?LACE DE L'ELEVAGE CAPRIN DANS UNE FILIERE LAITIERE...
?LACE DE L'ELEVAGE CAPRIN DANS UNE FILIERE
LAITIERE PERI-URBAINE AU SENEGAL
Maty BA DIA0
Mafatim SECK
Communication 2i la III& Conférence
biennale du Réseau africain de
recherche sur les petits ruminants
q

,
Thc importance of
goat farming in a per i. -w-ban milk production
system in Senegal.
SUMMARY
60
per cent of
milk product
needs are satisfied
by imports.
National milk production supplied by traditional
and intensive
systems of herdingis
estimated to be approximatively 1,667,347
hl. In
peri-urban
zones,
the
production is
relatively
unsignificant and cannot meet the demand.
Traditional
production
systems should
not be
neglected as
possible
solutions to this deficit.
Goats
are socially
a n d
economically very
important and
have a
considerable role to
play to satisfy milk needs of the population.
RESUME
Les besoins en produits laitiers du
Senégal sont satisfaits à
environ 60 p.100
par les importations. La production
laitière
intérieure
fournie
par
les
troupeaux
des
s y s t è m e s
traditionnels et
intensifs est estimée
à environ 1667347 hl.
En zone
péri-urbaine,
c e t t e
production
est
relativement
insignifiante pour répondre aux besoins de consommation.
Dans la recherche de
solutions à
ce déficit, l e s s y s t è m e s d e
production traditionnels ne
doivent
pas
être
exclus,
m a i s
intégrés dans
la dynamique d'intensification.
La chevre, de
par
son
importance
sociale et
économique, a un
rôle
considerable 2~ jouer
dans la satisfaction des besoins en
lait
des populations.

INTRODUCTION
Le
Sénegal, à i'instâr
de la
plupart
des pays
en d év e ! opp e --
merIt.
connaît un
déficit en
lait.
Pour
60 p.100 de
son
approvisionnement,
ii est trihctaire
des pays Cie la CEE doEt
le disponible est
entame ces dernières années
en raiscn de la
politique des
quotas laitiers
(FAC',
1380-1992
; Von
Massow,
1930).
Pour réduire le
coût des in-.portations,
1'Etat
a mis er, oeuvre
une politique d'encouragement à
l'installation d'exploitations
agric9les privees, axees si:r l'intensification
des productions
animales. C'est
ainsi que dans
la zone péri-urbaine de Dakar,
sont rencontrées des unités de production
laitière, de taille,
de structure et de
productivité très diverses. Le lait produit
par
les bovins
(races exotiques
et locales)
et les
caprins
(races locales) est destine à la commercialisation.
Le préser-it
document fait l'analyse de l'offre et de la demande
en lait au Senégal, évalue
la part de la production caprine au
sein de la filière
d'approvisionnement de la
ville de
Dakar,
puis
étudie
les
possibilités
de développement de
cette
production.
MATERIEL ET METHODE
l- Zone d'étude
La zone péri-urbaine de
Dakar fait
partie de la région
natu-
relle des Niayes,
à vocation principalement maraîchère.
Elle
bénéficie d'un
microclimat particulier
caractérise
par
des
températures
moyennes modérees
(24,9"C)
et une
humidité re-
lative assez
élevée (jamais inférieure
à 50 p.100).
Comparée
a u
reste du
pays I
c'est la
zone
la
plus
favorable &
l'introduction de races exotiques.
2- Suivi des troupeaux
-
L e
suivi des troupeaux
sur le
terrain a démarre depuis 1984
pour
les bovins importés
(races Montbéliarde
et Pakistanaise
dans
45 exploitations),
1990 pour
les
bovins locaux
(races
Djakoré,
Ndama et Gobra dans 28 troupeaux) et 1992 pour les
caprins (races
locales dans
20 troupeaux).
Ces exploitations
sont localisées dans les deux communautes
rurales de Sangalkam
et de
Sébikotane de la
région
de Dakar.
Les
donnees
enregistrées
concernent
les
performances
zootechniques et
socioéconomiques
qui nous
ont
permis d'estimer la part de
chaque
espèce dans
l'approvisionnement en
lait
frais de la
ville de Dakar.

