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i
LESJ f’OC,! 1 iQCES D’AJbS I‘E!TIEYI’ DANS
LE SECTEISR AGRICOLE SENEGALAIS :
ANALYSE CRITIQUE DES IMPLICATIONS
SI:R l-4 FiLIEiE ARACHIDIERE
door
Matar CAYE

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Faculteit Landbouwkundige en Toegepaste
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Riologische Wetenschappen
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Dcpartrncnt Agrotcchnick en -Economi~
DISSERTATIONES DE AGRICULTURA
LES POL1 ~lQL.23 D’A.JUSTEXI135-I DANS
I,E SEC:‘I‘F:L’K AGRICOLE SENEG,IL.\\IS :
,-\\N>Al.\\‘SF: C~~H-1QL.Z DES IM!‘LiCATIONS
SUR LA FILIERE ARACHIDIERE
Prof. E. DEC:L~‘r’PEFE, voorzitter.
I>roctSchnli x,oorgedragen tot hcr beha!~~
Vice-Dccaan, Faculteit Landbouwkundige
VX1
de graad van Doctix in 2,
en Toegepaste Biologische Wetensçhappen.
Toegepaste Biologische Wetcnschappei
K.U.Leuven
Prof. J. SWINNEN. K.U.Leuven
Prof. B.H. de FRPIH.I\\N, lI.C.I ouvain
Dr. F. GOOSSENS, N.E.I.
Dr. 0. UAUIANF. %‘orld Bank

REMERCIEMENTS
II n’existe pas d’accomplissement significatif qui soit I’oeuvre intégrale
d’un individu isolé. Cela est encore plus vrai dans la recherche agricole
si exigeante en iessûürces et en sÿnergies de toutes sortes. Ainsi, nous
tenons à exprimer notre p rofonde gratitude à l’ensemble des partenâires
dont le concours direct ou indirect a été décisif dans !a réalisation de ce
travail.
Les investigations sur 13 terrain ont été menées grâce à l’appui de
diverses institutions. Dans l’ordre chronologique, nous citerons l’Agence
des F!ïts I Jni.5 ,oo!:r !+ Wvel~~pernent !nf-rn+ -.nîl
-*,a_,.l,l/>b. :U!SAI!& c::
collaboration avec I’UI’V
, I ersité d’État du Michigan (MSUi. ie Centre
Canadien pour ie Développement International (CHDI) l’Institut de
ÇJ s,-L. 5-,- !? ,” e I.
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! Ci,// Y.f.dL.-’ ,-3lL!iil.+..l”3
JÎ-FZj, 1; ;+ p:,q;i
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Rechereches
Coilaboratives sur I’Arachide (Peanut CRSP) à travers
l’Institut Polytechnique et Université d’État de Virginie (Virginia Tech).
Le Gouvernrment du Royaume de Belgique à travers I’Adrninrstrstion
Générale de Coopération au Développement (AGCDi a financé notre
proq::1r:~!3:3 12 k3o:at à 13 %UL.
‘lL;q’) C:L:\\<
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2js so,Trl-les r+:.,;.;;ji;/;:.:,, 11 s’agi; 2;;
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+qsnts d-;- :è,-i;ii!l qli 011: !Jonne 15 1:!.2iijr:::: d’c:.jx nir+rne’;
dans $s c.;:3jth.~rJs parf& ($if$-i\\es,
de3 iÎEiÏ~bi~5
ZU jui.9 St d? notre
Promoteur le Professeur Tollens pour son snutw s3ns faille. Son
secrétariat nous a gratifié d’un appui généreux dans tous les domaines.
Nous ne pouvons nous empêcher de réserver une mention particulière à
Godelieve Vanzavelberg qui a été particulièrement spontanée et efficace
pour répondre 3 toutes nos sollicitations en matière de documentation.

TARI F nFC MATlibCP
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Page
RÉSUMÉ
I
SUMMARY
I
LISTE DES TABLEAUX
//
LISTE DES FIGURES
w
LISTE DES SIGLES
Vi
1.
INTRODUCTION
7
4
II.
C’AJUSTEMENT STRUCTUREL EN AFRIQUE
1 3
III.
ETAT DE L’ART ET ANALYSE DES POLITIQUES ECONOMIQUES
28
i
I
Les Méthodes C~~:rantes et /es Criiiqws Surci+s
?,2
.J
,
3 2
La Matrice d’Analyse des Politiques
3;
3 . 3
L’Analyse de Filiére
3 2
3 . 4
La Socioéconométrie
3 3
3 . 5
Conclusion
3 5
IV.
L’ENVIRONNEMENT DES POLITIQUES AGRICOLES AU SENEGAL 3 6
4 . 1
Structure Générale
3 6
4 . 2
La Puissance Publique
3 6
4 . 3
La Puissance Religieuse
3 7
4 . 4
Les ilus
3 8
4 5
Les Producteurs Ruraux
3 8

3 9
4 0
IX: LA RESPONSABILISATION DES COOPERATEURS EN MATIERE
4 0
YE CREYIT
fb
4 1
4 1
9 . 1
Contexte Générai
7 6
4 2
9 . 2
Conditions d’Éligibilité
et CrItères Adoptés
7 6
9 . 3
Remboursement des Dettes
7 7
4 3
9 . 4
Facteurs Jouant Théoriquement sur ies Performances
7 8
9 . 5
Impact des Facteurs Théoriques de Performance
7 9
4 3
9 . 6
Les Sanctions et leur Applicabilité
8 0
44
9 . 7
Les Prob!émss PosPs par fa Gestion du Crédiî
âû
4 6
9 8
Le Nouveau Principe de I’Apport Personnel
8 1
4 7
9 9
Concl’.lilon
3 2
4 6
49
X .
LA SITUATION DU CREDIT INFORMEL
8 3
4 9
.+ÿ
7, i
5 3
X l .
LA PROBLÉMATIQUE DES SEMENCES D’ARACHIDE
5 5
11 1
Impasse du Système de Retenue à la Source
5 8
71 2
Aii!-r:ld~ v- de ia Conservation Personnelle
1 1 3
Fonct~on~~omer;t
du Nouveau Système de Distributron
1. *
>
I.-t
Pvr+or~l:~‘zes Giobaies du Marc+ Se,menrier
1 1 . 5
Performansea Comparées des Circuits Public et Prwg
116
l~~~q~‘:-‘-.~‘.”- .__ +n+ri
VI,.._ 12s Crrctii:s StrüCil~ri: et Informel
t: 7
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.A i-r<*\\+-,6 C’^^.^--.--
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xii.
LE M4RZHE CE L’ENGRAIS
2:
1
II
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b!
- d LI:~r~::iV:e
Stf ir:
62
ii
SySic>ll?S 3e Dismouton
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I
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12
l::fJ+sr: &s r,r~(y!rj~n!y:+=
__. l? fi.ylot:~Jz~t;G,ys
<je Bar+
122
.,,
L’Eenec de la Tentatrve
d’lnsertron des OPS
6 2
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!La p,:“!s= F”>r,q+ A., L.n?:.;.--T..-.+
Pr..
..~j:ï-i~:ojtiqU~S
66s m~c~-:r>~::ig~~i[-,
12.3
.-.-._ :iii..1
64
Ve yu rr,brrrLil IGt ,, k~~vpératif
i&.!
84
Pa,-a’f+sme avec ies C-ccpBia!ives Officrelles
124
La Drstributron par les Sociétes de Développement
6 5
1 0 4
8 . 5
Expressrons de Solidarités
1 2 . 5
Les Nouveaux Distributeurs Commerciaux
6 6
1 0 5
8 6
Ressources Humaines. Matérielles et Financières
1 2 . 6
Acqursitron et Utilisation par les Producteurs
6 7
1 0 7
8 7
Utrlsations des Ressources Financiéres
1 2 . 7
6 9
Caracténstrques Jouant sur l’Utilisabon
de I’Engrais
1 1 0
8 . 8
Secteurs d’Activités
7 0
1 2 . 8
La Fonction de Demande chez les Producteurs d’Arachide
1 1 2
8 . 9
impact Communautaire des Groupements
7 2
1 2 9
‘Les Efforts pour Relancer la Demande Effective
1 1 4
8 . 1 0
Remboursement des Dettes
1 2 . 1 0
Conclusion
7 3
1 1 5
8 1 1
Compararson des Grwpewnts aux Sections Villageoises
7 3
8 . 1 2
C o n c l u s i o n
7 5

XIII. LA QUESTION DU MATERIEL AGRICOLE
1 1 1 7
XVII. CONCURRENCE ARACHIDEICEREALES ET CONTRAINTES
DE PRODUCTION
159
1 3 . 1
Srtuation
Générale
.
1 1 7
:CL2
I~ïti~-vai~i&
f des Ariisarts
1 1 7
1 7 . 1
Aperçu Général
1 5 9
133
Les Distributeurs d’Équipements
1 1 8
1 7 . 2
Situation des Différentes Cultures
1 6 0
1 3 . 4
Caractéristiques de I’Gffre sur le Marché Informel
1 1 9
1 7 . 3
I n f l u e n c e d u S t a t u t F a m i l i a l
7 6 1
135
M o d a l i t é s d’Écoulement d u M a t é r i e l
1 2 0
1 7 . 4
Motivations dans le Choix des Cultures
1 6 4
1 3 . 6
Niveau d’Équipement des Explortatrons
Agricoles
12-l
7 7 . 5
Systémes de Kotatron
Culturale
1 6 5
:37
Conclusion
1 2 5
1 7 . 6
P r o b l é m a t i q u e d e l a S p é c i a l i s a t i o n
1 6 7
1 7 . 7
Conclusion
1 5 9
XIV. LA REFORME DU SYSTEME DE COLLECTE DES ARACHIDES
1 2 6
XVIII. ANALYSE QUANTITATIVE DE LA PRODUCTION NATIONALE
1 7 0
1 4 . 1
Organisation Générale
1 2 6
1 4 2
Les Coopératwes Officiel!es
1 2 7
1 8 . 1
Préambu!e
170
143
Les Organismes Fri&s .S:ocdeurs
(OPS)
1 2 8
1 6 . 2
Statistiques Descriptwes de la Cuiture des Céréales
1 7 0
134
Performances Comparees des Coopératives et des OPS
1 3 0
183
Facteurs Jouant Théoriquement sur la Culture Ceréalrére
1Tl
145
C.‘X?ChJS!3?
1 3 3
184
La Productron
de Mil Comme Variable Dépendante
1 7 2
185
La Superficie en Mil Comme Vanab!e
Dépendante
1 -‘4
. ..^
XV. LE MARC!iE PARALLELE DE L’*Ri;CH;DE
1 8 . 6
Sta!wcTg9,
Dos
î:iotwes de la Cu%:ire Arazhidrdr-
i ?
3 -7:
1 8 . 7
Facteur Jn::ant thiorrouemen! sur II cc!ture a:ach~d;e:~
. )
<.*
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12s
La Pr:~z:w.: .I\\rachrdière
Conime \\/a:iable DOnendante
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La S!.~p.:-f;y+ _ an
II ?. ..rachrde Co,n:me ‘/ar!able D-pendante
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C&7l$:î!?S
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13 ;i
‘y?? ./< !..,, Y,,
‘ -. -.
6. 7
-.;_
i v _
i4:
XIX. LES PREMIÈRES TENDANCES DE L’APRÈS-DÉVALUATION
1 8 1
1 4 2
1 4 4
19.1 .
Constats Globaux
181
1 4 4
!S 2
Opinions et Rtiitüdes des Prodtitieurs
<Si
1 4 5
1 9 . 3
Ajustement du Niveau des Prix
1 8 3
1 4 8
79.4
Ajustemen! du S,;s!ème de Production
1 p.?
:jo
15-j
Stratégies ci? Vaiortsatrons cies Réco!tes
i83
196
Les Mes~~; pour Ke!ancer le Se::teur rirs:ntd;e:
, .2 ï
JL
Xvi. ELEMENTS D’APPRECIATION i)E LA NOUVELLE OPTIQUE
197
Conc!urio::
1,; I
CEREAL!ERE
; r, .
:> i
i -,:- .::a :‘!..:3”‘3 ..>
7 fi :
:.; 3
L-3 +i.!,q,!-c C$$3!,~c.&
2’ c, ;. ;I.~>:.;: ^:‘
15i
2 0 1
Iniroduziion
:n 2
L’O>i$:trf $&J~O$LI+S~:~:,
Î52
LO 2
Construck:~ ,:io i7 !;l.:ri au Riivea:; d; i’rydyc~;,r
!jS
L-a Contraintes L@es 2 ;a De~~anûe
1 5 3
2 0 . 3
Analyse Globale
de la MAP Producteur
135
Fackurs Détermrnants de ;a Cult~ure Cerea!iére
154
2 0 4
Constructw
de ~a M 4 P au Nrvea!! de !.a S.cnagra;;
166
r)$fJji-,:T
&s “ar;&t&L. f, ;.;’ .;-A.;...
,I- .,..a r I<I.L<<I.III_...J
1 5 5
2 0 . 5
Analyse Giobale de la MAP Sonagraines
i6ï
Contraintes Spécrfrques d* Productron
156
2 0 . 6
Construction de la MAP au Niveau de la Sonacos
168
Contraintes Post-récolte
1 5 6
2 0 . 7
Analyse Globale de la MAP Sonacos
169
C o m m e r c i a l i s a t i o n
1 5 7
2 0 . 8
Analyse de la MAP Agrégée
1 6 1 0
C o n c l u s i o n
158
2 0 . 9
Analyse Comparative des Segments de la Filière
2 0 . 1 0
Conclusion

i
;

1
XXI. CONCLUSION GENERALE
205
I
i
1
21.1 Les Attentes Non Réalisées des Nouvelles Politiques
205
RÉSUMÉ
1

21.2 Les Logiques Discordantes
206
21.3 Les Grandes Questions à Résoudre
208
21.4
Recommandations
209
Le Sénégal est un pays dont presque trois quarts de !a population
i
active sont dans l’agriculture selon les plus récents chiffres. Son
1 i
histoire et son économie ont été dans une large mesure façonnées
BIBLIOGRAPHIE
213
par !a culture de l’arachide. Depuis le début des années âû, ce
secteur qui symbolisait l’interventionnisme de l’État traverse une
i t
profonde crise et des réformes ont été initiées pour faire face à la
ANNEXE STATISTIQUE
situation. Elles se traduisent par diverses mesures qui touchent en
particulier la réorganisation des producteurs. la distribution des
intrants et la commercialisation des produits Les réformes qui
s’inscrivent dans !e contexte générai des politiques d’ajustement
structure1 reposent sur quatre piliers qui sont: le disengagement de
ritqt la p-q-my--
.,.-iu. sr!ni!!Sat!On des p;zd!J;!eu:s, la l;bé;~;~,;~~;û;-, &s
Tj;aich& et 13 d~\\,.,~icrLJt;or~ mor~étaire j..‘étr.r& met 8ri fe;i+ j ii-::pa=t
,-j--s QyJpl& 3.2 :-! ;;,;e.s 3 i’&-piie ClJ cif+efe;lts actsii;s q,-,; ~:-;l;.~-ien;

!a fil&re arachyjs
Lz:b.2 n?Q31&e qui Gll?s &n ;j3s ;7;3$, i? ; r.- ,:‘.:fin,qs
.= 1 ‘3 1 / y + &, .-, c. ,-\\ r- i
.,. I. .*y’“L’L.cId ut .: 1.; ., ,r:;: ,+\\,>~-~..--~ -.:,;,.
_ _/_‘_ ..‘C
~.,!.,iyui,bC aru ~ i% U:J~d,LI:~ V:.>?.j -2: “.:,urr;ii
aes rxpiications C 1:aders des analyszs d’ordre qualitatif et qualiti:atif.
SUMMARY
Seneoal is a countr;: where almost three ouarters nf tk !-r?w ?XCP
are &agricultu TF arr,-3rding to the lates: figures. The .~.:;+-;‘a h/ator;~
a7d eco,nomy ha>:2 been shaped to a great ixt-3;-:I ;,.r.
92anut
cultivation. Since 2a+
4~, eighties, this sector characterized ~FI’ tihe past
by heavy gouernn-ien: inteÎdentiOn haS been gOing timugh ;i d e e p
cïisis and reforms were initiated to face the problem They are
translated into various
policy measures dealing particularly with
farmers’ reorganization, input distribution and output marketing.
Reforms are undertaken within the general framework of structural
adjustment and rest upon four pillars: State withdrawal, farmers’
responsibilization, market liberalization and currency devaluation. The
study shows that in many cases, subsequent evolutrons are in
divergence with policy objectives and explanations are given through
analyses combining qualitative and quantitative approaches.

LISTE DES TABLEAUX
T a b l e a u 1 3 . 4 : Proportions des producteurs non équipés par catégorie et par
Page
t y p e d e m a t é r i e l
1 2 2
Tabiaau
i i. R&oapiwrarii er cnronoiogre aes pnncrpares enqueres ertectuees
9
Tableau 13.5: Niveau d’équipement par hectare et par catégorie de producteur
1 1 2
Tableau 2.1: indicateurs de performances économiques dans la zone CFA
2 1
Tableau 13.6: Ratios animaux de traifféquipements par catégorie de producteur
!23
Tableau 3 1’ Structure générale de la Matrice d’analyse des Politiques
3 1
T a b l e a u 1 3 . 7 : Dotations moyennes en matériel par exploi!a!ion
se!on !e
département
1 2 4
Tableau 8.1’ Activités lucratives menées par les groupements
7 1
Tableau 13.8. Proportions des exploitations non équrpées
selon le type
8 7
de matériei
et le départemen?
1 2 4
8 8
Tableau 13.9, Ntvear~ d’kqrrlpement par hectare selon le département
124
Y5
Tableau 13.10. Ratios anjmaux
d e traitiéqutpements
selon le département
1 2 4
^
90
Tableau
14.7: Evo!u:ron
de la part des OPS et des Coopl-raiwrs dans
la C~!!~C;C offrrialle
de l’arachide au nrvea?l na!ronal
:30
TaLla<x:
? 4 4 E~D::;: ;t :<cs ;a .;x de pe&
des GPS 5: ::.$s ~~;~~>~:~~;‘J’~
“_
T a b l e a u 1 4 . 5 : Evolution
des taux d’abattement chez les OPS et les
coopératives enquêtés
1 3 3
Tableau i 2 1 ütiiisarions d’engrais de î 9% a ? Y91 dans 240 expiortahons
Tableau 15.1: Sources d’approvisionnement des commerçants en arachide
1 3 5
sui.vres
‘36
Tableau 12 2 tvot:~aons générales concernant I’acqursitlon
et I’UtiilSatlOn
c3 i’?ngra!s au niveau na:iona:
Tableau 15 3, Catégorisawr de s marchés fournrsseurs d’arachrde
9Plnll
--._ i’:mr,,,n~~,rs
CL L..<__ rll
-u 0 r?lrrTm
‘U,,“i, rit-r.---
“..J.>~Zl” ,a
: <,y
:aij;FJat'
.1 i 3 . 4
S:ru.zi::re
d?, m8ts chez les commor;~:s d’a’arnd-3
141
Tableau 15.5: Évolution sarsonniére des prix de I’arachrde par zone
1 4 2
Tableau 15.6: Prix moyens de l’arachide et marges brutes par kg
1 4 3
Ïabieau 12 5 i/ïoyerine
des variables a s
‘r cnminantes par grouoes d’utiiisateurs
non contractuels d’engrars
Tableau 15.7: Patrimoine et investissements des commerçants
1 4 4
Tableau 12.6: Résultats Logit distinguant utrlrsateurs et non utrlrsateurs d’engrais 111
T a b l e a u 1 5 . 8 : C o m p t e d ’ e x p l o i t a t i o n d e l ’ h u i l i e r a r t i s a n a l m o y e n
1 4 7
Tableau 12.7: Résultats OLS d’estimation de la demande d’engrais
Tableau 16.7: Structure de la consommation céréalière par zone
1 5 4
p o u r l ’ a r a c h i d e
1 1 3
Tableau 17.1: Classification des causes d’écarts entre souhaits et réalisations
Tableau 13. Z : Types, origines et prix du matériel sur le marche
1 1 9
en superficres d’arachide et de céréales en 1994
161
T a b l e a u 1 3 2
É v o l u t i o n d u p a r c d e m a t é r i e l a u n i v e a u d e s e x p l o i t a t i o n s
1 2 1
Tableau 17.2: Préférences concernant l’allocation des terres entre arachide
T a b l e a u 1 3 . 3 Uotatcons moyennes en matériel par catégorie
de producteur
1 2 1
et céréales par statut
1 6 2

Tableau 17.3: Préférences concernant l’allocation des terres entre arachide
LISTE DES FIGURES
et céréales par zone
1 6 2
P a g e
T a b l e a u 1 7 . 4
Revenus nets par hectare et par jour de travail pour l’arachide
et le mrl selon la zone
165
F i g u r e 1 .l:
Localisation géographique des principaux marchés d’enquêtes
8
Tableau 17.5. Proportions des exploitations n’ayant pas utilisé d’engrais
sur l’arachide par département entre 1995 et 1997
166
Figure 10.1: Classement des besoins en crédit et évolution de 1987 a 1997
8 5
T a b l e a u 1 8 1
Résultats de régression de la productron
de mli Sur ies
Figure 10.2. Hiérarchie des priorités en matière de crédrt selon le statut
var!ab!es de type !ns!!tut!onne!
1 7 2
dc! produc!eur
8 6
Tabisa: ; ,s 2
^_ .,.(..n L.?V A3 .y
.,u 3
p ia. :I-
,” y ..A ds rq-ass,sn de la p. ~,-i”:,:~, , vi ,,,v SU’ les
::.î
Tendance et fluctuations du marche oftïciel cf+s semences
F i g ü r e

9 5
v a r i a b l e s d e t y p e i n s t i t u t i o n n e l o u n o n
1 7 3
Figure ! 2 1. Mouvemen!s d=-
-S quanti!& d’engrais utrlisés à l’icheile nationaie
167
174
Frgure 14 1. Crrcurts commercraux de l’arachide
1 2 6
T a b l e a u 1 8 4
Rkuitats de régression des superficies de mil sur les
F i g u r e 1 4 2 Fvoluiion
des effectifs d’OPS et du nombre de points de collecte
127
vanabies
de tyoe InstWtionnel 011 non
175
FilkirS :J 3
“‘>?:,.++ ri, 1.7
+.“.i.i’dl i^L tti ~CO!~?S: e des OPS et dos ccos&fai;,,zs
131
F@i;e :5 1
i;::t,,t,~~;e des a::ii.-itj
d’arachide pa: je,-, cO!::!-rie-?~ntS
435
C!gü;k 15 ; Ì’arfa:foys ;~,s:;;~;::i~:~:j
,!T I’rniansit& dei r~:?.:ie-.;~ !nf,3rmet
:37
FjyfJr-; 15 3
Les grands axes du commerce infoimel de r’ara-.h~.~-3
I39
T a b l e a u 1 9 1
Évoiution
du niveau des prix surte ti la dévakIatiOn
Figure 15 4
Motivations des ventes hors du circuit officiel
1 4 8
T a b l e a u 1 9 2 Évolution globale des superficies dans te Bassin
Arachrdier
après la dévaluatron
1 8 4
Figure 17.1: Évolution des superficies d’arachide et de cereales dans 240
exploiîation
suivies
1 6 0
Tabteau 13 3 Vantes dans le circuit officre! par zcne en pourcentage
J- t: r*c?:~:c:ion
189
’ ii
Tableatl
:9 4
i<ena::;t!on
jaisonnrerc des venle; su, r !e ma:çhk nformei
19:
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rableaü 25 ?
f.!AP a ,'3:h?!!? s2c.J oro$l?e,.;- p-:.r 1993 (1) et 1995 i2:
1 9 4
Fg\\$-s 1 ? 2 ~vol:~t~on de la str,.!cta:e
des superficies cu::;,~-jjs
‘87
Tableau 2û 2 ?A.\\? a ,'e;l-lai;a Sonagraiiies ps~i- ;953 (1) et i235 l2,
1 9 7
Figure ? 3 3 Souhaits e! réalrsattsns en suoerfrcres relatrves pour 1997
1 8 7
Tableau 20.3 iLl,AP a l’échelle Sonacos pour 1993 (1) et 1996 (2)
1 9 8
Frgure 7 9 4 Destinations des rocoltes arachidières de 1995 e: 1996
1 8 8
Tableau 20.4 MAP consolidée de la filiére pour 1993 (1) et 1996 (2)
1 9 9
Figure 19.5: Parts de marche des circurts officiel et parallèle
1 8 9
Tableau 20.5. Indicateurs synthétiques au nrveau filière en 1993
2 0 0
Figure 19.6. Structure en équivalent coque des ventes parallèles
1 9 0
Tableau 20 6. Indicateurs synthétiques au niveau filière en 1996
2 0 1

:aiv-Sn
Wd3Nl-l
:vzIcl3s
:W3NOS
:S3NIYkt9YNOS
:YWNOS
:S03VNOS
w3aos
:dlS
:WIS
:331vs
:VhNd
:BNd
:Bld
:VSVd
:SVd
:SYd
:aYd
:‘fld
:so
Sd0
:3NO
‘UC)jje?L’-GSi’C:,Si:;t,l c +l!jSE~p
4rîo4ms 4sa I!W ai ‘~JP!~J~LLWJO~
uot4elrvd+ aun a3ua;la3xa JeC 4Sa ap,ic~3eJe,f
a n b s!puel .skd
r;p saJn4iï-c Saled!aU!Jd xr?ap sa/ 4~s mb I;:;I .a! ;a ap!yc~e~e,l
aJ4ua la!4uassa,l J n o d s!ved?J saJe43au 4tny uoJiAua,p 4sa suot!e!!o!dxa s a p
auuaholi aille4 ei ‘a;eJnJ uo!4e;ndod el ap yOsg a4!Jqe 4a ~euo!4eu
aI!o4!JJa4
n p sJa!4 a/ a.tAm3 J~!~!~CIFZJ~ u!ssea a?ladde tm4mpoJd a p a u o z e] .anb!yv
u a Jna4epodxa Ja!LuaJd a p ~LJ~J u o s aNaSU03 @$?U?S a1 ‘a.yo4ou
In3aJ u n
aJ6lepy ‘%;gl ap s:nc;uaie xne 4uaUia/ianjsE aqq=cuo4 4sa ;>ed a44a3 4a shed n p
uo!4evodxa,p sa4.4aZaJ
s a p 7333 UoJfAua
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4sa leâ?u?s a1
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N0113flC.l0~1NI
‘I

2
3
bilan générai, qu’il soit positif ou négatif. Même si les mesures d’ajustement
structure1 répondent à des préoccupations d’ordre macro-économique par
La volonté de désengagement de l’État a été formalisée dans la définition
rapport auxquelles les résultats sont jugés, la prise de décision ne peut être
d’une “Nouvelle Politique Agricole” (NPA) élaborée en 1984 et annoncée
éclairée qu’à partir d’une analyse au niveau des mirrn-artellrc &ac+p-=-+
en avril 1985. Les producteurs “sevrés” sont apoeiés à cultiver l’esprit
.__,.- -..w-L...,#l.ll
concernés. Le champ de réflexion et d’investigation sur l’ajustement
d’initiative et de solidarité en mettant à profit un cadre organisationnel
dépasse le cadre strict des PAS.
Face à l’évolution du contexte
rénové, à se comporter comme de vrais entrepreneurs et à traiter avec de
économique, ” les agents déploient de multiples stratégies d’ajustement,
nouveaux partenaires. Il s’agit en particulier de la Caisse Nationale de
d’adaptation et de résistance opposant à un ajustement étatique par le haut
Crédit Agricole du Sénégal (CNCAS) qui intervient selon des normes
<,.,,. -,<, I:+..rl^^ ^I- -
UIIG IIIUIUUXS UC: parades spontanées qui sont autant d’ajustements par le
asc,uz restrictwes et des Organismes Privés Stockeurs (0%) qui sont de
bas n (Courade, 1994) Dans bien des cas, les déconvenues sont imputables
nouveaux traitants réadmis dans la collecte des arachides à partir de 1985
au fait que “les connaissances du milieu réel où s’opère l’ajustement ne sont
86 Cette même campagne marque également la libéralisation du marché
pas à la haut.?ur de l’expertise mal’ ~&-nnn-in 8,.
.A -..,VI lulrlly~G qui abcndo en matiére
&s &r&iles traditi.onne!le-.
Le but déclaré de toI.ites ces mesures est .?e
d’ajustement” (Boidin. 1988).
“redynamiser l’économie rurale et d-Q libérer les producteurs des contraintes
structurelies négatives pour les rendre maîtres de leur destin”.
1.2 Objectifs Visés et Questions Principales
Au plan macro-économique, la NPA met beaucoup l’accent sur I’autosuffi-
II
L oojectii 5@2bai est d’évaluer I=-
.--> wwrea d’ajustement sectoriel par rctppon
sance alimentaire et un “Plan C&éalier” a éti ,confectionné dans ce sens
aux IoyiqueS qui les sous-ten,&,l
en 1930. Son objectif pour I’horizon de l’an 20ûO est d’arriver à couvrir 3%
dr,nt. ti leurs hypothéses implicites et à leurs
effets sur !3 struclure, le comportement
et ies performances de la Ci@re
J,=:s b2soins avec la production nationa!e.
-7, .a $Y+ +r.3
-,--,’ ne..,,. n?:^- ,,.y . -~-. L, i--. i=i;
I ,- ..,<rJirJ
,..a ..,. 7 tc<>.:,.,> s..ir:;.. /+ r&rL!:l $5 13 pa:ssa,~r,i:
~;J~‘;,-i;..~ j.:
“‘1 _a.. .,l. ;::j:i;:;$ ij’q&jJ;ij&! ,.in. 2::i2nt d u Monod- rii7îl l a @forme d;:
f~jr~ ‘;,.-.~.” .:-;: -;‘-;I:j, i? 1’;.,~..
.a,- /
j
. . . . r i 1. :::,i S;i: J ; L:-2s prOlüc;t..:ÿ. s 2t i;j li+:;+;p.--~-
4
;;(y ,d 25; :;>,s -#ni-
\\II Yl g-5 “>]r F$iiiel.Jrs, 12 i138; JC!!.? ip!ini;e pro-c$r&aiiere
de /‘&a! est
üi;e v:.&y;.:.$ afi$+~ a:,!ec /:y::: ?F;;[;is 198.5 et i: co”ivien! at~.ss, $2
/‘apprscw ‘ZII;Z,. i3 dévaiua:lon 31: LC?~
I
-‘, ,c CFA constitue la dernière et pe&-
être la plu5 !adicale des mesures d’ajustement dont il faut examiner les
premières incidences sur la dynamique de l’économie rurale. En somme, il
s’agit de fournir un éclairage factuel et analytique sur les implications des
réformes concernant le syst@me de nrndi Ir+inn n+ =A- A;.*---^-
_ r.VYYVLsVaI +L <3~5 UIVG~~C~ ïamifications.
Tout ceci devra permettre de dégager les grandes tendances évolutives
réelles ou prév&&s au niveau d=r ~i’*~r~n+~
-3 u4~Lt~llrc~ étapes de ia fi!ière
Les
q;;a:;;;,J::s
;”
SjI?CIliqU<S q~il 53 r0serl: s o n t multip!eo et on peut en
d é g a g e ; c::!?;fluss u n e s 2 ÎI::.. g !:<;ra!!f P o u r 7~ 7~:~
^^^ _^.._.
! li ll..r, 1 ,Y !?
reorgan!sî:i:7 d::3 prodact~~.i:s i=i:’ ~V~33gations ont !?~3t3i~~lrTEnt trait à 13
ma:ii&r2 r.i$rt ‘3 resonnsab!!;sa:,,-:- ?Y’ ~-;çuo e
t

x:$-,~e ;I 13 base aux
cara,,;i<z ,;r! x! 3:.
, ..j -: po:~ntialli$;
e:::s ;:;::,J;;
II
..,lleS StiUCtll~t?S coopératives en
rappo’: aV-3: 1-5 rwsslo~s yu2 ! Lt3: 2 ci-:: ~,/I\\![ii !e!ur assi33-r j ‘&merge?,z?
:- “_’
d’3rganiS3t:;;:;a paysannes ei; c+hsi, du mouvement coopératif officiel
marque d’un? maniére phé~-\\mOn,!e 162 pâÿSâge in-+ :c:.- .- .>.>l
h ~~~~~~~~~~~~ dü monde
rural.
I
I ]! i.?,eTrrrl.., .A; F iI
4
III ‘,‘V, rL “5 I~II~ le P>oint su: cette nouveile dynamique associative et
de tirer les implications surtout pour la politique de credlt agricole qui
cherche encore sa voie.
La i)pDA devait aboti!lr au Programme d’Ajustement Sectoriel de I’Agri-
culture (PASA) approuvé par la Banque Mondia!e en 1995 au terme d’une
Au chapitre de la libéralisation et du partenariat entre paysans et opérateurs
décennie d’âpres négoclations autour des condltionnalités.
Le PASA est
privés, la réinsertion des OPS dans la collecte arachidiére est aussi une
interprété par certains comme un aveu d’échec de la NPA. En tout état de
forme d’incitation au commerce des intrants et un moyen de revitaliser le
cause il ne suffit pas de constater une réussite ou un échec pour en tirer
crédit informel. Sur ces deux plans. il est utile de faire l’état des lieux et de
tous les enseignements Encore faut-il bien cerner les forces à consolider et
cerner les contraintes qui se posent
les faiblesses à corriger en les situant dans le processus qui conduit au
rksultat final. Comme dans une entreprise, la comptabilité analytique est un
sü!i! indispensable 3 la g&;on qui ne pe:t 32 fonde; uniqüemeni sur tin

4
5
S’agissant des facteurs de production, nous retenons les semences d’ara-
configuration de cet environnement soumis aux influences d’une
chide. l’engrais et le matériel agricole. Paur les semences, les facilités de
multitude de facteurs. Nous retenons plus particuliérement
les facteurs
crédit sous l’ancien système sont présentées dans la NPA comme un
d’ordre économique ou institutionnel sans pour autant ignorer l’importance
paradoxe parce aue c’est un intrant que les paysans demanrh H-S nrnrll kPnt
de ceux liés a la nature.
eux-mêmes. Néanmoins, on peut bien s’interroger sur la pertinence d’un tel
raisonnement qui semble tout de même assez logique. En outre, les restric-
L’unicité apparente de l’exploitation est plus structurelle que fonctionnelle,
tlons concernant l’accès aux semences d’arachide constituent aussi une
plus sociologique qu’économique. Ainsi, nous sommes souvent amenes à
stratégie pour relancer le mil cultivé dans les mêmes exploitations agricoles.
raisonner en termes de producteurs individuels ou de catégories
statutair-es. Par aijieurs. bien que ie secteur arachidier soit notre point
La question se pose de savoir quels sont les facteurs qui affectent les
focal, nous avons jugé nécessaire d’avoir une vision systémique et donc
décisions paysannes en matière de cultures.
globale.
La re!ance de !a consommation d’engrair figure parmi les grands défis de \\a
politique agricole. Les différentes stratégies mises en oeuvre depuis la
ii s’agit ici d’une étude empirique qui se définit comme étant un ensemble
suspension des facilités de crodit n’ont pas permis d’inverser la tendance. II
d’opérations visant a recueillir d’une manrère systématrque des
convient donc de bien appréhender les causes de la marginalisa!ion
persis-
informations valides e! fiables sur un phino mène observable en vue de le
tante de cet entrant d’autant plus que la faible productiviti des sok en état de
comprendre et de I’explrquer (Tremblay. 1908). Alors que la validits fait
dégradation avancée et la pressron démographique laissent de moins en
reférence aux objectifs ï!sc%, la fiabilité traduit i’adéquation avec la r$;r!;te
II est admis que l’explicatior) !valable est ceiie qui procede d’observations
rnons d’aliernatlves
à I’lntensificailon
stJfffisamme,qt
no~5;;~:p;~s -i 9.
3'21 Coires*3nZi,,.
A-+ larcemenî ailX fait%
ne
-3 cs!:c! ,rj= >“?:y h ‘~.”
, ..L11.
‘;;,:‘&, :;-;;:$ de ;~;;zj&;y-.;;j&~ ;,, / “’
,d,,iC rjcz- I!‘:‘L“:;TIS
i:.:;yc~nti/;\\~ns (]a;-,> j.:: ,‘,T.-; ii ._.2 ” :I’Jj: :,jO;J$::i ei fi3 procéiïe: FI 7-2~
L
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g?:,y:e:ten: de ce<:>.+?.. ‘-:: .$ i~~l:.~:~o~s dalis ‘:: ;:?n-ip-, ?a: ai;!?:.:--; y .:,;
. r.” - , ..m;?..
-~y~-~ll*-+n
.d,l?,< _,‘l. .,.J es? rcia:i i_ . , .G3.,.l:: i,-,,+<,
I..._.. ;.iF.
‘,..C- ;.I:‘:, ;,l,i:,sibie :J’;-: .I .:. ‘-5
circr,:jstances
de / $ti~.j-? :.:1 q:.j+st!on
S’agissant de la commercialisation des produits, le développement du
Selon Thiombiano (1997) la question méthodologique se pose aux
marché paralleie
constitue un phénomene remarquable qui bouleverse
économistes en termes pius complexes dans la mesure où la méthode
!‘eni~irûnnement de I’Prnnnmjn
d’une science dépend 63 sa na!ure et de son objet aIors que fa discussion
<
“Y”1 IV, I I Y -3r7rhbriicira rnn\\rnntinnnr>lh ct mr\\nmnn
U,UJI.IUcrl” V”I11~1I~IVI II,ti(1L
111L1 IcatiG
l’Industrie huiliere que les pouvoirs pubks cherchent à préserver. Les
reste ouverte sur l’objet et la nature de l’économie politique.
principales
.,,
!nt2::oqations souleve~s
a:ûr:c~:nent son ampleur iéSll2 Zi les
iacteurs qL.i rx;Glquen? sa compétr:cvt:~ race au crrcuit offkrel.
L’option a été de prer?r?re nos interlocuteurs ZÛG pas comme des eaj+;s
L’objet p~~:wpai de i’anaiyse est \\a fiirere arachidiëre qui peut se deiinir
d’/nvestigations
mais wrnirie des partenaires activement impliques Ce
comme étant la chaîne des diffirznts acteurs dont les activités portent
qu’ils ont à dire compte beaucoup pour éclairer ce qu’ils ont fait en vue de
entièrement ou partiellement sur l’arachide. Au centre se trouvent les
s’ajuster. L’expérience nous montre d’ailleurs qu’en se limitant à la collecte
producteurs qui entretiennent des relations directes avec les marchés en
d’informations quantifiées, on suscite
rapidement la lassitude et des
amont et en aval de la production, Nous avons privilégié une entrée par
réticences qui ne peuvent que nuire à la fiabilité des données recueillies.
l’espace dans le choix des cibles pour la collecte des données.
Tout cela fait qu’une bonne place est accordée aux questions leur
L’exploitation agricole qui est l’unité familiale de production est prise
permettant de s’exprimer en tant que principaux concernés, ce qui appelle
comme noyau central d’investigations. Plus que le ménage qui est surtout
une analyse de type qualitatif. En revanche, les méthodes quantitatives
perçu comme unité de consommatron
ou cellule familiale de base, elle
s’imposent dans une large mesure lorsqu’on examine la situation sous un
forme un système avec tout ce qui gravite dans son environnement
angle plus macro-économique
,
rmmedrat. Ainsi,
s a fonctiün pruduciwe est étroitenient liée a la

6
7
Rigueur et systématisation sont les caractéristiques distinctives de la
connaissance scientifique par rapport à celle qui résulte de l’empirisme,
Les 60 sections identifiées appartiennent à 52 coopératives-mères diffé-
des traditions et des croyances populaires. En sciences sociales, le
rentes que nous avons retenues comme un autre échantillon. Au niveau de
p,;i~+e ûe i~yu=ur bc t&su~~re Uans une iaige mesure à ïobjectiviré que
Ghûqüc sectiûn, 4 nünis ülit ii-i& iJ&is sur ia iisie des membres suivanr la
Quant définit comme étant un “dualisme” entre l’observateur ou l’analyste
même procédure systématique. II fallait ensuite localiser les exploitations
et l’objet de son observation ou de son analyse. C‘est un idéal vers lequel
agricoles auxquelles ces personnes appartiennent. Au total, 240 exploi-
on doit tendre consciemment mais qui n’est jamais atteint puisque selon
tations ont été ainsi identifiées et elles sont réparties sur 78 villages. Le
Tremblay; l’homme est une subjectivite et les
mode d’organisation des listes de sections par entités administratives assure
faits sont s~uggestifs. C!aude
Bernard parle de ceux qui sacrifient les faits à leurs idées et de ceux qui
une répartition géographique relativement homogène.
sacrifiant leurs idées aux faits. Quant 5 Iâ sÿstomâtisation,
elle implique
une certaine cohérence dans fa diversité éparse des faits analysés Ainsi,
Chaque chef d’exploitation devait indiquer le nom et le lieu d’implantation de
la reforme du système coopératif en 1983 et la dévaluation monétaire en
I’ârtisan le plus soiiicité pour l’entrerien et la réparation du rnaténel agncoie.
1994 n’ont aucun lien mais leurs incidences respectives sur un meme
Cela a permis de répertorier 90 forgerons dans 54 localités différentes,
objet, le secteur agricole, permet de les Intégrer dans un même cadre
Quant aux organisations paysannes en dehors des coopératives officielles
d’analyse
un recensement a été eff&G dans I’ensemb!e des !65 villages polarisés
par les 60 sections et cela a donne 90 groupements
1.4 Sources de Données
i-es recherches s1.r’ 1:: t-nain se sont .~~~~~~il+~s de 1985 à 1997 C%?e
oériode est suffisamrn-?rt longue pour per?leitre de faire la part entre les
?..A< .rrl.r .\\?.
4 .ic,d, ,., conjonwr-: ,Z:J i-L-1‘ ,_‘=s ten,rJa:;.:~j ~;fa~.cf~s. ras a.vons CM~ 2nz
:‘za!;!e d’unit%
s!a ::si:ques dont les prr.nYpales sont les producteurs
Ii, yj;:;;.;&, jes e:<;)17>+:::;-Jns
fami!ial*;.
/
2 ts, s;ganisations coopsraY/r.-
&ie/les, les groupern&s de producteurs t:i 1~s opérateurs privés qui inter-
;;rnnsrit en a,mont Oii ;ir: wai rfe 10 pro~&.+~..~.. II
‘.-t:-- :_a zone d’étude es; nâ:üieI.
I
iement celle du Bassin Arachidier don! les regions de Kaolack et Fatick
oofansent l’essentiel de l’activité agricole Le drspositif de base a éte con+
seion les étapes suivantes:
En dehors des marchés mais toujours dans les mêmes zones, nous avons
Un tirage de 60 sections villageoises par la méthode d’échantillonnage
interrogé d’autres acteurs qui sont.
systématique a été réalisé dans un premier temps sur la base des listes
officielles dans les régions de Fatick et Kaolack. Ces listes sont classées par
9 operateürs semenciers agréés (OS)
régions, départements, arrondissements et communautés rurales. La
19 gérants de secco SONACOS
procédure de sélection consistait à calcu!er un coefficient k = N/60; N
20 organismes privés stockeurs (OPS)
représentant le nombre total de sections sur les listes consolidées. Un chiffre
108 producteurs contractuels de semences
aléatoire généré avec une calculatrice nous donne le rang de la première
52 producteurs contractuels d’arachide de bouche
section retenue. La suivante se déduit en appliquant un pas de proqressron
159 producteurs non contractuels.
égal à k et ainsi de surte

9
Figure 1.1 Localisation géographique des principaux marchés
1.5
Contenu des Questionnaires
d’enquêtes
Le nombre de questionnaires administrés aux différents interlocuteurs
‘-,+.,tre ,nor ,.+ 1nn-7 ^^L -II--..:--
I
1
Tableau 1.1: Récapitulation et chronologie des principales enquêtes
-----. ____-~
Thèmes
--j-iSh!es
Périodes /
Nouvelle politiaue
, ,
semencii
i r e
1
Producteurs ind&iduels
1985
Suivi des campagnes agricoles
/ Exploitations agricoies
1986-I 991
, Crédit agricole
i--
j Sections, OPS. Producteu:s
1986 1997 1
-.-.-L-m 2
1
Marché des équipement-
1995
(distributeurs privés onsartisans,
/ 1988,
I

/
1
-3
I - - -
i nlrinwnts 61114 mDmhros
! 1 ORR
. .
?ou: les os, les OPS, les
c ^ - ^ ^ I. -
-lic?ribt I+~I 6rs td’éq~!iery~eni,s
et
-o.?*, 4 ../.,UI
jps ûistributeL!is
j
gxmts dE seccûs Q,J, Id;.,“>
d’engrais, tous ceux qui sont rdentifiis dans les différentes zones ont éii
1
Marché de l’engrais
~istributeu~~oroducteurs
1995
-_- -----A
interroges, Les échantillons à ces trois niveaux sont donc exhaustifs et leur
/
Marché officiel de Ïarachide
L--_
1
Coop., OPS, producteurs
/
1990,1995,
faible taille s’explique par la p-t1.-3
= ‘ta-se des populahons respectives.
j
Marché Informel de l’arachide
- ; Comme*ants,
prodc;ctvL’is--i-----ym
/
1995, 199.
:Trituration 3r:isanale
Dotenteurs de pres&
; 1995
-. ..-- A------. .
Les s~cos sont des magasins de stockage des semences dont les villages

Utilisations ae; r$;,o t;>
1 -
ProducWurs inclividi~iuis
1937
. .-
ft.113 ceTme rnp3qarx.2 S~I CG5 __
i =s ‘19 o~~rj consrituent l’échantil!on :FI
ete chnisis sur la base de de~.;~ criteres: le fait d’etre impliqué dans la
niultipiication semanciére âv3 das producteurs contractuels et la prox1mit5
n II : iü:J-r{ atb!‘c y,,!--
I.. - --... c.-_ _I_ ---r,a~,+s
- _. I
:
‘LPL: [-[.2;]:!3 : :‘!“‘-y: l.-?.-c !iPJi ,y5 <I!~Jar!c> clp ,,,d. <
?; j,.,: ;+y ~~<~!~r~,*,;~eu~s c.,f;[: ,>$ :i.J&. i’3b,zc;;f <L.::.! . <l.’
I [sJ!J!;/j*; i$ o:J:- s-;;o.:,.)
SONACOS et par OS. L’rdentification se’faisait soi? avec le gérant, avec I’OS
Le
SUI$);

23s za:np3gnes s ’ e s t focaiisé
sur la SiiLi:4C;ot:
.f!vr:+:e. l e s
+J -1:;s~
“.
tes autorit& villqo,~ises. Chaque
..,_
c;:an:;:cc,
:;<-,.i;.l..-;
p~~diJcte1.i; contrachel
re:w.!;
p~-,iii i$s Jiff.$r*f!les
clJit;J!~zs C;l ;>:i;. ,;,~j:~,~~fi~ ,ds
devait, après interrogation, suggérer un voisin non contractuel à inclure. Les
producteur. I~ci
modalités de reconstituiron
du
capotai
semencrer.
contractueis d’arachide de bouche concentrés dans ie suû (zones àe Nioio
l’acquisition et i’!rtilisatinn de !‘engra!s, 135 m^!!,~,er,-?~s î.: i~:~,;eâ= .~e
et Kaolack) ont été identifiés a J,,
\\ 0~ l’aide des agents techniques qui les enc.a-
l’appareil productif iéquipements.
animaux. main d’oeuvre!, le volume des
drent.
récoltes et des ventes par spéculation
Les 240 exploitations qui constituent le noyau du dispositif ont fait l’objet d’un
Le thème du crédit agricole comporte deux volets, à savoir le crédit formel
suivi de campagne sur six années allant de 1986-87 à 1991-92. Dans les
dispensé surtout à travers les sections villageoises et le crédit informel
autres cas, les investigations ont été plus ponctuelles. A chaque niveau, les
pouvant être de nature commerciale ou sociale. S’agissant du premier
données recueillies à l’aide de questionnaires sont de nature qualitative et
volet, nous nous sommes surtout intéressés à la responsabiiisation des
quantitative. Le tout est complété par des interviews informelles relativement
dirigeants de sections villageoises en matière de redistribution et de
ouvertes, des informations d’ordre macro-économique et des données
recouvrement. Quant au crédit informel, l’accent est mis sur l’importance
provenant des comptes de la Sonagraines et de la Sonacos.
relative des différentes sources, les types de besoins ro~~verts et tes
modalités d’octroi.

10
IL
sur les cessions à crédit et les problèmes que cela pose.
L’étude du marché des équipements fait le point sur l’intervention des
artisans-forgerons dans la maintenance, la fabrication et la
L’enquête sur la trituration artisanale aborde les aspects techniques et
A------‘-
~Qmmprri2lisZ+tiqn
rjeo nihrnc & rechange, E!!c nrDcnn+c -II--; .,--
c - - - -
y>..‘“rf\\C
U”.d.JI “IICI
Ca-CI”, IV, I Ilyu*s Ut=> .&iviiGs e n metranr l’accent s u r l e s d i v e r s e s
caractérisation des acteurs ainsi que l’état du parc de matériel au niveau
composantes du compte d’exploitation.
des exploitations agricoles selon certains paramètres distinctifs.
Enfin, les dernières investigations relatives à l’utilisation des récoltes
Pour les coopératives-mères, les sections villageoises et le mouvement
dressent un tableau sur deiur campagnes agrico!es
sucuessIvcs. L v ,“bLII
‘,q-+4~‘
associatif, il s’agit en particulier de caractk-iser ces nouvelles entités par
premier est d’expliquer le niveau particulièrement faible de la collecte
rapport à leur structure et leur fonctionnement Les antres points examinés
nffirj~lln
VI.,” VI ..d yn l$jg? et qui a étB attribuée par certains à i’expansion du
ont trait aux ressources; aux activitks, aux relations qu’elles entretiennent
marché parallèle. II s’agit aussi d’identifier toutes les nouvelles stratégies
et à I’appiéSiaîion
du noi,. .e-.
v d u CO:2teXk iilStihtiUfiild.
de vaiorisation adoptées par les producteurs.
Le point focal du thème relatif aux cultures vivrières consiste à cerner les
1.6
Hypothèses de Travail
i
i
motivations et contraintes au niveau des chefs de famille. des hommes
dépendants et des femmes. La concurrence avec l’arachide dans la
I
production et a’fec: le riz importé dans la consommation est explicitement
abordée
Hypothèse 2:
/ ,ac nnnnr+rir,;r.Ar- -f=G-+-- ^^” I-
- - - “fyV”w.‘<<L”‘J
LrllG“ZJ par IS ~i.Gr~alijiitio:l en a v a i onE é t é moins
décisives que les conttsintes liées au retrait cie /a puissance publique
f
A travers le thème relatif aux premiers effets de la dévaluation, il s’agit de
en amont de la production. L’hypothèse se justifie par le fait que le recul
?
voir s’il y a de fortes accentuations ou des ruptures de tendances au
de l’arachide semble se confirmer contre toutes attentes. Elle suppose par
niveau de certaines variables-clés. Celles que nous avons retenues ont
ailleurs qu’une telle évofuîion soit contraire A la volonté des producteurs
trait
a ü x p l a c e s absoiu?s e t ieiaîives d e s d~ff&erites cuiiures. à
dans ieurs st:atS:!us d’adaptation aci nouvecli: i:on:axte
t
l’acquisition des intrants commerciaux, aux prix des facteurs et des
r)rnciiijg ;i 1.3 ro~~l!-rle~:~iîiis3ijî:! 33 ~cxit:l:eS de S!JbSIs?an”-7
atix a,Tr!L?:^-
Hvpothèsr 3:
d”3 2.:
reraales traditionnelles e? de nz oolur la consommation, et enfin a:lr
Lis d é c i s i o n s a11 sommet reposent .s!Ir d e s iogiq~c~
;o:“‘“,‘+ &y,
.,lU,r,
strateglzs d’atiap:a!ion mise3 en oeuvre ou eilVlSXJ&?S.
discordance avec celles des systèmes et des comportements à la
oase, ~,&& :,r<r\\?rki-F A - -
l
/ ,I L,k,.. -3%, ur:,Jiile
d’lIF7î ‘V2rit2 t!!bI;dle 9111 ?S! il:;‘ ‘:;;c;37! .$rS
pc;iii i?J c,e:-J,lCJ;t[r;,i”;
des ji’;&.~-,+c;
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I:?T:J!fy3- rr’,q 0.35 I’2’i)rvir(l +2 confo:i?l~ -“ii..: $-if-,l.j z&tz;yJuj c;:.+ 1 8.. %
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,?,Y’ c;y i)o{?-,:li> 1.2 j
i.,$,J A
a .it:--2 5
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technique. l’appro~~isiorineii:ei!i
en Inirants. les con!raintes de produi?k)n
d’expliquer ~:Main~ karts entre objectifs et rGalisatron; dat:s divers
!‘ep.*Jir^r?wq~p,t
-. .I .-.
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-T?llercI?~ t,:
y+ / .<‘,,.i
i’r;,.?., 3. ..l./.,C.i
!!Q’r’iic?t t-3 .._
Apq ;et-<>!tey
j,a~-!,$ps aiiuni 3; ‘7 ikigE%liSXi0P
&- p!ocjuctegrs 2::
1,237 3 ;a
dévaluation monétaire en 1994. De nombreuses Etudes enioinques
Quant ;ii 13 fili&* se;ns:jc~&e
0 i-:i:iei/e. ia préoccupation est d’abord &
prouveni que beauco:lp d’opérations de &Sve!nppement
or,: +:!-:c:& ;;;a?~2
caractenser les opérateurs qui l’animent, de qualifier les rapports avec
que la logique des “d&veloppeurs”
ne coïncidait pas avec celle des
leurs partenaires contractueis et leurs concurrents, de voir I’évolutlon de
“développés”. A l’opposé, d’autres analystes affirment que certaines
leurs activités, d’identifier les contraintes majeures, d’estimer les coûts
expériences n’ont réussi que dans la mesure où leur dynamique interne a su
d’interventions et de recueillir des suggestions pour aplanir les difficultés.
en partie s’opposer aux objectifs tracés par les décideurs.
Comme la plupart des autres études, celles du marché de l’engrais et de
l’arachide commencent par une caractérisation générale des opérateurs
commerciaux et de leurs modes d’interventions. Les transactions sont
enregistrées par type de produits et par période. Les investigations &
l’échelle des producteurs sont centrées sur les circuits utilisés et les
motivations de base. Pour l’engrais, une attention parkullere est portée

1 3
I . 4
1.7
Méthodes d’analyse
II.
L’AJUSTEMENT STRUCTUREL EN AFRIQUE
La démarche générale adoptée est du type “cible-résultat” et prend comme
--*:-!--L’---
,. . I.C-
,a&E /t;s. dl ILll,q.Jd”“l ,a üu
““,CLL”ù
&S ibfül-~~itkw CI I tdppuri 0~0~ ies
évolutions enregistrées. Pour ce qui concerne plus spécifiquement la
L’Afrique est le continent où la famine et la malnutrition sont les plus accen-
dévaluation, nous procédons plutôt à des comparaisons “avant-après”.
tuées, où les revenus par tête sont les plus bas, où i’espérance de vie est la
plus courte, où la productivité agricole est la plus faid!c. Parmi !PC 4g pays
Les classifications hiérarchiques sont effectuées par une approche basée
les moins avancés de la planète, 33 sont en Afrique et un Africain sur deux
sur le principe des fréquences pondérées. Les statistiques de tendance
vit en dessous du seluil de pauvre?é. Certains psy-a _ “nt même enregistié une
centrale et les graphiques sont utilisés pour faire des comparaisons et pour
décroissance absolue de leur PIB entre 1980, et 1985. La production
illustrer les évolutions dans le temps. Les relations fondamentales du
alimentaire par tête est en baisse depuis le tiébut des années 70 tandis que
système de production sont estimées en utilisant les méthodes
les cultures d’exportation ont globalement stagné de 1960 à 1980 Pour les
économétriques. La matrice d’analyse des politiques est appliquée aux
céréales, on passa de 135 kg par habitant en 1970 à 112 en 1990. La part
principaux segments de la fïllère pour cerner d’une manière plus
du continent dans les exportations agricoles n’a cessé de se r&écir. La
syst6matique les grands changements intervenus entre 1993 et 1995, c’est-
révolution verte et celle du tracteur relèvent encore de l’utopie même dans le
â-dire les effets attribuables a la dévaluation monétaire de 1994.
sous-secteur qualifié de moderne. Le rendement moyen des céréales dans
les pays asiatiques les moins productifs correspondent aux meil!eures
parformawes
observées en Afrique sub-saharienne
2.2
Les Interprétations de la Crise
Les différents diagnostics de la crise font ressortir de nombreux facteurs
structurels qui expliquent ce que des analystes ont appelé avec ironie le
“développement du sous-développement”. On peut citer parmi ces facteurs
la détérioration des termes de l’échange, expression trés usitée au cours
des années 70. Elle traduit la baisse progressive du pouvoir d’achat de6
matières premières que l’Afrique exporte par rapport aux produits finis
qu’elle importe. De nombreux théoriciens ont beaucoup défendu l’argument
de l’échange inégal (Amin, 1988; Singer, 1977). II est attribué à différentes
causes dont ia forte dépendance à l’égard d’un nombre limité de produits

1 5
1 4
- le mode de consommation extraverti des masses urbaines qui se
exportables, la faible valeur ajoutée que ces produits incorporent, la
gonflent à un rythme effréné du fait de l’exode rural;
concurrence avec l’Asie et l’Amérique Latine mais aussi entre pays Africains
de mêmes spécialités, le développement de substituts d’origines diverses et
:a u”ü<~i;liat;ün
U’U ,ltdfJit: Ilwritiiai par ies trusts et ies oligopoles qui
imposent leurs lois. L’explosion soudaine des prix du pétrole en 1973 a
fortement accentué la gravité du problème.
Tous ces facteurs sont attribués aux politiques jugées désastreuses que les
États ont conçues et appliquées depuis l’indépendance E!!es se résument
L’lnterprétatlon
“externaliste” de la crise se fonde sur !es théories de !u
dans le terme néologique de François Kamajou (1992) qui déclare que les
dépendance bâties autour des rapports entre le “centre” et la “périphérie” du
économies africaines sont mortes d”‘r nter:entionnite”.
II s’agit d’wle
i
systéme capitaliste international. Le dialogue nord-sud a 6% lani;& avec
omniprésence de I’État qui envahit tous les domaines d’activités: introduit
I
comme objectif de promouvoir I’+quité dans les relations économiques entre
des distorsions dans le; rapports d’échange intersectoriel, bloque les
I’ifccident et le 7 iers Monde en générai. Le postulat de base est qu’aucune
mécanismes du marché et étouffe l’énergie de tous les agents
des deux entGs ne peut vivre et prospérer durablement sans l’autre. Les
économiques. La Coalition Globale pour l’Afrique née de la première
premiers fruits du dialogue sont matkriallsés par la Convention de Lomé
conférence de Maastricht en 1990 et formaltsée depuis 1991 s’inscrit dans le
signée en 1975 entre la Communau?t i Économique Eu:c@enne
et 46 pays
courant “internaliste”. Elle met l’accent sur !es facteurs poli?iques et sili ce
de I’Afriq!.!o. des Caraïbes et du Paci:io::e :71 actuellemen!).
qu’on appelie communément la gouvernante
L’aide comme “droit au développement” est dispensée siirto!.!t à travers les
mécanismîs
compensatoires
d u
bs;?e Stabex,
I’nnnuiation
ou le
:é~-‘heio,ln-r-:;::i::
-v
rjs :i&es et i.22 accords So&ciaux r!qrt=nt
,.
sur des
U/..^..
produits d’in+.; &:i; gt:iques a?p:?ii+n+ c7?1;1 ~~piitiq~;3 d-- !î r?,?fn ~~~nci~~!~”
~?II n ‘ a fa!: -1’:” r-.;, _
-Cyrty le sy.qcJr-~::?~
$2 /3 &ovxhrx; Fi!:-? est sévère-
men: flJs:i~*+ nar Aes élites int?il^?.I~?!:~? j q u i pa?Y!t 2s :ecoionisation
I z. ( ‘.y:: ! :f:L:;.z ;i “j’i&~;‘,7.+; :;;‘s.:;-!;g&$~” ” -I..
:3-‘L ~ .,., <_: . .
?I. \\!: .-: ~iiÏi5 SOiÿij~Xl
,^ i--2L-
piüs râdi-3al~
I,.,;:J?:~ sbr un “diaioyue sud-sud” dont i’objectii uitime est la
déconnexion par rapport à l’occident. à son marché et même à son
idéologie. Cependant, les démarches menées dans ce sens à travers des
expériences d’intégration sous-régiona.- 11 n’ont pas réussi de même que la
docinne du “Soilal;sme Africain”.
Enfin, les importations alimentaires bon marché surtout ti cause des
rwnnaies
süiévaiuées
étaient perçues comme etant le principal frein, <?!J
déueloppement
des cultures vivrières. Celles-ci restent‘ confinées dans
l’autosubslstance
et le dualisme se perpétue au sein de l’agriculture.
Depuis le début des années 80, une nouvelle tournure est prise, celle de
l’ajustement structurel. SOI-I objectif ultime est d’inverser la tendance de
l’Afrique à s’enfoncer toujours plus profondément dans les abîmes de la
réEession. Mené sous l’égide du Fonds Monétaire International et de la
- les pratiques cufturales extensives et minières qui dégradent !e capital
Banque Mondiale, il est au centre de toutes les relations entre l’Afrique et
foncier;
ses partenaires extérieurs.
- l’appareil productif figé qui explique une faible élasticité de l’offre;

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g!li!pallo3 el a n b a&tos a p ~as!ygn Sa[ Irte4 I! ‘s#euJaye sa6esnLp la sag!ut!l
uoges!~epJauJluo3 ap l a UOg3npOJd
a p suo!sp?p sa1 .a16?J e( &Sa apnl!gJaw!,(
lue@ !D-sallaD .saztnossaJ s a p uo!leaolle,l Isa ledpyd la!qo,l luop auyd!mp
no ~uat.uauuoJyta u n s u e p alrtoJ?p a s a113 ‘amai n p lauuoguanuo3
aun autu a$uasyd el anbtylod atutouo3a.t aD suotmttlaD sar, aun
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-8-rr.Ce
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gyi!pe,~ ~s?l!cu!l s?~l luos $uaJgo salla,nb sygeuJa& sa6esn sa\\ la ajekos
~uauJaJsnfv,l ap sanbyoqyl saseg sa1
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a s e q aun J n s sa!yedy &JaAnos luos afi3 ‘salqenylsqns
s e d $uautanb!;eJd
luos a u i!eAeq a p azto] et $a aJJa$ el J!oAes e ‘Sam-tossaJ saled!myd s a s
P T
LT

1 9
fonction complexe qui accorde une place de choix à la sécurité. Par la suite, dé:
Le Burkina Faso est un des rares cas où l’auto-ajustement a fait école au
analystes ont progressivement penché vers l’acceptation de la rationalité dans sa
cours des années 80. Cependant, le pays a fini par s’inscrire dans la
version orthodoxe comme principe universel de comportement des agents
mouvante des PAS orthodoxes à partir de 1991.
Acnnomiques. La Banque Mondiale (World Bank. 19811. à travers son document
plus connu sous le nom de rapport Berg, précise qu’il est maintenant prouvé que
Selon le Directeur Général Adjoint du FMI, “le contrôle des dépenses
les prix non incitateurs constituent un des principaux facteurs explicatifs des
publiques et la restructuration sont peu à peu et de mieux en mieux
mauvaises performances de l’agriculture africaine. La preuve est puisée dans
acceptés dans les pays Africains” (Ouattara Alassane, 1996). Ces propos
I’anaiyse de 27 projets agricoles qu’elle a financés. II est constaté que les prix au
tenus 15 années après le début de l’ajustement montrent à quel point les
producteur sont aussi décisifs et dans bien des cas plus dkcisifs que la qualité
réformes économiques ont suscité des résistances politiques. Cela se justifie
des paquets techno!ogiques
et des services de vulgarisation,
surtout par les risques d’agita?ion popu!aire liés à !~LITS incidences sociales.
Les mesures farouchement combattues à huis clos sont ensuite défendues
En définitive, les conditions sont Jugées plus favorables pour que le marché iibre
avec v&ilérrience par ia ciasse dirigeante. Les slogans “rien ne sera plus
devienne l’arbitre impartial du jeu économique. La puissance publique a
comme avant”, “moins d’État mieux d’État” ou encore “État moderne État
suffisamment fatt preuve de son inefficacité comme acteur pour promouvoir le
modeste” ont été lancés par de hautes personnalités du continent Ils
développement et II faut mettre un terme à son règne intérimaire. Les nouvelles
constituent l’étendard brandi devant la communauté internationale comrw
onuntations s’apparentent dans une certain,0 mesure aux modèles thér>riques de
preuve du courage politique nscessaire pour mener les changements requis.
type “vent for surplus”. Ils sont basés sur une recherche tous azimuts
Le discours tient lieu d’internalisation, d’intériorisation o~u encore
d’appropriation, la terminologie variant selon +
d’excéients
commsrria;isables
par les producteurs ruraux. L’hypsthPse est que
1-3 analystes. I!s traduisrnî un+
,‘;i.~1.,,;?“ri-rne!l! FI’:::
pr&:wpation fondamentn!= .&?s ba:/!wrs dr ?Y+ ;,::l 2% wulent ~3; I;‘: _.
~~?“1::4rel.::
1-s po:.~ss+~j~ ii :liir:ü:n: val:g’iSei i-: F,.it:+;lr;$l de
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morsures d’ajusterneni
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:. o;:lsr?rnent s?racr~i:T?;. c’est l’ensemble (fes ::+esures re%iicawis i~sailt a
assouplir les mécanismes de l’économie, à créer les conditions nécessaires
d’une concurrence plus effective même si elle ne peut pas être pure et parfaite. à
maximiser les opportunités que l’environnement offre aux acteurs et à minimiser
i^^ ^^..+rP.;“+rrr A,. n.,:. I-n ;“‘-,>;*, ,+A-.,Y.,,* I ,Tc. rl;?n,,nr+i,-.- ri* !? PFiCc, 7>,nnt rorro1a
1z5 bu4 it, 0111LG3 “CT t tn\\Lrl 72 I, IJ,II”,IU, ,t IrJIIG. Lc7.J L‘,oy,<“~~l”~ Ub <..A “I,.d.- LAy”“. 1..,1-1e
!a ~Pme wtho!oriie d’un pays à l’autre. les thérapeuticues
d e b a s e s o n t
~~r:~>r-~i=:l~
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reposent su:
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~J&3igagem*~i:
de iri :!~~issd~lce
:,e ik&::i;e 1 t la Irb$a!;s~+l-;n cfe toutes les activi!Ss productives ou mar3?nndes
L’ajustement structure! corr3pu:i,j a la troisiémc : ;i:ap;i rf’une évolution ila~
i’appruci:e des probiémes socle-ëconomlques
du continent Au cours d--1-
annbes 60, l’accent était mis sur !a planification du développement. La
i a plupart des mesures d’austérité sont impopulaires et ont suscité beaucoup de
décennie 70 était placée sous le signe de la lutte contre la pauvreté et la
réticences de la part des gouvernants. Face à la coalition des principaux bailleurs
satisfaction des besoins primaires. C’est dans la suite logique de cette phase
de fonds derrière le FMI et la Banque Mondiale qui ont initié les PAS, ils n’ont
que s’inscrivent les nouvelles orientations focalisées sur la croissance
d’autre alternative que de subir ou périr, faute d’accès aux vivres indispensables
économique indispensable à l’amélioration du bien-être social. En d’autres
que sont les ressources extérieures. Leur choix n’est pas entre l’ajustement et le
termes, le partage du gâteau reste préoccupant mais l’augmentation de sa
statu quo, mais entre s’auto-ajuster ou se faire ajuster. En langage imagé, tout se
taille devient prioritaire.
passe comme si dans le premier cas on est poussé et dans le second on est tiré.
Celui qu’on pousse a une très faible marge de manoeuvre quant à ia direction et
au rythme de son mouvement. Celui qu’on tire n’en a pas du tout.

