-7sJomo~~~ REPUBLIQUE DU SENEGAL 9 93' ! ...
-7sJomo~~~
REPUBLIQUE DU SENEGAL
9
93'
! -;d-.,
------m---m
,,*:-t -A “!.A
<.~\\(
i
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
h
-----------
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES (I.S.R.A.)
/
-----------
LABORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
B.P. 2057
DAKAR-HANN
SERVICE DE ZOOTECHNIE
PROGRAMME DE RECHERCHES POUR L'ANNEE 1986
REF. No 39/ZOOT.
AyRIL 1986.

F
l- Suivi évaluation technico-économique des exploitations (FAC 181/85).
2 - Traitement des mammites (PFIZER).
.
3 - Prophylaxie et traitement des rickettsioses (PFIZER).
4 - Prophylaxie des métrites (PFIZER).
5 - Analyse des problèmes de reproduction (FAC incitatif).
6 - Analyse d'un système fourrager, maraîchage et élevage (FAC incitatif)
en collaboration avec service Cultures fourragères.
7 - Suivi évaluation du projet ovin de Ndianda (ONG - Ambassade de France).
8- Essais de cultures hydroponiques (financement privé sénégalais) en colla-
boration avec le service de Cultures fourragères.
9 - Profils métaboliques chez les vaches laitières (encadrement d'une thèse
de 1'IEMVT).
10 - Evaluation des potentialités laitières des femelles Gobra (IDA 86).
11 - Projet biogaz - cultures maraïchères
- production laitière de DIENDER
(ONG Ambassade de France + Agence Française pour la maîtrise de 1'Energie
+ FAC 181/85) en collaboration avec IRAT - Bambey, CIRAD Montpellier).

T 7
I- SUIVI EVALUATION TECHNICO-ECONOMIQUE DES EXPLOITATIONS
Ce programme lait est financé pour la seconde année consécutive par le
Fonds d'bide et de Coopération (FAC 181/85).
JUSTIFICATION
Il s'agit avec les connaissances acquises en station sur l'adaptationd'une
race étrangère haute productrice de tester ses mêmes animaux en milieu réel et
de faire une évaluation globale des performances de production, de reproduction,
de résistance aux diverses atteintes pathologiques... et également des perfor-
mances économiques de chacune des exploitations privées situées dans la zone de
Sangalkam.
METHODOLOGIE
L'opération revêt deux aspects : la recherche et le développement. Pour le
Ier volet qui nous concerne davantage, les données techniques et économiques
sont analysées à partir de fiches techniques élaborées à cette fin.
1 - Le contrôle laitier
Il est une opération qui permet l'estimation des performances laitières et donc le
choix des taureaux pour la saillie naturelle et en même temps constitue un
instrument de gestion de l'exploitation en permettant à l'éleveur de choisir
les génisses de renouvellement ou les mères à vaches et de supprimer les animaux
non rentables.
Le protocole est en annexe n"1.
2 - La reproduction
-
L'IA est de règle pour l'ensemble des animaux MTB et PAK, la saillie natu-
relle n'étant utilisée qu'exceptionnellement après la 5ème IA non fécondante.
Les vaches sont saillies essentiellement sur chaleurs naturelles. L'induction
. . ./ . . .

- 2
1.
est effectuée si les chaleurs ne sont pas déclarées au delà de 80 jours post-
partum. Elle est obtenue par deux injections de prostaglandines à 11 jours
.
d'intervalle. Un diagnostic de gestation est effectué par fouille rectale 2
mois après la saillie si des chaleurs n'apparaissent pas avant cette date.
Tous ces renseignements sont confinés sur la fiche de reproduction
.
(annexe n"2) sur laquelle sont également mentionnés tous les problemes pouvant
avoir une incidence sur la reproduction : pathologie, alimentation...
3- La pathologie
Les agents concernés inteviennent sur la demande de l'éleveur ou du berger
en cas de maladie soupçonnée.
Dans chaque exploitation, est disponible un carnet Manifold sur lequel sont
mentionnées toutes les interventions. Pour chaque cas de maladies, sont indiqués
les symptômes, le traitement appliqué : médicaments, doses, etc... et les résul-
tats obtenus (annexe n"3).
Dans le rapport pathologique mensuel, sont également inscrits les mortali-
tés, les naissances et avortements, les inductions de chaleurs et IA effectuées
dans le mois.
.
4- L'alimentation
Le suivi est assuré par le contrôleur laitier qui doit veiller à ce que
chaque animal ait une ration normale en fonction de son âge, poids, état physio
logique et sa production laitière (annexe n"4).
5- L'économie de l'exploitation
A la fin de chaque mois, doit être établi un bilan d'exploitation de chaqu
unité (annexe n"5). C'est à l'aide des carnets recettes-dépenses disponibles
dans chaque exploitation, que l'agent met à jour les fiches-bilans.

-3
II - TRAITEMENT DES ~~TES (PFIzER)
La pathologie mammaire pose un certain nombre de problèmes au développement
de la production laitière au Sénégal. Si la prophylaxie passe par une hygiène rigou-
reuse, il est important lorsque ces affections apparaissent qu'elles soient trai-
tées vite et fort en raison des conséquences économiques importantes qu'une
absence de soins efficaces peut entraîner.
Les Laboratoires PFIZER ont mis à notre disposition un médicament lapathozone
dont l'efficacité sera testée par rapport aux traitements usuels utilisant la
mastalone (cf. protocole en annexe n"6).
III - PROPHYLAXIE ET TRAITEMENT DES RICKETTSIOSES
Les maladies parasitaires sanguines sont dangereuses par les conséquences
graves qu'elles entraînent. En effet, elles peuvent provoquer la mort rapide
des animaux atteints et s'il s'agit d'une femelle qui en réchappe, un avortement
dans les deux mois qui suivent est souvent observé ainsi qu'une diminution de la
production lactée ou le tarissement de l'animal.
Le meilleur moyen d'échapper à ces affections est de faire de telle sorte
que le contact ne puisse exister entre tiques et animaux (insecticides...).
Cependant,
si on ne peut éviter ce contact, une chimioprophylaxie pourrait peut-
être permettre de ne rencontrer qu'un minimum d'affections qui, lorsqu'elles
apparaissent, pourraient également être traitées rapidement et efficacement.
C'est pourquoi une convention est passée avec la Société PFIZER pour éva-
luer l'intérêt de la Terramycine Longue Action (TLA) dans la chimioprophylaxie
et le traitement des rickettsioses (annexe n"7).
. . . / . . .

- 4
IV - PREVENTION DES METRITES PUERPERALES LIEES OU NON A DES PROBLEMES OBSTETRICAUX
Les raisons d'un taux de reproduction faible observé chez les femelles du
projet laitier sont multiples : alimentaires... et pathologiques. Les métrites
constituent la manifestation la plus grave et la plus lourde de conséquences
sur la carrière sexuelle de l'animal et doivent donc être traitées efficacement
et si possible évitées par une hygiène accrue au vêlage.
C'est pourquoi deux essais sont menés pour déterminer l'efficacité de la
TLA sur la prévention des métrites puerpérales d'une part sur des femelles ayant
un vêlage et une délivrance normaux et d'autre part sur des vaches dont le trac-
tus génital comporte des lésions à la suite d'un vêlage distocique (annexe n"8).
v- ANALYSE DES PROBLEMES DE REPRODUCTION
Les problèmes d'infertilité rencontrés dans les exploitations laitières
(anoestrus post-partum ou après IA, repeat-breeding...) ont pour conséquences
l'augmentation du nombre moyen d'IA par fécondation, l'allongement de l'inter-
valle vêlage-fécondation ; ce qui se traduit, à long terme, par une perte en
lait et en veaux.
Les interventions collectives de contrôle de la reproduction dans des trou-
peaux satisfaisants sur le plan de la conduite du troupeau et de l'alimentation
par HUMBLOT et THIBIER (annexe n"9) permettent d'obtenir des résultats favorables
à l'amélioration de la reproduction.
Un crédit FAC incitatif permettra de tester la méthode que ces deux auteurs
proposent.
Les schémas thérapeutiques sont les mêmes que ceux de l'annexe n"9.
VI - ANALYSE D'UN SYSTEME FOURRAGER, MARAICHAGE ET ELEVAGE EN COLLABORATION AVEC
LE SERVICE DE CULTURES FOURRAGERES (FAC incitatif)
Ce programme s'inscrit dans le cadre de l'autosuffisance alimentaire. En
matière d'élevage, cet objectif ne peut être atteint que si des mesures d'inten-
sification de la production sont prises à tous les niveaux.
. . . / . . .

-5
Il s'agit dans ce programme d'évaluer sur le plan technique et économique
J
une
unité
de production maraichère et laitière, à la ferme de Sangalkam. Sur
les deux hectares prévus, il y aura une culture pérenne (Panicum sur 1 ha) et
des cultures fourragères annuelles (maïs, sorgho, niébé) en alternance avec le
maraïchage (essentiellement la pomme de terre).
La production laitière est assurée par 4 vaches mises à notre dispositionpar
un éleveur du projet laitier. Elles seront affouragées par du Panicum distribué en
vert et les cultures annuelles ensilées.
Si l'opération s'avère rentable économiquement, elle pourrait faire l'objet
d'une vulgarisation plus large.
VII - SUIVI EVALUATION DU PROJET OVIN DE NDIANDA (ONG - Ambassade de France)
Il s'agit de suivre sur le plan technique un élevage ovin intensifié géré
par le mouvement des guides du Sénégal. C'est une unité modulaire comprenant des
brebis et leurs produits, une culture fourragère pérenne (le Panicum), une cul-
ture fourragère annuelle (maïs) en alternance avec du maraïchage.
L'objectif de ce projet est d'une part de promouvoir un élevage intensifié
bien commercialisé qui doit prendre progressivement son extension sous couvert
d'une culture maraTchère de bon rapport. D'autre part, il permet de mettre à la
disposition des jeunes (des femmes notamment) des moyens de mettre en place des
unités de petites dimensions mais tournées vers des exploitations productives.
Le projet est implanté dans la région de Mbour en raison des possibilités
de commercialisation à un prix rentable des carcasses et des produits maralchers.
VIII - ESSAIS DE CULTURES HYDROPONIQUES EN COLLABORATION AVEC LE SERVICE
DE CULTURES FOURRAGERES (Financement privé sénégalais)
D
La recherche dans le domaine de l'alimentation animale a donné d'excellents
résultats.
Les cultures fourragères donnent des résultats techniquement applica-
bles,mais le prix de revient de 1'UF est actuellement trop élevé pour rentabili-
ser une production même de rendement important.
. . . / . . .

- 6
L'alimentation des animaux à base de sous-produits agro-industriels réali-
sée dans le cadre du projet laitier est une voie intéressante tant sur les plans
techniques qu'économique. Cependant les quantités disponibles ne sont pas illi-
mitées.
En conséquence, l'utilisation de graines de céréales en cultures hydropo-
niques peut être envisagée dans la recherche d'autres ressources alimentaires.
Il s'agira de mettre en place 3 unités de fabrication d'herbes hydroponiques
pour étudier, sur les plans
technique et économique, les possibilités de produc-
tions d'aliment à l'aide de divers types de graines disponibles au Sénégal.
Si les résultats sont interessants, les installations hydroponiques pour-
raient faire partie des infrastructures de base des exploitations de production
laitière intensive.
IX - ETUDE DES PROFILS METABOLIQUES CHEZ LES FEMELLES LAITIERES (Thèse de 1'EISMV)
L'analyse des résultats obtenus nous permettra de mieux comprendre l'ori-
gine des problèmes posés (infécondité, maladies des veaux, baisse de production
laitière, etc...).
L'étude est réalisée par un étudiant de 1'EISMV avec la collaboration du
service d'blimentation et de Nutrition (cf. protocole en annexe n"10).
X- EVALUATION DES POTENTIALITES LAITIERES DES FEMELLES GOBRA (IDA 1986)
Si la solution la plus immédiate pour résoudre le déficit laitier est
l'importation d'animaux de race haute productrice de lait, il n'en demeure pas
moins que l'amélioration des conditions de production de nos femelles locales
reste à long terme une des voies pour atteindre l'autosuffisance alimentaire.
. . . / . . .

