REPUBLIOmDUSENEGAL ” ---u.-II---cI- ...
REPUBLIOmDUSENEGAL

---u.-II---cI-
INSTITIR’ S-S PE RlXH!XXES
MINISTEFE DE LA REWW
SClxmIFIOUE m TECHNIOUE
DEPARTEMEWDERECHERCHES
SUR
Lf't SANTE mC LJES PRODUC.l?IONS
AKIMALES
MANIFFSTATIONS IMMUNOLOGIOUFS ASSOCIE%
AU PHE~TOMEYE DsAUTOSTERILISATION
PANS LES
STRONGYLOSCS GASTRO-IYTESTINALES
DES RUMINANTS D
CAS DE: L'HAEMONCHOSE OVIN!E
CO~~XCATION msm AU SrnSIUM SUR
L'IW'iU%TOLOGIE
DES R~!N,QTS
NAIROBI, KENIA 23 - X/9/1983
I
-"le.-.l... ,<-.‘.
Far J, S.&%
Labomtoire national de 3.vFlevqqe
et de Recherches vktérimires
S.P 2057 DAK!~~-mNN
S&&gal
REF. No SW'IROLOGIE
Septembre 1983

Haemonchus contortuo (RUIXXPHI 1803) pmGi#e de la caillette de mouton
apartient à la classe des 47&atod@s,
C*esZ: un parasite cosnqdite très r-u Bms les régions chaudes et
w&s, en pr-&ulier au Sénégal 06 on le retro ve aussi bien che2 les bovins
/J
,.
(361, les ovins et les caprins.
Le phémn&ne d'autostérilisation ou "self-c' e'? est une résistance acquise
i
-.
par des animux infestés qui se traduit gér&?al
nt.par une élimination totale
ou pmtielle de la populatlôn de vers pr&ents 05
d s'la &illette des &U lcm
I
d'une réinfestation pr le m&ne pkimsite.
i
Lpinitiation du phénom&e est spécifique
"s la mnifestation ne l'est pzS.
7
Pa;r conséquent, ~US allons tenter d'établ'
d'une part4 une co&lation
entre la &%istance à lghaemonchose et les m&an'~s iJlTmnita.ires
tant hlln-mew
t
que cellulaires mis en place lors de l'infestaticp, et.dPaukre part l'influence
du relargage d%istamine danslamqueuse
gastriq
suT le rejet du parasite0
+i ..,:
I
C*l
L'expérience
est faite sur des brebis de phér&zyp Hb- B pour l%&mglc+
bine, de race p64lps du sud, âgées toutes de $.St mis environ et pmverxmt
d'une bergePie de l'I.N.R,A. (Instiid Tnation;rl
'e la Reche?Xhe wmhque, 78,’
Brouessy Yvelines C?ra..nce)~.
Tous les Andy sont indemnes d%aemmho~e et sont mintenus a l'abri de
-txmte .infestation.
/
Fbur'la clarté de notre exposé, nous abor&/rons dans l'ordre :
/
- les antigènes parasitaires,
- la réponse immitaire humrale:
- l'immnité à médiation lphooytaim,
- le relargage d%istamine dans IPhzmmnchose ovi./ne.
'..
Ekxfin nous kmquekons la signification inm.#&ogique.de l%.istmine libé.-
&e dans les stmngyloses gastro-llltestinales.
'
i
02.
/ . . .
I

