REFUBLIQUE Du SENEW -m---------- ...
REFUBLIQUE Du SENEW
-m----------
lNST~L;ENEGALAISDEHEicHERcHEs
AGRICOLES (I.S.R.A.1
P R I M A T U R E
----c---e--
w---m----
LkhBOmIl?ENATIoINALDEL"ELEvAGE
SECmARIATD'E;TPSfALARECHERCHE
Ex!DERl3?mR~vETERINAIREs
SCIENTIFIQUE FT TECWIQUE
m.=-=-=-
-=..b=-
PROPOSITIONS DE SOLUTION; A QUELQUES
PROBLEMES DE REPRODUCTION CHEZ LES
FEMELLES MONTBELIARDES DE SANGALKAM
NOTE TECHNIQUE N02/Z00T/OCTOBRE 1980
-6
IV-NoTEmHNIQUE - PROPOSITIONSDE SOLUIXBISAQUELQUES PROEUXES
DEREPRODU3'IONCHEZLES~S~~~~
Larepm3~~tiondutmupeauI%nt~liard
21 Sangalkm~sequelques
pro-
blèms tmduits prirrzipalemntparun allongementconsitiledest~ :
- intervalle vêlage:- lè chaleur
- intmallevê.lage et fécondation.
Afin d'essayer de &duire ces temps, il est nécessaire de considérer
les causes de pseudo stérilité et de st&ilité et ses traitements possibles.
A) Causes de stérilité
l- Stérilité vraie
a) non réversible + rralformtion génitale (ou cong&itale)
. sans lumière uth4ne
. non perfomtion du col
. dédoublemntducol
. nm fermeture du col
. . . / . . .
- 7:
* consécutive 3 un phérwmène infectieux grave
. spécifique : brucellose . . .
. non spécifique : quibouchelesl~è~ ut&ines
par mltiplication du &mma ut&in:r
t atrophie ou non développement des ovaires
b) r&ersible
tconsécutif 3 un phénonSne infectieuxcurable
+Carences
. 01i.@é1~:Zn-Cu
. Vitamines : A c E ii H
. déséquilibre : Ca/P
l
btéines :
r+ercussion dans la *uctim
homnale
+ stress
2 - Fausse st&l.ité
- rrauvaise détection des chaleurs
- interventimdumâle
àunmuvaismmentdanslecycleoestral.
B) Probl&es de stérilité
I -Nonretour enchaleurap&s
vêlage
C_I
On attend normlement 2 mis après le vêlage avant d'effectuer la
lè îns~tion. Au cas où il n'y aurait pas de chaleur ce laps de temps
écoulé, nous attendons encore 15 j avant dsagir.
L'intmention se fait toujours suivant le même protocole : on pratique
un massage d'ova$re par voie trxmsrectale, et cn Qmrtion de ce que l'on
trouve, on applique un ~itement diffkent.
1) la palpation r&èle sur les ovaires :
-uncorps jaune knformedebouchondec~e).
Celasigneg6nér~ement
un mfo~tionnemmt
des ovaires ap&s le vêlage. I.E problème réside alors
dans la détztion des chaleurs;
. . /. . . .
-8
-mou plusieurs kystes qui perhmbentlecycle
ovulaire enlebloquant,
en l'allongeant ou en le rk3zcourcissantj
- rien du touts
Si les ovaires sont petits et fibreux, il y a de forte clztrxze qu'ils
l
soient devenus infonctionnels et ceci de manière i.méversible.
. Si les ovaires sont de taiLle normale nous pensons à un défaut de
stimlation homnale qui s'accompagw d'un manque de n&uration et de ponte
ovulaire. On doit penser à faire une deuxi&me intervention manuelle tS.'jours
plus tard pour confirmer cette hy@&se.
2) Traitemznt
-présenced'uncorps jaune :
Naus &xxléonslecarps
jaunenranuellemmtouchimiq~tpardela
FG fP= Gmstag~ines)
- p&semed‘unouplusieurs
kystes.
Ceux-ci sont élimir& par pression.
Qu'il y ait corps jaune, kystes ou awun élément figuré, on Fatique de toute
manièreune injectiondeFSH (1OOOUIde &madotmphineséxique)
afinde
favoriserlamtumtionovula~.Eventuellementaumcmentdes
chaleurs on
peutinjetwde la LH ~gonado~~inechorionique15#uI)
~xmr favoriser
la ponte ovulaire.
