...















































-43-

.
c
‘i? uns à
"
.!
6 ans
8%
I I
II%
.
1
..
p l u s d e
<
6 a n s
64
53 82% 7
IO%
4
1.8%
.

..._<_. .

.,...,.....,:.
,,
._
^.
.
;fOTAL
j
~ 208
1.1.6;
j 80%
/
20
9%
2
2
II%
El D i s t r i b u t i o n gEopg~h;hque d e s nnticoqs a n t i PB
- - - - - - - - - - - - - - -
----------.w---
---L----m
La c a r t e c i - j o i n t e r e n d m i e u x compte Ee c e s
proportions d’anticorps dnns i!es r&gions Visit&es.
II. faut noter que les zones d&limitkes par des
cercles sont approximatives.
Lrz rhgion d u F l e u v e a ri”td dblimit$e e n T r o i s cônes
ou effectivement les s&rums ont Et6 rAcoltés,
-

*

-45-
II- f?ECiYERCi3E DES kWTZC0RPS AIfT.I PB CHEZ LES PET7TS
.m -', _.
-7.
Comme il c &tb dit prbcèdemment les virus FB et PPR
ont les marnes proyiktEs antig&niquss, aussi l'examen des
s&rums des petits ruminants a 6-66 fait av8c Ze virus PR qui
est stable et SO eu1tivo très fac2Zsment.

AI l??gion du Cac-Vert
--------- w---m
L'étude n ét8 men&e parall6Zemcnt sur des ovins et
des caprins.
Les prises da sang ont êt& sffectudes aux abattoirs
de DAKAR sur des animaux provenant de diffgrsnts endroits du
Cap-Vert.
On a adQpt& les mômes tranchas
d'âges que pour Zes
b o v i n s d e Casamance.
a- Enqugts sur Zes ovins :
n
Pr&sence
Absence
Sç7rums
d.vnn$icorps. . . ..d'anticorps
douteux. . _ . .
< Nornhrew
:
Ivombre ._
moins de
I
2 an
23
14
,..... . . . . . . . . . . . . .
- .- . -. _
I an à
/:
2 a n s
124
74
. . . . . . .
. . -
-. w
2 ans à 1.. -
6 a n sI
08
1 65
66% : 24
24%
/
:TOTAL
245
153
62%
61
25%
2-L
-
xI._I-
--
.-.
--
-I
-

-46-
b - E n q u ê t e SUTJ Zes caprins
‘ o i n s de
i
1 .
f
.,
14 an
1.:;
64
;1; 21 ‘*,
3 3 %
2;7
,;: 42%
:
I6
I
.I
25% 1.;
1 8,
*a
-4
.,
. : . . . . . . i . . . .‘1. . . .‘b.
!
l
I'an 2. ':
1 .' .. .'_
_.
4.
2 ans
105
49
48%
28
27%
28
,. . .
_ .
i . .
.<.
_.
,.
,y.
‘ga&‘&
.-
-_
S: ans
1
74
139
1
53%
:

23
131%

12
:
23% 1

B) S é n é g a l Orientnl
-v-s P-v--------
LP&tude a Et& f a i t e C? d e s s e i n d a n s c e t t e rdgion
normalement indemne de Peste Bovine afin de contrôler dans
de telles conditions le
pourcentage c19anticorps (qui Serai&t
sp&cifiquement a n t i PH?).

les prEZBvements o n t &tQ e f f e c t u é s d a n s u n e r&gion
s'bendant entre Ze P a r c d u fliokoi!o-Koba et Kddougou.
-
-.
-_---.. .- -. -~---. .~----

-47-
.
a - EnquSte BUT L e s oui~.~ :
I c i les p r i s e s A2 s a n g n ’ o n t p u âtrs f a i t e s qzI.e
sur un nombre assczz r0st.~eint dPanimaux a u s s i Zcs résultats
s e r o n t - i l s assez imprdcis :

~.~..~.............._<..<.,__.<_. ,. .a.
. . . . .
. . ...<.
b- Enquêta SUP les caprins :
.....,...,,_,...I.
. . . . . . . .
.
.
.<. . . . . .._..
b..
- .
.
,
1:
:
Age

*lombre
Prssencei
_ j i ,izi;tiizI .~
I
Sérums
. ‘. . . . . Y$! Qmtico~ps .i
tps.
‘,douteu ., . . ” ., . 1
b’
- . .
CAS_
.-*
~
.
.
1 Nombre . .x.
!. Nombm
%.
:flombre .I:.., ..,..
--.
T--w-
~ _ .-.
t
t
1.
-
t
moins de
1
Ian 63
32%
16 26%
"
. . . . . . .., .
l 27
42%
/
20
I........
l
._._._, .
I an à
l
:Tans . . . :..-E. l ‘1.. A. ./:.Y..
34
<
.,1'6 . . :.ev. . .
'2 ans à
.f ans
l
83
/ l-7
. . .._...............'~......
/ 1
2B j SO
:......y...
19%
. . .' .
.:
r 1.
i
249
: 67 1. 27% 1.134
.54X
48
;
:
I,9%
. . . . . . . . . . . . . .._..
. . ...<.....
..<. <.......
-------
--~

-48-
Cl Casamance
-m-m-----
Les prises ds sang sur Zes petits ruminants ont dt&
effectuees aux memes points que ceZZss faites sur les bouins
sur un nombre à peu prBs dyqaZ. clIpovins et dc cap2lin3,
a- Enquete sur les ovins
. .., . . . . .., . , . . . . , .< :, . . . .
.,
,.
.
.
_,
.
, ,
b- Enquête sur les caprins
_........._....._. . ..<.........<..... . .
. .
.,._...
,-
_
,
~'PiGsencc2
Abshca ".
Sbrums
'7
A g s
Nombre
. . ., . . . . . . . . ..d?an.ticor?ps...i :dIanHeor?ps . . .._ .douteux.......
.-
1
‘,.
‘%
'<
Nombre.. .':.:: :%. . .
.'
,
1
'17%
: 17
l
1 24%
Ianà
Y
2.ans....:....85...,.'.:..50.....-.59X.

;..Is. .I8%...1-: .ZO......l.:.23%...
,
TOTAL
229
138
60%
40
._......,.__,__,..._ ,<.. . . . . . .
1
A.
.v

-49-
U n p r e m i e r trava<Z tr8s r e s t r e i n t sur Z e s c a p r i n s
a v a i t t o u t d ’ a b o r d 6-t-6 f a i t q u i sIest rrj=vGLE i n s u f f i s a n t ,
a u s s i u n e deuxi8me tournea a Gt& cffect&e d a n s c e t t e r&ginn
afin de rScoZter un éventail de shrums beaucoup plus important,
a - EnquGte s u r les o v i n s
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. .
., :...... . . . . . . . . . . .
‘_
b;
-
1.' PrBSance~
: 1
Absence
i,
-ja;ùms. .
>

\\’
II
&?d?re ,’ .d 5mticQ~rps
/
<

drant~corps
,‘,
.do~tew. . . .
. .
.
I
1
.‘.
‘-...
..
...
‘.
‘%
:moins d e
.
,Nombre ’ -‘.% ’ Nombre ’
i’?ombpa ., .’ .’ ‘, % . . .
. .-.
.,.
-
.I a n
.I2
15
,:42% ?:
5
42%
:
2
:
:
16%
1
*

.
.>
. . . . . . . _, . . . . . . . .
_..
.-
.
1
:I an à
r? .ans . . . . . ..83....:.3C!......:.36%
. .3? . . . . : ,383. .:. .2x.. . . . .:.26%. . .
:
- _ - _
.:
1
.2 ans à
.6. .a?! . . 81
.

