KNISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL ET DE L'HYDRAULIQUE ...
KNISTERE DU DEVELOPPEMENT
RURAL ET DE L'HYDRAULIQUE
LCYIW"
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
I-vlw-
DIRECTION DE RECHERCHES SUR LES
PRODUCTIONS I!X LA SANTE ANIMALES
LIVl"l
CENTRE DE RECHERCHES
AGRICOLES DE SAINT LOUIS
-*l-r--
ETUDE DE LA PRODUCTIVITE
FOURRAGERE DE GRAMINEES
EN CULTURE IRRIGUEE
Ambroise DIATTA
Yoyo DIAW
Alioune Niang MBAYE
REF. N' 4&/C.F./FLEUVE
MARS 1991

--
---- -- ___-.........
---
TABLE DES MATIERES
+=+=+=+=+=+=+=+
Pages
1.
INTRODUCTION
. . . . . . . . . . . . ..*............a.............
1
ESSAI 1 : ETUDE DE LA PRODUCTIVITE FOURRAGERE
DE GRAMINEES EN CULTURE IRRIGUEE AVEC
LAME D'EAU PERMANENTE. ..............................
2
1.1.
INTRODUCTION
.........................................
2
1.2.
CONDITIONS DE REALISATION .............................
‘ 2
1.2.1.
Conditions du milieu ..................................
2
1.2.2.
Matériel végétal ......................................
2
1.2.3.
Itinéraire technique ..................................
4
1.2.3.1. Précédent cultural . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
1.2.3.2. Travail du sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
1.2.3.3. Fertilisation ........................................
4
1.2.3.4. Dispositif d'implantation ............................
4
1.2.3.5. Modes d'implantation .................................
6
1.2.3.6. *Irrigation ...........................................
6
1.2.3.7. Entretien
6
............................................
1.3.
RESULTATS ET COMMENTAIRES ..............................
6
1.3.1.
Reprise et développement ...............................
7
1.3.2.
Fauche .................................................
7
1.3.3.
Rendements .............................................
8
1.3.4.
Analyse statistique des résultats ......................
10
. . ./ . . . .

ESSAI II :
ETUDE DE LA PRODUCTIVITE FOURRAGERE DE
GRAMINEES EN CULTURE IRRIGUEE SANS
LAME D'EAU PERMANENTE.. ..,,..a......*..,.........
. 16
11.1.
INTRODUCTION ........................................
16
11.2.
CONDITIONS DE REALISATION ...........................
16
0
11.2.1.
Conditions du milieu ................................
16
11.2.2.
Matériel végétal ....................................
16
11.2.3.
Itinéraire technique ,...............................
16
11.2.3.1.
Précédent cultural . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
17
11.2.3.2.
Travail du sol ......................................
17
11.2.3.3.
Fertilisation .......................................
17
11.2.3.4.
Dispositif d'implantation
17
...........................
11.2.3.5.
Modes d'implantation ................................
17
11.2.3.6.
Irrigation ..........................................
19
11.2.3.7.
Entretien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
19
11.3.
RESULTATS ET COMMENTAIRES ..*......................*,.
19
11.3.1.
Reprise et développement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
19
11.3.2.
Fauche . . . . . . . . . . ..*..................................
20
11.3.3.
rendements . . . . . . . . . . . . ..*........................*...
21
11.3.4.
Analyse statistique des résultats . . . . . . . . . ..*.........
21
CONCLUSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
27
BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
29

1
//z TUDE DE LA PRODUCTIVITE FOURRAGERE
DE GRAMINEE!? EN CULTURE IRRIGUEE
+=+=+=+=
INTRODUCTION :
Au cours de la saison sèche 1989-1990, six graminées fourragères :
Brachiaria mutica, Echinochloa pyramidalis,
Echinochloa stagnina, Paspalum
vaginatum, Sporobulus robustus et Vossia cuspidata avaient été implantées en
culture irriguée sur sol lourd (Hollaldé) et salé du casier rizicole de la
station ISRA de Ndiol. L'objectif de cette action était de visualiser le
comportement végétatif de ces graminées en'culture irriguée et de produire des
boutures, semences et touffes pour les espèces prometteuses. Cette action a
permis de retenir les 6 graminées pour la poursuite de leur étude et de
découvrir deux autres graminées : Diplachme
fusca et Echinochloa colonum qui
poussaient en adventices parmi les autres graminées cultivées.
Au cours de cette action, quelques éclats de souches de Chloris
gayana et de Panicum maximum Cl ont été repiqués à titre de test de
comportement sur ce type de sol enn bordure de la parcelle à Sporobulus
robustus ; ces deux graminées eurent un comportement assez satisfaisant.
Ainsi dans cette étude qui se compose de deux essais, dix graminées
fourragères sont étudiées :
ESSAI 1 : Etude de la productivité fourragère de graminées en culture irriguée
avec lame d'eau permanente (8 graminées) ;
ESSAI II :
Etude de la productivité fourragère de graminees en culture
irriguée sans lame d'eau permanente (10 graminées).

ESSAI 1 : ETUDE DE LA PRODUCTIVITE FOURRAGERE
DE GRAMINEES EN CULTURE IRRIGUEE
AVEC LAME D'EAU PERMANENTE
+=+=+=+
1.1. INTRODUCTION :
L'action 'broduction de boutures, de semences et de touffes de six
graminées fourragères" a permis entre autres de visualiser le comportement
végétatif assez satisfaisant de ces especes
et de découvrir deux autres
graminées : Diplachnue fusca et Echinochloa colonum a comportement vegétatif
assez satisfaisant.
Cette action a pour objectif d'etudier la productivité comparée de
huit graminees fourragères en culture irriguée sur sol argileux (Hollalde) et
salé avec lame d'eau permanente pendant au moins un an.
1.2. CONDITIONS DE REALISATION :
1.2.1. Conditions du milieu :

L'essai a été mis en place sur sol argileux (Hollaldé) et salé du
casier rizicole de la station ISRA/Ndiol à partir de l'hivernage 1990. Avant
l'implantation de l'essai, des échantillons de sol ont éte prélevés pour analyse
(les résultats ne sont pas encore disponibles).
La pluviosite à la station ISRA/Ndiol en 1990 a été faible et même
plus faible que la moyenne des neuf dernières annees : 171,9mm contre 228,2mm
(1981-1989) et de plus mal répartie dans le temps (tableau 1).
1.2.2. MatCrie vCgéta1 :
'Ce sont huit graminées dont sept locales et une exotique :
. . /. .,*.

