RAPPORT SUR LA TREIZIEME REUNION DU CONSEIL ...
RAPPORT SUR LA TREIZIEME REUNION DU CONSEIL
SCIENTIFIQUE INTERNATIONAL DE RECHERCHES SIJR LA TRYPANOSOMIASE
(I.S.C.T.R.)
Lagos du 7 au II septembre 1971
Du 7 au 11 septembre 1971 s'est tenue à Lagos la 13ème Réunion
du Conseil scientifique international de Recherchea sur la trypanosomiase.
Participaient à cette réunion, outre les représentants de pays-membres de
L*OUA, des experts de l*O.M,S., de la F.,\\.O., de 1'A.I.E.A. ainsi que
dl!Jniversités étrangères.
46 communications unt été présentées au cours des ssances, cou-
vrant pratiquement l’ensemble des domaines d’intérPt dans les recherches
sur les Trypanosomiases et leurs vecteurs. Elles font apparaître des pro-
grès constants dans les connaissances s u r l ’ é c o l o g i e e t l a b i o l o g i e d e s
glossines ainsi que les moyens de lutte ; dans les recherches sur l'im-
munit& dans les trypanusomiases ainsi que la therapeutiquc.
Les méthodes classiques de lutte contre les glossines par
emploi de D.D.T. ou de Dieldrine, suit par voie terrestre, soit par voie
aérienne ont été appliquées avec des résultats heureux dans plusieurs pays-
membres (Nigeria, Tanzanie, Niger, Soudan, SenÉgal), Néanmoins, il y a
l i e u d e s o n g e r à l ’ e m p l o i d ’ i n s e c t i c i d e s m o i n s pulluants q u e c e s d e u x
produits mais qui seraient aussi actifs. Des communications ont 6té pré-
sentées sur des essais dc quelques insecticides nouveaux des séries de
1'O.M.S.
: ils sont,pour cextains,plus actifs contre les glossines que
le D.D.T. tout en B-tant moins toxique, pour les mammiféres. Toutefois
il y a lieu d'en étudier le rémanance et le coût d'opérations de lutte
contre les glossines que ces insecticides peuvent permettre.
Etant don& que plusieurs pays frontaliers sont infestés de
glossines
sur une aire assez souvent continue, le Conseil a recommandé
de mener des campagnes de lutte concertées voire conjointes pour bion
contrôler les réinfestations de zones traitées. Les Etudes de répartition
géographique et d’écologie doivent ôtre plus précises pour les différentes
espèces de glossines, et 3 ce propos, il sors édité très prochainement
une brochure sur les conventions de EeprÉsentation
cartographique des
espèces de glosçines. D'autre part, il est souhaitable de poursuivre les
élevages de glossines et d'appliquer les méthodes de lutte par lâcher
de mâles stérilisés.
Le conseil a, en outre formulé plusieurs autres recommandations
relatives à la trypanosomiase tant humaine qu'animale, a leur diagnostic,
traitement et prévention. Parmi les problèmes les plus préoccupants on
note la chimior6siatance de souches de trypanosamas desanimaux contre un
ou plusieurs trypanocides et il y a lieu dh.chercher les moyens d'y pal-
lier.
/
. . . .
--
2
En matière de prgvention certains essais de vaccination avec
des trypanosomes irradiés ont donnE quelque succès et il a été recommandé
de poursuivre ces essais. La variabilité des antigènes des trypanosomes
est cependant si gronde qu'il est difficile pour l'instant de maîtriser
les probl.èmes
poses par la vaccination. Les études portent sur les anti-
gènes doivent être encouragées, de même celles ayant trait à la cannaissnn-
ce des trypanosomes
sur le plan de la morphologie et de La systématique.
Cette réunion ost un progrès par rapport à celles qui l'ont
préc&dée du fait quo les resultnts expérimentaux obtenus par les chcr-
cheurs conn3issen-k une plus grande application : campagnes de lutte contre
les glossines, chimiothérapie,
dt5pistags de la maladie du sommA.1.
Cependant ces progrès ne sont pas uniformément répartis sur le plan gEo-
graphique car ils intéressent surtout les pays africains anglophones.
En effet, dans nombre de ces payei le Nigeria en premier,41 y a dlimpor-
tantes Équipes çonsacr&es au problème des trypanosomiases. Nous n'en
connaissons pas d'équivalent en pays francophones où les budgets consacree
B la trypanosomiase sont nettement insuffisants.
Le Conseil m'a fait l'honneur de m*élire à lo présidence de son
comiti: executif et sa prochaine réunion est prévuo pour novembre 1972 à
Kinshasa.
A l'issue des travaux le comitB exécutif a et6 reçu par le chef
de IfEtat du Nigeria, Le G&n&ral Y. Gowon qui a encourayd les membres du
Conseil à poursuivre leurs travaux.