. . . . . 4
: . 5 .
.
. 56%
.
.
:
..2,$ ._

; 263 . . . .Id . . . . . i .:.?6% _ . .
:
. : . . . . . .
.
,.
-
.:
:TOTAL
1 7 6
8 0
.45-X 60
34%
’ 36
y21%
/,
. . . . . . . . . . . . . . . . . :.....
,._,
,.
./.
<.__.....’
._......
.I.
_
.
-.
1.
b - Enqmate s u r les capPins
Age. 1, .&v.b.ra
4
.
,2.5.X,
‘1 un d
2. .we. . 1 :. .fV. . .
. .
.?-T ,6.6.X.

-5o-
E) Distribution qeograyhique d a s anticorgs a n t i P B c h e z Zes
..m--4------~‘-L’- - - - - .m-L-..w-------- --e-.-------------m
petzts rumznants
---------------
Comme pour Zos Bo&ns, Za carte ci-jointe nous
renseigne sur les r&g<ons Visit&es et les frEquences de pré-
sence d'anticorps chez Les Ov<ns et les Caprins.
I c i , L e s c e r c l e s sont d&limitds en deux parties,
la partie sup~~rieure reprbsentant Ze taux d'anticorps chez
les Ovins et la partie
inférieure le taux d?anticarps chez
les Caprins.
_
---
--
_.

\\
.:
t
\\
I J I
\\ \\
1
\\

-62-
Bien que Za maladie r&suZtant d'une atteinte par
un virus P.I. riva été dkcrite que chez les bovins, iZ conve-
nait de v&rifier si les petits ruminants du SQnégaL pussé-
daient des anticorps signant Pcxistence de cette affection
ainsi que 2'ow.t montr8 PROVOST, BORREDOB et MAURICE (19671
pour Zes petits rumirlants du Tchad.
Aussi cette enquête a Et& menée parai!lGZement chez
les bovins et les petits ruminants.
Tcutes Zes épreuves qualitatives ont été faites
2 une dilution au I/40e.
Al Pourcentage d'anticorps chez 'les bovins
-I----e-- -B--------m ..--w.-------------
a- SFsné,flaZ Oriew,taZ
Les sbrums sont les mzmes que ceux Qtudids pour Za
PB et proviwnent donc de Za rEgion de Tambacounda. Comme
pr&c$demment, on n'adoptera pas d'QchelZes d'âges, tous les
animaux ayant entre deux et trois ans :

..,....__..,......

.<.
. . . . . . . . . . . . . . . .._.._..
Sérums
;-
I'PrEsence
: Ahseizoe
d.vantEcorps. @'anticorps. d.ou.teux. . . . ?.'-fl!. .
.
Uombre
106
121
:
49
276
. . . . . . . . . . . . . . . . .
.I.....
~<._......_..__.....
Pourcentage
-.
. . .._-
-__-

-
__--.__
-_c-~pI__

b - Rbgion d u Fleuve
*
-53-
I c i e n c o r e les s6rums sont les mêmes que CBUX utilisds
p o u r Za r e c h e r c h e dec: aiztico:rys a n t i P B .
.,; . . . . . . . . . <,,. . . _._
. .
. ,. . . . . . . , . .
I
ns de 2 uns
C) Casamanea
.:.........._._..,.._.
<...
.
.<
._._-.....
.
.
.
Dl FerZo
.,..._..,_.._....<.._......../ *
.,........ . . . . . . .._.......
! :P%EZZ~
.,- Absence
l
SiZ!SrUm’s
-t
4ge. . . .
1.d’.GWy.?PS
.:d
hf+?q?s 1. . .&y :::.v.q _ _ ,
:
>
‘moins de 2 ans
,
._.
_._-_
--
--

-54-
e) Distr6bution gbographique des nnticorps nnt2 P.I. chez
les b0vir.s :
La reprksentntion sur carte est 2ci la même que
pour toutes les especes virates étudides.

_..-.-..

.-~-._

.
__.
._-

-.-.

-.~_
_
-_

-56-
B) Pourcentaqe d'anticorps chez Zcs Pstits R u m i n a n t s
---------L----------- -----_--------------I______
On a examinb ici des sérums de petits ruminants
p r o v e n a n t de quatre régions du SQnbgal qu7: sont : le Cap-Vert,
le Sénégal Oriental, Za Casamance et Ze FerZo.
a- RBgion d u Crp-Vert
- i$nquEtG c h e z l e s o v i n s :
- enqu8te chez Zes caprins :
. :. . . . . . : .d fanticQ$ps _ : .d’c
mozns d
e
:Nombre
. . . % . : UC??
I an
50 ‘l-6
3 2 %
:
20

. . . . . . . . . . . . .._..... . . . . . . . . . . . . . .
~..
, .
Ianà2
.,.ans . . . . . .:. 94.. . : I.26.. . . . .:.28%. . : 63
.- 2 ans à 1 52 : 1 19
1
. .6.ans. . . .,. _. . . . . _ . . . 1. 36%
.I
18
: -61
1’31%.
: 81
-
---
--
--

b) Sén&gaZ OriQntaZ :
-57-
Dans cette rdgion,
Zes sxamsns ont BtE effectuds
uniquement sur C?ES caprins un nombre de s&rums beaucoup trop
restreint ayant é-t& rc?coZtd chez Zss ovins.
. . . . . . . . . . . . .
. .
;
.
. . . . . . . . . . . . . . .
.l : Absent?e
j.1 S&rufns~ '
. .,;:. .
16 . .
I
1, y&: J-6.
1: : . . :
-P
I ’
. .]5V.TA.L. . . . .j.'2.4.4. . 1. '. 5.3. . 31; .?z%. .
I:%.
c) Casamance :
- enquête chez 'les ovirts :
.
.
..a.
-1
.
,
.
.
.
.
.._
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
1 :
. ':. : * *. . . ' 1
.
1
*
n.--x-‘-.--~-
Absence
Ssrums
1’
nioins do . .
i J. .a.n. . . . . . . 1. .
1
. . . . ;. .?@? ., ; . ; . -4.7. . .: . ,4.7.x.. : .2? . J : .2.9%. : . .2? . . .
,à. .6: _ . 1 . .7?. . : . '

. . _ . . . . '_, .- : _] .
.3.4. . . . : .4.~.% .
Y- : ._ .;
_'
:
. 21
I :, :_ : : : : :' :: :3:9%: :
TkL‘ . . . . .' .2fo; : .; : .' .$.g .' .j . . .&U$,.
i .: . . .$.3 : .].‘.3.0%,
- snqzkta chez Zes caprins D
. . . . . , . . . . I . . . . . . . . . ,
"
\\......... . .
. .I .a.~ . . . . . . . ...7.6. _
.: 54. _ . .7.4~.
. ..~3 .:.17.% . .q . . . . .'.?2%. . .
, ..,
I- a& à
_...
. _ .2 .ans _ . _ ,. . _ . 36. . .< . .4.8.
. . . .56.% .: .2.? . ??%. . . .?5
_< .: .<?%. . _
;
'x<g---.
.,I
.
lx& . . . : . .?a?~ : . : .I. .--CG! . : :. . .sr$ . . .3? : .
.

dl FerZo
-5R-
i
- enquete c h e z les o v i n s :
.: : . . . . . ~. : . , . , . . :
-1
. .
_............. . . . . .
.I
. . . . . . .
.,
..<........I
. .
1 .
. .
t
: .
Sérums
1.
i .
. :. : douteux..,. . . . . . 1'
4i
4
,
-l
!
i
- enquste chez Zes caprins :
..;.........~........~......,.......
<.......................
1_1r
Prdsence
Absence
SBrums
Age .
d.‘anticorps. . . .:. $.‘twd.icqrps. . .:, ., ., L&&~~X. . ., . .
inoins de
. . . . Nomb-rs.
.: . $. . . .,. Nomb.re. .:. . . % . .
f. Bombrs. . : . _ %. .
,
.T an
128
:
8
: 28%
: 14
150%
:
6
:
22%

. . . .._.._.
-.....................<... .<.. . .._._..._ ._.. . . . . z........ :.....
e) Distribution gbographique des anticorps anti P.I. chez Zes
P e t i t s R u m i n a n t s . L a partic superieure d e s c e r c l e s e s t t o u -
jours occupée pur les ovins et Za partie infdrieure par les
caprins, sauf au Sénégal Orienta% oil sauteU)
dtude c h e z t e s
c a p r i n s a dtc5 e$$ectuGe.


