ETUDE DU PRIX DE REVIENT DU TRAITEMENT DU LAIT A LA...
ETUDE DU PRIX DE REVIENT DU TRAITEMENT
DU LAIT A LA STATION DE SANGALKAM
R. CADOT
Juin 1979

ETUDE DU PRIX.DE REVIENT DU TRAITEMENT
DU LAIT A LA STATION DE SANGALKAM
----v-----I--
La station de Sangalkam a été dotée d'équipemnts modernes rG$mdant
aux soucis suivants :
- assurerlamise surlermmhé dlunpmduitdequalité,~pcndantawcnoms
d'hygiène lggales, que les industries locales n'auraient pu traiter correc-
tement compte tenu de la faible quantité présent6e par la Station ;
- satisfaire les besoins de la Station lors de la phase mximum de développe-
mnt des exp&imentations laitières en cours.
Les installations réalisées correspondent donc à des impkwtifs techniques
plutôt qu'économiques. Cependant les systèmes de contr6les mis en place pemet-
tent de tirer des enseignements int&essants sur le plan éconmique et de defi-
nir des noms quantitatives comspondant à une bonne rentabilité de tels
équipemnts.
DESCRIPTION DES INSI'ALMTIONS
l/- +ments
Un bâtiment, divisé en salle de traite kanique à 2 x 3 postes et laiterie:
a été construit pour une valeur globale de 11.151.140 FCFA, sans les équipe-
ments. &mpte tenu de la &partition des surfaces mcupées par chaque activité
et des am&agemnts spécifiques, on peut considérer que l'învestissemnt pm-
p à chacune des activités reprkente la mit,% de la valeur globale.
2/- Installation de traite
Une installationdetraitemécanique detypeHerringboneà
2 x 3 postes
équipe la salle de traite. Ce matériel, y cmpris un lot de pièces de rechanges,
repr&ente une valeur de 10.514.747 FCFA.
. . . / l . .

-2
3/- Mtériel de laiterie
La laiterie covrte les équipements suivants :
- un tank de fiception de 500 litres
- un pasteurisateur (procédé Actini) d'un débit de 250 l/heure
- un refmidisseur
- untarkisotherm de 1000 litres
- une éc&use
- un appareil de conditionnment en sachets plastiques d'un débit de 300 l/H ;
- un chauffe-eau
- un climatiseur
- un exterminateur d'insectes
- une armire à petits matériels, pièces détachées . . .
L'ensemble de cet équipemnt, y ccmpris les frais d'installation et un
lot de pièces détachées, représente une valeur de 10.884.188 F CFA.
D-ION DES CHARGES DE CAPITAL
l/- hrtissements
Ils sont calculés sur les bases suivantes :
- Bâtbe::s : 25 ans
- Installation de traite : 15 ans
- les tanks : 15 ans
- le pasteurisateur et le.refmidisseur : 10.000 heures
- l'écrémuse : 10.000 heures
- l'appareil de conditionnement : 10.000 heures
- chauffe-eau : 10 ans
- armoire : 10 ans
- Clirmtiseur : 5 ans
- exterminateur d'insectes : 5 ans.
Sur les bases actuelles de fonctionneront de Sangalkam, les appareils de
traitementdulaitfonctionnentenmyenne 3 heures par jour, ycomprisles
temps de nettoyage soit 900 heures par an.
. . . / . . .

