APPORT DE STAGE LES FOURRBGES ++4+++*+*4*+ ...
APPORT DE STAGE
LES FOURRBGES
++4+++*+*4*+
- Digestibîlit6
c Emploi, conditionnement, utilisation

.. ProcBdBs physiques, chimiques, biologiques pour
ar&Xiorer leur valeur alimentaire
.. Plans de rationnement pour élevagas spéciali&s
Par
hliouna DIA
_.
Avsil 1980
,
Centre Natianal de Recherches Agronomiques
de Bambay
i
1

INSTITUT SENEGhtAIS DE RECHERCHES AGRICOLE:S
..I-. r. - ^ \\
l

REMERCIEMENTS 9
t
il
Nous avons la plaisir de pFfiwntar nos simmbres remer-
ciements & tous ceux qui, de près ou de Lofn
~Y~<JS ont aide à faire
ce travail et surtout ont cor.triht;e rli rendre notre stage des plu.sr-- -*.-
ag&ables$ particufierement :
LI A MM. Moussa FALL, Mahau!n MB0113 et Gora BEYE du
Centre National de Recherches Agronomiques de 13smbey, pour nous
awir propos6 à ca stage.
m A M. LECLERC et Mlle MABIRE de ia Division du
Perfsctlannement de 181nstfVut LSlElevage et de Medecine V6tBrinaire
d85 Pays Tropicaux (I,E,M,V.T,) à Yaisons-ALFURT oui nous ont

accueilli et pris en charge pendant notre sejour en France.
.
- Au Professeur Daniei SAUVANT, Directeur du Cours
SupBrieur dlAlfmentation des Animaux Domestiques 2 IfInstitut
National Agronomique
(PARIS-GRIGNON) de nous avoir autorisé 3
suivre la session du C,S,A.A,D, à l'I,N,R,
3r. 1979,
- A MM, DEMARQUILLY, notre Dïracteur de stage,
Directeur du Laboratoire des Aliments et de .Ia Digestion B Theix
et. DULPHYS son adjoint, qui ont bien vouJ..cr nous recevoir dans leur
labo-r&oire et superviser nos trav3uxs
- A tout le personnel du laboratoire des Aliments du
Centre ds Recherches Zootechniques et Veterinaires de Theix
(Z,N.R.A,) ; en particulier F11.itr CARL&, PV?, BOLJSQUET et L'HOTELIER
pour leur pticieuse collaboration.
- Ainsi qu'à tous nos amis oui nous ont soutsnu
moralement t Isma32 CHABBIJ Abdal.ieh IHERKANY et Madame, Kouamé
KUFFI, YV8S GORtEU
, Audalbert BIENAIME, M, et Mms SARR, M. et
Mme MBODJ Alioune, Yakhya LY, Bouba::ar LY, D.ian~ LY, M,, et Mme, DARWICHE.

Pase
AVERTISSEMENT .*~,.*..*.*******.**.....~,‘*........,..
CHAPLTRE I - COMPQS1TION DES ALIMENTS DES ANIi%UX..,...,,.
II .. Compasitian brute ..C*.**.,..~*~~**~lb.~9~.*
12 - Qbjat de l’analyse des aliment-G.*.*.*..**..
12 7 - L'analyse fourragère classique...,...,.
122 - L'analyse mindrale . .."*..*.**..~*.‘.*..
123
w Dosage de certaines formes d’azote
non protidique ??? ? ?? ? ? ? ? ?????? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
124 - Dosage de certains Glucides ?????????????
125 .. Dosage des différents constituants de
la membrane v~g~ta2.p'.**l*‘*CI.*m~~*****
126 w Analyses sp6cifiques aux ensilagos. . . ,.
13 L Etude critique de l*analyse fourragère ?????????
131 - Matières azotées totales ou protoines
brutes (Nt x 6,25) *sO*.*l..*..*~*,....~
132 - MatiQres grasses Su**.d~*O*l*Ol.*‘....*~
133 - Matières minéraLes ou candres,,,,,.,,.,
134 - Cellulose brute oc! matiGres cellulosi-
ques .*.,.* . . . . . . O~‘~6F.Od~O*..OC~~*,*~~
CHAPITRE 11 L CLASSIFICATION DES ALIMENTS *".6*..*,....****
21 - Rappels généraux u*c .~O,.*.o~ÿt*~ne,Ol*P*~~.~b*
22 c principes:de la constitution Ces rations dés
diffdrentes espèces domestiques,.o,.r4D~+~**
CHAPITRE III - LES FOURRAGES ??? ? ? ? ? ? ? ? ??? ? ? ??? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ? ? ?
r* Composition morphologiqtiu CoZ*Ï00*..*.*****..
32 w Variations de la composition ?? ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
33 - Deux exemples de cultures fourrayires,, , . .*,
34 c Conservation des fourrages ? ? ? ? ? ? ? ??????????????????
341 - Fenaison .*a..**.9 . . . . . ,..+5.I**** . . . . **r
342 - Ensilaga L..*.î~*O~~JO*1JI,.Q~~,**.~.,.*
343 - Deshydratation ~i~.O,~.~.D..J‘...~~~....
344 - Pertes lors de la conservation .I . . . . . . .
35 .. Fertilisation et qualité du four:rags.r,.r..,
351 - fertilisation azotée le**J1*b*****.*....
352 - Fertilisation phosphatée et potassique,
353 - Conclusion
??? ?? ? ? ? ?? ????????????????? ? ???

41 -
a?*
43 -
44 -
45 *

46 -

,y-+--+- ..__
CtiAPIfftEVIiT-
,---%..-----.
81 œ Paramètres de traitement ? ?????????????
?? ? ? ? ???? ?
82- Traitements physiques (mBcaniques)....,.,,,..
83 - Traitements physico-chimiques ..I+L**~**,*b*~*
831 - Nature des substrats en presence.,,,,
832 *L Mode d'action de la soude ?????????????
8321 - Procédé "sec@' I*Ceb***C*b***..*.
8322 - Procéde "humide" ****.******a.*.
8323 - Autoclave ? ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ????????????????????
8324 L- Ammoniation en place ..*+,.***.*
84 - Traitements biologiques •.~*.~~*...~~**~*9*LI
CHAPITRE IX - CONbIfIONNEMENT DES PQURRAGES h...‘..,******.
CHAPITRE X - COMPLEMENTATION ET UTILISATION DÉS FOURRACES
101 - Les c$+ales +.*.CI.S...*OQ*s**.JC r....,..,.
102 - L*u&e et les tourteaux bC.O**PIO*+***4.***a
303 - Ltensilage de ma.Y.5; plante entiere...* . . . . . . *
104 - Les sous-produits Ce betterave sucriere,...
1041 - Les pulpes ??????????? ? ? ?? ? ? ? ? ???? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ?? ?
La melasse f.*.$*..OaO*..* . . . . . . . L...
105 - Les dréches de brasser:;>
A"'.. **0* . . . . . . . . ..a..
106 - Les sous-produits laitiers *.***.*..*.*+,.C*
1061 - Le 1actosArk.w *1.*.*.....**** . . . . . . . .
107 - Paturage et affourragement en vert.....,...
108 .. Fourrages secs ~~.Y.O.".f*~~d**C**~******~,,.

109 - Utilisation des oailles dans 1e.s systemes
de productio:l
animale,io%Bosifs ??????????????
CHAPITRE XI - PLANS DE RATItiNNEMENT *.u~PQ‘COI*I.*CL*~~4C11
111 - Quantite de conssnt.& à distribuer en fonc-
tion de la qualité du fourrage et du niveau
de production des vaches C*C~***L**.****...+
7 12 - Complémentation nincrale, azotea et vitamicr
nique pour reqirnes a base de fourrages
pauvres (paille) e.‘.*b~*hP*C1~~~~n~**~b*..~~
11231 - "Canns de maïsf'...,,,,......,.

113 II) Rations B base de pailles de &séales paur
bovins dWevage et vaches alltitantes,.4,,,
114 - Brebis : rationnement .**.IC*.*..~.**l*b~*~~.
CHAPITRE. XII - NOUVEAU SYSTEME D'APPRECIATION DE LA VALEUR
AZOTEE ET DE LA VALEUR ENERGETICJUE DES
ALIMENTS ET DES BESOINS DES RUMINANTS,
PROPOSE PAR L'1,N.R.A ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
121 - Valeur azotGe .~,*.l)~~.~...*C..‘...*...~.,‘*.*
I?i? - Pourquoi un nauveau sys*t&me,.,,...,,,
12 12 - D*O~ pravisnnent les P.D.I....,tr,r..
122 - Valeur Gnergdtique ????????????????????????????????????
122 1 - Pourquoi un nauveau systbme,,,.,.,.~,
1222 - Bases scientifiques du nouveau
systhme ..*.,I~4***~*~~~UI~~~*4*4~~~4~
1223 - Principe du nauveau systèmscr,~r..r.r
CHAPITRE XIII - CONCLUSIONS .*.+ C......... ".*.».**..***4S~*b

AVERTTSSEMENT
f
Cette étude rPost qu'un simple rapport de stage et ne
fait que traiter succinctement un probleme important qui aurait
necassite un travail beaucoup ~LUS long et P~LIS approfondi,
Elle ne fait que recapituller des résultats d’analyses
de laboratoire, dressais de digestibilités, de t r a i t e m e n t s e t
dîutilisation des fourrages, B 1 ‘aide d *e tudes bibliographiques,
Dans le cadre limite d’une seule année et devant l’am-
pleur du sujet qui comprenait plusieurs parties aussi importantes
les unes que les autres et pouvant chacune faire l‘objet d’une
étude de longue duree, il nous a paru illusoire d’entreprendra
de tout traiter à fond et nous laisser al.?.er 21 u n e a v e n t u r e , Aussi
nous sommes-nous limites tout simplement à ce qui nous a paru
essentiel, à savoir les principaux paramétres rdgissant chaque
th8me abordé .
Il dtait heureux de constater par ailleurs que tous les
Qlements d e l’dtude etait lies intimement, ce qui a facilitd n o t r e
démarche que nous avons voulu synthétique.
Nous esperons pour finir, que l’idée que nous nous
sommes toujours faite~&aJ~rf inalite de l’alimentation des animaux
domestiques, bien les O
* pour mieux nous nourrir”, sera
etayee par les lignes qui vont suivre.

"Nous sommes capables d'éliminer
la faim de la surface de la terre en
l*egpace de notre generation, Il nous
faut seulement la volonté de le faire".

J,F, KENNEDY
INTROOUCTION
La faim dans le monde est devenue, depuis la fin de la
seconde guerre mondiale, une évidence gui ne cesse de s'affirmer
at de dovenir de plus en plus préoccupante et angoissants pour bas
nutritionnistes, les economistes et les gournsments.
Aujourd'hui les 2/3 de la population mondiale souffren,t
de malnutrition par manque de calories et de p,roteines,
Cette malnutrition frappe essentiellement les popuJ.atione
de la zone intertropicale où 18alimentation reste encore très cieS*
seouilib&e, la viande y étant rare.
Avec le problème de la sécheresse, la reconstïtution du
cheptel s’avère difficile et partant l'approvisionnement rhgulier
des pays consommateurs sera de plus en plus deficitaire en raison
de la croissance démographique t de l'augmentation du taux d*urbani-
sation et de l'amelioration du niveau de vie.
On sait que les protéines animales sont produites en
quantités souvent insuffisantes dans les pays en développement, or
la solution à ce problbme passe par une amelioration de Za produc-
tion de ruminants dans des conditions alimentaires non concurren-
tielfes B l'homme, otest-à-dire à base de rations riches en
cellulose.
Les membranes vegétales (10 2 90 $' de la matière sache
des aliments) constituent une source immense drenergie. On estime
ainsi que les 'lOIo tonnes de cellulose synthéti&es chaque année,,
par photosynthèse sur terre, sont à peu pres équivalentes à 70 fois
la quantité d’énergie ingérée par le genre humain pendant la m@ms
periode.

L’amelioration de la productio'n totale de viande passe
certes par un accroissement numerioue du cheptel, mais aussi et
surtout par lBamelioration de 18alimentation ot des conditions
d*exploitation des animaux oui est le moyen le plus efficace pour
obtenir, dans des délais rapides, un accroissement de la producti-
vite des troupeaux , le facteur alimentaire étant celui gui limite
le plus la production.
L’étude des fourrages et des modalites de leur utilisa-,
tion rationnelle par les ruminants s’inscrit dans ce cadre qui
s’av&re ëtre une priorité à laquelle nous essayons d'apporter notre
m o d e s t e contrihutinn X i-.rnuarc lmc n~31non nlt; ,,,,?..L m...? .a-.-.

?????
TABLEAU 1
COllPBSITION DES ALIMENTS
" Matibres azotQes
Mati.ères q.rasses
- Matière CI rganique
CeIl,ulose brute
Extractifs non
azotds
- Matière ,sèche
Matiares miné raites
Note t Les principes soulign6s sont analy&s, 38s autres es dB-
duisent par diffgrence,

I- ,COpPOsrTroM,.D,ES ALIMENTS DES ANJNAUX
II - Composit;iPn brute+
Les aliments se composent d’eau et de matière séche,
celle-ci comporte des matieres minerales et des matieres organiclues
que l’analyse fourragère permet de repartir en matières azotkes
(M~+L), m a t i è r e s g r a s s e s (H.G.), matieres cel.lulosiques (PI,&,) o u
cell.ulose brute (C.8,) et extractifs non azotes (E,N,A,), Ces
derniers correspondent aux glucides non inclus dans la cellulose
brute.
12 - Objet de J’analyse des aliments
L!analyse des aliments a pour but de d6terminer des
critères permettant de prevoir la valeur nutritive des aliments
et de composer des rations éouilibfies assurant Ja convertwre des
besoins des animaux..
121 - -se fo.urraqBre cl.assioue d o n n e z
a/ - Aumiditi : teneur en eau ; perte de masse
subie par un aliment”ë??‘%%t maintenu dans des conditions deter-
minees de dessication, variant avec sa nature,, Ces conditions
concernent la température, la pression, la durée.
b/ - MatiQres minérales (cendres brutes); la teneur
en MM d'un alirnent‘eSFœCanÛe~FIÔ~~ê~~~rnent le résidu de la subs-
tance apr63s incir@ration à 550°C,
e/ - Matières qrasses :
-wNI-LIII 11111-l”
* extrait à l’ether ou matières grasses brutes
. matières grasses totales, s’appliquant aux
aliments dont les M.G, ne peuvent ètre tota-
lement extraites à lrether Qthylique sans
hydrolyse ptialable par un acide minera1
dilue (Hcl)c
f/ - Extractifs non azotes :
9ewwmwll~LI-~I”IILIL”III
E.N.A,. o 100 - (Eau + MM + MG c MA + MC).
Selon VAN SOEST (cité par MBCJDJ), la matière sèche des plantes ss
+Partit en deux fractions t
* le contenu cellulaire composé de :
lipides
proteines
hydrates de carbone
autres substances solubles dans l’eau
a la membrane cellulaire ou couche protectrice
fnmée ~-IF-! !

Du point de vue nutritionnel, la premUreTract;lon-a&
pcncr la g31uwwtt dfwstiblel d o n c utilteable par le bétail ; la
seconde par contre est de digestibilite ‘très faible voire nulle
du fait de la gangue ligno~cellosioue que forment la cellulose,
l~hemicellulose e t l a l i g n i n e ,
122 - l*an@yse minerale
a/ - Matiéres mine raies (cendres)
b/ - Chlore des chlorures - Après avoir mis les
chlorures en solution, on les titre avec la methode sulfocyano -
argentime trique - les chlorures d?un aliment sont exprimes soit
en chlore, soit conventionnellement en Chloru:re de sodium.
d - Phosphore,
d/ k Calcium
Q/ - Cendres insolubles dans l’tacide chlorëyc&&~,
223 II Dp_Liage CertainewFQrmesnonprptid
i
t3-
a/ - B a s e s azotees volatiles
----Y
b/ L Urée,
124 - Dosaqe de certains olucidea
a/ - Amidon (Méthode polarimetrioue (EWERS), mdthodes
enzymatiques (pancr-eatine, e a m y l o g l u c o s i d a s e ) .
b/ - Sucres solubles dans l’alcool
d * Lactose : les sucres sont diasouts dans l’eau
On fait agir la levure (Saccharomycea, cerevisiae) oui laisse le
lactose intact, puis on détermine la teneur en lactose de la solu-
tien par la méthode LUFF~SCHOORL,
après défécation et filtration.
12 5 N Dosaqe d e s differen
ded mem.brae
v6 c@ Cale
Etant donne les limites de la celluJ.ose brute selon la
methode de WEENDE, de nombreux auteurs ont tenté de mettre au
point des methodes de dosage des différents constituants de la
membrane vege tale, en particulier, depuis la dernière guerre mondiale
les travaux des chercheurs allemands de l’Est (NEHRING et coll.),
amsricains (VAN SOEST et coll.), français (JARRIGE et coll.), bol-
. . .
landais (GAILLARD et coll.), et neorelandais @AILEY et COU,),
Depuis quelques anndes, il semble que la methode proposee
par VAN SOEST slimpose au niveau international en raison de sa
relative simplicité (utilisation de detergents) e t d e s e s possiw
bilitéa d e semi-automatisation,
Cette technique permet de doser successivement, sur le
meme echantillon, les composes msmbranaiws suivants 8
- la membrane végétale totale (Neutral Detergent
Fiber : NDF) obtenue comme le sésidu de l’attaque avec une solution
de tergente en milieu neutre,

I
la lingocellulosc (Acid detergent Fiber : ADF)
comprenant surtout :La cellulose vraie et la lignine, obtenue comme
le rt5sidu de llattaoue avec une solution detergente an milieu acide,
- la lignine, estimée par différence, après destruc-
tion de la cellulose vraie par lracide sulfurique ( = lignine
:qJ 1
ou bien directement par oxydation au permanganate (= lignine Lbl 4Ol.J*
- la cutine, estimee comme la difference entre les
Ifgnines I$%l4 et KM404,
- la silice, evaluee par l'attaque 13. l'acide fluorhy-
drioue.
Au passage, ces resultats permettent de quantifier, Pa:r
difference, les hémico.l.luloses et la cellulose vraie.
126 - Ana.lyses...specifiques aux enpilaoes
L'appréciation de la qualité se fait par la mesure du PH
des teneurs en acide lactiqueet en acides gras volatils (acides
acétique, butyrique et eventuellement propionioue), en alcool, en
azote ammoniacal et en azote soluble.
13 - Etude critmde J.#.analyse fourranére
.. Matières azotées totales ou proteines brutes
13' m,x 6,,2 5)
a/ - L"N total dosé par la méthcde de KJELDHAL
correspond à des substances azoteos de nature differente dont la
signification alimentaire n*est pas similaire : cer$aines sont des
protides et dtautres des matières azotées non protidioues (MANP)
telles que les amides et les sels ammoniacaux.
b/ - L*N soluble rcpresente une fonction relakive-
ment importante de liNt dans les ensilages verts (50 & 65 $), les
chaux fourragers (45 $1, et les betteraves (75 à 80 $>. Par contre,
il n'en constitue 4urune faible partie dans les fourrages verts et
les foins (20 à 25 $) ainsi que dans les concentrés (10 7:). Dans
ce dernier cas, oui interesse la totalite du regime des porcs et
des volailles, la majeure partis de l*N total est donc protidioue,
d - La methode de Mme DURAND (1977) {citée par
SAUVANT) permet d'estimer rapidement 33 teneur en N soluble dans
une solution minérale dont la composition est proche de celle de
la salive du ruminant.
Elle permet drapprocier la proportion de proteines degra-
dées dans le rumen (PDI).
d/ - Le coefficient 6,25 suppose que les M,A. ana-
lysées ont en moyenne 16 $ d'N ; orO toutes les proteines ne possé-
dent pas ca taux d'N et toutes les M.A. contentes dans les aliments
ne sont pas des protéines. En rcialite, les M',&T. doivent Qtre
assentiellement considr5reti.s ccmme de l*N, au ccofficient 6,25 prÈ;s,

@/ ” En outre, le dosage des Pï.A.T, ou proteines
brutes ne rend pas compte de la valeur nutritionnelle des proteines
qui depend de leur composition en A.A. dont certains, dits essen-
tiels, doivent necessairoment figursr dans la r8gime à des taux
approprias,
132 cr Matii?res ~gs@s
L,@extrait éthé& ne comporte quaune fraction de matierles
grasses et renferme par contre des substances non grasses solubl'ss
dans 1 *e ther. Sa signification alimentaire appelle des i’ésarves,
en particulier pour les fourrages. En effet, l’extrait ethéti
peut contenir plus de la moiti.8 de pigments pour ces aliments, Ce
fait risque d’après SAUVANT (25), d’entrainer des ‘erreurs lorsqu’s
l’on essaie, à partir de fourrages, d’etablir des équations des-
tinees à predire la valeur enargetioue de llensemblo des aliments.
133 * M&J.&es minerales ou cendres
Sa signification pour l'alimentation minera18 est nulle
si une analyse minérale plus detaillée n'est pas effectuée. Le
dosage des cendres ne sert en fait qu'à évaluer, par difference,
la matière organique contenue dans un aliment,,
134 - Cellulose brute ou wtieres c$J&osiques
La méthode de WEENDE tend à évaluer l’importance de la
membrane vt5gétal.e dans les aliments pour constituer une basede
prévision de l'utilisation digestive des aliments et meme de lttiti-
.
lisatj.on rnt?t;ab~U~tee do@ nuErh~&~.. abe!ctrKs..
*_.
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( i
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-- .' c,
La moyenne de la C.E. constitue en fait une d8tormin&,an..
par défaut de la teneur en membranes végetales qui est en realite
.
de 2 à 4 fois plus importante. Ce facteur multiplicatif varie selon
ltexf@èce végétale considérée puisqulil est de l’ordre de 4 pour Les
sous-produits de cerèales cantre 2 pour les graines de legumineuses,
Si on SQ place dlun:point de vue analytique, on remarque que le
residu d’hydrolyse
appelé C.B., comprend en fait des proportions
E!
variables des diff rents constituants membranaires ou d'eléments
tels que des protéines déjà pris en compte dans le dosage des
matières azotées totales.
SAUVANT soutient qu’actuellement on sait expliquer une
partie des variations representeos à la figure 3, Ainsi, la lignine
des graminees est plus salubilisee par la technique de WEENDE que
celle des légumineuses (fig.4). En conséquence, la digestibilité
de l’extractif non azote des fourrages est dans plus d’un cas sur
deux infBrieure à celle de la cellulose brute pour des graminées;
alors que la proportion correspondante est de moins de 10 70 pour
les legumineusus (BUTTERWORTH, 1976). Par ailleurs, les chercheurs
de Rostock (NEHRING et coll.) ont montré que :L'on retrouvait une
proportion dlautant plus importante de lignine et surtout de pen-
tosanes (constituants principaux des hémicelluloses) que 1 *aliment
était riche en membrane vegetale, estime8 par la teneur en cellurloss
brute.

