des réserves
fourragères, besoins en bQtes de trait...).
La diversification des sources de revenus du paysan, la valo-
lorisation des sous produits de récolte, la restitution de matière
organique (notamment le fumier) à des sols en voie dfappauvrisscment,
l'association de l'élevage au processus global de developpement, sont
autant de nécessites.
L'existence d'un cheptel de taille louable, la quantité des
sous-produits de recolte disponibles (pailles de cereales et surtout
fanes d’arachide), la possibilité d’utiliser les sous-produits de la
t r a n s f o r m a t i o n i n d u s t r i e l l e d e c e r t a i n e s p r o d u c t i o n s a g r i c o l e s natio-
r Tes (tourteaux , graines de coton, coques d’arachide, melasse), les
rendements éleves que l'on est raisonnablement en droit d’espercr de
nouvelles variétes de céreales ou de fourrages, l'importance crois-
sante de la demande de produits de llélevege, sont autant de facteurs
favorables,
12 - Les modalités
Il va sans dire que les modalités de l’intégration de l'élo-
vage à l’agriculture sont étroitement dépendantes :
- du choix des speculations animales et de leur degré d'in-
tensification.
- du milieu naturel et humain et de l’environnement socio-
economique.
Et qu'il faudrait tester, dans chaque zone et en fonctior;
de ses caractéristiques, divers types de productions animales.
Nous nous sommes, dans un premier temps, restreints à 13
region du Sine-Saloum, où existe un cheptel d'assez grande dimension,
conduit presque exclusivement en extensif et dont la gestion actuelle
se heurte à l’accroissement des surfaces consacrées aux productions
vegétales. A u s s i l ’ é l e v a g e , h moins d’étre c o n t r a i n t 3 disparartre (3)
doit-il tendre vers une sédentarisation plus ou moins complète au
niveau de l'exploitation : cela ne
sera possible que moyennant la
constitution de troupeaux de taille conforme aux ressources fourra-
oères dégagees par l'exploitation (interdépendance et complémentarité
entre productions vegétales et animales). Cela signifie aussi ratio-
nalisation du mode de conduite des animaux dans le cadre d’une specu-
lation choisie, avec intensification simultanée ou préalable des
productions veoétales.
!, > - Se rapporter aux diverses notes publiées par le groupe "Zoo-
t e c h n i e ” B l ’ o c c a s i o n d u seminaire sur les Unites experimen-
tales (16-21 Mai 1977 - ISAMCEY).
(“) - Paires de boeufs et de vaches de trait exceptées, de prove-
nance
extra-régionales,

11
Notre objectif Qtant de faire apparaître l'ensemble des
problémes posés par le passage d'une exploitation h vocation stric-
tement végétale B une exploitation de type 'polyculture-Qlevaget',
nous
avons volontairement laissé de c8té :
- f’integration ds l’élevage par l’intermédiaire de la
traction bovine (paires de vaches) qui est plus un moyen qu'une
finalité.
- l’intégration par des opérations d'embouche saisonnières
qui généralement ne remettent pas grandement en cause la structure
meme de l'exploitation (assolement, moyen de production) et qui
peuvent n'étre que facultatives, surajoutées.
Restaient :
- la production laitière qui se heurte à de multiples
obstacles (technicité de l’eleveur, contraints de main-d’oeuvre,
adaptation du matériel animal ; importance des investissements,
difficultés de conservation, de collecte et de distribution du produit
final).
- le naissage-élevage qui :
*
est déjà pratiqué dans le Sine-Saloum
. nécessite une technicité moindre
. est moins contraignant sur le plan du travail
. permet une certaine souplesse dans le choix des produits
3 mettre sur le marché (age et type des animaux commer-
cialises),
C’est cette dcrniere speculation qui a et6 retenue pour les
structures d'exploitation de Nioro-du-Rip (Station ISRA) ot de Keur
Samba (PAPEM), suivant deux degrés d'intensification :
Nioro-du-Rip
: int6grction totale au sein de l'exploitation
avec des surfaces en herbes incluses dans
l’assolement.
Keur-Samba
: réduction do la période de stabulation par
utilisation prolongee des parcours naturels.
II - LES STRUCTURES D'EXPLOITATION
21 - Nioro-du-Rip
-
._.
.
- superficie de 15 ha dont 10 ha cultivés. Les 5 ha en
herbe peuvent Qtre suivant la qualit des sols :
. des jachères de plus ou moins longue duree
. des prairies permanentes.

12
- l e s 1 0 h a s o n t c u l t i v é s d e façon i n t e n s i v e e t r é p a r t i s
en 4 soles ;
. 2,s ha de cultures cérealières destinées à llautoconsom-
mation et dont le surplus peut Etre commercialisé.
2,5 h a d e c u l t u r e s cerealières ( s o r g h o } e t f o u r r a g è r e s
’ ( m i l sanio) pour l’alimentation animale,
.
5 ha d’arachide.
L a r o t a t i o n r e s p e c t e l ’ a l t e r n a n c e : céreales/légumineuses.
Cette superficie correspond à celle exploitde par certains
chefs de carré : elle ne prend donc pas en compte les parcelles d’a-
rachide dss surgas ou des femmes dont les fanes reviennent génera-
lement au chef de carré.
- structure du troupeau :
,r8 vaches (dont Une paire
+ 1 Taureau + 2 boeufs de
&.' pour la traction)
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Drexago
à 3 ans
5 veaux vivants/an
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i , U n e gdnisse d o
Vont+reforme a 8 - 9 a n s
4 veaux vondue à
.
J renouvollemont/an . .
1 2 - 1 5 m o i s ( p o i d s a
moyen 180 kg)

Notc 1 :
L'intensification de ltélevago ne peut Etre conçuc indepen-
dammcnt dos actions de selection et d’amélioration génetiquc au sein
dzs troupeaux. Nos hypotheses do production sont batios sur cattc
necessairo amélioration des parformanccs du cheptel.
Note 2 : La rentabilisation du taureau au niveau des troupeaux collcc-
tifs n*est,plus assurée avec un troupeau sédontarisé de tailla réduitc,
d’oh l’interet des rochcrches s u r l a r e p r o d u c t i o n d e s races locolos et
sur lrinsémination artificielle.
Ainsi l'effectif du troupeau d3 boso se compose do s
8 vaches de 3 à 11 ans
2 boeufs
7 taureau
3 genisses (respectivement d’age compris entre O-1, ‘i-2 ans,
2-3 ans),

13
L'assolement des 10 ha cultivés et la structure du cheptel
sont identiques a ceux de Nioro-du-Rip,
Le mode de conduite du troupeau diffère par la mise en
paturo des vaches et de leurs Qléves, des animaux de renouvellement
et du taureau, sur parcours naturels et non plus sur prairies ou
jacheres.
Nous supposons que, dans ce cas, la diversité des sites et
le choix plus grand d’espèces végétales permettent de retarder le
retour en stabulation d’environ un mois : pature du Ier Aollt au 15
Décembre (dates évidemment sujettes à variation suivant la pluvio-
métrie de l'année).
Les besoins totaux en concentrés des animaux sont prati-
quement .identiques aux précédents.
La période ‘l se trouve réduite de 30 jours, d’oSr des
hosoins moindres :
- en fanes
(-- 1300 kg
- en pailles (- 700 kg
Les problèmes liés au suivi alimentaire et sanitaire des
animaux sur parcours (complémentation, proximite d’autres troupeaux...?
et a la reproduction, nécessiteront la construction d'un parc som-
maire de rassemblement.
L'analyse comparative des 2 structures portera ossentiel-
lcmant sur la réponse des animaux aux 2 types de pature dont on
essaierai de cerner les avantages ou inconvénients respectifs.
III " ESQUISSE D’URI BILAN ECONOMIQUE
Dans le cadre d'une exploitation agricole, et plus parki-
culièrement d'un systeme mixte agriculture-élevage, il est assez
difficile d’imputer certaines charges (materiel, Qquipemcnt, nIain-
d’oeuvre permanente... ) à des productions bien définies.
De P~US la fixation des prix de nombreux produits se trouve
étre d é l i c a t e , aleatoire ou non significative. Ainsi par exemple :
- le prix du kg de viande d'un animal est très variable
selon la saison ou les agents économiques concsrn4s par la tran-
saction.