L’enquBte p o u r Zn lil.211 a bt& mende c o n j o i n t e m e n t
chez las Bovins et Zes Petits Ruminants.
Comme il a bté dit plus hvtut, on a effectu4 ici une
r e c h e r c h e d e s a n t i c o r p s neutrnlisants pnr uns adaptation de
Za m8thode ein&tique de s&roneutraZisntion de LEPINE-RQGER
et ROGER (19.59).
LPdpreuve a é-b& q u a l i t a t i v e e t Zes diluticns d e s
sQrums o n t 6-t& f a i t e s a u I/lOs,
A.1 P o u r c e n t a g e d’antieopps Ch#ez Zes Bovins
--------- -L---I-..--- ---.-.w--m-----------
Trois régions seulement ont pu Bt.re Etudi&es. Ce
sont Ze S&négni! OrientaZ,
le Fer20 et la Cnsnmnnce.
Q- SQnéqnZ OrientcZ
Ii! faut rappeler que Zc?s animaux avaient tous czntre
deux et trois ans.
?
i;... . . . . 1.1 .,..; ,.’ .<............,..._.

_.
,
-Nombre
II0
1.
Ii:
19
'l-40
. . . . . . . . . . . . .
*
_.............. . . . . . . .
. .
. . . . . . : . . - . .._.
~
<< <.
1’.
.
P o u r c e n t a g e “-i ..; 7”” . . !:.... .
,
. . . . . . . . . . .
<,
. . . . . .._...............

b) Casawance :
: 71
dl Distribution pEographique des anticorps anti M.M chez Zes
bovins.
L a c a r t e n e c o m p o r t e i c i que trois ceudcles corres-
pondant aux trois régions visktbas.

62

-63-
~1 pourcentage d'anticorps chez Zes Petits Ruminants
--------- ---L---Y--- --------------------__L_____
Des s6rums provenant de trois Régions ont dté
examinés :
Cap-vert,
SCnégal Oriental, FerZo.
a- Rhgion du Cap-Vert
- enqu2te chez Zes ovins :
. ..~...........~............................’I...-.................... . . . . . .
,
,
.,.,
.

.
p&sence
:A.bsence
: S&rums
:
.: Nombre :dPanticorps
Age
.
.
.
.
.
.
.,
.
-
.
.
i,
,.
.
.
.
.
.
.
‘-‘
.
.,
.
.
., d'anticorws
:
.,
.
L;
.
.
.
.

.
.,-.,
.
.,
l;: douteux
-.;
;.;,

-,y
.
.
.,
l s
....~ornbre:--..~.". :,Nornbre.
:.-.%.-...;flambr
poins
de
:
I .
I an
25
II2
;
482
:
8
:
32%
:
5
120%
:
'~..........',....'...
_......_.."......_.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
'
. . .
. .
ianà
:
66
1:
1:
. . .g.,ans.. . . .:. .I.,. .< .~.
8. . . ]:,.58%
J:.15 . . . ].:.??Y.. .13e ..p?. . :
1 .
1 *
I
. .
L 1‘2ansà
1,
I :
1 :
50
: 27
..~_.... ,........
:. .?. , .:.-T??. . , . .?$. . . i?8%. _
:
.,
<
1
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.I.....I
GI, .. I
y-i
1...77 . . . . :..55x.
.<... 3I . . . . ]..e2x . . . -.'32 .,.. ,:z’3x.. J,,
I
- enquZte chez Zes ca,pîlins :
..,.... _.... _ ..s. . ..- . . . . 8, . . . . . . . . . ~
. . ..-....
. . . . . . . . .._._._..__. '
.I an à 2
:
&(SI . . . . . . .
$9
l - . - . . . ., .
:2 ans à
f :
4 ans
t
62
~._......... _.......
/rOTAL
I . 233
. . . . . . . . . . . . ..,.....
b- SbndgnZ Oriental
SeuZe une enqu&te chez les Caprins a &t-E effectude
ici.

-64-
. .~......~..~.~.........~.~.......~.~....~..~...<.~.......~.....~........~.~
5
i
11,
,~.
1
Prbsenco
1‘
Absznce
SErums
1
2 ans à 6
.: 82 . _-!.:- .5
&12$:I::::::::::.:-,.‘.-....
c) Fer20
- cnqu9te chez Zes o v i n s :
1: .cm .d .? .wzsI .: .,64, . _, ., .,j.:., . .28, _ _
2ansà6
:
II
- e n q u ê t e chez les capFins :
d) D<strihution gdographiqus des anticorps anti N.M chez iles
Petits Ruminants.
~a carte ci-jointe rend compte de ccztte c!istr$bution.
--
--

R
P n
_.--

._.
65

-66-
L?étude s&roZogique a &tk s u i v i e i c i par Zn marne
m é t h o d e q u e c?eZls cmpZoyée peur le v i r u s d e la M.M.
Les mêmes csphces dans les me^mes rbgions ont étd
u-tiZisBes.
L a d i l u t i o n cZes sbrums a egalement et& faite a u
I/IOe.
A) Pourcentage d’anticor2.s c h e z Zes bcvins :
---------L-----------
-----m---------1-1
a - Se’négal O r i e n t a l
.: . . .._ . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...' . . . .._...
'
*
~>
,‘I
.
1
Présence
:
Absence
3 : S é r u m s .:
I’anticorps d9anticorps, :$o~~e~~ ;_ TOTAL
. . . . . ,. . ., . . .
1
. . _ . . . . .
.1 I.<<.
~.mmbre . . . . ~X..53 . . . ,:...E . . . . . . :..?? . . . .
.
.
;...23?...
<, .,
-
P o u r c e n t a g e 1 38%
:
47x
. 15%
1
100%

b- Cnsamance
,
Age
. . .&vh??
.,
..,.
1,
inoins de
1
1 an
: 40
, . _ _. . . . I .I. _ . . _.
1 .
2ansà
.:
y. mw. . . . _<_:. ?T. . . _
:
.’ y . .< * . . . . . . . . L
.
TOTAL
:I58
:96
:
. ..-.........______..

-67-
e) PerZo :
..‘J........,................................... .
...< .
.
.
..>.........

_.._
r
.
*
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I
I.
Prdsance
1::
SBrums
. j;., .d '4m.,t+3orp.s. .
. j ; :. . .&&%@U/& . .,
. .$5. .<
1‘.
r"
. :.Nombre, - /- 1.. .R
l 2 ans à
5. .an.s. . . .
1
.
.
.._._._..

_._........._..,........................................~.~.
.
.,.,.
,
dl Distribution p8ographique des anticorps : Voir Za carte
ci-joints,


-63-
B) pourcentage d'nnticnrgs ehsz les Petits Ruminants
- - - - - - - - - m - - - - e - - - - - - - - - - - - - - Y - - - - - - - - - - - - - - - - -
- snqu8te chez Zcs cnprinc :
_.:._............._..._....... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . ..-....a......
_-.-_~
--

i
c l Fer10
- e n q u ê t e chez Zes ovins :
S u r Zeç 146 sbrums é t u d i e s , a u c u n n s p r d s e n t a i t
d ‘anticcrps. Aussi il n'a pzs é-t& nécessaire de faire un
t ab leau.

