/ A . . . . . . . s 0 hl; hl :\...
/
A
. .
. . . . .

s 0 hl; hl :\\ 1 R E
x’r*x***
._~-_.-._----------------
-l_.-..--_l
,_ .--..- -.-... .__ ~ .__
._
i--I-_.--.
SITU;!TION DE L>A ZONE DES NIAYES
l
~--
-~-.
.--- -.__-_-... .___“__
1
T-
1. LIMITES GEOGRAPIIIQLJES DE Lit ZONE
1
II. CARACTERISTIQUES
AGHO-ECOI,OGIVIJES
1
2. I .C~~rr~ctéri.stiilue.s
du dimcrine continenttrl
1
2.2.Cnrtrct~ri.stiqiles du ihiniire miwitinw
3
lIl.DESCRIPTION
DES SYSTEMES DE PRODUCTION
3. L .Sy.stènie.s
de yroiIuction 1dieutii~ue.s
3.1.1. Ressources exploitées: typologie, écologie,
3.1.2. Exploitation des ressources
3.2.Systètne.s de production horticole
3.2.1. Sites de production
3.2.2. Exploitations mi~ritîchères
3.2.3. Exploitations fruitières
3.3.,Systètne.s
de prduction jhestièrc
3.4.Systè~~e.s
de yrduction nnintde
3.4.1. Systèmes d’élevage triJditi0rlJlel
: 3.4.2. Systèmes d’élevage interrsif klititt
i 3.4.3. Systèmes d’élevilge iWic0le
I
22
22
23
2-l
2s
/ V.SOCIO-ECONOhIIE
ET S’IXA’I’ECIFS DE: I’I~OI~lJC’I‘IONS
26
5. ) .Protlucti»n.s kcilieutii~ucs
26
5. l. 1. CariKtéristiques socio,-écononli(Iue~
26
5.1.2. Stratégies de production des unités de pèche
27
5.2.Prorlnctiol2.s hortic0le.s
29
52.1. Stratégies de production des exploitations
20
5.2.2. Commercialisittion des fruits et Iégumcs
31
5.2.3. Consomm:~tion
3s
52.4. Tclnsformation
37
5.3.Proili~ction.sftJrcsti~r~.s
37
53.1. Bois d’énergie
37
X3.2. Bois d’oeuvre
37
5.3.3. Produits de cueillette
37
5.3.4. PilITS JliJtiOJliJlJX
38
5.4.Prduction.s iinimtrks
38
5.4.1. Elevilge traditionnel
38
5.4.2. Elev;lge intensif hitier
39
5.4.3. Elevqe nticok-- .--__
-13

I.RESUI,‘I’i\\TS DE LA RECIIER(‘IIE
I . 1 .Recl~er&,s hrdierttiqrre.s
1.1.1. Spécificités de I;l recherche hilIieutique
1.1.2. Résultats de recherches
1.2.Reclterchc.s horticoles
1.3.Recll~rclte.sfcr~.sti~r~.s
I .J.Recherches en santé! d prorl~rction animrrlrs
1.4.1. Acquis en dimentation
1.4.2. Acquis en santé unimale
1.4.3. Acquis en production iIllilIl;tl~
1 LACTIVITES
DE RECH ERCH KS
7.1. Recherches ka1ieuticp~e.s
1.1.1. Environnement et climat
2.1.2. Pêche artisanale
2.2. RecJwdtes horticoles
2.2.1. Amélioration v;iriétde
2.2.2. Amélioration d’itinéraires techniques
2.2.3. Défense des cdtures
2.2.4. Ressources disponibles
2.3. Rech~rclte,s.~,rc7vti~r~.s
2.3.1. Actions en cours d’exécntïon
1.3.2. Ressources disponibles
2.4. Redwrch
en stlntk et proa’r~ction unhrdcs
2.4.1. Activités t!il cours et bClléilIlïe
2.4.2. Ressources disponibles
111.DOik1AINES DE RECIII:I~.CIIE NON CGIJVERTS
3.1. Reciwrclte.s Idieu tiques
3.2.Rd~m.h.s hortico1c.s
3.3.Recherches forestières
S.J.Recherches cn santé et production rrniini~les
IV.IDENTII~ICATION
DL ‘Y’E:CI1NOL,Oc;IE:S SUSC’I~I”I’II~I,i~IS
D’ETRE EilIPRUNTEES A D’AUTRES INSTITUTIONS

1. Sfi:~:‘I’EUR IIoRTIC:oI,E
65
Ii. SECTEUR SANTE E:T PR(.)I~l~~:TION .-\\NIMALl3
67
III. SECTEUR IIALIIWI’1QUI’
6%
IL’. SECTEUR FORES’I’IER
71
.-- .._ ._^.._
-_
.-. .--
._-..
_.
ANALYSE PI~OSPEC’I’IVE
__ ____,
----.--.-I- --.- --_--
------- -- ---- --
--
-___.
_--- -_ ---_-- -. -...- - ._.. 1
1. SECTEUR IiORTI<:OLE
72
Il, SECTEUR SANTE ET PRODUCTION .1NIMALE
III. SECTEUR HALIEUT1C)L~E
76
IV. SECTEUR PORESTIER
77
_ _ -_ _ - . ..-___
- ..-.-- ._.__,____ _ _~ -__.__._________
__ .._______
--“. - 7
I
l
i
TIIEMES Dk: RECHERCI~IE - E’I‘:2I~l,ISSEMEN’I’ DE: PRIORI-I’ES
.._,_
_ -..-. ----_
_l-_l__i
. ..- --~-
.---~-
.-.-- .-_~-
1, ‘I’IIEMES DE RECIlE:RCIlI~:
79
II. I!slPACTS DES RECII ERC’I-IES
85
III. ETABLISSEMENT
DES PRLORITES
90
3.2. C’onstitu
tien des gr0q~e.s
44 projpmmtr
96
3.3, Vdeur de 1 ‘cic<.roisJer~iettt
du! potentiel tks proditctions (L,]
08
3.4. E,}nluntion/l,nlirlrriion consensuelles
de K et C’
99
3.5. Estimntion consensuelle
du jixteur p
100
3,6. Estimntion consensuelle
(ht jkcteur s
104
3.1. Estimntion consensiîelle
thi j’rrcteur a
105
3.8. Cdcul de c (coût de I(I recherche)
106
3.9. Cdcul de N (Aote de projet) par groupe
1 ici
3.1 O.Cdcul de N finale
11s
3.1 1 .&ssemen t des th&rie.v du progrumme
117
3.1 LJdentificution rles thiwles hrrrttenrent pricrritoires I ./
II’)
ANNEXES : ANAI,YSlC I’I~OSI’EC’I‘IVE
121
L~II~LIOGRAPIIII!
127

j; k ,< * * x * *
Pages
10
7
-e Production par type de pêche (19WlY~3)
11
3. Production moyenne (eu Iounes, de i9,Y9 A 1993) par type de
12
pêche des régious de la
Grande Côte et du C:il])-Vert
1. Caractéristiques couip;ir~bcs des unités de production laitiGre
19
5. Répartition des @lWilgW
t’u fonction tltT différents types de
20
production et de la taille du
cheptel
0. Répartition des éleveurs tl;rus les groupes définis ;i pilrtir des 3
21
mrinblës discrinliuantes
retenues
7. Catxtéristiques des groupes définis par I’AFCM
21
S. Principales c.lr;rctbristicjucs des groupm identifiés en tout*
22
tlrbiliJle
9. E:voiution des prix des IIriHCipillLFS
sptTxul;itions iu;tr;lîch&-es
29
(moyenne de 1989 ii 1903 eu
FCFA)
10, I’rincip:~us (ircuits tr:rdi!iounels de çtriiinierci;rlis:ition tics
32
jf bits et Iégunlcs
I
/ II, Evolution dus cxport;iticbus de fruits et I@uues (en tonnes)
31
12, Evolutiou des iniport:itirbiis de fruits (4 légumes (en tonnes)
35
13. Evolution 4th 1;l çonsoniI~~;~tion de Iégll~11f.Y
ii11 Sé~lé$Jl
36
1-f. Valeurs nio] enries et v;Iri;lbilitC des pCrfOII1lilnCCS
hitilres et
JO
Je reproduction Jes
Mon tbéliardes ( 1982- 1989)
15. Videurs moyennes des pcrfomunces hitières et rlc
40
reproduction des P;~kist:rn:~i>b~~!;
( 1982- 1989)
16. Perforru:rnces bx~i~on~ic~ues
des cxploit;itions I:~itihw
cour;tntes
17. Actions en çoiJrs tl’rx~ï~~titrn eu s;lnt& ct production ;rniui;ile
et 6chéauces.
-. ._- --...- ..- .._.
-_..-___-.. .__-

_._ - - ----. - -
18. Ubjectif n”1: améliorer, intensifier et diversifier les producti;)ns
19. Objectif 1-1~2: développer des méthodes de lutte
10. Objectif 11~3: promouvoir des technologies post-production
!l. Objectif no4: gérer les ressources naturelies
22. Objectif nos: organiser les filières
23. Impacts attendus pour chaque produit
23. Impacts imputables aux objectifs de santé et production :Iuimales
25, Impacts imputables aux objectifs du secteur balieutiques
26. Impacts imputables aux objectifs du secteur horticole
27. Impacts imputables aux objectifs du secteur forestier
28. C:onstitution des groupes du programme
29, Valeur de Vsccroissement du. potentiel des productions (V 1
30. E:valuation/validation consetnsuelles de R et C
31. Estimation consensueile du facteur p -culture
32. Estimation consensuelle du Eacteur p - kievage
33, Estimatiorr consensuelle du Eacteur p -pêche
34, Estimation consensuelle du facteur p -forêt
35, Estimation consensuelle du facteur s
36. Estimation consensuelle du facteur a
37. Calcul de c (coût de la recherche) - culture
38. Calcul de c - élevage
39. Calcul de c- pêche
40. Calcul de c- forêt
41. Calcul de N (Note de projet) .- culture
42, Calcul de N - élevage
43. Calcul de N - pèche
44. Calcul de N - forêt
45. Calcul de N - sol
46. Calcul de N finale
17. Classement des thèmes du programme
t8. Identification des thèmes hautement prioritaires
$9, Analyse prospective des productions horticoles
SO. Analyse prospective des productions animales
50, Analyse prospective des productions haiieutiques
52, Analyse prospective des productions forestières

Situation de a Zone Agro-écologique
des NIAYES

Carte r-f 1 : Régions administratives
et écologiques
du Sénégal
1,:
/:,
r
-3:
‘3 ,
..*,
;
/
‘,
, : .
,
. .
I
__-
--_A-
-&.
: . - -
GUINEE BiSSAU
, L!l
j ‘).‘im
! :ir 10
-_--
--
----
FL3
--
_-.--.
Feri / %one Syl-ir> f’3stor;iie

_ _, ___.___._ -..----.._I
---_-__ _____..__
- .__- ._----.--.
--- ..-_
.---
__ -. .^.---,_-.. I ..-. -- .-.



2.2.3 - IA prodrtctivitb
,111 nlvt”.lii de la C<)~C
ouest afiicainc se trouvent rtiunics les conditions pour une
pllotosynthke abondante prc.:sc:nce
de sels nutritifs, radiation inzidentc élevée (400 à 600
ial/cm2/jour, mesurées i I&I~\\~I) et durée ~mgenne
d’insolation dc S ri 0 heures par jour 1.e:;
5ources de sels n~inéraus sont essentiellem!:nt I’upwelling et darl. Y im
moindre mesure le:,
i~pports terrigt;nes et la rèminéralisation.
L’importance de ia production primaire est liée aux fluctuations saisonnières et
inttirannuelles de <es SOLII~S, Pour une amke donnée, les pics de prclduçtion maximale de
chlorophylle sont localis6s en tin de période- d’upwelling (mai) pour l’ensemble de la cote et
egalement en fin (te saison de% pluies (octobre-novembre). La production phytoplanctonicluc
varie selon la latitude. Ellle ;itteint en mcbyenne 2 1 1 gC/m2/an à i 1” (zone d’upwelling
permanent), 139.C
\\ gC~m2!an
dans la région du Cap-Vert ( 15”N) et 1 53 $~/mîlan par I2*N au
large des Bissagos (zone d’appor-ts terrigènes importants).
L’kstence de courants cotiers entr;line une accumulation de cette biomasse dans les
C;IliX
c6tiL;rc.s peu prof”rides Les zones d’estuaire s’enrichisserit secondairement avec !t?s
;qports des fleuvt,s En saison chaude, il existe trois principales concentrations de chlorophylle
CII surface devant les cmbort<hures tics fleuves Sénégal, Salo~n
et Casamance. Les eaux
enrichies localement par le I ccyclage de 1a matière organique contiennent des biomasses
phytoplanctoniques moyennes ( 1 A 3 mg/m3 de chlorophylle a),
En saison fi-oidc, les concentrations sont plus importantes et localisées
i la pt;riph&ie
Jes principales zones d’upwelling (jusqu’à 5 1ng/m3
de chlorophylle ri).
En ce qui conct’rne la prc ltluction secondaire, il existe une lbrte relation entre l’abondance
AI zooplaiicton c1 l’intensité tl- I’upwclling. I in mois environ sépare la production maximale de
~lilorophyllc: et In formation tic concentratioris zooplaiictoniques
C’ependant, les fluctuations d’abondaw2 du zooplancton ont di\\ erses origines qui fimt
i!CtlJ~ll~Ill~Iit
l’objet
J’hypoth~scs de travzil sur la liaison ent rc pr jductions priniaire et
secondaire. Les cop+.‘dej
semblent :mstitucr
la mjeurc
pw tié de la bioriinssc
looplanctoniqut.
II reste néanmoins I~COII~H.I
que la conlonction de cet ensemble de f’acteur:; (température,
~nic~lation, sels niinéraus) filit de la côte s~Iié3alo-Inauritarlienne une iégion trt;s productive.
I.es zones côtiks et cstuaricrmes constituwt des aires riches, propices au développement des
ju\\Gniles des espc>ces
constituant les maillon.; supérieurs de la chaîne tro!)hique.
11 existe quatre saisons ruarincs:
- ulje saison froide de type adveciif A upwellin g fàible (novembre a janvier). C‘ettc
pcr-iode est caractérisée par linstallation des alizés qui sont encore fàibles et irrkguliers. Au
cours de cette saisor). la c&e lwrd est systélilaticlueInent )!LIS froide que la côte sud ;
- une sison froitlc: ik upwelliri, (J fort i l&Gr a mii) avec des vents forts (5 à 7 ds)
tle
:~c~:teur nord, stables en direction ct virant pr.o3ressivelnent au nord-~~uest. On a alors deus
LC)IKS
d’upcvelling bien distincrcs séparées p;tr une zone de convergence: située vers Kayar. E:n
CflCt, dans la pariiè nord de la presclu’ile du Cap-Vert. le vent est j>rati(,~lcmtrnt I)erl”entl:lcuiaire
;i :a côte et zrCe une xcur~~tilation
des eau> chaudes du iar;c entre le ( ‘;Il~-Vert et Kayar
., CI:~
<aux sont scpartks I)ii1 un front des eaux :ioides de I’upwelling de la ctjtc nord ;\\u SI:~ du
Cap-Vert, la zoni: d’l~p~vcllin~,
c ma~imunt se ,.i+l;tce vers lc large ;

I_ _--
-_------~
-.-.-.
--.
---
----
---.-
~--._-
- ~
..-__.--.-.
.---i
3.1 - SYS’I’EMES DE: PROUUCl’ION IIALIEUTIQUES
Les principales I~eSSolllces
halieutiques exploitées par les tlottrlks artisanales le long
411 littoral maritime skgalais jrcuvent Gtre rkparties en deux grouj)cs est;entiels :
. Ics ressources p&giques coricres (sardineks, chinchards, maquercaux!,
.” les ressources dhersaies
ci,tikres (crevettes, soles, dorades, mérous, s,:iche, poulpe, ctc!
Le développement des ptkheries artisanales est étroitement lié à i’état d’exploitation de,<
:cssources potentiellement accessibles et à i’accès efftctiE ii ces ressources renouvelable:, , il
dépend également de la rentabilité des unités de p&he mises en oeuvre.
Ce dévelop~~ement
doit des lors reposer sur des options judicieuses de gestion des stocks
qloités
et d’am2nagement afin de garantir la pérennité de ce:< resswrces t:t un mei!ieur
Equilibre entre les diverses composantes du systéme d’esploitation.
3.1.1 - Les reswurces esploitées : typologie, écologie et répartition
L’écologie t:t I’èthc$@e des espkes expliquent Ics diti‘irente:I stratègics et tactiques
..ie pkhe développées pour l’exploitation (les ressources halicutiqucs. puisque déterminant
irssentiellenient l’accès a la ressource
3.1.1.1 - Les rewurces pblapicllles côtières
Ces espkcs efTectuenl dex migrations saisonniitrès nord-sud de plus ou moins grande
,nnplitude dont dcpend la disponibilité pour 1.1
pkhe au Sénkgl.
Pour la sardinelle rondi: (,Yd~~r~~/tr
trrw/l~r), la phase de d~scenre des adultes dans les
II;~I~ sénégalaises à par tir du :;MI mauritaniq coïncide avec le début dc la sakon fi-oidc . I:i
phase de conccntrntion de p’kpontc a licri en mars-avril au sud du Sénégal , iii: mai ‘1
qttcmbre,. les individus comnwncent kur rc montée vers le nord jlisclu’;l 35”N avec IJJIC phse
Je ponte. Les juvtiniles et les jeunes reproducteurs restent dans les nurseries de la Petite C‘i,te
ct du Banc d’Arg!in pendant unt: mnée
avant de se joindre aux adultes.
, .‘ ;..;
Les cycles rnigratvires ( fis autres ëspkes présentent à peu pl-ès Ic ni&iie schéma spatio-
ienq)Orel avec toutefois des nnq~litudes diflkentes
3.1.1.2. Les ressources démersales côtières
L

1:lle COlIl]” tvi:l t101s !gOli]‘!C.‘!,
‘l’ei]“c”s


x
Lt5 filet5 IlMill~iIltS di>UtKlIltS SOIll COIlStitUéS pN I’XZ~Itll~I~Igc~ de plu!~ieurS IIiIpJWS
.:ont la longueur, la chute et I;I diinension de; mailles dépendent tics espèces recherchks. (Yès
L ariations, notamment celles diI maillage, sorit liées aux pêcheurs :lIIi, d:lIiS la ~~lupwt ilc‘s i‘ah
;onfwtionnent leurs propres fIic*ts. C’est ainsi qu’on peut distinguer
- les filets dormants à wkson dont certains sont de surfiice et vibent la snrdineilC ou le
i:iulet et d’ilUtK!S
d2 fbnii “, parnSii ces derniers, ii y a les filets A soles ct les Nets à raie guitare ;
- les filets dOI~IlIiIIItS dolIt l’espkce-cible est le ( jWihirlrU .y> (yeet) ;
- les fIletS dOiTIliHltS a 1;lIlgOuSte.
e) Les msiers
1.~3 casiers les plus, couramment utilisés ont une .Irniatw2 cri fer- de forme
~~;Ir,tliéiépipédi~lue
d’environ 1 , _
‘?Ci m de longueur, 0,80 m de hauteur et 0,80 m de largeur , ils
ionIportent deux ouvertures circulaires, chacune placée sur un Côt? du pi&
1,t:s casiers :;~III
utilisés pour la pêche de la seiche.
En r@e g~ntkale, C ‘est la nieme pirogue à voile ou motorisw qui est utiiistie pour
ICS quatre engins de pêche, awx un Quipage d’un ou quatre pêcheurs.
f) LCS j)itlilltgreS
1 c5 pal;ingr~:s utilis& par les pir$)giIes emportant des cales iI glace (ou J.)ir-oyes
i~îacières) mesurer;t ai nioyentic: 500 III et cc mportent unt: ligne maitrew faite tic cordage ou
C’
(1~ iresses bituInét5, i’t IMée ;I chaque estrtmité , entre les extrémités, I;i palange porte des
;:vaqons
munis d’hamqons. 1 A distanw entre les avançons ainsi (lue ia taille des 1iaIncçon.s
ilkpendent des èsp~ces cit)lées
IA pirogue motiiribGc (25 II 40 (.‘V) utilisée f,tit aj)jxA ;I un ctJiIiJxI~e d’en\\ iron 7
Jk’I‘i~,IlIl~S
Le,4 JxIlaItgres sont t!plenicnt
utilis:.ks par les pirogues dites ’ Eigncs nornialcs” mais
~4es sont de dimensions JAIS petites.
g) Les serines de I>litge
Les senties de {llil~e
sont probablement les plus anciens types de filets collectifs,
puisqu’elles Jleuvent Ctrc manoeuvrées du bord des plages sans wtrc source d’kxx$
que la Jksance musculaire des pêcheurs d’une communauté La senne de piag~
sbnkgalaise mesure en Inryennc 300 iI 400 m, mais les plus grandes peuvent atteindre J
km ou In&,l, l,5 km LA &ute du filet atteint 10 Ii 20 111 dans la par-tic centI.iIle
. _.
3.1.2.3 - l‘es diffhmts types de vêch~
“‘~‘~.’
La J&& ii la SCIIIIC
touInaI~te se praticluc avec ‘deux pirogue-s La pluh petite, 12 il 15 11‘1.
lm tc: le filet, elle cncc~xle Ic hmc de Jwisso:I L’II le d6ublant dans I;I dirtxtion OL’A
il SC dCJ)!acc.
puis manoeuvre 14 cwlisse ;J(. InanifrC il rC.lrIif t: et fermer le !iic t cn f;.>i mc dc* poche Jxu l,i
j)iII’tlC inférieure

Lr:s pêcheurs tmzerçleiii le banc de poissons repér6 a la sui?ke de l’eau (lluptiidés en
+Ii&-al)
1,~s liois5oJis SC’ Inailli.:Jlt (tans le file: en tentaiit d’kchapper au r~mmement du cercle
1,~: iilet est çJ~suife halti ifatis urz piro;ue et Ic-s poisson:; sont t!&nail!és intiivitlue!lerneJ~t
L,l p&hc de ces cspéccs a la ligne normale rst moins rwtabk que les autres types
i!‘ci.p!oitation. II s’y ajoute que la coticiirrenc~: de la pêche A !a palange t.w à la ligne ii bord dt:
jkogues écluipées de cales à slace est trës f’mte car cette technique est plus rentable, d’autant
!I!L]S que !è “tiof” n’est pratiquement plus rencontré pris des côtes. La palangr-e est cri outJx
Jnoins pénible et pkhe
des Individus plus gros et donc plus recherchés. Les pêcheurs clui
utilisent la ligne \\ ont pour I;l plupart avec les bateaux ramasseurs ou se convertissent A la
turlutte ou à !a palnnCS
(‘r-e Certains mbarquent à bord des pirogues ;1 sennes tournantes, s’ils nc
ti)nl pas du filet d~~Jm;tnt Le J~cm~tement dans ce métier. est trt;s faibie.
La pc’clié ,i la iigJJt2 n01 niale est urx îectmique en déclin au protit
d’autres types !!!u.z,
l!eJ9i)J.JnaJits tels qiie I;i ptktw 211
flét dornlan~ ii sole, yétt, la ligne-casier-seiche (iu la palange
( ‘e!w~dant, elle con4
1111 I&CI. regain avel les nouvca1Jx débouchés
du pageot,
du page et
du dciité ii g10i y;l~h Toutëfiris, avec I’uti!i:Aon des caisses en !mlyst;jr6m expansé et ik la
~~liic’c pour la cotwrv;itiorI de!; l”~iSCS, I’exploiration de 02s cspkces
:‘
;‘oricJ~tc de plus en phJs \\x:r<
la pkhe ii la ligne glacitirc
(1) Lit t)êClle
;lU tïlel
1llilitt;lUt
dOrlllitIlt
‘Trcs utilise A Saint-L,cmls, Ouakanl, I lann et Joa!, le filet tlornm~t appar,iît aujourd’hui
~‘OJIlJ11C
l’un des engins ICS plus ump!oytis de I;l pkhe artisanale
II IK Jkccssite 11i bCilUCOLlp
d’elK>rt, ni beaucoup de carblll.iint, car les lieux de pCche sont
situes prCs de In c,itc il est !mi sélectif et C!C~
débouchés existwt pour ioutes les espCc?s C!u’il
capture
La p8che de la stkhe à !‘;iide du casier j~ilJ~a!!élépipécii~Ue rigide utilise principalt.zJneJ~l ~III
!<i f’ctitè C’titc co11rpc~1 ic t!es iJlwJwéJ1icJits !ho; pilI~~~lJ!iéi~~lil~Jlt à I’wcombrëm&~t du pi<!& SO:I
iiislabilitc, la wrrosion IJlilriJK qui limitt’ Si1 ~iurtk de Lie i.:t ses mi I~tks (!ui blessent Ics seiches
capturées et tléprtk5eirt It:s produils.

hvec le5 problemes de disponibilité de plus en plus r6duitc.j des esptkcs cibles.
I’umfornnité des types de pkhc tend à disparaltrc au profit de la mixité. Celle-ci est facilitée lm
;t polyvalente des pêcheurs qui peuvent trat ailler aisément avec IC lilet th-~nanl,
le c;isier, la
turlutte, la palange et la palangrotte.
IA mixité apparait aujourd’hui cmnw une alternative aux pkheurs pour s’adapter aux
nouvelles conditions de la pêche.
Sur la Grande Côte et au Cap-Vert les cas de mixitk les plus obserrk sont les swvmts
.kwciatiou entre $alangre et palangrotte (aussi bien par- les pirogues gkike!;
que par les
$c~gues n’embarquant pas de caks à glace), mtre ligne normale et ligne rhinobntos, eritre ligne
w)rmale et casier A seiche et entre filets dornmts a sole et à poisson
Tableau 1: Effectif moyen
Y du parc piroguier (1989-1993)
--.--. ..-.-
Sf”
I+f E
f)fV
I__ ..-_ -.--.-.-_-_-.- ---
-. -----
_-._
ch1ide
c-61 è
I
^_
_.___ --...- -_----
-. .-----
_ _ _.-- -
_---_ --
--_-_---
6
8
- .----
-.-
il:!
8
z EzzzYzz
: ‘~1=---_ --- -.

Ii
3.1.2.5 - 1,;t i)rodoctiori
--..
.-.-.
..---
__-- ..__ .-~--.- ==L
----.----
f<EGIONS
DEM ERSALES
II= ---- -_=
----
_
_- _.__-
-
-.-.----
- _--
==Yz
2:: 517 7
I_- --_--.L---
4 923
_--_-._--..-_
._
63 1
---2
.~--
(‘apyvtlrt
-.---
-- ..-.-.
--
2’1432,2
_--
-
‘1 i-16
248 5
-.-
-L-..--
54 949,9
13 369
31 I,U
_-
=z==
(Jrnnde-~‘ote
-.--_----
- .-----
32 420 2
--.-----L-.--
46 0
---“A----
(‘ap-J!r’t
-^-
- _^--
27 128,6
_-
-
95 6
--.----L-.---
50 545,8
1423
--.~
-.~
-_I
-.---
==.
1z.L
..^
-._-
. -_._
.=~I
Crr;inde-(‘6te
74,s
_______ --.--_.
---
(‘;1p-J’er1
__-
.__ .-.---
11 GCS
----i.--
-_.I
40.; 7
-.-
?---.--.--
I’O’I’;\\ I ,
20 711
473.5
c=_ _ -~..=~I_
r -----
_----..- - _---
--.---
_.--.-.-_-
47 7
--.-
2 ._-“- .--
~‘“p-b”Tl.
___
-__-. _--. - .._.
--
10 (FIO 4
---.-----.-1
-. .
154.3
-- -.z--.- ---_-
I‘O’I‘.\\ 11
20 270,7
40 1 >O
L_-.__
___ __‘ ; _= _I
-- ._-.-
- -.- ..---- .-._ --
----.-
-...--. -.-
.---..-_.
C;rde-(
‘Gtr
24 0
--.-----_.-
----
-.--2-------
__- (‘ap-vcrr1
_ ----
231) 0
-..-~--~~
-_-
264,Y
- .---.--_-_
-...-. --
-----
-.--
.--
-.-.-..-.-.__-
-.-
_.
-I ..- ._...
--”
0’2 I 1 1’
---
_---?---
._-
.-
51,s
( ‘ip\\‘C”l
‘1 4 1 1 ,o
----
-_-
26X -1
---
-:.---..--
i’O’l’.\\i,
1 s (522,I
3 I ‘i.\\)
:--z z XT 7. z
- ._
___. .._
-.--.A-_--. ~-1 ._
.._ ._
.- .__.

.- ---__-_-._---
----
--.-
.._______
.._--..---__.-~__
._X_ ._._
.zz--
‘I’J’j’E
DF
PII’C’IIF
A
1
.,
TOT.-\\ 1,
.._- .-_ ----.-
-... -_
--.. --
-----
-.._--_.. -. - -.
--__ .-
--.--
.--- ---.
- ____
_j j:
-
.._.________
Pirogue Voile Ligne
453;l
a25,7
--.---_
.---
.--.
.--..-
.-.. ..--.--
Piroye
hlotwr
Ligne
7 3 9 S > 6
113 i I.0
--. _---
.--..-
- .---
Filer dOI-IIlil?lt
2x55,2
8243,9
-..- _.--_.
_. ---
-_I_.----
_.___ -_ --.--_..-
.---.-._
Pirogue glacitke Lige
5336.0
636CJ
___-_-_ ---.---
I_ .---.-
- - ----
---
----
--. --.-
-...-----
Senne tournante
1975..~,6
54807,7
^__ _-__.---
-_-- --.._--_-.~..
-._. --
Filet maillant tYlCCXCliIIlt
532, I
532,1
-_.
.-.-..-
-.. .-.--
..-- .-.--
-.----
.._--.--..
. ..--.-_--
SC!IIIle
de 11liige
.XSS,‘)
3 5 I i ,o
.___ ..___---..-.-._-.
. - -.. -----
--~ --- -----
- ----
._ ----- .--
Eiigins tfivcrs
I24,4
142,b
‘1 O’SAI I
3.;94 1,2
XF4;0,4
..-. __- .- ..-. .--
-----.---.
--.-----
..- -____
---.--._
_-.-..-. ._-

b) - Les ressources dérnersales côtièrs
; ,CS priIlciJ1aies
fanlilics
reprcsentces dans les captures
sont
les
ariidés
if3
cCphalopdes.
le
~,asréropodes, les sparidés et les serranidés.
Au niveau des régious maritimes, les caplum
des
espkes
dérnmalcs
sont
du
nieme
ilrd~~c de gandew (environ !) 000 tonnes). Sur la Grande Cote, Ics qstures maximales sont
<bservées en 1993 et pour le Cap-Vert, en 1991
3.1.3 - Les potentiels
disponibles
et état d’exploitation
Ihns
ce chapitre, ii 11e sera pas possible tle donner les potentiels et l’état d’exploitation des
t essources uniquemeut pour I;I zone agro-ecoiogique des Niayes. En el‘fet, dans toutes les
etudcs réalisées jusqu’à ce joui au CROIX dans ces domaines, trois zows geographiques ont
etè considérées au Sénégal la Grande Cote, la Petite Côte et la Casamauce
I>atts ce nouveau tlécoupa;e, ii! zone agro-écologique des Niayes correspond a la Grande Cote
qui s’eteud de Sai])t-Louis a IJ Pointe des Almadies et a la partie mm1 de la Petite Côte allant
de la Pointe des Alrnadies a Toubab Dialao
3.1.3.1 - Ressources pélwiqiies
côtières
1,~s rt’ssources pei,tgiques :~~)riç
espioitéei a la fois par les snrdiuiers .iakarois et les artisans
t!Cchant aux filets maiilants ou ii la serine tout riante.
1,~ captures ~OI;L ~onstit~ws
d’enviroi
SO %J de sardineiles La ptkiodè 1% l- 1 OSS est
iuarquee par une baisse signiticative du 114 mbre d’unites de sardiniers; dakarois et par une
augmentation progressive des apports de pêche artisanale.
Le potentiel global n~mtrd,
tcxites
especes ccmf’ondues pour l’ensemble tlu Scnégal, est evalue.,
par les méthodes indirectes, ;i II 1 1 000 tonne,
La Grande C‘tite est soumit a de fortes variation:; saisonniercs d’aboudance, la densité de
poissons pelagiciu~s en saison ;i-oide etant deux fois plus 1im-k qu’en saism chaude. L’étroitesse
i.ic plateau contit:entai C:I ICY. conditions de mer souvent difliciies f’ottt que cette zone est
~egercn~ent sous cxpioiteè. I’mr cette zone, les évaluations directes ,i4~nncnt
une
bionlassc
Itloyenne
de 140 000 tonnes.
La Petite Cote, LOIK de rLproduction, lait l’objet de l’essentiel de l’exploitation des petits
,:elagiques cotlers et les captures y depassent actuclle~~e~t“lë ‘ni~veauS
théoi-i@k d’e;xploitariou
~~ptimum. IJne rcduction de i’efL*or-t de peche est conseillé dms
cette
z.onc
1.a
bionlassc
.~itsycnne obtenue par évniuntlc~n directe est de 160 000 tonnes.
3.1.3.2 - Ressources dhcrs;tles
côtiéres
Les I~CSSC~I~C~S
df3w1-sai~~
zotieres exploit& par les flottiks artisaiiaiés comprenuent des
~rristacés
(crevette bi:u1&,
kIIl!$~ustc,
cr-abc,
utc),
tfcs
ccJ’flai4~J”‘dcs
(wichc,
JWlIiJW,
etc)
t:t
.ics poissons de li)nd (rouget, ~ioradcs. soies etc).

