c J&pj oavu Gt4 0 FAL 0 * ...
c J&pj oavu
Gt4 0
FAL
0 *
I.S.R.A.
nY++i.
-'
1 m
C.N.R.A.
-BAMBEY-
tSs:Osr:
COMPTE-RENDU DE MISSION AU COLLOtiUE SUR
LE DEVELOPPEMENf,LA PRODUCTION ET LA
COMMERCIALISATION DES CEREALES DANS LA
COMMUNAUTE ECONOMIQUE DE L'AFRIQUE DE L'OUEST
*
-
DATES ET LIEUX t
P
28 NOVEMBRE - 3 DECEMBRE 197'7 A BAMAKO
*
,'
CADRE INSTITUTIONNEL .:
C.E.A.O.
.
'La Communaute Economique de llAfriq,tila de l'Ouest (C.E.A.0)
dont le siege est à Ouagadougou regroupe six Etats t
Sénégal, C8teœdtIvoire, Niger, Mali, Mauritanie, Haute-
yolta,
Etaient invites t
- ETATS : Bénin, Togo
- ORGANISATION t

- B.C.E.A.O. (Banque Comm.
des Etats de l'Afrique del%ek)
- B.O.A.D. ( (Banque Ouest Africaine de Developpement)
- Banque Mondiale
(G.C.P.A.1.)
- C.I.L.S.S.
- C.O.P.R. (Center for Pversee Pest Research)
- C.O.E.

(Conseil Decuménique des Eglises
Equipe du Sahel-Haute-Valta).
- F.A.C.
- ICRISAT
- 1.1,T.A.
- GERDAT
- INSTITUT DU SAHEL
- O.M.V.S.
- P.N.U.D.
- ff.N.1.C.E.F.
- U.S.A.I.D.
- A.A.U.V.

(Autorite des Bmenagements des Wall6es des
Voltas).

PROGRAMME DU COLLOW
Lundi 26 Novembre 13,77
Arrivée des délégations
Mardi 29 Novembre 197’7.
66ance d ’ o u v e r t u r e
Election du bureau du colloquc
Réunion en commission
m
Mercredi 30 Novembre
,p:e RQunion en commission
Jeudi 1 DBcembre
RBunion en commission
Travaux des bureaux des commissions
Vendredi 2 Décembre
pleniere
SQancc d e clbture
Samedi 3 Decembre
Départ des délégations
BUT Dll COLLOQUE
Ge bolloque a et6 o r g a n i s e p a r l e S e c r é t a r i a t G e n e r a l d e l a
C.E.A,O. dans le cadre des prérogatives que lui a confi8es le proto-
cole nA't du traite instituant la GommunautB.
En effet le Sécretariat General a la mission :
- d e c h e r c h e r , d’etudier, p uis de proposer un plan géneral
de promotion de la production et de la commercialisation des produits
a g r i c o l e s .
- d’étudier et de realissr des projets agricoles nationaux
et plurinationaux susceptibles d’améliorer quantitativement et quali-
t a t i v e m e n t l a p r o d u c t i o n d e s p r o d u i t s v i v r i e r s .
.
- do coordonner
Ws programmes de production et de
commercialisation des p:::;dui,ts a g r i c o l e s .
L e c o l l o q u e a v a i t p o u r b u t e s s e n t i e l d e p o s e r l e s prob-temes
li8s au développement, à la production et r3. la commercialisation des
céreales autrssque le riz et de proposer des solutions au Secretariat
GQnBral de la C.E.A.O.