La surface dfd%mmovac~s cmto~152~s~,
lieu de contact avec les fluides biologi-
ques et les tissus9 reprkiente une impotiante source d'&i&nes potentiels.
: Une~analyse (4) cowtive p3z cross-*' mmno--&ctrop~&se des extraits de
N@posizopqyZus brc&Ziensis et d'.Yamonchwscxmtortis
avec un sezUm de lapin anti-
h%pp~stmngyZus hrasiZiamis (*In a rév61é la présence de sept. antigènes CO~S,
kmqu'on &mine par 6puisements successifs les mti$nes commns aux deux pamsi-
tes datis & extrait de vem adultes dsRmnonc~~s cmtortus par un sm de lapin
anti Nzppos~~7ngult4s bram%ensis,
il reste au mins un antig&e qui réagit avec
un serum de lapin anti ipaemnc)rus contortus. Cet anti$ne, utïLis6 dans le test
?ZISA, r6vèle encore une faible activits des anticorps dans le sexwm rmmal de
muton.
A la diff&enoe avec des -sites comne Ascurh suwn, .Wchine%Za sp-iraZ$s,
iQq7pos tro?qy zus brasi Ziensis, ou Fasciota hepatica (sui pss&e deux allergènes
dont lfun est. spécifique dfes$ce (26)!, on ne connaît rien 3 l'hewe actuelle sur
I
le et/ou les alle&!nes dfI?am7nck2is cmtortus.
Hais le test dfanaphylaxie cuta&e passive: toujours positive chez les ani-
maux qui d&lenohent.le phéno&e de 'Feelf-cure" (33) sug&e lCexistence d'un ou
plusieurs allergènes.
CI-I peut donc penser que la difficult6 majeure demure la pr&ence d?anti&nes
ubiquitaires coma les substmces voisines du polysaccharide C du indue, les
antigkes portant la phospkzylcholinene lfarrti@w de Forsm.nn ou certaines subs-
tances des vpes sanmins, qui compliquent lqétude de la r&ponse immitaire s$-
cifique contre hmondms mntortus.
B - IA REPOHSE YXPMJMTAIKS HUMORALE
Lmsqu'on il-feste des nxmtons par Haemomhus cmtmtus, ils d6veloppent une
r&ction immnitaire gui conduit lors de tiinfestation, à une r&istance plus ~JXU+
de à lfinsta.llation de la population rÉinfestante et à l'appxition d'aniiaxps
CWS (3, 5, 32). Cette comomittance justifie 3 elle seule que l'on cherche
la relation de cause à effet qui existe entre les deux ph&xn&?es.
.li.
/ C..
-----------C.I---I---II--------I----.--.<CIUr..-------l--,”~-Y----CL-(I-.=~.npl.l-.--“LI---------
I
(rc)‘ Parasite du Rat.

-3
1) Etude de9%volu~io~ du t.&x d'~~G;,.f~~~
.
* ,' ,I ,.... ,L_/ .,,,,:,+...;. ,, ,,‘, .: -;.<: :a.., . . . .
traits bruts de vers adultes ou de Larves L3 c@mne source d’ani$&‘ies
1
Des em&iences conduites p;sr G, LUFFPX~ et coll. (113) ont mnti que la
ré~nse immmitaixe enanticoms fixant le cor@
nt lors d'une prim-infestation
4-=
avec 5.000 L3 ou 50.0@0 L3 ou 5.000 L3 x 10 jour y est indépendante de la dose de
Ei
larves L3 adrrrinistrée.
Les anticoTs d&tectés à 19aide d'extmits bruts de vers
adultes, n'apparaissent que vers le 18e jour, mais le titre reste faible et ne
I
d@asse guère 1/16&ne, Ils ont ~@ment montré
ces anticorps disparaissent
rapidement avec l'administration d'un
(.fiE. no 1).
2) Mise en kidence d'mtigènes srxkifiques des $tades de développeront parasitei-
/
p lors d'une &infestation
Si l'on fait un rappel (16) avec une dPse unique de 10.000 L3, une se-
maine après l'administration d'un anthelminthiq~~ chez des animux p&m-infestés
.i
avec 5,000 L3 ou 50.000 L3, la rkmnse krm..mitaF en anticorps fixant le cor@&
ment est différente selon qu'on utilise des extr its bruts de vers adultes ou des
extraits de larves L3 conme source dçCanti&nes.
nvec les extraits de vers adultes,
la réFnse secondaire est smblable chez les an' xxx ayant reçu 5.000 L3 ou
4
SO.000 L3 es une dose unique ou ml-$le lors defla primo-inf&Wtion,
Avec les exhxxits de lmves L3: le ta+ d9anticorps s&iques qui est
voisin de 1/16èm ne varie pas malgré le.rappel bvec 10.000 L3. Puis il d&r&t
/
très lentement pour atteindre le seuil initial +/Yème? vem la 22ème seMine
alors que les antico~s mis en évidence pzw les @rtmits de vers adultes attei-
gnent leur titre mximum (1/256&e) (fig. no 1 $ 2).
1
Il existe donc au RK&-S deux classes l'antigènes dans l%mmclmse sus-
citant deux r$mnses imnun?taires humrales dif @rentes :
- celle tise en évidence dans les extraits de 1Les L3 ;
- celle pr&ente darkles extraits de vers adulj es et qui n'est pas retmuv&
/
chez la larve L3 infestante.
3) R61e de l'immnité humrale dans la fisistanc/e ?I l'infestation
fCYl%WB (J; et coll. (4) ont mn-t& q$? des sem de mutons riomaux
aussi bien que des serums de mutons ir&est& & Haemonchus contortus ard.y&s