- I’ntloption de la mixitC des engins artisanaux,
- I’esploit;ition tic fi)nt!s de pêchi: de plus en plus éloigit% du littoral (piro,ues glaciéres),
. I’exacerbntion &s cc)nflits twtre la pèche artisanale et la p~Jcl:c chalutiérc du fitit d’une
tdancc iiè cette dernit’rè ;i exploiter tiauduleusement les ressources de I;I fi-ange IittoraiC
3.2 - SYSTEMES DE I’ROI~IIC’I’ION HCIR’I’lCOLE
3.2.1 - Sites de production
- les “dioukis” ou petites c’uvettes de sable vif’qui parsèment le cordon tfunqire du littoral
( i 3 *I,;>
des cuploitations). sites spkcinlisés dans la production de I’oipnon et de la Carote,
- les dcprcssicns inrerdunSiires intérieurq fi~iblement humifërcs, (30 0% des esploit at ions ),
;;IJS car-act~ri,îticlile:i voisines tfc: I;i précédente, moins intensives mai5 plus iliversifi~es,
,\\insi, il existe lmc qtnde (iiversité CI~ sysrèmes ciilturaux dont les pal ticulari[Gs ticmient ;l
Lt si:uation plbr rapport rt I’cau. iiii t:Ypt: C!c sol. 4 la position géographique, ii11 ch& des cl.ilturL>s
et ii11 calendrier de production
Les systkmcs clllturaus IiCs .;CIS conditions naturelles et à la mairrise t<rchnique d~“s I~~mnk:s
sont essentiellement :
* le maraîchage, sensu stricto, pratiqué uniquement en saisor~ skhe,
pour Ic mode
d’q~loitation typique des “diolil\\isi’, ou en toutes saisons d;ms les dcpressions interciunnircs (2.0
0% dès exploitations);
‘..,;:. ,“,_
i
* le m~~raiclia~t: ;1ssi& à des cultures vivri+L, pri&ipnlernent sur “niayes”, lacs
asstkhtk ou dans Ics valks (2.; “4 des esploilations).
i

3.2.2 - Exploitatiom
m;~raîchèrcs
Quatre régions se distinguent nettement pour la production de légumes totalisant a
tzllej seules SP0 Jes superficies plantées cri 8.5% de la production maraîchère Il 5’Jgit de
D:ikar, Thiès, Lottga et Saint-Louis. La plus grande partie de la production provient des
?Jiayes 11 tiistinguc: d;ms la production maraîchère sén&galaise cssemiellement troiz types
J’exploitations
3.2.2.1 - Enploiti~tiol~s
mi~raîchi~res fi~n~ilides de twe traditionnel
Elles I epr&entent la. grande majorité des exploitations (près des X5) Situees
g,éntiralement dans la zone des Niayes, ces exploitations ont en moyenne une supidicie de 0,2 A
,5 ha. L’essentiel de la producrion est destiné à la commercialisation et les t;carl.s de triage, à
!‘;~utoLonsonlrn~itic;n.
L’cuploitnnt est souvent propridaire de sa terre et Je sa production, très
Livcrsifiée et de clualitb hét&x@ne La population totale moyenne tf’mc
imite de iè type
:.
~“cxploitntion, dans
les
NiayL ‘i cist de 10 à 13 personnes dont 3 j -1 aciifs familiaux ct 1 à 2
,lctitS extérieurs ii ia cellule familiale.
Ces exploit;ttions ct>nstituent la principale ,jource tl’apI)r’ovisiuilnernellt en Iegumes
~11.1
anarcho
lwal tzt contribuenl n,otablement 4~15
esportati0ns par Icurs
apports en harici>t w-t
t!ll~s utilisent I’e;d~ des nappais de surfact. qui sont approvisiclnnéec, par- les plwes I(n(&
pluviometrre normale permet tic produire pendant 8 à 9 mois.
t.‘e (ylUe tl’exploitatw~ s’est dével~.)ppé
ces dernières ilIlIléCS
Ltvc’l:
I:i loi de I ‘W -iui
1~ ti(.~IIliliIl~
national qui a pi‘rniis aux prom!~teurs privés d’acheter la 1 erre aux. propi iètaircz
tbnciers coutumiers.
Leur iaillc moyerirw
varie de ii.S à 30 ha. La principale ~aractdi~isticlué de ce
5ysitbme est la sL;parütion eir?re Ii1 propria.!té de la terre, les moyens de production et
ti’esploitation. Le propriétairt: ne joue qu’u11 de de gestion du domaiw, l’exploitation étant
;,ssurée Ilil des ouvriers salar;&~. Elles sont irriguées ii partir de forages de puits amcliorés,
txluipés de moto l~onilw, ou (1~: nappes d’eau de surface. Certaine:; sont toutefois aliment& 2
lwtir du rheau
de Ii1 Sociéte Nationale d’IÏ.uploitatiorr des Eaux du Sér~&~nl (SONEES). (‘e<
csploitations, surtout situbes ths
les régions de Dakar et ‘I’hitis, se tiistmguent des prticédentes
l’bar, des rapports marchands ~Jus développés, l’utilisation de main d’oeu\\ I-C salari& temporaire,
lrnc
accumulation plus importade du capital Avec celles detype familial, elles fTburnisscnt prt;i
de SO% de la production nationde de Iégumcs
3.2.2.3 - Hxploiti~tioI~s
modernes ;tu,ro-industrielles

3.2.3 - Esthitatioils
fruitikcs
3.2.3.1 - Vergers de case
Ne d+w;int
pas (jUC?lC]UW ares, c‘e sont dt: petits vergers fi-ilitiers qiractérisés p;u
I~:~I hèt6rogenéitt5 au point de i, de espccus ct variEtés. Ils sont ;tinZralenicnt situes a l:roxiniitc
tics habitations ou en hor-tlure
tic::; bas-fonds Ils sont souvent trGs peu eni xtenus.
3.2.3.2 - Fhrdoitations
privées
Mes vont
du
verger d’environ l ha i l’exploitation de cludques hectares. L,es
\\wgers ne sont jamais exploités erk faire valoir direct et appartiennent, dans la majorité clcs C(I~%
,-.
,. des opèrateurs qivcs (Dakar,, ‘l’hiès, Lou~a) qui disposent de revenus suflisants pouvmt
wpporter les inve~tisscnwnts tic: départ
et les coins irdispensables avant l’entrée 611 productic~n
3.3 - SYSTEMES DE: PRODUC:TION FORESTIERIC
La carte toresti&rc du S~I~C@ comprend un domaine classé (fi.>rêts classées, périmAres dr:
~~t:bi)iSf3llént
et de restauration des sols, les réserves naturelles intégrales, les zones d’intérez
cyn&éticlue, les pms nntiomux et les réserves spéciales) et un tiomairle prot&$ formaticms
lurestières non cI;issées et nw comprises clans les terres de terroirs dménagiees à des fins
;igicole et pastorale) Lots dOIIIlkS
sur une couverture exclusive de la z.cw
des
Niaycs
ne sont
pas disponibles
Des actions de ljdutAi(?ils forestières <ont cependant perceptibles dans las progI ~tn~rws
de I eboisernent es: cours de rt:dis:ttion dans I;l zone des Niayes
3,~ - SYSTEA~ES DE PRODUCTION ANIMALE:
Ixs
“Nhycs”
de
la I@on tlt Dakar, ;II cc 1~‘s conmunautCs Irurale:; JC Smgalkm et dc
5d;ikotane, sont les plus commées p;lr I’iiit~nsificaticin des productions; ;rninlalcs et c)nt donc
wuis
fait
l’objet tl’tWde des syst&nes de protfiiction animale.
Millgrti LIIW vocation Imraichère wmtielle,
I:l zone des Niaycs recdle un cheptel
rr-atiitiunncl non moins négligcd~lc ct diversifii (bovins, ovins, capIi11s,
&luiIls,
abs,
c;tmelir~s,
porcins et volailles).

17
3.4.1
- Systt;nles
d’élev;~~~tri~tfiti0llnel
3.4.1.1 - Le milieu naturel
-.
La zone des Nayes de Dakar peut etre divisée en deux sous-X,OJIC:S
- la sous-zo:te des “niayes” (dépressions interdunaires inondees), tlcstinee surtout aux
~~~jtures maraichef es constituée par ta partit: Nord, Nord-Est de ia c..~mmunauté J-urrtlc
ik
Sangalkam
- la sous-ione des sols dior qui occupe 60% de la région, tavorable à la culture sous
pluie, formant le sud-est de la communauté rurale de Sangalkam *t la c~ommunauté rurale de
Sebikotane.
L’eau limite les cultures de saison sèche par suite de la baisse sensible du niveau de la
nappe phréarique due a l’implantation de 1 1 forages dans un rayon tic 10 km.
Dans la communaute nrr;de
de Sangalkam, les citadins détiennent 60% des superficies
cultivables (900 vergers enwron) ne laissant qu’un disponible de 0.27 ha par habitant. Dans Ic
communauté rurale de Sébikotane, 6 agro-industries occupent a elles wules 1 500 hir. et 8c)Cr
citadins y possèdent des vergers couvrant 1 000 ha.
3.4.1.2 - Le milieu humain
--
a)- Les ethnies
- Lès
Our,~lof~
ciu itc:téJktiqueS.
immigrants, wninier~ants devenus maraictiers et
tolr.jours cultivateurs d’arachide et de mil à l’wcasion; sont majoritaires et propriétaires terriens
b)- Lit population ;lCltig
I,e nombre rtioyeJJ
d’actifi; par exploitation .:st d’environ 0 personnes. iz’L;levag et ta 2ut tut-c
ri’utilisent pas la main-ct’oeuv; e féminine sauf chez les Peuls oii les :~JllJnt?s
s’occupent
dr:
I’Clcvage caprin et de ta conlnlercialisation du lait.
c)- Les revenus extérieurs
--
Prés d’une tàrnitle sur deux (49%) a au moins un de ses menrbres (lui dispose de rece~lrts
exterieurs pernian~nts dont voici la repartition.
- 52 % sont cies SidNiés du secteur riA,
-. 20% sont des Fonctionnaires de Uitat,
- 20% ont des professions libérales
- S 94 sont des émigres

IX
3.4.1.3 - Les colturcs
--
a)- Surf;tces cultivéesL
La superficie niii~tIl11c
0ccupCè par lm: esploitation est de 2 c ha, mais est trés \\wnl:li
d’une zone à l’autre.
Dans
la IliiIlc
proprcn:.eI~r
dite,
la Inoyl:Ilne
est
de
1 ,2 lia. 4.i.4 % des exploitations 0111
Inoins
de
1 ha (30 % ont
moinu d’un demi-ha!, 33,3 % font 1 a 2 ha, X3,.3 font plus de 3 ha.
11 en existe deux
- les cultuws sous pluies ou cultures +.:ches. L,a production y est insignifiante;
- les cultures maraîchi:res et fruiti2le.s: elles emploient plus de main d’oeuvre. Les
superlicies occuptks par le maraîchage sont ::stimées à 3 600 ha dol:t 1 900 par le maraîchage
traditionnel et 1 700 par le maraîchage industriel
L’exploitation inttigc dibclrses spéculat!ons. Ansi, 9,-l 96 des exploitations ne font pas de
~ullur’e; elles concernent les P~IS, essentiellcmcnt, responsables d’animaux placCs en confiag
ct ;les citadins, ~rccc~soit’erncllt, 26.4 % II~ font que du marnichagt:; 5 1 “4 associent IV
nu
aîchage ;iu5 cultures st:chw. I3,&
3 O/h ne l);;0iclue que la culture sous pluie
C)-
Miltérid
iIU,riCOlC
Le cheval et l’ane sont aussi utilisés pour !a culture et le transpc:i t
3.4.1.4 - Le cheptel
Les espèces conccrn& SCXI souvent élevles cnscmble. 79 Y/0 dt:s exploitations associent 1e.i
tw\\
iris
soit
aux
0~ ins
chez
les Ouolofs, soit .tux caprins chez les Pculs; i 7 ?41 des cxpioitationi
n’éltknt que des bovins; 4 o/; n’ont que des caprins.
.<
La moyenne dc I’cllktlf de bovins par esploitatioq eSi’tie~‘3’l’tCres envirori: La moyenne par
t t oupeait de cirprins t:st de 2’7 têtes eni Ii-on. Le$ ovins ne <ont trouvés que
tlarls
27
tq:iloitations qui disposcri! CI~ Imyerlnc
de 5 :Au,
60 % d’entre
cllcs ont nioins de 5 unit&
b)- I,e cheptel de trait -

1 !’
c)- Autres espCccs
La cuniculicullure ( &:vag~: de lapins) est pratiquement inexistante.
3.42 - Systèuies d’élevage intensif Iilitier: iilliIllilllX
et eXplOit;itiOfiS
Des hornmeb d’altàires, çrmmcrc;ants (:u fonctionnaires nantis, rnar.aicher-s-arboriculteur:;
exploitent des unités laitières composées de bovins exotiques des I aces montbéliarde et
pakistanaise. Cette spècdi~tioII comrnerciafe :.:st ;érée par un vacher pour les hommes ti’afl%re:;
ou par le propriétaire lui-même quand il s’agir de maraîchers-arboriculteurs
Une socidti créée par des daim
sur capitaux nationaux et 6.trangers exploite un &~a;e
de type industriel j base de bovins Jerseyais. elle produit du lait past.eurisè, du lait caill6, de I;i
créme fraîche et des jus de fruits
‘T”;lble;iu 4: Caractéristiques compilI3ks
des unités de production laitière:
E
CARACTERISTIQUES
EXPLOI’I’A’I’IONS
SOCIETE LAITIERE
COURANTES
- Superfïclçs
_ thxs
i(H)
iCtCS
-_- ~--
_..--_ _- .-._-
-
-
-
. . ..__
---I_
..-
..- -___
- Allll\\clll;llloIl
Fowqy.
~ul~u\\ cs ct foin
_____ _ _._,_. - . ..___.
- --_ __ _- . ..-.--
- Tr;tile
A4Axiiqlic
- ---
.-------
- ‘Traitcm~-I~t
du I;i11
No11
or11
--__
-- _-.. - -..
.._I_---.-
-.-.----------_
- C’olllIncrcl;llls;ltlon
G1aMics
illIL;lcc~
-_-.-
.- -
Mxch~s
Hi>lClS
ItlSé~liîitiltiOii
mtificicl
rl t;wui
---
.-__ ----^
_-.--..--.-.-_
Jus tic f’ruits

70
3.4.3 - f5ystènlcs
d’élcv:lge
avicole
3.4.3.1 - Classification~~
exploitations
wicoles
en
fonction
du
type
de
spéçtil;\\tion
!:f de
Ii1 taille
de l’élevage
‘f’i1ble:IU 5: RépartitiOn
de!$ éleV:lgeS
en fowrction
des
diffitrents
types
de
production
et de
-.
Ii1 tiiille CiU cheptel.
~------
~- ~- _._.--.
I’fiT ITS
ELEVAGES
I GI~OS TOTAL
ELEVAGES
MOYENS
ELEVAGES
(O-2000 unités)
2000-9000
(9000-36000
-.--
-.--__
_ .---
unités]
unités)
m:--
---
--
---.. --...--
_
i 6.5’%
3.0%
56.4%
--I
~^._
_----.-
_-.~
--
13.7%
i.6(!4
I 4%
1 X.70/”
___ _- _--.
_-..._ .-. .-_-
~-
---
---.~
--
y 11,’
t ,,,
i 3 .7 %,
j ‘: 1,
26.7%
-.-
~_
-----
j ___~_ - -.-I_-
:i3.X%
- 12?/” 100%
/
:-
B
-m--_-
~-
=; =zzzzzz .zzze
-A-W
3.4.3.2 - Typologie
des
eugloitations
a~icoles
2
De
par
leurs
carnctfkistiqucs
et
contraintrs,
deus
types
d’espioktatioil
sc
ciistingucnt
les
Cle~agcs
urbains
(localistis
chs
DAw, caractérisès par de petits
cktifi
de volaille
de
chair
devée
dans une ;Gèce
de la rrkson)
et les
t lewges
péri-urbains-
(çeui~
de la zone des Niaycs
tlals un rayon d’wviron 50 km autour de Dakar

TYPES D’ELEVAGES
GROUPES
___ --_--
.--.-- -.-- - . ..--
-.-_---
_--
---==-iz;iii
- Elcvagcs wcicns
Groupe I : 1 l’!G
- Elcvagcs récents
Gro11pc?
I JC’:>
-----..~----
Tableau 7: Carnctéristique,s tics groupes Minis par I’AFCM
= -:z__I
zzzz=
bzzzz=IZ
z------
cm-
-----z-
A.E.
( aIls
P.P. ( j/s )
N.E
“4 E par ?‘.Y, et E.hl.
!)
-. --~-
=.; -=IQ
e
-Il-
12.5
7
2.-l
(‘
2 .,.
,‘7<
I’
) :;:
._-.._--~-
__--. - -----.
-.-.--
-._---
-------._-
\\
c ‘j?O
x,4
:
2
j y,;,
-_ _- ._ _.
.: WC,
1’
: >t,.:
__ ..- - -_
.---._---II--__.
(IL’!;,
-
_---_
t!,,
.l.!%
-1,3
i 3%
c
:! : ? 5 !
.-- -..- -.- -- _-_._ -
X%,
1’
S(i 1
---__
.--_--.--_..-
._--_
i’)‘%,
. - .-- ._-~-
-_ ----
-
--_--
4
2,7
4.‘
0,‘)
9 Il!<,
(
4 i!!+i
( Io% j
-.--_-
.---..-_
-- ..__-
‘,
9%
1’
j -N:!i
- - _- --_-
--^
_----_-
.l.S
1.2
ib(j’?i,
-. -- .-
(‘
.i 15s
-.-
._... ___ ..- .._-__
1 7%
.-. - - .-
1’
i LX:
--
--..
-.-
-_.
___
1 7’!4,
-

b)-
EleVit~t?S
l~rbilillS
En mnè urbaine, I’è:ip;lCC disponible constitue la principale c~ontraiiire de l’aviculture IA
typologie est donc bas& sur la taille de l’élevqy
II existe dzux typa d’tilevage les ljetits élevages de poulets de chair (01 90) et les
clevages de taille moyenne dme
poules pondemes ou poulets de chair !c) ?4)
Il n’y ;I pas d’eniployès, lcs propriétaiw s’occupent eux-in&nes de leur klevage installè it
domicile.
‘X’;)LlleilU
5: I’rincipk5
r;iractéristiques des groupes identifiés iw zone urbaine.
---~-
--
~
..-
.--.zcz====;
= --
_ .-._...-
_
-_.-_.~-~-~;
GROIJI’ES
AGE f>E L,‘~:XYLOfTA’f’fON
SURFACE
E.PFECTIF iVfOY EN
( ans )
MOYENNE
ANNUEL
I __~-_~---.-_-..
--..--...-_.
--__-.--.-.__-
-_.
-:z
.=&c
-.6- ( 9lY”)
4
20 1112
Chair 7~1
_- .- __~ -----
__.. - _.___....
.-.
.-..-.
-7- ( ‘9% )
190 1112
_____._
-
__._
-.-.-.-.
-__
_ _.
.--
-
_
--”
-_---..-
..--_-
.-..
” _-._._--.__-__-.
!
l
IV. OB.EEC:‘I‘fFS Dli DII:VEf.OPPEMEN’f’ ASSfGNES S LA%ONb:
1
__- - .I_-
-
.-.__-._-.-_-_--.- -__. ._ ---_ _._._
-.--__I..- _.____._-_
4.f - DANS LE DOhlAIiïE
DE LA YE(:fIE
Avec l’installatiw de la sricheressc vers Ics ailnées
70 et le choc pt,trolier qui n aNcctc IC
c~wrs du I)hosphilte, Ii1 pkhe maritime s’c!.t hissée au premier plan
tics
phxupations
dc
dc~~eloppement socio-écoliomique du Sénégal
- améliorer la ptkhe nmritirnc;
- tirer les meillcure~ parties des ressources disponibles;
‘. favoriser le developpcment de I’mnenmt national;;
- améliorer la ~~~~SiIIli~ilti<ill
nationale et t;i distribution a I’iMerieur tlki pays (,aiIto-sut~isailcll
alinmtaire);
.. participer ilil I éérluilibragè de la balance ~m~iinercialc.

23

2-i
~urpiiis cspw
tabit
s en
tixfit
!! 1:i IéLJkfIflCS
ilfi!
C]L’ venir
rwli,fccr
.C.;
espof-tatiofls
t]cs
fi]i&y;
,fI achidièfu
et cotdnrlièr~s
el. d’afllCiic9rtx
ainsi
la ]);f]aflce
~(9fllfll~I-~i,f]~:
(](f
sccteI,fr
if$Jric(9]c”
Dans son docurficnt intitulé “Politique et Stratégie db Dévcloppefncnt dc
I;i Icif-ticifltifrc” ( 1988),
l’lltat fkait les objectifs principaux tlt: ]a f-echcht2
ilof-ticoie
- Aifgfnentation dc la prt9ducticln par la divcrsific;ftion dos spéciflati0ns ei
l’intégration des productions florales et ornefnentalès.
- Etaiement de la production aux zones
“hors Niayes” cm prcrfant en compte ie:,
objectifs de spkialfsation des difErentes zones de productiof?.
-. Promotion et tiivef.,iificatior1 de la gafnfne des produits destin<:s if i’exprtatic9Il.
Ces objectifs ont eti repris dans le Plan
Directeur Hi9rticolc (Jufllct 1 VX) et Ia
Ik~~laration de Politique de Développement lgricolc (Avril I9Wj Pou~ I;i zone des Niaye:; ir
;‘a31 t
- de pr(\\fnouvoir Iii production des produits horticoles destfnki a l’expof-tatiorf
haricot vert, piment, fneion charentais, fraisier, gcalfbo,
tomate-cerise, iifne
papayc, passiflore, pomelos, avocats _.
- de favoriser l’augmentation dr la production dos fruits et légumes dc
consommation courante pomme de terre, tomate, choffx, agf-ifmes, mangifes
4.3 - DANS LE DOMAINlC DE IA FOKESTEKIE
Les formations ffaturciles qui ont survécu aux sécherlwes successives subissent
~ictuèllement davafitage de pression de la part des popiflatic9ns, fi~X9tamfnent
par I’expioitatior,
,tux fins de combustible dorne~t ique, I’aména~mcnt de IK~I.~V~~W
p~:rinkt II:~ hytiro-agi-i~oi~s et
‘Awndage abusif pour le Ioiff rase.
Si jusqu’A ifn passé récent ie progafnff:c de protectic9fi fnis (aif oeuvre était rélatfwffient
~Aticaw pour rtkoifdrc le prolAèfnc de l’avafic&z des dufics marii ifnes, il s’avt;re mkkwaire.
4muellement, d’élargir i’évcntaii des actions 01 vue de la conservati~~r~
de i’cxx~systtime clans sx
w.semhle. Le programme de ~~.rfisef-vatiofi
I~lflCé
eI1
1988 ;fVCC ]eS ]!fOjet:i
(le
COflSCWiltfi9Il
tic:,
I t.m>irs du littoral (CII, Nord ct Sud et Proret de Fixation des DIIIWS
dc
Ktikefller)
I~~]~O~N]
i:
cette
IlEcessité
4.3.1 - Obiectifs de dévelolipenient
- F’isation titi paysage duffaire et protcctioff des cuvettes fnar;ficht;f-l:s.
- Protection et péreffnisation du systèfne Iacustf’e,
- Restauration ct protection des formations naturelles relique;,
- Récupération de sites affciennefnent soumis A l’exploitation mini&fc.
. . .
- intcgf2tion de i’ar b1.C Ans les anit!ria;cfnents hydre-agricoles sot fi fi9f.nfe de f.fdcaifs
t9rise-ven t ;

‘j
-.
43.2 - Actions prioritaires --
- Aménager les anciennes plantations dr filaos,
- Proteger ei réhabiliter I;t réserve int&rale de Noflaye,
- Remettre cn état les zones miniéres exploitées;
- Renforcer le projet actllel de restauration du milieu naturel.
4.4 - DANS LE DOMAINE DE L’ELEVAGE
La Nouvelle Politique Agrlcoie assigne à 1.1
zone des Niaycs la satisfaztion ctcs besoins de la
population en produits laitiers, carnés et horticoles par
* une augmentation scnsibli: des surfaces consacrées au maraîchage, aux cultures kuitières
et aux cultures fourragères,
* une intensification des m<thodes de cuhurc et d’élevage;
* une meilleure maîtrise de l’eau;
Les objcclitS de dCvelol)pe~ncnt assigr& à Ii1 zone des Niayes se retrouvent dans le5
1 c~~)n~nlaIldations issuex du Conseil intermii!istCriel de juillet lW2 sur I’Elevnge qui sont les
sI.llVilnt~h
- AccèICrer- la s&dentarIsation des éltveurs et dèvclopper la stabulation du bctltil pow
i;ivoriser ainsi t’évotution de:s systèmes èxten ,ifs de production ver:; des systL;mes semi-intcnsifi
et intensifs rl petite ou grande cchellc, notamment par I’af’fcctation de terres aux éleveurs par les
C’ommunaut& Rurales pour la création d’unitk pastmles centrées sur des points d’eau,
. améliorer I’alimcntation du bctail par la ;6@ralisation dc la pratique des réserves fi)urragQres
[Iwsilage, fènaison et sous-produits de récohc), par l’utilisation plus poussée des sous-produits
;Q,I o-industriels et des aliment< du bétail ~IS~I~S en r&scrvant des qrwtas sufïisants aus Eleveurs
iocaus, en révisant a la baisse les prix et en multipliant les points de vente j proximité des
Lones d’élevage.
- ankliorer l’abreuvemttnt du b6tail par la réalisation complète du Programme spécial
d’hydraulique rurale et pastorale élaborC depuis 1987 .
- améliorer les conditions de transforlnation et de distribution, de la viande notamment
~Iles relatives li I’acwcil et ;i l’abattage au niveau des abattoirs de D;ikar et de la tuerie de
RufiscpC3,
- transfèrer ,i court terrnu. Ics itbattoii :* ct Ics deux foirails (bovins ct petits ruminants) ;I
I)i,imniatlio, en vue dc leur int$2tion en ;n?wnt 211 Marcht; d’lnté3.3 Nntiunal (marclit! rlc grc+
de Iégurncs,
de fruits et de viandes);

- réduire les importations t:n lait cl sous-produits laitiers cn fakant bintlfcicr du soutien dc
l’l-Stat les projets d’impl~tnt~ttiorl d’&ables et tic fermes laitières ainsi que les industries utilkmt le
lait produit localement, en I~worisant la :lifIùsion de gènes ,miéliorateurs grâce il uni:
wlinboration plus poussk en:r~ les services cl’encadrcment, la Rechcrchc~ ct les Producteurs. ,
exécuter le Plan de Relan~ de I’Avicult~~re visant rl doubler les productions de la ljli& cri
cin~l 1111s
(soit 20 millions de volaille et 500 millions d’oeufy);
- prendre les mesures fiscales et douanicres adéquates pour permetlrc au pays d’alteindre
WI autosuffisance. en particulier par la détaxation des intrants (poussins d’un :OU~, ~wfs 5
couver-) et du matcrie non fübriqué au Sénégal;
- élaborer un Programme: de Protection Sanitaire du I3étail afin de préserver, \\Gre de
renforcer les acquis en matiè.re de santk animale;
- assurer une autosukmze pérenne en moutons de Tabaski par I’améliorntion gen&ique
des rats locales et le renforwmènt de la protection sanitaire et IV soririen ii la cr&;ion dc:
(Irandes bergeries qui intégrcnt la production et
2
ta vente au poids .III cOIIs[)r111113tc’llr
dc
moutons préparés et standardisés;
- améliorer la production de vaccins,
- apporter un appui aux coopératives et C;IE d’éleveurs en vue d’;kmélic~rer leur
fkmctionnement, leur gestion et leur collaboration;
.- Uavoriser la création de comités inter-professionnels pour le< filikcs vianc!q lait.
aviculture, cuirs et peaux, équins et apiculture
rr- ~- --_- ---.- --.- - ----
_ .-” --- ..---
--._
_-.---- I -- . _---._
-,xI--- _..- __.
‘-‘l t j
V’. SOCIO-ECONOMIE
El’ S’X‘IL~TEGIE DES YRODIJC’f3ONS
l
i

_-.__-
- - . - - _ -
_ I I - - - - - - -
- -
-
-_
.-__---
. - -
. - - . - - - .
. - - -
-
. - . - - -
- -
_ . . . .
- - -
- -
. - - . . _ _ . .
i

5.1 - PROD1JC’TIONS I1M,IEU’I‘IQUES
a. 1.1 - C:;lr;lctcristiques soçio-~conomiqries
L,a stratégie de dt5cloppcmwt de la pêche maritime schk,
j* *
,kiise il twjours t!tt; posée t:n
tcrtne de prioritè ,i donner j, l’une dc ses deux composantes artisanale t.:t industrielle Juqu’j
WNZ
Cpoclue récente, la pêche ~ntfustrielle Ctnit ~onsidkk co~nnw
I;I seule alternative pour le
développement du secteur la pkhe artisanak devant évoluer pro38
~~~~essivt’ment
\\;ers des f;7rmcu
scmi-industrielles puis industrielles.
En raison des nombreux échecs des espkiences ell’ectuécs pour permettre cotte c\\ <Autii,n
rt pour des besoins dc satisf’action des popukftions locales cn protéines animales, la prjorite est
accclrdée aujourd’hui a la pêche artisanale (itli représente actuelkmcnt le sou+sccteur !e plus
important En efTct, avec plus de 300 000 tonnes débarquées par an, clic as:;ure les Y3 des
mises A terre du St:négal. Elllt: met en oeuvre un ensemble d’activité.< et. d’&lgents qui nc i;cwt pi”
tous directement imptiqu& ri;ms l’exploitation des ressources mais dont, le rOic est
indispensable a In valorisation (!L>s
débarquements En cela, elle constitue un systhe
d’utle
tl Cs
grande complexité, allant de la capture a la consnninlatio1~.

