RAPPORT SUR LES RESULTATS DE L'INTRODUCTIOIù DE LA...
RAPPORT SUR LES RESULTATS DE L'INTRODUCTIOIù
DE LA CHEVRE ROUSSE DE MARADI AU SmGAL
par J.P. DENIS
^--...---w-
INTRODUCTION
Longtemps décriees, les chèvres, à qui l'on reproche I.rur action
nocive sur les parcours, sont maintenant l'objet d'un regain d'Inté& très
net; car sont des animaux aux besoins faibles, mais aux product.i?.W non négli-
geables (peau, lait, viande), Dans les pays industrialisés, on wlstate effec-
tivement une baisse des effectifs, mis cette diminution du ncmbrl? est cmpen-
.
sée par l'augmentation de la qualité des mimaux en particulier ::LU~ le plan de
i
la production laitière.
Par contre, en Afrique particulièreJnent, l'élevage canin revêt une
grosse importance car la chèvre peut vivre dans des figions où Lw bovins ont
certaines difficultés à survivre. Depuis longtemps, au Niger, ?a race de Maradi
est exploitée pour la qualité de sa peau.
Le Sénégal s'est lancé, lui aussi, dans la voie de l'amélioration de
son troupeau caprin, en imprtant des chèvres du Niger.
Les chèvres de Maradi ont été introduits au Centre 6: Recherches Zoo-
techniques de Dara-Djoloff en 1961, le but de cette ir~troductkm étant l'accli-
matement puis la diffusion de ces anin-mx. En effet, localemer?. l'élevage des
chèvres se pratique beaucoup, mais il s'agit dans l'ensemble C"mimaux de grande
taille, dégingandés, à profil convexe, dont la peau a une tr& ?lible valeur sur
le plan économique, et dont les capacités laitières sont faibl:;; à moyennes.
Dans ce rapport, on se propose de faire le point de -I 'introduction de
I
ces animaux au Sénégal dix années,a#&s leur introduction.
c I
/
l . . .
l

ç.
.
2
,
*.
*z.
. LE MILIEU -
Dans la &gion de Maradi, les animaux disposent d'un c;ic:at particu-
L?. Il est nécessaire de le souligner, car les animaux exporté.; je sont fré-
qwnt dans des régions dont la climatologie est différente; à :J. propos,
RQNET (61 écrit :
"A mesure que l'on s'éloigne de Maradi, excepté dans l.--c zones qui
prentent des conditions de climat et de terrains identiques, 1~: r:ace se mo-
diie, en milieu sec la taille se développe, mais les animaux per&nt leur fi-
neae, le poil s'allonge, s'ébouriffe, prend une teinte plus cla:lri.:, terne,
déavée, alors qu'en &gion humide, la taille se réduit, la robe ~zi~.wient terne,
il 2pparaît sur les jeunes des taches blanches plus ou moins étenlws".
Il était par conséquent intéressant d'étudier dix ans z~r%sleur in-
troduction au Sénégal, le comportement de ces animaux.
1 -1 - Le milieu d'origine -
.
.
I
Les chèvres rousses sont originatis de la région de ?$wdi, au Niger,
(de Sokoto au Nigeria), constituée de plateaux ondulés d'une alt~~t~i~de moyenne
de 200-300 mètres, sépar& par des vallées fossiles où l'eau est rt&sente encore
en saison sèche au maximum vers 10 mètres de profondeur.
Le climat est de type sahélo-soudanien avec une moyenne de 600 mn de
précipitations et devient progressivement sahélien vers 'Le Nord C!Y La &gion avec
300 mm d'eau. De Mars à mi-juin, &vit la saison chaude avec des ..?~,wts de
15 à 20 degr& entre les températures diurnes et nocturnes.
Le climatogramne donne une physionomie du climat dans o:-Pte &gion
(figure n"l>.
1 -2 - Le Centre de Recherches Zootechniques de DARA -
Il est situé à la croisée de 15O30 de longitude ouest et --ie la lati-
Ir
tude Nord, en dcmaine sahélien.
La température moyenne annuelle est de 28OC awc une aml,1itude diurne
maximale en saison sèche et minimale en saison des pluies. Le C.F..:. de Dara se
trouve sur l'isohyète 520 mm. La pluviométrie est concent& sur !zGs mois et
. . / . .