.
1 4
- la fane d’arachide peut etre vendue mais sa valeur
fluctue énormément en fonction de la période de commercialisation et
des disponibilités fourrageres au niveau du Terroir (offre et demande),
- les céréales (sorgho) ,qui sont, dans nos structures con-
sommées par les animaux peuvent également &tre commercialisées mais
le prix de vente, à condition évidemment qu’il y ait un marché, risque
f o r t d e d i f f é r e r du p r i x officiel.
- l*évaluation d e s ‘*sous-produits de l’élevago (traction 9
fumier) est complexe,
L e c a l c u l é c o n o m i q u e q u i s u i v r a n ’ e s t d o n c p r o p o s é qu’à
titre indicatif. Pour simplifier nous ne ferons pas intervenir les
c h a r g e s d e s t r u c t u r e r e l a t i v e s a l a m a i n - d ’ o e u v r e p e r m a n e n t e e t a u x
equipements de culture polyvalents. Le p r i x d e r e v i e n t d e s f o u r r a g e s
p r o d u i t s p a r l'exploitation s e r a p r i n c i p a l e m e n t c o n s t i t u e d u coOt d e s
semences, des engrais, e t p o u r l e s c é r é a l e s de l e u r b r o y a g e ( 3 f/kg
e n v i r o n ) .
l/- Eléments du prix da revient partiel
- du sanio f o u r r a g e r (1 ha) semences
2 5 kg a 40 f
1.000 f
e n g r a i s
150 kg à 25 f
3.750 f
(1 o-21 -21 )
Q 35 f
3,500 f
- du sorgho (1,5 ha)
semences
15 kg a100 f
1.500 f
e n g r a i s
225 kg à 25 f
5.625 '
150 i<g à 35 f
5.-
Broyage de 4.500 kg de grains
13,500 f
1
2/- A u t r e s c h a r g e s o p é r a t i o n n e l l e s
- t o u r t e a u x 6 0 0 k g à 5 0 f
30.000 f
- complément minera1
10,000 f
- f r a i s t produits v é t é r i n a i r e s e t d i v e r s
10,000 f
_
Total
PA.125 f
3/- Charges de structure spécifiques (1)
(- batiment t équipement : environ 150.000 f
15.GOC f
à a m o r t i r e n 1 0 a n s ) .
Total c h a r g e s p a r t i e l l e s C P =
y9,125 f
-.."-*---..s.
C h a q u e a n n é e s o n t v e n d u s 4 v e a u x d e 1 2 - 1 5 m o i s , p e s a n t
approximativement 180 kg et une vache' de réforme de 300 kg.
(1) - C e s cobts s o n t a p p r o x i m a t i f s ,

15
Les besoins de production sont couverts de la façon suivante;
travail
:
800 kg céréales
fin de gestation (pour une vache) :
60 kg céréales
6 mois de lactation
: 300 kg cer0ales + 50 kg
t o u r t e a u x
croissance du veau jusqu'a 1 an
:
380 kg céréales + G7 kg
tourteaux
soit : 1.540 kg ceréales
117 kg tourteaux
Le sanio fourrager est supprimé au bénéficie du sorgho
w ha soit 7,5 t de grains) ce qui procure, par rapport au cas pré-
cédent un excédent de 6 tonnes de céréales grains.
Dans les 2 systbmes, les surfaces et les productions en
lTlEl!fS
; mil et arachide sont identiques. La difference provient essen-
tiellement de l'utilisation de la sole de 2,5 ha restante.
Dans le second système nous avons :
- éléments du prix de revient partiel
du sorgho (2,5 ha)
:
20.625 f
- broyage de 1540 kg de grain
:
4.700 f
- autres charges opérationnelles
:
12.000 f
- charges de structure spécifiques
:
5.000 f
CP =
42.325 f
Le produit brut est constitue par :
- la vente de 6.000 kg de graine
210.000 f
21 35 f le kg
- la vente d'un veau
40.000 f
PEI = 250.5OC f
D = 208,175
f et
D
=
490 $
cp
Remarquons que le renouvellement n’est plus assuré dans
l’exploitation. En revanche nous n'avons pas utilisé les 5 ha de
prairies ni les parcours. La production ds fumier est, quant & elle,
fortement diminuee. (Remplacée par lo compostage).
Il n'en demeure pas moins que le rapport des prix des pro-
d u c t i o n s véqétales/prix d e s p
roductions animales 'oue un r81e primor-
dial et qu’avec les prix que nous avons supposés i en particulier
céréales-au prix 0ffiOi.01) l'élevage sous ik forme envisagée n'est
guere compgtitif.
Fi, 0 t e 2 : Dcns le système intégrant un cheptel de rente, nous n'avons 1
pas pris en consid6ration le fait que 2 années sur 6, vu les
critères retenus pour le renouvellement des boeufs, il y
avait dans le troupeau 2 bouvillons supplémentaires et donc
des besoins alimentaires accrus (la Ière année les 2 bouvil-
lons sont parmi les 5 veaux de O-1 an), annees durant lcsqu0.7
les l'intensification de la production d’herbe ou la présence
de reserves fourragères seront indispensables.

16
Avec un prix du kg vif des jeunes à 225 f et un prix du
kg vif de la vache de réforme à 180 f, on aboutit a un produit brut :
jr. ;Y! = 216.000 f,
D = PB - CP = 116,875 f et D = 118 $
FF-
Or D doit rémunérer, entra autres, la main-d'oeuvre ngces-
saire à l’élevage (travaux culturaux sur sanio et sorgho, ramassage
des pailles, à l’élevage (travaux culturaux sur sanio et sanio et
sorgho, ramassage des pailles, distribution des aliments.. .), parti-
ciper a la couverture des charges de structure communes (équipement
en m a t é r i e l de culture, silos,,.) p e r m e t t r e l a r e n t a b i l i s a t i o n d e s
fanos (15 tonnes) et du capital immobilisé (nous n'avons pas, non plus,
fait intervenir le co0t d'achat des reproductrices, considerant que
le troupeau existait dejà, conduit en extensif).
La spéculation et le mode de conduite que nous avons ima-
ginés, nous conduisent sur le plan de la rentabilité économique à
certaines constatations :
- avec les prix du kg de viande de notre hypothbse, 1s
produit brut degagé est faible et ce, vu notamment le montant des
charges partielles et des diverses rémunérations a assurer, D’autre
part la rubriquo “autres charges opérationnelles + broyage des cé-
roalcs” représente 67 $ des CP.
- le volume des fanes consommées est tres important, compte
tonu des prix pratiqués sur certains marchés (à 5 f le kg, la valeur
de la quantité de fanes correspond a 64 $ de D, a 8 f le kg, elle
correspond a 1 0 3 $ de D).
Pour accro?tre PB il faudrait vijndre des animaux plus lourds
ou en plus grand nombre, c’est-à-dire :
- garder les veaux au-del& de 15 mois mais cela cntraincrnit
do nouveaux besoins alimentaires,
- améliorer génetiqucment et sur le plan nutritionnel les
performances de croissance.
- augmenter la productivits des prairies et des fourrages
afin d’integrer un troupeau plus important,
Pour diminuer CP, les charges induites par les cultures
fourrageres étant difficilement compressibles, il faudrait permettre
au paysan l'achat des aliments a des prix moins prohibitifs (tourteaux
principalement) et subventionner en partie les investissements en
matière d’élevage.
Note 1 : Sans l'intégration du cheptel de rente, avec seulamont uno
paire de boeufs et une paire de vaches (qui donnznt un veau
par an), les fanes des 5 ha d’arachide et les paillss da
1,5 ha de sorgho suffisent a assurer les besoins d'entretien
des animaux (rations “période 1 et 3” durant toute lfannee).