‘*
*
v
3
*
Tableau 1 : Pluviosité (mm) 1990 & la station ISRA/Ndiol
I
Juillet
AoQt
Septembre
Octobre
1
Tr.
23
072
4
3,5
190
6'
272
4,o
22,5
17,5
i
322
9
397
10
1 - 10
26,0
1093
21,5
11
2,5
12
1,5
13
14
15
52,O
16
17
18,5
18
197
19
037
20

11 - 20
52 ,O
437
1895
197
21
498
092
22
10,o
23
232
24
790
25
Tr
26
Tr
195
27
Tr
28
1,5
.
29
.
3:
10,o
21 - 30 - 31
24,0
10,2
390
P
Total
76 ,O
40,9
31,8
23,2
Cumul
76,O
116,9
148,7
l-71,9

Brachiaria mutica
. Echinochloa stagnina
Diplachrw fusca
. Paspalum vaginatum
Ech'inochloa colonum
. Sporobolus robustus
Echinochloa pyramidalis
. Vossia cuspidata
1.2.3. Itinéraire technique :
1.2.3.1. Précédent cultural :
Jachère de 5 ans, 1985-1989 après une dernière culture de riz en
1983/1984.
1.2.3.2. Travail du sol :
Labour à la charrue a socs après préirrigation,piquetage, ouvertures de
rigoles et construction de diguettes et planage des parcelles au moyen de rateaux
aprés fertilisation.
1.2.3.3. Fertilisation :
8
Engrais TSP (100 Kg/ha) et Kcl (100 Kg/ha) épandus sur les parcelles
élémentaires juste avant le planage (14/08/90) et l'urée (100 Kg/ha) après chaque
coupe.
1.2.3.4. Dispositif d'implantation :

C'est un dispositif en blocs aleatoires complets, comprenant 4 blocs ou
répétitions ; chaque bloc comprend 8 parcelles de 6m x 3m (18m2) chacune disposées
en deux rangées de 4 parcelles chacune. Les blocs et parcelles sont séparés les
uns des autres par des diguettes et rigoles (Figure 1).
La répartition des objets ou espèces s'est faite de manière complètement
aléatoire au sein de chaque bloc et indépendamment d'un bloc à un autre.
Les différentes espèces ont été numérotées comme suit :
1. Brachiaria mutica
5. Echinochloa stagnina
2. Diplachne fusca
6. Paspalum vaginatum
3. Echinochloa colonum
7. Sporobulus robustus
4. Echinochloa py '
ramidalis
8. Vossia cuspidata
/
. . . .,.

E
L>
5
P 1

1.2.3.5. Modes d'implantation :
o l'implantation a été réalisée par bouturage (1, 5, 81, repiwwe (2,
3, 4, 7) et repiquage-bouturage (6) suivant des ecartements de 5Ocm entre les
lignes et de 50cm sur les lignes. Les boutures de 3 à 4 noeuds étaient
implantées obliquement avec deux noeuds dans le sol et un ou deux noeuds en
l ’ a i r ; le deuxième noeud enterré était toujours recouvert d'une légère couche
de terre. Les éclats de souches ont et6 implantés verticalement après la coupe
des sommets et des racines. Cette mise en place a été réalisée dans la boue ou
sous une fine lame d'eau le 17/08/90.
1.2.3.6. Irrigation :
L'irrigation
a été réalisée par submersion avec remise en eau
hebdomadaire assurant ainsi le maintien d'une lame d'eau permanente d'environ
5-10cm. L'implantation des différentes espéces a été suivie d'une irrigation.
1.2.3.7. Entretien :
Il a consisté au remplacement des éclats de souches et boutures
morts, le 07/09/90 pour les espèces 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8 et le 26/09/90 pour
l'espèce 1 et à l'arrachage à la main et sous eau des adventices. Ce contrôle
des adventices s'est effectue sur une période assez longue et se poursuit afin
d'éviter l'envahissement de l'essai par les adventices,
1.3. RESULTATS RT COMMEXTAIRES :
1.3.1. Reprise et développement :
Le début de reprise a été observé lors de la tournee du ?5/08/90 sur
Echinochloa colonum, Diplachre fusca et Paspalum vaginatum et lors de celle du
-
04/09/90, toutes les 8 graminées étaient en reprise.
D'une manière générale,
le démarrage a été assez rapide pour
l'ensemble des espèces sauf pour Brachiaria mutica et Sporobolus robustus.
Après la reprise, chaque espèce s'est développée plus ou moins correctement et
pour certaines jusqu'à épiaison et récolte de semences. La graminée annuelle,
.
. . ./ . . .