21
Tableau 2 1: Indicateurs de performances économiques dans la zone
2 . 5
Les Aspects Macro-économiques de SAjustement
du Franc CFA
L’aiustement structure1 s’inscrit avant tout dans une optique macro-
---
f-,r,rl I IL&
I I”V, .<UL
E”ü~uî;u!, du
CI”lbbd,,Lt.
Karl0
Katlo
&c&omique.
Il s’agit de restaurer les grands équilibres perçus sous l’angle
P a y s
en 1994
PNB / hbt
du PIB
export / imp
wcettes/dep
du déficit budgétaire et de la balance des paiements. Sur le premier aspect
..g US)
1985-1994
en 1994
1994
.._ I
budget 1994
auquel s’attache plus particulièrement le FMI, les objectifs assignés sont en
Bénin
3 7 0
-0,8%
+4,83;;
0 . 7 8
0.78
générai séquentiels et à court terme. I!s portent dans une première étape sur
Burkina
-0,2%
0,53
r2morn, S”oi
^ ^^
0:83
_~
la stabilisation des tendances négatives et dans une seconde SUI it)
-I.II~<“L.I,~
+3,û%
U.YL
(1:53
Centrafrique
redressement financier. Cette phase est dominée par la compression des
-2,8%
0.65
n,77
Ccngo Braz.
-2.7%
dépenses publiques et l’amélioration du rendement fiscai. Cela se traduit par
0 . 7 7
0,47
COte d‘ivoire
-5,2%
0 . 8 8
la dissolutlon ou !c‘ redimensionnement
dE>s structures d’intervent;on de
0.74
l’État
Gabon
-2,3%
1,06
0.85
dans l’économie nationale. II s’agit de minimiser les charges de
Guinée Equat.
+1,wo
0,77
0 75
fonctionnemwt
an.1 prcfit des investissements de hase dans les secteurs dits
Ma:i
+0.9%
0 . 5 8
0.84
structurants comme celui du transport.
Niger
-2.2%
0.72
,7,0-
S&léga!
-0.5%
Cl 77
‘) $7
l-Ci?&
+3;9%
,Q,53
-; 2-z
rogo
-2.7%
û,ao
n” 57
_.
- - -
2.E
Les Critiques Suscitées par YAjustement
Les critiques de ~‘aj~.!srw%-& ;;Posent s:Jr :&s 6vaiuations à caraI -tire
-t/
empirique de type o:wost Elles sont en g+néral dirigées c3*;:rt3 !a
I:briaiisî?iofi tous a.&~; .I:-; o--trc;ue
cornma &a;:; un “fondamentai!sr:!-,’
:j !.: b
ar’~~t pas PIUS défcri,:!a.;Ys;
~ST ir terrain d-, I’<;,noniie que sur cej~-;a ,>e- la
;.~:;.gj.~,iir ($,fihevc 1395; :-,; &ss;:~ CU capi;a’,;:;-~? d’É:a; art Japon ,:T?,;:, ;:;~;z
pour certains que i’intepio.-n:ion active de la puissance publique n’es! pas
n&essairsment
un ireif! 3i: dyndrnisme de
Selon ie lJ~!k!re ~~~n&~ des ~~IKI~:~:~~ dont le pays a& CI!+ c o m m e
, r’économie. Joseph Stlgi,tz. ~ict!
Président de la Banque Mondiale, souligne que ies praticiens se mettent à
exemp!e une seu!e chose est pire qu3 l’ajustement strtuctturei et c’est le non
prscher les vertus d!~ nmrch+ libre au rn~~?znt r? !es $éor&iens p:ennsnt
conscience de ses M!es Celles-ci sont perceprtbles à travers les agitations
qui commencent à secouer les “Dragons” et “Tigres” asiatiques fragilisés dit-
on par une croissance non maîtrisée. En revanche, l’effondrement des
économies planifiées s’interprète comme une preuve de supériorité du
système libéral malgré ses imperfections.
Au plan politique, certains anafjrstes soutiennent que les PAS risquent de
freiner ou de dénaturer ia démocratie pluraliste qui préoccupe tous les
donateurs. En effet, avec ia définition des politiques nationales jusque dans
le détail par la communaut6 des bailleurs de fonds. le choix des é!ectr:!rs ne
peut porter que sur des individus et non sur des programmes économiques

alternatifs. D’autres estiment que l’approche essentiellement comptable fait de
l’ajustement structure1 une véritable aventure pour les pays de l’Afrique. Rena
méthodes et des conditions contradictoires dont l’effet est de se
Dumont (1988) estime que le libéralisme à outrance conduit nécessairement à la
neutraliser les unes les autres, “Ce jeu à somme nulle fait d’un supposé
marginalisation des plus pauvres et a un “monde intolérable”. Les technocrates
gagnant un réel perdant”, dit-il; ce qui rejoint la remarque de Lele à propos
des effets de I’aiuste#ment sur l’agriculture.
qui éiaborerli
ieS ?As SUiii qU&fkk “~‘dlJpleÏ1~k süikrs
tiü ~~~dÛpi;cm~~t”
k%t
les remèdes ne viendront pas à bout de la pauvreté (Michaïiof, 1987).
Les auteurs d’une êtude réalisée par Cornell University et portant sur 10
pays d’Afrique montrent que la croissance n’a pas été spectaculaire mëme
Uma Lele (1992) note que contre toutes les attentes, le secteur agricole a été
dans les cas où les réformes ont été les plus agressives. Les pauvres qui
iiûnique,,,~,,L
mm-4 “;“‘;IIIu
rwtwnn -“”
rlac .L.., “”
pfnrrqac qur ; np renb t __,__
strrrcturelles que de nom selon
vivent surtout en miku rurai ne sont pas perdants mais ieurs gains restent
Kamajou (1992). Frich (Club du Sahel, 1996) argumente dans le même sens
marginaux (Sahn et ai. 1996).
cntrque en parlant d’effets cosmétiques et de modèies stéreotypés qui n’ont pas
tenu compte des dkférences de situations d’un pays à l’autre. Son analyse fait
Dans I’ana!yse de Fralçors Soudan (7996). les accords d’a)ustement
ressortir que contrairement a l’approche des institutions de Gretton Woods, la
structure1 sont établis avec des classes dirigeantes qui arrivent souvent à
problématique de I’efficience économique doit se poser non pas en terme
préserver leurs rentes de situation malgré les engagements pris devant les
doctrinal de moins d’État ou plus d’État mais en terme d’interaction entre
bailleurs. Ils soutien! que les politiques importées que constituent ies PAS
gouvernement et secteur prive.
sont Inévitablement vouees a l’échec. Son argument est que les dehteurs
font mine de se sourns!tre aux recommandations de ieurs crjancw:s avant
de les détourner au .mi.eux dz leurs intérêts
t-c Caijct~ie
i,~,fs,-:::;!
siynifk
qüc! IV.>
i-.- II.Y.,L.ICII
niix-~~-3~ ont fa\\.tûr& u.!r! nii<sament d,e
3.1--
!‘économie vers le secteur non structure difficile à saisir au niveau des comptes
nationaux. Cela introduit un risque de biais au niveau de l’estimation des
indicateurs d’impact. Dans certains pays, on a même constaté que des
entreprises se disioquent pour intégrer sous d’autres formes te secteur informei.
Le tableau dépeint ,oar Doutros Boutros Ghali pendanî qu’il était Secr&taire
Sa coexistence avec l’économie structurée crée un dualisme qui tend à
Général de I’ONCI n’es! pas plus reluisant. :S~!on !ui, “les perform%nzes
s a.-centwr.
_I
-
economrques
sonr aéce;iantes m&me dans ies pays qui ont rsaka oes
reformes considerabies’
(Jeune Afrique. No 1844-1844 du 1.” au 14 mat
l..‘ajustement est contrarie par la guerre et I’instabillté politique qui ont perturb4
1996 p 9) I es enk?‘;c: renertoriées sont nombreuses et simi/;i/r:~-. rians
i
.activ~te econoiwque
dans oeaur,ouo 5:; o3ys africains, 11~ a[&as r>atiJiels acji
u n e !arge mesure .? .,eiQ reiat&s par C;~.&i~i~~irl?.o:n! e t Gu:iia:!::l :!;:: i 3
zonsequences
r15fast:ds sur I’agri~;ulture. ia dégradation continu&! des termes de
faihkse
.I,.. ~ des infra;!-q.r::ei;;s
IL
la vulnerabilit* d-3 Economies africa+:: -7~ !Y
I’?chang; et 1s :j:?!.<s< reiative drj t:.a;i.iii;.:; nets en provenan.;;’ dl i’c&rieu:.
aléas naturels, I’évo!ut:s;i dsfavorable du march- extérieur et les troubies
politiques sont part:cu!iè:-3ment mise en exergue. Le malaise du coniinent
L’ajustement est n:y~pe parce qui iz; i>iij;CtitS Intermediaires
et plus faciles de
est si exacerbé quti !O?~U a tance depuis mars 1996 une Initiative Spticraie
&qcj!/hrarja macro-économique ont focalise l’attention au détriment des
pour !‘.Afrique en concerta?!on avec. les bailleurs. Le programme é?a!é sur 16
reformes structwe//r~s visant a arrkiiorer la productiviti. Ceks-ci impliquent des
ans pour un coût de 22 milliards de dollar- D cible en particulier la &Curi;é
approches moins evidantes avec des r&uitats plus incertains.
alimentaire et les secteurs sociaux qui ont le p!us souffert sous les réformes
économiques. La contestation du modèle de la Banque Mondiale est même
Enfin, l’ajustement est emprunté parce que les pays concernés ne le considèrent
institutionnalisée à travers le Cadre Africain de Rechange aux Programmes
pas comme étant leur propre politique mais le prennent au même titre que
dIAjustement
Structure1 (CARPAS) initié par la Commission Économique
l’argent reçu en contrepartie c’est-à-dire comme un emprunt.
pour l’Afrique (CEA).
Guilmette (Club du Sahel, 1996) perçoit les nouvelles expériences comme une
Dans un article sur les iimites des programmes d’ajustement en Afrique,
entreprise des occidentaux pour tester leurs hypothèses. II leur reproche
Pedersen et Udshoit (7997) qualifient d’ ” idéologie naïve ” le fait de
d’adopter sur un même champ d’expérimentation des politiques. des
supposer qu’un démantèlement des organismes étatiques d’intervention
entraînerait une occupation spon?anée du terrain par les entrepreneurs

24
2 5
privés, Leur constat est que dans certains cas où le secteur privé a fait
Pour l’Afrique Francophone, les choses ont commencé à bouger au
preuve d’initiative et de dynamisme, “il a trouve plus profitable de tirer les
lendemain de la dévaluation du franc CFA. Tous les pays de cette monétaire
bons morceaux sur la carcasse des vieilles structures plutôt que d’en
affichent maintenant une croissance positive de leur PIB. La Côte d’lvoire qui
irivenier d e r\\ouveiie>“.
Las ciutth~a itu~rlfh5se1 ii qu’avaL i’axpec & r‘t:
a enregistré ies pius mauvarses performances entre 1985 et 1994 est
accumulée, tes institutions financières internationales deviennent plus
considérée comme étant le principal bénéficiaire du changement de parité.
réalistes
c’est-à-dire moins accrochées à l’orthodoxie libérale et plus
Une croissance à deux chiffres y est projetée à partir de 1998. Les
attentives à ce qui se cache derrière le voile des agrégats. La plus
prévisions moins optimistes du FMI tablent sur 6%. ce qui serait déjà une
importante avancée mise à l’actif de l’ajustement est que les pressions
avancée significative. Au Sénégai,
le taux atteint en i997 fait pratiquement
populaires qui en ont résulté favorisent un environnement propice au débat
le double du croît démographique.
public comme point de départ pour lutter contre les probl&mes economrques,
politiques et sociaux de l’Afrique
2.8
Débat sur les Politiques d’Ajustemrnt ac: ScIméyaf
2 . 7
Les Visions Optimistes de l’Ajustement
Le Sénegal figure parmi les tout premiers pays d’Afrique a mettre en ûtuvre
des politiques d’ajustement sous l’égide du FMI et de la Banque Mondiale. Les
Une vision moins alarmiste de l’ajustement est présentée par Sarhs Jeffrey
programmes initiés depuis le début des années 80 ont suscité beaucorrp
(1996) qui souli.gne que dans beaucoup de pays africains, le PI5 par tête est
d’opinlûns individuelles, de discussions informelies, de debats formalrsés et
de nouveau à la hausse après avoir été décroissant sur plus d’une décennie.
d’analyses de Spécialis!es. Du profane aux sommités intellectuelles, du citoyen
Les performances de I’Ouqanda, du Botswana et de l’île Maurice sont mises
-:q relief :j::-z- :- j t3i.j’~ CF; :r3issh~:;C.~
q::i ajtoisinm
.., ..,
. 5% deplI%
.I ÎC13t;
.
f-1 SP:*!
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anonyme aux plus haut- r:~snonsables, toat i e m17nz :Y;! rnp!i~a& f:~:-.: 1:::;
3ürs irireijecrueis
:enroche‘fa? a “‘
~1, f,a;ila~~;s - de fonds es! s’avoir n&gligé d’etablrr de,: uriorit;s
1~72325 üi: csctrines et Izs 17diS p$iti,+ns qur d&er:,j-Jr!+ !+rur
~f)a~wl!.~. /! r’art i”ct?~s-d’~ I*n
dans la mise ?l -,zp”‘:- je3 ,+f~i->>fAj e: ,& trop SE: focalisez S;I~ j;j siabiiité
.a r.2, II Ic>.-i:li . . j/s I i;rôi dialogue a<~ sc,;~;~~, ta r,~&~~~ ci::>;: ~2
oes prrx t-es
retro:!v-2 au sein de ia (crasse poktiyue divisée en T!~::.x
I+!vI!:~I~s conditionna!it&
sont perçues comme un reflet des
~xnps selon 13 73s1t9i:
faiblesses de j: ?aique Mondiale -lans son organisation intern? Chaque
par ranoort au pouvoir. Dz aar: e: d’autre, la tend.ane? est de s’appes.a:::ir sur
;!f;p~fie:~:::?! $,Y!.:* C!?--p!q::e: d,x:, ;!Y-v;.;3 programme ‘s-i? <nA.-ifi-,--ji sa3
.,: ..,. >... .,
rior:
-__ rJ~~.~at~i~;~s sp~&!fw;::~-y%
~:hC)iS;S 5,)
?.T IV!
(LLI.2: :
FI--&.-.- <j?S ;7tg-&;s -A_
tir f$,~up; y,; & i;l
_ _ ^ - - ^ ^ -.,: ^^^^^^
c~L,s--.
défend,-
pl"ple~ amya ILti>
ue. Les atiocals de i’ajustement mettent en exergue les macro-
bénéfices alors que les detracteurs insistent sur les micro-coûts.
Dans un rapport de la Banque Mondiale sur l’Ajustement en Afrique (World
Bank, 1993), les faibles performances sont attribuées notamment au
caractere partrel des reformes et de leur application méme dans ies pays qui
ont fait le plus d’efforts. Les problèmes cités ont surtout trait à la non maîtrise
de l’inflation et. d<.; <S?:i! budgétaire 2 i a lourde taxation des proëucteurs
ruraux a travers r-?-: offices de commercialisation et aa maintien des
barrières non tarifa:!-es dans le domaine des échanges avec I’est&ieur.
ûes recherche, rcr,entes menées pai l’lnsiriut pour le ikvzioppemeni
Parrani ae ia rïiiere arachrdtere, un journaliste se pose la question de savoir “si
Internationa! do Hd;ra:d soulignent que l’Afrique est en train d’accomplir des
on dort sacrifier le poumon par lequel bat la vie nationale au nom des principes
progrès convaincants après deux décennies de marasme économique dans
d’un rééquilibrage” (Le Soleil, quotidien national, 22 février 1991, p 5). Par
la plupart des pays du continent (Jeune Afrique NO 1942 du 31 mars au 6
avril 1998, pp. 54-63) De nombreux pays ont enregistre pour la première
ailleurs, ce rééquilibrage n’a pas eu lieu selon certains observateurs qui
fois une croissance de leur PIB plus élevée que celle de leur population.
soutiennent que les politiques d’ajustement ont plutôt créé un désordre
Parmi ceux qui ont accompli des progrès significatifs on cite l’Éthiopie qui a
économique et social dont les conséquences à tous les niveaux sont plus
atteint une croissance de 12%, te Lesotho, IlOuganda, la Tanzanie, le Kenya
lourdes que les maux qu’elles ambitionnaient de guérir. Le libéralisme qualifié
et le Ghana entre autres. Suite à la crise en Asie du sud-est, l’Afrique s’est
de “froide doctrine” tarde à donner au secteur productif les moyens do sa
propulsée au premier rang mondial en ce qui concerne la croissance
relance (Le Soleil, quotidien national, 9 juillet 1993. p 10). La déréglementation
économique. Certains parient déjà de l’ère des “lions” qui sont en voie de
a tout au moins favorisé l’émergence d’un secteur informel assez dynamique
détrôner les “tigres”.
certes mais sans réel apport à l’économie structurée jugée seule capable

26
27
d’être le pilier du développement.
2 . 9
Conclusion
Pour le citoyen ordinaire, il y a lieu de “repenser les PAS” au nom de la
L’ajustement structure1 est intervenu en Afrique dans une période de
>‘J’--- _
~UI-V& ~~UUUICI II 8~. L’.$Gkllt%~~ SU(JIJU& &LIZ UI IV SU~& I 4 piuiû; pt3~u
grandes difkultes economiques.
En tant que réponse à la crise, son
comme étant le problème. On s’y réfère par allusion à des mesures spécifï-
soubassement théorique, son contenu pratique de même que ses premiers
ques et à leurs effets directs sur les conditions d’existence. Pour le
résultats ont été fort controversés. Alors que les visions négatives l’ont
consommateur c’est ic pouvoir d’achat qui sert de barométre et pour ie
largement emporté au début, quelques aspects positifs commencent à se
producteur c’est le coût des facteurs. Cela est encore plus vrai avec le choc
manifester. Pour certains pays dont ceux de la zone CFA, une lueur d’espoir
de la dévaluation qui a été un changement radical. Les chiffres avancés
pointe à l’horizon avec la récente reprise de la croissance. On peut tout de
cn,pnr”wt
“0 “IIIIL. le taux d’inRation ont sus& beaucoup de controverses. Los
même se demander si la croissance doit s’apprécier Indépendamment des
estimations officielles pour 1994 l’établissent à moins de 40% alors que
secteurs qui l’alimentent comme l’agriculture comparée au tourisme par
d’autres SOU~~S to;it &at d’une muitiplicarjon par deux du niveau général
exemple.
des prix.
Tout le monde admet qu’on n’est plus à une étape où il s’agit de choisir entre
l’ajustement et d’auires alternatives. Par conséquent. l’identification des
faiblesses devient plus utile que la mise en évidence des forces.
D’après le diagnostic de Faes (1994), douze années d’ajustement structure1
au Sénégal n’ont pratiquement servi à rien. De son avis, l’inflation de
conâitionnaiités
et leur afinement
toujours plus poussé ont fait q~le les PAS
sont devenus techniquement et politiquement plus difficiles à gérer pour les
Quant aux autorités. leur position est que “l’économie de marché ne peut
s’épanouir que si l’État remplit convenablement son rôle, rien que son rôle,
mais tout son rôie”. L’énigme de cette déclaration du Président Abdou Diouf
faite à Paris en 1992 réside dans le contenu qu’il convient de donner à ce
rôle. Le même discours lance un cri de coeur face ;3 la désétatlsation
en
soulignant qu’il faut se garder “de hrîtler aujourd’hui ce qu’on a adoré hier”.

29
Dans le même ordre d’idée, d’éminents professionnels de l’économétrie
ont préconisé une véritable déontologie de la collecte et du traitement des
Uü,i,-&, &îki;yuea (ividiirivduci.
iYô9]. iviicnel Fettt (IYYi5) soultgne
qu’avec les modèles économétriques, il est possible d’étayer avec le
3.1 tes Méthodes Courantes et [es Critiques suscitées
même degré de plausibilité des interprétations tout-à-fait diffgrentes, d’où
la nécessité d’un autre éclairage. Tout praticien ayant un minimum
Depuis les rlassiqlles, les phénom+nes
économiques ont étP dans une
d’pxp&ie,qcp
sait que !?y ,~Od&S ,-In--*-+
““llll<ill, âutânt de ièsüitats qüe de
large mesure assimilés à ceux des lois physiques. Ainsi, pour l’école
spécifications sans compter les variantes du processus de calcul Selon
yhysiocrate de Quesnay. la circulation des richesses dans le corps social
Herman .i. (198bj, la soumisslon exclusive à l’informatique produit le
est comparable 2 ceile du sang dans !e co:-ps humain (Thiombiaro, 1997).
phér.Jm&ne G!GO (garbag: i?. garbag-c <m:, ‘7”’ -.-:l~‘a7ip I’in&gps[!f-Jn &.-;
La théorie de i’équilibre énoncée par Pareto et Valras constitue une autre
données et “la mauvaise information finit par chasser la bonne”. II parle
rllustratron Des économistes polonais ont même tenté de développer une
d’approches compréhensives <qllalit$ives) qu! rss~cteraion! !e car~t?r=.
nouvelle théorie du commerce international fondie sur 1s principe
humain des phénoménes et d’approches poslt;vistes !quantltatives: qui
newtonien de ia gravitation umverselie. En somme, le courant dominant
garantiraient la rigueur scientifique mais ati prix d’une raduction drastique
es: celc! q1.i; a’a;qx!i:? sür les mithodes purement qrantiiatives qui
des faiis. De son point de vu?, UC c!ivaga entrr :ces &XX pôies ne peut vire
n’âilâlyse LeS pi i:, I’,, I
‘~+~~-+ies qu’en termes mécaniques chiffrés En micro-
qu-2 dommageable pour le
d&e!oppem2n:
ii-25 5iudes
e
n

s.ctences
;;.-? :, 2 ?J : .>/-. : -: c, y. ..5 ,): ;-> ! / :p i -,s <ii, ;‘~i’~.~;i’:l; 3:>t ($5 13s r)r3?l;+;s ,1; pendre
j:j;i;e;tS,<
, .<-. La co~~pl~;nSr,~a:it~ 35s de;tx ap;,::xh-~ : -<‘ ,, :, _
-.~rt :,.
-~ll!+r~n~~~~;~ .>j’29
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‘1: I -;r +:cJtj< p:ir CcjijT< 5:: -i!!\\i / r-t< ! i-,32!
--.
._- > !jc:~L:,;li~: <;$<JsJ,, : c : :,;j-,.;:;r,=. .,. .S ;..,
*‘;;Ii>i,
+:\\; .li < :<
, .>$ ;y(!.$ y;y,.+.:?^:::iJss
~3: été vèhiw!ées par le cou:ant m-irxiste qui
xé9sturément h ! a mr;s’.i.re ?p piiénom$~-:i
-: ;::&
.<
311 :ie conna!i r 1.;
<,“>$? &,/sc! g. *‘: ~-czi:y+> q!’ évidenrs 1.3 caractère socio-c&liq!ie de
o,nco:e la véritable nature
pa9p. sgn c-)!:‘/ra--. !“““l’+ “p,c+chTr
.:
27z-‘T
!‘&-~pop~i~ i;::?ro
IClc,7\\ l ec th&z@c rlP\\/~lnnnb~s ns~r .sag?ir ,A.zifl (jgsg)
rn?silrpr”, Dubois (1989) a dkfendu !a même pcsr:iun. E,Y langage plus
.~*+, <. +..Y., ..<--*”
-‘..,l-ril-- r-.
peuvent être ,&ssées dans ce registre. Elles soulignent que la discussion
vulgaire, il s’agit simplement de ne pas mettre la charrue avant les boeufs,
des options de développement dans le cadre du schéma macro-
et d’.%re convaincu que les deux doivent aiier snsembie. La tendance
économique
usuel ne donne plus que des résultats banals. La
serait donc de recentrer l’analyse économique pour accorder une
vonséquince :Ir+e 2st qu’il faut nécessairement intégrer ies dimensions
meiiieure piace aux aspects qua!ttatits.
politiques,
skales et culturelles du problème même s’il existe encore un
p<~.in ‘.!i, ?
‘ri_ 4’
-’ !p 713;: tl+orique.
P;>ur .;e qi;i concerne 12s p,$i!!qt:~s fj’a,gst~,q-l~:!: :.; ,- >.+-cA i-n’--
-..... - vuI ,&epturi ne 32
cii?érencie pas de celui 3es traditionnelle; ~:;;i~zns de projets ffjh
&a:~coup d’a:itr% analystes ont égslemeni dénoncé ce qu’ils considèrent
comparaisons de type CC avec-sans » etitre diff+~n!s pays ou CC avsnt-
,(.>;:;;y)2 èta;:: t:!:j ,l&riv3 mécanist; oci qua:ltrta!iklstr. ~C&a~i~a y voient
;Ii-,!%, ?> pou; “!I c>&J’S U,,li!!? j’a;!)!L;:<-> (Jr,+ a?‘)‘< ; 7[‘-?
I .
c-,;jl++rés~~l:at ,.,, ;;&;8
;ii.3?:e !a n:,l:‘:f-~::~Ti,~n cj’klfl compi~>:~ oiigi:l~f des sc,j~rlcr?s SXiiiles face
is-st -2 iagpt 115 p&>:::;x-~-;
.Y[ j3 ~:s’ji’?. ,f’ !‘/’ : i! z.7 (jzas DcJ~,!:L>:. ,! !
i ..A ,. >
si ceiles dites e,<ây,tjs
Nombreux
; -~ f,:-, .~ : . ? ~ S
sorii ies auteurs qur incitenr à pius de
priconis&s.
La C:~ISS,~,;~;~: ij;r Pl;i ci-;- .,.:+ /-t>i retenue co::?i-;!*
retenue dans ia :: ..I)
-Y, urs
vanabie dépendante
311 formalisme
rna?hematique
Seion le Prix Nobel
q!~‘cn ?xplirple psr 1s P-s,!~-w::c’; rzl3tifs entr.2 ar:i:..-.;
J&j[-!a; g,p, \\‘; !-i.j!-$,jf ’\\1374j, 12 i21t de ra6onner ~.3?i~!iueiiESieiït sur
‘;Fx;czs rubrl,qü+s :?.::
-<-” “‘d’,li.b..,
-i iSv~~r?t-.’ ::3f,j;:&j< ;:jr ;â~pûÏi aa cOnii*:ÿ
I’tmaginaire et I’hypothétique,
plutôt qtue stur la réaliti: observable a peu à
africarn certains qualifient les approches rlnmi~ar?!ei comme de “timi.dss
__-.
pSl fâüSS&
les
critères d’évaltiâtiüti
~tilisès dans la communauté
aiiap:atiûns" des v/eü>: iii&éieS LUE~+~ pu";
ies éc:xiomies occicientales
académique pou; apprécier et classer la performance scientifique de ses
(Heidhues/Knerr,
eds, 199’2). Leur applicabilité se trouvent limitée par une
membres. Ce message est un appel pour une meilleure considération à
forte exigence en données numériques fiables. Selon les termes de
l’égard de l’analyse empirique dont la pertinence ne doit pas
Labonne (i994), “l’arsenal théorique imposant qui imprègne leur conception
nécessairement se mesurer au degré de formalisation mathématique.
est en contraste avec la fragilité des informations utilisées”. II s’agit de
“coefficients estimés isolément. de paramètres trauvés dans la littérature,
d’estimations raisonnées et de procédures de calibration pour assurer la
cohérence numérique du système”. L’auteur souligne qu’avec la qualité
inadéquate des données, “les grands modèles de programmation linéaire
ont tendance à fournir des solutions de coin”. Le seul remède consiste à

a1 a n b
ay!uB!s 0 c I ‘!SU!~/ ~au!fyo saJlne,p J!or\\e luannad t n b
?yDJew
n p sluawauuo!puo4sAp
x n e la anb!lqnd azuessyd el a p suo!gua~~a$u!
x n e S?!I sassat.yJ a p
sal!Dydlu! sva4sueg s a p
$uanb!pu! sve3? sa1
.?y3Jew np saws!ue3+r sap na! aiqtl
un,p $ua!eJatlns?J !nb salIa la sa+asqo
suogen$!s s
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p

aJ$ua syec@ sa1
Jaln31e3 a p Isa Inq a1 .sanb!wouo3? n o salepos $a saJ?+teuy
n o sa?A!Jd
sJnalen aJlua ‘Jnaygxa ?qDJew a1 J n s
salqeafket@
uou la salqeaôuey3?
s J n a p e 4 aJya uogeJed?s e l J n s WasodaJ s~uawapuo4 sas .leônlJOd
n e alo3y6e uo!lenys el Ja!pn@ Jnod 09 saauue s a p Inq+p n e Nosxygd
la 3)1~oLrJ Jed a@dolamp a]? e (dvlr;r) sanb!g!lod s a p asAjeue,p a3lJjEXLt
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a u amaJ?4?J a p uogetys aunme ‘aleqol6 anb!wouos? anbtltlod ap aJ?t]euJ
ua,nb JanbJewaJ Ile4 (3@3t) ~P:!?C ‘n+p~,p ~JPJO a w a ! u y suea .:anbed
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say-tbydde sanb!ylod sa$uaJggp aJiua suo!peJaW!
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~l<~~lb,,v.
.?-. .n^rh,,<r.^Ar
s a p ;a süo~pe~; a p a!c,~p 3q.l ;uauIcur;+“” c+,,13y ~,l”JijpIJ II5 , 3W511”!J!J~“J
saJnsaw s a s a p aun3ey3 c !ssne S!EL?I alqwasua u o s s u e p ~uawavm!e,l
c salqelndut! sla44a s a p &tawalos!,p auta(qoJd al a s o d a s 11 ,anb!geJd
el suea
(y i r) - 1 = ~-0 = 1 = siau spa4sue:~
3 - 3 = y = salqea6ueysa
uou sJnape4 s a p S$?OZI a p spa4sueJl -
a p la üo!s!r+Jd a p a~aie~u ua jnoim uo!s!s+p el c ap!e,p sli:nO s a p allau
4 - a = r = sa/qeaEuap?
sJnape4 s a p S$~O~I a p sua4sueJl -
-uoQeJ?do ?ytgn,( gnp?J sa\\q!ssod s a p sJaAyn,( 1ueuJaXo3
so!Jeu?X s a p
3 - v = 1 = sjruq snuaAaJ a
p

sua4sueJl -
gp!ld!llnLu el ‘ag!Jy s!ewe! $uawanb!geJd Isa,u ,,sJnaye J
e
d

sa?6ueqm!
( 3 + 2) - =J = H = xne!ms (sauad n o ) StyOJd -
$uejsaJ sascy3

sa$no$,,
n
o

,,sty:ed S!~e$aq, Uo!ypuG3 asnawe4 e3
( 3 + a) - y = a = (s?yJd sayad no) SlyoJd -
‘,,suJa$o~
u a s+!J? $uawap!deJ
s?~44!yc1 sma$e3!pu!,p a!J?s aun e anb!wouos?-o!Dos sJaAyn,[ aJpu!aJ]saJ a
p
anbS!J,, np alJed I! puenb asoy3 aJ$ne s e d $!p au (~861) Jnap!elday ‘&Ia#ns?J
salia &~op a s e q a p sauts!ue3qw
s a p uo!suay$Lidum3 81 a n b a~uedtmo?Jd
.
snld $ua!Aap sah!je$!$tenb saDueLuJo4Jad s a p
amsaw el ‘aleJ+t?6 a169~ U 3
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sJnape4Zip S~QO~
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sanb!#od s a p aSAjeUv,p ayJ)eyy
el ap aleJ+.t?6 aJnDrtJiS : 1 ‘E nealqel
Jnapas a1 suep y-to~ns ai!yyp z a s s e aJ?fïe,s e-la3 la suo!gewJo4u! s a l Jaug4e
IL
OE

33
producteur gagne plus qu’il n’aurait obtenu si le marche fonctionnait sani
segments du système de production. les réponses aux incitations.
distorsion. II est alors subventionné
et si I est négatif l’activité est taxée.
l’appréciation de la sompétitivité,
l’identification des ~nulets
Lt: III&II~: X;&~II~ b’df+~iique aux variabies 3 et K pour ce qui concerne
d’étranglements et le partage des surplus.
les facteurs
L.a quantification de l’impact des politiques sectorielles constitue son
principal domaine d’application. Ses outils de base sont les comptes de
Selon que L est négatif ou positif, le système transfère des ressources
production-exploitation qui débouchent sur des calculs modélisés de type
tvters !a rnllcarti~rifA
fig b&fi&f,cic 6~
,r,.*,^..^^i
““II..“II”1LI
transfeits
nets p’““cr,allL
de cette
&conomique
et financier pour quantifier divers types d’effets et procéder &
collectivité. II est dite compétitif lorsque D > 0 et efficace SI H z 0. Ces
des comparaisons de scénarios. Les critères utilisés sont nombreux et on
deux notions renvoient respectlvement
à la profitabilité privée et sociale
peut citer la rentabilité, le degré d’intégration dans l’économie, le taux de
ou encore à la r-ntabilité financkri: et konomique. Dans les deux cas. le
taxation et I’ensemb!e des ratios qu’on peut extraire d’une MAP
Celle-CI
rapport coût i bénéfice doit être infkneur à i’unité pour que l’activité soit
doit en fait constituer I’uitime étape d’une analyse de filière.
rentable
I! es: @vident qlr? 13
rentn5lMé priv& n ’ i m p l i q u e p a s
nécessairement !a rentabilité collective ei vice versa.
,_~i. aj+;-3;: iT; fi;!*>, y ‘;;: ‘/S,’ cxmme éiafi1 tint2 fSpU!iSC? Il2 Slr.Zii-L:2 <JUS
partieiie aux iimrt2s d2 Yanalyse macro-économique dans le contexte des
pays en développement Ces limites sont entre autres
l’absence de
repérage des dynamiques productives et des effets d’entraînement. la
représentation statiqi:e et statlstiq~~e des PqUillbrps
!‘absen,~e d’une prise
en compte des asp~:-; non financiers ou des structures sociales et les
hypr)th&sps jnld&q.m!::.2s <y?; morjèles de réf&:e;;,:c;
3.3
L’Analyse de Filière: une volonté de cerner les mécanismes de base
3.4
La Socioéconométrie
L’analyse de filière est une approche à la fois économique, institutionnelle.
La socioéconométrie est un nouveau concept analytique qui a fait i’objet
comparative et fonctionnelle (.Fabre. 1994). Elie est de nature mésc-
d’un séminaire in!ernôtional
tenu en juillet 1997 & Ouagadougou. Le
économique et aborde non pas les problémes d’optimisation ou d’équilibre
thème était de réfléchir sur une nouvelle approche en Économie Politique.
mais de simulation. Son champ wg!obe le repérage des agents ou
Depuis fort lonyiempr, on a opposé l’induction C?I !a déduction,

l’observation historique à l’analyse statistique, l’approche psychologique au
3 5
raisonnement mathématique. La socioéconométrie apparaît comme une
Les forces contradictoires correspondent aux opportunités et contraintes qui
conciliation ou un dépassement. Son essence est de chercher une meilleure
sont des éléments fondamentaux du concept de situation.
compréhension des phénomènes économiques en les replaçant dans leur
c;ur~iaxie w&&iu~tli ei spaiiu-iertlporei.
La réflexion stk cette nouvelle approche se poursuit dans le cadre d’une
entité appelée Collège Africain de Socioéconométrie logé a l’Université de
Les discussions qui précèdent montrent que le souci de “socialiser” I’&onomie
Ouagadougou. If regroupe des chercheurs de différentes disciplines dont
n’est pas nouveau mais c’est la conceptualisation et la systématisation qui ont
f’iconomie, la Sociologie et f’f-fistoire.
fait défaut, I 3 C‘Y-inArnnnmAtrin
citai \\SO‘#I -n--hln+ -cltte
LU “““I”..““IIV,,,“LII~ yv, “L,-uI cI”I#I”I~-I L.
Jacük,-. LGsI IIG
+,....+- rt’^“c^
U a, ,,4ei
l’économétrie et la socioéconomie comme outils complémentaires pour en faire
3 . 5
Conclusion
un instrument unifié. Elle n’est en réal!té pas une nouvelle discipline mais elle
Incarne un nouvel esprit scientifique
Comme toütes les autres discipiines,
i’konomie n’échappe pas à l’influence
des évolutions de la pensée et de l’environnement dans lequel elle s’exerce. La
Le concept d’économetrie
forge par le Norvégien Ragnar Frisch en 1926 est
question des outils et méthodes est au centre d’un débat qui a même pris les
une application des méthodes mathématiques et statistiques aux problimes
allures d’une querelle d’écoles. Ii y a d’un côté les adeptes du positivisme
économiques. C’est un instrument dont le rôle n’est pas uniquement de tester
quantitatif en vigueur depuis les pionniers c!assiques et de Vautre tes tenan?ç
la validité d’une théorie mais il sert auw à faire des prospections et des
d’une nouvelle ligne qui s’insurgent contre le formalisme mathématique
projections. En tant qu’outil de recherche son principal objet est de quantifier
dominant.
des relations modélrs&zs nnire pluskuis variables avec les influences des unes
S’I: les auin 2s
.:_; j i3a
_
ctiana2mirz
:! une v a r i a b l e s 1 s= repercuIe,K
Malgré toutes ies insuffisances qui les îara.;!+rlseni
l e s QlU!i!S :$?.-j?fy&-:
-\\,~tj~,?!*?!pi’!p~
q!:antita!ive demeurent incontournables
dans u;? +n~/i~jnno:r;~nt
d&cisifi:-,î-i de
._,. +,<
+ SI.,’ ?!CI \\.qri+>,l.? D ! y?pg+ variab!-? i~ld~~fv!lnt~ c;+
sticpL>s&e ayo;r g:-s f;g:r:; ce causalr:~ n’,f D .:anaSle dépendant-. Tautefols. les
~2.1s C~I pius cor-ripiez. Tofus les modèles son: faux ,2m.! dOX, mais Ii! y 637 a
qui sont utiles. Cette utilité réside moins dans leur précision que dans la natgre
i?is devienne?:
~:Grs orkcises 0.,! knde-!t i.ws des probabiiitAs
à mesur? quo
et le sens des relations q!i’i!s permet&nt
dr. mot+=
-- . .._._. - 03
.,I/ &r;~n+cr.
i??;r ,~%wt
-“,-. fi=\\/.
-,_ -‘?Y! fm-$eye, If S’~j yy:.::e q;F> !‘esseTCe & rT$ ?“?&!a es: !3
Y.‘\\,b,.\\>i<
-i--ljfi-mtCnn ,-ICI rAcl syi la base d’bypcth&ses :héoriquenfen: ceKr,&es mais
Al,‘tJ’ *L,a,tu,, uu I-.& >a
L’analyse des politiques réelles donne à l’économie un caractère appliqué qui
qui ne correspondent pas toujours à la réalité. Le principe de “l’ignorance
impose dans une certaine mesure une démarche empirique. Cela n’exclut pas
optimale” et de multiples autres contraintes conduisent à faire abstraction de
pour autant la nkessité d’un cadre formalisé qui garantit la rigueur et la
nombreux facteurs dont l’importance est indéniable.
cûhirence.
ûuant à la sûcioâconomie,
elle se difinit comme une interaction entre la
En tout éiai de cause, ies divergences sont de rnolns en moins accentuées
\\+yi&)gj~ ‘ji :‘~!,;:;-?:,:;\\i‘~ 9”; p:yqJ~;y /s 1::8me c h a m p . Eik pr;me: dr-
entre les adeptes du quantitatif et ceux du qualitatif. Le caractére
“r;lativise; I-3 pa;adi;me .d- K-w::3 &onw+cus qtii pe:d s o n c a r a c i é r e
complémentaire des deux approches est une kvidence qu’on n’a plus 3
ijiiversel et ne clc7I>I?I\\i-I’ une parti-J ri? sa validité que dans les soc&& à
,-jamontrnr TO,,+- AA -^-^ L^ -.,^I..-:.-:.-..-
\\4.,,1I”/,,IVI.
“Lc; “ç;, / ,,-l, I ,f Ir: ~~~~,~J~,“,>!~
S1!3!! :Y-.jfr
-6 XL+ ?ire au sknple bon sens. La
~,;or1onli~ de n:îi;;le avan.:ee’
! / P .z~;b:ano.
iVc37J La socIoe~wwmt?tne
do!1
se:ile rdgle qui sied est ceiie du réalisme pragmatfque face à des inie,rpellat!ons
:iitervenir 21) at:l::‘:! .J.; !‘i’c:->,>-.s:&:;- ~..::>-
_ du. I’J
cclider la sp2cri:catlsn des rno:-fé!e~
dn plus en plus cibl&o dans un environnement C;:;i se r10~Xlpk?Xiil~ et qui épouse
-2i en aval p:sc:r d;::!;: gatl-; I’!nierpr:?:a:!rn des r@.sultats quantttdIifs SOI: objet
sans cesse de nouvelles dimensions. Par conséquent, un 6clalrage sous
qrit?ri?al
!” ,:
est rj’ex$i~~::+r k comnûrtew?Z des agents écoromiqws pîr rappo?
diff&ents an4~~
y -a ne peiit que favoiiser
une mrii!rure compréhensiofi
des
d ii:1 contextt! iioilri~2 21: u:ilisanl cies Iiifoiïriations
gén&alemenr
Sübj?CIiVSS. l!
phénoménes économiques L’tnterdisciplinarité qui est à l’air du temps et que la
mpor& d e rappc+!er Q Ce suje! /e fameux théo:&xe d e Wil!iam T h o m a s qgi
Socioéconométrie entend systématiser ne vise pas une autre finalité.
éf~orw que “quwd ies hommes considèrent certaines situarions comme
réelles, elles sont r&iies dans leurs conséquences”. La perception peut donc
être plus décistve que la réalité elle-même puisqu’elle détermlne les conduites
effectives des individus. Toutefois, le comportement observable peut dans
certains cas traduire imparfaitément
les aspirations qui le sous-tendent. A ce
propos, Deffontaines et Petit {sans date) soutiennent que tout comportement
Individuel est le résultat de contradictions internes et d’ambigu’ftés
.

36
3 7
réticents.
IV.
L’ENVIRONNEMENT DES POLITIQUES AGRICOLES DU SÉNÉGAL
Au Sénégal, la puissance publique a d’abord été représentée par I’administra-
trv; ûk,Glc G eÏ&k iodé i’Éi& depuis iVt3.I. un peut toutefois noter que
4.;
81rudura ô&&rait:
I?ntérêt et les motivations de l’État comme structure politique ne sont pas
toujours en harmonie avec ceux de ses démembrements économiques. Cela
La définition des politiques n’est pas indépendante de l’environnement global
est surtout vrai pour les entités qui ont une certaine autonomie de gestion. C’est
dans lequel évolue l’économie agro-alimentaire. Les Intérêts en jeu et les
ainsi que la Société Nationale de Commercia!isation
des ûléagineux
du
rapports de force entre les diffkents groiuper constituent des facteurs décisifs.
Sénégal (SONACOS) maintient contre la volonté de ses dirigeants une impor-
Le poids d’un groupe dépend de son pouvoir décisionnel et de son potentiel de
tan!e surcapacité de trituratiûn. Le
pression. Binswanger et Deininger (1937~ considéreni la pression d’un groupe
ié~j~SiECl7~lit ne peut s’envisager qu’au prix
d’un lourd sacrifice au plan social Un licenciewent
massif serait inévitable ce
comme un produit rkultant d’une combinaison de ressources selon une
qui constitue un grand risque politique.
technologie donnée à l’image d’une fonction de production. L’information, le
niveau d’instruction. la représentativité numérique, le degré d’organisation et
Les autorités ont par ailleurs maintes fois dénoncé le taux d’interët élevé
l’engagement polltkque figurent parmi les ressources les plus importantes. Si
qu’appliqlue la Caisse National2 de C+d:: ’x~xole du SénGga! (CNCAS) dont
tous les groupes ont la même capacité de pression, seules les décisions qui
l’État est le principa! actionnaire muk qüi
arrangent tout le monde son? th&o:iqlwnent de mise. II va sans dire qu‘une tek
est soumisti aux impira!ifs de la
profession bancaire. L’instItution finit par ckder avec l’entrée en jeu du
situation ne correspond jamais à la réa!ité. ce qui signifie qu’il y a toujours des
moiwement
paysan poussant dans Ii? m+nis direc?!cl! quu !+s ,autorit@s
gagnartts et dis p9dants. Les gio!i?es ks plus signifkat;fs sont la puissance
9. mhl’m c.
; _Il,j ..\\.
!
y‘ “.;,;s:>‘:--c r~~~~-j‘,:z-; !;j ;.~y&~n:&ytj &,.,
1.i.i ~:~c~~kzt&;r~
‘.i’i>‘!‘.
‘JC ‘;.“:-,~.,“nni~r:--.
:,ri, ,,ci< ,y- .)<x\\: ‘:!J’D? zgy~r~~,~:
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:‘,J:. 2. .; _.r._ 2 .,.. li! -,: ., *,.->,,-, -‘y:-::,---:, i.-~; ?>I,‘,~;.-~ :r-, Z.,i’ i..^ ‘:.: ‘)” - ;L ?::.‘ :+ :
,.
‘1 ,j-, A’ : 3 ‘: ,1x. -I ,:,;j.$i ,+s ~zl!~~~;~~;~, ,>.;: f,-3;-,cjs Ei: 3:,:re /‘~:;:,..:::::Lji~ pib.I.J;& 2:;:
.-q-;i3.y”i. . ..L ,‘> .r.. -‘.-.y fïr-li :_
_
._
:..li_..
, :.i ?,I-,t:>!!:; y<s2;L~l. ,‘.~-, 1;.: !‘2 i\\l;‘l-..?.-%lllmc)-.
/.I.w.l*Il*<all..
t ; ~~;. y.. ;; i -; .;
4.2
La Puissance Publique
4.3 La Puissance Religieuse
S’a,g6sant ;J.I sy;!èrrE de cr&dit. s! 2:;uiient que c’est la d%:c qui structure les
-. ;
. -.
“” i’yJ&nty?-p;f .,: ? $3 ?-=,;~~,-c~sSt ,;;;~r “; ::. .,$‘;:.ry :::?:A
‘.,1,l:i::n:; n^i;’ :i’:r-.-, l..~ns Tr! ii”S :*~~7 >~J&r& ag!.air*,;::~>:
3g-r i df~~!ilY?:lt
ri;-: 3ûsSl Aiachldie!
NUI est leur domaine principal. certains anaiystes ont estmé que pour l’État. le
principal est que l’impératif dr recouvrement des crédits octroyés et de
red$ploiement
des eftotis vers d’afutres rk+ws parjph+;r?l’2?
sécurisation des crkances f!utures determinent
dans bien des cas les choix des
‘1aU- ati se:3 politique
du terme était difficilement envisageable l a raison avancée est que le centre-
décideurs. Ces préoccupations concernant le crédit justifient les monopsones
nord est une zone de forte concentration dit pouvoir des marabouts qu’il faut
au niveau de la collecte des prsduits agricoles. La conclusion du raisonnement
bien ménager.
est que la libéralisation des marchés ne doit pas intervenir avant qu’une
alternative viable ne soit trouvée pour garantir le recouvrement des crédits;
Le commerce parallèle et la trituration artisanale de l’arachide étaient formelle-
sinon, tout le système de financement du monde rural risque de s’effondrer.
ment interdits et réprimés par les forces de ioi. Ces activités se sont réfugiées
dans les centres religieux et ce n’est pas par hasard que la ville de Touba,
Quant au troisième point, la nécessi?é d’avoir des recettes budgétaires justifie
capitale du Mouridww, soit le plus important point de concentration des
une taxation des revenus. Pour le monde rural, cela se traduit par les bas prix
presses et la plaque tournante du marché informel. Pour expliquer les faibles
au producteur. Toute politique qui prône la hausse doit proposer des
performances du circuit officrel de commercialisation,
on a marne parlé de
alternatives réalistes et acceptables ou comporter des mesures compen-
consignes qui seraient données par certaines autorités religieuses demandant
satoires. Sinon, les décideurs les plus soucieux du sort des ruraux resteront
I
t

38
39
instruments mis en place par les pouvoirs publics pour l’exécution de leurs
aux paysans de triturer leurs r&oltes (Marchés Tropicaux, 26 avril 1985). La
politiques. Néanmoins. les choses sont en train de bouger avec l’émergence
proximité physique et social des marabouts par rapport aux populations rurales
d’un mouvement associatif plus autonome mais qui dépasse le secteur arachi-
leilr donne une autorité oui va bien au-dela du soirituel. Ainsi les pouvoirs
aier. Un peut clter le syndicat des trois “P” (Paysans, Pasteurs et Pêcheurs), la
publics sentent la nécessité de les associer à toute recherche de soiut!ons aux
Fédération des Organisations Non Gouvernementales du Sénégal (FONGS) et
problèmes de l’agriculture (Delgado et Jammeh, 1989).
le Comité National de Concertation des Ruraux (CNCR) qui veut prendre en
charge la défense des intérêts du monde rural dans son ensemble,
Dans sa livraison du premier Février 1995, le quotidien ‘Wal Fadjri” parle de
lobbies trnanciers et rellgleux qui ont reusst a faire accepter par les pouvoirs
Lors des élections législatives de 1993, le mouvement paysan a tenté de se
publics la “balkanisation” de la SONACOS en vue de sa privatisation. Le
iancer dans ia compétition avec une Ilste de candidats-députés. Même si I’entre-
principe consiste à mettre separément en vente chacune des quatre usines
prise n’a pas abouti pour des raisons administratives semb!e-!-il el!e traduit un
formant la société , ce qui permettrait ti ces lobbitts de se positionner comme
nouvel &at d’esprit du inonde ;ural décidé à faire entendre sa voix. Le fait
acquéreurs po?entiels et de compétir avec les groupes étrangers financièrement
d’avoir envoyé un délégué aux négociations de I’Urugtla/ Ro!~nd ep ?994
pics S3!!dZS.
conflrme cette volonté de ne ,?‘!Is :ns!er passif devant le destin La force de
pression ii;li est 2i!iSi tj:-l liai:1 Ci:: 55 !:ons!lttJer peui etie dCteri;!!nante sur I’évo-
lution îles iapu~ts a.Je.: !a niiisii3n~~~~~ ;?i.ibirq:re en oart~:aljzi C’est ainsi qu’au
termes d’intenses négociations ?vez ‘2s plus hautes’autor& du pays, le CNCR
p& pyy!>fz?+i!+~ 2 s3.2 a,,:if +-~yy’-rr-
..g.l.> .acqluis en n~a:$r? Ijd crédit agricoie
P&;,ji jr.; !! :‘fvy/:-..; ::‘:>q!!-+‘< ‘y -oc”-.:?,: ?,? ??,“,,C, tr n :,._~,: i-: IA r .,.,..-.,., _ ..-.
.<a..Y-.l r’-., _.. .a _ xii LuL,ipdrj, a-;
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_ ~ ._ ..;A. .- 4’ 17 ‘.,-.--,I
<. ,. .- / I ,
.’ -: .- -. 3.1.: ‘.
,-- r.,_,< A.3
I;::i.$>; .>‘> .; __ .:i;, .,:c, :> !.;:, ;.;2..;
::y: ; :-!.i&; -!* r:+:?-.~:.-. .:~:,:,,>e(?i .J’;,‘.:‘. 1’. j
rrar’!i.. j :;:7, :~ ‘~~,,il-;3 i j.? . ,-::,.~.-;;,
-8 t.-+.‘J
.-a ,/$A ta.<zaa s:-;i Ii> t*. ,- !.._>, .I.rv^-,!.?
.,. ..-“.*.- ”
4.6 Les Consommateurs Urbairls
En 1960, environ 20% de la popu!aiion du Sénégal vivaient dans les villes. A
présent, ce ch6fre est multioli6 par 2 Pour un tôlux global de crîissance
démographique estimé à 2,5X, Celui des villes se sitw autour de 4%. Si ia
tendance est maintenue: les c;mp-?jn?s
abriteroni moins de la moitié des
4.5 Les Producteurs Ruraux
SiiléCJZilaiS 5 ;‘hn-f-)r, 232G. -r
L-4 cl;3 Je /EU: poids rela?ii G:andlssant. la forse
des popula$ns urb$::e; ;!C:o:.:-. x .,i- certain nombre ci-: ;:ci:amétres 9-i I;ls
différencien!
d?s masses pa;:sanc-n On peut citer notan:in=n* ICI.:~ in!p!!cat~:!
pias poussée !:3!;3 IYS af+aiiZs pí~!;1~:1~:3; lelur forte conc-zntr3;:5? dans l’espace
et surtout le:!: sa;:wciié 3 se fz:r en:::!?3re dans les ri;--!.: II!.~! rr?mme par !e
reiais drs r::ati,r. L e ps;vslr r!? + ‘tlf.ly Publique” est 0.1 ‘:,:5-,epi for95 par ta
presse satiri,?us q[ii l’oppose à cei~! ‘12 /a “République”
L’histoire flous enseigne par ai!i-i!rs
,q!1e des réajust;nw?t.s au niveau des
salaires 9t-. r!h-t
.L.-- p-i;< Ut
;,- L-, ,,\\*l,~,
j,,,;,? ml’./- .-+ :e--
1~1111 IL, ,<aNhcJ ont secoué b&î Jes reyirries en
Afrique et ailleiirs Les revendicat;ws
salariales sont toujours en rapport direct
Süite ad:< élections de 1993. le Président Diouf bd%u dans la Capitale reconnaît
avec l’évolution du coût de la vie qui est à son tour largement déterminé par le
publiquement qu’il a été réélu par le monde rural. Une telle déclaration est de
prix des produits d’origine agricole
nature à donner aux paysans une nouvelle conscience de la force qu’ils repré-
sentent sur le plan politique. Toutefois, en terme relatif, cette force ne cesse de
II convient de préciser que les masses urbaines ne doivent pas être vues
l’effriter puisque 60% de la population vivent actuellement dans les campagnes
uniquement sous l’angle de leurs lntérëts en conflit avec ceux du monde rural.
contre 80% en 1960. Cependant, on ne doit pas perdre de vue que le potentiel
Le développement des villes crée aussi de nouvelles opportunités pour les
d’influente active n’est pas nécessairement proportionnel à la représentativité
producteurs ruraüx avec la de-mande des citadins en produits agricoles. Le
numénque
Celie-ci peut ëtre moins déterminante que le degré d’organisation
phénomène n’est généralement perçu que pour les céréales mais l’arachide est
et scrrtout d’autonomie A ce sujet. les producteurs ruraux n’cnt jusqu’à Présent
de plus en pIlis impliqabe en !3nt ry1’0
, ..‘ riPr7rée
..u,
alimentalrc Par ailleurs, l’exode
pas constitué une réelle force de piession face aux autorités. En effet, laurs
en direction des villes concerne aussi le bétail qui s’urbanise Cela offre un
structures d’organisation c’est-à-dire les coopératives ne sont autres que des

4 0
4 1
4.9
Les Bailleurs de Fonds
débouché commercial de plus en plus intéressant à la paille d’arachide. Elle
perd son statut de simple sous-produit pour devenir un important produit de
La principale entité qui exerce un rôle de pression active est la communautk
rente RII mAme titre que les graines
aes Darlleurs de tonds et surtout leurs têtes de file à savoir le Fond Monétaire
International et la Banque Mondiale. Pour donner un exemple suffisamment
4.7 Les Opérateurs Privés
parlant, c’est le FMI qui a “exigé et obtenu” la baisse de 10 francs sur le prix
officiel de l’arachide au producteur en septembre 1993 Les propos cités et mis
Il s’agit notamment des OPS qui se sont constitués en fédération nationale.
“p r&inf Ama”n”t ,-Il, pu&;,-+’ ni*r...+^..F n--^--I A- I-
v , .“,,“1 “III”ICbl,, “”
atuL IL
Leur préoccupation majeure est de consolider leur position dans ia collecte des
VI~~~‘I.ICUI
UCIIW~~
ut: id SciNACûS, Notons au
passage que ces 10 francs étaient présentés comme étant une prime accordée
arachides par la conquête de nouveaux espaces aux dépends des
aux producteurs depuis 1991 pour ies encourager à vendre dans le circuit
coopératives. De part et d’autre, les stratégies de pression auprès des autorités
officiel. C’était en fait une simple augmentation du prix alors r!~ue les bailleurs de
consistent à se jeter mutuellement l’anathème as cours des réunions de
fonds ne vouiaient pas entendre parler de cela. Ii a fallu donc inventer un
Comités Régionaux de Développement (CRD)
oouveau vocabulaire mais le subterfuge a fini par être d+ok
Leur force de pression s’exerce aussi dans les rapports quelques fois tendus
avec la SONACOS qui les a mandatés. Ainsi, les abattements élevés constatés
au niveau d’une usine ont déclenché en 1988 une tentative de suspendre
unanimement l’évacuation des collectes individuelles. Dans le compte rendu
d’une réunion tenue à ce sujet. 2s affirment leur ferme volonté de faire respecter
le5 ï+~~kments par cew q.*’ :5-r;: p\\a&s $J la tête; j la htièie âja&idi$;a
4.10 Le Milieu Naturel
Depuis ies années 70. les pays du Sahel ont à plusieurs reorises été durement
frappés par la sécheresse Au Sinégal. les isohyètes
~!jss?n! du nord vers !e
Taca aux mukiples inter;oqatiJr,s que suscite le retrait des pouvoirs publics, ie
s u d , ~n::a::~~-t Lin d&pla:er!?n: $0 csntre d e d;,+,:;<: ij7? la production
Comiti: Na!ional Interprofrss:onnel
du I’Arachide (CNIA) a été porté sur les fonts
ajachi:ji-s:+> E- l’espace de 3.2 2~;s. !a pluvioméinr; ZT:Î I+!I~ moyenne est
baptismaux en mai 1993 Ii s’a.$ d’un cadre de reflexion et de dialcgue entre
pas&? :r!-Z CI” l.5 de i;~zQ $ ~,3ins I:-> 4QQ mm a9 nil;ea:: ,::r < 5 ::SI~> Arachidi?p -I
i_ c irPAra,tc ~ct~~~~ e- !.: f,j~:::.-f zr-&jrjj&ye,
..z. \\.,/,.., _,..-
L’!r~s~!tlJ!lg~ a. IJn TO.-
-Ip m7n<1
--

-.- lit*tif
. et_.
rngroLip<: P!US d’une ‘J:r;gta.r>ti d’organismes dont les principaux sont !a
SON’,!I:OS-SONAGRA!~~~~S
,‘- NQVASEN I’ci~i~w Nat!onale des Coop+ratw~
Agn,:oies du Sénégal (iJ?!i;.J+.?,. /Y Syndicat des trois “P”. la Fédération des
OPS. I-. Fédération des Tr--s;>?rteiurs. la Caisse Nationale de Crédit Agricok
ia kWNC;HIkl qui est la ~a~,-<‘l-ne commerciale de l’industrie des engrais les
P’iYLZSscnxn$3s agrr% rt lzs services s p é c i a l i s é s du Minist$re &
Ïiignculiure.
Ce caraciére composite et les dive:yences
d’intérêt qui peuver~i WI
découler sont difficilement compatibles avec un rôle de pression en faveur d’un
La sécheresse a entraîné une substitution progressive des anciens cultivars par
groupe ou au détriment d’un autre.
de nouvelles variétés à cycle plus court. Les zones propices à l’arachide sont de
plus en plus confinées au sud tandis que nord appelé vieux Bassin Arachidier
Dans la Déclaration de Politique de Développement Agricole, le CNIA est
devient chroniquement déficitaire AU même titre que le phénomène d’urbanisa-
désormais responsabilisé en ce qui concerne la détermination du prix au
tion, cela crée un nouveau p6ie de demande qui renforce les opportunités de
producteur. Son rôle consiste plus exactement à le calculer sur la base de
commerce interne par le circuit Informel.
règles qui lui sont dictées en rapport avec l’évolution des cours mondiaux et
l’importance des fonds de soutien mobilisés.
L’économie arachidière se trouve Par ailleurs confrontée au problème de
I’aflatoxine une substance provenant d’un champigw>n macroscopique qL;i
infeste les graines. Elle est supposée cancérigéne et les no:mes sur le marché

