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Y ad+ ;~c3jt”nJI REPUBLIQUE DU SENEGAL ...
Y
ad+
;~c3jt”nJI
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT
RURAL RT DE L'HYDRAULIQUE
INSTITUT SRNEGALAIS DE RJKHERCEIES
AGRICOLES (I.S.R.A)
-
-
DEPARTEHENTDERECEERCElRS
SURLES
PRODUCTIONS ET LA SANTE ANIMALES
P-s
LABORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
ETDE RECRERCFIES VETRRINAIR.RS
B.P. 2057
-Y
DAKAR-HANN
BIOTECHNOLOGIE ET PRODUCTION LAITIERE
1. LA SOMATOTROPINR BOVINE : SES EFFETS SUR
LES PERFORMANCES ZOOTECELNIQUES DE LA
VACHE RN LBCTATION
Par
CISSE (M.)
REF. N"21/AL./NUT.
MAR!S 1991.
1
-Y
BIOTECBNOLOGIE ET PRODUCTION LAITIERE.
1. LA SOMATOTROPINE BOVINE: SES EFFETS SUR LES PERFORMANCES
ZOOTECHNIQUES DE LA VACHE EN LACTATION
Haïmouna CISSE
Service d'Alimentation-Nutrition
Laboratoire National de l"Elevage et de la Recherche
Vétérinaire (LNERV/ISRA), BP 2057, Dakar, Sénégal
SUMHARY
A
survey of
literature
showed
that
bovine
somatotropin (BST) increased milk yield from 10 to 40% when
administered daily (18 short-term and 25 long term tria&) or
in a slow release preparation (33 long term trials). Magnitude
of milk yield response to BST was influenced by different
f actors
including
animal,
BST,
nutrition,
management or
unknown f actors. BST decreased condition score and body lipids
in 9 trials and increased body proteins in 2 trials. A
tendency of increased milk cells content was reported with
BST. Cow reproductive performances were not disturbed when BST
was
administered
approximate 3
months
post-partum,
after
ovarian activity reprise.
KBY-FVORD:
cow,
Somatotropin,
Milk yield,
Body
reserves,
Reproduction.
RESUNE
Cette
synthèse
bibliographique
montre
que la
somatotropine bovine (BST) augmente la production laitiere de
10 à 40% lorsqu'elle est administrée quotidiennement (18 et 25
essais de courte et longue durée, respectivement). L'amplitude
de la réponse de production laitiere a la BST est influencee
par
différents
facteurs
incluant
l'animal, la
BST, la
2
nutrition, le mode de conduite et des facteurs inconnus. La
BST a diminué l'état d'engraissement et les lipides corporels
dans 9 essais, et augmenté les protéines corporelles dans 2
essais.
Les
cellules
somatiques
du lait ont tendance à
augmenter
sous
l'effet de la
BST.
Les
performances de
reproduction des vaches ne sont pas perturbees lorsque la BST
est
administree
environ trois
mois post-partum,
après la
reprise de l'activité ovarienne.
!fO!PS-CLES: Vache, Somatotropine, Production laitière, Réserves
corporelles, Reproduction.
L'effet stimulant de la somatotropine bovine
(ou
hormone de croissance,
ou hormone
somatotrope
couramment
désignée par
le sigle anglais
"BST" )
sur
la production
laitière (galactopoïese) de la vache en lactation est connu
depuis un demi siècle (ASIMOV & XROUZE, 1937). Cependant cette
connaissance était inutilisable dans la pratique de l'élevage
bovin en raison des difficultés rencontrées pour extraire de
l'hypophyse des quantites importantes d'hormone de croissance
où elle n'est présente qu'en faible quantite. La maitrise de
la technique de production de cette molécule par 4 firmes
américaines (American Cyanamid, Monsanto, Elance et Upjohn) a
permis la mise en place de nombreuses experimentations
en vue
de fournir des dossiers techniques pour l'homologation du
produit.
Nous envisageons dans ce texte de passer en revue
successivement:
1)
les
connaissances
générales
sur la
somatotropine
bovine: la structure et le mode d'action, la regulation de la
sécrétion et la relation entre la concentration endogene et le
potentiel laitier,
2) les effets de l'administration de la somatotropine
bovine à des vaches en lactation sur un certain nombre de
jrsar am&trW
zootechniques:
les performances
laitieres,
les
3
variations
des
réserves
corporelles, la
sante et la
reproduction.
1. GENERALITES SUR LA SOMATOTROPINE BOVINE
A. STRUCTURE ET MODE D'ACTION
La somatotropine est un polypeptide de 191 acides
aminés (WALLIS, 1973) et de poids moleculaire 22.000 (ELLIS et
al.,
1966;
FELLOWS t ROGOL,
1969) secreté par l'hypophyse
anterieure.
La molecule (Figure 1) possède 2 ponts disulfure
reliant les cystéines 53 et 164, et 181 et 189, dont le rôle
exact dans
la stabilisation et
l'activite
biologique du
peptide est peu connu (DIXON & Li, 1966; GRAF et al., 1976).
L'alanine N-terminale est absente dans plus de la moitié des
molecules (DELLACHA et al., 1973).
Il existe deux formes
allènes spontanées de la BST, la leucine remplaçant la valine
en position 127 dans 30% des cas (VASILATOS, 1982; WALLIS,
1988).
Sur la base des comparaisons de sequence aminée, la
somatotropine
fait
partie
d'une
famille de
protéines
homologues
dont la
prolactine et
l'hormone
placentaire
lactogène (FRIESIEN, 1965; WALLIS, 1978; CHENE et al., 1986).
Il existe une specificité de structure liee à l'espèce; la
différence des sequences aminées des somatotropines humaine et
bovine est de 35% (WALLIS, 1988) et l'activité biologique de
la BST bovine s'avère nulle chez l'homme (RICO, 1989).