- 3
Equiyts
Valeur
AmrtissenH
annuel
Bâtiment
11.151.140
446.046
Installation de traite (1)
8.976.342
598.423
Tanks
1.788.300
119.220
Pastenrisateur, refmidisseur, éc&meuse,
conditionneuse (1)
8.059.500
725.355
Chauffe-eau, armire
149.ooo
14.900
Climtiseur - wbmninateur
168.400
33.680
Tot al
I 30.292.682
1.937.624
(1) Les pièces de rechanges ne sont pas incluses dans les valeurs à mrtir,
car elles sont prises en compte dans les depenses de fonctionnement.
2/- Intêrêts
Ils sont calculés au taux de 9 % par an sur la moitié des scmnes à amrtir,
soit 1.363.170 F CFA par an.
ESTIMATIONWPRIXDEREYIENTDELATRAITEMEXANIQUE
Les calculs se réfèrent à une récolte moyenne mensuelle de 6000 litres,
actuellement r&l.isée avec les vaches mntbéliardes, soit 72.000 litres par an.
A) Charges de capital
- Amrtissemmts
Bâtkt
223.023
. Matériel
598.423
821.446
- lhtéets
654.835
Total des charges de
1.476.281
capital
. . . / . . .

- 4
B/ D$enses de fonctionnement
l/- Electricité
La consomtion myenne mensuelle dgélectricité pour l'ensemble
salle de traite-laiterie reprkente 1794 KWH dont 42 % sont im@tables à la
traite mécanique.
Ies dépenses d'électricité pour la traite s'élèvent annuellement
à . . . . . . . . . . . . . . . . . ...*.....*................*......*..
239.794 F
2/- Entretien et rcéparation
Ces frais sont estimés sur la base de 1 % de la valeur du bâtiment
et 10 % de la valeur du matériel :
. Batiment
55.755
. Matériel
897.634
953.389 F
3/- produits de nettoyage
270.000 F
4/- Eau de nettoyage
La conscmation d'eau est relevée au niveau du bâtimnt : on admettra
qu'elle se répartit également à la laiterie et à la salle de traite, soit., pour
cette dernière : 923 M3 par an, coûtant
30.037 F
l . . . ..*......
5/- Dépenses de personnel
La traite &canique est effectuée par deux bergers, sous la swveillan-
ce d'un ouvrier à mi-temps responsable de la laiterie, soit ..931.305 F
6/- Total des dépenses de fonctionnement
Les cinq pmtes décrits plus haut repr&entent une dépense globale
de : 2.424.525 F par an.
C/ Prix de revient de la traite &canique
. charges de capital
1.476.281 F
, Fonctionnement
2.424.525 F
Total
3.900.806 F
. . . / . . .

-5
Sur la base d'une kcolte de 72.000 litres de lait, le prix de revimt
de la traite r&x.nique se monte ji : 54,18 F par litre de lait.
Dans ce coût, nous relevons que les charges de capital représehtert :
37,84 %, les frais dsentretien et de réparation : 24,4 % , les dépenses de per-
sonnel : 23,9 %9 les dépenses d'électricité : 6,l %.
ESTIMATION DU PRIX DE REVIENT DE LR PASIELJN SATICN ET DU CONDITIOI9JENE??T
La laiterie traite l'ensemble du lait, y compris celui récolté manuellement,
soit actuellement, une moyenne mensuelle de 8.500 litres, c'est-à-dire 102.OCr!
litres par an.
A) Charges de capital
- Amortissements
. Bâtiment
223.023 F
. Y!at&iel
893.155
1.116.178 F
- Intérêts
708.334
Total des charges de capital
1.824.512 F
B) Dépenses de fonctionnement
l/- Electricité
La consommation d'électricite représente : 12.486 KWH soit : 331.129 F.
2/- Sachets en plastique
Au conditionnement, on constate une perte d'environ 5 % de sachets
inutilisables, soit pour le conditionnement de 102.000 litres, une consom&Fon
de 107.100 sacs, repr&entant une valeur de . . . . . . . . . . . . . . . ...447.678 F
3/- Entretien et Gparations
. Bâtiment
55.755 F
Matériel
1.016.520
l
1.072.275 F
4/- produits de nettoyage :
156.400 F
.
. . / 0..

