Int&&t de la gmnuh$ion de 1'aXmnt D3i4LTB ...
Int&&t de la gmnuh$ion de 1'aXmnt
D3i4LTB U-ï.O.1, CALVET tH.1, FRIOT CD.1
DENIS (J.P.)
Juin 1977

P L A N
mom1m
1-MATERIELFTmDES
l- Lesarlimaux
.
2 " Les régimes
“$
3 - Observations et mesures
II- RESUWW
1 - fI3missance pondble
2 - Consmtions
3 - Indices de consommtion
4- Rhaltats d'analyses biochimiques
5 - Abattage et étude des c&~ser~
III - DISCUSSIONS
l-Cmissancepondérale
2 - Cmsomxtion d'aliment
3 - Efficacité alimt~
4-ha3.ysesdesanp;
L
5 -Etudedes camasses
IV-ESCjJISSEECONQMIQUE

Plusieurs essais d'alimentation intensive des mutons sénégalais ont
déjà &é r&l.isés au L.N.E.R.V. à Dakar. Parmi les rations testées, figure le
&.ange concentré - coque d'arachide (la coque est un sous-produit bon marché au
Sénégal). Son utilisation judicieuse a permis dtobserver des gains de poids satis-
faisants aussi bien chez les ovins de race Peulh-Peulh (113 g/jour pendant 14 semi-
nes) que chez les animaux Touabire (près de 100 g/jour durant 19 semaines).
Néanmins la distribution d'un tel alimmt sous sa formz non aggl&&
aboutit à un cwkxi.n gaspillage ; car les animauxonttendance à ix&wdans
le
mélange pour rechercher les éléments du cament&, laissant des refus riches . &n
coque.
Il convient donc d'améliorer la présentation de cet alimmt afin de le
rendre plus efficient.
Dans Çe cadre, le présent essai vise à apprécîer l'int&% de la gmtm-
latîon d'un m6lange homgène concentré - coque d'arachide, en embouche ovine.

1-M&TERIELETMETHoDEs
L'expérience s'est dbmlée dans les étables du Laboratoire du 22/12/
76 au 16/3/77, soit durent 12 semaines. N&rmins, pour la witié environ des ani-
mux soumis à l'alimzttation intensive, l'essai a été arrêté à la fin de la 1Oèw
semaine, leur engraisseront étant consid& comne pratiquewnt achevé à cette date.
Ce sont des mmtons adultes ngles entiers et castrés, âgés en général
de plus de 2 ans, &fonrks après une longue carrière. dans le service des digesti-
bilités in vivo. Ils appartiennent à la race peulh-peulh dont les caract&istiques
morphologiques ont été décrites dans une publication préc&ente CH. CALVET et
J.P. DENIS : Embouche intensive du muton peulh-peulh sénégalais).
Deux lots sont constitués comprenant chacun 10 animux; cette réparti-
tion tient compte du poids et du sexe comme le mntre le tableau 1. Ainsi, au pre-
mier jour de l'exp&ience, les poids myens dans les lots 1 et II &aient respecti-
venmt de 37,8 f b,2 kg et 36,l t 4,4 kg. Chaque lot est installé dans une loge
particulikre équipC?e d'unabrmmiretdemgeoires.
2 - Les régimes
.
LRs rations sont distribuées 2 fois par jour. Elles ont théoriquemt
la mGme ccnnposition et la rr&e valeur pour les 2 lots. L'aliment cmprend une por-
tion de lest (24 % coque d'arachide) et une purtion de concent& (76 "a> à base de
son, de sorgho et de farine de poisson.

3
$'&&&,& - Répavtitim et caract&htiques des mutons au 22/12/76
LOTI
I#l? II
c
NO
Poids kg
Sexe
NO
bids
Sexe
Y’
1
33,8
d
SN
29,0
d7
62
37,5
1)
2
34,8
1)
77
46,0
)?
4
29,5
1)
9 2
30,o
d
52
42,5
))
7
180
34,4
0
67
39,3
6
7
205
41,2
2
167
26,4
1)
208
34,2
175
34,5
6
223
35,8
1)
211
42,s
1)
234
41,8
))
217
43,o
1)
362
44,o
1)
236
39,8
1)
N
10
N
10
LX
378,7
CX
361,3
1x2
14 580,Ol
rxa
13
.
399,53
&Y-
37,6 -r 4,2
Moyenne
36,l i 4,Y
kg

Pour des raisons pratiques de fabrication d'une part et de présentation
des données d'autre part, cette distinction n'a pas été faite au tableau II oiJ
figurent la composition et la valeur calculée de l'aliment complet.
11 n'a pas été p&vu de ration d'adaptation. Le lot 1 reçoit l'alimsnt
complet préalablemnt mis sous form de granulés (0 6 mn) ; tandis que le lot II
consomme le R&I+FZ alimnt distribué tel quel. Ces deux typesde régimes seront
identifiés dans la suite de cet exposé, par les abréviations M.G &anüLé~ et
M.P (pulvkulent~ correspondant aux 2 traitements appliqués, Les aliments M.R et
M.G ont fait l'objet d'analyses brmwtologiques préalables afin de vkifier qu'ils
renferment à peu près les m&rtes teneurs en principes nutritifs. Les chiffres obser-
vés ont été consignés dans le tableau III *. les quantités d'aliments M.G et M.P
distribuées sont ajustées chaque jour de façon à recueillir environ 10 4; de refus.
3 - Observations et msures
Elles &pondent à un double objectif. Il s'agit d'une part d'apprécier
'l'efficacité comparée des deux régies en embouche intensive, par le contile des
performnces zmtechniques kroissance, consommtion, I.C., performances à l'abat-
tage) ; d'autre part de suivre in vivo, l'évolution des paramèWes biochimiques du
sang par des techniques appropriéese
Par conséquent les mesures et observations seront les suivantes :
- pesées des mutons : au début de l'essai, puis une fois par
semine à jour et heure fixes, jusqu'à la fin de l'expérimentation
- pesées des rations et des refus : une fois par jour
- analyse,de sang : une prise de sang est effectuée tous les mis
à jour et heure fixes:, sur chaque animal. Les para&res suivants
sont mesurés : hématocrite, teneurs en pmt&nes, m wée et en
phosphore
- abattage de 2 mutons en fin d'expérience 1 de chaque lot. Décou-
pe et étude syst&atique des carcasses suivant les techniques
habituellement pmtiquées au Laboratoire
4 - Enfin, un calcul économique sommire sera tenté à l'issue de ce travail
afin de pemttre une appréciation chiffrée de l'intér@t &onomique de la granula-
tion.
* Ces analyses révèlent un excès de calcium dans l'aliment pulvérulent ; d'où
Ca/& 2 au lieu de 1.

