REPUBLIQUE DU SENEGAL REPUBLIQUE FRANÇAISE ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
REPUBLIQUE FRANÇAISE
MtNtSTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
MINISTERE DE LA COOPERATION
ET DU DE’“’ OPPEMENT
.f
INSTITUT SENEGALAIS
G
DE RECHERCHES AGRICOLES
1 :

.,w-
c
(ISRA)
RESTAURATION DEPARCOURS
SAHELIENSAUSENEGAL
ETUDE THEMATIQUE
(Rapport de fin d’étude)
Février 1990
G. BOUDET
A. DIATTA
G. MANDRET
INSTITUT D’ELEVAGE ET DE MEDECINE VETERINAIRE r-- PAYS TROPICAUX
DEPARTEMENT DU CIRAI3
10, rue Pierre Curie, 94704 Maisons Alfort Cede:
‘rance)

AUTEURS : BOUDET G., DIATTA A.,
ACCES DU DOCUMENT :
MANDRET Ci.
- Stivice d e Vocumenaîdon IEMVT
- Suvice de Docume~on du
Vépatttmeti Zoo-Vé;to de L'TSRA
ACCES A LA REFERENCE DU DOCUMENT
&btLe
ORGANISMES
AUTEURS.:
IEMVT-CIRAD et ISRA
ETUDE FINANCEE PAR :
FRANCE, Ministère de la Coopération
et du Développement
AU PROFIT DE :
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
REFERENCE DE LA CONVENTION :
6400 88 00058 0035
TITRE :
Restauration de parcours sahéliens au Sénégal
TYPE D’APPROCHE : Etude thématique
DATE ET LIEU DE PUBLICATION : Février 1990 ', Maisons Alfort
PAYS OU REGIONS CONCERNES :
Sénégal
LOCALISATION PRECISE :
Région du fleuve (Saint Louis)
MOTS-CLES :
Sahel, restauration, réhabilitation parcours, végétation
RESUME :
Au cours de la saison des pluies 1988, des essais de réhabilitation de parcours
dégradés à dénudés sur terrains sableux, limoneux et parfois salés, ont été
effectués par travail du sol en associant raies de sous-solage et segments de
sillons-billons disposés en quinconce, ménageant des portions de terrain colmaté
faisant office d'impluvium.
Après réception en janvier 1989,de l'appareil australien de sursemis, le Came1
Pitter, cet instrument a été testé pendant la saison des pluies sur sols salés
et sur sols sablonneux.
Un bilan des introductions d'espèces locales ou exotiques, herbacées et ligneuses
a étFf effectué en novembre 1383.

1
SOMMAIRE
l- AVANT-PROPOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2- REALISATION DE L'ACTION DE RECHERCHE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.1. Réseau d'essais .................................
4
2.2. Travaux effectués en 1988 ....................... 8
2.2.1 - Bourgoutière artificielle ............... 8
2.2.2 - Travaux motorisés ....................... 8
2.2.3 - Ensemencement et suivi des sites ........ 9
2.2.3.a - Sites en terrains salés sujets à
submersion ...................... 10
2.2.3.b - Sites de glacis de diéri partielle
ment dénudé ..................... 15
2.2.3.~ - Sites de diéri ondulé ........... 15
2.2.3.d - Sites sur sol fondé ............. 16
2.3. Activités et observations de 1989 . . . . . . . . . . . . . . 18
2.3.1 - Travaux motorisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.3.2 - Emblavements . . . . ...*................*.. 18
2.3.3 - Résultats observés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
2.3.3.a - Sur terrains salés . . . . . . . . . . . . . . 20
2.3.3.b - Sur terrains sableux de diéri . . . 21
3.3.3.c - Sur terrains sablo-limoneux . . . . . 23
3 - DISCUSSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.1. Effets des caractéristiques du climat . . . . . . . . . . 24
3.2. Interactions du facteur sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.2.1 - Terrains salés ......................... 30
3.2.2 - Terrains sableux grossiers ............. 35
3.2.3 - Terrains sableux fins .................. 36
3.2.4 - Terrains inondables .................... 36
3.2.5 - Terrains irrigables .................... 37
4- CONCLUSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
5- BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
6 -ILLUSTRATIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

3
1 - AVANT-PROPOS
Les essais de restauration des parcours sahéliens entrepris
en Mauritanie ont démontré la nécessité d'intervenir avec des
moyens mécaniques assez lourds. (Boudet et al., 1987).
L'action de recherche financée au Sénégal avait pour objectif
d'intégrer à un dispositif de billons-sillons en quinconce,
des raies de sous-solage et des sursemis réalisés avec un
appareil australien : le Came1 Pitter.
Dès notification du marché, des contacts ont été pris avec un
transitaire, la CIM et commande ferme a été faite en avril
1988 pour l'appareil et les semences, les délais de livraison
étant estimés à 6 semaines.
En conséquence, la mise en place des essais a été envisagée
pour la fin juin (lère mission BOUDET, du 26.6 au 3.7.88) et
une sous-soleuse 703.1 de 400 kg à 1 dent a été commandée aux
Etablissements
GARD (France), ce matériel n'étant pas
disponible à 1'ISRA.
La sous-soleuse a bien été livrée fin juin mais le Came1
Pitter n'est arrivé que début janvier 1989. Les essais de
1988 ont été réalisés avec la sous-soleuse et une charrue
lourde à versoir. Des essais complémentaires ont pu être mis
en place en 1989 avec l'appareil de sursemis, avec ou sans
sous-solage préalable.

4
2 - REALISATION DE L'ACTION DE RECHERCHE
Le programme des recherches, et le déroulement des travaux
ont
été discutés
avec le Docteur Arouna GUEYE,
Chef du
Département Zoovéto et le Docteur Ndiaga MBAYE, Sous-Direc-
teur de l'ISRA,
puis soumis au Docteur Giles GUIDOT, Chargé
de la Recherche, à la Mission de Coopération à Dakar.
Dans la région de St-Louis, les essais ont été mis en place,
par le chercheur en mission G.
BOUDET,
avec
le Chef du
Service des cultures fourragères de 1'ISRA à Dakar, Gilles
MANDRET, et le
coordonateur d u
programme de
cultures
fourragères en poste à St-Louis, Ambroise DIATTA.
Ce dernier avait déjà participé avec Jean François TOURRAND
chercheur
système d'élevage,
en poste à
St-Louis, à une
présélection de sites dans des terroirs de villages intégrés
dans le suivi zootechnique du Département Système.
Il a
ensuite conduit les travaux et effectué les observations tout
au long de l'opération.
2.1. Réseau d'essais
Des sites écologiques aux caratéristiques variées ont été
sélectionnés (figure 1) et les responsables des villages ont
fourni leur accord préalable,
confirmé par une visite au
Préfet de Rao,
n"1 - Site "dune" de Diaoudoune au Km 12
Ce site est situé en glacis, entre la dune et le défluent,
vers le Khant, du Lampsar.
C'est un
terrain
salé,
dénudé,
avec
quelques
Tamarix
senegalensis et un enherbement de bas de pente à Sporobolus
robustus,
Paspalum vaginatum et de rares Sesuvium portula-
castrum.
n"2 - Site "glacis" de Diaoudoune
Ce site est situé sur l'autre rive du défluent et constitué
par
une pénéplaine salée, à microcuvettes et nombreuses
buttes de piégeage aux pieds de Salsola baryosma, Sporobolus
robustus et Zygophyllum fontanesii.
no3 - Khant, Km 22
Ce site est situé sur le Khant, diverticule du défluent du
Lampsar, à sol relativement salé, bien que parsemé de touffes
de Vetiveria nigritana, au milieu de Sporobolus robustus.

5
Figure 1
PLAN DE SITUATION
.._.
: ,.......:-
.<
:
_. . . . . _. _..
-.- ..m......
.
..__A ..-....
\\.
. .
. . . . _ .._.
/

7
En bordure le glacis sableux est parsemé de quelques Tamarix
senegalensis,
Salvadora persica avec de nombreuses souches
mortes de
Sporobolus
robustus
et
quelques
individus de
. .
Blutaparon vermiculare (syn : Philoxerus), CreSSa CretiCa et
Sueda fruticosa.
ri"4 - Casier rizicole non aménagé de la SAED à Ndiol (km 25)
Ce site est une dépression limono-argileuse salée à surface
foisonnante,
ceinturée de canaux, mais non planée. Le fond
reste boueux et seuls quelques Tamarix végètent en bordure
avec des plages de Leptochloa malabarica (syn : Diplachne
fusca) et Sporobolus robustus.
no5 - Oualo en friche de la station ISRA de Ndiol
Ce site est situé à l'intérieur des clôtures de la station,
près du drain creusé en bordure de la vallée du Lampsar. Peu
ou non salé, il est colonisé par Indigofera oblongifolia et
de nombreux arbustes : Acacia nilotica, Parkinsonia aculeata,
Prosopis juliflora, Tamarix senegalensis.
no6 - Diéri de la station de Ndiol
Ce site sablonneux est localisé dans la partie supérieure de
l'extension de la station de Ndiol, clôturée en 1987.
La
végétation
herbacée
est
dense
avec
Dactyloctenium
aegyptium et quelques Aristida longiflora. Le couvert ligneux
est bien développé avec Sclerocarya birrea, Acacia senegal et
beaucoup d'Euphorbia balsamifera.
no7 - Bord de mare temporaire du village de Ndiol
Cette
mare
temporaire à
Acacia
raddiana et
Balanites
aegyptiaca est entourée d'un sol dénudé, parsemé de quelques
Salvadora persica.
no8 - Parcelle d'Abdou Sow
Cette parcelle d'environ un hectare est clôturée par une haie
d'Euphorbia balsamifera non entretenue.
Ce site est localisé en Piémont de diéri, à sable fin, dont
le
centre
dépressionnaire
est
colonisé
par
des
touffes
d'Andropogon gayanus
alors que
l'ensemble de la parcelle
présente un
couvert
herbacé
lâche (Aristida
mutabilis,
Schoenefeldia gracilis), parsemé de plages nues.
Le couvert ligneux est dominé par Euphorbia balsamifera avec
de rares Acacia raddiana.

