REPUBLIQUE DU SENEGAL SECRETARIAT D'ETAT ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT
PRIklATURE
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
LE CONSEIL DE GESTION RENOVE
PrBsentation sommaire et guide de mise en oeuvre
par BENOIT-CATTIN
Octobre 77
Centre National de Recherches Agronomiques
de - BWlBEY -
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. A. A.)
La méthode de conseil de gestion mise au point sur les Unites
ExFerimcntales dès 1974 a pu &tre précisée et simplifiea compte tenu de l’ex.-
périence acquise au cours de quatre campagnes consecutives.
1”-“-““.“3-“1111-v.m.-
Comme le pr&$denk,
le Conseil de Gestion renovts s'adresse à une
exploitation agricole.
Au niveau de chaque exploitation il y a un chef socialement reconnu :
10 “!3orom Ndiel" - celui-ci peut Btro egalement chef de carr4 mais un carr6
peut comprendre plusieurs exploitations indépendantes.
Les personnes vivant sur llexploitation sont essentiellement nourries
gr9ce aux chréales produites sur les champs du Borom NDiel, elles disposent de
terres,
de matdriel de culture et d'animaux de trait et il existe une organi-
s a t i o n d ' e n s e m b l e d u t r a v a i l ( p r e s t a t i o n , e n t r a i d e . , . . . . )
Le conseil de gestion est une methode pour guider l'evolution des
exploitations dans le sens de l'intensification dans le cadre de la traction
bovine, de la mécanisation qu'elle permet et grace aux techniques de ltamdli@-
rt?tion f o n c i è r e .
(1) J.F. Richard "Le conseil de gestion aux exploitations du Sud du
Sine-Saloumtl CNRA/Bambey - Mars 1974.
-B-
Le Conseil de Gestion renové est pluriannuel et se situe dans une
perspective à moyen terme : la fiche est prévue pour 7 ans.
LA DEMARCHE DU CONSEIL DE GESTION
l"/- Connaissance préalable de l'ex_eloi.tatiEn-
- 9
Le conseiller fera tout d'abord l'inventaire des personrz vivant
sur l'exploitation en tenant compte des structuras familiales et des diffsrents
statuts. Ceci lui permettra d'apprehender la main-d'oeuvre disponible et de
préviiir l'évolution ultérieure - (ménage - se séparant pour constituer une
nouvelle exploitation),
Les populations vivant sur l'exploitation permet de calculer las
basoins en céréales vivrières compte tenu d'une marge de sécurité (250 - 300 kg d
cBr6oles par consommateur), -
Avec l'inventaire d8mographique doit &tre realise l'mntaire des_
Gaines .tle culture
suivant les propriétaires.
Dans la pratique les chaines - sont plus ou moins complets (traction
semis - sarclage - buttage - soulevage - labour - transport) mais se d6f inisse-'
par rapport à la traction et à l'outil principal.
Les chaines peuvent E?tre :
- une chaine de culture asine
- la chaine équine houe-sine
- la chaine bovine houe-sine
- la chaine bovine arara
- la chaine bovine ariona
- la chaine polyculteur a grand rendement.
Cet inventaire préalable servira de base au conseil d'équipement
qui visera a promou~:oir la traction bovins en relation avec des chaines de
culture coherentes et adaptees a la dimension de ltexpérimentation.
Les techniques aqronomiwes pratiquées sur l'exploitation seront
appréhendées sur ie biais d'un inventaire dos parcelles cultivees. Cet invon-
taire se fera suivant la culture, le statut de l'exploitant, le niveau d'inten-
sification et tiendra compte des précédents culturaux, des fumurea etc...
A partir de cet inventaire on connaftra la répartition des superficies C~I~"'
par culture, par statut. . . . . . . . Le niveau des fumures, les rotations mise en
ocuwre......
Cet inventaire est fait annuellement sur un inturcslaire sp62ial /pour suivre
l'évolution technique.
