LAKX.ATOIRE NATIONAL DE L*ELEVAGE ET DE RECHERCHES...
LAKX.ATOIRE NATIONAL DE L*ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
.
DAKAR-HANt!
RAPPORT DE MISSICJN SUR LES
L'ELEVAGE DANS LES UMTES
PIES DE
EXP
4TALEZ D E
SINE 1 sALi)upI[
par J.P. DENI:S
Janvier 1975

La mission s'est dkoul&e du 13 au 17 i'anvier 1975 sur les Unités Rxpéri-
mentales du Sine-Saloum de KOJ.PfBIDIA et de lXIY'SSE:-KAy?iOR - SONKOROMG.
Son but 6tait de priparor les interventions du Laboratoire National de
l.rElcvage et de Recherches vétérinaires dans ces unités en mati,%ze dtanélioration
animale.
HIQ7XIQUE DES PRCBLEilES ANIL.IAUI<
11 y a peu de temps que les
ayant trait B l'animal sont
apparues, En effet les Unités Expérimentales
des structures de recherches et
dtapp7ication au niveau direct du
sur le plan de lramélio‘.
ration des productions agricoles.
Cette agriculture pour s'a&liorer avait besoin d'une force de traction
abordable à tous les points de vue et L'IRAT sJest tourné vers la traction animale
qui s*est développee dfune faFon tout h fait remarquable.
Ce n'est qu'en 1970 qu'on s'est apperqu que d'autres animaux que ceux de
traction étaient présents sur les
et qu'il était possible dtenvisager une
unités

intervention à leur niveau.
De nombreux problsmes se sont ~O&S qui actuellement doivent trouver une
r&ponse car les animaux ne gagnent de l'importance que sous ltaspect de la th&aur:"
sation sans dynamique.
SITUATION ACTUELLE DE L?ELBVAGE BOVIR
Bovins de trait:
Boeufs de trait:
.œ-----"---w""-
En ce qui concerne les boeufs de trait la rkssite de lropkation est tr*k
importante.
Tous les agriculteurs nécanisca (ont
n s leur carri au moins une paire
de boeufs. Xais trk rapidement ces paysans tond I:
p nsé à vendre les animaux ainsi

-2-
engraFss& à la boucherie, ce qui leur procurait un b&Gfice immhdiat trkà important.
On en venait à une situation telle que les pafre
de boeufs drer;s& nGtaient prati.2
quement plus rentabilisSes dans l*optique prêvue au départ.
D'ailleurs en 1974 la SODEVA pour envi:fon 3,000 paires dressées a eu envi-
ron 3.000 paires vendues 2 la boucherie. Ce phincmCne entraine
deux conséquences:
l*une dGfavorable puisque se pose le problkle de l'approvisionnement en boeufs de
traction, l'autre assez favorable puisque crde ur. déséquilibre qui doit entrainer
un int&êt nouveau pour l'élevage proprement dit pourvoyeur dfaninaux.
L'IXAT a bien compris ce phénomène et s!est attachg a accentuer le des&
quilibre ainsi c& en introduisant le thkne de l'embouche bovine 5 partir des sous-
produits disponibles sur les unites mais sous forme d'activité independante de la
traction animale. D'autre part on a pu de même irtroduire le th$me de la vache de
trait, tr3s important, car permet d 'introduire dans le circuit d'amGlioration en
particulier alimentaire le cycle de reproduction de la vache et I~Glevage du veau
obtenu.
Femelles de trait:
"..-LIl*-3-e#"11""1
Dans les Unités Expérizentakzs actuel1 rient on trouve encore peu de Pa:res
de femelles de trait.
Pourtant il semble que l'introduction de ce th5me perztte de faire passes
des améliorations sensibles sur le plan de l'elevagc . Hais evidemment un certain
nombre de questions se posent*
Il existe en effet un certain nombre d~impkatifs tenant 2 la nature de
1Wzilisation de ces animaux, La paire de vaches doit travailler pendant une certaine
partie de l'année au bénéfice de l'agriculteur, conc il est nécessaire de contrôler
la reproduction, c'est a dire de prc5voir une saison de monte qui soit la plus propice
dkne part pour le travail, d’autre part pour la gestation et la lactation. Encore
que sur le plan physiologique les impkatifs de saisons sont moindres etant donné
que les femelles sont bien nourries.
. . . / *.*