p~lagic~~~~
l.it pCl.he itt?iiat~ai~l crée égalent~nt C~C notnbreux emplois indirects (mareyeurs,
transfortnriteu~‘s.
porteurs, chatq~enticrs, t+tratcitrs de moteurs ct d’wgins de p&zhe) (::
ttiaitttient les pêcheurs le Ion, (1 de In cote petmertant ainsi une rCp;trtiticn plus t+uilibrée des
activités le Ion; du littoral.
5.1.1.1 - Valeur tics prises
La production tic la zone agw-écologiqut Jès Niayes représentait 100 479 tonnes en 199:; 1
cc qui correspond i une valutr estimée de 1 1,s milliards de FC’FA. I,es petits péiagiqucts
coG33 reprksentent SO 04 des d&arquemenls en volume et 30 % en valcui- Ces pourcentages
sont respectivement de 20 zt 70 ’ 90 pour les espkes démersales.
5.1.1.2 - Finances publiques et pêcheries
Si la pkhe artisanale nc f%t pas l’objet d’u:te tiscalisation de la patt des Pouvoirs Publiques,
t;i!c bénéficie par contre de subventions qui concernent essentiellement la production.
ILes subventions d’exploitation sont destin& ;i atténuer les coûts de production des unit&
C~C
~Gche. En proccdant ainsi., Mat entend maintenir le poisson débarqué par les pirogues ri un
niveau de prizc compatible avec les revenus des ménages. Le soutien tinancier de 1’Etat consiste
I:~I subvention du carburant, détaxation des kquipements de pêche, exonération de licence de
péche et de toutes formes de taxes ou d’impòts Par exentple, le carburant pirogue, qui entre
pour une part assez substantielle dans les charges d’exploitation de:< unitcs artisanales (environ
(52 % pour les pirogues glacières et 07 % pour les filets dormants) est vendu ,i 265 FCFA. il
benkficie donc d’utte
péréquation positive de l’ordre de 5 1 %.
Ce soutien financier de YEtat a beaucoup contribué à rendre la pèche artisanale plus
zontpétitive que lit pêche indus~riclle. Par exemple, une tonne de poisson produite, en 1991 par
III~ chalutiet , coktit en moyennu 469 000 F(*I:A contre 27-1 000 FCFA pour la pêche artisanale
&ntersalz. Par ailleurs, la consommation ck carburant par tonnr: de poisson débarquk est
Varinble selon les types de pêcherie , en effet. clle est en moyenne de 102 litres pour 1~3
~:ltalutiers contre 57 litres pour les unités artianales. Cette différence datts les niveaux de cc>ùI
.ic production s’explique au deli du soutien financier de I’Etat, par les t.wiits d’investissement
ittibles de lit pèche at-tisanak, ses prix snf’fjsamment rémunérateurs liés j des charges
.I’CkploitittiOil
rkduites, si1 plu:< 3 trrande souplwe dans son système de rémunèration (;i la part;
:t s.1 rapide capaci:é d’adapta.tion aux conditions changeantes d’exploitation de la ressour~c
S.l.2 - stratéu,ie de t)roduction des unit& de pêche
1,a p&he industrielle ii étL’ pendant longcmps considkk comme pourvoyeuse de devise:,
&:~nc tour nùc vers I’e,xtéricur. La pêche artisanale a étC réduite au rôk: de crwwture de besoins
:tlintentaires des populations sénégalaises.
(‘q~~tdant, face aitx ditticullc:5~ f:jnancikes. Ics usines ont dkveloppti de nontbwuses stratégies
consistant ;i s’appt ovisionner auprk de la pi,chc: artisanale en vue de s’;tssurct- un volume de
productiott suf’fisant pour couvrir leurs chargc:s d’exploitation.
Actuellement, 1a filikre p&he artisanak peut donc Gtte subdivisée en deux sous-
tiikkes principales
. . . . . ,:.
,<
- j)CCllC
~ttIiSittMl~
‘- Ill~lreyil~fi!
ètiOU
transforttiati~~n - marché IOCiil
- ~~~clle
iltIiSilllitlf2
. miireywrs
ou usines
- esporlittiort

(‘c sont cssentielletnent les prises des wnncs tournantes (21 des !ilcts tnaillant~ encer;lünt!~
qui sont destinées au matchs Local. Elles font l’objet de dil?&-entes utilisations. Une partie t,sw.
importante, 60 ?4 etivir:)n, est conservée sous glace et expédii:e sur Dakar et vers les autre:
marchés urbains et ntrau:~ pour la consommation en fi-ais L.‘w aiAt re, XI “0, est vendw aux
,
femmes pour &rc bratsee Ces produits transformés sont comtncrcialis& localet~~ctlt, IllitiS ituw
CS~CNI& vers d’autres pays africains.
Les engins démersaus ciblent aussi bien le marché local que celui de l’exportatiot~ LX~
résultats globaux des enq&tes effcctuée~ aupr6s des usines de transformation et de congélation
ont fait ressortir que pris de 50 % du volume total de poisson démersal traité provient de la
pkhe artisanale. En elkt, avec I’avt;nemcnt des sociétés mixtes Ilippo-sCnegalaiscs en 1972, on
assiste ri l’apparition d’unités industrielles intégrkes disposant de chalutiers et achetant des
produits sur ia plage (..
Te< sociétés ont permis le d~veloppemetit de l’exploitation ;trîisrznale
d’espéces démet-sales destinées à l’exportation (seiches, poulpes, Iiltl~OllSteS,
SOleS,
crevt2ttes,
mérous: pages, pageots. I Ces produits sont achetés sur la plage par des mareyeurs pour le
compte des usiniers qui assurent le transport du poisson. C’est ainsi que de nombreuses
structures de Dakar. comme les Grands Viviers et Expert 2OOG, et de Pintérieur du pays sont
,
approtistonnees a 100 ‘VO par les pirogues. Si cet-faines usines ont leurs propres unités
artisanales (Exp0t.t 2OOC avec 30 pirogues glacières), la grande majorité traite directement avec
les pkheurs ou collabore avec des mareyeurs pour leur approvisiontlerri~~tlt. Dans le premier
cas, tout l’équipement necessaire aux activités de p6che est fourni.
En retour, les p&Aieurs leur résetlent exclusivwient les captrtros. Le produit pêc’hti est
alors achete à des prier convenus à l’avance. Le remboursctnen~ du matériel préiinancc
s’efkctue par prélèvement qstématique lors de la livraison des produits. En général, 9.1 à I(X!
FCFA sont prélev& par kilogramme de poisson livré. Il s’établit ,tinsi un contrat de quasi-
intégration entre le pktwr et l’usine. Cwcernant les mareyeurs, la pratique: la plus courante
pour 1~:s usiniers consiste i mettre à leur. disposition des moyens financiers ct marériels pour
collecter les produits p&:hes par les at-ktns le long du littoral ils reçoivent en contrepartie une
commission qui est fonction du tonnage collecté. Cependant, avec les détournements
fiéqwnts, cet taincs usines se limitent à proposer aux marqeiit s des prix sufiisamtnenr
rémunerateurs pour s’assurer une régularité dans I’app.rovisiontictnent
Les résultats des travaux réalisés par le CRODT montt’ent également, que rrktnc si IL‘
tnar& local (frais et tranatormé) absorbe plus de 50 % des prises d’espèces dCmcrsales, CII
revanck,
le chiffre d’afFait.es
représente à peine la moitié dc la \\Aeur- des exportations.
En conclusion, on peut dire que la pêche artisanale, loin d’ètrc fi;;ke ou de reposer sur une
éconotnie de subsistance, a évolué pour représenter aujourd’hui une .tctivité intégrée au circuit
économique monétaire en prise sur le mnrché. Elle est en cott~:trrence directe avec !a pkhe
industrielle dans l’approvisionnement des usines,
I,a distribution du poisson frais sur les marchés locaux est assurce par uttc muitirude
d’intermédiaires. Les rnar cyeurs constituent la seule cat&orle faisant l’objet d’une
réglementation. Certains disposent de leurs propres moyens : de tran:q3ort (camions ou
+. ‘ .~
camionnettes) tandis que d’autres utilisent les transports en commun ou louent des vtihicuies.
C’est 6galenient le cas d’es tnicro-mareyeurs qui fréquentent des cirzuits relativement courts
1~s détaillants constituent I:I catégorie la plus nombreuse,
l.,il transfOrlnntit,n i~riiSiiI13lC
constilue également un important débouché rlc la pkhe
artisanale. Loin d’etre une ;ictivité marginale, simple utilisatrice de surplus, elle a connc au
cours des décennies passéc~ IIIIC Cvolution parallèle à celle de la pro~luction. Elle est prtisentc
dans tous les p.)ints de dét?at.c~ltetnent
de l;t poche artisanale dont elle absorbe environ 40 ?/o des
~~~barquçtiictits Elle JXiJJiC c’il partie les Cxct1~e~
du systh?
dc cottitl~ct-ciaJis~t~i~rl CH Ii-ais. fdfc