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CLASSIFICATION DES ALIMENTS~
km.:
21 - Rappels oenéraux
Classiquement les aliments des animaux sont classés en
deux catégories , les aliments concentres et les aliments grossiers,
suivant la teneur de leur matiere seohe en matieres cellulosiques
et leur richesse en eau.
des a1 mente
Les aliments concentres sont theariquement/secs
dront la
teneur de la matiére séche en matieres cellulosiques est inferieure
ci 15%.
Les aliments grossiers sont constitues Par des aliments
encombrants dont la teneur de la matiere seche en matieres cellule*
siques est supérieure a 15 $, et par les aliments succulents richss
en eau et dont le taux de matières cellulosiques dans la matière
seche rappelle en fait celui des aliments concentres,
Les grains, les issues de meunerie, :!es tourteaux, les
levures, les aliments d’origine animale sont dos aliments concentres
les fourrages verts, les ensilages verts, les foins, les pailles
appartiennent au groupe des aliments encombrants, qui repsdsentent
les aliments grossiers avec les aliments succulents tels que las
racines, les tubercules et leurs derivés.
Les ruminants sont des consommateurs d’aliments grossiers
et d’aliments concentres ; les Porcs et les volailles reçoivent des
aliments concentres, mais les porcs peuvent également consommer des
aliments succulents,
22 - Princines de la constitution desA&.j.ons des. différentes
espèces domestiques
d - Bovins,, ovins et. caprins
1. Ration de base : .Aliments g,zos.zdez~ z herbe,. onsilagas, foins
(source d’énergie et de
matières azotées).
.Aliments succulents : racines, tubercules
(saurcs d ’ é n e r g i e ) .
2, ).-Lion de concentre :
. Aliments eon.cent&s 1
+ grains (source d@eners:ie)
+ issues de meunerie (source d*Éi,nergie et
de matières azotées)
+ tourteaux (source d *énerg,@ et de matiBres
azotées).
..’
_I’
3
,
Comp.ose mi.neraJ. v.itam.in&se,

b/ r h;cs (Aliments concentfis et éventuellement
succulents)
1, Growe.éners~tiqu~ c grains, racines et tubercules
2, we 4.ner&tique et azoté t tourteaux, aliments dtorigina
animale, lait éc&mG, &rum ds
fromagerie, farine de viande et
poisson, levures,
3, G_rp..minBraL ,et vitqninigus
c/ - w (Aliments coneentr6s)
1, t&ggpe Bner$$ique : grains
2, Groupe herg~tique et azote t tourteaux, aliments d'origine
animale et levure.
3, Croupe minéral e.t _vitaminique.

CHAPITRE III
31 - Camp.os,i.t.ion morpholooique :
legumineuse :
graminee t
feuille
limbe
tige
tige t 'gain8
fl8U3TS
épis
débris
debris.
.
32 - Vari.atipns de la comp.osit;xlor;l
DEMARQUILLY, dans ses comparaisons 2 des Ages ou des
stades de dévelappemsnt'equivalents,
constat8 des différences sys-
tBmatiqwes de composition chimique entre les legwmineuses et les
gramitiss dss pays tempe&s.
Les legumineuses sont plus riches en matieres azotees
notamment au cours du premier cycle de vegetation, 8n acides or-
ganiques, en calciumt magnésium, cuivre, carot&ne et genéralement
moins riches en sucre et en glucides solubles,, parce qw*elles ne
contiennent pas de fructosanes,
L8S legumineuses contiennent moins de membranes mais
ces membranes ont mains dlhemicelluloses que les graminees et gené-
rlament plus de lignines et de substances pectiques,
Les différences de teneur en matieres azotées, et en mem-
branes antre legumineuses et graminées resultent essentiellement du
fait que les fawilles de legumineuses ont une composition presquls
constante durant la croissance, du moins tant que les feuilles
restent vertes et actives et que cette composition est caractéritœ
~$9 par une teneur elevee en contenus cellulaires (protéines, et~c.,,)
et une teneur faible en constituants msmbranaires, En reuanche, la
teneur en membranes est plus elevee dans les feuilles de graminees
et elle augmente avec l'age tandis que leur tsneur en mati8res
azotess diminue,
Les feuilles de leguminewses et à un degre moindre les
tiges sont plus rapidement digerees dans le rumen que les feuilles
et les tiges de graminees, La raison 811 est que les légumineuses
sont plus pauvres en membranes et que leurs membranes quoi que
moins digestibles parcs que plus lignifiées sant plus rapidement
digeties car la lignification est beaucoup moins diffuse que pour
les graminées,
Tandis que MINSON et Mc LEOD, 1970, cites par DEMARQUICLY,.
XANDE et CHESNOST notent que les fourrages tropicaux sont d'une
manière generale uplws riches en constituants membranaires, moins

riches en matiares azotdss, moins digestibles et moins ingestibles
que les fourrages das pays temperes. Cette infe riorité peut certes
etre d'origine ger&tique mais semble surtout due aux facteurs cli-
matioues, notamment la temp6 rature et 1 tévapotranspiration’f.
11 existerait une influence de la saison sur la composi-
tion chimique, la digestibilite et surtout sur la quantite ingeree
(GHE~N~~T, 1912).
Il convient cependant, maigre toutes ces observations,
de vérifier comme pour leel%~
neens,
si les me-
thodes de calcul ou les re1ati.o
‘-‘--
ou non aux fourrages tropicaux.
33 - Deux. e&empl,es de cultures. fourrasères
331 - te maSs
Le ma!is a connu depuis 20 ans un essor considerable. On
peut attribuer ce développement spectaculaire a deux séries de
raisons t
- d'une part le potentiel de production et la valeur
alimentaire du mars ensile plante entière (les insuffisances prog
pres à cette plante sont faciles à corriger ; déficit en matières
azotées et en certains minéraux),
- d’autre part, les techniques de culture, de r6cole
te et de conservation sont bien au point et ont fait l'objet d'une
bonne diffusion auprés des éleveurs, Des varieté s de mieux en mieux
adaptées aux différents climats ont parmis de répondre a des situa-
tions variees.
.e----r a -. -.* ._. _.)
Ltensilage de malts, convenablement._c;omplémenté,--&sowt
le difficile probl&me de 11alimentakion--d8s ovins et des' bovins (en
periode s&che.
C'est un aliment hautement energetious (0,75 UF/klg
de M,S.) qui suffit aux besoins d'entretien et pour une forte part
aux besoins de production (10 litres de lait).
La ration doit c?tre equilibtie en matieres azotées soit
avec de l'urée a la dose de 4 kg/tonne de mai:s vert (à 25 $ - 30 $
de M.S.) soit avec du tourteau,
Le mars est pauvre en calcium et en phosphore. Il est
indispensable de r-établir l~eouilibre avec un condiment minéral,
Le mafs est une cétiale
dont l’amidon est diger6 en
partie dans le rumen, et en partie dans lJintestin, Dans certains
cas (% important de mars dans la ration par exemple), une partie de
l’amidon peut echapper à l'action des agents digestifs et ne pas
8trs utilisee par l'animal, On peut donc penser que tous les traiœ
tements technologiques qui augmenteront l*Qtat,do degradation de
l'amidon, sans provoquer une acceleration du transit, pourront
avoir un effet favorable sur l'utilisation digestive de la cetiale.
C’est le cas de certains traitements mécaniques (broyage,
broyage fin et pressage) oui améliorent legérement la digestibilite
de la ration (BERANGER, THIVEND, JARRIGE, 1972) ; cette améliora-.
tion est dtautant plus importante que la proportion de maEs dans la

ration est 8levee (EMBRY, GQODRICH et GASTLER,, 1966). les traiWm
m e n t s hydrat48rmioues s e m b l e n t b e a u c o u p m o i n s e f f i c a c e s , S e u l s ,
JOHNSON, MATSUSHIMA et KNOX, 1968) ont signale une augmentation de
l a digestibilit8 d e l a m a t i è r e sècha d u mass c u i t p u i s a p l a t i . E n
F r a n c e , VERMOREL, GEA'f et THIUEND (1972) n’ont observe aucune
i n f l u e n c e benefique d e l a prbcuisson
d u mars s u r l a digestibilite
d e s diffe rents c o n s t i t u a n t s d u &gime.
A u n i v e a u d e s phénomenes d i g e s t i f s , l ’ a c t i o n d e s t r a i t e -
m e n t s t e c h n o l o g i q u e s d u m a l t s s e t r a d u i t p a r u n e d i m i n u t i o n d e l a
part de l’amidon dige& dans l’in&etin s o u s f o r m e d e g l u c o s e
(ARMSTRONG et BEEWER, 1969 ; SUTTON et NICHOLSON, 1968 g QRSKOV,
FRASER et KAY, 1969), a u p r o f i t d e l a digestialn de l’amidon dans
l e rwien. M a i s , o n a r a r e m e n t p u m e t t r e e n evidence une diffgrence
significative de l*augmentation de la producti.on d'AGV (ARMSTRONG
et BLAXTER, 1961). C’est s a n s d o u t e c e o u i explliquei a u m o i n s e n
p a r t i e , 1 ‘ a m é l i o r a t i o n t r è s m o d e s t e d e s p e r f o r m a n c e s z o o t e c h n i q u e s
que l’on o b s e r v e e n u t i l i s a n t d u maEs q u i a s u b i u n t r a i t e m e n t
t e c h n o l o g i q u e , . SZgnalons e n f i n qu’un t r a i t e m e n t t e c h n o l o g i q u e g u i
p r o v o q u e u n e d e g r a d a t i o n t r o p i m p o r t a n t e d e l ’ a m i d o n (gélatinisa-
t i o n ) p e u t a v o i r u n e f f e t ddpressif s u r l ’ u t i l i s a t i o n d i g e s t i v e
de la ration comme l’ont mont& MUDD et PERRY (1969).
332 - L e sord-ig
L e s s o r g h o s f o u r r a g e r s s o n t d e s plar,!tes annuellss dtori-
gin8 t r o p i c a l e oui d e m a n d e n t p o u r b i e n s e d é v e l o p p e r , u n e q u a n t i t é
i m p a r t a n t e d e c h a l e u r .
D e t o u t e s l e s p l a n t c s f o u r r a g è r e s Cu!ltivées e n F r a n c e ,
c e s o n t c e r t a i n e m e n t c e l l e s o u i s o n t l e s p l u s erigentes en chaleur
a u depart d e l a vegetation e t o u i , e n s u i t e , r é s i s t e n t l e m i e u x a u x
f o r t e s t e m p é r a t u r e s d e 1 ‘Eté.
Gr%ce à l e u r s y s t è m e r a d i c u l a i r e p r o f o n d e t à l e u r b o n n e
u t i l i s a t i o n d e 1 ‘eau d i s p o n i b l e , l e s s o r g h o s tolerent b i e n l a se-
c h e r e s s e d è s q u e l a levee e s t assureo e t l e s r a c i n e s b i e n dev8loppf$es,
S e u l e s l e s g r a n d e s p l a i n e s d e l a moitié Sud de l a F r a n c e
peuvent esperer en annoe n o r m a l e u n r e n d e m e n t d e 8 à 1 4 t/ha e n
t r o i s c o u p e s d e j u i l l e t à s e p t e m b r e ,
C o m m e p o u r l a p l u p a r t d e s graminees f o u r r a g è r e s , c’est
une explaitation a u c o u r s d e l a m o n t a i s o n q u i f o u r n i t ltoptimum de
r e n d e m e n t e t d e v a l e u r a l i m e n t a i r e ; e n f a i t , c’est environ deux
semaines avant llepiaison qu’il f a u d r a i t e x p l o i t e r p o u r o b t e n i r u n
f o u r r a g e v o i s i n d e 0,70 UF/kg d e M.S, e t 1 2 0 Q d e M,A,D. M a i s ,
f a u t e d e p o u v o i r é c h e l o n n e r l a p r o d u c t i o n p a r d e s varietes d8calees
o u d e s d a t e s d e s e m i s differentes, Ifexploitation v a c o m m e n c e r
p l u s tfit ou8 e e s t a d e o p t i m a l e t s e p o u r s u i v r e p l u s t a r d p o u r s e
t e r m i n e r a v a n t 1 >épiaison. La valeur du fourragc va donc en pratique
p a s s e r d e OJ2 UF e t 1 4 0 Q d e M.A.D,/kg d e M,S, à 0,53 U F 1 2 6 0 g d e
M.A.D../kg de M.S.
L o r s d e s r e p o u s s e s , l a d i m i n u t i o n d e l a d i g e s t i b i l i t e
e s t p l u s l e n t e a u c o u r s d u v i e i l l i s s e m e n t que l o r s d e l a premi&re
p o u s s e , a u s s i llexploitation e s t - e l l e p l u s s o u p l e ,

Des 6tudas-amBri,caines montrent que la valeur du kilo
---1.... .V.._" .-._______ _ _de matière sèche paur la
,-_
productlonlai~é~~dimlnus-au cours ch3 la -.
maTüri?%"-'du.-grain. En revanche
la di estibilite des repousses
feuillues de sorgho est assez h3"Oe 9 70 $ soit 0,68 UC- environ:) et
pratiquement constante entre six et neuf semaines d'fige (DEMARQUILLY,
1970). Si lors du-premier cycle de végétation, le sorgho est netœ
tement moins digestible- que le maîs et un peu moins que le ble ou
l'orge, il est, en -rewnohe, inger-é en plus grande quantite surtout
à un stade jeune puisque-$.a-qwntites ingerées restent supérieure%--
à 2,15 kg de M,S,/'lOO kg de P,U,-_a~_ premier cycle et à,2&&-kp.%ïv&
les repousses.
- .__
. ---
- "cs...% _----...
Les sorghos fourragers semblent donc bien adaptés à une
exploitation sous forme de fourrages verts (Zéro p$$turage)* Au
premier cycle, celle-ci devrait se situer durant la montaison, la
valeur alimentaire etant alors à son maximum, et une exploitation
à ce stade permettant d*obtenir des repousses importantes dont la
valeur alimentaire est, elle aussi, elevée.
En revanche, les sorghos fourragers (mais il n'en est
peut-étre pas de m&ne des sorghos grains) semblent mal adaptés 23
une exploitation sous forme d'ensilage ; en effet, au stade laiteux,
le sorgho posséde une valeur alimentaire faible et une teneur en
matiere sèche encore insuffisante ( 25 8) pour permettre une bonne
conservation et une consommation elevee,
Le sorgho est actuellement la cereale qui permet de ~~3,104
riser au maximum les différents traitements technologiques. Compare
à l~orçje, au blé et au maXs, le sorgho est moins digestible et
d'une façon générale, les différents traitements technologiques
vont ameliorer la digostibilit6 de certains de ses constituants,
en particulier celle de l*amidon. Au niveau de la digestion, les
traitements technologiques provoquent comme pour le maTs, une. di-
minution de la digestian intestinale de llamidon (Dlc NEILL,. POTTER
et RIGGS, 1970) au profit de la digestion dans le rumen, On note
généralement une augmentation de la production drAGV, mais sans
qu'il y ait une modification de la composition molaire du melange
de ces différents acides. En outre, on a constate (POTTER, MC NEILL
et RIGGS, 1971) que certains traitements hydrothermiques du sorgho
provoquent un remaniement favorable des protbines dans le rumen en
ameliorant la qualité des matieres azotées qui arrivent dans l'in-
testin gréle, Dans l'ensemble, ces traitements ameliorent la vitesse
de croissance et l'efficacité alimentaire, sans modifier le rende-
ment et la qualité des carcasses.
34 - Conservation des fousraqeo
341 - Fe naison
Sous la dénomination generale de "f~~inft, on désigne uni
fourrage composg dc graminées ou de légumineuses diverses, soit
seul* soit en mélange ayant une teneur en matière sèche voisine de
85 sr ce qui lui permet de se conserver une, voire plusieurs années
sans précautions autres qu'une couverture le mettant à l'abri de
la pluie.

La digestibilité de la matière organique de 250 foins
Etudiés depuis 1960 par DEMARQUILLY a varie de 49,9 à 77,5 $ ce
qui.. ccmrespond ,.à w-ta. v.ari.ation de 1.a valeur-~nery%i&ue ds---OyZ;2--,~.“-.----.- *
0,84 UF/kg d e M;S. et la quantitQ de M.S.1, par les moutons à
varie de 1,17 & 2 $89 kg pour 100 kg de poids vif.,
La valeur du foin ddpend de celle du fourrage sur pied
au moment de la fauche et elle lui est generalement inférieure Par
suite des pertes lors de la récolte et de la conservation,
La fenaison a été pendant tr&s longtemps, la méthode
traditionnelle de conservation des fourrages uWis6e par les éle-
veurs pour faire des stocks, destinds & 1 Balimentation hivernale
de leurs ruminants. Depuis une dizaine dfannees (en France), cette
technique régresse au profit de lrensilage, qui permet d(exploiter
rationnellement les pousses de fourrages précoces au printemps ou
tardives à l’automne.
342 - Ensilaqe
L’ensilage est un processus de fermentation anaérobie
visant B conserver les fourrages verts ou -iFs autres aliments à
l*Qtat humide, avec le minimum de pertes de matière sèche et de
valeur nutritive, sans formation de produite de fermentation dan’gel
reuse pour la santé des animaux.
Pour cela il faut que la quantité d’acide lact&ue fonnee
aux depens des sucres de la.PlBntc soit telle qu’il se produise
une esp8ce de stérilisation du fourrage , permettant ainsi une con-
servation Prolong&e sous un état stable, notamment par suite de
1 ‘inhibition totale de tout developpement des microorganismes bua*
tyriques parce que csuxcci sont pratéalytiques et Putrefiants,
Etant beaucoup plus indépendante des conditions metearo-
logiques que la fenaison, la conservation par ensilage permet de
recoltcr des fourrages à un stade optimum et d’intensifier la pro.-
duction fourragère par 1 “emploi d lengrais.
343 - Déshydratation
La déshydratation , par son séchage rapide, est la méthode
de conservation qui provoque le moins de perte ; les pertes, y
compris celles de la recolte représentent environ 5 & 10 $ de la
M,S, ptisente dans le champ.
Pour Qtre deshydrates,
les fourrages doivent Btre hâchQs.
Il est danc indispensable de les conditionner à la sortie de la
déshydrateuse pour faciliter la manutention, 1s stockage, le trans-
port et la distribution des fourrages aux animaux. Ce conditionnement
est obtenu :
- soit en les condensant
- soit en les compactant
- soit en les camprimant.

344 - Pertes lors de la c0nservat.i.o~~
Elles sont de trois origines %
- pertes sous forme de jus, d’autant plus Qlevées
que le fourrage
est plus humide et que la hauteur du silo est
grande ;
- pertes sous forme de matière sèche inconsommable,
parce que moisie ;
- pertes sous forme de gaz, essentiellement carbo-
nique et resultant de la respiration et des fermentations (autres
que lactiques de l’ensilage).
35 - Fertilisation et oualité du four+3
Elle peut, en augmentant leur teneur en azote, augmenter
la digestibilité de la matiere organique de certaines graminees
tropicales, généralement pauvres en azote, et dont la teneur en
azote à des stades tardifs de veg8tation est souvent insuffisante
pour assurer une activité normale des micro-organismes du rumen
(SMITH,1962 ; CHEMST , résultats non publiés]l,
La fertilisation arotee ne modifiant; pas la digestibilité
de la M.O. il doit en étre de meme pour la valeur énergétique nette.
Cela a d*aillours ete confirme par des Études en chambres respira-
t o i r e s (BLAXTER et ai, 1971) et directement à partir des gains de
lipides et de proteines
realisés par des agneaux en croissance
(THOMSON, 1964), cites par DEMARQUILLY.
352 - Fertilisation phosphatée. et pata.ssioue
DEMARQUILLY soutient que d’après les essais de WEIR et
a1 (1958), BROW et APGAR (1969), RE10 et JUNG, 1965, on peut con’-
clure que la fertilisation phosphatée et potassique ne modifie ni
la digestibilite de la matiere organique, ni 1.a valeur énergétique
des fourrages, du mains quand les fourrages sont comparés à age ega$.
353 - Conclusion
Ne madifiant pas un peu la valeur alimentaire des fourra-
ges, la fertilisation s’avère benéfigue dans la mesure olr il est
possible d’utiliser correstement le supplément de la production DDE
matière sèche obtenu,
Elle est pleinement justifiée pour les prairies p&tur&s
pour lesquelles elle augmente relativement peu les pertes à condi-
tions que les dates dtexploitation par le p&turago soient déterminées
par la quantité dlherbe présente à l’hectare et que le chargement
animal soit adapte à cette quantité d’herbe pxdsente.
La fertilisation azotée p&sente en outre l’avantage dtaug-
menter la teneur en matières azot6os des graminées, notamment quand
elles sont exploitées à un stade précoce,
L’optimum de la fertilisation azotée se situerait Suiv:ant
les conditions de milieu, l'année, l’espece fourragère et le type
de production animale envisagé entre 200 et 350 kg/hafan d’N.