DELEGATGN DU SENEGAL
- Moussa
FALL : ISRA - CNRA - EAMBEY
- Daouda NIANE : Directeur Technique ONCAD-*-DAKAR
RESULTATS DES TRAVAUX
----.- - -
Deux commissions de travail ont été institudes, la premiero
s'est occupée de 1.9 rechorch- et de la production et la
d
Sec;onde,
e
la commr_cialisa~:iqn..
1 PRODUCTION
= e_---
A- ,$J;::E:!TATIDJ7j DE LA PRODUCTION
..----_..
L'augmentation des rendements et de la production, doit
avoir pour but essentiel l'autosuffisance alimentaire qui est devenue
un problème crucial ces dernières années,.
Alors que les cbr6ales constituent la base de l’alimentation
dans la Communauté, la commission a constat4 que :
8
- les rendements en cérgales sont bas ;
- les fluctuations des surfaces cultivées sont importantes.
Considérant ces faits la commission recommande aux Etats
de definir une stratégie globale d'autosuffisance alimentaire.
Les données statistiques présentges .dans le document de
travail ont conduit la commission à r6fldchi.r sur les probl8mes de
statistiques agricoles.
Considdrant qu'il s'agit lh du départ de tous les projets
de développement, la commission recommande aux ,Etats membres de se
pencher d!urqencF! sur l*amélioration des donnees statistiques et
demande à ia communauté Economique de l'l,Afr.ique de .l'*Ouest (CEAO)
de renforcer son bureau de documentation pour ras-sembler et exploiter
toutes les donn6es qui existent au sein de la Communaute.
La commission souhaite par ailleurs que -La possibflit4
d'utilisation d'informatique pour stocker .et traiter ces donn8as
soit exploit4e par les Etats, et recommande -que le-s organisimes de
production et de commercialisation soient .assoc:ïés à toutes ~88 opé-
rations,
S'agissant des rendements, la.commission :a constate au'sein
de tous les pays membres
une différence assez importante des niveaux
selon les techniques adoptees par le paysan, l'intensification Btant
un atout majeur pour l’accroissement des ,rendaments.

La commission recommande donc :
i 4-
- le renforcement de la vulgarisation sur l'utilisation
par les paysans des techniques ameliorees
- l'élaboration par la recherche do themes combines sous
forme do ftpac!<~~g~llLX-
facilement utilisable par le paysan
- l'intégration recherche-vulgarisation-formation
du paysan
e t u n véritable
forlctionnemont du faed-bock ** équipe de terrain-cher-
cheurs
- la disponibilité et la distribution à temps des facteurs
de production qui permettent lrintensification,
Cependant l'action la plus importante à mener est une polir
tique conséquente et ferme consistant en :
- la subvention des intrants (matériels agricoles, engrais,
pesticides etc...)
cc la revalorisation du travail du paysan afin de reduire
l'exode rurale
- la promotion des céréales locales en affectant à leur
production une partie des ressources consacrées aux importations
- lréconomie de l’eau e t l a r é g u l a r i s a t i o n d e s e21ux flu-
vialos.
Aussi la commission recommande à la Communauté Economique de
l’Afrique d e 1'0 uest de procéder à une synthèse des differantes poli-
tiques nationales en matière de l'eau.

Par ailleurs la commission recommande que le capital hum??:,
soit pris en considération dans toutes les opérations de d6velopFnt
et que des Etudes sociologiques soient menées conjointement.
En dernier lieu la commission souhaite la crdatialn au niteau
de la Communaute Economique de l'Afrique de l'Ouest d'une structure
de coordination en matière de céreales autres que le riz,
D- POLITIQUE SENENCIERE
-
La commission constate l'existence de politiques semen-
cières dans chaque Etat et s'en félicite.,
Elle demande que des échanges de materiel v$gdtal et de
specialistes puissent btrc organises au sein de la Communaute,
Considerant llimportance du problisme, la commission
recommande une politique semencière conséquente et fonctionnelle et
demanderla Communaute Economique de l’Afrique de l’Ouest de soutenir
fermement les différents organismes nationaux de production de
semences.
,.
* package : ensemble de thèmes
+x- feed-back : retour en arriere

C- PROJETS DE DEVELOPPEMENT DES PRODUCTIONS CERE,ALIERES+
La commission demande à la CommunautB Economique de
L'Afrique de l'Ouest de faire un répertoire des projets de dévelop-
pement existant dans chaque pays, a partir de documents fournis par
ces derniers dans les plus brefs délais,
afin de faciliter la con-
certation entre Etats confrontes à des problémes similaires.
D- FORMATION
La commission constate qu'une étude* sur ce sujet a été
dejà faite par la Communauté Economique de l'Afrique de l!Duest ;
elle appuie les recommandations issues de cette Qtude et adoptées
et demande en outre à la Communauté Economique de l’Afrique de 1tCLest
de soutenir les actions des institutions nationales et reglonales
s'occupant de la formation.
Par ailleurs la commission insiste sur la formation des
producteurs et recommande :
1/- l'intensification de cette formation au niveau des
Etats membres selon leur politique en la matière (encadrement des
paysans, alphabetisation fonctionnelle, etc...) ;
2/- l'échange des différentes expériences existantes ;
3/- la synthèse des tentatives de formation pour éviter
les erreurs passées.
II- RECHERCHE
A- VARIETES ET RESISTANCE AUX STRESS*
La commission s'est penchée sur l’importance de :La sélectin
variétale et recommande que la recherche s’oriente vers la creation
par écologie de variétes plastiques à haut rendement et vers l’exploi-
tation maximum des variétés locales.
'
Elle insiste
sur le fait qu'il est essentiel que la ctiation
varietale tienne compte des systèmes culturaux.
S- FIXATION DE L'AZOTE :
La commission juge que la fixation de l'azote par les
céreales est un probleme de recherche fondamentale important qu'il
convient de resoudre 3 moyen terme.
Cette recherche,dont les resultats peuvent diminuer de
façon substantielle les importations en engrais azote, doit atre
incluse dans les priorites.
.--
* Etude sur la Formation des Cadres Supérieurs dans les domaines de
l ’ A g r i c u l t u r e ,
des Eaux et Forets, de 1'Elevage dans les Etats de
le Ccmmuncut5 .Economiquo'dc 14ftPriquc do 1'0uc-s.t. Dowmont CEAO. .
* S t r e s s : Effet de l’environnement sur la plante