3
présente de fortes irrégularités dans la répartition et une graz-5: variabilité
quantitative d'une année à l'autre (tableau nO1>. L'altitude du 2.R.Z. est en
moyenne de 34 m. L'hygrométrie relative moyenne est de 49 p.lCO. .,e climato-
gran-ane apparaît à la figure nO1. On note une certaine identité :ntre les aspects
des graphiques relatifs aux deux régions envisagées , avec une t...n?ance conti-
nentale plus marquée pour la région de Maradi.
Tableau ns1 :
*
L
(1) Nombre de jours de pluie
(2) Quantité d'eau tombée en mun
(3) Intervalle en jours lère - dernike pluie.
.* / . .

---.--
4

5
II - L'ANIMAL -
II - 1 - Morphologie -
La chèvre de Maradi a été d&rite par divers auteurs. a: 'est un animal
de taille moyenne, environ 0,65 m., de type médioligne, eum6tri.w :.
La tête est fine, le profil est droit ou légèrement cT.r::ave. L'iris
est marron clair. Les muqueuses sont noires. Les oreilles sont !.o!-gues. Les cor-
nes sont aplaties d'avant en arrière, divergent à leur extrémit: r-out en présen-
tant un léger mouvement de torsion, les insertions sont proches. I.A'encolure est
courte, le dos est rectiligne, lpanirral possède une musculature 1:ien développée
qui lui donne un aspect plus enveloppé que les autres chèvres.
Les articulations sont fines, l'antil est bien campé.
La mamelle est bien développée.
La queue est courte, relevée en toupet, couverte de pc -ils assez touffus
La robe est caractéristique. La chèvre de Maradi a un i\\ lage homogène,
brillant, de couleur acajou. Les poils sont très courts, de gran!, densité. La
peau est très souple.
Souvent la ligne du dos est plus foncge, de m&ne que i., front et les
extrémités des membres. Ce phénomène se rencontre avec D~US de fl+y,uence chez les
-mâles qui pr&sentent en outre une touffe de poil abondante sur 1:. front.
Les mensurations moyennes déterminées par A.KOUSSANGA? YJ Niger, sont
les suivantes :
poids ..,...t........
25 à 30 kg
hauteur de poitrine. 22 - 25 cm
P,T. . . . . . . . . . . . . . . .
70 - 75 cm
L.T. . . . . . . . . . . . . . . .
18 - 19 cm
1.T. . . . . . . . . . . . . . . .
8 - 9 cm
H.G. . . . . . . . . . . . . . . .
62 - 65 cm
La description de la race dans la région de Maradi .s'a:Tlique entière-
ment aux animaux du C.R.Z ., n-ais on rencontre aussi quelques ?nir;?l.iX qui repr&
sentent une regression dans la puretft de la race (3) (6) : tache: blanches,poils
longs, ébouriffés, teinte châtain-clair.
.* /
. .