-
-__-...
*
.
*

7
Echinochloa colonum a vite bouclé son cycle apres un faible tallage et est morte
dès la maturité de ses caryopses. Vossia cuspidata s’est développe correctement
m a i s n ’ a p a s
é p i é jusqu’a l a f a u c h e . Le Brachiaria mutica avec un faible
développement végetatif a peu épié et aucune semence n’a été recollée avant la
fauche. Sporobulus robustus a eu un faible développement mais a bien épié et de
la semence a été recoltée. Enfin, Diplachne fusca, Echinochloa pyramidalis,
Echinochloa stagnina et Paspalum vaginatum se sont développés correctement
jusqu’à la récolte des semences.
1.3.2. Fauche :
La fauche a été réalisée le 27/12/90 et pour la plupart des espèces
après une rBcolte de semences. Dans le protocole, la lere fauche devait survenir
deux mois
aprf?s l ’ i m p l a n t a t i o n .
Deux mois apres la mise en place, le
développement végétatif de la plupart des especes etait encore faible. Ainsi la
décision % été. prise de laisser les espbces se developper davantage pour leur
permettre de bien s’implanter afin qu’elles puissent assurer des reprises après
les exploitations. Ainsi la fauche du 27/12/90 a été réalisée après une récolte
de semences sur 5 des 7 graminées qui ont été fauchées, la graminée annuelle
Echinochloa colonum n’ayant pas éte fauchée car etant morte bien avant cette
date.
Le fourrage fauché dans chaque parcelle a été pesé sur place et pour
chaque espece deux échantillons de 1 Kg de mmatiére verte chacun ont été
prélevés en vue de la détermination de la matière sèche par séchage à l’btuve a
105’~ pendant 24 heures. Par manque de place dans les étuves, les échantillons
ont d’abord été séchés au soleil avant de 1’iZtre dans les étuves.
1.3.3. Rendements :
Les rendements obtenus en Kg de matière verte par parcelle de 18m2
sont repris dans le tableau 2.
Après séchage à l’étuve (2 échantillons par espèce), les pourcentages
moyens de matière seche ci-après ont éte obtenus :
1. Brachiaria mutica : 26,505~
2. Diplachne fusca :
,
44,05x
. . . / . . . .

-
Y
.#
*
n
.
8
3. Echinochloa colonum (non fauché)
4. Echinochloa pyramidalys : 31,30%
5. Echinochloa stagnina : 24,90X
6. Paspalum vaginatum : 26,70%
7. Sporobolus robustus : 35,70%
8. Vossia cuspidata : 30,80%
E n m u l t i p l i a n t l e s r é s u l t a t s r e p r i s d a n s l e t a b l e a u 2 p a r l e s
pourcentages de matière sèche correspondants et en les exprimant en tonnes de
matiére s&che ,par hectare, on obtient les rendements repris dans le tableau 3.

-“-
cr
l
.
9
u
-
Tableau 2 : Rendements obtenus en Kg de matière verte (m.v.) par parcelle de 18m2
("sm x 3m)
-t-
-?-
-r
l:,
7
7
3
i
8
1
i
7
,
1
1
4,400 i 1,500
,
: 9,000
4,800 : 1,300
.
t
t
6
i
5
8
;
2
7
2
3
;
4
i
c
,
;
1
,000
29,900
: 15,500
9,100
i 15,600
1
: 12,600
i 13,800
1.
4
i
8
6
i
5
4
i
1
5
i
8
,
1r
9,000
i 9,100
21,000
: 11,600
11,900
i 6,900
,
18,600
: 12,000
1
6
i
5
2
:
6
t
,
i
1
;
9,300 ; 1,600
16,100
: 29,300
20,200
: 18,000
1
f
1
Bloc 1
Bloc 2
Bloc 3
Bloc 4
Tableau 3 : Rendements obtenus en tonnes de matière s&che par hectare
(t.m.s./ha)
1
1
:
3
1:
7
3
i
8
1
i
7
I
1
1
I
I
1
0,501
0,648
i
-
: 0,298
I
I
:
1,540
0,707
: 0 , 2 5 8
r
f
t
1
,
I
6
i’
5
8
:
2
1
7
:
2
3
i
4
1
i
1
4,435
: 2,144
1,557
i 3 , 8 1 8
0,198
i 3,084
: 2,400
I
,
t
,
4
i
8
6
i
5
4
i
1
5
i
8
,
1
1
1,565 i 1,557
3,115
: 1,605
2,069 i
1,016
2,573
1
1
i
2,053
1
1
t
1
I
1
1
I
1
1
2
:
7
3
i
4
6
:
5
2
;
6
1
,
t
1
2,276
: 0 , 3 1 7
; 2,504
2,388
I 4,053
4,943': 2,670
>
'Bloc 1
Bloc 2
Bloc 3
Bloc 4
,

--
0
.
0
1 0
n
.
I
10
1.3.4. Analyse statistique des résultats :
L'analyse de la variante à deux critères de classification permet de
comparer les différentes graminées entre elles. Pour cette analyse, les
rendements du tableau 3 sont utilisés et représentés dans le tableau 4.
Tableau 4
: Comparaison des rendements en fourrage de sept graminees :
réalisation de l'analyse de la variante
1. B. mutica
0,501
o,G48
1,016
0,707
2,872
0,718
2. D. fusca
2,276
3,818
3,084
4,943
14,121
3,530
3. E. colonum
4. E.pyramidalis
1,565
2,504
2,069
2,400
8,538
2,135
5. E. stagnina
2,144
1,605
4,053
2,573
10,375
2,594
6. P. vaginatum
4,435
3,115
2,388
2,670
12,608
3,152
7. S. robustus
0,317
0,298
0,198
' 0,258
1,071
0,268
8. v. uspidata
1,557
1,557
1,540
2,053
6,707
1,677
X.
12,795
13,545
14,348
15,604
X.,=56,292 ji..=2,010
j
Les calculs réalisés à partir des données du tableau 4 ont donné les
résultats ci-après :
T = 158,818
SCEa
=
35,149
SCE't = 45,647
c = 113,171
SCEb
=
0,619
SCEab = 9,879
Les résultats de l'analyse de la variante sont donnés dans le tableau
5.
La comparaison des valeurs observées et théoriques de la variable F
conduit au rejet de l'hypothese d'égalité des rendements moyens
. . ./ . . .
.