17
1 année sur 6 ne seront ainsi vendus que 2 veaux ; la vento
des 2 boeufs de trait reformes (survenant 1 année sur 6 également)
apportera cependant un revenu substantiel (l'achat des animaux de trait
dans le second système est également compense par la vente des animaux
de r0forme).
-ote 3 : L'intensification des prairies peut autoriser une operation
d'embouche à l’herbe dont les résultats economiquos sont
susceptibles dV!tre int6rossants.
CONCLUSION
Ces structures sont dvolutives et appelées à se transformer,
si nécessaire, en fonction des résultats techniques et économiques
enregistrgs e t d e s probl&mes rencontrgs. A partir des propositions de
la recherche analytique (performances des divers types de rations,
modo d'exploitation des fourrages, conduite des animaux.. ,) d’autres
systgmes peuvent btre testos, notamment p a r l’intcrmediaire d e l ’ o u t i l
informatique.
Quant aux systemes vulgarisnbles ils ne pourront dtrc déduits
sans une approche précise du milieu rural (motivations en matière
cl1 elevage,
modes de conduite possibles, principaux freins, facteurs
d'incitation...) afin d e définir les étapes intermédiaires, d'autant
que la forme d’intégration que nous avons conçue, ambitieuse pour ce
qui a trait aux objectifs de, production, n'est sans doute pas econo-
miquemont suffisamment séduisante dans les conditions actuelles.
En r e l a t i o n é t r o i t e avec les caractéristiques du miliau (po-
tcntialitds régionales des rendements des cultures ceréalières ou
fourrageros , production des differcnts types de prairies, disponibi-
lit5 e n p a r c o u r s e t e n t e r r e , structures reelles de la production.,.)
clt de l’environnement socio-économique et institutionnel (marché des
produits animaux, o r g a n i s a t i o n d e l a c o m m e r c i a l i s a t i o n , sGcuri.te do:,
prix et des débouches, politique de crédit, de subvention, d'onca-
drement et de formation., . ), i l s’agira p l u s particuliercwcnt d o ddter-
miner :
- les types d’integration (degre d ’ i n t e n s i f i c a t i o n e t n i v e a u x
de production recherchés),
- les types de spéculations
A cet effet la résolution des problgmes techniques lies :
- aux productions fourragères et & leur mode dtexploitation
ot d e c o n s e r v a t i o n .
- aux sous-produits de récolte (amélioration de leur appéti-
bilité,
r e c h e r c h e d e varibtés à pailles plus interessantcs.,.) ot
industriels.
- à l'eau (oxhaure et stockage)
- aux techniques culturales
- aux équipements (bhtiments et materiel d’elcvage)

- et & l'amélioration g8nétique des animaux ;
18
et des problèmes socio-économiques relatifs.
- à l'organisation du travail au sein de l'exploitation
- & la rationnalisation de l'utilisation des parcours dans
les terroirs.
- c3. la rentabilité des types de rationnement et de spécu-
lation, d'autant que l’élevage (except6 lfembouche temporaire) ne
procure des résultats quf8 moyen terme et exige de fortes immobili-
sations : le risque (aléas climatiques, variations du marché...) est
donc considérablement accru.
- aux ralations entre les prix de marché des diffgrents
produits agricoles.
ost indispensable afin de ménager l’introduction de tout un ensemble
cohérent de nouvelles variations, seul (3. meme d’engendrer une mutation
structurelle des systèmes de production./-

l?
ECONOMIE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES
ETUDES ET APPROCHE PAR L’ISRA
Les recherches en Economie rurales ont surtout debuté avec
la création des Unites Expérimentales du Sine-Saloum.
Les etudes menees jusqu'ici concernant pour l'essentiel
llexploitation agricole, et les structures agraires villageoises.
Ces recherches ont pour objectif%: (*)
- d’avoir une connaissance aussi exacte que possible des
situations socio-economiques en vue d'apprehendar les contraintes et
freins aux innovations.
- de connartre les taux et rythme de diffusion de ces inna-
vations et de mesurer l'efficacite technique et dconomique de leur
application au milieu paysan.
- d'élaborer et de proposer des systèmes de production plus
intensifs.
I/- CONNAISSANC E DU MILIEU RURAL
Les études sont manges sous forme d'enquétes exhaustives au
niveau de chaque village,
Elles portent sur :
- la démographie et le mouvement des populations ;
- le materiel de culture disponible
- le cheptel de traction
- le parcellaire (cadastre) avec determination de l’appar-
tdnance des terres et de l'exploitant.
II/- SUIVI DE L'EVOLUTION DES EXPLOITATIONS
Aux enqudtes précédentes s'ajoutent, dans certaines exploi-
tations appelécscarrés suivis, des enqudtes détaillees au niveau par-
c e l l a i r e ,
Les enquétes portent sur :
- le taux de penetration des thèmes techniques
- l'efficacité des techniques appliquées par les paysans
- les productions et les revenus des speculations vegétalcs
- les revenus des productions animales et les revenus des
activites extra-agricoles.
(+) cf. C. RAMOND : Analyses des enquetes effectuées en 1975 dans les
terroirs Janvier 1976 multigr. C.N.R.A. - Sambey,

20
III/- METHODES D'ANALYSE
Trois types dtenqu8tes sont à distinguer :
Les enquétes sur la démographie, l'equipement, et L!@x-
ploitation'des
terres.
. Les enquetes agronomiqueo
. Les enquetes économiques
III/- 1 - Analyse des enquétes sur la démographique, *l'Équipement
r:t 1,~ oc.rcellaire.
'Les donnees de ces enquetes sont dépouillées sous forme
de tableaux ;
._
- Pour la démographie, les analyses portent sur :
CI
. La pyramide des ages
. La répartition par carrés et ménages (individus permanents)
. La répartition par carras des saisonniers
. La repartition ethnique et religieuse
a La répartition selon les castes et métiers extrzi-.grici~-lL~
. La situation matrimoniale
. Las parentgs au niveau des concessions
Le nombre d'exploitants agricoles par carr6 (y compris
les saison;iers),
La rdpartition de la population totale et active d'aprbs
l a surface*totale.
-'L'analyse des données sur l'équipement et la traction
concernent les éléments suivants :
. Le mat6riol total existant et son origine
. Ln date d'acquisition du matériel
. La rdpartition du matériûl par carré
* Le taux d'équipement
.
L’origine du cheptel de traction
Age du cheptel de traction
?
. La répartition du cheptel de traction
Moyens de traction par superficie cultivge par axploitation
?
III/- 2 ” Analyse des enqu&tes aqronomiques et Qconomiques
Ces enquetes permettent d'une part de determiner le twx
de pénétration des themes techniques au niveau de l’exploitation, et
d ’ a u t r e pari C . ç Lc~l..r 1.: conpt:i dl 5xploitqticn pour ch..:q;1~ carré
suivi.
III/- 2 - 1 . Analyse par tableaux de comparaison
Cotte methode permet de situer les donnees et d’offocti~~r
des analyses de groupe des parcelles.