5
Tableau J&- Compsition et valeur théorique de l'aliment distribue
Qté
MS
UF
Ca
P
-
-
mue d'arachi-
de
24 ks 21,8kg
33J 42
35 g
11 &
Gros son de blé
3 7
32,6
22,7
3 630
49
416
638
~%ho
35,s
32,3
29,4
2 471
9
116
151
Farine poisson
035
W
034
237
28
15
(58)
C.M.V. Hxrton
450
3,3
5oog
-
225
SSEPC:
TOTAL
l+100
89,G
52,5 570 560 500 24
k
g kg
17
*
0,52 UF par kg d'alimrrt
MAJmF = 126
Ms/uF =
2,7
ca/? #l
Cellulose = 27 % MS

6
!&$&~LU IQ - Résultats de l*analyse bmtologique des régimes M.P et M.G
Alinrent M,P
Aliment M.G
(pulvétient)
Qgt?anulé)
Matières sèches
878,6 g
877,2 g
Matières minérales
57,0
49,4
Matières azotées
115,6
119,a
Matikres grasses
34,6
44,9
&kières celluloçiques
zoo,4
197,8
Extractif non azotg
592,4
588,8
lCalcium
12,47
5,53
phosphore
6,46
6,27
Insoluble chlorhy#rique
2,54
3,SO
,

II - REXULTATS
Tout d'abord, signalons qu'un incident technique s'est produit dans le
c
lot 1, au quatrième jour d'expérience. En effet, un des mutons s'est échappé de
la loge et
n'a &Q retrouvé qu'une semine plutard j alors qu'il avait perdu
près de 30 % de son poids vif. Il a été réincorporé dans son lot d'origine, mis
nous n'avons pas tenu compte de ses performmces qui, sormz toute, étaient honora-
bles.
Sa part de consommtion alimntaire a été déduite de celle de lfensem-
ble du lot, SUT la base de la pmpo'rtionnalitb. de l'ingestion par rapport au poids
vif des animaux.
Par ailleurs, la prolongation de l'embouche à 12 semaines a concerné
3 animaux du lot 1 et 5 du lot II afin de leur pemnethz de r&lisep un gain de
poids suffisant.
1 - Croissance pondérale
Les r&ultats des pesées ef&ztu&s
sont rasseniblés au tableau IV.
Reportés SUT le graphique de la figure 1, les poids wens hebdomadaires marquent
une czmissance &gulière dans les 2 lots. Lr?s 2 courbes de croissance observées
grimpent de fason pratiquement parGlèle pendant les 10 premières semaines d'emlmu-
che ; un avantage de 2 à 3 kg étant mintenu en faveur du lot 1. La premi&e semi-
ne d~alimntation intensive est mrquée par des chutes de poids, surtout dans ce
lot. Elle correspond à la période d'adaptation où les animux ont consom& en excès
et présenté des troubles intestinaux. Pour le lot II dont le régimr@ pulvérulent
ces signes sont apparus plus tardivement : aux environs de la @me semaine corrm le
mntre sa courbe de croissance.
Si on considère l'évolution des poids pond&& (Figure 21, on obtient
des courbes beaucoup plus -les. Cependant on retrouve les chutes de poids
de la première (lot 1) et de la 4ème semaine (lot II) d'embouche.
Au point de vue des r&ïLtats globaux, on constate qu'ap&s 10 semaines
d'embouche, les poids vifs myens passent respectivemnt de 38,l à 4?,1 kg dans le
lot I et de 36,l à 45,O kg dans le lot II. D'où un gain myen total pmtiquemnt
équivalent dans les 2 cas : 9,0 kg pour les mutons recevant l'alinient granulé et
8,9 kg pour les sujets soumis au régime pulvérulent. Le C.Q.M. myen calculé sur
. . . / . . .

FIWREl: Evolution du poids myen &el dans les deux lots d'animaux
o--o ht 1 - recevant lfaliment granulé (MG)
9 Nmtons
A- - -.A Lot II -
"
IP pulvérulent(W) 10 mtorls
20
L .-.- -.wT---.
~-.-
*
3
_._, __ __,__.__
4 -. “.. _
5 ._ ---..--..-
6
---- , -----+
$
a-
Senraines
d'embouche

FIm2: Evolution du poids myen pondé& dans les
2 lots exp&imentam
150
1
-.-.
-.-. b-t
b-t 11 -- recevant l'aliment
recevant ltaliment gmnulé
gmnulé 0-G)

- - - ILYt II
II - w
" pulvérulent
pulvérulent @fP)
75% ---y----y!-
--L-"..$y18 -... -910'
3
4 5
Semaines
d'embouche