_..-
_-
---
4
l
.
11
Tableau 2 : Comparaison des rendements en fourrage de 7 graminées :
tableau d'analyse de la variante
Sources de
Degrés de
Somme des
Variation
liberté
carrés des
Carrés
écarts (SCE)
moyens (CM)
F
Espèces (a)
6
35,149
5,858
10,67**"
Blocs (b)
3
0,619
0,206
Interaction (ab)
18
9,879
0,549
L
Totaux
27
45,647
des différentes espèces aux niveaux de signification de 5,l et O,l% (tableau 5):
F obs = 10,67 ;
2,66 ;
Fo,95=
Qyy= 4901 ;
FO,999 = 6335.
Le test de signification du facteur espèces s’est fait par rapport à
l’interaction puisque le facteur blocs est aléatoire.
C e t t e a n a l y s e d e l a variante n e p r é c i s e p a s p a r c o n t r e s i l e s
rendements moyens pris 2 à 2 sont également significativement différents aux
niveaux de signification de 5, 1 et 0,1X. La methode de NEWMAN et KEULS permet de
comparer l.&s rendements moyens 2 à 2.
Les plus petites amplitudes significatives sont, au niveau de 5% et
pour 18 degrés de liberte :
pour 2 populations
=
1,100
pour 5 populations
=
1,586
pour 3 populations
=
1,337
pour 6 populations
=
1,663
pour 4 populations = 1,482
pour 7 populations
=
1,730
Les moyennes observées se classent comme suit :
x
x7.
x1.
'8.
x4.
x5.
x6.
2.
0,268
0,718
1,677
2,125
2,994
3,152
3,530
.
. . . / l . . .

Pour 7 populations :
x
= 3,262 supérieur a 1,730
2.
- x7.
Ceci. confirme la conclusion de l’analyse de la variante, c’est à dire
le rejet de l’hypothése d’égalité des rendements moyens des differentes espèces
au niveau de 5%.
Pour 6 populations :
x6. - x7. = 2,884 supérieur A 1,663
x 2. -i 1. = 2,812 superieur à 1,663
Les 2 groupes de 6 moyennes ne peuvent pas etre considérés comme
homogènes.
Pour 5 populations :
i 5. -
x 7.
=
2,326 supbrieur a 1,586
ii 6. ” x1. = 2,434 superieur a 1,586
x
#
2. -
= 1,853 s u p é r i e u r a 1,586
8.
Les 3 groupes de 5 moyennes ne peuvent pas également être considérés
comme homogènes.
* Pour*4 populations :
x 4.
- x 7.
=
1,867 supérieur a 1,482
x
- x
3
1,876 supérieur & 1,482
5.
1.
x
-
x
=
1,475
inférieur & 1,482
6.
8.
x 2.
- !i 4.
=
1,395 iniérieur à 1,482
Deux groupes de 4 moyennes ne peuvent pas être considérés comme
homogènes alors que deux autres peuvent bien l’etre.
Pour 3 populations, il ne reste à considérer que 2 groupes de 3
moyennes :
. . ./ . . . .

-
-
_,
.
.._, “,..M.. . .< _.-.*.-.
-_.- - .w ._..I. e.-.
. -
*
c
+
*
i
-
x
=
1,409 supérieur à 1,337
8.
7.
x
-
1,417 supérieur a 1,337
4.
x
=
1.
Ces 2 groupes de 3 moyennes ne peuvent pas être consideres comme
homogénes.
Pour 2 populations, il reste également a considérer 2 groupes de 2
moyennes :
0
x1.
-
K
=
7.
0,450 inférieur à 1,100
‘8.
-
i 1.
=
0,959 inférieur a 1,100
Ces 2 groupes de 2 moyennes peuvent donc être considéres comme
homogenes.

On obtient ainsi 2 groupes de 4 moyennes homogènes et 2 groupes de 2
moyennes également homogènes. En soulignant les moyennes qui ne diffèrent pas
significativement, on obtient :
r
x
i
x.
x
7.
1.
x
8.
x4.
‘6.
0,268
0,718
1,677
2,135
2,544
3,152
3 ,&o
Les plus petites amplitudes significatives sont, au niveau de 1% et
pour 18 degrés de liberte :
pour 2 populations : 1,508
pour 5 populations : 1,993
pour 3 populations : 1,741
pour 6 populations : 2,075
pour 4 populations : 1,886
pour 7 populations : 2,145
Pour 7 populations :
x2. - x7. = 3,262 supérieur à 2,145
Ceci confirme la conclusion de l’analyse de.la variante.
. . ‘/...
.

-
.--
---
14
Pour 6 populations :
ii
- x
2,884
6.
=
7.
supérieur a 2,075
x
-
2.
x 1. = 2,812 supérieur à 2,075
Les .2 groupes de 6 moyenne6 ne peuvent pas être considérés comme
homogènes.
Pour 5 population6 :
ii5.
ii

- 7. = 2,326 supérieur à 1,993
x
- x
6.
=
1.
2,434 supérieur à 1,993
'2.
- x 8.
=
1,853 inférieur a 1,993
Deux groupes de 5 moyennes ne peuvent pas être considérés comme
homogènes alors que le troisiéme peut l'i$tre.
Pour 4 populations, il ne reste a considérer que 2 groupes de 4
moyennes :
x4.
- x 7.
=
1,867 inférieur à 1,886
x5*
- x1.
=
1,876 inférieur a 1,886
0
Ces 2 groupes de 4 moyennes peuvent &tre considérés comme homogènes.
On obtient ainsi 1 groupe de 5 moyennes homogénee et 2 groupes de 4 moyennes
homogenes. En soulgignant les moyennes qui ne different pas significativement,
on obtient :
x
x
i
x
x7.
1.
'8.
x4.
(
5,
6.
2.
0,268
0,718
1,677
2,135
2,594
3,152,
3,530
Au niveau de signification de 5%, la méthode de NEWMAN et KEULS
précise que :
. . . / . . . .
.

