LE POINT SUR IES CONNAISSANCES ET LES POSSIBILITES...
LE POINT SUR IES CONNAISSANCES
ET LES POSSIBILITES ACTUELLES
DES CULTURES DsOIGNO14 ET DE POMMES DE TERBE
AU SENEGAL
H, Van der Vekeu
E. Collingmod - J. Delvaque - S. Navez - W. Baudoin
G. Benvenuti - G. De Lannoy - L. Bourdouxhe - PI. D'Hondt
Experts F.A,O.
Juin 1981

TABLE DES PIATIEREE
Page_
1.
INTRODUCTION
1
2,
OBJECTIFS DE L'ETUDE
2
3,
IMPORTANCE ECONOMIQUE DE LA CULTURE DE L'OIGNON ET DE LA POMHE DE TERRE
2
3.1.
L'oignon
3.2‘
La pomme de terre
3.3.
Besoins mensuels
4.
LES ACQUIS POUR LA CULTURE DE LA POWE DE TERRE
4
4,1,
Le choix variGta1
4
4 12 D
Le choix du sol
6
4.3,
Les techniques culturales
6
4.3.1,
La prégermination
6
4,3.2,
La coupe des tubercules
6
4.3.3.
La plantation
1
4.3.4,
L’irrigation
8
4.3.5.
Fumure
9
4.3.6.
Le buttage
12
4.4,
La lutte contre les insectes et les maladies
13
4‘4.1,
La courtillière (Gryllotalpa africaua)
13
4.4.2.
Le ver gris (Agrotis ypsilor;)
13
4,4.3,
Les chenilles défoliatrices (Spodopera littoralis et Beliothis armigera) 13
4.4.4.
Les pucerons (Myzur persicae)
14
4*4,5,
Les acariens (AcuZops lycopers/ci et polyphagotarsonemus latus)
14
4.4.6.
Le ait ernariose (Alternaria solaui)
14
4.5.
Les techniques de récolte et post-récolte de la pomme de terre de
consommation
15
405% 10
Les pommes de terre primeur ou péIeuse
15
4.5.2.
Les pommes de tare de conserva&ion
20
5”
CONSIDERATIOKS ECONOMIQUES CONC@.WNT LA CULTURE DE LA POMME DE TERRE
DE CONSOMMAT'.:ON
21
5.1.
Le temps des. bravaux
21
5.2.
Le prix de x:evient
22

5,3.
Prix d’achat aux producteurs
2 4
6.
LES SEMENCES
25
6.1.
Les besoins en semences et les possîbilités de production
2 5
6.2,
La production de semences
26
6,2.1.
La production de semences pour la culture ktive
26
6.%,2.
La production de semences pour la culture tardive
26
6,2,3.
Les productions de semences pour les autres cultures
2 7
6,2,4.
Recommandations phytosanîtaires
27
6.3.
Estimation du prix de revient
2 8
7.
PROBLEMES A ETUDIER
29
8,
PROJET DE PROGRAHME POUR ABOUTIR A UNE PRODUCTION D’AUTOSUFFISANCE
NATIONALE
3 0
8.1”
Projet de programme de production pour la pomme de terre de consommation
durant le 6e plan quadriennal (1981~-19%5)
30
8.191,
Projet du calendrier de production pour la culture de la pomme de
terre de consommation pour la campagne 1981/82
31
8"l.Z.
Projet de calendrier de productîon pour la culture de la pomme de
terre de consommation pour la campagne 1982/83
3 3
8,1,3- Projet du calendrier de production pour la culture de la pomme de
terre de consommation pour la campagne 1983/84
35
8.1.4.
Projet du calendrier de production pour la culture de la pomme de
terre de consommation pour la campagne 1984/85
3 8
8,2.
Projet de programme pour l’approvisionnement du monde rural en semences
de pomme de terre de production locale durant le 6e plan quadriennal
41
4.2.1,
Projet programme production locale semences pomme de terre,
campagne 1981/82 (S.L, 81/82)
4 3
8.2.2,
Projet programme production locale semences pomme de terre,
campagne 1982/83 (S.L. 82/83)
4 4
8.2.3,
Projet progtamme production locale semences pomme de terre,
campagne 19%3/84 (S.L. 83/84)
4 6
8,204,
Projet programme production locale semences pomme de terre,
campagne 19&4/85 (S,L, 84/85)
48

g
49
e
LES ACQUIS POUR LA CULTURE DE L'OIGNON
9.1.
Le choix variétal
49
9,2,,
Les techniques culturales
51
9.2*1.
La technique culturale à partir de semis en pépinigre
51
9-2.3.
La technique culturale à par&r de bulbilles
56
9.3.
La lutte contre les insectes et les maladies
65
9,301.
Les thrips (Thrips tabaci)
65
9.302.
Les racines roses
65
9,4,.
Les techniques de récolte et post-récolte de l'oignon
66
904.1.
La récolte
66
9.4.2.
Le conditionnement et le stockage
67
9,4.3.
La conservation
67
10,
CONSIDERATIONS ECONOMIQUES CONCERNANT LA CULTURE DE L'OIGNON DE
CONSOMMATION
70
10.1.
Le temps des travaux
70
10.2.
Le prix de revient
10 ') 1.
OL.
Le prix de revient d'une culture a partir de semences
71
10.2,2,
Le prix de revient d'une culture hative 2 partir de bulbilles
72
10.3,
Le prix d'achat au producteur
73
11,
LES SEMENCES
74
11.1,
Les besoins en sesnences et les possibilités de production
74
11,2"
Description des sélections CDH
75
11.2.1,
Variété Vioiet de Galmi (sélection CDH conservation)
75
11.2.2.
Varieté Violet de Galmi (sélection CDH bulbilles)
76
11.2.3.
Variété Yakaar fsélection CDH conservation)
76
11.3,
La production dé semences d'oignon (synthèse)
78
11.4.
Estimation du ~)rix de revient de la semence
79
12.
PROBLEMES A ETUDIER
80
13.
PROJET DE PROGRAMME PS?JR ABOUTIR A UNE PRODUCTION DsAUTOSUFFISANCE
NATIONALE
81
13.1.
Projet de programme de production pour l'oignon de consommation
durant le sixième plan quadriennal (1981-1985)
81
“30/

13,1,1,
Projet de calendrier de production pour la culture de l'oignon de
consommation pour la campagne 1981-82
82
13,1.2.
Projet de calendrier de production pour la culture de l’oignon de
consommation pour la campagne 1982/83
83
13.1.3,
Projet de calendrier de production pour la culture de l'oignon de
consommation pour la campagne 1983184
84
13.1.4.
Projet de calendrier de i>roduction pour la culture de l'oignon de
consommation pour la campagne 1984/85
85
1302.
Projet de programme pour l’approvisionnement du monde rural en
semences d#oignon et de bulbilles durant le sixième plan quadriennel
86
î3a2.1.
Programme de production de semences d*oignon 1980-86 Variété Violet
de Galmi (selection CDH conservation)
86
13.2.2.
1980-86 Violet de Galmi (sélection CDH Bulbilles)
88
13.2.3,
1980-86 Variété YAKAAR
89
14.
LISTE DES PUBLICATIONS DE VULGARISATION PUBLIEE PAR LE CENTRE POUR LE
DEVELOPPEMENT DE L'HORTICULTURE CONCERNANT LA CULTURE DE LA POMME DE
TERRE ET DE L'OIGNON
90

1.
INTROCUCTION
Le Centre pour le Développement de lgHorticulture a réalisé depuis
sa création en 1972, de nombreux travaux et actions sur le terrain, afin
d’augmenter les rendements hectares et d’améliorer l’étalement de la pro-
duction sur l’année.
Parmi les espèces prioritaires, figuraient l’oignon et la Pomme de
terre 9 par suite de leur importance pour le marché national.
Ces travaux ont visé à améliorer :
.
le choix variétal, soit par de nouvelles introductions, soit
par la sélection de nouvelles obtentions, mieux adaptées à 1’Gpoque
de culture
.
les techniques culturales
, la lutte contre les insectes et les maladies
.
les techniques post-récolte
.
la production des semences de base
En outre, des études économiques ont été réalisées, concernant :
*
le temps des travaux
.
le prix de revient
.
l’aspect commercial et la planification de ces produits.
-
Dans le cadre du transfert des acquis du Centre vers le monde rural,
de nombreuses actions de vulgarisation et d’appui aux producteurs ont été
effectuées dans les différentes r&gions du Sénégal et en particulier dans
les régions du Cap-Vert, de Thiès, de Louga, du Fleuve et du Sine Saloum,
Ces actions ont été merGes, soit en collaboration avec les Inspections
Agricoles respectives, soit avec les Socii%és d’intervention ou les Projets
de développement, opérant dans la zone ou la région.
. . . /

L.
2.
OEJECTIFS DE L'ETUDE
Cette étude a un triple objectif D
.
faire le point sur les acquis actuels obtenus par le Centre pour
le Développement de l'Horticulture, dans le domaine de l'oignon
et de la Pomme de Terre
.
faire des recommandations pour la mise en place d'une production,
dans le cadre des servicas agricoles et sociét& d'intervention
.
existantes, qui tendraient 2 atteindre dans un délai relativement
court vers l'autosuffisance du marché national, en utilisant les
techniques de production disponibles
.
dresser la liste des probl&es encore à résoudre et déterminer les
priorites des 2rogramme.s de recherche appliquée, pour ces deux
cultures 0 dans la mesure qu'ils puissent permettre de renforcer
les actions de d&wloppcment du point précédent.
3.
IWORTANCE ECOUOMIQIJE DE LA CULTURE DE L'OIGNQN ET DE LA POMXE DE TERRE
3.1.
L'Oinnon
La consommation annuelle est de ljordre de 25 à 30.000 tonnes dont
environ 50 X sont actuellement produites entre le mois de février et le
mois de juin. Les importations (1) CYaoû+L. â f&rier représentent une valeur
approximative de 673 millions de Fra- c
~1 s CFA, pour un tonnage de 14.600 t.
Les besoins supposé s de la consommation nationale s'élèveront en 1985 (Z),
aux environs de 32 000 tonnes. Ces besoins sYiitalent régulik-ement sur l'en-
semble de l'annge, et il faut y ajouter environ 1.000 tonnes à exporter sur
la Mauritanie en particulier.
.I./
(1) Direction de la Statistique : importation 1978
(2) C.D.H. : Etude pour ure planificstierr des cultures maralchÉres au Sénégal
(Toue III).

3.
L’importation des semences d’oignon est actuellement estimée à 3.000 kg,
mais les besoins ou pays dans lc cadre dcç possibilités de d&eloppement
de cette culture seraient de l’ordre de 17.000 kg.
3.2.
La Pomme de Terre
-
La consommation annuelle de la Pomme de Terre au S&Cgal peut Ctre
Evaluée .% lfJ.400 tonnes pour l’année 1978. Les importations &taient de
l’ordre de 10.667 tonnes (i)j soit pour 641 millions de Francs CFA. Les
importations de semences durant la même année étaient de l’ordre de
1.374 tonnes (l), soit pour 99,8 millions de Francs CFA. Ces semences ont
dû permettre un emblavement de 400 ha, dont on peut évaluer la production
de 6.000 à S.000 tonnes, avec un rendement moyen/ha de 15 à 20 tonnes.
Les besoins suppo&s de la consommation nationale s”élèveront en
1985 aux environs de 20.600 tonnes, soit une moyenne de 1.700 t./mois,
les exportations vers les pays limitrophes, notamment la Mauritanie, peu-
vent être envisagées pour environ I ,000 t. /an (2).
3.3,
B e s o i n s m e n s u e l s
Les consommations mensuelles régionales sont évaluées dans le tableau
ci-dessous D
Diourbel
Sine Saloum
Casamance
SGnégal Oriental
Y&Ggal Oriental
Pleuve
i
.
(1) Direction de la Statistique : importation 1978
( 2 ) C.D.ti. : EtuSe pour une planification des cultures maraîchères
au SGnégal (Tome III).

4.
Les quelques 25.000 tonnes dsoignon et les 16.000 tonnes de pomme de
terre actuellement et annuellement nécessaires pour l’autosuffisance du
marché national, nécessitent une mise en culture de 1.000 à 1,250 ha, pour
l’oignon et $00 à 1.000 ha pour la pomme de terre.
Toutefois, la àifficulta ne consiste pas tellement dans la surface à
emblaver annuellement, mais bien dans l’étalement de la production sur
12 mois de l’année; par des plantations échelonnees, et le cas khklt,
par une conservation konomiqucmcnt valable.
En effet, l’oubli de tenir compte de la nécessité de l‘échelonnement
des plantations provoque systématiquement les pointes de production causant
inévitablement des pertes importantes 9 aussi bien au niveau du producteur
qu’au niveau de la commercialisation.
4.
LES ACQUIS POUR LA CLJLTLJPE DE LA POHME DE TERRE
4.1.
Lt? choix varieta
Le C.D.H. a actuellement testé 110 variétés, et les meilleures variétés
ont été comparées dans les principales zones de production du Sénégal.
Le nombre d’essais orientatifs et comparatifs mis en place jusqu’à
ce jour, s’ÉlÈve à 63.
Les conclusions de ces essais sont mentionnées dans le tableau ci-apr8s
L’application de ces résult*.til s doit actuellement permettre d’étaler la
production pour la consommation, sur une période de 8 mois, et ceci, sans
avoir recours à la conservation en chambre froide,
En outre, ce choix variétal permet une augmentation du rendement hectare
de 100 X2 pour :a culture h?:iv:r: ct :?i-?i3tivc, ztr.nt donné
que ces cultures n’êtaient pas pratiquées auparavant dans le pays.
Pour la pleine saison, si pour utw plantation du mois de décembre, les
variétés anciennement cultivées, BINTJE et KERPONDY ont donne des rendements/ha
comparables aux variétés nouvellement introduites, comme DESIREE, CARDINAL
et SFUNTA, il n’est pas de mgme pour les plantations du mois de janvier
.*. /

5.
où ces variétés se sont montrées de 25 % supérieures. En outre, il faut
signaler que la variété KERPONDY est généralement sensible à L’Alternaria
solani.
Les variétés retenues pour les cultures tardives possèdent des qualités
de conservation et qualitcs culinaires supérieures à la variété ARR&8 BANNER
dont le rendement/ha n’atteint en moyenne que 88 % de la variété BARAKA qui,
est plus résistante à 1’Alternaria solani.
Il y a lieu de signaler qu’une nouvelle variété est actuellement
testée au C.D.H., sous le numéro Sen. 56I,1 clone originaire du C.I.P. au
Pérou. Cette variété semble être prometteur pour la production très hâtive,
plantation au mois de septembre, et pour la production très tardive,
plantation aux mois d’avril-mai.
Une autre sélection appelée NAATAANGE également originaire du C.I.P.
au Pérou , pourrait convenir pour assurer une certaine production durant
la période chaude et humide de l’hivernage.
Les résultats des essais qui seront poursuivis en station et hors
station durant les deux années à venir 9 permettront de décider de la valeur
de ces nouvelles sélections qui, dorénavant sont à titre indicatif, inscrites
sur les projets de programme au chapitre 8 de la présente étude.