2. MODE D'ACTION
La
somatotropine a
des
proprietés
biologiques
multiples qui resultent des interactions entre une varieté de
récepteurs
et differents
fragments
polypeptidiques de la
molécule (McBRIDE et al., 1988). En plus de son action
4
.a
stimulatrice de la croissance chez le Ruminant (COXAM, lggo),
elle a
une variété d'effets métaboliques incluant des actions
néoglucog~niques et
diabétogènes
sur le
metabolisme
des
glucides et des effets lipomobilisants (BAUMAN & McCUTCHEON,
1986).
Son mode d'action au niveau cellulaire est relativement
obscur. Dans une étude sur adipocytes de lapin, BARENTON et
al. (1984) signalent que l'adénylcyclase
n'est pas activee par
l'hormone de croissance.
Cependant l'implication de 1'AMP
cyclique n'est pas a écarter car l'hormone peut inhiber la
phosphodiestérase (GUESNET & DEMARNE, 1987).
. Récepteur
11 existe très peu d'informations sur les multiples
recepteurs pouvant reconnaître les différentes regions de la
structure tertiaire de l'hormone et sur les événements post-
récepteurs au niveau des tissus cibles (foie, cartilage, tissu
adipeux
et tissu conjonctif)
(POSTEL-VINAY et al., 1982;
WALLIS,
1988;
POSTEL-VINAY,
1989).
Des
récepteurs
somatogéniques ont &t& mis en Widence dans le foie de bovin
(KEYS et al., 1986; GLUCKMAN & BREIER, 1988) mais leur
presence n'a jamais Qté signalée dans le tissu mammaire des
ruminants
laitiers (KEYS & DJANE, 1988). Le nombre et
l'activite des recepteurs somatogéniques dans le foie sont
regules par une variete de facteurs incluant la somatotropine,
les stéroïdes, les hormones thyroïdiennes, l'insuline et des
facteurs nutritionnels (BREIER et al., 1986; GLUCKMAN et al.,
1987; BREIER et al., 1988a, 1988b; GLUCKMAN & BREIER, 1988).
. Rôle des somatomédines
Les
somatomédines ou
insulin-like growth factors
(IGF-1 et IGF-II) sont une famille de polypeptides qui sont
structuralement et par l'évolution relies à la proinsuline.
L'administration de
l'hormone de
croissance
entraîne
des
variations plus importantes des teneurs plasmatiques d' IGF-I
5
que d'IGF-II (VAN DEN BRANDE, 1986; BAILE et al., 1987; VICINI
et al., 1989). Les molécules d'IGF-1 bovin et humain ont des
similitudes (Figure 1) dans la séquence aminée (76 acides
aminés), et dans les activités immunologigues et biologiques
(HONEGGER & HUMBEL, 1986). Les IGF-1 seraient les médiateurs
de l'action de la BST dans les cellules mammaires bovines et
ovines ou
des
récepteurs
aux
IGF-1
ont
été identifies
(CAMPBELL & BAUMRUCKER, 1986; DISENHAUS et al., 1988); ils ont
un rôle local essentiellement mitogène et stimulateur de la
Synthèse protéique (BAUMRUCKER, 1986a, 1986b), et egalement
métabolique (captation des cations, vitamines, glucose et
acides
aminés,
synthese de
macromolécules et
transport
enzymatique à la glande mammaire) (McBRIDE et al., 1988; EANN,
1989).
B. REGULATION DE LA SECRETION DE LA SOMA!l!OTROPINE
L a
somatotropine
est
Synthétis&e au
niveau
des
ribosomes du réticulum endoplasmique rugueux des cellules
adénohypophysaires et sa libération est soumise a un contrôle
exerce
essentiellement
par 2
hormones
secretees
Par
l'hypothalamus:
la somatocrinine (ou GRF = Growth hormone
releasing factor) et la somatostatine (ou SRIF = Somatostatin
release
inhibiting
factor)
qui
sont
respectivement
stimulatrice et inhibitrice de la secretion de l'hormone de
croissance (TANNEBAUM & LING, 1984; RAWLINGS & MASON, 1988).
La libération de ces deux hormones est a son tour
regulée
par
l'activite
des
neurones
localises
dans
l'hypothalamus
(BAILE et al.,
1987). Il
existe un
retrocontrôle long exerce par les
somatomédines et
court
exerce
par la
somatotropine
sur sa
propre
sécretion
(TANNENBAUM, 1980; COXAM, 1990). L'élimination plasmatique de
l'hormone, principalement assurée par les reins et le foie,
est exprimée par son taux de clearance métabolique. Il varie
suivant les conditions physiologiques; chez le veau, il est de
6
8 f 0,9 l/h et diminue avec la privation de nourriture
(TRENKLE, 1976).
Des accroissements
substantiels de la production
laitiere peuvent être obtenus par stimulation de la sécrhtion
endogène de BST. Ainsi, le GRF ou ses analogues, et les
anticorps
anti-SRIF
peuvent
être
utilisés
comme
agents
galactopoïetiques et augmentent la production laitiere de 5 à
19% chez la vache (ENRIGHT et al., 1986; BAILE et al., 1987;
KENISON et al., 1987; PELLETIER et al., 1987; McBRIDE et al.,
1988).
C. CONCENTRATION SANGUINE DE LA BST ENDOGENE ET POTENTIEL
IAITIW
Chez le
ruminant, la
BST
est
nécessaire au
développement de la glande mammaire et à l'entretien de la
sécrétion
lactee
(ou
galactopoïese)
(FORSYTH, 1983). La
concentration
plasmatique
de la
BST s'éleve en
fin de
gestation et,
pendant la
lactation,
elle
est
corrélée
positivement avec la production laitiere (HART et al., 1978;
HART & JOHNSSON, 1986) et négativement avec le nombre de jours
post-partum (KAZMER et al., 1986; SCHAMS et al., 1989b).