5.2 - PKOD~JC”I’IONS I-1OK’I’ICOLk:~S
52.1 - Str;ltéEies de production des exploitatious
5.2.1.1 - ~riricipales spéculations mart~îchèrcs
La production maraîchere a1.1
Sérkgl est caractérisée par une grandt: di\\ersitC JC
produits
Les légumes son1 g%raleme~il
classés de deux manicres
- Selon I’origint CU les habitudes de consommation , un distinqe alors les legmie5
dc type africain (manioc, patate douce, piment, jaxatu, gombo, bissap ) C~C-
kgumes de type européen (pomme de terre, oignon, chou, tomate. carotte.
aubergine, navet, haricot vert.. .).
- Szlon la deslination ou encore le marche 1 on distinguera Ansi les légume:; dc
(rrande
3
consommation locale (oignon, pomme de tcue,
loniate,
chou),
les ICgumes
de consommation moins importante (carotte, aubergirie, navet, jasatu, gombo
piment), les kgumes d’exportation (haricot vert, melon, piment).
De manittr-e générale, I’ofTre de légumes de type européen (oignon, pommade
tic:
ttme,
C~IC~K
tomate, haricot vert) est tr-6s importante de janvier à juin, p&-iode c.orresponclant aux cultur’c!,
de saison. Elle est par contre insufI-ïsante pendant la saison chaude et humide (juillet à octobrel.
occasionnant ainsi des pénuries importarites sur les principaux marchCs de légumes C?e~t a ce\\
ICiodes que l’on observe les prix au producteur les plus éleves pour ces sp&culations (tableau
0) Les produits de type africain (gombo. jasatu, patate tfouc~2, piment bissap ) <0n1
pratiquement présents péndant toute l’année
1989 A 1993 e-n NIFA)
-
-
--. ..- ._---
.
-==--_
--
.-_- --._.. -..-:
POMME Dl:
(‘1 ïou
‘IUMAT1:
TERRE
--- -- - -_
_-_
.-.-.
-_. ---___--_!
-- -. .-- _ .-_ /
I’P ( PG ( PD
PP
=--
= --.
i-I PG PD
zz.zzzZY-T
-_- _I
PI)
:
---------.
--.l--.-l
00 y ï
L1
147
---
-.-
4X
72
II6
--._.--..-__I_.
120
-.
A-
-,
70’)
--------1
87
123
44
l-17
-
-.-
il
5X
X4
--.
-t.i Fr 7-1 1 102
-..-
---
II7
:
~~~-~~:
50
93
130
-
-..-
32
oc J
02
----.---__~_
-Il I 72 1 100
-...--+-.--+
1 13)
-----1
17
107
)
I-K
---
II?
i
-----7
17
107
171
---
.-_
0 I
‘JO
I.i 1
--..---
107
---------,
00
115
:m
---
-~
75
9’) _ 155
--_
33
55
102
-2.- ------.--_
IO!
i
_1_---
t-i
I-t-l
ISd
192
--
X9
127
172
--.-----.
40
76
107
I9i)
---
-l----2-
)37
.,
--1
--
- -..
I(I2
I ‘1 I
271
--
j-i
L.--L
l.30
172
!\\I:i
------<
x5
175
227
32X
--
-.
XI
1.3 1
177
Il!
--._-.---,
.-.---i--
-- -
lr(O
---.
--
--..
2.7‘
i27
42;
..-
215
--_I_
SO0
._-~---
103
_...- -.-
_ -
170
2;s
w5
..--.-_..----
._._
i 19
-ix:!
-_-
.__..__
-.-.
--T---
-~
. ..= :zle
if.=
I x0
Xl 1 11s
I 70
;y’7
,j
~~-zzzz=
L- ______

5.2.1.2
- Itinéraires
techniques
ct coiits de
-
r )roduction
des spéctkttioris
cll;kt3îCt~élX!S
LA5 coins de production des dilférents Iegumes varient principalement selon le type
d’c~sl)loitation, les especcs cultivées et les zones de culture II l;lut distinguer les trois
principales zones maraicher es du Sénégal
- Le secteur pA$rrbain de Dakar et les Niayes t,cnvir<)n S 000 ha)
cultures
diversitiées a niveaux d’intrants Clevés , irrigatwn tnanuellc predominante dans les
exploitations de type traditionnel et souvent mécanrstie a partir de puits, de forages
ou du réseau d’adduction urbain dans les exploitations plus modernes ) touts de
production tres variables estimés entre SO0 000 et 2 millions CFAIha.
- IX Gandiolais (region de Saint-Louis) d’environ 800 ha : caractérise par une
spccialisation marquée des producteurs sur la culture d’oignon destine au marche
de frais ; utilisation des engrais et des produits phytosanitaires limitée , irrigation
manuelle a par-tir de puits ; coilts de production d’environ 1 million CFNha
- La région de la vallée du fieuve Sénégal (environ 2.000 ha) La culture de la
tomate y est pratiquée en rotation avec la riziculture. Les apports d’intrants sont
élevés (pres de 700 kg/ha d’engrais) et la protection phytosanitaire est assurée
L’irrigation est gravitaire a partir de pompages directement dans le fleuve Les
touts de production y sont d’environ 400.000 CFNha.
L>es élements qui entrent dans le calcul de ces touts sont Icts suivants :
- Les amortissements et frais financiers. Ils sont
faibles pour les exploitations
traditionnelles et moyennes Inais relativement élevéi pour les exploitations de type
agro-industriel.
I
[A?s
SWl~IlC~!S
lilles représentent en genéral, 1 a 11)” 0 des touts de production et
atteignent 30 a .35% pour la pomme de terre
‘- I,e~< engrais constituent 8 a t 5% du tout total et carient très peu selon les types
d’exploitation.
- L#es produits phytosanitaires rctpresentent 5 ri 13’;’
/O des charges de production
- L,‘enu et l’irrigation occupent la part la plus importante des coiits de productiw,
soit 30 li jO*A; selon les types il’esploitation et les cultures pratiquées.
- La main-d’owvre. L’évaluation de cette char-ge est assez tiif‘ticile, compte tenu tic la
gnnde variabilitti selon les modes d’exploitation. Elle est d’environ 5 à 30%
A 2es element s ai peut ajouter les charges liées au con~litionrlè1tient des recettes
(sacs d’emballage, cageots) dont les coûts n’ont pas éte estimes de manière
exhaustive
5.2.1.3 - Pririci~~ates spbxlations
fruitières
et rfpartition
t+~iOIliltC
de ta
production
L’arboriculture fruitière concerne principa!ement huit spéculations :
‘..
Bananes
.- l’ofie est constante toute i’année avec cependant une pointe de productron
d’octobre à fevricr.
MmgLI~s
la production s’ohservc d’avril a no\\wnbre ;IVYZ une pointe de juin a
juillet. 1.a preïoc:té SC nianili*ste des zones Est \\‘crs les .i(!ncs Ouest du pays ; ce
qui place Ic Stinégal dans des conditions fà~orables pour I’ctalement de la
prc&~ction

-
Pon~elos
~211 fonction des varit*tés. la production s’tital~ d’octobre à mai
- hk~ridarincs hybrides ta production s’ktale pour le tarr;;cto d’octobre à dëzertrbrc: rt
pour le tangor oratnique de la mi janvier a la lin tëvr-icr
- Pap~~es la proctuction est c~w&mte toute l’année avec une baisse dans
l’ol‘fl-e t’n
août et septembre
- Avocats la pointe de production s’obstxve
en ~~oùt-sel.)tell4t,rt:-~
-
hna
IlilS
la Aoraison naturelle de décembre a janvier due aux temperatures
relativement basses, provoque une abondante fructification de nti mai a mi juillet 1
ta maitrise du cycle n’est cependant pas encore satisfaisante au Sénégal.
11 faut noter que la zone des Xiayes est surtout spéciatisec dans ta ta production
dagn1111c:s
et de mangues. C’est la deuxieme zone productrice de fruits après les rkgions de
z.iguinchor et de Tambacounda.
L,es vergers d’agrumes sont localises près de klboro ct dans
la region de Dakar lis
sont tous privés et sont constitués en majorité de plants getfés
L>es vergers C.c manguiers sont surtout concentré:; dans l’axe I’out-~l‘ivaouallr-
S;,rl3alkarn-hlbt,ro avec des vergers extensifs La production de cette ~OIE, bien qu’inll>ort;tr,tc,
est très variable en qrralité il existe toutefois quelques vergers avec des cariétés greffees
011
peut noter l’existence, dans la zone, d’autres essences fruitieres teks que le
~oyavw, le sapotillierS le papayer, l’avocatier et le corwoher. 1 A:S productions observees rte
sont pas très importantes Enfin, la culture du cocotier clans la zone des Niayes s’;~vCre
productive et présente
~111 intcret certain pour le développement du secrcur fruitier.
5.2.1.4 - (:oCits de production
des spéculations
froitièrcs
LAS touts de production des espèces li-uiti~res sont très ~wiables au scier d’une
I!leIlle
espèce,
le principal facteur de variation est la zone climatque cl’implantation, qui
nécessite ou 11~x1 l’utilisation de t’irrigation Les touts d’aménagement CI d’investisscrnetlt pou II-
un verser irrigué sont prks de quatre fois supérieurs à ceux d’un
vl-rger non irrigue Cet te
l~roportron est ~xtl&z
au niveau des coûts Je fonctionnement Dans les deux cas, les postes 1~s
L:%lus
importants sont ht main J’oeuvre et fer?ilisation Ils rcprescntent :cspè~tivenicnt iO’3;: rt
Ii1
20% pour tes vergers irrigués, 60% et 30’4 pour les vergers non irriguc:y
Pour les deux types de vergers. tes amortissements et frais tinanciers sont constants
et représentent un taux de pres de t S%/lO ans.
5.2.2 - Conirnerçinlisntion
des fruits et Iégun~es
5.2.2.1 - Marché
intérieur
De tous les produits horticoles, seuls l’oignon, la pomme de terre, la banane et la
tomate industrielle, font I’ob.jet d’une réglementation et d’un suivi (cornites interministériels de
suivi) qui tendent à anlCLiorer la commercialisation; Aktuellement, Lé taus d’autosatis~ictiori &s
besoins nationaux en ces produits, est de 70% sur une période de CI à 8 nrois de t’annec.

-3
.’ -
I):inS
l’ensemble, I’;tb:dXW
tif.2 StIXlCtUIXS
;kppropriCes, CiiphlCS
li’ii:<SUr-,:r
lIW
hIlIW
oi ganisat Ion
commerciale. de planifier les producticjns et de prévoir Ici str~2<tures d’accueil pour IC
conditionnenlent et Iii Lwtih des produit>. e5t le reflet d’une illc)r3”l~isr~tic~n
cluasi g6Xralt: du
circuit commercial cies nrcjduits horticoies C’e circuit a Cté cUic par le Centre p~wr Ita
Développement de I’I-for-ticulture.
On distingue deux types de circuits de cc~rnmcrcialisatioll.
- 1.~5 circuits dits tratliti0nnr:ls, caractéri& par l’intervention tic plu4twrs iritermCdlair-cx ètitl-L>
le producteur ct le consommateur
- les circuits modernes concernant l’oignon, la tomate industrielle, I;I pornrtic
tle
terre ct la
banane. Les intervenants xont les unions de coopératives, les 0 fimmerqants ag&cs, les
grossistes et les détaillants Les circuits traditionnels trés vaIi& et wmpleses (tableau 10).
permettent d’assurer une certaine sécuri:é dans I’approvisionllenient des grandes villes. 1 .t’s
VOlW7lt2j
trawtant pal’ clwun des cirwits sont très mal connus cn plus de ces circuits
intérieurs, il convient de signaler l’existence de circuits spécifiques à I’i:\\poltation.
T;lble;lu 10 : Principaux circuits traditionnels de cornulerci:llis:ltion
Circuit 1: Producteur ---> Bana-Bana ---> Détaillant
Circuit 2: Producteur ---> Détaillant
Circuit 3: Produckur --->(Jros~istL-->Col~~~~~~r~~~nt---’:~»~tailla~~t
Circuit 4: Producteur ---> Femme de producteur
Les principaux intermédiaires des circuits traditionnels sont
il existe essentiellcm~nt deux types de dctaillants :
- Les femmes de maraîchers résidant dans la batAicue JC Dakar,, elles jouent un
rôle de tout premier plan dans l’élaboration de la planilïcarion dt” la production et dans
l’écoulement des produits horticoles.
- Les détaillants indépendants Ceux-ci s’installent à leur propre compte et
s’approvisionnent aupr&s dus grossistes ou d’autres détaillants, au niveau des niarchEs des
grandes villes Ils sont plus I eprésentés que les femmes de maraichers (59?4 contre 4 1%)
Les grossistes
II s’agit d’agents L;conomiques régulièrement installés au nnarché t-t aytnt cwmc:
unitci tit:
vente, le sac, 1~ caisse ou IC cageot. Le poids de l’unité varie selon la spticulation considér&~. II
existe essentiellement deus types de grossistes
Les grossistes-coxeurs. II S’a$it de g&ssi&S co’mniis:jionllaires.
les grossistes de type classque Ce sont des agents &ononliqucs qui sont des
intermédiaires assurant le relais entre les “bana-bana” et les d&aillant>>

II s’agit des ~ommer$ants itinérants (lu1 approvisionnent les marcks de gos. ‘Très souvent
ceux-ci achètent également les intrants de leur choix et les l?)irrnissent a des exploitants avw
lesquels ils concluent tir::< emplois tacites Ce type de rapf)ort n’est pas sans poser de:;
problèmes qualité médiocre du produrt fourni, désaccord ~III. le ;jris d’achat au producteur
mauvaise analyse du marché de la part du bana-bana
Les transporteurs “prirti:~ires”
Cens-ci assurent 1~ transport des produits, du champ a l’asc ’ g”udrcwla
le plus
prwhe
(Sllf
de.;
distances qui peuvent dépasser 10 km) ciù attend le “bana-bana”
5.2.2.2 - Marché extérieur
Les exportations
1,e marché d’exportation est en relative <stagnation
depuis la disparition de sociétks de I’Etat qui
assuraient prks de 50% des volumes de fruits et légumes exportés (BUD-S&+I,
SENPRIM)
entre 1978 ct 1979 En 1076, les exportations de fruits et I&mws se chkaient à 10.250
tonnes. A l’heure actucllo. elles se situent entre 4000 et 5000 tonnes par an (tableau 1 1 ). 1,~:
haricot vert (haricot vert fin, haricot cert bobby) constitue it lui seul près de 57 ii 78?/0 du
volume total d’exportation et ce principalement a destination du marché europken Les
principaux pays importateurs sont la France, l’AIlemage, la Belgique, l’Angleterre, 1.1
Hollande, la Suisse, l’Autriche, les Etats IJnis d’Amérique et quelques pays africains comme lu
Gabon et la Côte d’lvoirc
L,es courants cf’ctsj,ol’t;ttic,li et de réexportation en direction des pays limitrophes (Gambie,
Guinee, Guinée-Bissau, h4ali, Mauritanie), quoique très importants sont encore mal maitrisé:,
D’un autre cjté, l’exploitation des marchés traditionnels est encore limitée par I’insuffisan~e dJ
fret aérien et la sous-e>;l)loitation du fi-et maritime. Une plus grarldc utilisation de ce moyen
permettrait d’étendre les exportations ;i des produits de masse tres porteurs poivron, tomate,
aubergine, mangues, limes

.--
--
_. --.-
..--~-~-._
_ -_
-._---
I 1i.i :i c:ot. v<trt.
fin
j_. ._-. _ .- - -_-.--.---
k - . ---
-1 7 5 ( _----
7 9 1 1 -.~~
1 . 2 6 9 , ‘7 0 0 -..~---
1 8 9 9 , 6 0 0 1 5 ----
6 4 , 0 0 ..111
(1 1
--.!.--..---
204
oool
412,ii46L
~.-.-.
--. 400,21
__--._
-~ __-- -.---
.._.
--- .- .--.- --..-..-
!___
-._-__.___
--_--
.--.-. .- ---
--_..---..-----
-.- -_ -
---_.
!
/
hobby
I.--I
1. 063
296
1 247, 600 -..------L-.--IL-
[1:100,
400 1 Ltjl:3
400 1 Lt LY 4 $9 12614 ii. ‘l”ï .LLTL
1 :;?C~‘, 31
_ - -._ _ ---
-_--.--.
__-
_.
-__
l--
_.._________
.--------
------ --.-
- ----.- ._
-.-- ~
M -2 i cri
1 1*1CO,691~1..
----
340,soq
723, ~Gq-7-1,400j-3%,74;!
~
.-
-~_.-----
1 826,4
18
--- j (,21,-G-
/- ---r;y;;;t---
--.-----
--------
--i%!k3,
000 1 320, 000 1 :1;):?, 000 1 374, G7~TT:F-y
.___-_ ~
---..--
- ~;!55,54cpz,
000 1
-.--.-----
-~.----
..-
--.
t-
‘r. ----~i;~-~t-----
-~-----
-.-
L_241,300
1
LS7, oou j 1:32~u,
6411 1 227;Tq--14~‘0
_-___ ~_--.--
------
---I-------
OOO~I’L3, --
---.---ll_.
i----” --
-----
r--7
;xs, 1
-~-.__-.--
21, 600 i17o,3001
145, 000 1
7 4
----
i.-.-
‘j L , t) 3 0 1 2 0 R ,-TiTÏ-
----- , Id
---
_ --_
_ _--.--
----
_.-.--. ~-------_.-----
L iïr‘lise
--ILP~~.l~0,50Ol0,400
I O f 6 O!!L- -- -.-----!------..!-- -2 -!!!-.-
__
-__^-~ __.---_ --~ _-.---
-----.
_ ..----
c.- _ .---
-...--
c:itrr)~~
.- _I---- (lime)
I
! _-__
.-__i.
___._ I 0, 600 1
I 1 , 0 1:;
1 1 - -.._
_.--
1 z---
f’ap”y” ----.
-.
!--
----
_---_.-_
1-
1-T
I ---
0,04G
.- .-
I.
1 --.----.
-.--.---..--._-
Ï- .-_-._-
0, 3;1:3
.- ---
.--.
1 - ---.
_-
..__.
.--_--.
-.. --.
-..._i
-.---.
_---
--.
-_-_
___---
I_
.----
--~-
_.-
1
~-
---
‘ï-
-;)-~~~~.~--.
--_---
._. T-.-------.
.-_.
---
T
._....._--. ---..----
- .----_
-L- ~-
--.
- _-. _ -.^.- .___ ~.

des productei~r.s-,txl~ortateur-*
clui csportcnt les produc ions de lews propres
exploitations ;
des exportateurs qui conditionnent les produits ~~ïOVCWlIlt
essénticlktncnt des
exploitations maraîchères tic 1;t LWC des Niaycs et de ses environl7etnents
immédiats.
LXS
inil)Otkttions
fin
des années SO, les itnpot-talions de kgutnes ont tité c’n movettne supérieures A
r _
---
30 300 tonnes par att pour une valeur moyenne de 3,145 milltards de ti-ancs CFA I,es
itiiportations de pomnie
de terre et d’alliutn (oignon, ail et échalote) représentant à elles seules
plus de 85% des valeurs d’inlportation. Pour la mème période, 1~s importations de fruits ont été
en moyenne de 18.700 tonnes par an pour une valeur de 3,431 milliards constituée
principalement par la cola (45%). la banane ( 1 O,j%) et les agrutncs ( I 1%).
f3n comparant les itrtportat ions et les exportations des fruits et Eégutnes, un déficit moyen de
2,942 milliards de franc (:!+‘A dont 82% imputables aux fruits a étk observé Depuis le début
des années 90. on obsetw cependant une tendance génkrale à la baisse des produits importés
(tableau l2), traduisant les eff’orts du wcteur dans I’augmentittion de la production globale
pour la saMaction des besoins nationaux
‘I’iIbleilU 12 : Evolution
des
inlp0rtiltiOIlS
de fruits et IégUlllW
-;~=zi---
-=e==Y--
.-
~-
-~-.-.-.-
---~-
-
~-.
----_I--
--~---.
-~_=z====-
-.
--
--
------
- -~-
----
__--..
--
!
1!388
1
1’3.910
1
z9.104
49.014
_--
-~
i-----
i---j;?t(sq-_I- ------
--
----n-E
--.I-
)
-1
:i 7 . 2 2 --- 1
-- -- 46
* -._I---
----~-
:3Ej- )
-
.---.- --
r----
-_-.._
i-----Ï 1090
__-----_
_- il . !j19
1 - 7.4 . 54T--“‘-V----
~L.~su!i--~.-
.
1
!5OURCE : DE‘V/MA
52.3 - Consornrmtiotl
I,e secteur de la consonwt~ation regroupe trois ensembles la consommation cn frais ou
transformé, sut- les marchés villageois ou les .grands centres ut-bains, les marchés d’exportation,
I’autoconsotntnation. I.,es marchés d’exportation ont été étudié:; dans le chapitre consacré à cet
et’fet.
I.,‘autoc:onsonlmation reste le secteur le plus diffici,l~,à connaître. CcL?ginetnent très important
en milieu rural, il COIICC~II~:
une large gatnrne de produits pour lesquels l’acquisition des
donn6es reste trés ardue II est intitnentcnt lié aus calendriers de p oduction des spéculations
tiiaraich&-es mais également vivrières.

.s
3
.
L”
:.,7
cc’
LL’
cn
0
1
-

5.2.4 - ?‘rilnslOrm;ltiol1
Ce secteur reste le moins Investi malgré I’intér& réel 2 rcduire les pertes post-
récolte, encore considérables, et la nécèssitk de prolonger la pkiodc de disponibilité des
produits horticoles II f%ut noter que le seul légume a faire l’objet d’une transformation
industrielle est la tomate. IIeux grandes wciktés en détienne Ic moncq~le la Société Nationale
de Transformation Industrielle (SNTI) et la Sociéte des Conscwes Alimentaires du Séntigal
(SOCAS) La campagne sur la tomate industrielle est *wivie ;tu niveau d’un comité
Interministériel constitué ri cet eEet. Pour la campagne 1992/9~ , 24 000 tonnes de conc:entrG de
tomate ont été produites. La production pour la campagne I99~l94 est estimk a 35 000
tonnes dont 20.000 pour la SOCAS et 15 000 pour la SNTI.
L’Institut de Technologie Alimentaire de Dakar (1.I A) a enregistrk d’importants
resultats dans la tra!lsforInation des principaux fruits et légumes. Ces résultats ont t2tk plus ou
moins exploités par divers promoteurs économiques. A l’heure actuelle. seule la SOCA
(Soci&té Alimentaire) exploite les résultats de I’ITA sur la transforIllation des nla~lg~es et du
bissap, pour la fabrication de jus de fruits
Dans le domaine de la transformation artisanale, il fwt noter les el‘forts fiiits, sous
I’initlative de la FAO. pour la promotion de petites unités selrli-industrielles de skhage de5
fruits et légumes C’est ainsi qu’ont démarré, en 1990, de projets de formation et de
vulgarisation :i l’intention de groupements de femmes oeuvrant dans le secteur horticole Les
premiers produits concernes sont le gombo pour lequel des impoi-iations sont enregistrées a
partir des pays limitrophes (particulièrement le Mali) et la mangue
5.3 - PRODUCTIONS 1~OKESTtEKES
5.3.1 - Bois d’énergik
I,es combustibles ligneux constituent la principale source d’énergie domestique des
sénégalais L,a forte progression de la demande, liée à la croissance démographique (surtout
urbaine), se traduit par une pression équivalente sur les formations t’orcstikres
Les populations de la zone des Niayes, comique celles de toute la partie sahélienne du pays,
disposent d’une production annuelle de l’ordre de 0, 1 ii 0,4 rnIi/ha offerte par les formations
wturelles, de bois mort provenant des t’wrnations dégradées et de In production des parcelles
de reboisement. Ix volu~ne de bois accessible aux populations vxie XI~II les régions
5.3.2 - Bois d’oewr-
II est inexistent dans les Niayes. L’approvisionnement du Sénégal en bois d’oeuvre se fait
essentiellement à partir dc l’étranger, destiné aux scieries qui alimentent la construction, la
menuiserie, la fabrication tic pirogues.
Les besoins nationaux en bois d’oeuvre augmentent de .J 5 6 p. 100 par an
3.3.3 - Produits de coeitlette
--
.i.,
Cc sont,
essentiellenicnt, les fruits. les feuilles, Ics écorçcs, les racines, les gwimes CI les
rtisines, Ils font l’objet d’lin commerce assez important. Ce wmmerce encore mal contr6lé,
procure des revenu:; substantiels a tle nombreuses pcrs~~rms (producteurs, acheteurs,
revendeurs et traqwi-teui 5) et aux communes par les taxes y ~itlë~w!~

L’introduction t’t I’<:lcciinlatatit,n d’c5pCces vCg&ales et aninialcs ainsi que la production dc
plants iixxxtiers, fiuiticrs et ornementaux destines aux parc 5 t.:t aus populations sont i:utiIni
d’activites iMpot?ilnteS
i, Iloter
5.4 - I’KOl)UC:‘I‘IONS ANIMALES
5.1.1 - ElWilgf!
tr;idlitiorincl
--
5-î. 1.1 - 1Mode d’ar)propriation et de gestion
1,~s animaus du troupeau sont acquis individuellement (;I:N achat, ou moins souvent
dot
don, hkritage, transfèrt. échange) par 1~s difErents propriétaitws qui sont soit des femmes du
village (Peuls en majoritt: et quelques Ouolof’s), pour une faible partie de I’ef‘fectit’ du cheptel,
soit des hommes, rtkidents ou non résidents. pour la majorité JC: l’el‘fèctif
Ces troupeaux sont b Gxk selon trois modalités le confinge (le responsable I’eul gh-e le:;
mitnaux
de propriétaires Ouolof’s voisins, ou de citadins); ta gestion directe (le chef’
d’exploitation résident gkre lui-même ses animaux); le placenwnt de bétail sous la rcsponsabilitG
du chef de troupeau tout 1-n bénéficiant du lait et du finnier
LA’exploitatiorl dt. ‘ci animaux à des lins commerciales I-elt;ve de ia volonté individuelle dt:
chaqw propriétaire Saut‘ pour les femnies soumises ;I l’autorité d’un mari, d’un pkre ou d’un
fi-ére
Lx gestionnaire du uwpeau est piyé en nature avec le lai’:
5.1.1.2 - Mode de conduite
;I)- Le systhe aliirnent:~ire: les p;iturages naturels constitueni I’esscntièl dc I’alinicntation
dés bovins ct des caprins Les ovins ne vont pas au l&tn;tge et bénéticicnt des restes tic’
ixisiile
Les
résidus
de I~IxIîctlage
ne font
pas
l’objet
de
stockage
ct sont
rarnassiits
en
partit;
px
les propriétaires 3’oGs. complémentés par ailleurs, ou de bovins pour la complénlentatioil
des v~aus. L’embouche oLine est la principale spf.kulation pour la tabaski et les bapt&iie.
13)- L’abreuvemcg: l’eau est le principal fàcteur limitant de la production animale dans
les tiiayes. L es bovins dqosent de 6 abreuvoirs ut des mares temporaires. Les petits ruminants
et ies veaux sont abreuv~k par les fè~nrnes et les enfants A partir de puits traditionnels ou de
bornes-fontaines.
c)- L’habitat: bovir,:i et caprins sont attaches au piquet pendant la nuit et CII toute saison
dcrrikrè les concessions (bovins) et A l’intérieur tic celles-ci (caprins) pour une meilleure
surveillance. Le fumier- dl.jit donc &re transporté au chanip par charrette Les ovins sont placks
en enclos, voire sous la. véranda, à l’intérieur de la maison.
d)- Rcproductiou ct tr;titc: un gkniteur nx!le (Gobra CII général) assur& la reproduction
naturelle. La traite est eftèctuk avant la tétée quelle que soit la saison, deux fi)is par jour. le
matin et le soir, par les hommes pour les bovins et une fois par jour par les fernrncs pour Ics
caprins en présence du veau ou du chevreau.
e)- f’roteçtion snrrit:lire: la cotitlt-iose
reste
une
iiiTCXtiOn
nl;ijcut2
dans
la zone
pour
Ics
--
tut IliIlailts,
Le vaccin n’est pas cIlc01 c: disponible IA vaccinatic)n
wilccrtle
la peste et la

Les contraintes a la conduite dl::, troupcaus sont donc il
fois d’ordre
lit
illil~lLbllt~iiIX,
hydriclue et sanitaire
5.4.1.3 - ComrnerciiHlisation des productions
1,~: lait de vacht: est conimercialisti par les femmes sou:; larme de lait caillé Le lait de
&t;vrc est soit melang au lait de vache L;oi( vendu aux moines de Kcur ~~OIISS~
(POU~)
qui
erl
km
du
fromage.
l ,es animaux sont vendus seulement en cas de besoiil. c2rL;monies f&~liliales, frais
médicaux, pélerinage. po\\lr les bovins. 1 .es petits ruminants représcntt3nt le compte courant de
l’éleveur L’acheteur est soit le boucher soit le TéFdnké
Dans le village dt: Guendouf, le fimlier est vwdu pour It: mal-aichage et l’arboriculture
fiuitiére.
5.42 - Elevage intensif laitier
5.4.2.1 - Mode de conduite
il)- L’aliment;~tio-: est à base de UVAL
(ration de base des vaches laiticres formulée
par I’ISRA); il permet WC production de 10 litres de lait au delà desquels un concentre de
production (hlCP) est apporté à raison de 1 kg par 3 litres de I,iit suppl&ientaires La sociéte
laitière quant à elle, distr&ue foin de p&ura;e naturel, sorgho et nms
cultivés sous pluie et un
mélange compos& de dr&hes de brasserie, tourteau de palmi.;te, =
(Ji’ilillC
de coton, mélasse,
complément minéral et vitaminé
b)- Lil rer)roduction:
--
est ef‘fec tuée par ins~miniltion 3rtilicielle ;ivéc de la semence
importée et conservée (en azote liquide car la taille réduite ;Ics csploitations ne justitïe {IlilS
l’entretien d’un taureau
Cependant, cn cas de non fécondation persistante des saillies naturcllcs sont pr&ws
La reproduction n’est pas planifice. Dans la sociét6 IaiGre, insémination artificielle CI
saillie naturelle sont couplées et planifiées, les vt3ages sont ainsi reparties sur I’nnnce pour
éviter les grandes variations mensuelles de production laitière. Dans les deux cas, lc diagnostic
de la gestation est efl’ectui: par fouille rectale deux mois aprés !a saillie
c)- La traite: est bi-quotidienne et manuelle. Le lait est vendu sous fcjrrne de lait frais cru
ou de lait caillé, hucunc transformation n’est faite. La société laiti&re procède par traite
m&anique dans des insl allations modernes trayant 40 vaches ~i;nultan~ment; du lait pasteurisé
frais, caillé et de la cr6me fraiche y sont produits.
d)- L’h;tbitnt: ics ctables construites s’inspirent d’un plan indicatif élaboré par I’ISIIA. La
forme choisie et les matériaux utilisés doivçnt aboutir à.I’ériificati’oli d’étables solides, durables,
bien aérées et assurant UN: bonne hygikne de la traite
e)- Protection si1nit:tit.e: des vaccinations contre les principales maladies virales et
bactériennes, la tuberculination ainsi S~UC la recherche sérologicluc de la brucellose sont
efFectuées, Pour lutter
coXre les tiques des badig)nflages 011 des aslwsions individuelles de
produits insecticides sont appliquées

40
5.J.2.2 - Production et
- protluctivitP
a)- f’erfornianccs dc rgroduction et de production Iilitièrc
I’;~ble;iu
14: Valeurs moyennes et variabilité
ries p*fimw~nces
I;titiks
cd de
reproduction des Montbéliardes ( I982- 1989).
-. - -----.-
-... -- --.._ -. . --_ ._-.-.--_-
:MOYENNE
ECART-‘I’VI’E
.- 1 -.---~
----
42 1
145
_____
--_---Ip-----
-.- _l_---.-
_--..- ---.--
Production laitier e
$24
3623
1454
0,40
totale (k(r)
p-,1L---.-
I_-
-
Production laitiere de
52‘4
3955
102’7
o,.ii
référence (kg)
-----
-,~.~
- - ~ --.----.
Dur& de tarissement
7s
105
I 00
wrsL~----~
-
_- _~-..--
-...----.---_
Inter-valle vêlage
- Ière saillie (jour-s)
Il3
76
- Saillie Exorde (jours)
261
180
- Vêlage (jours)
53X
19 1
_-.-__-
-.-. -~-._I
~
._ .-.--.------
_...
-__---.-
3,s
1-c)
O,GS
- =._=
_-.--.--.---.--
__
-.-------- --
‘I‘ilbie;tU
13: Vitlelll3
Ilnoyenllrs
des pcrfornimces IaitiPrf.5 t’t de reproduction des
f’:rltist:rnnises (1982-1989).
- -..--.. -----.-_~--._-.--~
_ _----. ------
Durée de lactation(j )
---
127
Production laitière
127
totale
---
(kg)
----.~
Inter4alle vêlage :
- Ith saillie (jours)
53
- Silillie téC0IldC ( jours)
1 OCI
- V&i~e (jours)
----
,.
1M.l
---.--_.-.- _-_. --
57
-
- -.-
-“-- -.- ----_
..---. ..--_
--.-
..__.__-
.-__. --.-.- --. BAT:
..__--

bl)- Produits de l’exploitation
Le lait génPre NI p 100 des recettes. Son Ccoulcmcnt eït assur; en partie (.30-40 p, 100,
par un GIE ~COPLAI’I’I ct en partie par les éleveurs eux-tnhnes. 1 c prix au producteur est
variable: 200 F/litre livré au groupement, 350-300 F/litre vcrldu au consommateur sth le!.
périodes de I’anrke IX mck de ramadan est t 1-k favorable a cutte spcwlation.
b2)- Ch-ces d’eX~~lOiti~tiOI1
L’alimentation conjtitue la principale charge. Les aliments Ri~val et MCP sont seuls prk
en compte, l’importance des autres types d’aliments (fane d’arachide, son de blé, drèches &
brasserie et de tomate) etant ditficile zi apprkier. Le cotit moyen dc: l’aliment par vache est dc
i42 100 F CFA
Les bis vétérinak dépendent de la situation pathologique de l’exploitation et donc du
respect des rtigles d’hy~;iL;tle (de la traite et du vklage) et de prophylasie (déparasitage, interne
et externe, et vaccinations) Le coùt moyen des produits véttirinaires et des inséminations esr
de 16900
b3)- Revenus tl’exploitation
11s sont variables suivant les années et les exploitations. Le niveau du revenu-lait est
conditionné par le cotit de revient du litre plut&t que par son pris de vente qui reste assz stable
Le coùt moyen du litre de lait de 276 F CFA est fonction de 1a moyenne cconomique
d’étable et de la dépense alimentaire totale du troupeau par vache adulte. Cependant, les
exploitations ayant les meilleures moyer:nes économiques n’ont pas hrchent un bon revcnu-
bit du fait d’une charge énorme en aliment.
‘I’;tbfe;~u 16: Performmces économiques des exploitations laitières courantes
SOURCES DE RECETTES:
- Lait
80,5 p 100
- Variation stock ar,nuel: 8,s p. I(i0
- Fumier
7.5 1’ 100
- vente animaux .3,5 p, 100
CHARGES:
- Alimentation
‘75 p 100
- Frais vétérinaires et I.A.: 3,s p, 100
- Salaires bergers: 10 p. 100
- Assurances
0,5 p. 100
- Amortissements. 2 p 100
- Divers
3 1:‘. i 00
COUT MOYEN I)II LAIT (par litre)
_.
_, ,_,,
- Minimum
143 F CFA
- Maximum
7’27 F CFA
- Moyenne
270 F CFA
PRIX MOYEN I)I<: VENTE
DU IAI’I
(A de lait çrtl)
- Minimum
200 1: CFA
‘- h4aximum
: 300 1: CFA
_ i.Ioyerznc
220 1: (:F/i.

REVENUS
I~‘E:SI’1,O11’~~‘l‘lON/AN
- Minimum
- 1 069 000
- Maximum
t 5 693 000
- Moyenne
;47 SO0
REVENU-LAIT
(1; CFA)
‘ITn’,l 1 i
/Vh(‘t I E LA( “I’AN~l’k:
- Minimum:
1 770 000
^ 2 I c> 500
- Maximum
4 187 000
242 400
‘- Moyenne:
190 000
1 33 000
5.4.2.3 - Principales
contraintes
a)- L’rihent;iion
- diflicultk d’npprovisionncllrent en matitkes premikres (disponibilité et coût des
sous-pl,oduits) du f;iit de la demande wncurrentielle du secteur industriel qui exporte ct
produr t de l’énergie, niai s aussi du coCit du transport si ce n’est I;I rareté du produit.
Ces difticulttis sont source de désCtluilibre de la fornwl~: du I a\\:al et de changement du
regime alimentaire
- difficultés de trésorerie que connaissent les éleveurs par suite de la mévente du lait
En constkluence, l’intensification exige qu’une politique d’alimentation du bétail soit
clairement détinie par les autorités ~OUI régler les problémes de disponibilité et de coùt des
sous-produits agro-intlustricls en institu,nlt un systeme de quot;r ,t pris préftrentiel
- Forte pression des tàibles cours mondiaux du I%ii: en poudre qui marginalise la