43
42
extérieur sont strictes Le seuil de tolérance est d’environ 20 ppb alors que
l’arachide qu’on trouve sur le marché intérieur titre entre 500 et 1400 ppb (Diop,
A.; 1994). L’industrie est tenue de détoxiquer ses produits, faute d’une solution
biologique plus radicale que la recherche agricole s’efforce de trouver. Cela
engendre des coûts supplémentaires qui pèsent négativement sur la
5.1 Cadre Historique et Lignes d’Orientation
compétitivité. II s’y ajoute que l’activité de trituration artisanale des arachides qui
se développe pose un problème de santé publique. Pour l’État: cela peut
Les premiéres formes d’intervention directe de la puissance publique dans
co,nstitüei un argüment de poids pour freiner l’expansion du secteirr et donc
l’économie rurale remontent au début du s~écle C’est vers 1910 que les
limiter les opportunités que la libéralisation offre au monde rural. Le problème
Sociétés Indigènes de Prévoyance (SIP) ont PtP créés par !es autorités co!o
ciassique soulevé ici est ceiui du conflit entre I’intéret des individus et celuI de la
niales surtout pour la gestion des semences d’arachide. La maîtrise du
socié&.
capital seinencier est déterminank
pour atteindre ies UbJectlfs de produc-
tion. Le mobi!e premier du colonisateur était le besoin d’expansion du
4.11
Conclusion
“CapitZl!:SZle
central” dans ks espace5 “péripile:iq,~:es”. Le principe tir
domination voulait que le crrltre soi! un pôk indii~twl et la périphérie un
résewo!r de matiéres premiéres.
En plus des objectifs à caractère purement économiq!rz. II existe d’autres qui
sont de nature politico-idéologique. Sous le régime colonial, le système
coopératif avait aussi une mission civilisatrice à l’égard du paysan indigène.
Sa culture jugée primitive et ses techniques rudimentaires devaient être
refaçonnées. Après l’indépendance: le ” Socialisme wakte ” (Mbodj, M.,
1992). fut institué comme doctrine. Il impliquait la prise en main par l’État des
destinées du monde paysan L’Animation Rurale avait pour but de
conscientiser. mobiliser et éduquer les masses paysannes pour qu’elles
soient aptes à jouer un rôle de vrais citoyens

44
45
Au chapitre des réalisations positives, on retient le grand progrès
Les instruments de la politique agricole sont nombreux et de nature très
accompli en matière d’équipement des unités de production au niveau du
variée. lis peuvent s’analyser par rapport aux principaux domaines
Bassin Arachidier. Le Programme Agricole a permis d’injecter dans le
d’intervention pubiique. Ces domaines sont l’approvisionnement des produc-
monde rIIra 1 non 000 d$!nitbc rin m&Arkl nn~-*;+*~i --L----.-I .*-
.-- -- . . . . . ..-.‘v. ““IIYLIIUU ~~“~all,,,lG,l‘“~~~lilU;Is,
i~uis CII hrt;&~rîb, id CGXtù: U*s i&uiias,
id LxdiiuiI ùas prix, it: Lfdlhpuli
ai ia
de houes, de souleveuses, de charrues et de charrettes. Il s’y ajoute la
vulgarisation agricole à travers l’encadrement technique.
distribution annuelle d’un capital semencier de l’ordre de 120.000 tonnes et
l’utilisation de 50.000 à 100.000 tonnes d’engrais chimiques par an. Toute-
5.2 L’Approvisionnement des Producteurs en intrants
fois, ces résultats cachaient une gangrène fatale, celle du gigantisme de
I’ONCAD devenu une mastodonte incontrôlable, un véritable empire politi-
Le souci d’assurer aux producteurs l’accès aux semences, à l’engrais et au
que et financier. De 1973 à 1976 ses charger representaient
87,2% du
matériel de culture attelée est 5 f’origine du Programme Agricole (PA)
chiffre d’affaires. En 197576, elles ktaient supérieures au budget national de
institué dès 1958. II reposait sur un système de crédit impliquant plusieurs
f,onciiotniisment.
structures. En Janvier 196O, la Banque de Développement du Sénégal
(devenue plus tard Banque Nationale de Développement du Sénigal OU
BNDS) fut créée surtout pour les besoins de financement du secteur arachl-
dier Une loi votée le 2O Mai 1960 renforce la tutelle étatique SUT le
Mouvement Coopératif utilisé Comm,1 cadre d’exécution des programmes
définis dans les politiques agricoles. L’int,1 I
p-médiation entre la BNDS et les
producteurs était assurée par les structures d’encadrement. Elles géraient
txtes les affaires d- I~I coopérative e! I’a?X!nh3bt*,~+isme des membres en
~~ïrîk.
I

<c, l a Ianaiil-
u - i-3 travail, suffisait pw: jus:ifier leur mise 5 i’acafi
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IIL,I,II,I” UL JI,C‘“,“‘“~ . ..t ,_A” I”zI...L8”*I->.
Sous le Programme Agricole, les semences d’arachide étaient distribuées à
crédit aux chefs de carré entendu dans le sens d’unité familiale d’imposition.
Tout homme inscrit sur la liste des imposables donnait droit à 100 kg contre
50 kg par femme. Ainsr, la dotation de chaqu? ayant-droit reflétart théonque-
:;;eni sa main d’oeuvre Le remboursement des dettes se faisait en nature
2~rkï la rBeof+e a’isr. :lr: intérêt de 250;
Cc :l:ry CI &ié rt%ui: ~IF: Tnitib a~.:
,1&tjt des années 80 !.a stratégie de l’Eta: cnnsistait à bloquer I’o~werture
le la campagne de commercialisation tant que le recouvrement des dettes
:: ZI~;ZI~: pas at:cin: u’; ÛCZI/~ niveau. Ce,,,
te i-,
,ii,,Ji
ni~~-~i;c-j;+ IL gjü même titr,: i,z; Sons
c*t Ir?s mauvais payeurs t«ut en favorisant 1:: fuite des graines notamment
iqn; 2s zones frontalieres at;ec la Ga.mDi.3
La distribution des semencrs bas&e sur les unités familiales d’imposition
+falt
-. ~J~Y~ aubaine. Beauc0un ;F-z~!;zv;~! 1;s n’hésitaient p-5 ti aiionger ieur ilst+
.s’J”:c-?“’
2 i>ic )IL de l’c?,xi:3Is. 1: est fa’briqué âL! Slin3p ! i,..+Ll
rinmi is fYfj-7 .-jJys iE ca&e
8
.
avec ùes noms fictifs ou m&e 2 créer de toutes préces des carrés
des stratégies zimport-substitution
et de valorisation des mines de
n’existant que sur papier. Le SaipitiS de semences ainsi obtenu était écoulé
phosphate. Le soutien de Yetat à l’industrie se traduisait par une garantie
sur ie marché pour satlstalre divers besoins y compris la reconversion &
d’achat annuel de 60.000 tonnes représentant environ la moitié de la
d’autres activités non agricoles. La période de dlstnbution des semences
capacité de production. Pour encourager l’intensification agricole, l’engrais
prenait toutes les allures d‘une ” seconde traite ” qui faisait toujours grouiller
était fortement subventionné. Selon les chiffres de I’US-AID, le taux moyen
le monde rural.
de subvention est de 61% entre 1966 et 1984. Quant au matériel pour la
culture attelée, les demandes étaient recensées chaque année par
Des pratiques similaires étaient aussi observées en ce qui concerne le
l’encadrement qui se chargeait d’établir les commandes et de les livrer aux
matériel agricole. II n’était pas rare de voir des équipements pris à la
coopératives. Le crédit s’étalait sur cinq années avec des taux d’intérêt dans
coopérative pour être aussitôt vendus Par ailleurs, les anciens traitants
l’ordre de 8%.
exclus de la collecte des arachides ne pouvaient plus miser sur les récoltes
pour sécuriser le crédit. Ceux qui continuaient à en donner aux producteurs
exigeaisrtt systématiquemenr
des garantles maténelles. Les semoirs, les

46
47
charrettes et les houes étaient déposés en consignation et ceux qui ne
remboursaient pas à terme échu étaient dépossédés de leurs biens. La
revenant au coopératives est passée de 17% en 1960-61 à 76% en 196.5
dépossession n’avait pas de conséquence majeure tant que la coopérative
66. Avec la création de I’ONCAD en 1966, I’OCA est fondu dans la nouvelle
nffr=i+ 19 nncqihili+& /ie cp rAbn8 rinar Arrar In rc.r?rtArn nnlinr+iC nlr I mltArinf rlP
4trt Iri,,r~ ;a-!! pnfrlrce $-CT: --s-k---:-* -,.--
-,I‘YIL ,u r*--..-‘.“- -- -- .“C-.+U’r”. I ..-- l” uL.1 “IL.sI u v”.IU”I.. “U t * ‘ULII ,r> U”
f-u, Lb$ ,a, 6-L U”Gb 6%‘^ ÏcGiLa’f 8~1 ii wqkraiii. ûe
culture attelée, il suffit qu’un membre de la famille en dispose. Ainsi,
3.000 OS en 1960 on passe à 1.000 en 1966 puis à l’éviction totale dès
lorsqu’un individu n’a plus le zèle de formuler une nouvelle demande, un de
1967. Pour I’Etat, il s’agissait d’éradiquer les pratiques usuraires que
ses dépendants assure le relais.
favorisait le système de traite. Aü nom de la protection des masses
paysannes, la guerre est déclarée aux traitants qualifiés de “véreux” c’est-&.
Tout ce phénomène conjugué avec celui de la seconde traite sur ies
dire dont le seul souci est le gain facile. Le monopsone des coopératives
semences alimentait un marché paral!èle aux prix souvent dérisoires. Les
devient effectif sur la co!Iec!e des arachides. 1 0
-1 finqn-c-ny+
IIIIUIIU III,, 1, est assüri par
paysans qui “craignent l’endettement” et qui sont en général les
un consortium bancaire ayant à sa @te la BNDS
plus
intègres trouvaient donc une aiternative au crédit ofiiciei. iis perdaient ainsi
tout intérêt à la coopérative qui était assimilée à sa fonction
En octobre 1975, la Sociite Nationale de Commercialisation des Oléagineux
d’approvisionnement. A la longue, l’organisation ne gardait que ses
du Sénsgal (SONACOSj est mise sur pied Sa mission consistait à briser
membres dont le souci était non pas de la faire vivre mais de vivre par elle.
I’h+gérnonie du secteur privé etranger sur l’industrie huillère du pays. !?X~I:
pwr I’Etat tine maniére 31affern~ir la souveraine?é nalionalo, un ~3s ‘:zr; !a
Les coopérateurs jugés “indésirables” peuvent se classer en trois groupes
“décolonisation économiqL:s”. Après trois années d’existence, la SON,XX)S
qui reflétent autant d’attitudes à l’égard de I’Etat. Le premier comprend ceux
a obi?nu 1; monopol; s;:: 16: commerce de I’huile Les usines étaient !n::i:e;
i
:i? i*.I, IIt,fier jetIr prr~+;c!!r\\-- T! ojj?-, I ,/,
<Jr-t finI O<?r .2::.: ~~~i:~-:-~3:~~+~
E:: î>y; : !
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estiment quo l’assistance aux moins fortrrnés est un devoir fondamental
,.,:\\,-,y;#.,.- .ic
de la pulssancs pwi~qu~. ‘51 I’E:a: ;I:.
e = ::oi::i a~~e pas, qu: va ie iar!c?? dosent-
1’.11,
:-?:net,c :.;*y-,.; . : :.-::t2> ji>.~j:(>ti 3, . . . . .! ‘..,. :.‘:)‘.,Y?: mi ;
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YYIIoffic!?! :e.?:&en:e po~u: e::x ::::? 33, ,._
A d’oeuvre scma!e Leur rai-
_* .“; ;.a.-: ;‘i‘::‘.!
w::nurnenî s~wn!;o!~s+ iii
‘fl!er:ta~it~~ &<sj:std;‘, tnrn:e fr+ue::t d:3ns iF2
i
I
ian9ad c 63 des anal~/s:es de !a crise et qli c T/2hiJJie une connota?w? à La lim:te
.
!
ii:: m?!r,r.atii
Quant au second groupe de “mauvais coopérateurs”, les attitudes découlent
1
d’une conviction que I’Etat est le principal bénéficiaire de la culture
arachidière. Par conséquent, il a intérêt à faire le nécessaire pour permettre
1
aux paySdi-lS de pfuduile. Leur iogique esi que si Eiat réçoiie ie bb3ice, ii
f
doit aussi supporter le coût. Dans cette optique. ce qu’on présente comme
&mt la nro~jjen~~
+ia:iqge à KVFS 1~s ia.4i;is de crédit n’est autre qu’un
L.a fameuse crise des années 30 s’était fortement repercutée sur le SSCI<!::
<jr:; t;:r;:;ports &+J 2 e.T.;.J..ira,ge
i’i:rlpiantatio- -1’8
, , i. ,n’+
uI ~6x3 ind:istrie!l~s :Z~:~.ol+ 1
de trituration à partir de :935 Par ailleurs, si le Sénégal dispose aujourd’hui
d’un réseau routier :eiativvment dense et qui a favorisé le con:n:~~i‘e
5.3 La Collecte des Récoltes
agricole dans son ensemble, c’est grâce à la politique des “pistes de
i
I
production” construites surtout pour les besoins du secteur arachidier. Le
Le principal objectif de toutes les interventions de I’Etat dans le secteur
réseau routier de base fait 3.660 Km dont 2.278 goudronnés et 1.382 en
arachidier est le développement de la production et son contrôle en aval.
latérite. II s’y ajoute les autres pistes carrossables pour une longueur totale
Cela justifie l’importance primordiale accordée à la collecte des récoltes.
d’environ de 10.200 km.
Ainsi, l’office de Commercialisation Agricole (OCA) a vu le jour en Janvier
1960. Son rôle consistait principalement à garantir un prix et un débouché
Le Sénégal dispose aussi d’une solide infrastructure portuaire qui facilite
facilement accessible aux producteurs. L’achat se faisait par l’intermédiaire
l’ouverture de l’économie sur le monde extérieur. Le port international de
des coopératives et des Organismes Stockeurs (OS). Ces derniers étaient
Dakar compte 8.670 mètres de quai et 57.300 mètres carrés de hangars.
des traitants privés mandatés au début par les maisons européennes de
Des installations plus ou moins fonctionnelles existent aussi à Kao!ack.
commerce et ensuite par I’Offlce de Commercialisation.
La part de marché
Saint-Louis et Liguinchor qui sont des capitales Ggionales situées à
l’intérieur du pays et sur la côte Trois des quatre hui!eries actuei!es dc la

4 9
4 8
En 1968, un organisme national est créé pour prendre le relais de la
SONACOS se trouvent dans des villes portuaires.
SATEC; c’est la Société de Déveioppement et de Vulgarisation Agricole
(SODFVA) dnnt IP rpgyy-! @yrif^riz! c-y.yg I’o----kl-
. uI Iycq I ,U,G dü SZS&i Al crciridier.
Hu cours des annees /u, une vaste operatron fut initiée par I’Etat pour
La vulgarisation de masse axée sur les “thèmes légers” est poursuivie tout
renforcer le secteur des transports. Elle consistait à accorder des facilités
en renforçant le volet élitiste avec des paysans de pointe initiés aux “thèmes
pour l’acquisition de véhicules par le biais de la Société Nationale de
lourds” comme la fumure forte et la traction bovine. Les paires de bovins
Garantie (SONAGA). Les bénéficiaires de l’opération n’étaient pas toujours
pouvaient être obtenues à crédit au même titre que les équrpements. Aprits
des trapw-to~~~ ors prgfeccinnnnlc et &a? 1,-n* I-
,-PI. -WI
.“SYI”I ,I b”IU b‘
uyyup ont déclare faillite. Pûüi
un démarrage assez remarquable, les choses se sont progressivement
sécuriser l’évacuation des arachides stockées à ciel ouvert dans les points
transformées en opérations d’embouche déguisée. Le nombre de paires est
de collecte et dow exposées aux intempéries, ii a été décide que chaque
passe de 4.228 en 1963-64 à 737 en 1969-76 (Waterburý, 1981a).
coopérative d’une capacité atteignant mille tonnes soit dotée d’un camron
IA! +I+hgL;
“i,\\.~..<, .l I ?LAI< !a tradion bq.:ine a presque totaleiilenr disparu ou Basson
Arachidier.
5.5 Le Régime des Prix
Dans la deuxième moitie des années 70. la SODEVA, à l’instar des orga-
nrsmes similaires, devait s’inscrrre dans ia mouvanc.e C!J deveioppement
integré c’est-à-dire giobal. II fallait donc diversifier les actrvités en dehors de
l’arachide. Pour cette dernière culture, !a vulgarisation de masse est peu à
peu Waissée au profit de i’approche elrtlste coniormérnent
au souhn:: d-s
:..;.,3.
I
,,:,iti:a;S Ut? f<XiiJS fI/lJI a;J~J~L!l:?:? t oius de fj(jy: eo-
Ci-J :-:xs:ii::c.?s.
5.S La Vulgarisation itgrirole
i.? d+~eiopperwr~i
272 /d vui~ans.3iror: 2j, ,..~),-
,*v7 b est otroitemnnt i;:j. j :‘-+\\:o:iri!on
du marché International et des ltens commerctaux entre i’Europe et ses
anciennes colonies Fr ef+t, rn&m- ~1 I-3 premiers efforts de diffusisn des
voionrairement dirigiste xii? s’est inscri!e dans la logrque d’une option
technologies et pratiques culturaies améliorées sont relatwement
anciens,
doctrinale de développement par l’agriculture. Même SI les instruments
c’est à partir de 1964 que les choses ont pris une tournure décisive avec
techniques ont évolué dans le temps, les principes fondamentaux sont
l’opération SATEC (Société d’Assistance Technique et de Coopération) qui
restés constants au cours des deux décennies qui ont suivi l’indépendance.
est un organisme Français. L’objectif était d’accroître de 25% en 4 ans la
Les premiers signes du malaise paysan sont apparus au cours des années
productivité de l’arachide afin de limiter les incidences de la convention de
70 La filière arachidière souffrant de plusieurs maux dont la péjoration
Yaoundé. Celle-ci devait entrer en vigueur en 1968 et mettre fin au régime
climatique et un environnement international moins favorable s’enlise. Son
des prix préférentiels accordes par la France depuis 1933 sur ses
principal pilier institutionnel qui est le crédit coopératif s’effondre en 1980
importations d’arachide du Sénégal. Les principales technologies promues
L’impératif de rebâtir devient incontournable et la redéfinition des politiques
sont la traction animale et la fumure auxquelles s’ajoutent des recomman-
ouvre une nouvelle ére, celle de l’ajustement sectoriel.
dations concernant aussi bien le calendrier cultural que le systeme
d’assolement.

5 1
S O
(PAS), est chargée de promouvoir l’insertion des opérateurs privés. Une
VI. LES GRANDS AXES DE L’AJUSTEMENT SECTORIEL
ligne de crédit est dégagée à cet effet auprès de la CNCAS. Dans un
pr~%zr ta#mps, Ies t;~;& fl’il tizlvtwaieni que sur ia collecte et la distribution.
6.1 Principes de Base
Par la suite, leurs activités couvrent aussi la multiplication avec des produc-
teurs contractuels au même titre que la SONAGRAINES. Les services
La fin des années 70 marque le début des politiques d’ajustement Elles sont
techniques de la Division des Semences sont chargés du contrôle qualitatif
conçues sur la base de nouveaux objectifs qui mettent en avant des
et de la certification.
consid&atlons
financières. ii s’agit de résorber ies d&ficits structurels que le
trésor public n’est plus en mesure de supporter. La vérité des prix et I’équili-
6.3 Réforme du Cadre d’Organisation des Producteurs
bre des filières sont devenus les mots-clés d’un dialogue parfois difficile
entre les technocra?es des institutions internationales et !a .zlasse politique
Une Se iongtemps defendue par des analystes du système coopératif est
nationale La Nouvelle Politique Agricole définie en 1984 et le Plan d’Ajuste-
que les paysans aspirent à l’autonomie et l’utiliseraient à bon escient
ment Sectoriel de l’Agriculture srgnP en 1995 avec les bailleurs de fonds
(Belloncle, 1980). C’est ainsi qu’à partir de 1933, la politique de l’État
reposent sur le principe du retrait de la puissance publique. Les réformes
concernant les coopératives rurales a pris de nouvelles orientations. Un
visent a promouvoir l’initiative Priv&e surtout par la libéralisation de toutes les
bouleversement notaire s’est opérti aussi bitn sui l’organisation interne ùu
actwit& marchandes
système que sur l’environnement Institutionnel Au plan interne, ie concept
de responsabilisation se trouve à la base de toute la réforme struct~relle.
6.2 Rbvision du Mode d’Approvisionnement des Producteurs
L’objectif global est de rendre les coop&aSvss L$US pzrformîrjtes S! de
;i;JiilS 22 177013s SCjLiliilS% à la ?UtC?li? étîZl.<!.l?
Ï?e no’:‘Jea;; < p$xT3i:~S
& 5 : .; 3 3 2%; fki;iiii+;< .j<; g>r&Lj ; I>L!, i;; b:&j :,i;i P!(Q; -Jr(\\:, ,y ,2.,<F;e:c,<.;i~‘;
r)i;: <<ii?
3,:;: a~,ûeiés A rc;,.,->!]jac-yg ja r~d/ys2fr7~? :.‘;“‘,,?i .-- Fr- sr-st-.i -.?.-;:,’
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r?:uS !éai:e, i.3 s.~Ci-:C Nat;onale c’Rso~sr;s~vnnemzinl
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!:.g t::., ::; + .-.;;;,xv J,;:,,cs -z
c)e,ic;eii.2j (jaaj i2%.
Monde hurai (SuNAR). L’ancienne formule de crédlr agncoie ialt place à un
secteur pri~môira a.doi5iaait 2 %Xi dont P\\C;S d? trois quarts pour i’arachlde La
système transitoire, celui de la retenue à la source. II s’agit d’une ponction
loi du 28 Janvier 1983 qui régit actuellement le système instaure une seule
forfaitaire de 20 francs par kg operée sur le prix au producteur pour
coopérative-mère pour chaque Communauté Rurale du pays et sa vocation
compenser les semences et l’engrais distribués au prorata des quantités
est d’en être le bras économique. Ces nouveli?s structures sont Subdivis&es
d’arachide vendîtes par !es b&&ficiaires
dans !e circuit officir!.
en ceiiuies de base appelées sections villageoises Elles sont déiinles
ccm,me étant “des st;c;ctu:es démocrati~qu~s da ixr?ic.:cpatiw comrn,inar!ta;ra
I
a !ranw.~n tord! aussi b!en qre !a SON,&? a dure
‘6 lu.,ilu
ICT~I <,,
2-r. 1934.35, année
‘:-:-;T!.:pa. ,L
PI~ j’c2qss;y;~;i.~ 1.?.. :>~-j~.~,--~:;fj
,-.!!;::d: --* ‘-.a,‘.. it: c;.- --t-i ~a.:, - ---- I
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i ->>.A i y -vJ’ C+l, iLjE
qui ma,Gi: kiil? iiouveiie &e. 1;e1,e de la Nouvelle PoIIX.ii:e Agriûoie (NPA).
d’un village ou d’un wart!er”. Un 1 \\/<~c$i$)n i:‘..!/t’Sè,~t~rje!‘~ il< 1F s-t
2e .x,u. ..a. Xù',~ili~i:
I

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Son pnn-:c+ tir base en matG:r d’approwsionnen?~;;t
des producteurs
pfirisqil’elles doiverx reyroug-ir cultw3tc~.l:j ?:I-?if?!i$
r&5?ll*q - .>xp!oi:snts
consis: $4 :a,~:j:~~ 13s intrant.3 dl~p0nihi~s polur !‘acq1.!8ciW7
a’! comptant CL!
f; . pi,:i,O-C et afi;Sa;T,( :.c>
est d’~il~~~~~~~~s.;~ 1.; ,s
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I.I.Ld.I.d/4
‘ji, s&;:~~;:; 3:? ! ?=G,yom,?
par le ~FI~S 9’:::: n,?!:‘/sau syst$me de crodit avec des x:~cl~‘:ons ~!LIS restnc-
:~~j-afe et d’1mpiiqge.t :.z::tes 12s c.a:i:);Gs ;? (3 ~;+~/î:io,~
i.3 ~Kxlveiië
tives tJ;w nollvelle banque, la Caisse Nationa!e de C?&!I~ Agricole du
3pprQ&2 tradillt une voi3fl:$ 83e r:l:,:L:t’r g:?* :y-;=;~< ri: ‘y:_ 3n:,~qr,‘, ~oq,&g-
Sénéga! rCNC,A.S) est créée en 1384 pour être le pZlrEnôi;e p&ilégié du
t:ves r30nOpOlisé~s par les hommes chu% d:? iamiie produsteurs d’arachide
monde ~FI!
La réforme de 1983 a crBé 4.472 sectrons ,villageoises polarisées par 317
La SC)N.AG?A!NES qui est une fi!% de !a SQNACOS est mandat& pour la
coopëratwes-meres
Dans chaque seci!on
jes m(yyl$ps s-r?! iy;!t& j
pivdüctix 5: la cûmnieicjaiiSitruri
de serr~ericès séieciioririées.
Elies sont
s’associer dans des groupements plus petits autour d’activités communes
destinées XI renouvellement du capital semencier et à assurer un stock de
Avec le principe de libre association au sein de ces groupements, les
sécurité L’objectif initial de renouveler annuellement le tiers du capital a été
coopérateurs jouissent d’une sorte de “liberté de la poule dans le poulailler”.
ramené au quart sans pouvoir être réalisé à cause des modalités de cession
Tout ceci traduit une ambiguïté de la politique officielle qui maintient une cer-
aux producteurs.
taine dose de paternalisme dans la responsabilisation. A la décharge des
autorités, la plupart des analystes admettent que le désengagement doit etre
Le Service Semencier est redimensionné en 1986 pour devenir une sir??ple
progressif. Les nouvelles organisations jouissent d’un statut de personne
Division au sein de la Direction de l’Agriculture. A partir de 1990-91, I’Etat
civile et sont dotées de leurs propres organes de décision. Elles doivent être
s’est engagé dans une politique de privatisation partielle de la sous-fiitère
multifonctionnelles et financièrement autonomes. Les coopératives-mères
des semences. Le but déclaré est de réduire ses charges et de promouvoir
son& regroupées dans des unions locales. départementales r&gionales et
une cerhne compétition devant permettre une baisse des prix dont profite-
nationale. La nouvelle philosophie repose sur l’idée de combiner les
raient les paysans. Une nouvelle entité, le Projet Autonome Semencier

5 3
5 2
avantages de la petitesse qu’offrent les cellules de base avec ceux de la
Pendant quelques années, la SODEVA a mis sur pied et encadré des
yï;rrtu”oüi pôi ~‘;n;&yia~~cin vo~&&.
groupements de producteurs plus particulièrement dans le domaine du
maïs. En matière de diffusion des méthodes culturales améliorées, le
6.4 Réaménagement du Système de Collecte des Arachides
Programme National de Vulgarisation Agricole (PNVA) a pris la relève.
Cependant, ses activités ne sont pas centrées sur l’arachide et il s’agit plus
Suite à la dissolution de I’ONCAD en 1980. la SONACOS devait s’occuper
de démonstrations ,-,l*
.,& d’encadrement
technique au vrai sens du terme. Une
de l’achat des arachides auprès des producteurs. Sa première action d’as-
nouvelle structure est mise sur pied pour prendre en charge les activités de
sainissement consistait i rédui re d’cne -manière drastique le nombre de
vulgarisation. II s’agit de l’Agence Nationale pour le conseil Agricole et Rural
points de collecte Entre 1980 et 1988, ce nombre passe de 1.800 environ à
(ANCARj dont ie démarrage doit être effectif,; 1938 Ses attribu?ions
737 Le principe consiste à maintenir au maximum trois pornts dans chaque
prioritaires sont le .renforcement institutionnel des organisations paysannes,
communauté rurale.
la communication et l’appui-conseil.
Avec la Nouvelle Politique Agricole, de nouveaux opérateurs privés connus
6.6 Redéfinition des Politiques de Régulation
sous l’appellation d’organismes Privés Stockeurs (OPS) sont intégrés dans
le circuit, mettant ainsi fin au monopsone des coopératives. Toutefois, ces
deux catégories d’agents inteiviennent
pour le compte da la SONACOS qui
finance leurs opérations. Au plan réglementaire, la SONACOS n’a plus
i’exclusiviti sur l’achat des arachirj-s d’huilerie suite à ur: dicr?t pr&identiel
rJa;ani 6~ 8 JLr,;it; 1538 C e décret &iinl!ga /e caractè;e ilitci:e d., ~(j~-nrner~e
';l'û~illC?i c!2 i'~i~Chic?f: mais seuls les mieux !nformés s-n! f!‘: :.3~.1:.?:lt r!? son
srrstenx
En 1 3 33,
* ^r.,,^ ‘.,.A
IÔ ~~LIS-fili&e des arachides de bûche est ~JI ,v~~!x~ ôvec
la créa-
tion d’une nouvelle société d’exploitation, la NOVASEN qui encadre actuel-
En 1985, le prix de l’arachide au producteur est porté de 70 à 90 franrslkg
lement quelques 32.000 producteurs contractuels. Sa réussite citée en
pour permettre aux paysans de faire face aux implications du retrait de l’État
exemple inspire la SONACOS dans ses réflexions pour organiser la filière
dans le domaine des inirants. Cette hausse n’a toutefois &tc maintenw que
des arachides d’huiierie sur de nouvelles bases. il s’agit de secunser un
pendant trois ann&s C?i l’argument Officie~ est que les cours mondiaux si-‘
minimum de production contrôlée en ciblant des producteurs formellement
sw: &fwldrés. L’ancien nr!r de 70 francs 9:;: :+tshii -Q 1988, e?~ra1!?3?: 2~
,,
!JZltifléS
L’oJ!ectif fixe’ dans 1” Proi;z~~~o d’lnvestiss-n?n: dc: Srcteur
..,;;2ôü iilôlôiâ2 pdj.iA;. 7: ‘.,‘iij ï,e,~talllr !&,;y b,i! 25s prooucreurs 2: ,-;;:c
Agricole !PIS,4) est de 35.000 hectares avec un rendement CI? i torwe
::FI; le circuit ofici&
~
Fscr faire facii a ia - *’
3:..43:iûn. une iiauss- i.~;is ia
i*:.p!?:F) d’ilne piin 2 3 “’ f:l!?C.S est in!?r:?.:.i? 27 ci,/;:/ 199: c; ?ît-?-;l;ir
^ ,. . . ^ ^ ^
.: Tzs~!.~t3 5 ia fin ~1% s.3 ..d:~,p~r?e de ,:~t;i;:-!e; _ i i’s>;a’:i,;l SI>7 aqgi-a:;-r ?
;::.A s::core au bo:.r; .:!< ii’>iS ~QS sLir I:;!.~~:.z~:IK? :!:; t-F,f! rorrrne :~1:‘)< j’? :*:):I.;
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dévaiuawnLl.L -‘I cTrzr,î
-2..
L/‘A
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;t:
$jr!r;
Cjf!iCiSl
a9
p~&t~.;[+~;
a
6.5 Réorientation de YEncadrement Technique
progresswement augmenté II passe de 70 a 100 francs en 1993-94 pour
?tL+dre 331 francs &:a?! la campagnr
li.Q,7 07 n+ 150 pûü; ;cJgxJ,g Les
I
\\,Y<., Y I b-L
Dès le début des années 80, les bailleurs de fonds non satisfaits des
différents ajustements à la hausse n’ont toutefois pas permis de freiner
performances de la SODEVA commencent à réduire leurs concours
l’essor du marché parallèle qui s’aligne.
financiers. I’État engagé dans une politique de redressement généralisé
adopte une nouvelle attitude vis-à-vis des sociétés d’encadrement. Elles
Selon des sources officielles, le cours mondial de I’huile d’arachide a chuté
sont désormais soumise au régime des contrats-plans et lettres de mission
de 68,5% entre 1984 et 1987. Le soutien des prix au producteur dans un tel
avec des objectifs dont la réalisation détermine leur sort, Pour la SODEVA,
contexte a été possible grâce aux fonds tirés de la péréquation positive sur
la réduction des moyens s’est fortement accentuée et elle a perdu les trois
le riz et les produits pétroliers importés. Le secteur arachidier a ainsi
quarts de ses effectifs. Sa mission a ét& redéfinie avec le recentrage des
bénéficié de 77,5 milliards de francs CFA entre 1985 et 1991. Cela corres-
priorités au sein de l’agriculture. La promotion des cultures vivriéres en
pond à une inversion des transferts entre villes et campagnes par I’intermé-
général et des céréales en particulier constitue l’axe central des nouvelles
diaire du système des prix Cependant, il y a lieu de nuancer une telle
orientations. L’arachide est délaissée au profit du maïs, du niébé et du mil
interprétation car depuis 1984, les sous-filières graines et huile sont
qui polarisent les actions sur IF! terrain

5 4
6.7 Conclusion
fusionnées de sorte que tout excédent dégagé par la première est directe-
rnxt 0UYU:VÎ PS: Ii2 %kit UE Iû SEGüzde. S;; k &XI if IL qui a p~&&di: ia
métamorphosé depuis l’annonce de la Nouvelle Politique Agricole en 1985.
fusion, l’excédent et le déficit cumulés de part et d’autre se chiffrent
Les réformes qui touchent en particulier le système de distribution des
respectivement à 23,4 et 25,8 milliards.
intrants et de collecte des récoites se focalisent sur la limitation des
interférences de l’État dans les mécanismes du marché. Le désengagement
Le démantèlement de la Caisse de Péréquation et de Stabilisation des Prix
de la puissance publique est présenté comme étant un “sevrage” des
exigé par les bailleurs de fonds est effectif depuis Février 1996. Son
masses paysannes “biberonnées” depuis I’independance
et qui ont
mécanisme est présenté comme étant une forme agissante de solidariti
maintenant atteint t’âge de la maturité.
nationale Pour !es producteurs Ud’arachide. un Fonds de Garantie des Prix
est préconisé wmme instrument de réguiation. Son objectif est de limiter les
fluctuations inter-annuelles du prix et donc les incertitudes au niveau des
producteurs. Ii s’agi: de leur assurer une rémunération minimum sans pour
autant présenter cela comme étant un droit acquis. Les ressources du fonds
devront provwir XI priwité de pr~l@ve~ents sur les hui!z importé%.
A partir de 1957-88, le prix officiel pouvait varier périodiquement au cours de
l’année et on l’appelait ainsi un “plancher glissant”. Avec la volatilité qui
caractérise le marché, il arrivait qu’un nouveau plancher devenait caduc
avant même d’être communiqué aux agents de collecte. Le formalisme
administratif s’est trouvé incompatible avec les réalités du terrain qui ont fini
par s’imposer. Actuellement, l’action de l’État se limite à la mise en place
d’un système d’information pour instaurer la transparence et faciliter
l’arbitrage par les acteurs.

55
autres ressources financières déclarées pour la période des trois années
VII.
LE SYSTÈME COOPÉRATIF RESTRUCTURE
qui précèdent nos enquêtes se limitent à des droits institués par quelques
coopératives. Tout membre est tenu de s’en acquitter pour être éligible à la
7.1 Caractéristiques des Coopératives-mères
nDrnlP filnc In* r&, ,nir\\me ni -3 IV ^rAA:r- -. .--A. .-:- 1 -
, - _.I 111.- .-_ .--.IusIu cL UUn uiruir3 CVGIILU’C;IS. LG ~iiui~idtii yiutai pour i e s
8 cas concernés est de 3.352.000 francs sur la période des trois années.
Une coopérative-mère polarise en moyenne 38 villages et 17 sections. La
notion de village est définie ici comme étant un ensemble de concessions
L’idée de rétrocéder à la base une partie des marges sur ia collecte
qui relèvent de l’autorité d’un représentant légal du pouvoir administratif
arachidière est lancée depuis des années mats tarde à se concretiser Son
cor~rrrrurrdmet~i appeie c;ilef de viiiage. Si i’on considère dans chaque cas ie
application éventuelle risque d’introduire une autre donnée dans les rapports
village le plus éloigné, la distance par rapport au siège social est de l’ordre
entre coopératives, OPS et communaute paysanne. En effet, ces marges
de 14 km avec des extrêmes au voisinage de 30 km. Par conséquent, I’éloi-
devraient constituer ?In fonds d’investissement destiné à financer de nom-
gnement c.ons:itlle une contrainte non nég!igeab!e à toute centralisation
breuses actions y compris des infrastructures communautaires. Or, certarns
administrative autour des coopératrves-mères.
villages polarisés ne sont dotés que de points de collecte OPS. La question
se pose de savoir s’ils seraient marginalisés dans l’allocation des ressources
La présence de responsables politiques dans la plupart des bureaux
ou s’ils tourneraient le dos aux CPS Précisons que ces derniers empochent
constrtue un facteur non néglrgeable compte tenu des incrdences
leurs marges à titre de r&munération La majorité des présidents de
partrculrères
qae c e l a pet:t 3‘f3ir El? effet, 5796 dss coopératives
coopératives sont d’avis que si l’idée se concretrse comme telle. les villages
connaissen: des problèmes de tendances politiques selon leurs dirigeants
qui vende,nt !~LI:S récoltes aux ORS n’au:ont aucun droit cJa!ls i’utiirsation des
N+nrng+.;
>-
jJr:‘Z rc{ati:g:l z~.j+z’-. l;j r,:icsq[;* C&l+ p3jlj,,rlIr!s ip~2.;+ !es ni.z&):ez
y u-d.
fonds
.A> “:!r=,2 .:‘-;i >.,?^ C.~?.,-L,Ti.?..
*a.-t ;,+s:;df;I
4 _ .1 . . _ -. . . .,4. yh..’ .,.%.. .IL,..,.., ,,.. <I ,.
Les villages polarisés se srtuent sur un rayon allant jusqu’a 5 in: du siège
sücial a v e c un5 distance moyenne Inférieure a 7 km
!.a nrnximité
géographique des associés constrtue donc un atout pour ies sections
villageoises par rapport à l’ancienne formule coopérative.
Les bureaux se composent de 4 à 13 personnes. Ceux qui portent des titres
Quant aux ressources financières, elles peuvent provenir des marges
biens définis sont le président, le secrétaire et le trésorier. La présence des
commerciales sur l’arachide. des droits d’adhésion versés par les membres.
autres qui n’ont aucune attribution se justifie souvent par un souci d’équilibre
de cotisations spéciales ou de subventions sur le budget de la communauté
entre différents villages, quartiers ou groupes ethniques associés. Les
rurale. Les marges commerciales fixées à 1.000 francs par tonne sont
dispositions selon lesquelles l’effectif du bureau doit être impair supérieur à
gérées au niveau de l’Union Nationale, Seules 2 coopératives déclarent en
3 et inférieur à 10 ne sont donc pas en concordance avec la logique du
avoir bénéficié une seule fois pour un montant cumulé de 400.000 francs
système social qui prévaut.
La quasi totali!é des drrigeants interrogés n’ont pas la moindre idée au sujet
des marges commerciales dont certains ignorent même l’existence. Les

aAJasqo,u uo ‘se3 Sa[ snol suez ‘sap!los syd UOS!eJEdwo3 an S~IIFNII?~? sap
ap!cXJ!.oD aJ?w-aAl$EJ?dOO3
anbeys a n b Ile4 n p juaiA uom!uo3 et a p
W!eJne !nb saJlne sap alla3 anb a+od ap S~!O~I e S~D!AOU sap juawaônf
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el c $JoddeJ Jed acmpuad?pu!,p ?$UO~OA aun,p
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$a aw?)sk neaAnou a[ snos anb salqEsuodsaJ ap suo!puo~ sap ?dnmo
sagwy sJnal auJamo3 salnllag sa3 J n s alq!uods!p a?uuop alnas El ‘luas
iuo,u !nb xnaz J!oAes e ‘sadnoJ6 x n a p Janôu!gs!p a p na!1 e ,4 11 .awgsk
-!Jelod salla,nb suo!pas sap s$uaJ?qpe,p salsy sa1 sed $uauua@p au saJ+u
ua!me,l WaJ?J?Jd SaJine sa! anb s!puel ~WJOJ?J el luauuagnos yOz;ç UOJ!AU~
-saA!QeJ?doo3 s a p ~$8 a n b alou ug ‘uo!~eu!pJoo3 $a a[~~&103 luos slow
‘saJ+I-saA!$eJ?doo~ a p sluap!s?Jd sa1 a~?p!suos uo,l !s ‘aJ$nau s e d $sa,u
-saJ$;eur sa1 $uop alla$n$ a$$azJ ap nualuo3 al s~!ep sauJJa$ ua sed ~~i@p au
yb a?uuop aun atvlsuo3 aw?lsk np u!as ne uo!ysod el anb as?yiodhy,l
!OI EI ‘luepuada3 -aJ?w-aA!yzJ?dooD ef ap allainl el snos a?seid luawalla!3y40
s u o s o d s n o u ‘Eja3 c VoddEJ Jed sJnaieJ?doo3 s a p neaA!u n e sa?fi!g!w
Isa uo!y3as el anb snld $uelne,p aseq el $a iaumos a1 aJlua uo!$eyunwwoz
zasstz suoiurdo sap amsns y;eJadoo2 $uawaAnopi n
p

croyzm$mJlsaJ
el
El JasuoAE~ 5 aJnieu a
p

$sa uo!len]ls allai aun ‘adm!Jd ug ‘saJnmJ)s
xnap sap aJjne,i
; a aun, s u e p SUO~XIO) s a p )uadrmo Inb s$ueaQJ!p
s.maleJ?doo? sa! led awJc+~ e( ap SumgeyqJddv
S’L
ûp gfk+S 11 S~!)eJ~SjUlUJp? sl!aiEddE SJIlûi ap riea~!u ne sas!oefQ!+ siin:$zas
]? SaJalu-Sî~\\ljeJ~üoG~C?JjUEI
UO!~E3!J~lUi CiJQj ZXSe OUI7 dAJESqC UO
~ajepos uo!sgo3 el ap arib +~II$ ap~omp
BI $uas $tio sas!oafie#A suo!pas ap dnomeaq ‘XI aJlldey3 ne suoJa$nmp
s n o u a n b gp?~3 n p uo!lsaô a p sama!J?dxa SaJ?!iuaJd sa1 3ahe ‘laya
‘suo!pas ap SlUap!S?Jd
u3 2aJnpnJis sa3 ap luawauuo!puoJ a1 suep as!J3 aun,p a?lns?J ?yyqeisu!,f
s a p :+MP 1~ sa>+-saAi:cj+dno3 .?p sjuap!saJd sap yOpg J e d aauuop plq
anb ysa ajs!w!ssad r~)nld as+y$odhy apuoaas El .assauna! ap aurs!weuhp
e aIf3 ‘Ja!y+eJe a3Jawum a1 suep go sap uo!ss!wpe?~ eI isa slueafiyp
u!e$m un $a away a!yeJsow?p aun a$?MaJ au?wou?yd a1 anb jsa ajs!w!$do
Sa/ zaijs aiEpOw asüûd?J t>f ygeJ?doo3 aw?$sk n
e

ampn@Jd +od snld
uoilezidxa,p as+$ûd& aJF&uaJd e-i ‘sue 5 ap ]nûq ne y;06 e ?jannoüal
a( e !nb a((aply40 aJnsaw el lsa a[lanb J!OAeS ap uo!lsanb et y ‘saAQeJ?doo3
a]? e y13al-Ja,l $uop sluea6!J!p s a p ap!deJ zasse uo!ge$oJ aun aAJasq0 !JO
suo!ges!uefko sa1 3aAE u!~JJ~$ a~ J n s
a3uaJJn3uo3 u a
sluawadnoJ6
la sd0 sap se2 a; $Sa,3 ,alEJnJ a1wouo3?,i ap u!as ne sgjeuamalu! xneamou
.se3 Inas un suep anb ~?$OU 9~9 e,u xneaJnq sa1 suep saluwa4
ap uo!Pasu!,l as!JoAei tel?,/ J e d a~6Et%a uo!les!leJ?q!l
a p anb!ylod El
s a p aXIas?Jd el ‘suo!pas s a p y009 suep aAnoJ$aJ sa1 u o la s$uea6y!p
ap s4!paua sap o,&ç~ $Ua&IaS?JdaJ sanb!ylod Sa~qesuodsaJ sa1 ‘&~~ap un ap
191 # InIl cndnwi ni ‘v-L0 ID, CI3IIIIPI Ir-.-l PII mn , .?Rrw,. -.l- .-.*-%,,.T C?v? “r.n?inn
r,üû;:c~üû~ xnaûAGûi\\i sq &3nt: c5iwa+s!xao~
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Jnal suep luo suo!pas sap uenb un uo!pnJlsu!,p neaA!u u!epaD un vJaAnos
suo!yzlndod
E !nb aJ!E$aJms a[ ]Sa Jna$eJoqeilo3 ay3oJd snld uos %Jna$e/uasqo,p
alQJ
sa1 Jed agtuap! pa !nl !nb as!oa6ell!n uo!pas aun 3aAe luawaleu!wou
un,nb v~o,u !nb saJ$ne sa! snol : atygsqns as $uap!s?Jd a( ‘?~le?.~ eI suea
65
SS

60
61
pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes.
les responsables affirment n’avoir fait aucune suggestion lors du
_.
Neanmolns, la preterence pour le nouveau systéme esr iégéremeni pius
rlA^^.....-.^^ A , t ^,._ ^^^^ A*el:..r ^_ ---I:--- ..:n __-- :---
n-1.. -I -.-. ..^ -8.
“Lz~““fKlyr. “CI IG”, G”“(Jc*au”G GI I DtiL.ll”t 15 Yllldij~“1Dtj>. ~tz,ci I r et I q.lt%f It:
marquée chez le deuxième.
que trois quarts des présidents soient d‘accord sur le statu quo tandis que
les autres souhaiteraient des réaménagements. II s’agit surtout de reculer
Lorsqu‘on se situe au niveau des présidents de sections villageoises, 35%
les limites territoriales de certaines sections, de les resserrer pour d’autres et
sont pour Ie système actuel tandis que !PS autres sont nosta!giques du
de revoir l’affiliation de quelques villages par rapport à la coopérative-mère
passé. Quant aux simples coopérateurs chefs d’exploitation, 87% des
dont ils dépendent. En fait, 17% des présidents affirment que des villages
préférences vont à l’ancien systéme. La tendance générale qui se dégage
rattachés à leurs coopératives désirent changer d’affiliation. De telles
est que plus on descend vers la base, moins la réforme a des adeptes et
doléances ne peuvent être satisfaites sans réviser le découpage des
vice vei-sa.
communautés rurales qui dats des a:;n&es 70 et auxquelles se superposent
les coopératives-mères.
7.6 Conclusion
.,;yi:,,:!>, i ‘!Jl&f.J,~, e,;.; :. ;,z:: 2;; :c pria <;- ‘3 ,_. ;;,q’:l -jj .&s ï=s::;::.u~:-J,;
skoaratistes. Ceia risuite d9 fait que ies iacri~s qui s’opposent II~
représentent pas toujours des entités géographiques données, ce qui est
Toute action corrective doit commencer par clarifier le statut de membre qui
une condition nécessaire pour constituer une section
ne répond pas à des critères précis. Au plan théorique, l’atout des sections
villageoises est qu’elles sont plus petites et constituent des cadres propices
5 ia dynamique de groupe et à Ïewsssion des soiidarités communautaires
Le principe de libre associabon est d&rminant 2 ce: igard et dans 1:’
pratlc;l.l-? :i ~-‘a pus $5 respestu
Lj L -.t+rs & biCJÏJj5 i;J;
._.d.“A
;,I,,> &&f-r;î.,;.~:;:;
‘:.l;,e,ijIF~i
aje Iâ e”liti;ii j=j
offl.;lelle selon 68% des présidents de coopkatives-mères,
72?O des
prkdentr dr? sections vili..@sas et 85Y des gavsans simples chefs
d’exploitation. Cependant, même si la puissance publique est l’accusé
principal, les points de reproche varient en fonction de l’accusateur. C’est
ainsi que pour les simples chefs d’exploitation, l’aspect souligné est la
restriction du crédit qui a enlevé aux coopératives leur raison d’être. Pour les
dirigeants par contre, il s’agit surtout de la concurrence des nouveaux
“traitants” soutenus par les pouvoirs publics. Seion eux, le recouvrement des
dettes sera plus difficile étant donné que la coopérative ne contrôle plus la
production de ses membres, Par ailleurs, la sanction de non éligibilité aura
moins de portée puisque les OPS sont des créanciers potentiels.
Sur la base du critère territorial, 11% des sections sont jugées trop grandes
par les dirigeants de coopératives mères. Celles q!ui sont considérées trop
nr‘!~tes rearkentent II~P nrnnnrtion de 5% Dai\\s DIPSUW ia moitié des cas

Sa~!tlll)JOddO,p
SUIOLJJ LJa SUIc?IkJ ap )LJaJp S%j\\!A s
a
]

allb a~hUO3 )!Jai~lJ~J as
SU/E?iiiJ suogeindod sa1
‘S.tGGiliZ
ied .?nbor+ ;LJaLUzanb?J4 $Sa aqrjas U~S~ES
y!.ro~ew apued el ap sapryqeq xne saw~o4~03
u a inogms saA!leJzml sgA!pe s a p lueaJ3 u a apoxa,l Jau!aJ4 a p yos a1
sed jeJ+J+B ua luos au !nb aynpuoo ap sai6?J sa1 Jns Inq?p ai s?p Jals!su! r+
.sa?iJeA S?J* luos 313 sap uo!$e?J3 ef ap aseq el e lue19 awwo3 sa?zuei\\e
+uauua!g sluautadnoJ6 a p sJna)e!gy! sa1 ‘sJnall!e Jed .$aJ3uo3 a p ua!J aJo3ua
suos!eJ sa1 ‘y&p $uauyoAe vA3aos
el a
p

KIawaJyym~ed
snld $a le@*1
e h,u i! ~0 adel? aun e sa?6!xa s5je!$u! suoges!go3 s a p adpu!Jd n p ploqe,p
a p sanb!uyoa$ sasyas s a p uo!geô!yu!,i J n s aDe!d u a s!w g? juo ]nb xna3
alnoo?p ameyuo3

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p

le!pJOw!Jd
aJgDeJe3 a1 ‘!Su!e JalJed inad UO,I !s
‘%pp a p uogJodoJd auo4 zasse aun juayas?JdaJ
sl!,nb ua!q aniosqe ?l!Jo[ew
JnaIeJ?dOOo a p g!leluaw allaAnou aun Janblnm! Jnaf a p Ino&ms $a ameyuoo
aun s e d $uan$!gsuoD
a u saJqwaw s a p an!Qe!g!u! aun,p S?U sjuawadnoJ6 say
Jnal Jaufie6 a p a n b suo!gelndod s a p $~J?$u!,I Ja$!%ns a p S~!O~I g6e,s 11
~uo!~es!yq!suas el ap inla $Sa led!m!Jd auJ?iqoJd ai anb J!e4 ai Jns ~UapJO33e,S
aseg ap suo!)e~!goll\\l $61 ~uawadno~~ sap as?ua~ 1.8
slUeafi!J!p s
a
p

?iiJofew ei ‘juawadnoJ6 un,p a3eid u
a

as!w el Jnod
.,,yA!pe aila ap siellns?J sa1 aJgoJ33e e no JaJo!g+ue
c ‘saJqwaw s a s a p anblwouo+
?l!A!pe,i JaddOjaA?p y n o Jal!gye4
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suoAow sa1 snoi aJma0 ua aigaw a p , , yso Jna;ejsi6?1 ai Jed ajuyap uo!feXA
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np EJJpJü,p $OLu
a[ J n s sss!ieso4 uo!yJarda&It,p sa:usIue6ro sa1 sncl u!eqJn na!i!w u a aw+
s:Jdwoz il lauuoqryqsul aôeshed a[ ajeu+uou~~d
aJ?!uew aun,p ar!bJeLu
&ua6Jaw? Jnal..$noped
oy?? aJ!e4 e !suje e 3 u a w w o 3 (313) anb!wouoz?
@iyu!,p juawadnoJ6 a p
anb!6ew iow a1 sas!oa6eil!A suo!goas s a p
u!as
n e sadnoJ6 sl!gad u a $uawaJq!l Jayosse,s a p ?yyq!ssod ei $uo sJna$mpoJd
y04 aInas aun,nb a?nboA? y? e,u ajoD!J6e
sa1 ,186~ a p angeJ?dooz awJo4?J
ei s u e p a n b !Su!e $Sa,3 ?2aqX,p sJnape4
anbyfod ei a p suo!geiua!Jo sallamou s a p aJ$uas n e
usa !nb aJ!e$uaw!le
xnedyJ!Jd sa1 y.JJed aJn6!4 szyqnd sJ!oAnod
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‘JyJas eJJnod 11 !onb y ai!ns el J
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ua sas!w saJnpnJis sap suep sJa!uJap sa3 ôp iuaiuadnoJ6aJ ai anb luaiugsa
ai $noJ awtuoo $uawadnoJâ u n J!oAe,p x n a J n o d y6e,s 11 uosede!p n e aJ$lacu
sa$shleue,p dnomeag XJnapnpoJd s a p uo!jesye6Jo,p awgsk
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3~ Jr?od uo!$e;!s!,/ a n b aJ;ne 4ilow a -,. , Janboi@ iid giû,ü sjüea6yp sa1 ‘se3 L
aJilSEUi &JEi aün süep a]? e aSjejeU+aS ajeJÏïJ d!wuuuJ?,j ap aSjJ2 e-i
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aun !ssne anl!lsuoD 4l$eJ?dOO3
upaJ3 n p uo!gqsaJ
el y alins uo!&ripoJd a p sJnape4 x n e s?me,p sa!oA saJ$i-i,p aq3JayDaJ e7
lt?J?U?~ n5rady C-8
.aôeuJaAlyd Sgde auôedweo ei lu&urnb mb sJaiuuos!es S~U~ZJQJIJ xne
E9
29

64
ç5
1~mbiiqü&5, <C qui (~eui &ire vu comme une consequence du parallélisme
Le SOUCI ae irmrter les ettectrts et de collecter des tonds substantiels de
parfois conflictuel entre GIE et sections villageoises. Les instances
départ sans fixer les partrcipations individuelles à des niveaux prohibitifs
dirigeantes constituées par les bureaux se composent de 1 à 27 membres,
constitue un dilemme. Si plus de la moitie des GIE se retrouvent avec des
la moyenne étant de 8. Comme dans les sections villageoises, il arrive que
effectifs jugés en deçà de l’optimum, c’est à cause de la contrainte des
des personnes siégeant ~II bureau n’aient aucune a!!:ibLJtion
Leüi
rnticatinpc et des r&g!e,mrp,ts.
““.IY..LIv .w v
*‘nomination” ne s’explrque que par un souci d’éviter des frustrations.
8.3 Caractéristiques des Groupements
Dans les 42 GIE mixtes au plan sexuei, 11, soit 26% n’ont aucune femme
comme membre de bureau. Au sein de ces memes groupemants
tnixtes.
Au plan numérique, les effectifs des membres varient de î 0 & 150 avec une
elles représentent 375;
de l’effectif des bureaux et 56% de celui des
moyenne de 47 contre 122 pour les sections villageoises de référence. Ces
adhérents, ce qui est relativement disproportionné. Meme dans les 19
dernières sont progresswement
desertées puisque l’effectif moyen sur le
groupements mixtes à dominante féminine, les femmes constrtuent 77%
meme échantillon se chiffrait en i98û à 193 membres inscrits sur les listes.
des membres e? occupent moins de la moitié des postes dans les instances
En régje g&érale. les associ& ik chaque yroupement
résident tous dans je
dirrgeantes Quant aux 31 groupements mixtes à dominante mascu!ine. 70
ressort territorial d’une marri e section viilageoise (92’75 des cas). sur un
n’ont pas de femmes dans leur burearu Ces dernieros n’ont que .3? d?s
rayon depassant rarement î km aato!rr 61 siéqe Dans ia presque totajit?
postes alors qi!‘e!les jv>p:-$j.~ntcrli 3!35$ rjes ;qrf;l&tjrs CA~ ,.;s:t? r:qb.r: ?-:..? ri=-
.,
des ~l~?:t@etw?riis. txs !e; “;r3, ‘$y.:< ;- ~~~:‘:~~i>~a!~:
’ 4 jl!?l îY.-i!li ,!-
C>IE
s’qcçnr.iar
~ _. .,%,..,/
C” 1:” n’pc! ::Il’; i..J -2: .-#k) ‘7 ‘y$ .y~~il~~~iQ~~~
c.~>p-?:&iF~.;
nffiîi.~li.~~
4tay acj~>;,:lg qgz jzs f~;:y:-.~*;
2: :<;j :;::.:n;71s 2::; “,;:..T’r~.=.!:3>~~~,,~.
/: iii,,i .,.. t ..,.. ,<..\\,, .I FF:.?
rridryi:ldii>e> J:: ;~~x,L%aü 2 ‘3 ;.<-,..:‘a-
_ ,-l+.jâiiv-3 ia premi&r rjü;3SIiOG q u i vieni 5
i’esprit est ceile de savoir qaell,= est leur plare dans le mouvement assocratrf
parallèle. S’agissant de la variable genre, les groupements se répartissent
comme suit:
Au total, plus de deux tiers des groupements ne sont pas juridiquement
reconnus. Ïouietors. la proportion varie de manière remarquab!e en fonction
- Hommes seulement
du genre. C’est ainsi qu’on a les valeurs suivantes.
- Femmes seuiement
P;!i<!::? i d0tninrt1se C?3s*:Ll”n’J
- Grouoements de femmes:
- Mixks a dominante femininr
- Mixtes à dominante fiminine:
- Mixtes sans dominante
.*.
Les femmes représzntrnt
3:; t::li 2: ‘-‘: d-s efr;&fs gisdm!;x kdlaigré le:,/
:3fic c:c:o$:l3ion à s’impi;.y;.;- ;:l::-; j.2; ,.,, ,.-,
,--- ‘paapr;t5‘ +;-.$ :je s’is&nî 3:; ;
I,e constat sernbic appuyer l’hypothèse selon laquelle la prkence
homtnes que rarement pour des rarsons qu’ii faut mieux cerner. Une
~“1asyJpk;~
es* L ::n :? cû3tiiîm faVûiâbÎe aux contacts aveY le
hypis?k~~ est que 12s hu:n::w;
xlT)‘l.“~
\\I ,a. eï:*Z?i*ii:
:;C)i!’; cLjt:SIc?e.
,_
+j ‘30tnn:e Se:~ls habilités 5
En dehors des paramètres purement culturels, les hommes ont l’avantage
remplir certaines fonctions dont le contact avec le monde extérieur n’est pas
d’ëtre moins analohabetes.
ce qui les predispose mieux ^G -+r~-~r--~~-
des tTmdros les grn!lp’r?Y’s iTxl.5u S!.,’ le ry!+~‘.~ cl.2 I’âCjP S.?flt r&it!~i~
cd;;.;- y’“<1”‘”
certaines démarches. Cependant. au sujet de la reconnaissance Iurrdque.
nient pius rares et environ 15’r7
ne concernent statutairement que les
on observe que la présence de responsables politiques parmi les membres
jeunes.
de bureau est plus déterminante que celle de personnes sachant lire et
écrire en Français.
Un second point d’interrogation concerne la présence des personnes
influentes taxées d’avoir accaparé les anciennes coopératives. A ce propos.
8.4 Parall6iisme entre Groupements et Coopératives Officielles
les groupements ou l’on ne trouve ni chefs de village, ni conseillers ruraux, ni
responsables politiques sont au nombre de 15, soit 18% de l’échantillon
Avec la réforme du systéme coopératif, les sections villageoises ont été
Ces categories de personnes et notamment les responsables politiques se
officiellement créées en vue d’offrir aux producteurs du monde rural un
rencontrent dans deux groupements sur trois comme membres de bureau et
cadre associatif plus viable. Pour reprendre les termes du docrrment de !a
dans le quart des groupements comme adhérents simples. Quant aux
Nouvelle Politique Agricole, ces structures multisectorielles sont “organisées
dirigeants de structures coopératives officielles, on les retrouve comme
en groupements par activite et par
memhr~c
prodcrit”. Les masses paysaniies ont
/dI -.a de b!Jrea!ü dans 4%‘; C\\E et cûnîme simples au
-74p $erents dans 8. Le;s
largement adopt& l’id6e de groupeinerlt
mais l’on? transo!ant+e nnrc rf.yr
irisi,ww:w diriqeantps de ,-*ç Ci?l ,Y types d’~r~~n:s-ct,lnn çqpt f~~blw~nr~’

I..,.,..... ~..
ÔJqiüaLu unme rieaJnq Jnal wep $Uo,u s$uawadnoJû sap yOpp anb dlou uo
E! ôp +a c;JaiUaii,
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ïs[ ;ik 5~8bs#Lic. %ap üüiiJ2j+
iii bji ç:psq~rj~tc,~
‘ueld a3 JnS ‘aliapW0 an6uel el suep uogesg?qeydle,p neaA!u a1 @a i!Jdsa,l
sawaluas s3p 3Fe2:~03ap np ‘sa~~adae;7 wehej1 sap snJ;ne a.i;Ua 1!6e,s
e ~LI~!A inb asou aJ?!waJd e! ‘sau!eumy sa3JnossaJ a p alJed Uo~nbsJo~
11 saJ!ekneunluwort s?l!Jipyos sap a;pes ai suep ,,waway?$eJEi,, sa?suads!p
s!ojaJjne lua!e@ !nb ]a sa?J$Xmu?J SLIOIWS~J~ ap Wa!~o~d spuv+ sap awed
sa.i?pueu!j aa sallay?~e~ ‘sau!eutnH sacmossa~ g-g
auuoq aun ‘s]uawadnoJ6 suieva a p
neaAy ne,nb Fa iueddeJ4 $Dadse,l
‘a?oJo$ au6Jed?,p auos
‘iueli!e@p np!Npu!,f Jns adnoJ6 np uo!ssaJd ap J!oAap
aIdu+
aun anypuor, !nb a3 ‘ass!e3 e! JanoiluaJ ap !mos un suep y50()1 e,nbsn!
un )uel? awwo3 a$?JdJalu!,s a d p u y d a3 ‘aJ!ep!los iyl!qesuodsaJ
ap ad!m!Jd np uo!leqoJdde,l 3aAe aJ!op!pej$uo3 $?eJed !nb ao ‘se3 sap %IJ~
Jalle $uaAnad la~?y!,p xnel sa7 .a6euJaA!q,i luepuad saJqwaw xne $!p?~3
sue? anb ?ôes!Aua lsa,u yloallo3 $ualuasJnoqLUaJ ai .alqezydde $uaLualyyp
c $uap?3 sl!,nb uoAes np $a luedluel aloJl?d np ‘swaw!puo3 sap Jalawe
isa ?!3UaJ?g!p iuau.tal!eJi un la aA!pa[qns sJno!noi isa amell!eJ?p ap sasne
tUaJ?4?Jd suyy~~~ sKIaLuadnoJ6 suit-l-la3
wa6Je,l Janqump a p
na!1 ny
allo+J el s?Jde JasJnoqwaJ i!~p aJ!epy?u?q anbeqs la salians
Sap uolIeyJdde,l ‘$a#a LIE~ yAqzajqo,p la ?ynb?8p !mos un Jed anb!ldxazs
aWeJ?lojui aAlje1a.J ay,an .(yr.c) aJlempn( a$lnsJnod
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saJjeua&ed Sôjllii? Sêj sjr;b SJOjesa;~a!3!gù
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egq3ueJq snld :sî î/o3!1fib $!P?J~ a p aleLm$eN .iss!e3 el ‘!SU!~ -sa?sJads!p
suo!;uaAJa]u! s~nal suep saL!ljoJdde saLL+w sa1 s e d
$ueAe,u saJ!euaped
s a p uo!lezysJaA!p ei îp alno3?p a~LJSI(?!!eJed a p Jnal3e4 puo3as un
‘uo!$eJJaqe aun ]!eJas sJa6ueJ@ ~$!LU!I el y snp!A!pu!,p luaLuapodwo3 ne pas
uos !Su!e Jay la uc!$Das aun,p alla$n$ e1 snos aJ$]aiLI as ‘anboldyJ aweyuo3
ap aseq aun Jns s?!sosse IuawaJqy luos as saJqwaw sa! luop IuawadnoJô
U n Jnod ‘!SU!~ ‘J!$eJ?dooD yp?~3 a! aUJa3UO3 !nb a3 J n o d aJiepl[os
?$!l!qesuodsaJ a p adpu!Jd a1 anbydde,s a n b SyyJa s a 3 a p allay3?,1 e
;Sa,3 ‘iv ïapOSSe,S ap api3ap $UaLLKXqi; Se,rl +UV,
1tmu xnaJq~o,I rnd C131rilllLalll
” U*s,.. .,“..y-.“--
e sjauuofypeil xne!Dos SvoddeJ s a p
uogeidepe,p aurJo4 aun awwo3 WI
Sa[ ‘sas!oafie~~!A suo!pas sap u!as ne,nb lie4 al $ua!laJ uo ‘nay Ja!UJaJd us
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ala e uoqeswe6Jo.p sad,Q xnap sap auEi~?ljeJed a-l ,sas!oa6eii!A suo!lDas
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66
69
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sachant lire et ecnre en i-rançals. Le cnliire esr oe I (-10 dans ies
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VLU.2 yct IG,cztlJcTGil UC24 na ici.? y~“u~~1<‘cil1~<3
groupements féminins et 32% dans ceux ne comportant que des hommes.
de femmes et ceux à dominante féminine. Au niveau de certains
Les langues nationales (Wolof surtout) en alphabet arabe sont relativement
groupements mixtes, la cotisation d’une femme est fixée environ au deux
plus répandues. Parmi les membres de bureau, ceux qui les maîtrisent font
tiers de celle d’un homme. Toutefois, la question reste de savoir si ce
un peu moins du tiers des effec?ifs. Les groupements dPpourvur de toute
traitement de faveur implique des contreparties notamment dans les travaux
compétence en matière d’écriture ou de lecture sont au nombre de 6 dont
et même dans la répartition des fruits.
tous sont soit composés de femmes soit à dominante féminine.
Les subvent!ons proviennent d’Organisations
Non Gouvernementales à
Les GIE disposant de ressources
physiques représentent 41% de
hauteur de 6W a.vec 3 GIE concernés. des Communautés Rurales pour
l’échantillon. tous les autres étant complètement démunis. Les principaux
21% avec 2 GIE. d’organismes publics pour 17% avec 1 GIE et enfin d’un
éléments constitutifs de leur patrimoine sont la terre, les abris à usages
parii polrtique pour 2?$ avec 1 GIE.
divers, le matériel de jardinage. 1~s infrastructures hydrauliques. les animaux
de traction et les charrettes Les groupements qui disposent de terres sorrt
Les activités Ktcratives menaes ne correspondent pas toujours à celles qui
au nombre de 4 alors qu’une soixantaine sont impiiqués dans la production
font l’objet du groupement. Les plus fréquentes sont les champs collectifs et
~.&éi~!? .atitre d’activite prilizipale ~02 secondaire Lâ Si.lpdÏcie tohi?
!es manifestations r&réat \\i jes comme la lutte tracfit!onne!le
î^:r.~s:,:!:lijï,l:- ?st f+stj~?l+ Ci 5 jl.~,,;taf.~j ::tfr;j:::+s :: :. ‘--. ‘:~:lsr;k f?::;a : i
gv-br;Jt ;jj:ir 13 !garâi.:%sjjz .z: !‘a:boT!Clil:Urn
0.y:; +(; ‘-‘<?S >c !gL,lT?s j-?j
8.7 ti:ilisations des Ressources Financiéres
7^:i<“‘.~.c + “7yj::‘3’ify yj’!y+
~. ., J .I
ryy,+q n^- !‘;“+-4+jl;:y. ":i ~~in~!n~rn~n'
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Le caractere dlstlnctrf des groupements dotés de rrs53urces :natZeiiss rsi
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-ie^ .-.r,., .n7
y~ ,,,-,ma,nts --*‘l--“---r+
sIIyAayGIII ‘2,<- --:+
pa ,agc sûit a pa,+s egaies, soit en
que dans la plupart des cas, il s’agit de ceux camposés d’hommes ou mixtes
fonction de la situation familiale de chaque postulant. Ces dispositions sont
à dominante masculine et dont l’initiative de création est venue de I’encadre-
applicables lorsqu’il n’y a pas ia condition d’apports personnels. auquel cas
ment Ces particularités favorisent dans une certaine mesure les rapports
les parts seraient dgterminées
par les participations individuelles Sur les 11
ave.: 12 n?gn& exté:&r et par ::cxls+iJent l’accès à cies app!iis divers
C;lt ayant effezivemenr eu un crédit erl espèce. 5 ont prncéd& au partage.
Dans I’ensembls. 13X des membres aa nweac1 de ces groupements n’ont
:&l &t”“,
_ , ’,... p7”3 ~~.ist n’ayant nzs ?!+ ii’? r+--t par ranoor: a*!~ conditions
ci’éligibilit5 Il va sans dire que l’utilisation 2;s bénéfices d’aciiwtés individuel-
les menées avec des crédits octroyés au GIE est à la cilscr&ion de chaque
:?Temh:t~ c2;:,:-3;::&
Lp$ijr L-1.
.,a - .
,“,,.:I:-:i!.~.~:ir;
+~qr &j :, . :: .!:;:2 L,::~ :J;S ,:; ‘qi-$ &ns des
activités colleîtwes
à but lucrat!f et qu: r-prgsentent
56?:> de l’échantillon, les
-..
p;i~qa~;\\ pr2j;5;; $affeci$i>r\\ des +[].&-s jr>ijt ,_
:j ,_,,,.