*3-
Au niveau du contrôle de la reproduct
n, il conviendra de prévoir un âge
au ler vélage tel que le poids de la femelle
SO
suffisant. On peut privoir Les
naissances ii 1 periode où Le lait manque chez 1
paysans.
Las femelles de trait, mieux nourries euvent donner des veaux de format
plus important, mais ensuite il faut suivre l'a
mentation du veau sur le plan du
lait et d'une supplémentation pour obtenir une
oissance maximale en particulier
pour les femelles qui bénéficieront d'un dévela
ement ponderal et sexuel plus pr5
cote* Elles pourront ainsi produire plus de prc
!ts durant leur vie de reproduction.
Il est n&essaire de maintenir les fe
lies de trait en stabulation perla..
nente et de ne pas les remettre, comme cela se
it actuellement chez certains pay-
sa*, avec le reste du troupeau apr8s la @rioC
de travail. Cette stabulation per-
manente permettra d'introduire llamélioration t
létique. Les femelles, à la période
retenue pourront être placées dans un parc de n
lte avec un taureau amé1iorC soit
Cobra soit Djakoré - (DAHRA ou BAilBEY)‘ -
SIGNIFICATION DU TROUPEAU
Dans l‘ensemble le troupeau est un mc ?en de thésaurisation. Surtout au
niveau de ces agriculteurs qui ont vu leurs re1 anus augmenter de façon trBs senu
sible au cours des dernikes ann&s, le moyen ( 2 fixation de la masse monetaire
aussi libGk&e le plus naturel a semblé l*achat
iranimaux. De 1970 à 1974 le nombre
d'animaux a augmenté de 36 % dans Ifunité de 'El yssé Xaymor.
tklheursusement Ilagriculteur qui augmente ain; i son potentiel animal ne sten occu?c
pas pour autant puisque souvent ces animaux so. t Confi&s à un chef de troupeau dans
un troupeau commun.
VIE DU TROUPEAU
D#une part les paysans ach?tent des nimaux pour constituer une epargne,
d'autre part ils étendent de faSon importante leurs zones de cultures (suppression
des jachsres) sans tenir compte souvent des t;e ir6des animaux* Ceux-ci sont donc
. ..C / . . .
!

-4-
repoussés sur les zones latéritiques qui sont 1 :atiquement incultes. Hais le pro-
bl5me le plus important est celui de lrabreuaer !ntr
Au moment des cultures,dans quelques cas, il n
même pas de passage jusqu'aux
!xiste

puits, et on peut lire dans un rapport mensuel Le lhyss& Kaymor les phrases suivantes
"aucun point dteau à dicouvert n'existe dans : 'unit6 ou même aux environs, et LIsc-
Gs des puits est bloquB par des cultures, La 1 Lobolon reste le seul point accessible
aux animaux, iTiXi.S cette eau se r$vSle plus sali : en 1973 que toute les autres annSes"
En coiiclusion La vie du troupeau ne : mb Le ac tue Ilement que peu fzrvori&e.
CONPOSITLON DE8 TROUPEAUX
La compesition des troupeaux est tr%r
importante à considérer,
Dans un troupeau donne les animaux appartienne : à plusieurs proprietaires. Tous
les animaux sont regroupes sous la responsabil. :e d'un seul d'entre eux9 en gén8ral
celui en possidant le plus qui est nomm5 chef 1 1 troupeau. C'est lui qui embauche
et paye le berger gardien du troupeau. &is 10: ;que ltensemble des proprietaires
passade un nombre important d'animaux, chacun 1 lrticipe au maintien du troupeau en
payant une partie du salaire du berger, en fou: lissant
les cordes pour attacher les
anrkwx, en donnant dos fanes d'arachide pour !'ali-tentation.
On voit ainsi que si le troupeau peu ! être consid6rQ comme une entit.5 po;z
ses dÊplacements, son abreuvement, sa suppléme
toute intervention zootech-
nique (élimination de certains animaux jugis i sptes,castration des mSes..r), nkes-
site l'adhésion de l'ensemble des propriétaire
dranimnux concerr&s,
PRODUCTIOW DU TROUPEAU
La production essentielle du troüpea
est le lait, c'est pourquoi le veau
s'en trouve presque totalement prive,
:
Deux traites journali9res sont ptati uées. En principe tout le lait de la
traite mtinale revient a~ chef du troupeau.
soir le berger persoit 11, ,w 2L
suivant la saison et le reste de la productio
est r+artie entre les diffirents