_
I.

.:

pr la technique FRISA p%&dent des antic~s ant-i &mmnchus mmtirtis. Ces an-
ticorps peuvent en patiie @We &.r&s aprk 1'adsorpti.m pm un extmit dc !$7--
postrmciylus brasilimsis qui est un pm3site du rB.t,
Les anti&nes res~nsables de laIg>nthbe de ces ant&xrps sont coms 2
A~~ppostion~Zus
brasiZiensG3,
et aux lames L3 dPlkm7mwhu~ mntortus et peut-
@rre r&ne 3 l'ense.le des Helrinthes (Nématcdes), Ce type de A~nse imm.nj.tai-
re ne p-t donc être lié au phkcmbe de "self-+mre".
La pr&ence dianticmps étmitement liée 2 La prkence du vsite dans la
lumi&re intestinale, ne suffit pas non plus à elle seule à déclencher le phgm-
&ne dPautostéx61isation.
Chez le rat, le transfert passif de sem provenant d'animmx hyperimmni-
sés car FXppostron~jZus bmsiZiens7k, protège efzficacement corrWe lfinfestation
ps ce parasite (29),, Le serum d&wassé des anticmps IgE garde toute son acti-
vité s'il est injecté au mt quatre jours apr+s lsZ.nfestatiOn (15).
Par contre, chez le mutor toutes les jmmnisations passives mntm Hue-
monchus contortus se sont mxrtrées à l'heure actuelle inefficaces,
Il stcnble donc que les anticoxy cimularrts, qyi 6voluent indé-
de la dose dga.ntigènes administ&e (5.000 L3 ou 50,000 L3) soient beaucoup plus
le reflet de la ~-&&.nce de -sites, que le reflet dircrct d'un &at de pt%te~-
tien oui, selon toute vraissemblance, relève de ph&mmbes
irumrdta~slocawc:au
niveau de la nuqueuse intestinale.
C - IA REFONSE ZIMbRNFm A NEJXATIO~! CELLUIAIRE
w-v
En exp&imentation animale, pxr ce mi est de l'&tude de la r$xmse irmxmi.
taire à m%iation cellulaire en pwasitologk, c'est l'infestation de la souris
et du rat par Wi~~o~trmg~lucs brasiZiensis et Tric~rimZZa spZ:raZ~s qui représente
le rmdèle d'étude le mieux connu.
&$pmtron~7;ytus bms~Ziensis induit chez le rat une très forte hyperpbie
mstocytaire au niveau de la muqueuse intestinale (l4, 18) et du g.nglion s&sen-
térique (12).