- 6
5/- Eau de nettovaee
Cette d&enss a é-t6 es-tunée comparable pm?les deux ateliers : tyaite et
laiterie, soit ..*.e........................*e......*.........
30.037 F
6/- Dépenses de personnel
La pasteurisation et le conditionnemnt sont effectués pm deux oumic31?s
dont un 2 mi-temps surveille la traite &canique. Les ogrations de pasteurisa-
tion et conditionnement ne sont pas effectuks les dimanches et jours fkiés.
Les dépenses de personnel SC montent,pour la laiterie,à . . . . ...519.269 F
7/- T&al des dépenses de fonctionnement
Le montant global des frais de fonctionnement s'Gleve à : 2.556.788 Francs.
0 Prix de revient de la pasteurisation et du conditionnement
- Charges de capital
1.824.512 F
- Fonctionnement
2.556.788
Total
4.381.300 F
Ces coûts sont relatifs au traitement de 102.000 litres de lait, soit un
prix de revient par litre de : 42,95 Francs.
Dans ce coût, les charges de capital repr&entent : 41,6 %, les frais
d'entretien et de r@aration : 24,s % , les dgpenses de personnel: 11,85 &
et l'électricité : 7,5 SS.
ANALYSE DES ELEMEWS DES PRIX DE REVIENT
La part importante des charges de capital d'une part, et du poste m-t-m-
tien et réparation qui leur correspond d'autre part, suppose que l'effort
d'amélioration du prix de revient unitaire portera de prGf&ence sur cxt &G--
ment. Son mode de calcul en fait, pratiquement, une valeur forfaitaire., et 12
&duction de son incidence passe soit par la diminution de l'i.mportx,nce &s in-
vestissements, soit par l'mgmentation des quantitCs traittk.
Nous avons noté que les installations ont été conçues pour la phase
d'effectif maximum qiii représentera environ 60 vaches laitikes Nontbéliardcs
et 50 vaches pakistamaises.
Si tout le lait produit est justiciable de la pas-
teurisation, seul le lait des tiontbéliardes est récolté nécaniqwmmt.
. . . / ..a

-7
Ainsi, l'activite de la salle de traite actuellement &duite au passage
de 12 vaches, sera multipliée par 3,7 en p&io& de croisi& (44 vaches en
lactation simultanément). Il faut noter que l'utilisation de la salle de traite
est limitée par les contraintes que repr6senten-t les horaires de travail, les
temps de traite, les int~xwLLles minimum entre les traites. Ces consid&tiorIs
font que, pour une installation telle que celle de Sangalkam, il n'est gukx
envisageable d'admettre une capacit'e de traitement superieure 3 celle qui est
p6.ue.
En ce qui concerne la laiterie, les quantités de lait qu'elle aura ?I trai-
ter en tiriode de croisière seront en myenne de 3Z5.000 litres par an, soit
plus de trois fois les quantités pasteurisees actwllemwt.
Les dépenses d'électricité pourraient pcu?aître proportionnelles aux q,u<anti-
tés de lait ticoltées ou pasteurisées. En fait, dans les conditions actuelles,
sensiblement la moiti6 du temps de fonctionnement des appareils est r%erv&e
aux opkations de nettoyage. Ce temps restant identique quelles que soient les
quantités traitées, les d&enses d'électricité n'au~tent pas proportionnel-
lerwnt et leur incidence diminue dans le prix de revient.
Les frais relatifs aux produits et à lgeau de lavage sont constants 5-t
ind$xzndants des quantités -traitées. Leur incidence, d&jà faible, diminuera
encore avec l'augmentation des productions.
Les dépenses de personnel sont également un &knt important du coût.
cependat-lt, là erlcoE, les effectifs ne sont pas proportionnels aux productions:
il s'agit essentiellement d'am&agement d'horaires de travail et, seul l'ouvrier
actuellement employé à mi-temps d la salle de traite puis à la laiterie dcvri
être doublé par un agent supplémentaire affecte à la laiterie.
Sur la base des élements de r6f&nce dont nous dispsons, il est possible
de faire une hypothese de prix de revient des diffkentes kterventions, en $-
riode de croisière à effectif maximum, ;Ifin d'apprkier leur imImrtLance dans
des conditions de fonctionnement normal.
. . . /
. . .