<>.,3di,,
!->ir,.;--.,l .<.a.,,-r,( da,:s
C:,:i’.:.’
I u:‘- : i I
, i .,IC.

:::-
- CotiSa!Ioiis
I&+L (57 C;IE,
le même secteur ou dans d’autres actwtés , !es Infrastructures villageoises,
c, ,h%,,?nt,Tn>.
- i I I . -, .< -. -
Qÿ/c i 7 Glcr
i’épargne pour renflouer la caisse et le credtt aux membres Dans le cas des
I
_-,
GIE dont l’objet principal est l’entraide, tous les fonds disponibles sont cédés
En réalité, la recherche d’un appui financier constitue la principale préoc-
aux adhérents sous forme de crédit pendant la soudure.
cupation des GIE dès leur mise sur pied et bon nombre d’entre eux
attendaient leur premier financement pour commencer à fonctionner. Au
S’agissant des infrastructures villageolses. les plus citées sont. magasins de
total, 11 groupements de l’échantillon ont pu bénéficier de crédit en espèce
stockage, écoles, puits, mosquées, structures sanitaires et socioculturelles,
au moins une fois depuis qu’iis existent. Toutes formes confondues (nature
etc. Parmi les rubriques moins fréquentes, on peut retenir le partage total ou
et espicej, le chiffre est de 18 dont un seul groupement féminin et 8
partiel et les dépenses liées à certaines manifestations populaires
composés exclusivement d’hommes, les autres étant mixtes Nous notons
aussi que 8 ne sont pas juridiquement reconnus bien que trois d’entre eux
soient affiliés à des structures fédératives dotées d’un statut de personne
morale. La CNCAS fait de la reconnaissance juridique une condition néces-
saire d’accbs au crédit.

‘1 i
7 0
cependant été obtenues que pour 65 cas concernant 37 GIE et les détails se
8.8 Secteurs d’Activités
présentent dans ie tableau suivant:
En considérant pour chaque groupernent I’actrvité retenlue comme cbjet
Tableau 8.1. Actrvrtés lucratives menées par les groupements
principal, on obtient la répartition suivante:
- Cultures pluviales
- Embouche
- Maraîchage
- Stockage
Forest3ie
- Prestatrons de servlces
Cvmm~~rce
Pêche -
La cuiture du mi! en champs roilectiis ~~-0
,d.ipe une b;ace prépand&a:ite
p+.
:appoi ia a C,,/I.z dy l*ai,TJ,>/.$; ~IL,3 .axiqea:ite e n t3r!,ie ;l’inve:,tjss~ï-is’:?:
(semences). Par ailleurs, elle semble moins sensible ar~x ôiéas si l’on en
juge par la fréquence relative du nombre d’opérations avec pertes. Dans le
cas de l’embouche, les causes de pertes mentionnées sont la mortalité, !e
vol et les fluctuations imprévisibles du marché alors que pour le maraîchage
il c<anlt CI irtni It r-la ri&fSill~nroc.
torhnin< <1-I.-
v-3,. .,..a .vu. UV YIIYIIIUI I”L,.J LL.VJ I, ,II(UY.J a
u
_II niÿea;i des é+ipeiiients de
pompage.
,A\\ !a quest&n de savoir si la plupa;t -!a-
irU3 associés prafiquaieni auparavant les
En ce q?ii concerne ia forestene, les
rnêrnes activites productives menées avec ie groupement, la réponse es:
ai2iiiiiéS ;;X?i11 s u r i’eucaiyptus
e t
~~rtoui l’anacardier qui a fait l’objet d’un grand projet avec des partenaires
négative dans 61% des cas. C’esi dire que la majorité des membres y
Allemands. Les groupements prestataires de services sont en général des
trouvent l’opportunité d’élargir leur éventail d’occupations. Selon Laura Tuck
associations de jeunes et de femmes cherchant à expioiter des crineaux
(1987), la concentration des activités autour de l’agriculture pluviale saison-
qu’offre leur milieu. Nous avons déjà cité les travaux champêtres, le décor-
nière ne permet pas une intermédiation effective des organismes de crédit ni
ticags des semences d’arachide, ia confection de greniers et de la fabrica-
une diversification de leur portefeuille. Cela implique un risque élevé mais
tion de briques en banco. Les groupements qui s’adonnent à ces activités se
aussi une forte covariance entre l’offre potentielle et la demande de
rencontrent surtout en milieu Sérère
financement au niveau des producteurs. C’est dire que la multiplicité des
secteurs d’intervention des GIE améliore les conditions de viabilité du
Dans l’ensemble, 42% des GIE n’ont jamais entrepris d’activité collective à
marché financier rural.
but lucratif Pour les autres, ~II d&ompte î59 opérations dont 36, soit
presque 23% se sont soldées par des pertes Ges précisions chiffrées n’ont

‘12
73
Au total 30% des groupements ne fonctionnent que pendant la campagne
migrations saisonnières en direction des villes. Toutefois, leur impact réel à
hivernale et surtout durant sa phase préparatoire, c’est-à-dire celle de mise
ce niveau mérite d’être mieux cerné.
en piace des intrants agricoles. creux qui ne sont actifs qu’en saison sèche
représentent 28% aiors qu’un quart déciare être en activité durant toute
Le renforcement de l’entente et de la paix sociale troublée par la conjoncture
l’année. Les autres qui constituent 17% de l’échantillon sont pratiquement
politique mouvementée des années 80 a été maintes fois souligné parmi les
inertes et ne continuent g exister de nom que par l’espoir hypothétique de
principaux changements perçus. C’est dans la même foulée que s’inscrivent
trouver des partenaires finanriarc
*.* ,..-a <“I”I V. P9gr Jo*
Ibd GI!? qui vivzr;t par intermittetnce.
!CS systèmes de crédit mutuei institués au sein de quelques groupements.
la durée d’hibernation varie de 3 à 10 mois par an avec une moyenne située
Dans le contexte du dépérissement de I’Etat-providence
et des formes
entie 7 et 8 mois.
traditionnelles de solidarité communautaires, ces systèmes offrent une
certaine sécurité sociale aux associés
8.9 Impact Communautaire des Groupements
8.10 Remboursement des Dettes
Les réalisations communautaires à I’actlf des groupements restent encore
assez limitées bien que 15X d’entre eux m;nti~nner\\t
cela comme première
!l’e;s/.~-!. ,J;]= y: 1 rzJis r~preseni:lim:
le tiers de leurs etfe&fs Le r+mbot.r--
ies groupements de maraichage parttlclpent ce taçon plus marquée à ce
semer-i: rnregrai 2 temps n’a pu se faire que pour 21 opérations sur 30, ce
genre d’opérations. On peut identifier quelques traits distinctifs susceptibles
qui correspond à 58?6 des cas. II s’avère que les groupements mis en place
d’exp!iquer leur engagement dans les réalisations communautaires. Le
sur initiative de l’encadrement enregistrent de meilleures performances en
premier est qu’en règle généra!+ les périmètres maraîchers ne sont pas
ce qui concerne le remboursement des dettes Ils conr!!!:.~e~t 7!S des rZ!E
divisés en parcelles individuelles mals ils sont exploités de manière
sans arrikés ei la moitté de ceux ayant bénéficié de Md:!. Les encadreurs
collectwe par les membres. Cela résulterait de ceri,ains facteurs dont le
qui fournisseni un appui technique constituent aussi W-I trait d’anis entre !C?S
caractère indivisible des équipements de pompag-
qi;and iio existent. L’ex-
prûcfucte:j:a 3~~v;j&S et IeüiS pa:kiiaires financiers.
ploitatlon collective est aussi favoris4e par 13 concentration des terres
appropriées au niveau des bas-fQnds qui reltkant généralement
du domsin?
;i:jb;;,: ?a; ailieürS, ii. r-:~*!a?;ila~~ est jv seü; SI.::;:;: cJ<; 13s hommes. les
%WXS
1-s je!Jnrs et /es ~;i,Q; -,:J:-;; pi~!lq~~-r;i-::-,: fn;piiq&s au &::l~
i .a,- .-:a
L‘ -j :, ,I .,...,
i7.2T?.2 unil,.~;r;alitj aijt3rj3.2 1.2 rl’l:i’:~oilssli;l,;,
,; .j :;ile paflIe des b~iiit?-
fIces dais des infrastructures 5 usage pabkr Enfin. on note que 13
p ::;:; -> <,.yï rrjs grocjpi,i-ssr !;-: :-;i:s :i’l:~i:~
/ j+:~..~;j
. . . .
: ;d~lz,:; y 2s: rx2t&ry3ea-: p,:;
&vQe pu!squ’elle est de 13;- so:;t:e 42:: au n!veai~ global de l’échantillon
Les changements majeurs résulîani de l’émergence des GiE ont surtout tra!t
8.11
Comparaison des Groupements aux Sections Villageoises
à la dwersification des activités en milieu rural Un des plus remarquables
aspects est le développement de l’embouche qur traduit une mutation
Les groupements se distinguent par le principe de choix mutuel des
qualitative dans le système d’élevage traditionnel. La tendance à I’intensifica-
associés qui n’est pas en vigueur au niveau des structures coopératives
tion s’accompagne d’une rupture progressive des barrières socioculturelles
officielles. La seconde différence à noter concerne les catégories de person-
qui confinaient l’essentiel du secteur a des groupes spécifiques notamment
nes composant les effectifs de membres. Tandis que les femmes et les
dans le cas des bovins. Au pian communautaire, cela est de nature ti
jeunes n’ont pratiquement pas de place au sein des sections villageoises, ils
atténuer le dualisme conflictuel qui a toujours opposé cultivateurs et
sont fortement impliqu6s dans les GIE, ce qui induit une certaine bipolaritë
éleveurs, les deux se confondant de plus en plus.
dans l’organisation des producteurs ruraux.
Quant aux préoccupations relatives à l’exode des jeunes. les GIE CiiJi
fonctionnent en dehors de l’hivernage offrent une certaine alternative aux

7 4
?5
Les groupements sont de taille plus réduite et constituent théoriquement un
8.12 Conclusion
cadre plus propice à l’expression des solidarités communautaires. Toutefois,
contrairement à la philosophie que les pouvoirs publics ont toujours voulu
L’émergence des groupements de producteurs ruraux s’explique par une
instituer au sein des organisations paysannes, la solidarité ne joue ni dans le
conjugaison de plusieurs facteurs. La définition d’un cadre organisationnel
partage des crédits obtenus par la collectivité mais destinés à des usages
plus libéral, les opportunités espérées avec l’arrivée des Organisations Non
individuels, ni dans le remboursement des dettes au cas où des
Gouvernementales sur le terrain et l’implantation de projets ciblant des
bénéficiaires seraient défaiifants. De ce point de vue, ils ne se distinguent
groupes voiontaristes ont joue un role décisif. La dynamique associative
pas des coopératives officielles malgré leur taille assez modeste et le choix
s’est développée en dehors du cadre qui lui était défini au départ, celui du
mutuel des associés. il ne suffit d’ailleurs pas que les membres acceptent la
système coopératif officiel restructuré. A la différence des sections villageoi-
responsabilité solidaire si I’organisatron ne peut fournir qu’une caution
ses, les GIE onî des profils tres variés et leurs membres proviennent de
moraie faute de moyens, ce qui est encore le cas de la presque totalité des
toutes les couches de la population. En règle générale. les activités producti-
groupements comme des sections villageoise. Ces dernières sont dotées
ves menees cnl!ectivement
ou à titre individuel par k biais du groupement
d’un statut juridique de personnes morales placées sous la tutelle des
entrent dans un cadre de diversification.
coopératives-mères organisées en unions jusqu’à i’échelle nationale. Par
contre, la reconnaissance juridique et l’intégration verticale en structures
M@me SII 131
.,JT vocation naturelle est d’abord éconornque.
les p&occupations
fédératives sont des situations encore exceptionnelles au niveau des
d’ordre social y occupent une bonne place. Les performances d’ensemb!e
groupements malgré l’existence d’un cadre d’accueil avec les grandes
s:!Jr !:Es &gJx *I
$(ans soni re!aSvement meilleures r;:~e celles des sections
r?!-y:~:lisîtions pysîr~nw wr p!.zc.p
$,1!,7,-~n....,- TI-i*r,F,:f I^ .X^^^..^ -I-
.: ..-_ 3y”la:aa. 8 diu.I,VI->. ils i,lcr,iqcr~ ue rf>ûyefls /ilj:iiaf;;_i irldtS(i&J y! fiil>]:‘-
c,er; ‘rr‘; i
,‘~-+:tue ün facieur étouffant pour les deux caî+gorirs d’organrsat!on
TX11f q!.!-3 1% sîc::ons
ïi!ia;eoise 3 fonctionnent !.:niquement comiw d-es
instances de centraiisaiion des demandes de Crédit pour les fackw d;3-
yod: ;ct~nn destines .4 i'agrict~lti~ie p!!gvia!e, 1-s il,,.
“lr inf.~r~ia-inent daims -.:L’P:;
2omarries d aciivitr ccurrani pratiquement toile les v û i e t s du seiteü:
agricole, les prestations de services, le diveloppement social ei la
mobilisation de l’épargne. Cependant, les difficultés d’accès au financement
extérieur liées à la réduction de l’offre officielle, à des critères d’éligibilité plus
contraignantes, à la prudence des nouveaux intervenants ou à leur vocation
parfors non conforme aux attentes des producteurs ont sensibiement
entamé l’enthousiasme des masses paysannes aa sein des deux types
u’5rganisation
Les systémes de mutirslit-f! qui fonctionnent dans quelques groupements
~eniûigneni de la pan des associes une certaine volonté 3e prendre sort
dairement en charqe k;!: proore destin. Ii s’aqit surtout des femm->-; 2: 22~s
;2Cj[Jss ps3l.j; (lui 12 Cslt ‘,z ort%eri;5 coinme ;.1,75 aitsr,iativa air ~,,JzJ~‘~;il‘ii~
wopératif officiel qui ks a toujours relég& a:~ second plan. Quan: aux
,3:.;::-; CaierJOfieS <;J r’&:i.;:teiJrs, 1;; sont
5 c,heva! ;ilr !Lx:
,J,+3.+ia!C?3leilt
deux types d’organisatisn. Pour eux, le problème ne se pose pas en terme
-I’gltr-rnativo mai= ~II 1f.5‘ .*J’il~rnscs~~~~~~ de lag~ ,-ham
i -..-. ~, . ..- ,.. .Ir.-.~.~:.,.J’v
- ,., _,.-... p d’~pp~~“n~t~s. QiS
la perspective de mise en place d’un programme de crédit agricole rénové
qui est à l’ordre du jour, le choix d’une entrée pouvant être la coopérative
officielle. le groupement, un autre type d’organisation ou même le producteur
individuel est une question cruciale. La réponse attendue des pouvoirs
publics sera déterminante quant à la configuration future du mouvement
associatif rural.

IX. LA RESPONSABILISATION DES COOPiRATEURS EN MATIÈRE DE CRÉDIT
9.1 Contexte Général
l’équipement et la terre constituent les paramétres d’appréciation; ce qui suppose
que les dirigeants connaissent bien: leurs administrés.
~~i+,~ k ;~Cheïcht; de Süiuiblt CIU &iicai probièrrie du non remboursement des
dettes, la nouvelle politique s’est otientée vers la responsabilisation des
Le critère de sécurité est mis en avant de façon explicite dans le tiers des
communautés de base. Après leur création en 1983, les nouvelles organisations
sections. Cependant, la notion de sécurité repose moins sur des éléments
coopératives sont restées sans activité pendant un certain temps. Leur existe&
matériels concrets que sur la confiance, une notion abstraite et assez subjective
n’était matéria!isée par aucun signe de vie. En 1985. l’octroi de semences
Dans quvlq, Ine CDPfk”f nc* r-p-t-h- -““hy-
UVY .,Y” I”I ,.a Y” b I LLIII lil I I1&1 k IVI
J n’ont iien obtenü. les iesponsaùles
d’arachide à crédit par le biais des sections villageoises inaugurait une nouvelle
ont donné des semences à des individus relevant d’autres sections au nom du
ère, celle d’un début de responsabilisation des dirigeants locaux. L’expérience
principe de confiance. Étant responsables du recouvrement, 11s estiment
était initiée par l’Union Nationale des Coopératives Agricoles du Sénégal. Son
qu’aucune contrainte ne doit peser sur eux quant au choix des bénéficiaires. Dans
intervention dans l’approvisionnement des producteurs en semences était une
trois cas extrêmes. toutes les semences sont allées au membres de bureau.
tentative de combler le vide laissé par le retrait de l’kt Pendant deux années
consécutives (1985 et 1986). elle a octroyé des crédits par le biais des sections
L’absence de règles discriminatoires impliquant des dotations égales n’est
constat& dans aucun cas. On observe partout que les critères liés à l’imposition
viliageoises qui étaient chargées d’en assurer la distribution et le recouvrement.
ne sont pas pkdominants
contrairement à la tradition Cela peut s’interpréte:
Les dirigeants élus fixaient eux-mêmes les critères d’iligibilité
et les dotations
comme wn volonté d’indépendant
e des sections vrllageoises par rapport aux
individuelles. Les enquêtes menées auprès des 60 sections ont permis de voir
autontés a^i?llr!is!ratives
locales Cel!es-ci ont néanmoins rkussi dans que!qu?s
.T--!ry”sf>! jli ont fait face 3 ieurs responsabktis
:queis facteurs ont joaé s~ui le
L A-- A-‘...
cas à iiii~ù~er jr: oakment il? ia ~XX.* rti;ak C.onlm+ (:orl.l,:~,~!~ n&:?ssa/r~ d’a~~.*‘~-
a(!x (-pfi~f y-2 q:‘! & 1.in(3 iqgs;qrlCe 12 pogt,.;oir adr;~inist-~t$ -j;l:~s les affaires -I-.
Ub 1-2I.4
s3c;finp
9.2 C:onditions
d’ÉligibilitC
ct Critères Adopkt
9.3 Remhoursemen; des Dettes
Dans /‘~rlj-plb!~,
tr& Pr>ni++i.?nc
V<I. ,Y,.,&, 2.2 ’neccssn~:cs :i:û’s ::m
^^.._
süffisa,nteo puu. iii?
Au totai , 57 srciions sur les 60 ont Integralement
remboursr leurs dettes de 1985
éligible au crédit ont été Identifiées. La premièr, = a éi9 le remboursement des
Néanmoins, l’appréciation des performances doit aller au-delà du simple consta:
dettes antérieures c’est-à-dire ceux de 1985 et 5 sections sur 6 l’ont appliquée
des résultats globaux dont le processus mérite d’être examiné. Parmi les 57
Sa non généralisation semble indiquer que les défaillances ne sont pas toujours
sections ayant remboursé à IOO’X, 40 l’ont fait avant la dais d’échgance fixée au
perr;ues comme resultan: d’!:ne mauvaise voionti
Cependant, ks autorités
30 avril. Pour !$s 17 autres, il a fallu annoncer que seul !e oa;e:nent des arri&&
arairn! bi?n exigé d’écarter syst&matiquement
tout ,ndividu ayant des aniérés.
1
r- p y :- rcs~.:~;t 3-5 d;:~:;t~;~s -q~~s tradurf L:!:2 ,&J:y;j::yy de %/h? il;:‘.& .yüx
OCI! +taslissmt !a.~ régIes 62: -rz’~x qui sont charg$; r!-? 13s appi!q~2r.
La ;1p2r;t,v~~*~
_..- q-ûna~ltlgn
-
*sf L
.- pji~::~ent effed; f dc i’in@ per capita app312 taxe
rurale que les chefs de vi!lage sont chargés de coliecter annuellement E!k a été
&qt,& &fis 58% d es cas. Cependant la c;urréiahon entre son appiicaiion es la
D a n s

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r-170 bfë-ne,
!es
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!‘a~rib;~;-;:
r - - -

r’
à deux facteurs de même importan c e II s’agit d’un rnanq*l? de moyens pour les
présence de chefs de village parmi les membres de bureau n’est pas significative
uns et d’une mauvaise vblonté pour les autres. Les adhérents qui ont contribué ?I
puisque le seuil limite de probabilité associé au test statistique atteint 15% Les
solder les comptes des mauvais payeurs avaient droit à des dotations spéciales
chefs de viilages semblent vouloir intégrer les instances dirigeantes pour faciliter
Les défaillants qui ont pu à nouveau bénéficier du crédit devaient également
leur tâche d’agents du fisc.
désintéresser leurs bienfaiteurs avec les semences obtenues. La bienfaisance
n’était donc qu’un achat déguisé. Le même phénoméne est observé entre
Avec les trois conditions d’éligibilité réunies, seules 18 sections sur les 60 ont
quelques sections et d’autres personnes relativement aisées. En effet, 9% des
servi tous leurs adhérents. Au total, on constate ‘que le nombre de bénéficiaires
sections ayant remboursé leurs dettes l’ont fait en négociant un financement avec
des crédits représente environ la moitié des effectifs de membres déclarés. Selon
des individus. Ces derniers débloquent l’argent nécessaire pour solder la dette de
les responsables des sections villageoises, les dotations individuelles sont
la section qui s’engage à lui rembourser en nature dAs rkeption des semences
déterminées en fonction des capacités productives des ayant-droits. Dans la
Une section était ainsi obligée de rétrocéder à son créancier 38% des semences
moitié des cas, ce concept est avan& comme principa! critére La main d’oewre,

78
79
reçues. Le prêt de quelques Jours était nigocié à raison de 90 francs pour ? kg
On peut supposer que plus les membres de la section sont dispersés, plus la
alors que les semences étaient cédées au paysan à 116 francs le kilo. Pour
tâche des responsables du crédit est difficile 1 a connaiswnrp ma I+l lelle
._
.-..-oc+

--. m-in-
.<.-...-
pouvoir rembourser i’exiglole, les sections concernées devaient procéder à une
bonne et l’effet de cohabitation sur la dynamique de groupe n’est pas favorisé, La
forte majoration des taux d’interêt officiellement fixés. Cela signifie qu’en voulant
dispersion est mesurée dans chaque section par le nombre de villages polarisés
rembourser leurs dettes d’une campagne, elles ont créé toutes les conditions de
(variable DISPERS).
non remboursement pour la saison suivante. Le gouffre de l’endettement ainsi
crwsè les rend i.n@[igib!es à tout crédit ultérieur.
hk, tûüS 12s responsabies
de section sont unanimes à dire que plus ils ont le
regard sur la commercialisation de l’arachide, plus le recouvrement des crédits est
3.3 Facteurs Jouant Théoriquement sur les Petformances
facile et vice versa. L’existence d’un point de collecte local est donc supposée etre
décwve (variable muette POINT)
k gnon, on peut retenir 6 facteurs susceptibles de jouer sur le remboursement des
dettrs par les sections villageoises. Ce sont:
9.5 impact des Facteurs Théoriques de Performances
les rendements obtenus par les producteurs.
Dans les faits, quel a été l’impact effectif des différents facteurs supposés avoir
la sélectivité dans le choix des bén&ficiailes du crédit;
une inRuence sur le remboursement
des dettes? Pour repondr? à cette CIC~~::~::
l’expérience des dirigeants élus;
nous avons estimé i’équation suivante:
I’auioriti: des responsables chargés &I r?c.ü:!vrc?ment:
12 IJis2ersion géogra?hioue
des b~rif;::rn~-ti,; %J[! îradi:
ie contre!? sur !a sDmmerc.ialjs,7ti?n ci :j r,! .->itzs
;. ,s. 5 !‘y-,r~iiiûi”~s par se; ~~~~~~f,“.!$.l;,; & ri\\’ ,:1 7.:;
blil,.‘i
‘7-I
>.a.: i’r: ::i:s SmlanYeS
c &:-+uilc?
le
rappo:i entre ia quantité récoitée et la qua-\\, !::e sernee. Cette variable depend
fortement des conditions naturelles dans un contexte d’agriculture pluviale. Pour
C est la constante de régression, E est l’erreur d’estimation tandis que les
chaque section, elle est calculée à partir de données recueillies dans quatre
variables indépendantes sont celles définies dans la section 9.4 qui précède
exploitations et correspond à la variable RENDE de la section suivante.
-7.10::; f$,jil:,;:rj. i-3 _rasieur 02 n:ii:: L:iza:‘Jn des serri~~ncej qur mesure le rF:n::ri::i5’.:
2s: 1:~ ili:i.îbk /3 piüs dé!en:: ;??~II;’ S3r1 es?: est hj!Jl2ilt?ii:
~k]rqlf+aQf a!]::: ‘.vI;
;;.:3’y1’): 1:; :::“i::> & :z,;, :&s:, :..;.; ] -; -21 {;{y cfJg;;;;;r:t
.j> ?’,orréiat!on parti.Y? 2 _: ;
La yesi~on du crédit est une activité nouvzl!a D(~:IT !Y3 sections villageoises elles
se ti3ü‘di? etie le plus élev& :v 3: 1.~ variable îutorito WYG: S:I second? pls:.~ 7 ,.::
!Jf-, eff2: +I&f
:::h?~ nouvelles. cj!-! P+U~ se cJrrT>z:?j?i
5: i’exp&-ience antérrwre d e s
:11aiS q!jl r,‘es: E-13 3i.z:?ificat!f en deya c!t: ‘-“,
.a;.. Quant aüx aL:r;-j
responsables a un effet sur les performances. L’rndlcateur retenu est le nombre
facteLii-s. 31! peut retenir que la d!spersion gengraphique
a une inf!uence V@!i>:e
comme I’ny “‘y at!2fi&it, I! nr aci :?Ii t-m.în,.-; -lis m.. “--...~.--^
de dirigeants ayant étP auparavant mwnbr?s d3 bureau d’une zoopérative
W.I -I* YI 81IcIIIIL uu fJ"CIIbc:ILay"
d’adh&.rer,is i>e’;:le>i;-
(jariable EXPERI).
ciaires de crédit. ce qui implique une Influence positive de la sélectivité. Les &?s;s
individuels de ces deux variables ne sont significatifs qu’à 30%. Le nombre d’an-
ciens dirigeants de coopératives a une incidence négligeable.On ne note pas non
Un adage célèbre en milieu rural sénégalais dit que le paysan n’a pas peur de son
plus de différence entre les sections dotées d’un point de collecte et les autres.
semblable. Le fait d’avoir “peur” des dirigeants et l’influence qu’exercent ses
derniers résultent surtout de l’autorité temporelle qu’ils incarnent. Le nombre de
Dans l‘ensemble, le meilleur modèle n‘explique que 35% de la variabilité du taux
chefs de village parmi les membres de bureau est pris comme mesure du niveau
de remboursement autour d’une moyenne de 92%. Même SI un faible coefficient
d’autorité (variable AUTORI).
de détermination multiple est caractéristique des s&les transversales, on peut
bien admettre l’hypothèse que d’autres facteurs moins quantifiables jouent un rôle
plus décisif sur les performances Les conséquences que les paysans attendent
du remboursement ou du non remboursement de leurs dettes peuvent être

déterminantes sur leurs attitudes. L‘opération de crédit avec l’Union des Coopé-
n’ont pas hésité à sacrifier l’équité au nom de l’efficacité en limitant le crédit aux
ratives a été qualifiée de dérogation spéciale. Ceux qui l’on perçue comme telle
seuls membres de bureau. Les inévitables discriminations sont fwjo?w ma! vues
n~étarenr pas Incites a rembourser lorsque leur principale motivation était
par ceux qui sont relativement désavantagés. Les dirigeants qui veulent faire
l’éligibilité future.
preuve de fermeté dans l’exercice de leur fonction sont taxés de “pactiser avec le
diable” contre ceux qui les ont élus. La rotation rapide constatée au niveau des
9.6 Les Sanctions et leur Applicabilité
bureaux est une conséquence des tensions endémiques liées au crédit.
A la question de savoir quelle est la principale sanction prévue en cas de
Dans certains cas, ce sont les élus eux-mêmes qui ont cherché à se décharger
defaiilance, 9û% des réponses indiquent ia non éligibiiité a tout crédrt ultérieur.
pour ne pas se créer plus d’ennemis au plan social mais aussi d’ennuis au plan
f
Cependant, pour 41% des sections, les responsables estiment que ceux qui ne
matériel Fn effet, avec la responsabilité d’administrer le crédit, I’horneur de
remboursent pas par manque de moyens ne doivent pas être pénalisés. Ii va sans
diriger ne suffit plus pour compenser les servitudes qui lui sont liées. Les multiples
dire que l’appréciation au cas par cas est trés difficile voire impossible sans
déplacements prennent du temps et occasionnent des dépenses non
compter le risque de subjectivité. En revanche, l’alternative de la généralisation
négligeables. Pour les présidents qui sont les principaux concernés, ils estiment
l
vide de son sens le concept de solidarit& sur lequel repose la logique du système.
que leur fonctron devient trop contraignante pour être exercée bénévolement Le
Elle reste néanmoins préfkabie pour la majorité des dirigeants en raison des
cas des chefs de village qui ont des primes sur les rmpôis collectés ast mis en
multrples problèmes sociaux qut? peuvent soulever l’application discriminatoire
relief. Cette tendance à s’assimiler aux représentants de i’admin~s?rat!on publique
des sanctions.
yermg a;;ssi dz :$c:jt-f c;:ge 13s p,gu\\;e Il*zS s:;!.icttl:es S()i][ Cip+iFjtf:r&~ par i+,5
I
7->3’ICY,n.: P?*-T.-.-“> \\ ,r_. -\\‘,~Tlr~^ r.*,l,...:^_‘:-i^ .-: _. I
_
> ,-.,- _t.... Y-l.Il,._- ._L. ,, v, uIJIbJ u13d, bI~~ilu~ ,a LU: I ,tr IC re ~r.:~.ri i’esprit Lit+ id re!3::77i
s
de bureau ont partiripé aux cotisations spéciales qui leur donnaient droits à des
dota?ions tout arissi spéciales La soiidsrité n’est donc pas ie mobile principal de
I
CC?L:~ qui paient à la piace des autres
!
‘c?xpropriat~on
forcéi7 que no:is n’avo:~.î ~3s constatée suppose des cispositioiis
I i
~lurtdrques qui font défaut I! s’y ajwrte c!;rr le prirwp_ 0 de responsabilité solidaire
f
:,‘e.~sts pas ddrrs la lu: penale S&+~~~~IS~ L inltrative de faire signer et legalrser
I
un? reconnassancn
de dette 3 Cila,qu~ ;?dls/idu bénéficiaire de crldit n’a été prise
,-J:~J:~ d:qr:i: LI::~ :;-2rhii.: s.:cti~r,
Un autre phénom&?e de tailie est que la gestron d2 rrk!it yqr .;s s,a=;,<;;:‘,
i.5 i7SgOCiatiOF~ C1’üil find!mrwrii po::: sokkc: ks d e t t e s n ’ e s ? envisageabie que
,v!!!ugeoise a créé un noweau centre de ~OUVOII au sem de ia comrn~wla~ute
dans des crrconstances bien partwikes
Le remboursement doit être une
p a y s a n n e . c;ela rés!!!te rl~! r.~r.mt~re
i-a/ >../L/ - str&@iquo des se,~~flc~t;
j’ZJ?achide qui
condition nécessaire et sr~ffisants po~ur obtenir des semences dans un dOLai cotiri
_ ~ 1 ^ ^ .-
CiXlStiti;S,lt üiîr? p~u~i,~pai/û~-~
majeure du monde rurai. ün tel atout entre les
avec des preuves convaincantes pour les créanciers potentiels qui ne prennent
mains des présidents de sections qui décident comme ils l’entendent ne pouvait
pas certains risques. Cette stratégie, comme nous I’avons souligné, est la
laisser les chefs de village indifférents. Certains d’entre eux souhaitalent
ouverte-
meilleure manière de s’enliser pour les sections qui l’adoptent.
ment l’échec de l’expérience pour avoir la preuve que rien ne peut réussir sans
qu’ils soient impliqués au premier plan.
9.7 Les Problèmes Posés par la Gestion du Crédit
9.8 Le Nouveau Principe de I’Appoti Personnel
La gestion du crédit par les sections villageoises est a l’origine de graves tensions
au sein de la communauté paysanne. Selon les dirigeants, plus ies quantité
L’Union Nationale des Coopératives qui a initié ia responsabilisation s’est retirée
du crédit au bout de deux ans. Les sections doivent alors traiter directement avec
i
reçues sont petites, plus les problèmes qu’elles posent sont grands. Pour être
économiquement efficace, la distribution nécessite des mesures discriminatoires
la CNCAS. Le crédit continue à être alloué de façon collective à ia section et la
assez sévères et donc difficiles à prendre pour des responsables élus. Certains
clause de responsabilité solidaire est maintenue En plus des frais de dossier, la

83
8 2
X.
LA SITUATION DU CRÉDIT INFORMEL
section doit s’acquitter d’un autofinancement à hauteur de 35% pour les
semences, 20% pour le matériel agricole et 15% pour l’engrais. L’inexistence de
10.1 Repères iiistoriqws
I~SJUUIC~J iirlarkc;iéres propres fait que chaque candidat au crecllt fart un apport
individuel dont le montant détermine la quantité a laquelle il a droit. De ce fait, les
Le crédit informel dans le monde rural peut être scindé en deux grands volets. Le
dirigeants ont totalement perdu leur pouvoir de décision concernant l’octroi de
premier de nature social est axe sur les solidarités communautaires
crédit mais on continue à les tenir responsables du remboursement. Un tel devoir,
traditionnelles. Le second est plutôt commercial et découle des relations
m8me réduit à sa simple dimension morale, ne peut être =rranta
..“““y . s’il ne repose
d’affaires entre paysans et commerçants locaux. Cependant, il ne s’agit que
pas sur un droit, celui de décider quand il s’agit de savoir qui aura quoi.
d’une simplification car ces deux aspects ne s’excluent pas nécessairement. A
propos des solidarités communautaires, Dominique Gentil (1979) se pose trois
9.9 Conclusion
r,uestions.
La responsabilisation est un concept fondamental dans l’esprit de la
réorganisatlon
des producteurs ruraux. Son contenu initial consistait à donner
- Les solidarités-traditionnelles ont-elles vraiment existé?
pleins pouvoirs aux cellules de base dans la gestion du cridit Avec le principe
Si e!les ont existé, sont-elles toujours vivantes?
des apports personnels individualisés, la responsabiiisation s’est vidé de son sens
S’il y a rncore soltdarit&. n’y a-t-il pas iliusion sur leur nature?
pour les responsables. Ils ne veulent plus des restes de leurs responsabilités qui
se réduisent à un simple rôle de gendarmes
Par rapport à la d3m!ére ques!iDn, l’auteur est!me ou’en dehors des structures de
::i.tpW;it~ ‘5 cjf-1 ga:,rr? éclMny~s d? tr‘a?2ll e: yyltin-s, !G’- e?!dQr~t~c
ii.ll_li..lli
Le même principe de l’apport individualisé implique p‘?r 2!1!~1.1:5 Cj!JG !a pû!ee
:rz&it::~nng~c, fyy;i3n;~ifgt 39 câs u1
~4s caia:;litt & :lc;r; efi tei;jps ûr&;j$;e GiAan;
d’accès au crédit se ferme pour les
f?yjb,zrt
nh~s démi Inis Ii ss par+? dnr?c
‘i? 1/!pm??~ +
?(’ r,f+j yTj’->y^:r?! ii zt-,t k/,tj;i,;:;3T.qw,’ fi& 3 i‘t~,oii.;i:,la ,d<* :-;ii’.?
._ .
. /w , t . ; . ? j i ,
iiadow~ (1971) estime que ‘la présence du traitant au sein d- !:3 ::.o1(>::îuna~:!e
l
taille qui est que le crédit coopératif tend ti écarter ceux qui en ont ie plus besoin
I
La question de fond est cel!e de savoir si le ma! est néc?ssa!re sur 13 plan social
\\;,;ga‘g~,,!s~ G3$! ;y” j; !* y~$~pJ’=t~~J~ (jr: &i@m& $2 +>T:y:,+, proscj:i~ i;n -; ^-,- A’,-
, aAd# 1, JI L
532 existence lui garantit qu’il ne mourra ~3s de faim, qu’il aura iou!Ours un
recours ultime”. Si les créanciers du secteur informel sont vus par certains
comme des bienfaiteurs, d’autres les considèrent comme des usuriers qui ne font
qu’exploiter les plus démunis. C’est ainsi qu’au début des années 60, le Président
ri! 6 Pnncoil do.- L,liniotrrr.-
. . . . V”I..zdII dL.J Iril,lla,ILJ.
i?lôn;âdûü Dia. ô Iôncé üïïe vétitdbie d&;i~~aiiorl de
gu,Nl.4
sera IL
c?ntre les uuurkrs Un des principaux objectifs assignis au mouvement
^.,^^ z __ ,:c .,Li’
,‘iJ”cz,d,!i ~Jil!Cid était 12 +k:rntei;r i’4con~mk .:12 ir3iie af!n K~adi~~:re: ie m2I
de l’usure. Le contexte genéral du crédit iriformel a beaucoup &O!U~ st on peut
;l:stinguer qnatre grandes périodes.
Lô s e c o n d e péricde 9 wXttf+ Fl\\Jt?S /“Cxrl!.;$l~n ries +-nitn7+-
A.!-..I!..L a3 ydit
des
coopératives à parti: de 1967 Cela devait profondement
bouleverser les 11rns
d’affaires entre la communauté paysanne et les commerçants locaux. Ces
derniers ayant perdu tout contrôle sur les récoltes devenaient naturellement
moins enthousiastes pour la fourniture de crédit aux producteurs. Ils ont
commencé à exiger systématiquement des garanties et le matériel agricole
distrrbué par les coopératives était utilisé comme gage.
La troisiéme période débute avec la suspension du Programme Agricole en
1980, ce qui a sensiblement réduit le potentiel de garantie chez les emprunteurs.
Leurs alternatives se réduisent de plus en plus aux relations sociales dont ils font
recours dans les srtuations difficiles.

0 4
La quatrième et dernière période correspond à la rèinsertion des OPS dans la
Figure 10.1: Classement des besoins en crédit et son évolution entre 1987 et
commercialisation arachidière depuis 1985-86. Cette mesure d’accompagnement
1997 chez les chefs d’exploitation
dl.1
mtrqit r-b I’itat vice agw+ i p-qn~~~wjr I’intc=p/qntinn priyr55 rtanr
-_.. .-
l’approvisionnement des producteurs et à ressusciter le crédit informel.
10.2
Les Besoins et leur Hiérarchisation
Et Vivres
1
La notion de priorité en matière de crédit peut revêtir un caractère un peu
B Matériel
subjectif. En effet, les priorités de I’indrvidu varient d’une pénode à l’autre et
suivant les circonstances. Par exemple, on sait bien que les producteurs pensent
El Argent
surtout aux semences à la veii!e de I’hkernag e en mai-juin aors qu’au mois
d’août ce sont les vivres de soudure qui préoccupent le plus. Pour limiter
l’influence de la conjoncture sur la hiérarchie des besoins, la question portant sur
lUi Engrais
le classement par ordre de priorité a été posée de la façon suivante:
l
El Semence
j i
--.---_I -
----.*
1987
1997
1-a meme g:iesi:c>~~ pjsée en 1987 a été repr:se en 1CYi. 33: c:ix awnées plus
&jfG C;I V~I <je c;ei:ie; ~‘&~V~~l~ue~i~j: &J$~~~U:~S PU~; cilci,.jb.d ty~p- 'je g.jüpéiaii;~
ou de crédtt. la frequence des choix exprimés est atiectee du coeftlclent 5 en
première option, 4, 3, 2 et 1 en deuxième, troisième, quatriéme et dernière option
respectivement. Dans chaque cas, un score est calculé en faisant la somme des
S’agissant des vivres que les paysans produisent également, le besoin de crédit
produits obtenus. Les données de 1987 portent sur 240 exploita!ions
et celles de
pour la soudure traduit un souci de sécurrté alimentaire mais aussi de
:997 sur 160. Pour permettre une comparaison directe des deux situations, nous
pr&serJation du capital productif En effet. selon un adage populaire, tout bien
ut~!!sonr les scores nwyens par répondant w les valeurs reiakves et la figure
dsr:t dlsposz la famil!e ert ?IY r+:??ws potentie!l-? dz nourriture. en cvnsta;e PJ;
iii
a :,‘<~:s que dans la ü:u~az ‘T>-
i donne les rBsu!:ats.
ti~3 cas, ies VtI?ilLSS Jequipernents
sont faite POLI~
a--etsr des vivres La cj~mi~;a p!ace de l’engrais en 1987 justifiait le trarizmsnt
j. 1 profil cj+j r,iiYi,t;a ,7:.. P!I!S gY,a&;l>~pt
33s pr~f+icyli‘sc
r+flJi,
“.- b.- mân19
..-.. ~_,
ïr:
, ‘.,nnna-t
fZld?ii;
dt7Gt il fal$,îa~ l’[l!Jiy~I a:.~ p!-j+;+:! ri-:> i:ltz/l!tiS de orci.-tt
UI _,a.
,. *l.,‘i .i
;:a:adoxr :“je’,,s r-JC>;,5 fa Nouvelle Politique Agricole. En _Ij:k: les semences
!‘+.yJn,;LJ ex!g? ce !J=;>sqssl
i! V?i : SF!‘: ccn::+ ‘55 ;:ûi;; ;ES S~)qen<~a.
viennenî largement e:l tête des p:éocr,~pa:cx alors qu’il s’o$ d’un intrant que
ies paysans piwu1s3It eux-mêmes. Le rang assez Blevk dii crkdlt en espèce
.,.. Ir: p!:l;l des Gt-i;.:i::::;ns i:.J":i: ::i'i~JJes. Cil ;‘a:?: :iiir? i=‘ caract&rr 3rlt:ripi:e (!Si
nlentrn
“II lu nue
.,
12s besoins fion liés à la production agricole occupen! une place non
:.2!nai~ce s'est re!at!sp!?:~i:: a;=entu$. La po5;:;:;:: :!;; I'efit7:ais
.~.,~iitr:ii~~‘-i-!?ii: 5
négiigeable chez les paysans. Quant au matorrel agricole. sa place est loin de
~:51.3 des équipement5 agrrcores. s est beaucoup am+ltorée puisq:l’on passe dc3
rafiéter les inquiiiudes
sui i’étai ùu parc. ûn peut supposer que ie vieillissement
ic? :k;n~Sre OU ciITqtiiè;iie à ia seconde place. /I y a donc une netre prose de
qui résulte de la suspension du crédit depuis 1980 tend a accentuer les besoins
cc”:scrence dl.1 paysan face à la baisse de fertilité des sols qui figure au premier
au fil du temps. Toutefois, par comparaison aux autres rubriques, les
rang des contrarntes de productron. Les préoccupations devenues moins
équipements ont la particularité d’être des biens durables. Ce caractère pourrait
rnknses en matière de vivres sont à lier à la progression relative des cultures
introduire une distorsion entre l’intensité réelle des besoins et le rang occupé sur
ce&alières par rapport à l’arachide. De même. si l’attention dévolue au
,
l’échelle hiérarchique. Par exemple, avec la posstbtlrte de recourir à d’autres
financement d’activités non agricoles s’est amoindrie, cela peut signifier que
sources pour acheter des équipements, un individu peut se demander pourquoi
i’agriculture
est devenue plus attractive.
adhérer à une coopérative dont ii pourrait se passer des services pendant
longtemps une fois ses besoins satisfaits.
II s<: pose la question de savoir si le profil des besoins varie ou non en fonction
des différentes catégories de producteurs à savoir les chefs d’exploitation, les
hcrnmes dépendants et les femmes Sur la base des données de 1997 portant
SUII 480 producteurs dont 160 chefs d’exploitation, 162 hommes dépendants et
I Si: femmes, nous avons ia situatioii que décrit it: yraphique 16 2 a-dessous

Figure 10.2 Hiérarchie des priorités en matière de crédit selon le statut du
producteur
10.4 Structure et Sources de l’Endettement Informei
Chefs d’exploitation
Hommes dépendants
Femmes
La repartitlon des dettes par type et par source se présente dans le tableau
sutvant.
1 R S e m e n c e s
Lt! Enwais
B Arqent
Ct Maténel
CIlVivres 1
/
--

----A
?~S!+XIJ i J 1 R%pa;tri!o:i 33 i’;-ndeiiement
iniorrnei sel!>n ir type et l’ocgrnr
=Iv-
: .:--m
__.-
_.~__.
----
,+;i:p:t j,q~;/<&
\\,y-czli?I>
Semences d’arachide
Engrais
iL.ZS +qa:b;;y;!, q$p~tij”--
rCa pow obtenir l~‘b C&!I! au nwts;ij ‘:1! secteur informe
Su: 23 denlandeurs cjs ~*y:;! r I
?.Iu,. ‘3i-s semen>>>s
d’arachide, ceux
ne touchent environ que le quart des chefs d’explortatron suivis.
qu n’ont rren
Elles concernent
O~J[*;II.I rep&entent ?R\\,- Otant .a!.Iy 33 inrjwrr?~rs ?yqqt contac.t& rj]as $?ttes en
les semences d’arachrde dans 52% des (cas. contre 3395 pour !ea s;i!~res, 2?6 pour
l’engrais et 0.5% pour le matériel agricole Les autres motrvatw6 ont trait aux
amen! Itquide. les motris rie sont pas lies à I’agnculiure dans la moitre des cas
Les fêtes religieuses viennent de loin en tête, survies des baptêmes, de la santé
fêtes religieuses, aux cérémonies familia!es
et au financement d’activités non
et des activités non agricoles. Dans l’ensemble, les dettes en espèce varient
agricoles. II est souvent admis que les demandeurs de crédit informel sont
surtout les plus petits producteurs. Sur la base des capacités productives comme
entre 1.500 et 70.000 avec une moyenne de 19.000 francs par bénéficiaire. Elles
ont parfois la forme d’une vente d’arachide à terme. La répartition de
l’étendue du patrimoine foncier, les animaux de traction, le parc de matériel
agricole et la main d’oeuvre familiale, nous n’avons pas noté de différences
i’endettement par source ne confirme pas l’hypothèse de Gueymard (1983) selon
claires entre les emprunteurs et les autres.
laquelle la seule institution qui répond vraiment aux besoins de crédit du paysan
saheiren est le commerçant usurier.
Au total, 70% des contacts réalisés n’ont pas eu de suite positive. Si l’on y ajoute
la faible proportion que représentent les postulants, cela prouve que le marché
financier informel est assez restreint. En comparant les vivres et le matériel par

Par rapport au temps, tes crédits obtenus se répartissent selon les modalités
d’hivernage et au premier septembre pour la dernière tranche.
décrites dans le tableau 10.2 qui suit.
Tous les cas où I’intéret peut se calculer directement correspondent a des dettes
en 5sijk.i f~r~iLuwbdi.&5 ~II e~pke. Les iaux rapponés à i’annee vanent entre
18% et 300% avec une moyenne pondérée de 120%. En règle générale, on
Avant
Durant le le’ mois
Après le 1”’ mois
observe que plus le crédit est accorde tôt, moins l’intérêt annuel est élevé. Les
I’hivernage
d’hivernage
d’hivernage
crédits accordés tôt étant supposés plus risqués, l’évidence ne supporte pas
!I!dée se!on !aque!!e !es taux usuraires scn! une forme de couve,rture pour tes
Argent
1 5 %
20%
65%
créanciers. II n’y a pas une prise en compte systématique du paramètre temps
par ces derniers. Si on I’exciut, ies taux calculés vont de 6% à 100% et la
Céréales
0 %
3 9 %
61%
moyenne pondérée tombe à 40’% En outre, aucune relation particuliere n’est
Semences
déceiée entre le taux et le montant du principal. Par a&surs, même si l’intérêt le
plus lourd correspond à un crédit de type commercial !es données d’enseml!e
ne confirment pas qu’il existe une régie dans ce sens
1 0 . 6
Systèmes de Sécurisation des Créances
A l’exception des semences, les crédits sont pour l’essentiel octroyes lorsque
l’hivernage est avanc5 Ceia refiète certe s des caractéristiques de î3 demande
$US ferre en période d 3 soctiüie mais aussi Je fait qze !es creancws SO.~: pi:~;
:j:~y:y$, lorsque \\a saison atteifit ünp, phas.2 q:xx;teusn, Dans ii: ::es ,des
serne~,es. les producteurs 3&p~j,cfanis 05: II- p:;:i 22 compte PJ,.!; ,c:- qui
concerne ies opérations d,e -,redit informel. On observe que 37% des semenres
2 +Ci!: nrn:,en-rn+ rf’ir-ii:!:+: ‘T 3?l ,rid-lnrg Yin !‘,z,idy~cK~~ sczt a& y yys ;*y,,
4-i I,<_<
,,.., ui.0
r ,-.- IIujl.” a.... . ..- w.3 yl. UVI.WI
Y” , “A”’
à iâiSûii de 22 % SÜX hûîii~ïTi~S et
z----e
Î5% aux tdiiIII~~a Par ailleüis, Y ciiafa d e
famille sur 10 cèdent des semences a leurs dépendants dont 87% à titre de
crédi?.
Aucun des commerçants ~nterroi;és n’a affirmé détenir un bien quelconque .$ ri!rz
10.5
Taux d’lntérêt du Crédit Informel
de garantir d’une créance. A i’echclle des 240 exploitants agricoles, 5 détisnnznt
en gage des terres pour une su~srfïcie totale estimee a 15 hectares De?:)~i;
y,>s::--,a
‘1:g313. ::21:>: 9”: 03: (l\\jS !j‘S i): ., : ,J‘
tien des taux d’mh-2 es: rendüe diffizle par I’impiécision ûas d$lais d3
Xnsigne aupi& ,:îe cv.eanciers raprt;t;erlk; ,I
130,‘: I-J% f’&han:i!!on.
Si 1’~s -?::jy!.:j~
zmhoursement
convenus. En général, les accords tacites stiptilent simplement
dans chaque cas lu bien le plus ~moi;ita~!r
cédé à titrv de garantie, la vakil! rrwchande estimée varie entre 2.590 et 76 GO!?
que !‘échéance est fix+e a la traite, terme désignant la campagne do
commercralisation
des arar;hrdes. Une autre on’ fftc~~!té vient du fait qlle dans 2G%
POU: un:? !nû~{en:ie d e l;.(~;-~ ‘:&-IX c e qui tr-arJ,iit !in ootentiel relatI./em?-:
limite. Cepzndw~t, par co:r;:.;rl:?:.;s:! aux crédits reçus en contrepartie. le rao;?..):;
des opérations enregistr&es: le créancier exig e une espèce différenie de ce q11e
de vakir zst d’en./zron 2.5
is uébiteur a reçu. Cela permet de contourner a.rtificiellement I’interdi%ctlon
de
r’:,..j c-Srisèment, la g3~a::i~~ cédée vaut 55 f~;j 13
!‘intkr&t paf la loi musulmane. On constate qu,Q dans 56% des transactions avec
dette relue. Par conséquent !‘-zt:-nt:ja!rté de non rembcursement
se raisonne r‘n
ternie dt! risque pour le deb;rer
remboursement dans la même espèce, aucun ini&êt n’est charge. Dans son
cII et de chance pour le creançrer. Les biens mis en
étude menée au Nigér~a, Peter Matlon (1977) souligne aussi que 40% des plus
gage n’ont pas et& repris dans. !2- des cas et cela ne peut c&xp;iqfjer qi;c p;
pauvres débiteurs ne supportent pas d’intérèts sur ieurs dettes informeiies. üne
ün niânqüe de riiüyens piutûi que par une mauvaise voinnte
telle situation résulte sans doute de la nature des liens avec les créanciers.
10.7 Interventions des OP.6
Pour estimer le taux d’intérêt dans le cas où son existence est sans équivoque,
soit un quart des transactions, nous avons posé les simplifications suivantes:
Les OPS soulignent unanimement que sans le crédit, il ne peut y avoir de
véritable partenariat entre eux et les communautés paysannes. Cependant, un
- L’échéance est fixée au 32 décembre, date qui correspond approximativement
tel discours ne reflète pas les réalisations effectives. En 1986-87, trois quarts
à un mois après l’ouverture officielle de la campagne de commercialisation
d’entre eux étaient impliqués dans des opérations de crédit en faveur des
arachidière;
paysans. En 1989-90, la proportion est tombée à un demi pour une valeur réduite
de 70%, ce qui indique un recul notoire. La timidité de leurs interventions est
- Les dates d’effet sont fixées au premier juin pour les crédits obtenus avant
attribuée au risque élevé mais aussi à l’inexistence d’appui institutionnel. La
Wvernage, au premier aoQt pour ceux obtenus durant le premier mois
SONAC0.S est accusée de n.3 t’intéresser qu’au financement de la zoll&e.

91
laissant I’OPS se débrouiller quand il s’agit de faire face à la demande des
Xl.
producteurs. Celle-ci porte notamment sur les semences qui représentent 64%
LA PROBLÉMATIQUE DES SEMENCES D’ARACHIDE
des créances en 1989-90 et environ 40% des OPS sont concernés. Certains sont
A^^ A..xrq+Qm,m- Cf.mc..T#.inm
onrAAc -r:r ..m,,r A’ol,+rr\\,. in.- rr,m,Ynrhr AnnnXFu- i
11.1
Impasse du Syd5me I-IF Rntnnlln i 1% Q-*w--
-___..--
“c.,.a “r/~*uL”u’v ..xL.<<lrllU.-I..r Lay*..\\-u ,,,U,d yvu. .A UULI L.u I-.8 .Lb., IL,) .1..,- 111.1 *-..,.A .
- m.. ““U*%?s.
crédit proviennent d’excédents de collecte. Ces excédents peuvent être réalisés
Après l’effondrement du crédit agricole, l’approvisionnement des producteurs en
grâce à une tolérance de 1,82% que la SONACOS leur accorde mais aussi par
i $
semences était centré sur une retenue à la source dont le mécanisme est décrit
l’intermédiaire de manipulations dans les pesées. La nature des op2rations de
au chapitre VI. II fallait une collecte de 650.000 tonnes à l’échelle nationale pour
t
crkdit chez les OPS varie selon l’expérience antérieure. Ceux qui ont exercé
couvrir ie coùt des stocks distribués et dont le niveau était maintenu à peu près
comme anciens traitants ont tendance à n’intervenir que sur le crédit de soudure.
constant. Ce seuil critique n’a pu être atteint qu’une seu!e fois en 1982-83. Pen-
1 i
Cette “spécialisation” se jüstifiait à l’époque puisqüe les intrants étaient piis en
dant toute la durée d’application du système de la retenue, la collecte moyenne
I :
charge par l’État à travers les coopératives.
s’est établie 2 415.000 tonnes et !3s déficits se sont acwnuiés Pour les 120.000
\\
tonnes cédées en 1984 et d’une valeur de 11 milliards, la retenue n’a permis de
Parmi les facteurs susceptibles de jouer sur l’attitude des OPS, on retient à priori
récupérer que 3.5 mii!ia:ds, soit à peine 32%. La recunstitution du capital semen-
l
le degré de concurrence dans la collecte des arachides et la nature des liens
cier sur la période 1981-84 a nécessité une suhventlon de 27 milliards. Ces
avec les populations. A propos de la concurrence. -de est fortement iii7iit& par la
difficultés ont conduit à des r6formes plus radicales avec la Nouvelle Politique
réglementation Le principe de trois points de collecte au max!mum par
Agricole. Ii s’agit de privilaglc:
ia conservation personnelle et la vente au
communauté rurale et d’une distance minimum de 5 km entra deux points
comptant. le crédit étant rationn 3
Y - ‘jet des critéres d’é//gjibIlIté plus sélectifs.
yuelconques
n’existait pas à l’époque des ansiens trui?ants De iv, ~_
+3!13s +$z,$c,it,~“s
-.
,, ? f.!)s‘s.*-‘:.;-. ;a- i .-
i : -
t;.;, -+
IL *l-I
p\\‘-” Ir 1-1.-h--ca
1.34
;;t~>r;*:;w-: L:?e ss&<e & -i<>r;-:-r :5p,ryn:g,
1 i.i r,I,L“tdlll:z .A-’ ,d bilrL%‘1 , v..+iiarl personnG)ic?
,JLi p3;\\
.-I
Y:llpiriq&
I:J<ii!la EiatiUrl Siijiilsi A:“I :) :i’Ld-j; &z&$*> i’, ,;. :
~ .- )
3 .~
r,r&Ci$ par un OPS 2’ i’&kigncnenl:
de SOI: plus proche “concurr~i~t” i 3 natu:?
des lias avec les &mandeur~
de crédit r?&t i,ri caiactire nliis tiZ?,Yiiiilai+ir
Pcwr accorder i.In? de??? sans garantie mat&ielle dans le cadre :;:.~c: des
relations d’affaires, les OPS posent quasi unanimement la cond:tion que
l’emprunteur soit un “client remarqué” c’est-à-dire un fidèle fournisseur
d’arachide. Pour ceux qui répondent à ce critère, l’endettement maximum jugé
accepiabie équivaut en moyenne 2 ia vaieur I,ÏUII quiriîai iYdidChd5! )jdi
II y a tûut d’abord un; voiw-~iS :!? cror:louvoIr l’au: Z: I~I:: d;s producteurs que
bénéficiaire. Cette limitation implique le recours à plusieurs créanciers lorsq~-~e les
[‘a.yinq S”~+i.-.~ r-j
I
UIUI
,J ..,, , , ,,ajL?,;ait JEirl.< ;F> “:‘f c,!<; ‘Jlf~j%[~jX rj<? :‘~~l~~~1Sr7?~~~t”
he50ir7~ 9 satisfaire s3nt d’une certaine am3leü: Les OPS lO?T !‘airC/!té
, \\ La plus 9rgRd-7
paitie dss &?Es conreriia!t 123 s?ni?nces c’est-ti-d::~ ~.!ii irirrant que les paysans
principale est I’agriculturu ont tendance à être plus impliqués dans les oaé:ations
produisen! wx-m.Omes. .ce 9i11 ::st azparemment
,paa.<-,$.-ii
de cr9dit. Ils sont en général de gros producteurs vivant avec les paysans oui les
ssIiir;ir~!-~t i&épanda?:!W2rii #de !2ur statüi d+ CJI~A. CI
“=-t-w $a:achide
I! 1st s!:p,y)s?~ 3:;s I-2, ;;y,;-: ,L.;‘,r> -;:;t 13 ,?a !>,-’ ,, :. .: :arJer leurs propres
sgmppry$$ !-‘?r7^ivirl.z
” ’ i’ y; :;‘;.~i!<-Qi;‘~
’ I
1.. .,_1_ ?3-,:- :: -.
ix :_ ,. ;.; cuitures vivriè:eo
1 0 . 3 C o n c l u s i o n
Mieux, on estime que 1~s s+!,s:~c--;U _ oerson;elles
on: ?:,L;jo!rrs occupé une bonne
plase ch<+? t3tus les “vraie- n:,-.i:-,i+;i*d:s”
FI %,<. . il
Cela suppo~ -1 i+ S?i$s les “autres” pou:
T,a:x ie contexte de rastnction sévère des far:i;iés de crédit officI& :< ~X?YU!
ne pas dire ies “faux producteurs” ou ies “marginaux” eprouveront des difficultés à
informel offre aux paysans des alternatives très limitées face à l’ampitur et la
s’adapter. Ces termes laisse:?: pcrzelioir I’idee d’une sélac!:on qualitative que la
\\<i.j.prsg de leurs bes$i:s, Le système & &ci;+&ior? des p@tj rzp.zà? sor la
nouveiie puiitlque en marière de semences permettrait de réaliser.
sonfiance et non sur des garanties matérielles dont les potentlalit&s snqt Iri?s
rgduites. Ainsi, les rapports sociaux sont plus déterminants que les simples
La constitution de réserves semenciéres au niveau des producteurs se heurte à
relations d’affaires entre producteurs ruraux et commerçants privés
Les
des contraintes structurelles non négligeables. Par comparaison aux autres
principaux créanciers étant eux-mêmes des paysans, la demande et l’offre
cultures, l’arachide présente certains caractères spéciaux qui rendent cette
potentielles varient en sens inverse. Si l’on admet par exemple qu’une mauvaise
pratique plus difficile. Tout d’abord. sa valeur culturale estimée autour de 120 kg
récolte tend à gonfler les besoins, elle implique parallèlement une réduction des
de graines non décortiquées pour un hectare est loin d’être comparable à celle du
capacités de financement chez les créanciers locaux dont les revenus dépendent
mil, principale culture “concurrente”, qui n’est que de 4 kg par hectare. Il en résulte
aussi de I’agriculture. Les solidarités communautaires traditionnelles
louent
que le volume du capital semencier est relativement important et son stockage
peut nécessiter des infrastructures particuliéres.
principalement dans le domaine des besoins vitaux ou sociaux et ne peuvent
donc pas se substituer aux institutions de crédii visant les activités productives.