production intensive locale le litre de lait fàbriclué à partir du !ait CII poudre revient à 120 F
CFA contre 200 F CFA pour la production locale.
- Inadécluatic)n du circuit de disrr,ibution du lait fi-ais e11 vrac
- Proprete et quaiitk du lait de tnélange
Une
laiterie ~onctionnellu permettrait de régulariser la wllecte, dc varier les produits
commercialisés et d’acckder au,x super-nw&és et superettes
c)- Irréo,id:wité
du
suivi Sililit:li~C.
-
5.4.2.4 - Conclusion;
Les rksultats obtenus orientent vers un croiscnwnt avec les races locales plutot que vers
l’utilisation de races pures exotiques en choisissant, en choisissant les I~L~S laitières et le niveau
de sang amtilioratcur dc mani& à obtenir irile production .InitiL;re maximale dans un
environnement donné

5.4.3 - Production
;ilViCOlC
--
‘543.1 - Production
des élevîtu,cs péri-urbains
L’approvisionriernent en poussin; d’un jour et en aliment SC làit aupfCs des principalt5
sociétés vendant les intrants qui disposent de petits dépôfs un peu par-tout dans Ia zone tic
production:
* 1 _I
‘approvisionnenle:nt en poussins ihn jour est r@artie CoiIime <uit
- Mbao: 39 p 100
- Sédima: 34 p 100
- Camaf 19 p 100
- Sendis 7 p. 100
- Importations directes: 1 p 100
* Répartition des approvisionnement en aliments.
- Sédima:
44 p. 100
- Mbao.
10 p. 100
- Sentenac. iJ p. 100
- Sendis.
1 I p. 100
- Artisanal: 1 I p. 100
- Sédipra.
2 p 100
La commercialisation des productk
se fait ;énéralemeilt auprcs des banas-banas. certai:ls
éleveurs possèdent une clientèle privk.
b)- Les employés
Ce sont des jeunes (29 ans en mo!‘ennej, alphabétis& à ~18 p 100, en géntkal sans aucune
fbrmation cn aviculture, formt: soit I);I~ le propriétaire, soit par- 1111
ancien employé Ils logent
tous sur l’élevage et ont un salaire mc)!{en qui varie de 10 000 :i 20 000 i: CFA
c)- Pro&ylaxie,
d&infection
et vide s;mit;iirc
Le dt%ut prmcipal de ces klevi~ges est l’absence de vide sanitaire, Ii1 plupart d’entre WY
étant à âges et bandes multiples (74 p 100).
Le nettoyage et la désinf’ection des bitiments semblent rigulièrement t’aits mais trop souvent
le filrnier et les déchets d’abattage (plumes sutiout) restent dans la cours de la ferme. II “‘1’ a
quasiment jamais de désinsectisation
Le plan de prophylaxie est classque (Mark, Newcastle, Gumboro, variole, vitamines zt
antiparasitaires), et gC:néralement respecté. Cependant, le:; vaccinations utilisant l’eau de
boisson ne sont pas toujours réalistes correctement (assoiffenicnt insul‘fisant des animatlx,
manque d’abreuvoirs..) On note également 1111
usage parfB!s al)usif des antibiotiques et des
anticoccidiens supposes pallier aus fautes d’hygiène (d’(G) les problémes de résistances
médicamenteuses).
, ~ I
. ._
5.4.3.2 - Production
des élevages urbsins
--
Les èlevagec urbains du groupe 0 de I’AFCM font uniquement des poulets de charr, aI;ec
unie production ten1por.air.e
dans 9 1 ’ 0 des cas (2 à 6 biundcdan de SO à 500 sujets), lors &s
Etes religieuses.
C,es petits éleveurs s’appro vriionnent cn poussins c: CII aliments dans les dépots des
principaux marchés de la ville.

. . ...l.__
.._

Bilan de la Recherche
.
;. - :
:.._...

1.1 - RECHERCHE HALIEUTIQIJkI
1,l. 1 - Spécificités de la recherche Mieotique
LA recherche halieutique est çaraztérisée par le milieu d’étude, - ii savoir le milieu aquatique
(ocean,
fleuve,
estuaires,
etc.) - et souvent
l’impossibilité
de visualiser
en continu
les
organismes
étudies, Ces carac;téristiques
régissent les apprmhes
développées
pour la gestim
de ces types de ressources.
Pour @er cette “boîte noire”, la theorie fondan1entale
r-epose sur la quantification
des flux
entrant
et sortant
En effet, une mploitation
judicieuse
consiste à prélever
sur le stcxk
considéré,
une quantite suffisante qui ne met pas en péril la survie de ce tn&ne stoc.k Pou~
asstmr cette tache, il faut mesurer la taille du stock d’où les évaluations,
connaitre la quantite
prelevee d’où la collecte des statistiques de peche et la dynamique
propre aux populations
Si I’cvalualion,
d;.ms une ceftam
n1esure peut être faite iI~ti~pendarnrnent
dei pêcheur ou
des opérateurs
économiques
du sectttur, en revanche la collecte des statistiques
nècessite de
Inaniere impérieuse
la collaboration
de ces acteurs d’ou les difficultés
potentielles
lieeS i\\
l’accessibilité de ces inlormations.
A ct: niveau. il est utile de s’appesantir sur la complesite
relationnelle
entre les difkwts
acteurs
du systeme pèche du t’ait pIéciseIner~t que ceITaIIIs avis scientifiques
découlant
des
m~lyses
peuvent t:tre souvent conmdictoires
avc’c les rever:dications
inmédiates
de profit des
exploitants.
I,‘a~miI~istr;~tion
des peches d!)it gérer au mieux de l’mtér èt national, des ressources qui
I~elksentent
lé patrimoine
sénégalais cri légifërant
et eI1 s’assurant par la surveillance,
du
respect de la réglementation.
Cette régleInentation
intég1 e des considérations
scientifiques
toumit par les chercheur-s et des contraintes politiques, soc-ic,-cult~Irelles et économiques.
Les scientifiques
traduisent CII actions de recherche les preoccup;1tions
de l’administration
(gestion rationnelle
des ressources, captures potentielles
d’espkes
exploitées
ou cxploitabies.
rIombre de bateaux a mettre en activité ou à retirer, etc.) ct des conmwm~tés
de pecheurs Par
ailleurs, ils développent
des études IIléthodolo~iques
pour l’aItIélioI-ation
des coIInaissaI1c~~ et
des outils d’évaiuation.
Cette activité participe à la dyIIamiclue
de recherche
sur le plan
international
L*es pechcurs ou opérateurs ont tres souventdes
revendications
plus iInruédiates
que
timdanwntales
L,eurs préoccupations
sont ,liécs a In garantie
de revenus
réguliers
et de
!iuctifkitiorI
tic capital. Les problt;n~cs auxquels ils sont fr&qucInInent
confi-ontés,
sont
I’;Iccessibilitc de la ressource et I’antclic>r-ation de leur rendment.
I,es enjeux spécifiques des pIiIILil)ales coII~l~osaIItcs dI1 scctcur :iiIisi prkkmtes I)lC)llfl’i:llt
12
wmplexité
du travail de la recherche dont Ic ~hmp cl’intc:r-~ientiofl int~greI1t des l)I.L’Oc3ClII);:tiorls
des diflcrents sectcws du système

(‘es avis résultent des trawux dont les contenus ont été défini3 suite aus préoccupations des
autorités chargées de la gestion du secteur, des p1~0fess101mAs et (le la communaute
scientifique
1.1.2 - liésukits
de recherches
-
Les principaux rtisultats obtenus par le progranirne f :t~vir-or.lrieltiéIit et Climat
concernent les zones marines et le climat
a) - Description
des résultats O~ICI~US
--
21)
- j!Olle
_-
économique
aurine
Eln ce qui ccmc:er~~e la zone économique marine, des connaissances ont été acquises
sur les mecanismes d’enrichissement du milieu et la dynamique de I’upwclling Toutes ces
études ont permis d’appréhender la variabilité spati~)-temporell13llp~~rell~~
les ressources halieutiques qui
est liée au phénomene d’upwellin,,
(r fàcteln déterminant de I’cnricllisst:lIient des eaux
Par ailleurs, un atlas des tempt2atures de surface de la mer de I%+I à 1 c>9.; a éte
realise pour l’ensemble de I’Atfantique uopical
il2) - IIX Clinlikt
_--
En matiére de climat, les principaux résultats consistent également en connaissances
sur fa 4imatologie et la circulation atmospherique, ce qui pcrrrrtt de filire des prévisions sur la
pluviometrie et les dates tic semis
Certitines études menees ont permis de mettre en évidenw l’existence d’une relation
entre I,t variabilite de la pluviométrie des régions sahélienncs et IC flux LO~I de basse colhe
II apparait ;ill:;Si que le cannl Vapeur d’Eau de kletecsat se révèle cwi~ne un
réniarcluable traceur des mies
de subsidence (anticyclont de Saint+Hélène) et permet
d’evalucr, en valeur relative, l’importance de la pluviométrie
b) - ‘Technoiogies
mises ilI1 point et transférés
- Atlas des temperatures de whce
de la mer tran!Cr.é it Met&.~-France a I,annion
(France) et auprès de I’Un,versité d’Abicl~jan (Cote d’ivoire),
- Base de données hydro-clitnatiques (tempèr-aturc, salinité et vents) depuis 1 OS?,
- Tendances et variabilités de l’cllvironnernent hydroclir~latic~ues;
- Caltes de c~ourantométrie;
- Date de semis;
- Cartes décadaires de la pluviométrie;
- Cartographie des pâturages;
- Prevision des récoltes.

-17
ç) - ‘I’echnolo~~ies H mettre au point
- am&oration des estimations du flux de vapeur d ‘rw
d;1ns
les
basses
cot1chcs
de
I’atnrosphtk-e par couplage des données du sondeur vertical TOVS dc NOAA et tics \\cnts de
surface fournis par le satellite ERS 1.
1.1.2.2 - En matière de pêche ;Irtisanale
:I) - Descriptiomdes
résultats obtenus
Les résultats obtenus actuellement par le programme l’eche Artisanale hlaritrme peuvent
etre rcsumé en trois volets
31) - Conce@ion
d’une n~éthodologie
d’approche
13-r ce qui concerne les statistrques de peche, un sy:,tème ~l’éctiantiilonna~e adapte
permettant d’estimer l’activité de pèche (estimation des sorties, des prises, des rendements, des
structures demographiques des captures) a eté mis en pla~c, II s’agit d’un
échantillonnage
stratifié dont les strates sont définies par le croisement de trois variables qualitatives la plage
de dcbarquement des pirogues, la période (la quinzaine) et l’en?%in
de peche.
Parallclement a ter échantillonag~, une enqu&e mire comprenant u11 recensement du parc
piroguier et des infrastructures liees à I;i peche permet d’evaluer globalement le potentiel de la
pèche artisanale maritime et de calculer Ics facteurs d’extrapoiation wccssaires a l’estimation de
la production halieutique
Cette ntéthodologie mise en oeuwc par le progamme est largenrent utilisee dans la sous-
région et genère des résultats qui sont mis a la drsposition du klinistére de la Pèche et des
l‘rnnsports Maritimes qui les publie comme statistiques oflicielles du Sénegal. Elle a également
permis de mettre a disposition des ccientifiques un outil adapte pour l’étude de la pêche
artisanale Cette niéthodologiè a permk en outre de faire un cli;ignc!stic de l’exploitation
par unt:
meilleure typologie des composantes de la pêche artisanale
Min,
les statistiques de pEche ;II tisanale combinces à ~Iles t!e la peche industrielle sont
également
utilisées dans les modeles classiques de dynaInique des populations marines
exploitées pour évaluer les ressources tialieutiques sénégalaisc~;.
a2) - Diagnostic
de l’exploitation
Du point de vue de l’évaluation des ressources, une met hodologie permettant d’utiliser les
modeles globaux dans le contexte de la pêche artisanale au Senègal a été developpée. Ce
modèle tient compte du nombre élévc de points de débarquement, d’unites de peche et d’engins
de peche mis en oeuvre et des tactiques et stratégies d’cxplc~iration de la ressource C’est ainsi
que les ditferents types d’exploitation ont été bien identitiés, la structure du parc piroguier a (té
cernée et la dynamique de la flottille piroguièrt? est mieux connue. Les irrfrastructures liees à In
ptkhe sont répertoriées et suivies. La pression de @Ile est :;ysténlatic~uement appreciee. II faut
egalement signaler une bonne nraîtt ise de la rcpartition spatio-temporelle tics ressources
csptoitfks
(3t une connaissance plus approtirndic sur Ics tactiques et strategies de ~&Yie.
- r-C~lenicntation des z0ncs, engins et 4l‘ort de ~CC~C,

- gestion des contlits;
- <re$tion rationnelle des wssourcés (0t:troi de licences tic I!Cche, >igatures des wcorcis dc
&Ii).
- mise en place de projets dans les zone:> pr-oductives.
Par ailleurs, en vue de mieux wmprcndre la dynaniiqiue du systkne pkhe artisanale,
une nouvelle approche méthodologiquc pluridisciplinaire a lit5 adoptk. cn complément sui;
méthodes d’évaluations utilisées jusqu’à présent. Elle wnsistc en l’élaboration. d’apr&
l’ensemble des connaissances déjà actluises au CKODT, d’un nwdéle décrivant les inter-
relations entre les diftérentes composantes du systéme p&he artisanale au Sknégal
(environnementale, kcologique, biologique, économique, sociale et politique). En s’attachant ;i
reprksenter les réponses adaptatives des di%rents acteurs, le nlud& tente de mettre en
cvidence et de représenter les facteurs a l’origine de la variabilité constat& dans la dynamique
du système
La représentation du système p6che est réalisée par d&eloppement de modules
successifs concernant les divers éléments du système (marey~ge, ptkhe. etc). Ces module‘;
devront finalement être rccomposés pour obtenir un modèle global du système. En terme:,
d’outils, le modèle exploite les potentialités de l’intelligence artificielle (langages acteurs).
Enfin, depuis IO94, dans le cadre d’un projet de la F,40, Ic programme participe a la
promotion des Systémes d’Information Géographiques en tiiilt qu’outil d’aménagement des
pêcheries. Le thème choisi pour le développement de cet outil porte sur l’étude des interactions
pêche artisanale/pêche industrielle.
23) - Technoloaie des envins
--
S’agissant des acquis en matiére de technologie des engins pour ~II ameliorer la capacit; dc
capture, divers résultats ont été obtenus. Les principaux sont 1;~ ,;enne tournante coulissante qui
est aujourd’hui à I’ori:gine des 2/3 des captures; la palangre de fond utilisie pour la pkhe deb
grands mérous, espèces dr plus en plus exploitées pour I’exportation, le vit-e-ligne adapté a la
pirogue qui permet de remonter les palangres de fond; le sondcur pour la pirogue ct le compas
qui limite le temps de recherche et enfin le casier pliant et des app5ts utilisés pour la pêche de
la seiche. Une technique appropriée de marquaSe des seiche a égalcmcnt AL; mise au point par’
le programme.
b) - Technologies mises au poitit et transf’érécs
-
- Banque de données sur les statistiques de pêche ct de prix;
- Outil méthodologie ( plan d’échantillonnage et formulaires d’en#tes)
- Cartographie des points de débarquement et de leur .spécifïcitC.
- Plans pour projets de développement de la pêche artisanale;
- Casier pliant pour la pkhe de la seiche
- utilisation d’épi de cocotier comme appat pour la capture de l,i wichtl.
- Technique de marquage de la seiche;
- Palangre de fond pour la pèche d’espèces démersales de tortc v,tleur marchande;
- Cartographie de la distsibution des principales espèces exploitècs.
c) - Technologies
- ;i mettre au point
- Base de données sur la bioécologie des principales espèces exploitCes
- Typologie des projets financés;
- Choix économiques et modalités alternatives de financement;
- Banque de données économiques et sociales sur le secteur de la pkhe,
- Base de données sur les conflits entre pkher-ies;
- Modèle de simulation de la pêche artktnale;
- Connaissances sur le!< t;ici.iques et stratég,ies dévcloppties par les p6c.hzurs ;tïtisans

Les principaux r&ultats ont Pei mis des avancties appr~zciablcs dans In recherche de
;echniqucs cultui’ales perkrmantes, la sélection variétale, l’inventaire 1.231
la mise au point de
mtithodes de lutte contre les principaux Ki\\~ilgellri;
ct nialadics. le ;irivi dc la ~omrrier.cinlisatioI~
des principales spéculations Parallèlement, d’importiintes actiot!s de 1”.évlllgarisation et de
formation ont été menées
En matière de teclIniques culturks on peut souligner les trwaux importants sur Ic
~alcndrier cultural des princip;ks espèces cultivées, en vue de l’étalement de la production, les
;echniques de ptipinickcs fruitikres (germination des porte-grelfè. techniques de greliàge) et
~n;lraichères (semis en ligne., technique des plants en mottes) La technique des plants en mottes
permet à la fois de valoriser la matikre organique (déchets d’abattoirs, composts réalisés au
niveau de l’exploitation) dc retarder I’infcstation par les nématodes et d’assurer un bon
dkveloppement de la culture Cette technique est bien accueillie par les producteurs.
Les recherches en sélection WI’iétiile ont permis Iii CI éatiw ou l’introduction tic
v;iriCtéS adaptées et résistantes aux ravageurs et maladies principalement, sur les Solanacées à
G-rrits (tomate, piment, ,jaxatu), les racines et tubercules (pomme de terre, patate douce,
manioc), l’oignon et les malvacées (gombo, bissap).
L’introduction et l’étude de varietés ou espéces de fruits et Ik~~mcs a été un activitc
importante du programme et a permis la difi’usion de nnatkricl vt,,
;(~~$a1
et l’établissement de listes
variétales.
En défense des cultures, l’inventaire et l’étude des principaux ravageurs et maladies
ont permis de d6velopper des méthodes tic lutte appropriées et actuellement utilisées par les
producteurs On peut illustrer les résultats obtenus dans cc domaine à travers l’exemple de la
lutte contre la teigne de Ia pomme de terre : utilisation de pwduits de synthésc pour la
protection des tubercules en stockage, mise au point de moyens micaniques de protection des
stocks, amélioration des techniques de protection en culture
D’une manikre genérale, on peut souligner Ii1 prise ~II compte de la notion de lutte
ir,tt;grée avec la combinaison de variétés résistantes, I’applica~ion tic techniques culturaies
adéquates, l’utilisation ritisonnée de la lutte chimique Cette approche c’st parfaitement mise en
oeuvre dans la lutte contre les nématodes zi galles qui a justifie la crCation d’un groupement
d’intérêt scientiiique (GIS) composé de I’ISRA, I’ORS’fOPvl et l’! iniver-site dc Dakar I’ENS.4
et la WV étant des partenaires associés.
Le suivi r&gulicr de la comIncrcialisatit!n des produits nwaichers a permis de
mettre au point une méthodologie de collecte ct d’autonnatisation des données qui est
maintenant utilisée par la Direction de 1’Horticulture et les principarlx a~tcurs de la tilicre
La mattirialisation du transfert des itinéraires propos& s’est faite à travers un
service de prévulgarisation et de formation par des documents techniques et didactiques. Les
plus significatifs itant : les fiches techniques, la liste annuelle des variétés kgunriéres
recommandées XI Sénégal, des notes techniques sur la fertilisation, les abris-séchoirs ri oignon,
la pépinière en mottes La majeure partie de ces actions a été réalisée avec l’appui des experts
de la FAO (projet GCPISEk’/033/BEL).
. .
. . . . . :..
..,_
1.3 - RECHERCMES FORESTIERES
.’ ‘-
“’

310
- I~valuation des rclatiow tasonomiqiics tics dittëréntcs es~kes (lu gcrire ilctrc~~tr cri VIIC
il’~htenir
une meilleure identification des especcs.
- Détmnination du m.odc préférentici de repr-oduction des es~kcu; (allo~amie, autog;u~lic
ou multiplication VégetiltiW)
42 des échanges gkiiques entre populatioil,i,
- Création de vari&% adaptées et pcc~ductives
en vue de leur. tliftiisim,
- Mis<: au point des techniques de multiplication vkgetati,w de diverses espéces
ti:wstières
en vue du donage
d’individus suIwA-ieurs,
t!e la constitution de vergers a graines de
limes, dc I;i sauvegarde du niat&iel sélectionné, c!e la mise en place ci’iwais de comparaison
de clones,
- Mise en cvidtmc du complexe synibiotique de plus de 18:) espi.ci:s ligneuses existantes
a11 senf@,
- Collection de prés de 700 souches de Itkwhirtn~ et C~C
4 ~cnres Je champignons
~Ildolilycorhizieris.
1.3.2 - Acquis tmnsfkrebles
- Toutes les méthodes de levée de l’inhibition tkgumentaire;
- Toutes les techniques d’élevage en pépiniére;
- C*ertification des semences forestiércs,
- Diffkion des tneiileures provename~ et/ou varietés des espkes
- Techniques tic PI opai;ation végétative horticole d’espkces fimst ieres,
- Sauvegarde du nlatérlcl végétal sélectionné sous forme de c0pit.s vtigtitatives,
- Utilisation dex inowla de l~iatrk/tr, I~/~~o/~rrrnr
et myc;,rhizcs dans In production de
plantes CI~ pépinière.
- I)I-ocluctian
et conditi~)rlnetllerlt, en :,achets, de 1 SC)
a 300 ,~am;l~~s tl’inocuhun
1.4. I - Acquis sur les-essources alimentaires
- Inventaire et I:artographie des diR&ents types de pa~c(ours du bétail: acquis
rnCthodologiqucs fondé sur l’utilisation des techniques d’analyses wmkrklucs
- ~Imélioration de l’utilisation des foumges des parcours naturels par- fenaison: acquis wr
ICS conditions d’obtention d’un foin dr: bonne qualité, sur le stockage ct les stratégies
d’utilisation (tiiuchagc ea transport par traziion asine). . ‘- --‘-‘. ..-
I‘rarisfkrt tcctinolo~iquc il la Direction 4~ I’Elevagè comme I>~X de rclanw de I’opk~tion
réserves fourragères par fènaison.
- Valeur alimntairc des alimentz disponibles pour les rtmiwlts par des mesures de
c!igcstibilitè en cage’
plus dc 000 mcsu~c’~;
réaliscks CX~IlStitlIilI~~
un ew~nlble trés original en
Afi-ique tropicale

Translèl t ‘l‘;~blcs tic:; valeurs aliment;tiies des aliments disp0~iibll5 au S&@I (utiIisat,eurs
producteurs. outil pédagogique).
- lksoins nutritionnels des rumin~tnts usage des tables ii>: valeur pour la termul~~tion du
rations alimentaires sur la base de mewres
de production par eswis d’,ilimentation
Transtèrt. Fi&s de I ati.ons alimentaires pour la production dc- \\ iande et de lait,
Connaissances: proposition dc: systémes d’alimentation semi-intensive ou intensive ai
milieu paysaii (R/I) en cours).
- Valeur nutritive des lignwï par analyses chiiriique, biologique et mesures dc
digestihilite~ résultats orig,inaux.
- Cultures iiwragères de Graminées (sélection de cultivars et transfkrt d’un réf’kntiei
technque), de Lt.kg~~in.euses
(variétés dc niébé fijurrager et difiikn
d’un
réfërentiel tcchnicluc
et vulgarisation).
Autres transfèrts utilisation d’espkces fourrag&-es pour la n-li,e en place de cordons dc lutte
contre I’kosion dans la zone de ThyssC-Kaymor Propositiorl des espèces en fonction dc leut-
adaptation par zone tkologique.
1.42 - Acquis en santé aniniale
- Connaissance de I’kpidémiologie des principales malaüi~s du bétail, transferts cartes de
distribution des $ossincs (base de l’éradication), distribution des IlCmoparasitoses, cartes de
distribution des tiques, cartes épidémiologiques des helminthoses et des maladies de 1;~
reproduction; plan d’èradication de la poste bovine; plans de prophj.laxie régionale conw JC,
N~matodoses et C’estodoses, plans de prophylaxie contre les maladies infèctieuses
- Technologies tranf’érées: a)- tiches de traitements anti-pal asitaires. b)- Vaccins ( 12
vaccins viraux et 12 vaccins bactériens jont disponibles pour wmbattre les principales maladies
des bovins, ovins, caprins, équins, chien, chat, volaille et lapins). c)- Le logiciel PANURGE, cr
des réfkntiels zocwzhnique, économique et pathologique SL!I. I’élev agc des petits ruminants en
milieu traditionnel.
1.43 - Acquis en_l/roductioil animale
- Typologc des syjtémes d’élev;,qe bovin, ovin, caprin et awwle de la zone
des
Niaq‘e:;
Implantation de races bovines exotques à haut potentiel de production laitière rfichcs
techniques d’élevage et nbodèle d’étable laitier, modéle de gestion)
- I,es support de la diffusion du matt;riel génétique et de sa prt;servation, la caractkrisation
des paramktres de la reproduction, SOIII des résultats A confirmer.
--_l_-
~----__-_
---
-- l_-.--~_-___--_-...
7
II. ACTIVITES DE IuxI-II?KCI-IE
-_-~------
-._II-
--- -----
--_-_._-.
-A
.-:.
.___
2.1 - HEClIERCIlES
HALIEUTIQUES
1.~
COUACS
CII
matikrc d’en\\ ironnement d:Jtent d,:> anilces $0. Elles ont ci’abvl d
consisté en illle WCtiUCh~
descriptive tfrl milieu. Par la suite, ics rrcherChcs ont cvc~luC
vers
la
conipréhcnsion des pknr~mènes qui rq!isscnt le milicu octjanicjue

2.1.1.1. Activité3 en cours et Cchésnce
IXS activités de recherche en mati& é d’environnclnetlt et th: cliinat portent actueilement S~I
la compréhension de \\a variabilité spatio-temporelle des ~)ar;tmèttre:j physico-chimiqIles et de
I’hydroclimat. Elles ont pour objectif principal de contribuer à la prèsertation du milieu, mais
Cgalement de permettre une meilleure gestion du littoral et dl:s ressources halieutiques, compte
tenu de l’impact des F;lcteurs de l’environnement sur les fluctuations des ressources, ta
bioécologie et les migrations des principales espèces marines exploitEes
Par ailleurs, des recherches sont menées sur la climatolo:;ic: et la circulation atmosphkique
en vue de prévoir la pluviométrie et les périodes culturales le:; plus ti~vo~d~les.
2.1.1.2. Ressources disr)onibles
L’efTectif des chercheurs du l)rogramme Environnement CI Climat est passe de 4 (7
physiciens et 1 chimiste) en 1989 ii 3 en 1993 La contposition actuelle tic l’équipe de
chercheur est la suivar;,te 1 en océantgaphie physique/téléd~:recti(~Ii, I en ~igro-/clilnatolo3je
et 1 en chimie.
? Cette équipe est appuyée par 2 ingénieurs inii,rlnaticiens, 2 techniciens
d’exploitation et 3 techniciens océanographe et chimistes
II faut noter que cet effkctif relativement important de chercheurs travaille
principalement en télédétection. Le volet environnement n’étant assuré effèctivement que piit
ut1 chercheur chimiste; le physicien étant en formation pour trois ans
Le programme connait donc des problèmes de moyens humains, mais également
matèriels et financiers C’est ainsi que certaines opérations ou actions de recherche n’ont pas
pu démarrer faute de moyens financiers (opération hydre-Ci~t)-Vt~t-t) ou de matériel d’analyse
(auto-analyseur et balance). Par ailIeu s, la non disponibilité de v&hicule pour les prélèvements
aux stations côtiéres et le manque de financement pour rétribuer le personnel dans les stations
situ& en dehors du Cap-Vert sont a l’origine de la plupart des ~IonnOcs manquantes dans la
base de données Gtièrer.
2.1.2. En matière
de pêche mtisanale
I,es premiers travaux du programme ont été pendant longtcnip5 d’orientation biologique Ils
ont consist6 en des études de base de type inventaire Ce travail a permis tlne bonne description
du système, puis une estimation de la production, des ~noycn:~ de c:lptures, des rendements r:t
des efforts des diftërerites unités de pCche.
IYautre part, les travaux ont porté sur la technologie des engins de p&he pour en am&ore~
la capacitt: Je capture et. l’efficacité (:scnne tournante coulissante, palange de fond, vire-ligne,
sondeur, compas et casier pliant à seiche etc...)
Au cours du développement des travaux, il est apparu que Ics seuls facteurs biologiques
n’étaient pas sufiisants pour comprendre toute la dynamique du systcme pkhe artisanale. C’est
pour cette raison qu’à partir de 198 1, un volet recherche sur la socio-économie de ce systttme a
6té mis en place au sein du programme. Les travaux menés, dans ce c;idre, ont porté, entre
autres, sur la production (c’est à dire l’étude ,des.coGts. et. rcvenus.dcs différentes unités de
pêche et l’histoire des communautés tic pècheu;;), sur la’valorisation des prises débarquées (a
travers l’économie de la transformation et de la distribution ct la kwnation des prix le long tic
la iilitke) et enfin, sur :!e poids des di%rentes fïlit3res dans l’économie nationale,

2.1.2.1. Activités ell cours Ct éClléilllCt!
-
Actuellement, tes activités de rticherchc en nnatitire dc p&Ae
arI.isanatc sont orkntks
vers l’évaluation des potentiatitésl ta cornprétiension des stratkgies d’exploitation. ta
modélisation de ta pêcherie et ta 6wiaissance des retalions qui existent entre ta pèche
artisanale et ta pèche industrielle
Par ailleurs, des ktuctes sont eRecruées sur tes formes d’investissement et d’intervention Je
l’état dans te secteur, sur tes dilErentes formes de valorisation cies produits débarqués et sur 1~
rôle de ta pèche dans t’économie nationale.
Toutes tes actic.it& de wcherche qui sc)nt menées actuellemet~r par IL’ programme son! Ii& a ta
pae.
2.1.2.2. Ressources disponibles
1,‘évotution du nombre de chercheurs au sein du progamme pkhe artisanale est le suivant
: 4 en 19S9 et ION, ii en 199 1, 0 en 1092, 10 en 1993. Si en théorie le nombre de &erchew a
augmente &LU cours
du temps, il reste cependant qu’actucttcment, parmis tes S chercheurs
nationaux, trois d’entre eux ne menent des activités au sein du progamme qu’à temps partiel et
deux sont en formation.
II faut par aitteurs, signaler qu’~‘n 1993 ta restructuratwn dr:s programmes du CKODI a
amené ta fusion des programmes Pêche Artisanale et Socio&onomie des pêches pour aboutir
a ta configuration de l’actuel programme Pêche Artisanale Maritime; ce qui explique l’effectif
relativement important du nombre de chercheurs et masque tes problèmes de personnel
chercheurs qui se posent au programme, surtout en ce qui wncerne les biologistes des pkhes
qui sont actuellement au nombre de deux
De 1000 à 1904, le personnel d’appui A varié de 8 a 14 ; ce qui est nettenient insuffisant compte
tenu de t’étendu du domaine d’actiwt 2 du progamme pêche artiwnate (l’ensemble du littoral
séri&tais). Ce manque 3
Gnérat de moyens humains explique que te champ d’inter\\.ention du
progamme s’est jusqu’a présent linlit& a ta zone côtière entre Saint-Louis et Joat, ta zcwc
s’étendant au sud n’ayant fait l’objet que d’études ponctuelles Par aitieurs, l’inexistence de
technicien suptkieur dans te programme a twjours été déplorée car tes chercheurs sont tk
imptiquks dans tes tâches de collecte (‘1 de saisie; ce qui ne f~t~:orise pas l’émergence d’un tra\\.nit
de conception.
En ce qui concerne tes moyens matériels, ta vètustc du ~n;itériet routanl ainsi que son
nombre insuf‘fisant pknatisent te bon d&outement des enqutilr.:s dc rerrain qui sont a ta base dc
tout te travail cfièctw8 au sein du programme.
Quant aux rncyens financiers, ils sont également insulfisants, notamment en cc (tui
concerne lès investissements.
2.2 - RECHERCHES 1IOWICOLES
Les recherches actuelles sur tes cultures horticoles ont été fusionnk
en un
programme unictuc en 1992 en raison dc ta cohabitation frkluente des productions de fruits et
de téy~ncs,
de ta comptémentarité des approches et des- méthodologies..
>..
Les wherches en cours sont globalement dans ta continuité des approches définies
antérieurement. Toutefois elles prennent de plus en plus cn compte tes aspects. gestion des
ressources naturelles 1-1 de t’erlviro~~neme~~t,
ta maîtrise &s intrant s., ta diverslhcation cies
productions

2.2.1 - L’Arnélioration wriétalc
Ce point constitue un axe tort de recherche Pa\\ir faciliter I’walysc, on exarninerii
les programmes par espi:ce ou groupe d’espèces
Les Solanacées ;i fruits
La sélection du jaxatu (Skkrrw?î twllw/)icw)l) porte sur l’introduction de ilii‘fërènrs
mecanismes de résistance aux acariens (non pr&-ence, an;ibiose). Le travail de s&ction a
déjh débouché sur les premières variétés tolérantes. Actuellement l’amélioration de la
productivité et surtout du calibre des fruits est poursuivie. P{)ur cela de nouveaux croisements
ont été réalisés.
Sur la tomate, l’important travail sur la résistance au virus TYLCV est poursuivi en
collaboration avec l’1NR.h de Monfavct (FRANCE) dans le cadre d’un projet CEE C’est un
travail dif’ficile et de longue haleine, mais qui commence a déboucher sur des lignkes résistantes
(en cours d’expérimentation).
1,‘élar;issernent de la gamme variétale de tomates d’industrie se poursuit avez