-7
l2GSLER (11) et WELLS (37) ont 6gikment n-on ' une corrélation étroite entre
P
l'hyper@asie mastocflaire et le taux local. d*his 'amine au mment du rejet. Chee
1
le mouton infest6. p ~cwmon&us ~cxtoti.a, le mécfa-&smz de rejet est encore msl
comnris 9 !?ais relbve probablement aussi d'une &4nse tic xmmestique.
,.. ,.
. .
/
11'.Rôle des lymphocytes dtis les m&an.ismes de pr$ection
'<..
---.-
l,e,transfert de cellules du cxx-al. thoraciquj de rat imrwLsé contre ~~~~OS-
trongyZus brasiZiens$s à des individus noyaux itiadiés, leur confère une protec-
tion efficace (23). C!e transfert de protection _4 les cellules a été égal&nt
décrite par WAKCLIN G, et coll. (34)~ chez la sour$s infest& par Tticl7ineZZn sp$e-,
raZis, à partir de cellules provenant des ganglio ris m&entériques d*animaux inuw--
nisés, Le fractionnement et le transfert de lymp +ytes tins à des animaux prix~-
infestés, montrent que les cellules effectrices q.'i sont responsables du rejet du
parasite, appartiennent à la population des ce11 4es T. (21, 24, 35). La souris
athymique est gén&lement incapable de se débarr sser de ses parasites gastro-
ii
intestinaux mais l'injection de cellules T lui re'Titue cette capacité (171,
Quant aux cellules B provenant d'une souris 1'irfmnisée contre TmchZneZla
spimlis, WlllGLDl et coll. (35) ont 6galement mon#& qu'elles sont capables de
réduire la ponte des femelles de re parasite lors
'elles sont complémentées par
6
des cellules T normales. Mais transf&6es seules C/hez, la souris iwadiée, elles
demeurent incarables de ~rovoguer le rejet du qsite.
Chez le mouton infesté par Huemonchus conta 4tus, l'idée de la participation
( des cellules T ay m&anismes de protection est
nforcée par le transfert g~%ce
4
aux facteurs dits de transfert de l'i&mnktb prodqits Fr les lymphocytes T (291,
8
/
Les lymphocytes T sensibiS& aux antigènes parasitaires jouent donc un
tile important dans l'acq.uisition d'un 6tat de pr&ection non transf&ble, dans
le cas de l'haemxchose ovine, par des anticorps (kiques.
2) Rfle probable du mastocyte dans les s-trongylos s gastro-intestinales
Les mastocytes ont un rEce?teur pxr le fr
nt Fc des IgE et constituent
une population de cellules mononuclécs à granulations riches en substances biolo-
giquement actives, Une interaction antigkke - ant$ozys
,
à la surface des mastooy-
tes impliquant 1'IgE ou/et IgG2 pour certaines e s
1
::'.
+'ces animales, est le plus sou-
Vent responsable de la libé,ration de ces substanc
vase-actives.
.OO / 0..

-8
Les anaphylatoxines telles C5a et Cza du conri\\l&ent, ce&ains rjroduits uti-
lis&i ex$rkkmtalement comne le dextmn, la concanavaline A3 la polymixine, les
antico@ anti IgE et anti $ce~teur-81@T scmt ,$#ment capables de pvquer
cette dégmnulation observabU? in vitre; en ptisence d'ions CA".
Chez le rat et la souris (8, 9’ 20, 30), seuls les mstacytes de la mqgeu-
se digestive (mstocytes aqueux) qui se mlti.olient activeront dans le chwion
de la mqueuse &mina pm?ria) et dans l'~~~ith6lium entre les cellules <&ith6-
lti,es des ylandes et des villosit&,8 semblent jouer un rfile dans les phém&nes
dPautost6rilisation pur les misons suivantes :
-. leur rgMbre est faible chez l'animal non ~masité, thywctomis6 et infesté, ou
nude (souris> t,
-,la colonisation de la.muqueuse est en m~~or?.étroit avec la présence du pa-
site :,
- leur nombre d&rcît lorsaue 1'arGml est d$wasitk ;
- la mcdulation de leur nombre au CO~?S de l'infestation ne semble int&esser les
mstocytes des tissus s&eux et conjonctifs;
- w&i.n fait physiologique essentiel, l'apparition et la mlti$ication des ES-
tooytes de la muqueuse gastrique seraient thymdependantes (2, 27, 30).
Chez le muton infesté pa? l?aemonchus contorti~s,
les cin&iques d;ap?ax?i-
tion et de,&tiplication des rrastocytes de la aqueuse gastrique ne sont ms
connues o
*Ma$s par analce;ie, en mppmt avec 1'iStmite com4lation qui existe entre
le taux d'histamine 10~21 et le r-wnbre de mstocytes aqueux chm le mt infeste
plz,+??. bras$2iens<s
( 1 3 , 37) ou le cobaye JYW R-&has$ronggZuç
coZu.b~fo~ds (30) 9
SAN? J. et coll. (31) se sont int&ess& à :L’analyse des variations de cette bis-
tamine locale au cours de l'infestation du mouton par Haemonchus contoptus.
D - REL0R(?AGE D'HWMMIXF DAX3 L'HAENOK!HCJSE
L9histamine totale, c'est à dtie l'histamine contenue dans les cellules
et 19histamine libre, est dosée dans le sang et la muqueuse intestinale (25, 31)
au cours du cycle parasitaim.
.
11 Histbe du sang
a? Histtine chez les animaux sains
..,
_-U---_--_-_----_I-_-----~.".-...----.
L%istmine totale des baso@il.es circulants; des plaquettes et plasmatlq<

