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$FG
REPUBLIQUE DU SENEGAL
-mm-wm-sm--
ORGANISATION SENEGALAISE
POUR LE DEVELOPPEMENT DES INITIATIVES LOCALISEES
(0.S.D.I.L)
PROJET USAID - ISRA /NRBAR - OSDIL
\\II so3
m--------w-
TRANSFERT DE TECHNOLOGIES
AGROFORESTTERES MISES AU POINT PAR
LA RECHERCHE EN MILIEU PAYSAN
Arrondissement de Fimela, RCgion de FATICK
I
RAPPORT FIN DE PROJEl-
PrhentC par:
I
0.N.G OSDIL:
ISRA/DRPF
Mr Coumba Diouf SECK (IEF)
Dr Malaiini DIATTA
Novembre 1996

-
S O M M A I R E
II
I- INTRODUCTION
II- JUSTIFICATION DU PROJET
111. i
III- STRATEGIE DU PROJET
II)
IV- SYNTHESE DES RESULTATS
I
V- MOYENS MATERIELS ET HUMAINS
VI- CONTRAINTES ET DIFFICULTES RENCONTREES
VII- CONCLUSION ET PERSPECTIVES

I- INTRODUCTION
Le prbent rapport couvre l’ensemble des activites r&&&es dans le cadre de l’execution du projet
USAID-ISRAR\\IRBAR-OSDIL durant la periode 199311996 correspondant a la premiere phase de
ce projet. 11 a pour but de valoriser les technologies agroforestieres mises au point par la recherche
en milieu paysan dans l’arrondissement de Fimela, region de Fatick.
La finalite du projet est dune part, encourager et soutenir le developpement et l’adoption de
techniques de Gestion des Ressources Naturelles (GRN) par les produtieurs ruraux, et d’autre part,
faciliter les contacts entre chercheurs, developpeurs (ONG) et les producteurs (paysans).
II- JUSTIFICATION DU PROJET
II,
La degradation des t-essources naturelles (sol, vegetation, eau, faune) dams le bassin du Sine se
-
manifeste par la diminution voire la disparition des zones de for&t au profit des champs, apparition
*4
des tannes en rapport a la salinisation et I’acidification des terr-es. Ce processus est lie d’une part a
une forte pression anthropique (hommes et animaux) et de la pejoration des conditions climatiques
-
(secheresse endemique).
Cette situation, lourde de consequences compromet la s&curisation alimentaire des populations
locales. Ainsi, il urge de developper des approches de gestion integree pour un eco-developpemeent
-
durable. C’est dans ce cadre que s’inscrit ce programme collaboratif TSIWNRBAR-OSDIL et les
populations du Sine (region administrative de Fatick).
III- OBJECTIFS
I
Ce travail se propose de transferer en milieu paysan des techniques agroforesti&-es en vue de :
I
- la restaur-ation et 1’ amelioration de la fertilite des sols ;
- la lutte centre la divagation du b&ail ;
- la diversification des produits (bois, four-rage, fruit) ;
-
- l’amelioration des productions agricoles Les resultats.
e
III- STRATEGIES DU PROJET
-
Elle consiste a :
- informer et sensibiliser les populations des Communautes rurales de Loul-Sess&te et de
Djilas sur l’existence de paquets techniques en agroforesterie susceptibles d’ameliorer les
systemes de production de la zone ;
- identifier les paysans relais au niveau des entites homogenes susceptibles d’ appliquer ces
techniques darts chaque village et participer a leur di&sion dans le terroir. Lls prendront en
charge certaines activites de production de plants, de reboisement et de suivi des
realisations ;
- realiser des visites organisees au niveau des stations de recherche au profit des paysans
relais en vue de leur auto-evaluation ;
- installer des technologies adopt& en partenariat aver les producteurs sous forme de :

a)- b&es-vents :
aver comme objectifs la lutte centre Erosion eolienne et la
-
r
restauration des terres au niveau des champs concern&.
b)- haies vives :
pour proteger les cultures centre la divagation de b&ail
-
c)- plantation en bande :
especes perennes a usage multiple (fertilisation, four-rage,
bois, tit).
-
IV- SYNTIXESE DES RESULTATS
Ce chapitre presente une synthtrse de l’ensemble des r&hats obtenus au cows des trois am&es
-
d’execution de la convention. Les resultats present&s portent sur les aspects de communication (,
information, sensibilisation, formation, organisation), aspects techniques ( pepiniere, comportement
des espkes en plantation, production, gestion de coupe) et sur quelques elements socio-
lli c4
economiques ( production mara?chere, vente de bois, revenus monetaire, etc.)
II
4.1 Information, sensibilisation et formation
4.1.L Assemblkes villa~eoises d’information et sensibilisation
Ces operations se sont deroul&s dans la communaute wale de Loul-Ses&e et dans celle de
Djilass. Des tour&es d’informations et de sensibilisation sur le theme gestion des ressources
naturelles, ont 6ttc conduites par l’equipe du projet dans 8 villages. Les villages concern& sont
repartis par Communaute rurale comme suit:
Villages
Groupement
-
Loul-Se&e -
140 personnes (H+ F)
CI
Nguessine
36 personnes (H + F)
-
Dack
35 personnes (H + F)
Ndoff
1 5 personnes
Boyar Diodione
35 personnes
II
Boyar Tok
20 personnes
Diathmar
1 5 personnes
Communaute’ rude de Djilass
Village de Djilass
46 personnes (28 H + I8 F).
Le choix du village s’est fait selon les criteres suivants :
- efforts des populations en mat&-e de preservation de l’environnement ;
- inter& porte aux questions relatives a la gestion des ressources naturelles ;
- strategies developpees par les populations locales pour la satisfaction des besoins en
energie domestique en fonction des contraintes du milieu.