Les vaches & fort potentiel de production laitière
ont des concentrations plasmatiques de BST plus élevées que
les faibles productrices. SARTIN et al. (1988) trouvent que,
chez les vaches fortes productrices, la somatotropin&nie
est
plus importante au jour 30 qu'au jour 90 de lactation (4,6 vs
2,6 ng/ml). Chez les faibles productrices, les differences ont
été très faibles entre les jours 30 et 90 post-partum (2,2 vs
2,5 ng/ml). VASILATOS & WANGSNESS (1981) obtiennent, chez des
fortes productrices,
des teneurs
en BST plasmatique
plus
Blevees au jour 30 qu'au jour 90 post-partum (13,2 vs 9,8
ng/ml) . Ces differences liées au taux de secretion et/ou à la
clearance metabolique de la BST peuvent être inhdrentes au
génotype car des variations inter-raciales ont Bté notees dans
7
les teneurs circulantes de BST et d'IGF-1 (SCHAMS et al.,
1989a),
ou a la demande métabolique plus importante de la
mamelle chez la forte productrice pendant la lactation (BINES
&'HART, 1982; JONHSON & HART, 1986; CHILLIARD, 1988a; McBRIDE
et al., 1988).
II.
EFFETS DE L'ADHINISTRATION
DE LA BST A DES VACHES
LAITIERES SUR LEURS PERFORHANCES
Les effets de l'apport de la BST exogene a des vaches
en lactation sur leurs performances laitieres ont fait l'objet
de nombreuses et récentes revues (JOHNSON & HART, 1986; PEEL &
BAUMAN, 1987; CHILLIARD, 1988a, 1988b; HART, 1988; McBRIDE et
al., 1988). Nous synthétiserons dans les quelques pages qui
suivent les donnees disponibles.
A. QUANTITE DE LAIT PRODUITE ET COMl?OSITION
DU LAIT
1. QUANTITE DE LAIT PRODUITE
La plupart des premiers essais avec la somatotropine
hypophysaire ont été réalisés entre les années 40 et 80 . Leur
nombre est assez faible et la durée du traitement généralement
courte (CHILLIARD, 1988a). Par la suite l'hormone recombinée a
été utilisée, soit seule,
en injections quotidiennes,
soit
associee à un excipient destiné à retarder sa libération, en
injections généralement espacees de 2 à 4 semaines, dans des
essais de courte (inferieure à 4 semaines) ou de longue duri?e
(en genéral supérieure a 10 semaines).
Le tableau 1 résume les réponses moyennes de quantite
de lait produite (lot BST-lot témoin). Lorsque la BST a et8
injectée quotidiennement, la production laitière a augmenté de
17% avec des doses de 25 8 50 unités/j dans 18 essais de
courte duree (inferieure à 4 semaines). Dans 25 essais de
longue duree (33 semaines en moyenne), l'augmentation a ete de
8
8, 17, 20 et 24% pour des doses de 5-6, 10-17, 20-27, et 30-50
w/j l
Avec les formes h libération prolongee, l'augmention
de la sécrétion du lait a et& de 19% dans 21 essais avec de la
BST de Monsanto ou "SometriboveV1 (500 mg/14 j); de 10, 12, et
14% dans 3 essais avec de la BST de American Cyanamid pour des
doses respectives de 140, 350 et 700 mg/14 j; et de 7, 11 et
15% dans 9 essais avec de la BST de Eli Lilly ou ltSomidobovell
pour des doses de 320, 640 et 960 mg/28 j.
2, CO!fFOSI!l'ION DU LAI!T
Le traitement BST augmente les secretions totales de
matière grasse, de matière proteique et de lactose dans le
lait de façon pratiquement proportionelle h l'augmentation de
la quantité de lait produite (HART & JOHNSON, 1986; CHILLIARD,
1988a) de sorte que la teneur de ces constituants varie en
genéral très peu. Le bilan énergétique des vaches au moment du
traitement détermine l'effet de la BST sur la composition du
lait. Ainsi, lorsque les vaches sont en bilan energetique et
proteique négatif,
le taux butyreux
du lait augmente en
moyenne de 0,8 +
2,3 g/kg dans les 18 essais de courte duree
(CHILLIARD, 1988a). BITMAN et al. (1984) obtiennent, dans le
lait de vaches
traitees
à la BST,
une proportion plus
importante
d'acides gras & longue chaîne (+6% de C18:1),
résultant du prélèvement sanguin mammaire, relativement aux
acides gras a courte et moyenne chaîne (-6%) synthetises par
la mamelle. La teneur en protéines diminue également d'environ
0,8 a 1 g/kg (PEEL et al., 1983; BARBANO & LYNCH, 1987; REMOND
et al., 1990),
observations par ailleurs attendues dans tous
les cas de sous-nutrition energétique et protéique (JOURNET &
CHILLIARD, 1985; REMOND, 1985). Ces taux de matière grasse et
de matiere proteique ne varient pas lorsque les vaches sont en
bilan énergétique positif. Une augmentation du taux proteique
du lait d'environ 0,9 g/kg a cependant été obtenue dans des
essais avec de la Sometribove (PHIPPS, 1987; BARBANO et al.,
9
1988; BAUMAN et al., 1988; SAMUELS et al., 1988; WHITE et al.,
1988).