U n d e s interêts d e l a f e r t i l i s a t i o n a z o t é e , à c o n d i t i o n
q u ’ e l l e s o i t c o r r e c t e m e n t m o d u l é e , e s t d o m i e u x r e p a r t i r l a produc&
t i o n fourragére a u c o u r s d e l ’ a n n é e ; l ’ e x e m p l e e s t mont& p a r l e
*déprimage” qui necessite u n e f u m u r e a z o t é e h i v e r n a l e q u i a s s u r e
a i n s i u n e p r o d u c t i o n precoce s u f f i s a n t e q u e l e s a n i m a u x pEtturent
p e u a p r è s l a s o r t i e à l ’ h e r b a g e ,
36 . D i f fe r e n t e s cateqories d e fouwes pawres
36’ ” F
* l e s o n t u n e v a l e u r a l i m e n t a i r e tres f a i b l e ,
e t n ’ o n t é t é Utilis&es jusqu’si. présent q u ’ e n p e t i t e s quantites
d a n s l a r a t i o n d e s r u m i n a n t s , Leur structure physique permet comme
n o u s l e v e r r o n s p l u s l o i n , d’ameliorer l ’ u t i l i s a t i o n d i g e s t i v e d e
c e r t a i n e s r a t i o n s r i c h e s e n é n e r g i e -; e l l e s n e p e u v e n t p a s p a r c o n t r e ,
c o n s t i t u e r l a b a s e d’une r a t i o n a l i m e n t a i r e p a n d a n t u n e p é r i o d e Ide
l o n g u e dude.
Chaque année d e s quantites important,es d e p a i l l e s s o n t
hr01ees d a n s l e s c h a m p s o u s o n t utilisees c o m m e litiere d a n s l e s
e t a b l e s .
362 - L e s s o u s - p r o d u i t s d e l a c u l t u r e d e maTs
L e s t.iges, l e s f e u i l l e s , r a f l e s e t e p a t h e s d e mars peu-
vent btre ufzîlisees d a n s l e s r a t i o n s d e s r u m i n a n t s .
L e s c a n n e s d e mars s o n t m o i n s r i c h e s e n m e m b r a n e s e t
s u r t o u t m o i n s l i g n i f i e e s q u e l e s p a i l l e s , E l l e s o n t u n e v a l e u r Bner-
g é t i q u e n e t t e m e n t p l u s é l e v é e ( d e l*ordro d e Ci,5 IJF/kg d e M.5,).
L e n i v e a u d e c o n s o m m a t i o n d e s e n s i l a g e s d e c a n n e s sera.it
compPis e n t r e 1,3 e t 1,9 k g d e M.S, p a r 100 k g d e p o i d s v i f s e l o n
l a m é t h o d e d e c o n s e r v a t i o n e t l ’ i m p o r t a n c e d e l a q u a l i t é d e s a l i -
m e n t s c o n c e n t r e s complementaires,
C a n n e s e t r a f l e s d’e ma!is p e u v e n t a u s s i é t r e t r a i t é e s aux
a l c a l i s . Lfamelioration d e v a l e u r n u t r i t i v e q u i e n r é s u l t e , e s t ldu
meme o r d r e d e g r a n d e u r q u e c e l l e o b s e r v é e s u r l e s p a i l l e s d e &&a-
l e s : + Il,2 p o i n t s p o u r l a d i g e s t i b i l i t é d e l a M.S. d a n s l e c a s
d e r a f l e s d e mars broyees e t t r a i t é e s a v e c 4 $ d e s o u d e .
363 - L e s copeaux d e b o i s
O n p e u t u t i l i s e r l e s c o p e a u x c o m m e u n f o u r r a g e g r o s s i e r
d a n s l ’ a l i m e n t a t i o n d e s r u m i n a n t s , & u n e p r o p o r t i o n d ’ e n v i r o n 2 0 $
d e l a r a t i o n . On pr+efère u t i l i s e r l e s c o p e a u x a p r è s l e s a v o i r broyés
g r o s s i è r e m e n t . L e s i n c i d e n c e s d e l’abcès du folie t e n d e n t à d i m i n u e r
a v e c l ’ a u g m e n t a t i o n d u t a u x d e c o p e a u x e t l e b r o y a g e g r o s s i e r .
3 6 4 - L e s de chets c e l l u l o s i q u e s , s o u r c e é nerqe t i q u e dans
1 *alimentation ,des ruminants
AU X E t a t s - U n i s , l e s q u a n t i t é s d e d é c h e t s c e l l u l o s i q u e s
a g r i c o l e s d i s p o n i b l e s e n 1 9 4 6 o n t eté évalués à 1,73 x 1 0 8 t o n n e s .
A l ’ h e u r e a c t u e l l e o n e s t i m e à 1 0 0 m i l l i a r d s Ete t o n n e s p a r a n l e s
d é c h e t s c e l l u l o s i q u e s m o n d i a u x , n o t a m m e n t l e s v i e u x p a p i e r s e t l e s
d é c h e t s a g r i c o l e s (MICROWAVES, 1974).

TABLEAU 3 - DIMINUTION DE VALEURRNUTRITIVE ET D'fNGESTIBILI-K ENTRAINEE
PAR LA FENAISON (DE MARCWILLY)
1
i
GRAMINEES
!
? -*"U-*-l "-UIIIIœ"mm-m-œ* i
LUZERNE
TREFLE VIOLET
œ-œ--œ
œaw+-œœ---r--"œ-& -œœ-
?
I
I
I Séchage en andain T-
r-""
!
!Séchage I
sur le sol
i
I
METHODES DE FENAISON
I Séchage:
Sechage I Sgchage i Séchage
en
I------W- "ll*1œœ*l
en
e n
e n
en -
I
I
I
i grange
i Sans
T
Avec
! grange
; pluie ' pluie
i
andain
I
t grange
.
t andain
-"------œœœœœœœ*œœ~~"œ-œ"œ"-"œ"œœœœ
f
#"-œ---œ "œf-œ" L-QI-If LLI--cIII f-* ---œ- œf---------f ----L---c +"-œœ"--œ"'
f .Nombre d'échantillons
i
31 ! 26 !
21
1
9 !
10
!
6 !
5
t
1
I Diminution par rapport au fourrage I
! vert :
!
- digestibilité de la matière
t-
. 4,7$5!- 3,7$1,63- 7,7+2,5!- 4,2+12,5!- 7&3,5 i- 6,5&3,5!-11,0+ 5 !
I
organi4ue (points)
!
!
I
"!
1
!
I
f
I
! - matières azotées digestibles
i-10 ;t4
i-23 $19 j
(g/kg-de matière sèche)
.
;-10 $4
i-22
*
ç8,0;-23
+17f -41 pi
i
!-26
'11
!
!
I
!
!
f
!
i
/
!
-- ouantité de matiere sèche inger&-l5,O
!-18,O
!-26,O
!-11,o
f33,o
I-15,0
i-15,0
j
I
(en p.100 de la quantité ingérée1
!
!
!
!
1
!
1
t
en vert)
!
!
!
!
!
!
f
1
!
!
- quantite
d e matière organique
j-2 1'2
j123,4
i-34,1
;-14,9
i-31,1
(-22,8
i-27,6
i
digestible in@& en p.100 de
;
.
.
1
I
la 4Uantitg if~jgfS&@
i
i
en vert,
.
!
!
!
i
!
f
!
!
!
!
!
I
i

TABLEAU 4 - MODIFICATIONS DE V,ALEffR ALIMENTAIRE ENTRAINEES PAR L,'ENSILAGE
GRAMINEES
LEGUMINEUSES
""""9""
llensilage.
ttion digestibilité matière """"11"
we (points)
: en matières azotées
:ibles
Y azotge delle.
f
tion
i
!Diminution variable suivant qualité de conservation et importance compl8men- !
!
tation Qnergétique.
l
f
!
f
GRAMINEES
I
t
LEGUMINEUSES
HAIS
;
""""-""-*"""""""I"""""""""""""""""~""""""""""""~""""""""
f
????????????????
? ?
Finesse de hàchage de lfensifage
: longueur des brins (en cm)
!
é ingé&e en $ quantité
e n .rn nC
Y~J.sA ;
les moutons :
nsifage direct
3 8
nsilage préfané
nsilage direct + conserva-
eur efficace
les bovins :
nsilage direct
nsilage prr5fané
nsilage direct + conserva-!
J
I
t
!
!
1
eur efficace
1 82
!
9 2
f
95 à 100 !
1
! 95 à ID0 I
1
f
1
!
!
!
!
?
I

TABLEAU 5
INFLUENCE DU DEPRIMAGE, SUR LA WJ.LEUR DES FO.INS DE,
PRAIRIE NATURELLE ,DE M,ONTA.GflE
récoltés par MM. MIQUEUX et ARNAULT à LAQUEUILLE (1100 m, d'altitude)
!NON DEPRIME
; 6.7 ; 60.6 ; 0.54 i 64 i jtlJ i5.700 i 3.080
i 36;z i
;DEPRIMAGE
I
!
!
; ..- ;--,
f - Pré co ce
!
!
!
1
!
I
1
!
I
!
!
f
i
(03.5)
I1
6.7 ! ! 61,4 ! ! 0,62 1;
78
i 1
120 !5.500
1(+25012! 7+225) 3.410
f I --
430 i1
1
!
!
1.
‘!‘

f
f - Moyen
I
!
i
!
1
!
i
i
(10,5)
1
6.7 ; 63.7 ! 0.60 1
75
I
!

117 !5.100
!(+630)!(+
i
3,060
535)
f! 380 I1
r - Tardif
I
!
i
I
!
i
1
!
i
E
(17.5) !
6.7 t 68,l I 0.68 J 0 !
153 !3.800 ! 2.580
! 370 !
!
f
I
i
i
!
- !T;mo)!(+1120) I
1
Les chiffres ( ) indiquent la quantité récoltée lors du
dtiprimage,

365 - Les majccs de ~aiskn
Les marcs de raisin sont canstitu8s de Pu&es et peaux
de raisin, avec une proportion plus ou moins importante de rafles
et de pépins. Ils contiennent entre 70 et 35 $ de M.S., laquelle
comprend 8 à ?O $ de cendres, 12 B 14 $ de M.A., 20 à 30 $ de C.B,,
5 à 10 % de M.G.I suivant la proportion de rafles et de pdpins.

.,a-.
RAPPEL SUR CERTAINS*ASPECTS DE LA DIGESTION
CHEZ LES RUMINANTS
‘y
La digestion commence par une mastication initiale qui
f3 st somm ai re . Les alimants sont rapidement deglutis après avoir
supporté une instiivation qui contribue à les humidifier, Ils
arrivent dans le rumen et le reseau, et sont ensuite ramenés dans
la cavité buccale (&gurgitation) pour y Btre soumis 21 une nouvelle
mastication et insalivation. Cette opdration s’appelle la rumina-
tion et permet un ensemencement complet des aliments.
41 - T,ransit des aliments
Tous les produits qui resultent de la premiers mastication
ou la rumination tombent dans le r-éseau et le rumen. Les chances de
passage des particules alimentaires dans le feuillet augmentent
avec la réduction de la taille de ces particules.
C’est une des raisons pour lesquelles les faurrages gros-
siers ont generalement un temps de transit important avant d’arriver
dans le tube digestif, d*olr l’importance des traitements de ces
aliments qui ont un effet positif sur leur vitesse de passage et
leur digestibilité.
ans le rume_
Le rumen et le resau forment une vaste cuve 4 fermenta-
tion où les aliments finement divises par la mastication méryciclue
sont impregnes d’une grande quantite de salive et se trouvent pen-
dant un temps assez long dans des conditions propices à la crois-
sance et à la multiplication des batteries.
La population microbienne joue un r:Sle très important,
Elle utilise certains materiaux pour l’elaboration de sa propre
substance.
Les microarganismes subissent une degradation constantei
dant les produits sont à leur tour utilises par l’hôte,
L’existence de cette population exige :
- des quantités minimum de matières azotées, de glu-
cides et d%lBments minéraux ;
” un Qquilibre entre :
. les substances azotees et énerg6tiques
les formes azotées (solubles et non solubles,
protéiques et non proteiques)
??
. l e s glucidpq ~nl)fh~ m- -il l e s matieres
cellulosiques.

4 3 - mduits t e r m i n a u x . d e la-dioestion
L e s p r i n c i p a u x p r o d u i t s t e r m i n a u x d e l a d i g e s t i o n d e s
g l u c i d e s s o n t l e s a c i d e s g r a s v o l a t i l e s :
- a c i d e a c é t i q u e
- a c i d e p r o p i o n i q u e
- a c i d e b u t y r i q u e .
I l s s o n t a u x r u m i n a n t s c e q u e l e g l u c o s e e s t a u x monc4-
g a s t r i q u e s ;
i l s c o n s t i t u e n t l a p r i n c i p a l e s o u r c e drenergie, La
composition de ce mélange d*A.G,V. varie beaucoup avec le &gi.me
a l i m e n t a i r e .
I l s t i e n n e n t l e u r o r i g i n e d e l a f e r m e n t a t i o n p a r l a
f l o r e d u r u m e n ( b a c t é r i e s et p r o t o z o a i r e s ) d.es g l u c i d e s f o u r n i s p a r
l a r a t i o n ( s u c r e s s i m p l e s , a m i d o n e t s u r t o u t c e l l u l o s e ) ,
L ’ a c i d e a c é t i q u e reprosente 5 0 à 7 . 5 % d e s A,G.V. t o t a u x ;
d e s p l u s f o r t e s p r o p o r t i o n s a p p a r a i s s e n t a v e c u n e a l i m e n t a t i o n
c o m p o r t a n t d e s f o u r r a g e s p e u d i g e s t i b l e s ( f o i n s recoltés t a r d i v e -
m e n t ) . B i e n q u e p r o d u i t e n quantitos m o i n d r e s , l ’ a c i d e p r o p i o n i q u e
e s t i n t é r e s s a n t B c o n s i d é r e r p a r c e qu’il e s t l e s e u l A,G,V, pouvant
c o n d u i r e ci l a s y n t h è s e d e g l u c o s e p a r llanimal. Sa production aug-
m e n t e c h a q u e f o i s qu’il e x i s t e d e s s u c r e s r a p i d e m e n t f e r m e n t e s c i b l e s
d a n s l a r a t i o n ( c o n c e n t r é , h e r b e j e u n e
o u q u e l e t r a i t e m e n t t e c h -
n o l o g i q u e d e l a r a t i o n ( b r o y a g e p o u s s é 1 é1Bve l a v i t e s s e d e s f e r -
m e n t a t i o n s b a c t é r i e n n e s ; c e p e n d a n t c e t r a i t e m e n t a c c é l è r e l e t r a n -
s i t d i g e s t i f a u x dopens d e l a d i g e s t i b i l i t é .
L e s c a p a c i t é s d ’ u t i l i s a t i o n d a n s l e r u m e n p o u r l a synthese
d e s p r o t é i n e s m i c r o b i e n n e s ( c o m p t e t e n u d e l e t r a n s f o r m a t i o n d e
4 0 8 8 0 p o u r c e n t d e l’azote ingérÉ?) s o n t l i m i t é e s . Ltexces d e s
proteines p a r r a p p o r t à l ’ é n e r g i e c o n d u i t à u n e f o r t e p r o d u c t i o n
d’ammoniaque. La detoxification d e l ’ a m m o n i a q u e p a r l e f o i e c o n d u i t
B u n t r a v a i l metabolique s u p e r f l u e t u n g a s p i l l a g e d ’ a z o t e ; c e
probl&me e s t d e v e n u c r u c i a l l o r s d e l ’ a d m i n i s t r a t i o n d ’ u r é e d a n s
l a r a t i o n ,
4 4 - L e s b e s o i n s e n slucose
s o n t
C h e z l e r u m i n a n t l e s sucres/Gad68 p r e s q u e t o t a l e m e n t
d a n s l e r u m e n , L a p r e s q u e totalitd d e g l u c o s e necessaire h l’orga-
n i s m e d o i t é t r e s y n t h é t i s é e p a r l e f o i e c3. p a r t i r d ’ a u t r e s compo&s
t e l s q u e l ’ a c i d e p r o p i o n i q u e o u l e s a c i d e s a m i n é s , L e g l u c o s e e s t
i n d i s p e n s a b l e p o u r d e n o m b r e u s e s f o n c t i o n s d e l ’ o r g a n i s m e :
- f o n c t i o n n e m e n t d u systbme wrveux,
- s y n t h è s e d e s r é s e r v e s g r a i s s e u s e s ,
- n u t r i t i o n d u f o e t u s ,
m p r o d u c t i o n d u l a i t .
L e s c o m p o s é s formateurs.de g l u c o s e s o n t a v a n t t o u t
lracide p r o p i o n i q u e e t l e s a c i d e s a m i n é s p r o v e n a n t d e s p r o t é i n e s
co rpo relie s o u d e l’alimentation.

45 - Le .rble des matières ctrasses
Les graisses constituent une &serve d*energie dont la
synthese utilise principalement l’acide acétique produit dans le
rumen, à condition toutefois qu’un minimum de glucose soit dispo-
nible.
Ces &serves sont susceptibles d*&tre mobilisées lorsque
l’organisme a des besains en énergie que ne peut kssurer la ration :
ceci se produit par exemple en fin de gestation lorsqu*il feut
beaucoup d’énergie pour fabriquer le glucose nécessaire à la mepe
-..
et au foetus.
46 - La sypthese et la deuredation des pr_otéine..ew
Daniel SAUVANT (INA-PG) ecrivait en 1979 : “Un ~&CLYQ-~
ant content”, en effet
azotées simples comme
l*ammoniaque qui peut proveni.1: de différentes saurces : acides
aminés, amides, urée,.. les bactéries transforment les formes
azatees simples, inutiles pour l’animal en protéines bactériennes
ayant une valeur nutritive très élevée,
La synthese des proteines corporelles s’effectue 53. partir
des acides aminés absorbes dans l’intestin gr@le ; elle est tres
active dans certaines circanstances (fin de gestation, premier mois
de lactation). Cette synthese necessito un apport equilibse d’acides
amines indispbnsables et dténergie et est stimulée par la présence
de glwose, Ce glucose provient surtout de l’acide propionique
des fermentations, d’oh lBefficacite des concentrés lorsque de
fortes synthéses proteiques sont necessaires.
Dans certaines circonstances, une partie des protéines
corporelles peut étre mobiLisée et dégradBe an acides amin6s pour
les synthèses protéiques du fletus, ou pour fournir au foie des
composes formateurs de glucose,

./31
5 1 - DBfinition
La valeur alimentaire d*un fourrage ast le produit de
deux facteurs :
- d’une p a r t , sa valeur nutritive, plus spe cialement
sa valeur energetique qui depend avant tout du coefficient de di-
gestibilité ;
- d’autre part , son acceptabilite ou quantité de
matiere séche ingérée par des animaux auxque1.s on offre ce fourrage
à volonté.
La valeur d’un fourrage se caracterise par sa concentra-
tion en eloments nutritifs s
- énergie
- azote
LI minéraux et vitamines.
D’après DEMARQUILLY, la concentration en énergie est le
facteur essentiel de la valeur nutritive dans la plupart des cas.
La valeur energetique est estimée B partir de la digestibilité de
la matière organique mesuree sur moutons par la formule de BRETREM z
UF
/kg pl,sq
=
226 k0.D~u;o120 rt.o& (EiVeC f%o.D, et M,o,I.
w g/kg d e M.S.).
E,O,D, = Matiere organique digestible
M.O.1. = Matière organique ingérée,
5 2 - R~~ets
Pour digestibilite M.O. 8 70 %, forage à 0,70 UF/kg M,S.
avec variation de 5 points de digestibilite = 0,10 UF/kg M.S.
Pour D.M.0, = 75 $ ==r:
fourrage à 0,80 lJF/kg M. S.
pour D,M,O, = 65 ,% ===
fourrage à 0,60 UF/kg M.S.
Pratiquement on observe de grosses variations de la D,,
des fourrages de 55 % (0,4-O UF/kg) & 85 >A (1 UF/kg/M.S.).
Valeur nutritive potentielle des fourraqes
La valeur nutritive potentielle dtun fourrage peut Btre
déterminée à partir des quantités de M.O.D. et deenergie digesti-
ble (ED) ou d’énergie nette (EN) que 1 fanimal consomme volontaire-
ment quand le fourrage est offert à volonte comme unique aliment,

,/32
CRAMPTON et al, (1968) ont propose un index d:e la valeur nutritive
(I,V,N,) qui tiendrait compte de l~ingestibilite et de la diges-
tibilite.
DEMARQUILLY etWE.ISS (1970) ont utilise un fndex de la
VkJ.eur Alhsntaire Cf6V.A.) oui combine l'ingestion et la valeur de
l'cinergie nette exprimee en Unités Alimentaires à partir de la
M,O,D, et Indigestible avec l'aide dlun facteur de correction du
ballast (BREIREM, 1954). Il est evaluo comme suit :
1.V.A. =
3limen+&res ks/P.-
Pour évaluer la valeur alimentaire d'un aliment on peut
pro&der de deux façons :
11 - Mesure directe avec des animaux (moutons le plus souvent)
2/ - Calcul avec des equations de prevision.
La composition chimique permet de se faire une bonne idée
de la valeur d'un aliment ; c'est pourquoi nous allons d'abord
pdsenter cette conpcisition f
Exemple : paille de blé (d!aprQs JARRIGE - Alimentation
des Ruminants, 1978) t
Contenu cellulaire glucidique : 2 $
Constituants membranaires :
. hemicelluloses
t 26
. cellulose
:
40
?
lignine
:
II
. cellulose WEENDE
:
. pentosanes
: 23'
53 a Diffé,rentes méthodes de~r~vis~delaleur.~im.entü;ire
La digestion celulosique de A, JARRXE et P. THIVEND, 1969
offre un moyen simple et facile 21 adopter à la série pour estimer
la valeur nutritive des faurrages,
Elle est nettement moins satisfaisarke pour prévoir
"ltacceptabilite" du fourrage, tout en l'étant plus que les trois
autres methades : la cellulose brute de WEENDE, la ligno-cellulose
et la digestibilite in vitro en présence de liquide du rumen,
531 - Prevision de 1.a temr en M,A.D&
La teneur en matières azotdes digestibles est ri oureuse-
ment liée à la teneur en matieres azotées totales, M.A,T, 'i N x 6,25)
de l'aliment, DEMARQUILLY et JARRIGE (18) ont choisi d?exprimer la
teneur en M.A.D. par la difference entre la teneur en M.A.T. et la
teneur en M.A. apparemment non digestibles, laquelle est très peu
variable.
- fourrages verts :
graminées
1 legumineuses
. ensemble

J33
t _.
- foins
4,81 (n =
8 $------
- fourrages ensiles
5,03 ( n =
491
- fourrages dwshydrates
5,46 [n-n-_, 1.17).
Ainsi pour la majeure partie des cas on peut donc retenir
les rwlations simplifiées suivantes :
POU~ les fourrages verts . . . . . . . . M.A.D. = M.A.T. - 4,5
M.A,D, = M.A.T, - S,O,
532 - P&vision de, la, v.al.e~ e.nerqe$Jque
La V.E. d’un fourrage depend avant tout de la teneur en
M,D.D, et par là du coefficient de digestibilité de la Matière
0 rg aniq ue .
On peut distinguer schématiquement trois catégories de
constituants dans la plante :
- les constituants du contenu cellulaire : sucres
et fructosanes (amidon des grains), acides organiques, constituants
azotés, lipides.. , , on peut considerer qu’ils sont reellemwnt di-
gestibles en totalité (glucides) ou en quasi totalité ;
- les polysaccharides des membranes : celluloses,
hemicelluloses et substances pectiques ; leur digestibilite peut
varier dans des limites tres larges : de + 90 $ dans les jeunes
graminees feuillues à 40 $ dans les pailles ;
- l a l i g n i n e : c’est un glucide dépose dans la trame
cellulosique des membranes ; il est en moyenne, pratiquement indi-
g e s t i b l e . Le coefficient de digestibilité du fourrage depend donc
de la proportion et de la digestibilité des membranes, Celle-ci
diminue quand augmente la proportion des membranes dans la plante
ainsi que leur lignification (R. JARRIGE et k?INSON, 1964).
533 - Prevision de la q.uantite in&ree
5331 - Me thodes chimiques
La quantite inge&e est estimée avec la meilleure p&ci-
sion à partir des critères caracterisant la proportion des membra-
nes ou du contenu cellulaire ou celle des constituants solubles t
constituants solubles dans 1 tL;au ou dans une salive artificielle
(JARRIGE e t 7wvEw, 1969) ouy mieux encore, dans une solution
a c i d e d i l u é e .
(DEHORITY et SOHNSONJ 964 > I OU dans une solution de pepsine
Hcl 0,075 n.
(DoNEFER et al, 1963), cites par JARRIGE,
5332 - Méthodes bioloqiques
La digestibilité in vitro et la difiestibilite en sachets
sont de bons critères de la quantité ingeree (Q,I.) lorsquyelles
sont conduites pendant de courtes periodes :

,134
- huit heures pour les fourrages verts
- vingt quatre heures pour les foins
- dauze heures pour fourrages verts et ensilages,
En combinant deux déterminations de D.I.V. ou en sachets
(DEMARQUILLY et CHESNOST, i969),,ltune
courte (vingt quatre heures)
pour caractériser la quantité inr$&e, et l’autre *plus longue
(quarante huit heures) pour caractériser la digesti.bilitQ, on
obtient une des meilleures estimations de la valeur alimentaire
du fourrage,
5333 - Méthodes. ahy@,cque.s
CHEflOS * (1966) a mont& que l’énergie nécessaire pour
brayer un fourrage variait en sens inverse de la 4 .I., les ,li.xites
de variation sont considgrables :
- en valeur relative de 1 à 10 lorsqu~ûn- compare
une herbe jeune à une paille ; des observations s8mblables ont 6-4$
effectuées au Canada par TROELSEN et BIGSBY (1964) citds par
I. -\\
JARRIGE ;
‘---Y
en résumé : 1 *utilisation conjuguée des “tableaux”
avec les observations qu’elle implique et ‘$1 ~a.nalyse”
au labora-
toire doit permettre d’améliorer considérablement la ptivisict-R..dt!.,
la valeur nutritive des fourrages.