Le programrne permet d'avoir quatre types de sortie :
Type 1
Deux variables A et PJ sont dScoupees (ou non> en strstos,
l'une en ligne, l'autre en colonne, A l'intersection d'une ligne et
d'une colonne sont indiqu6s :
- le nombre de parcelles ayant les deux propriétés ;
- la rr,oyenne et l'écart-type d'une troisième variable C
En bout de ligne et de colonne sont indiqujs :
- le nombre de parcelles des strates ;
- l a moyenne et l ’ é c a r t - t y p e d e l a troisibme variable
- le pourcentage de la troisieme pour la ligne ou ln colonne.
A et S peuvent btre des variables continues ou entieres,
C est une variable qunntitntivo.
Exemple : A : traction semis ; 6 : statut exploitant ;
C : surface de La parcelle.
2Type
Une variable A est découpée en strates, pour chaque strate
sont
cûlculés pour des variables 0, C, D.,. :
- le total, J.2 rnoyenne et l’écart type de chacune d'elle.
- dans la lére colonne figure le nombre de parcolles per
strate a
Exemple : A : statut de l'exploitant p R : surface ;
c : dose d'engrais D : rendcment ; etc..,
Type3
Uno variable D est décomposee en 2 ou plusieurs niveaux.
!Jour chacun des niveaux est 6tnbli un tableau du type 1.
Exemple : D : engrais
Dl aans engrais ; DZ : avec engrais
A : t r a c t i o n semis
; 6 : statut ; C : s u r f a c e de
la parcelle.
4Ty,po
Une v a r i a b l e E est décomposde e n 2 o u p l u s i e u r s niveaux,
P~ur chacun des niveaux est établi un tableau du type 2.
Exemple : E t engrais ; El : sans engrais ; E2 : avec engrais
100 kg/he
E3 : avec engrais
100 kg/hn,
A : numéro de la pluie de somis ; Al : Isre pluie 9
A% : 2eme pluie etc..,
6 : surface totale ; C : rendement ; D : interval-
le semis - Ier binage.

2 2
- Pour l'anûlyse agronomique, les variables utilisées con-
cernent :
Les qualites socialcs de l'exploitant
?
. La nature des cultures
6 La localisation et la nature du sol
. Los Factuurs de production
. Les techniques culturales
. Des variables derivant des précedantes
- L'analyse économique comporte moins de variables, la
p l u p a r t é t a n t d e s v a r i a b l e s derivées calculées a partir des variables
p r i n c i p a l e s ( p a r l ’ o r d i n a t e u r ) :
. Populations
Noyen de production
'
. CluantitQs de facteur de production
, Guantités P r o d u i t e s
. Productions monétaires, charges, marges
III/- 2 - 2 - Analyse factorielle
Il s’agit d’une analyse plus globale g elle permet d’ex-
Pliquer l e s causas de variation dlun certain nombre de variables au
moyen de différents facteurs agissant de façon indépendante.
Les variables choisies sont fonctions des buts de l’ana.lyse:
- determiner l’importance de l'action des principaux criteres
sur les resultats économiques des exploitations.
- Determiner 1~s niveaux d'intensification des exploitations
concernées.
- Les variables retenues pour l’::n::lise économique sont les
suivantes :
- Population totale, population active, degré d'équipement
o n t r a c t i o n , surface en culture par semoir, surface en culture par
unité houe, surface exploitSe,
surface e x p l o i t é e p a r a c t i f , $ surfs,,
2 ;> arachide
C s u r f a c e p a r c u l t u r e
‘: surface exploitée par le chef de
c a 17 r e", dose'd:engrais/ha, dose dIe;grais par ha et par culture, ren-
dement par culture , produit brut total, et par ha, charges variables
totales, charges fixes, margc brute, marge nette, marge nette/hectsre,
marge brute Par actif, marge nette du chef de carre.
- Les variables agronomiques, dépenddnt du type de culiurc
considdré.
III/- 2 - 3 - Analyse par les regïcssions simples ou multiples
L'étude de quelques régressions permettent de voir dans
10s détails les interactions de quelques varia?jles que 1’ analyse fRp-,.
toriolle a m i s e s e n v a l e u r .
La matrice do c o r r é l a t i o n p e r m e t d e c h o i s i r l e s v a r i a b l e s
explicatives des variables à expliquer.

23
IV,'- ELEMENTS DES COMPTES D'EXPLOITATION
La methode d'évaluation utilisée jusqu'ici a pour objet de
cerner la formation technico-économique des revenus. par soucis de
conseils individuels, elle exclut les problèmes de commercialisation
et d’interférences avec les activittss non-agricoles,
Les productions vivriéres (cérgales) se trouvent incluses
dans les calculs parce que d’une part les activités de production
sont étroitement liées au sein de l'exploitation et djautre part, les

céreales sont l'objet d'echanges et de moyen d’usure surtout dans la
periode de soudure,
Les paramhtres quantitatifs (prix, charges, actifs, ..) sont
appliqués dans i cl.9 1 : s c:-S, ?..?in d’i>btonir -‘:; r.:Tc;~lt:ts ,-~ ,L,,,..,
n”-F tt:r, L
U;iC comparc;izn, ;.t ?vit::r 1.:: prise! o
n

comptes d.as multiplGs Cos
p 1-r t i c u 1 i CM r r, 2 x i 2 t n.t %;rn milieu rural,
Les revenus agricoles calculés sont donc des criteres de
roferences concernant l’officacite economique de l'activite agricole
par groupes de productions.
Cependant compte tenu de la necessite de connaftre la capa-
cité d'accumulation des paysans, les flux monétaires et la distribution
des revenus entre individus, les conditions economiques de production,
il apparaft important d’insister sur les notions de revenu.5 réels ot dl-?
filières commerciales.
IV/- 1 - Quantification de quelques conc,epts économiques utilisé,s
1 - 1 Population
- Totale : nombre d'individus à nourrir, saisonniers inclus
- Actifs agricoles : Homme adulte
= 1 actif
Femme adulte
?? 0,5
Garçon 8 È1 15 ans = 0,5
Fille 8 à 15 ans = 0,2
1 - 2 EquipemenA
Prix d'achat, amortissement lineaire sur cinq ans, selon le
tarif et les conditions de l’organisme de distribution, FntretiiJn 2
raison de 10 $ du prix d’achat,
1 - 3 Animaux de trait
Prix releves dans la zone, amortis sur cinq ans (cheval, ane/,
Aucune charge dtamortissement pour les bovins, ceux-ci étant
revendus avec benefice, après engraissement.
1 - 4 Semencas
- Valeur de cession par l’organisme de distribution (sauf en
cas dt auto-approvisionnement de faible quantite : mil;ou incorporation
dans le prix de vente : coton).