_lh
.
5

*

._
I

~
i
!
i
i

E

i
l
:

6,
4.2.
Le choix du sol
. t
,;. ‘ii’
La culture de la pomme de terre donne les neilleurs rendements ‘en
sol sablonneux, en outre la récolte manuelle y est facile et les pommes
de terre sont propres et ne nécessitent pas de lavage.
Les récoltes provenant des sols légers sont de bonne qualité et se
conservent beaucoup mieux que celles cultivées dans les terres assez
humifères des bas-fonds des triayes, Les pommes de terre produites dans
les bas-fonds sont gén&alement gorgées d’eau et ne peuvent être conservées
sans pertes importantes, suite à des pourritures, En outre, elles ont
souvent un goût désagréable.
4,s.
Les techniques culturales
4.3.1.
La prégermination
Les essais réalisés au C.D.II.
ont permis d’observer divers avantages
.
de cette procédure, notamment une levée plus rapide, augmentation JA
J
nombre de tiges, meilleur taux d’occupation et une diminution de la dürÉe
du cycle.
La technique consiste à étaler une qz;inzaine de jours avant la plantation,
les semences en mince couche (1,s) sous un abri bien aÊr6, à la tempcrature
ambiante, si possible en cageots ajouGs ct superposés, hors des rayons
solaires, mais bien éclairés. Après prégermination, les germes doivent
être robustes et colorés,
4.3.2.
La coupe des tubercules
Etant donné que cette pratique est fortement appliquée par les maraî-
chers, elle a fait l’objet de plusieurs essais et de nombreuses observations,
Sur la base des résultats obtenus et vu que les différences entre
les rendements et les revenus ne sont pas significatives, la plantation
de tubercules entiers reste actuellement à prkoniser sur la base des
critères suivants ;
.
économie de main-d’oeuvre pour la coupe
.
meilleur taux d’occupation
.
moins de risques phytosanitaires
.
pourcentage plus élevé de gros tubercules recherchés par les
consommateurs.

7.
Toutefois, une ficonomie de SC % sur 1”investissement en semences
peut être obtenue en coupant les tubercules germés E:n deux, dans le sens
de la longueur. L’écartement de 0,30 x a,60 m est maintenu.
493.3.
La plantation
Dans les sols sablonneux, il est à conseiller de planter dans les
sillons de 10 à 13 cm de profondeur, par rapport au aiveau du chemin.
La distance entre les sillons sera de 60 cm. Cette pratique est valable
durant la saison sèche, elle permet d’une part, de faire une économie en
eau, étant donné que l’eau de 17irrigation coule dans le sillon et
profite ainsi au mieux aux jeunes plantes. Elle diminue en outre, les
travaux de buttage 9 étant donne que le sillon se referme tout seul et
progressivement durant la culture, ce qui permet de supprimer Gventuel-
lement p le buttage pour les cultures hâtives et tardives, quand les
risques de Phizoctonia sont très importants, spécialement nprSs les
.<
blessures souvent provoquhes sur les tiges lors du buttage.
Les tubercules seront plantés à un écartement de 30 cm dans des
trous creusés au plantoir, dans le fond du sillon, suffisamment profond
pour permettre de recouvrir les tubercules de 2 à 3 cm de terre et de
maintenir le sillon à sa profonkur initiale.
Dans les terrains très exposés aux vents et là où les brise-vent
nécessaires à une bonne protection ne sont pas en place, il ne faut pas
utiliser cette méthode, car il y a risque d’ensablement rapide des sillons
et des difficult& de levee dues à un recouvrement trop important des
semences.
Pour une plantation très hâtive (septembre) ou très tardive (mai-
juin), la plantation sera effectuée sur butte, afin d’avoir un bon
drainage et d’Éviter ainsi, certai.nes maladies (pourriture du collet),
. . . /

4.3.4.
Lp irrigation
Les tests et observations réalisés permettent de retenir le régime
d’irrigation ci-dessous :
T

I
T-,
Dose
Frequence
i Stade
Stade de développement de la culture
l/m2
1’ jour
“-
1
tubercule dans le sol
4
l- 1
2
germination : les germes soulZvent
l e sol
5
1
3
lW&?
: tigelles de 5 cm au-dessus
du niveau du sol
5
1
4
jeune plante 5: la vCgétation couvre
2.5 f de la surface cultivée
10
2
5
jeune plante : la végétation couvre
50 X de la surface cultivée
12
2
6
plein d&eloppement ; 75 X de
couverture de la surface cultivée
15
2
7
plein développeuent 0 100 X de
couverture de la surface cultivée
15
2
f3
maturati.on t dgbut de flétrissement
du feuillage
15
3
9
maturation : 50 $ de tiges fléchies
12
3
10
maturation : 50 % de tiges couchées
10
3
11
maturité-récolte : 2/3 de la
végétation f ânée
5
3
i
Estimation des besoins en eau pour 1 ha

cycle 65-70 jours .......,.......I...
(k.760
m3/ha
Y0’
(peleuses ou cycle court)
0
cycle 55-90 jours
*......**,....*..*,
6.120 m3/ha
(cycle moyen)
?


4.3.5.
Fumure
La pomme de terre répond tres bien aux engrais qui lui sont
appliqués.
Sur sol sablonneux, les formules suivantes ont donne .de bons
rêsultats :
I
--9-----
l
N
r
9
P
!
K
I
i+------+-
Ière formule (avec poudre d’arachide)
1
I
I
/
. Fumure de fond :
l-----
l
10 t/ha poudre d’arachide (2,41 - 0,57 p- 0,97),!
(241)
(57)
(97)
1
IOi3 kg/ha superphosphate simple * (21 X)
1
21
/
. Fumure de couverture :
1) apr& la levées suivi d9 un sarcla-binage
/
2 5 0 kg/ha :
IO.lO.20
2 5
2 5
1 50
2) avant le dernier buttagc
2 5 0 kg/ha : 10.10.20
2 5
2 5
cl 5G
T o t a l d e s éli%ents :
50
71
I 1GG
+
(241)
(57)
i (97)
>
2e formule (avec fumier de cheval)
, Fumure de fond o
20 t/ha fumier de cheval (0,45 - 0,15 - 0,35)
(30)
! (70)
100 kg/ha superphosphate simple * (21 X)
21
. Fumure de couverture z
/
1) aprzs la levée, suivi d’un sarcla-binags
2 5 0 kg/ha : 10,10.20
2 5
2 5
i 50
2) avant le dernier buttagc
250 kg/ha :
10.10.20
2 5
2 5
! 5c
T o t a l dea ElEmL;nts :
5 0
71
i 100
-k
I
(90)
(30)
(70)
(“) Lc supwzphosphate simple présente les zvantages d’être moins acidifiant que le
superphosphate triple et d’apporter egalement du Ca SO
ainsi que que des oligo-
cléments. L’unité P vaut + 160 CFA plus cher, soit de $9 ordre de 3.500 F/21 unit&.

10.
3e formule {avec fumier de parc de bovins)
N
c
, F’umure de fond ,
i
10 t/ha de fumier de parc de bovins
(200)
/: (100)
(450)
100 kg/ha superphosphate simple * (21 X)
\\
21
. F u m u r e d e c o u v e r t u r e :
1) après la levée, suivi d’un sarcla-binage
/
2 5 0 kg/ha : 10.10.20
25
! 25
i
5 0
1
I
i
2) avant le dernier buttage
i
i
i
250 kg/ha
: 10.10,20
2 5
l-- 2; 1 50
Total des Gl&ents
50
71
/
(200)
I
(1OQ)
j
4~ formule (sans fumure organique)
I
-
1
. Fumure de fond :
300 kg/ha de 10.10.20
30
30
100 kg/ha de superphosphate simple * (21 X>
21
8
1
,

* Lumure de couverture .
/
1

1) apr8s la levée, suivi ds un sarcla-binage
r
3 0 0 kg/ha a 1 0 . 1 0 . 2 0
30
3 0
S O kg/ha :, urée (46 TC)
23
2) après le dernier buttage
1I
3 0 0 kg/ha : 10.10.20
30
30
5 0 kg/ha :, urée (46 2)
2 3
Total des éléments
136
P
i
(“) ‘Le superphosphate simple présente les avantages d’être moins acidifiant que le
suptxphosphate triple et d’apporter également du Ca SO
ainsi que des oligo-
élements. L’UnitEi P vaut * 160 CFA plus cher, soit de $1 ordre de 3.500 F
pour 21 unités,

11.
T-
5e formule (avec du fumier de cheval)*
M
:
t
t
r
i
. Fumure de fond :
r
l
40 t/ha fumier de cheval (G,45 - 0,15 -. (~$35)
(60)
(140)
344 kg/ha superphosphate triple (45 SO>
1 5.5
340 kg/ha 10.10,217
3 4
68
I
. Fumure dc! couverture
I
1) lorsque la végétation a environ 20 cm
l
de hauteur
I
3 4 0 kg/ho : 10.10.20
3 4
!
68
2) 3 semaines aprcs le ler gpandage
de couverture
3 4 0 kg/ha t fO.iO.20
3 4
68
I
1,-
Total des gléments
JO2
1 157
204
i
(I4G)
(“) Formule pr&onisée dans la fic& technique pour la culture de pommes
de terre sur sols sableux.
N*i;. -- La concentration des funures organi.ques en él6ments chimiques N F K
sous forme soluble, peut varier fortement selon l’origine et
1’Époque de l’année.
. . . /

12.
4.3.6.
Le buttage
L’opération ’ buttage” sera raduite dans les sols sablonneux, suite
à la plantation en sillon. Toutefois, dans les sols plus lourds, il n’est
pas recommandé d’appliquer la piantntion en sillons et une attention
particulike sera alors consacrée aux points suivants :
.
faire l’epandage de la funu~e de couverture avant le buttage
.
faire attention de ne pas blesser ou casses les tiges
.
effectuer une irrigation apres buttage et l’epandage d’engrais
.
la hauteur du buttage doit être faite en relation avec le
développement de la plante.
. . . /

1 3.
4.4.
La lutte contre les insectes et les maladies
4.4.1.
La courtillière, (Gryllotalpa africana)
Ces insectes creusent des galeries dans les tubercules et specialement
dans les sols assez humides.
Deux produits disponibles sous forme de granulés sont efficaces pour la
lut& contre cet insecte, en traitement du sol, avant plantation :
- le chlorpyriphos éthyi 5 X à la dose de 100 kg/ha de produit
- le diazinon 10 % à la dose de 10G kg/ha de produit.
Le coût du produit est de l’ordre de 95.000 F CFA à l’ha,
Les essais actuellement en cours, avec la formulation liquide de
Chlorpyriphos éthyl p qui semblent être concluants, peuvent réduire le
coUt du traitement à environ 50.000 F CFA/ha.
4.4.x.
Le ver gris (Agrotis ypsilon)
Les chenilles courent les tiges des jeunes plantes au ras dG sol,
les dégats peuvent être importants sur les cultures tardives et très
tardives du mois de mars au mois de juin. Le traitement recommandé
consiste à appliquer une pyriSthrinofde le soir, au pied des plants,
dès qu’on observe des tiges sectionnées.
En génfral, un seul traitement suffit pour arrêter les degâts. Le coGt
du produit pour traiter un hectare est de l’ordre de 5.000 F CFA.
4 , 4 < 3 .
Les chenilles d6foliatrices (Spodoptera littoralis et Heliothis armigera)
-
-
-
LCS dégâts dûs ? l’attaque de ces chenilles se manifestent souvent
.
.
a partrr du mois de février. Le traitement n”est justifié que quand
l’attaque tend à se g&iéraliser. Les produits efficaces pour la lutte
contre ces chenilles sont :
- lsacéFhate,
l’endosulfan ou un des pyréthrinoïdes
Le coût du produit approche les 5.000 F CFhlha.
. . . /

14.
4.4.4,
Les pucerons (Hyzus persicae)
Ces petits insectes vivent à la face inférieure des feuilles et
sucent la sève, Ils sont souvent très nombreux durant la @riode mars-
juin et peuvent propager certains virus {A et Y). Des traitements au
diméthoate (1 .OOO CFA/ha) ou au pirimicarbe (4.000 CPAlha) sont à
recommander à 10-15 jours d’intervalle, des l’apparition des premières
colonies.
4.4.5.
Les acariens (Aculops iycopersici et polyphagotarsonemus latus)
Les acariens apparaissent quand la température est assez élev& ;
par conséquent y on les trouve souvent sur les cultures hâtives et tardives.
Ils sont invisibles à l’oeil nu et vivent à la face inférieure des
feuilles, qui se redressent, s’enroulent et durcissent. Les attaques
sont la plupart du temps difficilement prgvisibles et la dispersion est
généralement trZs rapide.
Il est conseillé de traiter au dicofol dès l’apparition des premiers
symptômes, normalement deux applications sont suffisantes pour arrêter
l’attaque. Le produit nécessaire coûte environ 4.000 CFA/ha pour
1’ ensemble des deux applications.
4.4.6.
L’alternariose (Alternaria solani)
Ce champignon provoque l’apparition de taches brunes arrondies, à
cercles concentriques sur les feuilles, généralement 5 à 6 semaines
après la plantation. Les cultures tardives sont souvent plus attaquées.
Les produits qui se sont montrés efficaces sont ;
- le captafol, le nan2‘be ou le métirame-zinc
à pulvériser sur les feuilles dès que les symptômes se présentent.
Les attaques sont d#abord généralement observées sur les feuilles âgées.
Le coût des 4 applications est :
- 44.000 CFh/ha pour le captafol
- 10.000 CFA/ha pour le manèbe et le métirame-zinc.
L
.
.
.
/