TABLEAU 6
S METHODES DE LA,BORATQIRE PROPOSEES POUR PREVOIR LE COEFFICIENT
t
DE DIGESTIBILITE DES FOURRAGES
/
I Auteurs
f
Determination
!
Traitement
-I"~LII~~-~""I"--rr +.-- 111)---*--L~-"~l~-L~ +--"- --I1c1-----wII
Ides chimique-s
t ’
I
r
dosage d'un
HENNEBERG et STOHMN
Cellulose brute
I Hydrolyse par SO
asidu cellule-
(vers 1860)
! Hydrolyse par Na 4%
0,
;ique.
f
E
KURSCHNER et HANAK 1
Cellulose
f Hydrolyse par CH COOfi
II
Em %>
(1930)
I
I
NOZH
d : 1 ,.4).
t
GUILLEMET et JACQUOf Insoluble formique
! Hydrolyse par l'acide formique à
f
(1943)
!
88 $ (30 mn)
I
WALKER et HEPBRUN t
!
i
Lignocellulose (normal
, DegraisSage ; hydrolyse -34%
I
(1955)
acide(fibre)
.
t
!
1
I JARRIGE (1961)
I
Lignocellulose
! Dégraissage ; hydrolyse par
I
S04H2 a 5 $, 3 h,
f
i
VAN SOEST (1963) I
Lignacellulose au déter-.
f
Hydrolyse par SO4fJ;1 en presence de 7
gent (acid detergent fibre I détergent ; 1 heure.
I
!
olubilisation
PALOHEIMO (1945)
Substances membranaires
I
r Dégraisehge ; hydrolyse par HCLO
u contenu cel-
f
totales
*
I
!
0,05 n I
ulaire
VAN SOEST et MARCUS!
Constituants membranairss I Extraction par une solution de
i
:
(1964)
! détergent ; 1 heure.
I
;
Fractionnement
JARRIGE
0960
1
Glucides solubles, hémi- i Extraction aqueuse ; degraissa e ; i
i
es constituants
celluloses, cellulose,
I hydrolyse par S04H
à5$(3h 3
lucidiques
lignine.
f hydrolyse par SO4
t
i
4 à 72 %.
I
i VAN SOEST (1963)
tignocellulose au deter- ! Hydrolyse pour S04% en présence
de!
?
1
gent (A.D.F.), lignine
!
i détergent ; 1 h ; hydrolyse de
1
i 1'A.D.F. par S04% à 2 $I (3h).
I
i
1
?
I
I
!
/
***/.*a

2s bioloqiquesf
f
!
f
.
!
!
!
gestibilité in! TILLEY et TERRY
!MatiBre seche disparue
f Digestion in vitro du jus de rumen. !
tro dans le jus
(7963)
f
! (48 heures) ; digestion par une
!
rumen (*)
!
!
! solution de pepsine (48 heures).
!
!
!
igestibilite
i DEMARQUILLY et
!Matière sèche disparue
I Digestion dans le rumen (48 h) ;
sachets dans I CHE.fPDSfi' ('1969)
I
! digestion par
une solution de
f
rumen
1
?
! pepsine HCL o?l n (48 heures).
!
!
!
i
Xgestion par I TILLEY et TERRY
!Matière sèche Bolubilisée
f Digestion par une solution de
I
3 enzymes
I
(1964)
f
! pepsine HCL 0,1 n (48 h).
JARRIGE et THIVEND !!Matiere seche solubilisde
I
i
I Digestion par une solution saline !
f
!
(1969)
!
i (pH 4,6) d*une "cellulase" fongi-
r que (24 heures).
?
f
f
1
f
!
f
(*> Très nombreuses techniques.

TABLEAU 7
-------VALEUR~ DE L'I.N.DICE .OE FIBROSITE-OMMS OUTIL DE PREVISION
DE LA VALEUR, ALIMENTAIRE DES FOIN!;
- - - - - - - - - -
(cHE~WT-, 1966).
Nombre
R avec
R avec
d'échantillons
fibrosite
cellulose brute
.Digestibilite de la M.0,
25
" 0,931
- 0,756
Matiere sèche ingérée
25
- 0,896
- 0,616
M.O.D, ingéL‘ée
25
- 0,943
- 0,699.
(j.1 - Mesure de l'énergie électrique nécessaire pour broyer 5 g de foin.
TABLEAU 8
INTERET DE LA COMBINAISON DE L'INDICE DE FIBROSITE (IF)
AVEC LA TE.NELJR ,E.N CELLULOSE BRUTE (CB)
POUR PREVOIR LA VALEUR ALIMENTAIRE DES FOURRAGES
(CHEREDSY *, GRENET, 1971)
Fourrages
Nombre
Variable
Digestibilité M.0, Ingestion M,S,
d'echantillons
explicative R
R
Graminées
12 8
IF
0,822
4,64
II
0,732
8,94
12 8
CE!
0,834
4,49
Il
0,783
8,15
128
IF c CB
0,861
4,14
0,796
7,94
Légumineuses
IF
0,862
3,36
II
0,676
10,58
2 4
CB
0,830
3,69
10,56
II
0,677
2 4
IF + CB
0,829
3,71
0,718
9,99

./38
Les ruminants utilisent essentiellement des fourrages
pour leur alimentation, En effet la presence du rumen (pr6estomac)
et de sa flare microbienne, leur permettent de valariser les mem-
branes vegetales,qui ne peuvent être dégradées par les seules
enzymes digestives animales et reprgsentent donc chez les managas-
triques la fraction indigestible (HENRY, 1976).
La proportion de membranes végétale:3 v&en@$30 & 50 $
de la matière seche du fourrage. Comme le contenu cytoplasmique
de la cellule végétale est digestible à 98 $ (AERT, 1977), l’uti-
lisatian digestive de la matière seche des fourrages par le rumi-
nant va donc dépendre de celle des membranes végétales.
Les facteurs de variation de la détermination des mem-
branes du fourrage et de l’estimation de leur digestibilite sont
de deux ordres :
- les facteurs intrinsèques : ZL!ge de la plante,
composition morphologique, espèce vegé tale ;
- l e s method es d’extraction chi.miques des constitu-
ants membranaires,
De plus, la digestibilite de la M,S, du fourrage va
dependre de facteurs extrinsèques qui favorisent ou diminuent la
digestibilité des membranes z
- apport d’azote, minéraux
- fa rme physique, conditionnement du fourrage
- niveau d’ingestion
- espèce animale.
La digestibilite est un param&tre fondamental qui permet
de remonter à la valeur alimentaire des faurrages. Elle:oonstituls
la première étape de l’utilisation des ratians; par les animaux dlo-
mestiques.
L’efficacité quantitative de ces processus physiolagiques
est appréciée par le bilan entre le flux entrant et sortant du
tube digestif ; la part absorbée après digestion est appelée diges-
tible, d’ah le terme DIGESTIBILITE. C’est cette nation quantitative
qui se traduit par le coefficient dlutilisatian digestive (C,U,D,)
au coefficient de digestibilite (C,D,), principal facteur de var.ia-
tion de l’efficacité de la transformation des aliments en produits’
animaux.
Le nutritîoniste étudie généralement la D, apparente qui
_^ A’L- --. 2 -- -a- 3 -
.

Tandis que le physiologiste se soucie de la digestibilité
réElle :
Elément inqere .. (EJIément fécal - Wment m&pbL.&.~O
C.U.D. réel =
Elêmsnt ihg@ré
Mais comme ltecrPvait ARMSEY, cité par RIVIERE, &ans
beaucoup de cas la digestibilitb apparente (D.A.) donne une--mail-
. .
leure base de camparaison des aliments que la digestibilite reelle
(ML >.
61 - Méthodes de mesure de la diqestibilite
- --
Plusieurs méthodes visant à déterminer la dige&i&lit;é
ent t9tre mises en oeuvre :
y-'
~-----, I" -.*,
tr
vques
chimiques
"-Y_.
II
11
physique5 '- 'Lx.
-. -.' -----a.
,/'
11
mathématiques,
'.
- -/H---
-----. -*__.__4
611 - Méthodes bioloqiques ' -. .,
Les-&thad3s !'in vivofz sur 10s nn&&x sw&-.mm&s
longues ot rclahiuement ddlicakes.
Au C.R.Z,V. de Theix, le-mouton a~é.-ttiUgar
DEMARQUILLY comme principal materiel dekrawai.1, pour--ss.s.+tests,
parce qu'il p&sente par rapport aux bovins deux avant.age~.asw&&&Ls.
drune part une plus grande maniabilité et une meilleure tenue dans "cv';..
les cages, d'autre part la possibilite de tester une ration avec
des quantites dtaliments 10 fois plus faibles. Ces avantages sont
d'autant plus appséciables que les dsultats obtenus-sur moutons
et r,apportes au poids metabolique sont cliractement transposables
aux bovins (Metabolic body sire, MBS = poids vif élevé a la puis-
sance 0,75);
612 - Méthodes chimiquss
Parmi les méthodes indirectes dtapprsciation de la diges-
tibilité :
- la méthode des rapports lignint ratio,utilisant
das marqueurs naturels tels la lignine, le rgsidu insoluble dans
le detergent acide (VAN SOEST), la silice, le phosphore, les chro-
mogènes, ou des marqueurs artificiels dont le plus fréquemment
employe est l'oxyde de chrome.
Digestibilité de la 1\\1,S, = 100 - 100
Pour 100 de liqnine dans le fourraqe
Pour iO0 de lignine dans les Fer:&s
- l'équation sommativo dite de VAN SOEST :
D.M.O. = 0,98 + M(l,473 - 0,789 log L) - 12
D.M.O. = Digestibilité de la matière organique
exprimée en $
S
z fraction soluble dans le complexe dé-
tergent neutre en $
W
- Cna-,rrC:--
:,--‘I ..L? -
. . - -

- l'index fécal aZot6 ou
. .,. . _ -- " . .
_. . . -- _ . .
‘_ .._.” _.,
- &t&quation de LAMBOURNE et REARDCN t
-..
YMO = $04 .. 0,24x~-t-O,1136x*n ob on passe de
I*imie~- fécriloté &-La digestibzi.&2t~ de la M*O. par la rslation :
DMQ = '""y,; ' x 100 (Xn = % dtN contwu'dans la
M.0, des Pecès)
Parmi les méthodes "in vitro" $a@us utili&~s'% celle
de TILLEY et TERRY, en 2 etapes 1, ,,..'
_...
>_ -----
_. .'
#"
- une.digestion bactsrienns conduite en anaerobiose
en psésence de jus de rumen et de salipe artificielle et une diges-
tion enzymatique.en pr-ésence de pepsine en milieu acide.
JARRICE et THIVEND (1969) à Theix ont mis au point une
autre technique de digestion "in vitro" faisant appel à-une cellu-
lase dtorigine fongique (enzyme qui d&gere certains constituants
des aliments tels la cellulose, l*hemicellulose, proteines et mil
don et se comporte 21 peu près de la morne façon que le jus de rumen.
Methode simple, mais nettement moins satisfaisante pour p&voir
"l*acceptabilit~" du fourrage.
Les méthodes chimiques (VAN SOEST et JARRXGE) avec l'in-
soluble formique , montrent une fois de plus que les vegetaux com-
prennent schematiouement trois catégories de constituants t
ceux du contenu cellulaire : sucres
amidon, acides
organiques, constituants azofes, lipides, etc... qui'sont presque
sntièrement digestibles ;
- CeUX des parois cellulaires, oui sont esssntielle-
ment des polysaccharides t collulos~, hemicelluloses, matières
pectioues, dont la digestibilité est tres variable (de 30 p. 100
dans les pailles à plus de 90 $ dans les jeunes plants);
- la lignine egalement constuant des membranes, sst
pratiquement indigeste.
Des tentatives ont 6% faites pour c.alculer la digesti-
bilite d*un aliment, dcun fourrage par exemple, à partir des seuls
resultats de l'analyse chimique des matières fecales,
Les etudos effectueos au Laboratoire National d*Elevage:
et de Recherches Vétérinaires de Dakar par Pl. PUGLIESE, S, DIALLII
et H, CALWET en 1976, mantrent que si la digestibilité ainsi déter-
mince varie dans le méme scn s que celle qui est mesurée "in vive",
des écarts variables selon ltaliment ou les types de rations stu-
diées, étaient notés entre les deux méthodes et pourraient dans
certains cas, atteindre 20 p. 100.
Les mémes auteurs comparant 4 méthodes (lignin ratio,
equation sommative de VAN SOEST, digestibilité en 2 temps de TILLEY
et TERRY, index fécal azote de LAMBOURNE et REARDON), utilisées
pour tester des fourrages secs, concluent que c'est l'application
de l'dguation de LAMBOURNE, qui sans conteste donne par rapport à
la digestibilité in vivo, les meilleure résultats. Il n'existe pas
antre les 2 méthodes de différence significative et la.liaison mise
en évidence est significative à mieux que 1 a. lOO.-

__, -_ ____ -.----.- .._-_ .____ - ----w-I -.-------c-CI.
,,_--
“----..
__--
-.-.
- . . .
. 613 - Me th,odes
puiqueSf----'
- "----.. _- _
,-
La mgthode mis8 au point par CHElWS1i.T (1966) est bases
x-x'""
sur la d8termination de l'indice de fibrosite qui reflète non S~UI
lement Pa composition morphologique et chimique du fourra 9 mais
également son aptitude B 6tre &aluit en fines particules 'i traval.1 =
Energie électrique). L'indice de fibrosité permet de p&vair la
digestibilita, la quantite de matière sQch8 il-tgéree (Q.M.S.1,) et
la quantité de matiere organique digérée ingé,&e (Q.M.o.D.I.) de!
façon plus precj.se que Zes critères usuels tels que 1s teneur
en cellulose brute (C.6,) et la teneur en matières azotées (M,A,),
Cette prtjcision est cependant inférieure à ce:Lle permise par la di-
gestion par la cellulose, la digestibilité en sachets ou la diges-
tibilite "in vitro".
614 - Me thodes mat&atiques
Methodes faisant appel à des tables de digestibilité
telles que celles de KELLNER, MORRISON) bJOODMAN, DEMARQUILLY,
SCHNEIDER, BUTTERWORTH,

Il suffit dtappliquer aux nutriments de l'aliment durit
on oonna9t la composition, les cocfficiants de digestibilité
donnés par les tables.
62 - /=acteUrs de variation de la digestibJlit8
- lies au fourrage : %ge, stade de développement,
numéro du cycle, famille, espéce,. variété, mil.ieu, déprimage ;
- lies s l'animal t esp&ce ;
- lies B la méthode de détermination.

De plus, la digestibilité de la matière organique va
dépendre de facteurs extrinseques qui favorisent au diminuent la
digestibilité des membranes t
- apport d3azote, mineraux
- forme physique, conditionnement du fourrage
- niveau dtingestion.
62 1 - Liqnification et diqestibilité,
La composition chimique de la plante varie avec l'age de
celle-ci. Cette variation se traduit par une augmentation avec T*age
de la teneur en lignine qui s'incruste dans les glucides membra-
naires (JARRIGE, MINSON; 1964 ;TOMtSN et al., 1965 ; VAN SoEsT,
1969 ; HARTLEY et a1 ; 1974) cites par HARAS,
De meme, HEAD, 1961, TARKObJ et a1 ; 1969, HARKIN, 1973,
DYER et a1 1975, observent que la lignine assure une protection
physique des membranes qui a pour conséquence une diminution de la
digestion de la cellulose et d0s hémicelluloses.
622
- Sorqho et m.a,?is
La tige (aoec ses feuilles) de sorgho étant plus riche
en constituants mcmbranaires que celle du mais, il apparaît de suite
que le sorgho sera beaucoup moins digestible que le maj:s : il 1 *es+.

.*
;
J42
En effet, un peu inFérieure à 75 $ à la montaison
(DEMARBLIILLY), la digestibilité de la plante de sorgho diminua...-.----------
r-éguliéremsnt d'environ 0,35 points/jour jusqu'à la floraison 05~
elle n'est plus que de 58 $. Elle reste .elars-oonstante tout au
moins jusqu'au stade laiteux. En riz-e, la digestibilité des
repousses de sorgho est assez élevée (70 $ soit 0,68 UF environ)
et pratiquement constante entre six et neuf semaines dtage,
Si lors du premier cycle de tigdtation, le sorgho est
nettement moins digestible que le ma!is et un peu moins que le ble
ou ltorga,.-.iX"est, en revanche, ingere en plus grande quantité
,_ /-' "-1 Oeurtuut à un stade jeune puisque les quantités ingé&es restent
__,,... -"
supérieures à 2,45 kg de matière sèche pour 100 kg de poids vif
Y'
au premier cycle et $ 2,40 kg avec les repousses.
Lors des repousses, la diminution de la digestibilité est
plus lente au cours du vieillissement que lors de la premi&re
pousse, aussi l'exploitation est-elle plus simple.
623 - Fourrages conserves*
a/ - Eok!
Pratiquement, on observe de grosses variations de la di-
gestibilite des fourrages : de 55 $ (0,40 UF/kg) à 85 $ (1 UF/kg de
M*S* 1.
La digestibilité de la matière organique de 250 foins etum
di8s depuis 1960 par DEMARQUILLY a varie de 49,9 à ?'7,5 %, ce qui
correspond à une variation de la valeur energetique de 0,32 & 0,84
UF/kg de matière s&che et la quantité de M.S. ingé&e par les mou-
tons a varie de i,-l7 à 2,89 kg pour 100 kg de P.V.
b/ - ht?&*
On sait que la composition et la valeur nutritive des
fourrages aonserves dépendent en premier lieu, de celles des
fourrages verts de départ ; le stade de développement, ou lt%ge,
et le numéro de cycle au moment de la &Calte, en sont donc les
principaux facteurs. Cependant, les modifications subies par le
fourrage lors des opérations de &Calte et de conservation entraf-
nent une diminution de digestibilité très variable et d'ingestibi-
lit6 qui l'est souvent encore plus.
Les auteurs (DEMARQUILLY, 1970 ; DEMARQUILLY et ANDRIEU,
1970 ; DEMARQUJLLY et WEISS, 7970 ; DEMARQUILLY et JARRIGE, 1970)
ayant étudié les modifications de digestibilité entrat&es par
ltensilage, arrivent à des tisultats diFfQrents.
Certains, travaillaht en petits silos expérimentaux, cons-
tatent que la digestibilité des ensilages est identique, ou presque
a celle du fourrage vert de depart, et cela, quelle que soit la
technique employée (avec ou sans conservateur, avec ou sans p&fa-
nage) (HARRIS et RAYMOND, 7963 j Mc DONALD et a1 ; 1965-1966, cités
par DEMARQUXLLY et DULPHY).
D'autres auteurs en revanche, trouvent que la digostibi-
lité de lfensilage depend dans une large mesure du tassement lors
du remplissage du silo (LANCASTER et MC NAUGHTON, i961), du type
A‘.. DIL1,----L L.
a~
I II
- -.

et de l*emploi ou non de-cansorvateur-8fficac:e (DTXSTRR, 1975).
Quant aux diminutions do digestibilité entra?&&e par l'ene.ilag+
beaucoup moins etudieos, il est neanmoins admis par tous que l'in-,*
gestibilité des ensilages est en général de beaucoup inferieure à
celle des fourrages verts et des foins correspondants et outelle
est augmentée par le prefanage,
@4* Fertilisation azotee
La fertilisation amotee ne modifie pas en moyenne la
digestibilité de la M*O. des graminées ; mais dans certains cas
elle peut modifier la digestibilité des fourrages : ainsi elle
peut, en augmentant la teneur en azote, augmenter la D,M,U, de
certaines graminees tropicales, generalement pauvres an azote, et
dont la teneur en azote à des stades tardifs de vegétation est
souvent insuffisante pour assurer une activite normale des micro-
organismes du rumen (SMITH, 1962 ; CHEMOST', reeultats non publies)*
625 - Traitement.& la soude
L'effet du traitement à la soude sur la digestibilité
de la paille dépend tout d'abord du type de traitement,
C*est ainsi gue les pailles broyées n'entrafnent pas
d'amélioration des quantités ingérees ; par contre l'amélioration
pour les pailles simplement hhchées est nette pour le traitement
semi-humide.
COEFFICIENTS DE DIG,ESTZBILITE OU D'UTI-LISATJON DIGESTIVE
; I c Principe ingeré
F
22 Principe fecal provenant
directement des aliments
Fm - Principe fecal dtorigine
metabolioue
Ft r: Prinoipe fécal total.
Fm
Ft

./44 /..- _,
FJDé
i *
f.ap3.tj.m-1 du cagfficip.&da
ine&Lt3il. i té /%y1 u.tjJ &fJation di.stsst.i\\cl6 .'
'. On'tippelle coefficient de digestibilité d'un principe
alimentaire la fraction des ingesfe-: qui ne se retrouve pas dans
les fécès.
PIeaura du coefficient de dQm&.ibXit~
La d6Cormination sxfirimentale du co8Wi-ci,snt de digeski-
bilité consiste à doser le principe alimentaire dans"l@w-hgesqa.
(1) et dans les f'Qcès (FT),
.
" -
Comme une partie (Fm) du principe dosé dans les F~c&s
(FT) à une origine mGtaW4u,s), oew< pratiquement dans le cas
des glucides , la digestibilité peut s@app&cier soit par le caaf-
ficient de digostibililé apparente (da) qui rhglige la fraction
fécale drorigine mdtabalique,
soit par le coefficient de digesti-
bilit6 delle (dr) qui en tient compte. On a :
626 - Compldmentatian azotée
Des essais dalises par A. HODEN et M. 30URNET (1977)
montrent que l'apport azote en stimulant l*activitQ de la flese,.xi+ -
crobienne, permet d'accroftre les quantik6.s de~~,gP.aiUs---&nt$-tic, sa
digestibilité et donc les apports Qnerg&2ques.