3‘5
93
Pour lever ies contraintes à ce niveau, la construction de magasins villageois a
semences plutôt qu’un animal pour satisfaire de petits besoins au fur et à
été classée parmi les actions prioritaires de développement agricole. Toutefois,
mesure qu’ils se présentent.
l’utilisation de ces facilités collectives dont bénéficient certains villages n’a pas
répondu aux attentes des instigateurs. Les exploitations qui ont accés à ces
Enfin, pour certains producteurs oui cherchent 5 frr Ictif+r 101 I~C rn~nl~r qnr;nhln-
.--.- . - .w< .UV U.j’,VYIb\\J
wwastructures n’y gardent que le tiers de leurs réserves. Ceux qui ne les utilisent
par d’autres activités durant la saison sèche, la détention d’un stock de semences
pas ou qui le font partiellement évoquent de multiples raisons. Tout producteur qui
sur plusieurs mois comporte un coût d’opportunité pouvant être prohibitif. La
utilise le magasin villageois s’engage à laisser son stock intact jusqu’au mois de
libéralisation des marchés agricoles et la prolifération des groupements d’intérêt
mai où commence le décorticage. Cela peut être contraignant puisque les
économiques ont beaucoup favorisé le développement des activités lucratives de
r&sewes semencières jouent en même tempo
-- ut,
<gn , UI
r”‘c d’encaisses financières de
cûnire-saisor
1.
sécurité pour faire face à d’éventuelles urgences.
Compte tenu de toutes ces contraintes, faire de la conservation personnelle une
Il existe aussi chez les paysans une volonté de prouver à l’État qu’ils ne Deuvent
modalité ~xcl~usive d’approvlsio
n, emen! des
?
producteurs réduirait au rang de
pas mettre en réserve suffisamment de semences dans le but de justifier la
simples souhaits les objectifs de l’État, ce qui justifie l’organisation d’un marché
nécessité du crédit. Certains analystes pensent également que l’obligation morale
officiel.
de prêter des semences aux moins fortunés dans le cadre des solidarités commu-
nautaires est un facteur dissuasif quant à l’utilisation des magasins collectifs.
11.3 Fonctionnement du Nouveau Système de Distribution
Toutes ces consid&ations
militent en faveur Ou stockage en secret c’est-à-dire
dans les concessions En outre, la plupart des producteurs gardent les semences
dans leur chambre à caucher faute d’infrastructures spécifiquoi
POLI~ :gd:rire
~‘;(~~~~~:ll~T-1[ll~ilt. lc&3ll!s 3rwYgr1t oSSe? ?i: uii iG!cr>rticrr~~?
&‘., ;’ : ‘-i:‘::J.? 1-i
l/‘~%!q:~.‘~~:!:‘+ ,j 3.; i”?‘” -7, ca y;:.,>!.! ~‘$,,iS r’p- t*^i:::f”<f:3 ma;? !’ *: -; 4-7 1‘:: ;y*:; q;;;
J-3 .-,
I -. -’ .’ -’
<, ,~!p-~“nq”t ,p -n”‘*-,rc.
E :-
r,îisyv gr ,y<? ;‘; P->‘I-.tl-y p: ;,): -,- .“‘-; ;?;
j ..v. ,,
1 ,3;,q ;:i, ]a
%, 2s’
.,
L +a,,
I IA- / ^ 3, ,:; F\\US dlf:i~iif: à COIlSj~:~;+
s,;jtolJt \\,QjSÿlji!
S‘Zj,j 1 ji esne”-
52
Un2 a:JiiS con:rairw dl talii? est liée à la faibiesse du powoi: niuiti~~:~~?~~~i~. SI 12
coefficient de multiplication observé est de l’ordre de 140 pour le mil i 140 kg
récoltés pour 1 kg semé). II se situe autour de 8 dans le cas de l’ar~h~d? si l’on
raisonn’e en graines ;3:~i /es semences et en gwsses pour !a prt>il:;3i!2iT Ceia
s!g!?;ti3 yue la satisf<;ctiti:! des besoins à partir des réserves pzrso!.:i%k~ peut
absorhlr unt fraction tr2c; importante des ré&?.j. SI l’on se s~t~:e ilai; ie cadre
.>‘3kSi’
‘=
‘SI ‘cFJ’y.,.:
i’.:,.,.->ir,,,
:;.:Lik 2:; ;app,g;t av; ic-> rL.‘Zi:Us ipiopa: ,a,.,
-*.- “‘; ,:, :,rzT:~,
. , ic cj
+pz’y:ic:: I’aütr-a:;i~:.~ :r;i5nr,ement
exige lin effort ,_)
i’*latif excapt:rji;::l-’ -! :li pa”i
-41; nîysu1
! *;.:.: .^,, i ,A--
L vv;LsvLi! u53 pûuvûirs
pü:~iics est de constituer uri ~omplement aux réseP;es
Par ailleurs, un adage populaire dit que le paysan qui détient des sem?nces ne
paysannes insuffisantes, d’assurer un taux minimum dz renouvellement annuel en
meurt pas de faim. La même réalité avait poussé le colonisateur a créer les
vue de préserver la qualité du capital semencier et de permettre la diffusion des
Société Indigènes de Prévoyance. II se pose donc le problème de préservation
nouvelles variétés mises au point par la recherche agricole. Les paysans peuvent
des stocks qui constituent un recours, et peut-être même pas le dernier, pour faire
acquérir des semences sur le marché structuré selon trois différentes modalités:
face à certaines situations d’urgence. Sous l’ancien système, la distribution tardive
l’épargne-semence. l’achat direct au comptant et le crédit.
des semences visait surtout a réduire les utilisations à d’autres fins. Pour les
réserves, la longue durée de stockage (environ 7 mois) tend à accentuer les
Au moment de la commercialisation des arachides. tout producteur peut déposer
risques dans ce domaine. il s’y ajoute qu’avec la prédominance de l’épargne
une certaine somme d’argent auprès de la SONACOS qui s’engage à lui livrer des
rurale sous forme d’animaux impliquant un faible degré de divisibilité et de liqui-
semences au mois de mai pour une quantité équivalente. Cette procédure connue
dité. la tentation est toujours plus forte de vendre quelques kilogrammes de
sous !e nom d’épargne-semence n’est en fait qu‘une vente au comptant avec

3 4
9 5
règlement immédiat et livraison différée. Cela suppose un minimum de
11.4
Performances Globales du Marché Semencier
confiance qui fait défaut chez la plupart des paysans, ce qui explique en partie la
faiblesse des souscriptions. Selon un proverbe bien connu au Sénégal, le simple
Les quantités de semences cédées au producteurs présentent l’évolution décrite
!x-y $PR~ recnmmnnde IIP “ne jamais
Arr..- ,^ ,.,L-lr-.. _: A--- -
nch&w trn rnt rians snn trmI” nnns IP IYR~
particulier de l’épargne-semence, il se renforce par un autre qui dit de “ne jamais
confier son bien au ‘roi” car en cas de problème on n’a pas de recours. II s’y ajoute
Tableau 11.1 Évolution du tonnage de semences vendu dans le circuit offrciej.
-
-
-
que dans chaque zone, une variété spécifique est proposée conformément aux
Campagnes
SONACOS
Privés
recommandations des techniciens. Elle ne correspond pas toujours à la préfé-
Total
rence des agriculteurs dont les critères de choix sont assez diversifiés.
C a s h
Crédit
Cash Crédit
--
En règle générale, les achats au comptant s’imposent lorsque le paysan n’en a
1986-87
58.524
0
0
0
58.524
pas les moyens. cc qui sonstitue un dilemme do taille. Son pouvoir d’achat est en
1987 -88
31.723
0
0
0
31.723
corrélation directe avec sa capacité de constituer des réserves, les deux
paramètres étant étroitement lies au volume des récoltes. Ainsi, l’alternative à la
1988-89
21.572
0
0
0
21.572
conservation personnelle qu’on a voulu offrir aux producteurs par le biais de la
1989-90
13.397
0
0
0
13.397
vente au comptant est plus apparente que réelle.
1990-91
12.355
0
0
0
12.353
Avec l’implantation de la Caisse Nationale de Crédit Agricole. il est possible aux
1991-92
9.816
12 573
1.200
0
23.59:
paysans d’accéder au crédit à travers les structures coopératives et moyennant
,.,I .,
<

.L’.
” I-.r,? ci-?
9 9-y
1 - y-.+.
- - - -
u:i apport pi?rsOnil~i wagre ies distorsrwis ~i5iiri: ,.q fav:jrisd ;‘r;>i gi 4:~ pi.,: !C kqih?i
IaeT-dcl
J ai,.,
1
.J. i I IV
L.WJ
703
24 175
I’arutoiinancement
iequis était moins 6ievé
12s semences Oi?t toujours polarise
1 gyJ-g4
$7
: ::, y 5
4’7
.I
I.)?:
$-J !>.Y
8iC^-i.,‘ a1 4 3c ii;>“n-.r>.-l.-.i
! :,3=. ii,.*, ..-.Y ,J _I ICLI %‘.A<..>
Î 3S‘$.cjfj
2 ;; ,>-: ;:
,7 2,s.;
28 33.2
L’as~& CErSmw! ast pas& de 35?6 a 23-Z‘: ?il 19$?5-9r> I;%ii5 ;i 13‘% &KNi ta
campagne 1997-M Les principaux cri ‘t8res d’eligiblité sont le remoo;rr-sement
des
dettes antérieures pour ceux qui en ont bénificié et la commercialrsation
d’une
Souice. Kelly et al, 1996, p 29. Frwd et al. 1997. p 146
quantité donnée dans le circuit officiel. Le crédit devient donc un instrument de
iutte contre l’expansion de marché parallèle.
Figure II. 1: Tendance et fluctuations du marche =ffiriel des semences
Une autre particrularit& des semences est qu’elles n’ont pas le caractère durable
des èqüipements qüi s’arrwrtissent Slli Ill- ;:s~eüis années. M&x ~3: rapport a
l’engrais,
ce dernier a l’avantage d’avoir quelques effets resrduels que le
producteur ne niglige pas. Ces considératrons
sont importantes car dans la
i,,-.,ni ,n r,~<,cznna +,,a ,r i:>cto, ,r ria nrrrr-it ,,.tinrr -rh*+n~ I 2 crédit dpit
,.,.$ .(,a.< ~-“a~ui.l.llr. .‘_... I_.I,Ly-<, Y- r’“.A u.,.,_<, .,-. 1, .-
“~‘;~t&^-r$lbolJr-
y+
_
Cela ,jer.it dire que SI la récolte es! :::::*ivaise il est er-
;~.?~:a! exclu de
,h-~rc:h-y 5 p,zjye: par d’autres moyens Ai-t5:. !o créancier r,-!lrr !I’? ;?!Us grand
risque (joui ce q~ii concerne les semences dont le coût n’est pa: pr,ncipe imputa-
515 q~,‘$ !a :$r,ok ohtenue c’est-à-dire au qs~ultat d’lune campqne spécifique
J,rrisr. le taux de non remboursement a toujours etg plus éleve par comparaison
xix =3JfreS

facteurs de production. Pour I’annéc 1973 caracterisée
par de
rnauvarses recoires, ies semences ont éte remboursées à hauteur de 58% contre
74% pour l’engrais et les équipements.
CAMPAGNES
/i
1
Enfin, il y a lieu de retenir que la semence a aussi la particularité d’être le seul
produit que l’État achète et revend aux mêmes personnes pour ainsi dire sans
Les performances du marché officiel n’ont pas répondu aux attentes des oouvoirs
transformation et donc sans y ajouter une valeur supplémentaire apparente. Cela
publics qui misaient beaucoup sur les possibilités de vente au comptant. II était
fait que la différence entre le prix que l’État paie à l’achat et celui qu’il réclame à la
fréquent que des stocks de semences placés au niveau des seccos finissaient par
vente est assez mal vue par les paysans même quand elle reflète des charges
être évacués vers les usines pour la trituration. En 1986-87, les invendus
réelles de gestron. Selon la SONACOS, le prrx de cession des semences est
représentaient 46% des stocks mis en place. l’État devait ainsi réajuster ses
d’environ 1.7% au-dessus de son coût de revient
objectifs de placement qui passent du tiers au quart du capital semencier Les
quantités écoulées en 1986-87 ont été presque divisées par 5 en comparaison

96
97
avec celles de 1990-91. La tendance régressive s’est quelque peu atténuke à
Tableau 11.3: Évolution du tonnage de semence cédé à crédit par les
partir de 1991-92 suite à une série de nouvelles mesures. l’État a assoupli sa
gérants de seccos SONACOS et les opérateurs privés interrogés
position concernant le crédit qui devient le principal mode de cession au niveau de
T
la SONACOS II s’y ajmrte les ~?ffnrts rl’in-~fl/~n
jps op&&?~rc yri\\& d2.n~ !a
1993
1994
7995
I
filière semencière à partir de la même campagne. En dehors de ceux encadrés
t
par le PAS, la SONACOS attribue à certains OPS des semences à crédit dans
SONACOS
631
1.025
1.757
:
.
l’espoir que les producteurs puissent y accéder d’une maniére ou d’une autre.
Privés
339
339
2 3 3
f
-.-
L e redressement brusque de 1993-94 fait suite à une décision ponctuelle d’oc-
l
1
troyer le crédit sans apport personnel ni intérêt. A travers cette mesure spéciale. il
S o m x Erlquêtes iSRA-IFPKI
1
I
s’ac$ssait certes de limiter les conséquences des mauvaises récoltes précédentes
mars aussi de “payer la dztta ékctorale” selon certains, faisant allusion au vote
Tableau 11.4: ivolution du nomore de bénéficiaires des crédits octroyés par les
1
massif du monde rural en faveur du parti au pouvoir pendant les élections de
gérants de seccos SONACOS et 1-s prw4s interrogés
?093. Ce crédit exceptionnel s’est déno::é dv fa,ûn tout aussi exceptionnelle
l
pukqu’il n’est remboursé qu’à hauteur de 354;. En outre, la suppression de la
prime de 10 francs wr le prix au producteur exigée par le FMI a été perr,ue
carne une retenue I!bératolre par la piupa,, -t dzs paysan; qui ont b&kiici$ des
prSts et qui n’ont reçu aucune explication claire.
l
11,::
Performarlce.;
Cnrr2parées des Cirûuits Public et Privé
I .,..,. "b"." ,:
LE, !C..,S, ,,&, ,-j
,.J. !i ';y:,y:;:;i;s
& (y=,-;:
soii; moins favorabies si l’on
csir,~art ies UifiGrences Ce 6,
+IX au comptant et à crédit. L’évolution du différentiel
Dans l’optique des pouvoir publics, l’intervention des privés devait rendre les
des prix au comptant va dans le même sens que celle du volume des crédits de la
i
semences plus accessibles aux producteurs. De ce point de vue, les critéres
SONACOS. En d’autres termes, plus ces crédits sont importants, plus les privés
fcnjamentaux
sont le niveau des prix d,p vente et les facilités de crédit. Par
font baisser leurs prix relaiifs de cession au comptant.
I
r ,< >nnrt ?II OTO”,iclT -,rr\\nr.t ,‘h.,nn+hXrr. rlr. L.>,,.^ ,.,-‘ “,,_ /_” “+-:%,A- ^,,,A ^- .-.^-.trrr
l->“ry’L UU tJ,c ,,,, b, “JpLbr, ,,ly~“u1~3~ “cz uc\\a3L cc>. qur, 1G3 pi,vcxl 3”IIL r;lI ItlGbUtr
A
I
ti’npé:er à plus faibles coûts. ce qui doit leur oermettre d’offrir des pr!x plus bas
I’oppxé de la SONACOS. -,‘est !a vente au comptant qui prédomine chez !es
‘~L.J.? ,TJsi;j( de la SONXQS Rappelons que: prj!!r les achats aux conira;îus!s, ii y a
privés puisqu’elle drains cl,:; 22 75’: des quaniiik 6~oul&s. Quant au crs$i!. II a
dz; prix uniques officieiiemeni fixés. Pour tes semences de référence c’est-à-dire
stagnC? ds 1993 à 1994 37 q1-ar?titi pour enreglsirer une baisse de 3iT.j par la
la KZ destinée à la vulgarrsat!on. on a la situ,, _
~+-YI suwnte. les prix 6tînt en francs
suite. Dans le même terr.ns l? nombre de produckurs
Qui en ont h+r+;icii 2
I
:-i:p, r,3r kn
.
!
.., .\\*
scns:UIe:iient augma!!ii. Eli!.2 1393 et 1995. la hîijsse esi de 3496. Njanm:?:ns,
u n e C,:olution dBcroissa;i:ti
?st o b s e r v é e entcd ÎW4 e t 1995. La dt3tattîn
T?:iiaztc 12 2, Prix de t;.zrlt; des semences “i\\i?” par c,atégo:& de dist:rS&!J:
_<._ .A.<4
moyenne par b&éficlai;- 25; :iz 25.1 kg. SOI~ &sx k:rs de celle cons!a!ee a3
_-.----
_--.-~
niveau des seccos SONACOS
iQQ3
7 QQzi
1 x25
~_I
~~.--
-
Compte tenu de l’expérience antérieure de l’État avec le Programme Agrico!e,
Ca+
d
Crédit
C a s h
Cr5dit
Cash
Crédit
l’aspect le plus sensible du marchb des intrants reste toujours le remboursement
I _-...
des dettes. Sur les trois campagnes allant de 1991-92 à 1993-94, le crédit-
-SONACOS
---.
115,o
117,o
146,2
148,O
160,O
?SI,5
semence octroyé par la SONACOS au niveau national est recouvré à hauteur de
Ill,0
113,3
139,o
147.5
151,2
80%, 37% et 34,5%. Pour les privés, les taux respectifs sont de 100%. 83% et
44%. Ainsi, sur la base de ces chiffres émanant de la Division des Semences, la
Différence
4,0
3,7
72
03
68
4,O
-
situation s’est sensiblement dégradée de part et d’autre.
A l’échelle des seccos d’enquêtes, les impayés déclarés sont beaucoup moins
Source. E n q u ê t e s ISRA-IFPRI
importants avec une moyenne de 3% pour la SONACOS et 23% pour les privés
sur les deux campagnes 1993-94 et 1994-95. Les performances à ce niveau
peuvent s’expliquer par le fait que les seccos couverts ne sont pas uniquement
des points de distribution comme les autres. Ils sont aussi impliqués dans la
mu!tip!iration semenciérz
at<ez des prûgramni~s
pérennes qui donnent une

9 8
9 9
c’est l’argument du prix qui est le plus souvent avancé. A ce propos, on
certaine assurance quant à la reconduction du crédit aux contractuels bons
observe que pour 1995, le prix moyen payé sur le marché informel est de 140
payeurs. Pour les paysans, l’incertitude est plus grande lorsqu’il s’agit d’OS qui
francs pour les “semences” en coque alors que les ordinaires étaient vendues
sont toujours assimilés à des personnes physiques même lorsqu’ils ont le statut
ne,.&. i 4cf-I I----e ---I- .-fiIII---
vuGII = Itiv 11att~3 paI id ilv1~r\\bv3. La rrlajorii& des producieurs reconnalssenr
d’institution.
qu’entre les sélectionnées et les ordinaires il existe une différence qualitative qui
peut justifier une différence de prix Dans l’ensemble, deux producteurs sur 10 ne
Les taux de remboursement djclarés varient en sens inverse par rapport au
partagent pas cette conviction et l’argument du rappori qualité / prix ne fait pas
nombre de paysans qui ont obtenu des semences à crédit. Cela re]olnt le constat
recette chez eux. Le différentiel jugé acceptable entre NI, N2 et ordinaire es?
fait au chapitre !,Y sur !e critère de s~lerti~ritj.
bI”“LI 1 Pour minimiser !es risques, les
LU<
gérants de la SONACOS tout comme les privés cherchent à impliquer autant que
pratiquement le même que celui appliqué par la SONACOS et qui est de 10
francs.
possible les autorités villageoises dans ia sélection des candidats au crédit.
En terme d’accessibilrte piiysiqu.2 vue sous !‘angle des distances, Ic P!US proclie
S’agissant des ccrüts, ieur structure se présente dans le tableau qui sui! pour les
deux catégories d’intervenants:
marché hebdomadaire est deux fois plus éloigné que le plus proche secco SI l’on
se limite au sous-échaniiilon des producteurs non contractuels. Cela ne favorise
pas pour autant le circuit des seccos dans la mesure où les marchés ruraux sont
Tableau Il 5. Coûts d’intervention au niveau des seccos SONACOS et des
opérateurs privés.
régulièrement fréquentés non pas seu!ement pour aehete: des semences mais
pour une mulritudes d’autres raisons.
La r?,lQ!?St~i(.lt!on
d:j c-.p,:::: ‘;.:*‘!*:7:ic: au niveau <?j p-c.i:,;tei;rs compo:i+ -12:;~
grand?s ::i,~.jCJ/jt~S’ je Fe;;‘;-> g;l ::-zjrch+ et j?S Pb:>-*-.
.L.,-. .- 3 p.E:sûnneiies &~a:~q;~~s
de IZI produ:tion antkieur?. i2 i’?cours au marché se fait sous forme de cr&t ou
d’achat
a:! co,mptant /zu r~;ea:: des 243 exp!oriat,o~s suivies. les se::~ecces
réserGes
représentent ewiron 14% de la production sur la période 1986-l 99 1.
Les fluctuations du volume des récoltes se répercutent mais oas de maniere
proportionnelle sur les stocks Un effort exceptionnel est requis de la part des
paysans lorsque la production est mauvaise. Tel a été le cas en 1990-91 avec
près du quart de la production mis en réserve pour servir de semence. Le taux le
11.6
Concurrence entre les Circuits Structuré et Informel
plus faible observé en 1986-87 est de 9,5% et cela peut être en rapport avec
l’octroi de crédit par l’Union Nationale des Coopératives.
Si I’on’se situe dans la logique des techniciens qui ont une certaine définition des
semences, on peut dire qu’il n’existe pas un marché semencier infortnel de
Ceux qui sont engagés dans la production de semences ou d’arachide de bouche
l’arachide au Sénégal. Cependant, pour être réaliste, les graines destinées à être
sous contrat sont nettement privilégiés en ce qui concerne l’accès au crédit. En
semées ne peuvent porter que le nom de semences indépendamment de leur
prenant la situation moyenne sur les trois campagnes de 1993 à 1995, on a les
origine ou de leur qualité. Ne pas accepter cela, c’est nier l’existence évidente du
résultats consignés dans le tableau 11.6 Les approvisionnements à partir du
.marché semencier informel. A la question d,0 savoir pourquoi la plupart des
marché occupent globalement une part plus importante que celle des réserves
producteurs se rabattent sur ce marché quand il leur faut acheter au comptant,