- 7
Ce programme relance une opération dite de "promotion laitière" menée en
1976 dans de petits élevages et abandonnée par manque de financement. Elle se
limite, d'abord, à l'amélioration des conditions alimentaires et sanitaires des
animaux.
Ce programme sera l'objet d'une évaluation technique et économique à
l‘image du projet laitier et le suivi sera assuré par la CETRA.
XI - PROJET BIOGAZ - CULTURES MARAICHERES - PRODUCTION LAITIERE DE DIENDER
(ONG - Ambassade de France + Agence Française pour la maîtrise de
1'Energie + FAC 181/85 en collaboration avec IRAT - Bambey, CIRAD
Montpellier)
Un des problèmes de l'intensification réside dans l'intégration harmonieuse
de l'ensemble des spéculations. L'idée est donc de créer une exploitation répon-
dant à ces principes et gérée par un groupe de "maîtrisards" à qui la CETRA
apporte son concours. En contrepartie, nous recueillons un ensemble d'informa-
tions indispensables pour une extension de l'opération à d'autres personnes
intéressées (paysans, sociétés, etc... >. L'exploitation peut être décrite
comme suit :
. Production laitière intensive. Le cheptel est constitué de 6 vaches laitières.
L'alimentation sera assurée à l'aide de fourrages cultivés SOUS irrigation :
cultures pérennes (Panicum maximum) et cultures annuelles en alternance avec
le maraîchage.
. L'exploitation abrite une installation de biogaz qui utilise les déchets
maraîchers et les déjections animales pour la fourniture d'énergie pour
l'irrigation et l'éclairage nocturne.

ANNEXE No 1
CONTROLE LAITIER
I- OBJECTIFS
. Déterminer d'une manière aussi précise que possible la production d'une vache
pour chacune de ses lactations pendant la durée totale de sa vie.
. Aider à la conduite du troupeau surtout au niveau alimentaire et sanitaire.
. Aider à la sélection au niveau du troupeau : choix des réformes, des jeunes
reproducteurs, etc...
II - MATERIELS ET METHODES
1 - Matériels
Les animaux contrôlés constituent le troupeau de vaches laitières du projet
de développement d'une production laitière intensive ou semi-intensive dans la
région des Niayes du Sénégal. Tous les animaux sont systématiquement contrôlés
dès leur
entrée en production sauf ceux des zones éloignées (Pout, Mboro). Pour
ceux-là, les agents locaux de la DSPA pourraient en assurer le contrôle.
2 - Méthodes de contrôle
. L' identification des vaches est obligatoire. Avant chaque traite, le
contrôleur s'assure de l'identité de chacune des vaches.
. La périodicité actuelle est mensuelle, les écarts entre deux contrôles
successifs doivent rester dans les limites extrêmes de 26 et 33 jours.
. Le contrôle porte sur une durée de 24 heures et l'agent doit commencer
ses opérations par la traite du soir. Il assiste obligatoirement à la traite
des vaches. Cependant, pour certains éleveurs dits de haute technicité (ex :
exploitation n"2), peut être pratiqué un contrôle alterné. Cette méthode
. . . / . . .

consiste à ne contrôler qu'une seule traite par 24 heures en alternant matin
et soir d'un passage à l'autre.
. Les conditions dans lesquelles s'effectue la traite le jour du contrôle
doivent être les mêmes que celles des jours précédents (heure, manière de traire
du vacher...).
. La quantité de lait est mesurée grâce à un pot détenu par le contrôleur
qui peut se faire aider des bergers dans les différentes opérations.
. Concernant le contrôle de qualité, il est prévu d'effectuer durant la
lactation de la vache, 4 prélèvements : 14è jour, 3è mois, 5è et 8è mois de
lactation.
Les prélèvements doivent être faits à la traite du matin et transpor-
tés au Laboratoire le même jour. Les dosages, effectués par le service de Chimie,
portent sur les matières grasses et azotées.
3 - Les documents
. Le contrôle quotidien doit être effectué d'une manière systématique par
les bergers ou éleveurs (cf. fiche de contrôle journalier en annexe).
. Relevé de contrôle et résultats mensuels. Ces documents sont tenus par
le contrôleur et donnent les productions de l'ensemble des vaches d'une même
étable le jour du contrôle (cf. figure no2 >.
. D'autres fiches permettent de disposer d'un état récapitulatif de toutes
les lactations terminées par animal ; ce qui permet l'élaboration des statisti-
ques annuelles de production par race, par étable, par numéro de vêlage, etc...
. Concernant la qualité du lait, deux types de fiches existent : prélève-
ments du lait et la fiche résultats d'analyse
4 - Les résultats
Les résultats de lactation intéressent la production durant la période
comprise entre le vêlage et le tarissement. Le calcul est réalisé suivant la
méthode :
. . . / . . .

.
ï
On calcule séparément chaque intervalle entre deux contrôles successifs la
quantité de lait produite, en faisant la moyenne des mesures des deux contrô-
les qui est multipliée par leur intervalle en jours.
L'intervalle vêlage - ler contrôle est multiplié par la quantité de lait pro-
duite au ler contrôle. Le dernier contrôle est multiplié soit arbitrairement
par 14 jours ou par l'intervalle dernier contrôle -date de tarissement.
. L'addition de ces résultats partiels obtenus donne le total du lait produit
pendant la lactation.
5- Remarques
Le contrôleur doit donc établir un calendrier de passage dans chacune des
exploitations et regrouper ces dernières pour le même jour de contrôle si elles
sont dans la même localité.
Il a également un rôle d'assistance
aux
éleveurs notamment en matière
d'alimentation.

FICHE DE CONTROLE LAITIER
‘i .
UNITE :
Numéro de la vache :
Race :
Date de vêlage :
Date début lactation :
Date fin lactation :
Durée de lactation :
Production totale :
Moyenne journalière
Production
Production
Production
Date
- Date -
Date
M
S
Totale
M
S
Totale
M
S
Totale
I

Production
Production
Production
Date
Date -
Date ,-
M
S
Totale
M
S
Totale
M
S
Totale

CONTROLE LAITIER MENSUEL
no de l'unité
-,
Nom du propriétaire
Dates
l
Production
Date de 1
01
1Yo Lact.
N ' Vache
Race
l
v ê l a g e
z-p-+
I3servations

Propriétaire :
Propriétaire :
No de l'unité :
No de l'unité :
No Vache :
No Vache :
‘I < Race :
Race :
Date de naissance :
Date de naissance :
-I
Date de vêlage :
Date de vêlarie :
No de lactation :
No de lactation :
Date de tarissement :
Date de tarissement :
1 Cumuls depuis vêlage (
Cumuls depuis vêlage
Date de
( ~~~~r!~e 1 Lait 1 Jours 1 Lait 1
1 Lait / Jours 1 Lait /
contrôle
I
l

FICHE CARRIERE
Exploitant
No Unité
"No Vache
No Mère 'j
No Père )I
1
I
J
1
II
7
_. Race
Date de naissance 1
I
l
1
DESCENDANTS
D a t e
Age au
No Lact.
No du veau
Sexe
vêlage
vêlage
Dest.
No du père
PRODUCTIONS
Lactation totale
Lactation de référence
Intervalle Durée
N"Lact.
Lait TB
L a i t l j o u r Lait TB
Lait/jour
vêlage
Lact.
TAz
lactation
TAz
vie
c
f

FICHE DE PRELEVF.mNT DE LAIT
‘)\\
Propriétaire .e...O.........,...,-
Exploitation no .............YeOOI
0
Prélèvements (1)
Date
-
I
Identification
vélage
1
2
I
3
4
, NO
,
Race
No lactation
No
NO
Race
i
No lactation
No
I
I
c
NO
l
‘-
Race
No lactation
NO
l
Race
No lactation
NO
Race
No lactation
E
--,
)JO
.
Race
?p lactation
1
NO
1
Qice
1
*
0
No lactation
.
L
(1) Inscrire au crayon les dates de prél&em?nts au mmnt du vélage. Cbnfhr à l'encre
au mment de l'exécution.

I
i
RESULTATS D"ANALYSES DU LAIT
è
- -
Ekloitation no :
Vache no
.
.........................
...........
Propriétaire :
Race
.
.........................
...........
Adresse
: .........................
Num6rc lactation : ..........
Date vélage
: . . . . . . . . . .
Pr6lèvemznts
'1
2
3
Date :
Date :
r 4
Date :
Date :
F!at&e sèche g/l
%tike @xx%e p/l
Fatière azotée g/l
Epreuve Bleu de Whylène
Indologènes / ml
-----i----t
Mésophiles /ml
a

ANNEXE No 2
NS VACHE:
1
f
UN ITÉ:
P~OP~~E~AI
Chdaurs
induitas
PMFERTILXPE

ANNEXE N" 3
RAPPOKT DE PATHOLOGIE
t>
FERME DE SANGALKAM
ASSISTANCE VETERINAIRE
Mois de
Daze
Vache no
Symptômes
Traitement
Kt?sultats
.

.
!
/
.:
I
I

ANNEXE No 5.
BILAN MENSUEL DE L'EXPLOITATION No...':.-.: i':".' .M . . . . . . . ..D.O.......D~...
MQIS de *.,..,..,..0,.,..9...*~~.~~~.*.~~.
t *
.
. _. . _ _ I<
_
.
-
l-
DESIGNATION
_
. .
..-
RECETTES
DEPENSES
.
1 t. P R O D U I T S
1 Vsnte de lait à Sangalkam
2 Vente de lait hors Sangalhm
3 'Vente de veaux
4 Vente ds fumier

TOTAL
CI. CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
? ,Aliment
. .
. Raval
. MCP
D F o i n .
.
. Lait en poudre
. CD
2 Produits vétrkinaires
MBdicaments
q
Insémination
q
3 Transport
, C o l l e c t e lsit/c&tPibutlon al'itient'
Carburant lusage personnel9
0
4 D i v e r s
. Eau de javel, sa-Von, gaz,..serpil.lères,...
torchons, balais, cordes, seaux,
TOTAL
.--
III . CHARGES D'EXPLOITATION
1 Salaires
. Borg.er
. Eventuellement aide berger
0 Gratifications
2 .Impbte, taxes
3 IntBrBts bancaires
4 Assurances
TOTAL

ANNEXE N“
REVENU BRUT =
l
I
I Produits - Consommations intwmédiaires -
Charges d'exploitation 1
IV - AMORTISSEMENTS
1 Travaux, achats de bêtes
2 Dotation aux
amortissements
C Soit 1, soit 2. Dans l'état actuel des
recherches, 1 paraSt plus simple et plus
juste 1.
c
REVENU NET =
( Revenu brut - amortissements 1
(.produitS - Consommations intermédiaires = Valeur a joutÉe
= Revenu brut + Charges d'exploitation 1.
I
I
.