C- MISE fiLJ POINT DE, TECHNIQUESAMELIOREES
---.-
Considérant que les problèmes de techniques culturales
sont en partie résolus dans les pays de la Communauté, la commission
a surtout aborde l'utilisation des engrais phosphates.
Tous les resultats acquis ayant confirme l'action bénbfique
des phosphates naturelles dans nos sols, la commission recomman.de
aux Etats d'employer, sans attendre, les phosphates naturelles comme
facteur d'augmentation de la production.
D- DEFENSE DES CULTURE-
La commission considère que beaucoup d'etudes restent h
f a i r e d a n s c e domaine ct d e m a n d e 51 l a r e c h e r c h e d e f o u r n i r u n e f f o r t
p a r t i c u l i e r s u r l'identification dos deprédateurs et 1’Qtude da leur
Biologie et leur Ecologie.
La commission propose que dans ce domaine, selectionneurs,
entomologistes
et phytopathologistes... travaillent en Etroite
Collaboration et recommande aux Etats de mener des actions concertées
ot integrécs do lutte contre les ennemis des cultures,et de proktion
de l'environnement.
E- SYSTEMES CULTURIIIUX
-II_
Dans ce domaine la commission pense que l'étude doit Btre
faite en fonction des réalités des Etats membres. Cependant elle
demande à la recherche d’étudier la modèlisation des exploitations
agricoles avec une part importante des surfaces en céréales dans
l'assolement,
et recommande l’étude des cultures associées qui
peuvent òtre un appoint important aux céréales.
Enfin la commission demande &I la recherche de considérer
avec attention les problèmes de ‘technique,s culturales en milieu
i r r i g u e ,
F- ECONOMIE DE L'E{?U
-II
La commission juge important l~taménage.me.nt des terrains
e t l a collecte do l'eau par des moyens appropries et simples. Aussi
elle
recommande 2
v- une Qtude completa de la structure dos sols dss pays
de la communaute,
2j- un appui aux services qui étudient les moyens d'eco-
nomie d e l ’ e a u ,
3/- une étude pour l'exploitation rationelle de l'eau.
G- TECHNOLOGIE - STOCKAGE
L1 importance des pertes post-recoltes <des c é r é a l e s a y a n t
Qte constatee,il est devenu donc urgentque des moyens soient mis
en oeuvre pour Qvaluer ces pertes et les ,r.Qduïre autant quel possibl::,

La commission recommande :
-7-
m - - - -
-111
- l'élaboration d'un programme régional de technologie
post-recclte.
- des rcchorches sur ia transformation des ceréales
- dos rechcrchcs sur l'incidence des pesticides sur les
grains stockés.
. des recherches sur l'incidence des pertes causeas par
les deprédateurs.
.
Elle demande que des techniques de stockage simples et
efficaces
soient mises à la disposition des paysans.
H- PROJETS DE RECHERCHE
- -".--11 -.--..._Y
Considérant avec regret la dispersion des efforts en
matière de rechercha cbréalibrc, la commission recommande une
réunion entre les différents organismes régionaux, internationaux
et les institutions nationales de recherche pour une coordination
des activités dans ce domaina sous l'égide de llINSTITUT DU SAHEL.
A u s s i la commission recommande t-elle l'orientation wbr?
des projets rbgionaux s'appuyant sur des programmes nationaux et
soutient de ce fait les programmes régionaux dl amelioration des Mils.
La commission insiste sur l'urgence d'une structure de
collecte et de diffusion des résultats de la recherche dans les
pays de la communauté.
I- INTEBH?,TION
AGRICULTURE-ELEVfiGE-FORET
La commission admet qu:il s'agit là d'un Problème très
important pour la conservation des patrimoines fonciers et la
valorisation des sols.
Elle considère que les trois (3) aspects sont intimemnnt
associes et demande 12élaboration de projets d'aménagement du
terroir ou tllancj managmont",
L!activité élovagr
peut intervenir dans 3 domaines
essentiels*au niveau de llexploitation :
- l'apport do 1 *embouche dans le revenu du paysan
- la fertilisation des sols
- 13. culture attel6e.
Ce qui doit conduire la recherche à examiner les points
suivants :
la valorisation des sous-produits do recolte
1 l'introduction des cultures fourragères dans la rotation
- l:étudc des possibilites de fabrication du fumier et
du compost de qualité par 10s paysans.
- la généralisation de la traction bovine en cultlire
attelée.