JIGURE 7 - FACTEURS .DE VARIATION DE LA DIGESTIBfLI'Eh
%
ANIMAL
UF
-1
MAD : VF'
PAR DES
-. ._-
-* -
QSSAIS D'ALIMENTATION
CARACTERISfIQtiES
INGES-
PERFORMANCES
TIBftfTE _l
VALEUR NUTRITIVE
FACTEURS LIMITANTS
B
DE5 PERFORMANCES
UNITES ADDITIVES
FORMULATION DES
RATIONS
V,A, = V.N. i- NOTION D'INGESTIBILITE
%
x
Détection 8’fi higrarchisati
des F.L, en vue de détermine]
conditions d'une bOnnEt alimer
tion : Energie, eau, encombrf
valeur nutritive.

FIGURE 8
DIGESTIBILITE DE LA MATIERE OR.GANIQUE EN FONCTION
DU TAUX PE CELLULOSE DE LiAL.IMENT POUR DIVERSES
ESPECES ANIMALES
Ruminant
Cheval
Lapin

80
PO&
Volaille
60
Ruminant
Cheval
Lapin
Pol?0

Volaille
Cellul0se $ de la matihre y&che.

TABLEAU .9 - COMPOSITION CHIMIQUE ET DIGESTIBILITE DE. LA MATIERE ORGAJVfQUE DE QUELQUES
.'f4.. I'. i
,- - . . .
RESSOURCES ALLMENTAIRES
.
Diges-l
f
$i de la M.0,
I
Minéraux par kg de matiere sèche
i
I!f!?:- ; r--- w-L"-" e-"-M --m-1"-
‘T --m
1
~"U-lf"""l~---~."..~..-. r
?
f
Aliments
Cellu-
r, I..
!Cendresl T:a n t P t K
1 RIGI
!Mn
f7n
! Mn !
jailles : Blé
i l,n ! n-Q -!~Si--
,-
Orge
-vc
I '1- 0 ; 0.a i 56
Avoine
i
; 1.2 j130
Seigle
i:o f YO f 2:s
0
. 1.0 : 0.8 ! 25
Graminees
i f i ! .,- ! -,-
Pois
i a5 i 51
; 1.7 i 12
i -
i
.
; 1.5 ; 2.6 ; 28 i61 !
e
--*-“II--“--I”IIIIII
'Sous-produits de la
l
iterrave : pulpe strche
l
10.3 ; 1.0 ; 6.7 ; 1.5 f 2.2 i 17
f
.
Pulpe humide
f
,
!
I
1
r
ensilee
; Y-II f a2 ; 12 r’ 20-22 i 4-5
Pulpe surpres-;
.
! - f - t - ! - r -
!
?
!
!
r
,! !
!
21
sée ensi.
!17.20 i
Mélasse
a0
0.5 1 0:i ; 40
- !!
:
.
i 10
; O:,,; 26 ; 5
.
*
!
Feuilles et '
collets ensile
i
!
!
!
t
f
7 5
; 15-16 ; 15.0
; 20-25
22
; 2.5 ; 60
I 10 i 4.2 ; -
sales.......
i 70
i 13-14 * 10-12
30-35
'.------"--""--.-LI"--..- -1----œ -II---- -'t---e e----w ~-----
i-
-
-
.-I-W"-
jréches de brasserie
T
T
f
f
snsilees
i
;2,0-2 5 ; 63 i 30 ; 14 ,, ,r 4 i
--l-“-III----“---I--.-”
.-1arc de raisin ensi.
----"-----11--1--1---...
'-actosérum liquide
3--L111------"-3-"-1--
Besoins en minéraux par !
kg de M,S, de la ration f
f
!
I
r
!
-- vache
entretien)
I
f
t
I
I
1
.- vache t 15 kg de lait) i
!
r
?
!
_-- boyins s! l*engs&.s,
!
!
I
!
I
1
I
.
*
*
I
.
.

TABLEAU 10
DIMINUTION AVEC. L'AGE .DE L4 DIGESTIBILITE &OINTS/JOUR)
DES FEUILLES ET DES TIGES MESUREE PAR LA TECHNIQUE DES SACHETS
DE NYLON> ET DE LA DIMINUTION DE LA .DIGESTIBIL_IT& DE LA PLANTE ENTIERE
MESUREE SUR LE MOUTON
Espèces .
I
Trèfle violet
Sainfoin

1
O,43 ;
I
I
i
i
I
Dactyle
1 0930 ! 0,75 i
0,45 1
Fbtuque des prh
;
!
f
t Od6 f
I
1
a,55 ;
!
0,15
1
Fétuque élevée
OJO
0,47 1
0,27 1
0,35 1
0,OV i
Cl,25 i
Ray-grass anglais
1
1
0,45 f
!
i
0912 f
,
1
f
!
Ray-grass italien i
0,37 f
0,34 f
0237 i
I
1
0,37 f
Fléole
I
O,Q9 ;
0,32
;
0,51
i
0,117 ;
0,44 f
0,36
;

- - . d
.
__, _-. . .* -.
TABLEAU 12
-- ,, _ ,-.-
_. .-
. 1.m
1
!
__ ...’ 1
!celluJ.ose I
f
!
!
!
- Parc. en croi.s.san,c.e
1
??? ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
1
. 80 kg
.**.a 1
. . . . . . *.*t..**
I
Snry et Etienne(l4jt
-j -- .,
I
l
.6mois
!
. ..., a.......,..
1
. 15 mois . . . . . . . . . . . . *..*
63
i
Schürch (15)
I
i
d - Lapin
!
. .2 mois . . . . . *... . . . . *..
; 43
I
5 mois
60
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
?
!
f
I
*.. 4.. '"L

TABLEAU 13
VALEUR NUTRITIVE~ANTITE. INGEREE
FOURRAGES VERTS A QUELQUES STADES DE VEGE:TATION
f Valeur nutriti\\zel
&
i Espéce
;No du
I
vegétale
f cycle
I
ses
i
i
;kg MS; de
;600kg;500 kg;
LB
!
!
I
1
I
,60 kg$)
-I___-
.
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, 0,6D.
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1
; 77
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.
.
(,l) - Valeur moyenne paur les graminées recevant 60 unites d'azote avant ~
Ier cycle et 40 à 50 unités avent les 2e et 3e cycles.
0 ) - L'aliment concentré sera ingeré en supplément s'il est distribué sui-
\\,RI-f. lncr hocni n-

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TABtEAU 74 z EVOLUJION, AVEC LE STADE Df. VEGEJA,JION DE LA COMpUSX.WlN DE LA
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VALEUR NU-WTIVE ET DE LA QUANTITE _INGEREE DE 20 M~AIS SUR. PIED
-' '.-.
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- -.
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Stades de végétation
I
1 ""*w--"----1--
--""WI-III-I
HIV-I-II-
u---IIHRI /
1 Formation de
r
7
Début laiteux
Début pateux àTC%but vitreux
i début vitreux
I à vitreux dur
:
i
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f debut pateux
"I-I--------~ll--"-~-IILII--(L--IUU*-~~
œa.-:
I
1
1
1
L'Nombre d'échantillons
;
21
!
33
!
5
5; 3
i
32 ,1
Teneur en matière sèche de la plante I (43,Y 17ios,2 )
i (20,6 X,9) ;
(25,3 -'30,0) 1 (30,8 - 33,0)
COMPOSITION MORPHOLOGIQUE (p.100 MS) f
1
?2,5
t
Il,0
f
10 ,o
. Limbes
!
16,4
!{V&O - 20,8)
! (10,o - 14,4) !
(8,8 - 13,2)
( Y,0 " 1117)
!
i
30,7
!
I
44,0
25,5
22,4
. Tiges + Gaines
;(35,0 - 59,6)
1 (24,2 - 43,4)
1
(14,Y " 3101) 1 (16,4 - 25,0)
63,5
67,6
Epis + Spathes
I
39,6
?
!(15,1 - 53,5)
I
1 (46,O 56,8
- 63,2)
I
(58,O - 76,1) f (63,5 - 74,7)
!
r
!
SOMPOSIJION CHIM-IQUE (P.100 MS) t
;
1
I
!
I
5,5
!
5 2
?
1
. Cendres
!
!( 4,2 -?,Y)
! ( 4,0 - 714)
1
1
( 3,8 - 6,3)
C w
4,7
- 5,2)
!
I
I
!
82
7
8,1
I
7,8
, Matières azotees
;( 8,3 --?;4)
i ( 7,6 - IO,~) ;
( 7*1 -
9,1) ! ( 6,2 - 8,6)
!
. Ca&Z'Luáose brute
't (19,l :'23,9)
; (1712 2023,3) ;
(15,81%,7) I (14,3 Z7z&3)
.
i
17,Y
!
14,1
f
.
9,5
. Glucides solubles
;:
1 (14,7 - 18,8) !
(10,4 - ?8,3) ! ( 7,0 - 11,8)
1
1
!
3
19,6
25,4
. Amidon
I
-
i
15,7
I
I (10,3 - 20,l) ;
(12,2 - 31,5) I (20,Y - 32,6)
I
f
1
!
'VALEUR NUTRITIVE t
!
!
!
?1,7
t
?1,8
72,9
. CUD de la matière organioue(p,10$/68,9 z"$g,5)
! (68,3 - 76,4) !
(67,7 - 79,5) f. (?O,l - 79,3)
f
1
I
0975
0 ,??
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. U.F. kg de IL?.%
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0,78
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,( O,?O - 0,81) ! ( CI,69 - 0,88) t ( 0,70 - 0,95)1 ( 0,75 - 0,95) !
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La quantité de fourrage que la ruminant consommara,
quand le fourrage est distribue B volonté comme unique aliment, va
dependre de sa "capacité d'ingestion" et de X'Wingestibilitet'du
fourrage.
La "capacite d'ingestion" dépend de l'espèce, du sexe,
de l'état physiologique, des besains nutritifs, de la sante et
du comportement alimentaire de l'animal (JOURIUËT, JARRIGE, i9701
FORBEÇ, 1971).
Lt"ingestibilite" dépend des caracteristiques biochimi-
ques et physiques du fourrage. Elle peut Btre mesutie sur des ani-
maux ayant la mt?me capacité dtingestion, dans des conditions stan-
dardisées, si les camparaisons doivent t?tre faites entre fourrages,
71 - Facteurs de variation
La quantitg de matière Frafche consommée dépend essentiel*
lement de la teneur en M,S. du fourrage, Au contraire, il ne semble
exister aucune liaison ou des liaisons tres likhes entre la QMS
consommee et la teneur en M.S. du fourrage (DE:MARGUILLY, 1965).
La cellulose brute est un bon critere, de la proportion
de membrane (JARRIGE) et ces membranes sont essentiellement ddgra-
dées et digérees dans le rumen par les micro-organismes (la diges-,
tion dans le rumen represente 90 à 95 % de la digestion des mem-
branes des fourrages verts dans la totalité du tube digestif t
JOURNET, resultats non publies) ; la quantité de matiare sache con-
sommée par le mouton recevant des graminees serait donc limitée
par la quantité de membranes digestibles que peuvent dégrader les
micro-organismes du rumen et non par la quantité du ballast con-
somm6e per sd. Contrairement aux graminées la quantite de cellulose
brute digestible ingeree pour les luzernes est variable,
Ce sont, selon DEMARQUILLY, quatre groupes de caractéris-
tiques du fourrage, et non la seule digestibilit$ qui peuuent agir
sur la quantité de fourrage consommée. La teneur en ballast ou en
constituants membranaires indigestibles, la teneur en constituants
membranaires digestibles, la structure des tissus et des membranes
et la teneur en constituants cytoplasmiques (azote non prateique,
glucides solubles..,), ces trois derniers facteurs agissant sur la
duriie de la digestion dans le rumen.
L'hypothèse est actuellement admise de considdrer Gomma
évident que la consommation volontaire des fourrages est deteryninée
par la vitesse de dégradation de leur barrière cellulosique, (cell-
wall mass) tout comme s'en doutaient CRAMPTON et a.l. (1970) citée
par JARRIGE, DEMARQUILLY et DULPHY,

711 - L 7:.~nmz,.ion volontaire de Pourrase vert
ra~~~n-,p~cl.sfs..d~7;La-.co
" ----d-~"-
T!VWWMttbn Elf%T+Q (au
mm
les animaux, reste difficile, La wd.
ont été mesurées avec du fourrage récolte, distribue aux moutons\\
aprés conservation à froid (MINSON et al. 1964) ou directement
4
aprés recolte (DEMARQUILLY, 1965 ; DEMARQUILLY et WEISS, q970),
Ces expérimentations montrent une baisse de la oonsomma-
tion et de la digestibilite de la matiire organique avec la matu-
rité pendant le premier cycle. La relation entre consommation et
digestibilit8 peut étre cansideree comme linéaire pour chaque espèce
fourragère, mais la pente et la position de la ligne variant QVQC
1 ‘Qspéc0.
La variation de consommation par point de digestibilite
pendant le premier cycle est moindre pour les legumineuses (Il,85
g/kg p 0,75) que pour le s graminées (entre 1,OS et 2,23 g soit
1,6 g/kg p 0,'75) et pour les faUrraCJ8S de prairies naturelles
(1,75 g/kg P 0,75) (DEMARQUILLY et JARRIGE, î97i).
712 - Consommation volontaire des foins
L1ingestian volontaire des foins dépend de celle du
fourrage sur pied, mais elle est generalement inférieure ,en mayQnne
18,5 $ (+.il ci 0,33) pour 108 foins etudids en 1970 par DEMARQUXLLY
et JARRIGE.
713 - Consommation volontaire d'ensilaqe,
L'ingestion valontaire de l'ensilage est gen~ralement
inférieure a celle du fourrage VQIA (HARRIS et REMOND, 1963 ;
DEMARQUILLY et JARRIGE, 1970). L*ampleur de la diminution etait
tr$s variable (de 1 à 64 Fit avec une moyenne de 30 $) dans 86 camp
paraisons sur moutons faites par DEMARQUILLY (1973).
En accord avec les résultats de MURDOCH (i955), sur
bovins ; DEMARQUILLY et DULPHY (1973) ont, de façon concluante,
ont& que l'ingestion d'ensilage par les moutons pouvait Btre aug-
menthe en réduisant la longueur de l'ensilage.
714 - Requlation de l'inqestion volontai=
La consommatian volontaire des fourrages est determinee
principalement par la vitesse de disparition de leur digesta dans
le réhiculo rumen , qui est Ponction ds leur vitesse de dégradation
(BALCH et CAMPLING, 1961 ; DAMPLING, 1964 ; WESToN, q967).
Elle est amelioree en broyant et en condensant les foins
ou les fourrages seches artificiellement. Elle QSt étroitement
carrelée à la vitesse de digestion dans 1s rumsn, mesuhe h l’aide
drun sachet d& nylon (DEMARQUILLY et CHESNDST, 1969 ; CHESNDST et
al, 1970).
715 * I_nteraction fpurraqe-concentre
L'apport de concentre B un ruminant recevant un fOUrrQgQ
ci volonté, modifie non seulsment la quantite de fourrage ing4rBe
mais aussi la digestibilitti du fourrage.

La digestlhilité du fou~ge-diminu~ quand la qrrantitts
-ztcalM%>Me e t ca,bbZru. l e
'y. . . . ." ."" *-- uH‘c) fourrage distribu seul est peu ‘di~w&,i&)&+..-slauf dans le m-des
fourrages tr&s pauvres en azote (pailles, mauvais foins de wHy*
nées) si l'aliment concent& apporte l’azote qui est un des fac-
teurs limitants de la digestion microbienne de ces fourrages dans
le rumen.
Q u a n t Q la quantite de fourrage ingB&e, elle diminue
.
elle aussi et cela d’autant plus que le fourrage distribu s e u l
e s t ingéré en grande quantité et que la quantité d'aliment con-
cent& est importante.
Sur cette base J.P. DULPHY appelle taux de substitution,
le rapport :
Diminution de la quantité de. fourraqe inqé&e
augmentation de la quantité de concent& distm
EXEMPLE ILLUSTRANT LES PHENOMENES DE SUBSTITUTION AVEC UN ENSILAGE
DE MAI~ ~D’APRES VERITE ET JOURNET).
1 Production de lait
t supposée couverte p a r l a ration de base (kg)
23
18
13
---.
IIIUUWIHU-- ----uIc1u*w-1-IIIII**mblœ.m--U.U-~~~
1
I
1 Apph'rt d’aliment concentti (kg MS/100 kg PU)
0;18
0,45
0,ao 1
I Quantité de M.S.I. (kg M.S/lOO kg PV) :
1
..-_ _
t
- - ensilage ration totale
2 $2
2,4a
2
'-- ~ 2 2> 13 J.] j ------..
1
2,70
gg..
,93
_ _ .Y---
I Taux de substitution
._r__, ,*’ -‘.‘.
1
1
i
kq M.S. de fourraqe en moins
t: k g M . S . d e cancentd en plus
I
0,15
1
I
1
! UFL supplémentaire/kg M, S . cpncentré
t
I supplémentaire (1)
0,97
$27
1
I
! Production de lait à 4 $ M.G.
22 $2
25,9
25,9
f
i Taux butyreux g p, 100.
39,7
38,9
37,P
f
1 T a u x azotd g p . IOO
31,7
32,7
32,7 '
1
I
!
i
(1) . Calcul thdorique effectug en supposant que la valeur UFL des ali-
ments n’est pas modifiées.

./Y7
On peut retenir, selon le t y p e d o fourr:-.jtsc Le taux de
substitution suivant :
en (kg MA/100 kg P.V.).
i
Niveau d'ingestion
Taux de substi-
7
kg MA/100 kg P.V.
i
tution
Nature du fourrage
~"~uIIIIIIIœIuI-""~"~-~m"~-a"~a~~~-~m~--
~*~9œ""".ww-IIII~mm i
I
195
092
mauvais foins et mauvais,..
1
118
083
snsilagss,
L f! .
2J
OdJ
bons foins et ensîlages
i
293
OF5
%
moyens.
s
i

bons ensilage d’herbe et de l
maïs
. . . -.. ,I ,.
fourrages deshydratgs
f
fourrages verts très digest .I
tibles
Ensilage de maE.s au stade
t
avancé dB m%turité.
I
f

. .
./5a
Il est bien connu que la paille brute a une va~.eur &;imen-
taire limitee, restreignant son utilisation dans les rations pour
ruminants.
Or, il est possible, et de nombreux travaux à se sujet
le démontrent, de tirer un meilleur parti de l’énergie con,tenue
dans les pailles par différents types de traitements.
Ces pmcédes ont des degr6s de compItexi.te variables et
comprennent entre autres : la mouture fine, la transformation en,
boulettes, l’irradiation par des électrons 2.1 hautes--E!nergies et
.
la dégradation chimique.
C’est la dégradation chimique qui parart offrir le pro-
duit final de la meilleure qualité et au meilleur prix.
8-l - Paramstres de traitement
. . .
Pour MELCION, il s’agit a priori :
- d’assurer un contact, le meiller!: possible entre
un solide grossier et un liquide, Ce contaL, Uvv 1 avorisé par le
broyage du substrat et la pulverisation et/ou le mélange du réactif
liquide.
- d’achever de rompre , partiellement du moins, les
structures cellulosiques par action de la pression, soit mecanique
(agglomération) soit purement physique (injection de vapeur haute
pression), La pression a Bgalement un r61e de repartition comple-
mentaire du réactif entre les particules solides.
- de favoriser la réaction chimique dthydrolyse
par le choix et la quantite des reactifs, leur concentration en
milieuaquow et l’apport de calories. Cet apport de calories n’ust
pas absolument nécessaire dans certains procédes mais le plus sou-
vent il peut Btre realise lors de l’action de la pression qui stef-
fectue toujours avec dégagement de chaleur.
82 - Traitements physiques (mécaniques)
Ils consisterH; 61 reduire la dimension des particulas par
hachage, dilaté ration, broyage, afin dtaugmenter la surface de
contact du mur cellulaire avec les enzymes et bactéries digestives,
Influence du broyaqe, du hachase et du mode dgincorpor-tion
J.P. DWLPHY rapporte que l’effet du br~~a~e~sst trGs im-
onptant
~ggp
lIinnamtihiliC6
rio-
--:I?--
/n
t
n


.
Indepsndamment. de tout traitement par les“i1calJ,s, un
broyage. plus ou moins poussé de paille de bld incarpor6.e jusqut&
45 $ dans une ration, n’entraine pas de modification significative
des performances selon HOLZER et al,, 1976, quelle que soit lthumir
dite de cette ration.
Or apres traitement par la sonde, si l’on note “in vitro”
une digestibilité accrue de la paille la plus finement broyde par
rapport à la m&me paille seulement hâchee (CHANDRA et JACKSON
1971, cites par MELCION), cette difference s’attenue “in vivo$
pour devenir non significative (CARMONA et GREENHALGH# i972), du
moins en dessous d’un certain seuil (brins de 3 cm environ) dans
les conditions expérimentales pratiquées.
MELCIDN fait remarquer que des operations physico-mecani-
ques, comme 1 *action de la vapeur et l~agglomeration, ont une
action de dilacération des structures fibreuses qui n*est pas ne-
gligeable et peut masquer l*influence du broyage proprement dit.
822 - Hachase
La réduction de la taille des particules des fourragas
pourra Btre faite à différents degI‘Bs.
Un simple h%chage donnera des brins d’environ 10 cm de
longueur* tandis que le broyage pourra conduire à des brindilles
de 0,8 cm de long. En-dessous de cette derni8re valeur, on risque
de provoquer des troubles digestifs graves chez l’animal
notamment
chez la vache laitiere où le broyage très fin des alimengs de la
ration entraine une chute du taux butyreux du lait. Entre les deux
valeurs précédents (0,8 cm - 10 cm), toutes lasfinessesde broyage
seront possibles. L*agglomeration des particul,es pourra (9tre &a-
lisee suivant trois méthodes :
- directement dans une presse 21 filières t fourrages
compactes ou “cobs”
- directement dans une presse 21 piston : fourrages
comprimes ou ‘“W afers” t
après broyage ou passage dans la presse à filieres:
fourrages conde;sés ou “pellets”.
Il résulte de ces traitements des modifications :
- de la composition chimique du fourrage,
La principale cause de ces modifications est l’elevation
de température au cours de ces traitements, laquelle est plus imn
portante avec les fourrages pauvres qu’avec les autres aliments
(MELU~N e t D, LAVAL, 1972).
Selon MARCHANT, 1972, cite par DARWICHE, la température
atteinte au cours du broyage est de l’ordre de 65OC tandis qu’elle
s’éleve ci 140°C au cours de l’agglomeration à sec.
- des quantités ingorees,