- 5.
propriétaires en fonction du nombre de le
dernière répartition n'est jamais assur&e
p4re ce lait qui peut être vendu de 25 à
Chez certains paysans Les paire
au lieu d'être achetjes E
l'ext&&ur, sont issues du troupeau, ce
un fait qu’il faut favo.,
riser. Lorsque les animaux sont revendus à 1,1 bou erie apres quelques années de
travail il assurent un revenu monétaire i
En 1974, quelques paysans, peu
i, ont: sorti quelquer;
mâles de leurs troupeaux pour en faire des
Enfin dans le domaine des productions continues
peut ppocurer des revenus
intdressants depuis l*anncie derni8re B Sonkorong. Habituellement les troupeaux pou-
vaient assurer la fumure des champs de di
resc k nouveau syst&
introduit le parcage payant en saison S?C
F par hectamb(soi?
1,OOG F la corde = 50 x 5Om).
Le bensficice de l'opération revient au c
un propri&taire pOç$>i&
plus de 10 animaux dans le troupeau il 3
s déplacements sont
effectuSs tous les 10 jours,
on en 1973 a StS esthi
à 150.000 F.
GARDIENNAGE
Un probl?ime de gardiennage se poseren effet les jeunes dans liunit6 ne V~U--
lent plus garder les animaux c.ar ils prSf.+ent cultiver ce qui leur rapporte plus.
Il est donc r&esaaire d'engamr un berger qui est pay6 20 à 30.000 F pour 7 mois de
travail. En g&&ral La somme est versêe en 2 fois := moiti& au début, moiti5 à La f:Ln,
De plus le berger b4n6ficie d'un ou 2 litres de lait par jour, souvent plus qu'il
commercialise alors. Gomme il a Zté.‘dlt plus haut ce erdiennage ne dure que 6 A 7
mois, le temps que durent les sctivit& agricoLesr
En dehors de cette psriode les
animaux peuvent d-ambuler librement, ce qui ne fait Evidemment pas l'affaire dans
une optique de suivi plus sérieux.
.** / . . .

ALIEENTATION DE3 ANIHAUX
- Adultes
Ressources
I,.mm#-.I.."m-"
les ressources alimentaires a vocstior animale sont assez nombreuses sur
1'unitS: on trouve le pâturage naturel, les sous-produits des cultures tels que
fanes d'arachide, pailles de mil, de mars, tourteau dlsrachide artisanal, grains,
son...
Le tourteau d'arachide artisanal pesant environ 4,5 kg est vendu 25 F 13 galette.
Utilisation
.
..""-L-"*-"--
l
On peut donner quelques exemples de r
- pour des femelles de trait:
son de mil (quantit8 non prQcis$e)
tourteau d'arachide lf4 de galette par paire
paille d'arachide
- dans le PAPH-I
sorgho concas&
1,5 'kg (jeunes 500
paille d'arachide 2,5 kg
En fait les ressources sont en;gSn&ral peu, pas ou mal +ilisSesr La plupart du
temps le paysan distribue un peu de tourteau,
souvent la paille d'arachide n'est
~3s ramassbe, elle traine sur le sol, est
par les animaux, dispersee et
finalement une grande quantiié en est perdue.
grains sont en g6néral &.3erPos
aux chevaux.
Alimentation du veau
En g:Mral il ne semble Evident ,à au n Sleveur qu'une alimentation am51io-
r& soit rkessaire nu veau.
ont des paires de vaches
Suit<es ne sloccupent p.as d es
Les veaux ne consomment en tout 03s
ratiquement pas le lait de leur m>re,