15.
4.5.
Les techniques de récolte et post-+kolte de la pomme&terre de
-
consommation
Les pommes de terre destinées 2 la consommation peuvent être cultiv&s
en vue de deux formes d’utilisation, donc de commercialisation :
.
“1~s pommes de terre primeuri ou F’pelcuse’7S celles qui sont riScoltées
avant leur maturité complète et dont la peau peut gtre enlevée
facilement par frottement. Elles soitobtenues à partir de variétés
particulières
et bien adaptees (rcf. 4.1. - Choix variétal).
Ces pommes de terre sont fragiles, ne peuvent se conserver tr&
longtemps 9 et doivent donc être consommées dans un délai relativement
court, après leur arrachage ;
*
‘*les pommes de terre de conservation“ qui sont récoltées à maturité
.
complete et qui peuvent bien se conserver quand elles ont été
cultivées dans de bonnes conditions (réf. 4.3. - Les techniques
culturales) .
4.5.1.
Les pommes de terre primeur ou peleuse
4.5.1.1. La récolte
La date d#arrachage sera fonction de la variéts et se situera entre 60
et 75 jours. C’est la grosseur des tubercules qui sera déterminante et
surtout la proportion de grenailles par rapport ?i la production totale, qui
d&terminera 1 ‘arrachage, le feuillage pouvant être encore vert.
Par “grenaille’” lorsqu’ il sgagit de ce type de pomme de terre, on entend
ies tubercules dont le calibre est compris entre 17 et 28 mm. Ainsi, on ne
doit commencer l’arrachage que lorsque le nombre de tubercules de calibre
inférieur à 17 mm ne dépasse pas 2 ou 3 par pied, et pour que la récolte
soit d’une bonne rentabilité, lorsque la proportion de grenailles reste
inférieure à 15 % de la récolte totale.
La fragilité du produit va imposer des méthodes et du matériel spéciaux,
et aussi de grandes prEcautions Lors de l’arrachage, selon le terrain sur
lequel la culture a été effectuée. Ainsi dans les sols légers et sableux,
si les billons ou les à dos ont Gté établis et conservés, la meilleure

16.
mgthode consiste à dégager la plante î. la main, et de l’arracher ensuite
avec le feuillage. Presque tous les tubercules restent attaches aux racines.
11 suffit ensuite de gratter le sol pour extraire ceux qui se sont détaches.
L’opération est plus difficile lorsque la culture a étii effectube à
plat 9 ou lorsque les à dos ont plus ou moins disparu. Il faut alors creuser
de chaque côté du rang, avec une petite houe pour dégager le pied, en
faisant attention de ne pas blesser les tubercules.
Dans les terrains plus lourds, qui r&essitent obligatoirement lluti-
lisation de crochets, les arracheurs devront avoir une grande habitude et
une certaine habileté, pour engager le cracher suffisamment en dessous du
pied 9 afin de le soulever aswc l’ensemble des racines et des tubercules.
L’arrachage se fera le matin de bonne heure, et le ramassage s’effec-
tuera aussitot ap&s, Dans les régions tres chaudes, ou par temps d’harmattan,
lorsque la température excàde 28/30° à l’ombre, il est recommandé de
ranasser les pommes de terre dès leur arrachage, sans les laisser au soleil,
sans quoi, les brûlures peuvent provoquer des blessures, qui entraînent
rapidement la pourriture du tubercule.
Il e s t deconseillé d’utiliser le sac pour loger les pommes de terre
fraîchement arrachées. Il est préférable d’employer le panier ou les
cagettes en bois ou en plastique. Dès que possible, elles seront transportees
et stockées à l’abri de la lumière:, et dans un endroit frais et bien aéré.
4.5.1.2.
Conditionnement
“’
*

‘;
8
4
Il comprendra les trois opérations principales :
.
triage
.
calibrage
‘-
mise en emballage de vente
Au Sénégal, le lavage n’est pas recommandé. Les tubercules issus de
cultures établies en sol dior sont suffisamment propres pour éviter d’être
lavés.

Triage
--. _
11 s’ agir.a 0’ éliminer :
.
les tubercules blessEs, eclatés, crevassés, coupés par un instru-
ment lors de 1’ arrachage: 9 oü perforbs par les courtillières
(Gryllotalpa) ou autres insectes ;
.
ceux qui ont une colorrtion verte sur plus de l/S de leur superficie
.
il faut également écartisr tous les tubercules sur lesquels les
taches de gale commune sont supérieures au i de la surface du
tubercule, ou ceux qui présentent des pustules de nématodes
TGloïdogync.
Calibrage
On peut effectuer le calibrage soit par -une grille Zi maille carrée,
s o i t a u poids. Cette opération exigrant toutefois un matériel plus com-
pliqué et plus onéreux, mais qui effectue un travail moins brutal que les
grilles. Celles-ci ont en effet q parfois tendance à écorcher la peau
fragile des tubercules.
On peut se contenter de deux groupes de calibres, soit la grenaille
telle qu’elle a été définie ci-dessus, c’est-à-dire d’un diamètre compris
entre 17 et 28 mn, ou d’un poids compris entre 5 et 20 g.
Les calibres sup&iE-, peuvent rester mélangés. Certaines variGtés
ne produisant que des tubercule s de cali.bre ou poids moyens.
Cependant, dans certains cas., il est prGférable de calîbrer avec un
peu plus de précision, et on separera les calibres moyens des gros calibres.
Ces calibres moyens seront compris entre 28 et 40 mm. Les gros comprendront
tous les supérieurs à 40 mz,
Sur certains marchés, les cotations obtenues pour les gros calibres
sont souvent très supérieures 3 celles des moyens, et lorsque dans un lot,
ils sont en proportion largement dominante, on trouve un grand intérêt
à les séparer.
Ces deux opérationc 3 ie tr3ge et de calibrage s’appliquent aussi bien pour
la vente sur les places Locales ou nationales quti pour les narchandiscs
destinées à l’exportation.
. . . /

Catégories de qualitc
Pour ce type de légume., rien n’est prevu en ce qui concerne plusieurs
catégories de qualite, il n’y a donc aucune selection supplémentaire B
prévoir.
Hise en emballage de vente
Pour le marché national
Etant donnE le caractère spécial de cette production qui peut être
considérée quelque peu corimi: un luxe et va donc intéresser une clientèle
à part, à pouvoir d’achat de haut niveau, son prix de vente élevé justi-
fiera un emballage soigné.
En 1976, une tentative du C.D.%. consistant dans l’utilisation de petits
paniers de feuilles de rônier tressbesj avait donné d’excellents résultats.
Il s7agissait alors d’unite de vente de 2 kg. Des contenances plus grandes,
c’est-à-dire de 5 ou 10 kg pourraient très bien convenir pour certains
acheteurs de plus grandes quantités (restaurants, centres touristiques).
Pour l’exportation
-
Ce genre d’emballage pourrait égaLement être utilisé à condition de
trouver un logement de grande capacite, permettant de les grouper, tels
que les containers armfs en bois dGroulG, type “Hussy”.
Les pays concurrents emploient le sac jute, doublé de papier kraft perforf,
d‘une contenance de 1.5 ou 25 kg. Dans es cas, il est indispensable que la
fermeture du sac soit effectuée avec un soin particulier qui consiste à
serrer très fortement les tubercules darAs le sac, afin d’éviter tout
mouvement. En effet, si la fermeture du sac est trop lâche, les tubercules
ne sont pas serres les uns contre les autres, et il se produit des frotte-
ments, qui détériorent leur peau dGjTi très fragiles, compte tenu des manu-
tentions que chaque colis doit subir entre sa sortie de la station de
conditionnement jusqu’à son point de vente; qui est de l’ordre de 10 mani-
pulations au minimum, on comprend mieux cette obligation,
Dans le but de pallier à ces désagrGments, chaque manipulation étant
préjudiciable au produit, ’il est recommandé d’utiliser soit des containers,
soit au moins des palettes cerclGes groupant un certain nombre de sacs,
et nÉcessitent l’usage obligatoire de moyens mécaniques de manutention.

4.5.1.3. Stockage, transport et vente
-
Etant donné leur fragilité et leur faible aptitude à la conservation,
on évite autant que possible, le stockage des pommes de terre nouvelles.
En cas de nécessité, la dur% n’exGdara pas deux semaines.
Four une durée courte, c’est-à-dire quelques jours, par exemple
avant 1’ embarquement 9 lorsqu’il sPagit d9exportation, ou pour régulariser
un débit de vente sur le marché national, il est préférable d’avoir recours
2 l’entrepôt frigorifiqu e dans lequel on r6glera la température entre 8
et 10°C et le pourcentage d’humidite relative entre 8.5 et 90 X.
Dans le cas où l’on ne dispose pas de logement frigorifique, une
des pr&autions essentielles est de disposer d’un local bien ventilé et
aussi obscur que possible. En effet, la lumière provoque la formation
sur le tubercule d’une substance verte appelée solanine, très nocive pour
1’ homme, Il s’agit d’un véritabïe poison, qxi évidemment interdit la
commercialisation des pommes de terre qui en contiennent.
Pour le transport
Sur les courtes distnnces et les trajets dc courte durée, à l’intérieur
du pays, les camions ordinaires bien bâches peuvent être utilis&, mais
il est alors recommandG d’éviter les heurzs chaudes de la journée. ‘Dans les
autres cas, il est préférable d’avoir recours à des Ghicules isothermes.
Pour lîexportation,
il est important de pr&oir des navires pourvus de
cales réfrigérées. Dans CC cas, la température sera réglée entre 8 et IO’C
et le pourcentage d’humidité relative maintenue entre 83 et 90 17,. Ces
conditions sont valables pour les expéditions vers les pays d’Afrique
Equatoriale y aussi bien que pour 1. ‘Europe.
La vente
Le producteur aura intés2t 5. s’adresser à un grossiste, que ce soit
pour la vente sur le marché local ou pour l’exportation. En effet, la
fragilité du produit et souvent le manque d’aptitude à la conservation
imposent d’une part des locaux bien aménages et pourvus de chambres froides,
et d’autre part, une certaine rapidite dans la realisation des transactions.
. . . l

20.
Pour le5 autres legumes en général, les modes de vente obéissent aux
règles générales, soit ‘a la commission, une vente ferme ou compte à
demi (cf. rapport C.D.H. “Rappel des principes de base de la commercia-
lisation des productions maraîchères”).
4.5.2,
Les pommes de terre de conservation
4.5.2.1. La récolte
Date d’arrachage
La date d’arrachage se détermine en fonction de la variété et des
conditions de climat. En général, au Sénégal, elle se situe entre 90
et 100 jours après la plantation, la maturité complète des tubercuies
est atteinte lorsque les tiges et les feuilles sont devenues sèches.
Il est recommand6 dc réduire les irrigations en fonction de l’état de
maturation de la culture (réf. 4.3.4.), pour permettre aux pommes de
terre de se ressuyer naturellement et de fortifier leur peau, ce qui
assurera leur bonne faculté de conservation.
Matériel et conditions de récolte
Comme les pommes de terre primeur, la récolte peut s’effectuer à
la main dans les sols sableux, très légers, ou à l’aide de crochets dans
les terrains plus lourds.
Dans la région du Cap-Vert où les températures sont modérées, il nfy
a pas de grandes précautions particulières à prendre. L’arrachage peut
s’effectuer pendant toute la journée, sans risque.
Pour d’autres régions 03 les températures atteignent ou dépassent 30’
â l’ombre, il y a lieu d’eviter les heures les plus chaudes. On a en effet
remarqué des accidents de conservation dans certains cas de récolte
effectuée en période d’harmattan.
Une fois arrachés, les tubercules sont ramassés le plus tôt possible.
On peut alors opérer déjà une sélection grossière. Les tubercules blessés
ou coupés par les outils, verdis ou détériorés par les courtillières ou
autres parasites, Ztant ramassés à part.
. . . /

21.
Ensuit-, on peut aussi trier les petits et les plus gros, réaiisant ainsi
un premier calibrage, p a r f o i s suffisant. Comme pour les pommes de terre
nouvelles, la rBcolte sera entr+osée dans un endroit frais, bien ventilé
et obscur pour Eviter le verdissement.
Emballages de rÉcoltc
C’est le sac de 2.5, 3G ou 50 kg qui convient le mieux. Il peut être
de récupération en jute, à mailles larges.
4.5.2.2, Conditionne?nt et stockage
-
-
Pour le marchai! national, ils consistent en :
triage 3 soit séparation des tubercules sains et entiers de tous
ceux presentant quelques blessures, détérioration, etc...
calibrage, soit séparation en deux groupes :
. la grenaille dont le diam;tre est inférieur à 35 mm
. les tubercules de calibre supérieur
Enfin, la mise en emballage en sac de 30 kg.
Au cas où l’exportation serait envisagée, ces opérations devront
être adaptses à la réglementation des pays importateurs.

21.
t“l.
CONSIDERATIONS ECCNOEIIQUES CONCERNAHT LA CULTURE LE LA PC14ME DE TERRE
DE CONSOMMATION
5.1. Le temps des travaux
Les normes citEes résultent des observations effectlrees sur le terrain
en sol sablonneux (3). Elles peuvent varier selon les conditions locales
de travail, les techniques agricoles et les capacités du maraîcher.
“. ”
--

.
.”
.
.
“.
.“.”

--.-



.”
..“e.
“.”
.
..-
_.-

““_.
I
Temps moyen des travaux
Description des travaux
pour une surface de 1 .OOO m2
+“-.-~-- “-^. ----.
“-.- - - --“--
l
, Préparation du terrain :
19h
1
. -
!
- épandage de la fumure de fond
I - enfouissement superficiel
Plantation
- ratissage et piquetage
811
- sillonnage
IOh
m- plantation
1 Oh
Entretien
17h
t
- sarclage-binage
- fumure en localisation
121)
I
(2 epandages)
I1 Buttage (*)
19h
Traitements phytosanitaires
- (traitements du sol contre
5h
Gryllotalpa)
Récolte (**)
37h
Triage et mise en sacs
301i
(sur le terrain)
Nettoyage après culture
1 lh
I
TOTAL
178h
._. ““.” ..---<- __“_^_“.-^.I-“-“-~ .-.- ...“““““-“- -
(*> Buttage manuel
,f’EiF
i
>
Arrachage manuel
(3)
Fiche technico-économique sur la pomme de terre - CDU, fév. 1977

5.2.
Le prix de revient
Comme il est le cas pour le temps des travaux, le prix de revient d’un
produit est également variable selon les conditions et les techniques de
culture, et spécialement en fonction des rendements.
Les estimations ci-après ont été faites d’une facon assez large :
‘r -;:
Charges pour 1 hectare
I&imum
Maximum
\\
T-
.a ‘
s_
:
\\
Achat de semences
i
*.
,.
,i
,.~
> .
2.000 kg à 140. F “’ ’ ’ :
280.000
3.000 kg à 140 F
420.000
Fumure (prix non subventionné)
. Formule 3
100 kg supersimple
(21 %) à 7 3 F/kg
60.800
500 kg 10.10.20,
à 107 F/kg
1
, I
. Formule 4
100 kg supersimple
à
73 Flkg
900 kg 10.10.20.
à 107 F/kg
116.700
100 kg urée
à 131 F/kg
Traitements phytosanitaires
50. 000
150.000
Irrigation @,; .’ fi y; yy 45 : f: ! ,’ :! (f,!
cycle de 65 à 70 j., 4.760 n3 à 32 F
152.320
cycle de 80 à 90 j.> 6.120 m3 à 32 F
135.840
Amortissement petit outillage
25.000
25.000
Main-d’oeuvre ou rémunération du producteur
1.780 h à 121 F (taux horaire d’un journalier)
213.380
1.7%C h à 201? F
356.000
-
f
. . .
;
\\
{,
<:
-
TOTAL
781.500
1.263.540
1
. . . /

L’estimation du prix- de revient sera en fo?tctbn de l.‘Epoque d e
culturs, 6tan”t don& qtde l e s culturea pratiquge:; en d e h o r s d e Xa p l e i n e
saiscn dgpendenk d e s conditîsns climatiques et suai: dow, d e s sp&ulations
pour fe producteur. En autre * 14s a l é a s phytosanitaires soat p l u s
importants et les rendements sont: d’habitude moins élevb. If :~era:lt
donc logique que le prix d*achac au pruducteur soi.t- en Eanction d e
i’époque de culture.
Le tableau ci-dessous indique le prix de xevient au kg, ~I:L Zonctio~
d’un rendement minimum et. maximttm ~spér6 suivant: Z’époque de culture :
Rendement bectsares en tonnes
m=mn
‘----l-i
-Y-
c57-7
..m...-
k
+
31
28
26
L
!