ANNEXE N" 6 : COMPARAISON DE L'EFFICACITE DE PATHOZONE
PAR RAPPORT AUX TRAITEMENTS USUELS DANS
LES MAMMITES BOVINES AU SENEGAL
NUMERO DE L'EXPERIMENTATION
1 - OBJECTIFS DE L'ESSAI
Evaluer l'efficacité de Pathozone par rapport aux traitements usuels dans les
mammites bovines au Sénégal.
Il - FORMULATION
Cefoperazone suspension intramammaire : Cefoperazone sodium 250 mg.
Mastalone suspension intramammaire : Oxytetracycline chlorhydrate
200 mg
Oléandomycine
100 mg
Néomycine
100 mg
Prednisolone
5 mg
III - MATERIEL ET METHODES
2”) - Les animaux d'expérience
Les animaux expérimentaux seront sélectionnes parmi les vaches laitières du
projet de développement d'une production laitière bovine intensive ou semi-intensive
dans la région des Niayes au Sénégal.
Ces animaux sont élevés dans des conditions d'élevage et d'alimentation
identiques.
2”) - Les expérimentateurs
Ce sont les vétérinaires de la CETRALAIT (Cellule d'Encadrement Temporaire et
de Recherche d'Accompagnement) du Laboratoire National de 1'Elevage et de Recherches
Vétérinaires de Dakar,
3") - Présentation de l'essai
Lots
Dose et voie
Jours
Nb d'animaux
d'administration
de traitement
.
Tl
Pathozone intramammaire
JO
30
T2
Mastalone intramammaire
JO Jl 52
30
. . . / . . .

4")
- Méthodologie
Les animaux seront sélectionnés parmi le troupeau de CETRALAIT. Ils seront
répartis au hasard entre chaque lot. Cependant, on veillera à obtenir un nombre égal
d'animaux dans chaque lot et par ferme.
Exemple : 3 Pathozone
3 Mastalone
8 Pathozone
8 Mastalone
Ne seront pris en compte dans le cadre de cet essai que les animaux relevant d'une
thérapeutique intramammaire.
Les cas nécessitant un traitement parentéral seront donc à écarter.
Le détail des observations à réaliser est donné comme suit :
Jour
Nature de l'intervention
Expérimentateurs
JO
1") - examen clinique de l'animal
vétérinaire
(signes généraux + mammellej
+ responsable de la
- examen du lait
ferme
- enregistrement des observations
- sur une fiche.
- prélèvement d'échantillons de lait
du ou des quartier(s) atteint(s)
et envoi au Laboratoire.
2") - infusion de Pathozone dans le ou
vétérinaire ou
les quartiers atteint(s) (Lot Tlj
responsable de la
ou infusion de Mastalone (Lot T2j
ferme
JO + 12 H
- infusion de Mastalone dans le (les)
responsable de la
quartiers atteint(s) (Lot T2j
ferme
Jl
- infusion de Mastalone dans le (les)
responsable de la
quartier(s) atteint(s) (Lot T2)
ferme
Jl + 12 H
- infusion de Mastalone dans le (les)
responsable de la
quartier(s) atteint(s) (Lot T2)
ferme
52
- examen clinique de l'animal
vétérinaire
(signes généraux + mamelle)
+ responsable de la
- examen du lait
ferme
- enregistrement des données
54
- examen ciinique de l'animal
vétérinaire
(signes généraux + mamelle)
+ responsable de la
- examen du lait
ferme
- enregistrement des données

37
- examen clinique de l'animal
vétérinaire
(signes généraux + mamelle)
+ responsable de la
- examen du lait
ferme
- enregistrement des données
- prélèvement d'échantillons de
lait ou des quartier(s) atteint(s)
et envoi au Laboratoire.
514
- examen clinique de l'animal
vétérinaire
(signes généraux f mamelle)
+ responsable de la
- examen du lait
ferme
- enregistrement des données
- prélèvement d'échantillons de lait
ou desquartieris) atteints(s) et
envoi au Laboratoire.
A JO et selon la gravité de la mammite,
une note sera établie pour chaque cas.
L'évolution de la maladie sera jugée par une nouvelle notation à 57.
Les résultats à prendre en compte dans chaque lot seront les suivants :
- note moyenne globale à JO
- note moyenne globale à 37
- % d'animaux guéris dans chaque lot
- % d'animaux guéris bactériologiquement dans chaque lot
. . . / . . .

La présentation des résultats devrait être la suivante :
1”) - Comparaison de moyennes
JO
57
-
Tl
T2
Tl
T2
-
-
z"> - Comparaison des pourcentages de guérison classique et bactériologique
Guérison clinique
Guérison bactériologique
-
MASTALONE
PATHOZONE
MASTALONE
PATHOZONE
-
-

F I C H E
I N D I V I D U E L L E
"
NUMERO DE LA VACHE
J:
COEFFI-
SYMPTOMES
CIENTS
NOTE
1
2
3
LAIT
NORMAL
GRUMEAUX
SERUM
3
SANG
PUS
MAMELLE
NORMAL
ENFLEE
TUMOR
3
ET
RUBOR
CHAUDE
CALOR
DOLOR
GANGLION
NORMAL
LEGEREMENT
TRES
3
RETRO MAMMAIRE
HYPERTROPHIE
HYPERTROPHIE
OEDEME DES
NORMAL
PEU PRONONCE TRES PRONONCE
3
TISSUS
PERIMAMMAIRES
PRODUCTION
NORMALE
REDUITE
FORTE
Oà50%
50 à 100 %
TEMPERATURE
39°C I
39-40°C
> 40°C
Signes
-
.généraux APPETIT
NORMAL
LEGEREMENT
FAIBLE OU
MODIFIE
NUL
COMPORTEMENT
NORMAL
AFFECTE
TRES AFFECTE
GENERAL
.
-
NOTE GENERALE
c x2
17
C a
P
f
-
--
-

ANNEXEN"7: INTERET DE LA TERRAMYCINE* LONGUE ACTION DANS LE
TRAITEMENT DES RICKETTSIOSES DES VACHES LAITIERES
AU SENEGAL
NUMERO DE L'EXPERIMENTATION
I- OBJECTIF DE L'ESSAI
Evaluer l'intérêt de la Terramycine* Longue Action dans le traitement des
rickettsioses des vaches laitières au Sénégal.
II - FORMULATION
Terramycine* Longue Action 200 mg/ml.
III - MATERIEL ET METHODES
1") - Les animaux d'expérience
Les animaux expérimentaux seront sélectionnés parmi le troupeau de vaches
laitières du projet de développement d'une production laitière intensive ou semi-
intensive dans la région des Niayes au Sénégal.
Ces animaux sont élevés dans des conditions d'élevage et d'alimentation
identiques.
2”) - Les expérimentateurs
Ce sont les vétérinaires de la CETRALAIT (Cellule d'Encadrement Temporaire et
de Recherches d'bccompagnement) du Laboratoire National de 1'Elevage et de Recherches
Vétérinaires de Dakar.
3") - Présentation de l'essai
Lots
Dose et voie
Jours
Nb d'animaux
d'administration
de traitement
Tl
TMLA 1 ml/20 kg voie IV
JO
15
TMLA 1 ml/20 kg voie IM
JO
TMLA 1 ml/20 kg voie IM
54
T2
TMJLA 1 ml120 kg voie IM
JO
15
TM/LA 1 ml/10 kg voie IM
54
. . ./ .,.

ANNEXEN'='7:
INTERET DE LA TERRAMYCINE* LONGUE ACTION DANS LE
TRAITEMENT DES RICKETTSIOSES DES VACHES LAITIERES
AU SENEGAL
NUMERO DE L'EXPERIMENTATION
1 - OBJECTIF DE L'ESSAI
Evaluer l'intérêt de la Terramycine* Longue Action dans le traitement des
rickettsioses des vaches laitières au Sénégal.
II - FORMULATION
Terramycine* Longue Action 200 mg/ml.
III - MATERIEL ET METHODES
1") - Les animaux d'expérience
Les animaux expérimentaux seront sélectionnés parmi le troupeau de vaches
laitières du projet de développement d'une production laitière intensive ou semi-
intensive dans la région des Niayes au Sénégal.
Ces animaux sont élevés dans des conditions d'élevage et d'alimentation
identiques.
2")
- Les expérimentateurs
Ce sont les vétérinaires de la CETRALAIT (Cellu le d'Encadrement Tempora ire et
de Recherches d'bccompagnement) du Laboratoire National de 1'Elevage et de Recherches
Vétérinaires de Dakar.
3") - Présentation de l'essai
Lots
Dose et voie
Saurs
Nb d'animaux
d'administration
de traitement
-
Tl
TMLA 1 ml/20 kg voie IV
JO
15
TMLA 1 ml/20 kg voie IM
JO
TMLA 1 ml/20 kg voie IM
54
.
I
T2
TM/LA 1 ml/20 kg voie IM
JO
15
TM/LA 1 ml/10 kg voie IM
34
..I
/ .*.

4") - Méthode
Les animaux expérimentaux seront les animaux du troupeau de CETRALAIT
reconnus atteints de cowdriose.
Les animaux seront répartis au hasard entre les 2 lots. Leur numéro sera
noté d'une manière précise et ils seront suivis pendant 90 jours.
Les animaux appartenant au lot Tl recevront la Terramycine* Longue Action par voie
IV 1 ml/20 kg et également par voie IM à la dose de 1 ml/20 kg.
Lors de l'apparition d'une suspicion de rickettsiose des prélèvements seront
effectués pour confirmation auprès du Laboratoire de Recherche de Dakar-Hann.
Le temps de rétablissement des animaux sera apprécié par les critères suivants :
température rectale
normale
appétit
normal
production
reprise de la production laitière
5") - Les résultats
Les résultats à prendre en compte seront :
1") - pourcentage de guérison dans chaque lot
2") - pourcentage de mortalité dans chaque lot
3") - pourcentage d'avortements dans chaque lot
4") - temps de rétablissement moyen dans chaque lot
5") - pourcentage de rechute.
IV - REMARQUES
Aucun traitement étiologique autre que ceux décrits précédemment ne seront mis
en oeuvre.
Les expérimentateurs veilleront à éviter toutes interventions susceptibles de
nuire à l'objectivité de l'essai.
. . . / . . .

INTERET DE LA TERRAMYCINE* LONGUE ACTION
CHIMIOPROPHYLAXIE DES RICKETTSIOSES DES VACHES LAITIERES AU SENEGAL
NUMERO DE L'EXPERIMENTATION
I- OBJECTIF DE L'ESSAI
Evaluler l'intérêt de la Terramycine* Longue Action dans la chimioprophyxie des
rickettsioses des vaches laitières au Sénégal.
II - FORMULATION
Terramycine* Longue Action 200 mg/ml.
III - MATERIEL ET METHODES
1") - Les animaux d'expérience
Les animaux expérimentaux seront sélectionnés parmi le troupeau de vaches
laitières du projet de développement d'une production laitière intensive ou semi-
intensive dans la région des Niayes au Sénégal.
Ces animaux sont élevés dans des conditions d'élevage et d'alimentation identiques.
2") - Les expérimentateurs
Ce sont les vétérinaires de la CETRALAIT (Cellule d'Encadrement Temporaire
et de Recherche d'bccompagnement) du Laboratoire National de 1'Elevage et de
Recherches Vétérinaires de Dakar.
3") - Présentation de l'essai
Lots
Dosage et voie
Jours
Nb d'animaux
d'administration
de traitement
T1
Témoin
30
T2
TMLA 1 ml/20 kg voie IM
14 injections
30
espacées de 7
jours
T3
TMLA 1 ml,/20 kg voie IM
7 injections
espacées de
14 jours
30

4") - Méthodologie
Les animaux répartis au hasard entre les lots Tl T2 T3
Le lot Tl servira de lot témoin
Le lot T2 recevra des injections de TM/LA tous les 7 jours soit 14 injections
en tout.
Le lot T3 recevra des injections de TM/LA tous les 14 jours soit 7 injections
au total
Les observations seront réalisées par le service de Zootechnie et le
Service de Parasitologie du Laboratoire.
Elles porteront 1 fois par semaine sur :
- la présence et les espèces de tiques recueillies sur les animaux (sondages)
I
- l'apparition éventuelle d'une pathologie rickettsienne qui doit être déclarée
immédiatement aux responsables de l'essai. Dans ce cas des examens sanguins complets
seront effectués par les parasitologues.
5”) - Les résultats
Les résultats à prendre en compte seront
1") - pourcentage de cas de rickettsiose dans chaque lot
2") - pourcentage de mortalité dans chaque lot
3") - pourcentage d'avortements dans chaque lot
4") - pourcentage de veaux morts par rapport aux naissances dans chaque lot
IV - REMARQUES
Aucun traitement autres que ceux décrits précédemment ne seront mis en oeuvre.
Les expérimentateurs veilleront à éviter toutes interventions susceptibles de
nuire à l'objectivité de l'essai.