Des assemblees get&ales se sont tenues tour a tour, durant le mois de fevrier 1994 durant lesquelles
les objectifs du projet NRBAR ont ete exposes, de meme que sa strategic d’execution, les r&&tats
techniques et pedagogques attendus.
L’implication des populations dans le projet, leur participation et le processus d’appropriation
individuehe et collective des technologies vulgar-is&s ont ettc ensuite developpes. Le recours a
I’histoire forestiere de la zone a servi de toile de fond pour fixer les elements de comprehension par
les populations des situations pas&es et actuelles qui permettent de mesurer les pertes subies en
matiere de ressources naturelles.
Ces moments d&change d’informations et d’experiences avec les populations ont abouti a :
- une bonne comprehension des objectifs du NRBAR ;
- une adh&ion au projet ;
- des accords consensuels autour de son execution.
4
4.1.2- Enuu&es rkaliskes : identification individuelle
Apt-es les assemblees g&r&ales de sensibilisation, a demarre la phase d’enquete dans ces villages
pour identifier les candidats potentiels.
A cet effet :
- une fiche d’identifrcation contenant un maximum de renseignements a ete
confection&e par l’equipe ;
- la formation des agents d’OSDIL (3) charges de l’admmistration du questionnaire a Loul-
Sessene.
Un calendrier des enq&es a ete communique dans les villages par I’agent technique du projet.
Tableau 1. Calendrier des enquhs
VILLAGES
PERIODES
Boyar I
01 Fevrier
Boyar 2
02 II I,
Dack
03 II 11
Nguessine
05 ,, 0
Lou&Sessene
0 6 II 1,
Ndiathmar
0 7 1, 11
Loul-Ndoudour
08 1, 11

Dans I’application des questionnaires, un echantillonnage fastidieux dans un pareil cas, n’a pas ettc fait ;
la demarche consensuelle a ete retenue et privilegiee par l’equipe. Celle-ci a consiste a demander a la
population sensibilisee de chaque village, de proposer au moins 6 personnes sur la base :
- de leurs qualites humaines ;
- de leur dynamisme et l’ardeur au travail (resultats agricoles) ;
- de leur sens des responsabilites et l’audience s&ale ;
- de leurs capacites de prise en charge et de conduite d’actians pilotes comme celles
proposees par NRELAR ;
L
- de leur capacite et de leur sens des innovations techniques et pedagogiques.
Une fois que ces personnes identifiees et proposSes par le village chacune d’elle a subi un entretien
I
1
avec nos agents et enqu&e avec la fiche individuelle. Apres le depouillement des fiches
individuelles et l’analyse des elements collectes, les choix pot-& sur les personnes ont fait l’objet
dune reconfirmation aupres des villages, avec la visite de ses champs, autre critere dekisif de
selection Cette methode a ete utilisee pour la selection finale des personnes par village (paysan
relais).
6

Tableau 2.
Paysans relais s&ctionnb et les technologies agroforestiikes appliquks au
co& de I’exkution de la premi&e phase du projet.

4.15 Valet Sensibilisation Animation Vuhwrisation
La fin de la campagne 1993/1994 a & marquee par une auto-evaluation animke par les
responsables du projet (ISRAAXDIL).
Fondle sur le principe de “l’auto-jugement”. Cette auto evaluation a vu la participation de tous les
paysans partenaires du projet. ElIe s’est deroulc5e en trois phases.
Phase 1 :
Reunion avec les participants permettant de rappeler les objectifs de I’evaluation; celle-ci est pour
ces population un cadre de communication, de partage de leur entre homologues paysans engages
dans un meme programme, mais aussi de presentation des difficult& rencontrkes et proposition de
solutions.
7