l’introduction et l’expérimentation dc nouveaux génotypc’;
la valke du fleuve
diiItS
L’importance à donner Ii ce programme sera fonction de l’avenir de cette spkulation.
I .‘introduction de la résistance aux nématodes dans la variété XINA se poursuit
Tous ces travaux menés sur la tomate (espke d’intérêt mondial) sont conduits en
étroite collaboration avec des intrants dc: recherche étrangers notamment I’INRA France
Sur piment les travaux ont aboutit à la création dt: variktés améliorées ; seule une
activité de veille ust gardée en fonction notamment des problèmes de complexes de virus.
Les plantes à Racines et Tubercules
Sur ce groupe d’espkces on trouve des programrrlc:; d’introduction variétale et de
sclcction propre ISRA
Sur Manioc, les introductions ont permis de sklcctionnel des variktés adalkes aux
conditions climatiques de,< zones de pwduction et tolérantes a la pression parasitaire. Ce
matrlriei est en cours de multiplication rapide, Le travail de sklcition a étc arr&& en 1989 mais
le matériel est maintenu en collection. Des recherches sur la physiologie de la tokrance a la
séchcrcsse ont débutécs.
Sur Pomme de terre, un très important programme d’introduction de vari&
a &k
mis en place et a débouché sur des listes de variétés recommandces. A partir de matériels
tournis par le CII’ (Centre International de la Pomme de terre) des clones sélectionnées pour
leur adaptation à la chaleur ont été obtenus au OI-I à partir d’une base génétique large. Ce
matériel doit &re assaini du point de WC i(iral avant une diftilsion plus large.
Depuis 1992 un nouveau et important programme de s&ction a été cntrcpris à
partir de matériel élite CIP.
Sur Patate douce, une collection de 12 variétés sklec~tionr$es pour leur- haut
rendement et leur large adaptabilité sont en cours .d!étudc çn IkiSon akec ‘l’établissement de
calendriers culturaux favorables.
L’important programme sur w groupe d’espkces est dans une phase dé validation
du matkicl sélectionné qui nkessite de wiléchir à l’utilisation tic techniques de multiplication
I apide du matériel par des voies classiques (en cours) ou par tics voies biotechnoio;iques (à
titudier)et ii la conservation ,.ies ressourct’s g6nétiques (ciutw)

Sur oigfwn l’activité variétale se limite au suivi de l’introduction de variétés
nouvelles Une activité nouvelle sur ail a permis de comparer Ics variétés locales sénégalaises
et maliennes à différentes introductions
L’Arboricu~ire
fruitière
L’objectif principal est la wlection et la multipliLatiori d’espk~s et de variéttk
adaptées aux conditions du Sénégal : Agrumes, Bananiers, Manguiers
Sur Agrumes, des varietés d’orangers et de mandariniers prkoces et productives
ont dkjà t;tk mises CII évidence. L’intérCt se porte sur la lime de Tahiti et les pomelos, espfkes
intéressantes et bien adCAptées,
pour lesquelles des perspectives de développement pour
l’exportation semblent exister.
Sur bananiers l’introduction de la varier& RObllST.1 semble intércssantc En
particulier elle a permis le développement de la culture dans Ic sud-est du pays.
I,‘&ude d’une collection de manguiers a pour but principal d’étaler la production en
vue de satisfàire les besoins locaux de consommation
2.2.2 - Amélioration d’itinéraires techniques
--
On peut distinguer les recherches liées a une production particulière de celles plus
générales pour l’ensemble de la filière
.- Sur Oignon, on peut signaler tout un ensemble de techniques visant a diminuer
l’incidence ci+: la maladie des racines roses. Plusieurs solutions sont préconisees.
Une partie de ce travail a été réalisée avec les çhcrchews ~LJ CIRAD, dans le cadr,e
d’un projet conjoint avec I’ISRA.
- Dans le cad,;-e de la relance de la production de l’ail, la deiinition d’un itink-aire
technique est en cours
variétes, date de plantation, fèrtilisation.
Ces
expérimentaiions sont poursuivies en VLJC de metlre au point
un IX%rentiel
technique.
- Sur agrumes, on peut souligner un travail original de mycorhization pour accélérer
la croissance et renforcer les défenses vis ir vis des champignons pathogènes du sol
(en collaboration avec le >fIRCEN). Les premiers résultats sont en cours d’analyse,
l’ef‘fèt le Plu!~ net étant sur la croissance
- La culture du bananier au Sénégal Oriental i: nécessité des recherches sur les
variétés et l’optimisation Je l’irrigation et de la krtilisation.
Les recherches sur l’utilisation des mottes ii partir du compostage de déchers
d”abattoirs ou de compost de déchets végétaux, se pornsuivcnt. Différentes approches
concernant la structure des mottes et leur utilisation sont en cours. La phase de validation et de
vulgarisation est bien engagée. L’intéret de cette technique pour une utilisation optimale des
intrants justifie les études complémentaires entreprises par Ii: CDf 1.
2.2.3 - LS défense des cultures
--
,, -_ :“‘-“
..;.
__,_,
Lus recherches concernwt principalement Ies ravagcurk ‘des cultures niaraïchères.
~;llJté
de JJlOycIlS
hJIJKIinS,
k?S q.m%S
InahdkS
Sont
peU
pS
en cOlq)tt?
011 trouve 3 approches
- I ,‘Ctude c;I’iitio-temporelic des principaux ravageurs ,
- I’invcrttalrc des ravageurs des cultures fruitikrex ct rkcmment de I’Ail .

30
- les 1néthode.s de lutte, princip;~lement la lutte inte,l
‘(l+e contre la mincuse des
feuilles, les nématodes à galles, la teigne de la pomme de teire et celle des choux
Cc t.olet Déknse des cultures par son côte appui aux sélectionneurs et agronomes
ct par l’importance des problèmes en zone tropicale, doit Gtre impérativement étoB’6. L’option
lutte int&.+e, choisie, est lmme mais elle doit s’appuyer sur un minimum de recherche locale
pour Yidentification des parasites et maladies, le maintien de< sou&es pour les tests de
rcsistance ou l’étude de 1;1
variabilité des agents, la recherche de moyen:; de lutte
L’analyse des recherches montre des avancées signiticatiws malgré les dit‘ficultes
rwncontrées, notamment en moyens humains. Les objectifs sont réalistes avec un souci
permanent de \\ alidation sur le terrain. 1~s apports d’experts extérieurs (CIRAD, INRA,
ORSTOM, FAO) ont été bien intégrk. On peut souligner la capacik des chercheurs ISRA it
collaborer avec des instituts de recherche étrangers. Ceci a permis l’introduction et la sélection
de matkiel génétique original. Plusieurs itinéraires sont dans 1a phase validation en
vulgarisation. II faut maintenant veiller à alimenter une recherche d’amont de qualité sur des
objectifs prioritaires et avec des stratégies adaptées
2.2.4 - Ressources disponibles
L’eflèctii’ de recherche (chercheurs, techniciens) est en deçà des besoins de
lw-sonne1 pour conduire les missions actuellement assignées au CDI-I Ce déficit est
par-ticuliérement constati c:n matière de DCfunse des Cultures et en Arboriculture Fruitière
Les besoins des différentes optirations ont montré la nécessité d’introduire l’outil
“Culture in vitro” en matière de multiplication , d’assainisseinwt ct de conservation des
ressources génétiques.
Par ailleurs, l’équipe actuelle du CDI-I est constituée majoritairement de jeunes
chercheurs Une attention particulière doit ètre accordee à leur mcadr-ement,
notarnrnent
en
relation avec les gwpes disciplinaires constitués au sein de l’ISR.4 mais également au moyen
de missions d’appui de chcrc‘tleurs confirmks d’organismes de recherche partenaires.
En moyens matériels il est d’abord urgent de r Chabiliter les infkastructurcs
existantes et indispensables à la poursuite des recherches chambres froides pour la
conservation des scmcnccs et des ressources génétiques, chambres dc cultures, laboratoires
d’entomologie, de phytopathologie et d’anklioration des plantes
Par ailleurs, il est nécessaire tk renforcer les activitcs de laboratoire en appui aux
actions menées sur le terrain, notamment en matike de défense des cultures (microscopie,
i:lisa, isolcmcnt de souches, Clevage de parasites ou d’auxiliaire;. .) et d’amklioration var-iétale
(inoculations, mesures de ilualité, multiplications...).
2.3 - RECHERCHES FC~KES’I‘IERES
Deux programmes de recherches forestières sur quatre sont domiciliés à Dakar, à savoir,
1~ génétique et l’amélioration des ressources forestieres et les rccherchcs sur la microbiologie,
l’écologie et la physiologie: des végétaux.
2.3.1 - Actions en cow
-A d’exécution
,..
2.3.1.1 - ‘l’ecllnologi~et physiologie des semences
- Optimisation des méthodes de levée de senwnces,
- kIise au point de prockdés de conservation de graines;

57
- Etude de !a gerrriination des senienct’s en conditwns dc stret4 hyc!rques ou salins
simulés;
2.3.1.2 - hlélioration
ehétique
du nitrtériel vércétrtl
- Prospection et identification des peuplements semenciers.
- Etude de la variabilité génétic!ue à partir des marqueurs gtGtiqucs (isozymes RL\\f’D),
- Etude dc la variabilité génétique a partir tics caractkrcs sy!vicolcs,
- Etude du mode
t!e reproductiw des espèces et estimation des thx de ghes
dans les
populations naturelles à partir des marqueurs isozymique~,
- Maîtrise tics techniques d’hybridation contrO!ée de .~CXIL’;U
.st~~rc~g~r/
2.3.1.3 - Multiplication
végétative
- Optimisation et utilisation des méthodes horticoles de mobilisation et dc
rajeunissement;
- Développement c!es vitrotechniques: rnicroboutura3t:, micr~ogretl~~gc
embryog&kses
somatiques sur du matériel juvcnite;
- Adaptation des .citro méthodes au matériel végétal adulte,
-Optimisation des méthodes d’acclimatation des vitropkmts
2.3.1.4 - Biologie c?t utilisation
des microore;~nismes
tfrr sol
-
- Isolement, caractkisation et cvaluation des souches dc /UICO/~I~~~~I,
champignons
mycorhiziens et I*jmkiu,
- C’ontribution tics mycorhizes ;i l’amélioration de I’adqtatic~n des plantes il la salinité,
- Etude de la fixation symbioticlue t!e t’azote chet tes 1 .-
~9niincuscs ct les C;Isuill.irl;icet’s,
- Etude des types c!e symbioses tles systémes agroforestiers
2.3.2 - Ressources disponibles
2.3.2.1 - Personnel -.
La recherche f’orestikre dispose actuellement de 49 agents don t 22 chercheurs assistés de
9 techniciens. La moitié seulement du personnel scientifique Evolue dans ta région cies Niayes
Par rapport aux besoins ~!e recherche, les moyens humains sont relntivement réduits.
2.3.2.2 - Infrastructure
.;_
.,
La I>Rf’F dispose, pou.r ses activités, de 600 hebtarcs d’essais répartis sur une dizaine de
stations expérimentales. A cela s’ajoutelIt 3 laboratoires: laboraioire C!e microbiologie,
laboratoire national de recherches sur les semences forestiki et !abornto:rc commun
ISlLA/ORS’I‘OM de culture in vitro-UKCI dontj!‘éq~~ip~~~~“nt
est SiltiidhiM~lt

ix
La DRPI; bénéficie de plusieurs sources de tinancemnt (IDA, I ;Sr-\\ID, UE, ACDI, FA(‘, hys
as, CIRDI. ) pour la conduite des activités de recherches planifitics
(‘qxmiant,
les contraintes
adIni&rativcs retardent quelquefois la mobilisation des crudit:. aIlou&
2.4 - KECtfEIICHES
E:N SANTE E:T PKODIJCXION
AN%ILlAL,ES
2.4.1 - Activitbs
en cours et éClléi~llC~
I’;ibleau
17: Activités
en cours et éché_nce en Smté et Protlriction
ania;
lr
“----Yzcz===r.
z:--
I tCTIONS EN COURS D’EXEC’UTION
-----II
.= :-
^i--
--
^ Etude des potcnciaht& CI tics
om;mtcs de production dt:s hxagcs
bovins:
- contraintes aliincntairc, wkitairc
” gestion des systhle dc productm
1 - Intcllsikltion
des produ<flons CI
nt6gr;ition agriculttirc-forcst~rl~-~l~\\,~l~~
- aw3ioratlon gCnAiquc cl mitrisc dc la
cproduction bovine
Physiologie -P;itliologic 1
- évaluation dt: la djsponib~iitti ca rkxlus
Ic tllilr~~îCll;tgC
et CI1 fourrage ligk:ur
- v;lle\\lr nutritionncllc des sowprodwts
hsponiblcs
- ~IMI~SCS bro~lli~tologiquu. C~C
llgestibilit6, essais nlimxtaues
4 - Etude des contrnintcs CI a~liCl~or;~t~oii
ICS systé~ncs
d’~lcvagc des petits wuinmt:
- sui\\4
SaIlitilirC
- suivi zootecliniquc
- ~uodde
de galion tcchIlrco-CcoIloIutclue
5 _ Etude des colrtraiutcs
..< . . ...<. CI
_..‘ ;Inl<liur,ltion
, des systches d’élvagc avicolc :
-cItqlktC5
SaIlitilirCS
- essais ;~limcntaircs
- suivi tccliaico-Ccononii~i~l~

2.42 - Ressources disponibles
- Personnel
fIes chercheurs, ,111
nombre dc 16, toutes disciplines et toius statuts confondus, exécutent
[es actions en cours, aiA& de 7 Assktants de Recherche, I 1 Techniciens Supkieurs, 7
Techniciens et S Gar$ons de laboratoire.
On
note,
cependant,
une
i1wdlïsa1~ce
en pwonnel dans toutes k 5 caicgories, en nombre et en
qualité
- Infrastructures
Les actions sont exécutées sur les sites du LNERV 5 Dak,ir-f-Iann et à la ferme de
Sangalkam, propriétés de la DRSf->A, pour les cspkrimentations en stiition, et en milieu rkel, au
niveau des exploitations encadrées par la recherche comme chez d’autres
particulier de la zone
des Niayes.
- Fini111cerne1lt
La DRSPA bénéficient des sources de financement suivantes pour exécuter les actions
programmées: IDA, CEE, PARCFED, FAO, EMVT/CfRAD,
FIDA, LLCA, CIWI, FIS,
PRODEX, AIlX Seule l’uiilisation régulikre des fonds
If>A pose probkmc:
p_y_l_---.
_~--
.--
_~- -.----
_-- -__ / j
III. DOIVIAINES DE REGI-IE:RCI-II< NON C’OIWWT’S
_p-__Ip---l-
~~
_ _-.--
-..-_- --- --l
3.1 - RECIIERCHES I-IAL,IEUTIQUF:S
3.1.1 - En matière d’etivironnement et de climat
Les domaines de r-kxherche qui ne So[it abordés par le pros1 <
~~v~inic
Ih
ironnelncnt
(3t climat
sont
- la pollution et la circulation cotière;
- la courantométrie générale du plateau continental,
- l’érosion côtière.
3.1.2. En rnatiére rIe_Ioklle ;lrtisaI~;ile
f,es domaines de recherche non cou\\ crts actucllemcnt par IC fxo~rammc I’khe Artisanale
Maritime sont :
- la technologie et la sélectivitk des engins de pkhc;
- la sociologie du systtime pkhe artisan;J,
.’
. . .</... _.>.
- la transformation artisanale des produits débarqués;
- l’estimation des potentiels dans les zonci c6tières infkrieurcs ii i 0 III de pwfoncieur
3.2 - REClIERCIIES
IIOR’I’ICOLES
I xs fwspecti\\res sont raisonnées avec la riouble approche suivanle

00
-poursuite des recherches actuelles ,
-01 ientations nouvelles
du point de vue de I’Ctat des rechercher>
(tilnt
sur
Ics
sujets abordés que des
ftouvei~~ix besoins)
3.2.1 - Création variétale et sélection
Lit sélection dvs solanacées A fruits doit se pourwivre mais t^:l se fw:ilisant plus
particuli&w~ncnt sur 2 axes :
- La participation à des réseaux de recherches internationaux sur la tomate en VLIC tk
la sélection pour la résistance aux nématodes mais surtout au virus du TYLCV
probléme majeur dans les zones tropicales et salkiiennes (dont le Sénkgal). La
sélection dépend beaucoup des tests en zones infect&
pour le criblage des
résistances Le CDM doit continuer zi jouer un r6le impor-tant dans le dispositif car
le Sénégal est encore un des rares pays d’Afrique dc l’Ouest qui peut justifier une
recherche sur l’amélioration de la tomate.
- L&nélioration du Jaxatu, espéce typiquement africaine et importante, doit Gtre
poursuivie pour l’amélioration de la productivité et de la taille du fruit (“est une
demande constante des producteurs et consommateurs
Pour les espt:ct:s a racines et tubercules, on voit I’inlportance de plus en plus grande
de la pomme de terre L’et011 de sélection de variétés adaptée5 doit &re poursuivie, d’autant
plus que l’on peut exploikr la variabilité génétique du CIP.
Pour cc groupe d’espèces à multiplication végétative il faut absolument progresser
dans l’utilisation de nouvelles méthodes de multiplication rapide, bien maîtrisées, par culture in-
vitro. L’introduction de ce nouvel outil est à raisonner dans le cadre plus général de I’ISRA
création d’une petite unitci tonctionnellc de culture in vitro au CDI-I, intégration de cette
demande dans les programmes du laboraroire mixte ISRA/OR~TOh~l (DURCI). Quelle que soit
la solution il faut envisager de disposer de personnel bien formé à ces techniques. Un autre
avantage de cet outil est la conservation & l’abri des contamlncltions. des collections de ces
espèces.
11 faut parallèlement disposer des variétés d’ail introduites et locales sous forme de
clones regéné~
és et assainis par culture dc. mkistkmes. La mise ;I:I point d’itinéraires techniques
doit intégrer cet aspect
3.2.2 - Introduction de variirtés
La politique d’introduction dc nouvelles variét& doit é\\itlemment Gtre poursuivie
sur les ditErentes cspk~s. Sachant que toutes les études d’éwluation sont une lourde charge
pour l’Institut il faudrait :rtioir peut être plus d’éléments pour fitire dcjà un choix A priori en
fonction des informations données par lez obtenteurs et des objl:ctifs {que l’on se fixe.
On peut &Salement rappeler la plus grande vigilance: sur ics problèmes sanitaires
que l’on peut rencontrer avec les introductions des espéces à multiplication végétative. II y a
mkessité de développer un système C!C coordination avec ies iii;trcs services cle I’Etat
compktents dans ce domaine.
3.2.3 - 1~ tlilfense des Cultures : . ..<. . .._.. .
._.“<
:
Les activités dans ce secteur doivent &re non seulement poursuivies mais
d&eloppees L’option lutte intégrée esf bonne mais doit bien in?égrcr les résultats de la
recherche internationale
La validation de techniques de lutte déjà con~~~.~~~~,
par ailleurs en constante
évolution, justiGe un investissement régukr au niveau des m(~\\‘~‘ns 1 .‘aspcct I-)ré~~uI~;lrisntion
doit rester une mission fortl: du CDI 1 et dc ses partenaires.

0 I
3.2.4 - Perspectives générales
Elles peuvent s’articuler autour de 3 mots clés
- Gestion des intrants
- Etaiement de la. production
- Diversikation
3.2.4.1 Les
-- Intrants
Le premier intrant stratégique est la semence. C“C~L une activité “historique” du
CDf-l qui produit les semences dc base et de prébase de scs propIes variétés Cet aspect
sélection conservatrice est capital pour garantir une production dc semence comnicrciaic
correspondant à la variété de départ
Pour les plantes à muitipiicatIon vCgétative (racines, tubercules, arbres fruitiers) se
pose le problème de la ditkion rapide du Inatériei nouvellement sélectionné. Le relais ;~XC des
Inuitipiicateurs privés est un aspect à ne pas négliger diII\\s IC déveioppemcnt de ces
spéculations i,a création d’un label ISRA-CDf-l doit certifier la \\ ariEtt; ct garantir I;I cluaiitt; du
matériel diflùsé.
Plus gén&al.ernent ii faut coordonner la production nationale de semences
maraîchéres et de plants fruitiers, en liaison avec les sociCtés privées et les structures
impliquées dans la filière. A cet efkt, le récent atelier sur la rcwrganisation de la fiiikre
scmencières a permis de faire des recoI~InIandations précises dans ce wns
Ii est &aiement important de bien faire reconnaître: le travail de I’ISRA dans ce
domaine Ce n’est pas seuiernent un problème de Royalties ! ! 1
La disponibilité et le coi!t des facteurs de pIoductic)n (engrais, pestiwles,
scniences, eau) doit être encore plus pris en compte. Les recherches sur la lutte intégéc et les
mottes bont bien dans ce sens,
La technique des mottes devrait i)ermettre de vaioriscr d’autres
source!; de matière organique et de iocaiiser, donc de diminuer, 1~:s autres apports ~JI intr;m+,
3.2.4.2 - L’étalement de la production
--
C’est
un problfme
majeur
pour
un grand nombre d’cspèc es. Les approches grtme
variktak et itméraires techniques doivent etre simultanément pris en compte. C‘eia est vrai
surtout pour le marché i~~ai mais paraiii-iement cela peut ctre fsaicrnent le moyen d’aiimcntcr
des créneaux d’exportation.
Par ailleurs le suivi de i,~ commercialisation des spticuiations est essentiel.
L.‘utiiisation des informal:ions qui cn découlent démontre i’intérct des recherches dans CC sens,
notamment en direction d’un meilleur éc.r)ulement des productions locales Cet aspect est bien
pris en compte sur la pomme de terre, l’oignon (c’est un moyen indirect de contourner le
problème de la conservation), la patate douce, les manguiers.,
3.2.4.3 - La
-- diversifïcntion
C’est la grande question pt.ke au CDH par les décideurs. Cet aspect peut se
..-...--..-:
;,...;
raisonrier a plusieurs niveaux.
. :
: :
:
-i,a diversilication par l’exploitation de la bariabiiité intraspéc~fique la sélection
variétaie
peut
mener
a la. création
de nouveaux
tj@esvariétrtux
J$poJdant
micus
aux
attentes
des utiliSiltelII3 ~OC:UlX 011 des exportatcurc Cjaxatu;.
patate douce, poJliJne
de terre).
i .‘aspcCi
ie
plus
intportaJJt
est
sans
doute
i’introdu&iJ
011 la faiorisation
de “nouvïlles
espèces
nmraich~rcs
et fruitieJes”.
I)euX
eXmpit:s
méritent
ti’t3re
tiévefoppés
:
-L’ail qui rcprése:?te un voiume
d’importation annueiie nw nt‘gligeabie (800 a Ii)00
tonnes) jlislific tout ii thit le dhwray2 ci’uiic rcchcrchc pour rclsrlcer wltc crriture. 1.‘~

02
recherche d’itinéraires techniques adaptk doit être poursuivie dans Ics diffërentes Jones de
production potentielles.
-Les agrumes. 1~: Sénégal a certainement de bonnes car-tes A jouer en matike d’agrumes
(pour le mar thé local et l’exportation). A partir des essais de diversificatiorr conduits
actuellement il faudrait dégager rapidement quelques espèces prioritaires (bien adaptees, et
correspondant a des créneaux originaux et porteurs). L’apport des economistes et des
professionnels du marches international sera capital. Dejà on pwt envisager : la lime de Tahiti et
les pomelos (pour l’exportation) et les mandariniers et orangers (pour le marché local).
-On peut également se poser la question de la valorisatron d’cspeces locales. Les études
préliminaires sur l’étude de la variabilite du Corossolier, du Sapotillier restent justifiées. Y a t-il
d’autres especes a considker ? On peut penser également au BISSAP qui mérite une attention
particulière quant a sa valorisation pour L’exportation. Cette espèce présente des potentialites
certaines sur le plan industriel (confiseries, colorant alitnentairc, fabrication de boissons). Des
génotypes plus colores ont été trouvés et sont déjà multipliés au CDH.
-Enfin la commiss~ion ne dispose pas d’éléments suflkant~ pour porter un avis sur le
développement des espèces florales et ornementales. On peut cependant penser que les groupei;
privés qui tiennent ces marchés mondiaux d’exportation disposent de variétés et d’itineraires
techniques adaptes et répondant aux besoins de leur chentèle. Par ailleurs ii est bien reconnu
que les recherches sur ces. productions sont lourdes et coûteuses. II faut noter toutefois que le
CDL I, dans sa fiche technrque 1995 envisage de faire un inventaire de l’existant dans ce domaine
et prévoit d’etudier Les possibilités de développetnent des spéculations tlorales. Cela suppose un
renforcement de l’équipe en place par des moyens humains et financiers additionnels..
3.3 - RECHERCIIES FORESTIERES
L’adoptron des technologies utilisables par les Services ‘I‘echniques nationaux, les
Organisation Non Gouv~irnementales et les Communautés IV base est liée à l’urgence des
problemes identifiés zt a leur impact socio-économique.
Ces aspects économiques ont eu.: trés peu étudiés en recherches forestier-es et dotven:
l’être pour permettre de mieux apprécier le coUt des producti~.)tts et leur rentabilitc, d’identifier
Ics incompatibilités avec les pratiques et systèmes de production en vigueur.
La poursuite des recherches sur les t)roductions animales nccessite l’organisation d’équiper
pluridisciplinaires perfcwtantes, dotées de moyens materiel:; et financiers, Ce qui exige le
recr-utement de personnel complémentaire, notamment, de sc.>~io-~cononlistes, de forestiers,
etc..
Par ailleurs, les etudes de couts/béncfices des technologies élaborées ne sont pas réalisées
de manière systématique. Cette lacune définit le role de I’economiste de l’équipe
pluridisciplinaire de recherche.
Dans le cadre de la protection sanitaire du bétail clcs vaccins de type nouveau
(l3iotechnologie) doivent Gtre explorés, prenant en compte des pathologies dites d’avenir dont
il n’existe pas encore de vaccins produits localement.
I<ecourir à 1’utilisa:icn de l’int’ormatique par ‘ad&kation do ‘iogi$e~‘de ratiormernent aux
types d’aliments et sous-produits disponibles sur place

03
IV.
il~ENTll~ICA'I'lON
DE
TE(‘IINOLOGIES
s~!scEP’rIBI,t3
1)’ E:TRE
EMPRUNTEES A D’AIJTRES INSTlTUTIONS
_-_._-_._ --_ _-_--
-_-__
-_ll_---”
_ --.- -_---
-.- _^II_- --_-_-- -..-.. ----...
4.1 - RECMERCl1ES HAI,1EUTIQUES
I,es
tcchnolot,i,ies
susceptibles
d’être
~Itli~l~llnté~S
So!it’
- !cs
Systbmes
d’lnforrllatior1
(..;éogr-aphiqucI;
adaptés ii la pkhe (F:\\O de l<onie),
-. ia sélectivité des engins de pèche (Centre Spécialisé des Pêches du Canada).
- ies niodkles lnulti-spéci5qucs et multi-engins de dynamiqut2 des populations mit%3
exploitèes (ICLARM des Philippines).
- les techniques d’étude de la production pr%naire,
._ la technique d’utilisation dt: I’ADCP (Azoustic Doppler (‘urrc:~l~ Protiler) pour I’étutie des
courants
4.2 - RECHERCHES HORTICOLES
La participation à des r&eaus de recherches iItternation.lux pei 11~t de bérklictx des
tcchnologics daborécs
par
d’wtres institutions
Sur le pkul naticml, 011 gcl.lt cependant beritificier de la collaboI-iltic~n tic structures interbxwant
princip&ment dans les domines
- des biotechnologies végétales (URCI, LJCAD)
- des technologies post-récolte (ITA, ENSUT, Indus~r:els)
1.3 - RECHERCI-IES FORESTIERES
Les technologies susceptibles d’Ctrc e1npruntées à d’autres iwtituti~~ns s’inscrivent dans le
c,tdre d’une recherche collaborative ou de projets conjoints. C”e;t le (‘ii>, no~anm~ent,
entre
la
DRPF et I’OIW’OM pour le.$ projets
conjoints
suivants:
- Réhabilitation des terres dégradém au Nord et au Sud ,.iu S;km: identification de
Icgumimxses p&.mnes autochtones, caract &-isation de la dynamique des interactions entre ICS
composantes ligneuses et herbacées des krsystèmes sahélo-soudatlierij
- Pro;ramme d’:lmélioW ion gént2iqu’: dans le cadre du labo1 ,itoir tf conmun de culture in
vitro.
- Recherche zur les symbioses minait-c,:;
~ . ,_
- Interactions wtre les w&mtodes :wociés aux Acacias ((11 SC11ègal et les symbioses
fongiques et bactériem

l,‘eniprunt dc: technokxgics a d’autres iri3itutiotis est rktlisil d;iris Ic ïadrc de cot~pèratiori5
icicntifiques établies a divers niveaux
- Entre dkxtions de recherches. cas de I’integratiwi Air-icilltilrc-ti,l-ester-ic-élevage pour
ilrIt” utilisation ratiwinellc des sous-produits de n~araichagc et du filmicr, du reboisement ct du:
la mise en place de haies vive:; avec des esscwcs forcstiks;
- Au niwau national. collaboration ISKA/Of~STOM/PAS I’LiUR dans le dornainc de:;
Ztildes épiti~miolo3iclIles en particulier, ccrliaboration avec I’I’I‘A. ;i dm~lopper-, avec le <I’Sl<
pour la coniplémentarité imayries satellitarrcs/investigations au WI dans le cadre des &Ides dt
CI~ la gestion des ressources naturelles, avec le PNVA pour une incilleure difksion des
te&nologies générées ptr la recherche prenant en compte les itSl)Ci’tS
économique, socio-
culturel et environnemental.
” 1-a coopération internationale intéresse des organismes aussi diwrs que la FAO en particuliers
dans le domaine de la pathologie animale, le CNEVA, I’AIEA, le (‘RTAK‘IRDES,
I’I?4RAIIL,CA ct d’autres dans cc tn&ne dolrkne dc la pathologie, Iv CiR?\\D pour les proje:s
PPR et ABT, I’USAID en Ressources alinm~taires, le CRDI dans le< recherches sur Ics liym<
tourragers, la CORAI; en mtière d’échan,c
(r .
Y sur les recherches aCI-icoles

Problématique
de la Zone
et Contraintes
à lever
.
._i_ <.

Malg6 les résrlltats positif> cnregistrks dans le secteur (acci~oisxlnent des su[)erficieii,
augmentation de la production globale) des contraintes maj(:ures lieinent enwr~ I’txo~
durable de l’horticulture dans la zone des Niayes.
Elles sont de plusieurs ordres
1.1 CONTRAINTES
LIEES A LA t’ROl)lJCTlON
1.1.1. Contraintes r)érioclitii;iticrues
I Ine gande niajoritt; des exploitations m,waichères est caracttiris~k I\\;II des sols pauvres C!I
matiérc organique et prCsentant une struc1uf.L
a gr0ssiLx Iln pourct:ntqc important de ces sols
est dégradé par la salinité et l’érosion
(‘es difliculttk sont accerltut;cs par une plu~~ioni~t~-ie
fiiible ct I’e:,iìloit;lti(~ri dif‘fjçife dc i~appcs
phrt;atiques pr0Fondes Ces conditions q~liquent Ic bit (,uc: I’wrigatioll des ctllturcs
maraickes constitue un pos~:e
élevé dans 11:s
charges d’esploitatior:.
1.1.2. I’rcssiorl I);lr;lsitwirc~itiI,ort:lntc
i ,CS nématodcs I’“Iîicalii:renn,3nt ceux A galles du genre Al~/o/tk~;g tw ,?/)/J rcstc‘nt la cc)~~~I-;~iI;te
p;uxiitair~ la plus importante dans la zone I.es cultures les plus sfxsible5 ;I leurs dégars restent
cucore. la ptme
de terre, la tomate, le piment ct le haricot vert. ? hr Izs crucifëres on observe
les déghs importants causés encore pm le borer du chou (I~‘c~I/~ltr .\\~I/I) et la tciglc des
CI ucitëres (l’lrttclltr
,s/?II) OrI peut Cgaleniwt signaler, cette annét*, la rtxr-udcswnce des deghs
CilUSéS
sur la culture du tlari0.3 d’exportation par 1lCl;olhi.s tml/gt~ril.
S’y ajoutent de nOuvca\\Is ravageurs et uhdies tels CI~C la tl:r;;ne tic la pomme de ie~ rc
(l’htorltlltlt
rq)t~t~c~~l/~lir),
la maladie des t aciws roses (l~vt.etroc,;/crL’l(I I~~tïv.sln.s) sur liliilcées,
P;l’ticuliér-eltierit obscrvtie clans le Gandiolais et la cuchenillc du manguier (I~L~.s/I~o~~o~~c~II.~
~I/~YIU’CII.\\)
qui vicsnt dc f’aire son apparition dans quelques vergers dt: la @onde Dakin.

1.1.3. Contmintes
foncîércï 2
LA g-andc
maj(lritG des terres horticoles ust i@ic par ia loi sur le domaine national Les
eaploitants ne sont tiwc pq dans leur 3rilKide majorité, propriétaires i.ics terïes c‘c ciui limiti:
011 enip~che toure possibilil e d’investissement iiqwtaiit
IA taille rL’duitC: et le morcellement de la plupart des cxploitatir~ns f’rcinent le rcc\\ws auy
ii:vestissements utiles Ils empkhent I’orgimisatio~l rationnelle des travaux culturaus et w
permettent pas de présenter des lots hornqgènes de produits de qualité en clllantité huI‘fs;mtc:
(.‘e qui entraine un mnclue
a gagner appréciable
1.2. CONTRAINTES
SOCIO-ECONOMIQUES
1.2.1. Disr)onibilités
limite&
et coûts élevés des intrants
quasi totalitk des intrants nécessaires à Iii mise en production (sw~ences, engrais, p~sticrdes)
Lil
e;t importée Ceci pose ~III réel problème de disponibilité d’autant plus (lue leur prise en ch;trge,
niveau national, est encorc f*ortement insuffisante Par ailleurs, leur cotit tXev& restrei;lt leur
il?1
utilisation par les petits producteurs ne disposant pas de moyens financiers sulhants
f .2.2. Contrain
tes fktncières
1.a conditions d’accès au crcdit des institutions fïnanciks sont ir~adaptées ;lux réalitc< \\o21-
tkonomiques des difl’érents acteurs de la filière dans lit zone des Piiayes Ve sont
- les sarantics et les taux d’intékt élevés ,
- Ics durées des prAs plus courtes que les cycles de production ct cl’koule~I~tu
des
principales spé~culations
,
- les procédures d’l.Jctroi et de rcalisation des crédits tr-01) lon;ues
