~TI:F. No 12 l/BACTk!:i r'CTODRE 7882. ...
~TI:F. No 12 l/BACTk!:i
r'CTODRE 7882.

avec La collaboration technique de A.-M. NDI?‘,75 (1 ), A. I~HERKU (rJ)
et C. Il8 GOFF (2 )

A . -. !kL’i L’lc~lili!~L
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p. Inultoc~Lda
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P. haemolytica
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3 ) Le s&rotylie A. 3 de t’. mul tocida présen t e IMC .t’&qruwcp rnulrn!cp et ctaci
dans les deux esp&ces.

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pneumonique a 4th envisagé L1r4ctJdcmment ct il. ne convient L)as d’y revwir ;
pareillement les différents facteurs qui peuvent affaiblir ou même annuler
I-es pro~~:saus
(1~: tiiY!I’cmx: &: ! t 0 rpn i ::rncl on 1, tlt:<j:l (:ttJ ‘.%w,m6 rt:s
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de l’exphrience acquise *T~U SGncgal, il nous semble que ces stress varient
chez la chevre et Le mouton.
Chez les caprins, cc sont essentiellement les agents d’ordre viraux
ou infectieux qui diminuent partiellement la réponse immunitaire (peste des
petits ruminants dans la grande majorite des foyers);le rôle possible que
pourraient tenil les Chlamydiacees demeure enC(Jre inconnu . Chez ces animaux,
l’acticm bactérienne et mycoplasmiyue est, sur le plan evol.ution, véritable-
ment secondaire ; Les sujets atteints, affaiblis par 1.a diarrhée, succombent
de P.P.R., le plus souvent ava.n t que des 16sions pneumoniques importantes se
soient installées. De ces dernières, Pasteurella sp. et M. arginini ne sont
isolées que d’une façon sporadique, Strep tococcuo sp. ct Dip 1 ococcus pneumo-
niae demeurant beaucoup plus constants ; lu rart!tc du portage dc M. arginini’
chez la chèvre saine conforte cette observation.
Chez les ovins, au contraire, I o mauviG.s i:t:it III~~;; i 0 I qqiquc consti-
tue 1’Qlbment streüsant Le plus L’rGyuerit.
II ’ a1 imon tü L i.ori dl', I'tkc t~~cuse en
quantité et en qualité, le parasitisme apparaissent certainement comme les
fecteurs les plus favorables au développement des .Lésions pneumoniques, le
décubitus précipitant L ‘6vol ut.ion, sans qu’aucunement des agents viraux
soient en cause. La maladie progressant ~LUS Lentement, 1“
1 tisions pneumo-
niques pAsentent un volume cons.iderabl.e ct de ces dernières sont isol6c0,
.
cette fois à tout coup, Pasteure 11-a et M. arginini. En ce sens, la vieille
“pasteurellose ovine” peut être rehabilitée , PasteureLLa (P. multocida le
plus souvent) semblant être l’agent prirwire rcsponsaùlc dos 16siono du
parenchyme pulmonaire. On peut, dans une certaine mesure, comparer cette
évolution à celle observée chez les antilopco, capturées par forc;age et
blessdes aux extrémités des membres lors de leur transport, qui succombent
de pneumonie après un bref décubitus (observation effectuée au Tchad, sur
des Addax). Là, le stress est d’un autre ordre, sans qu’une action virale
soit en cause.
Enfin, dans un troupeau de chèvres atteintes de P.P.R., le nombre
des cas mortels est d’embl.ée 61~6, le virus signant a.i.ns’i s:t p~~.,,cncc-:.
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Au
c o n t r a i r e , l o r s de “pwteure l 1 use ovine”, chez des sujet3 en rwtuvais IS ta t

C e t t e pritnerbt;!ttior
d.ichot0miquc, qui tend G, expliquer les pneumonies
des petits rlmljnants w dotiki;wt An rolr: plT6pOnd.~itY~t
- mais non cxc~Lu3iï - \\I.
l a P.P.R. c h e z l a ch+vre c i , C, Iv.,. “pzl:;Lcturc!I ILusc” (llastcurclla s p . t 11. argini-
ni) chez Le mouton (1 e m;yxovirlic;
-
:~arainfI~~enzae
3 n’a, jusqu’à ce jour, jamais
été isoL6 a u Scnégal . Hu:::;i ‘iiifbn C>~C!:: ’ ’ igrit:u;~ yllc chez l’adulte), peut snm$ler
excessivement schéwtit.‘~~i~t , 111;: !: ‘-JUS t-111 mr 1 YK; pour le Sénégal, nous n’h6ai.tons
pas A la p*opwcr, car i! #. !.( s
GUT un rlrmljw ti6j:f. importan?, d e diagnos-
“qJf)Ui
c:
tics accomp! LS tant SIIT ! c l2rr:i.i.n *!U’FIU !at~3~‘:i to I Or:.
.

.
.
Une étude du portage deo bactéries du genre PastcurcLLa et de Nlyco-
plasma arginini est effectuGc chez les caprins :;acriïiC:: :I 1 rab:cttto.ir dc:
Dakar, selon un protocole d'cnquête identique ü celui mené pré&demment chez
les ovins. Trois souches de M. ar@..nî.ni,
21 souches de .P. multocida et 24
souches de P. haemolgtica sont isolées. M. arainini apparaît moins fréquent
chez la chèvre que chez I.e rrWuton;au contraire, 1'. hctcmJ~ytiCa est plus mu-
vent mis en évidence. Au ,7&6gal, chez la ch&vrc, la pneumonie s'instal le 'le
plus souvent ù. la suite de I.Ü. pes1e des petits ruminanlx ; chez le mouton,
le mauvais état physiologique constitue le stress predisposxnt habituel.
SUMMARY
Pasteurella and Mycoplaoma ar#inini carr.i tir:;‘ in [;oal:; IYL ::crlcgal
A study of Pasteurella and M. arginini carriers among health$y goats,
slaughtered in Dakar, is carried out according to a procedurc a.Lready experi-
mented in sheep. Three otrains of M. arg.in.in.i., Y1 (Jl’ 1’. IIIU I Lucikt und ?/I. oL’
P. haemolytica are isolated. M. arginini shows a Low prevalence in goats; on
the’ contrary 1’. haemolytica .is demonstratcd mort ol'ton ixt goatu thun in sheep.
In Senegal, pneumonia develops in goats consequently to a primary attack ofb
paeudo pest of smll ruminants; in ahccp, :.L 1)oo.r pkly:;.iOI C){;i C::I I :;ttit,c* c:orlr;ti-
tutes the usual predispooing stress.