i.: ; ; y f-.ar:q:iè?e
2 ii: t 6
faite
sL;r
1p
n,rctp
-lu
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1
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ci r a j: & I’-
(2;
Ketrouci, 1993)
: les
importations (quantités
et valeur nar
t:yy;r- de
T.,I i-
ri:-oc, .A.& <.. ! l a
situation de
1 ' indllsti-ie
iaitièl-e
1 es
principa;lx marchés de vente du lait (importé ou local).
En 1.992, des
enquêtes de consommation ont
été menées dar,s 400
ménages de
ia région de Dakar
(Dkpartements de Dakar,
Pikine
e i Eu f i s qTJ e )
RESUZTATS
,
I .
Analy_~.._d?.._l'offre et de la demande en lait
~-~ ----.~- -....__ ____
intérieure
--~ _-. _- . ..-. -..
Le
vo i urne
total de la
production
locale
est
difficile à
évaluer.
Il est
e s t i m é e n
1990 à
1667347 hl
(PNVA, 1992)
contre ll@O@OO hl en
1986 (DIREL, 1988) et 1235100 hl
en 1983
(L.Schmitlin,
1984).
L a
production
provient
presque
entièrement
de5
élevages
traditionnels
(bovins,
ovins,
caprins)
et ne
satisfait
que
le5 40
p. 100
des besoins de
consommation du pays.
1.2. Evolution des importations de lait et
-.~-.-.
produits laitiers
Les
importations laitiGres
ont évolué
de façon substantielle
et assez
rapidement (tableau n"l).
La tendance générale
peut
être resumée comme suit:
- une augmentation du volume total des
importations de 1984 a
1992. Cette croissance résulte de la
libéralisation des impor-
tations
en 1987,
d'une forte
consommation urbaine
liée à la
croissance
démographique et à
l'effondrement des
cours
mondiaux consecutifs aux
surproductions de lait dans les
pays
industrialises entre 1985 et 1988 (cas du lait en poudre).
- un
taux d'évolution
croissant des
importations de
lait en
poudre, donc
une demande toujours
plus importante. En effet,
les
enquêtes de
consommation
ont
montré que
60 p.100 des
ménages
de la région de Dakar n'utilisent pratiquement que du
lait
en poudre;
soit en
l'état au petit
dejeuner soit en
caillé et sucré
(consommé comme boisson ou en association avec
la bouillie de mil).
Le faible coût de la poudre de
lait est
la Premiere motivation d'achat.
- une
faible part du lait concentré,
s'expliquant
par la
production
locale d'une
usine de
transformation du lait en
poudre importé.

1 .J. &Jol~u~i~orl de la demar:de laitier-e
La demande
d 6‘ 1 & i t
est nassée
de 283
800 tonnes en 1983 a
383800
tonnes en
1992, soit
un taux
de croissance
annuelle
m c y e n
ce
J,4
p.100. La
consommation
moyenne
na r
tête
d'habitant
serait
de l'ordre
de 48 kg
de iait par an
(la
population du pays etant estim&e à 7.9 millions).
La
consomm.ati:ic
est
essentiellement
urbaine.
Elle
est
nettement
pi 1.1 s importante a
Dakar, qui
consomme les 40
à 60
p.iOO des
matières importees
selon le
type de
produit
(El
Ketrouci , 1993 i.
On peut predire que
la demande
va augmenter en tenant
compte
du taux
de croissance
annuelle
moyen de
la population
(2,8
p.iOO), de
l'accroissement de la
population urbaine
surtout
dakaroise
(4,2 p.iOO par
an). Même si on
note une tendance à
l'augmentation globale
de la production
intérieure, il
reste
évident
q IJ E 1 <+
Séneqa.1
sera
pour longtemps
tributaire
des
importations pour la satisfaction des ses besoins en lait.
2. La producCi.on laitière--ri-urbaine
--~
2.1. _production .qlobaie
Selon les résultats du
suivi, la
traite est pratiquée sur 99
p.100 des
troupeaux bovins et
caprins en milieu
traditionnel
e t sur l'ensemble des élevages en milieu intensif.
En raison de la
productivité individuelle
assez limitée, de
l'ordre de 0,5 à
1 litre par vache
et par
jour et de 0,05 à
014
litre par chèvre
et par
jour,
la production
régionale à
partir des
troupeaux traditionnels
est faible (tableau n"2).
L'autoconsommation
est
insignifiante et
n'est
réelle
que
pendant la
saison des pluies. La production laitiere est à son
plus haut niveau de Juillet à Octobre, période
correspondant à
la saison des pluies
et au
cours de
laquelle le
disponible
fourrager est suffisant tant en qualité qu'en quantité.
En milieu
intensif,
la production
est
plus
regulière
sur
l'année,
l'alimentation
étant
plus
maitrisee.
Elle
est
importante
et représente
70 % du lait
local
destiné a la
consommation dakaroise.
2.2. La production caprine
2.2.1. Mode de conduite des caprins
~-
Dans la
zone
péri-urbaine, l'élevage
caprin
est
géré par
l'ethnie
peulh qui
élève
également des
bovins.
Eleveurs
traditionnels,
les Peulhs font de plus
en plus de maraîchage
et de
l'arboriculture
fruitière,
principales
activités
agricoles de la région.
4