1 - 5 Enqrais
24
Prix officiels.
1 - 6 Prix des produits
Prix officiels.
Pour le coton, prix net des charges (traitements, engrais,
semences) directement riicuperé sur le produit selon la pratique de
l’organisme d’intervention.
IV/- 2 - Etablissement du compte d’exploitation
Deux aspects sont consideres ; les comptes calcules et le::
comntes monetaires.
Dans l’analyse des performance de systemes de
production on utilise souvent la première méthode, tandis que dans
l'étude de la capacite d'accumulation pouvant expliquer les progr?-
Plus ou moins rapides d’un systeme, la seconde est plus parlante. (+)
Les notions utilisées pour comparer les systèmes de pro-
duction notamment quant à leurs productivités sont les marqes (brute ;
ou nettes) ou les valeurs a.joutées (brutes, ou nettes), Pour faire
abstraction de la dimension ces critères sont ramenes à l’hectare ou
& l'actif (productivite de la terre et productivité du t’m
Valeur ajoutée Brute = Produit Brut - Consommations Prod13?w.
tives,
les consommations productives représentant la valeur des .
produits., agricoles ou non, acquis auprès d’autres unites de pro-
duction et consommés dans le processus de production.
Harqe Brut = Produit Brut - Charqes Variables
Ces charges variabl.es regroupent toutes les chpr;pc: 1; ’
a la dimension de ltexploitation, y compris les dépenses de main-
d’oeuvre salariées ou assimilees.
Les valeurs brutes sont les plus faciles h calculer et
c’est elles qufiendent le mieux comote du niveau de l’activité Euo-.
nomique d’un système. Cependant les valeurs nettes, c’est-i-dire
déduction faite des amortissements, seront utilisées pour comparer
des systemes ayant des niveaux d'équipements différents.
36
: Bénoit CATTIN : Propositions m6thodologiquas pour l'analyse db-
systèmes de production. C.N.R.A. - Bambey.

25
LE CONSEIL DE GESTION AUX EXPLOITATIONS AGRICOLES
COMME METHODE D'ACTION ET DE RECHERCHE SUR LEUR
DYNAMIQUE,
PAR M, BENOIT-CATTIN
Trois sur six des objectifs initiaux du projet Unités ExpQ-
rimentales (1) concernaient la gestion des exploitations agricoles
comme cela apparaît dans les extraits suivants :
- “Promouvoir en vraies grandeurs et conditions des systèmes
intensifs de production tenant compte... des possibilites des exploi-
tations.
- Definir.,. le detail des ::.ktitudes techniques et socio-eco-
nomiques conseillées à l'exploitant {ou au vulgarisateur qui l'encad-e:
on fonction de son propre appareil de production.
- Decrire le cheminement et les Etapes possibles en vue du
passage des systemes traditionnels aux systemes intensifs de pro-
duction..."
- A partir de ces idées initiales, reprises SOUS diverses
formes au cours de llopération, le consoil de gestion aux exploitatZ:ns
s’est progressivement mis au point.
ta progression de la conception du conseil de gestion a
suivi celle des connaissances sur les exploitations, le milieu en
genéral et sur le devenir dans ce milieu des innovations techniques
proposdes par la recherche agronomique.
Les premiers conseils aux exploitations ont concerné 12ur
Qquipement en matériel et en traction animale ; ces conseils es-
sayaient de prendre en compte certaines caractcristiques (superficie
et demographie) des exploitations dont on appréhendait de mieux en
mieux la complexité sociale.
Puis ces conseils d'équipement ont éte mis en.relation avec
certaines techniques appliquees ou à appliquer (rotations, fumures).
Pendant trois annees consecutivos un conseil de gestion
annuel a dté systematiqucment organise aupres dos exploitants ayant
commencé
leur processus d'intensification (traction bovine, minimum
d'Équipement correspondant, essouchage,..). La methode consistait
essentiellement à comparer certaines caracteristiques de l'exploi-
tation à des normes et a faire des propositions pour combler les
6carts à ces normes.
(1) cf... "Evolution de la problematique de recherches en milieu
paysan : Projet Unites Exp6rimentalos”.
Par : M. BLÎ4GIT - CATTIN.

26
Les principaux aspects de l'exploitation sont ainsi pris
en compte et mis un relation pour déboucher sur un conseil concernant:
- L'aménagement foncier (restructuration, dessouchagc,
phosphatage, rotation, répartition des cultures).
- L'équipement (on chcptcl de trait, matériel dc! culture,
investissements fixes).
- L'utilisation des fumures minérales.
Les analyses faites sur la dynamique d'un échantillon d'ex-
ploitations suivies depuis le début du projet, les travaux do modeli-
sation (programme linéaire 1'4S11) ou de simulation du conseil de
gestion (budgets automatises), l'etudo de l'application dos conseils
pratiqués pendant 3 ans, ainsi que les réflexions sur l.ns mtithodcs d:?
vulgarisation ont conduit à repenser et élargir 10 consci: de gestion
devenu “conseil de gestion rénove” fin 1977,
Des principaux enseignements de tous ces travaux en relstb
avcc le conseil de gestion il ressort en résume que :
- L'intensification d'une exploitation agricole est une
opération demandant plusieurs années.
Pour des raisons techniques comme par exemple la possi-
bilité dlegsoucher une superficie limitee chaque année.
Pour des raisons financières notamment pour ce qui est
de ltacqui.~ition du materiel manquant qui se traduit par des charges
accrues venant en concurrence avec les charges dues 21 l'augmentation
de l'utilisation de l'engrais. L’accroissement des charges doit etrE:
compatible avec les revenus de l’exploitation or ceux-ci ne progres-
‘.”
-1 t
t
que lentement et aleatoirement (accidents climatiques). Cos
difficultés financières sont surtout importantes au début du processus
d'intensification car il faudrait tout faire alors quo les revenus
n'ont pas forcément progresse et il est donc nécessaire d’etaler les
dépenses dans le temps.
- Si les principales difficultés (techniques et financières)
sont surtout rencontrdes au debut du processus d’intensification ot
non après, les encadreurs, au contraire, p réferent s’intéresser aux
exploitants qui marchent bien, qui les écoutent, qui ont des résultats
plutdt qu'à ceux qui ont du mal à démarrer ou qui sont bloqués dans
leur
progression,
- Chaque exploitation est un cas particulier mais on peut
dégager des règles simples valables pour une très grande majorité.
Méme lorsque les techniques d'intensification sont connues
leur mise en oeuvre dans la plupart des exploitations n'est pas
satisfaisante
: il no suffit pas de vulgariser des themes techniques,
il faut également diffuser un savoir faire
ce, pcii; ,rdele,;ed;,g;;ti;n -,ia
formation du dispositif d'encadrement à
'
.
tri'
.I -
leurs un préalable difficile.
- Certains aspects de l'élevage des équins, gros et petits
ruminants (mode de conduite, effectifs, alimentation etc...) mbmc au
niveau actuel,
sont liés a la production agricole.

27
.i
:
bour tenir compta de ikqemblj de ces fa.its lc cont;oil dk’
gi!stion rehove mis au p'aint :
; . . .
._ c
I
&. 1
.' *- ost pluriannuel
; \\!
- s'adresse on priorité, aux.cxo$oitationS su'r.10 point (ou
venant) d'entamer leur processus d'intensification ;
- so faitgpar référunco à des normes simpliflbcs au maximum ;
- tient compta explicitement dans sa procédtiro d’alaborotion
dus souhuits ot possibi>ilit..; L.. l'sx;l;it:nt ;
.
- .prend%n compta Los productions animalos pour arriver à
partir d'une situation do départ donnée, à uno meilleuro art.iculc.ticr~~~d~
l’P:lll:vago ct d e l’agriculture.
4.b
.,
PC~C=CCICT~tPIPLI=pl~~===
.’ L
Lo C.G.R. Stant pluriannuel, la promièro année “domandora 10
pl.us'groS t'ravai.1 au conseiller ; les annécs suivantos il lui suffit
fjg fair$,les’ corrections nécessaires pour tenir compte des resultats
‘affuctifs ,ut dos données. nouweJ.leS.
t .
'11!:: .
Cotte méthode devrait permettra de tuuchar davantage dfoxploi-
tntio'ns car çhaquo année le conseiller pourra prendre on chargo do
nouvelles ex$loitations, tout en réduisant le temps consacre à coLles
qui marchent bien; 11, ne s'agit donc pas d'une méthode de vulgarisation
'161itiste11~srintére88ant aux exploitations les plus reccptivcs cn at-
tondant que les autres suivent, De plus cette méthode implique Itelé-
vation du niveau du personnel d’encadrement et une certaino
alphabétisation
fonctionnello.des paysans.
Mais' le consoil de'gestion est indissociable de la vulgari-
sation 21 mener au niveau collectif (groupements de base). Il s’agit en
effot d’aider las exploitants à maltriser au niveau de leur exploitation
la mise en oeuvre d'un ensemble complexe de techniques progrossivos
prealablcment
présent:.ies et discut8es au niveau:deS groupements de baso
til testées chez certains paysans pour que tous puissent en suivre la
mise en oeuvre et en constater ~lLsfficacit6.
c
. ..- "
Le conseil de gestion etait à lf’origine une methode pour
organiser les actions au niveau des exploitations agricoles,
Une des .originalités de la demarche de la recherche ,dans le
cadre d’es UnitBs Expérimentales est en effet quo l'action nourrit les
analyses sur le processus de changement amorcé et que les anal\\jseS
permettent de".mieu.x conduire les actions ultérieures au niveau des U,E.
comme au nivoau regional..
Le consciltie gestion f&.t de plus partie d’une methodc d'zp-
proche 'du milieu cherchant à combiner approche collective et approcha
individuelle et experimentée dans le cadre des U.E,
.,Le conseil de gestion permet enfin de recueillir de façon
coherente des donnees pluriannuelles sur la dynamiquo des exploitations
agricoles et donc de poursuivre les analysas de cette dynamique.