- enque^te chez Zes caprins :
Ië52 sérums ont Et6 testds et comme pour Zes
ovins aucun ne présentait de traces d'anticorps.
d) Distribution g é o g r a p h i q u e des anticorps :
L e s c e r c l e s reprbsentatifs ( v o i r Za c a r t e c i - j o i n t e )
sont rastEs tous blancs car dans aucune rbgion, le pourcen-
tage d'anticorps n'a dtd supbrieur à 2.5%.

--

-720
IV
Les cnquêtec s~~rologiques effeetu&es 4 partir
d ‘Cchantillons do céhms préZsvEs sur des bovins, des ovins
et des caprins vivant dans diffcrsntes rEgions d u SEn&gal ont
rQvèlé un certain nombre de faits dont 1 “interprAtation permat-
tra EventueZZament C?i? dc3gaaer quelques conclusions relatives
à la Peste bovine, Za pesta des Petits Ruminants et les maladies
apparent&es.
A) Pourcentage d Ponimaux immuns
--------- ----:--,-,-,,A*,,,,*
L'enqu&te ayant d:hutE après 2~ dÉbut de la Campagne
o n n e ccnnaz^t pus Zcs pourcentages avant vaccination.
I) D9après les r:SsuZtats obtenus dans les differentes
r$gions e t a u x divçrs stades de Zn vaccination, iZ est permis
de dire qu’après une pcemi8rc nnnde, Ze pourcentage d’animaux
immunis6s s e s i t u e a u x
mvirons d e 6 0 p, 100. AprEIs Za deuxidme
année, on arrive d 70 p. IOO.
A. Za fin de Za troisième annEc de vaccination, on
estime qu vapproximativement 80 p. 100 du cheptcoi! bovin est
protbgd contre la Peste bovine. L'augmentation du pourcentage
d’animaux immunises a d o n c Et& d e 1 0 p . 100 p a r a n n é e .
Il faut noter que les enquètes effectudes a u x
diffErents stades de vaccination ov?t port& sw des rEgions
distinctes pouvant fau
sscr quelque peu les rdsuttats.

-73-
LCS trois sdrCes de vaccinations sont n&cessa$res
puisque Ze pourcentage d'anticorps n'atteint un taux r&eZZe-
ment satisfaisant quvapr6s la deuxi4me annde.
2) Si l'on se reporte aux rksultnts acquis au cours
de vaccinations massives de population humaine en vue dPen-
rayer Zci dissbmination de m,xZadies contagieuses, $1 est dB-
mont&
que Zorsque Ze taux des sujets immunisés atteint 70
à 75 p, 100 de la population, la maladie ne peut ~%US se

pPOpUgGP,
Zcs foyers existant's dispnrn<ssent d'eux-mêmes,
BeZa sPest dvaiZZeurs produit au S6nEgaZ npras la campagne
de vaccination, et se maintiendra $ condition de continuer
à vacciner Zas jeunes rznimaux et de proet?dsr à Z'EZimZnation
des
sudets mclades et ContaminQCs.
@n p"ut comparer ZQiS resultnts obtenus nu SéndgaZ
avec ceux du Laboratoire de VOM (Nigbria), on I965 après Za
deuxième annCe et ZC troisisme annÉe de la campagne. Après
Za deuxième annbe,
Les animaux sont immunisSs en moyenne à
75 p. 100, aprss Za troisièns ann&e cette immunit& est d9en-
vir n 88. p. 100. C o s derniers rEsu%tats sont sup?rieurs d aeux
PC!. E ZEs au SénBgcl,
3)
PZusieurs causes peuvsnt e^trG à Z'origine de cette
diffErence : il est prmis do penser qu'il existe une &w
grande rkceptivit6 au ucccin du troupeau BEn&gaZnis.
-Il paruit plus vraisemblable d'incriminer Za pratique
de .?,a vaccination elle-mBme. En effet, les FZeveurs sont sou-
vent rktieents
et craignent ds presenter la totn%itc' de leur
chcpte2. PersonneZZement,

il nous a Ft& permis de constater
dans une rEgion partieuZi8re la présence d'un txwupeau d'un
mitlier de têtes à l'endroit mëme, 09 les bquipes de vaceina-
tion nva~aient pu vacciner que cinquante bovins, les autres
ayant bté dispersbs en brousse par les propriétaires.

-74-
- IZ f a u t noter t0u-b d e me”me q u e 20s t e s t s s&oZogiques
effectuhs a u Nig&ria l'czt Fte 2 u n e d i l u t i o n a u I/2 d e s s é r u m s
subvant Za technique do (IOHASCJI (19621, ceci
peut expliquer
Za diffbrence.
Enfin 2c mode d ‘62evage extensif lui-mPme rend la
vaccination. diffic<Zc, 2es animaux &tant en continue22e trans-
humance surtout dans 2e FcrZc et In r&gion du Fleuve. Les
bovins
peuvent ainsi Lchn~pe~ 3 une ou deux vaccinations.
4) Si 2’on exemine Zes tab2aaux donnant 2n rgpnrtition
des pourcentages d’anticorps pw groupe d’$ge et par r&gion,
on note quo les pourcentages wnt p l u s faib2es d a n s 2a cat&-
gorie des bovins de moins de
deux ans, que 2e nombre d9Znter-
ventions scit u n i q u e , doub2e o u trip2e. L’origin@ d e c e plus
faible pourcentnge d a n s la catbgoris d a s j e u n e s d o i t &tre

imput,? à Za _persistance des anticorps mnternels p e n d a n t 6,
8 et parfois 12 mois. Ces anticorps Zorsqu'ils existent à un
taux suffisant neutralisent le Virus, et 2eur existence Otant
Qphèmère,

L’anima2 se voit privé de toute immunitr5 20~s de
Zeur disparition.
BI Etude quantitative de 2 ‘/Lmmunit&
mm---- ------.IIyI--III---,--o----
Comme i2 CI 6th dit dans 2 ‘exposé des mbthodes
s&rolopiquzs uti2is&es, t o u s 2as sdrums o n t v’té Ctudids
qua2itctivement à u n e di2ution fixde a u I/lOe.

Ez2c CI &tcz choisie d9après les normes fixdes par
PLOWRIGHT et FERRIS (I96I), et e22e est 2e tdmo?:n d’une immu-
nité valable
du moins chez Zes bovins.
Un test quaK.ti$atif effectw? au Laboratoire d ‘EZevage
d e D a k a r (l-966) p o r t a n t s u r IIIE bav<ns <mnu~a d o n n e 2a r&pap-
tition s u i v a n t e :

-75-
-DeutraZisants au I/IOe :
15 p. 100
fl
I/2Oe :
17 p. IOO
II
I/4Oc :
32 p, l-00
rt
I/SOe :
20 p* IOO
II
1/60e :
I5 p. 100
Ceci mcntre que Zcs t a u x neutralisants l e s p l u s
courants se s<tuent au niveau I/40e, les autres t2tms se
distribuent rEguli8rement semble-t-il autour de ce dernier.
C) Mesures envisaq6es
----a-------.--h----
pour

i:'avanir
---.a--.-------
II La campagne d e vaccinntion s ’ e s t termin&e a u dabut
de 1.969. comme il a &tf prévu dans chaque Etat, des mesures
conservatoires devront Ztre rigoureusement appliquAes. Elles

sont basdes sur la vaccination annuelle des jaunes animaux
et lPapplicaticn stricte des
mesures sanitaires prcivoyant dans

les foyers, l’abattage des maZ.zdas e t des s u s p e c t s s u i v i d e Za
destruction des cadavres. Il est Guident que ces mesures doi-
vent $tra appliquges tr8s rigoureusement sous peine de voir
s’infiltrer de nouveaux foyers de psst@ b o v i n e .