-_ ---- _I . . ..- -_-________
_.___ __
____.. -. __._-. -- .-. -___. ~- ,.
-.-
.-
a
*
*
.
.
L
15
- l e s e s p è c e s V . c u s p i d a t a , E , p y r a m i d a l i s , E .
stagnina et P.
-
vaginatum et E. pyramidalis, E. stagnina, P. vaginatum et D. fusca ont donné
des rendements moyens qui ne sont pas significativement différents alors que V.
-
cuspidata et D.
fusca ont donné des rendements moyens significativement
différents ;
- les espèces E. pyramidalis, E. stagnina, P. vaginatum et D. fusca
ont donné des rendements moyens significativement différents de ceux de S.
-
robustus et B. mutica ;
- l e s especes S . robustus et B. mutica et B, mutica et V. cuspidata
ont donné des rendements moyens qui ne sont pas significativement différents
alors
que
ceux de S.
r o b u s t u s e t V.
cuspidata
sont
significativement
différents.
Au niveau de signification de l%, la méthode de NEWMAN et KEULS
précise également que :
c
- les espèces V. cuspidata, E. pyramidalis, E. stagnina, P. vaginatum
et D. fusca ont donné des rendements moyens qui ne sont pas significativement
différents alors que P. vaginatum et D. fusca ont donné des rendements moyens
qui sont significativement différents de ceux de S. robustus et B. mutica ;
- les espèces S. robustus, B. mutica,
V. cuspidata et E. pyramidalis
et B. mutica, V. cuspidata, E. pyramidalis et E. stagnina ont donné des
rendements moyens qui ne sont pas significativement différents alors que E.
-
s t a g n i n a e t S .
robustus
ont
donné
des
rendements
moyens
qui
sont
significativement différents.
0

ESSAI II : ETUDE DE LA PRODUCTIVITE FOURRAGERE
DE GRAMINEES EN CULTURE IRRIGUEE
SANS LAME D'EAU PJXRMANRNTE.
11.1. INTRODUCTION :
Cet essai II
reprend les huit especes de l’essai 1 auxquelles on
a ajouté : Panicum maximum Cl et Chloris gayana ; ces deux graminées s’étant
assez bien développées en bordure de la parcelle à Sporobulus robustus de
l ’ a c t i o n “Production de boutures, de semences et de touffes de six graminées
fourragères menée durant la saison sèche 1989-1990.
L’objectif est d’étudier la productivité comparée de dix graminées
fourragères en culture irriguée sur sol argileux (Hollaldé) et salé sans lame
d’eau permanente pendant au moins un an.
Les essais 1 et II étaient sépares de deux allées de 2m de largeur
environ chacune et elles, séparées par un diguette i pour certains points, nous
donnerons seulement les références de la Premiere partie (essai 1).
11.2. CONDITIONS DE REALISATION :
11.2.1. Conditions du milieu :
Cf. 1.2.1.

11.2.2. Matériel végétal :
Ce sont dix graminées dont sept locales et trois exotiques :
. Brachiaria mutica
. Echinochloa stagnina
. Diplachne fusca
. Paspalum vaginatum
. Echinochloa colonum
. Sporobulus robustus
. Echinochloa pyramidalis
. Voss,ia cuspidata
. . ./ . . .

11.2.3. Itinéraire technique :
11.2.3.1. Précédent cultural :
cf 1.2.3.1
11.2.3.2. Travail du sol :
Cf. 1.2.3.2
11.2.3.3. Fertilisation :
Cf. 1.2.3.3
11.2.3.4. Dispositif d'implantation :
C'est un dispositif en blocs aléatoires complets, comprenant 5 blocs
ou répétition5 ; chaque bloc comprend 10 parcelle5 de 5m x 2m (10mz) chacune
disposées en 2 rangees de 5 parcelles chacune. Les blocs et parcelles sont
séparés les uns des autres par des diguettes et rigoles (Figure 2).
La répartition des objets ou especess
s'est faite également de
manière completement aléatoire au sein de chaque bloc et indépendamment d'un
bloc a l'autre.
Les 'differentes espcices ont été numérotées comme suit :
1. Brachiaria mutica
6. Echinochloa stagnina
2. Chloris gayana
7. Panicum maximum Cl
3. Diplachne fusca
8. Paspalum vaginatum
4. Echinochloa colonum
9. Sporobolus robustus
5. Echinochloa pyramidalis ‘
10. Vossia cuspidata
11.2.3.5. Modes d'implantation :
L'implantation a été réalisée par bouturage (1, 6, lO), repiquage (2,
3, 4, 5, 7, 9) et repiquage-bouturage (8) suivant des écartements de 50cm entre
les lignes et de 50cm sur les lignes. Les boutures et les éclats de souches ont
.
. . ./ . . .

18
Figure 2 : Plan de l'expérience
L
Bloc 1 ,
Bloc 2 .
Bloc 3
.
Bloc 4
l
Bloc 5

---
--
_-
--
-
. *
t
19
ont subi la même préparation et ont eté implantés de la même maniére qu'à
l'essai 1. Le Panicum maximum Cl et le Chloris gayana proviennent d'une
pépinibre (production de matériel végétatif et de semences) installée sur la
partie sableuse (diéri) de la station ISRA/Ndiol. Leurs éclats de souche ont
été préparés et implantés egalement de la meme façon que ceux des autres
graminées. Cette mise en place a été réalisée dans la boue ou parfois sous une
fine lame d'eau le 18/08/90.
11.2.3.6. Irrigation :
L'irrigation a Até réalisée par légère submersion une fois par
semaine ;
à chaque irrigation, on introduisait dans chaque parcelle une
quantité d'eau qui devait entièrement s'infiltrer avant le lendemain matin.
L'implantation des différentes espèces a étc! suivi d'une légère irrigation.
11.2.3.7. Entretien :
Il a consisté au remplacement des éclats de souches et boutures
morts, le 26/09/9O pour les espèces 1, 5, 6, 9 et 10 et B 1 'arrachage B la main
juste après irrigation des adventices. Cette lutte contre les adventices s’est
effectuée
sur
une
période
assez
longue et se poursuit afin d'eviter
l’envahissement de l’essai par les adventices.
11.3. RESULTATS ET COMMENTAIRES :
11.3.1. Reprise et développement :
Le début de reprise a éte Bgalêment observé lors de la tournée du
25/08/90 sur P. vaginatum, B. mutica, E. colonum, D. fusca, E. pyramidalis, E.
-
stagnina et V. cuspidata et lors de celle du 04/09/90, les graminées précitées
et le S, robustus étaient toutes en reprise. Le C. gayana et le P. maximum Cl
ont très faiblement repris.
La graminée annuelle, E. colonum a vite bouclé son cycle et est morte
après un faible développement.
,
. . / . ...*