11
cette base s'élève à environ 128 g/j. -pendant compte tenu de la fluctuation dans
les pesees, il s'avère plu& correct d'estimr les C.Q.M. à partir des @mites de
agression obtenues sur l'ensemble des pesées. C'est ce qui a été fait au tableau
V, Ainsi les lots rtgmnuléfr et "pulv&ulent" ont réalisé des C.Q.M. respectifs de
150 et 237 g/j sur une du&e d'embouche de 10 semaines.
En ce qui concerne les animaux dont l'embouche a été prolongée de 15
jours, les gains de poids supplémentaires suivants ont &té obsemés :
0,8 kg en myenne pour 3 mutons appartenant au lot 1
Il
w
5
"
" au lot II
Ce qui porte leurs gains myens totaux à 7,5 et 7,3 kg respectivemnt
en 12 semaines d'alimentation intensive. Les C.Q.M. respectifs, estin& par la
m&hode des "pentes de regmssion" se chiffrent à 97 et 102 g/j pour la même pério-
de. Mal@ une embouche prolon$e, ces 8 aninwx ont donc présenté dans leur ensem-
ble une reins bonne croissance que les autres.
3 - Consomnations
Les consorxmtions quotidiennes,
évaluées pour chaque semxine exp&imen-
tale, sont rappartée au tableau VI. Z$r une période d'embouche de 10 semaines, la
consomnation myenne journalière dans les 2 lots s'établit à 2 037 g/Animl pour
le ler et 2 276 g/Animl pour le second. Dans l'ensemble, les mutons nourris avec
l'alimnt pulvérulent ont consomné plus d'alimnt que ceux qui ont reçu le tigi.m
gmnulé. Les consommtions concomnitantes de matières &ches et d'&xzgie sont
mentionnées dans le tableau VII. Dans le lot II, on atteint une consmtion de
5,l kg/MS/lOO kg PV soit une ingestion de 3 WF/lOO kg PV = kg W. L'observation de
la figure 3, mmtre que la consommtion d'aliment rappzsrtée au poids vif est su+-
rieur dans le lot II pendant toute la durée de l'erxibouche. L'écart est particuliè-
mwntfrappant5partirdela6~mz semaine ex@?rirrmtale où les mutons soumis au
Inégirmz pulvémlent continuent dfaccmître leurs ingestions tandis que les animux
recevant les gmnulés se stabilisent après une importante baisse de niveau d'inges-
tion. On retrouve une fois plus de problèmes d'adaptation au nouvel alirrmt durant
la pren&re quinzaine d'errbouche.
Quant aux 8 mutons embouchés pendant 12 semaines, leur consomwtion
totale d"aliment pour les 15 derniers jours ssélève à 103 kg de granulé dans le lot
1 et 165,2 kg d'alimt pulvémlent dans le lot II.
Les myennes individuelles sont donc respectivement de 2,450 et 2,360
kg par jour et par muton durant la période d'e&ouche complémentaire.

FI-3: Evolution de la consosrrnation
d'aliment par kg
de poids vif dans les lots 1 et II
i
4
Lot1
- Aliment granulé MG
- .- - Lot II - Aliment plh&xllent MP
!!kmaines
d‘embouche

13
:’
m - C.Q.M. estirke par calcul. de r&ressian linéaire
après10 semines d'embouche
T-
LOT II
-1
-No
1 Pente
:.Q.M. g/J
NO
Pente
:.Q.M. g/f
1
1300
186
SN
763
309
62
1 110
158
2
1 311
187
77
1 438
205
4
1 014
145
92
718
102
52
688
98
180
966
138
67
1 014
145
205
1 149
164
167
664
95
208
1 455
209
175
1066
155
234
454
65
211
1 691
241
362
876
125
217
1007
144
236
381
54
9
10
10
l-352
9 619
1 373
221 460
10469609
213 287
962
f 37
k 263
2 38

14
Ta@leauVI_- Evolution de la consomtion journalière myeme des moutons
(en gmrm-~ dgalimnts/jour)
semaine
l
TAXI
I
LOT II
Al-i%1
-‘ M.B.S
i!kl.!i% kg vif par M.B.LK
1
1 605
42,l
1 716
47,5
2
1 410
38,4
1 497
41,4
3
1 640
422’
1 714
46,8
4
1 854
46,6
1 943
50,2
5
2 348
58,0
2 24s
59,7
6
2 200
50,8
2 344
56,9
7
2 264
50,8
2 651
63,0
8
2 270
51,2
2 871
67,4
9
2 305
51,4
2 820
65,6
10
2 476
53,5
2 964
68,O
Conso.
2 037
49,0
-215
2 276
57,2
255
mYm
dj
g/j
84
dj
tdj
g/j
* M.B.S. o Metabolic Body Size ou Poids vif métabolique ou encore Poids vif -
puissance 0,75

15
Tablea.~- Résultats globaux concret les performnces observées
-
au niveau de la consmtion et de l'efficacité-
alimentau?e
Perfomces
I LOTI Lm II
1
ConsorseMtion d'alinmt
2 033 g
2 276 &
/Mouton/jour
M.S. consom&lOO kg P.V/J
1 V+ kg 1 5J kg
U.F.
tl
II
11
1 2,6 UF 1 3,0 UF
M.S. consom&e/kg de cm%&
1 14,2 kg 1 16,2 kg
U.F.
'
1t = I.C. 7,4
894
I
I
?
1
1.
.