3
La dstermination de l'objectif B moyen. terme
Une fois connue l'exploitation est plus particulisrement sa
dimension, le conseiller dsfinit ce que pourrait t?tre cette exploita-
tion d'ici sept annees moyennant un effort soutenu mais raisonnable du
chef d'exploitation.
La dimension est determinée par la superficie disponible et
la main d’oeuvre active telle qu’on peut la prévoir. Populati.on active
et terres en appartenance déterminent la dimension maximum ds Cexploi-
tation. Le rapport optimum entre les deux est de l’ordre de 2,5 o 2, 8
hectares par actif. En deça,
la terre est facteur limitant et on pourra
envisager des cultures et des techniques plus exigeantes en main d'oeu-
vre e Au delà, la main d'oeuvre est le facteur limitant qui pourra @tre
compens8 par :
- un surcroit d'Équipement : polyculteur à grand rendement ;
- le recours à la main d’oeuvre saisonnière notamment pour les
rscoltes ;
- les methodes moins intensives : rotation - jachére - ara-
chide...
La superficie essouchse et en A.F. d@end de la superficie
déjà essouch6e et de ce que les actifs hommes existant sont suscepti-
bles d’essoucher annuellement.
J) DBtermination
des assolements et. rotations
Bien que l'expose de la démarche puisse apparaitre assez coml.
plexe, dans la pratique le conseiller experimente
fait cette détermina-
tion sans grande difficultds.
On peut schématiser la démarche en 4 étapes:
2) Détermination des besoins. en c6reales
alimentaires
Besoins humains : 200 kg de mil + 50 kg de sorgho par conso-
mateur.
Besoins animaux de trait : 500 kg de mil - sorgho - ma!is par
tEte.
La satisfaction des besoins en mil et sorgho implique la mise
en culture d'une superficie minimum (à calculer compte tenu des rendement?
obtenus par l'exploitant).
2) Le TEILL keur peut étre cultivé en mil continu. Le solde des be-
soins en mil et sorgho est produit en alternance avec l'arachide,
La culture en céreale continue ne sera maintenue qu'en pré-
sence de parcage et tant que le rendement sera supérieur à celui obtenu
en alternant ctsreale et arachide.
4
3) Les possibilités de culture du coton (1 ou 2 cordes par ménage
au maximum) déterminent deux autres soles en maYs (sorgho) et arachide I
r o t a t i o n t r i e n a l e - a r a c h i d e - c o t o n - céreale.
4) Le solde de superficie disponible est cultivé en maïs et ara-
chide ou jachère - arachide s’il n’y a pas assez de main d'oeuvre.
40 - Détermination des 'chaines de culture
.,a---
La chaine de base retenue pour llintensification.est la chainc
bovine ariana comprenant :
1 - paire de boeufs ou de vache
1 - ariana complete
2 - semoirs
I- charrette
bovine
Cette chaine s'est revelee techniquement très satisfaisante
et accessible au plus grand nombre d'exploitations : un chef de menage,
son Epouse et un dependant sont à m8me de constituer sur 5 -, 6 hectares
une exploitation viable équipee de cette chaine (avec éventuellement 1
seul semoir, la superficie & semer ne dépasse pas 5 hectares).
L'Équipement rendu nécessaire par une dimension supbrieure se
fera par des chaines completri-1-s :
- soit urie chaine ariana identique notament si l'exploitati~
est constituee de 2 menages ;
- soit une ou plusieurs chaines équine ou bovine houe-sine avec
un seul semoir et une charrette mixte.
La chaine houe-sine permet en effet la transition traction
équine - traction boL.ir,L -. Dc pltis In prcsence d'un cheval sur une ex-
ploitation est utile notament pour les semis et les transports. Une
chaine bovine ariana a une capacité de culture d’environ 6 ha contre
4 ha pour une chaine houe-sine bovine et 3,5 ha pour une chaine houe-
sine Bquine.
Quoiqu'il en soit, l'objectif en matière de chaines de culture
tiendra compte des Blemente dejà existants et des différents proprié-
t a i r e s : chaque ménage constitué ou devant se constituer devrait disnm-
d'une chaine propre plus ou moins complète.