CALENDRIER DES INTERVENTIONS
LOTS
EXPERIMENTAUX
Dates des
injections (1)
1
Témoin
1
3
(7 jours>
(14 fours)
-
2 juillet
-l-
9
"
+
1 6

+
23

-l-
3 0

+
6 août
+
1 3

-t
néant
20

+
2 7

+
3 septembre
+
10
"
+
17
"
+
24
"
+
Ier octobre
c
Nombre injections
14
7
néant
-
-
(1) dose de 10 ml/100 kg de poids vif.

ANNEXE N" 8 : PREVENTION DES METRITES PUERPERALES AU SENEGAL
PAR UNE INJECTION DE TERRAMYCINE* LONGUE ACTION
NLTMERO D'EXPERIMENTATION : 1130 39 85 001
1 - OBJECTIFS DE L'ESSAI
PREMIEREMENT
Déterminer l'efficaci .té de la TERRAMYCINE* LONGUE ACTION dans la prévention
des métrites puerpérales.
DEUXIEMEMENT
Evaluer si l'injection de la TERRAMYCINE* LONGUE ACTION permet de diminuer
- l'intervalle velage fécondation
- l'incidence des mammites
- la morbidité et la mortalité des veaux
II - MATERIELS ET METHODES
1") - Les animaux d'expérience seront sélectionnés parmi les vaches laitières de
la CETRALAIT
2”) - Les expérimentateurs
Les expérimentateurs seront les vétérinaires de la CETRALAIT, responsab .e
du suivi technique des troupeaux laitiers.
3") - Présentation de l'essai
Lots
Dose et voie
Nb d'animaux
Remarques
d'administration
T1 Animaux non traités
. . . .
50-75
T2 Animaux traités avec
20 mgjkg IM
50-75
Ne pas dépasser
20 ml par site
d'injection
c
. . . / . . .

4") - Méthodologie
Les vaches seront réparties entre les lots Tl et T2 alternativement.
Les vaches appartenant au lot ï.2 recevront une injection de Terramycine*
Longue Action après la délivrance dans les 24 heures qui suivent le velage (ne pas
dépasser 24 heures:.
Les animaux témoins ne recevront aucun traitement.
CRITERES DE SELECTION
- velage normal
- délivrance normale
- conditions d'élevage identiques
- alimentation identique
- insémination artificielle
- même race
- autant que faire se peut même âge
- les animaux connus comme repeat breeder ou ayant présenté des signes de mammites
chroniques ne seront pas sélectionnés pour cet essai.
- les traitements seront administrés par un assistant vétérinaire ou par le
vétérinaire lui-même dans les 24 heures qui suivent le velage.
La ferme sera visitée toutes les deux semaines par un vétérinaire
- qui procédera à un examen complet de l'appareil génital des vaches sélectionnées
dans le cadre de l'essai.
- palpation rectale
- examen du col et du vagin avec un speculum
- des prélèvements des écoulements utérins et vaginaux seront effectués en vue
d'un diagnostic étiologique de la métrite.
- le diagnostic de gestation sera effectué par palpation rectale.
- le nombre d'inséminations par vache nécessaires pour induire la gestation sera
noté. La période de suivi des animaux s'étendra sur 20 semaines,
Passée cette date, les résultats enregistrés ne seront plus pris en compte dans
le cadre de l'essai.
- l'incidence du traitement sur la fréquence des mammites sera notée sur une
période s'étendant de Jl à J90
- l'incidence du traitement sur la morbidité et la mortalité des veaux sera
évaluée sur une période s'étendant de JI à 521.
REMARQUES : Aucun autre traitement ne sera donné aux animaux, excepté certains cas
nécessitant une thérapeutique spécifique.
Les expérimentateurs veilleront à éviter toutes les interventions pouvant

DATAS TO BE RECORDED
LOTS
Tl
T2
Number of animals
at DI
Number of cases of
metritis* at D15
Number of cases of
metritis* at D30
Number of cases of
metritis* at D45
Number of cases of
mastitis from Day 1
to Day 90
Number of diseases of
calves from Day 1
to Day 21
Number of pregnant
cows at 20 weeks
Average number of
inseminations
necessary to determine
pregnancy
* metritis :
- mûcopurulent or purulent uterine discharge
- visible uterine discharge after three weeks
- uterine involution abnormal
- cervix open apart from oestrus period
- anoestrus
No metritis :
- no visible uterine discharge
- uterine horn normal
- visible oestrus
- cervix closed except in oestrus period
. -

PREVENTION PAR LA TERRAMYCINE* LONGUE ACTION DES METRITES
PUERPERALES LIEES A DES PROBLEMES OBSTETRICAUX
NUMERO DE L'EXPERIMENTATION : 1130 39 85 002
.,
1 - OBJECTIFS DE L'ESSAI
.
* PREMIEREMENT
Déteminer l'efficacité de la Terramycine* Longue Action dans la prévention des
métrites puerpérales des vaches laitières liées à des problèmes obstétricaux.
* DEUXIEMEMENT
Evaluer si l'injection de Terramycine* Longue Action permet de diminuer :
- l'intervalle velage fécondation
- l'incidence des mammites
- la morbidité et la mortalité des veaux
II - MATERIELS ET METHODES
1”) - Les animaux d'expérience
Les animaux d'expérience seront sélectionnés parmi les vaches laitières de
la CETRALAIT.
2”) - Les expérimentateurs
Les expérimentateurs seront les vétérinaires de la CETRALAIT responsable du
suivi technique des troupeaux laitiers.
3") - Présentation de l'essai
Lots
Dose et voie
Nb de jours
Nb d'animaux
Remarques
d'administration
de traitement
Tl TM/LA
1 ml/10 kg
1
2 5
ne pas
dépasser 20 ml
par site
d'injection
. . . / . . .

4") - Méthodologie
La sélection des animaux se fera sur les critères suivants :
L
Premièrement : difficultés obstétricales qui font suite à un velage dystocique entraî-
.
nant des lésions du tractus génital.
a”
Deuxièmement : rétention placentaire.
c
En fonction de la gravité des lésions génitales, des difficultés pour effectuer
La délivrance manuelle et des signes cliniques généraux, une note sera donnée pour
chaque cas.
Cette note sera établie comme suite :
Problèmes gynécologiques : Coefficient 3
fi lésions du tractus génital
Normal
blessures légères du vagin et des lèvres
hématomes et blessures importantes du vagin
contusions et blessures graves du tractus .génital,
prolapsus utérin.
4
* rétention placentaire '
Normale
1
délivrance
manuelle facile et totale
délivrance
manuelle difficile et partielle
délivrance
manuelle impossible
Autres critères : Coefficient 1
* température rectale
normale
T < 38',5
légèrement élevée
38",5 >T< 39",5C
élevée
39",5 >T< 40",5C
très élevée
T > 40°,5C
* appétit
normal
diminué
faible
nul
* comportement
normal
légèrement affecté
affecté
très affecté
. . . / . . .

Les observations seront présentées dans le tableau suivant :
LOT
DATE DE L'EXAMEN
NOTE
No IDENTIFICATION
--
NOTES ELEMENTAIRES
COEFFICIENTS NOTEFINALE
1
2
3
4
-
-.
Problèmes obstétricaux
3
-
Rétention des
3
membranes foetales
Note gynécologique
Appétit
-
Comportement
-
_--
Température rectale
-
Note signes généraux
Note moyenne globale
-

Les animaux seront visités une fois par semaine par le vétérinaire qui procédera
aux examens suivants :
- examen complet de l'appareil génital des vaches par palpation rectale et à
l'aide d'un speculum.
. .
- des prélèvements des écoulements utérins et vaginaux seront effectués en vue
e
du diagnostic étiologique de la métrite.
- examen de la température rectale de l'appétit et du comportement général,
le diagnostic de gestation sera effectué par palpation rectale.
- le nombre d'inséminations par vache nécessaires pour induire la gestation sera
noté.
- la période de suivi des animaux s'étalera sur 20 semaines. Passée cette date,
les résultats enregistrés ne seront plus pris en compte dans le cadre de l'essai,
- l'incidence des traitements sur la morbidité et la mortalité des veaux sera
évaluée sur une période s'étendant de Jl à 521.
- l'évaluation dès l'efficacité du traitement sera établie en tenant compte des
paramètres suivants :
1") - paramètres gynécologiques : Coefficient 3
* involution utérine à 530
Note
involution normale
1
involution faible
2
involution moyenne
3
pas d'involution
4
* ecoulements utérins à 530
normaux
faibles
mucopurulents
très abondants et purulents
2”) - Autres critères : Coefficent 1

* température rectale
.
normale
38",5C
L
légèrement élevée
38",5C >T< 39",5C
*
.
élevée .
39",5C <T< 40",5C
très élevée
T > 40",5C
. . . / . . .

* appétit
normal
diminué
faible
nul
* comportement
normal
légèrement affecté
affecté
très affecté

,
Les notes finales seront alors présentées comme suit :
I
r-
:
LOT
.
DATE DE L'EXAMEN
No IDENTIFICATION
NOTES ELEMENTAIRES
COEFFICIENTS NOTE FINALE
1
2
3
'4
1
Involution du
3
tractus génital
Ecoulements uterins
3
et vaginaux
Paramètres gynécolo-
giques note
Appétit
Comportement général
Température rectale
_-
Note paramètres non
gynécologiques
Note moyenne générale

AUTRES INFORMATIONS/VACHE
&
z
N" IDENTIPICATION
DATE ET SIGNES
TRAITEMENT EFFECTUE
EVOLUTION
I
a-
MAMMITE
u
MALADIE DES VEAUX
INSEMINATION
DIAGNOSTIC DE
GESTATION
*
*
NOTES MOYENNES A LA FIN DE L'ESSAI
530
MOYENNE
,

-
*

' Nombre de cas
! de mammites de
!31 à J90
l
Nombre de cas
de maladies néonatales
chez les veaux de J'l à J21
Nombre de vaches
1pleines de Jl à 5140
Nombre moyen d'inséminations
nécessaires pour induire la
gestation
' dans
Remarque : Dans les deux lots des ovules gynécologiques pourront être places
l'utérus à 31.
, /
ne seront mis en oeuvre,
Aucun traitement autres que ceux décrits precedemment
.
I . .
excepté pour les cas sévères nécessitant une thérapeutique specrfrque.
Les expérimentateurs veilleront à éviter toutes interventions pouvant altérer
l'objectivité de l'essai.