18
4- Indices de consommtion
Les résultats Pr?écédents permettent d'évaluer l'efficacité alimentaire
des rations distribuées. L'indice de consommtion myen est respectivement de 7,4
et 8,4 dans les lots I et II ; soit un écart de conscmmtion d'une unité fourmgèrr.
pour chaque kg de poids vif produit. Donc le régime a été tieux valorisé sous sa
forme agglom$ée que sous sa forme pulvérulente.
Ix gmphique de la figure 4 rrmtm le comportewnt des deux lots de
mutons au point de vue de l'utilisation des aliments M.P et M.G. La *iode d'adap-
tation alimtaire est mrquée par une muvaise utilisation des rations, tandis que
par la suite l'efficacité alimentaire se traduit pz des I.C. plus raisonnables.
Pmtiquermrt,lvengraissemmt des animux s'est effectuée durent la 2ème partie
de l'embouche, c'est-à-dire 2 pzwtir de la 5ème semaine. On note une augmentation
pmgrmsive mis mdé&e, des indices de consomtion, ainsi qu'une meilleure valo-
risation du &g.im granulé.
La prolongation à 12 semines de l'alimmtation intensive, pour les
mutons dont la croissance à 10 semines a été jugée insuffisante, s'est traduit
par une efficacité alimentaire médiocre, surtout pour les 3 anitmux nourris avec
du granulé. En effet;? il a fallu conscmmr 20 U.F dans le lot I et pratiquement
13 U.F dans le lot II.
4
5 - Résultats d'analyses biochimiques
En ce qui concerne les analyses de sang, deux séries de &sultats ont
été obtenus sur l'ensemble des moutons soumis à l'expérimntation. Ils portent sur
lvhématocrite, la protéinémie, l'urémie et la phosphorémie, dosés sur des ptilève-
mnts corrwpondants à 2 périodes de l'embouche : fin de la première semaine d'ali-
mntation intensive et début de la sixi&re. Les tableaux VIII et IX traduisent ces
&sultats.
A la vue des chiffres bruts, on peut noter que les valeurs myennes
observées pour l'h&nat&te et pour l'urémie se situent respectivemnt autour de
32 % et aux enviruns de 380 mg/l, indifférerment des lots et de la période considg-
rée. Par contre les teneurs en protéines et en phosphore du sang sont plus variable,c
d'un lot à l'autre et surtout d'une période d'alimentation à l'autre. Ainsi le dosz-
ge des protéines a fourni des résultats variant entre 64 et 130 g/l ; tandis que
celui du phosphore a donné des chiffres allant de 93 à 121 mg/l.
* pour pmdx& un gain vif supplémntaire de 1 kg

FIGURE 4 : Evolution de l'indice de conscmmtion cumulé
au cours de l'embouche
40
,
IBt1
- recevant 17aliment MG
ah-d LDt II- 1,
II
MP
30
/I
~
28
1Il\\\\\\\\\\
10
+-----A
Adaptation
0
.
i
i.
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Semaines d'embouche

18
Tableauyl;sI - Résulta-fsconcemt l'anailyse biochimique de'sang chez les
‘li
mutons du lot 1 kecevant l'alin~nt M.G)
5
.
Hémtocrite
E3mtéinémie
Phosphor&e
%
dl
dl
27 Déc.
27 Janv.
27 Déc.
27 Janv.
27 Déc.
27 Janv.
27 Déc.
27 Janv.
1
3 6
3 6
110
73,5
320
348
78,8
158,l
6 2
26
29
123
69,1
283
238
80,l
105,7
77
3 3
26
121
65,7
446
431
224,2
142,2
9 2
3 6
3 9
117
57,5
421
557
82,5
99,s
180
3 4
35
133
69,4
377
304
108,6
143,l
205
30
3 3
116
68,7
280
678
93,3
89,4
208
29
3 4
148
68,9
466
356
73,l
122,8
234
30
3 3
128
68,6
53.0
388
97,4
167,3
362
3 4
3 3
132
69,1
322
236
97,9
105,5
223
31
58,7
268
87 ,o
N
9
10
9
10
9
10
9
10
sx
288
329
1 128
669,2
3 425
3 804
835,9
1 220,6
sx2
3 310
10 943
142 416
45 009,5: 1 360 Il: 1 630 6% 79 770,9: 156 527,!
I
ji
32
32,9
125,3
66,9
381
380
92,9
lLl,1
r_ .
0,05 sm
+ 2,6
if 2,6
4 8,f3
i 3,6
i 65
f 102
i: 12,6
2 20,'
c,v (1)
IO,?
11 ,o
951
795
22,0
37,s
17,6
23,:
I
(1) C.V = Coefficient de variation.

Tm - Résultats concernant l'analyse biochimique du sang chez les
mutons du lot II kecevant l'aliment M,P)
T H&mtccrite l?K-otéinémie ï.Jr6mi.e
PhosphorGmie
%
dl
rrQ/l
mg/1
27 Déc.
27 Janv
27 Déc.
27 Janv 27 Déc,
27 Janv. 27 Lléc.
27 Janv.
2
3 3
29
116
59,4
353
312
122,l
122,8
4
26
28
124
57,3
324
443
122,3
104,8
52
36
32
141
84,0
377
728
77,s
90,o
67
36
26
145
63,4
359
553
89,8
96,7
167
31
36
118
55,9
351
224
74,6
81,0
175
39
30
123
60,8
295
254
81,O
77,1
211
34
32
133
62,8
392
284
99,9
121,9
217
28
31
135
64,5
242
342
115,2
130,9
236
39
34
133
65,7
391
289
82,1
80,4
SN
35
30
127
312
404
82,5
97,9
l
61,9
N
10
10
10
10
10
10
10
1 0
sx
337
308
1 295
635,7
3 396
3 833
947 ,o 1 003,55
L;x*
11 525
9 562
168 523
40 960,85 1173 274 1 688 435 92 859,8F 104 062,l
R
33,7
30,8
129,E
63,6
340
383
94,7
100,4
zk t 0,05 SR
il 3,l
j: 2,1
+ 6,1
f 5,6
4 34
f 111,5
f 13,4
* 13,8
c.v
12,8
98
hL
12,3
13,Y
40,7
19,8
19,3