2) ~1 parakt n;?cessafre d e yrevoir, u n e meilleure i n f o r -
mation des ~Zeveurs a.fin qu’ils consentent plus facilement Cx
prFsenter leurs animaux aux Equipes do vaccination. Cet-ta Znfor-
mation sa fait d&j3 dans certaines r&gions n u s t a d e d o ceo@-
r a t i v e s d ldlcveurs.
Cette
initiative demanderait 2 $tro plus
gBn&ralis&e.

3) La cr&ation de forages tend /r diminuer Za transhumance,
les animaux restant ~2 yroximitd des sources d’eau. Les bovins
s e ddplaçont moins, Ze virus est moins facilement vFhicuZ&
et
les foyers susceptibles d’exister seront plus facilement
jugulBs.


-76-
4) La persistance du virus chez Zes animaux partiel-
lement immunises poss un probleme, IZs peuvsnt dtre p o r t e u r s
dans leurs muqueuses nasales ds v i r u s s u s c e p t i b l e d’etre pro-
par@ e t
v~3:icul~ chant ainsi une menace.
ne même, les rwin2nts suuvngas peuvent h$bsrger
Ze v i r u s pcstiquo czt ccwtamincz.:? a i n s i Zss hovins. A u s s i , d a n s
Zes r&gions d ‘EZevage,

$7, f a u t tenter d e faire dispara$tre
la J a u n e dzs rumin.ants snuvc,nas sous pe?Zne de vo2r nppnrahre
-
d e s f o y e r s d e pcstc bcvine,
A.1 P:>urcentaqe d ‘animaux
---------L-----------“~ p&sentutit d e s anticorps
.---II---------------- -
Il
On peut coîzclura d 9apr4s les diffbrents tableaux
qu ‘8% Gén&raZ
e n zône d’endt:mie d e p e s t e b o v i n e (Cap-Vert,
Ferlo) 1~s anticcrps existent chaz 45 & 6 5 p. 100 d e s o v i n s
et des
caprins.
?+z 2cn.e <ndem?le d e p e s t e bovine s e u l e m e n t 2 5 à
3 5 p. 100 des animaux pt3ssBden-i; des anticorps. ZWART et ROWE
(1966) signaL9n.t n u ~~i~rc~ria, Za prZscncc d ‘nnticorps 6 u n t a u x
mcyen dc 1’7 p. IOO chez Zzs petits ruminants tiivnnt en cône
d ‘endEmie.
C e s m8mes a u t e u r s rapporteizt qu@dnns u n e rii”gion
indemne il n9ii a pour ainsi dire pas d’anticorps chez les ovins.
Au ScTnéfla 2, l e s r$suZtats s o n t diffdrents.

21
QueZ’2.e e s t Z’crigine dz c e s a n t i c o r p s .
si, en zône d ‘snd&mie o n reut suspecter l a truns-
mission du virus bovipcstique pnî~ contnct ffux petits ruminants
comme Z Qont montre exphrimentaiement ZWART et MACADAM (1967)
c e t t e transmission ne peut ê.tra retenue en x0no in.dennPna.

-77-
Dans ce dernier cas, cn peut soupçonner Z'existence doun
virus de faible virulence adaptd aux pctiits rum6nants et
qui se transmettrait d'un nnimal 3 l’nutrs. On peut penser
qu'il s'agit du
virus PPR dZcrit par E?ORNET et ~022. (1956).
12 serait un mutant du virus pestique transmissib2c de petit
ruminant 3 petit rumintynt mais ZncnpnbZ,? de pnsser das

petits ruminants aux bovins ecmme n'ont montrE GILBERT et
MOWNIER (1962).

Ccmme il a ét5 dit p'lus haut, i2 est 6 craindre que
ce virus retrouve une viru2ence beaucoup p2us forte.
3) En ce qui concerne 2:~s âges, il! n'apparaz^t ;--as de
diff&rence caract6ristique entre 2es divers groupes comme
cv&tait 2~ cas psur 2es bovins, En cf-fet, parmi 2es
jaunes
on ne peut &tablir de rAg2es ctw Ze pourcentage varie suivant
tes rdpions. Tcutefois, i2 ssmb2erait que 2es animaux 2es
plus âg+as aient uz pourcentage dPnnticorps sensiblement p2us
32evZ et cela aussX bien chez les ovins que chez 2es caprins.
4)
Les anticorps se distribuent indifferemment chez Zes
ovins et 20s caprins sembZe-t-i2, Pourtant parmi les cas
signa26s de PPR, 2~s caprins Etaient ,n2us souvent &teints
que 2es cvins. IZ cppnrnZtrnit qui3 pouy:

UR taux d'anticorps
EquivnZent 2es ovins r&sisteraiznt mieux que 2es caprZns 6
une atteinte du virus.
B) Etude quantitativa
------ -----------
~7s sachant pas ù Ivorigine q.~cZ2~? di2ution des SC?-
rums donnerait un reflet de Z9immunitC, 2n di2utZon au Ti/IOe
a &tB choisie arbitrairement, CeZa a permis de d&ceZer 2a
prbsenee d'anticorps avan,t de savoir si une immunit9 &tait
confGr&e par ce taux dvnnticorps. REcemment,une Etude quanti-
tative r&uZisbe su.r des caprins du Sénbqal OrientnZ a permis

-79-
II si Z'on S C r~pZ~tzcc d a n s 2e c o n t e x t e ruraZ, iZ e s t
c3vident q u e 2es p e t i t s rum2nants s o n t traites e n que2que
sorte en
” parents pauvres 19. E n effet, aZcrs q u e les b o v i n s
reprZsentent
sr7uvent u n s i g n e du7 ric71esse e t f o n t Zqohjet d e
beaucoup de SO&T~S, 1~s o v i n s 2-t l e s c a p r i n s sont dhfavoris6s.
I2 conviendrait de c~ommarcinZiser la viande afin
d e d o n n e r d e 2 ?importance a cet: éZzvarJe Bt dqinciter l e s p a y -
sans C? demander des mesures vaccinatoires qui ne sont pas
app2iquécs actue22ement.

2) Le vaccin anti PPR czxiste paurtant. Ii! s 9agit d’une
souche virale attEnu6e par 60 pnssngas sur cu2tures ceZ2uZaires.
De plus, des essais rénlisi3’s au Dahomey et nu
S&nEgj,a2 montrent que 2e v a c c i n a n t i PR confzre u n e immunitB
suffisante pour provoquer une r&sistance

@OURDIW-1968).
Ln vaccination de masse peut donc ztre envisng6c 3 partir de
ce vaccin.