8
no9 - Bordure du drain
Ce site est situé sur Fondé,
limono-argileux,
inondable,
quadrillé de diguettes artisanales (terroir familial de Sow).
La partie basse inondée de plus de 25 cm est une typhaie
dense à Typha australis.
La partie voisine est couverte de 5 à 15 cm d'eau et
colonisée par un couvert dense à Cyperus bulbosus dominant.
La partie amont exondée est une ancienne parcelle maraîchère
envahie par Spermacoce verticillata.
nolO - Plissement dunaire de Ndiol peu1
Les pentes sablonneuses sont intensément fréquentées par les
petits ruminants
et les veaux du village. Le peuplement
clairsemé d'Acacia raddiana et Balanites aegyptiaca résiste à
cette exploitation mais le couvert herbacé est fortement
explo'ité dès la sortie des plantules puis tout au long de la
saison des pluies.
2.2. Travaux effectués en 1988
2.2.1 - Faucardage et plantation d'une bourgoutière
artificielle
Le site n"9, caractéristique des parcours d'épandage de drain
a été faucardé en juin à la faucille,
sous l'eau,
pour
élimination de Typha et Cyperus spp.
Des éclats de souche d'Echinochloa stagnina (bourgou) ont été
récoltés dans la dépression marécageuse de la ferme d'élevage
de buffles de Makhana et des boutures de tiges de Vossia
cuspidata extraites du drain même et du Lampsar, pendant que
2 sacs de boutures de Brachiaria mutica (herbe de para)
étaient apportés de Sangalkam.
Sur les 300 m2 faucardés, les 2 premières espèces ont été
complantées sur Typha et Cyperus sous inondation de 10 à 25
cm pendant que la troisième était complantée sur sol humide à
inondation de 10 cm, les 3 espèces étant testées en parallèle
dans cette frange d'inondation.
2.2.2 - Travaux motorisés
Grâce à la location d'une charrue monosoc, et d'un tracteur
de 100 CV à la SOCAS ainsi que le dédouanement de la sous-
soleuse
Gard
commandée
sur
l'enveloppe
budgétaire,
les
travaux motorisés préalables ont été exécutés en juin :

9
Site 1
Série de courbes de niveau avec complexes en quinconce de
sillon-billon et 2 raies de sous-solage pour les 2 courbes
supérieures.
Site 2
4 bandes de 3 raies de sous-solage surmontées d'un sillon-
billon dérivant les eaux de ruissellement,
4 bandes de 3 raies de sous-solage tracées perpendiculai-
rement, à l'est du dispositif précédent.
Site 3
2 diguettes (d dans le tableau d'observations) perpendiculai-
res au Khant allant jusqu'au milieu du défluent et espacées
de 25 mètres, tracées par un aller-retour de charrue.
Séries de complexes sillon-billon en quinconce sur le glacis,
associés
à 2 raies de sous-solage,
discontinues sur une
moitié du dispositif et continues sur l'autre.
Site 4
Série de courbes de niveau, équipées de complexes sillon-
billon et 2 raies de sous-solage disposés en quinconce.
Site 6
Complexes sillon-billon disposés en quinconce sur courbes de
niveau.
Site 7
Complexes sillon-billon avec 2 raies de sous-solage disposés
en quinconce sur courbes de niveau.
Site 8
Complexes sillon-billon avec 2 raies de sous-solage disposés
en quinconce sur courbes de niveau.
2.2.3 - Ensemencement et suivi des sites
Le protocole adopté prévoyait un semis à la volée sur billons
avant les pluies,
(b dans les tableaux) puis 2 séries de
semis après 30 et 60 mm de pluies cumulées. Les semis et
mises en
place de
jeunes
plants de
ligneux
devaient
s'effectuer
après
60 mm de
pluies,
l'intervention du
sursemoir étant prévue à cette période sur sous-solage et
hors sous-solage.

10
Sur les sites billonnés et sous-solés,
chaque banquette
constituée d'un sillon-billon et des raies de sous-solage a
été identifiée par un chiffre, numéro d'ordre de la courbe de
niveau travaillée et une lettre correspondant à sa position
sur la courbe. Les implantations des espèces ont alors été
réparties selon cette grille afin de faciliter les observa-
tions ultérieures.
2.2.3 a - Sites en terrains salés sujets à
submersion
Les sites 1, 2, 3 et 4 concernent des glacis dénudés en
bordure de défluents ou de cuvettes pouvant être inondés en
saison des pluies. (tableaux 1, 2, 3, 4).
Les semis à la volée à flanc de billons ont été effectués le
13 juillet, les pluies fin juin étant estimées à 10 mm et les
pluies suivantes étant évaluées dans des récipients situés à
1,50 m du sol et où l'eau était protégée de l'évaporation par
une couche d'huile.
Les semis en poquets à la pioche ont été réalisés le 16 août,
après 30 à 50 mm de pluies. Les poquets distants de 50 cm,
étaient disposés en lignes perpendiculaires aux billons et
raies, dont ils étaient proches ou éloignés.
Les plantations de jeunes ligneux et d'éclats de souches
d'espèces herbacées vivaces ont été réalisées quelques jours
plus tard (30.8 ou 2.9).
Les résultats sont décevants avec les légumineuses herbacées.
Les levées sont acceptables mais la plupart des plants dispa-
raissent en 15 jours à 1 mois. Seul Macroptilium lathyroides
semé à la volée début juillet sur flanc de billon,
s'est
développé, a parfois fleuri et fructifié (Khant) et rejette
après broutage en octobre.
Cenchrus ciliaris et setigerus ont mieux résisté, surtout sur
le Khant et le glacis de Diaoudoune, avec épiaison, fructifi-
cation et rejets de souches après broutage.
Les éclats de souches de graminées locales des sols salés se
sont bien
comportés,
en particulier Paspalum vaginatum,
Sporobolus robustus, ainsi que Sesuvium portulacastrum.
Malgré quelques levées,
les semis de ligneux ont été un
échec.
Par contre,
les plants ont assez bien résisté en
particulier sur le glacis de Diaoudoune avec Acacia albida et
surtout Prosopis juliflora.
Le long du canal secondaire qui longe le site no4 (casier
SAED), 3 semis en poquets de Macroptilium lathyroides ont été
effectués sur le flanc intérieur de la digue : 29 juillet
(après 14 mm de pluies), 12 août (41 mm) et 31 août (205 mm),

TABLEAU 1 - SITE N-l : DIAOIJDOUNE "DUNE'
_--__-______________------------
___- ---_
>ates
?luies Cumul*es (mn)
Inondation partielle I
Lncident
------
---_________________-------- ______---- -.
Zenchrus ciliaris
semis en po~"ets......~...-.--'-"""
0
éclats de.s&ches .....................
Cenchrus ciliarls cv Gayndah
épié!
2 vert
sem1s en poquers ......................
p;q.
poq.
0
éclats de souches..---....-...- .......
Cenchrus setigtrus
kcmls en poq"e~s..........-........- ..
6
0
éclats de souches .....................
Paspalum vaginatum
38
6/9
ecLata ae soucnes .....................
6/9
S orobolus robustus
23
a/1:
a/12
b souci-es .....................
Vetireria ni ritana
CClat d=~............-.......
13
1/5
1/5
StsuriUm portulacastrum
13
5/5
515
eclats de S~UC~~S..............- ......
4 b j
%i%%%%olie à flanc de billon....
0
semis en Doquets..............-.......
l
Poq.
Ciitorfa tèniatea
scmls en po "e=~...................--.
Desmanthus v r atus
-
semés en p5,
que s graines ébouillantées
nrcroptflium atropurpureum
!
kemls en poq"etr..............-..----.
I¶acroptilium lathyroides
0
4b'
semis a Aa ro~ee a flanc de billon....
semis en poquett......................
Stylosanthes hamata
PCIILIS en
oquers graines bouillies 2mn
Acacia alb
$ da
scm~s en poquetc graines scarifiées...
plants de~3~mois.;....................
Acacia raddiana
plants ae 3 mois..............----....
0
sCmls en poauets...............-......
0
plants dc‘3-mois.............--.......
LéÜ&ena leucocephala
semlr de graines aouillies 3 mn.......
olants de-3 mois..............-..,-..-
0
_...*.........-.......
Ptcrocarpus lucens
*Sur 9 éclats plantés hors inondation.
TABLEAU 2 - SITE N-2 : GLACIS DE DIAOUDOUNE
-------_
Dates
-g--p;!
4.11
Pluies cumulées (mm)
232
------km--
-------_
Cenchrus ciliaris
semés en pociuets......................
: 6 Fp4.j 1
5 vert
éclats dëstiuches......................
6
Cenchrus ciliaris Cv Gayndah
seul16 en poquers......................
: 3 p0q.l -
épié
1 vert
éclats de souches.....................
1:
15/24
10
Cenchrus metigcrus
=
l-
semis en paquets......................
I
épié
éclats de souches.....................
21/31
19
l ?Y
3 Ioq*i -
Paspalum raginatum
eclata a.2 S~UC~~S.....................
x
! -
61/61
55
41
Sporobolus robuatus
I
x
.
64/67
64
63
I -
x
j -
42/61
23
16
Sesuvium portulacastrum
ec~ats de ~oucnes.....................
I
i -
44/44
30
37
%%%%%ol&e à flanc de billon....
lb
!
semis en paquets........... .__........
! j P0q.i -
:
Clitoris ternatea
cm1
. . .._...... . . . . . . . . . . .
12 poq;. -
9 Poq
0
D;:&~=;~raines éb~ouillantéea
0
-
i-j
-
?4acroptiliüm-atropürpureum
ml l
ts
. ..-.......
!
eVéeS
? poq.' -
1 poq./ 0
n=XroPtifi~~'l~th;;o~~~~*.'.
,l
scm~s a ~a volet a flanc de billon....
2b
Ib.lev
w.-j.
semis en paquets........... . ..-...-.*.
l vées
13 pc
0
Stylooanthes hamata
z%:-1
rem~k en poautts araines bo uillies
mr
0
heacia
albldi
-
-
/
-
*crus -paquets graines oc arffiécs...
I
4
plants de 3 mafr........... _.* . . . . . . . .
x
$11
3
f
Acacia raddiana
a 3
0
. ..e-......
x
2/3 i 2
2
Acacia sene a1
TzTLrFGe:::::::::::::
c
3
i
;
mlants de-î-mois...........
x
$7
-1
Gliricidia me ium
P mrc en padiëe-ir
4
ra?ants de 3 moi=::::::::::::::::::::::
x
:,12
i
-3
0
x
i/2
;
-1
0
x
8/12
8
-a
kemlk ae gountcs incisees.............
2
0
Plants de-3 BO~L.......................
x
1/4
-
- 0
zi$i hus maurltiana
&de 2 mol s......................
x
x
0
4/12 1
.----
w---
---em
-----
.-------