et complexés
.
1.2.3. Contrain
tes con~n~erci;des
I es circuits de cominerci;tli;atiol~distribu~ion sont cncorc insirftisamnlent orgnnistis pour la
majorité des pi oduits C:eci constitue une’ contrainte maieure pour It5 pr~S)duits IlilLli~iIlCIlt
périssables que sont les fruits et légumes.
(‘oncernant les produits destks à I’export:hon, I’insuflisance et lu coilt éleve du fret Ansi que
1i1 non maitrise des condition< de vente au rliveau des marchés ciblées, constituent les pt incipaics
difficultés.
1.3. CONTIL~lNTES
INS’l‘I’I‘IJTIONNELL,ES
ET S’I’R~JC~‘~lJREI,i.ES
F,lles sont de plusieurs ordres
- Insuffisance dans la coordination des intervcntiow dc:s structures d’encad~emwt et
. 1
de développement.
- InsufIïsances d’organisations stwcturécs i\\u nivegu des divers acteurs de la filkre
- Insuffisance de ‘tructures adhfuates d’accueil ét. de valorisation des productioI~s
(conservation, stl.)ckage, conditionncnicnt, transfhmation)
- Action limitéi: 1 i!l iiisuffisantt: des structures ti’a~~~)rovi!;ior~I~e~i~~lit
(iurrwtw5.
engrais, pesticidcs ).
- NorI application d’une Iégislatiori si3nwciLw

O?
.__. --.--
-~~-
-
- -- .--..-.
i II. SlX:‘I’t1:UI< SAN’I‘E: I::I l~KOl~IJCl’ION ANIMAI,ISS
----j
I
1 ,;I disponibilité en tc:rre ccwhtitite un prol%mc fondamental poiit la ~otie des Niaycs, cc‘ (1.21
01 iente vers la mise en phce d’exploitations de type itttensif infégé
~A:S facteurs litnitants de I’es~hitation intcttsivc en production anitnale sont la disponibiliti: C’II
tntrant, en motet, et le< tl~t~oitcl~és pour les produits, en aval, cotnplicluth~ par I’csistcnw
J’intertnCdi~iit-es organisk venant s’ajouter ;tux maladies animales
Dans ce contestt~, Ia prol)létn,tticlite de I’élcvage dans la zone fitit Ciat d’une faible productiviw
11~s animaux, d’une insuftisan~e de I’olh CII aliments de bétail, dt: I’ineificacitC de la gcsticrtl C[
dc I’utilisiltion des ressources ,tlimentaires, d’une insufIisance de la Cou\\ Ci’tllr’C sanitaire
DC: manière plus prkcise, le:; contraintes ii l’intensification des pr~ducticms animales dan5 le:;
N~ayes sont de plusieurs ordres
- alinleritaire: thponibilité insufhnte pour aliments de toute sotte, inadequotirw
pour beaucoup de rations .ilitîientaires c’otnposées souvent pst i’~leveitr lui-mhe,
~oiit
wmsif’ des sous-produtts agro-industriels, mauvaise gestion des ressources toutes natures
confkmdues, en particulier les résidus de nmGchage L’intt-i>tliictioti de l.cnctrctl~r dan.;
I’alitnentation bovine est prhmisée.
- génhique: une j;tt;cocité insuilisatite et un intervalle de temps cnlre v&tgc enwr’e
I~)II~ sont une des causes de l:t f’aible produt$vité des races localc5 Cc constat justifie la f’ortc”
tic:tnande de raws ani~liorée\\, tant bovincc qu’ovines et caprine:, 1,~s résultats obtenus CII
etnbouchc bovine et ocitte, c’n production laitière et en biotechnologie (tt ansfert d’etnbq~otts et
insémination artificielle chez Ics bovins) doivent h-e améliorés
- Siitlit;iiW:
les pattes par mortalité ou simple morbiditè pI~Wtid~Ilt
souvent d’une
tnsultisatice de la Couver-turc vaccinale oit de thérapeutique inadéquate IX secteur avicok
scwf‘fie plus parti”“lit;renietit :Je cette conttaintc.
- socio-écouotuiyue:
de fortes contrahtes ptisent wr le mode de conduite des
trl.)upeaux, contrainte fhncihe n’offrant conitiie alternative (tue It> inotic
d’élevage par
stabula~ion permanente assot-li d’une gesti[.m rigoureuse d’ut1 cqmzt- de tiature ~tC?JO-S~lVi~1-
pastorale l,‘ino~3anisation dots circuits dt: distribution, l’insullis;mct voire l’inexistence tic-
technologies adaptées pour h conset-vatim et la transf’ormation (production de beurre ct de
tioniage souvent évoquCè dans le sens d’une diversificaiion) des produits, l’absence dl:
tr&wcrie et hi mauvaise scstion caractéiwetit la commercialisation en production animale
L‘aviculture souffre du tnancl’.te
de formath des tileveur-s

00
.I-.-----_.--
_-_..
----.-.
III. SIX’I‘ELJK I-iALIEIJ’TIQIJE
3.l.CONTRAINTES
DE I,~ENVlRONN~:RIENT MARIN
Lt principale source d’enric.~lissemellt de Iii façade maritime sénegalai5e est I’upwelling cotier
De fait, colle-ci suit tous lks changements qui al‘f‘ectent le ,;limat Les donnks sur les
changements climatiques étant peu nornbrxuses en zone intertropicale, ICS aspects prCvisionn4s
de l’environnement marin ne sont pas enc0r.c niaitrisés
Les changements climatiques globaux, coitime le récl>aulTement, influent sur la dynamique des
eaux sénégalaises (niveau de la mer, ~cl~an~es océan-atmospllt;re) Ainsi, l’application Ju
protocole de Montréal en ce qui concerne la substitution des prod:lits appauvrissant la couche
d‘ozone, est également devenu
un défi
majeur- pour les pays en V:)ie dc développement comie
le nôtre.
Outre les phénomènes climatiques naturel:;, les activités humaines constituent également une
source de modifications de: l’environnement marin; elles touchent ;~ssi bien le milieu physquc
que les ressources.
L’érosion côtière, de mèmc que la clu;tlité des eaux constiluenl autant de sujet5 dc
prkccupation pour le devenir de la zone m,iritime s~n~galaisc.
La qualité des eaux détermine celle des ressources halieutiqucs, aussi, la qualitc de 1x1s
produits destinés i I’export.a.tion constitue un facteur important l’our I;r compétitivitB dc nos
produits halieutiques sur le marché extéricut
Iks besoins de recherche s’.>nt de divers ordres. Les phénomC*ncs IX~ILII~S de changenlents
climatiques ne peuvent être rktrisés Néar~nioiris, une meilleure 53(:nnalssance
de ces variatic!Ils
pnr une acquisition accrue de donnèes llq’dro-climatiques pern;c\\ tra a ternie dc pwvo~r-
ici
modéliser et de ce t’ait Ics prévoir Il devient donc urgent de constitue1 une équipe stable de
haut niveau de chercheurs océanographes physiciens nationaux lx~ur :ittcindre cet objectif‘ 1.;~
collaboration de biologistes ocra également nécessaire pour la pri<c CII ~<q,te des pllho~nènos
biologiques dans la modélisation.
La substitution progressive des appareils ménagers utilisant Ics lirotl~lirs à efrèt de serre par
d’autres, meilleur marché, permettra à ter me une application du prc:tocole de Montréal Le
suivi de la concentration 1~11 CO2 dans Il::+ mers tropicales pernxttra d’obtenir des éléments
pouf une réglementation
Lne stratégie rationnelle L.e gestion de I’t:Elvir0iineWit ‘niarin SC: doit de- po&der 1111 ~wdCk
physique de la iiEE du Sti:négal et d’avoir de manière économique le.< données d’observation
da milieu. De ce fait. la communication et l’échange de donnkx de tlrmpkratures de surl’ance
dv la nier avec ks professionnels dtt la p&;he opérant au Sénégal cioit Ctre cfkctive ci libre tlé
toute contrainte D’ou la néccAssit6,
pour IC ~‘KODT, de s’&quiper ti’un- station de réception C?C
données du satellite NO:\\A

0’)
Lt d&!2!datirm de la zone ccitike est soiidcnt accentuCe par les jmtitlues dc prélt;vcmc!it iic
sable et par Ic filit que la 1ih3- est considCr& comme
récepta~413
dc tous les dkhets Ces
p! atiques devront etre réglenientées, en plus d’une scnsibilisatio!! des pOpllli~tionS aus risques
potentiels de l’érosion et de Ii.1 pollution. Des prétraitcrnents des ~!IX usées devront ètre exigés
des usines tic la place et de i.a communautt; urbaine responsable des taux usées donwsticlucs
Une
surveillanctt acc!el!e de ii! qualité des c’aux permettra de !-épo!!dre a des nonnes sanitai! cs
compatibles avec les exigences du marché international des p!-oduits halieutiques.
3.2. CONTRAINTES
IDEN’HFIES DANS LES PECHERIES
PELAGIQUES COT’IE:RES
EII ce qui concerne les ressources, les potentiels des stocks pélagiques côtiers sont difliciles i
estimer pour les raisons suivantes:
- l’index dc rétlesion acoustique des poissons pélagiques côtiers. bast: de l’évaluation
quantitative n’est pas bien connu;
- l’évaluation de la biornasse sur petits timds (moins de 10 m) est dil’iicile avec les méthodes
acoustiques classiques,
- la prësence de plancton IJense qui asit acoustiquement conmc- un agent pe!turbatwr de la
détection des poissons,
- les !n&hodes classiqu.es de dynamiq!!u des populations (!notlèles ~IOb~llX et ilIliilyti~lLlt2~)
sont diflkilement applicables.
- la maitrise de I’hydrocli!uat qui i!~flue~~l:e
les variabilités des cstimalims de l’abondance des
pélagiques côtiers.
L>‘un point de eue st)cio-~~cononlique,
la transfkrnation artisani\\lc ab~;orbe prCs de 40 ‘30 tics
pr-ises de petits pélagiques Gtiers Cepentlant, l’insuflisancc cf’intiast!z!cturcs adécluatcs et le
!llancpz
de moyens de conservation se traduisent notarnnnent par des dil‘ficultés
d’Izi)provisi(~“ne!nelit des marchés intérieu! S. IIe nlême, au niveau des !mrchCs extérieurs il SC
pose un problème d’ac~c..
q ‘1; du fait de produits souvent de mauvaise qualité (conta!ninatio!!s
bactériennes, toxines, moisissures, etc.)
3.3. CON’I’RAINTES
IDENTIFIES DANS LES RESSOUIKXS
DEIVIERSALES COTIERES
Pour I’cnsen~ble des stocks considéré5 globalement, les rt2isOLIrCt“i d~mersales c&ikres
p!+sentent un ktat de légère surexploitation. Les. espèces les pltts. concernées,dmachoirotis,
thiol’s, do!-ades roses, pageots, sornpatts. dorades 3
(Frises, soles langues) ont représenté en
1090/!~ 1 prés de 50 o/o des exportations (~II équivale!~t frais) des poissons démer-saux côtiers.
I?ii~- ailleurs, la diflicult~ de niettrc en oeu\\ 12
tics !tlehurc’s hardie5 Je !li!tU!X2 ii règuler I’ef’fi)rt de
@Aie global (~l!~tiS~~lliil
ct industriel) co!i:;rituc une contrainte i!!sliti!tlonnèllc !najeL!!~c pm!r la
rntionalisatio!! des Conditici!!s d’csploitnti~m, d’n!~t;int
plus cluc- i:et ul‘f?~I’t il cnregistr-t: c!ltl’C
10X9 et 1 YJi LIII trks lkrt accroissement.

“0
C>I~
point de vue des capturrs. l’état de santc: des ressources démw~ales c6tières ne permet pas
de s’attendre à une augwntation de celles-ci dans les conditions acttlelles d’exploitation :2
î:cci, il fitut ajouter I,I \\2riabilité inter-annu~ile importante et iniprevisibie de la produ&n, IC
tiA.4oppement de dittèrzntes strat+cs par- les p&zheurs pour .n,iinttinir ou augmenter leur
;:)roduction (augnzentation de la durée moyenne des marées, extcnrion des zones de p&zhe ct
ciwc
augmentation des conflits avec les pêcheries industrielles).
[Tn outre, l’armement artisanal est resté relativement stable depuis plusiwrs années; la rareté du
iwis (en rapport avec 1,) titiserti~ïcation) et les faibles succés enregistrés par les tentative:<
d’amélioration de la pirogue traditionnelle se traduisent par une quasi stagnation du parc
piroguier
Infin, le developpement dt: la p6che a la ptlangre, à la ligne et/oi; aux &crs, de mCme que
l’augmentation çonsidt?able des pirogues utilisant des cales A glace, wmbinés à une pratique
de plus en plus importante de la mixitc et à une multiplication du nombre de sorties
~ournalitires sont des facteurs d’accroissement de l’effort de pSche artiwlal
C‘~.)mnie pour les ressources pélagiques cGti&res, la transformation artisanale des esp&~~
demersales a pour principales contraintes l’insuffisance d’infi.ai;tnlctllres adéquates et le
manque de moyens de ~onscrvation II en découle des probièmc:s d’approvisionnement des
marchés intérieurs en produits halieutiques frt des difficultés d’accis aux marchés extérieurs
1,~s besoins de recherche en nlatière dç pèche arisanale s’articulent ~utwr de quatre principal]:<
thèmes la préservation ct la gestion des rwources, la maitrise des systLmes d’exploitation, la
technologies des engins de p&ziie, la socio-~cononiie du systéme p&Aie ,Wisanale.
Pour gérer les ressources halieutiques, la th6orie fondamentale rcp~ose ;ur la quantilication des
flux entrant et sortant 151 eTet, une exploitation judicieuse consiste à prélever sur le stock
i:onsidéré, une quantite wf’Iisante qui ne mette pas en péril la sur\\,& de ce même stock Pour
assurer cette tActle, ii faut mesurer la taille c!u stock, d’où les évaluations, connaître la quantitC
prL-levée, d’ail In coilcct~ des statistiques dc: pCche, et la dynamique propre aux populations
La maîtrise des systèmes d’exploitation ncccssite la connaissance des interactions biologiques,
technologiques ut socio-ttconc~miclues
qui existent, d’une part, à i’intèriwr même du système
pcche artisanale et, d’autre part, entre les p’cheries artisanales et industri4les qui exploitent les
mêmes stocks l,a modélisstion bioécononlique de la peche artisanale est également un outil
permettant de pr&voir les et‘ièts d’une perturbation qui sur-viendreit au win du systCms et donc
de mieux gérer la p6cherie
I,a surexploitation de plus 1-n plus croissante de certaines re’<souriw, surtout déniersales
côtiQres, nécessite d’entreprendre des wcherches afin de mettre au point des engins
C( &zologiques )) susceptibles de préserver Ici; ressources halieutiqucs.
.
-:.*
Enfin, les seuls facteurs biolo:;iqucs n’étant pas suf‘fisants poi\\r ccn~preiïtire toute la ciynamiquC
du systeme pêche artisanale et promcwoir son dével~)pp~Incnt, il est indispensable
d’approfondir les études sur la socio-économie du système pêche: artis,malc, notamment s:Ir la
valorisation des produits détwrqutis, la pén?tration des marchCs et la dytlamique des iilicrcs

.._._--_ - ___- - _-___ .___
- _-..___.
--_ --- ---.-_ - -____._ .-. __
_.____-
1x5 principales COI~tlYlil~tC~S au maintien de ces différentes rcahtions
sont: les aléas
clitnatiques, 13 pauvretk des sols, tes cwmissances limitées dtr couvert forestier et de :SI
@Smtion,
la forte progression de la dmande en bois d’érum,ict et la pression humaine ett
mimale sur les f~mnations forestières.
.: . . . .

Analyse prospective
._...
.,
:.
:

‘72
/ 1. SECTEUR HORTIC:OLE
6
,_ __. ----~
---_
- .-_-
.__
I,‘atteinte des objectifs assisnés par les pouvoirs publics au développement du secteur
horticole, a savoir la satisfàction des bewins nationaux de consornnlatiorl, la relance dza
i:xportations et la diminution des importations, passe
par-
Ii1 mise en wuvrc
des
IWWI~~S
ci-
aprt;s
1.1, DIVERSIFICATION
DES PRODU(:‘ïIONS
Elle est nkessaire par le f’ait qu’elle perniet d’une part, de diminue1 !es risques liés a une
production centrée sur un nombre trop f’aihle de sp&culations et d’autre part. de sécuriser les
revenus des producteurs I:II outre, elle :Icvrait permettre d’élargir la ;~IIWK
de
produits
~xportabks (fruits, légumes et fleurs)
I .2. INTENSIFICATION
ET ETALER?1 k:NT DE: 1,A i’RODU( .‘I’lOï’i
I ,‘intcnsific~itior1 et I’Mcment sont des pri;blknes majeurs pwr
plusiwrs cspkces horticoles.
Fondées sur le choix de variétés et d’itinéraires tcchniqucs ilppfO[)htk
elles permettent
d’;issurer un ~~I’provisionnerlrcnt sutfsant C? rtrgulier du marche Iocal ;rt urw alimcntaric~n de5
créneaux d’expot tation
1.3. LUTTK PHYTOSAN II’AIRE
11~ manitkc gtiii&-ale une meilleure prise er I wqte de la notion de lutti: inté; éc, combinant Lt
lutte biologique. les variétés résistantes, I’qplication dc tcchniq(res culturalcs ad&quatcs et
I’utilisation raisonnée des produits chimiques est (1 envisager Elk devra permettre la mise en
application de Strat@es ef‘ficaces et durables de contr6le des prinl:ipaus nuisible3 . ;n;iis
également l’harmonisation des législations phytosanitaires.
1.4. GESTION DES RESSOURCES EN EAU ET EN SOLS
Deux niveaux d’entrée peuvent Gtre apprécies
. . ‘i
“..
I une meilleure 16gislation foncitke permettant aux exploitants d’accéder plus
fk5lcment a la propriété et de wnscntir ri des investissements rentables ;
- l’utilisation rationnelle et lc recyclage des 1 essources disponibles .
- le d~veloppenient de tectiniqlics ci~ltimlcs
et ri’i, rigatioil
;q~p~opri~c:;
;i d-5
systkmes de prodiuction lksen ;int I’envirorirlcllltiit et 1~s rwowces
naturclleï

7i
(“est certainement le domaine dans lequel les etiorts les plus importarit~ sont a faire. II reste le
rnoins investi, malgré I’intc%;t réel de réduire les pertes post-rCcoltc (surtout à l’echellc des
petits producteurs) et la nécessite de prolonger la disponibilitc 3-i pr-(.jduits horticoles Des
actions devraient être déveiqq~ées en niatiike de stockage/conserv~rtioli L*t de transiOnHatic,n
1.6. PRODUCI’ION NATIONALE DE SKMENCES ET OR(;ANISr~l‘ION
DE LA FILIERE
La semence (ou le plant fruitier) est I’intIiclit
stratégique pour lequel on note les plus grandes
insut’fisances en niatier2 d’organisation (t,roduction, distribution, Itigislation, controle de
qualité ). Plus genéralement il faudra c-oordonner la productron nationale de semences
maraîcheres et de plants ti-uitiers dans le zadre d’une filière bien établie impliquant tous les
partenaires concernés.
1.7. ORGANISATION
DE3 FILIERES DE DISTRiUIJTIOh
ET D’APPROVISIONNEiVIENT
L’organisation des dit‘fërents secteurs de la filière, depuis le regroupement des producteurs
g~sclu’aux stades ultimes de la commercialisation devrait contrrbucr- a assurer une bonne
pianification des productions. une distribution échelonnée des produits, la mise en place de
structures d’accueil et de valorisation des productions. Elle ;lcvra Ctre soutendue par le
dCveloppement de méthodologies de suivi des circuits de distribution et de commercilaisation
ilds spéculations L’information qui en sera tiree pourra ainsi etrt: mise a profit par les acteurs,
des décideurs aux prodrxteurs, dans la définition de leurs stratégies
1,s. AI\\IIELIORATION
DU CADRE INSTITUTIONNEL
ET i;IN;\\NCIER
I.‘allegement des proccdures d’accés au LI cdit ainsi ~LI’LII~C: politique irrcrtativz: a la production
(xtbvention, diminution des taxes, tonds de promotion. ) devraitnt etre des moyens de relance
et de développement durable du secteur. Ils devront s’adresser CII priorite aux petits exploitants
dcfàvorisés par le sytemc actruel
1.9. OBJECTIFS DE RECIlERCHE
i\\ la lumiere des contrainies du secteur C! de l’analyse prospective CiCli ai decoule les voies
suivantes peuvent etre détinies pour UIW réelle prise en co:npte des préoccupations de
l’ensemble des acteurs du secteur :
- Diversification et intensification des productions
‘- Etablissement de stratégies durables de protection tics cultures respectueuses de
l’environnement
- Développement de techniques de conservation et promotion des technologies post-
récolte
‘- Amelioration de la gestion et utilisation ratio.nnelle.des. ressources en sols et en eau
- Organisation et coordination de la prod$tion nationale de semences mnraichères
et de plants liuitixs
_ Orgxrisation des tilières de distribution et d’aI)I)rovisiorlrlement (intrants, produits)
- Amelioration de ~‘cnvironnemcrrt institutionnel et financ:ier (lu swtcur.

r--~--.~--
_ ------_--_--I_
_.- ----
-- ---
-- .---
.- ..- .- -.
--~ _-.
.-_
L_..
_- ------
_--
~----.--.
-._--.-
.-.I---I-..-.-.-...--_-_
..- -
__- _...
_...-..
-.
.
_ _.___
__
2.2.1 I,‘intensifir;ltic,o -
I ‘iriterisitic;ltiorl Sara entravée par des tendaxes évoluti\\w ritigati\\x, ‘5 contnie I’ir~sullis;mcc Je
la wuverturx sanit;iire, une faible pr-oductivit< persistante, l’irisuffisw~e chronique de l‘olli-u CII
;ilinicnt de bétail, I’iiief‘ficacité de la gestion et de I’utilisatic~n des rexwrccs alirwntaires,
I’~lLl~nielitatic,n du coût des fk:teurs de prxduction. Lxs stratégies à mettre en OCIIL 1~’ pui
ciatr’er chaxrie dc ces tendances prabables sont, respectivcmertt, la vacciriatiori systérndtiquc,
I’~~ni~lior~ltic,n
gérictique tics f;i(‘és zi csploiter, la prise de mcsurcs ik r-émulation du rrwclt~.! Je
I’alixent de ktnil, I’amélicirnticm de la gestiw tcchnict,-éccinunii~~lIe ei’ln
fkktiotr du cmit des
l~icteurs de production

7 7 2.
ad.-.
La tlivwsific;ltiorI --
I .:litj pr~ohc:tio~i illll)Oi tililtt: /~OStf irievit~~[‘)lt~liicrit
It: ~)ïOl)lelilC
dC <il coiwx~~atioli
c’t/Oll
Xi1
tlilllSti~l~llliLti~~ll
(‘ette
iCIl~.lilIlCC. C\\l soiiliaitcr I .C!i Stl.iltC$eS
il de\\ CiO]-)l~-C!~ illOI-S IIOtli. tilVOl ISt’l
ic jhtiii~~~~~cwe
collSistc
CII
‘Illl~>l~~lltiltlOll
d’rllilteS
de tl’~!llSl~~llll~lti~~ll
c’l (IC ii)~kieixatic~ri clc Id
i i;intie, du Iilit et ilC lelll S ~r)ii~-[)i.odiiit!;
2.2.4. L’ext~ort:ttiol!



l .t-y tjesoitt:; cif2 t-collet cltr c~tbletlt le liah èt Ii! ~IiVU~siliCitttott dCS cSpïc.:eS
I;>I eSt!Ct’cS
( ‘cg aussi le lieu de ~~t~~t~i~~t.tv~~it-
la 3
wstiuti iiltC!$CC
des
terroirs it~l~~lic~lidlIt
Ics
popitla~iotts
le:;
i)()l)ltl;tti()tl~
&ttls
les
,lili~ll~l~~c”tl~tl~S
el I:l sctt~ibilisittiotl.
I’itifi)t t11~1tiOll
C1 lit t‘c~t~illilti~~ll
iiC Ce;
~~opitlatiotis
i .c:s t.cc/let.t;licS it tltcttct C~.~tliC~tlCt’Otlt ItLh tcclttiologics
il~l-(~-fi)t.eStiel’c,
CI I’“‘ltl~l~‘;llclt,cllt
le,
I,ïisc-vent
et les hies
II\\ t’l*
.;
‘1
.’
:

Objectifs
et thèmes de
recherches

- fruits
- légumes
- fleurs
- viande
- Iilit
- oeufs/volaille
- ressources pélagiques côtières
- ressources tlémersdes côtières
- fontutioris forestières naturelles
- plantations foxestières
- systèmes itgrs-forestiers
3 - proniouvoi~ drs teciinolo;ies post-production,
4 - gker- les ressources naturelles ct préserver I’envirofirlerlierit.
5 - organiser les tilickes.

Tablleau
18 : OBJECTIF
N” 1 - Améliorer,
intensifier
et diversifier
les productions.
RESSOURCES
HUMAlNES
Probabilité
Taux
i
de succès
d’adoption
THEMES
de la
potentiel
NECESSAIRES
DISPONIBLES
recherche
! - Mise au point d’itin0raires
techniques
pour les
CDH-CRAIST-LOUIS
Phytotechniciens
-
Phytotechnicien
-
culttircs
florales.
Milieti reel
Entomologiste
- Eco-
Sélectionneur
- Ento-
1
nomiste
- Patholo-
mologiste.
03
giste - Physiologiste
-
Sélectionneur.
2 - Ameliorarion
de ia productivité
des légumes
de Qpe
africain
(manioc.
jaxatu,
patate clouce, gomboj.
3 - Etalement
de la production
des légumes
de type euro-
péen (pomme
de terre, oignon,
tomate,
chou).
4 - Identification
de vanétés
de fruits et légumes
adaptés
au transport
maritime.
5 - Mise au point de techniques
de production
des se-
mences de pomme
de terre, de manioc.
de Datate douce.
6 - Amélioration
des techniques
d’exploitation
et choix de
SAIIGALKAM/LNERV
Physiologiste
- Nutri-
Physiologiste
- Nutri-
races bovines adaptées
à haut potentiel
de production
/EISMV
tionniste
- Zootech-
tionniste
- Zootechni-
de viande.
nicien - Pathologiste
cien - Pathologiste
-
- Epidémiologiste
-
Epidémiologiste.
80 %
_,
Généticien
- Zoo-
Economiste.
7 - .&nélioration
des techniques d’exploitation
et choix de ra-
ces ovines adaptées à haut potentiel de production
de
ïiande.
6 - îunélioration
des lechmques d’exploltatlon
et choux de ra-
ces bovines adaptees à haut potentiel de production
laitière.
melioration
de la pirogue
de mer traditionnelle.
CRODT - Milieu réel
Spécialiste
Cons-
truction
navale -
;Matériaux
construc-
tion - Biologiste
-
Socio-Economiste.

Tableau
19 : ORJECTIF
N= 2 - Dkvelopper
des méthodes
de lutte contre
les déprédateurs
et les agents
pathogènes.
T RESSOURCES HUMAXNES
T
THEMES
LOCALISATIONS
NECESSAIRES
DISPONIBLES
12 - Lutte intégrée
contre les insectes nirisiblcs
rlcs ciil-
CDH-CRA!St-Louis
Pathologiste
- Phyta-
Pathologiste
- Phyto-
tures maraîchères
et fruitières.
DPV - M_i!iPl.l réo!
techniciens
- Enfo-
technicien
- Ento-
i
mo!ogirte
- Némato!o
mologiste.
/
piste ” Viroloaiste.
13 - Lutte intégrée
contre les nématodes
à gale des
Solanacées.
14 - LIlrte inté&e
conrrt- ia maladie
de !a r.acine rr?se
des Liliacék.
:
15 - Lutte contre cc+tre les viroses de la tomate
(TYLCV)
et de la pomme.de
terre.
16 - Lutte intégrée
contre les Acariens
de la tomate.
du
.
iaxatu
et de la DaDave.
17 - Diagnostic
et Iutte dynarniqllt-s
contre
les
SANGALKAM
-
Virologiste
-
Virologiste
-
micro bismes d’6lcvagc.
LNER\\!
EIS,1III’
Bactériologiste
Bactériologiste
::
Parasitologiste
-
Parasitologiste
-
0.8
90 o/o
Epidémiologis
tes.
Epidémiologistes
i

Tableau
20 : OBJECTIF
IV’ 3 - Promouvoir
des technologies
post-production,
e succes
THEMES
LOCALISATIONS
1 e ” AI11é!iorritior:
et éta!eIzc;lt
de la prodnctiorl
de 12
CDH-CRA/St-
Louis
Technologue
Ente”
Entomologiste
m?,r(,ru
“‘““6”‘“’
!TA nE>AhlA
-
VI%A LI.L L
ISN
mclogiste
D?.+h*lr.
A ULIA”A”~
Dca+hnlnrric+n
1 u LA ‘“‘“6’”
L.. .
Indüstx-ics
-
Fc:..+C.
C-,-..-.,.m:r+m
&A>L‘
- LJL”III,III‘~LC.
Milieu réel
19 - Evaluation
des pertes post-récolte
sur la pomme
de
terre, l’oignon
et la tomate.
‘->
0
L.
X?~X a:? pain: de techniques
de cons;~,-n:ior,
dt
l’oignon
et de la pomme de terre.
23 - Amélioration
et mise au point de technologies
SANGALKAM/LNERV
Zoo-Economiste
-
adaptées
de transformation
et/ou
de conservation
- EISMV - ITA -
Sociologue
-
Néant
de la viande et ses sous -produits.
Milieu Réel
Technologue.
26 - Amélioration
et mise au point de technologies
adap-
tées de transformation
et/ou
de conservation
du lait
et ses solls-prndtlits
27 - Amélioration
db techniques
traditionnelles
et mise
CRODT - Milieu Réel
Technologue
-
I
a11 point de techniques
adaptées
de transformation
Microhioliste
-
1
IVeant
et/ou
de conséwation
des produits
halieutiques.
Chimiste.
*
‘<
:
28 - Amélioration
dkla qualité
des produits
de la pêche
34
!!
_
-
-
-
_
.
-
-
artisanale
destinés
aLLx industries
d’exportation.

Tableau
21 : OBJECTIF
N” 4 - Gérer les ressources
naturelles
et préserver
l’environnement.
?robabilité
/ Taux d’a-
RESSOURCES
HUMAINES
de succès
d’adoption
I
THEMES
LOCALISATIONS
de la
potentiel
/
NECESSAIRES
DISPONIBLES
recherche
I
-
-
Agroforestier
- Pédo-
CDH-CFZA/St-Louis
-
I
2 1 - Développement
des techniques
optimales
d’irrigation
logue - Hydraulicien
Phytotechnicien.
des cultures
maraîchères
et fruitières.
CNRF - SONEES -
- Phytotechnicien
-
0,ci
50 %
Sangalkam
-
Micro biologis te -
Milieu réel
Génie Sanitaire
-
I
Génie Rural -
Zootechnicieri.
i
22
_ r\\,G..,l,*.
,...-.,.-
-.t a-,.
UCVLIV~J~IIILIIL
ULJ
iYiCthûdCS
UC ïCCyC!âgC
dCS
CûiiX
_
-
j
_*_
..-A?.-.
- ^.._
1..
1+ .._^
^+ 11--L.^-:^
tlrscc3
~n,crr
id fiûïiCiiiiciir
CL 1 d~uv~*cliltiiiF.
23 - Valorisation
des déchets
organiques
par l’améliora-
-
_
tion de la fertilité
des sols.
Biologiste
- Physicien
29 - Evaluation
des ressources
halieutiques.
CRODT - Milieu réel
- Chimiste
- Dynami-
Biologiste
- Physicien
cien/Population
-
- Chimiste
-
Bio-Statisticien
-
Economiste
Economiste
-
Technologue
/Engins
- Socio-Economiste
-
Modélisateur
-
Microbiologiste
-
Sédimentolopue.
30 - Développement:
de méthodologies
de préservation
et
de gestion des ressources
halieutiques.
?! - Meilleure
connaissance
de la variabi!itP
de l’environ-
riement
Iuariu:
32 - Développement,de
modèles d’aménagement
du
littoral
pour la pêche.
36 - AMise au point 8e techniques
d’aménagement
des
Kiayes - CKRF
Socio-Economiste
-
ocio-Economiste
-
plantations
fo&stières
du littoral.
I
:,
37 - Mise en place et gestion des brise-vent
et des haies
\\4ves dans les systèmes
de production
agro-sylvo-
Dastorales.
Sangalkam/
LKERV -
Nurritiormiste
-
Nutritionniste
-
0.7
40 - Evaluation
et gestion
technico-economique
des res -
sources alimentaires
destinées
aux bovins, ovins et
EIS.MV - Milieu réel
Physiologiste
- Zoo-
Physiologiste
- Zoo-
l 80 %
volailles.
Tec!iriicieii.
Technicien!.
----<

&?
.o
c‘-
0
I.
g?

Tabîeau
23 :
IMPACT
ATTENDU
POUR
CHA(&JE
PRODUIT
EN CAS DE MATÉRIALISATION
DE TOUS LES OBJECTIFS
CIBLÉS.
---.- I.l~--.-l.---ll_li.
PRODUITS
m---1----.
FORMATION
PLANTA-
3YSTÈMEs
VIANDE
LAIT
VOLAILLE
FORES-
TION
AGRO-
I
FRUITS
LÉGUMES
FLEURS
R.P.C.
R.D.C.
/ CEUF
TIERES
FORES-
FORES-
YATURELLES
TIERES
TIERS
IMPACT
06
!
Augmentation
des rende-
30
150
200
r 50 100 100 200 300 60 20 30
ments
Diminution
de rendements
sans recherche
-
50
50
5!!
51!
50
a0
50
tw
$X;l
I- ^
t-x’
Réduction
des pertes
90
99
99
75
100
100
50
80
60
40
Suppléments
dus à la!
recherche
60
50
50
100
100
50
20
25
80
Co<lts additionnels
des
intrants
60
50
23
50
50
40
20
30
60
50
75
40
40
R.D.C.
:.
Ressources démersales
cotières L
Augmrntalion
de la v,a&ur
ajoutée (transformtioh
50
50
25
1:
R.P.C.
:.
Ressources
pélagiques
cotières.

Tableau
24 - IMPACT
IMPUTABLE
À CHAQUE OBJECTIF
POUR LES PRODUITS
ANIMAUX.
PRODUITS
VIANDE
l
LAIT
I
VOLAILLE/CEUF
1
2
3
4
5
6
1
2
3
4
5
6
1
2
3
4
5
6
OBJECTIFS
30%
50%
90%.
60%
60%
50%
150%
50%
99%
50%
50%
5O%pOO
% 50%
99 %
50%,
25 OA, 25 %
I
I
I
I
A 7nPlinrar
r4i7rorriGor
ca+
‘..A.LIA”LL..
UI”L....II1L.
I_L
1
j
i
j
i
j
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
intensifier
les productions
20
23
-
50
20
5
100
25
-
35
15
5
100
10
9
20
5
5
Développer
des méthodes
de
lutte durable
contre les
déprédateurs
et les agents
pathogènes
J
2v
, 72
I
- 1 10 t
5
23
j 15
! 201
5
,
i
5
5
i
50

j
60
/ 15 I 0;;
-
Promouvoir
des technologie
post-production
20
-
-
35
5
-
70
-
5
25
-
-
20
-
-
15
Gérer les ressources
natu-
relles et préserver l‘erkron-
nement
3
5
-
10
30
-
15
10
4
-
15
-
35
20
5
10
10
-
Organiser
les filières.
2
-
-
_
_
5
5
-
a
10
10
15
15
-
5
5
5
5
--..L.-
..-
---l-“-----
,:
1 - Augmentation
des rendements
2 = Diminution
de rendements
sans recherche
3 - Réduction
des pertes
4- Augmentation
des effectifs
due à la recherche
EE - Coûts additionnels
des intrants
6 - Augmentation
de la valeur
ajoutée
(transformation).
cc
o-

0
si
13
u-l
87
----
.-.--~
c
0


c3
I_-
-.
I 3
10
0
0
~-
-,
0
0
s
0
-

Tableau
26 - IMPACT
IMPUTABLE
À CHAQUE OBJECTIF
POUR LES PRODUITS
HORTICOLES.
PRODUITS
FRUITS
LEGUMES
FLEURS
1
1
6
1
2
3
4
5
6
2
3
4
5
6
OBJECTIFS
00 %
60 Oh 300 ?4 60 % 80 % 25 % 50 ?4 50 O/c
50 % 60 5% 80 % 40 Oh 75 %
Arneiiorer,
diversikr
et
*AA
intensifier
les prodtlctions
IUU
35
i5û
20
32,
s7r.A
m
3uv

Dkvelopper
des méthodes
de
lutte durable
contre les
déprédateurs
et les agents
50
75
45
50
150
30
40
pathogènes
25
30
20
20
15
25
Gker les ressources
natu-
relles et présexver l’environ-
30
45
18
15
90
60
nement
.._.
Organise;
les ftiières.’
:
20
30
15
0
7
15
60
20
20
15
20
1 - Augmentation
des rendements
. .
2 - Diminution
de rendements
sans recherche
3 - RéduFtion
des pertes
4 - Superficies
supplémentaires
dues à la recherche
(au détriment
de quelles
cultures)
5 - Coûts additionnels
des intrants
6 - Augmentation
de la valeur
ajoutée
(transformation).

Tableau 27 - IMPACT
IMPUTABLE
À CHAQUE OBJECTIF
POUR LES PRODUITS
FORESTIERS.
PRODUITS T FORMATIONS
FORESTIERES
NATURELLES
T PLANTATIONS FORESTIÈRES
SYSTÈMES
AGRO-FORESTIERS
4
6
1
2
6
6
OBJECTIFS
100 %
25 %
100 %
50 %
50 Oh
25 0x2
A,,,nl;,r-,,-
rl;,r‘>.-E.it:<S,-1‘1*
iritor,rif:or
1 .ALAL1AVIL,
< UA”L.d111L.
\\ < LI.L~‘.~‘11\\
I
!CS
ilï~OdliCtiOi~S
1
Développer
des méthodes
de lutte
durable contre les déprédateurs
et
les agents pathogènes
Promo!Ivnir
des tec?inelogie
pcsr-
production
Gérer les ressources
natu-relies
et
préserver l’environ-nement
50
65
80
Organiser
les füières.
1
25
1 - Augmentation
des rendements
2 - DimiGution
de rendements
sans recherche
3 - Réduction
des pertes
4 - Supe$icies
supplémentaires
dues à la recherche
(au détriment
de quelles
culturesj
5 - Coût;
additionnels
des intrants
6 - Augmentation
de la valeur
ajoutée
(transformation).
X
\\o

Etablissement
des priorités
Z
=
--
.
,
,_<,..
:
.:
:.
‘<.

90
1. ~IEl‘tIoDoI.o(;I~:
N z
Ii
IZ
Bénéfice esl,ét’é
=
1’ x fi x c x 1, x s x :I