La teneur en lactose reste en general constante ou
augmente de 0,6 a 1 g/kg (BAUMAN et al., 1985; PEEL et al.,
1985;
FRENCH et al., 1986; CHILLIARD, 1988a; REMOND et al.,
1990). Une diminution significative du taux de lactose (47,2
vs 49,4 g/kg) a cependant eté enregistree chez des vaches
traitées au pic de la lactation avec des doses de BST de 0,06
mg/kg de poids vif (McDOWELL et al., 1987). La concentration
des minéraux majeurs du lait n'est pas modifiée par le
traitement BST (McBRIDE et al., 1988).
Avec les formes "retard",
et dans des essais de
longue duree,
la composition du lait ne varie pas ou varie
tres peu sur les périodes completes d'étude. On note par
contre
des
évolutions
cycliques
assez
importantes
dans
l'intervalle entre
deux
injections,
dont
l'amplitude, en
réponse au traitement BST, peut atteindre -2 g/kg pour le taux
protéique, et +5
g/kg pour le
taux
butyreux du
lait
(CHILLIARD, 1988b).
3. FAC!l'EURS DE VARIATION DE LA REPONSE
De nombreux facteurs liés a l'animal, à la BST
injectee,
a la nutrition et conduite du troupeau, et à
l'environnement peuvent influencer la repense de production
laitière à l'administration de la BST (ANNEXSTAD & OTTERBY,
l-987 ; BAUMAN, 1987; COPPOCK, 1987; CHALUPA & GALLIGAN, 1989,
CHILLIARD et al., 1989).
a) Effet des caractéristiques de l'animal
. Stade de lactation et lactations consécutives
L'apport de BST semble être
inefficace
sur la
production
laitiere au cours du premier mois de lactation,
c'est h dire pendant la periode ou la concentration sanguine
de la BST est très elevée. Mc DOWELL et al. (1987) obtiennent
10
avec la même dose de BST (0,06 mg/kg de poids vif) une réponse
de production laitière plus faible en semaine 6 qu'en semaine
20 (1,6 vs 2,7 kg: 6 vs 14%). Ces resultats concordent avec
ceux de RICHARD et al.,
1985.
De plus,
la réponse de
production laitiere semble décroître, mais pas toujours, dans
les derniers mois de la lactation (PEEL et al., 1983; PHIPPS,
1987; FURNISS et al., 1988; HUBER et al., 1988; PEEL et al.,
1989a; SODERHOLM et al., 1988; VERITE et al., 1988; REMOND et
al.!- 1990).
Le traitement à la BST pendant la période de
tarissement peut egalement diminuer la mammogénese et la
lactogenèse (WILFOND et al., 1989).
L'administration de la BST pendant une lactation a eu
des influences variables sur la réponse de production laitiere
au cours de la lactation suivante (Tableau 2). Ainsi, VERITE
et al. (1989) observent une diminution de la repense de 35%.
HEMKEN et al. (1988) n'observent pas de modification. CHALUPA
et al.
(1989) et
HUBER et al.
(1989)
enregistrent
respectivement une augmentation de la réponse de 63% et 94%.
. Race
Selon de nombreux auteurs (CHALUPA et al., 1986;
SODERHOLM et al., 1988; CHILLIARD et al., 1989; SCHAMS et al.,
1989a),
la race des vaches laitières ne semble pas avoir
d'influente sur la réponse de production laitiere.
. Numéro de lactation
L'effet du numéro de lactation sur la r6ponse à la
BST n'est pas complètement élucidé. La repense a eté plus
élevée chez les vaches multipares que chez les primipares dans
certains essais (MARSH et al., 1987; HUBER et al., 1988; ROWE-
BETCHEL et al., 1988; TESSMAN et al., 1988; McDANIEL et al;,
1989; HANSEN et al., 1989); elle est la même chez d'autres
(BAUMAN et al., 1988; CHALUPA et al., 1988; HARD et al., 1988;
LAMB et al., 1988; PELL et al., 1988; SAMUELS et al., 1988;
11
REMOND et al., 1990). Les primipares repondraient moins que
les multipares à la BST a cause de leur croissance corporelle
inachevee et de
leur
developpement
mammaire
incomplet
(ANNEXSTAD et al., 1987), et également à cause de leur
sécrétion endogène de BST plus élevée (McBRIDE et al., 1988).
En effet, comme pour l'administration de la BST au tout debut
de la lactation, il s'exercerait une sorte de "feed-back
negatif" sur la repense des primipares.
. Potentiel de production laitière
La capacite de production mesuree avant le traitement
influence la réponse, les faibles productrices répondant plus
que les fortes productrices, selon certains auteurs (LEITCH et
al., 1987; CHALUPA & GALLIGAN, 1989). A l'inverse, PEEL et al.
(1989b) obtiennent une bonne correlation (r = 0,58; n = 45
troupeaux) entre le potentiel de production laitière et la
réponse à la BST. Dans un essai recent, aucune relation n'a
été observée entre ces deux paraxuhtres (REMOND et al., 1990).
b) Effets des caractéristiques du traitement à la BST
. Dose et voie d'administration
L'analyse des résultats de 55 essais de longue durée
montre une liaison positive entre la dose de BST injectee et
la quantité de lait supplementaire produite (Figure 2). Cette
relation est linéaire entre les doses de 5 à 50 mg/j. D'apres
certains auteurs cependant (SODERHOLM et al., 1986; ELVINGER
et al.,
1987;
EPPARD et al.,
1987),
la rkponse semble
curvilineaire au dessus de la dose de 50 mg/j.
La voie d'administration (injection unique en sous-
cutanée ou en intramusculaire, injections multiples en intra-
veineuse ou en infusion continue)
n'a aucun effet sur la
réponse (FRONK et al., 1983; HART et al., 1985; McCUTCHEON &
BAUMAN, 198613; LANZA et al., 1988b).