50 - JAA.S Qtapes annuelles du conseil de qestion
-
L'exploitation objectif ayant et6 definie et acceptée apres
discussion par l'exploitant, les objectifs annuels seront des Etapes
vers cet objectif a moyen terme,
Si les étapes techniques ne posent pas trop de problèmes
( e s s o u c h a g e - r o t a t i o n - assolement) les étapes ayant une implicctinri
financière devront etre determinées avec soins, en accord r6el avec 1.~~.
ploitant.
5
Pour chaque rubrique et chaque année l'objectif annuel est
explicite ainsi que son execution effective qui permet de fixer l'oh-
jectif de l'annee suivante.
La preparation du programme agricole se fait après avoir pri
cannaissancc de la situation de I'exploitnnt vis-à-vis de la coopéra-
ti.ve : une situation de débiteur rendant inutile tout conseil relatif
au P.A.
La prdparation des objectifs ayant une implication financiers
se fait selon un ordre de priorite :
Tout d'abord les annuites résultant des acquisitions de mate-
rie1 les annees precedentes sont une dépense obligatoire :
Ensuite l'acquisition de semences d’arachide est la deuxième
dépense inevitable qu'il faut évaluer.
Pour ce qui est des commandes de materiel, que ce soit pour
le renouvellement du materiel existant ou pour le complement des chaincs
de culture, celles-ci seront reparties dans le temPs pour conduire a des
annuités à peu près reguiières.
Les commandes d’enqrais se f oront en essayant d’augmenter
progressivement leur volume pour ee rapprocher de la norme objectif -
(3,5 s a c s p a r h e c t a r e s ) .
Une prevision des revenus monétaires du chef d'exploitation,
et éventuellement des autres personnes assumant ces dépenses, sera uti.ln
pour la préparation du P.A. par le conseiller, mais l’importance des
dépenses finales devra atre discutée et arrBtee en reel accord avec
l'exploitant.
SECRETARIAT D'ETAT
PRIklATURE
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
LE CONSEIL DE GESTION RENOVE
PrBsentation sommaire et guide de mise en oeuvre
par BENOIT-CATTIN
Octobre 77
Centre National de Recherches Agronomiques
de - BWlBEY -
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. A. A.)
La méthode de conseil de gestion mise au point sur les Unites
ExFerimcntales dès 1974 a pu &tre précisée et simplifiea compte tenu de l’ex.-
périence acquise au cours de quatre campagnes consecutives.
1”-“-““.“3-“1111-v.m.-
Comme le pr&$denk,
le Conseil de Gestion renovts s'adresse à une
exploitation agricole.
Au niveau de chaque exploitation il y a un chef socialement reconnu :
10 “!3orom Ndiel" - celui-ci peut Btro egalement chef de carr4 mais un carr6
peut comprendre plusieurs exploitations indépendantes.
Les personnes vivant sur llexploitation sont essentiellement nourries
gr9ce aux chréales produites sur les champs du Borom NDiel, elles disposent de
terres,
de matdriel de culture et d'animaux de trait et il existe une organi-
s a t i o n d ' e n s e m b l e d u t r a v a i l ( p r e s t a t i o n , e n t r a i d e . , . . . . )
Le conseil de gestion est une methode pour guider l'evolution des
exploitations dans le sens de l'intensification dans le cadre de la traction
bovine, de la mécanisation qu'elle permet et grace aux techniques de ltamdli@-
rt?tion f o n c i è r e .
(1) J.F. Richard "Le conseil de gestion aux exploitations du Sud du
Sine-Saloumtl CNRA/Bambey - Mars 1974.
-B-
Le Conseil de Gestion renové est pluriannuel et se situe dans une
perspective à moyen terme : la fiche est prévue pour 7 ans.