13
TABLEAU 3 - SITE 11‘3 : NEANT
___---______-_____---------------------
_-m-m.
---e
Dater;
13i:
8.8
,ubmersion 2 digues + courbes
__---- --
e-w--
.-m--e- 1
Pluies cumulées (mm)
3s.
Incident
---me.
~AS.
__________________---------------------
----
I
Cenchrus ciliaris
*em16 en poquetb............-..--....
Powe
flor
éclats de souches....-...............
x
x
t
ES
Ccnchrus cfliaris cv Gayndah
semis l n poquecs . . . . . . . . . . ..-.-m-1..
poqu=
flor
1 vert
&clats de souches....-..-............
x
78
x
C::::6Uan~. . _. . . . _. * . . . . . . - . - .
.
.CVéCS
flor
4 vert
éclats de souches......-.....-.......
x
x
1 vert
Paspalum vaginatum
s'~;~u~l;= m;;g;.s.....----.. _ . . . . . . .
x
x
12 vert
P clatt ac so cn
x
x
i7 vert
Vativeria ni fitZ~"""'
7izTmneh. . . . . . . : : : : : : : : : : : :
x
x
4 vert
ortulacastrum
x
x
1 vert
b+ld
cvcc
semis en paquets................ . . . . .
.eVéeS
0
Clitoris tërtiatca
‘CIIL en po-ueri...............
. . . . .
.cvée*
0
Dasmanthum . r atus
semés en pAraines ibouil 1 antées
0
klacroptiliun atropurpureum
. . . . . .
.cvées
1 O h . . . .
b+ld
evic
rout
qq.ocr
. . . . . .
.cvics
graines bouillies 2mn
0
6 mis -paquets graines scarifiées.. .
plants de 3 mois......................
f
-
î
Acacia raddiana
--pT&y;egAlois.. . . . _. . . . . . * . . . . . . . . .
2
2
Pem 6
3
0
la~ts'daP?::::::::::::::::::::::::::
4
0
G iricidia
E
sepiumSS.......-..-...........
-.
:
0
0
I
ï
0
s
0
0
i
5
se--
.------
---_
.--m-w-
.ïABLEAU 4 - SITE IV.4
: CASIER NON N¶ENAGE DE LA SAED A NDIOL
-w-e-
13ig
1
L Incident
____-____-______--__-------------------
-v--s
_-
----
I
- - -
cenchrus ciliaris
scm.ls en Doauets...
. . . . . . . .
. .
0
éclats de-.8uches..............-......
2
épi
cenchrus ciliarls cv Gayndah
0
0
Psspalum vaginatum
CCI~CS aC SouCheS..................---
30
17
sporobolus robustus
eclata de SOUCheS...........----.--...
63
41
Vetiveria ni ritana
CCLACS ch+. . . . . . . . . . . . * -. -. . . -
6
1
Sesuviun portulacaatrum
ec~ats de soucncç.......................
35
24
-Lfo=@
sem s & &a volCe & flanc de billon....
2 b
eemir en paquets.......................
0
Clitoria ternatea
semis en po uets
. . . . . . . . ..-....
1
Desmanthus v r a&""
semis en 4
poque
graines ébouillantkes
0
nacroptiliun atropurpureun
semrs en poquccs
0
nacroptilium lath;;oiè;s""""'.-...-
SC~ZL a LB voiee a rianc de billon....
3 b
I semis en poauets......................
0
stylomanthès-hamata
semés en poqurts graines bouillies 2mn
0
Acacia albida
scmlc en paquets graines scarifiées...
Olants de 3 mois......................
0
Aéacia raddiana
-frmmfs 0 , mois ......................
2/2
C
Acacia rc:egal
semls en poqucts ......................
lants de 3 mois ......................
0
G P
iricidia se ium
semis en -7$--m.
po ue
.....................
I ulanrs de-3-moia.....-.-..............
&
-C
~ëucocna lcucoccphala
rila a
a n Douillies 3 mn
;Lnts :eg: :Of:...............:::::::
B
PS=m~~ide~~~bouillanties
0
plants de 3 mois..-----.......::::::::
0
Pterocarpus lucens
00
0
---.
-em_

14
TABLEAU 5 - SITE 1-7 : M R E TEtlPORICIRE D E R D I O L
,---------------------------------------
----
-e-m
---.
.----_
.-e-e
---e-w
Dates
13.7
8.8
29.0
9.9
Pluies cumulies (mm)
14
41
%
.-m-w---- -------------------------------
--me
%If”
-D-w
249
---.
190
.---mm
.--em
-----a
x
.evCes
v e r t
x
v e r t
x
.Flées
v e r t
x
evées
v e r t
x
Vert
C+m~s*c~~'~-
E!vol& A flanc de billon.... 2 b
l véc,
vert
semis en poqutts.......................
x Il .SVi-S‘
0”
Cli toria te:rnatea
s 16 en-p 5
t . . . . . . . . . ..-..........
x
1 evées
vert
De::anthus .tiraines ébouillantées
x
0
x
l vées
vert
Il
*em16 a Id VOlec a rlanc de billon....
2 b
cvéer
fruct.
semis en paquets......................
x il lEViC‘
vert
S i
Ïwqk::tiraincs bouillies 2mn
x
0
Acacia alb ds
,
se
.,f~f_~~~~ff graines scarifiées...
x
AC~Cfa’r~~aia~~“............- . . . . . . . . .
:
I
p+ant* ae 3 moir ......................
1
1
ACacia cenc a1
‘en16 --&ikts
en
......................
x
1evies
1
lants de 3 mois ......................
1
0
G iricidia
P.
oepium
sem s en p que s ......................
L
3
2
plants de 3 mois ......................
1
Lëucoena leucoccphala
I
i
scm1s oc graines aouillits 3 mn .......
x
‘1evaes 2
plant? de 3 mois ......................
1
i
P;E;;J'a jul~flora*
.
.
.
e gr .

.
lncs
.
.
.
ebouillantées
.
.
x
1 S-éts
1
plants de 3 mois ......................
1
i
Pterocarpua luccns
‘em s
-.
e goues~a Incisées.............
x
0
pla;:sade 3 mois
..-.........-.......
i
0
Z ri hur mauritfkà
pian s de 1 moi=........,.............
1
.1
---------------------------------------.
----
----.
-e-w A- --e-m
-_--.
----
TABLEAU 6 - SITE W-8 : PARCELLE D'1EDOU SOU A NDIOL-VILWGE
e-m--
---me
.-- --_____
Dates
3.11
Pluies cumulées (mm)
Y
‘303”
.--------e--m- _--__ ----------------------L-
303
-----
-a--_
I
Cenchrus ciliaris
,--------y
semis en poque:s.........................
éclats de souches........
0
CpIé
Cenchrue ciliaris cv Gaynd&"'-‘v"""
10 vert
l
semis en paquets.......................
éclats de souches......................
levées
-
0
épié
Ccnchrus setforrus
13 vert
I
scmls en-
A^I--- -1- poquetz..............5........1
SL..L . vs souches ......................
levées
-
0
épié
x
10 vert j
e&Gss
r
......................
21 I
épfé
semis a.7-volée d flanc de billon..... 2 b
remis en Poq" - . . . . ..-................
Clftzoria tcrna tea
l
i
12 vert
i
levée
C=C
1 vert
1cv;cs
30cm - j
-
0
semis enpoqu
j
g-r&. . :. . . . -. . . . . . . . . . . . .
levées
- 1
-
flor.
DeBmanthu= vlr
graines
stmls en poqU
Cbouillantées.
,
a
dbfeuill'
0
-1
-
I
Hacropcflium atropurpureum
ml.6 en poquers....
I
./
levées
-1
-
beau
fruct
tI::roptili"m
lath~roi~;s'""""-'-"'
I
semis a la VOICC <a xianc de billon..... 3 b
Levée1
flor l ,fruct
s e m i s en D ~ ~ :La.....-.................
U C - -
Gées
St loranthêa'hàm a t a
-1
-
flir.
‘Cm~6 en poqüëiteraines bouillies Zmn.
l
-.
----------;-z-----z - - - - - - - - - - - - - - - :-:;:Li -____.
vert
.----_
----_ L-
__--- ---