6 - Abattage et étude des carcasses
A la fin de l'embouche, deux animux ont et6 choisis pour leurs @or-
mances myennes et abattus en vue de l'étude des carcasses. Il s'agit des mutons
no 362 et no 52 issus respectivement des lots I et II dont ils sont reprtisentatifs?
La découpe employée ainsi que les pesées et mensurations classiques ont permis de
dresser les résultats figurant aux tableaux X à XIV. Ces tisultats m&tent en évi-
dence la bonne finition réalisée sur des anirmux relativemmt âgés, avec UT] régime
concent& - coque d'arachide. Que la ration soit granulée ou pulvérmlente, les car-
casses obtenues mntrent une bonne conformtion et un engraissement t'optimmr'. Les
rendements comnemiaux &alisés s'élèvent à près de 60 "u dans les 2 cas. Le poids
des carcasses après ressuyage est de 26,s kg pmr le no 362 et de 25,4 kg pour le
no 52. LES rmrceaux nobles composant le baron sont bien représentés : gigot raccour-
ci, selle et filet totalisent plus de 7 kg en myenne. On peut mter au passage,
un poids de gigot plus élevé chez l'animldu lot 1. Les autres mrceaux non nxG.ns
recherchés : épule, cam%s couvert et découvert ont un bon développeront chez
les deux mutons.
.
t Leurs poids vifs à l'abattage étaient respectivement de 51& 47 kg.

21
- Habillage et performances à l'habillage
Poids
Poids
Poids
Poids
Poids
Rendement
Poids du con- de la
5e qum-carcas- carcas-
vif
tenu
peau
tier se
se
panse
chaude froide
1. Ebuton no 362 50,9
3,7
5,6
18,SO
30,4
26,Y
59,7
64,4
IIJbuton No 52 47,0
4,8
4,7
16,05
28,O
25,4
59,6
66,4
*yenne
49,0
4,2
5,l
17,3
29,2
26,2
59,7
65,4
(en % du P.V)
100 %
8,6 % 10,4 % 35,3 %
59,6 % 53,s 9
l -
- Menswxition des carcasses
1 I
Epais-
Lon-
bn-
Largeur kirgetn ?
&Y-=‘-=
guem
aux
!
29,5 Iseur de
FOYIN?
la noix
externe intermi &&j$
c6tes
(
(cm)
(cm>
(cm)
hi,
1 a..,.,.. 362
6 6
65,s
25,O 25,O
4 x 6
4x6 2
II . . . . . . . 52
6 3
61
23,5
23,O
30,5
3,9 x 5 6 x 3
(2)
Moy em-le
64,5
63,3
24,3
24,0
3030
2
I
:
- Indices et prrcentages
Indice de
Indice de
xxnpacité de compaci$é du
Indice de
Pertes au
Pertes à la
ta carrasse
gigot
PS
ressuyage
découpe
(%
(8)
(%)
I: . . . . ...36.
054
10,l
296
11,s
19,8
17,2
II .**.a 5:
094
13,6
335
9,3
14,6
11,l
Moyenne
W
11,9
L
3
10,4
17,2
14,l

22
TableauXIII - Cornpmition de carcasse (en kg) i
Gigotcpcco
Selle
Filet
---+Baron
->Barmenti
no 362 (L/X' f
2,980
1,980
1,920
6,880
no 52 UYIXI
4,160
1,640
1,740
7,540
Pk$EM@
7,210
8 PV--+
/.-
14,7 %
Collier
Epaule
-2. Y2 j$ipillon
.-> papillqi entie.
/
no362 (L#T 1
2,800
4,360
/
7,160
.y
no 52 (LOT II
2,960
3,960
,/
6,920
Moyenne
2,880
4,162
7,040
%PV->
5,9 9;
8,5 %
14,4 %
C?t&E
/
couv&
dfcmvert
->!&scL
---axr& entier
no362 (LU-L' I
1,800
2,200
L/'
4,m
ne 52 ULYJ' II
1,600
2,220
'
3,820
l
PbyeMe
1,700
2,210
3,910
i
% PV---->
3.5 %
4.5 %
8.0 %
.i
-1
Poitrine
Queue
Total des pourceaux
Grasdemgnm
1
--. ,I
no362 UDT 1
3,440
0,090 ?
21,570
0,700
I
no 52 (WT II
3,240
0,160
21,680
0,900
]
1
H3yenne
3,340
i3,125
21,625
0,800
[
J'&&zay XIV - Organes divers
Foie (9)
Coeur+~urmns
Rognon
!
Testicules
no362 (Lcn: 1
800
900
3M
500
r
no 52 UT IT
760
720 200
500
!
Moyenne
780 g..
150 g
5oorz