JOURNET et JARRIGE (1967) ont mont:& Que les traitemsnts
mecaniQues augmentent les quantites ingQ&es de 1,73 fois dans le
cas d'un foin de bonne Qualit et de 4 fois dans_la-Eas.
vais foin par rapport au meme foin long.
-.1,
- de 3*utilisation digestive des fourrages pauvres.
JOURNET a aussi mont& Que les trajitBm8nts m6caniQues
reduissnt le temps de séjour des particule3 dans le rumen, ce qui
se traduit par un accroissement des quantites inger6es et ~na&.~-- -.---
minution de la digestibilité apparente, de m8me Que l*eff'et du
traitement sur la digestibilité de la ration est dfautant plus
faible Que la qualité desfourrages e3t mauvaise,
823 - Mode d'i.ncorpor.ation
On peut se demander si le trempage n'assure pas un contact
plus complet entre le substrat et le réactif que la pulvorisation,
dont la &alisation pratique est parfois aleatoire, D'autre part,
la reaction cellulose + alcali semble ètre Li$e a l'activite ds '
l'eau dan3 le produit, donc favorisée par uns certaine humidite,
Au-delà d'un certain seuil, environ 30 $ dteau ajout6e;* "..
l'accroissement de la digestibilite (LEVY et al., 1977) de la M,S,
in viva et in vitro est acquis plut$t par la quantité de réactif'
ajoutee Que par la quantite d'eau, ce qui laisserait penser Que
la moindre efficacité du traitement par pulverisation est fort
probablement due aux difficultés du melange de la paille avec la
solution, et de grandes Quantitgs d'eau sont un facteur de bonne
homogeneisation.
8 3 - Traitements physico-chimiques
Le principe est de faire recours CI de3 alcalis ou oxy-
dants pour rompre la barrière ligne-cellulosique du mur cellulaire.
La "delignification" entrafne une~w3U.lau.re-dige-3tion
de la cellulose (SINGH et al. 1974) (HARAS). En effet le traitement:..,
de la paille à la sonde solubilise la silics et la lignine et dé-
+.
truit les liaisons estsrs, entre les acides moniques de la lignine
et la cellulose et les hemicelluloses (SAXENA et al, 1971, CINITE
et a1 1976), A la suite de ce traitement, la membrane se gonfle
et peut Atre attaquée plus facilemant par les batteries cslluloI
1ytiQues ; ceci entraine une augmentation de la digestibilité de
la paille (ARKOW et FEIST, 1969 ; SCKSON, 19'77)t auteurs cit6s
par HARAS, 1979,
831 - Nature des .su.bstrats en P&SE~
Il est certains que les pailles des différentes esp&ces
de graminess, les &sidus de cultures industrielles (COXWORTH,
1977, communication personnelle, cite par MELXION) au les SOUS~
produit3 de décorticage (LEVY et al. 1977) ne t'agissent pas-de
la m@me manière aux traitements physico-chimiques,
y-e. ---.\\
Ainsi la paille de blé est mieux vetlorrisee prit!: addition '\\
de soude que d’autres pailles de &rBales (PIATOWSKI et al, 1974),
ainsi que les rafles d8 maïs (CHANDRA et JACKSON, 1971) peut Btrs
en liaison inverse de la teneur sn lignine selon FEIST et al,,
1970 qui ont travaille sur divers types de sciures de bois,

L e c h o i x dtun &actif, NAOH, NH40Ht-~.oxypénes.~--~~.--- ...,-
w-bans l e s mémes t e r m e s ,
-..
./--'
*-
U n e d e s m é t h o d e s l e s p l u s ef~~..est l e t r a i t e m e n t
par la soude 1 qui., e n a t t a q u a n t l a l i g n i n e
p-mm% dETiugmwrter l a
digestibililé des membranes. (JOUANY, 1975j. L e s . dbess--d%mpi
s o n t l e *plus souvsnt c o m p r i s e s e n t r e 4 0 e t 63 g d e s o u d e pure
( e n p a i l l e t t e s ) p a r Pcy d e p a i l l e , l ’ a t t a q u e s e f a i s a n t p a r v o i e
“sèche” o u ‘*humide”.
832 1 - P r o c é d é ++secrf
“wwLILuIm”m
A f i n d e l i m i t e r les p e r t e s p a r l e s s i v a g e , W I L S O N e t
P I G D E N ( c i t e s p a r MBODJ) o n t p&conisd e n 19154 un pracédd “semi.
s e c ” . D a n s l a v o i e ++sèche++ u n e p e t i t e quantite d e s o l u t i o n concen-
tr6e d e s o u d e ( 3 0 0 m l d’uns s o l u t i o n à 1 5 - 2 0 $ de soude par kg
d e p a i l l e ) e s t pulverisee s u r l a p a i l l e h8chee o u broyée e n melan-
g e a n t a v e c s o i n p o u r o b t e n i r u n e repartition homogene. L a p a i l l e
t r a i t é e e s t a l o r s agglomeree. Lfaugmentation t r è s i m p o r t a n t e d e
l a p r e s s i o n e t d e l a t e m p é r a t u r e l o r s d u p a s s a g e d a n s l a p r e s s e
p e r m e t à l a s o u d e d’agir e f f i c a c e m e n t e n que:Lquee s e c o n d e s s u r l a
p a i l l e ,
8322 n Procéde “humide++
~~-rrrrwwluwD~rrrc
Dans la voie ++ humide” on emploie 40 à 60 g de soude
p u r e diluee d a n s 2 à 3 l i t r e s d’eau p a r k g d e paille. L a paille
e s t a r r o s é e d e f a ç o n h o m o g è n e ?I c e t t e s o l u t i o n d e s o u d e d i l u é e
qu’on l a i s s e a g i r a u m a x i m u m p e n d a n t 2 4 h e u r e s , e n r e m u a n t 2 o u
3 f o i s , a v a n t l a d i s t r i b u t i o n d e p a i l l e a u x a n i m a u x :
- d i s c o n t i n u : l e p l u s a n c i e n d e s procOdes mis au
p o i n t à l ’ o r i g i n e e n AUemagne durant l a premiere g u e r r e m o n d i a l e
par BECKMANN, 1 9 1 9 , c o n s i s t e e n u n t r e m p a g e d e l a p a i l l e , hach6e
o u e n b a l l e s , d a n s u n e s o l u t i o n à 1,5 p. 1 0 0 NaOH à températurs
d u r a n t 4 à 2 4 h . L e l i q u i d e e s t e n s u i t e d r a i n é e t l a p a i l l e rincea
p o u r é l i m i n e r l’excès d ’ a l c a l i , M a i s à 1 ‘heure a c t u e l l e c e p,rocBdB
connaft c e r t a i n s inconvenients q u i e n l i m i t e n t l ’ u t i l i s a t i o n ,
- d i s c o n t i n u t procéde developpé à p a r t i r d u p r e m i e r
par HART et al., 1975 ainsi que REXEN et al. 1976.
832 3 - A u t o c l a v e :
-œPw”ILIIII
L a v a p e u r à habite p r e s s i o n p e u t etre appliquee a u aubs-
t r a t c e l l u l o s i q u e a v e c o u s a n s i n t e r v e n t i o n d e s o u d e uu d’ammonia-
q u e . L ’ e f f i c a c i t é d u t r a i t e m e n t e s t c e p e n d a n t b i e n s u p é r i e u r e e n
presence d+alcalis, e n p a r t i c u l i e r d e s o u d e s e l o n H A R T e t al, 1975,
832 4 - Ammoniation en Elace
m--w-LI---wIII
WLLI
Une variante du procédé “ h u m i d e ” c o n s i s t e & a j o u t e r h l a
p a i l l e u n e s o l u t i o n d ’ a m m o n i a q u e 15N à rUson d e 4 à 7 p.100 NH3
p a r r a p p o r t a u s u b s t r a t p a r u n e s i m p l e a s p e r s i o n s u r l e s b a l l e s
regroupses e n s i l o . U n s l e s s i v e d e s o u d e p e u t étre a j o u t é e Qventuel-
lement d a n s l e s mémeti c o n d i t i o n s . L ’ e n s e m b l e e s t e n s u i t e r e c o u v e r t
d F une enveloppe e tanche.

./'o2
Les auteure~Norrvégi.sns (HOME et al., 19'76) et Canadiens
(KEHFJAN et al., 1977) ont ewx..pr&faxu5.-une..inj~~tiorrdxrasta-de
gaz,
. . ammo&ao.enhyd-redans la masse du sila au moyen de rampes d'înjew'-..,,..
tion disposaes a 2 m les unes des autres. La &Partition du
az
et sa fixation sur les brins de paille, gr&ce à leur humidit3
initiale (15 p.'lOO), s*eff8ctu8 asssr rapidement ; la du&e de la
réaction est en proportion inverse de la t8mpr~raturee&iat&e~ ---.,
60 jours à O0C
-----..
30 jours à
IOOC
15 jours ?
2ooc.
L*amélioration de la digestibilite ,obtenue par ce pro&de
est relativement faible, de 3 '$ pour la paille d'avoine à 9 $ pour
la paille de blé in vitro (MELCION) mais aon interet pourrait &si-
dar en l'apport simultané d'azote non protéique,
833 - Conclusion
Qu'elle soit traitee par voie "sèche" ou par voie
"humide" la paille peut être distribuee telle qu'elle aux animaux
sans lavage ni neutralisation, le sodium Btant facilement BliminB
par les reins dans la mesure ob les animaux ont suffisamment dseau
à leur disposition.
Le traitement à la soude augmente la digestibilité de
la paille de 12-13 points avec 4-6 $ de soude (environ 0,16 UFL) ;
pour les procedes par voie "sèche" et semis-humide, la digestibi-
lit8 des pailles traitees est donc Qgale à environ 60, DULPHY
dans ses essais trouve une amélioration de 9 points (0,12 UFL)
avec 5 $ de soude . Salon lui, un autre facteur joue un r&la tres
important au niveau du rationnement, c'est la limitation de l'apport
de paille, le complément etant également limité. Les resultats
obtenus à ce sujet sont nets : dans 11 comparaisons effectuées
lorsque les quantites de la ration totale ont Qté diminuees de
357 g de M.S,/jour (25 $)I la digestibilite de la paille traitse
est passée de 48,9 à 55,5 ('118 point/100 g)l ce qui est oonsidel
rable et beaucoup plus eleve que pour les pailles non traitees,
84 m Traitements bioloqiques
Le principe est de conserver les fourrages verts ou d'au-
tres aliments à l*Qtat humide avec le minimum de pertes de matiGre
sechs et de valeur nutritive, sans formation de produits de fermen-
tation dangereux pour la sante des animaux, en milieu anaerobie
soit tels quels, soit en y ajoutant des additions chimiques,
Appliquant les résultats des travaux de WAISS et colla-
borateurs, DON A, TOENJES cite par Mbodj, a réussi à conserver des
pailles de blé, de sorgho et de mass pendant 2 ans dans des ffits
hermétiques. La technique actuelle utilisée consisterait S pu1vtSri.œ
ser Ilammoniaque sur les pailles au moment de la mise en bottes,
ce qui permet de conserver des produits $ l'état humide sans le
développement de moisissures avec un niveau azoté ameliore,
Un hachage sn brin courts (0,5 cm, ensileuse à tambour)
par comparaison à un h%chage en brins moyens (5 & 15 cm, ensileuse
à plateau h&zheur) et surtout par comparaison à un hachage en
brins longs (ID à 25 cm, ensileuso à fleaux) permet dtamelîrr‘er de
façon importante la qualité de conservation commedle montrent les

- il mfIti%ti-43Uf?'isamm0nt de -alLlcJ&&&-sol,ubles
(teneur // 'IO-$2 % de CL), substrat rtkwwa ire à l a . - -
_ -* zz-yni-\\,
tion lactique ;
- il a un pouvoir tampon faible, c'est-à-dire
faut moins d'acide formd natuwent (acide lactique) ou
artiPiclallerr8nt (acide formique par-mple) pauw.wn
‘.
pH en dessous de la va&ur inhibant la ferment&Ax.n butyrique.

/
,

.,..

. - -

‘.-
--,,..

-.._,II_,_.__
---__.
..<,
TABLEAU 15 : INFLUEj'JCE DU BROYAGE SUR LA VALEUR ALI!:;-N.TA1R.i; ?,I,
PAlLiES (Mouton de 60 kg). (d'après A.'XANDE).-3.JQI.A.
-----"Y.
I
!
! Pellsts distrr-J
I Forme longue
! Pellets distri- 1
! (hachée)
f bués à volont$, 1 bues en quantitej-\\.
t
t
, limitee,
t
t -------T-----
;Paille d$orge
I (-t 280 g MS
i
i
i
i
i
-
i
i
I
4'7,Z r 933 , 41,l I 160'7 I 40,7
1 853 I
t
concentre)
t
I
I
I
t
t
t
;Paille de ble
i
i
1
1
i
i
l
(d80gMS
!
414 !
907
1
38,5 t
1445
;
1

3993
1
860
I
1
concen.t&)
8
1
f
1
I
1
1
TABLEAU 16 : INGESTTBILITE DES PAILLES ETUDIE:ES A THEIX (I,N,R,A,)
(avec 280 g de MS de concentré Par jour) (DULPHY,
DEMARGIUILLY, XANDE).
i
!
!
f Quantités de MS i
I de paille ingé- , Indice de
i
t n
i DEMARQUILLY
1
i
I
rées
w---IIIuIII
IUIIIIuI”“*~~~~~--
!
! ---y-
1
712
42
I Blé
!9 !
(428 - 1142)
(18 - 76)
1
i
f
688
!
46
44,8
!
1 orge
! (553 - 933) ?
(37 - 62)
f (39,8 - 51,o)
i
!
t
!
716
!
!
!
47
44,8
1 Avoine
!3 !1 (654 - 788) i
(43 - 52)
f (47,9 " 50,6) ;
t
!
1
1
,!
If
N.B. :
Indice de DEMARQUILLY = 100 pour 41 = 1512 g/jour.
(moyenne de tous les fourrages verts étudies).

TJBLEAU 17
ESSA_I DE BILAN COMPARATIF
DES PROCEDES DE TRAITEMENT DE LA PAILLE PAR LA SOUDE
tDigestibilité
Pollutic
apport;éE
----1-1-1e-m-w
---L----"-w-
T - M -
Importar
f
!
; Procédé "humide"
f
t
! discontinu ou semi sec,...,.,
; 5-8
f-l-
!
90 e 95
80 si
/
Faible
1
i
r
I
Procédé h fa vapeur
1
r
i
. ...**.+**
4
-l--l-+
85 - 95
!
70 " 90
Notable
!
!
5 0 - 67 $fj i
I
1
!
!
1 ProcédB *'sec" par
!
!
++
!
!
i pulvérisation ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
!
100
?
67
Nulle
§
: CUD in vitro
§§
: si neutralisation et 1

:NTRE L"UfILISATION DE -PAILLES, TRAITEXLSIU LON A LA SOUDE : RESULTATS DE,S ESS
I
r
SUR GENISSE
(DULPHY 3,P. et col. Bull, Tech. CRZV "7 Theix - 4 30 - 1977).
Rdgimes
t
1 Génisses
t
1
tFail2.e
!SA 1 an
Paille traitée ad libitum
.
Jtraitée
(Marcenat
Faille traitée en o.limite
.&-
f
Paille ordinaire ad libit
II
.11~1"1m.~œ~"11---œœ~~
e - e -
m - I L - -
-"""I"I"
L-
Paille traitée ad libitum
f
.--I-a.-r--u-
:
"*c--I
<I--IL
!
ad libitum
I
l
Génisses
r
1aitiBres
,-"III~œI"I"II-
f
paille ensilee
f
1 an
(Orcival.)
-L"aœIwel-*
: III
baille
ad libitum
t,ftraitée
,---"""-a.---
---mm
:
Paille ensilee
Jpar voie
f
en quantité
I
?
jhumide
limites
“œ-L--
WLHIIIIIIW
1
Paille ordin. ad.libitum
:
f
Genisses
,rrrr~r"c""rrr~~r~"r~--""
E
SA 2 ans
IU
Paille ensilee ad libitum
t....
I
i‘
(Marcenat
,---L"CIIIIIIIIII""I-W-"-W"
F
Paille ensiles en g.limite
+
Les &sultats suivis d-*une marne lettre ne sont pas significativement differents au seuil de 3 %.
Y-E
dûnt 0&6 kg MSS. de paille longue/100 kg P.V.
Y-
NB - Seules les pailles traitees et ensilées sont comparables.

? ? ??
?????????
??
????? ?
?????????????? ???????? ?
? ? ? ? ? ? ???
????? ? ? ?? ? ?
?
? ?
A condition da8tre effectuée dans des appareils bien
regles (temperature des gaz de sortie inférieure & 120cC), La
deshydratation ne modifie pas la digsstihilitfi et l~ingestihilite
des graminées. En revanche, elle diminue un peu la digestlbilite
(de 3 points environ) et l'ingestitiilité (do ?O $ environ) des
légumineuses par suite de la vitesse de dessication tres différents
de leurs feuilles et de leurs tiges, Par contre les légumineuses
supportent beaucoup mieux la conditionnement (broyage et agglome-
ration) qui suit la deshydratation (DEMARQUILLY, 1976).
Différentes techniques utilisees par 10 laboratoire de
fabriquas des melanges alimentaires experimenttix du CNRZ, ont
permis de juger la qualite pbysigue des agglomérés o
- la friabilite ($ de fines}
- la granulomÉtrie.
Les essais montrent quo la friahilite des fourrages com-
primes est importante (en moyenne 54,5 $ de fines contre X1,9
pour les mbmes fourrages compactes) ; les graminées sont plus
friables (60 $ do fines) que les luzernes (38 $ de fines). Pqur la
granulometrie, exprimée en pourcentage de particules supérieures
B 1,25 mm, les fourrages comprimés en a~ntkOnniz:~4ti en mo enne 52,2 $;
il n'y a aucune différence entre les graminees (%,3 %3 et les lu-
rernes (51,8 $),
Classification des fourrages agglomeres :
r
I Usage ou fTerminologie\\ Terminologi
!française
I
Nature de presse; non du
broyeur I
K
m
-
-
-
1 "'
?--4-l_WO-7~
I Presse & matrice I
iProduit
condense
! couronne
?
oui
1
OU
!
i
i matrice plateau 11
non
i produit ';
cobs
i$ 8 à 16 mm
f
i
fcompacte
1
I
I
t
+------ -f--m I
--q---_ ’
--;
I Presse & piston I
non Tomprii
-do
;
)--
1
!
me
~~+..-+~
I Presse à c,mpres-T
--r
iRectangles de I
sion variable
section
I
!
!
I
1
f
1
130 mm x 40 mm I

Le traitement tac)maS0gi4ua.dof.paillss~~-~.~."-~"-,;
l'intéret, mais le prenisr progras h réaliser est celui du candi-
tionnement au champ pour faciliter les manutentions et &duire les
pertes lors du ramassage t
- la deshydratation effectuée dans des appareils
bien r6glés ne modifie pas ou très peu l*acceptabilite et la
4 par contre le conditionnementaune inf'luence
importante sur la valeur alimentaire dewfaurrages deshydratés ;
n sur le plan nutritionnel, le compactwe des +VUS+-
._
rages semble le plus int6ressant z en effet, tout en permettant
une ingestion maximum d'éléments nutritifs, il semble mettre
l'animal à l'abri des ennuis digestifs si on se ref&re au temps
de rumination.