Sinous netmuvons rien à la surfacedes ovaires il fautpenserqukne
distension des cornes utérines bloque le cycle ovulaire. Cette distension
peutêtrepmmqu6e par lammificationd'unfoetus
ouparunem&rite forke
ou un pyomètre.
II - Succession de saillies non fécondantes
Il faut attendre 2 saillies non f&ondaxrtes avant d'agir
-1) à l'aide d'un vaginoscope 1113~s nous assurons
. qu'il n'y a pas d'inflammtion due à une infection plus ou mins
hautedel'appareilumgénital,
. . . / . . .
. qu'il n'y a pas de fibrmes,
. que le col se feme bien en dehms des chaleurs,
. qu'il n'y a pas de mlformtions.
2) Par palpation transrectale nous pouvons :
+ soit ne rien trwver sur les ovaires,
+ soitêtreenpr&emede kystes ou de corps jaune.
La conduite à tenir est la même que précédermmt étudiée en y adjoignant
si on le désire une injection de pmgestémne et un&kt$&&48 heures apr&s
la saillie.
III - Gkîsse ne prkentant pas d'oestrus
Outre le cas possible de malformations il faut penser à une carence
hcmrmale : LH, ??SH ou oestrogène.
Il est-très
Fossibled'induirechimiquanentunepremi~~chaleuren
atter&ntlerelais
naturel ducycleoestml. Aceprops il. estpréf&x&le
d'agir directemnt au niveau ovarien par la FSH-131 plut8t que par les oes-
tZl+%ES:
le siège de la cyclicité se situe dans l'hypothalams. Celui-ci
ccmmmde pzr l'intermédiaire de l'hpphyse la pmduction de F%I et UL'
Une faible injection de FSH peut stimiler le centre de cyclicité.
ks oestrogènes quant à eux n'ont qu'une action au niveau de l'appareil
génital.
Il est conseil16 d'utiliser de faibles doses d'hommes quitte à les
a-ter par la suite en cas d'insuccès. Ex :FG 600 (5oouIPMsG+ 7oouI
LH).
Si on veut utiliser des oestmgènes il faut ccmnaî~ l'exquise sensi-
bïLit6 du boti à l'égard de ce pmdui-t : une injeztîon de 5 5 10 mg suffit
pourinduimunechaleur,pasfo~cémentfécondante,chezunef&lede
sookg.
. . /. ..*
IV- Pmbl&esd9avortemnt
Les causes d9avortemnt sont mikiples, les plus f&quentes sont dues
à des affections microbiennes, à des &CC~ ,tmumatiques et à des subcmences
de progestérone.
Affections bact&iennes provoquant des avortemnts spécifiques ou mn. Les
métrites engendrées sont traik&s fortesent et le plus mpidemnt possible.
Les ckx2s tmm-katiques sont toujours possibles. On minimise ces risques
en isolantp&rna~tles parturiantes etenévitanttoutstress pouvant
nuire à leur gestation.
Les stiarences progestkmiques ne favorise ni la nidation, ni la gestation
Pour pallierceproblèrne sur des vaches à avortementfacileon pratique une
injection de 100 à 200 mg progestérone-Vit,E 48 h et 7jourS après la sail-
lie, puis tous les 3 mis jusqu'à la date pr&u&e du vU.age.
- F%obl&m de détection des chaleurs
En fait toute la question de pseudo-stérilité à !%ngalkam r&ide dans
ce pmblèm de détection des chaleurs.
On peut soit avoir à sa disposition des taureaux souffleurs vaseatomi-
sés ou des vaches androgénisées.
Ces&uxétant porteursdetampons
erweurs surlepoitrail,ler+$kagedes
femelles enoestrus est simple a
réaliser.
Ladétection la plus sin-plemais lamins fiable se faitparvoie
visuelle en visitant le troupeau plusieurs fois par jour. Le cycle oestral
a Sangalkam est relativement court 6-12h maxinun ce qui rend délicat la dé-
termination de lvheure de la saillie qui doit se faire en fin de cycle.
Des essais d'an@mg&&ationde folles vmtêtret&s prochainement
entrepris.