- Es+k&ion du prix de revient de la traite mkaniqtie :
. les cha&s de capital restent inchangées :
1.476.281 CFA
. les dspcnses de fonctionnement deviennent
- Electricite
524.549
- Entretien
953.389
- Produits
270.000
- Eau
30.037
- Personnel
931.305 =
2.703.280 -".
Total des coi3-t.s
4 lac 56; '-'FL
,z-,k!+-,'-u---
--------------
Ce coût est relatif 2 la traite de 243.000 litms soit un prix de revierit
par litre de 17,22 F.
e' Estimation du prix de revient de la pasteurisation et du conditionnemrït
Une wie des Ch=arges de capital est pmpmtionnelle au temps de fonction-
nement de l'atelier. Elles deviennent :
charges de capital
.
*
.
2.118.034 CFA
. Dépenses de fcnctionnement f
- Electricité :
695.573
- Sachets :
1.382.53s
-Entretien :
1.072.275
- Pmduits :
156.400
- Eau
a
i
30.037
- Personnel
855.44-9 =
4.202.209
'Total du coût du traiteront :
6.326.303 CF!:
Soit pour le traitmezt de 315.000 litres de 1.~
:
-it, un -ak
-
de revient unita.iz
de : 20,06 Francs par litre.
DISCUSSSON
En @riode de plein effectif, les coûts mitaines sont t&s sensiblt-lr:xmt
réduits. Cependant., ils restent encore hlev& et il convient d'examiner chacun
des ateliers sépa&ment.
a) Traite &cani*~
-------------
Les charges de capital restent extrêmement importantes : 35,3 %
Les dépenses dventretien &alement : 22,8 !i
Les dépenses ds41ectricit~ rep-résentent : 12,5 %
.*. / II.

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Ces trois postes constituent 70,6 % du prix de revient et ne peuvent &tre
fiduits car on admettra que l'installation de'tmite telle qu'elle existe tm-
vaille alors à sa capacite mximm.
Si la traite rkkanique se justifie sur les plans expérimental et hygiène,
son intér& économique peut être discuté. Il faut cependant ajouter les comec-
tifs suivants : les dimensions de la salle de traite ont été conçues pour une
extension éventuelle à 2 x 4 postes, ce qui,pour une faible augmentation des
investissements, augmenterait sa capacité de rkolte d'1/3. Enfin, le principe
même qui est appliqué actuellement peut être mdifié en équipant effectivemnt
chaque poste de traite, ce qui doublerait la capacité de l'installation : cette
modification n'enmerai-t,
elle aussi, qu@un investissement suppl6mentai.x li-
mité, estti 2 environ 3.000.000 de Francs. Dans ces conditions, le prix de
revient de la traite mknique serait de llordre de 10 francs par litre de lait
rkolté. Ainsi, l'évolution des prix de revient telle qu'elle apparcût ici,
d&mntre que le choix d'une installation de traite rrkcanique, doit être mbonn6
en fonction exclusivement de l'importance du troupeau concerné et en dehors de
toute conception simplement moderniste.
A titre indicatif et pour pexmzttre une comparaison, nous pouvons nous ri-
férer à une installation de traite manuelle, r&l.isée sur la Station pour la
&colte du lait des vaches Pakistanaises. Simple, mais fonctionnelle, permet-tant
une txaite dans de bornes conditions d'hygiène, lPinvestissmznt est beaucoup
moins coûteux : 1.400.000 francs pur 6 postes de traite. Utilisée à son mximm
de capacité, le prix de revient de la traite manuelle s'établirait ainsi :
- Charges de capital
Atmrtissements/lS ans :
93.333
Intérêts
63.000 _
156.333 CFA
- Fonctionnement
Entretien 5 %
70.000
produits
156.400
E?lu
30.037
Personnel: 7 trayews
2.216.760
2.473.197
Total des frais de &colte
2.629.530 CFA
. . . / . . .