15
et de la base vers le sommet. Le dernier semis a été un échec
alors que les précédents portent, en novembre,
de belles
touffes à
floraison-fructification, en
association
avec
Sporobolus robustus.
En novembre, après l'arrêt du pompage, le fond du canal est
naturellement
tapissé d'un feutrage de Vossia cuspidata
fortement brouté.
2.2.3 b - Sites de glacis de diéri partiellement
dénudé
Sur les sites 7 et 8, les ensemencements et plantations ont
été effectués
aux mêmes
dates que précédemment, mais les
éclats
de souche
d'Andropogon gayanus
ont
remplacé
les
espèces locales des terres salées.
Semé à
flanc de
billon à la
mi-juillet,
Macroptilium
lathyroides a fleuri et fructifié. Il a rejeté de souches sur
le site 7, très fréquenté par le bétail, alors que sur le
site 6 les plants sont défeuillés début novembre.
Cajanus cajan n'a pas survécu, de même qu'en semis en
poquets. Par contre, Macroptilium atropurpureum fructifie et
rejette après broutage. Stylosanthes hamata peut fleurir en
parcelle protégée du bétail ainsi que Clitoria ternatea.
Les semis de Cenchrus ciliaris et setigerus peuvent épier
lorsque la concurrence du tapis herbacé est faible (site 7).
Les éclats de souches résistent bien et fructifient pour ces
espèces ainsi que pour Andropogon gayanus.
Les ligneux n'ont pas été implantés sur le site 8, coexistant
avec un champ de haricots (niébé), pour éviter les conflits
avec les paysans sensibilisés au problème de lutte contre les
oiseaux granivores. Par contre, près de la mare temporaire
(site 7), semis et plants ont été introduits. Une seule levée
et quelques plants d'espèces introduites se sont maintenus
alors que de nombreuses levées naturelles d'Acacia raddiana
et Balanites aegyptiaca ont été observées dans les sillons.
2.2.3 c - Site de diéri ondulé
Le site 6 de la station est situé sur manteau sableux
légèrement ondulé
à texture grossière,
à l'intérieur des
clôtures de la station de 1'ISRA.
Avec semis à la volée sur flanc de billons, Cajanus cajan a
survécu jusqu'en septembre alors que Macroptilium lathyroides
a bien fructifié.
Les semis en poquets de fin août ont réussi à l'exception de
Desmanthus virgatus,
mais
les
légumineuses n'avaient pas
fleuri début novembre.
Les semis de Cenchrus ciliaris et

16
setigerus ont bien levé, mais les plantules n'ont pas résisté
alors que les éclats de souches ont survécu et fructifié.
Les semis de ligneux lèvent, mais les plantules disparaissent
alors que les plantations sont un succès pour la plupart des
espèces.
Les racines de Sclerocarya birrea sectionnées par la charrue
ont
émis, au niveau
de la section;
des rejets pouvant
atteindre 1,50 m en 4 mois.
Sur terrain labouré puis désherbé, une collection d'espèces
fourragères a
été
constituée et
contrôlée en
novembre
(tableau 8).
Les graminées,
Andropogon gayanus,
Brachiaria decumbens,
Cenchrus
ciliaris et
setigerus,
et même Panicum maximum
arrivent à épiaison-fructification et sont encore verts. Les
légumineuses, Macroptilium atropurpureum et lathyroides ainsi
que
Stylosanthes
hamata
sont
vertes
et
parvenues à
fructification.
D'autre part,
des raquettes de Cactus inerme (dernier ou
avant-dernier article) ont été récoltées près de l'abattoir
de Saint-Louis le 9 août puis plantées, certaines immédia-
tement et d'autres le 17, après une cicatrisation de 8 jours.
La plantation a été réalisée en terrain plat ou butté, les
diverses raquettes étant plantées verticalement ou couchées à
plat et retenues par une motte de terre. Toutes les raquettes
végètent en novembre,
avec 3 à 5 jeunes raquettes,
les
meilleurs
résultats
étant
obtenus
avec
les
raquettes
verticales appartenant à l'avant-dernier étage.
2.2.3 d - Sites sur sol fondé
A proximité du drain de la SAED, un terrain (site n"5) a été
nettoyé sur la station ISRA, en conservant les ligneux, et en
particulier Acacia nilotica.
2 collections avec 2 répétitions ont été installées par semis
le 17 août (après 80 mm de pluies), des éclats de souches
d'Andropogon gayanus étant ajoutés le 31 août (tableau 8).
Sur fondé sableux, Cenchrus ciliaris et setigerus ont bien
fructifié ainsi que Macroptilium atropurpureum et lathyroides
les
légumineuses
étant
plus
vigoureuses à
l'ombre
des
ligneux.
Sur fondé limoneux qui a été inondé près de 2 mois, d'août à
octobre,
certaines
espèces n'ont pas résisté,
alors que
d'autres se
sont
bien
adaptées :
Andropogon gayanus,
Brachiaria decumbens, Cenchrus ciliaris, Clitoria ternatea,
Macroptilium atropurpureum, Stylosanthes hamata.

17
TABLEAU 7 - SITL R-6 : DIERI DE LA STATIOR Dl? RDIOL
- -
_------------------ -----_-------------- --.
- - - -----.
.-i-m.
.-s-4
.-s--
1
l9.8
10.9
Fi:::s cumulées (mm)
‘**
6
8
‘53
i
190
92;;
2 7 0
I3-
____________________-------------------
--.
“‘7”“”
.---.
.----
.--s-I
Ccnchrus ciliaris
23 ~116 en poqutt .s......... . . . . . . . ..-...
Ii I.
=l lcret
0
é:lari de rouchcr.................-...
x
II
Cenchrus cfliarir CI GaJndmh
-1
-
SCrnlb en poqutLs...............-......
:i I
x : l e v é e
0
éciars d t souchcr...............-.....
-i
-
6
x
2Q
Cenchrus scti crus
-1 -
s
15 &i~. . *. . . . . . . . . . . . . . . . -.
_/ -
x IlcvCe
0
éclats de souches.....................
-i
-
x
2 0
_ i
~q&ws izxïiGz. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
-1 -
.
-
x
61
)
sec
%&%$zb: A flanc de billon....
3 b !lcvées
-i
-
r t r t
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 vert
-1
-
x ,levie
Clitorfa tcmatea
-1
-
I
x Ilcrie
vert
x' 0
I
x :1evat
-
/
vert
3 b
_!
-
flor
ruct ;d éfcuill
1. Ilerie
vert
xi 0
I
x
levée
SC-2
4,:
-_..._..............
_f
-
x
r/ï
Akacia raddiana
i
1
-.
-
112
1
x
212
I
x ,lcvie
SCC
-:
-
x
2/i
l
2 7 2
i
x ilevêt:
Sec l
_!
-
x
4/4
3 , :
:
g
O
212
I
-
x , levée
sec
-'
-
x
t/I
1
fl
0
x
1/2
. . ..e..........._.....
-
-
x
2/2
-----------___--__--- ------------------ - .
v-w i
---em
--me.
m---a
---- a-
TABLEAU 8 : COLLECTIONS (!XI¶IS AU 17.08)
----------_---_------------.
_-_----------------
--------_------------------------------
Sites (contrblc du 14.11)
Fond& sableux
Fond& limoneux
Diiri
----------_--_--------------
-----w-----------e-
----------------------------------------
Grariniem
Andropogon gapanus (31.08)
‘tc
fructification
Cpiaison
Brachiaria dtcumbcns
vtrc ( r o u i l l e )
floraison
fructification
Srachiaria humidicoia
0
0
0
Cenchrus cllfarir
fructification
ructffication-beau
fructification
Cenchrus ciliarir cv.Gayndat
ver=.
médiocre
0
0
Cenchrus sttigcrus
fructification
0
fructification
Panicum maximum cv Cl
vert (15 c m )
0
épiaison
LCgurincuses
:ajanus cajan
vtrt/ombrt.60 c m
0
sec (SO cm)
/
:lftoria ternatea
sec
1 gou&src
LCC
!jcts aprén criquet*i
lacroprilium axropurpuraum
ructlfication/ombrt
fructification
re
lacroptilium lathyrofdcs
fructification
0
floraison
I
:tylosanthes hamata
quelques pieds
f ructlf ication
fructif. (20 cm)
_-------_------------------
.-------------______
,------------------.m-m --------w--------- 1

18
Sur le site 9, en bordure du drain, près du village peu1 de
Ndiol, l'essai de bourgoutière a été un succès malgré des
passages de bétail. Deux désherbages complémentaires ont été
nécessaires le 11 août et le 8 novembre. Le 13 novembre la
production a été évaluée à 1 t de matières sèches à l'hectare
pour Brachiaria mutica, 1,5 t pour Voscia cuspidata et 3 t
pour Echinochloa stagnina.
2.3 . Activités et observations de 1989
2.3.1 - Travaux motorisés
Ces travaux sont limités aux sites 2, 6, 8, 9 et 10, les
autres sites étant laissés en observation de 2ème année.
. sous-solage
Sur le site 2, un nouveau dispositif de sous-solage a été
réalisé courant mai sur 2,25 ha (150 x 150 m). Les raies sont
espacées d'un mètre,
2 raies délimitent la parcelle. Des
bandes de 3 raies sont tracées est-ouest avec un espacement
de 12 mètres. Les raies de sous-solage sont continues sur 7
bandes et discontinues en alternance sur les 3 autres.
. sursemis
Un sursemis au Came1 Pitter a été effectué les ler et 3 août
sur le contour de la parcelle du site 2, de part et d'autre
de la collection du site 6, sur les raies de sous-solage
(demi-parcelle) du site 8, en bordure du site 9 et sur un
flanc du site 10.
Un sursemis en "humide" a ensuite été repété sur demi-
parcelles le 7 septembre sur les sites 6 et 10.
2.3.2 - Emblavements
Sur le nouvel aménagement du site 2, le contour a reçu en
sursemis au Came1 Pitter :
Chloris gayana
Cenchrus ciliaris
Cenchrus setigerus
Les bandes sous-solées ont été complantées le 25 août de
plants de ligneux (alternant avec espacement de 10 mètres),
sur les 2 raies extérieures :
Acacia raddiana
Leucoena leucocephala
et 1'Atriplex prostré : Atriplex semibaccata.