ANNEXE No 9
Kec. Mrd. vit., IYHI. 1 5 7 11). Yl-104
YI
UTILISATION DE SCHÉMAS THÉRAPEUTIQUES
DANS UN PROGRAMME DE CONTRÔLE DE
L’INFÉCONDITÉ
DANS UN TROUPEAU DE VACHES LAITIÈRES
par P. HUMBLOT (+) et M. THIBIER (‘.- /)
RÉSUMÉ. - L e s mterventions collectives tic
t‘n particulier I;t powbilttr tic revoir 1’;1nttii;\\l \\,ltib
contrtilr de la reproduction permettent au moindre
que le coîtc de I’cxatncn cl~n~qttc wit prohihrtit. C:c
coHt une amklioration significative de la reproduc- ,.
genre dr programme comprenant JCS intcrvcnrion~
tion d’un troupeau de vaches laitières. Les divers *
collectivc5 rxistc dcpuib plu5 de dtx ;IIF, ;IL~S tta[b-
schémas susceptibles d’être utilisés par le praticien
Unis (1, 6) et en IsraC1 ; wtnpw tctiu JCS 5tritcturc3
vis-à-vis de I’anoestrus aprèsvêlage ou après insémi-
agricoles le développement de ce type d’intcrvenrion
nation on du repeat breeding illustrés ici montrent
vétérinaire fut, jusqu’à présent, rrès restreint en
comment énoncer un diagnostic précis, mettre en
France.
œuvre une thérapeutique raisonnée et ainsi connaître
Depuis quelques anntics, les dosngrs hormon:lux
le pronostic statistique de ces interventions. Les ri-
(progestcirone
notnmmrnt) ;wkt3 ii 12 p6ilp,ttion
sultats favorables (raccourcissement de l’intervalle
rectale ont permis de htcn identifier le5 diiitirent3 c‘.ts
véluge-conception,
diminution du taux de rc;forme,
pathologtques rencontrés. A parrtr du cc.4 ittiorm;~-
etc...) justifient la méthode proposée puis testke par
tionb, nous avons proposé une nouvelle approche
les antènrs dans les tronpeanx par ailleurs satisfai-
thérapeutique (.Z, 3, 5, ~1). Depuis 1976, trois inter-
sants sur le plan de la conduite du troupeau et de
venrions principales ont ett! engagées au sein dc grun-
l’alimentation.
des unit& laitikres :
- contrôle dc I’unoe5trus post-partuni (ou d
anoestrus avant ins&nination),
INTRODUCTION
- wrirri)le dc l’anocstrtt~ aprk itisi’tnin:ition,
Acruellement, deux éléments essenriels de la
- contr6le des animaux insémint5 plusieurs
conduite du troupeau favorisent la mise en place de
fois.
programmes collectifs de contrôle de la reproduc-
Pour ne pas surcharger I’expok, nous ne dive-
tion : d’une part, l’augmentation des effectifs moyens
lopperons pas l’analyse des problèmes liés 3 I’involu-
du troupeau (souvent associé 1 une diminution du
tion utérine, examinée systématiquement 3. 30-45
temps consacré à l’observation des chaleurs), d’autre
jours (fig. 1) ni celle se rapportant aux trouhlcs infec-
part, la sensibilisarion des éleveurs aux pertes éco-
tieux (Evoqués dans cc numéro). 1~ qualicC dc I’:tp-
nomiques entraînées par les animaux dont l’écart
port nlirncntaire doit être vtirifi& avant lu mise en
entre vêlages est trop long. Les interventions collecti-
place d’un tel progratnme, pour tviter de traiter indi-
ves autorisent une nouvelle approche du problème,
viduellement des animaux pour lesquels il serait né-
.
(+,J Doctruruitirmwr UNCEIA, Laboraorre d’honnono:ogre, (Dwectewr : D r V r e hi. Puez) I-3, rue J o u e t , Y4703 Mmsonr-AIfort.
f”*) Docteur-vitirrnawe, Insutut
natronal
ngronomque, Pdrrr-Cngnon. Centre de G‘rtgnon, 78850 Thnmval-Gqtton.

y-1 COIITR0LC lJE
II_ ---.
vt.L.~!;t.
L’AWESTHUS-_
A V A N T L’INSEMINATION
---.
01: TLCTION D E S ANIMbl jX TOUJOUHS
E N A N O E S T R U S A J.
POST-PARTU:?
1 ’
CONTROLE D E
+
-
-
-
-
EXAMEN ~LINIOUE IDCPISTAGE ixs Y~ITRITES
i
I NvOLUT I Ot4
LJTÉR IliE
t
--_
D I A G N O S T I C i)‘ACTlVlTt OVAKIENi4E
t)dns 13 j7frmrçrc pdrtle xzrollt prcxnt& Ic’h
permet Ic dépistage des métrites (qui n’auraient pas
5ihçm.~s thCr,lpcutlqucs utiliwhlcs et les rCsulrar5 cn-
étti observées précédemment lors du contrôle de l’in-
rcg1strk pour ih.lquc rypc J’mrcrvcntlon.
volution utérine) et le contrôle de l’état des animaux
L>,ins la St’COIIdl, p,rkc nous Jkriron5 la nktho-
précédemmenr soignés. Cet examen permet, dans 85
dologie employk et les pcriormnnces de reproduc-
3 90 p. cent des cas, d’effectuer le diagnostic d’acti-
tion ohtenucs lorsque ces interventions sont pratl-
vité ovarienne. Lorsque le diagnostic est ambigu, le
quées sur I’ensçmble du troupeau.
dosage de progestérone peut être urilisé pour établir
un diagnostic précis.
Ainsi, au moment de l’examen clinique, trois
1. SCHÉMAS THÉRAPEUTIQUES ET RÉSUL-
situations peuvent se présenter :
TATS DE FERTILITÉ
a) l’animal es1 certrrinement
en activité ma-

1. Anoestros post-partum ou anoestrus avant
nenne ;
1.
insbmination
b) on se demande si l’animal est ou n’est pits en
‘.
activité ovmienne ;
Les différentes situations d’anoestrus ont déjà
t!té considérées de nombreuses fois (3, 10) ; nous ne
c) l’animal est certainement en inactivité ovd-
reviendrons pas sur ce point. La démarche thérapeu-
rienne.
tique qui en découle est consignée dans la fig. 1. Les
animaux en anoesTrus à 60 jours post-partum sont
1.1. Acttiité ovmenne
I’objer d’un examen gynécologique complet (inspec-
Deux schémas thérapeutiques parmi d’autres
rion du vagin et du col, palpation rectale). L’examen
peuvent être utilisés (fig. 2 et 3).
:’

--AI_
--
.” -_-- _._II_
.--
--“.._
._.
-
..-
-.-
-~----
. . ..-.- . .
- .
_
.._.
..--
VLLI
PALPATION kt.iIA~t
j.
OVAIRE DE TAILLE NORMALE
CORPS JAUNE l%DENT
FOLLICULES PRÉSENTS OU NON
UIA~NDSTI~
UTCRUS F E R M E E l TCINIOUE
D’ACTIVITE OVARIENNE
NORMALE fVIDEN1

C O L tERM’[
C O L O U V E R T O U
,,,,i’- ENTROUVERT
GLAIRES ABONDANTES tiU SAtir,
DANS LES GLAIRES

TRAITEMENT PAR PGF 2xOU ANALOGUE
PCRIODE A U T O U R D C L’OVULATION
ATT$E DE 10-14 JOURS POUR UN SECOND EXAMEN
,
l
I.A.‘(OU SUR CHALEURS
v
hlASE LUTCALE
OBSERV~ES)
72 h
%h
TRAITEMENT PGF21
NJECTION VERS
6 0 JOURS
POST-PARTUM

__--
vendredi Samedi
lundi

[mardi
1.1.1. Utilisation des prostaglandines ou de
1.1.2. Utilisation de l’association progesta-
leurs analogues (rrnitrmenr 1)
gène-prostaglandine (trditemenr 2)
Ce schéma thérapeutique rkessirr, lui ,lus>l.
deux interventions, mais préwnrc I’JvJnrage de pou-
vuir Ctre mis en placr quelle qur soit la phase du <?CI~

(fig. 3). L’abscnir de mkite doit <galement Crre
icmsrdttk l o r s dr I’inspcctiun vajn;lle. LX progzst.i-

gk (implant ou q>irde) est IAisk rn plJie pedmt
12 j o u r s . I I maintient u n niveau & prog:L~cronc>
Si, cn rcvanchc, on trouve, par L’S;IIIICI~ rcct.ll, un
tilcw (fig. 4) ct ~mpk+c I’ovul,lt~w JC 4t’ ~~riduir~
utcrus fcrrw Ct tonrquc c’t , 5 I’irbpection v;qin:liC. un
pclld3llt tc)utC cette ptiriodti. D.ins IV C.l5 oil IC proge-
COI plur ou moins ouvert prtiscnr;int des gl;lircs Jaircs
tq$nc u Ctti posG en milieu 011 en fin JC iyClC, l’0vul.b
ou du sang dans les glaires, on est art:Iin de se
rion survient environ deux jours .iprCs IC rc‘trdlt Je ie
trouver quïlqucs jours 3vmt I’ovulatiori ou après
dernkr. Lorsque le progt2stagéne ,i tir; mis t’n plJ<e cn
(~3s du b;ing &ns 113 glnircs). Lrs prostaglandines ne
début Jr cyilc, le temps prndnnt lequel il e4 I,tiw
wnt P;IS cfficnCcs 3 CÇ moment ct il csr néassairc
C h e z l’animal tr.litt! (12 iuurs) csl t r o p iourt pour
J’attcndr~, au moins une wnininc, pour cffcituer un
qu’il puisw bcrvir à iontrder Ic Jiroulrnlcllt du (y-
deuxième rxdtneii et traiter ainsi \\‘.iniiilnl cn phdsï
&, puisque la dur& & VIÇ du corps j.lun2 v.lrle & 18
lutlhlc.
h 20 jours. DAI~S CÇ 2.15, I’injrbon & prost.igl.indinc

L’ANOESTRUS POST-PARTUM :
ACTIVITt O V A R I E N N E 2) UTILISATION D E L ’ A S S O C I A T I O N PROGESTAGCNE +
EXAMEN o u VA G I N
RECTALE
I 4
D E M 1)
DIAGNOSTIC
D’ACTIVITE OVARIENNE
NORMALE CV IDENT
QUELLE Js UE SOIT LA PHASE DU CYCLE :
PROCESTAGI?NE - 12 J O U R S
+ PGF2aDEUX JOURS AVANT LE RETRAIT