1 0 0
1 0 1
paysannes. Cependant, la situation est très variable selon les catégories de
presque les deux tiers du volume se composent de graines décortiquées si
producteurs. Les deux tiers des achats au comptant sont réalisés sur le marché
l’on convertit tout en équivalent coque.
informel. si l’on raisonne en équivalent coque, 71% des semences provenant de
ce secteur sont des graines décortiquées. L’importance du recours au marché
11.8 Conclusion
informel explique la multiplicité des variétés cultivées dans une exploitation ou une
zone donnée.
Les semences d’arachide polarisent particulièrement l’attention des producteurs
tout comme des huiliers. La présence de l’État est encore réelle dans ce secteur
Tabieau .i .i .6: importance reiative des différenies sources d’appïovi-
StiFiikgiqUe. ii y a d’une part ia voionté de promouvoir les opérateurs privés qui
sionnement en semence par catégorie de producteur
bénéficient même d’un appui institutionnel spécial et d’autre part un souci de
préserver la survie de la filière arachidière pendant la phase transitoire. Depuis
l’avènement de !a NPA. chaque campagne agrico!e semble spécifique à certains
égards en ce qui concerne la politique semencière. II y a tout de même une
tendance qui se dégage de faCon ~!US C?I moins claire. à savoir l’assouplissement
du principe de retrait des pouvoirs publics C’est ainsi que la SONACOS
s’implique progressivement dans la production et la distribution à crédit Pour les
op&ra:eurs privés. cette i:ouielle
moüvan.c-?
est
perçue
coinma
&tant
contradictoire avec l’objectif qui consiste à faciliter IeJr Insertion dans la fii&re
‘,
-3s c?u~~!i,r;an:s +;j c:zj -:?fis,rlat a:jec 12 f.J??\\j,A..FjEN soni les f7:‘::;. . ;;:::.i E;:
moyr!?ne, les qu?n& semées ann~~~elipmgnt sont de 675 kg d’arachide en
équivalent coque par individu contre 410 pour les contractuels semences et 140
chez les producteurs non contractuels. Pour ces derniers, les réserves
personnelles absorbent en moyenne le quart des récoltes d’arachide. La
._ . _L’^_ --A A^ -70,
I^^ ^^-+.. rr+,,^,^ nlm,...n;~rr ni 7 7% nr\\,tr r.0 ,,y ,-la ,?
~~~~~~~~~~~~
~3, UC: , SO pûür Ica ~~~~~~~~~~~~~ D=IIIc;IIb,GIJ cII +, IV wJvU1 .*.-.-_ ..- Iu
NOVASEN.
A:I niveau des multQ:c“?
1
x r
u s contractuels de semence, le crédit provenant des
contrats représente es moyenne 80% des approvisionnements à partir ou marché
_<._^ ^.._ 1,. ..A*:^ i? 3039 o c
*n;‘jp,,i, >:,a ,a ),T”~‘-. ,c’.sd-;l.J I, ti .4
GJ, -+p.T.T.4
“r,ri\\,zb nqr
ei,, IL<I?
cnhiarnc,
UV,., ,L,h,.I iJ:,t
$ . ,‘; bs f3s
,,?3Xi et la NOVASEK i ~2’?<Ij. Leur endetiem-n:
au niveau du sys?+mr corgératif
es! aiissj marginal 1::’ I? cr$dit informel a3;e.c drs proportions resp1ct!l?L>s
YY 2%
ces achats au compiwi sz r2partlssent presque Q parts égales d-9 7 2 35: ei)irS 1s
:;I::;II~~ officiel et le n-a--h+ informel. Plus de trois qlraes des achats :+z!;s+s d-n-
ce dernier cas portw: sur !es graines décortiquées.
Même $1 !a vente aa comptant occupe une bonne place chez !

es pnves on peut
Se diiiiaild~i
Le crédit contractuel a presque la méme Importance reiative chez ies prociucteurs
- qüelie est la part des achats réaiisés par ies paysans pour ies
d’arachide de bouche. La seule différence est que l’essentiel provient d’une seule
besoins de production. L’efficience des interventions par rapport aux objectifs
structure, la NOVASEN, La dette coopérative avoisine 9% et l’essentiel des
concernant le capital semencier ne peut être appréciée sans savoir quelle
achats au comptant qui font 6% ont été réalisés sur le marché informel
proportion du volume écoulé sert effectivement de semences.
Le problème d’accés aux semences se pose en particulier pour les producteurs
Par comparaison au commerce informel de l’arachide. le secteur formel des
non impliqués dans les contrats et qui constituent la grande majorité. Si l’on exclut
semences implique une rotation beaucoup plus lente du capital investi Les
les réserves personnelles, les approvisionnements à partir du marché sont
opérateurs qui s’y intéressent devraient donc bénéficier de conditions plus
S O U S
forme de crédit dans une proportion de 60%. Sur les 40% que représentent leurs
favorables d’accès au crédit
ne serait-ce que pour compenser le coût
achats au comptant, 35% viennent du marché informel. Cela montre que le circuit
d’opportunité non négligeable lie à la longue durée d’immobilisation des fonds.
structuré qui n’a fourni donc que 5% occupe une place tout à fait marginale chez
le paysan ordinaire quand il s’agit de payer cash. On constate par ailleurs que

103
XII.
LE MARCHE DE L’ENGRAIS
1 0 2
Le fait que le circuit structuré ne vende que des semences en coque peut avoir
12.1 Vue d’Ensemble sur le Système de Distribution
I!~F) certaine incidence sur sa cnmpAtitivitA mxis cela reste IIW hyythPsn à
vérifier. En effet, on peut bien se demander si la composition des achats
Après la suspension du Programme Agricole en 1980, il a fallu attendre la
constatée chez les producteurs traduit une préférence effective pour les graines
campagne 1982-83 pour que la formule de retenue à la source en vigueur pour
décortiquées ou si elle est simplement dictée par la structure de l’offre sur le
les semences s’applique à l’engrais. Pour chaque kilogramme d’arachide vendu
marché informel au moment des transactions. Celles-ci se font généralement
dans le circuit coopératif officiel seul autorisé a l’époque, 5 francs étaient
assez tard et on constate que plus on s’éloigne de la pénode des récoltes, plus
défalqués. Chaque vendeur avait ainsi droit à une certaine quantité d’engrais au
l’arachide en coque devient rare. La question mérite d’être posée dans la mesure
titre de la campagne suivante. Dans !e cas des semences, la retenue corres-
où certains experts recommandent à la SONACOS de mettre sur le marché des
pondait à un remboursement de dettes alors que pour l’engrais, c’était plutôt un
semences “prêtes à l’usage” pour mieux répondre à la demande.
achat forcS +t pays d’avance. L e vzlurne distribué ne dépendait que du montant
global des retenues collectées et non de la demande. Dans bien des cas, les
dotations Individuelles étaient si dérisoires que les bénéficiaires ne les utilisaient
pas. A titre d’illustration. un chef d’exploitation nous disait que sa dotation d’en-
grais eia
‘+ i: noüée dans un moiceau de pagne et accrochbe à une poutrelle de sa
case, ce qui illustre bien le saupoudrage résultant de ce système.
La réinseition des OPS dans la collecte des arachides était aussi une forme
rl’inrit3iinn CI 1 ~nmmnrs-0
c4-n ;n+re*+r
..I<IYl.U.Id.. uu VYIb3III~I~b
ULJ ia~cLot~w.
Une Û~éEfi~ii-test d été iîîiîiét: UdiÏS 03
sens en 3987. Ils pouvaient ob?enir l’engrais à crédit auprès de la SENCHIM et
leurs nia+% sur l’arachide sorvaiwi de cautw $3; l’intermédiaire de la
SON.4CQS. Au niveau des rigisns de Kaolack et Fat~& environ la moitié des
OPS avaient participé. II s’agit surtout de ceux qui n’ont pas une expérience d’an-
Fg&? t:zt::+ t. îw luiai. picrs d-3 F3 ‘1 ,des quantités ‘3::: 5:: .Z.XZ-?S 5 credit no: ;a;
par op:l”Ï .?lais par contrainre “-9 3f!o:, cwtraire*r?v;’ + ;:“a.:;s attentes, la jzn??
3,: !- ::‘!;;:.l’l’ t;‘<> pas é!- p~ss!V’-~ --: /j f~>ga$ se +3:i-- i:,;,3.- ;!?s stocks. Les <>“i;
q Q ! *z !1: ,_. ‘7 .z pics grande exp&enue du monde rurai ét F;I,, se sont abstenus serw
I.
û:a!CF?Z C?ï3;: <l:t?Vl; lifif3 tel12 S;:iiZtibYaC
Les tal!:i de recouvrement des cr%rts octroyés ayix c?i;:?s s’iche!onnent
entre
15 et 93% avec une moyenne de 69% alors que la campagne agricole était lugPe
bonne. Ainsi, tous les participants se sont retirés après ce premier test. Quant à
ceux qui ont préféré s’abstenir. la principale raison évoquée est la cherté du
produit par rapport à sa place sur l’échelle des priorités du paysan. Cela limite les
possibilités de vente au comptant et pour la cession à crédit. ils estiment que le
prix n’est acceptable que pour les emprunteurs qui n’ont pas l’intention de
rembourser.
Le caractère saisonnier très marqué du commerce de l’engrais en zone d’agri-
cultwc pluviale est également une cause non r&yiiyaabie de réticence. Toui
stock non écoulé jusqu’rjl un certain stade de l’hivernage doit en principe attendre
la campagne suwante avec les cnnséquences
que ce!a implique. II s’y ajoute que

104
105
Selon certaines opinions, les producteurs considèrent le crédit comme un lien
d’une manière générale, les OPS qui ne sont pas des commerçants de
qui oblige la SODEVA à les encadrer. Elle assurait le transport de l’engrais
profession ne s’intéressent pas à la distribution des intrants.
jusqu’au niveau des utilisateurs. La tentative de leur faire prendre en charge le
transport secondaire à partir des villaqes-centres oour un miit de ?, fonrrlkg
IL.3
La Reiève Manquée ciu Mouvemenr Coopératif
s’est heurtée à une résistance farouche et la SODEVA a fini par céder. Son souci
de réaliser des programmes chiffrés met les paysans contractuels en position de
Suite au retrait massif des OPS après l’opération-test de 1987. l’Union Nationale
force.
des Coopératives Agricoles du Sénégal (UNCAS) a pris la relève en 1988 dans
/e câdre de fa respcnsebilisa dxn.
t;
L’hypüthhs n rolnn l-snt~el!e [‘engrais peu? être
b .at/I”II 1uy
L’absence de controie sur la commercialisation des récoltes n’a pas facilite le
vendu au comptant lorsqu’il est disponible au bon moment et au lieu propice
recouvrement des dettes et les taux d’impayés n’ont cessé de progresser. Son
devait être testée a grande échelle. Les quantités mises en place dans chaque
niveau en 1988-89 était de 30%. Les bénéficiaires du crédit ne fournissant pas
cooperatwe étaient détermin&s en fonction de son importance comme point de
de garantie réelle, !e setil re~~,:s est de mettre i’acceit sur la sensrbiiisation
et
collecte et de I’exrstence d’un marché hebdomadaire comme pôle d’attraction. Au
sur des valeurs morales. Le fait de travailler avec des groupes solidairement
bout du compte, !es vrntes 31.1 comptant représentent environ 10% des stocks
responsables limite les posGbilités d’appliquer une sanction qui ne peut être que
mis en place et plus du quart des coopératives n’ont pu écouler la moindre
col!ective. En effet. s’il faut exciure tout groupement qui a des arriérés, de bons
quant\\& La stratsgie adoptée par certaines d’entre elles et consistant à répartir
payeurs seraient injustement p+nalisés. II s’y ajoute qu’avec l’éviction collective,
ies sts&.s sur plusie::rs points de vente dans Ia Communauté Rurale n’a pas fait
le maintren des programmes suppose de nouveaux contractuels moins
d; différence. L’accessibllite physique sembie donc moins déterminante que les
expenrnentés
et donc rnoins performants sans -ompter q u e l e s ’
crrtsres
aüires contrarrntes
techniques limitent le nombre
r!es éligibles s;~rt+.;i r)obr l a ci1lt?lr* ri:.; trr-?:<
Dep~rs i3 fin des années 89. !a SODEVP, s’est :e:!r$e’:d? !a distribution 5:; i’d:;-
grai- I> ~1 I:l plgn3ri des grryjy>>acI& ~nrzrl-~~ P:I’ r’?nt ::!~.,y +- m~!ivati;r ‘;;.. s-:- +
~“I~I” > \\_.>
rj$c\\p x.5-
.‘.,*“->
12.5 Lw Nouveaux Disrributeurs i;ornrnerciaux
Nous utilisons le terme de distributeurs commerciaux pour exclure les
intervenants qui fournissent l’engrais aux producteurs uniquement dans le cadre
des contrats. Comme le mnntre le nombre ZGGW fkhlo ,-LX in+nnrno-o+- ;a--*~^-
- --“-G .dSUIU UC4 IIILVI “L-IICIIILJ IUGIIlllltz~
(13), le commerce de l’engrais n’est pas une activité répandue dans la zone
‘l2.4
La Distribution par les Sociétés de Développement.
Globalement, l’engrais compte pour moins de 30% de leur chiffre d’affaires /.a
spécraiisairon
n’est d’ailleurs pas erwsageable
coi;lpte tenu du caractere :res
i.a Société de D&rioppement qui couvre IG‘3 Bassin Arachidier est !a SODEVA.
saisonnier de la demande
Les autres produrts commercialises sont
Txkf3is. son intervention dans le comrnerc< + de l’engrais était en rapport avec
prirl,:ip-!ement IPC anmnnrpr v?r~Trhi~-- -1 l-- ---“‘rzi--
1 ~VI -.,* ,\\*a IV.,., <il.lS<rl.lrl ‘,,l~J ci IG> I”““..“.“?:,
l-is programmes d- ~.!ov+ioopement des culi~iizs vivnères. L’o:ganiSme ayant
:F::I! rrns norrvells ~~:XIX~ au début des annees 8:) encadrait des groupements
Dix ,Attrihz n+ns IV
.<I”L.,“uI”“lr3
su; 1”s Jo] 1-,‘e-7
-
\\
1 t.t-.gés affirment q;i? Yensrais est moins renr-3.5’9
paur la proauctron de r&&, de ma’ïs et de r-w I La distribution de l’tngrais par la
que 12s autres produits qu’ils vendent. Ceux qui s.ont agrées s’approvisionnent
SODEVA se limitait aux producteurs encadi& avec deux modalités: la vente au
auprès de !a SENCHIM ri!;’ ?x:gp une caution g 2:: apport personnel d2 60 6,
:Xjinptant au prij< carilâlA-usine qui est muftiplié pa: 1 .3 lorsqu’il s’ag,,;+ de crédit
pour débuter. L’autofinancement est par la suite ramené à 20% si ta première
opération est satisfaisante Ceux qui ne sont pas agreés peuvent aussi acheter a
La Vente au prix carreau-usine n’a pu être suppurtte qu’en raison do /a faiblesse
la SENCHIM à condition de payer au comptant. Toutefois, il y a un poids
des quantités que la SODEVA a pu écouler au comptant. Pour la Délégation
minimum requis pour bénéficier des prix du gros.
Régionale de Kaolack qui est de loin la plus importante, le volume cumulé des
ventes au comptant sur trois campagnes consécutives de 1986-87 à 1988-89 n’a
Le poids moyen annuel par distributeur est de 89 tonnes dont 27% d’engrais
été que d’une tonne toutes formules confondues. Cela représente environ O,O3%
arachide, 48% d’engrais mil, 19% d’engrais maïs et 6% d’engrais maraîcher. La
des stocks écoulés sur la même période. Cette situation fait penser que la vente
place très importante de l’arachide dans le système de production est loin d’être
au comptant nécessite d’importantes
subventions, tout au moins lorsque l’alter-
reflétée par celie de i’engrais qui lui est destiné. Ceia pourrait se justifie par le fait
native du crédit existe. Or, l’octroi de crédit par les Sociétés de Développement
qu’en matière de fertilisatron, les céréales sont jugées plus exigeantes que
qui représentent l’État pose le problème de la concurrence avec les privés qU’il
l’arachide. II s’y ajoute que tout l’engrais distribué par le biais du crédit contractuel
s’agit d’encourager Ainsi. le principe de leur retrait dans toutes les zones où les
ne concerne que cette derniPre culture si l’on exclut les rares producteurs
orivés se manifestent a été retenu.
cotonniers trouvés dans la zone. Entre 1994 et 1995, les quantités mises en
place uiii enregistré une baisse de 42% La chute est de 73% pour l’engrais

IV0
I”I
12.6 Acquisition et Utilisation par les Producteurs.
conçu pour l’arachide. Les explications données font surtout état du change-
ment de formules intervenu en 1995. Le but est d’amortir l’impact de la
Au plan national, l’utilisation de l’engrais et les modalités d’acquisition par les
dévaluation sur les prix en proposant un produit abordable mais aussi de qualité
producteurs ont varié au fil du temps comme en témoignent les chiffres du
In~i~~tnrnent inférieure Le micro-détail est oratiaué auand il s’agit de I’enqrais
I-C ,--.. *CI 1 e
Lcl~~~~~ IL. I. I-d w~tsommaiiorl
a étë tres tluctuante meme pendant la période
pour les cultures maraîchères et notamment pour les pastèques. Dans les autres
du Programme Agricole. Le record de 86.670 tonnes atteint en 1976 fait plus
cas, les transactions se font en sacs de 50 kg.
de deux fois la moyenne observée depuis le début des années 80.
La tendance générale indique une baisse au rythme annuel de 1,7% environ.
Les i3 intervenants gèreni un réseau de distribution composé de 25 points et le
E!le e s t e.ncore I na+twent
.UL c /
-ll’c
f-“UJ marquée poür l’arachide et ies céréaies
plus tentaculaire en a 5. Si l’on fait la somme du nombre de points avec lequel
traditionnelles avec une décroissance moyenne de 5,7%. Leur part qui était
chacun a débuté, on obtient le chiffre de 18, ce qui veut dire qu’il y a une certaine
pratiquement de 100% jusqu’a la fin des années 60 est tombée au tiers des
progression en terme de couverture spatia!e. Environ 55% des quantités
quantités d’engrais utilisées en 1994 au niveau nationa! Dans le même ?rmps,
d’eitgrais mrses en place oilt été vendus au comptant. L’essentiei cies ac:-iats par
le pouvoir d’achat de l’arachide par rapport à l’engrais s’est détérioré d’environ
les paysans se fait après le début de la saison des pluies et plus particulièrement
3% oar an
au cours du premier mois d’hivernage. Les ventes réalisées pendant la Traita
c’est-à-dire la campagne officielle de commercialisation des arachides font moins
Figure 12.1: Mouvements des quantités d’engrais utilisées à l’échelle nationale
dt: 10;: dti volume écoulé L’idée selon laquelle la relance de l’engrais exige que
-----7
ie produtt soit en place au moment de la traite n’est donc pas soutenue par
/z
- - - -
-Q- Ratio prix arschldelengrais
i’oSservati3n
1
/
Les meilleurs comme les pires résultats ont été enregistrés sur la période des 5
dernières années. Cela traduit l’ampleur des fluctuations de la demande effective
65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75
“SE; r’,-snnnrn i ,,nn
76 7 ’ 78 79 80 81 82 53 84 85 85 87 88 89 90 91 92 33 94
c.ort?inn rt-hilite rinc hennins & ~QIJ~ et mnven t e r m e -
qu, J”&J+,“‘>G u La,,&. V~~IL.,,,U .3,U.,IIIL~ ...,- .,---...-
“ . - , -
1
‘Instabilité résulte de plusieurs facteurs dont
L
12 volume du crédit contractuel au
YW+J d;s distributeurs non commerciaux (SONACOS.
OS, NOVASEN), Ie
oouvoi: d’achat des producteurs lié aux récoltes précédentes, la période de mise
w [)iac2 des stocks et le changement de formules consécutif à la devaluatron
L)..
“.
“;-.:->,.J,rjs C$i
L..‘_Le_ _ _
fCUill!di!l!l>
“j
---,--, ieA-L
Idj itl. ,I :r., iL ZiiSîi p,+ â’Jj;
P..-,,-ll+;n”.-
_
-
L’-‘I I”e:>uI $2
_” ,I
I _I
5 7?ny?-js13nnelnr?nt
qu’a I‘é~oulein~nt. P~!U: ceux qui traitent avec la SENCHIM
.‘$ Ta?‘-’ ::?an:& S:>(i[ :j~~~‘/c;iif iivrgrs
aie:; ‘be.;KJcoL! p ~12 !etarcJ et au--i;-!2 j’i.ji;;J
ce;tain2 étape de l’hivernage, il n’est plus possiale de vendre l’engrais. L’inexis-
L__.^.. A- ‘. ^
ar.I..sr- iic 3epots âu niyea2 32s rcgions
f& yus ieS distribu&ars
i~or!i 2 Dakar
püui s approvisionner.
Tableau Î 2.1. Utilisations d’=-.,
ti, $ra;s m!néral de 1986 21 199 1 dans 240
exploitations s?iivies
i-es moyens financiers viennent en seconde position dans la hiérarchie des
Campagnes
Tonnage épandu
Exploitattons
concernées
contraintes, suivis des difficultés de recouvrement des crédits octroyées aux
1986-87
paysans. La cession à crédit se fait en général au dernier moment pour éviter de
28
36%
garder les invendus jusqu’à la saison prochaine. Cela signifie que le caractère
1987-88
28
26%
saisonnier du commerce de l’engrais est parmi les facteurs contraignants. Si les
1988-89
affaires ne marchent pas comme il faut, une des raisons principales est aussi le
37
30%
niveau des prix que les distributeurs jugent trop élevé par rapport au pouvoir
1989-90
27
28%
d’achat des producteurs ruraux.
1990-91
29
34%
1991-92
38
41%
swrce FFI ~.%‘x- ‘q?A Ka&+.
.~----
‘(.I’,‘L 2 IV

110
arrosés, 3 pour Nioro et Foundiougne au sud plus humide. En fait, il a 111
régulières. Le suivi rapproché empêche de vendre l’engrais ou d’en dévier
toujours été admis que le risque lié à l’activité agricole et qui dépend
une partie vers d’autres spéculations.
étroitement du régime des pluies joue sur l’utilisation de l’engrais.
A.. ^:.,^^*. A,.,. nr.-tA,,r+h,,rf P?c,” c.nn+rqr.+,,n,r
pnbav ni ri nitiliçent I'en~r~ir
1g.1
,TU ,,<“DL*” U”_I y”“L..dL”“.” SS..,.. ee1 . ..- ., .u4<_< - --... --.
_. . - -
Tableau 12.3: Fonctions discriminantes canoniques des groupes
moins deux ans sur trois représentent une minorité de 17 à 16%. Tandis que le
d’utilisateurs non contractuels d’engrais
tonnage global a progressivement
augment,6 chez les contractuels, on note
chez les non contractuels une baisse de presque 38% entre 1993 et 1994. La
pratique de fertilisation tend donc à se concentrer sur une catégorie de
Fonction
Valeur eigen
% expliqué
Seuil critique
privilégiés Les facteurs qui expliquent la marginalité de l’engrais sont multiples
mais les pitis déterminants ont trait au changement des modalités de cession. !!
1
0.1611
865
a,00
-
s’agit en particulier de la restriction du crédit et du niveau des prix. A l’époque
2
0,025
---~ -
13,5
-0,43.
du Progranime
Agricole, 1 kg d’arachide pouvait acheter entre 1,5 et 2,5 kg
d’engrais. Le ratio est tombé à 0,8 en 1989, année qui marque la levée totale
Seule la fonction 1 est statistiquement significative et elle donne les résultats
des dernijres subventions.
ci-aessous
Nous nûua
limitons aux producteurs non-contractuels majontalres
qui sont
cfassis en trois groupes sur une période de référence couvrant les trois
htveïnagso
1993-95. I! s’agit des utilisateurs réguliers (trois ans sur trois), des
- ^_ A:I:^^&-, ,..-
‘T-h ,-,.,< -<? c. L” _..^^__ A-.
I:t!!!Sîte.lrS
‘rrigil.l”,
i’-s i’un Q~J C;-ux ans sur trois ali pius) et dss IIUII-UL~~~~~~GCII~
I
a”lGcIu !L J I”ioyrf II /
s ueb varidbies discriminanies
par groupes d’utrlrsateurs
,‘rigrj T, ,- k;
..I
::3is ails). Pour c;rner leurs caract+ristrqaes
distinctives, une
non contractuels d’engrais
->-.;l’,‘:. *: ---,.,-,c-~tc a &Tf. 2ff-;jüé+ s!gr !jn pyhqrk’i!l?-, rje :CT
1-i ~735
~ r$par+is i!
r :] :; ,7 .? ,-f , ;:., :-. 29” er 74Y resoentivement
entre ies trots situations
Variables
Réguliers
!rréguliers
Non-utilisateurs
I aille en ha
3 . 5
2 . 0
1.4
Inotruetion
3 . 3
2 . 7
:.i
Revenus nûn ng:i
0.89
0.83
0.95
Têtes de bovins
58
.I-- ~. . .
._.
10 3.0
-I---.p-- -
- _
TatYlcau ,T) r?. Dr-., 8’
I
L.V. I \\tisulra:3 Logit distinguant ut~l~sateufs et non utilisateurs
d’engrais.
-
-
le nombre de têtes du troupeau bovin pour voir comment l’accès au parcage
Variables
Coefficients estimés
Seuil critique
comme source spéciale de fumure organique joue sur la fertilisation minérale;
Taille en hectare
+0,357
0,oo
- le niveau d’instruction scolaire (nombre d’années d’études scolaires) supposé
Instruction
+0,11
0,03
influer sur l’ouverture aux pratiques culturales modernes;
Revenus non agricoles
-0.64
a.05
Têtes de bovins
-0,043
0,25
- l’intensité pluviométriquc représentée par 1 pour les départements plus secs
Z o n e
+0,27
0,52
de Gossas et Fatrck, 2 pour Kaffnne et Kaolack au centre moyennement
Constante
-l,81
0,06

1 1 3
Le modèle générique peut donc être formulé comme suit:
L’étendue des superficies constitue la principale variable distinctive séparant
les ~~OIS groupes. L’importance que revêt le niveau d’instruction permet
D, = f (PRIX-ENG, PRIXARA; 3 , PROD - ARA, SUP ARA ,)
-
d’espérer que les nouvelles et futures générations d’agriculteurs seront plus
serlsiuies a u probième
d e i d feriiiisaiiorr.
Currirairarrrerri 2 w qu’urr puuicdii
i esr une ioncrion
algeanque
donnee,
penser, ia multiplicité des sources de revenus non agricoles est un facteur
défavorable à l’acquisition régulière de l’engrais. Cela n’est pourtant pas si
D: est la quantité demandée en année t:
paradoxal car ceux qui ont plusieurs sources de revenus c’est-à-dire plusieurs
activités lucrairves ont aussi plus d’alternatives en matière d’investissements.
PRIX-ENG! est le prix de cesston de l’engrais en année t
La zone agro-ecologique ne contribue pas de façon significative à la
PRIX.-ARA: < est le prix de l’arachide a11 prndructeur
en annee t-7;
différenciation. Néanmoins, le signe positif du coefficient de régression
logist!q!!e
mont’e que !a régularite
d’uti!!sation
de l’engrais tend a sruwre le
gradient pluwométrrque
De meme, la possessron d’un troupeau bovin n’a pas
un effet sgnrfrcatrf mars les résultats font transparaître une tendance a la
substitution du fumier à l’engrais rmneral alors que les deux doivent SI
compreter
seion les spécra~is!es.
L e s Ultiéien!eS spiclilcatVons tesI&s o n t about: aii choix d u m o d o i ;
économérrique en logarithme sort’
Tableau 12 7 Résultats OLS d’estimation de la demande d’engrais pour
l ’ a r a c h i d e
Pour le test d’autocorrélation de Durbin-Watson. les va!eurs supéneures et
inférieures tabulées à 5% sont dy = 1,797 et d, = 0,958. Avec d, < d < d,
nous somnles dans la région non conclusive De mime le test de Swed-

114
115
nOUVelle formule moins coûteuse a été mise sur le marché en 1986-87 pour
Eisenhart basé sur l’alternance de signe des résidus donne une valeur qui
résoudre le problème. Toutefois, sa qualité n’a pas convaincu les paysans qui
coïncide exactement avec la limite inférieure de la zone de non rejet de
l’ont boudée en dépit d’une campagne publicitaire ayant mobilisé de grands
l’hypothèse d’une distribution aléatoire. Le diagramme de dispersion des
moyens audiovisuels sans compter les hrnchlwm +dit~~~ an di>jnrror I-,--s.--
-l-:“l..- -^ pA*,A,^ ^,,^*,- . ‘r,rmn ?., ,I?... V.-I
., __ -.. I..“.___ ,u.<yuczJ
sI .-.nrT-u.ior
A ,‘F,,I+,-,rmrr8,~+inn
,czù#““S ,IG lU”tiIb cIU\\rUIIL. I”‘II,U yu .A,, l->-La. c.->IVUII. Y . ‘..Y.I”Y<l\\-,U.<~*..
nationales.
Quant à l’hypothèse d’homoscédasticité, elle a été testée par la méthode de
Le programme de relance s’était fixé l’objectif intermédiaire de 52.000 tonnes à
Breusch-Pagan basée sur la statistique lagrangien < = TR’ ; Tétant le nombre
la fin de la décennie 80. II n’a pu être atteint qu’en 1993 qràce à un crédit
d’observations et .RZ je coefficient de determinstion
multiple de la régression du
spécial sans intérêt. Si l’on sait que les besoins estimés pour l’an 2000 se
carre des résidus sur les variables indépendantes. Avec T = 22 et R2 = 0.093,
chiffrent à 220.000 tonnes, on mesure bien l’ampleur du def; à relever. Un
nous avons hr = 2,046. Eiie a approximativement une distribution x2 (F;i-2) à k
groupe de réflexion a été mis en place à ce sujet et une de ses conclusions est
degres de liberté, k étant le nombre de variables explrcatives dans la régression
que le crédit et ia subvention sont ndrspensables
pour remédier a fa
donnant R2.
Au seuil de 5%, la valeur tabulée. soit 9,48 est largement
marginalité de l’engrais dans l’agriculture pluviale.
supérieure à < et par conséquent, l’hypothèse d’homoscédasticité n’est pas
rejetés. L’adéquation de la méthode ordinaire des moindres carrés et la fiabilité
A partir de 1989. la SENCHIM s’est éngagie dans des dctivites prornotion-
des risultats ne sont donc pas objectivement mises en doute.
nelles. La stratégie consiste à pro~.*“n‘iUc5 SUi 12 terrain ia cîiffercnce que l’engrais
peut faire afin de mieux inciter les producteurs à /‘i~~~u%r. Des paquets
techno!og;ques
p o u : I’intensifjratrQn
rhr;-,‘iir~
,VI <\\ 1%
_ sont
3r0~osés à c r é d i t .
Cependant, !c c*oUt élevS des fact+L:Ï:, !? il,>!; n13?t:!S? :-l? i” :q:::n:~rzl&isatror
des r@coltes et les ~drff1cu!t6s du_ r%=yJLi~.,;S,.z,si;;
i’es :-:,-a‘!-*
-,.,l.,...> J:ii a:1 resultent sont
<?:.l[qnt d- o<.c)~l-?-~~L= “‘Ij C>’ i?ri:* vi. -I_ r:. ---,- ‘?--“”
L‘ .., -
_ _) .*a_
2
Le sigiw positif associé aux superUes traduit une relati.on de complé,mentar!t~
L’engrais constr!ue le domaine où le r-1+-~
-<,d.i de i’itat iaisse k?fiLcJre le plus grand
entre semence et engrais. Le contraire signifierait une substitution dans le sens
vide. L’implication des drstributofurs or!:+; re.st-? marg:n.sil pojur des raisons
vouiu pd: ies pouvoirs pLJbiiiS d traveis la NPA et qui n’a pas eu lieu. La
liées à la demande effective asser faible et à son caractere saisonnier très
strategie des pouvoirs publics était fondée sur la hausse du prix de l’arachide et
marqué. Les bouleversements consécutifs à la dévaluation du franc CFA ont eu
les résultats montrent qu’il est beaucoup moins déterminant que celui de
des conséquences négatives surtout avec la modification des anciennes
l’engrais, Le fait que la demande soit plus sensible à la production qu’au prix
formules en vue de juguler la hausse des prix. A présent, seul le circuit de la
de l’arachide n’est pas surprenant. En effet, le prix au producteur étant
NOVASEN fonctionne sans problèmes majeurs. II est restreint aux producteurs
relativement stable, le volume des récoltes constitue le principal facteur de
qui cultivent l’arachide de bouche sous contrat. L’encadrement rapproché et le
variation du pouvoir d’achat d’une année à l’autre.
contrôle presque total de la commercialisation grâce à des prix plus élevés que
ceux des autres catégories d’arachide constituent le principal gage de
12.9
Les Efforts pour Relancer la Demande Effective
recouvrement des dettes et donc de viabilité du système
La relance de la demande effective constrtue une préoccupation priontarre des
atrtnritjs S!)ite a la remise en GaLJse des subventions estimées à 50% en
I~IUV~IÏIW et~tre 1975 et IX$5 l’equation du prix s’est nosée avec acuité L!no

Il/
Ilti
Même si le besoin existe réellement au niveau des producteurs, ils donnent
XIII.
LA QUESTION DU MATÉRIEL AGRICOLE
une haute priorité aux semences. Contrairement à ces dernières que fes
paysans produisent eux-mêmes, I’auto-approvisionnement n’est pas une option

13.1 Situation Générale
avec f’enqrais minéral.
Depuis la suspension du Programme Agricole en 1980, la distribution du matériel
En l’absence de crédit, seul l’achat au comptant ou la renonciation s’offre
pour la culture attelée reste toujours en veilleuse. Les dernières unités placées ont
comme alternative. Dans la pratique, une forte majorité des producteurs opte
déjà dépassé l’âge moyen de réforme préconisé par les spécialistes du
pour la seconde “solution” qui pose un problème que les autorités ont voulu
ma(--.inism(J a.-.-L-q- -+ ^. .: -- -‘L ‘^
yt Ibv = GI q(~t ÙI: sii~~a à î 5 ans. Avec i’impiantation de la GNLAS en
résoudre en misant sur l’accessibilité géographique et l’incitation par le prix de
1984, le recours au crédit est théoriquement possible. Cependant, l’opportunité
l’arachide au producteur mais sans beaucoup de SUC&S
ainsi offerte n’est pas mlse ti profit par les paysans confrontés à la vétusté du parc
sans compter les nouveaux besoins qui s’ajoutent à ceux de renouvnllement
Les
résultats d’estimation de /a demande effective montrent que le
desserrement de la contrainte semencière et la baisse du prix de cession
constituent le meiileur moyen de promouvoir l’acquisition de l’engrais par les
producteurs d’arachide.
73.2 L’lntervention des Artisans
.A !a :q~~estk~n de sal:oir ~.XXT:TKZ: 2s ont obiiilü IZO rmyens pou: s’lrlstaiier 2 ieur
compte, les principales réponses sont I’az?ofinancement
par des revenus d’origine
agricole et l’héritage. Le fait que la plupart d’entre eux soient aussi agriculteurs a
des implications positives aussi bien en terme de connaissance des besoins que
d’accès à leurs services. Plus de trois quarts des 90 forgerons interrogés travail-
lent principalement dans le domaine du matériel agricole. Les “menuisiers
métalliques” qu’on assimile aussi à des forgerons ont une gamme d’activité plus
diversifiée et ont les rencontre surtout en milieu urbain.
Au plan professionnel, un artisan sur 4 déclare avoir bénéficié de formation autre
que l’apprentissage traditionnel. lis s’agit notamment de qualkations acquises
avec la SODEVA ou dans le cadre de projets encadrés par le Bureau International
C]g Tra.v&i,
Le fait d’avoir DBnMcié d’une formation et i’appatienance
à des

118
129
13.4 Caractéristiques de l’offre sur le Marché informel
organisations d’artisans sont étroitement liés. Bon nombre de forgerons sont
obliges de confier à d’autres collègues certains travaux spécifiques nécessitant un
La composition des stocks au moment des enquêtes se présente comme suit, les
outillage qu’ils ne possèdent pas. Pour le matériel de soudure en particulier, seuls
A’..- A-,.:.-r-^.4 c--.4:----~ rr..-.rln* P~.-so~v.r Lrnornnr .-7, .+roL;,.
orix indiqués étant unitaire<.
LL Ici u,ap”xT, II ” us I Gq”rpG, I IGI II V”I I”U”I 1, ,c,, ““II ‘peu.. “\\rl ,cAII I.-v 1-t y-, “/ IV UUII “.“..a
encadrés par la SODEVA qui les a aidés à s’équiper ont ensuite déménagé pour
Tableau 13.1: Types, origines et prix du matériel sur le marché
s’implanter en ville ou dans des villages plus peuplés afin de mieux rentabiliser
leurs investissements, Dans d’autres cas, les postes de soudure sont installés en
~ .-
permanence sur des charrettes pour faire le tour des marchés hebdomadaires. Au
Types
Origine
Inriti Ictriotlo
. . ..-...**“,,..
Industrielte
total, 32 forgerons sur les 90 opèrent de façon itinérante sur un rayon de 24 km
artrsanale
occasion
neuve
autour de !eur !ieu de résidence. Cette mobilité amé!iore L’accessibilité du service
Nombre
PriX
et pour les paysans, la distance moyenne a parcourir pour trouver un soudeur est
Nombre
Prrx
Nombre
PIsces détachées
3,201
z~ -~~--
---- ~--~..-..--
de 8 km conire 6 lorsque la réparat;..,n ne demande pas de soudure.
1 052 ___
1 0 0
Le travaii de recyclage porte sur tous ies types de matériel mdis plus
Houes s:ne
‘1;
iô.3oû
42 1
:.tssu
0
particulierement
sur les semoirs II consiste a récupérer de vieilles machines pour
Houes occidentales
85
13 300 26
10
359
0
les retaper et les injecter a nouveacI dans le circuit Le plus souvent ce sont les
paysans qui viennent proposer L.2 marchandise mals certains artisans font le îour
Semoirs
1 1
33.530
64
22.;511
:;
dss vil!ages pour s’approvisionner. Au total. 17% d:: matirie! ainsi récupére sert
A:aras
2’
31 SC;3 . 12 ;.;,2” .2
.,
cl-- ferrsl!le et tout le reste est rern!s en etnt
d6coriiqucusas
4a
12
1213 0 ___
9-1
,;zJ;;asses ,>- cP,.-, _. j;:::- 5,.,
: 5
: 75 3312
5
i
5
>>Ii,>
Charrettes
* c,
03
55”
,->
-.
^
in
lW.Ydi
1
.A., .,,ijii
.Y
---~----
-. _
Total
.î .5 1 1
i 202
z vs
Source: Enquêtes ISBA-IFPRI, 1995
13.3 Les Distributeurs d’Équipements
En terme de nombre d’unités, les stocks sont composés de matériel artisanal
Lrs distributeurs qui intervienneni
2 titre purern eut cwnirwciai c’~5i-b-di1t: nüii
Sans une proporton de 73%. A l’exception de quelques pièces détachées. on
impliqugs dans la fabrication ni dans Ijq maintenance sont minoritaires, La qriasi
r?ote l’absence totale d’équipements neufs d’origine industrie!le qui sont du reste
+;%Ii!+ d’?n+=+ eux s’aoomfrsrcnnen!
pa’ achat au zon:~~îrl! Pl~us de trois .qanr?s
fabriqués dans !e pa;/s i.a principale rajso:: avancée est ia c::o;:s pa: ;appa,q 2 cs
des dis!ributeurs font aussi des prestations de services pour les réparations Ceux
que propose l’artisanat. Néanmoins. 35% des individus interrog+s ne l’exzluent
qui fsbriqaent eux-mêmes les équipements qu’ils vendent constituent 67% Je
pas a l’avenir pourvu qu’ils ourssent établir des relations avec l’usno et bén+ficrer
i’ ir;-~.,r:ii
BAI ,_, ,.<,/ in
~! Le .jeg$ (je SF\\g$Jj!SL&)!~ re$= f&& ,!.a;-
;7$jfive~,~ent gc;;i pa;
de rondi:ions acc;ptablis pour s’approl/iisjortner.
cm~pa’3is3r~
2 ce qu’on observe dans !e secteur de l’ergrais. En effet, 37:; de5
sit;!rins I* ,I II,-
.il _kj, J iGi~2TXjOI n3 zds::t %,Tjr? i..+ r>T,~t~ii~i :2,j:g(,c&!e,
!.a fabrisaiion a$:gana13 e s t :,!lJi ~~~~~v-~~,y,p&~ ,r&,ys ir 3g,-,:fj;;;s [f-s ~,Lî,“
-
,-,3
d+
rechange et des hoties Elle s’inspir e des modéles industriels sauf pour les
décortiqueuses d’nrachide eniieren-gent conçues par les forgerons Les pièces
qu’ils fabriquent sont surtout les disques de semis, les socs semeurs, les étriers et
les lames sarcleuses. Leur hétérogénéité est telle que le calcu! d’un prix unitaire à
partir de la valeur marchande totale n’a pas de sens
La fabrication des semoirs pose problème à cause de leur mécanique plus
complexe. Même pour les unités qualifiées d’artisanales, certaines parties sont
d’origine industrielle et proviennent de vieilles machines. La rareté des araras
découle de leur substitution progressive par les houes-sine dans le soulevage de
l’arachide pour lequel ils sont conçus. Les pièces détachées d’origine industrielle
trouvées chez les distributeurs sont surtout les lames-firdous dont les araras ou
les houes-sine sont équipés pour le soulevage de l’arachide. Cette opération
demande un matériel plus résistant et II n’est pas facile de trouver le type de métal
qu’il faut pour les fabriquer artisanalement. Les occasions d’origine industrielle
sont le plus souvent du materre! réfn..
-v-r+ qze les forgeions achètent et remettant
en état

120
121
13.6 Niveau d’Équipement des Exploitations Agricoles
13.5 Modalités d’Écoulement du Matériel Artisanal
Pour les principaux types d’équipements, l’évolution du parc au niveau des
exploitations suivies se présente ainsi:
A
n
r.hrnn,e
rl, IP ?F;OL ,-tac nnén+cTl#rr
rr.n+ Aor Irtirinr n,,;
“2 +rl~r~ill~“+ fil.cI r**r
.,.a Y”““.-- ‘1-T- - W I - - & ‘ - .ar”‘L..“b.‘”
UV,*. WI- d..<UUI,”
YY’
,.ww‘.III-I<L
y-’ +Y%
commande. lis ne détiennent pas de stocks et n’interviennent pas dans la
Tableau 13.2: Évolution du parc de matériel au niveau de 240 exploitations
distribution du matériel fabriqué. Quant aux distributeurs proprement dits, chacun
suivies
a entre 1 et 3 points de vente permanents. La moitié d’entre eux sont sédentaires
et les autres se déplacent au rythme des marchés hebdomadaires. Leur rayon
Types de
Nûrnbre total
\\w/ari->tinn n-r
0 IULI”, I put
EXj3!Gi:âtiûïiS ÏlOÏl düi&S
d’action est de 44 km à partir du lieu de résidence.
matériel
en 1992
rapport à 1985
WI
Pour toutes les catégories de matériel, !a demande est plus forte au moment des
1985
1952
_-
préparatifs de i’hivornage même si Gii enfcgistre des ventss sit twtes saisons. La
Semoirs
391
-9,7%
-
4 %
7 %
vente au comptant reste largement prédominante mais on note que 65% des
opérateurs font des crédits aux paysans pour une valeur d’environ 20.000 francs
Houes
4u4
-10,8%
3 %
6 %
par bénéficiaire. Sur les crédits de 1993. le taux de remboursement est de 75%.
Araras
49
-40,3oio
7 8 %
8 7 %
Contrairement à ce qu’on observe chez les distributeurs, orivés d’engrais et de
semences, le volume du crédit et le nombre de bénéfïaarres n’ont pas éti: en
Charrues
7
___
_-
9 7 %
déclin. Le fait que les équipemen,, +c sorent des biens durab!es pourrait réduire le
Charrettes
2 04
- 5 , 0 %
25%
3 6 :’
risque encouru par les créanciers,
--. ----~--~. - --.- -
Les houes-sine son? de loin consid+rées
comme étant !e !yoe de matériel qui
nlarshe le nwur: en raison de Ieui poiy%ial$r?;e Elles ont prailquirnent
remplacj
Ies araras dans la r&~lte de I’arach!de
Sai~;t les tamo;anacg% :î demande ooui
Lrs exploitations C]I.!~ r?% tiisposen! d’aucun équroem 53 3 t pa:lr la CU!:!.*:- ariz!Be
I;ts semoirs est rad!&? par un3 Cert,7j,~~ re??ti?r!ce (:&??Y les p3j’cm.s à k?!Jor Cek
repésenient !3% !lk? !‘t$!yl?r?tl!icn el! 1992 conpu
X?i r;T: 1-35
La j;;~s~ .&
stratégie est rencdue possible par !e fair qt,!e ces machines !!e servent qtle pendant
cfisponibilft& est nai+am=n+
I”.L..,I <
or, IL pius ma;qi;-- ^I
x Uans le cas des araias puur les raisons
quelques jours pour toute la saison. En outre, les nouvelles variétés à cycle plus
évoquées plus haut. La place marginale des charrues ne fait que refléter la quasi
court coexistent le plus souvent avec les anciennes. Il en résulte que le calendrier
absence du labour dans les pratiques cuiturales. La situation actuelle du niveau
des semis devient plus étalé et cela réduit ie goulot d’étranglement qui pourrait
d’équipement varie en fonction de divers paramètres. Les exploitations agricoles
I&ulieÏ de ia ci;rii~l-lui;ur-l fi, patc lie S%i ,WllS
psiiverii eiicGre êtrt! ciassoes seion ieur impilcatlon ou non dans la p:oduction
contractuelle Cela se jiis i+
t .I d’autant plus que les capacités productifs; sont
ci!&s parmi ies conditlnns rl’elIgrbi!lté aux vontrstr; aussi bien avs.2 !3 3 .>:\\:.:,1~~3
pour les semences qu’avé la NOVASEN pou: l’arachide de bouche
~..--. ..-~-~.-..-- _.__ ~_ ..___ -.._
T1 YPe
Cun::actusis
Contractuels
N o n
E?SPTDk!
5e ma:ériBI
S:?Cl?ZC?S
bouche
-3ntracturis
-~-~~.~.~
_- _.---
SP?wxS
2 3:
:,w
1.45
1 3 2
Houes
2.38
198
l,56
:.32
Araras
0,29
0,40
0,12
0.22
Charrues
0.12
0,03
0,07
0.07
Décortiqueuses
0.08
0,03
0,05
0,Oô
,1-
Nbre d’obs.
108
5 2
159
319
---~
Source: Enquêtes ISRA-IFPRI, 1995

ILL
I.2.J
Tableau 13.4: Proportions des producteurs non équipés par catégorie et par
Tableau 13.6: Ratios animaux de trait I équipements par catégorie de producteur
type de matériel en 1995.
Contractuels
Contractuels
NC-In
Fnwmhln
_-. .-.-
ÏYP
Zur ii1 a&&
Curlita&&
ih I
CI ibw I kit:
semences
bouche
contractuels
de materiel
semences
bouche
contractuels
Animauxkemoir
Semoirs
4.6%
1,9%
14.5%
9.1%
Animaux/houe
A,7
1,7
138
1x8
Nombre d’obs.
108
52
159
319
Araras
79.6%
67.3%
91,1%
83,4%
Charrues
93.5%
96.2%
94,3%
94,4%
Sorlrce Enquêtes SR,q-!FpP.! ;gg5
Décortiqueuses
91,7%
96.2%
95,0%
94,0%
~~. _
La force de traction ne semb!e
pas être une contrainte meme pour les plus
Nbre d’obs.
108
5 2
159
319
défavorisés. Cela s’explique par le fait que contrairement aux machines, les animaux
-
ont la caractéristique de se multiplier. Ils constituent à la fois une forme
d’rnvesttssement et d’épargne. Cependant, les chiffres globaux cachent une certaine
Source. Enqu&tes ISRA-IFPRI. 1995
dynamique évolutive ainsi que des différences d’une exploitation a l’autre. Au niveau
c ,>>
-la- 240 uflitgs S$\\,&
La srtuation d’ensemble en 1995 compar,-.i= à celle décrite dans ie tableau 13.2
/a force de traction existanie en 1992 se composait dr 466
montre une degïadatioii
progressive au fi1 du temps. Pûu( jc?sj &g$Jipar,afits 4,
.A-, ,;nc ?KO h.n\\:irr .Y+ C7
‘7-‘*‘.I.
.,., ii.ii,,#a I>L .di ,aii::;s
base, les producteurs contractuels soni mieux dotés que ies non contractuels. La
r,-- _^ _>..,,. + : I-r:- a-..< !>,>,
;z?$action d e s ;1:aras 3Qj3 puiçue a:; nl~~caû
.$es dij[fiau{eagys 53 >o,qfirr):rd fje
L 5 !C:V~‘.,
;i /
~?GJ !‘:.; _a._,~,
je ~/~fi~:,o~ es~:ei;is:;ts S~:I: :;:‘s
~p~~~~l’j~h;i)<[ji *z* -ô,5
meme que la msrginaiité des charrues. L’analyse du niveau d’iquipement
doit
3 % et i-6 5,?., A:I ?3tai Lin -3 nxploitation ~sur wngt ne drspose d’ai;c-in-2 f--~?;tj ::a
rt Zy;i!:)i? L.-z

a. ,$J,ij’j
#.!a ‘i i jûijf i--i:>
sire relativis& en foncîion d’autres variabtes Les plus pertinentes sont les super-
.A.-XXX; $US répandus filais &r nombre es! en oakse ei:
profi? #es asi::s
ficies mais aussi les animaux de traction puisqu’il s’agit de matériel pour la culture
plus abordabies, plus faciles à entretenir mais airssi nettemen? moins
attelée, Les superficies retenues sont celles appartenant à l’exploitation et pour
performants. La substrtution peut donc être perçue comme une forme d’érosion
les animaux, ce sont les chevaux, les ânes et les bovins de trait.
qualitative du capital des exploitations agricoles.
Tableau 13 7’ Dotations moyennes en matérre! pur exploitation selon le d+oanomenî
-~-
_-~ -__.._ .__ -
Contiac!Ut?is
Co:liiaciu&
NJII
&schr~lb;~
semences
bouche
contractuek
~.i~~i~;usist?r!luli
3.2
5.3
7.;
s,r;
H,+&ar&hû!x
6.0
G7
.I L
7 ',i
.a-
53~--
.---. ._.__-___ .__~ . --.- .-..
Nombre d’obs.
108
52
159
319
~--- _--- ._...___ _.____- -._. _ -. -- _. ..~ _
Source: Enquëtes IsKA-IFPRi, 1995
Les normes préconisées pour la zone sont de 3 à 4 hectares par semoir et par houe
(Havard, 1987). Ainsi, toutes les catégories de producteurs peuvent dans l’ensemble
Source, Enquêtes ISRA-IFPRI 1995
être considérées comme sous équipées même si la situation est plus critique chez les
non contractuels, Ceux qui cultivent l’arachide de bouche sont encore relativement
II existe une certaine interaction entre zones ou départements et catégories de
mieux lotis.
producteurs. Par exemple, la production contractuelle est presque inexistante dans le
département de Gossas où les conditions naturelles sont moins favorables. Dans
l’ensemble, il est netten?ent moins équipé que les autres, Les départements de Nioro,
Kaffrine et Foundiougne qui sont d’importantes zones arachidières se distinguent pour
le matériel de base c’est-à-dire les semoirs et houes. La présence plus forte des
charrues dans celui de Foundiougne est liée au fait que la culture du maïs plus
exigeante en travait du sol y est plus développee.

13.7 Conclusion
Tableau 13.8: Proportions des exploitairons non équipées en 1995 selon le type
de matériel et le département.
Même si l’on admet que la suspension prolongée du crédit à l’équipement favorise
l’émergence de l’artisanat, son intervention dans le domaine du matériel agricole
est bien plus ancienne. Pour ce qui concerne la fabrication, l’élément décisif
Type
Gossas
K a f f r i n e
K a o l a c k
N i o r o
Tamba
Fatick
F o u n d
Ensemble
semble avoir éte I’exrstence de modèles imitables d’origine industrielle. L’emprise
Semoirs
O,O%
8,4%
16,O”h
0 . 0 %
O,O%
0 . 0 %
2 . 9 %
9 . 1 %
des forgerons s’exerce en particulier sur le marché des pièces de rechange. Avec
des
prix
nettement
plus
accessibles,
l’artisanat constitue une base
Houes
0 . 0 %
6 . 0 %
13 ,6 ?G
0 . 0 %
0 . 0 %
0 . 0 %
1 . 4 %
7 . 2 %
d’élargissement de la mécanisation agricole dans la mesure où il permet de
Araras
80,0%
7 1 . 1 %
91.2%
100%
75 0%
55 6%
82.6%
83 4%
toucher des cibles aux moyens plus limités. Cependant, la contrepartie est une
moins bonne qualité par comparaison aux équipements de fabrica!ion industriel!e.
Cha:rv-;-5 .
,~./
:NA
~;,s’~î
j;
4
;,
Iÿ:~,,
iu.~;;
iL-~~
d ; ,c -,..I
:<; y )-
4
Y
Au plan technique, les difficultés sont plus contraignantes avec les semoirs même
si quelques artisans se disent capables de les réaliser entiérement
~&yw%y~ 1 0 0 %
97 6%
59 2%
95 8Y 1
1703fi
1 TiO%
85.5%
94 0%
---~ - - - -~
-~
Nkx
U’OSO
5
8 3
:25
2 4
3
9
69
312
La distribution du matériel artisanal est dans une large mesure assurée par les
.-
fabricants eux-mêmes. Cela reflète moins un état embryonnaire du marche que le
caractère sociologiquement fermé des mitiers du métal. Malgré le nombre assez
Soc;ices Enquei;s ISRA-IFPRI 1995
limité d’intermediairns
purement commerciaux, !‘accessibiW gécqraohiqtie d+s
!-,rodtJfts

e
t

s5rvtcos es! assez hQn?c ,q&mment 3’lw !n C-** ;nc&lits des
.A*-” ,” .ri,lc,
Tab!ea: 13 9. Nweau d’équ~ement
p?r hectare selon !r3 &?nnr%?ment en ‘1 Y!5
inpÏ,pnap??,.., -f
c31 le fait q1.e !.a majxi?É dus forgerxs sûn; du miiieii :tirai.
Maigre le dynam!sme cje !‘a,<isanat. on obsen~e 18.
,,,ie ’
decapiXisa:is.~
prcgr+ss;ve
de !‘i;gri<~!.;!tu;~ :.c: .S%S-écprlperwnr
‘3 a-.,ceii!l.!e 5n terme q!.~îrftta?rf sans p-m--~
u.2 8 r““’
!a oegraaarion ~q&;iai~ve du parc. Cependant. an peut bien se demander SI le
secteur artisanal n’est pas devenu un obstacle a la mise en place d’un nouveau
Programme Agricole basé sur les équipements de fabrication industrielle. La
grande différence de prix risque d’infléchir le choix des paysans en faveur du plus
abordable comme dans le cas des semences
Le sous-équipement en matériel de base est plus sévère dans la zone de Kaoiack
si on le regarde sous l’angle du pourcentage des producteurs complètement
démunis. En revanche, c’est dans cette zone ou les décortiqueuses d’arachide
sont plus répandues. Pour les houes et semoirs, le département de Nioro est tout
juste a la limite des normes alors que la situation est plus critique dans celui de
Fatick.
Le caractère non contraignant de la force de traction ne fait que se confirmer. La
question légitime qu’on peut se poser est celle de savoir pourquoi les paysans ne
pourraient pas ajuster le ratio en vendant des animaux pour investir dans
I’équipcmcnt compEmontai;e.

L~~ LVII~~~~CU$~ ayrees oenerlclanr aune commission fixe par tonne sont les
XIV. LA REFORME DU SYSTÈME DE COLLECTE DES ARACHIDES
coopératives et les OPS Cette commission instaurée avec l’arrivée des OPS en
1985 était de 2.000 francs et depuis 1987 elle est réduite de moitié. En plus des
14.1 Organisation Générale
mandataires agréés, les gros producteurs peuvent également faire des livraisons
directes aux usines et r&@ n~~p@Ip cpti-: ~5: &+---*
4Ilrl>lbI,l -G-Lk-
Ul,lbl,c,t: &xi;s ;xG-
Les différents circuits commerciaux de I’arachide sont décrits dans la figure 14-1.
96. La SONAGRAINES procède aussi à des achats par camions itinérants et
L’organisation de la collecte officielle est dévolue à la SONAGWINES, une filiale
cela se fait en général dans les zones frontaliéres pour réduire la fuite des
de la SONACOS. Elle est chargée des achats auprès des producteurs et de la
récoltes et dans celles dont le réseau des points de collecte est plus clairsemé.
livraison aux quatre établissements industriels dont deux se trouvent dans le
Figure 14.2 Évolutton des effectifs d’OPS et du nombre de points de collecte 5
t
Bassin Arachidier.
!‘échel!e nationa!î par catégûrie de mandataire.
c
Figure 14.1: Les circuits commerciaux de l’arachide
~-
_~_~. ..- . .-~-_
i
-
_-~~-_.
1
l
--+-Effectif OPS +l- Points OPS +Y- Points coop
i
y4
I
Marcnsextneur
/l
l
l
l
L
C30$atives
I
Y
1-e prix offici<? que les intervenants sont tenus de respecte: es! unique P~!I:
chaque campagne et en tous lieux II ne tien? pas rompt? nrn pius de 1a m**,~‘?i
qilalt..,
L
31; piojuit
La Z3i;lpJgiÏS dz Ct)Iiir’a’
I
Irl cialisation est géneralement
ouverte en
l
‘!Gi’asec
dscembre et YJZZ environ quatre à cinq mois Le financemwt est assuré par II
I
SONACOS ~!.:i tjébl~~qu~ 12 tr$snr?ril par tranches CIIC.-OC~;~I~P
UYIVIIdI I . 2 4,A *~~rt;~~*
!“.,iiiic>l >>!j :::.
et à mesure
I
Id.2 t e s C;wpératives .3fficielies
r
Avant la r&for:w de 1383. chaque coopératwe etait automatiquement un point d-3
colle&, .:e .qüi r,‘est plus le cas aujourd’hui malgré ia forte réduction de leur
Consommateurs
H!!i!iers
nombre. Apres chaque campagne, la coopérative peut être reconduite ou non en
E i e v e u r s
artisanaux
fonction de ses résultats. Une coopérative sur deux intervient au niveau de son
village siège qui est en principe le chef lieu de la communauté rurale. Les
implantations extérieures sont constatées sur un rayon maximum de 20 km.
1
Dans un tiers des cas, le plus proche concurrent OPS est situé entre 0 et 4 km.
Une règle énoncée en lQ85 consistait à maintenir une distance d’au moins 5 km
entre 2 points de collecte. Son non respect peut s’interpréter comme un signe de
&achide en coque
Huile + tourteaux
renforcement de la concurrence. En !noyenne, l’éloignement du plus proche
concurrent OPS est de 7 km contre 10 quand il s’agit d’une autre coopérative.
Dans les deux cas, on constate des maxima de 20 km. ce qui laisse des
Arachide dzortiqueé
,prachide t o u t e s formes
-

créneaux aux collecteurs itinérants, qu’il s’agisse de la SONACOS ou des
commerçants du secteur informel.

Le votume oes acnars esr rres vanaore a-une annee a raurre mais aussi aune
T\\uLuc;I~~~~~~~ II. 4d ~~arr~tt?re conalrton a~ellgitxltte est la garantie matérielle. Une
coopérative à l’autre. Si I’on considère les quantités collectées en un seul point,
caution de 3500.000 francs par point de collecte est exigée aux candidats. Les
titres fonciers pouvant servir de garantie doivent ëtre domiciliés dans une capitale
les records varient de 260 tonnes à 3.000 tonnes. Pour les plus bas niveaux
régionale. Cette clause qui répond à des préoccupations fort compréhensibles
déclarés, les chiffres s’échelonnent entre 100 et 1.019 tonnes. Toutes les
est de nature 5 favoriser IF)S r.itadinc rmr rannn* -a*~ ~~WWW 1 - ----1-I --:*‘--
r-. .-rr-.‘
IU,.
rnnnbrativps n n t ~3 I le1 w ?Il K fiit+ +m?r]p q?r& 12 r&?mi~~ifln ^pc Qpc dzflr
,UI”UA. LG ~~cr”fI” Irl1li31rz
mentionné par les OPS est d’avoir une bonne moralité et la confiance de la
la commercialisation. II s’en déduit que la concurrence les a effectivement
SONACOS avec tout ce cela peut impliquer comme bases d’appréciation.
pénalisées. Néanmoins, les mauvaises performances sont le plus souvent
attribuées à la faiblesse des récoltes due aux facteurs naturels, au manque de
La moitié des OPS identifiés résident dans la ville Kaolack ou dans tes capita!es
semences et à la non utilisation de l’engrais par les producteurs.
départementales, ce qui veut dire qu’ils ne sont pas du milieu rural. Les 40%
La co!!ecte itinérante p-.
Or !a SONACOS et par les commerçants du marche
exercent le commerce comme activité principale; l’agriculture et le transport
comptant respectivement pour 25% et 20%. Au total, 4 OPS sur 10 sont
\\
parallèle a eu selon les dirigeants bea ucoup plus d’impact que l’arrivée des OPS.
La raison est que ces derniers s’instal!ent à des points i~xes et opèrent de facon
impiiqués dans le transport et la m+i
)IV ,Y d’entre eux le foant a titre d’activité
sédentaire. Selon les responsables des coopératives, c’est la SONACOS qui
secondaire. Ils affirment unanimement être plus intéressés par le transport que
par ia coliecie. Un OPS sur deux est un ex-traitant qui a exerce sous l’ancien
recrute les peseurs sur lesquels ils n’ont aucun contrôle. Cela est perçu comme
i
un désavantage par rapport aux OPS qui choisissent leurs propres agenîs. Les
système pendan! 16 ans en moyenne.
absences et autres pratiques qui détournent les producteurs vers les concurrents
sont citées comme étant des causes de faible collecte. Quant aux bonnes
I
p&ormances.
el!es sont attribuies
soit a des récoltes olus abondantes os.: à des
i
.l’]~.r.‘:yn^rl!~ ,plus @lJ!l$ys I_F?- p.ry?-‘.s f!~?;n~~?n~n~r.
S’y’!IC~qt
a:2 &?;: .&Y 5
J>-“>
i-%<ai- \\<NS
n.1 t,c
“vJi,y~,n~ et 1.2 py&%;:ye
;uptu:rs 2-2 f;;;js ;!ste p:eoccqpay,t
e
J

$
j
i
Iks cr>:;pnYra:ives n e d~sposanr iJ’îi~.:i.m moysi: de rransport. I’évacuafron dss
<q.?y,/?i+~ ~;$t^Ct>&s tpr-, bc; i;.jr,r-;c:s ,m&t 3nse -29 oh,a:3e p: !a SOfq;l,<,‘J~. i:f:‘z
,+(,;s
<.-,
y'- ,*j,7::< ~rrt-.~.,.--!;,;;1..: ::T- -s'.'-;ig -iz !r2z~F :q~-s,, ,$-. ,-' ^ 4 -~*ii-.~ i 3 ,,
~':‘.iiY.i
,
:.-.
,j'e,‘trq g:." cj;; -i.-a-
< / . I.
.,-> points d- a!12c!3 il
P!US d
e

îo3 xrr; ;js Ch21 PU.Y er ($5 ‘?i
extrémej a:taigr?eni 300 km Qn peur penser qu’une teiie situation est de naturs
à limiter leurs rapports économiques avec les populations locales, notamment
dans le domaine du crédit pour les entrants
i
?4.3 Les Organismes Priv&s f;tnckerrrs (GPS)
Le mode de frnancement des OPS est comparable à celui des coopératives
i
i
Pendant les premières années de leur retour, chaque OPS voulant s’implanter
Cependant, à la différence de ces dernières, ils fournissent une caution dont la
valeur est théoriquement prise en compte pour déterminer le montant de la
dans une communauté rurale devait prouver qu’il y réside ou y posséde de
solides attaches. Cette clause signifiait que I’OPS non résident devait être avalisé
première tranche. Les premiers approvisionnements s’épuisent en moyenne au
bout de 4 à 7 jours. La principale condition de refinancement est la justification
!
par les autorités locales. Celles-ci sont en général fortement impliquées dans les
coopératives et ie fait de demander leur avis sur un concurrent semble quelque
des fonds reçus. Pour cela, les documents de collecte sont régulièrement
peu aberrant. La condition relative à la résidence ou aux liens avec les
inspectés par des agents de la SONACOS. Celle-ci exige par ailleurs que le
rythme d’évacuation des stocks soit satisfaisant.
populations locales n’a toutefois jamais été strictement appliquée. Son
relâchement total se comptabilise comme une avancée dans le processus de
libéralisatron.
Une autre différence par rapport aux coopératives est qu’on note chez certains
OPS l’utilisation de fonds propres ou provenant d‘autres sources. II s’agit de
préfinancements qui représenten!
3~ tota! l,2% de !a valeur des arachides

I
u~.‘Lu~ C~Ù ~~11 I> ~tjo rlnancements
qui proviennent de la SONACOS
Figure 14.3: Évolution de la collecte des OPS et des coopératives.
Contrairement aux coopératives. les OPS sont responsabilisés en ce qui
concerne le transport. La livraison des arachides aux huileries fait partie de leurs
-A-OPS tcoorl I
obligations envers la SONACOS qui supporte le coût y compris la sacherie et I~F:
manutentions. Les tarifs à la tonne/km varient en fonction de l’état des routes.
Ceux qui n’ont pas leurs propres camions doivent s’arranger avec des
transporteurs. Ils peuvent aussi demander l’intervention de la SONACOS mals
celle-ci donne la priorité aux coopératives. En revanche, elle accorde des facilités
de crédit aux OPS transporteurs pour la remise en Ptat do !eurs camions avan:
l’ouverture de la campagne. La forte concentration du parc entre les mains d’un
petit nombre d’OPS ne limite pas pour autant l’accès des autres au service de
85-66 66-67 87-86 SS-63
89-90 30.91 51.92 92-93 93-94 94-95 9.596 96.97
j
transport. En effet, les OPS dotés de camions étant plus intéressés par cette
Campagnes
activi?é i!s cherchent à élargir ieu: marché en privilégiant les prestations au profit
des autres pour ne se concentrer qu’au dernier moment sur l’évacuation de leur
propre collecte
14.4 Performances Comparées des Coopératives et des OPS
rabieau 14 2: Importance relative des circuits O?S et coopéra6ves chez I-s
Tabieau
î4.1. &olution de la part des OPS et des coopératives dans les
producteurs chefs d’exploitation
livraisons d’arachide aux huileries
Campsgnes
Livraisons en tonnes
Part OP.5
Part coop
~---_I
--
.-. -- --
‘, ^;- :;.c::z,
:;; ;:i*;,
38.2,.
51 ?O;c.
=, 4 - <Y ;?
T->_~
;; ‘f ^
T.,/ ”
3 9 . 8 %

1 YYZ-Y3 1994-95 se présente ainsi:
Campagnes
Pertes des OPS
Pertes des coop
1985-86
5 . 5 0 %
3,85%
Tableau 14.3: Structure des coûts directs chez les OPS et les coopératives
1986-87
0 . 9 2 %
2 . 8 9 %
Rlrhriqlrw
I-PCfl I +A-*.-.
. -n I.. LI.l.Il
kiR ïelâti~io
i 987-88
0 9 5 %
3,03%
OPS
coop
OPS
coop
.~I_- . ..---
1988-89
1 .û9%
2,49%
Aménagement des locaux
102,;
51,6
Il,O%
14,0%
1989-90
0 . 5 4 %
1,34%
S a l a i r e s
348,3
233,9
3 7 . 4 %
6 3 . 5 %
M a i n d ’ o e u v r e
7 5 . 2
ZO
a,o%
0,5%
1990-g 1
0,3a%
1 . 0 4 %
Déplacements
1 1 3 . 3
4 1 . 8
12.2%
12 ,3J/n
1 9 9 1 - 9 2
Maintenance des équipements
2562
1 . 0
27;5%
0 3%
0 . 0 6 %
1.4206

XV. LE MARCHE PARALLÈLE DE L’ARACHIDE
Figure 15.1: Structure des achats d’arachide par les commerçants
15.1 Caractéristiques des Acteurs
Le commerce arachidier dans le secteur informel est encore quasi exclusivement
dominé par les hommes. Sur les 126 individus formant notre échantillon, il n’y a
qu’une seule femme. Lorsqu’on raisonne au niveau de la collecte, un quart des
intervenants sont des détaillants contre un tiers de grossistes: les 42% qui restent
étant dans une situation intermédiaire. Par contre, quand il s’agit de vendre, la
pratique du détail devient marginale. Le-= détaillants font leurs transactions à la
balance OIJ a?r pot alors que les grossistes purs travai!lent à !a bascule.
L’ancienneté moyenne dans le commerce arachidier est de 12 ans et on note que
56% des operateurs ont commencé à partir de 1985 marquant le début de la
Nouvelle Politique Agricole. A l’opposé des OPS et des coopératives, l’activité
s’étend sur toute l’année dans la plupart des cas (79%). Le nombre de mois par
an est ùe II en moyenne alors que le marché officiel fonctionne pendant 4 à 5
mois. L’arachide représente er;vi:on
56% de leurs chiffres d’affaires tandis que la
, ‘
Les achats ei vantes sur je rri&rre ii+~.~ n’exciueni pas + c;e$acement
au niveau
des n?a:Cch8s hebdomadaires. Les commerçants p~;-n.-.
1 ‘3 =r,t sédentaires font une
minori[é et ii s’agit sirrto~~t de gr~ss/s!ps etab!is dans les ~WT!S marchés urbains
15.2 Modalités d’Approvisionnement
Le prrnclpai trait dlstinctif des commerçants du sect-î?:r !n?~mel est leur grande
&J&e, 53’/5
m.3biiii-$
?:J:I?
la
d’entir eux opèiant
ci-: %ç.x
,
iti:Grante au niveau
des ma:ch& ruraux hebdomadaires Certains SJOBt jusqu’à ~ILS de 250 km de leur
lieu de :&i.&nce pour s’apprrJvi&nqer
e n produits
!i s’acj!t de i’arachide en
coque. des graines décortiquées et du “sax-sax”, terme vernaculaire désignant les
graines i;ass&s, bruchies ou immatures mises de cota en triant les décortrquées
Pour les graines &cortiquees et le “sax-sax”, les fluctuations saisonnières au
niveau des achats présentent une allure brmodale comparable à celle de
l’arachide en coque La seule différence notable est que la baisse qui s’amorce
après le pic de décembre continue jusqu’aux nouvelles récoltes. La reprise
constatée en juin pour les coques est en rapport direct avec la distribution des
semences. Les paysans qui ne sont pas en mesure de verser l’apport personnel
requis pour le crédit font souvent appel à des commerçants qui fÏnancent. Ils se
font rembourser en nature à la réception des semences et cela constitue une
modalité d’achat avec réglement au comptant et livrarson à terme

1 3 7
15.3 Écoulement des Produits
décale d’un pas correspond à janvier au lieu de décembre. II y a donc une cer-
Plus de la moitié des commerçants sont impliqués dans le transfert des produits
taine accumulation primaire suivie de déstockage au bout d’un mnis Cela PPII+
0 une zone a L’autre sur des dlstances qui atteignent 360 km. En moyenne, les
être dû à une contrainte d’infrastructures ou de fonds de roulement dans la
quantités transportées par voyage sont de 5‘6 tonnes sur 112 km. La part de
mesure où il n’y a aucun paramètre pouvant impliquer des conditions de vente
!‘arachide en coque dans la structure des ventes fait 585% contre 32% pour les
plus propices à cette époque précise.
graines décortiquées et 9,5% pour le “sax-sax”. En comparant ces chiffres avec
CPI~ des achats, on peut déduire que i go/
)
Le fiéchissemenî se poursuit jusqu’en avril au lieu de mai comme pour les achats.
U A-
UG~ quaniités d’arachides achetées en
coque sont décortiquées avant la vente.
Ce dernier mois est marqué par un regain d’intensité qui résulte du fait que la
demande de semences émanant des paysans vient s’ajouter à celle des autres
Tableau 15.2. Circuits d’écoulement de I’arachrde chez les commerçants
clrents. Cela explique aussi le fait que I’écoulement des graines décortiquées
est
plus intense entre mai et juillet.
La vente de sax-sax est une activité relativement plus stable dans le temps
comme Fe révèle sa courbe plus aplatie. Cela est aussi lié à la nature de la
demande qui concerne en particulier l’alimentation; les besoins ne va:iant pas
selon les saisons Pour toutes les trois catégories de produits, !e marché fonc-
tionne sans :I.:::!:;T~ f:2tnle aüssi hi--r: q:; i!i’/a~,,~ii rj3 t’rr^t,-,r ‘1’1” lu !7 ‘/-l’;?
id5 ~:~h;isres et semi-grosssias
consMuent le grzs S:e !a clentèle. Cela rre pe5t
qde -,vr::ribüar à I’aiiongerneni
de l
a

chaine ii” .-:‘:iri:?!!:Iûr! Polar !‘ar&-!!+z
‘.
3.&>r;,.j .3& , 13 proportion assez ir:?o&ante Sco1&5~ :iaE:: les ciwits
,
“autres” fa;!
dawner que les pays limitrophes en absorbent une parti? Au total, une fraction de
12.3?,: tj.5~ a;&ides en CO~U+ y~: revendae par ies commerçants dans le circuit
offtclel et notamment aux OPS 1 ‘hypothgse que ces derniers font aussi recours 3
!.q c~!!yte p,zndairn
,Y cn
.-._ tr.-* %I
.,,,J~~ : vonfirmSe. Les huiiiers a~rkaiaux
sont de grands
clients pour le “sax-sax” dont i!s absorbent 359& des quantités contre 3,6% pour
les graines et 5% pour l’arachide en coque. La vente directe aux consommateurs
est plus importante pour le sax-sax comparé aux autres types de produits.
15.4 Variations Saisonnières des Activités
La production arachidière étant faite une fois par an, il est logique que l’intensité
du commerce varie selon les saisons comme l’indiquent les figures 15.2. Pour
chaque produit, l’axe vertical donne le pourcentage des commerçants chez
lesquels les mois sur l’axe horizonta! correspondent ti des périodes d’activité
intense. L’allure saisonnière des ventes fait ressortir quelques différences et
;i:i!$&-s par :appüfi aux achats. Ainsi. pour i’arac’nrde en coque. le pic qw

- - I
139
(b) Decortiquee
Figure 15.3: Les grands axes du commerce informel de l’arachide
4
a
,.’
pour II V;!i~ rJ^ KaO[a&, 10s princ@ux mur&& h~trn;--.-ur-
tvuIt,IJaLuIJ sûnt ceüx dh süd
Bassin Arachidier. II s’agit en particulier de Ndiao Bambali, Keur Madiabel et
Ndramé Escale. Kaolack a aussi une fonction de relais surtout vers Touba et
Richard Tell dans la région du Fleuve à l’extrême nord du pays Cette zone re,;oit
^..^^: A-- ii
d~bbi :,*a i,iix iiiiects 1 p31ii1 (iv V\\i++:~ Xgouna et de NdiSa Ntiiayene. Ce demer
marchi approvisionne aussi Ziguinchor à I’extrème sud, cs qui lui donne 1a pius
f o r t e erivergrrre territoriaie obser+o , _
[Turipusemn9t..,,, $,r~g!<za~
L. la car!tale
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oa;;: ::‘-1
été meniiann5e
qir’une seule fois comme principale destrna:lon
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t.-,.> 1 c ~‘1
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f3yO11 ‘j->SS:!!.i’. S!JC ia D?SS ii? !1’2 ‘:;Ii$:? Qn pel.lt <j$fi?‘.’ :rCbS ??3i;l?;l\\ix
;:‘>~‘*F<.
ien ni~??Y,P?.j -!‘ir-
_ =,, .c:?,>:f?
‘y;,yti, ï I.O&$ :;i:.-:!;-bs & 50 km), i&.-! .y,; y-< , -js 50 à î$> *,:.;t -i-
15.5 Les Grands Axes du Réseau Commercial
natiornaia _ (pius de 1% km;: /SS :quaiificatifs utilises etan: a:brt:ai:es. Comme on
Deut 1:.
:;ii:
I __
Iv ;abhr., 15 3, les marché; ,lt.: ,+::!>f-wJ tgje gJ”t, :ei-&tJ~
, ; n c : j : a t r : :

La figure 15.3 illustre les principaux axes du commerce informel de l’arachide. Le
ment moins nombreux. Ceux d’envergure nationale ont aussi une déserte local?
grand centre de Touba est approvisionné de partout et notamment à partir de ia
et régiof)nlt La viije de Nioro. maigré son empiacament en pietne zone ,oe
zone de Kaffrine. Même si ce marche est incontestablement le plus important pôle
production, est peu active dans le commerce informel de l’arachide. ce qui a
d’attraction, son rôle de transit reste assez limite. En fait, il ne réalimente que peu
justifié son remplacement par Ndoffane pour le suivi des prix. Précisons que la
de marchés qui sont tous assez proches et de moindre importance (Pékesse,
production contractuelle d’arachide de bouche et de semences est très
Thilmakha, Ndindi). Si l’on admet l’hypothèse de non exportation massive comme
développée dans ce département et comme nous verrons plus tard, cela réduit
l’indiquent les données, Touba absorbe l’essentiel des flux qu’il draine.
l’importance des recours aux circuit informel de commercialisation.

1 4 1
140
15.6 Coûts d’intervention des Opérateurs
Tableau 15.3: Catégorisation des marchés fournisseurs d’arachide selon
l’importance du rayon desservi
La structure des coûts .=IIJ niveRt rt-5 CnmmPrrantc
- J......- =P
- - nr&--+= -;
g..“.zUV”U A----. .-
VI UCcl.?“Ui>.
Envergure locale
Envergure régionale
Envergure nationale
Tableau 15.4: Structure des coûts chez les commerçants d’arachide
(moins de 50 km)
(de 50 a 100 km)
(plus de 100 km)
Birkelane
Bovar
Boule1
Rubriques
FCFA /tonne
Part relative
Effectif
__,. r-np~arp~
__ ,__, ,:
(équivalent coque)
Darou Mandjigué
Mboss
Dioly Mandakh
Transport
1.510
38,&0
- -- 64
Darou Mousty
Ndindy
Dinguiraye
Main d’oeuvre
965
24,4X
106
Diwane Sylla
Pékesse
Kaffrine
Conditionnement
4 6 8
11,8%
9 1
Gawane
Porokhane
Kaolack
Taxes
260
6,6%
8 1
Gûuye Ciama
Taiba Nia&ne
Keur Madiabel
Frais de séjour
246
6,3?&
7 7
Kaki
Ndia? Bambaly
LCGhX
226
5, 7 ‘1,~
52
Ef?!!r .$3n?q- llJi1)3
hlri,^-. >!m;ay&a
I
.ur.,a
tlactrirjtci
G..s-k, IV .I
Îi3
J .ô L)‘>
42:
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~,&&r:,” i-fo,-Jc3a.;
8” 4
Nclûihn~~
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_
.
.._
Total
3.900
iOO%
116
-~
Missirah
Ndramé Escale
Ndiagne
Passy
Sotme. EnqGres ISRA-IF?RI. 1993
fdfdiou:r)
X~‘J~il~
k’h CC; N g 3 ii n a
T-q, .:-e <,‘1q: !r;rj^
NJCdlh~
<4,
18
NirJro
&:J .‘I
SC?Xl-?
Thilmaiha

15.7 Prix, Marges Commerciales et Rentabilité.
c) “Sax-sax” ( moyennes en F.CFA/kg)
1 es prix observés sur le marché informel varient à la fois dans l’espace et dans le
ZUI Ic:
Avrii
Mai
J u i n
JUlllet
Août
Septembre
temps.
~
~-..-
Kaffrine
Achat
181.95
200.14
20472
210.80
225.71
Tableau 15.5 Évolution saisonnière des prix de l’arachide par zone en 1995
V e n t e
1 9 1 . 2 1
20883
208.41
218.05
24954
26958
a) Arachide en coque (moyennes en F.CFNkgj
Kaolack
Achat
189.29
21224
212.58
135.03
15840
233.91
‘ V e n t e
204.36
22004
21642
138.60
167.70
26585
ZOlE
Avril
Ma1
Juin
J u i l l e t
Août
Septembre
_~
Niarc
)!+C:&i
: 73 ‘20
188 33
1.39 05
192 13
265.49
278 73
Kaffrme
Achat 11990 130.37
13426
141 17
V e n t e
19713
704 70
205 68
209.03
233 ?4
23643
Vente 124.02
130.44
13849
ISÜ
41
T o u b a
Achat
202 32
21142
282.50
KaMsk
Achat
130.36 141.37 14392 14295
‘&C-$Z
21588
229 3:
23733
245.2&
27632
232 53
'Vente
143.;1
14383
?54.50
:jgag
li%.O3
S;j!r>;$s
i.?J!.+~ei:
I~~A,-~'~Q1
'225
Les marges rapportées aux prix d’achat donnent les ratios suivants:
arachide en coque
0,075
arachide décortiquée
0,080
arachide “sax-sax”
0,077
Ainsi, en terme de profi? par franc Investi, l’arachide décortiquée est plus rentabie
et le sax-sax vient en seconde position. Cependant, le classement à partir de ces
ratios n’est valable que si les autres coûts qui s’ajoutent aux prix d’achat ne
présentent pas de distorsions majeures selon les types de produits, ce qui peut
&-e raisonnablement
siipposé.

15.8 Capital Physique et Investissements des Opérateurs
L’impact des changements est aussi perceptible à travers les effectifs de
commerçants qui fréquentent les marchés ruraux. En effet, sur la base de
Le capital physique utilise oar les commer$ants dans IPII~~ a+itk presente !a
\\‘&altiatinn
rylp$ mmnnrDhlnr A- no- ---A.A-
p I. . . ..-.-....- IV YII 1, IU.c,I ILil,
IU k&+ei&h~~~ d idii UII Dortci cie
structure décrite ci-dessous avec les valeurs marchandes estimées.
24% entre 1993 et 1994 contre 3.5% entre 1994 et 1995. Ainsi, bien que la
tendance reste toujours à la hausse, on observe que le grand rush consécutif a ta
Tableau 15.7: Patrimoine et investissements des commerçants
dévaluation s’est sensiblement
stabilisé.
-.
15.10 La Trituration Artisanale de YArachide
Nature
Valeur en F.CFA
Part relative
Infrastructures
71.550.000
67.0%
La trituration artisanale de l’arachide est une activité très largement dominée par
l e s femmes .qji constit!Jent
IJ:~S pcopofiion & 83% Sur une quinzaine de
Moyens de transport
23.185.00ù
2 1 7%
Communautés Rurales couvertes par les enquêtes, ceiles de Touba et de Ta.rba
yj3s+,q~ &y$& 12 meit;i & “1
I e&antilion.
La caractérrstique commune de ces
InstruiTients Se pasage
Y.9:û.ûûû
9.3”,‘0
deux zones est la présence d’une forte autorité religieuse. En effet, la trituration
Machines de transformatron
1 325.000
1.23;
artisanale était formellement interdite dans le passé et !es terroirs des marabouts
-.,
étaient les seuls épargnés par ks sewices de répression
l
TSikphone
-iok=i
.-- .-_-..:
,-:; a73J, c-2. ..~500 :;‘y:- -... - - -.
~~ 4 $2, ,.,. : 9‘, -- ------.--
:--;s :!?bk?S?iSSfSl3~;itS
réîirs+s au cxj;s & I1-2,:
&-~z. ..‘L
.-- 33: a S~~~;i :;: Rf:;l!i;~~:;:~~~
ffipt
.::-cx-i:;r 1.2 uvvut.-
A,., b-k:.> .-<*z
-I- ti -4.i
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,.*;,.,i;e.
::-.
‘,vl,~;~‘~iI’J.~‘;. 2 : .i’!::i;J ‘q:lB p,L”LJY ,;a rapmsen;ent
Les t;as qmrt-, des hu;l:-rs on: c,lrnm+nce a.0y cours des dix deinièies ~IÏIII&S
_ _^^^^ “..- -^-- I
t~3p~~~~~~r~~e~~t
35X et i9S ou‘a ia vaieur marchande des actifs rmmobrlisés.
Cela prouve que le début de la libéralisation du marché arachidier a “libéré les
L’accumulation du capital semble donc avoir éto quelque peu propulsée même s’il
initiatives a la base”, ce qui était un objectif déclare de ta Nouvelle Politique
faut tenir compte des effets de l’inflation consécutif à l’ajustement monétaire. Le
Agricoie. Ironiquement, le dynamisme des huiliers artisanaux se présente aux
phénomène est plus net pour les machines utilisées dans la transformation des
.-irrr nr,+“r;*;I- ^^-L--
‘y?UX UGJ a~~iili ii=3 irV! I b# i It: Liilt! 6:’
’ ~Mwi dans ie mauvais sens
;:edutts. tn effet, 83X de Ia valeur totale du par.: de machines correspondent à
:ks in>icstissements post-dévaluation. Cela s’ixoliqus par une pius forte tendance
? ‘.i ;onsnmmation
~II ,orodu!ts agrk>!:?s i~::~‘.l::x
pc:;: jCj ;,T;,,a,y~&j~^S- ,
“--~=*~:oppe
,<_
investie en 1994 fait 6.7 fois celie d- i í13.
i : I; -
I
a<..
‘dpitiiûns
sur les Chanyeii~ents
I:tsiii:!tirJi:rt~is.
/ zi :
,. .a chsngornenis
ln:itit:rtl>nne!s m a j e u r s s;?: ia It~éra:!satbn
d;.i m a r c h e
arachrdier et la dévaiuation du franc CFA. Ceux qur soutiennent que la
dk:a!uation a été dans r’ensemble fa~~~abie d2.c toinrnerçants
rnp:f+nrent 47%
siors que 25% expriment un avis contraire. Les premiers soulignent que pour les
fur et a mesliie qS2 ie piûdüit 55 LuirtpBrn e, la force necessaire pour progress-?r
piodiiits agricoles, leur prix de vente a augmen+ plus que ceux reçus par les
est pius grande et la main d’oetwre masculine est parfois requise. L’idée de mettre
producteurs. Ils reconnarssent
donc l’existence d’une certaine distorsion dans le
au point des presses motonsees a plusieurs fois été émise par nos interlocuteurs.
partage des gains induits par la dévaluation L’argument principal des seconds est
L’allégement des travaux devrait beaucoup favoriser l’expansion du secteur.
qu’avec le renchérissement des produits, les volumes qu’ils sont en mesure
d’acheter sont devenus réduits.
Les presses fonctionnent en moyenne pendant 8 mois sur 12 et dans 17% des
cas, l’activité est pertnanente La période de forte intensité est celle allant de
Quant à la libéralisation, elle est jugée bénéfique par une forte majorité de
décembre à avril tandis que bon nombre de presses sont en chômage technique
presque 9 commerçants sur f0. Ceux qui jugent que l’impact a été plut61 négatif
entre juillet et novembre. Environ 2 2 % de la production des presses portent su:
pour eux font moins de 3?LJ. Ces derniers sont en général des ancrens qui
des prestations de service pour d’autres personnes. Le service est remunére à
profitaient des rentes de situation découlant de la faible concurrence sous l’ancien
raison de 40 francs par litre d’huile.
système.

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XVI. ÉLÉMENTS D’APPRÉCIATION DE LA NOUVELLE OPTIQUE CÉRÉALIÈRE
15.7 2 Conclusion
j6.1 La Crise Alimentaire
Lp +h=4nppwn~nt rIif VTnrn~r~~ infpm4 ck !'-y&?+ c'ilccrit hio: dznc !z
logique de libéralisation. Paradoxalement, les autorités l’interprètent comme un
phénomène pervers qui reflète à la limite un manque de civisme chez les
différents acteurs y compris les paysans. La disparition des craintes qui limitaient
l’activité des commerçants dans la filière a été un facteur décisif. II existe
néanmoins une certaine prudence liée aux incertitudes institutionnelles. En effet,
beaucoup d’opérateurs pensent que la relative liberté dont ils jouissent peut à tout
moment être remise en question. Pour eux. le commerce parallèle de l’arachide
est maintenant toléri sans pou: autant &tre %galisi.
‘22 e telle situatior? pèse sur
les attitudes des entrepreneurs qui souhaiteraient s’investir à fond dans le
créceau.
La trituration artisanale s’est remarquablement diveloppée dans les campagnes.
L’h& des presses a pratiquement d&rôn$ cclk de fabrication industrielle dans
beaucoup de zones rurales du Bassin Cirachldier. Toutefois, ce secteur que
cïXi~r6kXit ies femmes n’exprin;2 pas tout sso!I oct~ri,,.,
4 pour des raisws & ia fois
&rhri$Q,JlqiJes, ~c~:i~rniqu~~, s~r;i~cuiiuraiieS ef !!!stitutlo:lne!ies.
ia technoiogie
~.r!ii!&? reste assez rud!menta!re ?t !a pén!bike d!u tiwî!! !im!t? !!KO~;--,
rac:atJ!emefif
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t.y::;:;e $~.~:~~~‘ec-$~r;;)
Si b,;aciC(ji.J;J dc pr?ss?; 52 i~üiiV~~t SC crmn:age
ir:xk1K~L12 Dendant CerialnPS p +;;odes de l’année xIô ne s’ex?li~q!.ie
123% i-ii.lj.>LiiS
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~:?>rî,+
î?c:?~~c?~~ il;l,1 influence pi:ls dii;?:minante
En 2Z-r i? firiy d;? la mati*ie prerni+r?
varie librement alors que celui de I’huile raffinée vendue par la SONACOS n’enre-
gistre pas de fluctuations saisonnières. Son niveau officiellement fixé constitue
une so?e de plafond pour I’huile artisanale. Ainsi, le renchérissement de l’arachide
r,r>,is,->-.t
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y”““.>, ,. LA ~crtodc creuse nc ûrx: p a s ,,uy..ta
+,., ,:.-.e 37.. ,+;5 ;+yeü+é .&q:
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:jrt!:;x?~:~:x S:I: ieurs prix de vente qui sont MOI~S ii~xi!~;ia~~ à la hausse
16.2
La Politique Céréalière et 55x8 ~volutior!
! a q’-les+iy l-+=+re ‘““s&Je ‘,Y
“... ,
p:‘oblcms amplexe niettani en jeu des
facteurs techniques, économiques, sociaux, etc. L’approche mise en oeuvre par
les pouvoirs publics en matière de promotion des céréales traditionnelles plus
adaptées au milieu naturel a sensiblement évolué dans le temps. Les premières
stratégies correspondent à ce qu’on peut appeler l’approche indirecte par effet
d’entraînement. L’hypothèse de base était que si les opérations culturales se
modernisent dans le secteur arachidier, le paysan aura plus de temps pour
s’occuper des céréales généralement plus exigeantes en main d’oeuvre. Le
développement de la culture attelée s’est plutôt traduit par une extension des
superficies pour toutes les cultures au détriment des temps de travaux manuels
sur les céréales notamment

153
152
d’autre part souhaitable. Par rapport au premier point. la réponse de l’auteur
L’entretien inadéquat des cultures et t’épuisement des sols résultant des pratiques
fondée sur l’examen du bilan céréalier national et son évolution est plutôt
extensives qui font reculer la jachère sont parml les facteurs explicatifs d’une
négative. Quant au second point, la conclusion est au’il est difficile de dire si WIO~
baisse tendancielle de IR prnrllIrtivi!d !.‘&~a@ en!o !Z :r&&iîn n?tlcn?!n c? !:s
d’autosuffisance céréalière est un objectif souhaitable ou non compte tenu des
besoins n’a cessé de se creuser, ce qui devait amener les analystes à avancer un
multiples facteurs à considérer. En termes économiques, l‘auteur soutient qu’une
autre argument, celui des incitations d’ordre économique. Les facilités d’accés aux
allocation optimale des ressources doit favoriser I’arachide au détriment des
céréales importées et notamment au riz sont considérées comme étant le facteur
céréales conformément aux résultats de son modèle de programmation linéaire.
le plus nuisible à la production vivrière locale. Le phénomène s’accompagne d‘une
Quoi qu’il or, s<jjt , I’autûsüffisan~e d ÏGcheiie nationaie suppose I’exrstence de
mociiflcatton progressive des habitudes alimentaires difficilement réversibles. La
surplus au niveau des producteurs qui ne devront pas se contenter de couvrir
politique des prix aux producteurs comme aux consommateurs a polarisA
ieurs besoins d’autoconsommation. Avec la réduction progressive du taux de la
l’attention des décideurs au cours de ces dernières années. De nombreuses
population impliqu$e dans I’agricultllre, des gains appreciables
de p:oductiri:é
études économiques concerna n+ : differents pays dont le Sén&gal aboutissent 5 ia
seront nécessaires pour ajuster l’offre 5 une demande croissante
conclusion que l’impact des prix sur la production vivrière est en géngral très
faiblp
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facteurs
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naturels et technologiques
jo~tar,t 1;)~ rGle pr+ondgrariî
16.4 Les Contraintes Liées à la Demande
meni A c;e sujet, le fait de rendre plus difficile i’acc%s aux semences d’arach!de
pe$ être sonsjd&é comme tic;7 fa.pn de pûusjc; 1~ paysan à se rabattre sui les
&réaies dont ia sécurisatfon du capital semencler pose moins de problèmes.
1
Paralièiement, une des causes d’insécurité alimentarre qui retient l’attention est la
faiblesse des échanges entre zones déficitaires et zones excédentaires. C’est
- Mil-sorgho.
a5 kg
ainsi que le commerce des céréales traditionnelles est le premier secteur
- Riz:
71 kg
entièrement libéralisé.
Il s’agit de leur conférer une fonction mixte de
- Maïs:
8 kg
subsistance/rente
et d’en faire dans une certaine mesure une alternative à l’ara-
chide au niveau du système productif.
Ces chiffres cachent néanmoins une grande différence entre les villes et le milieu
rural. Pour le mil-sorgho, la moyenne qui est de 26 kg par tête en zone urbaine se
16.3 L’objectif d’Autosuffisance
situe à 116 kg dans les campagnes. Quant au riz, les chiffres respectifs sont de
110 et 51 kg Prbcisons qu’il s’agit d’kqutvatents produits consommables estitriés
Lc Plan Céréalier ado@& en î986 dans ia mouvarIce de la Nouveiie PoIltique
à 78% du poids de grains pour le mil-sorgho-maïs et à 100% pour le riz blanc
Agricole vise 80% d’autosuffisance à i’horizon de l’an 2000. Dans son analyse.
(iai~x de WÏIVli5iüti itiiiis& dans k PI~C~ Cerealter,
p 1 i)
ivlartln i- (1986, se pose la qilestion dp saww SI *Ha es! d’une part réa!iq!e et

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130
1 5 7
L’accès aux machines à temps constitue une autre contrainte loin d’être négli-
Au plan de la consommation, on note que sur le même sous-échantillon de
geable. Trois quarts des exploitations enquêtées se trouvent dans des
oroducteurs. 81% oréfèrent les variétés locales alors que les autres restent
c.nmm[lnalltPs
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IL-il pu.7 ~‘.J”“Ga CLUI IL
indifférents de ce point de vue. Ainsi, les variétés de mil dites améliorées sont
à une distance moyenne de 18 km. Toutefois, ces machines opèrent le plus
dans l’ensemble considérées comme inférieures aux traditionnelles par les
souvent de manière itinérante en ciblant les zones de forte production et les gros
paysans aussi bien en leur qualité de producteurs que de consommateurs. II s’y
producteurs Cela réduit sensiblement l’importance du critère de résidence
ajoute que tout nouveau cultivar à cycle plus court expose le producteur au péril
comme indicateur d’accessibilité. Néanmoins, les batteuses travaillent en général
aviaire iorsque l’adoption n’est pas faite & grande écheiie dans ie terroir. Cela
jusqu’au mois de mai et parfois même jusqu’en juin, ce qui implique une longue
tempère d’autant les velléités individuelles chez les paysans surtout lorsqu’ils sont
attente pour les derniers utilisateurs. Les producteurs qui envisagent le recours au
au courant d’une expérience malheureuse en matière d’adoption.
battage mécanique stockent généralement leurs récoltes dans des conditions
précaires et une Icngue durée d’attente accentue inbvitablement
ies pertes.
16.7
Contraintes Spécifiques de Production
Le çrenier traditiowne I qu’on trouve encore dans 88% des exploitations ne se
l
La culture céréalière et celle du mi! en particulier connaît des problémes
prête pas au stockage SOUS form e de grains. Par conséquent, le battage de
spécifiques qui entravent sérieusement la production. Parmi ces probièmes il y a
grandes quantités au même moment requiert un autre type d’infrastructure dont la
plupart dis exploitations ne disposent pas. Celles qui ont des facilités individuelles
autres que les chambres habitées ne représentent que 50, Contrairement aux
affiR~lâti~:is
d e s sp&ialistes.
l a p r e s q u e totalité d e s c h e f s d’exp!oitatw
sûut&ri-i*i~i diit; beaucoup d’assurance que ie mii en épis es! nettement moins
vulnérabie aux insectes par somparalson aux stocks sous forme de grains, G;
-!:~ie ii)L:trc,s UC f ‘efida;iw -i !~‘~~itIlis~F 1~. produrrs de t;;~+flp;!. qü~ s:i,r IF?<
stocks ~2 52;~ 2~~nfj tntis 1‘~ CFJS
1-3 producteurs d5iicitaires p!us souc!?ux ::la
fi;ege~fi~< jei, :.jii::+s 3; :5!ei*t. aykir?l ij.?j oxc&Jenfi ,î garrjer c,!;r ri? !?“y’!?; por:.+cl:
préf&ent en @nérai ne hntire Iwrs r@ro!tes qu’en 62ncti9n des besoins d,-
consommation c’est-à-dire par peti?es quantités, ce qui limite l’usage des
machines.
16.8 Contraintes Post-récolte
16.9 Commercialisation
La culture céréalière est pratiquée surtout pour l’autoconsommation et doit
La question se pose de savolr dans quelle mesure l’avènement des batteuses
s’intégrer progressivement dans le système d’échange. Cela est nécessaire ne
mécaniques contribue à la solution du problème. A ce propos, on observe que les
serait-ce que pour les besoins du consommateur urbain dont on cherche à
chefs d’exploitation qui sont les principaux producteurs de céréales ne font
modifier les habitudes alimentaires au profit des céréales traditionnelles. La part
généralement pas appel aux batteuses lorsque la récolte s’avère assez faible par
commercialisée des récoltes est inférieure à 15% pour le mil, ce qui est
rapport aux besoins de consommation. Cela découle d’un souci de mieux préser-
relativement faible On note cependant que le taux de commercialisation est
ver les stocks de vivres moins exposés à la vente pour faire face à de petits
assez élevé pour le maïs dont la vente en épis verts est très développée. Pour la
besoins lorsqu’ils sont gardés sous forme d’épis. En outre, neuf producteurs sur
piupat? des chefs de famille, la vente de céréales est une pratique à la limite
dix estiment que le battage manuel cause moins de pertes, le souci de limiter
immorale, ce qui suppose qu’on n’y a recours en général que par contrainte. Les
celles-ci étant naturellement plus grand lorsque la production est insuffisante.
alternatives dépendent en particulier de l’importance des revenus tir& des
cultures de rente on observe à CP propos que la diminutinn d:r prix de l’arachide

158
1 5 5
au producteur (de 90 à 70 FIkg) intervenue en i 988-89 s’est accompagnée d’une
XVII. CONCURRENCE ARACHIDE-CEREALES ET CONTRAINTES DE
forte augmentation de la part des récoltes de céréales écoulée sur le marche.
PRODUCTION
Un autre facteur jouant sur la vente de céréales est lié à la nature parfaitement
divisible des stocks de vivres par comparaison aux animaux qui constituent la
17.1 Aperçu Général
principale forme d’épargne en milieu rural. Ainsi, pour faire face à de petits
besoins au fur et à mesure qu’ils se présentent, la tentation est plus forte de
La réponse des producteurs aux incitations et contraintes de leur environnement
vendre quelques krlogrammes de céréales plutôt qu’un mouton par exemple
s’exprime surtout a travers les superficies exploitées et leur répartition entre les
comme nous l’avons constaté avec les semences, La vente d’animaux est
différentes cultures. Sur ce plan. les tendances globales que traduisent les
envisagée quand il s’agit de reconstituer les stocks au moment de la soudure.
chiffres agrégés sont certes informatives mais de portée limitée si l’on ignore les
foutes ces considérations montrant que l’apport de céréales sur le marché ne
raisons
profondes qüi l’expliquent ainsi que leur importance respective.
reflète pas toujours l’existence de surplus au niveau des producteurs dont
L’évolution enregistrée sur les dix dernières années a fait l’objet d’interprétations
beaucoup achètent et parfois même après avoir vendu.
divergentes, ce qui n’esi pas de nature à faciliter la tâche aux décideurs. Ces
derniers ne peuvent agir dans le sens des objectifs fixés sans comprendre les
Au plan social, ce qui reste des solidarités communautaires tradibonnelies
bases srrr queties !IS producteurs font leurs choix ainsi que le poids relatif des
s’exprime notamment dans le domaine des vivres. Le chef de famille qui vend des
différentes contraintes à leurs activrtis.
céréales au su de ses voisins aura plus de mal à leur demander assistance en
cas de besoin, ce qui crinsti:ue un facteur dissuasif Pa: ailleurs, dans les
Les principaux
-I*L-,” .- _.
---.-_-._ -S-.-L 8- _-.- .A--
fible.3rfs des pouu5:s publics ont trait a la s&:uritG airmentaw
~,xfpiOii~tiûi>j 0; la CiJituie Gel cdifr$il >t: fait COii~C.~i:jÏi~~Ïit sLclf 1 tn I te c. C;>i i% cIa3 UC?3
aux recettes d’exportation et à la préservatron du capital foncier Ces objectifs
Sérères la vente est tout-a-fait exceptionneiie
mème en cas de surpius. ce qui
sont respectivement ii& a !a piare des cu!tures vivriires a .Y-?!+ des cultures de
<~$C~;I:? de sûlid~s CDlJt2in??;
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à Ca:a&?F? ::‘-Cay’ ;i S33i?
rente et à d;; :>;a:iyt..-
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,Ytiecta;es pac air ?.a r;aiisatro:n titis o$ectria du Plan C&ake: supposart au
dopart un recenirage des priorités en faveur des céréales sans pour autant
freiner le développement des cultures de rente. C’est ainsi que dans son scénario
d’ajustement dirigé, la Banque Mondiale retient une croissance annuelle de 4%
pour la oroductinn c.&&lr&p_ _ rnntm
_ . ., Z ,s?& nnttr l’srsrhirln
A#+?n+ i 1” - - A - - - * - * ; - -
y-... I i.l L.“I 81°C. ULILI1 t. a ,a p cz3cT1 “cl,I”I I
du capital fw:ier, ri entre dans le cadre d’une politique glnbaic de gestion des
reSsÎürCes naLr?!ics -s
‘-(4 ,: -+,ont
IL.a* par$:u1:&-;m& \\‘a&nt&-! ii--; I~:J~JÛ~~S mr’oi!rs
et des batiieurs ii-3 fonds
D’une façon générale, il s’agit ici d’appréhender avec plus de détails les éléments
sur lesquels repose la logique de décision des micro-acteurs par rapport aux
objectifs des politiques officielles concernant la production agricole. L’accent est
mis sur les déterminants fondamentaux de l’affectation des terres entre la culture
des céréales et celle de l’arachide et sur les facteurs limitants autres que les
aléas naturels. Les problématiques subsidiaires ont trait aux systémes d’assole-
ment et a la spicralisation
en rapport avec la gestion des ressources foncières et
les avantages comparatifs des différentes sous-zones.

.LbV
161
17.2 L’Arachide et les Céréales dans le Système de Production
Tableau 17. 1: Classification des causes d’écarts entre souhaits et réalisations
en superficies d’arachide et de céréales en 1994.
Jusqu’à l’avènement de la Nouvelle Pnlitiqile Acricnle, In part ri1p l’nrnrhide &nc:
les superficies cultivées fluctuait entre 48% et 52%. Après un creux de 27% en
Causes des écarts
Arachide
Céréales
Total
1985, elle n’a pas dépassé 42% depuis lors (Kelly et af.; 1996).
Manque de semences d’arachide
9 3
1 5
108
Figure 17.1: Évolution des superficies d’arachide et de céréales dans 240
Manque d’équipements
î û
3 5
5 5
exploitations suivies
Manque de main d’oeuvre
9
3 6
4 5
Manque de terres
1 3
1 9
32
-&-Arachide
-0-Cerealns
Manque d’engrais
7
2
9
Terres non convenables
0
9
9
Les: sornences d’ararhi??.
!S equipemrnts
‘3 n‘ain d’oeuvre a~ri:o!.z ot Ios
dsponibrlltes
foncGres constrtuent dans l’ordre g&nirai !$s principales ca:.;sas de
CD?, :t+a\\&j$y,: j3j ,j:s-r+-
!
,-..l.b en maîigre de ;-.
,k)rl;b:n:kon arachida-c++?bnc
t.?
eî;a :tii~ non coiiv~n~?:;‘+ .+; Iwes rerwoie n,, ~;+,:~&g~~~t cultural 2; :iij rsjc;+ dq
s3!
.
Lî situatron g!ob31e T-1,??- ru,ne grand? 3n:+?re:tS selon ies c3iti~;::s de
.
ni_ > -!. .,.t* ~.
>“) ?. ,.<Qi<,ci7. /y- ^-,<, i A’-;:- . . L I-_
‘I,, &,y’: ,.,;y:i :.kiL’. :-;a c,-pfs rze ii....‘..2
IL./, II_, ics nommes d&pen:lan;s er
#cerea!lere
pend& les toutes pp&:3s afin&s. Vep”!?da!?!, !‘&a? de
les femi-ries. Les preniirr s coniroient environ 6ïLf? des superftcies d’arachide et
superficies
s’est vite estompe bien que celles de l’arachide soient plus
90% de celles consacrSes au mil en 1994 Les parts revenant aux hommes
fluctuantes. Le coefficient de Pearson esi de +0,20 et même si sa valeur n’est
dépendants sont respectivement
23 et 6% tandis que pour les femmes on a 14%
pas statistiquement significative, son signe prouve que l’arachide et les céréales
e: 4’3
n2 sont pas tra?Ses comme des suost:Ws o3 les producteurs.
A I’ecnelle de l’unité iawila!z !‘alixation des rires dipendra dans :!,ne -;?,<ajne
?;ur la campa,gn-
1$94-95, Ips tauu 6.2 r5îfisation des objeztifa !ndividueIs d e
maotire do l a comp~~Sr:~tir~ Gnographique c’est-kilra d e r’rmportance :eratrve
superficies chez ies producteurs interro.$s
ont été de 593’5 pocur [‘arachide et
de-s difforentes catcgorz; ‘i? producteurs qui :a composent. La taille démogra-
78% pour le mil. La non correspondance entre objectifs et realisations, mais
ohique oui est surtout :!it,~:mln+~ par I’&f&i de ..j&2e,gdan!~ ne s1f-j Usny 3ay
biJ&&it ks kpailbka w~irti ies deux cui;;,;es sig:iifient
que ~‘aii~oation effective
un facteur sans effet. Ceo-3nlant. il est permir, d-i ,penser que si I’k:nortonce
des terres ne csxspond pas à uile Stiic...tiC
‘,~t~~~,l voulue. Avec dr trk disparités.
n\\!m+r!que des homm-s W;E. .‘_iL ..,..
-a”antq .,nst fq\\,-r,;:-s!-:
i 1 J._lj. j [‘a,-a.&ide, &a oL;mit ZJC~SS~
:Jute ovoiution VXB Y&quiiibre souhait& iW3iR2fiZilt les rapport5 65 superflcles en
inûi:er
ie chef de ianufis à cultiver plus & zkitiaies pour les :IXK~!T. Les
faveur de l’arachide, L’effet des contraintes reflété par l’ampleur des écarts est
différentes catégories ~5 r, _.
cdx!eu:s au sri:? Uu iménaoi: o n : dey.
i
:-Tl;j~~~;~~l~~rIij
$us m a r q u é a u n;‘/eau de cette 3erni5e speculation. Pour Is mil. la non
gineraiernent spécifiques tt des contraintes partagées à un certain deg:$
réalisation des objectifs de superficies est plutot l’exception Certains producteurs
on: même fait des dipassements
e: je raison avancée est li: manque de
17.3 Motivations dans le Choix des Cultures
semences d’arachide. II a été demandé à chaque producteur de citer dans l’ordre
les facteurs explicatifs des écarts entre souhaits et réalisations et le tableau 17.1
Les motivations sont toujours complexes et ne peuvent être cernées qu’à travers
dont les scores correspondants.
une séries de questions orientées. La première était de savoir ce que chaque
interlocuteur souhaiterait avoir comme rapport de superficies entre l’arachide et
les céréales. La part de l’arachide est supérieure à celle des céréales dans 65%
des réponses obtenues. Celles qui donnent aux céréales une part plus grande
représentent 16% Ces deux situations respectives sont qualifiées de pro-
arachide et pro-céréale dans la suite du texte. Nous parierons de pro-équilibre
dans les cas où les superficies d’arachide et de céréales sont égales Des
disparités non négligeables sont notées en fonction du statut familial mais aussi
de la zone. Les résu:tatr; ddsagiéges
sont pi&sei~ies aux tableaux ii.2 et 17.3

JnOd

Sa[

s4ay3
ap
‘aôeusw
a(

$JoddeJ

lew!ldo
ap
sap!gJadns

aqua

sa[e?JyI
$a
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ap
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aprq3eJe
.-.
----..
SaLUlUOH
j
samua
syepuadq
%LF
aJq&nb?-OJd

l b 4
1 6 5
supe,rficies. Dans la plupart des cas, la jachère résulte non pas d’une option
Avec la loi sur le domaine national qui stipule que la terre est une propriété de
délibérée mais d’un manque de moyens pour la mise en valeur des terres.
VLk+,+ il <I 1 nan ricr(,nn rln nnrdrn IOC cs~narfi~inc nnn rs,Itiskwac Qi Ic1 f’rxncnil Rotcal
,&._.> *. I - -.~ .1-7I- - - r - . - 1 - ‘ - - -Lrl. ..-.--
.I.. I-..~.---.
-. .- - -..-11.
. .I._.
qui exerce les prérogatives de la puissance publique juge qu’une personne ne
Environ huit personnes sur dix pensent que la disparition de la jachére est un
peut pas exploiter toutes ses terres, il peut attribuer une partie à d’autres produc-
phénomène irréversible. Ceux qui expriment un avis contraire fondent leurs
teurs. Pour éviter l’éviction, certains exploitants font un remplissage conservatoire
arguments sur trois points. II y a d’abord l’exode rural très marqué dans ia zone
en semant du mil même s’ils ne peuvent pas assurer l’entretien. Le choix de cette
de Colnhane qui abrite p!us de 80% des superficies en jachere au niveau de j’e-
culture se justifie par les faibles quantités de semences requises et qui sont
chantillon. L‘idée exprimée est qu’avec le départ massif des populations, ceux qui
prélevées des stocks de vivres. Ce telles pratiq üe s s’apparentent plus à une mise
resteront dans l’agriculture auront plus de terres a leur disposition. Le second
en jachére déguisée qu’à une véritable opiion pour les céréales à la place de
point est que si les producteurs ont de nouveau accés arux facilités de credit pour
l’arachide. Elles peuvent aussi expliquer en pa, ,..-
rt.-, , la faiblesse des rend.+ments du
l’engrais. 1~s pratiques cuiturairs seront moins extensives et cela réduirait leurs
mil plus accentuée dans les exploitations qui ont plus de terres. Cette loi foncière
besoins en terres. Le troisiéme et dernier point est que si les difficultés artuel!es
votée en 1964 a été décrite par le Président Senghor comme étant “la voie
concernant l’accès aux semences d’arachide s’accentuent, cette culture va
originale du Socialisme Africain”. Elie rest2 tsujsurs en vigueur mais son
recuier davantage et il y aura moins de pression sur tes terres.
amendement est envisage dans le cadre des réformes institutionneiies
17.5 Problématique de la Spécialisation
?7.4 Systèmes de Rotation Cultura!o
Si i’on retient la praiiqtio dominante de Cha$que producteur, ia :$ation mil-
qra&ide prévaut à /‘:~,~:~~~iic~~ de rares :~r; si; /:t jachère est / -it~;&rii- dans
i’assolement. Tous I,es producteurs int erroyt% ~!eclarent qu? le meiiie:~- précédent
.,!iturai pi2ur ie mi;, ç’25; Ïd:2thid;o ‘Les ad,5 ;3 G&agent de ~,anj+.r;i =-a;3 entre
-a- -3
l? mil et la jachère comme précédents cu!turaux les plus appropnks pour
i’arachide. Selon 97% des répondants, le plus mauvais précédent cultural de
l’arachide c’est l’arachide elle-même et les 3% qui restent avancent que c’est le
sorgho. Pour le mi!. les réponses obtenues sont: sorgho: 38%; mil. 31X; jachère:
,. ,111
LA-‘>, î&&li 7’,,
Type ds revenu
Niakhar
Colobans
Passy
Dioly
Revenu net / jour de travail
Le non respect du meilleur précédent cultural est exceptionnel pour le mil mais
Arachide
710
2.145
1.643
992
pas pour l’arachide notamment chez les producteurs dépendants. La pratique du
plus mauvais précédent reste marginale et ne concerne que l’arachide. Les
Céréales
817
1.506
1.042
6 3 4
estimations de la SODEVA indiquent que pour la campagne agricole 1994-95,
Ratio arachide/céréales
0.87
1,42
1,58
1,56
les emblavures dans le Bassin Arachrdrer représentent environ 79% des
superficies cultivables, ce qui équivaut à 21% de jachère. Le recul de la jachère
SOUK~ Fn~uëtes ISRA-MSU. 199.3
est surtout attribué à la croissance démographique, à la génlraiisation
de la
culture attelée, à la drversification des cultures et aux faibles rendements que
certains producteur: :Jr~! tendance 3 compenser par l’~u~men?a!ior? des

166
167
17.6
Contraintes de fa Production Arachidiére
Sur la base de ces résultats, on peut s’interroger sur les possibilités d’une
spécialisation plus poussée de chaque zone selon la règle des avantages
Si l’on fait abstraction des fwtP?Irs n$~re!s -*ii
?.‘< r-n+
.L.dI.. U !‘v;iy+ dz-; gi.d,,~eS
comparatifs p o u r u n e meilh~re Ittilisatinn dp: re~~Ql2r~~f. en r\\hstnit: *rs !c:
producteurs dépendants ont un système cultural moins diversifié et donc plus
fluctuations. les tendances récessives concernant l’arachide sont attribuées à
plusieurs causes par nos interlocuteurs. Chacun devait en identifier 3 par ordre
spécialisé par comparaison aux chefs de famille. A la question de savoir quel
d’importance Une hiérarchisation est établie sur la base du même principe des
serait le meilleur choix s’il fallait se spécialiser dans une seule culture, 65% des
fréquences pondérées et des scores permettant d’établir la classification
réponses sur l’ensemble de l’échantillon indiquent l’arachide et 35% le mil. Chez
suivante:
les chefs de famille, les proportions respectives sont de 31% et 69%. On note
qiue tous les producteurs dépendants à !‘exception de 2 hommes (mari&)
Figure 17.2 Classification hiérarchique des contrainies à la production
opteraient pour l’arachide comme domaine de spicialisation.
Dans la zone de
arachidiére
ColoSane. ia totalité des réponses indiquent l’arachide toutes catégories de
producteurs confondues et au niveau de Dioly la proportion est de 73%. Niakhar
est la seule zone où les choix sont relativement plus favorables au mil avec 5 cas
sur 8 tandis qu’à Passy la situation est plus ou moins équilibrée. Ces pr&férences
correspondent à ce qui est prévisible sur ia base de la rentabilit8 relative des
M&entes cultures à travers les zones
Niakhar est encore la Seuie 23ne air /r? mii tient taie à I’arachrdo r!P t?yN assez
nette. En plus de l’avantage comparatif révélé par l’analyse économique, les
Sérères qui représentent l’ethnie majoritaire de cette zone sont traditionnellement
attachés à l’autosuffisance alimentaire en général et à la culture des céréales en
particulier. A l’intérieur d’une même zone, la distribution des réponses
concernant la culture la plus profitable en fonction du facteur limitant reste
relativement stable sauf à Passy Si la terre est le facteur limitant, l’arachide y est
prrontaire mais eile cède la place aux céréales lorsque la main d’oeuvre est le
facteur limitant. Quelle que soit la contrainte retenue, les jugements des chefs de
Wnage sont rnajontairement
favorables aux &Gaies tandis que ies producteurs
dépendants mettent I’arachide au premier rang

168
169
Tableau 17.5: Proportions des exploitations n’ayant pas utilisé d’engrais sur
Figure 17.3 Evolution de la main d’oeuvre masculine adulte dans 240
l’arachide par département entre 1995 et 1997
exploitations suivies
_ ._.
1995
1996
1997
Fatick
9 4 %
1 0 0 %
8 1%
t Sowgas -m- Navetanes +-Total 1
Foundiougne
29Oh
3 3 %
1 3 %
lC5C
ruûssas
95%
? 00%
gî%
Nioro
5 0 %
5 0 %
2 1 %
800
KXhCk
__--.
5 8 %
4 4 %
4 6 %
ôcil
Kaffrine
7 8 %
6 3 %
1 9 %
-
_ _ _
7oo,o ..-.
.-.- ----~---
~-
Effectifs
4.x
Total
6 8 %
4 6 %
-
~~~
Source Enqu&tes ISRk-Kaolack 1997
17.7 Conclusion
D’une manière globale. l’arachide a swsiblement
reculs au profit des céréales
avec un rappn:i dz superficies passant de 0,C au mi11e:i 33s années 70 à 0.4 2;:
1390. Cependant, I’évolut!on enreg:str& n’est pas uniforme d’!rne zone à l’autre
in ;&gl e g+;ls;ai+, le recul d’u;ie jp&uidtiiS;-1 ou I’dvdim2e iit: l’autre ne iésui[~
pas d’options stratigiques
délibér&es
chez les productwrs mais de contraintss
dont la plus décisive est celle des semences d’arachide iiinsi la nolitinll?
semencidrs 38 prksentt comme etarT! UP levier de choix n?r lequel les po~~mirs
pvb!ics pe:;vent j”irer S!ur l’allocati~or: ris terrns. Tout? rîstrictinn à c e
n!<:~a
-,o:itrl,o~J~ ;7 i’avv:~!ssnm.~nt do,s s’J3-rfixs
<
e
céréalik~%
2: ‘,rz.z yzJis3,
Contrainte de main d’oeuvre:
id ::;y/~: J’g*~~~re rnascüjii-ge a;J;~ltz 32 ,~,~~p~s’
.:x &$endnnts fam:ii:jrx 31~
La contralnrz dîs equipements afie& les principales cuiwres de manière plus
“sourgas” et des saisonniers ou “navétanes”.
Dans les exploitations suivies,
ou moins éqüilibrée, ce qui suppose que sa levée entraînerait une extension
;‘&2;ut;oii de IE /sbi. i;c;,qlb;; es; &Scri:c dans 1;~
v v
~;,~;:p,iqüe 77.3 Le nhrnn.wnA,,
y< IV, ,.,. . .-. .-
généraltsée.
S’agissant de l’engrais; son absence limite la marge de manoeuvre
du retour à la terre constaté au début de la NPA est suivi d’une nouvelle phase
des producteurs en ce qui concerne les systèmes de rotation et les combinaisons
d’exode massif et continu. La diminution du nombre de producteurs dépendants
cuiturales. Par ailleurs, la faible productivité qui en découle encourage I’accrois-
qui constituent l’essentiel de la main d’oeuvre agricole s’observe partout. La
sement des superficies cultivées et une telle “solution” ne fait qu’accentuer le
baisse est de 11,4% entre 1996 et 1997 bien que les différentes zones ne
problème.
soient pas touchées au même degré. Même si le manque de bras n’est pas
trés préoccupant, il pourrait jouer sur la productivité car certaines opérations
La spécialisation qui est bien possible au niveau de l’individu devient plus difficile
cruciales telles que les sarcla-binages ne se font ni à temps, ni selon les règles
lorsqu’on raisonne par rapport à l’unité familiale dans son ensemble. S’il est exclu
de l’art. Quelques producteurs ont cité cela parmi les causes des faibles
de l’envisager a l’échelle de l’exploitation agricole, elle ne peut être effective sur
rendements.
la base des avantages comparatifs caractérisant les différentes sous-zones agro-
écologiques du Bassin Arachidier.