-7-
I
Suppl~mentation minérale:
Elle n'est pratiquement jamais utilis&
sauf le sel. A Thyssa Kziymor li?
suppl&mentntion minerole des onimzwx est assurée 1sr la distribution de malange
SODEVA gratuit, su PAPEM et dans un troupeau suivi.
PLobl$me de laits de remplacement:
Etant donne que le venu est prive de 1 it en raison de sc1 consommation
pnr les h*umeins,
on peut penser à distribuer sux
ropriitaires
d'animaux un lait de
remplacement pour couvrir les besoins. Si on met
e c$t6 l'utilisstion du lait en pou-
dFa dontle transport, 1s vente semblent difficiles à assurer actuellement, il reste
le lait des petits ruminants. Or $ toutes les q u e Cons posées il a éti repondu, que
le lait de ch4vre n'était pas consomm6 par princi e ou en rsison de la transmission
de maladies (ontpeut penser à 13 brucellose). Qua t XI lciit de brebis il est consom-
mé mais tr% peu*
:
Essais d'smlioration effectues:
Des essois de gestion rationnelle du t oupeau ont ité effectués à Thyss6-
Kaymor dans le troupeau suivi d'un paysan; 10 hn
nt bt& clôtures sommairement et
decoupés en 5 pzcelles de 2 hs, chzwune. Une rot tion 1 et& effectuse,
Les resultsts sont les suivants:
Du 15 Ao8t XI 15 Septembre le gain moyen journnlier psr animal est de
321 g (23 ctnimsux),
le gain de poids moyen pnr hectare 40 Kg (5,5 hn) et du 15 Sep-
tembre ou 15 Octobre respectivement 33C g/j et 17C kg/ha - (2,25 h3). L'absence
dfnnim2ux Gmoins contemporains enl8ve de 12 violeur a 13 dimonstrntion.
Chez le même paysan un essai de fumure homogsne des champs par le par-
cage des animaux dxns un parc mobile 05 ils p.2sser.t Xa nuit c don& un terrain v~~b,z.~-
ble pour pr&oir une culture fourrnghrer
. . . / . . .

Sur le pl3n ginetique des essîis d1
ration pnr l’utilisation des
mgtis de Bmbey ont Qt4 mis en place. Les nniï
sus de ces géniteurs semblent
effectivement être de bonne quzliti. Gependan
robl,hes se posent clu nivew des
facult& de reproduction de ces m9les. Aussi
ns le PAPE24 que d2ns certains
troupeaux suivis il .apparei.t que le nombre de vea
obtenu est tr3s f-iible, ce qui
gvidemment est tr‘3s ginant. D.rautre p a r t , d ‘2
rtains agriculteurs, les femelh
issues de ces tsureeux nklraient pss de quel
itikes Evidentes, c e t t e appr2c?v? -
tion se faisant kvidemment de faqon subjective.
E n &ues ces les &leveursp dans l e b u t dtsugme
PO3XlTIt de leurs animaux et pour’.a-
voirbroduction d e lait 18gèrement supbrieure,
ent tr.& souvent comme reproduc 1
tcurs dans leur troupe.au des &bus Gobra ou
ux se rapprochant le plus pos-
sible de ce type. Il reste Yvidemment le ris
logique qui est contre balanc.5
cependant par 1 e seng N~Dznzt trypnnotolkant.
En gt%rnl les animaux bien nourr
ent bien à la maL2die. Les pafrcs
de boeufs ne sont plus protdg5es chimiqueme
quelques ann&es sans que des
accidents aient St2 signal6s.
Petits ruminants
En ce qui concerne les moutons e
.actuellement sucune motiv2..
tion ri13 pu donner un essor à leur utilisation.
s mêmes probl%nes que chez les
bovins se posent, 2 savoir que
e tbksurisotion et que pzr
tradition ces animaux vivent à leur guise. De plu moutons et ch.Svres appartiennent
le plus souvent aux femmes.
Pourtant une action
ourrait être tent Se car
1 ‘intervalle entre gSn&rntions
es bovins et les rkult3tS
donc plus rapidement sensibles,
s alimentaires, Gtant d0nr-h
l a t a i l l e d e s aniimux,
. . /. ..*