Dans le domaine.des Forets la commission propose qu'aux
actions do*reboisement par l'intermédiaire do la création des pépi.,-
riibrcs au niveau villageois, doit s'intégrer 1'6ducation des paysans
pour 6viter le déboisement et les feux de brousse.
Elle re,commnnde d'aller plus loin, de d6uelopper les pro-
grammes de recherches sur les systkmes int6gr8s.
J- ENE,RGTE SCILAIR~~
.
Considérant la rareté et le coflt élevé de 1'4nerqi.e clas-
sique,la commission a port6 une attention particulibre à liEn'ergic
solaire qui peut resoudre certains problèmes dans l'immédiat :
- sochage des cargales
- besoins domestiques
- exhaure de l'eau

- moyen d'épandage des pesticides et engrais
En appui aux différentes résolutions de la réunion CILSS -
COMMAUTE ECONOMIQUE DE L'flFRIQLJE DE L'OUEST (C.E.A.O.), la commision
r e c o m m a n d e t
- le suivi des différents travaux sur l!énergie solaire,
dans les Etats membres.
- Dores et dgjà, la mise à la disposition de l'utilisateur
des résultats acquis.
Pour conclure dans ce volet tr8s important de la recherche,
la commission recommande à 13 COMMUNIYUTE ECONO~1I~UE DE L'AFRIQUE Dt-
L'OUEST (C.E.A.O.) de faire l'inventaire des r6sultat.s de la _.
recherche en matière de céréaliculturo dans tous 10s Etats mcmbreJ.
Elle recommande aux Etats :
l/- d'appuyer de façon plus importante les structures
nationales de recherche.
2/- de donner à la recherche les moyens de travail neces-
saires à la rdalisation de ses programmes.
S/c- de revalorisér la fonction de chercheur et da d6cider
d'une annde :
.
"ANNEE DU CHERCHEUR AFRICAIN"
III- COMMERCIALISfiTIOP~
-
A.- GRGANISATION DE LA DISTR'IDUTION
<
'L-~47i:nmcn dus

difforents syst&mes améne la commission
B proposer les recommandations suivantes :
a/- Au niveau de la collccto :
--d
- Dynamiser et donner plus de moyens EUX organismes of'-
ficiels ; - Rationnaliscr l'intiervention des commerçants privas an
conditionnant l'octroi de l'agr6ment aux .crit$res suivants :

-9,
. Bonne moralit6,
Noyons financiers et matériels satisfaisants ;
?
- Prendre des dispositions appropriées pour une meilleure
ex6cution de la collecte {ouverture à bonne date de la campagne
officielle, mise en place des crddits en temps opportun; contraction
du circuit entre l'organisme officiel et le producteur etc.,,) ;
b/- fiu niveau du transport :
- les transports primaires devraient btrc assures par
l'organisme officiel de commercialisation qui, par ailleurs, devrc
aider ies producteurs regroupes en coopératives ou groupements
villageois 21 acquérir les moyens appropriés susceptibles de leur
permettre de mieux de participer à ce type d'opération.
Un accent partiaulier sera mis sur lramélioration des
voies d'accès aux points de collecte et l'utilisation des moyens
traditionnels ;
- I'Etat devra doter les organismes d'intervention d'un
parc d'appoint pour les transports secondaires ;
d mettre sur pied un plan de transport national integrant
l'évacuation des produits vivriors et c,elle des produits de rente.
4" &A niveau de la vente :
Organiser 10 réseau de distribution de façon à satisfaire
aux meilleures conditions les besoins des consommateurs pendant
toute llanni5e.
B- STOCKAGE
La commission a examine les problèmes de stockage et fait
10s recommandations suivantes :
- Les organismes d'encadrement devraient apporter leur
concours pour l'amélioration de la qualité des infrastructures de
stockage au niveau du paysan ;
- Rendre plus fonctionnels les moyens de stockage actuels
(remise en État des silos) et accroftre la capacité de stockage ;
- Echange d'expérience et recherche de meilleures technirysn
de stockage et de traitement des produits ;
- Etudier la possibilité de mettre sur pied des normes
communautaires (conditionnement, qualité, présence de corps
étrangers) ;
- NQcessité de mettre en place des stocks de s9curittj aux
niveaux national et communautaire j
- Inciter les commerçants agreés à se doter des moyens de
stockage adequats.
---

C- POLITIQUE DES PRIX
-1 o-
- Il est souhaitablo d'associer les représentants de
producteurs aux commissions de fixation de prix à l'achat.
- Nécessite d’harmoniser les baremes au niveau communautaire
= Nécessité d’une politique coherente des intrants et des
extrants au niveau du producteur,
- Necessité de Publier suffisamment tdt les prix au pro-
ducteur. - Etude de la cr0ation d'un prix communautaire de référence
pour f a v o r i s e r l e s Echanges entre les Etats.
- Encouragement au niveau national de la c'onstitution d'une
caisse de soutien de prix aux céréales pour assurer une meilleure
sécurité alimentaire.
D- CREDIT AGRICOLE ET DE CAIqPAGNE
Il existe au niveau de la Communauté ,deux types de crédit:
10/- Crédit de campagne : c’est un crédit à court terme
servant à financer les achats nécessaires h la collecte et B l'acqui-
sition de certains facteurs de production. Il est mis à la dispo-
sition des organismes ad. hnc. Il est denoué au fur et à mesure des
ventes.
2O/- Crédit d'Équipement
: c'est un cr6d.i.t à moyen terme
servant à l'acquisition de cortains facteu.rs de production;matériels
animaux de trait , etc... Ce crodit est accordé par une caisse de
crédit agricole ou une banque de dévelop,pement soit aux coopératives
soit aux organismes d’encadrement.
CO credit benéficie dans certains cas de la garantie d'un
fonds mutualiste.
RECOMM/7NDATIONS
- Genéralisation des conditions pr6'fé~rentielles pour le
financement de la campagne ceréaliere.
-GBnéralisation des caisses d e c r é d i t a g r i c o l e
- Generalisation des fonds de garanti,e eventuellemont
.
aliment63 par une ri stourne prelev6e sur -les ventes des cGrGeles*
- I n s c r i r e l ’ a c t i v i t é a g r i c o l e v’ivriere parmi
les secteurs
devant bénéficier d'un financement prioritaire.
RECOMMANDfiTIOMS GENERALES
. La commission recommande aux Etats membres de prendre
les mesures n6cessaires i n c i t a t r i c e s p o u r r e t e n i r l e s p r o d u c t e u r s
sur l e s t e r r e 3 à c u l t i v e r ( P r o m o t i o n s à l a c u l t u r e ) I n c i t a t i o n s
d i v e r s e s . . . ) .
.
La commission recommande de faciliter la cr8ation de
coopératives de consommation au niveau des paysans.

-Il-
La commission insiste particuliènsnent à ce que les pays
se dotent de structures de formation ch'argées de former des Agents
de la commercialisation des céréales.
La commission propose une étude conjointe de la Com-
munaute Ecinomique de l'Afrique de l'Ouest (C.E.A.O.) et des orga-
nismes intéressés pour trouver des solutions aux différents
problemes de commercialisation*.
La commission suggére la creation d'un Comité C.E.A.O.
des cerénlés qui aurait entre autres pour taches essentielles de :
l/- Promouvoir des projets de développement de la pro-
duction cgréalière.
2/- Sensibiliser les responsables nationaux sur les aspects
multiformes de la commercialisation des produits cerealiers.
3/- Zouer le r8le d'une banque de données pour les offices
nationaux céréaliers graCe ci la collecte, à la centralisation, au
traitemBnt et à la diffusion de toutes informations utiles sur les
céréales.
4/- Coordonner les politiques de production, de Prix, de
moyens de stockage, de stocks régulateurs, de la lutte contre les
déprédateurs, de commercialisation, etc...
5/- Prévoir l'institution en rapport avec les centres
nationaux de promotion commerciale d'une foire exposition tournante
des produits céréaliers.
6/- D'étudier les modalités pratiques pour récompenser le
meilleur producteur de céréales dans chaque Etat,