Les animaux
sont d l'origine
trypanotolérants, câr ia
L e %g i c, n
etait
infestée de
glossines avant les
camoaqnes de
: 11 t t e
menées par le
Laboratoire National de 1'Elevage.
(Tour-e, 1981;
1983). La
race caprine exploitee
est actuellement un
produit
cl 7.j métissage entre
la chèvre guinéenne e-t la chèvre d:! Sahel,
avec cependant, un pourcentage
de sang
de plus en plus
é 1 e T,- e
de cette dernière. Elevés en troupeaux
collectifs, les caprins
constituent
le compte
courant de
l'éleveur,
d'où leur
taux
d'exploitation
très élevé de l'ordre de
20 à 30 p.100 par an.
Les mâles et les vieilles femelles sont les plus touchés.
Les
caprins
ne
sont
presque
jamais
complémentés.
Ils
bénéficieFIt
du pâturage naturel
dont la
productivite
est
faible voire nulle
pendant 8 mois
sur 12
de l'année. Sur de
rares sites, ils peuvent bénéficier de
fourrage aérien composé
de
feuilles
d'acacia
sp (les gousses étant ramassées et
commercialisées). Contrairement
aux ovins
logés, les
caprins
sont
parqués au piquet le soir et ne font l'objet d'aucun soin
sanitaire particulier.
La traite est manuelle et s'effectue tous les matins.
2.2.2. Part du lait de chèvre dans--Je disponible total
~--
Elle
reste faible par
rapport à
la production globale
de la
région, mais contribue de l'ordre de 18
p.100 & la production
de l'élevage
traditionnel (tableau n"2). Mieux, pendant la
saison sèche,
son niveau de
participation atteint
un taux de
40 voire SO p.100
dans certaines
exploitations et 20 p.
cent
des
éleveurs n'ont
que des caprins
(BA DIAO.
1991).
C'est
pourquoi,
l'importance de
son
r6le
aussi
bien
social et
qu'economique est très bien
perçue par les
éleveurs. La vente
de lait leur procure des revenus en espèces assez appréciables
et
joue un
role
crucial comme
stabilisateur du
système de
production.
2.2.3. Valori.ion de la production
Une partie du
lait de chèvre produit
(10 p.100) est collectee
et transformée
en fromage par
une unité artisanale
implantée
dans
la zone. Ce
fromage est
essentiellement vendu
dans les
grandes surfaces (Feron,1987).
Pour le reste du
lait, il
n'exite aucun système rationnel de
collecte et de
commercialisation. Mélangé au lait de vache, ce
lait est
vendu par les
femmes des bergers
peulhs ou
par des
intermédiaires
qui
viennent s'approvisionner en
lait frais
apres
la traite. En dehors
du fromage,
le lait
caillé est
presque
l'unique produit vendu
dans les
marches de la région
de Dakar.
Le prix du litre
de lait fluctue
entre 250 et 400
francs CFA
selon
le lieu de vente,
le type de
client et la
quantité
vendue.
5