LA DEMARCHE DU CONSEIL DE GESTION
l"/- Connaissance préalable de l'ex_eloi.tatiEn-
- 9
Le conseiller fera tout d'abord l'inventaire des personrz vivant
sur l'exploitation en tenant compte des structuras familiales et des diffsrents
statuts. Ceci lui permettra d'apprehender la main-d'oeuvre disponible et de
préviiir l'évolution ultérieure - (ménage - se séparant pour constituer une
nouvelle exploitation),
Les populations vivant sur l'exploitation permet de calculer las
basoins en céréales vivrières compte tenu d'une marge de sécurité (250 - 300 kg d
cBr6oles par consommateur), -
Avec l'inventaire d8mographique doit &tre realise l'mntaire des_
Gaines .tle culture
suivant les propriétaires.
Dans la pratique les chaines - sont plus ou moins complets (traction
semis - sarclage - buttage - soulevage - labour - transport) mais se d6f inisse-'
par rapport à la traction et à l'outil principal.
Les chaines peuvent E?tre :
- une chaine de culture asine
- la chaine équine houe-sine
- la chaine bovine houe-sine
- la chaine bovine arara
- la chaine bovine ariona
- la chaine polyculteur a grand rendement.
Cet inventaire préalable servira de base au conseil d'équipement
qui visera a promou~:oir la traction bovins en relation avec des chaines de
culture coherentes et adaptees a la dimension de ltexpérimentation.
Les techniques aqronomiwes pratiquées sur l'exploitation seront
appréhendées sur ie biais d'un inventaire dos parcelles cultivees. Cet invon-
taire se fera suivant la culture, le statut de l'exploitant, le niveau d'inten-
sification et tiendra compte des précédents culturaux, des fumurea etc...
A partir de cet inventaire on connaftra la répartition des superficies C~I~"'
par culture, par statut. . . . . . . . Le niveau des fumures, les rotations mise en
ocuwre......
Cet inventaire est fait annuellement sur un inturcslaire sp62ial /pour suivre
l'évolution technique.
3
La dstermination de l'objectif B moyen. terme
Une fois connue l'exploitation est plus particulisrement sa
dimension, le conseiller dsfinit ce que pourrait t?tre cette exploita-
tion d'ici sept annees moyennant un effort soutenu mais raisonnable du
chef d'exploitation.
La dimension est determinée par la superficie disponible et
la main d’oeuvre active telle qu’on peut la prévoir. Populati.on active
et terres en appartenance déterminent la dimension maximum ds Cexploi-
tation. Le rapport optimum entre les deux est de l’ordre de 2,5 o 2, 8
hectares par actif. En deça,
la terre est facteur limitant et on pourra
envisager des cultures et des techniques plus exigeantes en main d'oeu-
vre e Au delà, la main d'oeuvre est le facteur limitant qui pourra @tre
compens8 par :
- un surcroit d'Équipement : polyculteur à grand rendement ;
- le recours à la main d’oeuvre saisonnière notamment pour les
rscoltes ;
- les methodes moins intensives : rotation - jachére - ara-
chide...
La superficie essouchse et en A.F. d@end de la superficie
déjà essouch6e et de ce que les actifs hommes existant sont suscepti-
bles d’essoucher annuellement.
J) DBtermination
des assolements et. rotations
Bien que l'expose de la démarche puisse apparaitre assez coml.
plexe, dans la pratique le conseiller experimente
fait cette détermina-
tion sans grande difficultds.
On peut schématiser la démarche en 4 étapes:
2) Détermination des besoins. en c6reales
alimentaires
Besoins humains : 200 kg de mil + 50 kg de sorgho par conso-
mateur.
Besoins animaux de trait : 500 kg de mil - sorgho - ma!is par
tEte.
La satisfaction des besoins en mil et sorgho implique la mise
en culture d'une superficie minimum (à calculer compte tenu des rendement?
obtenus par l'exploitant).
2) Le TEILL keur peut étre cultivé en mil continu. Le solde des be-
soins en mil et sorgho est produit en alternance avec l'arachide,
La culture en céreale continue ne sera maintenue qu'en pré-
sence de parcage et tant que le rendement sera supérieur à celui obtenu
en alternant ctsreale et arachide.