II - 2 - Caractéristiques pondérales -
Un certain nombre de données ponderales concernant les .Anaux ont Gt5
relevées. Les résultats sont les suivants :
1) Poids à la naissance -
------1---------..----
Le poids à la naissance est légèrement supérieur Y!-:.sz le mâle =
2,0 kg contre 1,7 kg chez les femelles.
2) @in de poids de 0 à 10 semaines -
--------i-------n-----u--..-.-----
Le gain de poids calculé à partir des donr&es conyl:~rnant les
mâles et les femelles regroupés font apparaître un gain ~1, poids de 380 g
par semaine soit un peu plus de 50 g par jour.
3) Pesées et mensurations des animaux adultes --
--------------------__________lu_______----
Les observations effectuées sur 135 femelles du C.R.Z. de Dara
permettent d'obtenir les résultats suivants (animaux de J 1~3 de 12 mois),
(poids et mensurations 2 intervalle de confiance).
Tableau no2 :
I Poids
1 28 2 038 kg
Hauteur au garrot
61 + 0,8 cm
Hauteur aux sangles
35 + 0,4 cm
-
_I-
Périmètre thoracique
70 + 0,8 cm
Longueur scapulo-ischiale
59 + 0,6 cm
-
Longueur de la tête
17 + 0,4 cm
-
Longueur de la croupe
17 2 0,l cm
Largeur aux hanches
11 f 0,2 cm
-
/ Largeur de la tête
10 + 0,l cm
-
L'examen du tableau no2 permet de faire les quelques remtf-'ques sui-
vantes, par rapport aux données de KOUSSANGA.
. ./ .*

7
a - Le poids est du même ordre. Pour 34 animaux au-dessus de .'i; mois, le
poids moyen ne dépasse pas 31 kg.
b - La hauteur au garrot semble légèrement plus faible. Par c -nCre, la
hauteur de poitrine est plus importante : 26 cm au lieu ,:< '22-25 pour
KOUSSANGA. Ce qui indiquerait que les animaux du C.R.Z. c;:it plus bas
de terre que les animaux du Niger : 35 cm au lieu de 40 '1:: en moyenne.
c - La valeur du périmètre thoracique se situe à la limite inY:-ieure du chif-
fre donné au Niger,
d - La tête est plus courte et plus large chez les Xiimaux du !G:négal.
En conclusion, toutes ses variations observées sont tr -:; minimes et
il ne semble pas que l'animal adapté au Sénégal soit différent d.:-, moyennes
observées au Niger.
En ce qui concerne les mâles, les données apparaissent -:I; tableau n"3,
Tableau no3 : Caractéristiques pondérales et staturales des mâle
BAI
. .
Y
H.S.
37,0
P.T.
79,0
L.S.I.
62,0
L.T.
18,O
l.T.
10,o
L.C.
19,0
l.H.
11,o
I
II - 3 - Reproduction -
I I - 3 - l - Taux de naissance -
------------------
Le taux moyen de naissance est de l'ordre de 170 I.1.10.
. . / . .

a
I
1 1 - 3 - 2 - Gémeil~-ritfS -
.mv-P--Y----.I..
e
La reproduction chez la chèvre de Maradi est mary,.>"e par un taw
.
important de naissances gGmellaires,
Sur l'ensemble des mises b!-r relevées en
neuf années (1045), 34 p.100 sont gemelïaires, ce qui rep&sent. ?2 p.100 de
naissances gémellaires.
La distribution des mises bas gémellaires appwaît au t::bleau no4
Tableau no4 :
-
2 produits
3 produits
j 4
j
produits
--7
-
2GPi 2y lfl 1%
-y3
Non-bre
78 98 156
5
4
%
23 30 47
i
19
15
- -
/
1
093 /
Il existe des vCariations annuelles du taux de naissanr*-~ gémellaires.
Les résultats apparaissent au tableau n05.
Tableau r-P5 :
%
69
58
30
51
44
35
71
--
La prédominance des naissances jumelées de deux produ?tc: est -très
nette. Les quadruplés par contre sont très rares (0,3 p.100).
L'iso-ai::JalitE chez les jumeaux est du fait dans 53 7.700 des cas.
Dans l'ensemble (jumeaux x triplés x quadruplés) elle est de 52 ,,.100.
I I - 3 - 3 - Répartition des naissances au cours de l'annC+-
--------_---------------------------.----------
Les résultats sont présentés au tableau no6 et al, :-,rqaphique n03,
.
/
.
0 .