S.M. TUURE
Laboratoire national de 1'Elevage et de
Recherches vetérinaires
DAKAR-HON
(Service de Parasitologie)
Dakar, le 23 novembre 1971
SCIENTIFIQUE INTERNATIONAL DE RECHERCHES SIJR LA TRYPANOSOMIASE
(I.S.C.T.R.)
Lagos du 7 au II septembre 1971
Du 7 au 11 septembre 1971 s'est tenue à Lagos la 13ème Réunion
du Conseil scientifique international de Recherchea sur la trypanosomiase.
Participaient à cette réunion, outre les représentants de pays-membres de
L*OUA, des experts de l*O.M,S., de la F.,\\.O., de 1'A.I.E.A. ainsi que
dl!Jniversités étrangères.
46 communications unt été présentées au cours des ssances, cou-
vrant pratiquement l’ensemble des domaines d’intérPt dans les recherches
sur les Trypanosomiases et leurs vecteurs. Elles font apparaître des pro-
grès constants dans les connaissances s u r l ’ é c o l o g i e e t l a b i o l o g i e d e s
glossines ainsi que les moyens de lutte ; dans les recherches sur l'im-
munit& dans les trypanusomiases ainsi que la therapeutiquc.
Les méthodes classiques de lutte contre les glossines par
emploi de D.D.T. ou de Dieldrine, suit par voie terrestre, soit par voie
aérienne ont été appliquées avec des résultats heureux dans plusieurs pays-
membres (Nigeria, Tanzanie, Niger, Soudan, SenÉgal), Néanmoins, il y a
l i e u d e s o n g e r à l ’ e m p l o i d ’ i n s e c t i c i d e s m o i n s pulluants q u e c e s d e u x
produits mais qui seraient aussi actifs. Des communications ont 6té pré-
sentées sur des essais dc quelques insecticides nouveaux des séries de
1'O.M.S.
: ils sont,pour cextains,plus actifs contre les glossines que
le D.D.T. tout en B-tant moins toxique, pour les mammiféres. Toutefois
il y a lieu d'en étudier le rémanance et le coût d'opérations de lutte
contre les glossines que ces insecticides peuvent permettre.
Etant don& que plusieurs pays frontaliers sont infestés de
glossines
sur une aire assez souvent continue, le Conseil a recommandé
de mener des campagnes de lutte concertées voire conjointes pour bion
contrôler les réinfestations de zones traitées. Les Etudes de répartition
géographique et d’écologie doivent ôtre plus précises pour les différentes
espèces de glossines, et 3 ce propos, il sors édité très prochainement
une brochure sur les conventions de EeprÉsentation
cartographique des
espèces de glosçines. D'autre part, il est souhaitable de poursuivre les
élevages de glossines et d'appliquer les méthodes de lutte par lâcher
de mâles stérilisés.
Le conseil a, en outre formulé plusieurs autres recommandations
relatives à la trypanosomiase tant humaine qu'animale, a leur diagnostic,
traitement et prévention. Parmi les problèmes les plus préoccupants on
note la chimior6siatance de souches de trypanosamas desanimaux contre un
ou plusieurs trypanocides et il y a lieu dh.chercher les moyens d'y pal-
lier.
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En matière de prgvention certains essais de vaccination avec
des trypanosomes irradiés ont donnE quelque succès et il a été recommandé
de poursuivre ces essais. La variabilité des antigènes des trypanosomes
est cependant si gronde qu'il est difficile pour l'instant de maîtriser
les probl.èmes
poses par la vaccination. Les études portent sur les anti-
gènes doivent être encouragées, de même celles ayant trait à la cannaissnn-
ce des trypanosomes
sur le plan de la morphologie et de La systématique.
Cette réunion ost un progrès par rapport à celles qui l'ont
préc&dée du fait quo les resultnts expérimentaux obtenus par les chcr-
cheurs conn3issen-k une plus grande application : campagnes de lutte contre
les glossines, chimiothérapie,
dt5pistags de la maladie du sommA.1.
Cependant ces progrès ne sont pas uniformément répartis sur le plan gEo-
graphique car ils intéressent surtout les pays africains anglophones.
En effet, dans nombre de ces payei le Nigeria en premier,41 y a dlimpor-
tantes Équipes çonsacr&es au problème des trypanosomiases. Nous n'en
connaissons pas d'équivalent en pays francophones où les budgets consacree
B la trypanosomiase sont nettement insuffisants.
Le Conseil m'a fait l'honneur de m*élire à lo présidence de son
comiti: executif et sa prochaine réunion est prévuo pour novembre 1972 à
Kinshasa.
A l'issue des travaux le comitB exécutif a et6 reçu par le chef
de IfEtat du Nigeria, Le G&n&ral Y. Gowon qui a encourayd les membres du
Conseil à poursuivre leurs travaux.
S.M. TUURE
Laboratoire national de 1'Elevage et de
Recherches vetérinaires
DAKAR-HON
(Service de Parasitologie)
Dakar, le 23 novembre 1971