Les prboccupations du conseiller
28
Le conseiller, à partir d'une bonne connaissance de l’cx-
p l o i t a t i o n , essaiera d'on provoir le d e v e n i r p o u r Claborcr ses
c o n s e i l s B lSoxploitant.
- Faire connaissance ûvec l'exploitation
Le conseiller doit arriver à mieux comprendre la situation
actuelle de 1 'exploitation et identifier les probl&mes qui devront
8tre abord0s e n prioritu,
Un certain nombre de rubriques de la fiche d'exploitation
servant de support au conseil de gestion permettent de noter 1~s
donnbes de base dans l’ordre de leur collecte :
- I n v e n t a i r e d e s p a r c e l l e s d e c u l t u r e ( s u r un intcrcalairo
annuel).
- Recensement domographiquo (nominatif et calcul des actifs
et nombre de mbnages).
- Estimation du disponible foncier (appartenances, prets
emprunts ),
- Recensement du matoriel de culture et des animaux de trait
en termes de chaines de culture.
- Recensement des installations fixes
- Recensement et suivi des animaux en stabulation {intar-
calaire).
- Examen de la situation c4rdalière
- Examen dos possibi.litGs financieres
- Prbvoîr l'evolution à moyen terme de l'exploitation
En ce qui concerne la structure dcmographique (m$nages-
actifs) et le disponible foncier qui doterminent la dimension de
l'exploitation.
- F i x e r d e s objectifs à moyen terme, qui tiennent compte
des pr6visions de dimension, des potcntialitus et des contraintes
do temps :
- Bquipement et traction optimum
- niveau dlintensification (essouchage - fumure - asso-
lement.
- système d161evage intogré
L e s o b j e c t i f s sont à s o u m e t t r e e t à d i s c u t e r a v e c l’ex-
ploitant.
- Pratiquer un conseil pour l'annde suivante
Compte tenu de la situation et des roalisations de lfanntie
ainsi que des objectifs retenus.
La d6termination des objectifs à moyen terme ainsi que las
conseils annuels se font par rapport à un certain nombre de
rk3gles
de gestion.

29
- Suivre l'exploitation pour :
- verifier les previsions faites ot au besoin les rbajuster
- apprbcier l’application des conseils f3its l'annoe
precodente et donc mieux preparer ceux de lrann5c suivante,
Les régies de qestion
Tous les travaux déj3 conduits dans le cadre des UnitGs
Experimentales et BvoquCs precédemment ont permis de retenir un
certain nombre de règles simples et intéressant en principe prati-
quement toutes les exploitations.
La pratique effective du conseil de gestion r6nov6 permet-
tra de tester ces règles et 3u besoin de les adapter. On trouvera
ci-dessous l*évocation de qualques unes de ces regles,
- La determination des assolements
Pour tenir compte des exigences agronomiques et des pra-
tiques paysannes, 51 la lumière des travaux de programmation linoaire
(modéle fl4S") q ua t re rotations pouvant étre mises en oeuvre sur
l'exploitation ont éte retenues :
- l’alternance jachère. - arachide permet d’ajuster la
superficie Cultivúe et la superficie disponible lorsque celle-ci est
plus importante.
- si la culture du coton est acceptue par l'exploitant (ou
un de ses dcpendants) elle se fera dans une rotation triennale :
arachide - coton - c6réalcs.
- s’il existe un Tell Keur (champs de case) traditionnel-
lement intensifie (parcage) et cultive en céréales continues celui-ci
pourra Btro maintenu,
- le solde de la superficie cultivbe le sera en alternant
arachide et cérealos.
- AmBlioration de-la situation cereales,
Une situation cerealiere chroniquement duficitairc est un
lourd handicap pour l'exploitant : nécessité de gager son matGr’ie1
ou ses animaux de trait, usure, revente de l’engrais etc.
Ln réduction du deficit cerealier est le premier objectif
du conseil de gestion, un prdalable 21 tout processus d’intensification
alors qu’un des premiers effets de l'intensification sera de degager
un surplus cdrealier.
Le mode de détermination de l'assolement ci-dessus permet
en principe ds couvrir les besoins vivriers de l'exploitation,
Une verification s'impose cependant pour les exploitations
oh un déficit cérealier chronique aura.été idcntifi6.

Llorigino de ce déficit (superficie insuffisante ou/et

r e n d e m e n t s t r o p f a i b l e s ) s e r a i d e n t i f i é e e t d i s c u t é e a v e c le paysan
pour trouver une solution rapide,
- C o n s t i t u t i o n d e cha’lnes d e c u l t u r e
Si au nivcsu do ?'cns:~mbln des !JnitCs Expérimentales la
p r o g r e s s i o n d e l ’ é q u i p e m e n t d e s e x p l o i t a t i o n s e s t s p e c t a c u l a i r e , a u
niveau des exploitations on constate souvent des incohérences : il y a
rarement correspondance entre lc traction disponible et les matériels
o u e n t r e l e s differents matericls (semis-sarclage),
De plus il apparaft d'une part que chaque chef de mdnage
tond à se constituer une chatne de culture et d’autre part qu’une
gamme très réduite d’équipements est à merno de convenir & toutes les
e x p l o i t a t i o n s .
A moyen terme l’objectif premier sere d’avoir une chn?ne
b o v i n e ariana complete ncquise p a r l e c h e f d ’ e x p l o i t a t i o n p o u r chaque
exploitation. (1 paire de boeufs, 1 ariana complète, 1 ou 2 semoirs
e t 1 c h a r r e t t e b o v i n e ) ,
Cette chatne est en effet techniquement la plus satisfai-
sante, Elle est accessible au plus grand nombre d*cxploitations :
Un chef de mS,lage,
s o n bpouse e t u n d é p e n d a n t s o n t Si morne
de constituer sur 5-6 hectares une exploitation viable équipes de
c e t t e chafne.
L e deuxieme o b j e c t i f s e r a q u e c h a q u e c h e f d e menage dC-
pendant dispose d’une charne de culture complète (équine ou bovine),
Enfin il faut verifier que le nombre de chaenes ainsi determine est
on r e l a t i o n a v e c l a s u p e r f i c i e cultivee, E n e f f e t u n e s e u l e chatne
p o u r l e c h e f d ’ e x p l o i t a t i o n r i s q u e d e n e pas suffire s’il dispose de
plus de 6 ha, une deuxième chaene (ariana ou houe-sine) & son niveau
peut Btre nécessaire si ses SCI!J~~~S ou nav6tanss sont nombreux.
La constitution des chafnes de culture sera étalhe dans 10
temps :
En p r e m i e r o u compl6tera pour le matériel, les chafnes
existantos et en priorité celle (sj du chef d'exploitation.
L’acquisition et la réforme des animaux de trait pourra
Qtre plus conjoncturelle :
Une bonne campagne pourra Otre l'occasion, morne anticipec,
d’acquérir un animal de trait.
La constitution des chaenes manquantes se f?rn en +ncitan+
les chefs de menage dependant d u c h e f dtoxploitation L! :““fTU1p3J: -..
trr;ction, p u i s sYmo1rs ot o u t i l s d e s a r c l a g e .
L’endettemont rbsultant d e l ’ a c q u i s i t i o n d e c e s materiels
se cumule avec les dépenses dtengrais et les dettes récurrentes de
l ’ e x p l o i t a n t : l e t o t a l d o i t r e s t e r c o m p a t i b l e a v e c l e s rocottcs de
ltcxploitation et étre acceptQ par l'exploitant,