46
42
i
i
i
1

24.
5.3,
Prix dv achat aux producteurs
IC_I_
Pour éviter la grosse production da pomme de terri; en pleine saison,
avec les pertes qu e celles-ci peuvent prësenter à différents 1:iveaux, il
serait utile que le prix pour la production hâtive, c’est-à-dire la mise
en marché avant fin janvier, ainsi que celui de la production tardive,
c’est-à-dire mise en march5 après le ier août, soit nettement supkieur à
la production de pleine saison.
Le prix pour les pommes do terre de pleine saison devrait permettre l’expor-
tation durant les mois de janvier-mar s et devrait en conséquence, être
infkieur au prix actuellement pratiquf, afin qu’il soit concurrentiel avec
les prix d’autres pays exportateurs, vers les memes marches.
En outre, il faut souligner que 1’Lxploitation de la pomme de terre
à l’exportation représente l’Sl&ent indispensable à l’utilisation rationnelle
des transports maricimes. Les tonnages qu’il est permis d’envisager, pourraient
constituer la base dks chargements des navires 9 et assurer ainsi non seulement
un prix de frêt adapt é aux besoins,T mais aussi ptirmettre les fréyuences de
rotation indispensables aux ‘autres productions (tomates, poivrons y piments Y
aubergines) susceptibles d’utiliser ce moyen de transport.
Ainsi 3 tant au point de vue besoins nationaux que celui du Commerce
Extk5ri.cu-r , la pomme de terre est capable de représenter crne culture impor-
tante dans le cadre du développement du maraîchage au Sénégal.
* , . /

25.
6.
LES SEMEXES
Les besoins en semences et les possibilites de production
l
Les besoins du pays sont en fonction des programmes annuels prévus
par les sociétGs d’intervention chargées de la production de la pomme de
terre de consommation.
Ces calendriers de production et les objectifs devront Gtre fixés à
temps 9 afin d’être en neswe de produire au moins localement, les semences
pour les périodes de culture pour lesquelles on ne peut importer les semences.
11 s’agit actuellement surtout des semences pour la culture hâtive (plantation
octobre). Les besoins dans ce domaine ont été mentionn&s dans le chapitre 8.2.
Une autre production de semences actuellement réalisable dans le pays,
consiste dans la deuxième- culture, la &ne campagne, avec la variété PREMIERE
importée et plantée en début de campagne, soit le plus tôt possible, au mois
d’octobre. Le producteur &me conserve lors de la rkolte, une quantité de
tubercules sains h planter au mois de mars.
Les semences, nécessaires pour les autres 5poques de culture, peuvent
probablement être produites au Sénégal. TouteEois, ceci demandera d’abord
à être testé. (Réf. chap. 7 -problèmes a étudier-).
En supposant que l’ensemble des problkaes soit résolu et que 1 ‘on
vise l*autosuffisance de pomme de terre de semences et de consommation,
pour un tonnage de 16.600 t. les besoins actuels peuvent être évalués à
2.630 t. répartis en fonction des époques rie culture, sur l’ensemble de
1’ année.
. . . /

26.
6 .2.
La production de semences
Y
Les essais actuellement réalises au C.D.B. permettent de recommander
la production de semences pour les cultüres hâtives d’une part, et pour
la culture tardive dîautre part.
6.2.1.
La production de semences pour la culture hâtive
.
Importation de semences, classe II ou A, calibre ?8/3S, au mois de
janvier.
. Variétés :
CARDINAL p DESIREE y BARAKA, ALPIIP
.
Date plantation :
entre 15 janvier et 15 mars, suivant les conditions
climatiques de la zone de3 production (C,ambéréne lJ2 - 15/3 - Ndiol 15/1)
plantation en sol humide.
.
E c a r t e m e n t : O,5O x C;,25 m pour une plantation manuelle.
Pour une plantation mécanique, ce qui n’a pas &té test6 au Centre,
un écartemc?nt de 0,75 entre les lignes est souvent retenu.
.
I r r i g a t i o n : rn fonction des besoins de culture (ref. 4.3.4.) et
une attention particulikc au moment de la formation des tubercules.
.
R é c o l t e : poursuivre lvirrigation à faible dose, afin d’éviter
un échauffement du sol, qui peut provoquer des dégâts de Rhizoctonia
bataticola sur les tubercules.
.
Conservation en chambre froide : du 15 juin au 15 septembre,
température 2-4’C et 25’ II-R.
6.2.2.
La production de semences pour la culture tardive
-
Cette culture peut ëtre réalisée par le producteur même :
.
Importation de semences ;
au mois d’octobre si possible, calibre 28/35
.
Variété
i PRBMIEPE
. . . /

27,
.
Date plantation : des que possible, après pr5germination.
.
Récolte
: f i n décembre-d6but j a n v i e r
.
Conservation par le producteur du calibre -45, 2 mettre en pré-
germination dans un germoir de fabrication locale, à l‘air libre,
plantation possible, vers le 15 mars.
*
Les semences de cette variété ne conviennent pas à la conservation
durant la saison chaude et humide, en chambre froide, à cause de sa
courte @Sriode de dormante.
6.2.3.
Les productions de semences pour les autres cultures
-II
Les productions de semences destinges aux autres époques de culture
demandent à être testées et leur intéret économique doit être démontré.
Les thèmes de recherche à étudier dans ce domaine, sont mentionnes sous
le chapitre 7.
6.2.4.
Recommandations phytosanitaires
Il y a lieu de veiller spécialement aux points suivants, pour les
cultures de production de semences L?
- ne pas produire de semences de pomme de terre en sol infesté
de nématodes
.- traiter le sol là où des dég$ts importants de Gryllotalpa sont
à craindre
- surveiller l’apparition des pucerons et effectuer immédiatement
les traitements qui s’imposent
‘-’ faire régulièrement les inspections phytosanitaires des cultures
afin d’éliminer les plantes virosées
- trier soigneusement les semences avant de les mettre au frigo
- surveiller minutieusement l’état phytosanitaire des semences avant
l’entreposage en frigo spécialement les attaques des cochenilles
blanches, si nécessaire, effectuer un traitement.
. . . /

6.3.
Estimation du prix de revient
En prenant comme base les charge-c mentionnées sous le chapitre 4.6.3.1.
et en comptant que la mécanisation de la culture sera moins coiiteuse que
le montant prévu pour la main-d’oeuvre9 mais que par contre, les traitements
et les contrôles phytosanitaires seront plus élevés, on peut admettre en
attendant de disposer de chiffres réels 3 que les charges pour un hectare
de culture soient approximativement les mêmes.
Par contre, il sera nécessaire d’ajouter au prix du kg de semences .
.
20 F des frais de triage ou de conditionnement
.
10 F/kg/mois pour l’entreposagti en chambre froide, sur la base
de 300 kg/m3
Le tableau ci-dessous donne une estimation du prix au kg, en fonction
du rendement, sans tenir compte du calibre des semences :
1 Frais condition-
Les semences actuellement produites localement en faible quantité, pour
la culture hâtive, C&itent en foncti.on de la variGt6, entre 118 et 101 F.
Les semences d’importation de la variété PREMIERE, CAF Dakar, est de l’ordre
de 126 F/kg.
Le prix de revient des semences produites pour d’autres époques de
culture, pour lesquelles une conservation en chambre froide n’est pas
nécessaire, se situera entre 71 et 88 F/kg pour les cultures tardives.
/
. . .,

29.
7.
PROBLEMES A ETUDIEE
Pour atteindre l’objectif de l’autosuffisance en pomme de terre
de consommation et de semences locales, un certain nombre de problèmes
demandent à être étudiés ou vérifiés.
.
La production de semences pour la culture mi-tardive et tardive
à partir des cultures hâtives réalisées avec des semences
d’origine locale (Sen. CARDINAL, Sen, DESXEE, Sen. BARAICA
et Sen. ALPHA).
*
La comparaison des rendements obtenus en culture mi-tardive et
tardive à partir de semences locales aux cultures effectuées
à partir de semences d’importation et l’établissement du bilan
économique.
.
La production du? pomme de terre de consommation très hâtive
(plantation septembre)) très tardive (plantation mai) et d’hiver-
nage (plantation juin et juillet), à partir des varietés multi-
pliées localement (clones introduits du C.I.P., Pérou) et faire
l’étude économique du prix de revient de ces productions avec la
pomme de terre de consommation d’importation.
*
La comparaison des rendements obtenus en culture mi-hâtive
(plantation novembre) et pleine saison (plantation décembre),
avec les varié& Seri, DESIREE, Sen. BABAKA et Sen. ALPHA, aux
productions effectuées à la même époque, à partir de semences
d’importation.
.
Poursuite de l’étude sur la conservation des semences hors frigo,
durant la période chaude et humide de juin à septembre.
.
Poursuite de l’étude sur la lutte contre Liriomyza trifolii,
nouveau ravageur de la culture de la pomme de terre.
. . . /

30.
8.
PROJET DE PROGRAI5H.E POUR ABOUTIR A UNE PRODUCTION D’AUTOSUFFISANCE NATIONALE
8.1.
Projet de programme de production pour la pomme de terre de consommation
-
-
durant le 6e plan quadriennal- (1981. 1965)
Les programmes de production exposés dans les tableaux ci-après ont
QG établis d’une part, sur les bases des connaissances acquises et d’autre
part 3 en rsférence des travaux d’expérimentation qui doivent encore être
vérifiés et confirmés avant leur mise en application.
Les variétés recommandées sont celles qui ont donné jusqu’à ce jour,
les meilleurs résultats.
Certaines variétés pourront être remplacées par d’autres plus performantes
ou aussi performantes, en fonction des disponibilités en semences, et la
pÊriode de production pour laquelle elles sont destinées.
11 aurait été possible d’établir des programmes qui tendraient plus
rapidement vers l’autosuffisance, mais il nous a semblé plus rialiste d’aller
progressivement,
afin de permettre l’organisation de cette production, qui
demandera de la part des organismes exhutants et des producteurs, des efforts
importants, afin de suivre rigoureusement les calendriers, pour atteindre
l’objectif primordial, qui est 1’Gtalement dc la production.
C.es programmes devraient alors perr.lettre de limiter les importations.
Des mesures devront être envisagées en conséquence, afin d’être prises
et rendues effectives en temps voulu.
Une prudence est néanmoins recomrzandée et il s’agira entre autres, de
s”assurer que le programme prévu a réellement été nis en place, que les
cirltures se dérouleiit normalement au point de vue d&wloppement et état
sanitaire, et que les récoltes pourront etre évaluées dans un délai suffisant
et avec la plus grande précision possible. Ce qui suppose une organisation
bien structurée et bien adaptée.
..* /