-8O-
les affections ù virus P.I . par certains de ‘Leurs
aspects peuvent PrFsenter des symptômes apparcntbs ~2 la peste
bcvine.
aussi convenait-il de svassurer de 2 vexistence dans
Ze cheptel sQnkga1ai.s d9anticorps signant la prksence de ces
affections qui risquent d 'appnrattre aprFs Z'Lradication de
Za PR. Cette enquSte a &-hé ef.fe,ctude tant sur les bovins que
sur les petits ruminants.
Al PrEsence d’anticorps c h e z ‘les b o v i n s
-1--m.------------- - m - - - - - - - - - - - w - - -
I) Pourcentage d’animaux ayant des anticorps :
LQS r&sultats donn&s par les tnbta.aux nous mentrent
que les anticorps existent suivant des proportions très variables
dans les diffbrentes rFgions. On passe de 25 p. 100 dans la
r&gion du Fleuve ci 58 p. 100 en Casamnnce.
On peut penser que ces anticorps sent spEci$iqueg
Peste Bovine et affections à ~~PUS P.I. ne prGsentant pas de
réactions croisées.
11 est permis de penser que les forts pourcentages
notés en Ccsamance et dans l e Fer10 coincident a v e c d e s f o y e r s
latents ou de faible virulence,
PROVOST e t c o l l . (I96i’) obtiennent en Afrique CentrnZa
des pourcentages d’animaux poss&dant des anticcrps beaucoup
plus forts (de l’ordre de 97 p.I00) FROVOST explique ces pour-
centages par 1 ‘importance des rassemblements d vanimaux aux
mêmes points d’abreuvement en Afrique Centrale, fnit qui faci-

Ziterait la dissbminntion.

-8I-
i!U SAnErja?.
I
.
las rassemblements sont mcins grands
et les peints d'eau iylus 6loip6s 10s uns des autres.
D fup~ds zotrs Etude, les jeunes ne montrent pas u?z
,ulUS
fnrt pourcantngo qus les adultes. Ceci signifie que le
?.hUS
semble être diffus& dalzs toutes Zcs catkgorics d'âges.
17, se peut que les adz:ltos soient immunisAs plus facilement
puisque la masiadie sipal6e en Europe frappe beaucoup plus

les jeunes veaux.
2) Etude quantitative
Comme $2 ce AtC dit: plus 7xzv,t, les tests cnt Et6
effectubs 3 w;e diluvien au I/dOe (+),
Des essais qunntitatifs ont rEvAl& que lorsque
les unticorps e~xistoieîzt,
cc2ucr:-ci pouvciient mnntsr jusqu puu
I/IGCe.
D'c:utre~ &preuv2s cnt mt?ntrd que tous les a;zimatcx
immuns ,u I/IOe ZPAt:aient QgaZement au Ij400.
Suivent LXL’A7ZiJ ct WELL.~MANS (I966'l il n9!; aurait
pas de pnrall2lisme absolu entre le titre des anticorps neu-
tralisnnt le virus ou inhiba~~~~; l'hernangl~~~;~,tion et le degr6
de rbsistance des animaux 2 lPinfecticn, Dcne le po?drcGiqtage

rezativoment important obtGnz.6 ici i7.e r6zfZAte pas la rZsis~ar~fl
du trcuycau s&n&galnis vi-d-vis de la PI m,zis indique quFune

forte prnpcrtion des animaux (2 6t6 en contact avec le virus
Farainfluenza III,

,_..__.__..._...__............................<<____..._._...
8
.,..
*
,.,, .I
(+) IZ faut rappeZcr que cette dilution c! Btd choisie <Ifin de
ne pas fausser 7,'~pr~uv~ par la pr&sencc3 des dnh $27 $&%~~~S
qui apr@s le I/lOe sont assez d2Zuds pour ne pas être psrc~p-
tibles Comme 1 'ont mcntre PROVOST et BORREDON (1965).

-82-
a) Mesures envisagées
On a vu quvil était nécessaire ds prdvoir dos mesures
prophylactiques pour 2 ‘avenir car l e s a f f e c t i o n s d v i r u s P.I
e&stent au moins en puissance au SBn&gjnl.
Au point de vue sanitaire, il semblerait que Zes
grands rassemblements d’anim2uz soient (z dviter, car $aciZi-
tant La dissbminaticn par vcie akrienne du virus. IZ cnnvien-
drait de p4voir un vaccin que l’on appliquerait surtout aux
jeunes s u j e t s q u i parasssent le p l u s f,‘xiZement contam2nabZes.
Une surveillance très S&u&re du troupeau est it
conseiller afin de voir une éventuelle Evolution des maladies
pestiformes
dent lz diagnostic diffbrentiel devra Btre fait
rigoureusement.

En fin, PROVOST e t CO~~I. (1967) ont remarqué Za
pr@sence d’anticorps anti PI chez les animaux sauvages tels
q u e les gazelles e t les éï!&rhants. L ‘absence d vu&mnux sauvages
en zônes d’alevage est donc encore conseillee.

B) Présence d'anticorps ches Z e s nettits ruminnnts
,,,,,,,,----,,------~----L - - - - - - - - - - - - - - -
Bien que Ze virus ne semble pers causer d9a$fection
chez les petits ruminants, il convenait de voir si ces derniers
ne sont pas susceptZbZes d’h&bG:rger le V<~US e t d ’ ê t r e a i n s i
un r&servoir de contamination pour les bovins.
11 pourcentage d’animaux ayant des antîcoprs
AJ?ofr@ é t u d e (z r&vQZb q u e s u i v a n t Zes r&.gîons 2 . 1 d
6X p. 100 de petits ruminants possédcient des anticçlrps anti
PI.

-83-
11 ne semb2e p a s g avoir de di,ff&rence nette
entre
Ze pourcentage chez las ovins ot Zes caprins si ce n’est dans
certaines Pbgions u n e ZEgdre pr&dom<nnncze c h e z les c a p r i n s
qui pourraient Ztre plus scnsibtes que les cvins.
Comme pcw les b o v i n s uncz diff6fence flagrante
n9apparntt pas dans Zes tranches d’$gQs, Zç?s jeunes ayant un
pourcentage d vanticorps aussi important que Zcs adultes.
I l f a u t n o t e r q u e c9est ctz Cnsamnnce 02 2~2 plu.9
fort pourcentano d’anticorps (4'7 p. 100 chez Zes ovins, 61 p.
100 c h e z Zes c a p r i n s ) e s t 2a~28v&. C e c i cofncide avec Z ‘dtude
e$fectuQe chez Zss b o v i n s 06 ZE! p o u r c e n t a g e &-hait de
5 8 p.IOO

(le ~TUS important au SBnEgaZ). I l e s t permis d e pznser quviZ
exise bien une similitude a n t r e l e s dsux rBsuZtats.
2) Mesures envisng&es
IZ est difficile de parler de mesures â prendre
lorsque 2 ‘affection n’est pas cliniquement reconnue. On peut
estimer que les petits ruminants repr&sentent un danger
Zatant p o u r les b o v i n s , Lc: prntiqus mSme de Z’QZevage sBné-
gazais rend ZmpossibZe Za s&pwation des deux esp8ces.

-B4-
BROWN et SCOTT (1957) font Btnt nu Kenyn dPune
affection parmi les bovins immunis&s contre la FB, af$ect$on
qui prSsente des symptômes apparent&s R Za PB, Il s9agit de
la maladie des muqueuses.
PROVOST et Cdl. (I967) au Tchad, rencontrhznt
dans des rdgions ofi les bovins sont immunisds contre la PB
des t:nimaux malades et PcnsBrent à des ruptures d'immunité.
Mais aprBs une &tude Plus sbrieuse,
ces ruptures se rév8ldrent
être des atteintes de MM (Maladie des muqueuses).
Il convenait donc de vbrifier nu SRn&gal si le virus
de la MM existait et son incidence sur les troupeaux. D'autre
part, bien que les petits ruminants ile ssmblent pas atteints
par cette affection, nc pourraient-ils héberger le
virus comme
cela a bté mcntr& nu Tchad sur les ovins (PROVOST et Col1 1967).
~1 PrGsence dranticorns chez Z2s bovins
-----m-m.-w...e----.--- ---------*---------
I- Pourcentage d9animaux posshdant des anticorps :
Les tests e,Tfectués dans trois renions du S4n&gal
cnt rkv8lci: que les pourcentages dPanimaux poss&dant des anti-
corps anti-MM s'Eche1cnnaien.t entre GI et 713 p. IOO. Cela in-
dique une forte proportZon d'anticorps nnturcls.
Ces yourcentn!ges
sont voisins de ceux chtenus au
Tchad par PROVOST et Coll. (1967) et qui sont en moyenne de
75 p.100.
L?immunit&! naturelle semble donc assez importante.
Suivant les tests r&nlis6s sur 'les animaux du S&n&gnZ, ce
sont Zes bcvins nu-deZà do deux ans qui ont Zes PZus forts
pourcentages d'anticorps, les animaux âg&s montrant une plus
grande sensibilitg que les jeunes.