est en quantité très faible chez les a&x/ux dépourvus de tout parasite *
$
taux moyen
: 0,07 &ml de sang,,
j
b) Histamine des animaux wimo-infestés
I
---Y-------- --cw.I- ,,,,tC-,,---.".-.~~.~..-,-,.-
Lîadministration par voie buccale de 5.004 L3 à des animaux sains entrafne
des variatTons discrètes mais. par vagues lsuccessives du taux sanguin dPhis-
tamine kableau no 1, fig, no 31, ?a pxmi. re est observ&e après 24 heures
i
et atteint 0,12 uw/mil. IJne élevat%n nlus ~~xrtante le Sème jour avec
0,16 pg/ml accompagne l'appar2tion des p
'ères forws adultes du parasite
~
dans la lumi& intestinale,
Cl Fluctuations du taux sanmin d'histamine 'u cours de la &nfestation
-1-O _~_ --_-.e--s ~I----yI- ,,,',-,.~,-~~,--.,-----
---.-----1----1.1-"=----------
3
Le rappel avec 5.000 L? 3 des animaux quiiklkinent 4.003 oeufs/g de féeès
induit dans les 24 heures suivant l'infe, ion, une poussée du taux sanguin
d~histamine (O:U &ml). La plus ix-qxrta te est observée le 15& jour
avec un taux voisin de O,l5 IlgtmG.
"
(tablea no 2 fig. no 31,
2) Histamine de la caillette
Nous avons mxitré que lvadministration p
voie orale de larves L3 provoque
dans le sang des décharges successives d'his amine.
t
Si cette histamine transitoire est le r-e 'et de ph&x&nes locaux entre les
allergènes parasitaires et les mastocytes
de la aqueuse intesti-
nale, l'existence dPune corrélation etroite
ntre la présence du parasite dans
la caillette et le taux local dqhistamine ne t être présumée.
4
a) HisW&ne de la muqueuse intestinale cheziles animaux sains
111-s .-<_ -..->-BIy----" ,---- --.~~,----_-...=.=-_>~.-- ..w-- -- ----- ---... --.m--omaI
Le taux myen d'histamine de la muqueuse 1ntestinale d'animaux dÊpourws
de tout Fasite gastro-intestinal est de/ 5 up;/g de tissu-
b) Variation de cette histamine au cours
--I---P---
rsrimo-infestation
L'administration de
normaux dont le taux d%istamine
de la muqueuse intestinale est voisin de p &g de tissu, provoque une chute
soudaine dès le 3ème jour,
/
Puis ce taxrx s'6l.?%c très rapidement 2
ir du 25ème jour pour atteindre
13 ug/g le 39&me jour Fur une population ,
de 2TOO0 vers environ (ta-
bleau no 3).
l
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c) Influence de la &infestation sur le taux 1'
u~----I--I----u-----_oI----~~~.~1T-cI~-1lil---91-----u
al d'histamine chez les ani-
y------------._-.=---____I_____
mmx nrirrko-infestCs
--9---I-I---Ic--I.."
!
Une dose de ran?el chez des animaux primo-i festés Cl&enche une chute bru-
tale du taux d'histamine de la muqueuse int stinale,
i
Cette diminution est déj: perceptible 66s 1' 3ème jour et atteint son maxi-
mum vers le 7%e jour avec des valeurs vois nes du taux normal (tableau n0
3 fig. 4).
E - SIGNIFIC!A!T'ION lMJNOLOG1QU.E DU I?EL&BMGE I?%I
I
1) Au niveau du sang
Le premier pic d'histamine observe vinti
heures après lpadministra-
tion de larves L3 lors de la pr%rwinfestation~ neut avoir deux significations :
- soit une augmentation du taux de basophiles u sang p6riphérique ou/et une
activité nlus mande dans la synthèse d'hist 'ne des basophiles mobilisables
en répnse à l'arrivée massive d"anti&ws 1
aires dans le sang ;
~
- soit un d&ordewnt de nhénom&es locaux. LE' antig&nes Lsrvaires contiennent
un ou plusieurs allergènes capables de r&p.'
avec les canticorps IgE fix&
à la surface des mastocy-tes muqueux mobilisé au cours des premièresvingt
;i
quatre heures. La mise en place d'un systèmz/de régulation (libkration d'his-
tamine, d'histamine &thyl--transf&ase, etc.i .> par les neutronhiles et les
éosinophiles ou la disparition des anti$nes responsables de la dégranulation
des mastocy-tes, pourrait Ptre dans ce cas à
'origine de la disparition du
pic d%istamine.
L'Élévation du taux sanguin d'histamine au 9 .c jour gourrait alors s'empli-
quer par l'apparition d"aïler&ne-3 spécifiqu s du stade adulte, alors que la
wq,ueuse intestinale est déjà kargement
f
colo 'sée par les mastocy-tes muqueux.
Chez le rat, infesté par Ibr2p~os~~o~~Zus h~&~~Kensis, la réaction de %elf-
cureF' se produit entre le Sème et le llème jcur e s'acco~gne d'une importante
él&ation du taux local d'hist~~e (11) o
Lors de la réinfestation, ces remontées raptdes du taux sanguin d'histamine
sont plus tiquentes mais ne d6passent guère 0,13!@1il de sang. L'augmentation
la plus -r-tante de ce taux s'observe le Xème 1 our? c'est à dire vingt quatre
heures a@s que le ph&o&ne d'autostérilisationiait atteint son effet m.