31.
8.1.1.
Projet du calendrier de production peur la culture de la pomme de terre
de consommation pour la campagne 1981/82
Le projet de programme de 1,9 campagne 1981/82 “pomme de terre de
consommation” proposé dans le tableau ci-aprk, permet 2
1.
de ravitailler le marché à partir du mois de janvier 1982
jusqu’au mois de juillet 1982, soit sur une période de sept
mois, à concurrence d’environ 1.100 tonnes par mois ;
2.
les producteurs qui auront achetg la variets PREMIZRE pour la
plantation au diSbut du mois d’octobre, pourront lors de la
récol te en décembre, conserver et faire prégermer une quantité
de semences égale à la quantité achetée, qu’ils pourront
planter mi-mars y ce qui représenterait 150 tonnes de semences
en moins à importer.
Il est indispensable que les points suivants soient rigoureusement
respectbs ;
.
date des commandes de semences en Europe, avec garantie des
fournisseurs, que les semences arrivent au SénGgal à la date
prévue
.
que les semences soient vendues aux producteurs dès leur arrivée
et que ces derniers plantent à la date prévue,
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33.
8.1.2.
Projet üu calendrier de production pour la culture de la pomme de terre
de consommation pour la campagne 1982/33
Ce projet diffère peu du précédent en surface et production, mais
la nouveauté du programme comprend deux points essentiels pour l’avenir :
.
le premier point consiste dans l’utilisation de 560 t. de semences
de production locale, pour la culture mi-tardive, tardive et très
tardive.
La réalisation de ce programme sera bien sur en fonction des résultats
obtenus par la recherche avant février 198 3 et également de l’organisation
de la production de semences mise en place par le Service Semencier,
.
le second point a rapport à l’introduction dsune nouvelle variétb,
Sen. 565,l pour la production trZs tardive, c’est-à-dire plantation
mi-mai. Ici., il y a également lieu de faire des réserves en ce
moment, en ce qui concerne la vulgarisation de cette variété, qui
sera en fonction des résultats finals obtenus, avant sa production
à grande échelle.
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35.
8.1.3.
Projet du calendrier de production pour la culture de la pomme de terre
de consommation pour la campagne 1983/84
Le projet établi et figurant dans le tableau suivant, devrait apporter
les améliorations mentionnees ci-dessous :
1.
la production totale de pormne de terre destinée à la consommation
s’élsvera à 11,725 t., soit une augmentation de la production de
3,275 t. ou 138,75 Z de la production, durant la campagne 19821’83.
2.
La surface totale à mettre en culture durant la campagne sera
de 595 ha étalée sur 11 mois de culture, c’est-à-dire depuis
septembre 1983 pour la plantation hative jusqu’au mois de
juillet 1984, date de la plantation de la culture d’hivernage.
3.
La varigté d’hivernage NAATAANGE, programmée pour être cultivée
sur 30 ha au mois de juin 1934 et au mois de juillet 1984, pourrait
approvisionner le marché national durant les mois de septembre
et octobre, à concurrence de 450 t/mois, si les essais à réaliser
entre temps 9 confirment nos espoirs.
4.
La variété SEN. 561,l sera ègalement cultivée en production trSs
hâtive, c’est-à-dire plantation au mois de septembre 1983, à
condition que les résultats obtenus en 1982/83 soient satisfaisants.
5,
L’utilisation de semences de production locale s’élève à 1.425 t.
dans ce programme, soit une augmentation de 865 t. en comparaison
avec la campagne précédente et l’utilisation de semences d’impor-
tation est réduite à 330 t.
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38.
8.1 .4..
Projet du calendrier de production pour la culture de la pomme de terre
de consommation pour la campagne 1984/85--
Le présent programme de culture est étalé sur les 12 mois de l’année.
La rdeolte débutera mi-novembre avec la culture très h3tive et se termi-
nera au mois d’octobre, avec la récolte des cultures d’hivernage.
L’utilisation des semences de production locale s’êlève 3 2.360 t.
contre 1.425 t. l’année précédente.
Une surface de 370 ha sera emblavêe durant l’année, pour atteindre
une production totale de 16.650 t., soit une augmentation de la superficie
de 275 ha et de la production de 4.925 t., en comparaison avec la campagne
précédente,
Cette production est encore en dessous des besoins estimés pour
l’année 1985, mais si les calendriers ont éts suivis dans leur ensemble,
on pourra conclure qu’un progrès substantiel aurait étE rêalisê clans la
voie vers l’autosuffisance des besoins en pomme de terre de consommation.
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8.2.
Projet de programme pour L’approvisionnement du monde rural en semences
-
de pomme de terre de production locale durant le 6e plan quadriennal
-
-
-
.
-
La production locale de semences est une nécessité absolue, mais
sera également une tâche trG.s lourde de la part des services concernés.
En effet, la qualité des semences devra être irrCprochable, au grand
risque de voir échouer les programmes de production et pire encore,
sera la perte de confiance des producteurs dans les semences de production
locale.
Cette production devra donc être étudiée et organisée d’une facon
minutieuse par les services semenciers p afin que tout Echec soit écarté.
Le tableau r&apitulatif ci-dessous prévoit une production progressive,
qui devrait permettre de réduire les importations de semences 3 270 t.
pour la campagne 1984/85, soit environ 10 % des besoins des semences
programmés, qui s’élèvent à 2.630 t. pour ce dernier exercice du 6e plan
quadxiennal.
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43,
9,
LES ACQUIS POUR LA CULTURE DE L’OIGNON
9.1.
Le choix variétal
Cormne pour la pomme de terre, les travaux ont été orientés afin dgétaler
la période de production, en tenant compte des différents facteurs qui peuvent
influencer la croissance et le rendement par hectare.
En outre, des travaux ont été entrepris pour déterminer les variétés
de longue conservation et de permettre ainsi, de mieux approvisionner les
marchés, à partir de la production nationale, mais aussi de garantir aux
producteurs un meilleur revenu pour ses produits.
Dans ces objectifs, le C.D.B. a testé 189 différentes variétés d’oignons,
a mis en place 94 essais et a entrepris depuis 1977, un programme d’amélioration
de l’oignon dont les r6sultats peuvent actuellement être exploités par le
développement.
Suite à ces études et compte tenu des enquêtes auprès des consommateurs,
les variétés nentionnées dans le tableau ci-après peuvent assurer une pro-
duction à partir de mi-décembre (récolte en vert) jusqu’au mois de juillet
(oignon destiné à la conservation).
Les variétés aptes à la production tardive et à la conservation, peuvent
être conservées dans les hangars-séchoirs construits par le producteur même,
avec des matériaux locaux.
Ces oignons peuvent ainsi se conserver entre trois et cinq mois, en fonction
des différents facteurs qui influencent l’aptitude à la conservation des
produits récoltés et les conditions mêmes de la conservation.
Les variétés d’oignon du type GRANO qui donnent des rendements très
élevés pour la culture de pleine saison, n’ont pas été retenues, vu que le
prix de vente est tr&s bas et ces oignons nYont pas un goût suffisamment
prononcé pour les consommateurs qui préfèrent les oignons rouges piquants.
Il en est de même pour l’oignon JAUNE HATIF DE VALENCE qui en outre mûri
d’une facon très hétérogène et enfin, ces oignons sont souvent mal récoltés
et ont tendance à pourrir rapidement.
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51.
9.2.
Les techniaues culturales
9.2.1.
La technique culturale à partir de semis en pépinière
La culture à partir de semis en pépinière suivie du repiquage des
jeunes plantes, ne sera utilisée que pour les cultures de pleine saison
et Les cultures tardives.
9.2.1.1,
La pépinière
La technique du semis en pépiniare a fait l’objet d’une publication
du Centre intitulée :
“La pépinière - Son aménagement 9 le semis et les travaux d’entretien”
En conséquence, toutes les informations utiles peuvent être retrouvées
dans ce document.
9.2,1.2.
Le sol ct ia fertilisation
La culture de l’oignon préfère les sols sablonneux et limons sableux,
structure stable, grumeleux, profonds et se ressuyant bien.
Les sols humifgres ou trop humides (bas-fond des niayes) donnent
des productions abondantes, mais des produits de mauvaise conservation.
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-
-
Les formules de fumure ci-après ont donné de bons résultats sur
sol sablonneux :
formule 1 :
à base d’engrais simples
. fumure de fond ;
poudre d’arachide
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20 t/ha
superphosphate triple
. . . . . . . . . . .
50 kg
sulfate de potasse
. . . . . . . . . . . . .
SO kg
. fumure de couverture :
repiquage + 20 jours
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50 kg/ha
supertriple
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50 kg/ha
chlorure de potasse
. . . . . . . . ...‘
50 kg/ha
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52.
repiquage + 40 jours
urée
100 kg/ha
l . ..*...............*...*....
superphosphate triple
. . . . . . ...0..
100 kg/ha
chlorure de potasse
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100 kg/ha
repiquage + GO jours
urée
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supertriple
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50 kg
chlorure de potasse
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50 kg
formule 2 : à base d’engrais ternaires
, fumure de fond :
poudre d’arachide
. . ..*......*...a
2 0 t/ha (*)
superphosphate triple
. . . . . . . ..o.o.
100 kg/ha
. fumure de couverture :
repiquage + 20 jours
1 0 . 1 0 . 2 0 . ....,.......,.......~O+~
2 0 0 kg/ha
repiquage + 40 jours
14.7.7.
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150 kg/ha
repiquage + 60 jours
io.10.20.
..*................o....
200 kg/ha
14.7.7.
150 kg/ha
l . * . . . . . . . . . . , . * . . . * o , Q . .
A noter qu’il est toujours préférable d?adapter la formule de fumure
aux conditions de fertilité naturelle du terrain, à déterminer par analyse.
(*) A incorporer par un L’ravail du sol à 15 cm de profondeur.
Si la poudre d’arachide fait dffaut, remplacer par 200 kg/ha
de 10.10.20.

53.
9.2.1.3.
Le repiquage (45 à 50 jours après le semis)
Cette opkation doit être réalisée avec beaucoup de soin, sur un
terrain ayant recu une bonne préirrigation.
9.2.1.4.
L’ Ecartement et 1’ irrigation
a.
Le Centre a étudié l’incidence de l’écartement et la durée d’irri-
gation sur la variété GOLDEN CREOLE, semée lc 12 novembre et repiquée
les 2 et 3 janvier.
Le test comprenait trois écartements et trois durées d’irrigation :
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Durées d’ irrigation (1)
=388mm 190 j =398tnm
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0,12 x 0,20
Il rcsulte de cet essai que le meilleur rendement a ét6 obtenu
avec l’écartement 0,lO x 0,20 m.
Selon les doses d’irrigation, le niveau des rendements se situe respec-
tivement à 49 t., 52,4 t., et 53,4 t/ha sans différence significative.
Les irrigations au-delà de 70 jours après le repiquage (348 mmnet)
se sont avérées inutiles dans les conditions de Cambérène.
.*. f
(1) Durée d’irrigation à partir du repiquage
(*) Pourcentage de buLbes, calibre 40-60.

54.
La proportion la plus élev& en bulbes de petit calibre (40-60 mm)
recherche par les consommateurs, a étE obtenue avec le plus petit
écartement (0,08 x 0,20 m) et la dose d’irrigation la plus faible
(348 mm en 70 jours). \\
Dans la region du Gandiolais, les maraîchers cultivent l’oignon
sur de petites planches, dont la surface correspond assez souvent à la
quantité d’eau que contient leur récipient, et qui permet d’irriguer la
parcelle entière à la fois.
Les écartements de repiquage utilisés sur ces petites parcelles, sont
genéralement serrés (0,10 x G,iO m) et les rendements qu’ils obtiennent
sont génkalement bons.
Les tests et observations réalisés au C.D.H. permettent de retenir
le régime d’irrigation ci--dessous :
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Stade de développement de la culture
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Préirrigation avant repiquage
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Stade poireau
2
Chute première feuille
4
!
4
Début de bulbaison
8
]
5
Grossissement du bulbe
15
I
6
Stade maturite : feuillage couchii,
arrêt des arrosages lorsque 1/3
de l’effectif atteint le stade
maturité
Les besoins bruts: peuvent ctre estimés entre 3.480 m3 et 5.700 m3/ha
selon le type de cultklrc, :
. * . /

55.
1.
production hâtive à partir de bulbilles
cycle
0
- 80 jours
- 4.800 n13
5'
: .
\\
- 90 jours
-
5.400 m3
2.
production pleine saison
Ii
cycle :
- 70 jours
- 4.200 m3
- 90 jours - 5.400 n-t3
3.
production tardive
cycle :
- 80 jours
- 4,800 ra3
. . . . /

56.
9.2.3.
La technique culturale à partir de bulbilles
Cette technique mise au point par le Centre, permet d’obtenir une
production hâtive en vert à partir de mi-décembre et à partir du mois
de janvier en sec.
En règle générale, les techniques culturales sont identiques
CI celles d’une culture d’oignon réalisée par repiquage de jeunes plants.
Dans la succession des opérations énuméréeci-dessous, ne seront
détaillés que les points présentant des particularités propres à ce type
de production.
9.2.3.1.
La production de bulbilles en pépinière
La production de bulbilles est obtenue à partir d’un semis réalisé
en pépinière.
Concernant les différents points de la technique des semis, se référer
au document C.D.H. “La pépinière”.
Renseignements généraux
. Epoque du semis :
la période la plus propice se situe vers la mi-avril
. V a r i é t é :
VIOLET DE GALMI (oignon rouge)
Nombre de graines au gramme :
l
environ 250
2
. Quantité à semer au m 9 soit pour 10 m,linéaires de sillon :
10 grammes
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t,
,.
. Ecartements des lignes de semis :
10 cm
. Surface à semer pour planter 1 are de bulbilles (1 are = 10 planches dc
1mxlOm)
:
7 m2
Concernant ce dernier point, le rapport “surface à semer pour surface
à planter” est indicatif. Trop de facteurs interviennent :
- réussite du semis
- calibres des bulbilles récoltées
- réussite de la conservation
. Nombre de jours entre le semis et la récolte des bulbilles :

57.
Estimation des besoins en produita divers pour un semis sur une surface
9
de 10 mL
. Semence ;
VIOLET DE GALMI
. Fumure de fond :
organique
Poudre d'arachide (2 kg/m2) ou
20 kg
fumier composte
minérale
Sulfate d'ammonique (19 g/m'>
190 g.
Superphosphate simple (60 g/m2)
600 g.
Sulfate de potasse (22 g/m2)
220 g.
. Fumure d'entretien :
Sulfate d'ammoniaque (7 g/m')
70 g*
Superphosphate simple (8 g/m2>
80 g.
Sulfate de potasse (6 g/m2)
60 g.
. Produit de traitement (lutte éventuelle contre Thrips)
Produit connnercial à base
d'Acéphate @.A.) 50 ;5'09 par
traitement 1,5 g/lO m2 pour
2 traitements
2
9.2.3.2.
La production de bulbilles par semis mécanique au semoir EBRA
Des tests ont gté réalisés en station à Cambérène (Cap-Vert) et
Ndiol (Fleuve) et les techniques actuellement disponibles, demandent
encore à être améliorées, dans le but d'obtenir une proportion plus
élevée de calibre 16-25 , qui assure la meilleure conservation en
hivernage et qui permet d'obtenir les meilleurs rendements :
. Epoque de semis :
à Ndiol, début avril et Cambérène, mi-avril
. Semoir à bras EBKA :
- plateau 4OP4
- pignon sur trémfe 14 dents
- pignon sur mue motrice 36 dents
. * . /

58.
. Variété ;
VIOLET DE GALMI
. Ecartement :
4 lignes espacées de 25 cm, puis un passage de 25 cm,
.)< _ -.
s o i t 3 2 . 0 0 0 ml/ha
. Besoins en semences :
27 à 30 kg/ha
. Cyc.le
:
75 à 90 jours
. Rendement :
7,5 à 9 t/ha dont 35 à 45 X0 calibre 16/25
Lutte contre les adventices (Portulaca oleracea et Trianthema SP.)
l
le Chlortal en pré-émergence a donné d’excellents résultats,
ainsi que l’ioxynil en post-émergence, mais ce dernier peut être
légèrement phytotoxique.
9.2.3.3.
Recommandations pour la culture de bulbilles
. Sarclages et binages dès que le besoin s’en fait sentir (arracher les
mauvaises herbes au fur et a mesure de leur apparition).
. Environ 30 8 35 jours après le semis, au stade végétatif 2 feuilles,
faire l’épandage de la fumure d’entretien, cet épandage sera suivi
d’un léger binage pour incorporer l’engrais au sol et d’un arrosage.
. A partir du quarantième jour suivant le semis, controler r6gulièrement
le feuillage pour détecter la présence éventuelle de Thrips (traiter
si nécessaire).
. 60 à 65 jours après le semis, et suivant l’état végétatif (grosseur
des bulbillrs, dÊbut dépérissement de la végétation) arrêt des
irrigations,
. Dès que la végé?.ation est sèche, faire la récolte et le nettoyage des
bulbilles, qui consiste à supprimer les parties séchées du feuillage,
ainsi que le Sy/stème radiculaire adherent encore au bulbe.
. . . /