Les agents du projet ont un role pedagogique et de stimulation de la reflexion pour gerer la
dynamique du groupe de l’aider a I’acquisition de notions de base et surtout le cheminement
pedagogique de l’evaluation.
Phase 2 :
Des Visites de toutes les realisations en tours sont organ&es. Celles-ci sontpreparees et
programmees a l’avance par l’agent technique.
Chaque paysan relais avait invit6 les gens de son village pour assister a la visite. Devant l’assistance,
il expose ses motivations pour la technique appliqu& les problemes rencontres et des suggestions
en vue d’ameliorer le programme.
Phase 3 : Tenue d’une rkmion de synthbe
I
-
La troisieme phase est une instance do&e a chacun des participants l’occasion de debattre des faits
-
les plus marquants de cette visite, de discuter les problemes exposes.
Les paysans ont manifeste leur comprehension des objectifs programme NRBAR, pour eux cette
echange est “educative”.
Ils ont exptime certes des suggestions et des doleances concernant :
- la formation en technique de pCpini&re ;
- la facilitation du transport des plants ;
- l’appui financier (credit) pour integrer I’embouche bovine ou ovine pendant qu’il
applique les techniques de GRN ;
- la realisation de visites d’echanges dans d’autres zones oti sont appliquees les
techniques de GKN.
111
4.1~6 Formation de-s Davsans s&xtionnb
Plusieurs sessions de formation des paysans s&ctionnes ant ete organisees a Loul-Sessene et
portees sur des themes aussi varies se rapportant a la gestion des ressources naturelles, a
l’agroforesterie en particulier et a la gestion comptable (compte d’exploitation, fonds de roulement).
4
11 s’agit des themes suivants:
Premier th6me Porte sur un diagnostic partage sur les processus de la desertification au Senegal, et
dans la region de Fatick (Impacts negatifs, tels qu’obsetves et v&us par les populations de la
Communaute) : description et commentaire sur l’&olution du milieu.
Deuxikme thCme traite de la place et du role des communautes a la base dans la ptise en charge des
actions de restauration de l’environnement : mobilisation sociale et participation des di&ents
groupes sociaux et des individus dans la protection des milieux.
Troisieme th6me se rapporte aux modes d’intervention pour atteindre les objectifs fixes par le
NRBAR : justification de la vulgarisation des technologies par rapport au diagnostic fait, role et
fonctionnement des technologies, entretien et gestion des dispositifs mis en place.

Quatri6me th6me se rapporte a I’approche pedagogique du transfert et de la vulgarisation des
technologies : valeur demonstrative locale des dispositifs, role et comportements attendus des
paysan vis a vis de leur village d’origine et des autres partenaires.
Cinaui6me thkme Initiation a la comptabilite nkcessaire a la tenue du compte d’exploitation.
Sixiime th+me Initiation aux techniques de pepinieres et de plantation
Particioation & la iourutk de renaissance scientifique de I’Afrique CNRA Bambev
Dans le cadre du partenariat liant I’ISRA et OSDIL, une delegation compos&e de 5 femmes et 10
hommes a participe aux manifestations organisks par le CNRA Bambey, le 30 juin 1994 Cette
d&legation etait sous l’encadrement technique de l’equipe du projet. Durant cette journ& elle a
visite :
- -
- I’exposition sur les produits de la recherche agricole a travers des stands (cultures
c&&G&-es, legumineuses, cultures industrielles, technologies de restauration et GRN).
- les champs et parcelles d’essais des technologies agroforestieres @-k-vents, cultures en
couloirs, jachere amelioree, banque fourragere).
Cette visite a ettc guided par Babou NDOUR, premier chercheur de I’ISRA associe au projet avec
des explications et commentaires en langue serrer. L’importance de ce deplacement des femmes et
des hommes, au plan pedagogique, est de per-met&-e a ces derniers de comprendre dans quel cadre
ils vont evoluer en tant que partenaires.
A travers cette visite de terrain, s’est developpee une discussion positive et fi-uctueuse sur des
questions relatives aux pratiques agricoles et de gestion des ressources naturelles entre les
chercheurs et ces populations. Les paysans ont pu ainsi apprecier les resultats obtenus en grandeur
nature, des technologies propokes par le projet NRBAR.
Une valorisation de cette visite a ete faite au mois de juillet par chaque paysan participant en terme
de compte rendu devant des assemblk villageoises.
4.2- Volet technique
111
Ce volet execute d&s la premiere campagne de demarrage du projet conceme la conduite de
pepiniere, la mise en place des dispositifs et leur evaluation technique et socio-economique.
4.2.1- Conduite des p&’ *
mieres
l
Les operations de pepinkkes ant ettc entierement prises en charge par les paysans regroup& en trois
zones pendant les deux premi&-es an&s du projet (Loul-Se&ne, Djilass et Ndof?) pour 6tre
ensuite centralis& dans le village de Loul-S&ene en raison de quelques diicultes li&s ii la
d&mission du forestier.
Les pepinieres ont & super-vi&es par l’agent technique du projet. Le tableau 3 rkapitule la
production de plants en p&pin&e au tours des trois (3 ) annees d’execution.

Tableau 3. Bilan de la production en @pinike.
EBPECE
PROVF,
LIEU DE
SEMIS
LEVEE
REPI-
HAUTEIJR
NOM-RRF
N A N C ’ F
_I
1
RECOI,TE
(nbre de jiiurs)
QlJAGfi:
(cm) sortie
D E P L T .
, . . .
peprmere
Ziihus mauritiana
9414960
K Serigne
avril
8
4 5
27cm
3471
Bamba
A c a c i a raddiana
88/217
Guidick
awil
4
11
33an
1990
Acacia rlilotica
94/5011
Dabra
avril
4
11
35Lrn
976
Acacia melliira
3414765
bbY
11
11
4 0
38CItl
1550
E u c a l y p t u s
9314520
Baudia
11
7
4 4
XCtll
1250
camaldulen-sis
Acacia la&a
9515254
-hY
mai
4
4 5
3san
1220
-
CI
Acacia holocericea
8912540
S a n g a l k a m