En pritwinfcsration (XX)
x

.
------
-.s~--“.-
.

..<

._
.
ç

--._..

_.

c3
3


.

- 17
l
L'hypothèse selon laauelle
que -par un d&otiement de ph&o&kes locaux,
cette hxothke est exacte,
vingt quatre heures suivant la prim-*infesta-t-ion t res-nsables du premier pic
d%istamine dans le sang,
à l'image de ceux mis en
à lvaide d'extraits
nulation non spécifique des mstocytes.
2) Au niveau local (caillette).
L%istamine de la aqueuse intestinale
de manière plus r&lière au
cours de lPinfestation parasitaire,. Lors& la pr
-infestati.on, la Chute du taux
local d'histamine dans la caillette dès le 32
iyadtit une .p&ction mappy-
lactique déclenchée v les allergenes lrarvaires5 alors que la muqueuse gastrique
est encore faiblement colonisée par les mst
leux. Lvabsence d'él$vat.io~
de cette histamine locale avant le 25&w jour ~>e
sqex$iquer par une d&mnula-
tion progressive des mstocytes Suiv=ant leur a?
ition sous la aqueuse intesti-,
nale.
/
l
Ap*s le 25ème jow, la population mastoc41aire est suffisamnent importan--
te pour inverser la tendance,
De +~r, lYapFarition d'anticorps de nature I$l et IgA susceptibles d'entier
en coqétition avec les anticorps IgZ des mastoc es, pourrait concourir à li61&
vation du taux local d'histamine
;
en bloquant la d granulationt mais aussi partici-;.
per avec les 6osino~hiles à 17installation dPun 6 at dvéquilibre,
i
L'apport massif d5allerS;ènes lors du rappel serait alors resT)onsable de la
rupture de cet équilibre fragile.
Hais la mise en contact direct du parasite
spécifiques
et les protéines du covlément lors du choc
qui aboutit au rejet
,.de czelui4 n'explique pas la
ymites vivant
,.&ns le nême tism, sauf si les &diateurs non s cifiques de lvanaphylaxie pou-
,
vaient rendre compte de cette co-autostkilisatio