4
3) Les possibilités de culture du coton (1 ou 2 cordes par ménage
au maximum) déterminent deux autres soles en maYs (sorgho) et arachide I
r o t a t i o n t r i e n a l e - a r a c h i d e - c o t o n - céreale.
4) Le solde de superficie disponible est cultivé en maïs et ara-
chide ou jachère - arachide s’il n’y a pas assez de main d'oeuvre.
40 - Détermination des 'chaines de culture
.,a---
La chaine de base retenue pour llintensification.est la chainc
bovine ariana comprenant :
1 - paire de boeufs ou de vache
1 - ariana complete
2 - semoirs
I- charrette
bovine
Cette chaine s'est revelee techniquement très satisfaisante
et accessible au plus grand nombre d'exploitations : un chef de menage,
son Epouse et un dependant sont à m8me de constituer sur 5 -, 6 hectares
une exploitation viable équipee de cette chaine (avec éventuellement 1
seul semoir, la superficie & semer ne dépasse pas 5 hectares).
L'Équipement rendu nécessaire par une dimension supbrieure se
fera par des chaines completri-1-s :
- soit urie chaine ariana identique notament si l'exploitati~
est constituee de 2 menages ;
- soit une ou plusieurs chaines équine ou bovine houe-sine avec
un seul semoir et une charrette mixte.
La chaine houe-sine permet en effet la transition traction
équine - traction boL.ir,L -. Dc pltis In prcsence d'un cheval sur une ex-
ploitation est utile notament pour les semis et les transports. Une
chaine bovine ariana a une capacité de culture d’environ 6 ha contre
4 ha pour une chaine houe-sine bovine et 3,5 ha pour une chaine houe-
sine Bquine.
Quoiqu'il en soit, l'objectif en matière de chaines de culture
tiendra compte des Blemente dejà existants et des différents proprié-
t a i r e s : chaque ménage constitué ou devant se constituer devrait disnm-
d'une chaine propre plus ou moins complète.
50 - JAA.S Qtapes annuelles du conseil de qestion
-
L'exploitation objectif ayant et6 definie et acceptée apres
discussion par l'exploitant, les objectifs annuels seront des Etapes
vers cet objectif a moyen terme,
Si les étapes techniques ne posent pas trop de problèmes
( e s s o u c h a g e - r o t a t i o n - assolement) les étapes ayant une implicctinri
financière devront etre determinées avec soins, en accord r6el avec 1.~~.
ploitant.
5
Pour chaque rubrique et chaque année l'objectif annuel est
explicite ainsi que son execution effective qui permet de fixer l'oh-
jectif de l'annee suivante.
La preparation du programme agricole se fait après avoir pri
cannaissancc de la situation de I'exploitnnt vis-à-vis de la coopéra-
ti.ve : une situation de débiteur rendant inutile tout conseil relatif
au P.A.
La prdparation des objectifs ayant une implication financiers
se fait selon un ordre de priorite :
Tout d'abord les annuites résultant des acquisitions de mate-
rie1 les annees precedentes sont une dépense obligatoire :
Ensuite l'acquisition de semences d’arachide est la deuxième
dépense inevitable qu'il faut évaluer.
Pour ce qui est des commandes de materiel, que ce soit pour
le renouvellement du materiel existant ou pour le complement des chaincs
de culture, celles-ci seront reparties dans le temPs pour conduire a des
annuités à peu près reguiières.
Les commandes d’enqrais se f oront en essayant d’augmenter
progressivement leur volume pour ee rapprocher de la norme objectif -
(3,5 s a c s p a r h e c t a r e s ) .
Une prevision des revenus monétaires du chef d'exploitation,
et éventuellement des autres personnes assumant ces dépenses, sera uti.ln
pour la préparation du P.A. par le conseiller, mais l’importance des
dépenses finales devra atre discutée et arrBtee en reel accord avec
l'exploitant.