23
III - DISCUSSSION
1 - C]roissance pondémle
Les deux rég&s alimentaire pemttent des croissances cmnpzables :
*j
pratiquemnt 9 kg de gain en moyenne dans les 2 lots, pour une embouche de 10 semai-
c
1
nes. Les C.Q.M. estir&s pm calcul de régression semblent cependant donner un avan-
tage à llaliment gmmlé par ppport au régime pulvétient : 150 g/j contre 130 g/j.
Mais la comparaison statistique de ces &sultats ne r&&e aucune diff&?ence signi-
ficative entre les lots (F 1,17 = 0,311. Notons que les estimations de C.Q.M. ainsi
obtenus sont effect&es d'un intervalle de confiance relativement: Ynportant :
LJur3:
: 150 f 37 g7j
LOT II : 130 2 38 g/j
Si par contre on compare les myennes hebdomadaires de poids vifs dans
les 2 lots, on obtient F a,18 = 4,26 ; la différence se situerait donc à la limite
de la signification (à 5%). Ceci n'est pas étonnant si on &fère à la figure 1
dont les courbes révelent un certain paral1élism au niveau de l'évolution pondérale
des animaux affectés à chaque régime. Dès la mise en place des lots, un écart myen
de 2 kg subsistait en faveur du lot 1 ; cet écart s'est pratiquement maintenu
jusqu'à la fin de lfexpérimntation bien que statistiquement négligeable.
La prolongation à 12 semines de l'alimentation intensive n'a pas permis
dlenregistrer des gains poids ~rtants, sur les mutons à croissance lente. Ces
derniers n'ont totalisé en moyenne qu'un gain brut de 7,5 kg en 84 jours ; alors qm
les animux à croissance "plus rapide", au nmibre de 11, étaient parvenus à cette
P-f- e dès la fin de la 6ème semine d'e&ouche ; soit en deux fois moins de
temps. Le recoti de croissance a été enregistré sur un mouton du lot II : 16,3 kg
de gain en 10 semaines, soit un C.Q.M. de 240 g/j.
En définitive, la ration coque - concentie permet de réaliser d'excel.-
lentes performances de croissance, qu'elle soit distribuée sous fome agglomérée ou
telle quelle. La composition des lots ne fait appar&re aucune diff&nce sig,G.fica-,
tive au niveau des gains de poids.
2 I &msomnation d'aliment
Si les deux lots ex@$mentaux sont comparables au point de vue des
résultats de croissance, il n'en est pas de r&me en ce qui concerne les niveaux de
consommation. FR lot II a ing&-G en rmyenne 240 g d'aliment par anirml et par jour
l .* /
. . .

24
de plus que le lot 1 : 2 276 conlxx 2 037 g. L'analyse de variance donne une ciif-
férence t.+s significative (à 1 %) entre les lots. Les mutons ont en moyenne con-
som& nettermnt plus l'aliment pulvérulent que le rGg* granulé. En fait, l'inges-
i(
tion du régime pulvérulent est surtout marquée dans la Zème p&iode d'enbouche com-
c
me le met en évidence le graphique de la figure 3. Ainsi., les calculs mntrent que
1
la consommtion moyenne journalière dans les lots 1 et II passent respectivement
de 1 771 à 2 303 g/Animl/J et
de 1 823 à 2 730 g/Ani.ml/J.
lorsqu'onpassedes 5 premikes aux 5 dernières semaines dtmbouche.l&ns lalère
période, la différence de nive+u d'ingestion n'est que d'environ 50 g en faveur du
lot II ; mis dans la 2ème, cet écart dépasse 400 g.
En sorme, la forme pulvérulente favorise une consommation accrue d'ali-
ment, surtout en embouche - finition.
3 - Efficacité alimntaire
Les indices de consommtion observés pour l'ensemble de l'essai, sont
d'un niveau satisfaisant quelle que soit la forme de prkxmtation choisie :
7,4 avec ltal~~nt granulé et
8,4 avec le régime pulvérulent.
Les granulés semblent avoir une meilleure efficacité alimentaire que
la mtion pulvérulente, bien qu'aucun calcul de signification n'ait pu &m mené
pour tenter de diffémcier les 2 types de rations. Ccmpte tenu des résultats pré-
cédents, on peut penser que cette différence est probablement significative, surtout
dans la deuxi&e Fie de lvemlxwhe, où l'utilisation alimentaire du -régime pul-
v&rulentapparaSrtnettemzntmins
bonne : voir tableau XIII. Ce qui confirme le
gaspillage croissant de la ration pulvérulente.
- Evolution de l'indice de consomation dans les 2 lots
expérimentaux au cours de l'embouche
lère période
/ .
2eme permde
(5 semaines)
(5 semaines)
Lcn:I
596
w
LOT II
559
il,8
Différence
+ 0,3
+ 1,9

4 - halyses de sari
L'étude des rkxltats a mis en évidAce la faible variabilité indivi-
&elle rattachée à l~hkmtocrite et à la pmtéin&nie coimparaf?ivment à la tenew?
*
en pmtéines et en phmphore, dans le cadre de cette exp&rience. Le tableau suivant
r! 1
pemet de mieux saisir ces variabilités.
TableauXIV - Résultats des dosages biochimiques et variabilité individuelle
Hérmtoc~ite
htéiné3nie
lhérrie
Pkmphorémie
r'r
2*
1
1
2
1
2
1
2
r.mI
32
32,9
225
66,9
381
380
92,9
121
-f~$f+y;*~c%)
11
11
9
8
22
3 8
18
24
TAIT II
33,7
30,8
129
63,6
340
383
94,7
100
8
12
14
41
20
20
* E 1 : échantillan p&levé à la fin de la Ire sem. d'mb.
2:
II
1)
I!
11 fj+ If
11
C'est l'ur&ie qui vue la plus forte varkbilité individuelle, avec
un coefficient de variation dépassant 40 % dans le cas du lot II.wB&s à un p&-
lkment de sang à la fin de la S&E semine d'embouche intensive.
On note également la mdification de certains pam&tres biochimiques
avec le temps. &Si, la phopho&mie augmente de façon significative (signification
à 2$ 06) dans chaque lot. Parallèlement, on enregistre une baisse de la protéinémie~
voisine de 50 % durantlemêmetemps
; de 127 g/l en myenne à la fin de la premiè-
re semaine, elle passe à 65 g/l dks la 6&e semine d'exp&imentation.
Cette baisse se tivèle hautemnt significative dans les 2 lots (l"Po).
Ces faits tmduisent les modifications physiologiques profondes des anî,m~ux en
embouche, et refl&ent en particulier l'anabolism intense dont ils sont le siège
La chute de la pmtéîn&nie peut être interpr&ée comte une accélération de la f&--
tion des protéines du milieu sanguin, sur les tissus périphériques.
Aucune variation significative n'est observée sur l'hérmtocrite et
l'ur&ie au cours de l'alimentation intensive.
L'analyse statistique nrmtre que les deux lots de mutons sont comparu-
bles au niveau de chacun des parm&tres biochîmiques mestis.
. . /. . . .