19
Entre ces plants étaient plantées des graminées à espacements
de 2 mètres (et à 4 mètres des ligneux) : jeunes plants de
Chloris gayana et éclats de souches de Sporobolus robustus.
Sur chaque raie centrale étaient semés en poquets le 26 août:
Clitoria ternatea et Cenchrus ciliaris (collecte de semences
de l'écotype local se rencontrant dans la région en terrasses
de Diéri).
Sur le site 3, à 100 m en contrebas de l'aménagement 1988,
plantation d'éclats de souches à écartement 1 x 1 m, en début
d'inondation, le 4 septembre, de :
Paspalum vaginatum
Sporobolus robustus
Sur le site 6, plantation le 2 septembre de raquettes de
Cactus
inerme
en provenance de la station de Sangalkam
(origine io&-Este brésilien) pour comparaison avec l'écotype
local, délaissé par le bétail. Par sursemis au Came1 Pitter,
ont été ensemencés le ler août et le 7 septembre :
Cenchrus ciliaris cv. Biloela
Macroptilium atropurpureum
Macroptilium lathyroides
Sur le site 8,
seules Cenchrus ciliaris et Macroptilium
atropurpureum ont été sursemées au Came1 Pitter.
Sur le site 9, Macroptilium atropurpureum et Macroptilium
lathvroides ont été sursemées en lisière d'inondation.
La !'bourgoutière aménagée" a été étendue à 1/2 ha par coupe à
la faucille des Cypéracées en fin de saison et traitement
herbicide au pulvérisateur à dos. L'extension est implantée
en boutures d'espèces améliorantes de prairie aquatique, à
l'inondation consécutive à la mise en culture des rizières
vers septembre :
Brachiaria mutica
Echinochloa stagnina
Vossia cuspidata
Sur le site 10, les 2 sursemis d'août et septembre ont été
. 2
effectues avec :
Cenchrus ciliaris
Macroptilium atropurpureum
Macroptilium lathyroides

20
2.3.3 - Résultats observés
Les
effets
des aménagements et des emblavements des 2
campagnes ont été observés sur terrains salés, sableux de
diéri, et sablo-limoneux inondables ou non.
2.3.3 a - Sur terrains salés
- Arrière-effets de 1988.
Les complexes sillon-billon mis en place fin juin 1988 sont
encore apparents
sur les sites 1, 3, 4,
mais ils sont
dépourvus de végétation.
Par contre les raies de sous-solage de 1988, ont un réel
arrière-effet :
.
Salsola baryosma se développe avec vigueur de part et
d'autre des raies de sous-solage sur le site 2.
. Sur ces raies se retrouvent fin juillet 89, des plants
bien développés et ayant fleuri et fructifié de :
Cenchrus ciliaris (sites 1, 2, 3)
Cenchrus setigerus (site 2)
Paspalum vaginatum (sites 1, 3)
Sesuvium portulacastrum (sites 1, 2, 4)
Sporobolus robustus (sites 1, 2, 3, 4)
Vetiveria nigritana (site 2)
Prosopis juliflora (quelques plants sur le site 2)
- Aménagements 1989.
En novembre 1989,
les implantations
de l'année ont été
observées.
Sur le site 2, rien n'apparait sur les emblavements au Came1
Pitter.
312 plants de Prosopis ont survécu en contour sur les 580
complantés (54 p-100), malgré les attaques de sauteriaux.
Sur les raies de sous-solage subsistent :
3 plants de Leucaena sur 82 (4 p.100)
30 nlants d'Acacia raddiana sur 93 (32
- -
n.100)
49 plants
L e
d'Atrip1 x ssemibaccata sur 73-(67 p.100)
216 touffes de Sporobolus robustus sur 276 (78 p.100)
35 touffes de Chloris gayana sur 276 (13 p.100)
Rien n'a cependant résisté sur les sections non travaillées
au niveau des raies discontinues.

21
Les semis de Cenchrus ciliaris et Clitoria ternatea sur la
raie centrale s'avèrent être un échec.
Sur le site 3, le défluent du Khant n'a pas été inondé cette
année et les éclats de souches implantés dans la boue, début
septembre n'ont pas été submergés.
Les éclats de souches de Paspalum vaginatum restent bien
verts en novembre malgrè ce déficit, mais la plupart des
Sporobolus robustus sont déjà desséchés.
2.3.3 b - Sur terrains sableux de diéri
- Arrière-effets de 1988
Sur le site 6,
en haut de pente de diéri les complexes
sillon-billon étaient restés pratiquement stériles en 1988 à
l'exception de quelques rejets de Sclerocarya birrea sur
sections de racines et reprises de quelques éclats de souches
d'Andropogon gayanus.
En 1989,
dans un environnement de pailles noircies,
les
sillons sont par contre colonisés par Tephrosia lînearis
(annuel) et Tephrosîa purpurea
(pérenne)
et les touffes
d'Andropogon gayanus ont prospéré et fructifié.
Sur mi-pente sableuse, les espèces mises en place en 1988 ont
prospéré et ont été observées en novembre 1989 :
. graminées :
Andropogon gayanus : touffes vigoureuses, en fructîfî-
catîon
Cenchrus ciliarîs : touffes vigoureuses, en fructîfîca-
tion
Cenchrus setîgerus : vigueur moyenne, en fructification
. légumineuses :
Cajanus cajan : taille moyenne, bien vert, n'a pas
encore fleuri
Clitorîa ternatea : chétif, quelques gousses, en cours
de défoliation
Macroptilium atropurpureum (siratro) : vigoureux,
traçant, début de floraison
Macroptîlium lathyroîdes : fructifie, début de
défoliation
Stylosanthes hamata : vigueur moyenne, port prostré,
début floraison
. autres (raquettes) :
Opuntîa înerme, écotype de St-Louis : a prospéré depuis
la mi-août 1988. Plantées à plat ou sur buttes, la reprise

22
des raquettes a été parfaite, après une cicatrisation d'une
semaine.
Les
meilleurs
résultats
sont
obtenus
avec
les
raquettes de l'avant dernier étage (5 innovations au bout de
6 mois). En décembre 1989, les pieds ont 2 et parfois 3
étages de raquettes.
Sur le site n"7, en bordure de mare temporaire, sur terrasse
à texture moyenne à fine sillons et sous-solage de 1988 ont
favorisé le développement de Panicum laetum qui forme un
tapis dense dans lequel se retrouve des pieds bien développés
de Macroptilium atropurpureum et des touffes d'Andropogon
gayanus et Cenchrus ciliaris. Pour cette dernière espèce ces
touffes proviennent d'éclats de souches mais aussi de semis
en poquets.
Sur le site no8 dit champ de Sow, les sillons de 1988 sont
envahis par un peuplement luxuriant de Zornia glochidiata et
des bandes de Schoenefeldia gracilis vigoureuses localisent
les raies de sous-solage. Alors que les pieds anciens et les
levées de Macroptilium lathyroides ont dépéri
face
aux
attaques de sauteriaux et de chenilles, de belles touffes de
Stylosanthes hamata subsistent et fleurissent.
- Aménagements 1989
Sur le site 6, en sursemis de mi-pente, de nombreuses levées
de Macroptilium lathyroides ont été la proie des sauteriaux
après le ler août, mais quelques pieds ont rejeté de collets
e.t sont vigoureux en novembre. Aucune levée n'a été observée
après le sursemis du 7 septembre.
Opuntia inerme, écotype du Nord-Este brésilien, en collection
à Sangalkan,. a été planté sans buttage, le 2 septembre 1989.
Les raquettes ont bien repris. Certaines ont donné 2 et même
4 nouvelles raquettes. Beaucoup ont végété sans cependant,
donner d'innovations.
Ces raquettes sont plus grandes (taille double) et plus
charnues que dans la variété locale. Leur appétibilité devra
être testée en saison chaude (quelques nouvelles raquettes
seront présentées à l'auge à des petits ruminants, sous forme
bâchée et en mélange avec des brisures de paille).
Sur le site 8, le sursemis effectué le ler août sur les raies
de sous-solage de 1988, n'a donné aucune levée.
Sur le site 10, près du village peu1 de Ndiol, seul le
sursemis du 3 août a été suivi de nombreuses levées. Malgré
les attaques de sauteriaux et la présence du petit bétail,
quelques plants rejetant de collets ont été observés en
décembre :
Macroptilium
atropurpureum,
Macroptilium
lathyroides
ainsi
qu'une
touffe
juvénile de
Cenchrus
ciliaris.

23
2.3.3 c - Sur terrains sablo-limoneux
Au site 5 sur sol "fondé" de terrasse basse limono-sableuse à
fentes de retrait fines,
la collection de graminées et
légumineuses (cf.
tableau 8) s'est éclaircie au cours de
1989, mais peuvent s'observer :
Andropogon gayanus :
la plupart des souches rejettent en
juillet et fructifient en novembre
Cenchrus ciliaris :
la moitié des souches rejettent puis
fructifient
Cenchrus setigerus :
seules quelques souches végètent et
fructifient
Panicum maximum cv Cl : 8 touffes végètent à l'ombre des
Prosopis
Macroptilium lathyroides : les pieds anciens sont morts mais
quelques plantules végètent en juillet mais sont défeuillées
en novembre.
Clitoria ternatea : 1 plant a survécu et végète encore en
novembre.
Au
site 9,
sur la
partie
non
inondable à
Spermacoce
verticillata,
subsistaient en juillet 89 quelques plants
issus de semis en poquets d'août 88 :
Cenchrus ciliaris
Cenchrus setigerus
Macroptilium atropurpureum
Par contre le sursemis au Came1 Pitter, le 3 août 1989, de
Macroptilium atropurpureum et Macroptilium lathyroides a été
un échec,
les levées n'ayant pas résisté à l'attaque des
sauteriaux et à l'agressivité des adventices de maraîchage.
Sur la partie inondable en contrebas du drain, le traitement
de mai 89, à l'herbicide (roundup, herbicide de pré-planta-
tion, à base de glyphosate) a entrainé une diminution de
l'emprise des 2 espèces fourragères les plus fragiles :
Echinochloa stagnina et Vossia cuspidata, alors que l'herbe
de para, Brachiaria mutica, a vigoureusement occupé l'espace
libre. L'inondation de la parcelle étant intervenue à partir
de la fin août, l'extension d'environ 50 x 30 mètres a été
complantée le 6 septembre, avec des boutures d'herbe de para
fauchées à la station ISRA de Fanaye et de Vossia cuspidata
collectées dans les drains de Ndiol.
Un désherbage complémentaire a été effectué sous l'eau, à la
faucille, le 5 novembre, ce qui a favorisé le développement
des
espèces
implantées
avant
les
premiers
passages de
troupeaux (auparavant
retenus
ailleurs
par
suite de la
présence de cultures non récoltées).