__ _.- . ..- .*-- --__._. - ..-.-.- ^.
_. .._-.-- --.
_.-._
è *
a
s
20
t
Le B. mutica après un faible développement, a peu épié et aucune
semence n’a été récolté avant la fauche.
Les graminées E. stagnina, E. pyramidalis, P. vaginatum, S. robustus et
D. fusca se sont développées plus ou moins correctement jusqu’a épiaison et
récolte de semences. Le V. cuspidata s’est développé également plus ou moins
Correcte*ment mais n’a pas épié jusqu’a la fauche.
Les quelques rares Aclats de souches de C. gayana et de P. maximum Cl
qui ont repris, se sont bien développés jusqu’a épiaison.
11.3.2. Fauche :

La fauche a été réalisée le 27/12/90 sur seulement 7 graminées : &
mutica, D. fusca, E. pyramidalis, E. stagnina, P. vaginatum, S. robustus et V.
-
cuspidata ; P. maximum Cl, C. gayana et E. colonum n‘ont pas été fauchées, les
deux premières graminées a cause de leur très mauvaise reprise et la dernière
étant morte avant la fauche.
De la semence a été récoltée avant la fauche sur l’ensemble des
graminées fauchées sauf V. cuspidata et B. mutica. Dans le protocole, la Premiere
fauche devait survenir 60 jours après l’implantation mais le faible developpement
a 6Cj. de l’implantation et la nécessité de permettre aux differentes espèces de
s’implanter correctement ont finalement fait différer la date de la première
fauche. Une bonne implantation et une période de végétation ou temps de repos
après
exploitations adéquats sont indispensables pour de bonnes reprises,apr&s
les exploitations.
Le fourrage fauché dans chaque parcelle a Bté également pesé sur place
et pour chaque espèce deux echantillons de 1 kg de matiére verte chacun ont éte
prélevés pour la détermination de la matière seche 8 l’étuve par séchage a 105’C
pendant 24h ; les échantillons ont cependant Bté séchés au soleil avant de l’etre
dans les étuves par manque de place dans ces derniéres le jour de fauche.

11.3.3. Rendements :
Les rendements en kg de matière verte par parcelle de lOm* sont repris
dans le tableau 6.
/
. . . .*.

-
-
21
c
Apres séchage à l'étuve, les pourcentages moyens de matière sèche ci-
apres ont été obtenus :
1. B. mutica : 29,75%
6. E. stagnina : 27,50%
2. C. gayana (non fauché)
7. P. maximum Cg_(non fauché)
3. D. fusca : 39,iO%
8. P. vaginatum : 21,00X
4. E. colonum (non fauché)
9. s. robustus : 35,7O%
5. E. pyramidalis : 26,90%
10. V. cuspidata : 30,75%
En multipliant les résultats repris dans le tableau 6 par les
pourcentages moyens de matibre seche correspondants et en les exprimant en
tonnes de matiere seche par hectare, on obtient les rendements repris dans le
tableau 7.
11.3.4. Analyse statistique des résultats :
L'analyse de la variante à deux critères de classification permet de
comparer les différentes graminées entre elles. Pour cette analyse, les
rendements du tableau 7 sont utilisés et reprksentés dans le tableau 8.
Les calculs réalisés à partir des données du tableau 8 donne les
résultats ci-aprés :
T = 119,802
SCEa = 13,205
SCEt = 26,180
c = 93,622
SCEb = 2,980
SCEab = .9,995

.-
---
_--_-
a+
c
22
Q
Tableau 6 : Rendements obtenus en kg de matière verte (m.v.1 par parcelle
de 10mz (5m x 2m)
1
I
8: 7
5: 8
8 i 1
9 : 10
6; 3
i
1
r
1
I
15,800: -
6,500 i 13,800
13,600:
7,000
5,200 i 3,200
2,000: 9,900
I
I
t
,
t
1
2 i 10
5 i 1
7 i 8
4 i 10
1
3,100~
2,100
i 5,000
i 12,200
*
1
i 3,300
1
I

1
1
7; 4
3 i 4
3
i 6
2
i 8
I,
:
I
i 5,600
'
-
*
4,900; -
3,700 i 5,600
i 9,000
t
t
I
1
10
:
2
1 : 9
9 i 6
2 i 4
5 i 9
,
2,300:
-
2,400 1
4,000
5.400;
8,900
3,oooj 6,20(
t
6: 9
3 : 10
7 i 5
1 i 5
;
,
,
1,300;
1,700 6,600 i
7,100
i 6,6oc
3,000 i 4,900
!
O,9O(
I
I
I
Bloc 1
Bloc 2
Bloc 3
Bloc 4
Bloc 5
Tableau 7 : Rendements obtenus en tonnes de natibre &che par hectare
(t.m.s./ha)
8 i 7
5 i 8
8 i
1
9 i 10
1
I
6 i 3
1
3,318: -
1,641;
2,898
2,856:
2,083
1,856; 0,984
1
1
1
1
o,5501
3,871
t
5 ; 1
6 ; 2
2 ; 10
7
i 8
4 : 10
.
t
t