1
2
. Fréquence et forme dtadministration
La même dose (17,2 mg/j) injectée pendant 120 jours
alternativement a significativement réduit la quantite de lait
produite (30 vs 32 kg/j) par rapport à son injection
quotidienne (Mc ALLISTER et al., 1989). A même dose injectée,
des repenses voisines sont toutefois observées entre des
injections
mensuelles
ou bimensuelles (CHILLIARD et al.,
1989).
La repense de production laitière a la BST injectee
quotidiennement est supérieure à celle des formes "retardIf (&
la même dose théorique journalière de BST injectee) (Figure
2).
Pour un essai d'une durée de 28 semaines, DE BOER &
KENNELLY (1989c) observent une augmentation de la quantite de
lait
produite de
12%
avec
10,3 mg de
BST
injectée
quotidiennement,
et de seulement 7% avec 350 mg injectee 2
fois
par
mois, et
correspondant
à une
dose
theorique
quotidienne de 25 mg de BST.
. Origine
La BST recombinée semble être plus efficace que celle
d'origine hypophysaire (BAUMAN et al., 1982; HUTCHISON et al.,
1986). BAUMAN et al. (1985) ont montré que des doses de 13,5;
27,0 et 40 mg/j de BST recombinee ont stimule la production
laitière de 23 à 41%, d'une façon dose-dependante, tandis que
la dose de 27 mg de BST hypophysaire n'a augmente cette
production que de seulement 16%.
..-c) Nutrition et conduite du troupeau
I
La variation de production laitière en repense à une
administration de
BST peut
varier
avec
les
conditions
d'alimentation
des
vaches
(Tableau 3).
Une
interaction
positive de
la repense
& la BST a
été obtenue
avec.
l'augmentation
du niveau d'apport de concentré énergetique
13
(TES%¶ANN et al., 1988; Mc GUFFEY et al., 1989) ou proteique
de la ration (DE BOER & KENNELLY, 1989b), la complémentation
de la ration avec des savons de calcium (SCHNEIDER et al.,
1 9 8 7 ) e t
l'addition
d'avoparcine
(substance h
activite
ionophore) (MURPHY et al., 1989). Aucune interaction positive
avec la repense à la BST n'a Bté observee dans un essai où des
isoacides
(stimulants de la protéosynthese
microbienne
ruminale) étaient adjoints a la ration (KIK & COOK, 1986), et
où le niveau d'apport de concentré Btait porte à 5,4 vs 2,5
kg/jour (REMOND et al., 1990).
La fréquence de distribution de l'aliment concentre
(toutes les 2 ou 12 heures) n'a eu aucun effet sur la repense
de production laitière à la BST dans un essai ou l'ensilage de
maïs+tait apporté à volonté (FRENCH et al., 1986).
L'accroissement du nombre de traites (2 vs 3/jour)
n'a pas affecté la réponse.(ANNEXSTAD
et al.,*1987; AGUILAR et
al., 1988).
d) I;es conditions climatiques
La BST peut ameliorer la production laitière en
milieu tropical (MATTOS et al., 1989). Néanmoins, le stress
thermique (haute température et humidite) et sa résultante qui
est une diminution de l'ingestion (ANNEXSTAD et al.,
1987)
semblent réduire la réponse surtout chez les vaches fortes
productrices (COPPOCK, 1987; WEST et al., 1989) dans les
essais de courte (MOHAMED & JOHNSON, 1985; MBOE et al., 1986;
STAPLES & HEAD,
1987) et de longue durée (MOLLET et al.,
1986). Certains auteurs prétendent cependant que la repense a
la BST n'est pas affectée par le stress thermique (ANNEXSTAD &
OTTERBY, 1987; HUBER, 1987).
3.
INGESTION
D'ALIKENTS,
BILANS
NVTRITIONNEAS,
DIGBSTIBILITE
DE LA RATION El' EFFICACITE ALIKENTAIXE
14
a) Ingestion et bilans nutritionnels
En moyenne dans 18 essais de courte durée (inferieure
à 4 semaines), l'administration de BST s'est accompagée d'une
diminution de l'ingestion d'aliments (-0,5 -t 1,l kg de matiere
séche par jour) et des bilans énergetique (-4,2 1: 2,l Mcal/j)
et protéique (CHILLIARD, 1988a). Cependant, dans les essais de
longue durée, la consommation alimentaire augmente apres un
temps de latente d'environ
6 à 8 semaines de traitement
(BAUMAN et al., 1985; PHIPPS, 1988; HART & JOHNSON, 1986).
PEEL et al., 1985, observent, dans un essai de longue durée
(22 semaines), chez des vaches traitées avec 50 mg/j de BST,
une augmentation de l'ingestion de matière seche de 8% en 8ème
semaine de traitement (16,7 vs 15,5 kg/j), et de 14% ci la
semaine 26 de lactation (17,5 vs 15,5 kg/j; p<O,Ol). Compte
tenu du decalage entre l'accroissement de la quantite de lait
produite et celui de l'ingestion, les vaches traitees restent
en géneral en bilan énergetique inférieur à celui des temoins
au cours des 2 premiers mois du traitement environ (PIXEL &
BAUMAN, 1987; CHILLIARD, 198813).
b) Digestibilité de la ration et digestion dans le rumen
La
BST
n'entraîne
pas de
variation de la
digestibilité de la ration in vivo (BAUMAN & McCUTCHEON, 1986;
CHILLIARD, 1988a; SODERHOLM et al., 1988) et in vitro (TYRELL
et al., 1982). Deux etudes récentes ont cependant montré chez
les vaches traitées a la BST une diminution de la proportion
du propionate rumina1 (16,5 vs 19,6 moles p.cent, p<O,O5) qui
serait due a la demande plus importante de l'organisme en
composés glucoformateurs (DE BOER & KENNELLY, 1989a) et une
augmentation non significative de la proportion des bactéries
cellulolytiques (6,4 vs 3,4%) et du nombre de protozoaires
(7,3 vs 6,6 x 103/ml)
(WINSRYG et al.,
1989).