INTERET DE L'ELEVAGE CAFRIN
Le
cCii'a.Ct.è,..P_ -
c.?e "t,yc.;: e ii r II
des
caprins
allie a
leur
sélectivite inter et
insraplantes leur permet
d'exploiter des
p: arites
déiaissées par
les autres
ruminants (en
particulier
le.y buissons), de manière
à se
constituer une ration de
très
bonne
composition
nutritive.
L'exploitation
des
terres
inaccessibles
aux bovins et
ovins
est rendue
possible
aux
f.: & 1' i i il S
g :- a :y e
à
le.::
petit
gabarit et
leur
plus
grande
agilite.
Le destockage
facile permet
à l'éleveur de
bien adapter
ses
ventes à ses besoins
immédiats en
argent. De cette facon, la
chèvre joue
le rôle de tire-lire, que ne pourraient remplir en
aucun cas les bovins,
représentant un capital bien trop élevé.
C'est
sa petite taille
qui en
fait, également, un
animal de
choix
pour les
sacrifices et
les dons
dans
tous les
pays
d'Afrique noire (Monfront, 1990).
L a
reproduction
rapide
(maturité
sexuelle
précoce,
grande
prolificité,
déssaisonnement)
est un
atout dans notre
pays
frappé
par
des
sécheresses
successives.
Elle permet de
compenser les
forts taux de mortalité et assure ainsi au moins
l'autorenouvellement du troupeau
même dans les conditions
les
plus dures.
PERSPECTIVES D'EVOLUTION
Au Sénégal,
force est de constater que les initiatives n'ont
pas manqué en faveur de la création
d'un elevaqe laitier dans
le
pays - Cependant, aucun
programme ou
plan d'action n'a été
envisagé
pour encourager
l'éleveur traditionnel
à effectuer
d e s
aménagements
et des
ameliorations,
même
les
plus
élémentaires, au niveau de
son unité
de production
laitiere
(BA DIAO, 1991).
Or l'organisation et
l'amelioration des
systémes
existants
peuvent
faire naître
l'espoir d'une reussite,
même modeste,
susceptible
de réduire
partiellement,
des
importations
devenues
très onéreuses de
l'ordre de
13 milliards de francs
CFA en 1992 (Direction des Douanes, 1993). En conséquence :
- il
est urgent de mettre en oeuvre un programme sanitaire
efficace
pour
endiguer
les
problèmes
pathologiques de la
chèvre qui sont
la gale et les maladies parasitaires sanguines
6

l'encadrement
des
é 1 e-vears
doit également
Concerner
1 ' é 1 e va g e caprin.
Des efforts sont
a c tu e 1 1 13 t-r..5 ï-1 t me n S s par
le
Programme
national
de vulgarisation
agricole
(FNVAI
mais
5. e 1.1 1 emen t c'rl direction des bovins et de manière timide;
-.
le cheptel
est très
adapté aux
conditions écologiques et
techniques de
l'élevage
traditionnel,
mais
présente
une
production
laitière très
litnitée. Le recours
à des
chèvres
metissees ayant
une finalité laitière
plus marquée,
pourrait
être
envisagé si
les techniques
d'élevage
évoluent dans le
SeriS d ' une
intensification des
productions animales avec
une
valorisation
plus
importante
des sous-produits
agricoles et
agro-industriels disponibles dans la zone.
CONCLUSION
Cette étude
synthétique montre que
le Sénégal est
dépendante
des importations de
produits laitiers pour la satisfaction de
ses besoins.
Bien que
la production laitière
locale joue un
rhle
socio-economique
important au
niveau
des
systèmes de
production
traditionnels, rien n'a été
envisagé jusqu'à pré-
sent pour lui
permettre de se développer.
Il faudra mettre en
place une
politique
adéquate et
incitative, qui
permettrait
aux éleveurs d'améliorer et d'accroître leur
production. Cette
opération exige simultanément :
- l'amélioration de la santé animale, de
l'alimentation et de
la gestion des animaux;
- la mise en place d'un systkme d‘encadrement efficace;
- l'application d'une politique génétique appropriee.

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8

Tableau n"l : Evolution des importations laitières ec équiva-
ier,ts lait (* 10001
12807,2
, 261,8
,LS
(1121
AP
1140925.4 1
,BEUR
12427,8
?26551,8
,31944 ,26736.6 ,28934,4 ,27588
1
I ii
I
F R
2609,2
12244
!2367,2 ,2274,8 1 1724.8
I
! -20461/
I
I
I
k-----d
I) CR/Y
75
I 235
] 238 117
j 97
ji20
l
I
I!
i
TOTAL
160291,2
140417,8
147029,9,156231,8,170579,9~203750,4
I
I------i
Source: El Ketrouci, 1993
LCS=lait concentré
sucré; LCNS=lait concentré
IlOn sucré;
LS=
lait stérilisé;
LP=lait en poudre;
BEUR=beurre;
CR/Y=crème et
yaourt

TablTez;:
-
‘1
.
‘,.:
:Qm,F
GstJr:é
. . .- 1
-
-
de lait trait dans 1% zcr;e péri-
llrbaine de Dakar (Résultats de suivi. 19931
Caractéristi-
ques
Race
Nbre de
troupeaux
Nbre moyen de
femelles
1 0
8
7
278
traites nar
troupeau
Quantité de
lait par
187
47
2860
3370
femelle par
an (Kg)
Total de lait
produit (t)
348
76
280
717
Part dans la
production
24.5
5,3
19,7
50.4
totale
10