59.
9.2.3.4.
Conservation et calibrage des bulbilles
Le calibrage
Le calibrage des bulbilles présente un intérêt, si l’on désire
faire la distinction d’une production d’oignons de qualité marchande
différente.
Si nous distinguons les calibres suivants et leurs caractéristiques :
calibre 6-21 :
(1
donne de gros bulbes bien formés, floraison rare
. calibre 21-25 :
;1
apparition de bulbes multiples (+20 X), floraison et importation
_-,-,,. _.. . --.-
. calibre 25-35 ;
nombre de multibulbes important (+ 70 %) et apparition du
pourcentage de fleurs en augmentation (7 à 10 X).
Nous concluons que les calibres 6-21 et 21-25 sont particulièrement
à retenir, le calibre 25-35 peut être utilisé, si on estime que la
quantidde bulbilles en 6-21 et 21-25 est trop réduite.
De plus, le calibre 25-35 peut, soit être auto-consommé, soit vendu
à un prix intéressant après 1 ou 2 mois de conservation,
Le calibrage des bulbilles peut être réalisé au moyen d’une planchette
dans laquelle 3 trous sont percés, fl 21 - 0 25 - $4 35, on considère que
le calibre inférieur à 6 mm se dessèche et disparaît de lui-même au cours
de la conservation.
Pour faciliter les contrôles, il est recommandé de peser chaque calibre
de bulbilles avant conservation.
La conservation
La conservation des bulbilles en milieu rural doit faire l’objet de
recommandations précises :
local (case) :
- bien aéré et frais (couverture paille)
- à l’abri des pluies
- pas de feu à l’intérieur
. . . /

60.
les contenants :
- sacs à fines mailles (genre sacs d’oignons de récupération
provenant des importations).
Ces sacs qui ont 75 cm de longueur, seront coup& en 4 ou
5 morceaux dans le sens de la largeur, et cousus sur les bords*
afin d’obtenir de petits sacs où seront placées les bulbilles
(dimensions des sacs + 15 cm/45 cm)
- tout autre contenant peut être utilisé à condition qu’il soit
perméable à l’air et que la couche de bulbilles ne dépasse
pas une dizaine de cm d’épaisseur.
les rongeurs :
- seront à combattre par des appâts empoisonnés, des pièges
- les sacs où sont conservées les bulbilles, seront suspendus
au plafond au moyen d’un fil de fer, ce fil de fer sera pourvu
en son milieu d’une plaque de métal (fond de boîte à conserve),
muni d’un trou pour Eaire passer le fil de fer, ceci empêche
les rongeurs de passer.
Enfin, ne pas placer les sacs c0dxe le mur.
l a f a m i l l e :
- le producteur devra recommander à sa ou ses femmes de ne pas
utiliser ces oignons pour la cuisine.
Les bulbilles seront conservées de cette facon, pendant une période
d’environ 3 mois.
Au moins, une fois par mois il y a lieu de contrôler les bulbilles, afin
d’enlever celles qui présenteraient éventuellement des pourritures.
Effectuer un dernier contrôle avant la plantation, fin septembre.
9.2.3.5.
La plantation des bulbilles et la technique culturale
Renseignements généraux
. Epoque de plantation :
peut s’étaler de fin septembre à mi-novembre, soit sur un mois
et demi
. . . /

61.
Matériel végétal :
l
bulbilles d’oignons VIOLET DE GALMI
. Nombre de bulbilles au kg :
tr&s variable suivant le calibre, le dessèchement des bulbilles
au cours de conservation, pour un même calibre d’une culture à
l’autre, suivant l’importance du pourcentage des petiw ou des
grosses bulbilles.
C a l i b r e s :
6-21
= 5 0 0 à 1 . 0 0 0 bulbes/kg
21-25 = 180 à
350 bulbes/kg
25-35 = 150 à
170 bulbeslkg
. Distance de plantation :
entre les lignes, 20 cm, soit 5 lignes par planthe de 1 m de
largeur sur la ligne pour :
c a l i b r e s :
6-21 =
7 cm
21-25 = 10 cm
25-35 = 10 cm
. Nombre de bulbilles à planter par m2 de planche :
à20x 7 c m = 7 1 bulbilles/m2
à20xlOcm = 50 bulbilleslm’
. Nombre de jours, de la plantation à la récolte en s&c :
90 à 100 jours.
N.B. - Après 65 à 70 jours de culture, les bulbes ont déjà
atteint un bon développement, ils peuvent être récoltés
et vendus en vert, avec les feuilles.
Estimation des besoins en produits divers pour une plantation d’une
surface de 100 m2
3
. B u l b i l l e s :
calibre 6-21 à raison de 71 bulb./n2
= 7 . 1 0 0 b u l b .
soit 3,500 kg à 7 kg de bulb./are
,
calibre 21-24/à raison de 50 bulb./m2
= 5.000 bulb.
soit 14 kg à 28 kg de bulb./are
calibre 25-35 à raison de 50 bulb./m2
= 5 . 0 0 0 bulb.
soit 29 kg à 33 kg de bulb./are,
* . . /

62.
. Fumure de fond
organique
Poudre d’arachide (2 kg/m2)
ou
ZZ
200 kg
fumier décomposé ou compost
minérale
suivant la disponibilité en engrais,
deux formules peuvent Ptre utilisées :
a) Sulfate d’ammonique (15 g/m2)
=
.7
1,s kg
Supertriple 0.45.0. (13 g/m”)
I
1,3 kg
Sulfate de potasse (8 g/m2)
CL
038 kg,
ou
b) Engrais maraîcher 10.10.20. (30 g/m2) =
3 kg
Supertriple 0.45.0. (15 g/m2)
tm3
155 kg
. Fumure d’entretien :
I er épandage,
Engrais maraîcher 10.10.20. (20 g/m2) =
2 kg
2e épandage,
Engrais maraîcher 10.10.20. (20 g/m2) =
2 kg
3e épandage,
Engrais maraîcher 10.10.20. (20 g/m2) =
2 kg
. Produits de traitement :
les produits de traitement 5 prévoir, sont destinés
pour lutter contre une attaque éventuelle de Thrips.
Produit commercial 2 base
dPAcéphate, 50 % de M.A. pour les
100 m2 et par traitement, 15 g du
produit commercial, prévoir
pour 2 pulvérisations
1
30 &
Recommandations
Rappelons ici l’importance de la préirrigation dans les sols sablonneux.
l
. La plantation :
- respect des écartements, 20 x 10 ou 20 x 7 cm
- la position et la profondeur de plantation des bulbilles sont
des points importants :
a ) p o s i t i o n
- - - - - - -
le bulbe se compose de deux parties, le “plateau”qui émettra
l e s racines9 et le “collet” qui donnera naissance aux feuilles.
..O /

63.
Il est recommandé de respecter cet ordre, lors de la plantation,
en placant le plateau vers le bas et le collet vers le haut.
b) Erofondeur
--“-w.sm--
la bulbille sera entièrement recouverte de terre, ceci sans
exagération, la partie supérieure ou “collet”, doit se
trouver à 2 ou 3 mm sous la surface du sol.
. Les arrosages :
seront effectués journalièrement et ceci dès que la plantation est
achevée.
Les huit premiers jours, ne pas apporter des quantités d’eau trop
importantes, ceci pour éviter une pourriture des bulbilles. Si la
préirrigation a étE bien exécutée, il suffit de maintenir l’humidité
du sol par un arrosage de 4 à 5 1. d’eau par m* de planche, soit
1 arrosoir de 10 1. pour 2 m* à 2,50 m*.
Après 8 jours, le système radiculaire est déjà bien établi et les
jeunes feuilles commencent à apparaître à la surface du sol, il
faut augmenter les quantités d’eau, 6 1. par m2, soit 3 arrosoirs
de 10 1. pour 5 m* de planche.
En fin de culture, dès que l’on constate que la végétation jaunit
et se couche sur le sol, il faut arrêter les arrosages,
. Maintenir la culture propre, sarclages et binages suivant les besoins.
. Les fumures d’entretien :
pour chaque épandage, 20 g de 10.10,20. au m2
1 er épandage 9
3 semaines après la plantation
2e épandage,
6 semaines après la plantation
3e épandage,
9 semaines après la plantation
Chaque épandage est suivi d’un binage, de manière à mélanger
l’engrais à la terre, travail supcrf iciel du sol, pour éviter
d’abîmer le système radiculaire.
. Surveiller régulièrement le feuillage des oignons, afin de déceler la
présence éventuelle de Thrips, traiter si nkessaire.
. . . /

64.
* La récolte :
la récolte peut Gtre réalisée à deux stades végétatifs :
4
en vert
b) en sec
en vert :
cette récolte peut débuter environ 65 à 70 jours après la plantation
quand les bulbes présentent un développement de 40 à 50 mm de
diamètre et que le feuillageest encore bien vert et sain.
A ce stade, les oignons sont récoltés et vendus avec les
feuilles et en bottes de 3 à 4 oignons.
en sec :
quand le feuillage se couche et sèche, arrêt des irrigations,
8 à 10 jours plus tard, récolte et vente.
. . . /

65.
9.3.
La lutte contre les insectes et les maladies
9.3.1.
Les thrips (Thrips tabaci)
11. s’agit d’un petit insecte d’environ 1 mm de long, de couleur brun
au stade adulte, et de couleur jaunâtre au stade larvaire.
11 suce la sève des feuilles et peut provcquer rapidement des dcgâts impor-
tants. Les feuilles attaquées prennent un aspect argenté et les extrêmités
se dessèchent. Les attaques se présentent pendant toute l’année, mais
spécialement par temps chaud et sec.
Les insecticides ci-après se sont révélés assez efficaces, en mélange
avec un “mouillant”’ pour assurer une bonne distribution du produit :
- acéphate, diazinon, diméthoate et quinalphos.
On utilisera 1.000 1. d’eau/ha avec le pulvérisateur à dos à pression
entretenue.
Le coût du produit pour une application est d’environ 1.500 F CFA/ha
pour le diméthoate.
Les variétés RED CREOLE, BEN SHEMEN et YAKMR ont montré une certaine
résistance aux thrips.
9.3.2.
Les racines roses
Cette maladie se manifeste sous forme d’une pourriture rose des
racines p elle est probablement provoquée par divers champignons actuellement
à l’étude.
La seule méthode de lutte à recommander actuellement, est de respecter
une rotation de trois ans.
t.. /

60,
9.4.
Les techniques de r&olte et post-rêcolte dt. l’oignon
9.4.1.
La récolte
La récolte est un facteur Gterminant pour le devenir d’un produit
périssable, tel que lioignon, C’est dPelie que dépendra en particulier fa
faculté de conservation et la réussite de la commercialisazion.
Il existe des relations entre les conditions de récolte, les moyens et
techniques de conservation et l’écoulement du produit dans les marchés :
l’état de maturité des bulbes sera influent pendant le stockage et la
conservation, qui permettent de rGgulari.ser l’offre aux consommateurs, de
stabiliser les prix et d’étendre la période de commercialisation.
Les oignons peuvent être récoltés sous deux formes :
- les oignons verts
- les oignons dc conservation
On entend par oignons verts, les plantes dont l’état &gétatif peut
aller jusqu’en début de bulbaison et qui sont arrachées pour une consommation
imkdiate.
L’exploitation de l’oignon sous cette forme n’est pas encore
tr5.s developpée dans le pays.
Les oignons de conservation par contre, demandent à être récoltés
quand ils sont bien mûrs, bien protégés et aussi secs que possible.
La maturité est atteinte lorsque :
- le feuillage est ?i peu près complètement sec (2/3)
- le collet se rétrécit et perd sa turgescence
- les bulbes s’arrachent facilement.
Il est indispensable d’arrêter les irrigations une dizaine de
jours avant la récolte, quand environ i/3 du feuillage est couchg sur le sol.
Les manipulations au moment de la récolte, comprennent l’arrachage,
l’équetage, le ramassage et le transport des oignons.
Toutes ces opérations doivent se faire en évitant au maximum les coups et
meurtrissures, et la perte des tuniques protégeant les bulbes. . . . /

Les bulbes seront ramasses Zi 13aide de cageots en plastique ou à
dêfaut, de caisses ou de paniers pour le conditionnement.
9.4.2.
Le conditionnement et le stockage
C’est une suite d’opérations ayant pour but de parfaire la qualité
des produits et de mieux les présenter aux consommateurs,
Il faut débarrasser des bulbes, le restant des feuilles et les racines
et éliminer tous les oignons malsains, non entiers ou encore trop humides.
Apres ce triage, le calibrage, qui est encore sans grand intérêt, pour
le marché local, peut permettre d’obtenir des lots de différents calibres,
opération à envisager en cas d’exportation. En effet, pour le marche national,
l’uniformité des prix pour les différentes catégories, n’incite pas au
calibrage.
La mise i-n sacs demande un emballage particulier pour conserver la
qualité des bulbes. Des sacs en jute ne sont pas recommandés. Il est pré-
férable d’utiliser des sacs on plastique à mailles larges, afin de conserver
une bonne aération. Les sacs de r&up&ation des oignons d’importation
peuvent convenir, à condition E’Gtre parfaitement propres.
Les récoltes devant Stre livrées aux marchés suivant la demande,
le stockage doit nécessairement st- faire, soit au niveau des producteurs,
soit chez Ics grossistes ramasseurs. Il faut alors un endroit frais et
c c
aere, pour empiler les sacs et suivre constamment toute évolution possible.
Par contre, si le stockag e doit prendre la forme de ‘conservation, des
méthodes et techniques particulières s’imposent, exposées au chapitre
“conservations’.
9.4.3.
La conservation
La technique de conservation mise au point par le C.D.H. est facilement
assimilable par les producteurs, du fait de sa simplicité et du coût de
sa réalisation.
. . . /

En effet, l’abri de conservation est fabriqué à partir de matériel
local, et les producteurs eux-m-imes peuvent en assurer la confection.
Le plan et les instructions de fabrication d’un hangar-séchoir d’une
capacité de 2 tonnes sont réunis dans un document et se trouvent à la dis-
position des utilisateurs au C.D.H.
Lc hangar doit être installé dans un endroit bien aërcl. En effet,
l’aération est indispensable pour un stockage durable des oignons.
Les bulbes sont conservés sur claies superposées en une, deux ou trois
c o u c h e s î de facon à permettre un contrôle régulier et faciliter l’enlè-
vement des bulbes pourris, germés ou racines.
Il a été démont& que des varié& aptes à la conservation peuvent
facilement être conservées pendant 5 à 6 mois, sans germination, ni perte
excessive en poids.
L’analyse des principaux paramztres conditionnant l’aptitude à la
conservation (1) permet de suggérer certaines recommandations pratiques
en vue d’améliorer la qualité de conservation des oignons.
i.
Utiliser des variétSs :
- adaptges aux conditions Ecologiques du Sénégal
- de jours courts
- à longue période de dormante
- précoces
2.
Rechercher des variétés dont les bulbes sont :
- riches en sucres totaux
- à teneur élevée en matiere sèche
- colorés plutôt que blancs
*- piquants plutôt que doux
3.
Semer chaque variété 3 sa période idBale pour la bulb,sison
. . . /
(1) “Quelques aspects de la conservation des oignons au Silnégal”.