24
3 - DISCUSSION
Le bilan des travaux de réhabilitation des parcours va
dépendre de multiples facteurs : caractéristiques du milieu
physique, (climat, sol), modes d'interventions humaines.
3.1. Effet des caractéristiques du climat
La région de St-Louis est sous l'influence du climat sahélien
mais elle se caractérise par une température moins élevée et
surtout par un degré hygrométrique de l'air, dont la moyenne
mensuelle est toujours supérieure à 50 p.100 (tableau 9).
Tableau 9 - Humidité relative de l'air.
moyennes mensuelles en p.100 pour la période 1951-55
(Météo nationale 1964)
Localité
St-Louis
Podor
Matam
-m---w----- ---------- ---------- ------------
Latitude
16"2' N
16'38'N
15"38'N
Longitude
16"28'W
14"56'W
13"15'W
----------a -------___ ---------- ------------
Janvier
58
30
34
Février
69
32
36
Mars
72
28
30
Avril
78
27
26
Mai
85
33
30
Juin
85
46
46
Juillet
83
61
65
Août
82
66
74
Septembre
82
68
71
Octobre
76
60
62
Novembre
69
49
51
Décembre
63
38
40
Moy/an
75
45
47
Ceci
caractérise le
sous-climat de la côte sénégalaise
(AUBREVILLE, 1949) OU le climat subcanarien d'Hubert
(in
TROCHAIN, 1940), alors que les stations de Podor et Matam se
situent sous climat sahélien proprement dit.
Cette forte
humidité de l'air explique le bon comportement du Cactus
inerme et sans doute la survie d'un écotype local de Cenchrus
ciliaris.
Les relevés pluviométriques de Saint-Louis sont connus depuis
1855 (AUBREVILLE,
1938).
Pour 125 années,
la moyenne des
pluies annuelles est de 360 + 26 mm avec un coefficient de
variation de 41 p.100. La normale 1931-1960 est de 343 + 40
mm alors que la moyenne des 19 dernières années est de
-
216 k 38 mm correspondant à une diminution de 37 p.100 par
rapport à la normale. Pour l'ensemble des données, la médiane

g-Y-7
!
.-.-t , ;.
_L_ il .
----y--7--- : f 1.1
i , t i. -L-,-A.-.
i;..: i :
.
:.
l.:.-
.

__._
.i..
_l.
j
. . . i



1.t i---:---,-.-:!.--
!



t
i

--I--
../ . .
A.-:
:-:-i
‘1:’

_-__
:
, :-..,. ! ;
i
. i
i
/



1
i..
,

,



.
$-
/
.

i
ii
----.-.
I
I
!
1

H
.:..


1
1
-.--:
. .

.-
.l..i:...

.
i
.
:
i
;
I
*
!
1

---.

.
-;-
.a-
./-
f
.!.
._
I
I
1
/
-Le.-
_-___.
.
_
:---

.
.

.__.
.

.:
.

.

:
.
-i
i
1 ! l I i
/ l
_
.
--.--.-
, . .
p---i
:

:


1
!
i
:

l
:

!
: 1
:
: I
.:.
.

: .
:
I
b
.
:
;
:

..----.--- 1
.
; 1
:

:
._
.
_.
:
:
A
:
:
.



! .
I
!
i
i
-.--

--.

-G
.
.
.
.
:
.
:
f
: j

.
-Y
--.-Y----
-!

1
,
,;:
!I
i
/


i

I t
i
I
,
--.--.-.-
-.
.

I
I
1
i

I

1.C“
25
_,
----.c__-



--*
. r-* i
1

:

-.-’
h

.
..-.-
.:
:
!
b---k-*
I
.I.

I
‘;
-
-
)
f
‘A.

I
I
l
: 1 ’
r

-___

d-L
1’
I
.~p
l
1.
1.
‘,.>*
I
I I


+’
__
l !

.l
“1
_
j
.
i’

1,
!I
.I
i
ii’
il
/; l <
-7
t
NI

-
;
.._.
.
:
._.___ /-
Y!.:

-
.
L
--L-.-.
l
,
.

.


-.--
I

-..
--_.-_
.

.
_.
3581
9s
'29
26
.86
0161
9:
SP
fL
088.
ZZ
85
tE
OP0
98
?S
55
SS
39
:0

i-
26

27
Figure. 4 :
Répartition:de la pluie
~.
1
St Louis _
NDiol
j
;
1
I
! 1982.-.
.._. .-.-.- -.
1 6 5 m m
: . ;.. j
:
. ;
,
_-
:.
1
:
:
-.:...; I
!
I
.:
.
1
I
I
/
i
1
100 --
:-83
'
j
75..
"
1
50'.-
! / j
!
--u-.A-. ..-
..;..i :
G
:.
._ . .
i /
i
j
l
j
!
l; 100
i
/
50' 7.5
1
25

28
--_I .._______.__.__ .-. __
:
: '
Ii
,j
Figure 5
; I
I
j
i
Képqrtition de 1," pluie (suite)
i ,j ; /
. ..l .__!
!
l
y:/
)'i
/
c
j
I
1
NDiol
1
St Louis
i
‘.
i
..:
i
!
j
:
1986 t
100
I
,
3
I
75.
_.
.
5
0
25
___._ i - _._.. .
..-.
I
. . .
I
. .
/
I
l
.
i
I
!
1987
343 mm
:
_..
_I.
___ __ _ . _ _ _ . . . _ _
.
.
i
:
1 9 8 8
;
75
/
:
:
4
50
25
;
!
!
200
150
;
!
I
I
1
I
i989
100
220 mm
I
<
/
:
:
:
I
75
I
;
;
50
!
_
I
i 25
25
j
i
--A-
I
!
i
I
irJyy
:
I
1
:

29
est voisine de la moyenne avec 332 mm et les quintiles (Q)
sont à 235, 315, 358 et 475 mm.
Il n'y a pas de pluviosités annuelles
situées dans le
quintile supérieur depuis 1969 (fig.Z), alors que la plupart
des
pluviosités
annuelles se
situent
dans le
quintile
inférieur,
malgré 3 reprises de pluies culminant en 1975,
1981 et 1987. Ce sont des séries d'années situées dans le
quintile inférieur qui ont marqué la mémoire des populations:
1907-1908, 1941-1942, 1970-1974, 1983-1984.
La courbe des moyennes mobiles à pas de 7 ans (fig.3), efface
ces
particularités,
mais
fait
apparaître
des
tendances
pluriannuelles : augmentation de la pluviosité de 1865 à 1880
et de 1900 à 1920, diminution quasi continue depuis cette
date.
La répartition des pluies par décades a été représentée
depuis 1981 pour Saint-Louis et la station ISRA de Ndiol.
(fig.4 et 5).
Plusieurs décades recevant moins de 10 mm peuvent entraîner
la mortalité des plantules d'herbes annuelles alors que des
décades recevant plus de 20 mm assurent leur survie et les
décades plus arrosées permettent seules une réelle production
végétale.
Au cours de cette période, la meilleure année est 1981 avec
une période active de la végétation allant du 20 juillet au
20 septembre (60 jours), malgré 1 décade sèche. 1983 et 1984
sont des années sèches avec une période active ne dépassant
pas 10 à 30 jours.
1988 est une
année
submoyenne
avec
une période
active
d'environ 60 jours.
Il faut toutefois remarquer que la
végétation n'a pu démarrer que le ler août alors que l'année
précédente, elle avait 20 jours d'avance.
La production des parcours sahéliens est en relation avec
cette pluviosité annuelle (BOUDET in AUDRU et al., 1987) et
elle peut être estimée à 4 kgde matières sèches par
millimètre de pluies au-dessus
d'un
seuil
qui
est
aux
environs de 100 mm de sorte que la production du diéri a été
évaluée à 1 tonne pour 1988.
En 1989,
les pluies à la station ISRA de Ndiol comme à
l'aéroport de Saint-Louis ont été réparties de la 2ème décade
de juin à la lère décade de septembre, avec un déficit marqué
du 20 juillet au 10 août. La pluviosité saisonnière a varié
de 220 à 239 mm, donc voisine de la moyenne des 20 dernières
années. La période active est de 90 jours mais le déficit
intercalaire a
nettement
réduit la
production
herbacée
d'autant plus que la pluviosité saisonnière est inférieure de
60 à 80 mm.