IA ( O U S U R CHALEUFIS
OBSERVEES)
POSE
PGF2 7%
48 H
7: H
ENVIRON
48 H
60 J.
PO$T-PARTUM
RETRAIT
Y
I
pose. march
jeudi
samedl l u n d i
mardi
samedi
lundi
mercredi vendredi Samedt
exerce un effet lutéolytique sur le corps jaune en
qu’il existe un corps jaune fonctionnel, l’animal prt;-
développemenr et I’ovulation survienr également,
senre donc une activité ovarienne cyclique et It.3 rrui-
environ deux jours après le retrait du progestagcne.
tements décrits précédemment (prostaglandines ou
L’insémination peut étre effcctuie, comme dans le
association prostaglandinçs et progestagènesj peu-
cas précédent, sur chaleurs observées ou bien 48
venr Gtre employés.
heures après le retrait du progestagène.
Si, en revanche, Ic taux de progestérone est fai-
ble, ceci indique que l’on se trouve au moment d’une
1.2. Diagnosticambigu : l’animal est-ou n’est pas en
ovulation ou bien que l’animal est en inactivité ova-
a ctivitf wd riennr
rienne. Un deuxième prélèvemenr, 7 à 10 jours plu5
Lorsquo les structures ovaricnncs hont mal dcfi-
tard, vient ;ilors Icvw Ic doute : hi Ic rkultat dc I;I
nies par palpation rectale ou que la vachr est impos-
deuxik~c prise dc sang est positif, ccl;1 hignilic que
sible à palper, lorsque l’inspection vaginale ne donne
l’on était au moment d’une ovulation lors du premier
pas de renseignemenrs,
la fig. 5 montre comment
prélèvement ; là encore, le traitement 1 ou 2 peut étrc
utiliser le dosage de progestérone avant la mise en
employé. Par contre, si le taux dc progestérone pias-
place d’un traitement.
matique est faible (< 1,5 mg/ml) cela signifie que ’
L’envoi du plasma (ou du lait) début de traite du
l’animal est réellement en inactivité ovarienne ; dans
matin) au laboratoire (UNCEIA, 13, rue Jouët,
ce dernier cas, on peut avoir wcours aux schtmns
thérapeutiquesdécrits ci-dessous (traitements 3 et4).
94703 Maisons-Alfort) est suivi d’une réponse deux
ou trois jours plus tard. La concentration de proges-
térone est dosée selon les méthodes dtcrites par Thi-
1.3. Inactivité uvuriennc
bier (7) et Thibicr et Saumande (8). Si le taux de
Les schémas thérapeutiques prtkcntks dans Ics
progestérone est élevé (résultat positif), ceci indique
fig. 6 et 7 s’adressent aux animaux en inactivité ova-

I
..‘l.
.
,
.
,-
-.
.
. ..z-.
51, cl1 rw.triihc ., 1
.~II~III.I~ c’\\r totrjotrr5 CI~ ;II~oc’s-
trus (sitkltion 15 9t 12 t’ig. 6i, un nouvel examen est
nkssaire. 51 la p:~il>.lt~on nc rkvPle aucun change-
ment (81) une nouvelle rnjcction e5t pratiquée ; si, au

Y
(4
contraire, la palpation rectale met en évidence un
corps jaune, les prostaglandines peuvent être utili-
sées. il est préférable de pratiquer les inséminations
sur chaleurs observées ; environ 80 p. cent des nni-

2
maux ainsi trait& wnt observés cn chaleurs les 20
jours qui suivent in prrmike injection. La fig. 7 illus-

tre I’évolution des concentrations de progestérone
C
clins les trois c,is diCrit5 ci-tlessus.
1.3.2. Utilisation de l’association progestagéne
P
+ I>MSG (traitement 4)
;c
1.3 I’MSG miectée uu moment du retrait ou deux
(b)
jours avant le retrait d’un progestngène peut égale-
5
ment, être utilk pour induire I’ovulntion chez les
anima* e n insctivlti ov~~ricnne. I I est pri-ftiwblc
d’c-ffccrucr cg.llcrncnt clan5 L’C ~25 Ics inGniin.ition5
sui- dl,llcurj ol~~rv~c~ (II~. 8).

2
0
-12
0
1 0
Nous .lvon5 tcstk essenticllcmcnt
I’L’ifet de5 pros-
tagl~mdincs (rr~~~tcment 1) chez les anim~~ux ~yclCs, et
JOURS
l’effet du LRH chez les awmaux en inactivité ova-
rienne (traitement 3). Les résultats Je fertilité aprt;s

FIG. 4. - Évolution des concentrations de progorérone dana le
traitement de5 animaux en anoestrus à 60 jotirs er ne
tait après mise en place d’un progeatagéne
(5piralr
de progestbrtmc
présentant ~~1s de mitritcs sont rcl;roup& au tableau
PRfD, N.D. ). Une injecrton
de prostaglandtnc
ipg) prbçtidr de 2
1. Les animaux sont ici sCptir& en trois groupes. LC
jours le retrait de la spirale. Les concentrations de progestérone
groupe 1 est constiruk par des vaches en anoestru3, en
diminuent aprés l’injection de prostaglandinc et le retrait du pro-
activite ovarienne et ne recevant aucun traitement ;
gcstagtnc
; i la vue Jcs faibles concentrations obsçrvies
48 h Jprrs
ce dcrnierct dc I’augmcntation qui suit on peut penser que I‘ovula-
ces animaux ont CtC inskminés sur chnleurs observées
tion survient
environ deux jours aprifs JC retrait du proye5tagène.
(lot ttimoin). Comme il est prfcédcmmcnt
dticrit, les
animaux du groupe 2 ont rcyu une injcc.tion d’nrwlo-
guc JC prost;iglandinc (Es~rnmcctc, N.11.) et ont tité
rienne confirmie, que ce soit par palpation recraie
inséminés trois et quatre jours aprc’s l’injection. I’our
(ovaires petits et lisses) ou à l’aide du dosage de
les animaux de ce groupe, le traitement a été effectué
progestérone (deux résultats négatifs à 7-10 jours
alors que l’on estimait se trouver en phase lutCale. Au
d’intervalle).
sein du groupe 3 sont rassemblés les animaux trouvés
en inactivité ovarienne et traités à l’aide de LRH,
1.3.1. Utilisation du LRH (‘) (traitement 3)
.suivant le schéma présent6 ci-dessus. On peur retnar-
L’injection du LRH ou de ses analogues (0,s mg
quer que les animaux traités aux prostaglandincs
à 1 mg i.m.) provoque à la fois la décharge de LH et
(groupe 2) ont été, en moyenne, insGminés plus t6t
de FSH et est ainsi susceptible d’induire la croissance
que les témoins (P c 0,OO 1). Ceci n’a pas t9k observé
folliculaire sur un ovaire initialement inactif.
chez les animaux traités 5 l’aide de LRH. II faut
rappeler, cependant, que contrairement ;I~X vaches
témoins ou trditkes aux prostaglandincs, ccs vaches
(1) Lc LKH, non encore commerçia& en France, a éte jwqu’a
prtxnt utilisé uniquement i des fins cxpkment~lr~.

étaient en inactivité ovarienne.

>
.
.
;
;
1.
.a
. . .
Yh
I
-
_ ___ _ ._-__I_-. -- .-._ -. - -..-.
hOL:STRlJS I’OST-PARTUH
:
kTIViTf OVARICNNE O U
INACTlVITf OVAR(ENNC ?
UTILISATION D U
DOSAGE
(f-d) JJ
Dt I’R~KsiST~RONL A V A N T L A MISE LN P L A C L D ’ U N TRAITEMf.Nl,
I’ALPATION RECTALE
EXAMEN VAGINAL
coulvoouE
. STRUCTURES OVARIENNES
M A L DEFINIES
- IRAITEMEN
- V A C H E I M P O S S I B L E A
MttTRlTE
PALPER(EXCEPTIONNEL)
t
~iim
RCPONSE 3
- 4 J O U R S \\ - \\
REPONSE 7 51 +
S1 + < N O U V E L L E V I S I T E
SI -< NOUVEAU
SI -s ANIMAL
L E P L U S Tbf POSSIBLE
Pf&LhEMENT
NON CYCLE
ANIMAL CYCLe :
7 A 10 JOURS
U T I L I S A T I O N
TRAITEMENT 1
APRÈS LE
TRAITEMENT 3 ou 4.
ou 2.
PREMIER.
i
A N O E S T R U S P O S T - P A R T U M :
INACTIVITt iWARIENNE.3) U T I L I S A T I O N D U LRH,
( 60 J )
A
/
J
k
PALPATfON RECTALE
EXAMEN VAGINAL
OVAIRES PETITS
LISSES.SANS
STRUCTURE PALPABLE

PR&ENCE D’UN CORPS JAUNE
t
/
DIAGNOSTIC
81 P A L P A T I O N
82 P A L P A T I O N
(CONF t R~~ATION
D\\NACTIVITt
DIFFÉRENTE
WNTUELLE P A R
OVAR I ENNE
DOSAGE DE PROGESTtRONE)
(RESULTAT EN 2-3 J.)
(8) ’ ANIMAL TOUJOURS
INJECTION LRH
EN ANOESTRUS
B2 I N J E C T I O N D E
k
+
IpGF2
721
I”.
B1 2kME INJECTION LRH
10 JOURS
i

a
LRH
LRH
b
1
._
+
ai*
w-
*
90
100
110
13s
L R H
C
5-s
+
OL
w
70
80
90
100
110
JOURS
POST PARTUM

:

‘.’
‘.
‘_a
ANCIL 5 THU:
r”U5l-f’AH1UM. :tiACllVi
fl
UvAHftldNf
(60 Ji
“..
“1
i
~‘ALf’ATlUN
HLL IALI.
EXAMtN D U
V A G I N

OVAIRES PE IITS
LISSES. SANS
STRUCTURE PALPABLE

i
DIAGNOSTIC
o’fkncrfv1i6
O V A R I E N N E
I-.,-II_.
_----I~
~‘fW~~5lAGf NC
l? JOUH’,
Plt;r ,
‘AIIl - .51111 IJI
? .111UH’>
AVAN 1
LL
f’L IRAI 1

UU L
t

.JUUh LJU Pi IHAf 1.
- - .._--_ -~ -----..-_--
I A
!15 H il Ii WI SUH CHI,LEUHS
OBSERVtES,
POSE
I
1

- VACHES PRtCtDEMMENT
EN ANOESTRUS POST-PARTUM
I,A.
- M E T R I T E S
” V A C H E S N O N G E S T A N T E S b. L A S U I T E D E L A &RE I,A.
OU DES LA. SUIVANTES.
CONTROLE ~v~NTuE.~ PAR
0
P A L P A T I O N 2 MOIS 1/2 .
3 MOIS
SI CHALEURS
CHALEURS NON
f
OBSERVtES
DIAGNOSTIC PRtCOCE
D E G E S T A T I O N P A R
R E P O N S E 0
c,
MtTRITES
D O S A G E D E L A P R O G E S T É R O N E
EXAMEN
CLINIQUE
PHASE LUTtALE
-
P A S D E M E T R I T E S
PRtSENCE D ’ U N
l A
CORPS JAUNE
72 H
96 H
P G F 2
Xl ANALOGUE
10 - 12 JOURS
/
l
L’intervalle vêlage-fécondation dans chacun des
difficile (stabul;itlon cntr.lvCcj ou In.11 t.litcs (C;Icvcut
lots traités est plus court que dans le lot témoin. Dans
inattentif). En cas de diagnostic I+I~I~‘, malgré l’ah-
ce dernier lot, les vaches ont eté fecondecs a des
scnc’c dc &;rlcurs, I’.tnini;il est ex.initni 10 jour5 eirvi-
intervalles tres variables. Ceci explique l’importance
ron ,rprc\\ 1.1 d,itc clii I>I-tilCvcnic.nl. t:n rcglc gcrwr.lle,
de l’écart-type observé et l’absence de différence si-
en l’absence d’infections utero-vaginiles
ou dc QI-
gnificative avec l’intervalle des lots traités. Hcuu~o~~p
pingires clinrqucmcnt
dkicl;~hles, Ic tr.~llCnlcnt dc
plus d’animaux traités que de témoins (85 p. cent vs
choix est I’injcctron JC prostnglnndinc\\
ou rl’.rn.rlo-
37 p. cent) ont été inséminés dans les Y0 jours post-
gues suivic d ’ u n e insemination
systcmttiquc trors
partum (délai compatible avec l’obtention d’un veau
jours plus tard.
par vache et par an), Enfin, 58 p. cent des vaches
L’application d’un tel protocole a permis de r*rc-
traitées (n = 160) et, seulement 46 p. cent des té-
çourcir de 25 jours le dt!lai de fécondation, par rSlp-
moins, sont fécondés avant 120 jours.
port à des femelles en anoestrus après insemination,
2 - Anoestrus aprbs insémination
mais non traitées pour les besoins de l’expérience (4,
5).