. _

. - - .

_ _ “ _ . _ _
t
I
RG!l
;;J
IRRIGATION
(récapitulatif)
- Système d’ irrigation
: p a r aspersion
. Dose totale d’irrigation : (*)
Précipitations :
Qpréc.
=
. Quantité totale d’eau resue par 1.a
cu 1 ture
: Q i r r + Qpréc
Qtot.
=
. Evaporation au bac USWB, classe A
au cours de la même période
Qév.
=
. Coefficient d’irrigation
K = Qtot* =
I
Qév.
. Préirrigation
Qpréirr =
- Caractéristiques du reseau d’irrigation
:
1
. Arroseurs :
marque
type
bu:. es
d&it
Ti13/h b
. b3rs
.
MaiTle
. Pluviométrie théorique
mm/h a
bars.
- CaractGristiques d e l ’ e a u :
. Origine
. EC
:.
c
millmho cm-1
à 25’C
.pH
:


69.
4.
Eviter de donner une future azotée excessive surtout en fin de
croissance
5.
‘Interrompre les irrigations dès l’apparition du stade “plante couchée”
6.
Laisser les oignons en place jusqu’à ce qu’ils soient :
- complètement mûrs
- suffisamment secs
7.
Ne jamais récolter ou effeuiller les oignons avant maturité complète
et ne pas les exposer après maturité trop longtemps au soleil
a.
Récolter les bulbes le moins brutalement possible, en évitant
les coups et meurtrissures
9.
Conserver les bulbes :
- de calibre moyen (40-00)
- bien enveloppés (tuniques externes bien développées)
-. à densité élevée des écailles
- bien durs ’
- n’ayant pas fleuri au cours de la culture
- exempts de maladies et de meurtrissures
- à collet resserré
10.
Entreposer les bulbes sur claies en une ou plusieurs couches, dans
un local bien aéré, et contrôlé réguliCrement les oignons, afin
d’éliminer les pourris, les germés et les racinés.

70.
10.
CONSIDERATIONS ECONO&lIQUES CONCER:iANT LA CULTURE DE L’ OIGNON DE CONSOW4TION
10.1,
Le temps des travaux
Les normes citées ci-dessous résultent des observations effectuées
sur le terrain (*) en sol sablonneux. Elles peuvent varier selon les con-
ditions locales de travail, les techniques agricoles et la capacité du
maraîcher.
Description des travaux
Temps moyen des travaux
pour une surface de 1.000 m*
-

-1---e
-.
Préparation du terrain :
- épandage fumure et
enfouissement par craquage
Plantation :
69h 50
- ratissage, piquetage
- plantation manuelle
- pépinike, arrachage et
triage et remplacement
Entretien :
51h 50
- sarclage, binage
- épandage fumure
Traitements phytosanitaires
Sh
Récolte
23h
- arrachage bulbes,
suppression des racines
et des fanes
Triage et mise en sacs
IOh
Nettoyage du terrain après
17h
culture
191h 10
(*) Fiche technico-économique sur l’oignon - C.D.H., mai 78

71.
10.2.1.
Le prix de revient d’une culture A partir de semences
Le prix est variabl e suivant les conditions et les techniques
culturales, et spécialement en fonction des rendements.
4
Minimum
Maximum !
\\
Frais pépinière
-.
.
:
.L
45 jours - 1.000 m2 à 113 F/m2
113.000
60 jours - 1.200 m2 à 136 F/m2
163.200
Achat semences I ,, >.
5 kg à a 0ooF 1 -
*
\\
40.000
6 kg à 10.000 F
60.000
Fumure (prix non subventionné)
250 k g superphosphate triple à
7 3 F/kg
50 kg sulfate de potasse
à 110 F/kg
70.500
200 kg chlorure de potasse
à 7 0 F/kg
250 k g urée
â 131 F/kg
100 k g superphosphate triple à
7 3 F/kg
400 k g 10.10.20.
à 107 F/kg
79.800
300 k g 14.7.7.
à
9 9 F/kg
Traitements phytosanitaires
4.500
4.500
Irrigation
70 jours d’irrigation après repiquage
3,480 a3 net à 3i F/m3
111.360
95 jours d’irrigation après repiquage
5.700 In3
à 3 2 F/m3
182.400
Amortissement petit outillage
15.000
15,000
Main-d’oeuvre ou rbunération du producteur
1.911 h 3. 121 F (taux horaire d’un journalier)231.231
1.911 h à 200 F
382.200
TWAL des charges pour 1 ha
585.591
887.100
. . . /

72.
10.2.2.
Le prix de revient d’une culture à partir de bulbilles (culture hâtive)
ir (y,
t
Minimum
Maximum
Frais production de bulbilles
300.000
400.000

Fumure
70.500
Traitements phytosanitaires
4.500
4.500
Irrigation
75 jours d’irrigation
144.000
‘. I
80 jours d’ irrigation
153.600
Amortissement petit outillage
15.000
15.000
Main-d’oeuvre ou rémunération du producteur
1.911 h à I21 F (taux horaire d’un journalier)231.231
1.911 h à 200 F
382.200
Total des charges pour 1 ha : 765.231
1.035.100
. . . /

73.
iO.3.
Le prix d’achat au producteur
Le tableau ci-dessous indique un prix de revient au kg, en fonction
d’un rendement variable, suivant l‘époque de culture, mais aussi en
fonction de la technique culturale et les soins apportés à la culture.
_ _ _ _ . ”

_ .

_ I .

~
- - -

. . - - .
Epoque
Prix
Rendement ha en tonnes
de
de
v-
---
*- -..
---
culture
revient (1)
‘-“- .
15
17,5
20
,2,5 T-
--
25
32,5
35
- -.- - - - -
Hâtive
Minimum
!8
26
24
22
(bulbilles)
Maximum
18
35
32
30
l
/I/I //I/I 7///1 m-T
-
-
Xi-hâtive
Minimum
39 33
29
126
23
i
Maximum
59 51
44
39
I 35
//// ///// ////l
I:_
!
Pleine
Minimum
29
20
17
saison
Max imum
44
30
27
25
-777
m-77 77777
-
-
Tard ive
Minimum
29
Maximum
44
-.--.-
. ._ 2
Du mois d’octobre au mois d’avril, le prix de l’oignon d’importation
au stade détail, évolue entre 150 et 180 F/kg.
Il est bien connu que le prix production pou r ces valeurs de détail,
se situera entre 40 et 75 II.
Pai;r la période de mai à septembre qui correspond â la production
nationale, les prix de détail chutent et varient de 30 à 75 F en mai -
*juin - juillet, pour atteindre 100 F en septembre, ce qui correspond à un
prix d’eahat producteur de 15 à 50 F.
Il convient de bien prêciser que le prix de 15 F/kg correspond à un
oignon jaune de mauvaise conservation et de qualité médiocre. Le prix des
oignons violets ou rouges descend rarement, même en pleine période de production
au-dessous cie 45 F/kg au stade producteur, rendu point de vente et logé.
(1) Prix arrondi au franc.

74.
1 1 ,
LES SEMENCES
il..?.
Les besoins en semences et les possibilités de production
En référence au projet de programme “production oignon de consommation,
campagne 1984-85 ‘*, le Sénégal auraut besoin de 8.450 kg de semences, dont
800 kg d’importation, pour produireenviron 32.000 tonnes d’oignons.
La production de semences localement est possible, mais demande une
bonne organisation, un bon contrôle, pour être en mesure de fournir des
semences de qualité.
Cette production peut se diviser en deux parties :
.
la production des bulbes-m&es
La production de bulbes peut être confiée à des groupements de
producteurs qui s’engagent à suivre rigoureusement les instructions
culturales. Dans ce cas, ils recevront des semences de base et la
production serait achetée par le Service Semencier, qui devra
conserver les bulbes du mois de juillet au mois d’octobre, date
de la plantation.
Le prix d’achat des bulbes-mères aux producteurs devra nécessairement
être plus élevé que le prix pratiqué sur le marché, pour l’oignon
de consommation.
La quantité de bulbes 5 acheter aux producteurs correspondra environ
à 50 ;ri de sa récolte, afin de permettre un triage sévère, et les
bulbes devront correspondre exactement aux caractéristiques variétales
et au calibre demandé.
.
la production de semences à partir des bulbes-mères, devra au moins
dans un premier temps, se faire par le Service Semenciee ou sous
son contrôle par une Société, située dans la région du Fleuve,
Les conditions climatiques du Fleuve conviennent très bien pour cette
production, étant donné que les cultures porte-graines ne sont pas
attaquées par le Stemphylium sur les hampes florales, maladie très
courante dans la région du Cap-Vert.
. . . /

75.
Le Centre dispose actuellement de semences de base de trois variétes
dont la production pourra être entreprise au Senégal. Il s’agit de deux
sélections de VIOLET DE GALMI, une pour la conservation et une pour la
production de bulbilles.
Cette variété présente l’avantage que les bulbes-mères peuvent être
conservés à la température ambiante, de juillet à octobre, et le rendement
moyen/ha en semences est de l’ordre de 500 kg.
La troisième variété YAKAAR est une variété sélectionnée pour la
conservation ; elle a un rendement plus élev& que VIOLET DE GALMI et est
tolérante aux thrips, mais jusqu’& maintenant, la production de semences
à partir de bulbes-mères, exige une vernalisation en chambre froide.
Une sélection est actuellement en cours 9 pour éliminer cet inconvénient.
11.2,
Description variétale des sélections C.D.H.
11.2.1.
Variété VIOLET DE GAL141 (sélection C.D.11. conservation)
. Année d’introduction :
1976
. Origine
:
sélection locale dans la population du Niger
. Intérêt
i
sblection pour la culture tardive en vue de
la conservation des bulbes en saison des pluies.
. Caractéristiques
- couleur des bulbes :
rouge
- forme
: plat épais
- collet
.; assez fin
- saveur
: piquante
- développement des tuniques z très bon
- cycle
:
110 à 120 jours
- rendement moyen
:
20 t/ha
- répartition par calibre :
-30
- 5,7 % (12,2 g)
30/40 - 14,2 % (21 ,l g)
40/50 - 29,6 % (35,8 g)
50/60 - 24,O % (67,9 g)
60/70 - 19,6 % (103,2 g)
+70
- 6,9 X (165,0 p,)
. Quantité à conserver par m2 (monocouche) : 25 kg (4~0 b,)
, Durée de conservation (40/60)
- 10 % de pertes ; 211 jours
---z-m Jo ?C w --a‘- 93c ‘-..,,

76.
11.2.2.
Variété VIOLET DE GALMI (sélection C.D.H. bulbilles)
. Année d’introduction :
1976
. Origine
.
.
sélection locale dans la population du Niger
. Intérêt
:
sélection pour la culture hâtive 5 partir
de bulbilles produites avant la saison des
pluies et plantees en octobre, pour une
récolte en janvier.
. Caractéristiques
:
Cf,
sélection conservation
- cycle production
bulbilles (semis avril)
: 2,5 à 3 mois
3
bulbes (plantation octobre) : 3 m o i s
- rendement moyen
b u l b i l l e s :
9 t/ha
3
bulbes
: 30
t/ha
- calibre des bulbilles :
6/16
- taux de multiplication en poids important (46,1)
- poids moyen par bulbe (individuel) plus
élevé (62,3 g)
- faible pourcentage de floraison hâtive (0,7 %)
- plus grande proporition de bulbes simples
(faible taux de multiplication en nombre o 1,04)
16/21
- poids moyen par bulbille plantGe plus élevQe (67,3 g
- rendementlha plus élevé
11.2.3.
Variété YARAAR (sélection C.D.H. conservation)
. Année d’introduction : 1974
In.térêt
s
.
D
variété pour la culture tardive, en vue de la
conservation des bulbes en saison des pluies,
bonne tolérance à l’égard de Thrips tabaci.
l . . /

* Caractéristiques :
- couleur du bulbe
rouge
- forme
plat épais
.- collet
f i n
- saveur
très piquante
- développement des tuniques
excellent
- date semis
janvier-février
- récolte
juin
- cycle
130 à 140 jours
- rendement moyen
20 à 25 t/ha
- calibre prédominant
40/60 mm (56 %)
- durée de conservation
(40/60)
. 10 % de pertes
121 j.
. 25 % de pertes
135 j.
. 50 % de pertes
163 j.
- poids moyen d’un bulbe
64 g.
(40/60)
. l .
/

78.
11.3.
La production de semences d’oignon (synthèse)
11.3.1. Production de bulbes-mères
11,3,1.1.
Pépinière
, Quantité. de semences à utiliser pour pouvoir planter
en 2e année, 1 ha de bulbes-mkes, en tenant compte
des pertes en cours de conservation
=
1.350 g.
. Surface pépinière
55
270 m2
. Ecartements entre les lignes
=
Q,I m
. Quantité de semences par m2 de pépinière
z
5g
. Profondeur de semis
=i
12 mm
. temps de pépinière
=
45 jours
11,3.1.2.
Champ
. Surface à repiquer
=
2.250 m2
. Ecartements
: 0,l m x 0,2 m
= (500.000 pl/ha)
Fertilisation
122(N) - 126 (P) - 180 (K)
l
. Rendement moyen
20 t/ha
. Durée de la culture
110 jours
. Technique de récolte : arracher quand le feuillage
est sec aux 2/3 et laisser sécher les bulbes sur le
champ. Ne jamais récolter avant maturité complète.
. . . /

79.
11:3.2.
Conservation des bulbes-mères
. Nombre de bulbes
=
112.000
. Poids approximatif
=
4.500 kg
. Surface de tablette nécessaire
=
115 m2
. Nombre de couches
=
2
. Durée de conservation
=
4 mois
(variété YAKAAR nécessite un passage en chambre froide)
. Pourcentage de pertes
SF
+ 10 %
11.3.3,
Production de semences
. Ecartements : 0,5 x 0,2 m
= ( 1 0 0 . 0 0 0 pl/ha)
. Fertilisation
105 (25) - 180 (P) - 125 (K)
. Premières floraisons
=
80 jours
Durée de culture
s
150 jours
l
. Rendements
=
2 500 kg/ha.
l . .
/

79.
11.4.
Estimation du prix de revient pour la production de semences
Frais estimés pour 1 ha de culture porte-graines :
Achat bulbes-mères
480.000
6.000 kg 2 80 F/kg
Frais conservation en hangar-séchoir
375.000
(amortissement hangar, manipulation, contrôle, etc. . -1
Frais de culture porte-graines
400.000
(préparation terrain, plantation, épandage
engrais, sarclages, binages, etc...)
Fumure (prix non subvention&)
400 kg superphosphate triple à
73 %'/kg = 29.200 F
500 kg sulfate dPcammoniaque à 86 F/kg, = 43.000 F
l 88,700
159 kg sulfate de potasse
à 110 F/kg = 16.500 F
Irrigation
cycle 150 jours, 9.000 m3 à 32 F
283.000
Récolte, séchage, égrenage, conditionnement, etc...
70@.000
---ma.--------
Sous total
2.331.700
Frais généraux : $ 30 X
699.510
3.031.210
Le prix estimatif d'un kilogramme de semences variera en fonction
du rendement hectare entre 7.578 F/kg pour une production minimum de 400 kg
&t 6.062 F/kg pour une production de 500 kg.