170
171
En effet, les mesures restrictives concernant l’accès aux semences d’ara-
XVIII. ANALYSE QUANTITATIVE DE LA PRODUCTION NATIONALE
chide n’ont été annoncées qu’en avril c’est-à-dire à la veille des préparatifs de
f’hivernage. Bons nombre de producteurs pris de court se sont rabattus sur te mil
18.5 Préambule
en substitution. Ce ohénomi?ne qrii Ptait prr++ ~ntnm~,
-_

<....- *lnp


-.*- nnl*s~-.lln
I...,U”YI<U cpt&;
résolue pour les céréales s’est sensiblement infléchi par la suite.
Le mil et i’arachide occupent environ 80% des terres cultivées du pays. Le niveau
de production est théoriquement une résultante de plusieurs facteurs dont les
Pour deux campagnes consécutives, les taux de fluctuation enregistrés
motivations du producteur et les contraintes de son environnement au sens ie
s’échelonnent entre -44 % (de 1971 à 1972) et +109 % (de 1977 à 1978)
plus large. L’objet de toute politique agricole est d’agir su: ces deux paramètres
Cependant, les droites de tendance affichent des pentes positives correspondant
en vue d’atteindre des objectifs prRcis
à [Jrle croissance ann?re!le moyenne de 0,34% pour les superficies, 1.3% pour ia
production et 0.96% pour ies rendements sur toute la période. Une telle évoiution
est mise en évide,z.;G oa:
,
les moyennes dkennales suivantes pour les trois
variables
18.2 Statistiques Descriptives de la Culture des C&&ales
1 8 . 3 Facteurs Jouant Thkoriquement sur la Culture Céréaliérc
On observe une grande instabilité plus marquée au niveau de la production et
des rendements par comparaison aux superficies. Les coefficients de variation
respectifs sont 27%, 20% et 12%. Les fluctuations de récoltes sont devenues la
Au plan de la consommation, le mil est surtout en concurrence avec le riz
règle à partir de 1966. Le niveau minimum de production correspond à 1972 et
importé. II est par conséquent logique de supposer que le prix du riz au
ne représente environ que le tiers de la plus importante récolte qui a été
consommateur a une incidence sur les stratégies de sécurité alimentaire et par
enregistrke en 1985. Ce n’est pas par hasard que le record au niveau des
ricochet sur les décisions de production du mil pour la subsistance. Par ailleurs,
superficies en mil coïncide avec la première année d’application de la Nouvelle
le mil et l’arachide étant deux cultures complémentarres
à certains égards mais
Politique Agricole marquée par des circonstances particulières.
aussi en compétition pour les memes ressources, l’environnement institutionnel
global peut être conçu pour jouer soit sur les relations de compiémentarité soit
sur celles de substitution. En simplifiant, on peut retenir que ces deux approches
correspondent respectivement au Programme Agricole (PA) en vigueur jusqu’en

172
173
1980 et à la Nouvelle Politique Agricole (NPA) instituée depuis 1985. Si le PA
il est évident que les conditions naturelles sont d’importance capitale quand il
visait une expansion généralisée de l’agriculture en utilisant l’arachide comme
s’agit d’expliquer le niveau de la production. Par consequent, tout modèle qui tes
locomotive, la NPA focalisée sur l’autosuffisance alimentaire traduit une volonté
ignore r]onne dp$ fy&tïriantc fi0 rdrirncrinn ~r-JL~:-J~ .-I- -‘-. .--I .- - ’
.,.,
” -...I - - ‘-J.“L”“#, IInuIII~~~6ii 1~.-3ycttik pas I~D proprieres
de favoriser les céréales même SI c’est de maniere relative et Indirecte. Uans un
statistiques désirables. II convient donc à ce stade de ne pas s’attarder sur leur
cas comme dans l’autre, l’action des pouvoirs publics s’exerce en particulier sur
interprétation pour ne retenir que le pouvoir explicatif global de l’équation reflété à
les conditions d’accès aux semences d’arachide qui occupent une place
travers les statistiques R2, F et P. Le modèle institutionnel n’explique en fait que
stratégique parmi les moyens dont dispose l’État pour agir sur la configuration de
42% de la variante logarithmique des récoltes de mi! entre 19an ft qodl ~=n
II u. #“VU. LI,
i’agricuiture
regard du seuil critique de signification calculé pour F, la probabilité pour que ce
constat soit un fait du hasard est pratiquement nulle. Nous en déduisons qu’ai
On peut enfin retenir que le facteur temps est aussi susceptible de jouer non pas
existe bien une relation sous-jacente de cause à effet même si elle s’avère
par !ui ,mê,?e mais en ca$mt l ! tonri3nre
%.,/ <.*.., ,“- gép.@râ!e zgi déc,QlJ!e d’a&ps
relativement iâche.
paramètres comme l’évolution des forces productives. de la technologie. de la
fertilite des sois, et:
Le modèle institutionnel précédent est élargi d’abord par l’intégration de la
pluviométria qui est une variable stochastique déterminante. Pour chaque année,
la moyenne des cumuls enregistrés de mai à octobre sur 29 stations reparties e
travers le territoire national es? utilisée. L’introduction de cette nouvelle variable
fait oasser R’ dn 0.42 3 0.62 et R’ ajusté de G.34 à 13.53
1.2 ;:-;&& ;c?l? Pl:::j
i:(jn?pl& orf?n,:j >!.!.>S! $57 compte 1s C--t-s ‘F *^-r.-P *^-.--c----Li - --- ’
ii”.rLli ‘““qJ.7 rc@C;3c1.Itj p”’ lZ5 iâ:gs cies
observations. Dans ce câs aussi, les ni~ilkurs résultats statrstiq:.!es s,ont obtenus
aie; ,a tran-‘-?.=T -4:: /-.
3 .J; i ,c-ciii.). i ioiJâii!hiiiq'J.2,
LOGPM. i
(Log du prix du mii au producteur en t- 1)
LOGPA:
(Log du prix de i’arachrde au producteur en t-1)
LOGPS
(Log du prix d[! ri? a~ consommateur en t!
NPh
(Nouveile Poiit:;;u; Rgricoie)
Variable depen++ = 1 oo (oroduction m!i en 1000 tonnes)
.J \\%
~.-~
- - - - -
__.---
Variables indépendantes
Coefficients
T
P
LOGPM,,
(prix du milj
-0,202
-0,600
0.553
Au seuil conventionnel de 5%, les variables ayant une incidence statistiquement
LOGPA,,
(prix de l’arachide)
-0,296
-1,017
0,317
significative sont la pluviométrie et le prix du riz au consommateur. Pour les
LOGPR, <
(prix du rizj
+0,587
+2.558
0,016
variables prix, les coefficients de régression en double échelle logarithmique
N P A
(Nouvelle pol. agi-.)
+0.281
+2,097
0,045
correspondent aux élasticités qui sont alors constantes dans ce cas particulier.
C O N S T A N T E
+Ci,490
+Il,920
0,000
-------..---.-
Ainsi, lorsque le prix du riz au consommateur augmente de I%, la production de
mil tend à accroître dans une proportion de 0,64% alors que 1% de hausse du
0.424
prix de l’arachide ou producteur entraînerait une baisse de 0.36?0.
0,342
5,1x
ri xl7

174
175
Un point saillant qui mérite d’être retenu est le caractère hautement non
Pour l’élargissement du modkle de base, nous avons introduit les superficies
significatif du prix du mil au producteur dont l’incidence est tout rit fait negligeable.
arachidières et les récoltes de mil de la campagne précédente en plus du temps,
Contrairement aux cas du riz et de l’arachide, la fixation de ce prix même quand il
e’q”;+ A.-Y nl?“,-hbr “1.3 AiA 0” n&“dr-Bl n, 111 Ina fnrmlti+a -.Am;nir+rq+i<,rr C_“C “r”“Ahc
La première variablp t i e n t
~~mntn AIE f-2 ntio’-n A-I---- A-- -’
--..J,, WI yv-,‘“,<“, r,L. “%_ -.. jr<,r,u. -4 u‘I- I.dl,,rl*,.u uulr‘ ,,,, “LIULI”” uLa,*., “>,‘y
r.- -I .-,~ yuQqo V~II~I- u-3 LII~III~J cie case, le
mil est Presque toujours semé sur des parcelles dont le précédznt cultural est
sur le marché essentiellement confiné dans l’informel. Par ailleurs, le mil est
l’arachide pour des raisons diverses. L’étendue de telles superficies peut donc
avant tout cultivé pour l’autoconsommation et une part marginale des récoltes est
logiquement être considérée comme une contrainte potentielle. S’agissant du
commercialisée.
volume de la récolte antérieure de mil, on admet qu’un d@ficit ~&&-a -0 Q~,A,+ +
-./.“a” _II “I4CIc,ircI I
pousse les paysans à accorder plus d’attention aux céréales en t+l et vice versa
18.5 Les Superficies en Mil Comme Variable Dépendante
Tableau ? 8 4: Résu!tats de régre--;-
Comme dans le cas de la prodtiction, nous avons d’abord estimé un modèle
3~n des superficies de mii sur :-s variables d-j
type !nstliutionnei ou non
institutionnel réduit qui est par la suite élargi avec la prise en compte d’autres
variables. Toutefois, les meilleurs résultats statistiques sont obtenus avec la
formulation arithmétique linéaire.
Tableau 18 3. Résuitats de régression des sup,~o.iicies en mil sur les variables de
type institutionnel
_...-.. ---. - - - - - - -
--,
Variable dépen3an?a = Supertiaes
niai en 1000 hectares
0.38
0.20
2.20
~,s~E
1: -;C: j.s;]qgt? Cli.jqi~~!.jej ,.-jifCLi-.;.l!-c;+-; 21 s;(T>/i;t,n :+. :’ ;’ -. )z;? j:\\J 3 j nln3.~:.1 i-i b:-i~j-~
cj.;;a--

13
[,rc~;-!.lrti
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7<-)':“',.$
Yd:! 351-1
i!za;:"i:':
i'yi->
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,.r+lii(::cT

,i
;:+:<:j,+
conc?rw l’effet du prix j? ; ~:acFlird~ au prod!.b:;;-2:;, L3i.)i: q.ii:! s’2x!?;,;a; ,: ~~.?l:!S 13
+::-;s S;~-‘>S +naiif i: 2-j: d~.,r.~>!: : n~?*ur:7oil*
,
,-..-.

I.dII. ;:I:.i ;i.,;‘-. ;f r;_._
-.s-.i ;t.Ja; :y> ,2.,,; .- .=;; -:‘I/
de probabdiié qui pas$,? dl 0.3 a O,û3 environ L ?t;ra-t?& iinaf?cIérZ 3osû:i?
ûe
I’ararhide exerce donc une inf!uence certaine sur les dicisions des producteurs
concernant les superficies &réali&es même si l’ampleur de l’effet reste assez
limitée. La seconde différence notable est le caractère non constant des
élasticités qui varient en fonction des observations c’est-à-dire du temps. On peut
Le modèle à élasticités constantes réduit aux trois premières variables donne des
remarquer par ailleurs que l’effet positif de la NPA sur la culture du mil est PIUS
valeurs respectives de 0,69 et -0.45. Les coefficients standardisés qui leur
déterminant sur les superficies que sur la production.
correspondent sont 1,49 et -0,94. La culture du mil est donc plus sensible au prix
du riz à la consommation qu’a celur de l’arachide au producteur Lorsque le riz se
S’agissant des similitudes, on note la même importance du prix du riz qui a l’effet
renchérit , les stratégies paysannes se tournent plus vers l’autosuffisance
le plus significatif au plan statistique après la constante de régression. Le second
céréalière au lieu d’une augmentation de leur pouvoir d’achat en cultivant plus
point de ressemblance est le signe négatif associé au prix officiel du mil et son
d’arachide
impact qui demeure statistiquement négligeable. Enfin, les deux modèles ont des
pouvoirs explicatifs relativement faibles bien que les coefficients de détermination
multinle ne soient pas dlrectement comparables, les variables denendantes

tto
177
18.6
Statistiques Descriptives de la Culture Arachidière
Nous supposons aussi que les producteurs d’arachide ne sont pas
indifférents au prix du riz B la consommation. Cela va de so, puisque ce prix joue
De 1960 à 1993, les superficies, la production et les rendements présentent les
sur la culture du mil qui en compétition directe avec ceile de i’arachlde. En outre
caractéristiques suivantes:
ni-7 ymIt nP”sPr n-r +.o!-$e c;;s ‘j !y :j: ^I-,,:--L
r
“GVILI 1, pIc13 Ii 1-1
il> riiériages ruraux
qui veulent maintenir leur niveau de consûmmaiion
soi~ni. port&s SI accroître leur
Superficies
Production
Rendements
pouvoir d’achat en cultivant plus d’arachide ‘Ine altern&~:~ ~rfait Se :~nsor,me~
(1000 hectares) (1000 tonnesj
(kglhectare)
plus de rnVq11 _,01 substitütion Ceia suyp~so
ClfE a:lgmentawI dr: I;i production qut
se répercuterait sur celle de l’arachide
- Moyenne:
1 .cx?o
832
8 2 9
- Médiane:
1.037
841
849
- Maximum:
‘1.346
1450
1205
- Minimum:
6 0 5
5Q8
4 5 s
Les coefficients de variation respectifs sont 0, ? 5 , 0.27 el 0.23. k i’imaye du rnii,
les fluctuations de r&coltes sont beaucoup plus nettes que celles dos superficies
La plus iaible production est dans l’ordre du tiers de la plus forte Les deux
extrPmes ne sont &paris que par une campagne. ce qui traduit un degré
d’instabilité très élevé. Pour chacune de ces trois variables. la droite Y3 tendance
g+néi-ale âfiiche une pente négative conirî!rsn:^-i + 5 ci que n,ms 2v~fls ob;er&
-,u:ü: le: niil. iâ i>iiSSî arweiie moyenne cli? la w~1;i~cti3i! 3s: .de 1 .‘31?“> d->n: 846’:
S’expiiJuuni par !a 2ifi!iR:.Jti2,7 d;s süprfi:j2s et I.3 3 32’ I:ojiz &Lj r~-‘-f.xT-p~:$
La p,* i\\.% I ‘y-^. .^>
>

-
..c”“..4 - pp#s 7g.q.r; ,.,i; ;:-” ; ;< -... Iii f<>,,>>-: If..
I . ..I . . . . :f>::F. ;,;-,, ; ,_
marnes (tist!iica:ions d o n n é e s ar:p-c’-SYX!:, C~mrc:~ ,: -, ,~^,
_. ,.*. .~ ‘_ las J1.0 7,;:;. CI::
suppose qu’il existe d’autres influences plus struc!ure!iec qui déterminent la
tendance générale captée par l’intermédiaire de la variabi? t~nps.
7 8 . 7
Facteurs .Iouant Théoriquement sur lcl ~!:!wrt? ArachidiCre
L.ct .:J!t:::? 23:aCr!ljleil CT?’ ‘j\\!~>F?Q5~:?
(j+;y+;:.-!‘.f r-1 :‘.. ‘Ayt !‘.., !.:y’:jr.2 :y _ :..;:;:,7; ;:
>z;]‘a~>t&fe instiîlJ:iun~)p! 3. I
,. \\,_‘ ::û:l ‘hile S O U S
i’anj:.? 2.1 ia p;C>diJCtli>n !/ s>: :$qld9:1[
qüe 13 oluviométrie exerce I:,TP influence d+,:::;:,.,.: <:-?:)ii!r~!+: n3us i’.q::*;.: . . q-. ~‘:~r~*
e!l p:~â,~b,Jje, ‘~‘rst s’~Ji:,~:i: 3 t;ZdZiS 113 &J(Jc?:!I~~~S ‘qu? !e producteur r23cji: aux
différentes incitations et Tzntraintes de l’environne!-<-, int institutionnei. k se sujei,
!o premier Sl&neni qui vient en tête est le prix au producteur. Comme dans le cas
du mil. nous supposons que les anticipations se fondent sur le plus récent passé.
En d’autres termes, c’est le prix de la campagne t-l qui est projeté pour la
campagne t puisque l’annonce du prix oficiel se faisait en général assez
tardivement. Le simple bon sens exclut qu’un producteur puisse se référer au prix
en t-2 par exemple
Toujours au plan théorique. les prix en vigueur pour les spéculations
concurrentes sont aussi à prendre en compte. Dans ce cas, il s’agit
principalement du mil et ie même schéma d’anticipation est applicab!s

l,O
179
Tableau 18.5: Résultats de régression avec la production arachidière comme
Tableau 18.6. Résultats de régression avec les superficies arachidières
variable dépendante
comme variable dépendante
Variable rlPpn~~n!p = I nn I~~~~~~F;G,. ----L:A- -
-

A,-._- b
e-W
.-
--J \\““~-l1a”tL.
LIILIUI 4I”L. Cl, I UU” r I d j
Variables indépendantes
Coefficients
T
P
Variables indépendantes
Coefficients
T
P- -
~~
LOGPA,,
(prix arachidej
+O,433
+1,430
0,160
LOGPA,.
(prix arachide)
+0,223
+1,630
0 110
LQGPM,,
lnriu m i l \\
\\r .*,. *....,
-l-l 558
-n 8311
LOGPM,.,
(prix mil)
J-l m n
-,---
-,---
0 , 4 1 9
-,--.,
1,170
n 7”.-
“.L-tU
LOGPR!
(prix riz)
-HI,430
+1,870
0,072
LOGPR,
(prix riz)
-0,137
-1,290
0.200
N P A
(NO~V. Pol. Agr.j
-0,153
- 1,02û
0,3i5
N P A
(NO~V. Pol. Agr.)
-0,31g..
-5,370
0,000
LOGP,
(oiuviométrie)
+0.604
+2.87C
0.008
LOGPRODA,!
(prod Arachide)
+0,141
+1:960
0.036
TEMPS
(rang observation)
-û.002
-1,370
0,170
LOGSMiL,,
(sutiaces mil)
+0,267
+1,800
0.080
C O N S T A N T E
+1,108
+0.722
0,470
TEMPS
(rang observation)
+0,010
+1420
0 !In
CONSTANTE
+4.565
+4,4oc
O,l~Orl
- - - - - - - ----. -. .- ..__
R’:
0,5û
R’ ajusti.
O,39
R’:
F (6 ; 26):
4:40
RZ ajusté:
P.
0.00
F (7 : 25).
ri
18.9 Les Superficies en Arachide Comme Varlable Djpendante.
lV.IS Fkmarques Générales
Avec la superficie comme variable d&penjank ati IIPÜ de :a production. le
_^,...^ ir ^~ ..Ii^
p”“Y””
‘i ii,.-.” ’ ’
tixiJa,Latii dü modele instiluuvl Il
ii y; 3 j+u & r;qllllgn?: q;;- !~3 nv~ ::<ilrr&
Z:
6 nrj-.:--l .,, -a
xzüi: passe û3’ ‘2 4i’,l
j 65%. A titre
-..,. -\\III.,-., xx,, ! ,..‘*,1,',3U*
tf: C&I? î,>uS kS !Iikl’J?l?S
comparatif, R’ qui correspond à cet indicateur prend ies vaieurs de û,42 et û,33
0,) !‘on a tmtb Ao dA&+v A-+ A - - - -
. . , , I L, “L
GII~ ~1 VI IL WI II 1~ des résuitats bizarres à tous points de vue.
dans ces deux situations respectives lorsqu’on considère la culture du mil avec
En Outre. l’utilisation
d’engrais n’a pas été pris en compte comme déterminant de
les mêmes variables indépendantes. Pour l’arachide, les paramètres institu-
la production faute de données convenables. L’analyse sur des séries plus
tionnels exercent plus de poids sur les superficies alors que pour le mil les effets
restreintes n’a toutefois pas révélé une incidence significative. Les hyootheses
I.<
se font plus sentir sur la production. Cela peut êt,-~0 mis en para!iele avec le fait
2 nomoscedasticlté
et de nw autocorrélation (de p:emler ordre) ont &te v~>iii,~;~s
que les pratiques intensives concernent pl”s les céréales que l’arachide.
pour les différents modèies retenus.
La prise en compte des récoltes en t-l, des superficies de mil en t-l et du temps
donne les résultats au tableau 18.6. R7 ~wd~que un pouvo ir exoiicatif relativement
satisfaisant La valeur de F et son SPCJ? critir~l:- d? significîiiw (Pj reflètent une
Sol!de relation globak
L-s vari&& aymt 12s plus nettes in~i~~r-~~~ ~nciividu&s sm? la NPA avec un
Impact fortement négatif, ia production arag:il~d&~e et les .wpertlcles en mil dz:
l’année précédente. On constate que la contrainte de rotatkn est nettement plus
déterminante par comparaison au mil qut peut succeder a lui-même. i-a faible
élasticité des superficies par rapport aux différents prix y compris celui de I’ara-
chide est un résultat frappant qui se confirme.
18.11 Conclusion
Les paramètres institutionnefs liés à la politique agro-alimentaire ont un impact
limité sur le compodement
des producteurs en ca “1
k yLli concerne la culture du ~II.
Environ 60% de la variabilité des récoltes et des superficies restent inexpIiqi;és
Paf les motivations relevant directement de la puissance publique. Le prix officiel
du mil au producteur n’a eu aucune influence significative. Par contre, le prix du
riz au Consommateur
se présente pour les pouvoirs publics comme etaflt !a
variable décisionnelle qui a le plus grand potentiel d’impact. II convient cependant
de relativisw les choses p~!:~~~ln 10~ alactici+-i= _- ,-,.. . ._-_
*-SM. IL_ L
fafhi?

1 8 1
XIX.
LES PREMIÈRES TENDANCES DE L’APRÈS-DÉVALUATION
\\..a dévaluation du Franc CFA intervenue en janvier 1994 constitue un tournant
décwf dans l’histoire économique des pays concernés. Survenue après plus
d’une décennie d’a,wstement structure! ÛIX in~-~
It -ences assez controversées, elle
est présentée comme étant un cadre propice à la redynamisation de certains
cpca-e~r~ (j’y+;“;+“-
kLIyII~~ dont ceiui de i’agricuiture en particulier. Au Senégal, les
?:emiCr@s riaction-. 1311 k monde rural traduisaient plutôt une certajrc panique
3 !r!ou? dans
13
riziculture
irriguée fortement consommatrice d’intrants
commerciaux.
L’effet de la NPA comparée à la pkriod-a du Programme Agricole montre que !es
conditions d’accès au crédit pour les semences d’aractiide sont trés decisives er:
ce qui concern- les superficies c:.:it:ïe3
I.erur +mlüt~on ~kmissanie ,peut 2rn
imputée aussi $J d’autres facteurs dont I’avancke du dise< au nord qui ne serait
oas compensée par le glissement i.j; ôassip, ,L,ra&iJie; ~wc~y; 1-2 jggj
I& par sop r,:~ract& d e cultrure .:.:!rnrne:c~a/e, ~‘ar:4m/dz ~5; pius senskk 2
i’envlronferileflt Insti:utionnel ijZ)riT. Fait;-: S’ZX3lCe Cil
~ariiaiiter
siir
/
c-t .;
saperficies. Il n’en demeure pas ri‘,*?~:.;
i.~n;:~%+ré indw;duei!em:G
q!i’L3LiCilfl prix
comme V,7rlXhie
décIsIonnelle
nq >;-4!hl-? offr!r un notw:!3! d’impact qui s3;
significatif. !I se pose tout d,
P II ^I(Iu
a-~,~n,o 1u
!> Y1ubdL0v21
nitoctinn de r,a~‘ojr Yans qt&!e n?yc_b&ye !a
dévaluation du Franc CFA intervenue en 1994 peut modifier les données du pro-
19.2 Opinions et A?ii:üde Généraies
des Producteurs
blème.
.:.-a.::.:
:
*: -~::3,;: 3 ia !*;:1 ~j..,
::.C crée tOlJt al; ;>J.):;:-: ..:e 3{,j'<>,r:f-
%j':,, restr>r, Pg;.]: i+;-c :; .,-.:-s-_ Z, vivrières. I’ajast;.mer:t des prix résu!:? $- ;” :-~a.; ,$i::-l;!
., _
. . .m;.,y,’
, j‘.q ii,
_ _. -
:< . :::~D!I~:S co::\\~lle dan:; ip cas de i’ara+:<.$
.‘-as des
mécanismes
d;~ mc~rrhé l i b r e .
Le développement d’un ii~:~veI esprit
rl’wl~repreneiir 5s: 3;,<:;;
mis B i’aciif de ia àévaluation. Toutes les possibilit&
polir gagner pl?Js 0! d+penser moins sont explorées, ce qui fait noter un recul
significatif de l’oisive% et du gaspillage selon nos interlocuteurs. De telles
déclarations rejoignent !es hypothèses des théoriciens du “vent for surplus”.
Le terme de déva!uation semble toutefois véhiculer une charge émotionnelle qui
suscite des appréciations négatives. Ainsi, à la question de savoir quels sont les
inconvénients Perçus. 65 réponses ont étk données au total contre 55 pour les
effets
Positifs. t.eS plus fréquentes ont trait à la cherté des produits d’usage
courant avec le riz en tëte

IDi
1-3
i
traditionnelles, bon nombre de ménages ruraux font recours aux achats. Ces cas
Au chapitre des stratégies adoptées face à la nouvelie situation on retient plus
particulièrement le travail de saison sèche avec notamment le
représentent environ 63% de notre échantillon si l’on se référe aux trois dernières
pet? commerce et
lp tr-nîpnrt par r.hnrrette~
I’~ccrnissmn~nt ries s~~ytïnim f=uplnitFec 171
années.
diversification des cultures, le déstockage du bétail à la place des céréales en
cas d’urgence, la réduction des dépenses aux nécessités strictes et l’ajustement
4
Tableau 19.1 Évolution du niveau des prix suite à la dévaluation
aussi bien quantitatif que qualitatif du régime alimentaire.
--~. .
_...-
Priv mni>cLnr
< II,\\ ,““JY’lC>
ix,;., --, ,---
I ,a* ,Il”yctls
Vdr’idîwrl
variarion
Selon 70% des opinions exprimées dans un premier sondage effectué en mai
avant
en mai 1995
absolue
relative
1994, la déva!uation va pousser les exploitants agr/co!es 2 accorder pIus
dévaiuatioD
d’importance 5 l’arachide par comparaison au mi!. L’idée SI!C~ !aquel!e le
--~---._-
-
-

------.-_ .~ .-__ _
changement favorise l’expansion simu!tanée des cuittires cei-
ra;f&ei 2: r,e!ies de
71,s
122,5
t5: ,o
+ 7 -j ,3$,.,I
rente n’était partagée que par 8% des répondants. Pour ceux 4~: pznsent que la
Arachide graine
dévaluation va redynamiser l’agriculture iss arguments avanc+?s forli état non
pas d’un r,arc’h;é plus favsrable au prod;,ctru: et dont I! fa,;; ~-ot;:?: ~2;s pius
hl!i
contraignant pour 1.2 cor;sommat&lr et fa:;3 JJqu->i ii %iJt réagi- i.;:, .v~--c’L”
. -2L ?
h-:lnL -_s-r:
Soryho
ïésume i la né,,
-assi:& & ;estaurer le FOüZOiT d’&xt &d* pc;: ii:i~dt,3:: Ce qui
PA a i’s
n-;pliq!x l’accent c?5 s1.1f ieS c!Uj~Ur~cy ci3 rerlitt
7 ._
/ ,,<t ;cis+
;!.!iin a.@!sa.?.z!r
H!iiic? frîffi15-
I “CT
Semence arachide
Engrais arachide
Engrais mil
Eil*Cj??liS iY1.3’iS
l-l;&
SOU~:;~ Enq~.~Stes ISRit-Kaolacr.
;1. y,-;,. rJ,3,iar,t ;j.y..‘~l’+J; s-j;-; ^ . y-.; : ;-‘:; -:: ‘: :
j-:
.’
‘-..<
p:;ncipaux prodl&s qui in:&essent 55 :;\\,::.!,a:,J:;i :?riaEs 2.; ~5:i>~,,C .-,: 3Zli2!ST.
1:: ymt r,îq?qes 38 j ki!?gramm- 0; I 3:: *.a ^f q-:qsp,~n+~? - “.i’:: ‘!2< rx3rr~~~c.
.
..a.
locaux dans les zones d’enquêtes PJ.,
c 12r 1-s semences gci’a:a::h:ap ri ‘; agit des
sélectionnées N2 vendues dans le circuit officiel. Les prix des fertilsûnts Son?
ceux donnés par les distributeurs dan s la ville de Kaolack. capitale du Bassin
Arachidier. Notons que tout juste après la dévaluation, les prix ont augmenté
d’environ 50% pour les principaux types d’engrais. Comme nous l’avons déjà
Le prix Offiel du riz brisé fut porté de 130 à 180 francs/kg au bout de quelques
souligné, un changement de formules intervenu en 1995 a permis d’amortir ia
jOUrS. Toutefois, les pénuries en rapport avec la restructuration de la filière ont fait
pression inflationniste.
louer la loi du marché. La denrée se négociait sous ie comptoir à pl~rs de 250
francsikg et son prix s’est par la suite stabilisé autour de 225 francs.
Dans l’ensemble, la hausse des prix au producteur a et6 sensiblement plus
importante que calle &selv&e SUI ies principaux intrants, à Sdvuii- i’tii?y;;iiS eî 125
Poür que les céréales traditionneiles
soient compétitives par rapport au rll sur la
semences. Cela signifie que les conditions de rentabilité de l’agriculture se sont
base du critère prix, elles doivent être sensiblement mains cher-5 CCC>;>+~: !~CI.:
;Imélior&es avw la d&a~Ua!im cq~wtnnr :OI.!~ cp qL!l mn.-rs~ [Pi. ~+réalw
d e leur preparation
p l u s d!ff,~c~l?. Differentes
C1,;&2s menéas si,, 21 :li i:!~t~nr3

I 0 ‘*
1 8 5
petits exploitants, cela implique une plus forte concentration de l’agriculture
suggèrent des rapports de prix variant entre 1,3 et 2. La dévaluation est
autour des grands producteurs.
supposée améliorer la compétitivité de tous les produits agricoles locaux face à
~IY q!li snnt imyr@r A yp nr~cgc~

I
en ngt~ q”p dlnq Ipy znnpc d’pnri~.$tpr, lp
L’adoption de nouvelles cultures ou le renforcement de leur place dans les
rapport de prix entre le riz brisé et le mil qui sont les principales céréales de base
systèmes de production est une modalité d’ajustement citée par six producteurs
se situe à 1,94 contre 2,23 avant la dévaluation. Ces chiffres indiquent une
sur dix II s’agit surtout de la pastèque, de légumes divers et du sésame qui fait
baisse de compétitivité du mi! sur le marché même s’i! faut tenir compte des
son apparition. La pastèque connait une expansion fulglIran+e e+ 11 nrfiJl* +;
paramètres conjoncturels dont une forte variabilité saisonniére et inter-annuelle
- -... _ WL ILA ~,““uCtlOlÏ
est multipliée par 3 entre 1992 et 1995. Elle est parfois semée sur les parcelles
des prix du mil. Des études qui datent de 1987 ont montré que la part des
de mil après la récolte. Ce!s cons+‘+
‘:,ue un sÿstéme de double culture qui nsque
céréa!es ne dépassait pas 3004 du coût d,- revient des p!ats dnnt elles constituent
d’accentuer la baisse de !értili!é des sols et donc des rendements agricoles en
la base (Dièye. 1987). Ainsi, la compétitivité perçue sous Yangie économique des
gCnéral.
coûts doit être analysée au stade iinal de la préparafiorl. L’impact de la
dévaluation sur les dépenses compkmentaires
peut donc être plus décisif pour
Les chiffres avancés au plan national sont assez controversés notamment en
les consommateurs
ce qui concerne l’arachide. Ils sont en conformité avec les résultats de notre
premier sondage d’opinions auprés des producteurs mais pas avec les évolutions
14.4 Ajustement du Systérne de Production
subséquentes effectivement observées à l’échelle des producteurs enquatés.
En principe, leur situat;on ne devrait pas etre en divergence avec la rgalite
g l o b a l e d ’ a u t a n t pl!.!s q’ie !?s 7nnac cv::;è;tcs abriteii[ i’-sSelltiej a$?s
iv, Ily
sucqerficics ara.dli~riiAm.=
-. ,...irsr~ rl8v-l p3’yS.
Cultures
Superficies
Superficies
Variation
en 1993 (Ha)
en 1994 (Ha)
relative
- - -
- - -
Arachide
530.787
692.568
+30,47%
Xl
1 .016.85i
920.768
-g\\4Jyc
Sorgho
79.514
89.987
+13,18%
M a’is
3@.43r>
24.43û
-19.65%
2 211
-” 1 ,7(j$c,
/
<1
L
.~----__
1136.37
-24,2W?
--_l_i
1.843.601
+ 1 .8%
La tendance qui se d.’
05 .a
J? US! récessive av3 :JiiE baisse moyenn2 ;j? 3y,GS :,ar
--~--
an. Si la forte hausse ùes superficies Indiquee par les chiffres officiels pour la
première campagne de l’aprés-dévaluailon
correspond bien à la réalité, on peut
Source SODEVA. rapport de novembre 19W
penser que l’accroissement du prix au producteur a eu un effet d’illusion
L’hivernage de 1993 est le dernier avant la dévaluation et celui de 1994 le
monétaire qui s’est estompée par la suite.
premier de l’après-dévaluation. Entre ces deux saisons agricoies, les superficies
totales cultivées n’ont augmenté que très faiblement. Dans tous les cas. le
Par rapport au statut des producteurs, on note que le fléchissement des
potentiel d’extension généralisée présente des limites certaines étant donné que
quantités semées s’observe principalement chez les chefs d’exploitairon. En
les superficies exploitées en 1994 représentent presque 80% des terres
1995, ils contrôlaient 69% des superficies arachidières contre 64% en 1997
cultivables du Bassin Arachidier. La forte progression de l’arachide (+30,41%)
alors que la part des femmes reste stable à 11%. On constate une légère
s’est réalisée au détriment du mil et du ma’is qui ont respectivement reculé de 9.4
avancée chez les hommes dépendants qui ne s’intéressent en g&Cra! qu’aux
et 19.6%. A l’échelle micro, ia piupart de ceux qui ont augmenté leurs superficies
cultures de rente et qui seraient donc plus sensibles aux signaux du marché
OU qui envisagent de le faire procèdent par la reprisé de terres prêtées à d’autres
personnes Si !‘on suppose ou? !e;i en~~~wn!eurs sont les P!LIS dkwnis et Ier P!!I~

La baisse continuelle des quantités de graines semées est difficilement
Figure 19.2 Évolution de la structure des superficies cultivées
compréhensible avec les efforts consentis en matiere de crédit pour les
semences. A l’échelle nationale, les quantités cédees aux producteurs ont
qpnsihlempnt
rcttgrnent@ pn 1997 me~~: ri toc
.-- ch:z.c---
-‘11,o,GJ ^I:~L--
U~,,ClGl,l.-L --le-
=-*.Jo, !CJ
sources. L’évolution divergente entre le capital semencier brut mis à ta
disposition des producteurs et ce que ces derniers ont effectivement semé n’est
pas si paradoxale lorsqu’on tient compte de certains paramètres. Nous avons
souligné plus haut que la production arachidière de 1996 a et& catastrophique
et cela s’est répercuté sur le niveau des réserves personnelles qui ont baissé
de 35?/î. De 1993 à 1995, les réserves représentent en moyenne 43,5X du
capital semé et sa part en 1996-97 est tombée à 26%.
Un autre fait révélé est que la vente de céréales surtout destinées à la
subsistance est en forte corrélation négative avec le volume des récoltes
d’arachide. On peut donc penser qu’une bonne partie des intrants distribués a
La part de l’arachide qui avoisinait 40% en 1995 se situe a 36% en Î997. Celle
dû servir à la reconstitution des stocks de vivres mais aussi à satisfaire d’autres
des céréales reste plus ou moins constante autour de 57% alors que les autres
petits besoins. L’hypothèse est d’autant plus plausible que les revenus tirés de
cultures de drversificatl-în progressent rapdment maigré /dUi piax encore
la pastèque et qui permetten? a certains producteurs de boucher les trous ont
nlarainale.
Il s’a<;;; 2nry!pa’-ment d, 1: -~~c+~---;~-
_
rLaJL~~Ue.
du bkiix 2i du rxton qui
dirnint+ <je 15’?4 -17 .19X m;i.gr+ kgn.p r~fiiarqt-E!~k
~~SSS$? des s~p-2fifci~3
t
gagnent du terrain âlxs qüa 13 niébe stagne
Alors que les engrais vendus aboutissent toujours à la terre chez d’autres
agriuülteürs pis nantis, !Zj ;.L;.,ei,~es
vendues p;eiinent en générala ci53
crrcuits qtri mènent aux consommateurs urbains. Ce!s peut expliquer en parile
13 t$ff+ence
8, -
o~ky=T-
5 , rée dans i’t&i;sa;ion de ces deux iypes d’entrant en rappart
avec les volumes mis à la disposition des producteurs
Figure 19.3 Souhaits et réalisations en superficies relatives pour 1997
Pour les semences distribuées par la SOANACOS, les dotations individuelles
étaient surtout fonction des quantités d’arachide vendues dans le circuit officiel
p3: ~h~q*gc b~néf~ciâi:e, A ce pKjpûs. il Cû~Vi~ïlt de SûljiiCjrÏei qua ids g!Ub
vendeurs p.e sont pas toujours de gros producteurs. On trouve des cas 02
-
i’esSetlti*i des ventes provient d’achats, de remboursements de dettes en
nature ou d’autres producteurs qui, pour diverses raisons, ne vendent pas SOUS
leur propre nom. Dans ces trois cas de figure, une bonne partie des dotatjws
,&+y ‘Lp; L,ie!!.j ,j,s
- &,“‘p~~,<~~~~
-.,.a
II ,ir.,L-
c14.111 -““z?
yL4 ]VS c/?â;;>;
La qv~,~jLi~~n ic>stT2 ri<+ s:+tjt;ir s; ;.? +-;l.r; ci)p$,tat+ t;):Jci:- y31j/.z:?‘eilt f’a::‘i!f, :;.
traduit un malaise plus généraiisé dans le secteur agrrcoie. ii ce sujet. or; net?
que !eS :i;:?c?tiir,lS
tOt;ijSs
î,:j\\r;‘;&S
SSiît E!n \\Ga$i? c7 .~.-ji:~*?i -.:?:ia>n &EJ qS:i!!rl?i: :,-.:
1,3X entre 1996 et 1997 contre 0,X% entre 1995 et 19%.
-
Réalité
Souhait
Si les réalisations correspondaient aux souhaits, on assisterait à une expansion
de toutes les cultures mais la part relative de l’arachide augmenterait au
détriment de celle revenant aux céréales. Un certain équilibre est visé avec
environ 40% des superficies à chacun des deux types de cultures, ce qu’il faut
mettre en rapport avec le système de rotation biennale où l’arachide et les
céréales se succèdent Pour l’hivernage de 1997. les souhaits sont réalises a
hauteur de 47% et 77% respectivement. Cette disproportion signifie que les
contrarntes pèsent ~I!II~ lourdement slir !o culture -aiâCh/di&ic rioiarnirrtent p a r

comparaison a celle du mil,
céréale dominante pour laquelle les objectifs
la production enregistré en 1996 s’est presque Intégralement répercutée sur le
d’emblavures en 1997 sont atteints à 85%.
stock épargné pour servir de semences. Cela n’est pas le cas de la
consommation qui s’est accrue aussi bien en terme relatif au’en chiffre nh:^l’l,
S:r !e p!Z!T des :,7jZüX ~ÛZZZiijüe-;, id pi”> irilpufianie variabie cl rnreret n’est
avec une proportron moyenne dans l’ordre de 2%. Précisons que les écarts de
pas la superficie cültivée mais la production obtenue. Au niveau des
tnage sont exclus et que nous raisonnons en équivalent-coque étant donné que
exploitations visitées, elle a baissé de 3906 entre 1995 et 1996. La faible
l’arachide est consommée sous diverses formes Les autres utilisations portent
collecte officielle qui s’en est suivie et qui a suscité beaucoup d’interrogations
sur la “zakaat ” qui est une obligation religieuse, les paiements en nature et les
s’explique donc dans one large mesure par une mauvaise recofte. Les
dsns.
rendements calculés passent de 933 à 591 kg par hectare contre 10,ô à 6,7
pour le cûefficienî de muitipiication
des semences. Pour les céréales par
Figure 19.5 Parts de marché des circuits officiel et parallè!e
contre, la production est restée sresque au même ni-sau, ce qui fait penser
-.
i .

que l’arachide est pius sensible à l’environnement bioclimatique et surtout à la
-7
répartition des pluies dans le temps.
i/
IN Officiel
El Paralléle
i .j
Ii
T
Il
Alors que l’évolution des superficies a été variable dans l’espace et selon le
t
statut du producteur. la baisse observée sur les récoites est générale bien que
j/
1996
les chefs d’exploitation soient encore plus touchés. Ils s’intéressent de plus en
II
plus au coton, au sé same et à 12 pastèque comme ruitures de diuersifica!ion
r^a~,~ F,?* -J3s titre A.-. c- . . ..I **-‘..‘--;-’ -t-i-. .-.ii
uu t x.2, i >~icJ.,r;i /t-t i, atu* 27 y 7: izi prüducteurs Gzpendants
resîei;: toüjoürs a:tachés 2 i’arîchicje
C;,7 p-?i-!!la;!t&
est qüe 12 prix offciel
sewulement reievé constiti!z
uw scrte de plancher garanI! alors que dans l-3
cas des céréales tûut es:
[es; r-,,ar !es lois r;n,or&,~isible:; du marché. Ainsi, ia
pnorit? qYllS donnen! .$ rarachid; tracjuit aa.jssi Une r++nn fac? aux j~~aTti+~
*
il. ~.?a-^
.‘.U.....,
du marché.
1 9 . 5
Stratégies de Valorisation des Récoites
I __
Lea
pi ir Ic:ipaies
modaiitbs
d’alilisa!ion d e s réc3/tes
sont la vente. la
consommation familia!e et la constitution de riserves semenci&es.
L a
vaionsatrm peut donc &trc +e n3t?~r? marchando.
::ii!??entai:e o:j producti*;e e:
la moyenne sur les deux campagnes 1995-96 et 1996-W donne la répa,cition
ci-dessous.
Département
1995-96
1996.97
Fatick
7 0 %
7 2 %
Foundiougne
8 4 %
8 2 %
Autres
Consommation
R~SWJS
Gossas
6 3 %
4 6 %
11%
2%
9%
Nioro
6 5 %
7 6 %
~-
-_--~-_
Kaolack
7 7 %
7 2 %
Kaffrine
69?&
La valorisation commerciale absorbe 78,6% des réco!tes en 1995-96 contre
-
50%
-
-
-
Total
76% en 1996-97. La part relative des réserves semencières effectivement
~-----_-.
7 2 %
6 5 %
- -
S~;uicc. enqu&reS
iSR+tiaoiack
misas eii icirt: reste assez wbie et se situe entre 5 e! 9.5% Ainsi. le declin de

1 9 1
On note que la vente en vert c’est-à-dire de gousses fraîches est négligeable et
La situation du circuit officiei se dégrade de mankre significative dans les
ce marché dont l’importance est indéniable s’alimente surtout à partir des
départements de Gossas et Kaffrine. Alors que Gossas est une zone marginale
régions sud du pays. Au niveau des producteurs enauêtes w na* ne+ A?*-
r ---. -1. YUlfY
au centre-nord du Bassin Hracnrdrer, celle de Kattnne a l est est parmi les plus
l’ordre de 1% du chiffre d’affaires réalisé dans le circuit informel Les ventes de
importantes du pays. Leur caractéristique commune est la bonne ouverture sur
fanes qui ne sont pas prises en Compte équivalent en moyenne à 28% des
la ville de Touba qui polarise l’essentiel du commerce arachidier informel. En
récoltes valorisées aux prix officiels de l’arachide d’huilerie. Cela n’est pas
revanche. le marché informel a moins d’envergure dans les zones de
négligeable même si les exp!oitations
concernées ne représentent que 20%.
~oudiûügr[e et NiGïG Sit&e; phS Ziii ?hid. En d?hûiS de küi pûsitiûn
géographique moins favorable pour les collecteurs de Touba qui sillonnent les
S’agissant de l’étalement des transactions dans le temps, r?ous avons retenu
campagnes. la production contractuelle y est plus développée avec l’arachide
comme période de référence celle de la commercralisation
officielle
de bouche et la .multiplicati~n des semences. L’encadrement rapproché e! !e;
communément
appele traite.
prix officiels plus élevés que ceux des arachides d’huilerie sont autant de
facteurs qui limitent les recours alu marché parallèle.
Tableau 1 Y 4
Bpafiition saisonr&e cies venres sur le marché Informel
Par rapport au statut familial, la part du circuit non officiel est plus importante au
rli~Jeau des chefs d’exp:oitatio;i.
Cela se comprend puisquti c’est parmi eux
qu’on trousde les gros producteurs qui sont pliés en mesure de spéculer ainsi
quz ks tiébtteurs qui évitent i_ll se fairi: défalquer les dettes coopkativss
impaye*; En terme d Éq~:~~:a~rnt-!3eql~:3.
12s *.!*:?S?S effrcruées dans le circ!:!I
,
i ‘a;a-t;j& e;-; c-J,;.> as: ve,-,due si,,eoti;
-
.d
pendant /a trai:e ui?ici2ile qui s’étend
généraiement entre décembre et avril. Par conséquent, la concu:rence directe
sur le terrain est réelle. On note une assez forte accentuation
de la tendance
spéculative c’est-à-dire de la vente diFf&e jusqc’en p+r;?:y d’après-traite
aussi bien pour i’ara=hide en r.nq~p C;I.;~ ,p,~,!;r !e: nr-~orrr AA--.+;-.,;--
:,.. <III.,J .A\\,_\\ /I.I ‘IUCC> Les pinr
moyens obtenus 2n d i v i s a n t l e prc+si1::r aes vuntes :.:?r 12s q!jantit&
correspondantes s-,-t in?iquSs dans !.: + .L-.:;
i:.,.:aa ë:-~Liz>isc.J,l>
_-.---s -
traite
traite
trait.2
!raite
t-art?
Coque
i25.4 - -
?*e,i‘j---...
<
,4
. -. i,-l
c,
traite
.. -
-
~~ - .-.-~
i
L.-l _I
130.3
! .3 ‘t ,T
:t30.4-
Décortiquée
Source: Enquètes
-
155,2 268.7
214.9
IS-XA Kaolack 1997
__
319-3
-~ ---. _-_--~
Le prix officiel de l’arachide d’huiI@-ie reçu par le producteur était de 123 francs
en 1995-96 et 131 francs en 1996-97. Sur le marché parallèle, les moyennes
- la forte dominante
de l’arachide en coque dans les transactions,
annuelles correspondantes sont respectivement 137 et 143 francs. La question
- sa part croissante au détriment des produits transformés,
logique qui en découle est de savoir pourquoi le circuit officiel reste largement
- une @gère progression du volume global canalisé par le circuit informel.
dominant avec des prix moins élevés. On peut penser à la capacité
d’absorption du marché informel qui serait limitée, à I’accés difficile de
Les produits transformés y compris les graines décortiquées viennent surtout
certaines zones pûür les coilecteurs de Touba mais aussi à un souci chez les
des femmes dont la place dans la production est relativement marginale L’huile
producteurs de préserver leur éligibilité au crédit officiel. L’éventail de variation
enregistre un recul notoire au profit de la pâte d’arachide fabriquée à partir des
saisanniére des prix est plus large poiir Î’arachide décortlquee
car elle reste
graines grillées. Nous avons dé@ montré que la trituration artisanale n’est pas
présente sur le marché à des périodes creuses où les coques sont
trk wntahls dan- Ips Cnnditinnr ~+qt~.rell~~~. du m;irchb
introuvables