4
50
X c m
1690
A c a c i a twnida
9ol2998
TbGnaba
11
$1
50
7 c m
700
-
Bauhiia nrKescens
92/3950
Randia
(1
3
4 7
25cm
1310
Atiawdium
9314404
Sokone
,,
9
23 cm
370
occidental
Prosopis juliflora
9415 149
Richard-Toll
,,
3
3 2
3 5 cm
2920
M i m o s a pigra
hoyard To&
juin
7
33
2 0 cm
800
Faidherbia albida
-
Loul-SessLne

-
03/07/95
516
T o t a l
25743
4.2.2- Mise en &we des dispositifs
Le mode de plantation est explique a chaque partenaire par l’assistance technique du projet
I
Les principales operations techniques sont les suivantes:
- Piquetage et trouaison ;
- creuser des trous a dimension 40 x 40 x 40 cm ;
- arroser les plants ;
- Mettre une cuillere de Carbofixan a raison de Sgltrou pour lutter centre les termites, les
four-n&, les vers de ten-e et les champignons ;
- sectionner la base de la gaine pour enlever les racines enrobkes ;
- placer la gaine droit au milieu du trou et enlever le sachet ;
- remplir compl&ement et herm&iquement le trou sans casser la motte.
Ces plantations sont inter-venues au mois d’aotit de chaque annee et le suivikvaluation du
comportement des especes en dkembre, soit apres cinq (5) mois de mise en terre des plants et tous
les ans a la meme p&ode (dkembre).
10

4.2.3- Evaluation des diwositifs
Cette evaluation Porte sur les espkes utilisks et leur comportement dans la technologie. Elle
permet ainsi d’apprecier l’etat des dispositifs mis en place. Pour ce faire, nous passons en revue ces
technologies.
4.2.3. l- haies vives
Des haies vives au nombre de dix (IO) ont ete implantkes dans les differents villages au niveau de
quelques champs. Elks ont &S mises en place durant les campagnes 1994 et 1995.
Le suivi des plantations pertnet d’kluer le taux de survie et la hauteur moyenne des differentes
L
esp&es utilikes. En raison des tailles(coupes) de gestion periodiques appliquees sur les differentes
haies au tours de la deuxiome an&e d’implantation, nous n’avons pas juge utile de considerer la
hauteur comme parar&tre pertinent dans cette evaluation. En revanche, il aurait ete interessant de
- -
suivre la dynamique de ramification surtout pour evaluer l’efficacite de la coupe sur la structure de
la haie vive defensive.
Il importe de rappeler les objectifs assignos a cette technologie:
- lutte centre la divagation du b&ail
- production de four-rage, de fruits et de bois
4.2.3.1.1- Protocole de mise en date : base sur les resultats de la recherche.
Le protocole vise a confirmer la performance des especes en milieu reel.
Le dispositif experimental est un factotiel deux facteurs en blocs compktement randomises: le
I
facteur espece avec 6 modahtes (Acacia doticu vm mbmmii, Acacia tmtiks, mu& mel&em,
Aux.$a la&a, Bauhinia mfescms et ziziphus rmuritima); le facteur ecat-tement nvec une modalite
(un kartement fixe de 50 cm entre les plants).
4.2.3.1.2- RGsultats
C
I
Les resultats ci-apres seront pr&entes par parcelle experimentale c’est a dire au niveau de chaque
exploitant collaborateur.
a”) Site No1
II s’agit de la parcelle de Moussa G&ye du village de Boyard:
Tvpe d’exDloitation : jar-din de case avec cultures diversifiees (marakhage, c&&&culture,
arboriculture)
TWX de sol : ferrugineux tropicaux a texture argk-sableuse
11

Tableau 4.
Comportement de 4 especes agroforestieres locales et de 2 espixes introduites en
haie vive sur sol deck en milieu paysan a Boyard Ndiodiome.
Le tableau 4 pr&ente les resultats relatifs au taux de survie des plants par esp&ce. L’examen de ce
tableau per-met de noter un taux eleve quelque soit l’espece consider&. Cependant, on observe une
tr& faible baisse du taux de survie chez Zkiph~s mawiidiana (97%) et Bat.&& rgfescens (99%)
.c
en dew&me an&e de plantation. On peut retenir que Ies resultats obtenus sont concluants du point
de vue survie. Cette tendance a une bonne adaptation des especes darts ce milieu car-act&C par des
sols dek pourrait &e le motif d’une large diffusion de la haie vive en milieu paysan permettant ainsi
d’atteindre les objectifs de lutte centre la divagation, l’erosion et la satisfaction des population en
bois (chauffe et service) et divers produits (four-rage, fruits, pharmacopee).
b”) Site N02:
Il s’agit de la parcelle de Ngor Sarr du village de Ndoff
Tv~e d’ex~loitation : champ de case, diversification cultures
Tvpe de sol dior
R6sultats
Le tableau 5 resume les principaux resultats relatifs aux taux de w-vie.
C
4
-
Tableau 5. Comportement des diffh-entes espkes agroforestihs
L’examen de ce tableau permet de constater des dif%rences de comportement entre les especes
test&s. En effet, contrairement aux resultats obtenus a Boyar, les especes telles que Ziiphus
mauritiana et Acacaia tortilis presentem un taux de survie tres bas ce qui sugg&e des difficult&
d’adaptation dans ce milieu camcterise par des sols. D’une man&e g&r&ale les especes dans leur
ensemble pr&ente un taux de survie moyen nettement plus bas qu’a Boyar.
12