- Intéqration de l'élcvaqe dans l'exploitation
3 'i
L'objectif principal est de stabiliser un élevage dont les
effectifs soient en rapport avec 1
disponible alimentaire
mobilisablu
au niveau de l'exploitation.
I_e f-G~;cr.’ ‘;‘r-, -.~,:-“Cr+,~~-T
I-
;l--:jr?.snt des fanes d'arachide,
des pailles de céreales, des jachères en assolement, des parcours
naturels et des sons et farines de cereales,
Les premiers animaux bénéficiant de ce mode de conduite
seront les animaux de trait : cheval, bo”‘ns et leurs produits,
Si le disponible alimentaire est suffisant d’autres bovins
et petits ruminants pourront $tre conduits en stabulation, surtout
pendant la saison sèche.
En géneral la fane d’arachide sera le facteur limitant et
sera donc entierement stockée , pour permettre une alimentation équi-
libree on devra stocker en paille un nombre de charrettes légèrement
supérieur,
Le deuxieme objectif est en effet de réaliser une alimen-
taCon équilibroe et rationnee, La fane d’arachide est donnée aux
animaux de façon mesureo, la paille de cbréales est donnée en exces
pour un ajustement offre - besoins des animaux, les refus servant B
la fabrication de fumier. Un complément minéral, permet de parfai-
les rations,
Des tableaux simples mais suffisamment précis permettent
au conseiller de fixer les rations individuelles des différents types
d'animaux et de déterminer les effectifs en fonction du disponible,
Ces améliorations dans la conduite et l'alimentation des
animaux ni?essitent un certain équipement en charrettes, la rsali-
sation dl zhrj,y y~‘!*.- 7 CT- ~~:t.,r~ qc- . ’ F> ~i;~~ Lq+Fu!:t?.on d’ i n s t a l l a t i o n Lu
stabulation qui peuvent etre autant de facteurs limitant
la' progros-
sion des exploitants.
- Autres règles de qestion
.-
Le conseil de gestion aux exploitants des Unitos Experi-
mentales se fait également par réferonce à un certain nombre d’autres
regles,
- Les règles concernant l'Équipement présentees précedemmcnt
sont complétées d'une part par celles concernant llutilisation des
engrais et celles concernant l’endettement des exploitations (engrais
et materie s o n t f o u r n i s à crédit).
œ La mise en oeuvre progressive de certaines tcchni.qrlPP
culturales a 6té plus particulièrement précisée notamment en ce qui
concerne llaménagement foncier (essouchage, phosphatage de fond,
plantation de haies, reboisement de parcelles) et la p r a t i q u e d e s
labours.

32
Application du conseil de qestkon nar la vulqarisati.on
Le conseil de gestion tel que présente ci-dessus et tel que
mis en oeuvre actuellement dans les Unités Experimentalos n'est pas
une méthode directement transposable au niveau de l'opération de
développement régional du Sine-Aaloum.
Etant en oremier lieu une méthode de recherche-action, il
peut apparaftre comme trop fouille ou trop difficile à mettre en
oeuvre à grande échelle.
Dans son état actuel, le conseil de gestion rénovr5 apporte
cependant des propositions operationnelles
dans une optique de déve-
loppement,
En effet si la diffusion des techniques dont la mise en
oeuvre est simple se fait sans problèmes (semences sélectionnees,
semis en ligne, utilisation de la traction animale..,), dès que se
posent des problemes de combinaison, s u r t o u t lorsque celle-ci fait
intervenir le facteur temps, beaucoup de paysans, ainsi d'ailleurs
que le personnel d'encadrement, rencontrent de grandes difficultés,
C'est en fait le contenu de la vulgarisation qui se modifie:
il ne s'agit plus de faire connaftze des techniques (faire savoir)
mais davantage des régies de mise en oeuvre (savoir faire) au sein
d'une exploitation en mutation.
Ceci n'est pas sans poser le problème des taches d'un
dispositif de vulgarisation, de ses méthodes dont celles de formation
interne (à la fois technique, socio-Qconomique, pédagogique et con-
tinue).
Il s'agit là dlun nouveau champ ouvert à la recherche cxpfi-
rimentale,

33
ELEMENTS PRIS EN CONSIDERATION POUR CARACTERISER
LES SYSTEMES DE PRODUCTION ET LEUR ENVIRONNEMENT
DANS LA VALLEE DU FLEUVE SENEGAL
Dr après un document du trcveil
dc CANEIL S . (IS:-1.“. >
d ~oNi\\JEForm w-1. (oRSTOM)
%vril 1978
Alla suite d'une pré-enquete sur l'ensemble des situations
le long du fleuve et d'une bibliographie abondante sur la SAED, nous
avons relevé et organisa les éléments importants pour caracteriser
les systèmes en place. Nous avons distingué plusieurs niveaux corres-
pondant B des sous-ensembles du processus de production défini ains:
SYSTEME DtEXPLOITATION AGRICOLE D'UN TERRITOIRE (déf. provisoire) :
Ensemble structuré des activés agricoles retenues par une
communauta (région , pays) pour réaliser ses objectifs.
Il se caractérise entre autre, par le paysage rural, la po-
litique monde, les moyens mis en oeuvre et les résultats obtenus.
SYSTEME DE PRODUCTION :
Ensemble structuré des productions végetales et animales
retenues par un agriculteur (ou un groupe d’agriculteurs) dans son
exploitation agricole pour réaliser ses objectifs.
Le système de
roduction se caractérise, entre autre par
les voies (techniques... P et moyens (main-d’oeuvre, capital... I
employas, les niveaux de production atteints et l'assolement.
SYSTEME DE CULTURE :
Sous-ensemble du système de production. Il est défini, pour
une surface de terrain traitée de manière homogene, par :
- les cultures végétales et leur ordre de succession
- les techniques mises en oeuvre.
Il se caractérise, entre autre, p ar son niveau de production,
son rendement énergétique, son influence sur la fertilité du milieu.
Dans un premier temps, nous assimilerons le système d’exploi-
tation à l*ensemble forme par la SociétB de Développement (SAED) et
les attributaires des parcelles irrigu&es, l'action de la SAED &tant
ici largement majoritaire. Le niveau d’étude auquel nous nous propoaU,,-
de nous situer est le s stème de production dont l'agent est soit un
groupe d’agriculteurs
r cas de parcelles et de travail collectifs)
soit un attributaire d'un groupement de producteur de la SAED.