Ceci peut Rre une confirmztion supplémentaire indiquant que les deux
régimes expérimentés, malgré leur diffkent r&e de ptisentation, restent à peu
pr?ès équivalents sur le plan nutritionnel.
Néanmoins, au bout de 6 semaines d'&uche, la phosphoremie swible
-? I
plus élevée chez les iwxtons recevant l'aliment grwulé ; on pourrkt wrwher
1) .
ce phénomène avec le déficit relatif en phosphore, pficédmt constaté dans la
ration pulvérulente (Ca/p = 2 au lieu de 1).
'&&&a~ XV - ,Comparaison des &sultats biochimiques globaux obtenus avec les
valeurs de x-éférences proposées par * CALSJET (H,) et FAVRE (B.)
1973 chez les ovins sénégalais de race Peulh-Peulh.
Paramètyle
Moyenne observée
Valeurs proposées
/
biochimique
l par (JAIXET (H.1
H&mtccrite
3 2 %
3 3 %
Protéinénxie
9 6 g/l
6 8 g/l
tJr&tie
0,38 g/l
0,43 g/l
Phospho&niiç
--
102 mg/1
74 mg/1
Si l'on compare les rrûyennes des résultats d'analyse obtenus dans cet
essai avec les noms correspondantes établies par CALVFT CH.1 pour les mutons
peu&-peulh (voir tableau XV), on peut tirer les constatations suivantes :
- la valeur nûyenne observée pour l'hérwtocrite des antiux est prati-
quement équivalente à la norme correspondante pmposée chez les
pXllh-pdh.
,
- Nos observations se situent en moyenne au-dessus des valeurs préconi-
sées, en ce qui concerne la prmtéinérCe et la phosphorémie ; et
légèrement en dessous pour ce qui est de ltu&mie.
* CAL,W CH.1 et FAVFE (EL) 1973 : Embouche des ovins sénégalais : première série
dtobservations. I.E.M.V.T. - L.N.E.R.V. Dakar Génégal),

27
L'hénmtocrite apparart donc corrme un pa.ra&tre biochimique relativement
constant ; tandis qu'une faible &e accompagnée d'un taux éleve de protéines
sanguines témigne gén&alemnt d'un meilleur bilan azoté, Signalons que les mutons
*
ayant servi à l'établissement des normes précédentes, étaient nourris avec des
"3
rations à base de fane d'arachide (75 9;) et de sorgho (25 %), dosant théoriquement
.
110 Mt!lD/uF *. Alors que dans le p&sent essai nous avons fait appel à des régimes
concentré - coque d'arachide (125 MAD/UF) dont la source azotée est différente :
cf tableau II. Les différences constatées au niveau de la pmtéin&ie et de l'mé-
mie, pourrait donc s'expliquer au moins en partie par une meilleure efficacité de
nos rations, notaiment en ce qui concerne la valorisation des mati&?s azotées du
régime.
5 - ?Ztude des camasses
Deux n-f3utcms seulement, un dans chaque lot, ont et6 abattus aux firiS
des études de carcasses. Il serait donc vain de tenter des discussions reposant
sur des analyses statistiques. Par conséquent, nous nous bornons à quelques com-
tatations gén&ales à la vue des résultats d'abattage.
-L'alimentation intenstie à base de coque et de concentré a permis de
tiiser sur des mutons s&Ggalais tout venant, des performances bou&èms parti-
culièmt intéressantes : poids vifs élevés, rendements
ccmerciaux avoisinant
60 %, bon développement musculaire, engraissement optimum, forts indices de comp~.ci-
tés de la carcasse et des gigots. Les r&ultats d'abattages enregistr& dans cette
expérience figurent parmi les meilleurs jamis obtenus au L.N.E.R.V.
i
-Les
deuxanimuxabattus
prêsentent 2 quelques exceptions p&s (d&e-
loppexwnt des gigots et des mgwns) des perfomces très comparables. On peut
penser que les différences constatées à ce niveau tiennent davantage au facteur
individuel, donc génétique, qu'au facteur alimentaire.
Au total, les 2 types de x3égimes expériment&, granulé et pulvérulent,
auraient une incidence comparable sur l'état des mutons en fin d'embouche. f>ans
les deux cas, on peut obtenir des animale bien finis et p&ts pour la cmniali-
sation.
* De plus, il semblerait que la fane d'arachide soit particulièrement riche en azo-
te soluble C?l, dSoù des risques acoms de pertes sous forme NH3 puis urée à tm-
vers la paroi du tube digestif.