.* g . .
Volailles:
Le seul volatile auquel on se soit int
es& d a n s l e s Unitès &périmentaIes
est la poule. Des essais d’introduction de Rhode
land ont étQ tent& depuis quelques
années avec des fortunes diverses. En effet comme
ans toutes les races amZliories
l’aptitude i La couvaison est faible alors que
ti tude à la ponte est tr&s bonne.
Les paysans sont obligjs de faire couver les oeuf
obtenus par les poules locales
qui du fait des progrbs du mk...JQ
i @cage deviennent
ins en moins nombreuses.
D’autre part, aux dires des mSnagSres, le poulet
tis serait moins tendre que les
animaux locaux (1).
Il semble qu’on pourrait envisager l*utllisation de races plutôt spkia-
lishes pour la viande comme par exemple la souche &ARCXI test&. avec suc& en Gôtc-
d’fvoire. De toute faFon le projet d~installntion dtune couveuse à p4fzole permet d ?2s
à pr&ent de tourner la difficultj.
Toujours sur le plan des v o l a i l l e s on peut envisager l’utilisation d’autres espkes
comme le canard, le dindon, la pintade,,.
Y, 8 ELEVAGE EQUIN
On trouve relativement peu de chevaux d ns les unit&, cependant lSutili~~
sation des petit&&
charettes de transport en a augmenté. le nombre.
La traction Gquine au niveau du travail des champs n’est pas encore uti1i-a
sSe mais le croisement des animaux locaux avec des Etalons d e t r a i t logers pourrcit
peut être approter une solution 3, certains probl>mes de trait. En effet certains ins.e
truments aratoires pourraient $tre entrain& par des chevaux.
Ceper&knt la question Pos&e à des paysans, n’a pas eu 1 ‘air de soulever
de 1 Mthousiasme de prime abord, 11 conviendrait de ddterminer dans quelles condi-
tions la trsctlon Squine devrait être utîliçie de far,on rentable.
. . . / ..”

CONCLUSION SUR LA SITUATION ACCUELLE
Cette visite nous rL1 suggîrs quelques
flexions concernant 12 vulgeri-.
setion sur le plan de lt~levcgel Finalement il
peu de r5sultats probants sur ':.c
terrain c3r nous avons manqu4 de structures d*a
il chez les paysans et les Gleir
veurs. Celles-ci nous auraient permis de faire
ep les thk&es d'eklioration
des
conditions d'entretien en même telxps que les ani
ux 2sïGlior&àr Alors que la vulga-
risation, telle qu'elle 3 Gté pretiqu& jusqu'à
internent n'a permis que de donner
quelques nniiXlux
5 L'exlGrieur sans autre appui.
qui explique en partie 1'5chec
de cette opkztion, Non p3.s bchec zootechnique CL~
effectivement dans les troupeaux
zyant b&ficiS d'enimsux 2m6lior6s,
&31 une am$liorition sensible de
lu croissance et de le conformation d
tends.#
mais Echec sur le plan dc
l*impact r5el parce qu'à partir de 1'
nta pss fait pssser chez lgGle~-
veitr tous les th&es stteches h l*aniz~l, à swoi
le contrôle de 1s reproduction,
1kmSEioration
de l~aliinentstion au
3ines clesses d@ani.maux et au lo-:ns
ü certaines pbriodes,
13 supplZmentetion mindrale
13 commercialisntion des jeunes
&les en trop et des vieilles vaches 5 r2former..
Il est vrai que dans le milieu
brut il $tnit difficile de suivre 1
s tribulaciana pour 1uL faSre en-
tendre la bonne parole. Par consiquent,
1 est nkessaire que leppassnge
des th&mes de vulgarisation &VO~&S
s structures organi&es où un
contrôle est possLble.
Au niveau des Uni&s Ekp
robiame est diffdrent.
Au dSp2rt nous avons affaire essentiellement & des ngriculteurs et la recherche syro
nomique s'esta;techZe 5 vulgariser des thkms,
de
des techniques concere
nnnt lsensemble des problknes que p
'agriculture. Et ceci avec
des rSsultzts probants.
aperçu que ces agricul-
teurs possGdsient des
en occuper. Zslheureusc-
ment les motivations pour un
eu nombreuses, cette
situation Gtclnt d%ille
en6 sur le plan agricole
pur.
LV&lioration de l*&levoge@a heurte d nc h un certain nombre de probl?mea
qui peuvent être rSsum& comïne suit :
t
..* /
..*