30
La végétation herbacée de 1988 avait été abondante sur diéri,
avec une production de plus d'une tonne de pailles qui n'ont
pas entièrement été consommées par le bétail. Les petites
pluies
de juin et juillet
1989 n'ont pas
entrainé la
dégradation de cette litière (paillis noirâtre) et ceci a pu
contrarier
l'installation
des
plantules.
Les
touffes
d'Aristida mutabilis et Cenchrus biflorus sont restées rares
au milieu du paillis alors que les touffes de graminées
vivaces se
sont
développées, en
particulier
Aristida
longiflora.
La répartition des pluies n'a guère été favorable aux travaux
de réhabilitation de 1989, à l'exception du sous-solage du
site 2 effectué en mai et qui a bénéficié des premières
pluies.
Le premier sursemis (ler et surtout le 3 août) est intervenu
après 15 jours sans pluie bien que près de la moitié des
pluies saisonnières
soient déjà tombées.
Ensuite la lère
forte pluie n'est venue que 10 jours plus tard (34 mm le 11).
Le 2ème sursemis prévu en "humide", effectué le 7 septembre
(après les 16 mm du 5-9) n'a été suivi que de 3 mm de pluies
dispersées sur 15 jours.
La plantation de plants de ligneux et d'éclats de souches du
25 août ont bénéficié de la forte pluie précédente (35 mm le
23) mais n'ont plus reçu que des pluies erratiques minimes
(22 mm en 30 jours).
3.2. Interactions du facteur sol
Le réseau d'essai de 10 parcelles est bien représentatif des
variations écologiques des différents terrains de la basse
vallée du
Sénégal :
terrains
salés,
terrains
sableux,
terrains irrigués, terrains inondés par déversoir.
3.2.1 - Terrains salés
Les terrains salés sont abondants en vallée du Sénégal et
leur emprise risque de s'amplifier avec le développement des
cultures irriguées.
La source de cette teneur en sel est à rechercher dans la
paléogéographie du quaternaire récent (Le Brusq, 1980). Après
la phase aride à développement dunaire de 1'Ogolien (25 à
12.000 BP), et la phase humide (12 à 7.000 BP) qui fut à
l'origine de la
rubéfaction
des
dunes de
Diéri, la
transgression marine du Nouakchottien (7 à 4.200 BP) apporta
des
vases
marines
salées
dans toutes
les
cuvettes. La
nouvelle
phase
aride du
Tafolien (4.200 à 2.000 BP)
transforma ces dépressions en sebkhas sursalées et tannes à
gypse. A la phase actuelle, depuis près de 4.000 ans, le

31
recul de la mer a entraîné la formation de levées alluviales,
les crues du fleuve provoquant des deltas de rupture et
l'inondation
périodique
des
cuvettes de
décantation
recouvrant les dépôts salés du Tafolien.
l'aménagement de casiers irrigués et l'édification de canaux
"portés"
surélevés
(Loyer J.F.,
1989)
remobilisent
les
solutions
salées.
Naturellement, un
gradient de
salure
s'établit entre les cuvettes inondées par l'eau du fleuve et
le sommet des levées. Parfois, comme dans la dépression du
Khant
les
sulfates
des
mangroves
fossiles
ont
été
neutralisées par les plages coquillières des g;zcis de la
vallée,
produisant un
encroûtement
wweux
surface.
Ailleurs,
la dilution due aux crues, puis l'évaporation de
saison sèche a entraîné l'adsorption de Na par le complexe
argileux augmentant la compacité et l'imperméabilité du sol,
pendant que les ions Mg et Ca ont remonté par capillarité,
accentuant la caractère foisonnant de la surface du sol par
accumulation des salants chlorurés hygroscopiques.
L'irrigation d'un hectare de casier rizicole correspond à un
apport de 12.000 m3 d'eau du fleuve (1-t. de sels). 7.000 m3
d'eau sont perdus par évaporation et 2.000 m3 sont évacués
par les drains. 3.000 m3 d'eau percolent et entraînent une
remontée de la nappe phréatique, de 1,50 m jusqu'à 30 cm avec
dessalement de 75 p. 100 en 5 ans. Il y a un dessalement de 4
t/ha (exportation de 5t de sels par drainage, la conductivité
électrique des eaux de drainage passant de 1 mS à 15 mS en 80
jours de campagne, rendant ces eaux impropres à l'arrosage du
maraîchage),
avec déperdition de clNa,
mais accumulation
relative des sulfates, des amendements calcaires des casiers
devant bientôt s'avérer indispensables.
Le dessalement de la nappe (diminution de l'ion cl, mais
conservation des sulfates de sodium et magnésium) accentue
l'imperméabilité des sols de cuvettes non aménagées, ainsi
que la salinité par capillarité, des sols légers sablonneux
sur glacis et levées.
La sursalinité progressive des divers sols de la vallée, non
aménagés en casiers d'irrigation, va entraîner une diminution
du couvert végétal inadapté à la salure et les essais de
réhabilitation des sols salés viennent à point nommé pour
proposer des espèces fourragères de remplacement et des
techniques d'implantation.
La réhabilitation des parcours devrait être effectuée par un
travail du sol en colimaçon (fig.6) avec 1 raie de sous-
solage surmontée de billons réalisés par 1 aller-retour de
charrue laissant au milieu,
au-dessus du sous-solage, une
dérayure surélevée où seront semées, bouturées ou plantées
les espèces améliorantes, en particulier,

33
Figure 6
AMENAGEMENT EN COLIMAÇON
Atripex
captage d’eau .pluviale
w 3omrol ameubli
y/ .‘-\\ Par s o u s - s o l a g e
.
.
D’après Kimseed catalogue (avec adaptations)

35
les espèces ayant fourni des résultats positifs :
Acacia raddiana
Prosopis juliflora
Atriplex semibaccata
Cenchrus ciliaris
Paspalum vaginatum
Sporobolus robustus
auxquelles il faudrait ajouter :
Atriplex nummularia
Sporobolus spicatus (à prélever localement)
3.2.2 - Terrains sableux grossiers des rides
dunaires
Sur
les
dunes
rubéfiées de
Diéri,
quelques
enclos
traditionnels sont réalisés pour la culture des pastèques
fruits et du béref (pastèque cultivée uniquement pour ses
graines).
L'intensification
agricole s'y
organise
avec
irrigation par aspersion (maraîchage, maïs . ..).
Des ONG envisagent une intensification de l'élevage par la
clôture de paddocks avec rotation de saison des pluies et
possibilités de mise en réserves de fourrage (fanage).
Dans cette éventualité, le sursemis au Came1 Pitter est une
technique de réhabilitation à améliorer :
- au cours de la saison 1989, le sursemis des graines de
Cenchrus ciliaris a nécessité quelques aménagements car les .
poils des enveloppes entravaient la distribution des semences
et il a fallu chercher un palliatif.
Le pilonnage d'un
mélange
sable-semences
dans un
mortier à
céréales
est
efficace mais les grains de sable endommagent le cylindre de
distribution.
Le passage des semences dans un moulin à farines villageois
sépare
les poils et grosses enveloppes qui sortent par
l'orifice à farines alors que les caryopses dénudés et des
débris d'enveloppes tombent au niveau des sons.
Ce mélange
s'agglomère
encore
dans la
trémie. Il
est
préférable de tamiser au van familial de pailles tressées,
puis de mélanger les caryopses avec du "son de riz".
- le sursemis doit se faire en sec, de préférence vers
le
15 juin, à
une
vitesse
assez
rapide
pour que
des
particules de sol retombent plus vite et soient projetées
pour recouvrir les semences. Celles-ci devront par ailleurs
être enrobées par un fongicide-insecticide pour semences du
commerce
afin de
les
préserver
des
pourritures et
des
déprédations par les insectes et les petits granivores.

36
- les parcelles à enrichir seront si possible à l'abri
des troupeaux, mais aussi débarassées d'un excès de vieilles
pailles.
Les
enclos,
réalisés
sur
fonds
ONG pour
des
coopératives d'éleveurs ou G.I.E. de communautés rurales,
seront choisis de préférence.
Aux
espèces
déjà testées en sursemis comme :
Cenchrus
ciliaris,
Macroptilium
atropurpureum,
Macroptilium
lathyroides, devraient être ajoutées, les espèces locales :
Alysicarpus ovalifolius, Tephrosia purpurea.
3.2.3 - Terrains sableux fins de terrasses
Les
terrains
sableux
fins de terrasses
de Diéri,
sont
fréquemment cultivés traditionnellement en cultures mixtes
avec petit mil,
niébé,
pastèques,
(bissaf ou oseille de
Guinée) = Hibiscus sabdariffa, Voandzeia subterranea = (Pois
arachide ou pois Bambara).
Souvent, à la mise en jachère, le sol est tassé et plus ou
moins dégarni de couvert herbacé.
La
réhabilitation de ces jachères devrait comporter un
sous-solage précoce de saison sèche suivi, par un sursemis au
Came1 Pitter sur raies de sous-solage, en juin, avec les
espèces proposées ci-dessus,
les semences étant également
traitées au produit fongicide-insecticide.
3.2.4 - Terrains inondables de déversoirs
-
Ces terrains, inondés périodiquement par les eaux de drainage
souvent salées, sont colonisés par un peuplement dense de
cypéracées sous faible inondation (10 à 30 cm) et par une
typhaie lorsque la hauteur d'eau est plus importante.
Les essais effectués sur le site 9 ont montré qu'il était
possible d'y introduire par bouturage et après désherbage des
espèces fourragères aquatiques.
Brachiaria mutica : la plus agressive
Echinochloa stagnina : la plus consommée
Vossia cuspidata : résistante au broutage
Paspalum vaginatum : résistante à la salure, mais aussi
à la
submersion
(recouverte
quelques
mois en
situation
naturelle).
Au lieu du faucardage à la main, gros consommateur de main
d'oeuvre, il semble préférable d'envisager :
- le brûlis des tiges de Cypéracées dès que leur
dessiccation le permet,