~~&ition des--Fais&nces a u
- c o
- u r s-
d e l ’ a n n é e ( 1 9 6 - 1 9 6 9 )
-
-
-1---I_-

Tableau no6 :
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12 I
I Nombre
I
%
S}
31
7 i
9 1
17 1
12 j
1 1 - 3 - 4 - Sex ratio -
---------
Depuis 1961, 1432 naissances ont été enregistrées groupant 51 % de
femelles et 49 % de mâles.
II - 4 - Mortalité -
De 1961 à 1969, 670 morts ont é-te enregisthes. L'essentiel de la mor-
talité touche les jeunes animaux dans une proportion de 90 p.100. Le graphique
no3 montre que la mortalité maximale se produit pendant les mois froids, c'est-
à-dire décembre à janvier principalement. Il faut remarquer que le pic très im-
portant du mois de janvier est dû à une hécatombe survenue au mois de janvier
1966 (111 morts dont 102 jeunes) par suite de pneumopathie foudroyante, Il est
.
toutefois symptomatique que ce grave accident se soit produit pr&is&nent au
cours d'un des mois les plus froids de l'année.
Les dominants pathologiques sont les affections respiratoires et le
parasitisme. En dehors du froid et de l'humidité, un facteur ptidisposant essen-
tiel au développement des divers incidents pathologiques est la concentration
d'un grand nombre d'animaux dans un espace réduit. Chaque fois qu'au C.R.Z. les
effectifs sont très importants, on assiste à une véritable hécatombe en parti-
culier chez les jeunes animaux.
Les affections respiratoires sont en général des accidents à germes
banals qui se développent avec rapiditg dans le troupeau et qui touchent essen-
tiellement les jeunes animaux plus sensibles.
En ce qui concerne le prasitisme, il est multiple mais on peut cepen-
dant relever une fréquence plus importante chez les helminthes de trichostrongylur
et cooperia (trichostrongles),
Stronglyloïdes (strongles) et une quantité consi-
dérable de coccidies.
.* / .*

Graphique
19
3
-
.
-t

11
III - MODE D'ENTRETIEN DES ANIMAUX - ALIMENTATION -
‘I
Les animaux sont conduits tous les jours au pâturage, mais passent la
.
nuit à la chèvrerie. En principe, sauf en fin de saison sèche, les adultes ne
reçoivent aucune supplémentation.
Seuls les jeunes animaux reçoivent un concenti.6
titrant 0,80 UP et 110 g de MAD au kg à raison de 250 g par jour et par tête.
Par conséquent, les animaux adultes tirent l'essentiel de leur subsis-.
tance du pâturage naturel. L'herbe, le long des parcours, est bien consommZe,
surtout les parties tendres, mais les chèvres montrent une particulière prédi-
lection pour le pâturage aérien; là aussi, elles effectuent un choix : il existe
une hiérarchie des espèces consomm&es, les chèvres descendant cette hiérarchie
au fur et à mesure que la saison sèche avance; d'autre Tart, elles préfèrent la
végétation nouvelle (jeunes feuilles et fruits des arbustes). Les espèces plus
particulièrement appétées sont balanites oegyptiaca, guiera senegalensis, cassi+
(seyal, senegal, radiana), combretum glutinosum (seulement les jeunes feuilles)
i
En tous cas, les chèvres de Haradi présentent rarement un état d'amai
grissement avanc6 comme on le rencontre en fin de saison &che chez le zébu
1)
*
Gobra, qui pourtant, pos&de une belle r&sistance aux conditions précaires de
l'environnement.
.
IV - LES OPERATIONS DE CROISEMENTS --
Des opérations de m6tissage ont été entreprises au C.R.Z. de Dara en
faisant servir des chèvres locales par des boucs Maradi. Le but 6tai-t de savoir
à partir de quel de& de San? en croisement d'absorption la qualit des peaux
de Haradi devenaient identique à celle des peaux d'animaux de race pure. Les
r6sultats apparaissent au chapitre V.
V - LES PRODUCTIONS -
V- 1 - La peau -
C'est la production essentielle de la chs-me de Maradi, celle qui a
déterminé sa tiputation et sa valeur marchande.
D'après DOUTRESOULLE, les peaux sèches, après reverdissage 1ourricc?n'