- 10
Le prix de revient de la traite manuelle serait de : 18,26 Francs par
litre, pouf une production de 144.000 litres, correspondant à un troupeau ck
100 vaches pkistanaises, dont 48 en lactation simltan&tent, et lO,G2 Eancs
par litre, pour une production de 243.000 litres, relative au troupeau de vaches
Montbeliardes servant de réfkence.
Le pas-te essentiel, en traite manuelle5 est reprkentté par le persomi~~l.
qui constitue 84,3 % du coût total : c'est un pste qui s'est guke &ductible
car le rendement dYun trayeur est lié à la facilité de traite de l'animal ,et
n'est pas, en outre, directement proportionnel à la production de la vache.
Si la traite manuelle est la seule solution pour les petites exploitations,
il reste à définir une solution intem&diaire pour des exploitations de taille
moyenne, utilisant la traite mécanique en pots trayeurs qui allierait la recher+-
che d'une plus grande efficacité du personnel, donc sa diminution, à celle
d'un investissmmt limité.
b) Pasteurisation et conditicxmement
-I--y---------------__I__________
L'incidence des charges de capital reste grande, bien que sensiblemnt
diminuée : 33,5 %.
Les dépenses d'extretien sont encore de 16,9 %.
Les d&rses de personnel sont de 13,7 %s soit tis 1égkemen-t plus
fortes qu'actuellement.
&s c-j&pnses d'Electricit~ zeptisentent 11 4, dmc une incidence plus
grande dCans le prix de revi:znt, ce qui est normal puisqu7elles tendent 3 devenir
proportionnelles à la production avec l'augmmtatiori de celle-ci.
Si on cmmim les diff~r~ents el&nts du coût: on cmstzte qut: :
- l'incidence des frais de personnel ne peut Ztre sz-Gblment &duitc, du fait
de la capacité de l'installation qui est de l'ordre de 1200 litres par journée
de 8 heures;
- l'incidence des dépenses d'5lectrici-G et de sxheri..b ~1:: put &pfG y&$ij-~
puisqu'au contraire elles deviennent, ou sont, proportiomelles xx qu~-::~t5t~s
.
trtitées ,
- les charges de capital et les depenses d'entretien qui reprësentent ermm
SO,4 % du prix de revient, sont les ssüies dont lvincideme est inversexxt
proportionnelle à la prokction.
. . . / . . .

- 11
.
Ainsi, l'abaissement du prix de revient de l a pasteurisation devra être
recherché dans un fonctionnement en deux postes de 8hewes correspondant au
traitement journalier de 2800 litres de lait relatifs à des troupeaux de 200
vaches laitières de type Montbéliax-d, ou 400 vaches de type Pakistanais. Un tel
atelier de pasteurisation pourrait donc être conçu au niveau d'un gmupement de
producteurs, ou dsune unité importante. Dans ces conditions, le prix de revient
de la pasteurisation et du conditionnement serait de l'ordre de 12,60 F par
litre de lait.
CONCLUSION
La mise en place d'une installation de traite mécanique dans une exploita-
tion ne peut se concevoir que lorsque les dimensions de celle-ci sont suffisan-
tes et que, dans ces conditions, des problèmes demain-d'oeuvre ccmnencentà se
poser. Au niveau des petites unités, le pmbl&me n'est pas ccmparable à celui des
fermes européennes ou américaines où la rareté de la rmin-d'oeuvre impose la
mhnisation. Ici, seul le critère économique doit décider du choix.
En ce qui concerne la pasteurisation, la décision d'installation d'une
telle unité dépendra de la plus value apportée au produit par le traitement et
le conditionnement : il suffit que la différence de prix entre produit fini et
lait cm soit sup&ieure au coût du traitement. Ces conditions devront être exa-
minées lors de la mise en mute des ateliers industriels en cours de cfiation,
qui fixeront alors le prix d'achat du lait cru, et le prix de vente du lait
pasteurisé.
Dakar, le 27 juin 1979
R. CAWT