Lo definition des frontibre du systeme de production ~828 exûmirlée
cas par cas du fait de la coexistence quasi générale de plusiEL;rs
systèmes de culture (culture irrigués
culture de décrue
culture
pluviale) et de plusieurs systèmes d'elevage à l'intérieui d'un mbmc
système de production.
l/- CARACTERES DU MILIEU :
? ???????? CaractBreç du milieu naturel
1 .? .l .- Regime du fleuve, variabili te interannuelle
1.1.2.- Climats et zones climatiques
- Précipitations, températures, ETP
- V a r i a b i l i t é s i n t e r a n n u e l l e s
- FrBquence d’accidents climatiques (vent, froid...)
1 ,l .3 ??- S o l s e t t e r r a i n s
1 .1.4.- Interactions
climat-sol
1,2.- Caractère du milieu humain
1.2.1.- Ethnies, structures sociales
1.2.2.- Proximité de la cuvette ou du petit périm&tre par
rapport h une agglomération importante.
L/- CARACTERES LIES AU SYSTEME D'EXPLOITATION DE LA VALLEE DU FLEUVE
2.1 ???
Les objectifs de la SAED
2,2,-
L’encadrement et la vulgarisation
2.3.1
L'aménagement (par 1'Etat ou par les paysans)
2.4.-
Les types de périmètres (grands ou petits)
2.5,-
L e s types de cuvettes ou de petits périmètres
2.5.1 .- S u p e r f i c i e t o t a l e
2.5.3.- i\\Jomt:re total de groupements de producteurs
2.5.3.- N o m b r e t o t a l d ’ a t t r i b u t a i r e s
2.5.4,- Nombre d’attributnires par groupement de producteurs
2.5.5.- Superficie par groupement de producteurs
2.5,6,- S u p e r f i c i e p a r a t t r i b u t a i r e
2*6,-
L ’ o r g a n i s a t i o n d u t r a v a i l ( t r a v a i l indiwiducl ou
c o l l e c t i f ).
2.7.-
Les types de commercialisation (circuits publics et
privés).
2.8.-
. Relations groupements de producteurs - coopératives
(de développement ou agricoles).
2.9.œ
Historique
2.9.1 a- Superfic’ies
2.9.2.- Rendements
2.9*3.- Commercialisation
2,10.-
RQsultats

35
3/- CARACTERES DU SYSTEME DE PRODUCTION
3,1.-L'agent du système et sa (ou ses) famille (s)
3.1.1*- Identité, sexe, $ge
3.1 ??2.- Les producteurs agricoles, les autres producteurs,
les consommateurs.
3.1.3,- Les objectifs de l'agent et de sa ou ses famille (s
3.1.4*- La chronologie des besoins de la
t ou des famille (s
3.2,- Le système de production
3.2.1.9 Historique
Campagne de Ière mise en culture, surface, encadrement,
emprunts, action de la vulgarisation dans le passe.
3.2.2.0 Superficie totale, superficie utilisée, répartition
dans l'espace (parcellaire).
3.2.3.œ Main-d’oeuvre et organisation du travail
A c t i f s a g r i c o l e s : de la famille et extgrieur à la f,.mille ;
salariat ; apports en travail non salarié (réciprocit4, duns en
t r a v a i l ) .
3.2.4,- C a l e n d r i e r cultural
3.2.5.- Capital d'exploitation
Cheptel mort, cheptel vif
3.2,&.- Assolement
S u p e r f i c i e cultivee (développee)
C u l t u r e s p r a t i q u é e s , s u p e r f i c i e cultiv%par c u l t u r e (annuel-
lement et par saison), part de chaque culture.
3.2.7.9 Artificiclisation du milieu (irrigation, drainage.. .)
3.2.8.m Les emprunts
3.2.9.e
Les inputs
3.3*- Le (ou les) système (s) de culture
3.3-1," Historique
3,3.2.- Les cultures et leur ordre de succession
Nombre de cycles et durée, taux d'occupation du sol, succes-
sion culturalc.
3,3.3.- Les techniques culturales
Vari6tés
Implantation des cultures : préparation du sol, semis.

Entretien des cultures :
36
Lutte contre les adventices et les parasites ; irrigation,
Fertilisation
: doses et dates,
Autres techniques culturales
RBcolte .
3.3.4,- Interactions entre les systèmes de culture
3.3.5*- Les inputs
3*4.- Le (ou les) systeme (s) d'élevage
3.4.1 ??? Historique
3,4.2,- Effectif, composition du troupeau
3.4.3.1 Type de gestion du troupeau, orientation de 1'Blevage
3.4.4.- Modo et espace de parcours, habitat
3,4.5.- Alimentation
3.4*6.- Etat sanitaire
3.4 *7.- Conduite de la reproduction
3.4.8.9 Interactions entre les systèmes d'élevage
3.4.9.- Les inputs
3.5,- Interactions systàme (s) de culture - systeme (s) dfelevage
3.5.7 ,- Utilisation des produits et sous-produits du systbme
de culture par le systhme d’élevage :
Report des stocksfourragers, aliments du betail, cultures
fourraghres.
3.5,2,- Utilisation des produits et sous-produits du syst&mu
d'élevage par le systbme de culture :
Fumure organique, culture attelée, transport dss r8coltcs.
3,6,- Interactions système (s) de culture et d’élevage (s) sys-
terne de production.
3.6,‘l .- Compétition au niveau du travail
3.6,2.- Partage des risques financiers
3.?,- Interactions entre systèmes de production voisins
3.7.1
Gestion de l'eau
???
3.7.2.- Entraide, travaux collectifs
3.7.3.- Troupeau collectif
3.8.- Interactions systbme de production - systeme dr exploitation
3.8.1
Prestations de la SAED
???
Diffusion des techniques (encadrement)
Fonctionnement et entretien des pompes
Répartition de lIeau, tour d’eau au niveau des moil-

37
Entretien du r6seau
Fourniture et distribution des inputs :
(G as-oil,
e n g r a i s , p r o d u i t s p h y t o s a n i t a i r e s , semences
selectionnees, matsriel, travaux à façons, transport de la r5colte).
3,b,Z.- paiement des produits
3.0,3.- Mode de r6solution des différends
3.9,- Les r6sultats du systéme de production
3.9.1.”
Système (s) de culture (quantites et
v a l e u r s ) .
Production par culture, rendements par culture,
sous-produits.
RGsultats nets par culture (globalement et uni-
tairement).
3 c1
./e 2
a- Système (s) d'élevage (quantites etvalelm'
Lait, viande, croissance du troupeau?
vente d'animaux, sous-produits, résultats nets par type d'élevage.
3.9.3-m Systèrne de production (quantités et
valeurs) par culture, par élevage et au
total).
Productionl,
rendements et rbsultats nets,
Part commercialisée et type de commercia-
lisation,
P é r i o d e ( s ) d e c o m m e r c i a l i s a t i o n ,
Part autoconsommée,
Autres utilisations (dons...),
Intraconsommation, (semences, aliments
du
betail, sous-produits
végétaux, sous-produits animaux, culture at.-
t e l é e ) .
3.9.4.œ figent du systeme et sa (ou ses) famille(s)
3 . Y . 4 0 ?.- part des résultats du systeme de pra-
duction dans l'ensemble des ressources
de l'exploitant et de sa famille.
3.9.4.2,- Part des ressources totales investie
dans l'exploitation (autofinancemant du
systbme).
3.9.4,3,- Chronologie des
outputs (en matière et
en argent).
N.B. : Les paragraphes “historique” portent généralement sur l'en-
semble des points constitués par les paragraphes suivants,

38
PUBLICATIûNS EN ECr?MO?~IE ET SOCIOLOGIE RURALES
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