Y.rnKr cm.1980
-m----------
lNST~L;ENEGALAISDEHEicHERcHEs
AGRICOLES (I.S.R.A.1
P R I M A T U R E
----c---e--
w---m----
LkhBOmIl?ENATIoINALDEL"ELEvAGE
SECmARIATD'E;TPSfALARECHERCHE
Ex!DERl3?mR~vETERINAIREs
SCIENTIFIQUE FT TECWIQUE
m.=-=-=-
-=..b=-
PROPOSITIONS DE SOLUTION; A QUELQUES
PROBLEMES DE REPRODUCTION CHEZ LES
FEMELLES MONTBELIARDES DE SANGALKAM
NOTE TECHNIQUE N02/Z00T/OCTOBRE 1980
-6
IV-NoTEmHNIQUE - PROPOSITIONSDE SOLUIXBISAQUELQUES PROEUXES
DEREPRODU3'IONCHEZLES~S~~~~
Larepm3~~tiondutmupeauI%nt~liard
21 Sangalkm~sequelques
pro-
blèms tmduits prirrzipalemntparun allongementconsitiledest~ :
- intervalle vêlage:- lè chaleur
- intmallevê.lage et fécondation.
Afin d'essayer de &duire ces temps, il est nécessaire de considérer
les causes de pseudo stérilité et de st&ilité et ses traitements possibles.
A) Causes de stérilité
l- Stérilité vraie
a) non réversible + rralformtion génitale (ou cong&itale)
. sans lumière uth4ne
. non perfomtion du col
. dédoublemntducol
. nm fermeture du col
. . . / . . .
- 7:
* consécutive 3 un phérwmène infectieux grave
. spécifique : brucellose . . .
. non spécifique : quibouchelesl~è~ ut&ines
par mltiplication du &mma ut&in:r
t atrophie ou non développement des ovaires
b) r&ersible
tconsécutif 3 un phénonSne infectieuxcurable
+Carences
. 01i.@é1~:Zn-Cu
. Vitamines : A c E ii H
. déséquilibre : Ca/P
l
btéines :
r+ercussion dans la *uctim
homnale
+ stress
2 - Fausse st&l.ité
- rrauvaise détection des chaleurs
- interventimdumâle
àunmuvaismmentdanslecycleoestral.
B) Probl&es de stérilité
I -Nonretour enchaleurap&s
vêlage
C_I
On attend normlement 2 mis après le vêlage avant d'effectuer la
lè îns~tion. Au cas où il n'y aurait pas de chaleur ce laps de temps
écoulé, nous attendons encore 15 j avant dsagir.
L'intmention se fait toujours suivant le même protocole : on pratique
un massage d'ova$re par voie trxmsrectale, et cn Qmrtion de ce que l'on
trouve, on applique un ~itement diffkent.
1) la palpation r&èle sur les ovaires :
-uncorps jaune knformedebouchondec~e).
Celasigneg6nér~ement
un mfo~tionnemmt
des ovaires ap&s le vêlage. I.E problème réside alors
dans la détztion des chaleurs;
. . /. . . .
-8
-mou plusieurs kystes qui perhmbentlecycle
ovulaire enlebloquant,
en l'allongeant ou en le rk3zcourcissantj
- rien du touts
Si les ovaires sont petits et fibreux, il y a de forte clztrxze qu'ils
l
soient devenus infonctionnels et ceci de manière i.méversible.
. Si les ovaires sont de taiLle normale nous pensons à un défaut de
stimlation homnale qui s'accompagw d'un manque de n&uration et de ponte
ovulaire. On doit penser à faire une deuxi&me intervention manuelle tS.'jours
plus tard pour confirmer cette hy@&se.
2) Traitemznt
-présenced'uncorps jaune :
Naus &xxléonslecarps
jaunenranuellemmtouchimiq~tpardela
FG fP= Gmstag~ines)
- p&semed‘unouplusieurs
kystes.
Ceux-ci sont élimir& par pression.
Qu'il y ait corps jaune, kystes ou awun élément figuré, on Fatique de toute
manièreune injectiondeFSH (1OOOUIde &madotmphineséxique)
afinde
favoriserlamtumtionovula~.Eventuellementaumcmentdes
chaleurs on
peutinjetwde la LH ~gonado~~inechorionique15#uI)
~xmr favoriser
la ponte ovulaire.