Ces resultats appellent de notre part des reflexions sur la relation entre Ie sol et la plante. D’ou la
necessite d’entreprendre des recherches sur les caracteristiques physic+chimiques des sols mais
I
egalement sur les aspects eco-physiologique a savoir I’inoculation micorhizienne des jeunes plants
en pepiniere pour lutter centre le stress hydrique et la mauvaise alimentation minemlogique afin
1
d’amehorer le taux de survie et une meilleure adaptation des especes au milieu.
co) Site No 3
-
11 s’agit de la parcelle de I’exploitant Modiane Sene du village de Dack
TvDe d’ex~loitation : Champs de case (avec integration cultures c&ealieres, maraichage
centre saison et arboriculture)
Type de sol deck
L -
RhhtS
4
Le tableau 6 pr&ente les resultats sur le compottement des esp&ces.
Tableau 6. comportement esp&es agroforestihs 5 Dack
Les especes plantees connaissent un bon developpement en general qui se traduit par une bonne
fetmeture de la haie-vive. Ces especes ont ete taillees une seule fois a 1,5 m.
C
Une remarque importante est Ia suppression de la ligne No4 Ouest par l’exploitant en vue dune
extension de sa parcelle en depis des multiples conseils fournis par l’agent du projet.
-W
L
4.2.3.2 Evaluation dispositifs en brimvent
Obiectif : lutte centre l’erosion eolienne et restauration de la fertilite du sol.
I
Obiectif second : Production fruits
Cette technique agroforestiisre a ete la moins convoitee pour les raisons suivantes ava.r&es par les
paysans.
- Les diicultes de gardiennage ;
I
- La taille (petite) des exploitations.
&pendant une application a etti: effect&e en plein champs en dehors de celles mises en place dans
les jardins de type communautait-e.
13

Nom du pavsan : DiamC Ngom
Villwe : Boya-
& : Champ (machide, mil)
Facteurs B considkrer :
- niveau espkes
: Anacardium occidentale
- niveau traiternent : fkartement 5 m
Jl a ettc mis en place deux types de brise-vent un b&e-vent principal en quinconce monospkifique
sur une longueur de 153 m.
Le Brimvent secondaire situ4 a 50 metres, en une seule ligne.
Tableau 7. Comportement des esphs agroforestihs test&s en brise-vent
4
Espkces
W &P 04
NbrePlants
survie nhre
Survie %
Mortali th
Haut (cm) Nov. 94
hacar. Occid.
150
30
01
29
967
35
11
150
30
03
27
Ix),0
33
11
130
26
02
24
92,3
30,7
Total
430
86
6
so
Le principal obstacle rencontre dans la mise en place de ce dispositif est la divagation des animaux
pendant et apres la saison hivemale. Ainsi des mesures de protection et de surveillance reguIi&-es
sont a renforcer pour assurer une bonne reussite des reboisements.
4
4.2.3.3- Cultures en bandes wkennes, assistance & la
ri!&nkration naturelle
Cette technologie consiste a introduire des especes fertilisantes dans les champs de cultures
hivemales et d’assister la regeneration naturelle.
Obiectif : favoriser la reg&Gration des sols et produire du four-t-age.
Site d’application : Au niveau de trois champs? caract&isPs par des sols sableux dior.
Nom du uavsan : Mbaye S&-E (village de Loul-S&ene)
Tvpe d’exuloitation : champs de case
Cette exploitation wait fait l’objet d’amenagement depuis 1993. L’assistance a la regeneration
naturelle des especes comme le Faidherbia albida et le Balanites aegv-ntiaca a & souvent
prefer& a certains endroits. .Les sujets sont piquetes et font l’objet de suivi.
14

Tableau 9. Comportement des espbes agroforestihs test&s en bandes pbrennes.
NOMBRE PLANTS
1 Faidherbia albida introdultes 1994
Cette technique d’introduction a connu des &checs au niveau des deux autres paysans pour
4
plusieurs t-aisons & savoir, l’absence d’arrosage, la protection centre la divagation du b&ail, Ies
travaux de sarclobinage et de r&&e et le dksherbage autour des jeunes plants. Cependant un
piquetage et une assistance de la r&g&&ration naturelle en tours est eff&tuC.
4.2.3.4- Cultures en all&s (couloirs)
Cette technique a d&man-k en Aoiit I993 au niveau du jardin maraicher du groupement des femmes
de Loul-SCssene (140 femmes, 46 couloirs de 15 m&es de long ont & form&) puis ceux des
villages de Dack (32 femmes, 16 couloirs de 25 m&res de long chacun) et NguCssine (80 femmes).
Obiectif : Augmenter la fertilitd des ten-es, assurer le t-tile de brise-vent secondtire, organisation de
l’espace et production de bois de chauf5e.
Diswsitif : Ce dispositif est constit& de bandes de Leuceana espac&es de 4 m avec des kartements
d’un (1) m&tre entre les plants.
La taille des plants s’effectuait ti partir du mois de Septembre et se poursuivait jusqu’au mois de
Novembre. Les Cpandages de phytomasse s’op&-6s aussi pendant c&e p&ode correspondant g la
pr&paration de la saison maraich&e.
Des essais de calculs de la production du bois, des rameaux et des gousses vertes (II enfouir) ont &tc
eff&ztu&s. Les r&ultats qui ont at5 obtenus sont tr&s encourageants et n&cessitent d’&re am~lior&
et ampW%s en insistant davantage sur la formation des groupements et la diffusion de la technologie
g plus grande dchelle.
Tableau 9. Essai d’hluation de la biomasse pour le jardin des femmes de Loul&%sene
Tallle
Nbres tiges
Diamktre moyen
Haukur moyenne
Biomasse (rameau +
exploitation
exploit&s
(W
Cm)
gousse verte non mature
0,9& ha
7%
16,5
4,35
4590 kg
15