./69
INFLUENCE ,DU MQDE .-DE. C.O,N.QJNNEMENT
;
.‘
E
1 Modu de
1' conditionnement
J

. .
TABLEAU 20.
INF-L,UENCE DU STADE DE,R-ECOLTE ET DU MODE DE CONDSTI0NN.EMEN-f'
ITE..DE MAfIER SECHE DE FETUQUE.ELEVEE DESHYDRATEE,
INGEREE PAR LE MOUTON- DE 60 KG-
l
Matiere sèche inggsée (g/j)
f
f wl)l-"wm 3111111"WWm II-m-II --ILLLu IrUH-Wrr-I
T
f
Comprimé ICompacté
T-
T-
IConden.lOmmiCondensd 3 km'f
i
t -"L-W-" c*--"--~II-@œIL~-I) ~-~mm-~- -8w~~*Iow~LIH~~
'1
haché T
1 Début Qpiaison
1
1575
]
1650
I
1735
T
1705
T
1730
1
1
1
1
i Pleine épiaison J
1110
I
1270
1
1600
1775
f
1695
f
-
!
1
I
.,I
J

TABLEAU 21
UJ&JC$JIO.N, .DIG.ESTIVE ET-METAEOLIQUE. EFaFRC;IE -METTE SUIVANT LE
MODE DE CONDITI.ONNEMENT (VEXMOREC e.t .al., 1.973)
-’
1 Digestibilité de
i :*
! 1'4 nergie
; 73,3 t 71,l f 64,Y ; 54.,6 i 53,7 f !2,8 1 if
i E métabolisable $
!
I
I
I
f
1
E brute
63,4
56,3
45,6 .f 46,2
45,7 I'
1
1 6W
1(
! Energie nette (entre,
t
I
f
f
t
1
! tien t production)
I
t
!
f
kcal/g de M.S.
i
7,67 ;
!
1,70 * 1,62 f
1,ll
?,A7
f 1,23 I
1
f
??
?
!
I sn valeur relative I
Il02
f 92
t 100
1106
I 110
I
!
!
!-
I
1-11

TABLEAU 22
NIVEAU D'INGESTION ET GRANUtOMETRI[Et
EFFET SUR L'UTILISATION DIGESTIVE DE. LA CIZ.LlULOSE
ET LE TRANSIT- ALIMENTAIRE DE- L'HERBE DESHYDRATEE

CHEZ LE MOUTON
-
C U D MS* Vitssse ds
t
Foin
1
$
itransit
0-d
"-&ouu--œ~--+~-~
i
f
-e--1
Long . . . . ..*.*.*... ; 600
1
80
., .
I
f
1500
I
73
68
Compac*6 - r, * ’ ‘. * c c B I ; 600
; 77
1
1500
I
4 2
f
!
70
Condensé .*..*...*.
f 600
; 76
I
1500
1
65
t
r
Blaxter et al
TABLEAU 23
EFFET Dti. TAUX DE CELLULOSE SUR LA DISPONJBJLITE
DES MINERAUX DE TOURTEAUX D*OLEAGINEU&
J
f
-’
! Taux de 1
r
f
"lM11114111WW -----(II-I
~disponibilitéfAc.phytiq
Cellulose bsuts '
wm.9.llr""mbml)ill**
u - u - III--.-
f
Y - - - - 4
i
P ? ? ? ?? ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
1
74
-
89
1
- 0,93
1
- 0,91
Ca
I
. ..**.a*.* . . . . *
I
65
-
86
f
- 0193
f
- 0173
i
Mg ..*...*...C.I*.
'
56
-
77
1
- il+61
!
- 0,81,
;
M n
46
-
76
t
- a,51
I
- 0,78
1
a..... *.*.*..*,
I
1
In .*.*..*** . ...+ I
I
13
-
66
1
- 0,7?
!
.- 0,98
CU .*********ll*.*
i
a.
-
5 1
f
- a,53
;
0,51
i
-
.
l

. ..--- A------
L a p a i l l e p e u t . sbrement p e r m e t t r e d e s u b v e n i r a u x b e s o i n s
c e l l u l o s i q u e s e t a u n e p a r t i e d e s b e s o i n s é n e r g é t i q u e s d e s r u m i n a n t s ,
mais elle r&cessite l’emp&oi de céréales et dlaate cwr@i&entai.rs~
e n quantite i m p o r t a n t e ,
i
101 - Les ce&alas
L e s cé&ales o n t u n e digastibilite et u n e v a l e u r energg-
t i q u e E l e v é e s , d e l’ordre d e 1 UF p a r k g d e M,S, C a p e n d a n t e l l e s
s o n t p a u v r e s a n m a t i è r e s azotées ( 7 0 g MAD/kg d e M.S,). On peut
u t i l i s e r l e s cétiales d a n s u n e r a t i o n à basa de ‘fourrages pauvres
( p a i l l e p a r e x e m p l e ) d a n s l ’ a l i m e n t a t i o n d e s v a c h e s laitiGres.
S a p r o p o r t i o n d é p e n d r a d e l a p a i l l e u t i l i s é e , d u t r a i t e m e n t even-
t u e l , d e l a P r o d u c t i o n laitiére et du paids de la vache, Ainsi,
p o u r u n e v a c h e l a i t i è r e d e 6 0 0 k g p r o d u i s a n t 2 0 k g d e l a i t p a r
j o u r , s i a n u t i l i s e d e l a P a i l l e traitee ( b r o y é e g r o s s i è r e m e n t ,
p u i s traitee à l a s o u d e e t agglomeree) (0,60 UF), l a p r o p o r t i o n d e
ce&alas e s t d e l ’ o r d r e d e 2 0 $ d e l a r a t i o n . E n u t i l i s a n t d e l a
p a i l l a n o r m a l e ( n o n t r a i t é e ) , l a p r o p o r t i o n d e cer+Jales e s t d e
1 ‘ordre d e 40 - 5 0 $ d e l a r a t i o n ,
__. .
102 c L’urée e t l e s t o u r t e a u x . ..-H- ..
U n a p p o r t d’azote s o u s forme n o n proteiqua ameliore l a
v a l e u r a l i m e n t a i r e d e t o u s l e s f o u r r a g e s p a u v r e s e t e n p a r t i c u l i e r
d e s p a i l l e s q u i o n t d e s t e n e u r s a n matièresazotées (N x 6,25) de
2,5 à 5 $ d a n s l a m a t i è r e s è c h e ,
L a q u a n t i t é d e l a p a i l l e influe s u r .le n i v e a u d’inges-
t i o n d e s s o u r c e s d’azote n o n p r o t é i q u e s o f f e r t e s e n l i b r e s e r v i c e .
A v e c l a p a i l l e à p l u s d e 6 % d e M.A, ingérée en plus grands quantité
la consommation d’urée n’a 6th qua de 17 g/lOO kg de P.V., contre
3 3 g a v e c d e l a p a i l l e à 2,6 $ d e M*A,
P l u s i e u r s e s s a i s (HOOEN e t al., 19751, fia.I.iscSs a v e c d e s
g é n i s s e s e n l o t s , o n t mont+ q u e l a c o m p l é m e n t a t i o n azotea pouvait
etre e f f e a t u é e à p a r t i r d e mélan e s à b a s e drufie o f f e r t e a n l i b r e
s e r v i c e s o u s d i f f é r e n t e s f o r m a s 9 pulvérulente,
b l o c s à l é c h e r ,
l i q u i d e , agglomer-ée)
; e t 1 Wude d u c o m p o r t e m e n t a l i m e n t a i r e d e s

+./-.- . . . ..tia~c..a~ p&rm.&e-ds-mnntrer que ces IMdBs. do- ~nywrmwt,-.
-_.
taient de repartir lring.esttin-+Pu&e au cours-.de la joumt&e, ce
qui Téduit les risques de toxicite et offre des conditions 'pa~-~--.
bles a une bonne utilisation de l'azote non proteique.
Les meilleurs resultats seraient obtenus avec la forme
liquide, principalement avec la paille pauvre en azote, ce qui peut
&tre attribué en partie à une ingestion superieure d'énergie PJXIVF%?---
--,_...-.nant-++e---PNtf3
par les bactéries,
. ..- ,.." .-
103 - L>ens
/-
L'interét de l'ensilage de maïs pour alimenter les vaches
laitieres tient principalement à trois causes :
- le niveau des apports énergétiques qu'il permet
lorsqu'on le distribue ad libitum est eleve gr&ce h sa concentra-
tion Qnergétique (0,75 UF/kg M.S.), superieurs d'environ 65 p.100
II celle des Foins de qualité courante et à son niveau d'ingestion
égal à celui des foins de tres bonne qualite lorsque le maïs., bien
conserve, est récalté entre 25 et 35 p.100 de M.S.
., le niveau énergétique des rations de base est
beaucoup moins variable que celui des rations de foins et dlensilam
ge d'herbe.
- il est possible de simplifier les rations à ltex-
tr@me en supprimant le foin et l'ensilage d'herbe sans nuire, ni
à la sante, ni au niveau de production laitière permis, a condir
tion toutefois de veiller à l'equilibre azotée et minéral des
rations (DEMARQUILLY, HAUREZ, JOURNET, LELONG, MALTERRE),
104 = Les sous-produits de betterave sucrière
1041 - Les pulpes
On peut les utiliser à une proportion d'environ 40 $ de
la M.S. de la ration. Ces pulpes peuvent comp9émenter les fourra-
ges pauvres en énergie, maie elles apportent peu d'azote.
L'uree convient tres bien pour complementer, en azote,
les pulpes et les fourrages pauvres.
1042 - La melasse
Elle contient essentiellement des glucides solubles
(de 60 à 65 $ de la M,S.) qui fermentent rapidement dans le rumen,
Elle a une valeur énergétique de 0,85 UF et 85 g M,A,D, par kg de
M.S. I mais contient un excès de potassium qui la rend laxative.
Incorporee a la paille à raison de 10 à 20 $, elle en améliore
llappétibilite et représente un bon support pour lIu&e gr$ce &
l'apport d'energie par ses glucides.
105 - Les drhches de brasserie
Elles sont riches en azote (30 $ de 1s M.S.) d'une faible
/
solubilité et ont une valeur énergétique de 0,80 UF par kg de M.S.
et 200 g de M.A.D./kg M.S. Elles ont une digestibilité relativement
d
faible (60 - 65 $).

les
O n peut/ZTliser, p o u r camplemsnter dss fowweg~p_auvreô- ., -,
en M.A. à raison de 25 g par jour chez la vache,
106 - Les sous-produits l.aitiau
1061 - Le ,l.acto se rum
Il c o n t i e n t e n v i r a n 7 % d e M.-S. c o m p o s é e d e 7 0 $ de
1 acte se t 1 2 % d e M*A,, 1 8 $ d e s e l s e t daacides, Apres a v o i r
enlevo l e s p r o t é i n e s d u l a c t o s e r u m , o n obtiant l~ultrafiltrat.
L e lactoserum p e u t ê t r e u t i l i s e , sous f o r m e l i q u i d e
{on augmente p r o g r e s s i v e m e n t l e s q u a n t i t é s d e 3 0 à 9 0 l i t r e s p a r
j o u r c h e z l a v a c h e ) o u s o u s f o r m e sechee ( 6 5 ,$ d e M . S . s o u s f o r m e
d e melasse), incorpor6e % u n taux d e 6 a 8 $ d a n s l a ration*
En revanche, llultrafiltrat d e lactaserum p e u t 8tre c o n -
c e n t r e P l u s f a c i l e m e n t (jusqu’a 75-80 $ d e M,S,) e t i n c o r p o r e à
des taux eleves d a n s l e s a l i m e n t s ; i l p e u t Qtre é g a l e m e n t u t i l i s e
S O R S f o r m e l i q u i d e , s o u s f o r m e s é c h é e , o u s o u s f o r m e d e b l o c s à
le cher.
Dans le cas des fourrages pauvres, 8n plFéf&re utiliser
l’ultrafiltrat d u l a c t o s e r u m (0,95 UF p o u r 1 kg de M.S.), c a r o n
p e u t ltutiliser 5 un taux eleve d a n s l a r a t i o n d e s vaches, pour lb
complementation energetique. D a n s c e c a s o n u t i l i s e l a f o r m e séchée
m a i s o n p e u t f a i r e c o n s o m m e r d u lactosesum liquide jusqu’à
1 0 0 l i t r e s p a r j o u r , a v e c u n e r a t i o n à b a s e d e p a i l l e , c e q u i
correspond à une complémentation riche en Qnergie (1,05 UF) et
pauvre en matiéres a z o t é e s ( 8 5 g M.A.D.). O n c o n s i d è r e d o n c l e
lactoserum comme une complementatian énerg&ique.,_pour les Fourrages
pauvres,
107 - Paturase e t a f f o u r a q e m e n t e n v e r t
L’intdr&t z o o t e c h n i q u e d e l ’ a s s o c i a t i o n graminees-trèfle
b l a n c e s t b i e n m o n t r e d a n s l e s e s s a i s presentés a u t a b l e a u 2 5
emprunte à THOMSON et RAYMOND (1970) par DEMARQUILLY.
108 - Fourraqes s e c s
JOURNET (resultats non publiQs) a montr6 qu'une ration
composee d e f o i n s d e l u z e r n e e t d’ensilage d ’ h e r b e , t o u s d e u x
o f f e r t s à v o l o n t é e t d e 2 0 à 2 5 k g d e b e t t e r a v e ( 4 k g d e M,S,)
permettait de couvrir les besoins d'entretien et de production de
Il,0 à 18,0 kg de lait p o u r l ’ é n e r g i e e t d e 11 à 2 5 k g d e l a i t p o u r
llazote s u i v a n t l a qualite j c’est-a-dire s u i v a n t l e s t a d e d e
recolte d u f o i n d e l u z e r n e .
109 - L ’ u t i l i s a t i o n d e s p a i l l e s d a n s l e s s y s t è m e s d e p r o d u c t i o n
a.nim,ale.
i n t e n s i f s , p o u r r a i t s e r é s u m e r comme suit :
- l e s p a i l l e s , n o t a m m e n t s i e l l e s s o n t broyees e t
d a n s c e c a s , l a f i n e s s e d e b r o y a g e o p t i m u m s e m b l e Qtre o b t e n u e
a v e c d e s g r i l l e s d e 5 B 7 m m , peuvent C!tre i n c o r p o r e e s d a n s l e s
r é g i m e s dlengraissement d e s j e u n e s b o v i n s à b a s e d’alimm c o n c e n -
t r é . L e u r i n c o r p o r a t i o n a u t a u x d e 1 0 à 2 0 p.100 d a n s l e s regimes
d’orge + t o u r t e a u x e t d e 3 0 à 4 0 p . c e n t d a n s l e s r é g i m e s d e m a f s
+ t o u r t e a u x n’entraine a u c u n e d i m i n u t i o n d e g a i n d e p o i d s v i f e t
uniquement une legère d i m i n u t ï o n d u r e n d e m e n t & l’abattage. En

I i* fl $9
revanche, des taux dt incorporation plus eleves s'ils diminuent le
plus souvent la quantité de canae&~$--aé~~ra...~ kg de car-
casse produit,dimiwn&-J.es gains de poids vif e++QJ,,Pnpant.~+.~..~K
*_.
'.. ,. &~.~Jx&&sw& la periode d‘%wtgr&ssement,
- lss pailles peuvent se subsiLt.uer-.aux foins et
aux ensilages dans les régimes de vaches laitieres à base daali-
ment concent&, Leur incorporation au taux de 10 & 20 p. 100 dans
les dgimes d*orge + tourteaux et de 30 à 40 p. cent dans les
regimes de maïs + tourteaux n'entraine aucune diminution du gain
de poids vif et uniquement une legére diminution du rendement à
l'abattage. En revanche, des taux d'incorporation plus elevés
s'ils diminuent le plus souvent la quantite de concent& nécessaire
par kg de carcasse produit, diminuent les gains de poids vif et *
allongent considerablement la période d'engraissement,
- les pailles peuvent se substituer aux foins et aux
ensilages dans les régimes de vaches laitieres à base d'aliment
concentré.
Dans ce cas elles doivent Btrc obligatoirement broyées
et mélangees à l'aliment concentre pour que leur ingestion soit
suffisante pour ne pas entrafner dtennuis digestifs et une deviation
du métabolisme lipidique (chute du taux butyreux), Le taux d'in-
corporation optimum pour que la production et la composition du
lait restent normales se situe vers 30 p.100 dans le cas d'un
broyage grossier (grille de 'l0 mm> et de 40 éh 50 p. cent dans le
cas d'un broyage plus fin (grille de 3 à 5 mm),
- les pailles offertes à volonté peuvent constituer
le seul fourrage des animaux à besoins faibles (femelles allaitan-
tes, génisses d'élevage, beeufs destines ZFI @tre engraissés au
pàturage) à condition qu'elles soient correctement complementdes
en azote mineraux, vitamines et aussi en energie et que les ani-
maux soient en bon État.
m la complementation minimum en concentres sera de ".x\\
2 & 3 kg/j/vache, de 0,4 à 0,6 kg/j/brebis et de 0,5 à 1,O p.100
.'k,
du poids vif pour les bovins d!Qlevage soion quEon d6sirc des crois- .
sances de 250 ou 500 g/j. L'azote de la ration (7$3 à2,O p.100
de l#N selon l'importance de la complementatian énergetique) peut
Qtrc apporte par l*uree dans la masure où les apports sont frac-
tionnés dans la journée (minimum 2 distributions au mieux, dispo-
sitif permettant la libre service). Il semble cependant souhaita-
ble de maintenir un minimum dtapport azoté sous forme proteique,
notamment pour les femelles allaitantes,
œ les pailles traitées à la soude (4 & 6 p.100) et
complémcntées en azote et minéraux ont les mBmes digestibilité et
ingestibilité que les bons foins. Elles peuvent donc se substituer
a eux dans la ration dos animaux à besoins élevés ou faibles,
- les cannes de maTs (ou do sorgho) ont une valeur
azotée et surtout Bnergetique plus elevee que les pailles. Les
quantités complémentaires de cereales et tourteaux peuvent donc
@tre plus faibles que celles prévues dans les rations 3 base de
pailles : 7 à 2 kg/j sont suffisants pour obtenir des performances
satisfaisantes chez les vaches allaitantes et 0,5 p.100, du poids
vif pour obtenir des croissances de 500 à 600 g/j chez les bovins
d'élevage ; la forme la plus simple d'exploitation est le paturage
(100 à 120 jaurs/vaches 21 l'ha) lon~rym les conditions climatiques
et la portante des sols le permettent.

,176
Dans le cas contraire, il sera nkessaire de les snsiler
le plus t8t possible après la r6colte du grain, Le gaspiLíage sera
..alors- &duit et on peut profiter de. Laur mise en si~.~ pour les en-
richir en azote (U&s> et mi.né-raux et m&7t+ p~ur.&3a %r&&ar à la
soude , ce qui améliore leur valeur et permet de limiter la ssuJ,.e-.. .
compldmentation au peu de tourteaux nécessaire pour mener le taux elL *--
de matières azot6es de la ration B 12 $,
- Les spathes et les rafles de maïs ont une valeur
énerg6tique supérieure & celle des cannes et peuvent donc Qtre
utilisées sous forme séche après broyage et complémentation,

TABLEAU Z-4 :
~
I Paille broyee + soude
!à volonté!
r
<I
!' Tiges et feuilles de maïs

I
I
!
!
f
I ., déshydrate aggloméré
là. volontéi
! * snsilees
!
!
1
fà volant8i
i
1
E Aliment concentré
f 2,5kgi3
k
g
! 2,5 kg i 3 kg
f
! - dont ma!Ls grain
!
70 y4;
75 gf
85 g
87 %;
I
luzerne
i
5
!
4 1
5 i
4
t
!
tourteau de soja 50
12
10 !
f
t
urée
I
6
t
5 I
$ i
;
C.M,V,
!
7 !
6
!
7 I
6
i
I
t Paille longu

I à volontei
-a-
1
.
f
r
-7 .- . .
! PERFDRMANCES ZOOTECHNIQUES
!
!
i
. .
r
I
- Poids initial (kg)
!
444
I
446
;
i
454
i
445
I
I
r
! " Poids final (kg)
!
527 !
509 !
517
!
505
I
i
m
Gain de poids vif/jour (g
!
!
i7S5
1595
hJ
j560
I
i
122 jours)
!
!
f
! - Consommation
MS/jour (kg)
!
8,3
!
R,5
I
dont Produit fibreux
!
r
i
c
i - Consommation M.S. (kg)
; 10,6
; 14,2
; 14,5
;
13,3
;
par kg de gain de poids vif,
z *'-"wh"LIII"- LIUI-WIIUIIU m.+--~ --ILI --m-f ---*CI rr;
I
r-
t GAIN DE POIDS VIF AU PATURAGE !
!
!
I (deux premiers cycles)
1
I
I
i
f
i-7 ain de poids vif/jour
L
i
!840
111 jours>
j960
Ia4o
1900
r
I
!
!
r
f

TABLEAU 25 t GAI,N DE POIDS VIF (s/.ious) DE ~IYMCIUTONS RECEVANT A
L'AUGE OU PATURANT DU.JREFLE BLANC., DES GRAMINEES,
OU L'ASSOCIATION DES DEUX
(d*aprés Thomson et Raymond 1970).,
1
I
!
Gain de poid s vif (9) jour)
t
!
I
--*-Ic-II"II
f
-CI", IV<liam
!
---w-I1
T-
;
'*.
t
GraminBes -?
;Type d'anim$Jrèfle b l a n c '
1
Auteurs
' Graminées
.
I
"-w..U-M..--"LUH-I"
;Jr&f;e blar#
-a--*--w--- *
!
i
-U"--UIICC-
;
uIIIII11II
J------J-
i
I RAE et a1 (1963)
f Brebis
w
70
50
i RAE et a1 (1963) i brebis
f
m
I
90
;Y
70
I
f
1 RAE et a1 (1964)
! moutons
i
-
I
III
i
61
!
,.
: GALAGHER et al(1966 moutons i
i
138
;
103
f
69
f
! GRIMES et a1 (1967)I moutons
I
177
!
154
I
.
145
f
i HIGHJ et SINCLAIR f moutons
i
f
(1967)
.
184
I
114
i
62
!
I
!
!
I
f

!
TABLEAU 26 : VALEUR NUTRITIVE PAR hG DE MATIERE SECHE, OUANJITE INGEREE E,J LIMITES
D'UTILISATION DE 4UtLOlJES ~RrSSOtJRCES ALIMENTAIRES
ALIMENTS
i
quantite ingérée et limites dtutilisation
t -I----cI"IIII-œœœ"œ-œ~œ~~~~œ~~
) Pailles : - blé
F
- OeP
t
f
- auoine
: 1 3 à 1,5 kg de MS/100 kg p/!
tL
- seigle
l-l_31
-.- c
)
5
f poids vif pour le blg et l'orge, nettement plus!
! faible pour le seigle et plus Qlevée pour :
5
- graminées
; 85
0.43
10-15
! l'avoine, les pailles de graminées et surtout
f
i
F
- pois
f 85
0.39
!
40-60 f les pailles de légumineuses.
z
;--œ----"-"-H-"- - - - - - -

I"IœIœ---I-U-w"-œœILLII.
+#----"---Fm
V-I
; Cannes de mars : - sèches
5.48
10-20
-
I Distribution à volonte avec co~~~~~t,n
ir
- ensilees
i 35-40
O-50
15-20
i azatee minérale et vitaminique. Quantité ingé-
iv
i
r 398 : Ii3 kg a 1,P kg de MS/100 kg P.V.
B
gualit6,
~~*œIII>œ-~umIw"
4
--w---II>-- cIœœ"""-œ-lœ"œ-œœœœ--œœ
8 Sous-produits de la betterave :;
T
!
+
- pulpe sache
i 93
0.96
58
! Zuus9u'a 80 $ de la matière seche de la ration
I
f
r
! pour les animaux à l'engrais, distribution ma- j
L
- pulpe humide ensilé
!
9-11
0.95
76
! ximum de 7 à 8 kg de matière seche chez la
i
s
- pulpe surpressee ensi
! 17-20
0.95
65 f vache laitiere,
4
t
- mélasse
; 80
0.85
85
i Maximum 2 kg/jour pour la vache et 4-5 kg pour
- feuilles et collets ensilés!
I le boeuf
i
. propres
! 18-22
0.65
110
i Maximum 5 kg par jour pour le mouton et 50 kg i
I
. sales
r 18-22
0.45
85
! par jour pour le bovin adulte.
i
P
!
;~~~"I~~~-~IIœII<I""II-IIII--
œœ~CII-I"-II-I"IH"-"-*- ""-1"--1---~-----1---œ--"œ"œœ----"----"œ--" i
,i Oreches de brasserie ensilées
0.75
2 50
t, Maximum 20-25 kg/jour pour le bovin adulte.
I
--l------III-cII"-IIœœœ-œœ-"œ"œ I--"---I--------"--------
I--"I--I"----UI----œ-*II----211-1--"-I---
t
dti arc de raisin ensi
-Yj 30-35
O-25
20
f, Distribution à volonté Y azote, energie, miné- I
.
P
f raux et vitamines.
1
o tactosérum liquide
i 7
7-05
85
f Distribution maximum de 30 à 90 litres par jour1
r
i
! pour la vache laitiÈ:re, de 10 a 75 litres pour 1
F Ultrafiltrat
f 5
0.95
0
f le veau après sevrage et de 20 21 40 litres pour!
.
!
I le taurillon
à ffenorais.
f