-85-
Cette diffe’rcncç, SB retrouve Bgalemant au Tchad.
12 est permis ds penser que la maladie s&v<t par périodes
dloignées de I à 2 ans.

La distribution g&ographique des anticorps nous
montre que c 'ast au SénEgal oriental que les pourcentages
d'anticorps anti MM sont les plus Ql~vBs. Il faut signaler
que tous les animaux axamin&s dans cattc r6gion ont entre
deux et trois ans, fige nuqu22 nous avons remnrquB la plus
fort pourcentage d'animaux immuns.
21 Etude quantitative
Des tests r6nlisB.s sur quelques bovins ont mont&
que leur sBrum diZu6 au I/I6Oe possède encore des anticorps.
CsZa reprdsente un taux d'anticorps tr2s hlevc' si l'on consi-
dère que cette immunitg est due ù une maladie nnturslle et
qu'aile nc peut être confbrée par le Vaccin anti-BP puisque
Peste Bovine et l-nladis dss Muqususss ne produisent pas
d'immunit& croisée,

3) M2suros envisngt~es
Le nomhre mCmz d?animaux prbsentant des anticorps
rend cette maladie n?oins dangereuse, C? condition que c2 taux
d'anticorps seit suffisant pour assurer 1 'immunitA,
La rarbfnction dczs foyers dz p@sta bovine authentique
mettra probablement en bvidenco dzs foyers de MM et entra$nera
peut-z tra un2 prophylaxie spécifique,
Pour ce faire,
il existe deux vaccins (PROVOST et
BORREDON 19631 qui sont, soit un wnvcin dg cultur@ cellulaire,
soit un vaccin lapinisk.

-86-
Le premier est ydpnré sur ceZZuZes de rein dz
veau avec une souche nttBnuée par 32 passages en culture.
Le deuxième est obtenu à partir des rates de lapins infect9s

par 22 Virus attbnud par un minimum de 7.5 passa,qss en s&rie
sur lapin,
Les deux vaccins na provoqugnt ~r~?squ~~ucun~ rdac-
tien vaccinale et confzrent un.e ZmmunitiS solide dent on ne
connaft pas enccbre la durjeU
Comme il a ut& dit pour les affections d virus PI,
22 faut prdvoir une surveiZZan:ce attentive des troupeaux
accompagnés de recherche de diagnostics di$f6rentieEs, chaque
fois quo cela est possible et surtout ne iamais .+Ziminer la
Peste Bovine 4 priwi.
B) Pr&sence d'anticorps chez les Eetits ruminants
------------------ ----m--e--- -----a.---------
1- Pourcentage dPanimaux poss&dant des anticwps
Cettz
4tudc Gtnit nbcessaire n$in de connaftre les
risques de cnnta,&on peur Zcs bovins (I partir des ovins et
des caprins. Les tests ont rdv2Zb que les Tourcentages dPani-
maux ayant dzs anticorps s'étalaisnt entra 41 et 68 p. 100

avec des var<ations peu. significntives entra Zes ovins et les
c a p r i n s .
Au Tchad, une enrju8tc
sf&ectuc?e sur des ovins n
r&vEZE seuZement un pourcent«qe da 13 p.100, beaucoup @Lus
faible que celui du S-dn&gaZ.
Les petits ruminants du S2nCgnl ssmblent done pos-
sèder une sensibilité prctiquzment égale 2 celle des bovins
mais nPext&riorisent pas la maladie.
Si Z'nn examine la r;<partiticn kyCorpaphique des
anticorps on voit de nouveau que c'est CU ,?&n&g:nZ oriental que
le pnurcentngs est zc? pzus Elsvé, fait qui ~c?CGU~~Q ZBs yA-
sultats obtenus avec Les bovins. CaZa montre bien un2 cnncor-

danca entre Z3s deux cslp&ces.

-87-
l-1 zst pnbrb Za que la contamination se fasse
des u n s aux autres cnr dans cstts maladie, Za contagion
d i r e c t e s e m b l e dtro Zc plus vraissmblahle.

21 Mesures envisnydss
De nouvonu ici, cPBst s u r t o u t v i s - n - v i s d e s bovins
que l e s mzsurus doives-t 8tro prisés, les petits ruminants
ne paraissent pas ôtre
nffectbs pop la maladie mais risquent
de provoquer une contamination.
LGS r i s q u e s sepcnt t o u j o u r s prksonts, c a r ii! e s t
impossible à l’heure actualle de changjer Ze mode d 9élsvage
traditionneZ,

-88-
L,cr Rhinotrnchdite bevZne infectieuse (RBI) a Longtemps
été confondue n,vec 2a maladie des muqueuses, Zeurs symptâmes
étant apparentés.

Ce n'est qu P~pr&~ 2 Fisol ement du O~PUS par ?dADIN,
YORK et Mc KERCHER en 1958 quPe22e fut d&tnchbe du comp2exe
MM. 12 était donc norma2 dPinc2ure dans nctre Qtude cette
affection qui peut *prhsenter des analogies avec 2es maladies

pestiformes.
L'nffection ayant dt5 isoZFe on Afrique du Sud par
MARE- et VAN RENBURG fI961), en CO-te d'ivoire par NGUYEU-BA-VY
et PERREAU (1964) et au Tchad, par PROVOST, BORREDON et FEREOL
(1964), i2 ccnvenait de vErifier si e22e existait au SBnBga2
chez Les bovins et 2es petits ruminants.
A) Pr&ssnce d'anticorps chez 2es bov$ns
---m.------------I- -------c-.---------
1- Pourcentage d'animaux ayant des anticorps
Les tests ont 'tci rbc2isAs sur des bovins provenant
du Sénégcz2 Orientc2, de 2::: Cascmanee et du ~er20,
LGS r&suiitats ont dcynnts' un pourcentage d'irnimaux
ayant des nrzticorps variant entre 38 et 61 p. 100 su5vnnt
la rB/rion.
Le Iaboratoire de Farcha -tI965)- nu Tchad donne
pour 2n rEgion Ouest du Pbhad un yourcsntnqe moyen de 46 p.
100 et pour 2e Nord Cameroun 73,5 p. 100.
On voit donc, qupiZ y n des difaTbren.cas assez impor-
tantes entre 2es bovins des diverses r6ginns. Ces diffbrences
peuvent s'exp2iquer par des contacts plus ou moins importants
avec 2a mn2ndie nnture2le.