L’amenagement de cultures en couloirs avec Leucaena leucocenhala au niveau de l’exploitation
man&here de Loul-Sessene montre qu’au dela de la fertilisation et de la protection des sols, cette
technique est une veritable source pour l’approvisionnement en bois de chaufhe et de service. Pour
un espace de moins dun hectare 790 tiges avec des diametres moyens de 16,5 cm ont ete recoltes.
La vente de ce bois meme a un prix “social” a procure au groupement, au tours des deux premieres
campagnes un certain revenu capable de couvrir Pachat d’intrants et renforcer la caisse du
groupement.
La production man&here a ete fortement affect&. par la presence des nematodes. Les principales
speculations pratiquees aujourd’hui par les femmes sont l’arboriculture G-&i&e et le maniac.
4.2.3.5- TechnolorJie d’amknapement av-o-svhwpastoral
-c
Obiectif : Restaurer le potentiel agrosylvopastoral des ten-es en bordure des tannes.
-
Site d’application : Djilass
Nom du woupement : “Diarga” (les agro-pasteurs)
Composition : 16 femmes, 17 hommes.
Dispositif : Il est en bloc randomise au nombre de 14. Chaque bloc est un carre de 50 metres de
c&e. La distance entre deux blocs est de 10 metres.
Espkes utiliskes : Acacia trachycarpa, Acacia
___ tortihs Acacia
-, - seyal, Acacia holosericea, Bauhinia
r&cens, Acacia s&gal, Prosopis chilensis, Prosopis juliflora, Parkinsonia aculeata, Acacia nilotica
(Var. Adonsonii)
Ecartement : 5 m x 5 m
Chaque bloc contient au depart 100 plants, dont 10 par espece.
4
Superficie aminagk : 3,5 ha
Date de plantation : 1 l/08/94
Paramgtres 1 mesurer : - le taux de survie moyen et la croissance en hauteur.
Les resultats de l’evaluation des plantations figurent dans les tableaux 9 et 10 ci-apres.
16

I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
1
I’
I
I
I
I
I
I
Tableau 9. Evaluation du comportement des esphces test&s dans le systbne agrosylvopastoral en fonction du paramhtre taux de survie.
E&s
lignel
ligne 2
ligpe 3
ligne 4
ligne 5
ligne 6
lifpe 7
Total / MoyeMe
NP T94 T96 NIP
T94 T96 NP
T94
T96 NP
T94 T96 NP
T94 T96 NP T94 T96 NP T94 T% NP
T94 T96
A. tortilis
10
100 100
10
100
100
10
90
90
10
90
90
10
100
100
10
100
100
10
100
90
70
99 95
A. seyd
10
100 100
10
100
100
10
80
80
10
100
90
10
80
80
10
100
100
10
90
90
70
97 95
P. chilensis
10
90 90
10
100
100
10
100
100
10
100
100
10
100
100
10
loo
90
10
100
100
70
96 96
A. s&&al
10
100 100
10
80
80
10
100
100
10
100
100
10
100
100
10
100
100
10
100
100
70
99 99
P. acdeuta
10
100 100
10
100
100
10
100
100
10
100
100
10
100
100
10
100
100
10
loo
70
70
100 90
A. hoEocmicea
10
50 00
10
100
0
10
90
0
10
90
0
10
90
0
10
60
0
10
90
0
70
78 0
ktrachwarpa 10
80 00
10
70
0
10
70
0
10
90
0
10
90
0
10
90
0
10
70
0
70
80 0
A leata
10
100 100
10
100
100
10
100
100
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
30
100 100
P. j&flora
10
100 100
10
100
100
10
100
100
10
100
100
10
100
100
10
100
100
10
100
70
70
100 90
A nilotica
10
90 80
10
100
100
10
100
loo
10
100
100
10
90
90
10
90
90
10
100
90
70
95 91
Totalhfoyeenne 100 91 77
100
9.5
78
100
83
77
90
97
76
90
84
L
I
(suite tableau 9)
NP: Nombre de plants utiWs
T94: Taux de survie de chaque espkce pour l’amxk 1994
T%: Taux de survie de chaque eqkce pour l’am& 1996
1 7