80.
12.
PROBLENBS A ETUDIER
Dans le domaine du tri-variétal, il serait utile de trouver une variétf
pour la pleine saison qui soit plus productive et qui corresponde au goût
du consommateur sénegalais,
Le nouveau matériel végétal obtenu par la section Amélioration du C.D.H.
apportera peut-être une solution à ce problème.
La technique de production de bulbilles peut être améliorée dans le
but d’obtenir le maximum de bulbilles du calibre 16/25, en déterminant
l’époque de semis et la fumure.
Une étude sur le temps des travaux pour la culture porte-graines
serait une information indispensable, ainsi que l’étude économique sur les
operations post-récolte.
L’étude sur la maladie des racines roses, observée dans le Gandiolais,
demande à i?tre poursuivie, ainsi que les observations sur Liriomyza trifolii,
et des moyens de lutte devraient être mis au point.
Enfin, les programmes de sélection en cours, visent à améliorer l’aptitude
à la conservation, 13 sélection pour l’hivernage et la sélection d’une variété
à bulbes jaunes, cycle court de bonne conservation et sans besoin en réfri-
gération vernalisante, devraient se poursuivre.
. . . /

81.
13.
PROJET DE PROGRAMME POUR ABOUTIR A UNE PRODUCTION D’AUTOSUFFISANCE NATIONALE
13.1.
Projet de programme de production pour l’oignon de consommation durant
le 6e plan quadriennal (1981-85)
Le présent projet de programme de production pour l’oignon de consom-
mation vise l’autosuffisance pour le marchÉ national, en tenant compte
d’une part, des possiblit& de la production de semences 2 partir de
semences de base fournies par le C.D.H. et multipliées par le Service
Semencier et les sociétés d’intervention, et d’autre part, les possiblités
de production 8. partir de semences d’importation.
Les varié& d’importation ne correspondent pas entièrement au goût du
consommateur sénégalais, qui désire généralement un oignon piquant et de
couleur, mais il s’agit d’une période transitoire en attendant que les
variétés de sélection locale adaptées aux conditions de culture et goût
du consommateur, soient produites en quantité et qualité suffisantes.
Tableau récapitulatif de l’évolution des besoins en semences et de
la production de 1981-85
-
-.-.a.
*
5’
“-


_ , _ L I C - . -

^ . _
. -
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I .

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. - . .

- - - - .
-
.
- . - - -
- . - - 1 - - - - - - - < I
i
Campagne
-
-
81-82
82-83
84-85
85-86
(1) pas disponible
(2)
sur la base de 5 kg/ha, sauf pour la production de bulbilles, 7 kg/ha. ’

:
-
*
16.
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.

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.A^,

^
~,,

86.
13.2.
Projet de programme pour l’approvisionnement du monde rural en semences
d’oignon et de bulbilles, durant le 6e plan quadriennal
13.2.1.
Projet de programme - production semences oignon
VIOLET DE CALMI - Sélection C.D.H. conservation
--

_-..._.-
-.“..
-
._ - --------“-----..-.-
1---
Programme campagne
Réf. VC 1
Réf. VC 2
Réf. VC 3
Réf. VC 4
1980/33
1981/84
1982/85
1983/86
.----
-
Organisme responsable de ’
la production des semence:
de base
: C.D.P.
C.D.H.
C.D.H.
C.D.H.
C.D.H.
i
. Date semis
Jan-fév. 80
Jan-fév. 81
Jan-fév. 82
Jan-fév. 33
. Repiquage
Mars SO
Mars 81
Mars 82
Mars 83
. Récolte bulbes-mères
Juin 80
Juin 81
Juin 82
Juin 83
. Conservation bulbes-
Juil-oct. 80
Juil-oct.81
Juil-oct .82
Juil-oct .83
mères, besoins en
tablettes en m2
10 m2
10 m2
15 m2
. Quantite de bulbes-
10.000
10.000
15.000
meres à choisir pour
plantation en
Sept. 80
Sept. 81
Sept. 82
Sept. 83
. Superficie à planter
1 .ooo m2
1.000 m2
1.500 m2
1.500 m2
à Ndiol
en octobre
1980
1981
1982
1983
. Date récolte semences
Mars 81
Mars 82
Mars 83
!lars 34
. Quantité de semences
50 kg
50 kg
75 kg
75 Kg
de base à fournir au
S.S.S. au mois
Déc. 81
Déc. i32
Déc. 83
déc. 84

___ -.--...-.---- ,_- - -.._ _._---. - - - -
.
-
-
-
-
I
I
- - - --.-
Programme campagne
.-
Réf. VC 1
Réf. VC 2
Réf. VC 3
1980/83
19a1/s4
1982/85
Organisme responsable prod -.
--m- - -----.a
semences conmercxal.
S.S.S.
S.S.S.
S.S.S.
S.S.S.
1
* Superficie à préG0i.r
10 ha
10 ha
15 ha
15ha
/
. Date semis
15/1-30!1/82 15/1-30/1/83 15/1-30/1/84 15/1-30/1/85i
Repiquage
Fév. -mars 82 Fév.-mars 83 Fév, -mars 84 Fév ,-mars 8.
l
e Récolte bulbes-mères
Mai-juin 82 Mai-juin 83
Mai-juin 84
fiai-juin 85
. Rendement 20t/ha
200 t.
200 t.
300 t,
300 t.
. Achat bulbes-mères
100 t .
100 t.
150 t.
150 t.
50 X de la rÉcoIte
. Conservation en hangar-
séchoir de
Juin-oct. 8î Juin-oct, 83 Juin-oct. 84 Juin-oct. 8
. Besoins en tablettes (m2)
2.550 m2
2.550 m2
3.a25 m2
3.825 m2
, Quantité de bulbes-mères
1.100,000
1.100.000
1.650.000
1.650.000
à choisir
pour plantation en
sept. 82
Sept. 83
Sept. a4
sept. a5
. Superficie à planter
11 ha
11 ha
16,5 ha
16,5 ha
dans la région du Fleuve
au mois
oct. a2
Oct. 83
Oct, 84
oct. a5
. Date de récolte semences
Mars 83
Mars 84
Mars 85
Mars 86
Rendement 500 kg/ha
5.500 kg
5.500 kg
8.250 kg
a.250 kg
l
. . . /

88.
13.2.2, Projet prograrmne production semences oignon
VIOLET DE GALMI - Selection C.D.H. bulbilles
..-----...
---.-_L
Projet prograrmne de campagne
-.
-T
VB 1
VB 2
VE 3
VB 4
1980-83
1981-84
1982-85
1983-86
- - - - - - -
Organisme resnonsable de
la production des semence,
de base
C.D.H.
C.D.H.
C.D,H.
C.D.H.
. Date de seuis
Jan-f&. 80
Jan-fév. 81
Jan-fév. 82
Jan-fév. 83
. Date repiquage
Mars 80
tiars 81
Mars 82
qars 83
* R&olte bulbes-mères
Juin 80
Juin 81
Juin 82
Juin 83
. Conservation bulbes-mères
Juil-oct. 8( Juil-oct. 81 Juil-oct. 82 Juil-oct. 8:
. Besoins en tablette (m2)
10 GI2
10 R12
15 IT12
15 ln2
. Quantité de bulbes-mères
10.000
10.000
15.000
15.000
à choisir pour
plantation en
Sept. 80
Sept. 81
sept. 82
Sept. 83
. Superficie à planter à
1.000 In2
1.000 In2
1.500 In2
1.500 m2
Ndiol
au mois
oct. 80
oct. 81
oct. 82
Dct. 83
. Date récolte semences
Mars 81
Mars 82
Mars 83
rlars 84
. Quantité de semences
de base
50 kg
50 kg
75 kg
75 kg
à fournir au S.S.S.
au mois
Déc. 81
Déc. 82
Déc. 83
Déc. 84
--- --,-
-.. -v -.--
Organisme responsable de
la production des semence CI
commerciales
S.S.S.
S.S.S.
S.S.S.
S.S.S.
(choix groupement
producteurs)
. Superf icic à pr&oir
10 ha
10 ha
15 ha
15 ha
. Date semis
115/1-30/1/82
15/1-3O/l/K
15/1-30/1/%4
5/1-30/1/%3
. Repiquage
Fév-mars 82
Fév-mars 83
Fév-mars 84
Fév-mars 85
. Récolte bulbes-mères
1:Mai-juin 82 Mai-juin 83 Mai- juin 84 Mai-juin 85
a Rendement 20 t/ha
200 t.
200 t.
300 t.
300 t.
Achat bulbes-mères
100 t.
100 t.
150 t.
150 t.
l
50 E de la récolte
. Conservation en hangar-
séchoir de
Juin à oct%
luin-oct.83
Juin-oct .84
luin-oct.85
. Besoins en m2 de tablette
2.550 c-i2
!.550 In2
3.825 m2
1.825 m2
. Quantité de bulbes-mères
1.100.000
. 100.000
I .650.000
.650.000
à choisir pour plantation
Superficie à planter dans
Ii ha
l
11 ha
16,s ha
16,s ha
la région du Fleuve en
oct. 82
)ct. 83
1ct. 8 4
tct. 85
Date récol te semences
Mars 83
‘lars 84
Mars 85
fars 86
l
. Rendement SO0 kg/ ha
5.500 kg
5,500 kg
8.250 kg
3.250 kg
-..--
L .
- -
~--

13.2.3. Projet programme production semences oignon
YAKAAR- Sélection C.D.H. conservation
f
---U--^.----I.-_-

I
--..--

_.-~_-
_II_
-----
-
----
Projet programme de campagne
i
--
- -

- - -

- .

. I
Y 1
Y 2
Y 3
Y 4
1980-83
1981-84
1982-85
1983-86
Organisme responsable de
-.--
--.s.---- --
la production de semences
de base :
C.D.H.
C.D.H.
C.D.H.
t
Date de semis
Jan-fév. 81
Jan-fév. 82
Jan-fév. 82
l
. Date de repiquage
1gars 81
Vlars 82
Mars 82
. R.écolte bulbes-mères
Juin 81
Juin 82
Juin 82
. Conservation bulbes-mères
Juil-oct. 81 Juil-oct. 82 Juil-oct. 8:
. Frig? ou besoins en tablette
en m
10 m*/lS m3
10 m2/15 m3
10 m2/15 m3
. Quantité de bulbes-mères
10.000
10.000
10.000
à choisir au mois d.e
,Sept. 81
Sept. 82
Sept. 83
l
Superficie à planter sur le
1.000 m2
1.000 m2
1.000 m2
.
Fleuve
au mois d’octobre
1981
1982
19a3
. Date de récolte des semences
1Vars 82
gars 83
Mars 84
. quantité de semences de
4 kg
25 kg
25 kg
25 kg
base à fournir au S.S.S.
au mois
_- .
-_y---
- - - - - .-
Organisme responsable de
la production des semences
commerciales
S.S.S.
S.S.S.
S.S.S.
S.S.S.
(choix groupement
producteur)
. Superficie à prévoir
1 ha
5 ha
5 ha
5 ha
. Date de semis
Jan-fév. 82
Jan-fév, 83
Jan-fév. 84
Jan-fév. 85
. Repiquage
Fév-mars 82
Fév-mars 83
Fév-mars 84
Fév-mars 85
. RZcolte bulbesiaères
Juin 82
Juin 83
Juin 84
Juin 85
. Rendement 20 t/ha
20 t.
100 t.
100 t.
100 t.
. Achat bulbes-mères
Maximum
50 t.
50 t.
50 t.
(SO % de la récolte)
s Conservation en hangar-
Juin-oct. 82
Juin-oct.83
Juin-oct. 84
Juin-oct.85
séchoir de
. Besoins en m2 de tablettes
510 m2
1.275 m2
1.275 m2
1.275 m2
. ou frigo en m3
66 m3
165 m3
165 m3
165 m3
. Quantité de bulbes-mères
100 à 200.00 550.000
550
550.000
l 000
à choisir en
Sept. 82
Sept. 83
Sept. 84
Sept. 85
. Superficie à planter dans
1 à 2 ha
5,5 ha
5,5 ha
S,5 ha
In région du Fleuve
au mais de
Oct. 82
Oct. 83
Oct. 84
Oct. 85
. Date de réco’lte semences
Mars 83
Mars 84
!Iars 85
Mars 86
. Rendement 500 kg/ha
500 à 800
2.750 kg
2,750 kg
2.750 kg
-

14.
LISTE DES PUBLICATIONS DE VULGARXSATION PREPAREES PAR LE CENTRE POUR LE
DEVELOPPEMENT DE L'HORTICULTUPXE CONCERNANT LA CULTURE DE LA POFW DB TERRB
ET DE L'OIGNON
Fiches techniques :
.
La pépinière
.
Sfcurité et efficacité dans l'utilisation des pesticides pour la
production maraîchère au Sénégal
.
La récolte, le conditionnement, le transport et la vante de l'oignon
La pomme de terre - Culture en sol sablonneux
l
.
Ennemis de la pomme de terre
.
La récolte, le conditionnement, le transport et la vente de la pomme
de terre au Sénégal.