Cet état pathologique se définit comme étant
3. - ContrMe des animaux inséminés plusieurs
l’absence d’oestrus observé dans les 25 jours suivant
fois (repeat breeders)
I’inkmination, bien qu’il n’y ait pas gestation ; son
importance a été récemment mise en évidence @ce
Parmi les nombreuses raisons conduisant 5 la
au di&rostiç précoce de gestation (4, 5). En effet,
répetition des retours CII chaleurs maigre les tentari-
nous avons pu observer, dans deux gmnds trou-
ves de ftkondation, nous avons p;trti~iili~r~tncnt en-
peaux, que parmi les vaches non gestantes 21 a 24
visagé celles pouvant se rapporter aux ;inom~tlics de
jours après I’insimination,plus de la moitié n’étaient
la croissance folliculaire et de l’ovulation. Pour hti-
pas observées en chaleurs. Le schéma thérapeutique à
mulrr la croissance folliculaire, il est nécessaire d’in-
employer chez de tels animaux est simple et indiqué à
tervenir plusieurs jours avant l’ovulation ; a cet effet,
la fig. Y. II s’adresse tout particulièrement aux ani-
nous avons testé l’effet d’une injection de LRH en
maux déjà inséminés tardivement et nécessite en
milieu de phase lutéale (10 a 12 jours apres les cha-
premier lieu un prélèvement de sang ou de lait pour
leurs) chez des animaux insemin& trois fois ou plus
rCa\\ücr Ie diagnostic précoce de gestation. Le schéma
sans succes. L’administration de I-RH (fig. 10) a Gré
thérapeutique présenté ci-dessous gagne a etrr utilisé
éventuellement suivie d’une injection dc prostaglan-
dans les troupeaux où la détection des chaleurs est
dines ou d’analogues pour limiter le risque J’unc

L
:, si
.

w-”
-
n1,1uv31sc dtikction des çhalcurs. kb a~Jfna~x ont pu
tics ni cx~~Jl~%.. Biianï 13 deuxième expérience (réa-
hrc ainbi itththinh aux cllal~~rs suivarit Ic tr;titrb-
lis& 3lJ !Ml? dc dCUX grand5 troupeaux dc 100 e[ 300
ment au L-RH. Le tableau I l résume les résultats de
vaches laitwres), o6a peut remarquer que les taux de
no5 investignnons. II montre, dans la première expé-
fertilité des animaux trait& au I-RH sont supCrieurs à
ncnce, rkdikc sur des troupeaux dç 40 à 60 vaches
ceux des ,mimnux Gmoin~, chez Ic~qucls un examen
Lutitres, que, qwiza examen clinique et injection de
l;y&cologiqwc
i~nplec St aussi r&alisG. C”G ‘$SU~-
LKH CII milieu de cycle, de meilleurs taux de fertilité
tacs encourageants mciritcnt d’être confirmés sur de
ont été olrtsnus qus chez des vaches tknoins ni trai-
plu5 grand5 effectifs
:
-
------II---
LXAMENS A U X WALEURS
you EN /y?L.tw.;;;lE
rNFECTltiUSE
RETOUR EN CHALEURS
SI AUCUNE
OU BIEN
PATHOLOGIE INf ECTIEUSE
D.G
-
5USPISCION
4
- 1 A MAUVAIS MOMENT (MAUVAISE Ol3SERVATlON)
- &FAUT DE SYNCHRONISATION

CHALEUR - OVULATION
- DEFAUT DANS CROISSANCE DU FOLLICULE
I
~VENTIJELLENENT
LA AUX CHALEURS SUIVANTES
STIM U L A T I O N D E L A
CONTRbLE D U
HOMENT Dk
CROISSAkCE F O L L I C U L A I R E
o u %~%~:L~~;%‘~~“,T 96 H
L ’ O V U L A T I O N 51
L R H 1 tic
A P PGF2Ct
?IUlBttNE Dt DLlLClluh
PGF20: O U ANALOGUk
-
-
J IL
J10
FI(,. 10. - khém.1 propideutique des :mlmaux mv!mir& 3. fois ou plus CI dc l’essai thérapeutique avec LRH (1 mg i.m. en phase
luré.1le).
II ; APPLICATION DES SCHblA$ TH&APEU-
- truitcment des vaches en anoestrus après un
TIQUES A L’ENSEMBLE D’UN TROUPEAU
diagnostic précoce de gestation negatif ;
- upr& 2 ou 3 inséminations suivies d’un re-
1. - Relev6 des informations
tour en chaleurs, conttilr de l’absence d’infection
L’applicarion de tels schémas thérapruciques 5
utérine et traitement hormonal éventuel en phase
l’ensemble d’un troupeau nécessite un enregisrre-
Iutéale ;
ment précis des évinements de reproduction de tou-
- deux mois environs après LA., diagnostics
tes les vaches (dates de velage, des premières cha-
de gestation par palpation rectale.
leurs, de première LA., des LA. successives, des ré-
2”) de dresser fa liste des diagnostics précoces
formes ou ventes). Ce travail est effectué par lële-
de gestation ii efkttier 22 à’23 jours’ap& I’însémi-
vcuc. tis informations sont relev&s de fapn ht&
nation.
‘.
4
dotrdaire par le vétérinaire sur un document de
3”) d-enregistrer les interventions et les traite-
travail tel que celui présenté au.:tab!cau III.
ments effectués, on reconnaît dans le tableau III les.
Ce document de travail permc;,: j.
différents cas,qu,‘il est possible de rencontrer et les
1’) de choisir les animaux à examiner le jour
sch&nas de tràitement’d&$ï,~
6rCcédemment :
. i.
mime, ou ultirieurcmcnt, ~Ion lis indications sui-
0 anoestrus à 60 jours post-partum : utilisation.
vantes :
des prostaglandines (PG) (vaches 557, 1036 et
- à 30-45 jours post-partum : contrôle systé-
10.54) ;
marique de I’involution kérine et traitement éventuel
l anoestrus après insémination (vaches 949,
des mttri tes,
984) ;
- à 60 jours post-partum : traitement des va-
& animaux inséminés plusieurs fois ; retour en
ches en anoestrus ;
chaleurs ou diagnostic de gestation négatif après 3

EXPhRIENCES
TÉMO INS ( 1)
ESTRUMATE (2?
LRH (3)
LKH er
ESTKUMATE
(4)
.
-_-----
1 : Tro~pcaux
Nombre de
de taille moyenne
vaches
lb1
(40 à 60 vaches)
Nombre de
rEformcs
(5)
22
‘i’JUh JC
conception (6)
47 1-J. CCIII 1.1)
- - -
L : Lr.u&
Nombre
dc
troupeaux
vaches
29
>-
(plus dc llw
vaches)
Nombre de
1-l
rfformcs
Taux de
‘sl
conception (6)
35 p. cent
.
41 p. cent
LA. : utilisation du GnRH seul ou de GnRH -t- PG
type de reproduction (vêl;lges groupés ou répartis sur
(vaches 577, 949).
tome l’année) (tableau IV).
A’ ces vaches on peut ajouter :
Une fois que la frequcncc de pzs,\\gc est Jeter-
minée, il est préférable de préciser à l’avance la liste
a :les animaux prisentant une infection de I’ap-
des vaches à examiner, de fayon à ce que l’éleveur
pareg.ginital (m : 949) et,
puisse cffectucr le‘ tri des aninutux. En st:~hulkon
i les vaches dont on a effectué le diagnostic de
libre, un bon systeme dy contention ebt nécessaire,
gesta$on par pal$tion rectale (P) (577,984,645 et
car il peut s’agir d’examiner des lots de IU a 20
1054).
animaux.
4!‘) Enfin, au moment où l’animal vêle à nou-
Enfin, lorsque de tels programmes sont mis en
seau, on reléve sur ce document les dates de velage,
place, les jours de visite les plus favorables au bon
de façon à ce que le nombre d’inséminations et les
déroulement des opérations sont le lundi, le mnrdi et
intervalles vêlage-fécondation puissent erre calculés
le vendredi. Ceci permet en particulier In rti’alis3tion
de façon exacte. On peut ainsi se rendre compte de
d’ LA. systematiques
aprk emploi des prosta$mdi-
l’efficacité des traitements employés pour chaque ~‘3s
ries un autre jour que le dimanche.
rencontré.
S’il Ic juge nécwsairc, le veterinairc peut privoir,
ICI cours du programme, un bilan nutritionnel, de
2. - Organisation des visites
fason i mettre en évidence d’tiventuellcs erreurs dans
Tous les animaux de chacune des categories
le mode d’alimentation, Le programme, s’il est bien
evoquées ci-dessus doivent etre examinés ensemble a
appliqué, sera revélateur de I’etat sanitaire du trou-
pwu, esscnticllcmcnt
grkc aux examen5 sy5ttirn;l ti-
l’occasion de visites dont Ii1 fl+~WllCC dl+!lld dl1
nombre de vaches prescntcs dans l’exploitation et du
ques de I’appnreil genital i .30-4.5 jour4 post-Lwrtum.

1,
‘.’
I//d, l//‘i,

LJ/4. 14/:,
Crlktt 18/'lU
577
19 lunvirr 1j.C;. p;tr p3lpxion rcdr, puaitif Ir 1Y janvwr.
t 1’
Y4Y m t mitritc
*.
,577 ..: injwtion GnKH (= LKH)
PG : inivcrion de prort.tglandmch
* IAF = InXnkttion 4rtiiicicHr kcmdanw.

.
.
10.3
. l
TABLEAU iV

Proposrtton de freywence de relevi des informations et des examens cliniques (cette liste est purement rndicative
et ne saurait constituer une regle gtnérale~.
*a
---
> 100 vaches - vélages toute l’année - 1 visite hebdomadaire
60 à 100 vaches - vilages toute l’année - 1 visite toutes les semaines ou 2 fois pour 3 semaines
vilage groupés - 1 visite par xmaine ê. partir du 4O’jour suivant te dernier
vélagc. Ensuite, vtsites plus hporadlqucs
toub les 15 jours
ou toub les mois, ou i l’appel de I’tleveur.
c 60 Vache$ - v~?lagc> toute l’année - 1 visite tous Ics 1.5 jours sauf nkcessid.
vilages groupés - 1 visite tous les semaines à partir du 40’ jour après le
r.
premier vilagc jusqu’au 40’ jour suivant le dernier vi-
lagc. Ensuite visite i l’appel de I’ilcv&r.