I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
t
)
1
Tableau 10. Evaluation du comportement des esphces test&es dans le systhme sylvopastoral en fonction du para.m&re croissance en hauteur
pe2
ngne3
ligRe4
ngne5
I
ligne6
I
ligne7
1
TotallMoyenne
jHA94 IHD94 jHM961HA94 IHD94 IHhE’61HA94 IHD94 ~HM96~HA94~HD94~HU96~HA94
IHD94 l~61~41HD941H6l~4]~4l~6 IHA941HE94 [H-M96
1 A. tmtilis
129
137
1114
129
137
1100
I28
1 47
I81
I27
142
1130
/ 28
I41
1 70 1 29 1 45 1 1 1 5
2 9
5 4
1 0 3
28
4 3
1 0 2
A. s&al
27
42
78
26
36
70
2 7
52
93
28
51
110
27
44
64
27
50
80
27
40
77
27
48
82
P. chilensis
6 3
68
1 6 4
64
70
218
64
73
1 5 6
6 1
64
1 8 8
6 3
8 0
1 2 0
64
8 3
1 6 3
64
67
1 8 3
6 3
7 2
1 7 0
A . s&&gal
27
29
6 5
2 6
36
84
27
3 2
8 5
26
3 8
66
27
30
4 6
26
38
60
27
65
56
27
38
66
R acdeafa
5 0
64
9 5
4 9
67
1 3 5
5 0
7 0
1 2 6
50
7 1
1 1 3
5 0
5 9
7 3
4 9
8 0
9 2
4 9
4 0
57
5 0
64
99
20
38
0
20
32
0
20
39
0
20
35
0
20
33
0
igne12
Hglle13
-14
Total I Moyeme
HD94 fJXM96 tHA94 IJD94 IHA H A 9 4 IHD94 IHM.96
HA94IHD94 IHM96
I45
I 135 - I - I -
32
146
I 71
45
43
40
3
7 2
58
3 1
73
34
23
=
20
Et
4
5 6
4 5
--t
97
&A94 : Hauteur en Aoiit 94 (date de plantation)
IX D94 : J3wteur en Dkembre 94 (5 mois aprks la plantation)
EM96 : Hauteur en Mars 96
1 8

L’evaluation des resultats obtenus dans la technologie agrosylvopastorale en fonction des
parametres taux de survie et croissance en hauteur de chaque espece montre des difErewes de
comportement differentes suivant les esp&ces . L’interpretation du tableau 9 montre que la plupatt
des espkes se sont bien comportees dans l’ensemble et atteignent des taux de survie apres deux ans
de mise en terre voisins de 95 % a l’exception de Acacia trachycarp et Acacia holocericea qui ont
des taux de survie nuls apres cette periode. Ce phenomkne s’explique difficilement car l’absence de
mise en defens conjuguee aux aleas climatiques et aux conditions pklologiques peuvent avoir des
effets nefwtes sur le comportement des espix;es.
La lecture du tableau 10 montre une heterogenkite dans la croissance en hauteur des especes apres
cinq (5) mois et deux (2) ans de mise en terre. Cette di@erence de comportement s’explique en
particulier par l’effet nefaste qu’exerce le parcours du gros b&ail au niveau de ce p&irn~re non
cl&ure. Parmi ces esp&ces on peut noter le Bauhinia ;rufescetiv. Deux (2) especes ont connu aussi
un taux de mortalite tres important et voisin de 100 % , c’est le cas de Acacia trachycapa et
Acmia holocericea au tours de la dew&me annee de mise en terre.
La strategic qu’il necessite d’adopter pour assurer une bonne gestion de cette parcelle caracterkee
4
par des sols sablo-limoneux est d’approfondii les etudes relatives a la relation sol et plante apres
avoir mis completement en defens cette parcelle pendant une pkiode determin&e permettant aux
espkces agroforestieres de resister a la dent du b&tail. Cette parcelle pourrait Gtre ensuite ouverte au
parcours.
La composante agricole, autre element du systeme, utiliske une (1) an&e sur deux (2) pour assurer
un maintien du potentiel de production du sol, est a base de mil . La dew&me phase du projet devra
permettre d’effectuer des evaluations sur l’evolution des rendements agricoles sous l’effet de la
jachere.
La difIGsion de cette technologie est a amplifier dans cette zone oti les potentialites pastorales n’ont
II
cesse de se degrader au tours de ces derni&res an&es.
V- MOYENS MATERIELS ET HUMAINS
C
5.1
Moyens Humains
- Ingenieur forestier (chercheur associe de I’ISRA)
- Ingenieur forestier (OSDIL)
- Agent agroforestier.(OSDIL)
-
- Comptable (OSDIL)
- Communicateur (OSDIL)
19