Sinous netmuvons rien à la surfacedes ovaires il fautpenserqukne
distension des cornes utérines bloque le cycle ovulaire. Cette distension
peutêtrepmmqu6e par lammificationd'unfoetus
ouparunem&rite forke
ou un pyomètre.
II - Succession de saillies non fécondantes
Il faut attendre 2 saillies non f&ondaxrtes avant d'agir
-1) à l'aide d'un vaginoscope 1113~s nous assurons
. qu'il n'y a pas d'inflammtion due à une infection plus ou mins
hautedel'appareilumgénital,
. . . / . . .
. qu'il n'y a pas de fibrmes,
. que le col se feme bien en dehms des chaleurs,
. qu'il n'y a pas de mlformtions.
2) Par palpation transrectale nous pouvons :
+ soit ne rien trwver sur les ovaires,
+ soitêtreenpr&emede kystes ou de corps jaune.
La conduite à tenir est la même que précédermmt étudiée en y adjoignant
si on le désire une injection de pmgestémne et un&kt$&&48 heures apr&s
la saillie.
III - Gkîsse ne prkentant pas d'oestrus
Outre le cas possible de malformations il faut penser à une carence
hcmrmale : LH, ??SH ou oestrogène.
Il est-très
Fossibled'induirechimiquanentunepremi~~chaleuren
atter&ntlerelais
naturel ducycleoestml. Aceprops il. estpréf&x&le
d'agir directemnt au niveau ovarien par la FSH-131 plut8t que par les oes-
tZl+%ES:
le siège de la cyclicité se situe dans l'hypothalams. Celui-ci
ccmmmde pzr l'intermédiaire de l'hpphyse la pmduction de F%I et UL'
Une faible injection de FSH peut stimiler le centre de cyclicité.
ks oestrogènes quant à eux n'ont qu'une action au niveau de l'appareil
génital.
Il est conseil16 d'utiliser de faibles doses d'hommes quitte à les
a-ter par la suite en cas d'insuccès. Ex :FG 600 (5oouIPMsG+ 7oouI
LH).
Si on veut utiliser des oestmgènes il faut ccmnaî~ l'exquise sensi-
bïLit6 du boti à l'égard de ce pmdui-t : une injeztîon de 5 5 10 mg suffit
pourinduimunechaleur,pasfo~cémentfécondante,chezunef&lede
sookg.
. . /. ..*
IV- Pmbl&esd9avortemnt
Les causes d9avortemnt sont mikiples, les plus f&quentes sont dues
à des affections microbiennes, à des &CC~ ,tmumatiques et à des subcmences
de progestérone.
Affections bact&iennes provoquant des avortemnts spécifiques ou mn. Les
métrites engendrées sont traik&s fortesent et le plus mpidemnt possible.
Les ckx2s tmm-katiques sont toujours possibles. On minimise ces risques
en isolantp&rna~tles parturiantes etenévitanttoutstress pouvant
nuire à leur gestation.
Les stiarences progestkmiques ne favorise ni la nidation, ni la gestation
Pour pallierceproblèrne sur des vaches à avortementfacileon pratique une
injection de 100 à 200 mg progestérone-Vit,E 48 h et 7jourS après la sail-
lie, puis tous les 3 mis jusqu'à la date pr&u&e du vU.age.
- F%obl&m de détection des chaleurs
En fait toute la question de pseudo-stérilité à !%ngalkam r&ide dans
ce pmblèm de détection des chaleurs.
On peut soit avoir à sa disposition des taureaux souffleurs vaseatomi-
sés ou des vaches androgénisées.
Ces&uxétant porteursdetampons
erweurs surlepoitrail,ler+$kagedes
femelles enoestrus est simple a
réaliser.
Ladétection la plus sin-plemais lamins fiable se faitparvoie
visuelle en visitant le troupeau plusieurs fois par jour. Le cycle oestral
a Sangalkam est relativement court 6-12h maxinun ce qui rend délicat la dé-
termination de lvheure de la saillie qui doit se faire en fin de cycle.
Des essais d'an@mg&&ationde folles vmtêtret&s prochainement
entrepris.
Y.rnKr cm.1980