I
0,834i 0,625
1,403;
-
i
I
: 1,538
i 2,562
I
1
1
I
1
1,015
4 : 3
7 i 4
3 i 4
3
i 6
2
i
8
1

.m
i 2,190
1,916: -
1,447: 1,540
i 1,890
t
t
I
I

I
,
10
;
2
1 : 9
2
f
9 : c6
1
: 4
5 i 9
;
,
1

.4
0,707;
-
0,714: 1,428
1,9281
2,448
r
0,807:
2,213
t
6 : 9
3 : 10
1
: 5
7 Il
1
0,356:
0,607
2,581:
2,183
,
1
: 1,775
0,893: 1,318
: 0,268
I
I
t
Bloc 1
Bloc 2
Bloc 3
Bloc 'i
Bloc 5
1

23
n
“,
Tableau 8 : Comparaison des rendements en fourrage de sept graminées :
réalisation de l'analyse de la variante.
Bloc 1
Bloc 2
Bloc 3
Bloc 4
Bloc 5
Xi xi.
1. B. mutica
0,625
0,714
2,083
0,893
0,268
4,583
0,917
2. C. gayana
.a
3. D. fusca
2,190
2,581
1,916
1,447
3,871
12,005 2,401
4. E. colonum
5. E. pyramidalis
0,834
1,641
1,775
1,318
0,807
6,375 1,275
6. E. stagnina
0,356
1,403
2,448
1,540
0,550
6,297 1,259
7. P. maximum Cl
-
8. P. vaginatum
3,318
2,898
2,856
2,562
1,890
13,524 2,705
9. S. robustus
0,607
1,428
1,928
1,856
2,213
8,032 1,606
0, V. cuspidata
0,707
2,183
1,538
0,984
1,015
6,427 1,285
x*L
8,637
12,848
14,544
10,600
10,614
X,.=57,243:,.=1,636
Les résult ts de l'analyse de la variante sont donnés dans le tableau 9.
Tableau 9 = Comparaison des rendements en fourrage de 7 graminées :
tableau d'analyse de la variante.
Sources de
Degrés de
Somme des carrés
Carres moyens
variation
liberté
des écarts
(CM)
F
(SCE)
Espèces (a)
6
13,205

2,201
5,29**
Blocs (b)
4
2,980
0,745
Interaction (ab)
24
9,995
0,416
TOTAUX
34
26,180
La comparaison des valeurs observées et théoriques de la variable F conduit au
rejet de l'hypothèse d'égalité des rendements moyens des différentes espèces aux niveaux
de signification de 5 et 1% (tableau 9) :
. . /. ..,

--
_-__ ..- - ,.
A
.
"
24
F
=
= 3,67
obs.
5,29
;
F0,95 =
2,51
;
Fo,99
Le test de signification du facteur especes s'est fait par rapport à
l'intération puisque le facteur blocs est aléatoire.
Cette analyse de la variante ne précise pas par contre si les
rendements moyens pris 2 à 2 sont également significativement différents aux
niveaux de signification de 5 et 1%. La méthode de NEWMAN et KEULS permet de
comparer les rendements moyens 2 B 2.
Les plus petites amplitudes signficatives sont au niveau de 5% et
pour 24 degrés de liberte.
o Pour 2 populations
-L 0,842
pour 5 populations
=
1,203
Pour 3 populations = 1,018
pour 6 populations = 1,261
Pour 4 populations = 1,125
pour 7 populations = 1,310
Les moyennes observées se classent comme suit :
ii
j;
x
2
XJ
x1.
6.
a5.
10. L
9.
3.
8
0,917
1,259 1,275
1,285
1,606
2,401
2,705
Pour 7 populations :
'8. - x 1.
=
1,788 supérieur à 1,310
Ceci confirme la conclusion de l'analyse de la variante, c'est à dire
le rejet de l'hypothèse d'égalité des rendements moyens des différentes espèces
au niveau de 5%.
Pour 6 populations :
x3.
-
x 1.
=
1,484 supérieur a 1,261
ii8.
-
'6.
=
1,446 supérieur à 1,261
Les 2 groupes de 6 moyennes ne peuvent pas être considérés comme
homogénes.
. . ./ . . .

---
.-7--T
.___
-
-
__
._--
.._ -.

t
25
i
Pour 5 populations :
1.
0,689.inferieur à 1,203
'
xg. - x
'=
‘3.
- x 6.
=
1,142 inférieur à 1,203
x
- i
=
1,403 supbrieur à 1,203.
8.
5.
Deux groupes de 5 moyennes peuvent être considérés comme homogènes et
le 3è ne peut l'etre.
Pour 4 populations, il ne reste à examiner qu'un groupe de 4 moyennes :
x"
- K
= 1,420 superieur a 1,125.
8.
10
Ce groupe de 4 moyennes ne peut étre considéré comme homogéne.
D
Pour 3 populations, il ne reste également à examiner qu'un groupe de 3
moyennes :
x
si
8.
- g. = 1,099 supérieur à 1,018.
Cé groupe de 3 moyennes ne peut être considéré comme homogène.
Pour 2 populations, il ne reste à examiner qu'un groupe de 2 moyennes :
= 0,304 inférieur à 0,842.
‘8. -
x 3.
Ce groupe de 2 moyennes peut être considéré comme homogène.
On obtient ainsi 2 groupes de 5 moyennes homogenes et 1 groupe de 2
moyennes homogène. En soulignant d'un même trait les moyennes qui ne diffèrent
significativement, on obtient :
x
x
ii
x1.
6,
10.
# 3.
8.
0,917
1,259
1,275
1,285
1,606
2,401
2,705
,
. . . / . . . .