5.2
Movens matbriels
Nature
Quantitk
-
OSDIL
ISRA
Micro ordmateur (Samsung)
1
1
Imprimante (LQ 10 50)
1
Arrosoirs
3
Pelles car&s
4
Pelle ronde
1
Brouette
1
Puhkisateurs
2
F&s
2
-,A
Plaques
36
Gaines
15 000
Anemometre
1
VI- CONTRAINTES RENCONTREES
- La divagation des animaux constitue une contrainte assez s&ieuse dans la zone. Elle limite
l’engagement des paysans a conduire des technologies de brise-vents ou haies vives en plein
-
champ, d&ants du village.
- La taille (petite) des exploitations, resultat du morcellement des terres cultivables et de la
pression fonciere justifre difficilement la mise en place de brise-vents.
- L’insistance de certains producteurs de proceder a une extension de leurs parcelles limite la
perennisation de certaines technologies comme les haies-vives.
I
- L’exode des jeunes pendant une longue p&ode de l’annee accentue la non disponibilite dune
C
main d’oeuvre de qualite dans la zone et par consequent limite leur adhesion au programme.
1
- Le manque de moyens didactiques et pedagogiques pour supporter la dimension vulgarisation
du projet.
- Le manque de moyens logistiques adequats pour realiser les visites d’etudes et de formation
des paysans.
II
- I’absence de mesures incitatrices pour mieux faciliter I’adoption des technologies
agroforestieres par les populations (mise en place d’un fonds de soutien, apport d’intrants
agricoles, formation des producteurs) ;
- le caractere collectif’des jardins qui ont et6 developpes constitue une source de
demobilisation ;
- I’existence dune seule pepiniere a Loul-Sessene constitue un handicap a l’approvisionnement
des paysans relais en materiel vegetal ;
- le probleme des nematodes et la mauvaise qualit de l’eau des puits par endroits handicapent
le developpement du marakhage.
20

VII- CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
Les travaux de suivi et d’auto-evaluation des realisations du projet au cows des trois (3) an&es
d’execution ont montre l’importance kcologique et socio-konomique de certaines technologies
agroforestieres dans la zone.
Les haies vives occupent et occuperont indiscutablement une place importante dans le choix des
paysans dans cette zone pour les raisons suivantes :
- le manque de ten-es;
- led&kit en bois de chatie et de service
- la divagation du b&ail, prive de reels espaces de p&wages;
- la volonte des paysans a mettre en defens leurs parcelles pour diversifier la production
agricole, four-rag&e, ti-uitiere et medicinale et s&wiser leurs ten-es.
-11
La technologie brise-vent se heurte aux problemes de morcellement des parcelles et leur taille
(petite), la divagation des animaux et l’absence d’entretien ou de desherbage au pour-tour des plants.
Une tentative de mise en place de brise-vent pour un ensemble de champs avoisinants peut
constituer une solution novatrice a la diision de cette technologie. Ces diBicult& sont aussi
rencontrtks au niveau des cultures en lisiere (bandes perennes) aux environs des champs. En effet,
l’absence de controle de la divagation des anirnaux en centre saison handicapent la w-vie des
espkces en plein champs. La recommandation principale qui ressort de cette analyse est la nkessite
de l’utilisation des gabillons autour des plants pendant les trois (3) premieres an&s qui suivent la
plantation.
Les cultures en couloir quant a elles ofEi-ent de bonnes opportunites dans la recherche de solutions
centre la bake de la fertilite des sols, des rendements agricoles et l’approvisionnement des m&rages
en produits divers. Sa mise en place a l’kchelle communautaire s’est heurtee aux problemes
d’organisation au niveau des groupements feminins (exploitation des couloirs, organisation de la
collecte des divers prod&s, l’organisation de la venteetc.). Cependant, il nkcessite de prendre s
certaines precautions notamment la mise en place de tranchkes et la pratique de tailles pkriodiques
pour eviter la concurrence entre les composantes l&reuse et agricole au niveau racinaire et aerien.
-
Aussi un accent particulier doit etre mis sur l’elaboration d’outils pkdagogiques appropries pour la
dif%sion des technologies agroforestieres et la definition de mew-es incitatrices susceptibles de
contribuer a l’adoption de ces technologies (apport d’intrants agricoles).
En outre, il nkcessite d%tablir un calendrier de rencontres periodiques pour assurer une bonne
communication entre les differents partenaires (chercheurs, developpeurs et producteurs) sur Mat
d’avancement du projet.
21

Les perspectives qui s’ofient au projet sont encourageantes a tout point de vue. En fait les
principales activites mises en oeuvre dans ce projet constituent aujourd’hui des axes a renforcer et a
-
consolider dans le sens dune amelioration des systemes de production au niveau local. Ainsi, les
mesures suivantes sont a privi&ier :
-
- Consolider les acquis techniques et sociaux obtenus au tours de cette premiere phase d’ext5cution
du projet;
-
- Adopter une nouvelle technique de mise en place pour la technologie b&e-vent au niveau des
exploitations traditionnelles;
- Promouvoir une utilisation systematique des gabillons pour les technologies de b&e-vent et de
cultures en lisiere
-C
- Organiser les partenaires en comite relais qui sera le veritable interlocuteur technique de l’equipe
du projet au niveau local ;
- Renforcer la formation des paysans relais en organisant des seminaires sur les techniques de
production des plants, ateliers thematiques sur l’agroforesterie et des visites d’etudes;
- Definir des indicateurs de suivi-evaluation fiables pour chaque technologie (superficie
couverte, hauteur, taux de survie, teneur en mat&-e organique, rendement agricole, biomasse
produite, contribution de la technologie a la formation du revenu.. .)
- Approfondii les etudes physico-chimiques des diierents types de sol , l’interface entre le sol et la
plante et l’impact socio-economique des technologies vulgaris6es;
1
- Etendre la zone d’intervention du projet dans le bassin du Sine-Saloum.
- hwtaller I’equipe du projet a Fatick en prenant toutes les mew-es n6cessaires pour une bonne
111
execution des activites et Patteinte des object& du projet.
C
22