Ces
modifications n'étaient accompagnees d'aucune variation des
caractéristiques de la
digestion
ruminale
(digestibilité
15
apparente,
pH et
composition
du mélange des
acides gras
volatils).
c) Efficacité alimentaire
Les vaches traitées à la BST produisent plus de lait
par unite de matigre sèche ingéree (CHALUPA et al., 1986;
ELVINGER et al., 1988; SODERHOLM et al., 1988). Cependant,
l'efficacité nette de l'utilisation de la ration n'est pas
modifiee (TYRREL et al., 1982). L'amélioration de l'efficacité
globale de la ration chez les vaches traitées resulte donc de
la dilution du besoin d'entretien de l'animal dans les besoins
totaux, et du
moindre
depôt de
reserves
corporelles
généralement observé (CHILLIARD, 1988b; HART, 1988).
B.RESERVES CORPOREZLES
1. POIDS VIF
Dans la
plupart
des
essais de
longue
durée
(supérieure a 10 semaines), l'administration de la BST n'a pas
entraîne
des
changements
de poids
vif
significativement
différents de ceux des temoins,
en raison de l'augmentation
progressive de l'ingestion volontaire des vaches (McBRIDE et
al.,
1988). Cependant des gains de poids moindres ont eté
rapportés
chez les vaches recevant les plus fortes doses
(tableau 4) et, dans de rares cas, les gains de poids vif ont
eté legèrement superieurs
chez les vaches recevant la BST
(CHILLIARD et al., 1990b).
Les evolutions de la note d'État d'engraissement sont
assez divergentes d'un essai à l'autre. Le traitement BST n'a
eu aucun effet sur la note (ARAMBEL et al., 1989; BAUMAN et
al., 1989; GALTON, 1989; MURPHY et al., 1989), ou a entrainé
16
une augmentation moindre de la note chez les vaches traitees a
la BST comparees aux témoins (CHILLIARD, 1988b; THOMAS, 1989;
GALTON, 1989),
ou l'a diminué de façon significative à la fin
de l'essai (SODERHOLM et al., 1988, Tableau 4). Les variations
de note d'état corporel sont inversement proportionnelles à la
dose et h la dur8e du traitement a la BST.
3, QUANTITES DE LIPIDES ET DE PRO!FEINES CORPORELS
Les variations de poids vif ne rendent pas compte de
façon
satisfaisante de la
variation
quantitative
des
constituants corporels (lipides et protéines)
(ANNEXSTAD et
al.,
1987; CHILLIARD et al.,
1990a) qui, on l'a vu,
sont
susceptibles d'être mobilises pour soutenir l'accroissement de
13 production laitiere imposé par le traitement BST (VERITE &
CHILLIARD, non publié; SODERHOLM et al., 1988).
Des mesures de composition chimique realisees in vivo
avec de l'eau lourde (SODERHOLM et al., 1988; BROWN et al.,
1989) ou par analyse, apres abattage, de la masse corporelle
(Xc GUFFEY et al., 1989) ont montré que les vaches traitees à
la BST ont eu des teneurs en lipides corporels plus faibles
que les temoins (Tableau 4), et inversement liees ci la dose de
BST administrée (SODERHOLM et al., 1988). Les proteines ont
cependant augmenté dans 2 essais (Mc GUFFEY et al., 1989;
CHILLIARD et al., 1990b).
C. EFFETS DE LA BST SUR IA SANTE ET LA REPRODUCTION
l.SAN!rE
Un effet cétogenique
de la BST a 6th suspecte
(KRONFELD, 1987,
cité par PHIPPS,
1989),
compte tenu de
l'augmentation des acides gras non esterifiés parfois observee
dans certains essais
(CISSE et al., 1990; CISSE, 1991).
Cependant,
aucun accroissement de la frequence
des cetoses
cliniques n'a jUSqU’à maintenant et6 rapporte (PHIPPS, 1989).
-.
_.. _ _... _
17
La BST n'a non plus aucun effet sur l'incidence des mammites
cliniques (EPPARD et al., 1987; PALMQUIST, 1988; BUNN et al.,
1989).
PEEL et al.
(1988) cités par PHIPPS (1989) observent
chezenles vaches traitees une augmentation de la teneur en
cellules du lait de 25% par rapport aux témoins dans 8 essais
européeens et américains avec de la Sometribove (500 mg/14 j).
Les fortes doses peuvent entraîner une tachycardie, et une
baisse de l'hématocrite et de l'hémoglobinemie (tableau 5)
comme
cela
est
genéralement
observé
chez
les
fortes
productrices.
Ces
modifications
s'expliqueraient
par
l'hyperémie observée
chez
l,es
vaches
traitees
8 la BST
(FULLERTON et al., 1989),
ou par la sous-alimentation en
Rnergie et proteines qui ralentit la synthese de l'hemoglobine
(HEWETT, 1974).
2, R.WROlXETXON
La duree de la période où les vaches sont en bilan
énergétique négatif est vraisemblablement allongee quand on
leur
administre de
fortes
doses de
BST
(environ 50
mg/vache/jour) en commençant au cours des 5 premières semaines
post-partum (ANNEXSTAD et OTTERBY, 1987; BURTON et al., 1987;
CHALUPA et al., 1987a). On observe alors un allongement du
cycle oestral (GALLO et al., 1989), et des manifestations plus
discretes de l'oestrus qui rendent la détection plus difficile
(MORBECK et al.,
1989) et
peuvent
retarder la
lère
insémination.