1 9 3
19.7 Conclusion
19.6
Les Mesures pour Relancer le Secteur Arachidier
La relance de I’éconnmie n~rir~l~ r~l:titee FS=: 1-r
IrV *..*--x~-
uUL~s~~~~ ürl &s principaux
I ‘ann& 19-7 + .yq=& par Ut: Ïrüuveiiczs tiisposinons visant à relancer le
effets positifs attendus de la dévaluation. Sur la base des chiffres globaux
secteur agricole en générai et la production arachidière en particulier. Les
officiels, les premiers résultats ont été conformes aux prévisions pour le secteur
mesures portent notamment sur les conditions d’accès aux intrants. Il s’agit de
arachidier tandis que celui des céréales a plutôt évolué en sens inverse, Cela
la baisse du taux d’inté& et de l’apport personnel exigé, de l’augmentation du
reflète les plans d’ajustement envisagés par les producteurs mais les réalisations
volume de crédit octroyé aux producteurs. Aa
uI 1%
a” do+ove
uvLuII dü mai&-iei -aylicoie e t
subséquentes ont pris une autre direction imposée surtout par des contraintes de
une hausse de 14,5% sur le prix offlclel de l’arachide qui passe à 150 francs.
production I.e programme de relance d ü secteür aiachidier se focalise sur la
levée de ces contraintes plus que sur un souci de faire face au marché
I! est clair ici que I’hypoti-+s e d’une cnse de la !)rodcrctinn es? rrw*lbniAa
‘y..u*.-Y par
paraiièie. Bien +i’il soit d’une envergti re encore assez limitge, son expansion
rapport à celle d’une crise dans la collecte officielie, ce que nos résultats
rapide bouscule sérieusement le circuit officiel dans certaines zones
d’enquêtes ne démentent pas. Néanmoins. la SONACOS a pris une mesure
complémentaire qui va aussi dans le sens dl résoudre ou tout au moins
La baisse tendancielle de le collecte arachidière contrôlée s’explique dans une
prévenir une crise d’approvisionnement des huileries c’est-à-dire de collecte
large mesure par le déclin de la production. Mëme si les superficies sont en
O%Cielle. II s’agit de la mise en place d’un disp~itif d’encadrement {approché
dbcroissance
au profit d’autres cultures de diversification, les rendements tres
qui talonne le producteur depuis l’octroi du cridrt jusqu’à la commercialisation
instables sont à l’origine des situations exceptionnelles comme ceiie de :9X-
de la récolte avec des objectifs q:iantiiatifs assignés à chaque encadreur oo
97 !.a c,yntrainte cJ2 fefi.ilit+ o-t nré~rr1117ante
*.---4-y
mais z-j!? ii-
111 pcz5i cx:Jii:qLEr
cc:-ÏesyJnr!ant
yi!lq~c-:; :.2 cr.2:;;: a<jr’,-t.,;Lj. a et& paraiyse pa; ;a no;;
y:.! l~llle t3Kiînîs
et non &Si fluctuations dont ies principaies causses sont
;efilbe~~~rsefl~r~nt
Lies: ~~;~~s ~7 ia ccI.CS;iOn ClLi :,fl cIaIt s e FCser nat!::elle~lfit e s t
çl’,prd-2 “1‘“‘>1 Q,: ;estl-, & ;:;,&;*,-t2Lris d’“-~“‘.c’,; :<,ziù;,:;
- _.o ., :.:4 .>
rVJlu-r,
,
8e{pa+> i:.yJhv> ;>i;C:.j,-;
‘:,;;i!< .<e sav& ,u::,“... .. ;:;
I,l..,.
. d_ ),^
;.,( .d.i,L,ii ,e if-:..:: 2ti2 resoiu avez iz noweau
aux sentences et donc aü @ajustement des superCes par ::stm?ara,so;1 a
systéme. La quasi tota!r:é d2 nos in !?r!orL::eurs son! d’avis qu’il !!y a pas ds
I’2TKJf&S c’est-&-dire
à ia fertilisation.
fatalité en la matière et quu des ri-mides existent !Le5 p!,zs fr~5q;!e::::n-1: cités
sont.
La transformation en vue d’accroître la valeur ajoutée des produits vendus
cède le pas à l’allongement de la durée de stockage surtout chez ceux qui ont
- associer les chefs de village à toutes les étapes des opérations:
des sources de revenu autres que l’arachide.
- ne pas attendre le dernier moment pour mettre le paquet sur le
~CC~üViC?iÏÎ~iÏî.
Les attitudes et jugements du monde paysan face ir la dévaluation traduisent
- ëtre plus ferme à l’égard des mauvais payeurs.
plus des mobiles de consommateurs que de prodwtwrs
F,l~rn~ s! j’,:Î c3dr:j~’
- tenir compte ci-s 53~acit2; ! ::.
i‘-î,-jF~tt~qi?n:
22 &,aq:~z cand;da: dL, cr&Jit,
que I’actwit& agricole devient plus rentable, cela ne s’est pas envore ref!été sur
- accorder des privilèges aux bons payeurs:
les investissements pour améliorer l’appareil productif malgré quelques progrès
- mettre en place un encadrement rapprochk;
en ma+;? dz r- ”
-
i
_ ~t~iisai~or, grace 313 n ouveau programme da relance agricole Initie
- éccjrt~r ceux qa: ils son: pas de vidis producteurs.
en 1997
or: :ewarque qu3 t3~tZs i5 sJgg28Iiofls 5’ZIJiS.XXl~t a u x
cr&ancws i?t rien
Selon les auton& /a r&ssite de la d&aluation s?ra largement tributaire du
n’est dit en ce qui concerne les destinataires du crédit. L’implication des
drg& ûe substitut6n des prsduiis agi icoles /ocaux acw d3nrees Importées. Dans
3~2-iwtCs adminisiratwj.~
vi:i;3gezr!isF~s ,:o: iirts !d& q:lc c
e
s
ûeifii?;ZS arr!
le domaine alimentaire, il s’agit d’accroître d’une man&e s!gnificative la
toujours défendue mals qui laisse encore sceptique
Le second reméde
consommation des cérW?s tradit:nwe!les.
Line conditiw n&zessaire est qu’eiies
pr&conisé semble ln3\\q-?: qi!e !Y rer-::bo~~~--~*
UI JG17 -r-r.&
1~~ IL \\id toujours nécessiter une
soient plus disponibles sur le marché, ce que les nouvelles attitudes des
certaine pression sur les débiteurs. La plupart des recommandations énoncent
producteurs par rapport à la vente ne favorisent pas. Le syst&me de production
des principes qui n’étaient pas exclus sous l’ancien système. Les innovations
pourrait retrouver pleinement son dualisme traditionnel caractérisé par une nette
effectives concernent la levée de la caution solidaire et l’encadrement
démarcation entre un secteur cérealier d’autosubsistance stricte et celui des
rapproché. Au chapitre VIII, nous avons vu que les GIE encadrés ont eu de
cultures de rente destinées au marché.
meilleures performances en matière de remboursement des dettes

194
195
Les revenus Ai et A2 sont calculés au prix officiel d’une tonne d’arachide.
soit 80 000 francs en 1993 et 120.000 francs en 1995. II s’y ajoute la fane
XXI: APPLICATION DE LA MATRICE D’ANALYSE DES POLITIQUES
vdiuriséa
d i 3 et Zi i!ancs par 1<g respectivement pour les deux années Les
quantités sont estimées ti 1.5 fois la production arachidière, soit 1000 x 1,5 =
20.1 Introduction
?500 kg pou: m e tonce d’arachide récoltée
La matrice d’analyse des politiques ou MAP a été présentée au chapitre III.
!?Y? et ç2 $2 ,1,1,,,, .,\\<.l.r *&
b”I 8,!,“.vJLi ,, des semences de niveau Nî vaiorisées au prix
Nous i’appiiquons
ici aux principaux segments de la filière que sont la
officiel
des fongicides et de l’engrais correspondant à 2,2 hectare. Pour les
production paysanne, la collecte par la Sonagraines et la transformation
semences. la moyenne nationale sur les trois campagnes donne une valeur
industrielle par la Sonacos. Une synthèse d’ensemble est ensuite réalisée à
culturale de !23 ;j! .>:?’ il?ctale, soit. ?44 kg psur 1,2 hec:a:i L-J chiffres
I’échelle de la filière. A tous les niveaux , ta base de calcui retenue
concernant l’engrais sont calculés à partir de l’échantillon des producteurs
correspond à une tonne d’arachide d’huilerie en coque. Pour chaque
non contrac::.+~ ris:’ i?p fw? donc que !‘arachide d’huilcze !Les doses sont
segment, nous considérons la situation de 1993 et celle de 1995. Il s’agit
es!,m& à 20 iq.‘ij ? .f;:: 1,533 con!re 23 en 1995
donc de focaliser l’analyse sur les changements consécutifs à la dévaluation
monétaire de 1994.
20.2
Construction de la MAP au Niveau du Producteur
En vue d’éliminer l’effet d-s flac!uations, nous wons retenu le ren+d?mrn!
rnwei! su: les trois cam?3gnt?s 1993-1995
!! e.:: estin+ ô .tico p.2 ;?a’
hectare, ce qui signifie que pour produire une tonne, il fau? l,? hectare Cet?~
s;lperficie
est utilisée pour i.3 détermination
d;i co!ît des facteurs. Les
principaux sont les armen~~~. le3 produits chimiques, la main d’oeuvre, la
terre et i’entretien des équipements.
Tableau 20.1: MAP à l’échelle du producteur pour 1993 (1) et 1995 (2)
,-
I
/
I

-c
,
Valsa:s atix prix Al=lrj: 5:-T
!
.Y_
s:=,J ,?a
Daqs F-! ri* r-t ,y :.>:‘=-““e= +z,r .<jy+jqf-isq.~’ a:: ?r/y C]e ca:,[tt L.fli-<i.r_kayj=
_/ ,/ i
cje
ygJ,*.~,-:li,~z
.-, -. !.-L . .,; _ / _ .-- ; 1a? tC,DilV21SiOC est appliqué .?i toLIS I;Js revenus et
du marchk
A2=153 O?J
B2=28.104
r.,!j~~ nn,,< l.2...Y “;
.i..,i ..i y‘,& ..a., ., ..:, _ :/ ac+
L,. I< ;fi~p~ssibl,~ de calcule; un ~ii;~; d-2 paiiié. Une
T
certaine pra:iq:.I? ~~smmanc~e son application sélective avec i’affectation du
coefficient G 2 cJrta:ns postes ou 1 à d’autres selon les cas mais nous
/
I
Valeurs aux prix
E1=84.809
n’avons pas fait d’exception conformément à d’autres avis.
/ Fl=10.610
GI =29.025
HI=+45 174
I
de référence
E2=185.338
20.3
Analyse Globale de la MAP au Niveau du Producteur
l F2=27.057
G2=47.592
1
H2=+110.689
+
I:---+---
Les chiffres du tab!en:l pr6cédent révélent à premiére vue un certain nombre
de faits saillants Dz csut nter tout d’abord qkue pour 1993 (situa?ion I), tous
Écarts
11=+17.691
1 J1=+8.566
K1=+9 675 ’
Ll=-550
,
les écarts calcul& sont positifs à l’exception de il. En lecture verkale, cela
/
signifie que ies pr1.f !I?I marché étaient plus élevés que ce ~IJ’IIS seraient par
l?=-32 333 / J2= Il ,037 -- a=-0 292
i2z-25 (j33
rapport au mo3&!;3 -~xncurrentiel. Le constat s’applique aussi bien pour ce
- . --~--

196
1 9 7
que le producteur vend que pour les facteurs qu’il achète. La situation lui
Tableau 20 2 MAP à l’échelle Sonagraines pour 1993 (1) et 1995 (2)
était donc favorable pour ce qui concerne les revenus et défavorable si i’on
raiS.Orme par rapport aux CoOts. En termes relatifs, l’écart est de ?7% environ
po,,r IP nrndllitc et ymc,-.nM. A=O’ --..- ‘- - =
r- ---‘._
Vuc 7v ,V ~UU~ 0~s ~d&urs échangeables.
Coût des facteurs
Le profit du producteur (Dl) est légèrement inférieur à sa valeur sociale (HI),
ce qui implique qu’il y a un transfert net (Ll) vers le reste de l’économie. En
d’autres termes. les plus va111es sur le marché des produits n’ont pas
compensé les moins values sur celui des facteurs. La valeur positive de HI
indique que la production paysanne est génératrice nette de richesses pour
C1=3ôO35
l’économie nationale
,
/
; dLi rnarch&
B2=i20274 /
C2=30.480
j

D2=-3
1
Dans la situation 2 qui symbolise l’après-dévaluation, on s’aperçoit que le
l
r .--... --.--_.
revenu du producteur est sensiblement inférieur à son niveau de réf&ence
avec un écart de 21%. Les distorsions se sont beaucoup atténuées en ce qui
/
I
concerne le coût des facteurs échangeables alors que pour les facteurs
Fl=ô;1.592 /
G!=51 170

Fil=-;5233 /

/
domestiques, la situation s‘est complétement
renversée dans le sens
favorable (k2 largement négatif). Cela ne s’est pas pour autant ripercuté sur
:
de rét6renw
1; sens des tr-ncfntir
a -..- ?a*?
.Ib<J y$ se ss4yt &,“,.,,y[,i
-,---z--.L -riif acC-,,tlJéS jL&. Le profit
du producteur (0-j s’est beaucouo amélwk mais dans des orono-t~ons
I


~ett~,~e~i inf~:i~i:j~j 5 cêhi di la Sk2té d3ns xx ensemble !HZ) 93n p?ut
donc drre que pour le ,producteur, les garns notentiels
attribcabins
à i a
d&/aluation
sont dans une tarse mesure déviés v+rs d’autres ar,t-?!!rs
2 0 . 4 Construction de la MAP SONAGRAINES
2 0 . 5
Analyse Globale de la MAP SONAGRAINES
L-3 Sonagraines effec?ue la col!ecte primaire par ie biais de ses mandaiaires
ot ,;<,rr. Im “F^rl..:L
“L ,,“,L l-c IJ8~~~~~ ivr us!r:zs de ia Sonac~, :‘uisque I’ararhide zsi aussi
Dans ia orrmikre situation comme dans la seconrk. i’intewention
d e 13
exportée sans transfocmatioz
mais dans i;r.c nziindr; mesure, nous alions
Sonag;ainis s’est traduite pa: ‘3% ,p3l?E?S a u s s i r>l?? -î,., niveai: prit;5 2’ l‘j
a
directement cal,;!& !a ~-!na; du &f@rrn:= :zJ:>; passer par 1% ~~:ZUT de
Iëchelle de !a collectivité En 1993 l’arachide étatt céd6*-2 la Sonacos avec,
l’équivalent en huile et tourteau. Un rever?s ci? pariti égal à la différence
une décote de 71.4% par rapport à sont coût de revient Cela se reflète S~I
entre la valeur FOB ei les frais de mise à CAF pour l’arachide en coque est
I’ajq$.i.jr ,i’- D; a$<Jec son signe negatif. Ii s’y ajoute que le prix payé ail
d:j;-ii; u!iiis$. Les fa-+-’
,~l~l~~is classés tichanyeabies
SO?+I
, jiI aiachide ell+rn~mê
et
prnductevr qui constitue 13 principale rubrique du co$ des facteurs
!e matériel de collecté ,&inrs quo le coe!ficisnr , de coriverçio:l s+an-f:ir:! t3st
gcha$~,zg&)+~
était nettcr?Îe:V s~.i?B:~eu: à son nivea,! <.i? panté bord-champ
u:>3liaué à ce &in!3r ~‘.?~~IT )a
SC I
déte:mi,qhqt13rl -j:- 4 .-w”,t
-\\lil~ de r&fSren-0
-
V_I, ic prix de
d’où la valeIlr positive et reiakement élevée de J T Quant aux facteurs
pariti bord-champ est :e!enu pour I’arachid t ro!kctée. Conformkwwt 3 Ia
domest:q;:,z::
13 dist0rsiOn é:ail Llans ! e s e n s favcrS:+ <h:l n@gatifi. Le
p:a?iquc cniirante. !!Iz~ 31/0nS prockdé a :~i:; a;ustzmeni SileCtif p o u r l a
résultat nst révèle que l’intervention de la Sonagraiqes
était en patiie
détermination des valeurs de référence Ainsi. les frais de main d’oeuvre et
assimilable à une svt?veniinn
arr prOfit d’autrq-L ~-.-.-*~~~*~’
a~yil~~r~t~ de la hli&e (ii
d’amortissement son? gardés comme tels a’---
1~13 cqüe le5 fiais financieis se
négatif)
voient affectés du coefficient 0, ce qui revient à les éliminer. Tous les autres
coûts sont corrigés par le facteur de conversion standard calculé.
La situation de 1995 fait apparaître quelques évolutions Le “déficit social”
persiste (H2) l’institution est presque parvenue à équilibrer ses comptes
privés. Les livraisons à la Sonacos sont facturées presque à leur prix de
revient, ce qui donne une valeur de D2 quasi nulle. Les distorsions
défavorables se maintiennent au niveau des revenus (12 voisin et de même
signe néyatif que ilj mais I’évolutlon à été favorable en ce qui concerne le
coût des facteurs
échangeables qui sont en dessous des valeurs de
référence (J2 n&gatifj. Le coût des facteurs domestiques
s’est comprimé (C2
< Cl) et l’ampleur absolue des distorsions reste prwqlre inchangée (G2

199
798
voisin de GI). Toutefois, cette compression semble plus conjoncturel que
20.7
Analyse Globale de la MAP SONACOS
structurelle puisque l’augmentation du volume de collecte entre 1993 et 1 gg5
entraîne des gains sur les charges fixes unitaires.
Pour les produits et les facteurs échangeables, ta Sonacos tire profit de la
Un autre changement significatif noté est I?nversion du signe de L qui
situation du marche en termes de revenus et de coûts dans chacune des
deux situations considérees. Les ventes sont effectuees au-dessus et les
devient positif. Ainsi, la Sonagraines passe du statut de source nette à celui
achats au dessous des prix de référence (1 nncitifc et J négatifs)
de bénéficiarre net de transferts implicites
T-uls’..d
Cependant. l’ampleur relative des écarts est sensiblement réduite si l’on
compare 1993 et 19%. Or! passe ainsi de
2C.6
Construction de la MAP SONACOS
:2,G^io à 9,4% pour les produits et
f
de 42% à li;,8% pü~r l a
matiire r;remière. L e s
evotutions (es plus
L
Siyr;ilIcatiVeS S1
Les produits principaux de % .Sonacos s.ont !‘hu:!e hrl.tr.
Yaduisent dans ies vaJ’Jurs de D et H. Au plan privé comme
v(~:r; et ie tüurteau Pour
à celui de ta CO~kChVlt~ le dificit fait place au bénéfice Les gains induits er:
rester avec le même numéraire d’une tonne d’arachide. nous avons raisonne
aval par ia devaiuatron ont fait boaucouo p!us que con:b!~3r 12s pertes en
en équivalence. Le rapport de conversion utilisa est de 0,35 aussi bien pour
apyy;t c;r>!!$ :yq:I
I’h:rilz que pour le tourteau. En d’autres termes. une tonne d’arachide en
$0 3Cîs réajiist83 a la hausse. l-es transferts nets dont
I
2
tc
I’arnjpi+~~r ubs2l~~~e 1’2s: accenîcg&-
VsGt ;C)l i’?SJrS cj$ I? c,J!lecti,iit& <,.a;~
coque équivaut à 350 kg d’huile brute et 350 kg de tourteau Le reventi de
reference est calculé comme étant le prix de parité carreau-usine a
/
industi!e
l’exportation. C’est la valeur FOB diminuée dss frai-s de mise à CAF pour
l’htiil- et le tourteau, r,e meme principe est anpiiq!ré à l’arachide u!iiis&
.-...._.P.
~ _’ 8 ï ;?a:;&c: pry;;:pr2 ei tra:tee cc~ni:;ir: :a;&!~: 4,~ila,lsg~~~i? ; A?
:Js;q+~S
di.ynonib!es
n’ont
to*Jtefoi-,
pas y+rn‘:3
*5e
Ctzx-no~ser $; f -.ijs
:, ..:s’::q-:
N o u s
l e s avws gloSalrrr?ent ~:iTZYL:ikS mx f a c t e u r s m n
&ha~geablcs. Leur vaieur de reférenco es! d$‘srmin& en ,mu!t!piian: iùs
chiffres 31~~ prix diu maiché par le coeficiont da ;,>ii~~2a~SiDt~ standard.
1.ableau 20.4: MAP consolidée de la filière pour 1993 (1) et 1995 (2)
Tableau 20.3: MAP à l’échelle Sonacos pour 1993 (1) et 1995 (2)
r
Î
; i
1
i- -.-- --~ /
t
i
c-t-1
‘6 ST.--
i
>,
*.
31=-s1,5(j2
C2=99 ?-.?
:
92.=+;43 949
_
.i -
-
------.. .-~--
G!=114.532
1 Hi=-22.728
laleurs aux pri)
FI =96 403
G 1 =x377
HI=-55609
I
de référence
E2=560.890
G2=108 733
1 H2=+103.130
de référence
E2=199.417
F2=176.135
si?=9 925
t-12=+13.357
--.
-
-
-
-
+
-
-
l
Écarts
Kl=-465
/ Ll=+1.126
Écarts
J-I =-28 563
Kl=+4 995
j
L1=+34 887
12=-37 066
K2=-27.993
j L2=+40.819
1
12=+20 650
J2=-25.378
K2=+1.030
l L2=+44 998
-
.-L---

200
201
Tableau 20.6: Indicateurs synthétiques au niveau filière en 1995
On constate que globalement, la filière arachidière représentait un passif
Ratios
) Producteur Sonagraines 1 Sonacos
Filière
pour l’économie nationale en 1993 avec une moins-value de 22.728 francs
pcar +wne p-l;, I - -
+--.-A-- -1:-z---z-
Lca IUIIGJ UIDLUIÙIVI~~ GurlsiaiGes au niveau cfes segments
Bénéfkekoüt privé=D2!(B2+C2j
1.265
-0,000
0,360.
0,379
individuels se neutralisaient dans une large mesure à l’échelle globale. Cela
_-.~I_
/
I
était vrai aussi bien pour les produits que pour les facteurs, qu’ils soient
RénBficekoU! collect~f=!-Q!(F2*G2)
2,432
échangeables ou non (Il, Jl et K-1 faibles par rapport aux valeurs calculées
pour les différents segments). Dans !‘ensemb!e, les prix du marchi Btaient
%tlo des proflrs=üZ/HZ
++0.773
-4,000
/ ++4.358 ++1.395
favorables au secteur mais avec des écarts consolidés relativement faibles
T a u x d e suDveflilon=(L2~E2!xlOO 1 -!3,539 - - 1 1 . 8 7 3
/
22.564
7.277
~~
La situation g&Grale s’est renversée de manière sigrlificative en 1995.
Equivalent subve.~t!on‘:Li’A?jxl~O
L’évolution d’ensemble est en parallèle avec celle de la Sonacos qui en est
le plus gros segment. Ainsi, le déficit généralisé fait place à d’importants
bénéfices aussi bien privés que collectifs. Néanmoins, /es valeurs de L qui
iestent positives indiquent que c’est toulours !e reste de l’économie qui
transfère implicitement des ressources 3 la filiéro. Le “flux” s’est même
iargemsnt amplifié comme en témoigne le rapport entre 12 r-t Ii,
P 3 i .- iiuAs; a i anaijjj
<;~#vf13ârd;;,,u d$S r<i+-2-:r.-l:~j (?-,3t,ci(.<as
>-r;,,-t-i . ,
23.iS
constru!sons un certain nombre de ratios qui cor-istitu;tnt
des indicateurs
synthét;ques.
Tableau 20.5: Indicateurs synthétiques au niveau filkre en 1993
Rairos
/
Producteur / Sonagra-nacos ; FI!:~:;
j
/
I
~-.-------------.-
c - --- ~~.- -~- --.. .-. .i- ---A.--.--. :
1
F<+,q~f!:~, :,y:: p:lvé=ü1!;Bl+c1)
!

+0.771
;
-0,413 I -0.155 : -0.OT5 ’
Ratio bénéhce/coùt privé
Ce ratio donne ie pro3f!t privé peu: 1 fr-i;:.: dépense et constiiue donc un
-
-
-
--~
Rat:s des prsf~;s=DliHl
iprj!f-~teyy rj’iq+i?tl~):? !,!y3 y(-r;iJ~~;~~~q.-n
L _ ’
:a.ilt~,~ii!+~ !!?O:)s Se:r;>ie a';ûlr peu
de sens da::s jî :;:~~:i'~ où la d:::âe rj'r>-
_, 3g2pj+W?!lt (Y!! c:~~l+~i! p;?!jr produire
il
Q(e!.;r 2.; ^I .‘A -
, ..'i;':
.;C;;-=.<C,>il;-jzJf't
.y /
. ,:3x+r:?=:
$?z~:y.?n-q::;
--,
,
>
i?t~~~?!:
est t:ès
différente d’un segmen: & !‘autre. .AI;~sI !e temps requis oour produire une
:jnne d’a:a.:h,dq s= i~“siJr~ l3f-j g:z;s 3/3:s <j,j” P>?l;i aa !!-awformaiion
Industrielle on parle de minutes. Par cor;trr, l’évolution entre les deux années
Protectir>n nominale=Al/El
est pleine de signification pour la filière et ses dlff&ents scteur~. nn observe
à ce sujet que la rentabilité financière s’est considérablement améliorée à
tous les niveaux, ce qui implique une incitation nettement plus forte.
Ratio bénéficelcotit collectif
Gl /(El-Flj
La seule différence par rapport au ratio précédent est que le bénéfice et le
coût pour la collectivité sont implicites. Ils représentent des plus-values ou
-.
des moins-values par rapport à un #marché concurrentiel alors que dans le
premier cas les chiffres sont réels. En comparant ia situation de 1993 avec
celle de 1995. on s’aperçoit que c’est le segment production qui a toujours
g&krk le plus grand rendement social. C’est aussi le seul qui n’a pas été
une charge nette pour la collectivité même s’il a bénéficié de transferts

202
2 0 3
En 1995, la situation a changé et à l’exception de la Sonacos. l’incitation
implicites non négligeable auparavant. Le gain net que le producteur apporte
aurait été
à l’économie pour 1 franc de coût social est multiplik par i ,3 contre 1,6 pour
plus forte si les mécanismes du marché n’étaient pas contrariés
(coefficients inférieurs à 1).
son bénéfice privé correspondant.
Ratio des profits
Protection effective
C’est le rapport entre la rentabilité privée et la rentabilité collective. Le terme
Cet indicateur est une veision corrigée du prkédent. II tient compte du fait
que la notion de protection doit englober non seulement les produits qui sont
profit est pris ici au sens arithmétique qui implique une perte lorsque le
signe est négatif. Pnlir fac/Gter !a lecture , SOÜS Z<CGS indiqui devaclî ies
sources de ieüeiiüo mais aussi ies facteurs échangeables qui génèrent des
chiffres les signes respectifs du numérateur et du dénominateur. Ce ratio
coûts. Le numérateur
correspond à la valeur ajoutée aux prix du marché et
peut cnco:e s’interpréter comme une mesure de I’tncltation “virtuelle” et
ie denominateur
à la valeur ajoutée aux prix de référence Le ratio
relative ûff-:rie aux acteurs privés par la collectivité. Ii ranvient de ne pas 1.3
s’interpr& d- !a m&ne man!é:e qii !z pr:teîtion nominale selon que sa
confondre avec l’incitation absolue que traduit le rapport profit / coût aux prix
valeur absolue est supérieure ou infkrieure à 1. Pour la Sonacos et la
du marché.
Sonagraines, !o taux a très fcrt:T--
4,,,Lnt &ûlü& à k4 hausse alors que pour le
producte:.rr on note une baisse se::s!bic. La siluation gkn4rale est restse
encore pius ou moins équilibrée au niveau de la filière
Taux ci2 sü~~~rrr;ori
ce; ~x!~rata~:r donne la propomnn PLI,-1 consti:uwrG ks transferts net5 par
racpon 2 !a vaieii; &connmlaae rj?Il- r!!i prodI!lr. !l s’~~‘~rnG+=
..llr.y.u ~om,r:;~: C:a;;:
le pourcentage
ds st.rbvent!o.r? ~)PI
“- Ao
.A- +-v2tinn
LUnU

I”I9 AD-
“UC> -ns’--**-
IL”czIIU3 ^I-
UC: -AfL-cq-,ct.
te cc,”
du,,t
l’effet serait équivalent ti celui de toutes les distorsions réunies si ces
dernières n’existaient pas. Dans les deux situations Compar&es, c’est
Entre 1993 et 1995, les changements
observés peuvent être pour l’essentiel
to:you:s la Sonacos qui est la principal bénéficiaire de la subvention implicite
imputés à la dévaluation monétaire da 1994. On constat? en partic~u!ier luno
bien qut ia ;düx soit riduit de mortte Seul le p:od::cteui est taxé dans la
forte accentuakion de la taxe imp: %Te sLir les producteurs qui ne sont plus
~‘31; ieliry
na-s?
situation alors que i3 Sonagraines passe de la taxation à la
protéa&.
.I
Globaizmen:.
l a filie*? a TP556 d’é+r~
-., - 9~I r..>.‘. pou: i’écono,mi;-
S~u,pyc;Pt!î,7
,,
p.3t;i;pai~ 2: g’eji /?j j,~i~;&J& q;.,, fa,: figure de pnncipa! gagnant dans le
rwuveau contexte
Quanr ti ij %:irigra;nes d o n ! Iî rnlsslon s e m b l e
_.
Équivalent subvention
particuli&e. son :!éfit s ’ e s t r&:iil-:$ 5.’ jc< r-i;gn ci3c r~f-,v,n+~r
'-
_
>
-.
..-u _U., ,"<.,d
p;:ve:> mîis II
La 4fW>;,;;.;, par
r a p p o r t a u !aux prkéder:: es: 1-z denomlnateur
q1.r;
demeure SI i’:):: :a:aw!ne par raF32:: î 13 !:;J:i.~ctivi!é
c;)rr~qyr’c’
v Id I;I ati pioduit valorisé non pas au prix d5 ‘.’
i’ekrence mais à ceiui
dii .~:ri;::G Ce ratio donne !a par! que représant;j;;: 155 transferts impllcks
AÜ s e n s us:!?!, ! a prokrtioc; k-: ,:j subvontlon o u raxairon r é s u l t e n t
dans lz revenu effectif des acteurs. Son incidence sur la filiére et ses divers
directement des @!!~U?S dékii-:;; 2: ,mises en 0e:ivre par /a puissance
sqT+r-& sgnt r-r,3mpa:ables
a:/&2 îPIIP
--..- dQ rails il:
?JI p:dcéde. Au total, le
publiqtie l;anj k contexte de ia if&,? res notions integren? aussi l’effet des
résultat net est une subvention dont le taux a sensiblement augmenté entre
dysfGnctionne~~~:s
qui ont d’a:,;tiej
u.rig/nes et il import? de bien saisir l<a
1993 et 1gg5.
différence. Si i‘on raisonne par rappw! à la MAP, protection et subvention
sont proches dans leur essence mais ne doivent pas être confondues. La
Protection nominale
première ne concerne que les biens échangeables et se fonde sur une
C’est*le rapport entre le revenu au prix du marché et la valeur de référence
comparaison entre la situation réelle et celle qui aurait prévalu si tout était
du produit. II y a protection lorsque le taux est supérieur a 1. Dans ce cas,
régi par les seules forces du marché libre. La seconde indique un effet net
l’incitation effective est plus forte que celle qui résulterait des lois du marché
qui prend aussi en compte les facteurs non échangeables sur le marché
et vice versa. Avant la dévaluation. le producteur et la Sonacos bénéficiaient
extérieur II n’es? donc pas impossible qu’une protection nominale ou
d’une protection. Toutefois, avec la position de la Sonagraines, on avait un
effective (coefficient supérieur 5 ?) ptikse coexister asvec une taxation nette
ratio unitaire impliquant un équilibre à l’échelle globale de la filière.
(taux de subvention négative) comme on peut le constater au niveau des
résultats concernant le producteur

204
Un constat qui semble paradoxal est que pour les produits comme pour les
205
facteurs, l’effet consolidé des distorsions s’est largement amplifié entre 1993
et 1995 a l o r s q u e d a n s l ’ e s p r i t des nnt.tv-llpy nnli+inl~nr il -‘-m;+ A- f--
r-“..T--” II .A uy,. UC 1cz.a
réduire. Le système s’est donc timidement ajusté au nouveau contexte
radicalement modifié par la dévaluation. Un souci de prudence pour maîtriser
22.f
Les Attentes notl Réalisées des Nouvelles Politiques
les inévitables tensions inflationnistes pourrait en être la justification.
- La réforme du s~&è.me conpé.rafif n’a pas donné des strucfures
En 1998, le prix au producteur est passé à 150.000 la tonne, soit un peu
solidaires à
la fois
multisectorielles,
multifonctionnelles,
plus que le niveau de parité bord-champ en 2995. Toutefois, l’incidence
financièrement autonomes et engiobant toutes les couches de la
nette d’une telle évolution dépend des cours mondiaux dont la tendance
population rurale
Les sections villa:~eoises ne regroupent pour
serait favorable. En tout état de cause, l’incitation absolue s’est améliorée
j’essentiel que /t?s hommes chefs de famiiie producteurs d’arachide. Leur
pour les producteurs par rapport à la situation antérieure malgré la
activité se limite à la centralisation des demandes de crédit. La taille plus
dt$rotection aussi bien nominale qu’effective. On en déduit que si les
réduite de ces ~F?~I&S de base n’a pas fawrisé l’expression de solidarit5
superficies arachidères sont en baisse, les raisons dor/znt nkcessairement
entre les membres. F.lênie dans les groupements mis sur pied par les
se situer en amont de la production
paysans eux mimés. I cZ ,‘,
‘cmtraide rç7-s’e IjwitAp
, ,I,,...,U et en aucun caS, elle ne se
manifeste à travsrs le syst&ne de crgdit extarne. Le principe de la
caL;tjon soli&,;~; 5: .i ia-!i ‘a.
Ll, l+‘-le, riposa:: Xki’2 il 3 i;o;>capiiOil dti credit agricole
eai jJàri;lJY! $,j’ 1.111:, ii‘,(yj;:fy <.j= ~.-,;Jji.;:i~[~~ii! 5 !:,.ij,li,i>e “!-II’ I:-lj&icr qui
pénalise 1-5
et II3 ri ,>‘>t 1 r’?~~V!i’.?
??ICL!!lE CXf2S!O!?
<CiIF k
pi!;3
iflt+!Cjr??S
;j$i>O~>C~~ ij:; i;:: ‘di;:.j;;:‘y:i;?:;t g;e’ja..r E:r::!)e dans {es grr,tJp~niri;ts
volontaristes fi:?~::+s S:I: i2 <ho% i:x:?k:/ tfes associks. Le cons!ai amère
des autorit& RS? r;!Je ‘i’
SI y
2
s,:f!cjq-+~
(r:.,
-1~
sein rjes
?l^UE!I~S
orgunisations coopéra!i*ies. r’nct CI trti->3 ii .31 !+ni IC du ,qotq :emb=srscmen:
v -.,. .,Y, LdL‘L .A”L”L‘I
des crédits de masse.
- La réhabilitation des OPS n’a pas été une “nouvelle donne” pour
i’approvisionnement du monde rural en intranfs ni pour le crédit
informel comme à l’époque des anciens traitants. En régie g&&rale.
ces t-Je:niers ;y~$~:?; ti.3: xx??!l?^?~an?s
!‘sco’ux
q u i
f~~sye~,,~ n. n:.3
+,>-
intégrante de la communauté dans laquelle iis évoluaient en
permanence. Ils se diffkencient d?s nouveaux OPS sur plusieurs
points.
Tout d’abord, :J:I 11-i:;~ .;x bon n~imx’~ LOPS ne sont pas des con?-
mercants de m&ier Par ailleurs, la ma]orit+ des OPS interviennent dans
des zones où $5 sont Etrangers. L%u: p;Êsence épisodique se limite à la
durée de la cslTpagne de commercia!isation
et ceux qui utilisent des
mandataires ti’orii pas de rappwt ~II& avec ies producteurs. La
possibilité de ne pas conserver un point de collecte pour la prochaine
campagne n’encourage pas l’octroi de crédit au niveau de la zone
concernée. Les dettes ne sont généralement recouvrables que pendant
la période de commercialisation suivante. La présence de I’OPS comme
collecteur sur les mêmes lieux est indispensable au recouvrement.
La confirmation officielle des points intervient tardivement pour de
multiples raisons. On peut citer l’éviction éventuelle d’OPS fautifs, la
suppression de points n’ayant pu réaliser un tonnage acceptable, et

206
familière en milieu rural.
enfin les prévisions de récolte qui jouent sur le nombre de points a ouvrir
ci u &II r&pariiiion géograpnique.
La prise en compte de tous ces
- Les politiques sont conçues dans une optique de production alors
facteurs ne permet pas de confirmer à temps les zones d’intervention.
que les producteurs ruraux se comportent avant tout comme des
Elles restent incertaines au moment où I’OPS est sollicité pour le crédit.
consommateurs. Les observations qui illustrent cette drscordance sont
nombreuses. La premike concerne !‘uti!/sation dé\\viée des crédits du
- Le retour à ia terre escompté avec les hausses successives du
Programme Agricole pour satisfaire des besoins non liés à la production.
prix de l’arachide au producteur n’a pas eu lieu. Le phénomène de
En réaliti, le crédit à la production ne l’est que dans la mesure où les
l’exode ne s’est pas Inversé et l’agriculture pluviale n’a pas pu garder la
besuins essentiels de consommation sont COU~&S.
nouvelle génération d’entrepreneurs qu’elle avait attirée au début de la
NPA. En effet, un des objectifs est de drainer les capitaux du monde
Le fait que bon nombre de producteurs ne oercoivent pas leur stlcrrrité
urbain des affaires en vue de promouvoir les grandes unités capables
alimentaire comme synonyme d’autosuffisance prouve que leur rapport
d’investir et de moderniser le système de production. II est supposé que
uvzc le marché n’est pas réductible a la fonction d’offre mais engiobe
les petits paysans qui ne peuvent pas se maintenir comme exploitants
aussi celle de demande La piupart des analystes considérant
que le TIZ
trouveront l’occasion de monnaye: ieur force de travaii auprés de la
est le principal concurrent des céréales tradItionnelles
pour lesquelles la
nouvelle classe de producteurs. Ceux qui ont tenté I’experience pendant
pigductiyn de su-;jluj CJ::‘ri?e-Via(isabies
â :>,iaü;s &.r& d&oura,~& par
les Premières 3 annks de la N?A se sont retirés, préferant les alternati-
I” -: ,,p.!l+,m, 2:: .‘?.Y ..~: -1 .>,
h.# iv puttL4y”r
rJ, u
ve; moir:5 r;squ&s qu‘offreni ia i:be:akation du marché des produits.
uI vcil, ai U%S b~iSi~ft?S Asi:
itlaf:~.&. A Ce SU!C3 03
ûhsei-1~~2 cjue ,puirr ks uaysans ia ckrté ~31. , i,i T@f.~.rj â~~,y prenlia:s
TS:I.;~
i ‘enrreprenawt
agricoje ne s’est d XC pas développé ~wnm~ orévu et
:i 2, ;z-;its &fzJs%,;
;< ,a r:.;.,~$uatjo;T
i-3‘ ;,--: r:,-: -i;s srraiéqc<. n_;. -2:;
ce& llrl!)[.~ i-23 nxsib~!rrBs d
o

:ravail r+n:uiiéré.,
.-~,. ,a0 qui n’ont
cjgcn~~!rr:t s’crie:;:.2rit 3~3-7 ~2x5 vers :‘aci:.:~,s~.;
*-vint de? ia prOdt:CC3P I-F!%
que leur 51 ?Z :Jz travail a ofir? S~:I! ainsi contraints d’a:kr vers ij’autres
~~:ICI~ vers l a
dlminuiivn des vent*s ,+; y:- 12 pl:.!~a.fi des :>f:-f: 2~3
sectF!lI~s
f a m i l l e s i un prix P!eve !es ir?cite a accorde: pl;s d’attentiûn
aux
céréales, c’est moins pour chercher à vendre que pour éviter d’être en
- La dévaluation n’a pas répondu au schéma théorique
position d’acheteurs.
d’expansion des cultures exportables au détriment des
productions localement consommkes. La recomposition de J’offre
La iogique de consommateur depasse mème l’échelle des producteurs
agricole s est op&rke dans le sens contraire à ce qu’on attendait. En
Individuels ou des organisations paysannes. C’est ainsi qu’en 1993 le
effet, le; su;-ie:ficies arachidières ont continué à baisser contrairement S
celles ;+~~~.:~+s a;jj( czirAa!a-
sysisme d’lnformat!Or
stir 12s Marc!-+ .tiJ r.%ii s ’ e s t âlarm+ d e s
3 trâd.rimn~r--lies. Cepen,daii;, il divorce se
exportations massives de séreaies vers le Sin?gîi. Le ciéneau appaiai:
situe non pas cintre la theorie e: Is-b aspirations des procfuc;?urs mas
non pas comme un nouveau débouché commercial bénifique pour le
entre le?ir vr!Witi: c!e saisi; les nowe!!es opportunités o%:ris; par les
;Iioductaur Ma!ieri mais comme l’occasron de Yi33r Irs réserves du pays
r3fo:rXs e: :-$:.i:s ;aôix e3ff~~:~fS J!'IJii<S pa: les cOntraint2s i:*?S 3 Zes
o: de compromettre ia séwrité alimentaire cl;35 po~uiations.
*,+y
_ , ,Y -5’
3 , :.u’3!.~S
- Les nouvelles politiques en matière d’intrants se sont focalisées
21.2 Les Logiques Discordantes
sur /‘offre abs que Ies principales contraintrs se situent au niÿeau
de /a demande.
Ainsi. les stratégies consir?ant à rendre !‘engïals
- Les organisations paysannes sont traitées comme des structures
u,Q~“‘II”i
-,;>ww,;hie
aupi&s
daj producteurs et a id ~XXIII~ période n’oni pas
commünautaifes
Cie
solidarités
actives
alors que les
donné les résultats escomptés. Comparant l’engrais aux
comportements et
motivations de leurs membres sont
semences, la logique paysanne est que “on ne pense pas au sel avant
individualistes. Pour les techniciens de la coopération, le nouveau
d’avoir assuré la substance du repas”. Ce raisonnement traduit une
cadre associatif mis en place répond a des instincts grégaires alors que
hiérarchie des priorités mais aussi une préférence séculaire pour les
pour les populations concernées, il s’agit simplement de se conformer à
méthodes culturales extensives. Avec le système de crédit instauré sous
une exigence collective comme condition d’accès au crédit individuel. La
la NPA, l’autofinancement requis est beaucoup plus élevé pour les
réforme du système coopératif est intervenue dans un contexte de
semences dans le but de promouvoir une substitution au profit de
restriction sévère à ce niveau. Ainsi, pendant que les autorités estiment
l’engrais qui bénéficie d’un traitement de faveur. Cette politique demeure
avoir mis sur pied les meilleures structures qui aient jamais existé, “du
sans effet face aux rigidités des préférences. L’anaiyse économique
temps où existaient les coopératives” est une expression devenue

249
208
- La maîtrise du capital semencier devient plus aléatoire alors
montre par ailleurs que la semence est le seul facteur dont la producti-
qï’C!!c :Si L*k!C i;ûü; U’ûütTES û~j~~t~&~ ii&tiefrus
par ies pouvojrs
vité marginale en valeur est supérieure au coût marginal (Kelly et ai;
publics. Pour l’État, it s’agit toujours de hisser et de stabilwer [es
1996). Le comportement des producteurs reste donc malgré tout
superficies arachidières à un mil!ion d’hectares avec des objectifs en
conforme au principe de rationalité dans l’allocation de leurs ressources.
mati&e de carte variétale et de production. Lorsque les achats au
comptant s’imposent, la grande majorité des prodrcietirs
pr&re se
- Les politiques cibient des produits ou des sous-secteurs spécifi-
rabattre sur le marché informel où le prix des semences est plus bas, et
ques alors que l’activité agricole obéit à une logique de système.
probablement leur qualité aussi. Les efforts en matiére de recherche
Les anciennes politiques étaient centrées sur l’arachide alors que les
variétale ne se justifient que si l’on se donne les moyens de diffuser les
noluvelles sont plutôt favorables aux céré&es, tout au moins da;ls leurs
cuftwars mis au point dans les zones pour lesquelles ils sont conçus.
principes. L’a&s plus difficile aux semences d’arachide n’a pas
aItraîné ~~1 “aju-+-
UI I
DLCment siructurei” du système de production mais des
- Les producteurs restent toujours attachés aux pratiques
“ajustements conjoncturels”. Le repli sur les céréales comme culture de
extensives malgré une certaine prise de conscience quant 3 la
substitution n’est qi~‘:m pis-aller. Elles sont économiquement moins
dégradation de la fertilité des sols, Dans I’allocatioz des ressources
rentables à cause d’une plus faible productivité à laquelle s’ajoutent des
limitées de l’exploitation agricole, la haute priorité accordée aux
contraintes technologiques mais aussi sociologiques quand il s’a@ ds
semeuses laisse peg de piace à l’engrais toujours rei2gué au second
les oroduire ,PW~ !Y vrntz.
?!,>., e ,‘i‘nn rl l<c.,T^f ..^. ^ f;i;,-n,~~&~ tori-vbuiT i,i
il .Y... ..<.<,,ii as iaiiutyx.
rari.;:~a~i:G de cette
prati-:;~e ii court terme. eiie risque de compronWtr2
s&r!wsemeni
!a
,
Ji&;:,r.& ,;:i $~ji&iil;< ddlls i+ i >!;a3 iciil:-’
- 5ien que la siiuation semble moins critique dws !e domaine du
matkriel de cn!ture attelée, !a vé?tisté du parc pose un problème de
plus en plus préoccupant. Plus la dégradation s’accentue et se
géniralise,
plus l’effort requis d’un seul coup sera gigantesque pour
La main d’oeuvre familiale se compose des producteurs dgpendants qui
redresser la situation Un Programme Agricole R&wé est à l’étude pour
ne s’intéressent en qénSral qu’à l’arachide Ainsi, toute restr~tion au
r&qaiper iv monde rurai. Les obstacles a surmon:tr s.Jnt nombreux et
niveau du capitai semencier est de nature à réduire la force de travail
celui de !a “virité des prix” n’est pas le moindre.
disponible pour to~~!os Ier cu!tures. I! s’y ajoute que la paille d’arachide
rani se nourris;e:Î; ies animaux de traction n’a pratiquement pas de
substitut à grande ézt’lelie. De ce fait, tout recul de l’arachide implique à
long terme des zonséqiuences
nénîtii/a*
-:, 1.. . II4 C!!i !a culture a&I& m2:s âi.iSSt
S?IT !e déve!opp$rren!
de l’embouche dans le cadre de la ciivitrsification
ÏfeS actii/!t$s et! ,1>qnr(=
i- rb”r~\\.
I”I ILa !-,giq:>e ;l,e sj/Si&me> fcdg:ni: i;::
bonne
rsponse ti unr ques!lon que Vanhaeverbeke
se posait des 1975, celle
de savoir p?uryu5 !‘z?rachide n’a pas chassé IF: mil
2 1 . 3
Les Grandes Questions à Résoudre
24.4 Fk~ornmandations
- Le crédit pour les intrants s’avère indispensable alors que les
- Les nouvelles structures coopératives doivent avoir un contenu
opérateurs privés n’ont pas intérêt à s’y impliquer. Pour minimiser
plus motivant pour recueillir l’adhésion effective des populations
l’incidence d’une mauvaise récolte éventuelle sur le remboursement des
rurales. Pour le commun des producteurs, la principale motivation était
dettes, la stratégie des opérateurs privés consiste à différer les
liée aux facilités de crédit qui ont presque dispan Avec I’avènement des
opérations de crédit jusqu’à ce que i’hivernage devienne prometteur.
OPS et l’émergence du marché informel, !a fonction de
Elles ne peuvent dans ce cas porter que sur des besoins de
commercialisation en soi n’offre plus un réel privilège aux membres
consommation comme fes vivres de soudure, ce qui laisse aux intrants
Quant aux dirigeants des sections villageoises, ils ont perdu les
la portion congrue.
prérogatwcs
que leur conférait la responsabilisatw
en mati&e de crédit

211
210
depuis que le principe de l’apport personnei est institué, Un premier pas
serait de
r@rm@r(y 2 !u
UÛS, ÜlÏc:
pdliie d e s
marges de
- une certaine forme de liaison entre la semence et l’engrais doit
commercialisation qui constituent la rémunération des mandataires de la
être recherchée au niveau du crédit de campagne. En effet, compte
Sonagraines pour la collecte des arachides.
Cela permettrait de
tenu de ia haute priorité accordée aux semences par les producteurs
constituer un fonds collectif qui pourrait au moins financer partiellement
ruraux, l’engrais est relativement marginalisé dans l’allocation de leurs
les apports personnels dont I’individua!isDfinn
-.,“*, =-+llellc
uu,u
en18ve à ce qui
ressources. Le jumeiage semences-fongicides existe déjà et son
reste du crédit son caractère coopératif. Apres avoir réintroduit un
extension à l’engrais (50 kg d’engrais pour 100 kg de semences par
minimum de rno+i5*-ti--
L w UI
exemple) renforcerait la complérnentarité logique entre ces deux
I, le second pas devra ëtre la clarification du statut
de membre qui ne semble à présent répondre à aucun critère précis
facteurs La rouvellr ascension de i’engrais sur i’&he!ie des priorités
que nous avons mise en évidence au chapitre 10 devrait rendre plus
- La qualité des semences de vulgarisation dites amé!iorées doit
aucoata5le ce principe de jumeldÿi.
être effectivement améliorée. En fait, beaucoup de producteurs ne
sont pas convaincues qu’elles sont meilleures que les ordinaires que
- Des efforts doivent ëtre effecfuks dans le sens d’une baisse du
propose le circuit informel. Ils n’ont pas toujours tort comme en
prix de l‘engrais pour que son utilisation par la majorité des
Gmoignent
les problèmes soulignés au chapitre 19 concernant les
producteurs les moins privilégiés puisse augmenter de façon
faibles rendements au décorticage. A l’opposé du commerce des
significative. En effet, C9Ztiai:e3i2ri! aüx supp3s;th!iS
&s ,g!n?!\\(rJiy~
y~rn!i! I!tc ag:ic&s
i’iiiipfi<ation
dans it: secteur des rntrants e?
publics i’accroissemen;
dz5 rti‘i?nk!s r!u p~d!~Ctn~r 3 1?3/ns d'in;paci
plus
particulièrement
d a n s la produrtlon des semences exipa
que 17 tii:nin:iiion cil.1 (-,qt-!! -j" !'~".y~'~ CkJiz 031 :+,+l* ;:zr y+J~~gj3n (-j.:
Ufli3
:-+,.:‘;,y;c;tg - -
wsez spec~f~q~ Le respect dys vvws quali?atives par les
13 ,~~;-rjbq:l:!e ea;!;l;&~ au $-j;lt- : 42 L.?S risultats mo:zren; que le pnn
n.oJv?aux opérateurs privês comme par la SONACOS suppose uns
de !‘aracnid- qui a une i+$iüenc.? dire& SFJ< 12 pot~v3i: d’achat du
formation et un encadrement adéquats des mu!tipl;eateurs
contrac!ueis
P:o,~uf‘ieui
Yl
est ia seul? variable qui n’est pas staiistiquement
pour en faire de vrais professionnels. ûans ia plupart des cas, les
srgnificatwe. L’élasticité correspondante n’est que de 0,88 contre -1,s
parcelles de multiplication ne font l’objet d’aucune attention particulière
pour le prix de cession de l’engrais.
autre que sur le plan de la fertilisation. II va sans dire que la qualité a la
récolte ne peut se maintenir jusqu’au moment de la distribution si les
- Le poten+! des &js~ns M~I’
cI..1 in+.-.-<;-----+
llll.+l .Ib144,~tJL -*--
3~1 k Nsèîériei agricole
wrdiiions de stockage et de conservation ne sont pas adéquates.
doit être mieux développé par un appui technico-institutionnel.
C’est grâce 2 I’aitisanat cûn5n5
dans l’informel que !e matériel très
!.e n--3ssage des terhnici??s
est plus pcrt0 vers ia sensibiiisation
saur
vétuste est maintenu en état dr fonctionnement. Cela ne doit pas cacher
!‘importance qu’il convient d’accorder aux aspects qualitatifs moins
les contraintes et limites au niveau des forgerons Les appuis
visibles qui font la particularité des semences dites s~2Iectinnnéac
-. .““” 1 ni~c
LCU‘
n$cessal;c-:y
on:
Îf-ajt
3c.f
in:/estissements
&
base,
à
sLpéiiorité en termes de critères obsewabies
es? une condition
l’approvisionnement en mat&+ d’oeuvre et à 13 f-3rma:ion aux
f:4!wssaire e t
peu:-&re meme SuflisaQte
p3ur
convaincre
1
c; Tj
techniqc2s pivs moJo:nrs i.‘i;O- û’mtègrer leur; piod:~its dans 12
~:3d:3steurs
Ii coww7; d o n c
de vcill~r attentivement
aux
système du crédit formel mérita d’etre examinée. Cela suppose un cadre
caractéristiques
comme la maturité, le taux de hruchage et la propr&
d’organisation piuu farmalis0 Glu? pourrait fourni: la Chambre des
c’.oq:-a.dIre
__.
à tous /;3$ facteurs qui déterminent le rendement ati
Métiers.
décorticage pour une variété donnée
- La formule de mutualisation doit être encouragée dans le domaine
- Un protocole clair doit exister entre la Sonagraines et les
du crédit agricole. En effet, face au désengagement jugé irréversible
opérateurs semenciers agréés pour éviter à ces derniers des
de la puissance publique et à la réticence persistante des opérateurs
difficultés d’écoulement. Les programmes de multiplication et de
privés à s’impliquer dans le crédit agricole, toute solution réaliste
distribution de la Sonagraines pourraient par exemple être modulés en
impiique un rôle plus actif pour ceux dont le sort est directement en jeu,
fonction de ceux des privés dans chaque zone. Par ailleurs, la
Ce sont les producteurs qui doivent chercher à se prendre collective-
Sonagraines qui a un meilleur avantage en matière de crédit à cause de
ment en charge La nouvelle dynamique associative offre un cadre qui a
son rôle dans la commercialisation de !‘arachide pourrait s’il le faut
certes ses limites mais qui peut être mieux valorisé. II s’agit de dépasser
s’approvisionner chez les privés pour ses opérations de crédit aux
la simple mobilisation comme demandeurs de crédit pour agir aussi sur
producteurs.

213
BIBLIOGRAPHIE
212
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l’offre de financement. II est certain qu’une bonne volonté ne suffit pas
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sans un minimum de moyens. A ce sujet, le probléme se pose certes en
Cambridge, Massachusetts.
terme de nouvelles ressources à générer mais aussi de stratégies pour
mobiliser l’épargne qui existe sous diverses formes.
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Toutefois, il serait illusoire de songer à des institutions de crédit-épargne
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besoins qui s’expriment ai! même moment, à la veille de I’hivernage. Par
La Faillite du Developement
en Afrique et dans le Tiers-MorJe: Une Analyse
contre, l’économie informelle des centres urbains est au ralenti entre
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cette pérlode et ie début ùe ia commercialisation des produits agricoles.
De part et d’autre, les capacités et les besoins de financement sont en
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Applied Agricultural Research: Foundations
and Methodology Westview Press
cycles inverses, ce qui crée les conditions d’une complémentarité
Boulder. San Francisco. Oxford.
harmonieuse. Pour les vi!les et pour les campagnes, ce serait alors la fin
d’un dualisme conflictuel mythique ou réel qui a toujours préoccupé les
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- ! a .Sc?NACUS dit s’o:rJriz” sur le marché pa,râflèk na szrait-ce que
comme exutoire pour rkuppérer le trop-plein éventuel.
Face aux
pu:spectives
de icn~oiu~msn? de ia tibéraiisation,
on peut s’attendre 2 fC
ie marche rnfonmel prenne encore beaucoup plus d’envergure. Cela
signifie que les difftcultés de la SONACOS liées à la faible collecte
contrôlée risquent de s’accentuer. L’ajustement à la nouvelle réalité,
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même dans son stade actuel, devient un impératif pour les huileries. Il
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niveau des producteurs. II faut aussi un systéme de collecte secondaire
zon,cernant aussi bien l’arachide en coque que les graines décortrquhes
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Cria suppose que les commerçants puissent proposer leurs produits à
L’Afrique SuSsaharienne.
De la Crise a la Croissance Durab!e
tous moments et sous toutes formes à des conditions négociées.
BATES, Robert H.; - (non daté]
- L’idée d’un observatoire permanent pour le suivi et l’évaluation
The Political Econo~’ry of Adjustmzi 3:1d Policy Refom
î,ai:fornla lnstjtute r.;
des changements w niveau de la filière arachidiére mérite d’êrre
Teehnology
concrétisée. En effet, ia non réalisation des attentes dans beaucoup
de domaines ne fait que traduire la complexite des choses. La
BELLONCLE, Guy: - (1980)
connaissance des réalités mouvantes à l’échelle des différents acteurs
Peut-on Sauver les Coopératives Sénégalaises?
et leur prise en compte sont nécessaires pour que les réfûrmss
BERG, Elliot; - (1990)
atteignent leurs objectifs avec le minimum d’effets pervers. Le secteur
Senegal: Adjustment Postponed.
arachidier qui est le plus touché par les nouvelles politiques doit être
suivi de prés à tous les échelons et plus particulièrement au niveau des
BESLEY, Thimothy; - (1994)
producteurs par la mise en place d’un système d’informations. Cela
How do Market Failiures Justify Interventions in Rural Credit Markets? In -
devra permettre aux instances de décision de pouvoir à tout moment
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prendre les mesures qui s’imposent.
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._-.
_..--._
_.-
-_

-

--..

.-

Annexe 1: Évolution des principales variables concernant l’arachide
L i Production / Superficies ) Prix f Collecte ) Semences / Prix i
arachide 1 arachidl I ! au producteur ( officielle ! distribuées
!
e n g r a i s j
I
60-61

en 1000!
893 ‘en 1000 ha
y---
j1 e n KFNkg /en 1000 t
977
22
( 786
1
860-
(
766

95-96
7 9 1
841
96-97
I
-1.31
Sources: Direction de la Statistique et de la Préwsion. Direction de l’Agriculture.

Annexe 2: Situation Comparative des Mandataires de la Sonagraines
Annexe 3: Données de base des MAP (chiffres par tonne)
~.--.
/
i - -
Campagnes 1 Mandataires / Nombre de
/
I
Rubriques
1993
1995
I
1

--..-..‘..-.-
l
OPS
1
3 arachide
I
l
102.102
186.468
-_--
, iJô5-ôG ,
cüüp.
1
r
F~~IS de mise à CAF arachide coque
-
-
5.633
10333
[
PCH
i
4031 105.466
/
2.88
(
Frais de collecte de la Sonaaraines-
36.410
30.760
I
OPS/--
253
/

LLo ou4
I
û.35 /
1
Prix de parité bord-champ
6 0 . 0 5 9
-
145.375/
1987-83
:
COOp.
i

531
/

419
ôJC/
3.03
1
Prix officiel au producteur
I
t
8o.ooq--Îî0.0ûO:
-~
PCH
I
OpS-T-------339

261
3.233:
î,îô
j
Prix officiel des semences N2
I
-
-
-
115.000~
1 6 0 0 0 0
/

187.480
/
1.03
I Prix de l’engrais
I
-
I
84.000 1
Î4û 000’
1388-89
:
Coop
j

400
j

135
554
2.49
1
Prix de cession de Sonazya:nes a Sonacos
:
~ --..- ~. .-
67.9061

i5 zfi
PCH
;
1,35
--

-”
7,
Faleur FOB huile brute
r---1056oor
,
OPS
/
0,54-i
~.
-~.---_~_
544.7001
j
Frais de mise a CAF huiie
q u e
!931-93
CO,>
/
337 1
:2: 573
142
~?.~~rces Sonagraines Swacos. cakuls de I’aL:ieJr
Annexe 4: Facteurs de conversion standard calculés
i ---- ----
i
Nweau du producteur
:----
1
Niveau de la Sonagraines
0 3 7 3
~ ^^ ----
_-~--_ - -
l .03
i
Niveau de la Sonacos ------------.--~F ~- o 87j .p-;---m--~-. :
-.-~
~--~-I_---- -.
0 9 3
L-.-A-----.-.-- ._
i
i-
Source: Sonagraines
Notes:
PCH = points de collecte huilier (itinérants)
GP = gros producteurs
Données manquantes pour 1986-87

Annexe 5: Évolution des exportations de produits arachidiers en tonnes
/
-
-
:
Huile brute ! Huile raffinée’ 1

Tourteau
/- --7F6ï.--.-"--
/

----+--

114.1741
l-- - -
11 .GOG 1
I
-
-
/
18O.;sci
1962
1

102.655
?5.941 I
163.9071
/
I
f
/

I
c-
1963 78
I


n-43
V.U”b, I
25.588 145.388
3
,
1964
/
303.285

i
- - -
25 245) 184.329
I
i- 1965 i ~- Il 8.297 / -----..
14.2471
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--~--.-
1966
/

122
5901
-~3~
191.334/
1967.
i

137271:
24.7781
229 OI:!
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!
1968 167
358~
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1069 95
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I
20
5531
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j
1970
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118.944/
27
121i 199.726
/
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1971 -
:

54.241
176731
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39 232
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34.YYb /
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-- 1978 / 52.7361
12.8071
mj
1979
120.5651
j--
15.0691
255.3141 ,
1980
:
62580!
112031
93.8681
-
1981
/
21.594!
432i
----3m
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1982
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188
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-----~--------------.-~'
(27,
23K,31î !
Lr> LdL,
1983
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:76.776 j
11.119i
274 019;
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1984
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87.568:
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1986
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62 j
140 325'
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--. ----i
1987
* Ir, 573
348 !
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1988
132.851 i
252.268,
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5011
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1 9 8 9
130.040!
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1990
/
126.561 /
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1

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155 33'1 I
_.--.2991
/
L
/
34,350:
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1992
1
1993
/ - -
83.6541
46 3671
571 69.591
/

/
i_- 1994
-1
54.213 /
01
60.382/
Source Freud et ai Payes 101 a 104