-- 18
Fn effet? l?înjection par voie intrweineuse du vaccin bact&ien (sezl)
Sahmaella ttyphS &m (33) 2 des moutons ir&s-tés par .Fk~monchus ccm7kwt~, en-
-traîne fréquent une chute aiguk! de 1'6lkination des oeufs dans les f&.% pen-
dant Dlusieurs jcsürs,
Nous pouvons cependant fake deux hypoth%es :
La p&ère est qu'il existe une conmwnauté antigk-rique entie Hnemonctuns
co~2tortis et S~ZmoneZZu typ$ muriez qui~nw-bagent le m@ne site d'attachement chez
le& h6te CO~IT&~ la muqueuse intestinale, Un effet ~tentialisant de lfaffection'
parasitaire (22) przwait accroi@ de fa$on iqmtiante la riépnse en anticorps
IgE contre les antigènes cC3rrrwns.
Lvinjection d:un vaccin hact&ien SaZmowZ.Za
typhci m&wn reut, dans ces conditions5 mimer l'effet d'une r&festation IXP
La. deuxieme est'que la mise en contact du parasite avec les antiarps et les
nrW?$.nes du corr@&nent n'aurait PS un effet d.irect SUT l?expulsion dvl?a~monchus
contortis. Ce sfint 1~s lésions inflemmatob~s et le3~m3difications pr0long6es du
micro-environnant parasitaire oui seraient a l'wigine de qer-twbations neweu-
se et m&a?xAicr~ues conduisant au rejet.
Cette hypothèse wcplique mieux la r&inrwité du ~3&r~&~ d'autost&ilisa-
tion entre Fasites vivant dans le rr&ne tissu i3u le mim&isme &J vaccin salmir&
licrue SuT la P9self-~i33eî* et semble, a l'heure ac-hrelle: la $us r~&~~lc.
L'injection jownalière de substances ant:ihistaminiques (1) 10~s de la r6-
infestation inhi& le phénorrbe dvautost&iiisation et maintient une pnte normale
des femelles,
L'histamCne qui.> selon toute vraise-mMar~ce, C?C! aucun effet dkect sur le
parasite mais a un effet cetiain sur la rnq<wse gastro-intestinale apparaît ainsi
comrke le signal d&lenchant une r6action qui s"acco~gne du rel&hement dvautre~
médiatews qui sont j?eut-&kw les vrais effecteurs du rejet du parasite Cpmsta-
&andines, nhospholipases, ions suner oxydes, etc...).
Le ~Ïér&be de %elf-Cureef est plus intense chez la brebis. Une influence
du système endocrinien ne peut donc %re exclue et renfwce l'idée de l'~existerwe
d'un contr6le hon;rwnal quant awr. mécanismes effectewns du rejet.