- les bovins sont un moyen de th6sauri ation
- on constate une diminution des surf? es mises h la disposition des ani,.
sxlux:
- LlaccSs au puits devient de plus en lus difficile
- les jeunes paysans ne weulent plus g rder les troupeaux
- tou, le lait est consomm6 par les hu ains, les veaux n'en consomment
que tr% peu
- les laits de chkeç et de brebis ne sont pratiquement p3s consomm3
- la supplkmentation alimentsire n'est pas conçid&Ge comme nkessaire
- il eni ste une fabrication de tourte3
dtarachide, mais seulement au fur
et 2 mesure des besoins en huile
.. 13 motivation 8conomique niexiste RU
pour la culture rapportant plus
dans Iletat actuel de ZtSlevage.
LES ACTIONS A PRECONISER
Il faut procdder & la raforme des vieux
en pwticulier des vi.elLbs
femelles, ou plutot rGformer ces fezlles i 1*3ge optimu3 (vers 12 ans) de faFon sys-
tgmatique. J.ES femelles improductives de m&ne doi
A
'ent etre trAs rapidement slimin:es.
On doit penser à ane embouche possible de ces ani
-
msx si leur Gt3t le permet.
Au niveau des m?iles, la castration dof
intervenir vers 13 - 24 mois,
pratiquse chez tous les animaux ind&irables ou r! stinGs a 13 traction animale. Il
faut inciter les paysans à sortir le maximum de p ires de leur propre troupeau et de
mettre le rest&:nt 3 Itembouche.
On peut envisager une df;iorû.tion~ gér tFque par utilisation de taureau::
amSlior4s. Si lion envisage une saison de mpnte p ur les femelles du troupeau il est
possible de les regrouper dans un parc situi prk du PAPE2 où serait placQ le taureau
am&liorateur qui peut Ctre un taureau de Bambley c un c,.Sniteur Cobra du C.R.2. de
Dahrn.Ce sejour dans le parc de monte peut être p yant pour les Cleveurs 2 partir du
moment 06 l*amSlioration est Constat&e,
. a . / l aa

- 12 -
AU NIVEAU DE L~ALIXENTATION
La diminution du nombre des animaux da
les troupeaux 1ibSrera des sur--
faces pâturables pour ceux restant, mais il faut
plus loin dans l~am.Slioration
des conditions d'entretien, L'action se situe à
:
- ressources: Dans un premier temp
s doivent être inventoriZea syst;
matiquemenl et recueillies pour être prêtes ;X
Sioation, Certains sous-produits
comme les coques d'arachide, les cylindres de
(vdcur alimentaire) doivent être
regroupés au niveau des carrys, la paille d'a
systematiquement r9
mass5e et entrepos&.
- utilisation de ces ressources : La
se au point de rations QquilibrSes
et simples 3 mettre en place doit être <tudi5e,
tuellement
en Bffet, il semble qw
l'utilisation du tourteau d'arachide soit t r o
qui conduit 2 la dis-a
tribution dc rations hyperazotécs. Des Economies
ont une meilleure &partition des
ressources pourraient donc être r&lis6es à c
CONCLUSION GENER&E
La connaissance profonde des probl8me
d e 1'6levage demande evidemment
d*atre pr&is& en particulier en ce qui conter
les motivations possible5 et les
canaux dtintervention possible au niveau des ele
ursr Ce rapport ne constitue qd ‘XiZe
petite esquisse de ce qui existe et de ce qui pe
être tentC. Pour pouvoir tirer d23
conclusions valables et vulgarisables ailleurs,
faut dSmarrer ou continuer de fa.~
c,on suivie des opkstions reelles chez certains
yçans rkeptifs,
Le progrmm de travail imm&dist peut onsister en un inventaire de la
qualit;, de la quantith et des moyens de rcama.ss
et de stockage des sous-produits
disponibles,
en la crktion dlun parc de monte
upS par un taureau Gobra du C.R,Z,
de Dahra ou un g5niteur de Bambey, la sensibili
ion 2 son usage, l'.~liminntion des
autres taureaux du troupeau et leur castration.
Dakar, le 25/1/1975