L
?
2 6
Les plus petites amplitudes significatives sont au niveau de 1% et
pour 24 degés de liberté :
Pour 2 populations : 1,142
pour 5 populations : 1,491
Pour 3 populations : 1,312
Pour 6 populations : 1,549
Pour 4 populations : 1,416
pour 7 populations : 1,598.
Pour 7 populations :
x 8. - '1. = 1,788 superieur à 1,598.
Ceci confirme la conclusion de l'analyse de la variante.
Pour 6 populations :
x3. - x 1.
= 1,484 inférieur a 1,549
x8. - ‘6. = 1,446 inférieur a 1,549.
Ces 2 groupes de 6 moyennes peuvent étre considérés comme homogènes,
On obtient ainsi 2 groupes de 6 moyennes qui peuvent être considérés
comme homogènes. En soulignant d'une même trait les moyennes qui ne diffèrent
pas significativement, on obtient :
x
x
x
x
x
x
1.
x
6.
5.
10.
9.
3
8.
0,917
1,259
1,275
1,285
1,606
2,401
2,705
Au niveau de signification de 5%, la méthode de NEWMAN et KEULS
précise que :
- les espèces B. mutica, E. stagnina, E. pyramidalis, V. cuspidata et
S. robustus et E. stagnina, E. pyramidalis, V. cuspidata, S. robustus et D2
fusca ont donné des rendements moyens qui ne sont pas significativement
différents.
l ,
/
. ..,*
,

<I
27
- les espèces D. fusca et P. vaginatum ont donné des rendements
moyens qui ne sont pas significativement différents mais que D. fusca a donné
un rendement moyen significativement different de celui de B. mutica et P.
-
vaginatum a donné un rendement moyen significativement différent de ceux de B.
mutica, E, stagnina, E. pyramidalis, V. cuspidata et S. robustus.
Au niveau de signification de l%, la méthode de NEWMAN et KEULS
précise également que :
- les espèces B. mutica, E. stagnina, E. pyramidalis, V. cuspidata,
S. robustus et D. fusca ont donné des rendements moyens qui ne sont pas
significativement différents ;
- les espèces E. stagnina, E, pyramidalis, V, cuspidata, S. robustus,
D. fusca et P, vaginatum ont également donné des rendements moyens qui ne sont
pas significativement différents alors que P. vaginatum a donné un rendement
moyen significativement différent de celui de B, mutica.
CONCLUSION :
Les rendements moyens des 2 essais sont repris dans le tableau 10.
Tableau 10 : Rendements moyens obtenus en nne coupe en t.m.s./ha.
ESSAIS
ESSAI 1 (avec lame
ESSAI II ( sans lame
d'eau permanente)
d'eau permanente)
ESPECES
Brachiaria mutica
0 , 7 1 8
0 , 9 1 7
Diplachne fusca
3 , 5 3 0
2,401
Echinochloa pyramidalis
2 , 1 3 5
1 , 2 7 5
Echinochloa stagnina
2 , 5 9 4
1,259
Paspalum vaginatum
3 , 1 5 2
2 , 7 0 5
Sporobolus robustus
0 , 2 6 8
1 , 6 0 6
Vossia cuspidata
,
1 , 6 7 7
1 , 2 8 5
SS. / . . .

Pour l’ESSA 1 (avec lame d’eau permanente), 5 graminées semblent
prometteuses : D. fusca, E. pyramidalis, P. vaginatum , E, stagnina et V2
cuspidata avec des rendements moyens variant de 1,677 à 3,530 t. m.s./ha en une
coupe.
Pour l’ESSA II (sans lame d’eau permanente ) , les mêmes graminées
qu’a l’ESSA 1 et S. robustus semblent prometteuses avec des rendements moyens
variant de 1,259 à 2,705 t m.s./ha pour une coupe.
Les rendements moyens des graminées prometteuses sont plus élevés
pour l’ESSA 1 que pour l’ESSA II. Parmi ces graminees prometteuses, 2 le sont
particulièrement : D. fusca et P. vaginatum pour chacun des 2 essais, Pour P2
vaginatum, le rendement ne peut être que sous-estimé par la fauche car il
s’agit d ’ u n e g r a m i n é e r a m p a n t e q u i s ’ a c c o l e s o l i d e m e n t a u s o l ; s e u l l e
pâturage permettrait d’exploiter correctement cette graminée interessante.
Les 2 essais se poursuivent et un autre bilan sera fait après une
année d’exploitation des différentes espéces.
D’une manière générale, les rendements cités dans la littérature pour
les.graminées fourragères sont plus élevés que ceux obtenus dans ces 2 essais ;
cependant ceux des graminées prometteuses nous semblent interessanta car étant
obtenus dans des conditions extrêmes de sol très argileux et salé et sans
fertilisation azotée.
Au Mali, une année après bouturage, une bourgoutiere (E.
-
stagnina’) a donné 5,O t,m./ha (FRANCOIS et al., 1989).
Les quelques rares éclats de souches de Panicum maximum Cl et de
Chloris gayana qui ont repris se sont relativement bien développés. Il semble
que le système d’irrigation s e r a i t l a c a u s e p r i n c i p a l e d e l e u r mauvajse
reprise. 11 a été ainsi décidé d’essayer une irrigation à la raie où les 2
graminées seraient implantées sur flancs de billons.
.

29
BIBLIOGRAPHIE
Tous les éléments de l'analyse statistique sont tirés des deux
références de P. DAGNELIE ci-après :
DAGNELIE (P.) -
Théorie et méthodes statistiques - Vol.2 - Applications
agronomiques. Les methodes de l'inférence statistique.
Presses agronomiques de Gembloux, 1978 (BELGIQUE),
DAGNELIE (P.) -
Principes
d'expérimentation.
Presses
agronomiques de
Gembloux, 1981 (BELGIQUE).
FRANCOIS (1), RIVAS (A.) et COMPERE (R.) - Le pâturage semi-aquatique à
Echinochloa stagnina (RETZ.) P. BEAUV. Etude approfondie
de la plante "bourgon" et des bourgoutières situées en
zone lacustre du Mali. CEE - WIP - Faculté des Sciences
Agronomiques de Gembloux. Unité de Zootechnie, 1989
(BELGIQUE),