_ _ - -
TABLEAU V
Compara~sotr des performances de yeproductio’n dans un grand
trowpuu htrcy avant (1977) et après
(P978) la mise CII place
d’un programme sctnitaire de reproduction.
325
330
100
83
Inrrrv,tllr
véktgc-prcmrkre
I.A.
J-9 f 77
58 2 25
Illteff;llle
V&I~- IA. fiwnd.mt~
il7 ’ 6.5 (.lJ
10-l : 40th)
Nombre d’1.A.
p.w çofwptwn
7,3 f 1 . 4
2r (U
1’
65 p. cent [c)
II2 p. cenr (cl)
,‘.
)’
(A) vs (h) 1’ < 0.05
(Le) vs (d) P c 0,001
même car, d’une part, certains animaux ont été insé-
3. - fhuitats obtenus
minés plus tôt en 1978 (vaches en anoestrus traitees)
Le tableau V monrre la comparaison des per-
et, d’autre part, le moment de la Premiere insémina-
formances de reproduction d’un grand troupeau
tion a été retardé vofontairement chei les vaches
avant (année 1977) et après (année 1978) avoir mis
présentant des métrites.
en œuvre ces schémas d’intervention.
L’intervalle vê1aBe-insémination
féçondante est
On constate, tout d’abord que, maigre un nom-
significativement plus court en 1978 qu’en 1977 (13
bre de velages Iégerrment supGrieur en 1978, 17 va-
jours de gain) et moins d’inséminations par concep-
ches de moins qu’en 1977 ont Cte reformées. L’intrr-
tion ont été necessuires. 11 faut, enfin, remarquer que
valle velage-première
I.A. est reste sensiblement le
l’efficacité globale de l’insémination a ecti grande-

,;

>.‘..
_-
.
.
ment améliorée, puisque l’application du programme
en 1978 a permis de ficondcr avet de la semence de
ring OI anoestrous dalry EOWS and suhsequenr treatment
,
taureaux favorablement testés, 56 vaches de plus (17
with a prortaglaadin
FL snalog or Gonadotropin
Kclca-
sing Hormone, AR. 1, ver Kei., 1 YBO, 41, 1762-1766.
p. cent) qu’en 1977,
6. MOKKOW (D. A.) -m Analy?& of hrrd pertutmancc ,md
*:,
. .
cçonomiç rcsults oi prrventivc datry health programs,
Vct. Med., lY66, 61, 4?4-4113.
CONCLUSIONS
7. THIHIER (M.1. -- 1s prt,gc&onc d.m\\ Ir l.nt de vJchc.
.
-
Les résultats ohtrnus montrent que 13 mise en
place de tels progr;l.rinlcs peut twntrihurr il ankliorcr
.
1
largement Ics perlornl;u~c’cs dl* rcproducrioir du
troupeau laitier. On voit que l’examen et Ir traitc-
.,
ment des animaux préscurant des retards à la fkzon-
dation permettent de limiter le nombrq dr réformes et
de ftconder par insdmination artificielle des animaux
qui-risqueraient autrement d’être saillis par un tau-
reau aux qualités génétiques très inférieures à celles
10. T H I B I E R (M.). HUMB1.01 (I’.; er CHAFi~AlIS (3.). -
L’infcrtilitti chrz 1.1 VdLhz (7). Ki~ult.l~~ t’t ~~~qu~ccs
des géniteurs utilisés pour f’insémination artificielle.
hormonales des traiitrment, rai,onn& dr l’Jnoc$truh
L’éleveur peut, ainsi, espérer obtenir un bénéfice
post-partumet
de l’inf&rmdité de\\ vache> à ch.~lcur~ r+u-
substantiel à court terme en organisant. mieux ses
lièrcs, Ret. Mèd. r+r.. 197X, 154, 72’.‘36.
réformes et, à plus long terme, grâce 5 la possibilité
d’augmenter la pression de sélection au sein de son
troupeau de femelles, sur des critères de production
laitière. Enfin, au-delà du simple résultat technique,
l’éleveur ou les vachers sensibles
,,
aux problèmes de
SUMMARY
reproduction, feront plus d’efforts pour mieux détec-
ter les chaleurs, ou prendre en compte les conditions
Thrraprutic schcmrb m a rcproductlve hc.tlth prt)kr.tm 111 dalry
d’hygiène requises pour obtenir une bonne fertilité,
herdr, by 1’. HUMBLOT and M. THIB IER. - Xr<,. Med. tdr.,
l!Wl,~laz(1), 91-104.

Collcctivr approaçh to the <ontroi of rcrprodutitltrn ent.ul*, .It
Remerciements : Nous remercions vivement A.
lowcr cost, a significant improvrmcnt in thc reproduction @or-
Constantin (INTERVET, Angers) et J.C. Bouffault
mancc of a hcrd of dalry cow,. Thc variou, schemrs Ilkcly ro hr
uxd by the practitionrr rn cases of dnoçstrub aiter c.llvlng or &r
(ROUSSEL UCLAF, Paris) pour leur don du LRH,
inreminarion or in cases ut rçpcat-hrecding
.Irc lilurrr.lrsd .mJ
ainsi que S. Bouisset et L. Daviaud docteur> véttri-
show how to makr a’preci~ dtagnob~s, II<)* u, J~~ICVC .I wll
naires ; sans ces derniers, le travail effectué chez les
thought - out therapy and thus know the srJtl>tlc.tl progno”5 oi
animaux reput-brrederr n’aurait pas itti possible.
‘rhls approach.
T h e satrsfactory rrsults (xhorter calvln~:-frrtlll/.l~~~,ll inrer-
vals, elimination rates) jusafy thc merhod propo\\cd and ~csrrd hy
thc authon in herds in which no other prohlem\\ (,i fecdmg Jnd
gcncral hygrrne arose.

RESUMEN
mi.;;
.+ ’ Y. ._
UtilizaciSn de esqurmas tcia+ïîtiC&& tin programa de ~t,r&ol~“~“~:’
;y$ +
BIBLIOGRAPHIE
de la infecundidad en un ganado de vacas lechcrar, por H..HUM- 1 :$d &,
*
BLOT y M. TH IB IER. -Rec.Méd.vét.,1981,157(I).Yl-104.::

.i
h
Las intcrvcncionès colectivas de control de la rrproduccion
1. CALTON (B. M.), BARR (H. L.) et HEIDER (L. E;). -
permitcn a mcnor coste un mejoramientosignificatwo
de la repro-
:i+*.. @j
I
Effccts of a herd health program on reptoductivc perfor-
duccidn dc un ganado dc vacas Icchcras.
!
5
c I
mancesofdairycows,].
DairyS&, 1976,SO, 1117-1124.
Los variaF esqucmas que pucden ser utilizados por cl facuita-
;
2. HUMBLOT (P.) et THIBIER (M.). - Anomalies fonaion-
tivo con tcspecto d &stro despu& de pari&&, o inscminaci&,
o

j
nclln de In reproduction chez la Vache.In ; Physiologie et
* repeacbreeding
* aqui ilustrados, muestran ctimo formular un
pathologie de la reproduction. Jour&s d’information
diagn&stico p r e c i s o , elaborar una tcrapcirtica racionai y asi
ITEB-UNCElA, ITEB Public., Paris, 1977,66-88,
!2
conocer cl pron0stico estatistico de cstas intervencloner.
/
3. HUMBLOT (P,) et THIBIER (M.). - L’nnoestrus post-
L o s rcsultados f a v o r a b l e s (iconamiento del intcrvalo :
i
partum chez la vache laititre, diagnostic et thérapeutique,
Bull. Sté &L prariqrr de Fnincc, 1978, 62, 335.352.
paricibn-concepciôn,,
disminuciCn del porccntajr d e desccho,
i
4 . HUMBLOT (P.). - Étude de Ir f&ondid‘aprh v&ge chez la
etc...) justifican cl método propuesto y probado por las aurores en
vache laititte, Ekv. CI Insim., 1980,177, 3-12.
ganados ademis satisfactorios desde cl punto de vista de la cria.
u
I
,:
‘<
:..

<’

LNSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
. =
AGRICOLES (I.S.R,A.)
>
w-D-----P
LABORATOIRE NATIONAL DE L*ELEVAGE
..ET DE KECHERCHES VETERINAIRES
M
DAKAR-HANN
.
.
PROTOCOLE EXPERIMENTAL
ETUDE DES PROFILS METABOLIQUES CHEZ DES
FEMELLES LAITIERES EN PRODUCTION INTENSIVE
Par Dame SOW
REF. N" 23/ZOOT.
FEVKIER 1986.

. .
*
.w
c
ETUDE DES PROFILS METABOLIQUES CHEZ LES
FEMELLES LAITIERES EN PRODUCTION INTENSIVE
INTRODUCTION
Un profil est effectué pour tenter de mieux comprendre l'stiologic des
problames posés (infécondité, maladies des veaux, baisse de production laitiere,
etc...).
Des résultats favorables9
obtenus après un profil suivi par les corrections
alimentaires nécessaires incitent dc nombreux &veurs à pratiquer un contrôle
pour améliorer Eventuellement leur plan d'alimentation. Une étude sera réalisée
sur ce sujet par Mr. Dame SOW Étudiant en année de thèse à 1'EISMV avec la colln-
boration du service dPAlimentation et de Nutrition du LNEEX.
1 - MATERIEL ET METHODE
1.1 - Matériel
1.1.1 - Animaux
-' Race : Montbéliarde
- Nombre 1 71
- Frgquence : une prise de sang par 45 j
- Durée : 7 mois
.
-- Répartition 1 2 groupés : 1 anciennes
: nouvelles
- Etat physiologique
. gestantes
. lactantes
l
tari43
- Animaux appartenant à des exploitations différentes
- Commémoratifs zootechniques p patholcgiques c!t nutritionnels.

- 2
1.1.2 - Matériel de labo
Tubesheparinés
Aiguilles - Nanchsns -- Coton =- Alcool
Bouchorscn plastique inerte
Tubes de Wintrobe
Glacière
Centrifugeuse
Filtre Sarstedt
Tubes plastiques
Crayon feutre
1.1.3 - Ebde de prélèvement
1.1.3.1 - Prise de sang
--p-Pc--o-.3-
-. Le matin à je&
Nettoyer la zone avec de l'alcool 90" ou éther
Prélever le sang au niveau de la jugulaire sur tube hepnriné, Hematocritc
Des la fin, boucher et retourner 2 (91 3 fois
Nunér<)ter les tubes et plonger aussitôt dans un bain glac6
Centrifuger. SGparer le plasma par filtre (ne pas descendre plus d'un
mm au dessus du caillot)
Répartir en 2 tubes plastiques. Les marquer.
mn
.- Congeler immédiatement 45/5 1 h au plus après prélèvement,a
1.1.3.2 - klarquage des tubes
me- -.. -e-rm-------
- Crayrn feutre
- No d'ordre
- No sanitaire
- Age
- Etat de gestation.
.
.
. / 000

- 3
1.2 - Analyses
1.2.1 - Hématocrite
. Sur sang total hépariné
. Centrifuger dans tube de Wintrobe.
1.2.2 - Gylcémie : 0-TOLUIDINE
102.3 - Lipémie: Méthode calorimétrique de Drevon.
1.2.4 a Protéines totales ; Methode calorimétrique du Biuret de Gornall,
1.2.5 == Urée : Méthode enzymatique : Uréase
Réactif de Nessler
1.2,6 =. Phosphore : Réaction de Misson
1.2.7 - Minéraux ; par sprectrophotométrie d'absorption atomique,
- Ca et Mg
- CU -
Zn - Mo
- Fe.
1.2,8 - Cholestérol total : Mfthode de Liebermann .m Burchard
1 . 3 - Autres analyse
Parnllelement, nous ferons une analyse bromatologique des macrn-éléments
et oligo-Qléments des aliments distribués.
Des mesures de conscmmations de MS seront effectuces à chaque prélèvement.

- 4
r, *-
I I - RESULTATS ET DISCUSSION
- Tableaux
- Courbes
- Comparaisons
- Analyses statistiques.
PLAN DE TRAVAIL
Pr&+vement de sang
!
houstapha FALL
!
!
!
!
Kassir
!
Baydat FALL
P,A. DIOP
!
Amadou KA
!
Cap-Vert Agri.
!
!
!
!
!
! Date de pr&èvement
!
, Date de prélkwment
!
!
.
, Date de prGl&vement
!
.
!
18 f6vrier 1986
! 3 mars 1986
!
17 mars 1986
!
!
!
!
!
!
ler avril
! 14 avril
, 28 avril
.
!
!
12 nai
! 26 mai
!
10 juin
!
!
!
!
.
! 23 juin
, 7 juillet
I
.
!
21 juillet
!
! 4 AOUT
!
18 août
! ler septembre
!
.
!
!
!
!
!
!
!
!
NB : Les prélèvements st! feront sur les animaux à jeûn.