Un accroissement significatif de l'intervalle
vêlage-fécondation de 28 et 52 jours a éte rapporté pour des
t
doses respectives de 21 et 41 mg/j/vache administrees h partir
de 98-105 jours post-partum (CLEALE et al., 1989).
Une diminution du poids des veaux à la naissance (37
vs 39 kg, p<O,Ol) a été signalee dans un essai débutant a 4
semaines
post-partum
avec
une
dose de 16
ms/j de
BST
administrée pendant 38 semaines
(Mc DANIEL et al., 1989).
ANDERSON et al. (1989) obtiennent également des veaux moins
lourds (44 vs 46 kg, p<O,O5) chez des vaches recevant 500 mg
___._“_
18
de BST tous les 14 jours de la semaine 9 a la fin de la
lactation. D'autres auteurs ne mentionnent aucun effet de la
E%T sur le poids des veaux (EPPAPD et al., 1987; THOMAS et
al., 1987; HANSEN et al., 1989). Il existerait également une
tendance à l'augmentation du nombre d'inseminations
par vache
et des naissances gemellaires (PHIPPS, 1989).
Dans le cas des essais effectués en Europe avec des
doses de 500 mg de BST administrées tous les 14 jours à partir
de la 9ème semaine de lactation, on observe un allongement de
l'intervalle vêlage-insemination fécondante de 11 jours et un
accroissement du
nombre d'inséminations de 0,3 par vache
fécondée (CHILLIARD et al., 1989).
Les faibles doses (5 à 15 mg/jour/vache) administrées
B partir du 1OOème jour de la lactation, apres le stress de la
parturition et la reprise de l'activité ovarienne, minimisent
les risques de perturbation de la reproduction (CHALUPA et
al., 1987a; PHIPPS, 1989).
CONCLUSION
La BST stimule efficacement la production laitiere
selon des mécanismes d'action encore relativement obscurs
(CHILLIAPD, 1988a; CISSE, 1991). Les proprietes de cette
molécule
interpellent
tous les acteurs de la filiere de
production
laitière.
Les
avis
sont
encore
partages
sur
l'impact
reel du facteur nutritionnel sur la réponse de
production laitière à la BST. Les formes tVretardll faciliteront
l'utilisation de la BST sur le terrain mais des ameliorations
de la
formulation
sont
necessaires
pour
reduire
les
fluctuations de la production laitière et de sa composition
qui
ont
pour
conséquence
d'augmenter la
frequence
des
prélèvements pour le contrôle de la qualite du lait et la
sélection des géniteurs. Par ailleurs, si le gain de proteines
corporelles
observé
representait
effectivement
un gain de
masses
musculaires,
l'utilisation de
la BST serait tres
19
intéressante chez les vaches laitieres destinees à la réforme
pour ameliorer leurs qualités bouchères.
REMERCIEMENTS
Nous remercions Messieurs B. Rémond et Y. Chilliard
de 1'U.R. de la Lactation du CRZV de Theix/INRA (France) pour
les corrections apportées au manuscrit et nos collègues du
service d'Alimentation-Nutrition
du L.N.E.R.V. de Dakar pour
la relecture du document.
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CB
Tableau 1: Variations de la quantité de lait sécrétée (kq/JL) par des
vaches en réponse a des doses et fréquences d'administration dittérentes
de somatotropine bovine.
Essais de courte durke
Essais de longue duree
1( 4 serainesl
i) 10 serainesk
-
FREDUENCE DES IHJECTIDNS
I jour
114 Jours
i’! Jours
,A Jours
NOMRE D ESSIIS
10 la)
74 Ibt
2 1 (Cl
3 Idi
Y (el
- -
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- - - - - - -
- - - - - - ..- - -_ -
--_ _.._ - ..__
DOSE’
-
25 a 50
5-?
10-17 20-27 SO-50
500
140 350 700
320 640 960
VACHES TRAITEES
..-------------
REPONSE MYEINE
490
1,6
3,s
$3
b,b
4,b
2,9
3,4
4,O
195
2,5
3,4
ECART-TYPE
1,3
1,6
1,tl
2,2
2,b
198
1,8
1,2
O,b
198
1,b
2,l
HlNIHtM
2,b
O,b
-0,3 3,0
4,2
210
1,4
2,o
3,5
-0,3
0,I
u,4
h?XII(Uli
7th
4,4
6,b
10,l il,5
fl,2
4,9
4,1
4,4
3,9
4,9
b,J
WMBRE DE VACHES
83
1 1 2 7
1456
92
339
D U R E E TRAlfENENl Iserainesll d 3
33 i 5
29 i 9
27 t L
18 ? 5
VACHES TE?lOINS
e-_------e-----
PRODUCTION LAITIERE
MOYENNE
23.7
26,b
23,V
ECART-TYPE
730
349
4,4
I(I~lntiir
i
29.1
1;. :
tiax 1nun
;L
3594
L!9,8
NOHBRE DE VACHES
-
528
773
12s
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Tableau 2: Variations de la quantité de lait produite (kg/j) par
des vaches laitières en réponse a l'administration de
somatotropine bovine au cours de 2 lactations consécutives.
2he LACIIIIIOWZ
Zr d e variation
7
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1
2Slj
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15
10,3/ j
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446
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RclRlRf et dl., 19B9
12
GIIEEW e1 al., 1989
LWZB,
tlUIEb! et A., 1 9 8 9 ’
500/141
14
LEIZlEW et al., 1989’
3,i
121
VEIIIIE rt A., 1969
b4OiZ0,
297
-36
_--
- -
----.-.-- - - - - --..- _-_- - -
_ _ _ _ _
I- EI (9 Var pu, OI tous Irs 14 a u 2 8
pars.