-
c
Coût
de Ii1 rectwctie
c
(’
COlt(l~il)lltlt~lt
Clil 1’1 ~~~I’itlltttlk-!
rt2~iOllili
bits i‘obtt~tt~ii~tt des ittttowtiS~tts w~tmtirCc5 /)i!l IL!:,
ditlërcrtts :lCtClll S tic I;i I~ri~~IlCIdl~ Ol>t;l’2ltt
;Iii rtivcait I~CgiOltill ( \\.A1 ic, lie ‘1 (1 1 )%
c -= cciût dc la rccltci-clic cxp ittié ut mois-tcclterche

91
2.2 - v(lm3AGE)

z
t
h
c

\\y ( I’ECll lc)
y= 5 52x 607 000 it’<:1;r1
2.4 - v (l~olwl’)
._ .
.<::. :

94
*
-=
il LISTE DES THEMES DU PROGRAiIME
NIAYES. j
--
1 - Mise au point d’itirl@:raires techniques pour les culttlres floraks.
‘)
kr - Amélioration de la productivité dw 1Cgumes de type africain (manioc, j:zsatu.
patate douce.
gomho~l.
Etalement de la prodtrr?ion des légumes dc type européen (pomme de terre,
oignon, tomate, chou).
Identification dc variktk de fruits c-rt légumes adapttis au transport maritime
Mise au point de techniques de prcjduction des semences de pomme de tww.
de manioc et de patate douce.
AmélioratioI~ des techniques d’exploitation et choix de rac:es t?ovines adap-
tées à haut potentiel de production de viande.
Amélioration des tec’hniques d’exploitation et choix de races ovines Adams-
tées à haut potentiel de production de viancle.
AmélioratioI~ des tec:hniques d’exploitation et choix de rzices bovines atlap-
tées à haut potentiel de production laitière.
Techniques d’amélio::ation de la !)roduct.ion laitière caprine.
t 0 - Techniques d’amr5lioraiion de la Iwoductiviti: tics élevages avicoles iiicluslriels.
1 1 - Amélioration dc la pirogue de mer traditionnelle.
112
- Lutte intégke contre ks insectes Iiuisibles des cultrires maraîchèrw i:t
fruitières.
13 .- Lutte intégrtie contre ks nématoci(:s B gale des Solanacécs.
14 - Lutte intégrée contre Iii maladie (1~ la racine rose des Liliacées.
15 - Lutte contre les virows de la tomate (TYLCV) et dc la pomme de ter-w.
16 - Lutte contre les Acariens tic la tomate, du jaxatu et de la papaye.
17 - Diagnostic et lutte dyrwmiques contre les microbismcs d’élevage.
,,
:: :. :::;.::.:;:.:.. ^,,
18 - Amélioration et étalenwnt de la production dc la mangut:.
I!I - Evaluation (les I)tlrtes I)ost-récolte sI1r la pomme (le terre:, l’oignon [;t
la tomate. (A)
20 - Mise au point
C~C twhniquw
de conservation
ci<- I'oipIlon
t:t (le 1;1 pomme
tic: terre.

0 :i
[ LISTE DES THEMES DU PROGRAMME
kAYES
(suite)
-
Développement dw techniques opI imalcs d’irrigatioti des c~ult ures ~I:I-
raîchkres et fruitikes.
I>éveloppemc:nt des met hodcs de wcyclage des eaux usées pour la flori-
culture et l’arboriculture.
Valorisation des clécliets organiquc5 par l’amélioration de la fertilité rles sols.
Meilleure connaissant des filièrw semencières hori icoles. (A)
Amélioration et mise au point de technologies adaptées ~IV tr~~rtlsforrrli3tion
et/ou de conservation cie la viande et ses sous-produits.
Amélioration et mise au point de technologies adapt ks (le t ransformatic’rn
et/ou de conservation du lait et ses sous-produits.
Amélioration des techniques traditionnelles et mise au point cle techniq~~es
adaptées de transformation et/ou Ile conservation dtzs produits halieiltiqucs.
Amélioration de la qualité des prociuits de la pêche ;-n-tisallale destin& aus
industries d’exportation.
Evaluation des ressources halieutiques. (A)
Développement dt: mkthodologies de préservation et (1~ gestion des ressoIlrr’rsL;
halieutiques.
Meilleure connaissances de la variabilité dc 1’environnemc:nt marin. (A)
Développement dc modèles d’amér~agement du littoral pcjur la p6~1-1~.
Maîtrise des systimcs d’exploitation tics ressources hdieiiticjries.
34 ” Maîtrise de la dynamique des filiC]es en production halicuticluc. (A)
35 - Structures E;t clynarnique des formations naturelles forestitiires. (A)
36 - Mise au poilit dc Wchn.iques d’amknagemcint des plarrtations forestières
du littoral.
37 - Mise CII, place et gest:io:n des brise-sent et des haies vives dans les syst.èmcs
de production agro-syll:o-pastorales.
38 _ Socio-économie trt klent ification de modèles d’organisation tics filières (111
bétail. du lait (A) et de l’aviculture (A)
.. : .’ ..:
:.
39 - Socio-économie tics produits et sous-prodUits forestiers. (A)
40 - Evaluation et gest icjn t ~~c:hnico-écclrlorniqtles des ressourc(:s
-.--_-
--
--._--.-
..---.. _
- .---. ----
---.--.
~-.-
--_-_~
-._-.- --- ----
/
\\, A : ‘I’hèmcs d’appui.

96
Tableau 28 : Constitutio:n
des groupes du Programme
Niayes.

Tableau 28 (suite) : Constitution
des groupes du Programme Niayes
--
-----_
~---.---

98
Tableau 29 : Valeur de l’accroissement
du potentiel
de production
des
différents secteurs M.
GROUPES
PRODUCTION - VALEURS
CULTURES
ELEVAGE
PÈCHE
--.-
FOFUkT
----
” 1994
8!3.000.000.000
5.000.000.000
2 y Viande
1 1.275.328.37
1
1994
13.953.956.096
3 - Lait
3 13.293.000
_ 1994
42 1 .O 17.000
5.312.775.000
12.412.734.750
5 - Ressources
pélagiques
Côtières
3.308.927.140
- 1994
5. 1563.82 1 . 167
--~---
‘7.461 315.640
1 1.232.029.2
14
5.600.000.000
7.600.000.000
.
,:
:’

Tableau 30 : Evaluation/Validation
consensuelles
de R et C.
PARAMETRES
GROUPES
---
Cultures
-~
Elevage
--
Pêche
---
Forêt
R=
Coefficient dv pondé,ration pern~ettant tic prendre ~:II cwmpte la par-t
de la Iiecim(-he dans le progrès technologique V (v,aric de 0 à 1 ).
C = Coeffkicnt civ ~m&~ration pernrett.ant de prendrv CII c~~nlpte
la contri-
hution du programme régional tlans
la Iieclierclx
V (kr;trie cie 0 ii 1).
I..
<..c
.,._
.:.

i OU
Tableau 31 : Estimation
consensuelle du facteur p [contribution
du
thème au ‘bénéfice espéré) pour le groupe Culture (en %).
-
-----
--~-
- “ ~ ~
- - - -
THEMES TECHNIQUES
P
THEMES D’APPUI [références)
P
(références)
13
19
8.4
2
5
24
7,:3
3
7
4
3
5
10
\\r
12
8
13
10
14
2
1.5
2
16
3
18
4
20
19
9
-1
8
22.
4
23
2
.
.
. :
. . . I
I < < . . , . I . . _
. <

Tableau 32 : Estimation
consensuelle
du facteur
p (contribution
du
thème au ‘bt5néfice espéré) pour le groupe Elevage (en %).
_---
___-----
---
--~
---~
THEMES TECHNIQUES
P
THEMES D’APPUI (références)
P
(références)
_----.-
,--
I.
6
16125
38
7
11,25
8
18,75
9
6,25
10
16.25
17
13,25
25
450
26
6,25
‘10
7.25
.
, “ .
. _ , .
.
: _
,--
TOTAL
---
100
-...-----
---
----
.--
--. -I_~
,:
--
----
- - . - . - _ - _
-~-
- =
. - ~ - -

Tableau 33 : Estimation
consensuelle du facteur p (contribution
du
thème au ‘bénéfice espéré) pour le groupe Pèche (en %).
--
-
THEMES TECHNIQUES
P
THEMES D’APPUI (références)
(références)
-
---.-
11
10
27
15
18
15
30
30
32
15
33
15

Tableau 34 : Estimation
consensuelle du facteur p (contribution
du
thème au bénéfice espéré) pour le groupe Forêt (en %).
THEMES TECHNIQUES
THEMES D’APPUI (références)
(références)
---
-
-~.---__
.-~--

iO4
Tableau 35 : Estimation consensuelle du facteur s (probabilité de
réussite de la recherche pour tous les thèmes) (en %).
ZZZ--
REFERENCES
DES THEMES
S
REFERENCES
DES THEMES
S
------.
-------
-
~---
1
75
20
50
75
21
50
75
22
25
50
23
75
50
24
50
75
25
50
75
26
75
75
27
73
25
28
73
725
29
50
75
30
50
50
31
50
50
32
50
50
33
50
50
34
75
50
35
^I-
/:1
75
36
75
50
:37
75
75
38
50
39
_.
,.. .:.
:
_:.
75
40
75
-_-._----~
-.---

IlbcM ’
Tableau 36 : Estimation
consensuelle du fac’teur a (taux d’adoption
potentielle
de la technologie générée par chaque
thème) (en %) .
---~.
---
___
---
.---
- - I
- - -
THEMES
TECHNIQUES
a
THEMES D’APPUI (reférences)
a
(références)
-----
--
1
75
Y
50
:3
75
‘1
75
5
75
cj
75
7
75
8
75
$1
25
10
75
11
50
12
75
13
75
14
75
15
75
If3
75
17
75
18
75
20
75
21
50
22
75
23
75
25
25
26
75
27
50
28
50
30
75
32
75
33
75
..-__ .
. .
: :
36
75
37
75
:
.40
75
--
----
-==ZZZZI_
---
--_
-:

Tableau 37 : CALCUL BE: C (Coût de la Recherche) des thèmes
du groupe Culture (en mois - Recherche)
MOIS - RECHERCHE
/ SPECIALITE
l3iEME
--;J2/3141
5
^._I_-
1
_^~-
2
..-~
3
.---
4
--
5
-If-
12
_.--
13
“.-~
.-
14
_---
15
.-~
16
18
..~-
20
_II_-
21
_--
22
-~
23
__.~-
19
--
24
.-
1 = Phytotechnicien
2 = Sélectionneur
3 = Entomologiste
4 = Pathologiste
5 = Physiologiste
6 = Economiste
7 = Virologiste
8 = Nématologiste
9 = Technologuc
10 = Génie Sanitaire
11 = Génie Rural
12 = F’édologue.

107
Tableau 38 : CALCUL D:E C (Coût de la Recherche) des thèmes du
groupe Elevage (en mois / recherche]
I
MOIS ~ RECHERCHE
/ SPECIALITE
I
_ _ - , -
- -
- - -
- - -
- -
_ - - -
~ - -
~ - - -
- - -
1 = Physiologiste
2 = Nutritionniste
3 = Zootechnicien
4 = Généticien
.
. . . . .
,:.
:
5 = Sociologue
6 = Zoo-économiste
7 = Technologue
8 = Pathologiste
9 = Epid6miologisttz.

108
Tableau 39 : CALCUL DE C (Coût de la Recherche) des thèmes
du groupe Pêche (en mois - Recherche)
11s - RECHERCHE
/ SPECIALITE
1 = Spécialiste en construction navale
2 = Biologiste des pêches
3 = Socio-économiste
4 = Microbiologiste
.:.
.
,.
5 = Chimiste
6 = Physicien
7 = 13iostatisticien
8 = Technologue des engins de pêche
9 = Modélisateur
10 = Technologue des proc-illits.

109
Tableau 40 : CALCUL
DE C (Coût de la Recherche)
des thèmes
du groupe Forêt (en mois - recherche)
._’ *- ‘.
ej .-/I
0 1 C”*V
T-I
\\
L,*.
Y-
,
..XI f
” ,’ /
- - -
l _ - - -
- - - -
- -
- - - _ - -
l _ - l -
_ I - -
-
“ - - -
. - - -
- -
_ - ~ -
- - -
- -
- .
_ _ -
- - -
. . - - _ .
1 : Sylviculteur
2 : Microhiologistb
. . .._. __,
,,
.:
3 : Socio-économis te
4 : Aménagiste
5 : Ecologiste
6 : Agroforestier
7 : Physiologiste
8 : Généticien
9 : Sociologue.

Tableau 41 : CALCUL DE N (No
mes du groupe
Culture.
v1= 26.000.000.000 ;
R1 - 0,61 ;
Cl = 0,Q ; h RI CI = 14.274.000.000
._._-
---
----
--.-
-~-
----
~-.--
-.-
----~
-----
- - .---.

Tableau 42 : CALCUL :DE N (Note de projet) des thèmes du groupe
Elevage.
x.9 = 9.886.301.725
: R:l = 0,6 :
c2 -1 0,9 :
v2 R2 c2 = 5.338.602.931,5
- - -
- - - -
- - . -
- - ~
- - - _ l
- - I _
- -
- -
. - ~ - .
- - - - -
- -
. - - - ~ -
- - - -
- - - - .

112
Tableau 43 : CALCUL
DE N (Note de projet)
des thèmes
du groupe
Pêche.
I
V3 = 5.528.607.600
;
R3 :: 0,45 :
C3 - 0,s ;
v3 R3 c3 = 1.243.936.710
_---
___A---
- - - -
- - -
_--
_ - - - -
- - - -
- - - -
_--_I_
- _ - - - -
“--~
--_1
__---
- - -
- - - - -
- - - -
---~
_l-----
. - . ~ -
_-
- . - - - ~
- - - - . -
-1-1
_ . . - - - . -
- - - . - -
_-.-11

Tableau 44 : CALCUL
:D:E N (Note de projet)
des thèmes
du groupe
Forêt.
,,C <i
Y4= 7.600.000.000 :
R4 = 0,40;
C4 = 0,80 ;
v4 R4 C4 = 2.432.000.000
- - - . -
- - -
- - - ~ -
- . - - -
- - - -
-~-
- - - - -
- - - _ -
- - . -
I I -
-..~_
- - -
- . - ~

114
Tableau 45 : CALCUL DE N (Note de projet) des thèmes du
Groupe Sol.
v-s
<
v2 = 169.250.000
:
R2 = 0,7 ;
C2 = 0,6 ;
V2R2 c2 - 71.085.000
-~-
- . -
- - - - ~
- - -
- - -
- - - .
- - -
- - -
- -
.~
~--
- - -
--~
. ~ - -
--~
_--
- - - -
-~-
~ . - - -
- -
. - - ~ - -
_ - - - - -
-
- _ . - - - -

Tableau 46 : Calcul de la Note finale des thèmes
du Programme
Niayes.
- _
- ~ - -
. ~ - - -
_ _ I _ - -
- - -
_ - ~ - - - -
- ~ -
_
_ . - ~ -

l ~ - - l _
. . - - - -
_ - - - l _
- - - -
_
_ . - - - - - -
_ . . - - - - -
I 49.736,s II

116
Y:” -4
Tableau 46 (suite1 : Calc:ul de la Note finale des thèmes du Programme
Niayes .
. ~ - - -
. _ - - - ~
- ~ - . -
_
_ ~ - - - -
- - - -
_ -
- - - - -
- ~ - -
_ ~ - -
- - - - -
“ . ~ - - - -
“ - _ - - ~ - -
- ~

Annexes
. :.
:
, .
.
:

117
Tableau
47 : CLASSEMENT
DES THÈMES
DU PROGRAMME
NIAYES.
_-----
--
-“.-
TITRE; :DES THÈMES
------
-
“-.-
NOTE -
-
RANG
--
6 _ Rmtjlioration des techniques d’exploitaticin et choix tic races
bovines :lCiEiptéeS à haut potentiel de production de viande.
1
20 - Mise au point de techIiiques de conservntion de l’oigrion et C~C.
la
2
pomme de terre.
19 - f:valuation des pertes post-;récolte sur la pomme de terre.
56.203
3
l’oignon et la tomate.
37 - Mise en place et gestion des brise-vent et des haies vives
55.158
-l
dans les systèmes de production agro-sylvo-pastorales.
1 - Mise au point d’itinéraires techniques pour les cultures flor:4es.
54.930
5
10 - Techniques d’amélioration dc !a productivité des dlcvages a\\lioole!
54.220
ii
industriels.
17 - Diagnostic et lutte dynamiq:.les contre ~C::G
microbismes d’élevage
49.736>
7
8 - Ami:lioration des techniques d’exploitation et choix do races
33.312
8
bovines adaptées à haut potentiel de protluction laitière.
13 - 1,trti.e intégrée contre les nk~iatodes à gale des SOla1~~6cs.
41.175
Y
7 - Arnklioration des techIliques d’exploitation et choix de races
37.783
i 0
oviIles adaptées à haut potentiel de production de viande.
$0 - Evaluation et gestioii tc~c:hnic,o-économi(~ïies des ressources
33.2813
1 1
alimentaires destinées aux bovins, ovins et volailles.
-35 . Structures ct dyliamiquc des forrnatioI1Bi naturelles forestiPrc:s.
la ‘?
38 ” Socio-économie clt identification de rnodPles d’organisatioI1 citas
1 3
filières du bétail. du kit et de l’aviculturr.
39 - Socio-économie des prodcits et sous-prcaduits forestiers.
3 1 .wo
1-t
3 .. Etalement de la production des légumes de type européen
f!8.822
15
(pomme de terre. oignon, tomate, chouj.
26 - Emklioration et mise au point de technologies adaptdes dc ti-;uls-
26.812
10
krnation
et/ou de conservation du lait rit ses sous-produit:<.
12 . Lutte intégrée contre 1 es insectes nuisiLlcs des cultures mar:û-
26.763
i7
chères et fruitières.
I
5 .- Mise ay point d(~ techniques de produciion’ des &&eÏl&&~d~:
Iii
pomme de terre, de manioc et de patatt: douce.l
2 1 - rx%d0p~)t3nm
ties tc:c-linicluw optimaIf.:. ct’irrigati(>rl des (:L;ltLlre
, k3.987
1 9
Irlaraîc’hkres ct fruitieres.
--~-

Tableau47(suitel:
CLASSEMENTDESTHÈMES
art PROGRAMMEN-XAYES
--
--
--
TITRE
DES THÈMES
-------
-
NOTE
36 - b1i.w au point
de techniques ti’aménagemcnt des plantations
20.220
forestières du littoral.
24 - h1oilleure connaissance des filières semcncières horticoles.
15.630
2 - Alnflioration
de la productivité des légunles de type africain
14.868
(manioc, jaxatu, patate douce, gombo).
16 - Llltte contre les Icariens de la tomate, (111
jaxatu et de la pa paye,
13.381
18 . Anklioration
et étalement de la production de la mangue.
10.705
23 - Valorisation des déchets organiques par I’ami:lioration de
9.5 1 1
la fertilité des sols.
4 . Idcrltification
de variétés de fruits et légumes adaptés au
9.440
transport maritime.
14 - Lut.te intégrée contre la maladie de la rac‘ine des Liliacées.
8.021
27 - ftirklioration
des techniques traditionnelles et mise au point de
twhniques adaptées de transformation ct /ou de conservatiwi
8.746
des produits halieutiques.
28 - Amr’lioration de la qualité clcs produits (1~ la pêche artisa-
8.746
n:tit? destinés aux industries d’exportation.
34 . Maitrise drt la clynarniquc: :Ics filières en production 1ialicuti~ltIc.
22 IXveloppernent ries méthodixs de recyclage des eaux usks
pour la floriculture et. l’art~oriculturc.
15 _ I,tlt!e contre les viroses de la tomate (TYLCV) et (le la pornr,l(a dc
‘7. 137
terre.
32 Wveloppement
de mod?les cl’arrk~agement du littoral polir 1 1
G .997
;pCche.
30 . IXceloppement
de ni6tl~odologics de pri.servatiori et. dc gcst ion
6.084
des ressources lialicutiques.
3 1 . liileilleure connaissance de 11t variabilité (le l’en\\iironne~ne~lt niari;
5.401
9 I Techniques cl’an~C1ioration de la production laitière caprine.
5.213
29 - l<valuation des ressources llalieutiques.
4.9 10
.
.i.,
1 1 - ArrGlioration tic la pirogue de mer tradiLionnclle.
:4.m4
4 Hi4
4.200
-....---.-

Tableau 48 : Identification
des thèmes hautement
prioritaires
à l’issu
des tests de cohérence.
TITRE
DES THEMES
_-~I.-__-
--
NOTE
6 - .Amélioration
des techniques
d’exploitation
et choix
de races
bovines
adaptées
à haut potentiel
de production
de viande.
20 - Mise au point
de techniques
de conservation
de l’oignon
et de la
pomme
de terre.
X9 - Evaluation
des pertes
post-récolte
sur la pomme
de terre,
l’oignon
et
56.203
la tomate.
37 - Mise en place
et gestion
des brise-vent
et des haies
vives dans les sys-
tèmes
de production
agro-sylvo-pastorales.
1 - Mise au point
d’itinéraires
techniques
pour
les culturesflorales.
54.936
10 - Techniques
d’amélioration
de la productivité
des élevages
auicoles
54.220
industriels.
17 - Diagnostic
et lutte
dynamiques
contre
les microbismes
d’élevage.
49.736
8 - Amélioration
des techniques
d’exploitation
et choix
de races
bovines
43.312
adaptées
à haut potentiel
de production
laitière.
13 - Lutte
intégrée
contre
les nématodes
à gale des Solanaeées.
7 - Amélioration
des techniques
d’exploitation
et choix
de races
ovines
adaptées.
40 - Evaluation
et gestion
technico-économiques
des ressources
36.286
alimentaires
destinées
aux bovins,
ovins et volailles.
35 - Structures
et dynamique
des formations
naturelles
forestières.
32.571
38 - Socio-économie
et identification
de modèles
d’organisation
des
t31.775
filières
du bétail,
du lait et de l’aviculture.
39 ” Socio-économie
des produits
et sous-produitsforestiers.
31.090
3 - Etalement
de la production
des légumes
de type européen
(pomme
de
28.822
terre,
oignon,
tomate,
chou).
12 - Lutte
intégrée
contre
les: insectes
nuisibles
des cultures
maraîchères
26.763
et fruitières.
5 - Mise au point
de techniques
de production
des semences
de pomme
de terre,
de manioc
et de patate
douce.
21 - Développement
des techniques
optimales
d’irrigation
dz.~, qultures
maraîchères
‘et fruitier-es.
36 - Mise au point
de techniques
d’aménagement
des plantntio~as
forestières
du littoral.

l.20
Tableau 48 (suite)
: CLASSEMENT
DES THÈMES
DU PROGRAMME
NIAYES,
24 _ Meilleure connaissance desfilières
semencières horticoles.
2 - Amélioration
de la productivité
des légumes de type africain
(manioc,
jaxatu., patate douce, gombo).
23 - ‘Valorisation
des déchets organiques par l’amélioration
de la fertilité
des sols
27 - Amélioration
des techniques traditionnelles
et mise au point de
techniques adaptées de transformation
etlou de conservation
des
produits halieutiques.
28 - Amélioration
de la qualit,é des produits de la pêche artisanale
destinés aux indus tries d’exportation.
34 - Maîtrise de la dynamique des filières en production
haaieutique.
22 _ Développement
des méthodes de recyclage
des eaux usées pour lu
floriculture
et l’arboriculture.
15 - Lutte contre les viroses de la tomate (TYLCV) et de la pomme de
terre.
31 - Meilleure connaissance de la variabilité de l’environnement
marin.
29 - Evaluation
des ressources halieutiques.
26 - .k-nGlioration et Inisct au POL-11
de technologies adaptbes de tr:ulstor-rrl;lt.ioIl
et /ou de conservation du lait et ses soils-produits.
10 . t,lltte contw les .Acaricttls de la tomate, ~111
jaxatu et de la 1~111ayt’.
18 - Amélioratiotl et citalcmetlt CIY la productiw de la mangue.
4 - iclcrltiflcat.ic>n de variétcs cif- fruits et légumes adaptes au transy;ort
maritime.
14 - Lutte intégrke contre la makldie de la rstciIlc rose des Liliacïles.
3L! - Ddveloppement de modèles d’aménagerncnt du littoral pour ]a p?che.
30 - IXvcloppement
de méthodologies de prlbservation et dc ge:;f 1011
d{bs rrbs-
sources halieutiques.
0 - ‘I’wlinique s d’anlélioration de la production laitière caprine
1 t - 4m6liorat.ion de la biroi.;uc: tle mer iraditionntA1t:; ‘.
:.
.’
: : .
3:) ” Maitrise des systèmes (l’exploitaCor-1 des ressources llalieuticlue:,.
25 - Amklioratior~ et mise au I)oirit de techno!ogies adapt&es dc I r~Uls1O:-IT1;itiC,I1
-------.._-
- .--
_------

Tableau 49 - ANALYSE
PROSPECTIVE
DES PRODUCTIONS
HORTICOLES
-~
--.--~
1
TENDANCE;S
TENDANCES
NON
BESOINS DE
PKODUICTS
SOUHAITÉE!3
SOUHAITEES
STRATEGIES
RECHERCHES
j _-_----
---
--.-~-
-----
1 - Cultures
Coordonner
la pro-
Production et
duction nationale
maraîchères
protection inté-
dç semcnccs maraî-
grées.
chkes et I‘ruitdrcs.
2 - Cultures
:\\hanllcul llc la
Assurir ta cnntinuiti
fruitières
sklection variétalc
de la sdcction
conscrvatricc.
VariCtülc
Absence dc diffu-
Asssurcr la diff‘uslor
sions tics scmenccs.
des semcnccs au ni,
veau des multiplica
.-\\bsence de relais
teurs privés.
a\\w les multiplica-
tcurs privés.
(bût élevé des fac-
hlinimiscr
Ic coût
teurs de production.
des facteurs de
production.
I+isc cn compte
Plans et calen-
Etalement de la
simultanée des
driers de produc
production
approches gamme
tions maraîchère
~xiétalcs ct itiné-
et fruitière.
raires tcchmques.
ImporL~t ion contl-
1b3ncr Ics importa-
nue de pomme de
tions
terre, oignon, patate
douce, mangue..
Implantation
de sta-
Conservation,
tions Cc con:.litlon-
analyses techno-
nement des Iruits et
logiques.
ICgumcs.
.~\\ccroiswnint
des
Applicatron
s> stbna
pertes post-récoltes.
tique des tcchniquci
post-récolte.
‘fr;lnst’i.)rrn~~til;)n
, Implant;ition
Technologies de
des produits (min-
d’unitk
JC transfor
transformation
mation primaire de
pc, tomate, bissap
adaptées.
fruits cl 1Cg~mc.s
cri purée, conccn-
pour la produïtior
trEc, jus, c~rop).
dc conccntrC ct dc
purée destinés i
I’CXpOrtiitiOl~
. I’crte
wntinucs
clcs,
..!)lanificttlon
rlc.la
, Formation tech-
surplus
dc
pro&ic-
.Ikduction
nologiques. ’
tion.
. I’reincr ics importa
tiens dc pridu,its
finis

, I>i\\ crsilïcütwn JC la
. Introduciion
ou
. Recherche
production
(ail,
valorisation JC
d’itinéraires
teeh
lime dc Tahiti,
nouvcilcs cspCces
niques
adaptées.
pornclos, f‘ruit dc la
maraîchks
ct
passion, mantlarinc,
truilièl-cs.
orange. bissap, co-
cotier, corosollrcr,
. Ikploitallon
JC la
* Identification
de
sapotiller)
variabilité intra-
especes
priori-
spécif’ikluc.
taires.
. Imporrations
. 11Cglcmçntcr ic
. Etudes
constatltes
InarchE
économiques
des filières.
. Incidence croissante
. 1 .utte I ntC;rC contre
. Diffusion
des
des maladies.
Ics maladies
abris séchoirs.
. Accrowxment
des
. i2ppliGlliOll
J’unc
coùts de productions
politique
pion-w
el d’csportation.
lionnclle adéquate.
. 1 .utte I ntégr& contre . Protection
des
les malaJies cn utili-
cultures
et des
sant drs pcstlcidcs
récoltes
contre
adaptée..
les maladies.
‘ïraitcmcnt
anarchi-
. Application
des
l

ques a\\xx pesticidcs
normes officielles
dangereus et
de traitement
inadéquats.
. ilspwlation
. Intensilicati!)n
JC la . Organisation
de
(Iomate, wgnon,
production
la filière,
gestior
pomme Je tcrr-e.
marketing.
haricot vert, melon,
aubcrginc, choux,
banane, mangue).
1 . :\\ccrowxment
des 1
impoi Litions
. I;rais J’cuportation
Elc\\*és
3 - Floriculture
. Tests J’3Japtuhilité
. Sélection
varié-
dc cerlaincs espCccs
tale.
ct rkdisation
d’un
catakyc
varikd.
. Recherche
d’i ti-
néraires
techni-
ques sur les fi-
lières florales
et
plantes
omemen
tales.
. )Gscali!i: I~,urtlc..‘.-i
. \\lXgratlaliw
des
condibons dc con-
scrvnlion
ct dc
lranspc~ll aérien et
maritime

123
Tableau
50 - ANALYSE PROSPECTIVE
DES PRODUCTIONS
ANIMALXS
--
_ TENDANCERS
TENDANCES
NON
BESOINS DE
PRODUITS
SOUHAITEES
SOUHAITEES
STRATEGIES
RECHERCHES
1. Viande (em-
Intensification
SystCmcs dc prduc-
Recherche en
bouche bovine
tion intt$r&
multi-
biotechnologie
sur l’améliora-
et ovine).
ftagéw
tion des races.
, Gestion technico-
Cconomiquç
ration-
nclle.
Alimentation,
2. Lait et Pro-
Insuflrsance de la
, Vaccination sÿstc-
potentialité,
duits laitiers.
couvcrturc sanitaire.
matique.
toxicité.
I;aiblc productivité.
. Amélioration
gkné-
Intégration agri-
tique
culture-foreste-
rie-élevage.
3 - Aviculture
, Insuffisance de
. hlCSllI’C!j politlqucs
Essais alimen-
industrielle
l’offre cn aliment
dc r&ulation
du
taires pour les
JC bEtai1.
marché
petits Ruminant
et en aviculture.
, IndïciICit~
de la
Amélioration
de la
Fiches teehni-
gestion et de l’utilisa
gestion technico-
ques pour la
(ion des rcssourccs
6conwnlque
reproduction
alimentaires.
. Augmentation
du
. l<égUliltiOIl
il11
Vaccins adaptes
coût clcs facteurs de
marchf.
aux candi tions
production.
d’utilisation.
Plans de prophy-
laxie à ia portée
de tous les pro-
ducteurs.
Fiches techni-
ques intégrant
les différentes
prophylaxies
Etude écono-
mique, gestion.
, I>ivcrsitïcation.
. Mauvaise gestion de
Etudes de filière
cle I’cspacc
du bétail.. i
I
:“.
“.’
_: .’ I

. Contraintes alimcn-
. hfaîtrisz alimcntairc
Aviculture indur
taires ct
ct sanirairc
:
trielle et tradi-
. I’ath(;logic.
tionnelle.

124
‘ransformation
Implaritation
d’uni-
dise au point
de
tCs dc transformatlor
technologies
de
dc la viande
ct du
transformation
lait.
et de consema-
tion de la viande
du lait et leurs
sous-produits.
Etude socio-éco-
ï’cchndogics
non
adaptCt3 etiou
nomique,
gestior
insuffisantes.
marketing.
hlauvaise gestion
Institution
d’une
konomique
gestion rationnelle
Implantation
d’uni-
Mise au point
de
t6s de wnscivation
technologies
de
C~C la viande. du lait
transformation
e
ct leur5 sous-pro-
de conservation
duits.
de la viande,
du
lait et leurs SOUL
produits.
‘l’echnologics non
‘l’echndogies
Etude
socio-
adaptées etiou
IégCrcs ct adaptks
économique,
insuffisiantcs.
gestion,
marke-
ting.
. IntcnsIficatlrw
des
Etudes
d’itiné-
productions
raires technique
de la filière
exportation.
I i\\llglnCntilti0n
des
. liégulutlon
du
import:itions.
marcht
. IIaussc Jcs frais
d’espoItat1011.

Tableau 51 - ANALYSE
PROSPECTIVE
DES PRODUCTIONS
I-IALIEUTIQUES
--
rENDANCES
TENDANCES
NON
BESOINS DE--
PRODUITS
jOUHAITEl?S
SOUHAITEES
STRATEGIES
----.--
RECHERCHES
-
1 - Ressources
Accroissement clcs
Accompzigner la
Evaluation des
croissance dCmogra-
pélagiques
p~ùdUCti~.Wi
potentialités.
phique cn améliorant
côtières.
les 2 sous-filières :
pèche artisanale -
nareyeur etiou trans-
Relations pêche
L - Ressources
òrmatiw
- marchSs
artisanale/ pèche
démersales
ocaus , pêche artisa-
lale - rnareycur ou
industrielle
côtières.
Gne - exportation.
I’ollutrc In marine.
KCglemcntatic~n
Compréhension
de la variabilité
Dynamltagc.
spatio-temporelle
des paramètres
.k croissemcnt des
I%rte concurrence
Orgünwr
lcï
physico-chimi-
unités dc pCchc.
dc la pcchc indus-
intcrmétiiaires
tr1ellc.
autres que les
ques de l’hydro-
mareyeurs.
climat.
Non disponihilitC
, l~acilitcr I’acck au
Climatologie
et
du capital pour les
cr&lit cn dé\\.clop-
circulation
atm05
opérateurs
pant nnc politique
phérique.
dc pêL.hc
. 1Jrosicw côtik
Aménagement dl
littoral.
. Socio-Economie,
gcsition, marke-
ting.
. lkalitd
lourclc-
. i\\lcsuies incitativcs
. Les stratégies
dc fiscalités d’une
d’exportation.
. :\\bsencc de poli-
politique
gÇn&ale
tique.
de pêche.
. ‘l’lansfc-,r:natic)n
. i\\ bscncc dc techno-
Formes de valo-
logies idtionncilcs
risation[transfor-
pour ia transforma-
mation,-uonserva.
tion et la conscrvü-
tion) des produit
tion.
débarquk.
_..
.:
.Y.
: Slaintivn clc techni-
<jUCS l!C p”chc pc”
~jcrforniantc:;.

126
Tableau 52 - ANALYSE PROSPECTIVE
DES PRODUCTIONS
FORESTIERJB
---
-------
TENDANCES
TENDANCES NON
BESOINS DE -
PRODUITS
SOUHAITEJ3S
SOUHAITEES
STRATEGIES
RECHF,RCHES
1. Formations
Plantation d’arbres
Inventaire des
~‘11 rbgic.
naturelles.
ressources
forestières.
i\\mCnagcment
des
Plantations.
formations
forcs-
ti?rcs.
Systèmes
l’rotectlon des CU-
Ckstion intégrée dçs
agro-fores-
vettes maraichCrt:s
terrains impliquant
Ics populations dans
tiers.
Ics am6nagcments.
Intégration de I’ar-
Sensibilisation,
infw
Recherches sur l(
bre dans les amCna-
malion ct formatior
filao (méthodes
gements agrlcolcs ct
des populations.
optimales d’ino-
dans les exploitation
culation, origine
agro-pastorales.
de l’absence de
régénération na-
turelle, traite-
ments sylvicoler
par une meil-
leure gestion).
I~éhab~l~tatron du
, Pression des popu-
Iiationalisatictn
dc la
Diversification
l’envirnnnémcni
lations sur les for-
production
et Jc
des espèces le
villagwis.
mations forestières.
I’utilisütKm du bois
long du littoral
tfc feu.
et à l’intérieur
du continent.
. Augmentation
de la
C’alorisation des
Essais agro-
charge animale sur
produits forestiers.
forestiers
les formations fo-
(brise-vent).
restikcs.
. Ilauvaise exploita-
I licstüuration,
con-
Relations arbres
tions des rcssourcçs
scrïation des sols
cultures
forestiitres (rarefac-
tion des produits
Biotechnologie
ligneux, poursuite
forestière (tech-
dc l’érosion Coliennc
nologie et phy-
pertes de connais-
. IX~xzlqpcmcnt
JC
siologie des
sances sur les rcs-
la forcstcric urbaine
semences fores-
sources forestières).
;
. .
tières, amehora-
î
I
tion génétique’ d
I
. XlaLGx3 utilisation
matériel végétal
1
des résultats de la
rcchcrchc.
multiplkation
i
4
végétation, bio-
logie et utilisa-
tion des micro-
organismes du
sol).

127
BIBLIOGRAPHIE
1. LA PECHE:
- Les ressources halieutiques du Sénégal - Convention SCET ImernationaL’lSRA, Dot
CRODT, 122 p., 1979.
- Plan Directeur Sud - Convention CROI‘YI’/Koche International. DOL (YRODT, 674 p.
1085
- Statistiques de debarquements de la pkhe maritime artisanale skkgnlnise en 198 1 Arch
CRODT, 1 18, 28 p , I%L!.
- Statistiques de Lt pêche mxitime sénégalaise en 1090. Arch. CKODT, 19 1, 82 p 1 W!
- Statistiques de débarquements de la pkhe maritime artisanale st:négltl;~ise en 1990 Arch
CRODT, 1991, 82 p , 1993
II. I-10RTICULTIJI1E
- Poilitique et stratt$ie du dt%eloppement de I’ Horticulture (1988)
- Plan Directeur Horticole (juillet 1993)
- Déclaration de Politique de Développement Agricole (avril 190-I)
- Recherche Horticole, bilan des acquis (décembre 1994 - Dot. ISKA-(?Dl-1.. I S p.)
- Rapport de Ia Comm:Gon CC
Cultures horticoles » de la revue a mi-parcours de I’ISRA
(janvier 1995, 17 p.)
111. FORESTERlE
- Revue ri mi-lwccwrs D!U’!:-ISRA (1995)
- Document de Prc~~r;linr;l;lilon ISRA 1995
- Acquis de la Recfwrche, DRPF (1994)
- f>lan d’Action For&,cr. hIDRt1 (1993)
- PrCsentation de I;i Iwiitiqw des ressources et de I’ndministratic~l,~
forrs:ièws, I)M’C’(~S-
MIYN (1993.
- Nouvslle Politique :\\~,ricc~le: volet Elevage ( 1985, 53 p.)
- IlccciIn~na~~d;~tic,!ls
Ju c’cmxil Interministériel sur I’Eevage, hIDR1 I ( juillet 1992j
- Plan d’Action de l’E!evage (1992, 49 p )
- Déclaration de l’ohtique de DCveloppemc?t Agricole ( avril 1094)
- Rappof t de missiw~ ?c:; 111-s.
Abdel Katkr DlALtO~ct Papa Ibir~hirr;a T~1ION,GANE ;
i( Dèmarrag: des. travaux d’élaboration du plan stratégique de I’ISlL\\ ( octobre 1 ‘X.4), .’
- f’ro~r~~I~~I~~;~tic)~~
des ikhcrches pour 19%, LNERV-DRSPA- ISR!\\ (, 3 994’)

:
r
-.
c-
.z
- .
- __
. ..,. -_.. -
.- _---
.-- -
-_---_--___

--..-..
- -.-- -- .._.. ---------.-..----
-~
_- ---.-
.--
.*........
.*.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
0
.
.
*
.
.
.
.
.
.


.-.
.-
:
--
!lJ
e
ç u
<aJ
CL
:z
.-
-_. _-Ix_ -__.-__- -__ -.-... -_.-...
-.
_ ..-
---.._.
-
_-__--
S
=
.S
f
<;
Y
‘J
.--
--

/
/
l
/
/
/
/
l
1
/
,
j
I


_ _._ -.. _ “-----
..-----
I- ~--_--
..---
..-
---
~-.--

3 ,
s
-- .__..-- -------.---_ ---.
--

. .
-4: .
2
II
vi
-.-.--_I-_..-.-----
-..... .--_., .-..- --.-.--.--
.--_~--
.-
-.-
-.-
.”
VI
i
II

, -
- l - - l _ l _ - - _ l
-
“ _ . - _
I - ~ .
.
. . - - _ -
- . _ .
_ _ _ .
. . -
- - -
- - . - .
- - - - .
-. _-
>
2
-,-.
:
Il
; .
I ,.z
: : -
-
:i;
If
y;
_-
I
!
.,.
--.
/
/
.
/
j-
/
_i-.
_j-_
I
j
/
._ _-
I
/
__.
.-.
/
‘1
._
~,
__ /
+-
_-.
-/-
II
/
1;
Ic
/-
--
l
-/_
-‘_

-.
. .._.___-.. _- . ..____ -.._. --...---..
-~-
~~-~-
.-__._I______

::
:;
u’
:,
7
.:,
.%
.;
2 L :: ,.
2
:,
7:
:,
;;
::
::
. .
2: