CmTRE DE RECRERCIES AGRICOLES SECRET~AT D'ETAT A LA...
CmTRE DE RECRERCIES AGRICOLES
SECRET~AT D'ETAT A LA RECRERcIEE
DE RIW&TOLL
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
-
-
E'IVDE D'UN NODELE D'EXPTtçITATIOFJ FAMI&&,&&
DE 2.5 IIA (pour Famille) ASSOCIAHT IUZICUb
TuREII?RIGuEEmsoLDEmvETpEETCuLTuRE
NiCm SUR SOL SAEUXTX-DIJNAIRE
I-IISTORIQUE. OBJECTIF ET PERSP~CTI~S
JUILLGT 1980
INSTITUT t3ENEGALAIS DE FtECHERCHES AGRICOLES
(I.S.R.A.)

Cette étude a été entreprise' à l'origine (à partir de 1975) en
vue de mettre au point un système d'exploitation familiale à. proposer à la
SGD, pour la mise en oeuvre de son projet de mise en valeur de 1000 ha de
sol sableux dunaire par aspersion (Projet dit Diagambal).
1
La concepti,on du modèle exploitation a eu à. évoluer de 1974 à
1977 notsmment en ce qui concerne Lq dimension de la famille, les spéeula-
tiens végétales, et les types de rotations a introduire au sein de l'exploi-
tation, Cette évolution s'est faite' compte tenu :
le/ Des résultats obtenus au cours des différentes campagnes d'expérizenta-
-km (1975-76-773 ; c'est ainsi qu'il est apparu que la disponibilité
de travail de la main d'oeuvro familiale entre Xoverzbre et Bévrier, permet
l’intraduction de cultures marakhères riches à cycle court (90 à. 100 jours)
telles que la pomme de terre et le haricot.
2O/ De4 résultats d'une enquôte socio-économique réalisée par la SAED dans
la sona d'emprise des projets Lampsar - Diagambal 5 en effet, de cette en-
quête, Il ressort que dans la zone 546 familles agricoles représentant 4368
personnes réparties en Il villages, exploitent à la fois des terres en sol
sableux et des terres en cuvette.
3O/ De la nécessité d'intégrer l'animal dans l'exploitation pour la traction,
le naissage (veau) et la production de fumier pour l'amélioration foncière.
C'est aussi qu'entre 1974 e-l; 7977' le modèle axé esscntiellenenf sur des
cultures maraîchères 'et céréalikcs (mil) sur sol dunaire (3 ha en première
année passant à 1 ha au cours de s ,autres années), a été étendu à la rizicul~-
turc irriguée et une sole fourra$re sur cuvette (1'5 ha/famille) en hiver.
nage. A partir de 1977, il a été donc étudié le modèle d'exploitation fami-
liale de 2'5 ha associait riaiculture irriguée sur cuvette et cultures ma-
raichkes sur sol sableux dunaire, conduit par 5 actifs avec introduction
d'une Faire de boeufs pour la traction aniinnle et la yoduction de fbmier.
Les différentes :?hases d'c'volutioiz de ce modèle sont donnQes en annexe en
ce qui concerne les années 1977 .- 76, 78 - 799 79 - 80. A partir de 1979 les
besoins d'étude de la fiamilité du modèle en milieu paysan jusqu'ici étudié
en station, Se faisaient sortir. Tour ce faire, 1'aménwe:;en-t de 7,5 ha de
sol argileux de cuvette et de 5 ha de réseau d'aspersion était nécessaire
au niveau de Ndiol pour l'installation de 5 faiilles paysannes (à raison de
1,5 ha de cuvette et 1 ha de sol sableux/fsmille). Ces aménagements devant

8tre faits dans le cadre du projet Aménégei;:ont et Recherche d~kcom~e-
ment Vallée du Lampsar.
21 attendant la mise en place de cette structure de transfert du
modele en milieu gyse.np il a été convenu qu'au cours de la campagne 1979/
80, l'étude du modèle en station soit poursuivie, avec une diversification
et une intensification des cultures, plus poussées gr$ce à l'étalement des
dates de mise en place et l'introduction d'autres cultures riches telles que
la carotte,
De 1975 à nos jours, les recherches sur le modèle en station ont
fait l'objet d'une convention annuelle conjointe I.S.3.kA./S.!6kD.
B - O B 3;2C TI FS
- Poursuite du Md&lc en Station
Cette poursuite d'étude du modsle en station a pour objectif
essentiel la maitrise des rotations culturales et du calendrier, dans l'op-
tique d'une meilleure diversification des cultures9 et d'un meilleur étale-
ment de la, yroduetion maraîchère dans l'année, les types de rotations tes-
t&s ell ce qui concerne les cultures marakhbres sont en annexe.
Il s'agit de confirmer en milieu paysan les résultats obtenus en
station, et ceIl en considérant trn groupement de producteurs constitué de
4 f,amilles e4xploitant chacune 1 ha de sol sableux en cultures maraîchères,
et 1,5 ha dc cuvette en riziculture irriguée et cultures fourra&res. La
taille minir~~~~ de chaque famille doit être de 5 a 6 actifs. L'intensifica-
tion du modèle au sein de chaque fwille, se fera au fur et à mesure de la
technicité et de la puissance de travail des membres de la famille. Le suivi
socio-économique de ces 4 familles comportera 4 volets :
- L'évaluation économique du compte d'exploitation
- L1évaluation technique (aspects technique et système)
- Utilisation et affectation des produits et des facteurs
de production
-a Etude Crs motivations et opinions des paysans sur le modele.
I,'évaluation Gconomique du compte d'exploitation comportera les
~-ides sur les ix,:rps ymr culture, le revenu global de l'exploitation, le
compte de trhsorcric ci; 3.es reven* annexes 5 l'exploitation.

3.
L'évaluation teclulique, elle, traitera des problèmes de rota-
tions cu$turales, de la conduite des zlimaux (module eootechnio.uc).
Cette étude de transfert du modkle a l'avantage de servir de
noyau de formation pour les fiturs encadreurs et les paysâns intéressris
par le projet Lsmpsar L-Xagambal.
Les possibilités d'cxtenbion du réseau de Bdiol étant de 13 ha
nets, cette ébauche de transfert du modèle en milieu paySan pourrait être
Etendue à. 13 autres familles. Ceci nécessitant évider.k-ent des aménqements
&alabLes. L'avanta: de cetke extension résidant dans un V:eilleur échan-
tillonqase i,ndi.s;l:jensable wur le suivi socio-économipuc O

.-
1977 - 1978

I- ETUDE D’UN MODELE DE FERME IWERIMENTALE DE 2,s ha ASSOCIANT
SOL De CUVETTE! RT SOL DE DIERX AU NIVJW I)‘IIFiE FAYILLR PF!
5 ACTIFS
L’objectif principal de cette btude est 3 l’origine, la mise au
point d’un système d’exploitation familiale ?% proposer A la S&!D w>ur la
mise en oeuvre de son projet du mise en valeur de 1 000 ha de sol sableux
dunaire per a *-ersion (projet dit diagambal).
De 1974 B 1977. le mod8le teste a eu 3 évoluer notamment en ce oui
concerne la dimension de l’exploitation, le nombre de personnes actives et
les spéculet&s vég&tales 3 introduire au sein de l’exploitation. Cette
&vofutiot’#‘est faite compte tenu :
a) d’une part des rksultats obtenus au cours des diff&rentes caut-
pagnes d’expérimentation : c’est ainsi qu’il est apparu que la disponihilitg
de travail de la main-d’oeuvre familiale entre Novembre et P&rier yrwet
l’introdu@ion de cultures marakhikes “riches’) 31 cycle court (90 Al 100
jours) telles que la pomme de terre et le haricot.
b) des résultats d’une enquête socio-Cconomique rFal:ske nar la
S&D dans la zone d’emprise des projets IMbi - Lamosar - Diagam-
bal ; en effet, de cette enquête, il ress *:t aue dans la sone
546 familles agricoles représentant 4 368 personnes @parties
en 11 villages exploitant 3 la fois des terres en sol sableux et
des terres en cuvette.
c) de la nécessité d’intkgrer l’animal dans l’exploitation pour la
traction, le naissage (veaux) et la producti-on de fu-‘tir pour
l’as@lioration foncike.
Ainsi, en accord avec la MED, il a btg é.tudik au niveau rlr la sta-
tion de I’DIOL un modlrle de ferme expbrimentale de 2,s ha associant sol ax-
Bileux de cuvette et sol sableux dunarre conduit par une fa: ille de 5 actifs
.
avec introduction d’une paire de boeufs pour la traction animale (notaaPRe::,:*
en sol sableux) et la production de fumier. Les 2,s ha de ce suxlEle de ferme
expérimezkale sont ainsi rkpartis :
1 - Exploitation sur sol argileux de cuvette (1,s ha) nomprenant :
- une culture mGcanis8e de riz d’hivernage sur 1,35 ha
- des cultures fourragkres sur 0,15 ha
2- Exploitation sur sol sableux dunaire en irrigation par asTer-
sion (1 ha)
Cette exploitation est basge sur 1 ha de culture de Fil CAM et Mil
Souna 3 en hivernage suivi en saison dkhe de :
- 0,25 ha de tomate repiquee
- 0,25 ha de posme de terre
- 0,25 ha de haricot pour la conw‘cve
- 0,25 ha d’oignon.
La traction animale est exclusivement utilisee sur ce type d’exploitation

1.1 - EXPLQITATION EN SOL ARGILEUX DE CU@TTg (1,s ha)
m
Coqme nous l’avons dit plus haut, l’exploitation en sol !wileu%
de cuvette comportait deux soles ;
- une sole riz de 1,35 ha
- me sole cultures fourragères de O,15 ha.
1. - SOLE RIZ : sur cette sole, deux varigtéa de riz I.R.P. (vari& de riz
a C~C-) et JAYA (varikt?! de riz B cycle moyen) et deux techniques de
semis direct (semis en sec et c’: prégermé) ont Btcf retenues. Les 1,35 ha
ont donc QtB divisée en quatre parcelles dont :
- 2 parcelles de 3 SOC m2 chacune emblavEes l’une en IRP et l’autre
en Jaya en semis en sec.
- 2 parcelles de 3 250 m2 chacune emblavé.es l’une en RCP et l’au-
tre en JAYA en semis en pr(tgerm@.
Le tableau ci-dessous donne les temps de travaux ainsi que les
rendemante obtenus :
Opérations culturales ” IRP en sem1s ’
1 IRP en prbger-t. JAYA en prCZge
1
en sec (35OOm2)
~e~s~~-*! & (3250 p2)
mé (3250 n2)
j 3500 m2)
1
I
1 No&re total d’heures
I
f de travail pendant la
331
368
I
307
348
‘dur60 de culture
!
i

1
, Rendements parcel-
1 947
2 602
1 872
2 317
) lairee en kg

I
Rendements parcellaires
j en kg/ba (grains
5 563
7 434
5 760
7 122
i
!
r
I
1 ~~rs;‘occup. du sol
112
12R
1
102
t
122
l
De l’ensemble des temps de travaux relev@s, it ressort
que les op8rations culturales exigeant de la main-dqoeuvre familiale le
plus grand nombre d’heures de travail sont lqirrigation, l’entretien
ds $a culture, la rkolte manuelle et le battage sur poste fixe. Durant
le mois d’octobre9 le nombre d’heures à consacrer de la part de la fa-
mille a la culture du riz est triss faibles, ce qui lui permet de faire
face aux contraintes de mise en place de la culture de la tomate, pormw
de terre et haricot intervenant dans ?e courant de ce mois.
2 - SOLE cIIL= FOURRAGERE
Sur les 1 500 m2 réservés aux cultures fourrag&ree, il a
été ir*roduit en hivernage en conditions d’irrigation gravitaire, trois
esplces de fourrages t Bracbiaria mutica, ponnisetum purpureum, Eulbsine.

De ces trois esp&ces, seul le Brachiaria s’est bien comporte quoique son début
de production apri-s bouture soit lent. La production journaliére a Qt6 de
25 kg de fourrage entre le mois d’octobre et le mois de D&embre. 11 est 7r,
noter que, par suite des basses tempgraturea de saison sbche froide, la v@$-
tation du Brachiaria se ralentit. Pour l’alimentation du blstail durant cette
période, il convient donc :
- roit d’introduire une erp@ce du fourrage résistante b la chaleur
- soit de profiter de la période de pleine production du Rrachia-
ria pour constituer des rlsserves R base de foin.
1.2 - EXPLOITATION EN SOL SABLEUX DIINAIRE
Cette exploitation est basée sur la succession culturale i
1 ha de mil (Mil GAkl et Mil Souna III) en hivernape suivi en saison s8che
de :
- 0,25 ha de tomate Rossol repiquée
- 0,25 ha de F de terre
- 0,25 ha de Haricot
- 0,25 ha d’oignon IBAT 1
1.2.1. - CULTURE D 9HIVBBNAGE (MIL GAM BT MIL SOUNA III)
A defaut de disposer d9une cér6ale d’hivernage trks productive et
adapt6e en sol sableux dunaire, le Mil GAM et Mil Sauna III ont et6 intro-
duits au sein de l’exploitation cotmne précédents des cultures mara$ch&res
de saison tieche. En plus des pluies naturelles, ces deux cultures ont recu
un compl&nent d’irrigation par aspersion. Le dispositif expbrimental est
compos6 de quatre parcelles de 2 500 m2 chacune dont les deux vremibres
emblavées en mil GAM et les deux dernikres en Mil SOD??A III. Les rendements
rz:r sont de 1 410 kg/ha pour le Mil GAM et 1 722 kg/ha pour le
.
.
11 ressort de la conduite de l’hectare de mil tant du point de vue temps
de travaux que production que :
- le mil en tant que culture d’hivernage préch.dent d,
cultures
maraîch&res s’in&re parfaitement bien dans le calendrier cul-
tural de l’exploitation ; il ne prgsente pas de contrainte de
temps ni de main-droeuvre et la main-d90euvre familiale est
3 même de conduire cette culture en m&e temps que le rit irri-
gué d’hivernage en sol argileux de cuvette.
- Si l’introduction du mil dans l’exploitation constitue un an-
point vivrier pour la famille pendant la periode de soudure
d’hivernage, cette culture ne nécessita na8 moins un travail
de gardiennage assez important pour sauver la rkolte des at-
taques d’oiseaux.
La production du mil reste tout de même faible et il convient,
dans le souci de l’a&lioration du compte d’exploitation, de
rechercher une culture de substition asses “riche” pour l’hi-
vernage. L’arachide et la patate douce seraient peut-être mieux
indiquees comme prbcisdents culturaux des cultures maraltchbres
ne serait-ce que pour lutter contre les n&satodes en sol sableux,
Il est envisagé d9introduire d’autres cultures R~ns l’exploita-
tion au cours de la Campagne 1978/79.

I.2.2. CDL~~ DE SAISON SECHE FROIDE
1 - Tcpgm REPfQuEE ($ 500 m2)
La vari& de tomate utilisge est le Rossa1 C.v,p, (bien rbsistan-
te aux xt&atodes) ; le pr@%dent cultural a fit6 le mil GAM cultive? en hi-
vernage : le rendement obtenu est de 31,73 tennes/ha.
Au cours de cette campagne la production de la tomate a fit@! quel-
que peu p6ualisÉe par les vents d’Est chauds qui ont urovoquA des d(Set&s sut
la tomate en période de floraie6n (culture et avortement des fleurs)4 S’a-
gissant des temps de travaux, f’op6ratim-k culturale qui a exigA le nlus srsud
nombre d’heures de travail pour la famille est l’oublration rkcolte (de Janvier
B Avril).
2 - POBMEi PE TRRRR (2 500 m2)
- PrQcEdent cultural : mil Sauna III en hivernage
- VariétB : MRRA
Le rendement obtenu est de 2S,5 tonnes/ha.
3 - HARICOT NAIN ( 2 500 192)
- précédent cultural : mil Souna III
- vari.&& : Vadenel (Mangetout) et Royalnel ou haricot filet.
- rendement myen : 6,3 tonnee/ha
Pour cette culture de haricot de toutes les opf.rations cuiturales,
la rkolte est celle qui n6cessite de la part de la main-d’oeuvre familiale
le plus grand nombre d’heures de travail ’ en effet, l’exnkrience &ntre
que cette rkolte devient plus facile et plus rapide avec 4 lignes par plan-
che plus une ligne de circulation autour et entre les diff6rentes #anches.
En ce qui concerne la commercialisation, le marchb local est assez ‘restreint *
seul un dFihouchlS industriel peut justifier que des surfaces importantes
soient mises en culture. La production de semence destinfie aux pra’netiers
européens nous semble être uu d6bouché intéressant ia explorer.
4 - OmqN (2 500 m2)
- PrE&ent cultural : Mil C%M
- Variktd : IRAT 1 ou violet de Calmi
- Rendement moyen : 40 tonnes/ha. Des differentes opérat$ons
culturales nécessitées par la culture de l’oison, il ressort rrue tes o+
rations de démariage, d6sherhage manuel et r6colte sont celles -ut les-
quelles la main-d’oeuvre familiale consacile le olus grand nombre dl’heures de
travail. En ce qui concerne le desherbage de l’oignon en particulier, le re-
cours B l’herbicide (Dacthal) ne nous paraît pas être le ment unie soluti’on
Qconomique d’autant que cet herbicide coQte cher (cotit du traitement variant
de 45 B 50 000 P CFA/ha) et son action ne dure eue 100 jours. La technioue
de culture en planches avec chemin de circulation facilite &orm@ent les
travaux de désherbage manuel.
1.2.3. + COMPTE D’RXPLOITATION
Qconomique ou compte d’exploitation du mdkle de ferme ex@rimen-
se présente donc kmme suit :

5
t
Valeur en k” CFA
4
RECETTES (Valorisation de la rfcolte)
Total de la valorisation de la rkolte
1 465 715
C=W
- Charges fixes . . . . ..*..*....*......
65 000
- Total charges variables...,.......
477 189
Total charges.......
542 t8c,
l
- Pour 5 actifs . . . . . . . . . . . . . . . . . .
923 535
- Par actif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
184 707
1.2.4. - CONCLtTSION SUR L’ETUDE JXl MOMLF DE PP,F(ME EXPRRIMEWMLE
_ -.+- - *._ -.. ___-
- _--_
. -P-I-... --
L’e’tUcie du modéle de ferme expérimenOale associant risiculturie de
cuvette et cultures maraîchkres sur “di.l;.ri” fait ressortir les -oints esisen-
tiela suivants z
1’) La famille. exploitante est R même de conduire l’ensetile ides
cultures introduites : les temps de travaux les plus longe se situent pdur
la plupart au ‘niveau des opkrationa de :
.. rbcolte et battage du riz
.L démariage/d&sherhage et récolte de l’oigMn,
- &coltt de la pom de terre et du haricot
2*) Les 5 actifs disposent ensemble dans 1’annEe de 1390 *ou s de
travail dont 640 jours seulement sont utilisGs soit prCs de 50 ?-Fksk
disponible. Il est donc possible d’occuper mieux la main-d’oeuvre famil$ale
en intensifiant et en diversifiant les cultures sur l’exploitation notrurlment
en sol sableu% pour Etaler la production dans 1’annGe. Cet Etalement cte la
production est possible grke z
- qux semis précoces et tardifs
- aux successions culturales
C’est ce que nous nous proposons de tester d&s la campagne prochaine
sur le sytbme,d’exploitation sur sol sableux dunaire.
3’) Le bilan trks positif du modkle d’exnloitation est esstn$ielle-
nent dû 3 l’introduction de la pomme de terre, de l’aimon et Ru ris. Cllui-ci
peut être notmat amélioré par l’introduction d’autres cultures riches telles
que la patate ‘douce.


.
t
.
A-
I
. . .
<.
C’
C’
3 AWIYS
-.-
L'objectif pxinci?al dc ccttc cjtu8e cet ?. l'ori@ne, la mise au
.
point d'un r~odklc d'cxploitstion f~w~ili:$o à y~royosor h la 5.. .T.D. pour
la nizc en ocuvro de son :T:O iot de mise en ve,leur de 1 GO0 ha de sol sa-a
bleux dun.:.i;:e ;?c,r Xs~craion (yojot dit Din~azbal) .
D, l'ense~,ble dos résultats d'étude du modi:le en ;977, il mssor-
tait les trois points ci-~desrxJu8 :
I
a1
e' la famille de 5 actifs est
cultures introduites ; les
situcü1t ,potn ln ?luKxt
.
\\-.u
_ "
*
bi’ . . les 5 ix~~ifs dis~osont ennc:.ble &ans llon&e de J~~;V-~$gqss,
Itravail
.*-a*.
, C;ent -6fJ)_s_ouT_B scule~.ent sont utilisés soit -93:s de 50 $!4
du temps dispor-ible. Il on résulte qu'il c?t Tosaible d'occuper
mieux 12. i~in (‘: loa.xvze L:.milizle en inte::nifi,-y?t et en diversi,'
fiant les cultures sur 11exyloit2,tion 7ot2::.znt cn sol sableur
pour etalor 1. Troductioil i.,*;:s l's-.&. 'kt etalement de 'la croc
duction étrnt yo:?4.ble ~r&x o

a/ ‘- .ua : 7Lj.cu?@
J<il SO=?.~ 1x1 en hiVornac+-p suivi en saison si:che do .i
. . &ricot vert scr2é en Scyter&re 197?
. . I%ricot sec i1
;i
:i
if
. rOi?il,e de terre plmtée en .Tanvier 1979 (@me 'date)
. . Oipm 1RA.T 1 repiqué en Ja viar (26 le date)
b/ ** Sole 2
. AS..
@2..
.hChd .-
: 2 200 m2
L-- -
Patate douce nlwtée en Juin 197: suivie en saison s&che
ce : .a TofiAate Rossol repiquée en DCcelrbre 1978
m.. Toï.zte Hossol repiquée en Décei.bro 197?
-' PGYCS Cc terre pkantée en Décel,:bre 1979

4.
manuelle et le battage à poste fixe. Durant le mois d'@ctobro le no; brc dlhcwes
que la famille a S consacrer h la culture du riz est ;zssez r&%:it. ce qui lui
permet de faire face aux opérations de mise en place dc 1~ crlturc de la tonte
repiquée (lime date) et du haricot vert et sec.
2 . . .
fj~-j~~~;T'>~S
-j'Cm&G'
:;m$
Les 1 5CO m2 de sole Oi?t dté CmYLavéos en YWchiricr mutica qui, (3hctyLs les p0nd.i~
tioiw Gc 301. ar,iileux de l.<> vallée du Lwysar et en ré;;ii:e qu'irrigation &ravil
t3,i..e9 n'est r&él6 3,voir lc 03lleur comy?orteï:ent quoique son début de production
soit lent iiprks bouCu.r;~ge e L3, production 1‘: ;?lus forte ;: c'té enre$irtrée 'entre
Octobre et Décc::L)rc (20 Icc-; de fourrn~;e vert en moyenne par jour )e 31 snidon sichc
froide, par suite (I.-s basses tompérntures, 1~ prcd.ucJion du Drachiria se ralentit
fortement. Il nc:.:blc qu'en nintikre de production de fourre@ il .Cnille s'orienter
vers l'association ~&.nées/l~guminouses fourra&ces ; cette aSSOciatiOl1 Gem
testée au COUIC$ de 1~. campagne 1979.

t or?.-‘;c
.cT.,
/
l . . 0”.

6.
1.2. - ELWCOT S@C (Wrain ~3nc1') o Superficie 1 250 m2
- précFdent culturel : mil d'hivernage
- varieté utilisée : Haricot "Doly" à grain blanc.
- rendement ; 800 l.c&kla de glcairls secs
Ce rendement assez faible semble être imputable B trois facteurs t
- les d&$ts causés aux jeunes plants par le fuserium et le pictium
- le semis assez précoce ayant eu lieu au moment où le climat d-tait
chaud et humide.
- les attaques de nématodes sur les racines de haricot pLarticuli?:rement
sévires en fin de culture. C!ette apparition de nématodes semble &tre
due a la succetision culturale mil - tomate en premibre année et mil -
haricot en 2ème année.
b conclusion partielle a tirer sur la culture du haricot (vert et sec) sur sol
sableux en irrigation par aspersion est que la récolte constitue la seule con--
trainte du point de vue Çemps de travaux notamment en ce qui concerne le hhricot
vert. La mise en place de cette culture devrait se faire en saison sèche froide
aux mois de Novembre et Décembre période au cours de laquelle les temp&atures
sont généralement relativement basses.
S'agissant de la commercialisation, le marché local est assez restreint et seul
un débouché industriel peut justifier que des surfaces importantes soient mises
en culture. La production de sell;ence destinée aux ~ainetiers européens semble
&tre un débouché à explorer,
2- ~LJ/~ J)$j ‘J’ma :
Cette culture occupait au sein de l'exploitation une superficie totale de 3125 m2
avec quatre dates de plantation et 5 wriétés (Fremicre, Cardinal, Claudia, Bint-'
ject, Alpha).
Des observations sur les temps de travaux et les résultats de rendement obtenus
montrent que :
* du point de vue temps de travaux, c'est la récolte et la mise en sacs
qui prennent le plus de temps à la famille (58 76 du total des temps
de travaux manuels).
3. quelle que soit la variété, le rendement baisse au fur et à ne'sure
que l'on retarde la date de plantation. ninei, pour les deux variétés
Premikre et Cardinal, la meilleure date de plantation semble &tre le
Ier Décembre.
* l’effet précédent sur la lutte contre les nématodes sur pomme de terre
est manifeste. C’est ainsi que les variétés de pomme de terre plantées
le Ier Décembre, le 15 Décembre et le ler ,J,anvier avec comme $écédents
respectifs l'arachide tardive et la patate douce ont été moins sujettes
aux attaques de n&a‘Lodes que celles glantées le 25 J,znvier avec comme
précédent le haricot vert.
3 - TtX.A!l5 : Superficie totale 3125 m2.
Pour cette culture, 5 dates de repiquage ont été retenues avec pour
chacune d'elle deux techniques : repiqua@ en lignes à plat sur une moitié de la
surface et repiquage en lignes dans les sillons ouverts à 15 cm de profondeur sur
l'autre moitié. La variété utilisée est la ;iossol V.P.tS, r4l;nbbo cwme étant ré-
sistante aux nématodes.
. . . / l .,.

Les résultats de temps de travaux de rendement montrent que :
+ pour une date de repiquage donnée, la technique de repiquage au
fond du sillon donne le meilleur rkdement. Ceci nous semble db
au fait que cette technique de repiquage assure non seulement une
meilleure reprise des jeunes plants mais aussi présente l’avantage
de permettre de donner un coup de fouet à la végétation par la loca-
lisation de l’engrais de fond (18-46-o) dans les sillons.
+ pour une technique de repiquage donnée le rendement diminue au fur
et à mesure que l’on retarde le repiquage. Les meilleurs rendements
étant obtenus pour les dates de repiqwge du 15 Octobre et du Ier
Fovembre .
La production moyenne générale de tomate &4 tonnes/ha) sur l’exploitation au
cours de cette cemp?me est nettement supérieuaà celle obtenue la cnmpagse pré-
cédente (31,7 konnes/ha). Ceci est explicable d’une yart par les conditiops cli-
matiques plus favorables en 197? (pas de vents trbs chauds au moment de la flo-
raison de la tomate) et d’autre part par l’effet-siège à nématodes de ll,o,rc&i.de
et la patate douce utilisées comme précédents en hivernage 197?.
S’agissent des temps de travaux, l’opération culturale exigeant le plus grand
nombre d’heures de travail pour la f,amille est la récolte (de la deuxième quin-
zsine de Janvie’r à la fin de la premiPre quinzaine de ki) avec 1 624 heu;res/ha..
4 - OICUOl!T : Superficie totale cultivéa= m2 - Variété : IFiAT 1
Pour cette ‘culture deux techniques de mise en place ont été retenues avec
pour chacune d’elle deux dates : semis direct e.n planches (15 Foveabre et
Ier Décembre) et repiquage (10 Janvier et 15 Janvier).
+ Semis direct en planches (15 Xovembre et ler Décembre) F, superficie totale
brute : le75 m2.
Des opérations culturales,
observations sur la floraison et rendements il
ressort que :
3: $z$ de vue temps de travauz : les opérations dr repiqu‘agc,
démariage, désherbage manuel et surtout récolte - ramassage des bulbes sont
celles pour lesquelles la main dfoeuvre familiale consacre le plus grand nombre
dlheures de travail.
* du point de vue pourcentage de floraison : celui-ci est quasiment
bsiiZ)nifiznt au fur et à mesure que la date de mise en place est
retardée. Il semble donc que ce facteur défavorable vis à vis de la
qualité et de l’aptitude à la conservation des bulbes de la variété
IRAT 1 peut être supprimé gr&e à des mises en place tardives Y--
j$&p.&za~e de YFembre, Décer!:bre et au plus tard JGanvier).
* du.~n2&&&&~ :, pour une technique de culture donnée, la
production baisse au fur et à xjesure que l’on retarde la date de mise
en place (3r t/ha pour le semis de ?ovembre et 27 t/ha pour le semis
de Janvier) ; la technique des planches quoique facilitGant les OP&EL.-
tions de désherbage présente l’inconvfnient de réduire de 40 /j la
surface cultivable.
. . . / l *t

--
-Y 1--a
*..
.
-.~--.d.rrr~..ru..+.--

-WI-a-e-
!
!
!
!
i
/
VAI,OIUSATIo;i DïE RECOLTES
1
;
;/
RlXEPlSS
uIu_I_---I-M.-w-
*
1 465 715 1 2 159 730 ;
@a 015
47
.
.
;
;
!
!
!
1
!
_m
!
I
I
!
!
FIBS . . .
1
3 0 000 1
J~)O()!
. .
;
,.f
--a.-
I
GZ;G$XS v&@%&~Igss
!
--
. . .
1
477 180 !
593 340 !
116 160 ;
24
,
!
!
E
1 506 390 1
547 855
1
125 530 i
45 652
!
301 27C 0
109 571
t
10,' . . la diversification et l'htcnsificetio~ (rhh+@possible or? jouxnt sur
les d-.tes de mise en place) des ctxlixres (iiotariiment les cultures ma-
r&hères) c?u riveau de l'exploitation ne comporte pour r,insi dire y,s
de coatr.-&kes de raia S'oeuvre jour 1:: fwiilc. Les pohtes de travz,ux
sur 1 'ex:loitGtiax se sitwnt ~~&.&:~.k e3 t au niveau des oyhtions :
!
.a*,, .e.

.

Centre derecherchw agricoles
*
deRichard-Td3U

1, 0 POURSUIT& DE L'EVIDE DU MCik&E D'EXPLOITATICE? F&ILIALE DE 2.5 HA
MX&!RIZICULTW~IB~WEET CULT-URESWJ&ICUERES SUR SOL
i3lamnx
Si les r6sultats obtenus à ce jour wr l'étude du modele d'exploitation familiale
permettent d'envisager son test en milieu réel (milieu p-yz@.n), une poursuite de
l'&ude en staticm a paru nécessaire pour 8
L d'une part diversifier et intensifier davantage les cultures en son
sein grke àllétalement des dates de mise en -4ace et llintroduc-
tien d'autres cultures %ichesl' telles que le poivron vert, 13 C%%C"*
ke*t l'aubergine violette.
- dlautre part effectuer un meilleur choix parmiles diff&cnts pr&
C@ents culturaux à m?kno de permettre de lutter efficacement 'contre
les attaques de nématcdes enregistrées au cours de la campagne 1978
Guy pcmme de terre et surtout sur haricot vert.
C'est ainsi qu'au cours de la campagne 1^79/8O, le modèle d~xplcitation familiale
&udi& d&ive de celui de 1978 et ce par une diversification plus poussée des oui-
turcs maratchères de saisop? sèche et la prédominance de la patate douce &ti de
'
l~arachi.de(culture ayant une Action nematicide) en tant que précédents d%ivorna-
ga sur sol sableur.
.
Tout ccmme pour la campagne 1978, le modèle d'exploitation familiale capcrtait
deux exploitati¢ais :
w JXPLOITkT:ClN $$l SOL DE CUVEU.TE B&EY SUR ti CULTURE IRRIGUEE ?W HIPERUAG2
ETUNFSCaEF~ERF::(1,5ha)
. Î3 500 m2 en casier tertiaire sur sol argileux de cuvette cultiv&
en riz dont i variété à. cycle court (1.K.P) et une variét6 B cycle
la (Jka)
.
1 Y30 ,..L de sole fourragère (Braccharia mutica).
C'est cette ex$oitation pi a fait l'ob:,!t d'une diversifiez *,zn et d'une in-
tensi?caticm pNouss6e camr. le montre le plan de - ;ati& ci4iesstius :

2.
6
i
1
H I V E R N A G E
~SORSECHEFROIDEER CRU@E
' f1 Arauhidc Tardive t 28/6 à 13/lO
; Ojgt-mns~Tl - Sds Direct 16/ll/i79
l 0igna-a IRAI! 1 - Semis Direct 16/11/179
I Patate Douoe t 15/6 à 31/.%0
1 Aubergine Violette
1 Ta&te Rossol
--
patate Douce 20/3 à 2@
,-
Patate Douce 10/6 à 3cb/lO
patate Douce 146 à $11
Carotte 22/01/80
1
1
I *
",
TJne paire de boeufs assure la traction mécanique sur cette exploitation et est nour-
rie par les sous-pro@its de récolte (paille de riz, fanes diverses, foin etc...)
_..
s
sub&ivisée comme en 1978 on quatre par-
, S2 (3 500 m2) S3 (3 250 m2) et 54 (3 500 m2) avec anblavm&
de SI et, S3 en IKl'et de S2 et S4 en JAU en ayant recours à la technique du pr6germ.L
Le tableau ci-desspu3 dcmne les rendements moyens obtenus comparés à ceux de la compa-
gne 1978.
-
-+F-
1
f VARIE7J!E
I Rendenentmop -Campagne t RendanentmoyenCam- t
1
1
1978 -klJha
l p4b 1979 - kg/ha
,
i
1
f
1
i
I.K.P.
3 775
4400
1
:t
t
f
JA.Ya
5 815
1
6 ooo
t
i
Moyenne
t
4 795
f
f
5 200
i
'
l
.
L~B rendaents obtenus au cours de la campagne 1979 sont plus &lev& que ceux de 1978 et
oeoi, est explicable par une pressim moins forte des oisaux granivores en 1979. Tout
came en 1978, les op&ations culturalea exigeant le plus grand nanbre d'heures de tra-
vail à la famille s&t : l'irriaaticm/l%mtretixa de la &l&.are. la r&olte etle bat-
tig$eànostefixe.
,
..,. / m..

3.
I.i.2. SOLE CULTUR@S FOURRkGFRBS : cette sole a &é, oamne durant la o,eqagne 1978,
emblavée en Rraccharia mutica mieux adapté aux oonditions de Sols alluviaux d'e la
vallée du Lampsar. IMre le 15 Ao&t et le 30 DBcanbre (dake à partir de laquelle
la productim se ralentit fortement par suite des basses tenp6ratures ) une produc-
.tion totale de 5400 kg de fourrage'en vert a été obtenue et utilisée entièrement
l
$our nourrir la paire de boeufs. Lktsociatim grsmin6e/l&umineuse mieux ind'i-
qu6e sanble44. pour étaler la producticHi ôourragère n'a pu Qtre test&,
1.2 - EXPLOITiLfllICE? EN SOL SADLEUX DUNAIREUVFX! IRRDXTICN PAR ASPFRSICEJ (1 ha)
X2.1. CULTU3W DW@FXWAGE t ARACRIDE, PATATE DOUCE, MAÏS, GCMDO, NIEBE
Ces cinq cultures ont 8x5 conduites sur lfojtploitation sous pluie avec canpl@ent
d'aspersion ; lapluvian&rie totale enregistrée est de 165,7 mm ; le mars a ét6
introduit dans l'e+qploitation en remplacement du mil qui, lors de toutes les Pr&-
c&entes campagnes faisait l'objet d'une forte pression d'attaques par les oiseaux
granivates ; trois caaposites (Diara, EarlyThs& Penjalinan) et un hybride ('RUS
III) ont été ainsi introduits. Les superficies importantes consacrées à la culture
d'arachide (2500 m2) et de patate douce (3150m2) se justifient par l*acticn nékna-
ticide de ces cultures permettent de réduire l'infestation des n&natodas préjudi-
ciable aux cultures martichères de'saison séche. Le tableau ci-dessous danne 'les
superficies
cultivf$es, le calendrier cultural, les quantités d'eau apport6es par
aspersim, lesrendemmts.

1 c u l t u r e
f Superficie
f Calendrier Cultural iwtité 1
1
1
1 Cultivée
1 Date de 1 Date de
;:;auu;Pl??qR~ni-t
!
t
1
Id
1
semis
1 Récolte
l~ersian hm) 1
t
!
t
~ARACRIDERATIVF
i
1 250
i
3/7
t 2/10
! 434
i
1
920 s
!
(73-30)
f
1
1
t
1
1
2 320
t
t *kBdcRIDEsRdIw-l
DJXE (57-422) I
250
f1 w
f 1 13/10
; 1 557,8 f
t
i PATATE DOUCE
i
3 150
i IO-l5/6 1 3/11
613~6
f 13 500 !
f
; GWOPCP 12
!
1 250
1
116
t 25110
713
14440;1
LAÏS
!
1 250
1 16/7
; 4/1o
452,6
: 245@+ 1
; NIEBE Grains
i
625
1’ 13/7
t 18/10
445,8
f 1 130 i
fNIEF@FOLUWGE
f
625
1
24h
t 18/10
396,2
flYOOd(f~t
1
lrqp ~demi-1
f
1
1
f
Mo)
1
* moywne des rendements obtenus sur les quatre variétés introduites
D'une manière g&&ale les rendments obtenus pour ces différentes cultures d'hi-
vernage sc& satisfaisants quoique la producticm en arachide ait été plus faïble
'7.
Fe celle ernx$,str6e en 1978. Sur Gcmbo de.fortes attaques de n6matcdos ont 44
enregi&rrJes expli@nt le rendenent faible. Toutes ces culturesd*hivernage ne
.--
pr&atmt presque pas de contrainte de tanps de travaux et leur int&rBt réside
dansle fait que t
. . ./ . . .

4.
- eUes constitueut wne source de revenu et de nourriture pour l'ex-
ploitant pendant la p&iode de soudure (cas du Gombo, du mars et
du ni6bd. grains)
- elles constituent un moyen efficace de lutte biol
ique contre les
nçlmatodes (cas de l'arachide et de la patate douce .
Vu le climat assez sain de la région, il pourrait être envisagé dans ce type
d'exploitation de produire de "l'arachide - semence~t qti, payée à son prix
réel doit pwettre dtaméliorer de façon appréciable le compte d'exploitation.
1.2.2. - CULT@ES DE SiZ%N SXHE : TCMATE, PCMME DE TERRE, OIGNON, PATATE
DOUC$, RARICOT, UIBERGINE VIOLEZTE, CAROTTE.
Toutes ces cultures succédant aux cultures d'hivernage ont été conduites de
manière à étaler la production en jouant sur les dates de semis selon le plan
de rotations indiqué en page 2. Les variétés et dates de sanis mises en canpa-
raison Btant t
T
TE t Variété Rossol ; cinq dates de repiquage échelonnées du
“-
1 Octobre au 15 Décembre à raison d'un semis tous les quinae
jours ; comparaison de la technique de repiquage en lignes ài plat
eti de celle en lignes dans des sillons ouverts.
p&&f3 DE TRXRE : variétés Désiré et Première avec 6 dates de plan-
tation (25 Octobre 7$1~ 10 Novembre 79, 5 et 2G Janvier 80, 3 et
13 février 80).
OIGNQJ : variété Violet de Galmi ; 1 date de senis (16 Novorolbre 79)
p4'~UlT DOUCE : variété WDH" ; une date de plantation (19 Novan-
bre
79)
' COT : trois variétés~de haricot "mangetout" (Delinel, Texier
Y
e Amboy) avec 2 dates de semis (6 et 25 Novanke 79).
A@BRGINE VIOLEIITE : 1 date de semis (14 Novembre 79)
&%?O%TE : trois variétés (Nantaise, Amstel et Chantenay) et qua-
sedates de sanis (4 et 20 Décembre 79 ; 9 et 20 Janvier 80) ;
la variété Amstel à forme cylindrique et courte a été ktroduite
pour sa bonne aptitude à la transformation industrielle.
Vu l'échelonncpment des dates de s&.s9 seuls les résultats de rendement con-
cernant les dates de semis prkoces ont été % notre disposition à la date d'é-
la?)oration du,présent rapport de sythèse. Le tableau en annexe, donne les ré-
sultats d'observations de tenps de travaux et les rendmonts partiels. Les con-
'clusicns partielles se dweant de ce tableau sont :
- pour la tomate, latechniquederepicgage au fonddu sillon donne
lemeilleur rendcanent et ce quelle que soit la date de repi@age ;
les meilleurs rendements étant obtenus pour les repiquages Ei'effec-
tuant entre le 15 Cotobre et le ler Novembre. Eh matière dt&ale-
ment de la producticai de tanate, il s'avère intciressant dravancer
la date de repiquage (repiquage aux mois dtAoht et Septembre) sous
r&erve de disposen: de variétés de tanate ndthivecnage~ ; les re-
clpches en emélioraticn vari&&Lem~ées par lewC.D.H.n à. 'B'Dicl.
devraient btre orientées dsns ce sens.

!L?A$LEMJ D'GBSERVATiGNS Rt' DE RliNDRiWJTS PARTQZLS
i /
TURAL
.
TJNPSDETRAVAUX
IOIGtiON,
irécolte en kepiquage et sqktout r& f
IVIDLET
!
1 cmlrs
toolte et ramassage des I
IDEGAL4X
DE!,., aria;rs 80
- +colte en Ibulbes exigent.le plus 1
IWScïc SF@HE.L~OIJ
lgrandncmbred%uresde!
I
D E
I
cuurs
itxavail.
I
il
.*
-1
AWiCHIDE
!2fj Octobre (;$e da- f
'frécolte et mise in sacs 1
Ireprésentent 50 à 6056
!
#POMME
33 500
f
HATIVE'
. ‘10 Novmbre(3e date) I
Idu total des tsmps de tra4
I
tvauxmanuels
1
,f DE
îlPATATE DO&,
'10 Novmbre(2e date) t 30 000
!
-
-
I
.
t
t5
!
~khrier 8O.(.de da-. f en cours de~~$~~~ ptzdlit ]
te>
t
!20 Février 80 (5e da-!! Ve$étation Idestinée à la séanence
1
I
f
1,
1
I
te)
!
.
fProduction
Aucune ccmtrainte en .
19 Novanbre
estimé à i 6
de travaux relevée
'tanues&
1
1
1
1
f PATATE DChJCE
t 6 Novembe
8 000
!Attaques fortes de pi-
f
1 H A R 1 C O.T!
1 25 Novenbre 79
t 5 800
!thium,, fusarimi; la ré- 1
'1
colte constitue la seule
, fdRBCDIDE TARDIVE i 25 Novembre 79
6 600
contrainte du point de
f
vue temps detrkwaux.
f
1
1
T
; ~~~~ ' PAX%TEDCNJCE
. * 14 Novenbh
f 14 000
!Attaques de nénatodes
tI. .
1
: PATATE DdUCE
f 20Décanbre
récolte in 1lL*éclairaiasage est
f
22 Janvier 80
f OWS
C A R O T T E * =
'
Il'opération qui constitue1
,I
; PA%TED+CE/
1 .
Ile seul. goulot dl&ra@&
Woolte en 1
ment
f
GCBCBO
f 9Janvier 80 *
1
!
1 CourB 1
f
1.1
1
!
f
!

- S'agis~t de la pcnnne de terre, La variétb Désiré confirme sa sup&
rioritkjvis à vis de la variété Pranière.
- Sur hartcot des attaques de pithim et fusari~nn ont pénalis6 l'ex=+
t&riori@tion des rendements des 3 variétés testées.
/
- du poinp de vue effet "précédent culturalH sur la réduction de l'in-
festatip de n&natodes les investi.#&azs faîtes m collaboration
avec l~@IsPCX$ (contrble de taux d'infestation) ont montré que le "pré-
c6dent yachide" est la meilleure technique de lutte biologique contre
les némia;todh suivie du tlpréoédentipatatg douce".