-89-
,
En ce qui ccncerne Ze SénégnZ, c'est en Casamance
que 2~s pourcentnges sont las plus RZevc's. Lrz race ne semble
.
pas jouer un rôZe -rudominant car au S&nin"pnZ Oriental, 06, l'on
trouve les pourcentages Zes moins forts, les bovins sont en
majorité de race N'l)ama @omme E?n Casamnnce,
Si t'en considère Za rbpnrtition prtr $ges, on voit
que ce sont les nnimaux de mi.tins de deux ans qui possèdent
ZQS p o u r c e n t a g e s Zcs m o i n s Elevks.
21 Etude qunntitative
QueZques tests effect:uEPs au Zaborotoire ont r&vèZé
un taux d'anticorps relotivamen,t faible, en moyenne jusqu'à Za
dilution au I/20e
du s&rum. Un essai d'hyperimmunisation d'un
bovin par inocutction intraveineuse de virus inactivé à raison
de trois injections hebdomada;res de I ml pendant
un mnis n'a
donn6 qu'un taux d?anticorps r e l a t i v e m e n t f’aib le ( d i l u t i o n
du sbrum neutralisant au I/20e). Il est permis de penser

que ce taux d 'antiecrps est suffisant pour provoquer une
immunit$,
3) Mesurss envisagt52s
IZ est (z remarquer quten Afrique, à ZPheure actuelle,
cette affection bEnk?ne produit une mcrtnlitg très faible.
Comme Z'cnt mont& PRO'I/OST et RORREDOW (I963) au Tchnd, les

animaux malades prksentaient durant quelques joukas des symptOmes
allant en svt2tt&nuant jusquvà u7ae compZdte gu6rison.
Au SGnBgnZ, Za mnladie n'a pas ét(S siqnaZBc. Au cas J
où eï!Ze prendrait de Z?extension. $2 tlzudrnit prbvoir une pro-
phylaxie mFdicaZs afin de con.f@rer une bnnnG immunZtd nu trou-
peau. IZ existe des oDacc2ns vivants et inactives r,r&parEs sur

cultures cellulaires quZ sornient capables de r&pondre à cette
nécessité.

--
--m-
--

-go-
Le peint 2~3 plus im~C;rtCnt rnstc nctueZ2ament 2s
diagnost$c dif,f&rentieZ avec 2rz peste bovine.
B) PrEsencs d 9anticor;ls chez 2,~s petits ruminants
_-------m...-------- ----------- ----wm---------
L'nnalysa des diff8rents rUsultcts montre un pour-
centage dP:znticorjs
infbrieur d2n.s tcus les cas à IO p.100
quand ~'.2s existent puisque dans 2a r&ginn du FerZo, cn en n'a
trouve? aucun tant chez z@s ovins qua ies cnprins. PROVOST et
BOREDDON (1963) nurcient notC ila pr8sence d'anticorps chez

Zes ovins sans en prbciser Ze pourcentwge, mais en remarquant
que ces animaux Étczient totalement refractnkres ci la mnlad2e.

D'nutre part SNOWDON (19641 nprEs 8tude de Za RBI
dans Zc troupepau austrn2ien remarque qur: Zcs petits rum2nants
sont tr2s pou sensibles à cette affection.
AU $'&n&gaZ, 2es petits ruminants ne semblent pgs
sensib2as au virus dc Zrc rhinotrnchhits. Ce sor,t Zos ovins
qui ont relnt<vement 2s p2us hwt pourcentage d'nnt<ccrps

(dans 29 rÉpICw du Cap-Bc!rt). IZ ne sembte pas que les petits
ruminwts nrcsentent un danger de contagion leur 2es bovins
au SBnCgn2 1 uisque Frntiouement r~Z$rzctnires et insensibles
à 2'antZgZne vira2.

Aucune mesure pnrtieuli$re n'est dcnc pr$conisQe
à Z'heurc actuelte mais des vbrificat&ons Episodiques devront
Irtre effectuQes afin de S’CSSUT~P de 2a continuitb de ces
resu2tats.


-3I-
~a ,ç&rologie de la Peste bovine et des maladies
apparentées &trnt relativement lieu utiliscle your des &tU&S
de masse, il a ?tG n&ccssnire dvadnyter des mPthodes (7 grand
d&bit.

C9est ycup cette raison quv~ Eté Choisie la technique
de s2poneutpalisation cinRtique dont la modifkztion a permis
de rechercher les anticorps :znti~e8tiques chez les bovins, les

ovins et les caprins, nnti-Ma.ladic des Muqueuses et anti-Rhino-
tpachAite infectieuse chez les grands et les petits ruminants.
La ddtection des arzticopps anti Parcy-=Influenzn III a &t& faite
par l'inhibition de lvhéma~~glutination.
du terme de cette étude, il apynra?t que Zn campagne
de vaccination contre 2s ITeste bovine n ITortE ses fruits sur
les plans immunologiques et 2?î"oiYhyla@tiqu~~s, le taux des nni-
maux immunisBs atteignant 80 p..IOO et la peste nvBtant !?ns
signolbe cet-ta ann;?a au SFnEgal, Ces rbsultats sont à inscrire
à l'actif de Za campagne qui s 'est a%roulcic Fendant trois
anndes succsssives non seulement nu S'Cn~~~~al mais aussi dans
Les pnys frontaliers cti Zn pesta sEvissniï5 3 Z'Ftat endQmique.
11 est pensable que ces rksultats se mninticndront si Zes me-
sures conservatoires sont rigoureusement a~~liquhes tant au
SénZ~al que dnns las rnss voisins.

Il est czrtcin. que ces mesures ne Foupront pr&tendre
aboutir 17. ZvBrcdic~ticw de 1:~ 7wste rn,Tis simy1emen.t R son
contrôle, zn effet, dans des P+~OE.~ aussi vnst~s que ZQ~
zônes dv&Zevage, il est impossible di; vacciner tous les animaux
et de connaktre tous les foyers de peste et en particulier
ceux atteignant les ruminants sauvages ; ce.ux-ci J'ounnt tr4s
certainement le rCle de r&servoi:q

du virus, risquent de
transmettre la maladie aux animaux domestiques non prot&g&s.
i
---_-.-
-_-
-.

-92-
Un problàme connexe e8t soulev6 par la prQsence
d'anticorps neutralisant le virus FB chez les petits rum2nants.
Leur origine n'est certninement pas Ze fait du virus bovipss-
t i q u e ; e n e f f e t , la transmission expQrimentale ne peut atre
réaliaFe ptnprès des temps de c o n t a c t t r è s prolongbs e t la
transmission naturelle bien que sip.alZe dans %a littdrnture
scientifique n'en reste pas moins rare. Il est plus vraisemblable
de rattacher leur existence à Za transmission inapparente ou
non du
virus de la peste des petits rum7:nnnts, ce dernier 6tant
un mutant du virus pestique.
Il convient de poser la quest$on du retour à sa
virulence orir+n.elle ; c e p o i n t Fourrait *faire lPobjet d e
recherches utt0rieurss.
L’Ztude immunologique des maladies apparentées $ Za
peste bovine a rEvélE que celles-ci existaient au Sdnégal, mais
que jusqu fici, teurs formes cliniques avaient cSt3 masquEes par
la peste bovine. I l e s t ~2 c r a i n d r e , et cela est confirm& par
les cbservations de PROVOST au Tchad que3 dans un très proche
avenir J ces maladies dEpouZllees du contexte peste bovine
soient cliniquement sig72.n16es, En raison
du risque de confusion
avec la peste bovine,
il sera imp&ratif de considdrer toute
en-G-t& c l i n i q u e 2 a l l u r e s pestij?orme comme une peste vraie,
seul le diagnostic de laboratoire btnnt apte à faire la dif-
fbrence.

Cette 5tude immunologique a a u s s i p e r m i s d e soutever
des problèmes non encore résolus. Les taux d’anticorps su,ffisants
afin de provoquer une immunitg sont dans la plupart des cas
tr8s mal connus. Les différences existant entre les âges d'une
Par-h et les r&gions d ‘nutre part, ne sont pas encore entiBra-
ment
&'ZucidÉes.
L e s rdsultnts de ce travail ne peuvent et ne veu2en.t
être que partiels, car tcut jugement peut Btre remis en question
à la suite de 1 ?apparition de nouveZles donndes.

- 9 3 -
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