3) Sur le rôle de l'histamine CCXME substance ~o-r~&.G~trice dans les S@on~;<-=
.---
-1
loses gastro-intestinales
1
l
Au niveau des !mffes allogéniques de ?eau +hez 1.~. souris 9 lcinfiltration
lymp~cytati au mment du rejet est im~rtante. 1
Ces lymphocytes sensibilisés produisent des lymphokines dont le HCSF Ris-
tamine producing ce11 st5Mlating factor).
a la propri&é in vi-
tro d"accroître la multiplication et la
précurseurs des rnasto-
q-tes et des basophiles rrs.is est sans
différencié (6).
On peut donc penser crue la prolif&ation 1 ale de mastocytes sous la mu-
queuse intestinale d'anbaux infest& par H~~rnonc
s e~ntc9ri2.i.e ou tout autre pa-
rasite gastro-intestinal Furrait 192~ assimilé à celle qui se produit pendant
i
une réaction immunitaire de type ~allogénique,.
~M-Is ces conditions, lphistamine relaarL&e 1u cours des ph&r$nes anaphy
lactiques sttierait les lym@or2ytes T
es ou/et cytotoxiques au niveau
des foyers inflanuratoires.
Ces cellules T. supnressives
auraient pour tile princira:l
de sup@mer la nmduction de lmhokines (24)
r&rc-action, la &ponse
iwunitaire locale bhibition de la
mastocytaire, réponse 1gE5 etc)
Un tel système a l'avantage de
etendue et dans le temps
la réaction immunitaire au niveau du tissu
Ainsi l'histamine, en dehors de son tile de signal dans le phénor&ne deau-
tost&ilisation, Appara?t aussi comme un apent imerwo-rwduiateur des réactions
.immunitaires locales.
EX l'absence de %elf-cu~~'~ chez certains _ baux infestés par H~emon.e,$~ts
cwntortus pourrait svexrJiquer par le develonpeme
t d'une forte suppression des
réponses inmunitaires locales mediize Or l'hist
ne ki.b&Ge,
PO. / ..*

- 20
CONCUJSIO37
Le ph&mr&ne d~autostérilisation ou 'ï:~elf-cure'v n'est observ6 que chez des
animmx positifi,- cTU test d'anaphylaxic cutanée passive et l'injection ç?'antihis-
taminiques bloque le déclenchement du rejet,
c
Les composantes majeures de la i?xlf~cure'f demurent ainsi :
- une colonisation importante de la muqueuse gastrique par 1~s mstcxzytes aqueux
portant des IRE et/owIgG2 à lmr surf3c.e ! les anticcjrps cimllants étarrt ,beau-
coup plus le reflet de la ptisence de pmzsites que le reflet direct d'un 6tat
de pmtectiok contrairwwnt à ce que l'an observe chez le rat infesté par N<p-
postmmgy
zus hrasi zim.sis 4
- l*histatine, d'abord con-m substance vaso-active entrafnerait une r&.ction in-
Flmtoi~ au niveau du site drattachemnt du Fasite. Elk intemient egale-
mntcomw. substance inmxmmdulatrice au niveau local pow 17mitex> dans le
temps et dans son &endu la rkction jmnitaisre au niveau du tissu ci.ble.
Lp&seme de v~sel~~vv chez certains a.nimaux peut alom s'ex@iquer par le
déve1opperm-k d'une fotie suppression des rG$onses irmunitak~s locales3

- 21
j
RESUME
1
l

La r&istance acquise.à l'haaronchosc ovine st analysée.
P
Seuls les antico$s de nature IgEI et/ou IgG2 pcurwaient jouer un tile di-,
rect dans le phérx&ne de rejet du narasitc.
I
c
/
L'histamine intervient comme le signal d&le chant d9une &action qui s'ac--
h
compagne du rr-lachement d'autres médiateurs qui
peut-Gtre les vrais effet-
teurs du rejet du parasite, Elle intervient égal
comme substance irrnr~~otiu-
latiice locale dans la s'self-cure'?.
I
SUMMARY
l
I&ty against haemxrchosis is discussed, /
i
Only IgE andlor IgG2 antikdies wxld
directly in the self-cure
phenomenon.
Risttine is the signal &ich star-& the mec anism of self-cure. It interfers
also as a local kmunomxkktory substance in the
:'; ._
imitation of anapl~ylaxis reac
Mons.
;
l
j’..

- 22
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