37
- le labour profond à la charrue à disques sitôt le
briîlis effectué,
- l'extirpation des divers rhizomes au scarificateur
tracté, la semaine suivante,
- la mise en tas des rhizomes et leur brûlage,
- l'élimination des jeunes levées par un scarifiage
croisé après les premières pluies.
Si
une
production de
semences
fertiles
des
graminées
aquatiques est réalisée, le semis devra intervenir lorsque
les pluies sont installées (sol humidifié sur 20 cm de
profondeur). Sinon, le bouturage sera effectué à l'inondation
lors du déversement des drains, une pépinière de boutures
étant nécessaire.
Il serait judicieux d'y aménager des casiers "fourragers"
délimités par de petites digues édifiées à la charrue. Ces
digues permettraient de contrôler l'arrivée de l'eau et
surtout de la retenir quelque temps sur les parties hautes
des déversoirs.
3.2.5 - Terrains irrigables
Le
travail en
rizières
s'effectue
habituellement
selon
l'itinéraire technique suivant :
- inondation de la rizière
- prégermination des semences de riz :
le sac de
semences est plongé dans l'eau pendant une nuit
- semis à la volée le lendemain, du riz prégermé, sous 2
cm d'eau
- irrigation conduite de façon que la montée de l'eau
accompagne la croissance des feuilles
- traitement à l'herbicide sélectif par pulvérisation du
feuillage
- vers décembre : arrêt de l'irrigation et vidange du
casier; le sol se dessèche en 15 jours.
La conduite d'une rizière s'avère donc relativement peu
exigeante en main d'oeuvre à l'exception de la chasse aux
oiseaux granivores au moment de la maturation du grain. La
production peut atteindre 50 quintaux/ha d'une valeur de
250.000 F.CFA.
Comparativement, un
atelier
familial de
naissage-embouche de 30 vaches avec des espaces entre vêlages
de 15 à 20 mois et la production d'animaux de 3 ans de 450
kg, peut procurer une rentrée nette de 1.500.000 F.CFA/an,
sans déboursement de salaires. (Communication personnelle de
J.F. Tourrand).
Cette activité complémentaire d'élevage hautement lucratif
peut inciter à la production de fourrage vert après la

38
récolte de riz, surtout si la parcelle peut être surveillée

partir
d'un
jardin de
maraîchage
par
exemple). La
production de fourrage peut être intensive avec arrosage de
saison
sèche
(luzerne
par
exemple) ou
extensive en
n'utilisant que l'eau de la nappe surélevée du périmètre
irrigué.
Dans
cette
éventualité, un
semis de
plante
fourragère à cycle rapide et à racine pivotante peut être
effectué avec la technique traditionnelle de semis de décrue
au pieu (lougal): sur sol ressuyé et sec en surface, un trou
de 15 à 20 cm est réalisé au pieu. Les semences sont déposées
au fond, mais ne sont recouvertes que d'une petite poignée de
sable.
Pour éviter
ce travail pénible, le semis pourrait être
effectué au Came1 Pitter après la récolte du riz. L'engin
serait réglé pour travailler profondément et la vitesse du
tracteur serait suffisante pour assurer un enfouissement
correct des semences par les projections de terre fine.
Macroptilium lathyroides semble l'espèce la mieux adaptée
pour cette spéculation. Les graines peuvent être prétraitées
par trempage dans l'eau jusqu'à imbibition à l'instar du riz
(les semences tombent
au fond du récipient).
La racine
pivotante suit la descente de la nappe et la production de
fourrage peut se poursuivre jusqu'à la remise en eau, avec
fauchage tous les mois par exemple. Avant la remise en eau,
un pacage
à forte charge devra rabattre les plants qui
survivraient si leurs sommités dépassaient le niveau d'eau.
Les plants qui résisteraient seront facilement éliminés par
le traitement herbicide.

39
4 - CONCLUSION
Ce financement d'appui à la recherche de la Direction du
Développement du Ministère de la Coopération, pour une action
au
Sénégal de
"Restauration de parcours
sahéliens
avec
expérimentation de
matériels
mécaniques", a
donné la
possibilité de tester l'utilisation d'une sous-soleuse Gard
et d'un appareil de sursemis australien, le Came1 Pitter de
Kimseed Corporation.
Ces appareils complétant un équipement motorisé (tracteur
d'environ
100 cv et
charrue à
disques)
permettent de
restaurer
la production de certains parcours dégradés :
glacis de pente décapés et imperméabilisés, terrains salés au
voisinage des casiers d'irrigation, et d'améliorer celle des
parcours sablonneux.
Leur
mise en
oeuvre
n'est
envisageable
que
dans un
environnement agro-pastoral de villages ou de centres de
récentes sédentarisations. Leur emploi doit être limité au
voisinage immédiat des villages et des cultures, soit pour
améliorer la production fourragère des terres de culture, des
jachères et des parcours, soit pour reconstituer le couvert
végétal
des
parcours dégradés en vue
d'améliorer
leur
contribution fourragère ou plutôt de protéger les parcelles
cultivées
voisines
contre
les
méfaits de
l'érosion
(colluvionnement excessif, ensablement éolien).
La mise hors pâture temporaire des parcelles restaurées peut
être effective si celles-ci sont :
- exploitables en fin de saison agricole comme un champ
cultivé (culture fourragère récoltable après une saison de
végétation),
- mise en réservation pour une majeure partie de l'année
comme un classement forestier de protection, puis livrée aux
troupeaux
en période de soudure,
- mise en défens de plusieurs années avec classement
forestier de
reboisement,
avec
travaux
aratoires et
complantation
d'espèces herbacées et forestières à
fins
multiples.
Mieux
que
les
structures
centralisées
d'interventions
pour le
développement, la
constitution
d'associations
d'éleveurs en
GIE
(groupement d'intérêt
économique) ou en coopératives à travers toute une région
peut faciliter le respect collectif des mises en réservation,
ainsi
que
l'utilisation et
la maintenance d'un matériel
agricole coûteux mais indispensable.
Cette
réorganisation
sociale
peut
également
faciliter
l'élaboration d'un plan d'approvisionnement ou de production
et de collecte de semences fourragères, leur conditionnement,
leur conservation et leur diffusion en temps opportun.

41
5 - BIBLIOGRAPHIE
AUBREVILLE (A.), 1938
La forêt coloniale.
Les
forêts de l'Afrique occidentale
française.
Annls Acad. Sciences colon. 9; Paris, Soc. Ed. géogr. marit.
colon. : 244 p.
AUBREVILLE (A.), 1949
Climats, forêts et désertification de l'Afrique tropicale.
Paris, Soc. Ed. géogr. marit. colon. : 351 p.
BOUDET (G.), 1989
Connaissance et gestion de l'espace pastoral sahélien.
In AUDRU et al. "Terroirs pastoraux et agropastoraux en zone
Gopicale,
gestion,
aménagements
et
intensification
fourragère".
Maisons-Alfort, IEMVT-CIRAD : l-59. (Etudes et synthèses no24
de 1'IEMVT).
BOUDET (G.); CARRIERE (M.); CHRISTY (P.); GUERIN (H.); LE JAN
(C. i; WEDOUD OULD CHEIKH (A.); PROM TEP (S.); REISS (D.),
1987
Pâturages et élevage au sud de la Mauritanie (Kaédi); étude
intégrée
sur
les
pâturages,
leur
conservation et
leur
restauration, le cheptel et les éleveurs.
Maisons-Alfort, IEMVT; Nouakchott, CNERV : 282 p. 19 fig., 29
tabl.
BOUDET (G.); DIATTA (A.); MANDRET (G.), 1988
Restauration de
parcours
sahéliens au
Sénégal:
étude
thématique : 49 p.
KIMSEED, 1989
Revegetation machinery catalogue
Western Australia, Osborne Park : 30 p.
LE BRUSQ (J.Y.), 1980
Etude pédologique des cuvettes de la vallée du Lampsar
(Région du fleuve Sénégal)
Dakar, ORSTOM : 114 p., 3 cartes à l/lO.OOO
LOYER (J.Y.), 1989
Les sols salés de la basse vallée du fleuve du Sénégal:
caractérisation, distribution et évolution sous cultures
Paris, ORSTOM, 137 p. (Etudes et synthèses).
METEOROLOGIE NATIONALE - 1964
Annales
des
services
météorologiques de la
France
d'outre-Mer, Territoires français de l'Afrique noire.
Paris, Ministère FOM : 387 p.
TROCHAIN (J.), 1940
Contribution à l'étude de la végétation du Sénégal.
Paris, Larose, 433 p. (Mém. IFAN n"2).

43
6- ILLUSTRATIONS
Photo 1 - Implantation à la charrue des sillons-billons
(juin aa ).
Photo 2 - Sous-soleuse Gard à 1 dent.

Photo 3 - Banquettes en quinconce associant
ra.ies de sous-solage et complexe sillon-billon sur site no 4.
(juin 1988).
Photo 4 - Alternance d'impluviums
et de bandes travaillées sur site n"2.
(juin 1988).

Photo 5 - Développement de Salsola baryosma sur bandes
sous-solées en 1988 sur le site 2. (novembre 1989).
Photo 6 - Prosopis juliflora planté en 1988 sur le site 2.
(novembre 1989).

Photo 7 - Paspalum vaginatum sur site no3
(octobre 1988).
loto 8 - 1
Sporobolus robustus, éclat de souche planté en 1988
sur site na2 (novembre 1989).

Photo 9 - Atriplex semibaccata, planté de 25 août 89,
sur le site 2. (novembre 1989).
Photo 10 - Andropogon gayanus
et Tephrosia purpurea sur
sillon de 1988 en haut
de pente de Diéri sur
le site 6 (novembre 1989).

53
Photo 11 - Macroptilium lathyroides
sur glacis de diéri
en site no8 (octobre 1988).
Photo 12 - Développement de Schoenefeldia gracilis
sur sous-solage de 1988 en terrasse de diéri
sur le site 8. (novembre 1989).

Photo 13 - Appareil de sursemis "Came1 Pitter" de Kimseed.
Photo 14 - Aller-retour de Came1 Pitter montrant
l'implantation des excavations. (juillet 1989).

57
Photo 15 - Détail d'une excavation au Came1 Pitter.
(Juillet 1989).
Photo 16 - Plant de Macroptilium lathyroides après sursemis
du ler août sur le site 6. (novembre 1989).

Photo 17 - Faucardage des Cyperacées
et bouturage du bourgou sur site no9 (juin 1988).
Photo 18 - Bourgoutière aménagée sur le site 9 à dominante de
Brachiaria mutica sur Echinochloa stagtiina
et Vossia cuspidata. (novembre 1989).