*- 11 durle d u trutcrent e s t e;pmPe e n amines.
I- hrCe d u trriheat : 3 5 seknes Ii prerihe annbe, el 1 t y p e s d e rations 1 4Y o u bO? d e c o n c e n t r e Ict Idhlm J,.
‘- 119pctnres eiprirbes ea k g d e lail 2 3,52 d e rdtikre qrdrre.
‘- 3 0 v a c h e s Dar trdilereot
Id I&re dinde.
(- L e lriilewt a tocrrenrl 4 6 0 j o u r s post-pdrtam e t a costlnuk luspu I I d iir4 d e i d Idrldtion, i d lere dnoh.
. .:
Tableau 3: Variations de la quantité de lait produite (ou lait A 3,5X de
matihre grasse* en kg/j) par des vaches laitiéres en réponse A
l'administration de somatotropine bovine, selon certaines
caractéristiques de la ration.
”
bbw! dr VdCbCS tosc trrer Istrams)
pdr trditeteot rqlloar)
__-.
- .I-.
------
Niveau de
_........._I_..__ concent~
- - .--.. -.--_
(11 402 vs 6 0 2 d e toacertrC
14
2 1
38
4,s
ttlbt)
4,I
l-1
(2)
U-322 v s 32-522 d e coecritrkt
9
21
30
4,0
(-1
6,l
t-j
(31 402 v s 6 0 2 d e contentri
15
640/28j
24
2,3
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3,s
1t12zt
(4) oqe v s ui5
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20
29
7,8
lf33%)
7,8
(,33%l
(5) rlltc v s ml
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25
37
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(G!421
4,9
It235)
(6) $5 vs $4
kg d
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coacenlr6
12
560/14j 3 0
2,l
(t115)
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tt1121
(7) 142 $1 HD vs l?t f I Bt
25
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S,J
I-I
(81 18 P I HD vs 1% P I tt
24
lb-24
i,8
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OI Il2 PI vs 1 6 5 PT
33
4
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(+Jitifs
-.__ ._. -. .,.. alinentaires
._ . ..-.. _.-- -.-.. - -
(10) 0 VI isoPLUS
12 25
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-
tt2321
-
(ut
111) 0 vs Ne(dldc
1s 50 5
1,6
lt42l
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II21 0 vc IBO 11 P/O)~fClM~
12
11 12
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1711
-9
NcGUFFEY e t II., 1989’
15
18
640/26~
-7
-26
+2
VERlIE et al., 1989.Essai 1 16
24
-0‘1
+II
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-u,3
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24
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Essai 2
12
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Essai 3
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CHILLMRD e t al., 199UJ’
NO/ 14J
t:it
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+51;
- - - - .- .-
---
RYIHNE CARDIfWE Inoreec: 9 W! bè!!erentslrinl
.__ . . _
EPPW e t ai., 1 9 8 7
27,2
78
14
N S
SODERHOL!! e t
al., 1985
10,3
+4,3
N S
20,b
+7,4
D(O,05
41,2
+11,9
P(O,OS
FULLERTON et al., 1989’
JO
b?,5
-3,2
N S
63,s
+l,b
N S
b3,5
t24
N S
HENATOCRITE ( n a r r e s : 24-4621
EPPAAD et ak., 1987
40,5
3 0
-3
P(O,O1
SODERHOLII et a1 . , 1 9 8 8
10,3
29,8
-147
N S
20,6
i9,8
-1,5
N S
41,2
29,8
-J,Y
P~U,05
FULLERTON e t
a1 ., 1989’
3 0
31
-1,4
NS
S I
-u,ï
Ni
31
-3,3
p(O,Ol
HEIWLOBINEHIE !normes: a-15 qdll
EPPARD et ai ,, 1997
0
-;a . I 1
-a,,c
--_-.- .-
1- Les norres sont Cit&es par EPFARD et al., lUtSi. La dufee du traitmer:! a e t e de j malrIes ~tri+h’~ et
al., 1 9 8 7 1 , 3 6 seraines (SODERHOLN et ai., 198al et 7 jurrs iFULi.ikTGii et al., ild’ij.
*- Les doses de BST sont exprirees en ng/)our~rache.
‘- l o t EST-lot téaorn.
‘- OE haut en bas, Laleurs du jour 1, e t lk 3%~ traitewfit p a f rappcr! 2 l a periode a.fan! i a~rinlstfatlw
de la BST.
$II Met + Sometribove (Monsanto)
I
B. Dort-tain
00
THR
‘CU
,TYlf
‘ P R O
,CLY
‘AkAAC -ARG-SER-SER-~~~
C-Dort-&
Figure 1: Reptisentation de la séquence aminée de la molécule de somatotropine
bovine (A) (WALLIS, 1978) et d’IGF-1 humaine (B) (identique à la molécule bovine)
(CLEMMONS, 1989).
u: y = 1,60 + 0,13x, R = 0,62; n=57
w: y = 1,25 + 0,08x, R = 0,43; n=35
Injections quotidiennes
I n Formes “retard”
12’
CI
q
10 -
0
8-
m
6-
4-
2-
00
O-
-2 :
8
8
8
8
1
0
10
20
30 I
40
50
Dose (mg/jour)
Figure 2: Variations des quantités de lait produites (y) par des vaches laitières en réponse
à différentes doses (x) de BST administies. Résultats de 55 essais de longue durée (en
moyenne 28 semaines) dont 25 avec des injections quotidiennes, 21 avec la Sometribove
et 9 avec la Somidobove. Le nombre d’observations est de 92; chaque observation est une
réponse (taille moyenne des lots = 19 vaches) pour une dose donnée.
!
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