12
- "La basane après tannage au chêne, au chstaignier, au mimosa
- du cuir megis après tannage à l'alun qui permet la fabrication de ceintures.
soufflets, doublures de chaussures, dessus de chaussures, ganterie, re-
liure, courroies, imitations daim...
- apr&s tannage au chrome, du cuir pour vêtements, gants...
- on peut aussi en faire des imitations de peau de phoque, él$hant, morse,
serpent; à ce stade, la virtuosité dans la technologie du cuir compte plus
que le cuir lui-mZme, quoiquiil faille que celui-ci se prête bien à ces
traitements divers".
Des peaux d'animaux purs sangs, 1/2 et 3/4 sang, élevés au C.R.Z. ont
été envoyées aux fins d'expertise à la "Tannerie de Pomponne'> en France par les
soins de 1'I.E.M.V.T..
Les résultats ont été. les suivants : les experts ont constaté que sous
&Serve d'une diminution de l'opaisseur de la peau, cell-ci est en tous points
comparable à celles des animaux provenant de Maradi ou de Kano et peuvent con-.
s
venir aux mêmes usages (chevreau glacé, chevreau velours...),
En ce qui concerne les animaux métis, il est conseilli! de faire un tri
*
*
.
parmi les 1/2 et 3/4 sangs. En effet, les peaux/k&$$kset fins peuvent convenir
aux mêmes usages que les purs sangs. Par contre, les peaux à poils et rudes ne
peuvent être utilisées que pour la maroquinerie et la doublure.
En conclusion, au niveau des purs sangs, il n'y a pas de modification
par rapport aux chèvres de la &gion d'origine, si ce n'est sur l'épaisseur.
Par contre, le métissage n'a qu'un intérêtrostrekt sur le plan de la qualité
de la peau.
v - 2 - La production laitière -
Il est dit dans la littérature que les qualités laitières de la chèvre
Y
de Maradi sont assez marquées. Selon ROBINET la duke de la lactation est en
moyenne de 6 mois, et la production est de 0,100 à 0,400 litre et 0,600 à 1 li-
tre respectivement durant la saison sèche et l'hivernage. Au Sénégal, la produc-.
tion en saison favorable s'élève en moyenne à 560 g par jour, avec des extrêmes
de 210 g à 1400 g par exemple au mois de décembre. Les mois les plus favorablec-
à la lactation sont les mois de décembre, janvier et février (tableau n*7).
. . / . .

13
Tableau no7 :
.
Sept.
oct.
Nov. tic.
Janv.
F&. Mars
Quantité
.
l en g/j.
485
459
478
669
645
689
419
v - 3 - La production de viande -
Elle est annexe par rapport aux autres productions. De toutes facons,
la viande est consommée, mais les rendements sont faibles = 45 - 46 p.100. Elle
est vendue au même prix que celle du mouton au Sénégal.
CONCLUSION
Compte tenu des rkultats obtenus au C.R.Z. de DARA, il est possible
de diffuser largement chez les éleveurs sénégalais le sang Maradi sous réserve
toutefois de rester dans des zones écologiq.uement ccmparables. Actuellement,
112 chèvres ont été diffusées dont 74 mâles et 38 femelles.
A la lumière de cette même étude, l'introduction de la chèvre rousse
de Maradi est une réussite sur le plan de l'acclimatement d'une part et de la
qualite de la peau d'autre part, ce qui est essentiel.
J.P.DENIS

14
RESUME :
Depuis 1961, des chèvres de Maradi originaires du Niger sont entrete-
nues au Centre de Recherches Zootechniques de Eara-Iljoloff au Sénégal. Le main-
tien de la qualité originelle des souches importees a été considéré comme le
critère principal de r&ssite. L'étude des caractères morphologiques, pond&aux,
de qualité de peau et de prolificité est abordée dans ce rapport. L'introduction
après dix ans d'entretien, semble être une réussite sur le pktn technique.

15
BIBLIOGRAPHIE
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