28
IV -ESQUISSE ECONOMIQUE
Elle consistera tout simplement en un bilan entre le ç0Q-t: de la &Mnul;i-
tien d'une ration concentt-6 - coque d'arwhide, et Il.a gain fimxier supplémentaire
&é pu? lia&lioration conmrnitante de l'efficacité alimentaixe de cet aliment.
Ainsi, dans nos conditions d'essais, le cotft de 19agglur&ation s'élè-
ve à 7 000 Flatonne depmduittmit6, ou encore 7 F par kg. Compte tenu de la
A
teneur énergétique des rations
expérimentées, soit 0,52 UF/kg, le ÇoiX du traite-
ment de l'unité foumagère, se chiffre à 13,5 F.
Par ailleurs, nous avons observé un indice de conscmnation global de
7,4 sur des mutons sér&galais nourris avec le régime granulé (M.G). Donc les fMis
de granulation, rapportés au kg vif pmduit$%mtmt
à : 13,s x ?,Y 0 100 F.
Ceci rep&sente dans les conditions, actuelles du mrché de la viande
à Irakar, le tiers juste du prix de vente du kg de .muton SUT pied.
D'autre pwt, l'indice de consornmtion &alisé avec l%ment ~vérulent
(M.P) s'est élevé à 8,4. On constate donc que la gmnulat~on a permis une économie
d'une U.F par kg de poids vif réalisé, soit un gain supplémentaire de :
a Notons que le prix de revient de l'aliment brut (non granulé) est d'environ
20 F&g, frais de fabrication non compris,

Au total, compte tenu du coub élevé de la &.wnulation daxm les oondi-
tiens dec??&bou&~ , l'o$ration setraduitparune
pe&e qui atteint
lOO- 40 = 60F
par kg vif produit. Ainsi, dans le cas précis de notre essai où 9 animaux recevant
l~alimnt M.G. ont réalisé un gain moyen total de 9 kghmuton en 10 semines, la
perte s'élèverait à :
9 x 9 x 60 = 4 860 F.
Pour que le tigime granulé reste comp&tif, il faudrait que le- * coQt
de l'agglcmhation ne dépasse pas :
4o x 032 = 2,8 F par kg d'aliment
7.3
soit 2 800 F la tonne au lieu de 7 000 F.
En fait, ce coikt ne comprend pas les fiais de transport, de rmnutentior
ni d'ensachage de llaliment. Si l'on en tenait cxmpte, le manque à gagner dû à la
granulation serait bien plus impotiant.
Par conséquent son coQt critique de comp&ition serait nettement infe,-
rieur 3 2 800 F la tonne.
En définitive, mlgré les avantages procurés par llagglo&ration des
rations : économie d'alimnt, mis aussi facilité de transport, de stockage et de
distribution, cette opémtion se r@èle non rentable car tmp coGteuse. Dans nos
conditions exp&imntales,
le rmn-&rrt mximm admissible pour les charges de
granulation se chiffremit à environ 2,8 F le kg d'alimnt, soit 40 % du tarif
actuel.

30
coNcLUsIoN
LR nouvel essai d'alimentation intensive r&lisé du 22/12/76 au 1613177
avait pour but essentiel de déterminer ltincidenoe de la granulation d'une ration
3 brtse de coque dlamchide, de son de '016 et de sorgho, su?? les performnces en
embouche des ovins sénégalais. Pendant toute la dur& de l'expérimntation, deux
lots de rmutons tout venant étaient soumis respectivement à un régime aggl&& en
bouchons de 6 mn et une alimentation pulv&u.lente. Les rations distribuées avaient
théoriquemmt la mEme composition et la &IX valew nutritionnelle.
Dans llensenïble, les mutons ont très bien réagi à ltalimentation con-
Ca& - coque, tigré leur age relativement avan&. Les résultats de croissance,
d'efficacité alimentaire et de rendement à l'abattage observés figurent panni les
meilleurs jamis enregist&s au Laboratoire sur les ovins &négalais.
L'analyse biochimique de sang a confirmé la bonne utilisation des ra-
tions distribuées, en particulier de leur fmction azotée.
Au point de vue de la comparaison statistique des 2 lots de mutons,
aucune différence notable n'a été observée au niveau des gains de poids réalisés,
ni en ce qui concerne les résultats d'analyse sanguine. Les performnces boucheres
restent égalemut comparables sauf en ce qui concerne le développement des gigots
raccourcis et des reins ; différen&qui semit essentiellement liée au potentiel
génétique des mutons. Par contre, une diff&ence significative à 1 % a été obser-
vée au niveau des ingestions d'aliment. Pow un gain de poids identique, il ressort
que le tigime pulvémilent a été davantage cons& que la ration gmnulée, & qui
laisse supposer que les indices de oonsomtion différent egalement de manière
significative : 8,4 contre 7,4. En somme, l'agglomération de l'aliment s'est tm-
duite par une &onornie d'une unité fourrag&e par kg de poids vif r&lisé.
Un calcul économique solaire utilisant ce r&ultat, a mis en évidence
la non rentabilité du traitement, dans nos conditions d'essai. Cependant, cette
o&?ation pourrait devenir intéressante si son mat e-tait ré?Juit de 7 000 F à
2 800 Flatonne dtalimentgm.nulé.
blmm
> cette expérience confirme d'une part la haute valeur
alhentake des rwtions à base de coque et de concentre, et met en évidence d'autre
part, l'incidence favorable de la granulation de ce produit sur les performnces
.
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en embouche des ovins çénégalais. L'avantage dû à l'agglom%ation consiste essentiel-
*
lement en une amélioration de l'indice de cxmsmtion.
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Dans nos conditions d'essai, cette amélioration est significative, mis
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reste cependant ins~fisante pour justifier le recours à ce traitement ccmpte tenu
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de son coW élevé. Dtautres essais dmaient être menés afin de mieux élucider ces
pmblZmes, notamnent en ce qui concerne la rentabilisation de la gmnulation, Eh
effet, on ne peut pemBx de vue le progrés 161 que pourrait constituer la mise à
la disposition de l'élevage, d'une telle technologie. En dehors de l'accmissement,
de l'efficacité alimentaire de la ration, d'autres avantages tels que les facilités
de nmutention (transport, stmkage, distribution) et la meilleure tenue des granu-
lés à l'auge et à l'action des vents, demmxnt essentiels, surtout pour un pays
sah6lien ccmm le Sénégal.
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