Quand ie fourrage est offert à volonté et 18aliment con-
centre e n q u a n t i t é l i m i t é e m a i s s u f f i s a n t e P o u r s a t i s f a i r e l e s b e -
s o i n s d e s a n i m a u x , l a q,uantité d e f o u r r a g e inc$&e est d’autant plus
f a i b l e q u e l a qualité d u f o u r r a g e e s t p l u s mediocre, Aue~..Ies maw
v a i s f o u r r a g e s l a p r o p o r t i o n d e concent& dans la ration devient
necessairement t r è s elevge d è s q u e l a productian l a i t i è r e d e s v a c h e s .__,,
e s t i m p o r t a n t e , A i n s i a v e c d e s p a i l l e s , l a p r o p o r t i o n d’aliment
concent& d é p a s s e 5 0 p.100 ( 6 k g ) déer q u e l a P r o d u c t i o n attaint
10 k g d e l a i t e t a t t e i n t ‘ 7 0 $ p o u r 20 k g d e l a i t . L a c o n s o m m a t i o n
d e p a i l l e v a r i e r a d e 6 k g d e N.S. p o u r l e s f a i b l e s à 4-5 k g d e fl,S,
p o u r l e s f o r t e s p r o d u c t r i c e s , L*dleveur(dans l a m e s u r e d u p o s s i b l e )
d e v r a d o n c d i v i s e r s o n t r o u p e a u e t d i s t r i b u e r l e s m a u v a i s f o u r r a g e s
l a p a i l l e ) aux f a i b l e s p r o d u c t r i c e s , r é s e r v a n t l e s b o n s f o u r r a g e s
t a u minimum d e 5 k g d e M,S. d e f o i n o u d’ensilage) p o u r l e s f o r t e s
p r o d u c t r i c e s .
-?-72 .~O_Comnlémentation mine,rale t a z o t é e e t vitamî,niw, p o u r
&qi.m,es. à b a s e d e f o u r r a s e s p a u v r e s
1121
- Complementa.tio-n. a z o t é e
L e s cereales s o n t p a u v r e s e n a z o t e s o l u b l e a n parti.culier
D e c e f a i t l e s c o m p l é m e n t s azotds d e r a t i o n & f o r t e p r o p o r t i o n d e
céreales peuvent ètre c o n s t i t u é s e n p a r t i e p a r d e s s o u r c e s dtazote
s o l u b l e ( 1 k g d e t o u r t e a u dtarachide e u 7 5 0 a 2 0 0 k g d*u&e), p e r -
m e t t a n t d e s a t i s f a i r e l e s b e s o i n s azotis d ’ u n e p r o d u c t i o n d e 15 kg
d e l a i t d a n s l a m e s u r e oZI l e s b e s o i n s energe t i q u e s s o n t c o u v e r t s .
P o u r e f f e c t u e r l ’ a p p o r t i n d i s p e n s a b l e d e s m a t i è r e s a z o t é e s
o n p e u t u t i l i s e r 3 s o l u t i o n s , q u i s o n t é g a l e m e n t e f f i c a c e s p o u r l e s
animaux 21 f a i b l e b e s o i n :
- u n e s o u r c e prot6ique : par exemple 120 g d e t o u r -
teau à 44 $ de M.A.T., n u 300 ~YJ d e l u z e r n e deshydratee, p a r k g d e
p a i l l e consommoe j
- une source “mixte” c o n t e n a n t d e llazote protéique
e t d e l’uree e n u t i l i s a n t u n melange d u t y p e s u i v a n t (0,8 UF a
4 5 0 g d e M.A.T,/kg) : maXs - g r a i n I 2 8 p. 900 9 l u z e r n e d e s h y d r a t é e
10 p& 100 ; t o u r t e a u x 4 4 : 4 0 p.100 ; u&a 31.imCntni~~ 4
10 gJO0
n+nGraux P u i s ollgw”:‘:~r- ’ i + 12 p,lflQ, C e mé:iango peu& romPzar;er
las t o u r t e a u x à r a i s o n d e l,L k g d e t o u r t e a u x b i l f a u d r a l ’ a p p o r t e r
e n d e u x d i s t r i b u t i o n s a u m o i n s p a r j o u r , e n mé;e t e m p s q u e l e s
c6rr5ales ;

une source d'azote non protsique dont la forme-'-..-‘.-- ..
la plus &pandue est l~urée..alimentaire (environ 45 p.jlJO d'azote),
Pour Btre bien utilisee l'urée doit Btre~~apport6e--dafaCzDn fraction-
n@e au cours de la journée et en association ,avec un a&immr&z&..-
en énergie (céréales, pulpes, malasse,..) et lsn minéraux, Le but
- ---._ c
est de faire ingérer aux bovins de 20 à 30 g liturée par 100 kg de
P.V.
1122
- Complémen.tation minérale et vitaminique
Il est indispensable dtapporter un complgment minéral de
type IO-18 (P - Ca) comportant des oligo-éléments, h raison de 80
à 150 g/jour selon le type de bovins. La ration totale (fourrages
+ complements) doit contenir obligatoirement par kg de M.S, au moins
3 g de P, 5 g de Ca, 1,5 g de Mg, IJ g de S (GUEGUEN, 1972),
120 mg de Mn, 75 mg de Zn, 14 rn~ de CU et 0,l mg de CO (LAP4-RIW+-.-lJJ~).
* .Y.'
--\\
11 est nécessaire de verifier que cet apport de minéraux
est effectivement realis6 dans les produits complemmtaires.
Dans les-..autree cas, il faut apporter ces minéraux soit
en melange avec les céreales (5 p*lOO), soit par pulverisation sur
la paille (1,2 à l,5 p,lOO), soit sépar&-en%: De plus, dans tous
les cas les animaux doivent avoir à leur disposition des pierres a
sel (contenant de prefarencn r(m- -?igo-éléments) dont ils consomment
au m'oins 40 g/jour,
Il est enfin necessaire de veiller à la complémentation
vi'taainique (A, D, E), en particulier & llapport de vitamine A.
Celui-oipourrasrs
faire sous forme de vitamine hvdra-soluble à rai-
son de 2OiDOO à 50.000 U.I. par jour dans la ration des bovins, soit
par doses choc en injectian intramusculaire (par exemple de 1 à
2 millions dtiJI tous les mois),
1123 - Complémentation Qnerqétique
La ration de paille seule, meme enrichie en azote dans
les oonditions precédentes n'est pas suffisante pour couvrir les
besoins énergétiques et azotes des animaux a faibles besoins. Il
est indispensable de-distribuer par ailleurs de 1 à 2 kg _.-ddr-al=iments
riches en énergie.
". .<,.-
."
11231 - Canne de malE2
Elles ont une valeur energetique et aiotée plus élevée
que les pailles. Ensilées dans de bonnes conditions (hachags fin,
tassement important et absence de terre) et correctement complemen-
tees (azote, minBr.aux et vitamines), les cannes de maXs sont ingel
r6es à raison de 1;s kg de M.S. environ par 100 kg d8 P.V., lors-
qu'elles sont distribuées comme--seuls fourralges & des bovins.
Les quantitos complémentaires de cQreales peuvent donc
@tue plus faiMes que celles prévues dans les rations à base de pail-
les (T,'?) à condition de ne pas modifier l’apport azoté total ;
pratiquement :
- pour genisses, la quantité de céreales peut étre
rdduite de 1 kg, et colle de tourtaaitx -accrue de 200 g;

- pour les vaches, cela revient à supprimer l*appor’-.
de céz$ales et ct accroftre celui des tourteaux de 0,5 kg, y COIT- is
pour celles recevant une complémentation à base d’urée ;
La complementation minérale est elle aussi à modifier par
rapport aux rations de paille compte tenu de la réduction de
l’apport de céréales , qui sont riches en phosphore. Avec les “cannes”
de maEs, il est nécessaire d’utiliser un compose mitira de type
14-14 avec oligo-éléments, 1 ‘indispensable apport vitaminique
Qtant identique à celui effectue avec les pailles.
La furme de &colte la plus simple des “cannes” de maïs
reste evidemment le paturage lorsque les conditions climatiques
et la portante des sols s’y pretent. Cependant, la valeur de ca
paturage diminue dans le temps, à mesure que les animaux consomment
les épis perdus lors de la récoite, les feuilles et les spathes. La
m8me complémentation qu’avec les “cannes” ensilées reste indispen-
sable.
113 - Rations à base de pailles de céréales pour bovins
d’élevaqe et vaches allaitantes
Des rations 3 base de paille, seule ou en association
avec de petites quantites de foin et d’ensilages, doivent étre
considérées comme un apport alimentaire minimum et incompressible,
En effet elles ne CO uw~~nt que 80 $ desbûso$nÈf energetiques et
azotes des vaches allaitantes et supposent que celles-ci ont assez
de &Serves corporelles à mobiliser au profrit de la croissance de
leur foetus, puis de leur production laitière pendant un maximum
de 2 mois de lactation hivernale,
Une réduction plus importante des apports alimentaires
compromettrait la campagne de saillies et de vélages suivante. De
meme les rations proposees permettent aux animaux d’elevage d’ef-
fectuer une croissance d’environ 300 g/j, qui apparait comme stric-
tement minimum si on veut leur conserver leur chance de “recupera-..
tio n” ul te rie ure .
114 - Brebis
Si les brebis ont ete bien alimentées (FLUSHING) au
cours de la lutte, elles peuvent être ensuite restreintes et per-
dre du poids jusqu’au 90e - IOOe jour de gestation. En revanche,
elles doivent &tre correctement alimentées au cours des 6-8 der-
nières semaines de gestation t pour subvenir aux besoins de leurs
foetus ; cela d’autant qu’elles portent deux ou plusieurs foetus
et qu’elles sont en moins bon état au debut de cette poriode,
Le gain de poids au cours des 6-8 dernières semaines est
un bon critère de l’État nutritionnel. Pour les brebis en bon etat,
il doit étre au minimum de 2-3 kg si elles portent un seul foetus
et au moins ebal au poids de la portec (5-6 kq) pour les bessonw’
nières, Ces valeurs doivent EStre accrues à 4-5 kg et ‘7-8 kg res-
pectivement pour les brebis qui sont maigres & la mi-gestation. Si
ces gains ne sont pas atteints, divers troubles apparaissent dans
le troupeau : toxemie de gestation, agneaux morts-nés, agneaux
trop légers qui seront plus fragiles et exigeront un apport d’ali-
ment supplémentaire pendant la phase d’engraissement.

?? /33
L e s g a i n s d e p o i d s precédents peuvant étre a t t e i n t s a v e c
d e s r é g i m e s à b a s e d e p a i l l e d e cé&ales ( o r g e ; aVoin8) sn res-
pectant l e s c o n d i t i o n s d e c o m p l e m e n t a t i o n aZaté8, minerale e t vi-
taminioue exposees precedemment pour’les b o v i n s .
Des brebis d’un poids de 50 kg peuvent consommer de 800 à
9 0 0 g p a r j o u r d e p a i l l e d ’ o r g e o u d ’ a v o i n e , E l l e s d o i v e n t recto
v o i r e n p l u s 3 0 0 g p a r j o u r d’un a l i m e n t Conc>entre, c o n t e n a n t a u
m o i n s 1 7 0 g d e M . A . T . ( e n v i r o n 2 5 p.100 d e t o u r t e a u x ) .
O n p e u t a u s s i e f f e c t u e r l ’ a p p o r t a z o t é p a r l’intermediaire
d e l’uree : 3 0 0 g d’un a l i m e n t c o n s t i t u e d e ceréales, additionné
d e 3 p.100 d’urée o u b i e n 1 5 0 g d e c e meme a l i m e n t e t 2 0 0 g d e
L u z e r n e deshydratec. O n p e u t e n f i n u t i l i s e r l.es c o m p l é m e n t s l i q u i -
d e s à b a s e dlutie, l’apport concent& é t a n t a l o r s p o u r l e s melanges
à 12 p.100 d’uree.
S i l a prolificite du t r o u p e a u e s t elevee, c e s a p p o r t s
risquenb f o r t d%re i n s u f f i s a n t s : il conviendra de les augmenter
d e ?c1 p.100 s i l a prolificiti r>scomptGe est v o i s i n e d e l,'? a g n e a u
p a r b r e b i s e t d e 2 . 0 p.100 au-delà,
A p r è s l a m i s e b a s , l e s quantites d e p a i l l e ingérée v o n t
a u g m e n t e r e t a t t e i n d r e e n v i r o n 1 k g p a r j o u r . L a complementation
d e v r a a l o r s etre p o r t é e a u m o i n s ü 4 5 0 g d ’ a l i m e n t c o n c e n t r e o u
5 0 0 à 550 g d’un mélange l u z e r n e deshydratee - a l i m e n t concent&,
U n t e l r é g i m e p e r m e t t r a à l a b r e b i s u n e p r o d u c t i o n l a i t i è r e s u f f i -
s a n t e p o u r que l e s a g n e a u x a i e n t d e s g a i n s d e p o i d s d e l ’ o r d r e d e
200 à 2 5 0 g/j. P o u r l e s s i m p l e s e t 150 g/j p o u r l e s daubles ( 3 0 0 g
p o u r l ’ e n s e m b l e d e l a p o r t é e ) . Hais l a m è r e f a i t a l o r s appel a
s e s r é s e r v e s c o r p o r e l l e s , c e g u i n e s a u r a i t étre p o u r s u i v i a u - d e l à
d e 6 à 8 s e m a i n e s e t i m p l i q u e d o n c u n s e v r a g e a s s e z p&coce d e s
agneaux ?
Afin d*amQliorer c e s p e r f o r m a n c e s e t d ’ o b t e n i r d e s B.QWWZ
p l u s l o u r d s a u s e v r a g e , e t d o n c p l u s f a c i l e s à é l e v e r e n s u i t e , l e
f o i n d i s p o n i b l e d e v r a Qtre r6serve e n pri.ori.tQ a u x b r e b i s e n l a c t a -
t i o n , p l u s particulierement a u x bessonnieres.

f
CHAPITRE XII
Ii
4
NOUVEAU SYSTEME D'APPRECIATION DE
1, VALEUR AZOTEE
. VALEUR ENERGETIQUE
DES ALIMENTS ET DES BESOINS DES RUMINANTS, PROPOSE PAR L'1,N.R.A.
. .
12 11 - Pourquoi un nouveau systeme
L'estimation actuellement admise, exprimée en matibres
azotees digestibles apparentes (M.it.D, a) ne permet pas de tonnai-
tre avec precision la valeur azotée des aliments. En effet, elle
correspond à la somme de l'azote qui passe dans le sang au niveau
du rumen saus forme d'ammoniac (NI-Q) et & l'azote qui est absorbe,
dans l'intestin sous forme d'acides amines, Seule cette dernière
fraction ast susceptible de compenser réellement de façon certaine
les dépenses azotées de l'animal, Les possibilités de retour dans
le tube digestif de l'azote absorbe sous forme d'NH3 sont assez
mal connues et, sans doute, très vari-ablw~-la--physkologie de
-...l*animal.
'-.-----k..
- . Chez le ruminant, la digestion des constituants azotés
'
des alimehts~~comprend deux phases principales :
's. .*
i‘?Jne..digestion microbienne qui s'effectue au début
du processus digesti? dans le rumen principalement ;
- une digestion enzymatique gui se produit ensuite
dans la caillette et l'intestin grele,
12 12
- D'oh proviennent les P.D.I.
Las matières azotees absorbees par le ruminant sont CORS-
tituees dkote non protéique soluble et de protéines vraies,
l'azote saluble représentant 20 à 35 $ de l'azote total des four-
rages verts de graminecs ou de legumineuses mais de 50 B 80 $ de
l'azote total des ensilages suivant la réussite de ces derniers.
Dès leur arrivee dans le rumen les matières azotees sont soumises
à une attaque microbienne. La totalite de l*a.zote non proteique
soluble et une fraction plus ou moins importante, des proteines
suivant leur "fermentesc&bLXit@
vont étre dégradées en acides
amines puis en NH3 et sn acide gras volatils. Seule une petite
fraction (25 à-35 5(1 environ pour les fourrages verts selon certains
auteurs) des protc.'.nes vraies digestibles powt échapper à cette
dégradation parce qb.*ellos sont lentement ou tres peu fermente+
cibles ; elles arrivent inchangées dans l'intestin nréle ni1 elle=

*. . . .
.
_ _ . . :< -
l&b4!P mw l&iAqshc-5’.att~,d~l~- c3Llad. aux gbuclcls- v#-r”‘ï, t
‘%-atwtwt aux glucides membranaires , pour les transformer surtout
en acides gras volatils (A.G.V.). Ceux-ci passent dans le sang
et constituent la principale source d'énergie des ruminants.
Cependant, les microbes ont besoin, pour se multiplier et se
développer, d'énergie et d'azote et ils vont notamment utiliser
l'azote de l'ammoniac (et de certains acides amines) et l'énergie
des A.G,V. pour synthétiser leurs propres proteines. Ces proteiwzs-
microbiennes seront à leur tour digérées dana l'intestin grele et
donneront des acides amines absorbes par llanimal.
En définitive on a donc :
Proteines Digestives dans 1'Intestin (P.D.1.) ou Acides Aminés
Absorbés (A.A.A.) r: proteines digestibles alimentaires non dégra-
dees dans le rumen t Proteines microbiennes digestibles ; M.A.D. z
P.D.I. ou A.A.A. + NH3 en excès dans l'urine sous forme d'urée.
122 - Valeur enerqétique
1221 - Pourquoi un nouveall
-.-. -
svstème
Le système des Unites Fourragères (UF), mis au point il
y a une trentaine drannees par le Professeur A.M. LEROY, a permis
de rationaliser l'alimentation des ;ïiimaux domestiques, ce qui a
fortement contribue au développement d1un:41evage moderne en France.
A l'epoque il s'appuyait sur les connaissances les plus
récentes cn matière de physiologie +- ' : .,Lrition. Or ces données
ont évolue, en particulier chez 1~;s ruminants à la suite des tra-
vaux de BLAXTER et ARMSTRONG au Royaume-Uni, FLATT, MOE et TYRREL
aux U.S.A., VAN&.E;Saux Pays-Bas et SC;-iIEMANN et a1 en Allemagne de
l'Est notamment.
A titre d'exemple, le calcul de 1"energie nette des ali-
ments proposes par le Pr LEROY à partir de llenergie metabolics-
ble, en tenant compte de llextra-chaleur évaluée à 1 kilooalorie
par gramme de matière sèche ingereo , quels que soient l*espèce et
le type de production, apparaft aujourd'hui trop approximatif,
11 est difficile d'attribuer une mt"lme valeur énergétique
ci un aliment lorsqu'il est introduit dans l'alimentation d'une
vache laitière ou dans celle d'un taurillon, On sait que les ce-
reales n'ont pas, dans ces deux cas, la même efficacité pour la
production,
De plus, les valeurs calculeos dans le systeme des Uf
LEROY ne correspondent pas a une energie nette bien définie (lac-
tation, croissance.,,) et ne sont pas directement transformables
dans les autres systèmes utilises à l'etranger, et en particulier
en Europe.
Pour toutes ces raisons et malgré les difficultés qui ris-
quaient de se préscntsr lors de la mise en pratique du nouveau
système, une équipe de chercheurs de 1"I.N.R.A. de THEIX, aminée
par R. JARRIGE, a juge que le moment etait venu de proposer une
nouvelle methode d'estimation de la valeur energétique des aliments

_.-...-
-/ .4--- -4JWr 10s différentes omdwtions e t d’expresslon d e s b e s o i n s d e s
r~~i3rvt;O-q& pGEWettYtl--UCtrr.-mclj-LL;rur a--‘inti,d--- d e s .aaonr s e t
d e s d é p e n s e s a u n i v e a u d u r a t i o n n e m e n t , C e l a s e ;iuetj,fidt Tii * aukfit
p l u s qu’il c o n v e n a i t d e p r e n d r e p o s i t i o n s u r l e p l a n internat-
e n pticonisant u n s y s t è m e s u s c e p t i b l e d e r e c e v o i r u n e c e r t a i n e
.y
a u d i e n c e a u p r è s d e s zootechnicians.Q..trange~c;. .
I
Comme dans la plupart des pays etrangers (a l’exception,..
. -
.
_ f3n p a r t i c u l i e r , d u R o y a u m e - U n i ) d a n s l e c a s d e s r u m i n a n t s e t
‘.\\
comme. précédemment en France, le nouveau systeme s e r a b a s e s u r
‘k.%
1 ‘énergie n e t t e . L a v a l e u r enorgetique s e r a exprimee e n Unites
f o u r r a g è r e s (U.FS, c*estœàwdire e n v a l e u r r e l a t i v e p a r
r a p p o r t
à 1 ‘orge de ti f&zence, Cependant le calcul de la valeur energétioue
d e s aJ.ime.nts ser1 oif,f” ?nrt e t a b o u t i r a à d e u x evaluations:
‘Y._
œ. .~-ne. Unité F o u r r a g è r e “ L a c t a t i o n ” (U,F,L.), v a l a b l e
p o u r l a productiun laltrB7e ot l a c r o i s s a n c e f a i b l e 1
- u n e
Unité Fourrager@ “Tnqraissement” (u,F,E, ),
v a l a b l e p o u r l a p r o d u c t i o n d e viande‘dan: i-c: cas d ‘une c r o i s s a n c e
intensive (animaux à 1 ‘cririrais) e
‘\\
1222 - b a s e s s c i e n t i f i q u e s d u nnL:.L;:+.w O~-J~WII~
1-m
L ’ u t i l i s a t i o n d e l’hnergie d e s z.liments dépend de leur
c o m p o s i t i o n ( E n e r g i e BrOte) e t de l e u r u t i l i s a t i o n d i g e s t i v e e t
me t aboli.9 ue . E l l e c o r r e s p o n d a u sch%? suivant :
WI
_
l Energie brute, E.R.
t
1
E n e r g i e fecès,
E n e r g i e d i g e s t i b l e , E.D.
. E.F,
l
--
l Energie me tabolisable,
E.M.
I
-
-
-
E . N . E x t r a
E n e r g i e n e t t e Il chaleur, E.C.
m-.
(1) E n e r g i e d e s u r i n e s .
11 E.B. f[
L ’ a p p o r t d ’ é n e r g i e b r u t e d’un a l i m e n t d é p e n d d ’ a b o r d
x
1” d e s a t e n e u r e n m a t i è r e s glucidiques (3,Y à 4,2 Kcal/
>t e n m a t i è r e s azot6es (5,7 Kcal/g) e t e n m a t i è r e s g r a s s e s
ci ~$5 Kcal/g), (VERMDREL, 1 9 7 5 ) .
11
!f
E,M, x - EO - EU - EG
11

*/a7
g,-FT[
-
.
- L'utilisation de 1 *a nergie mQaho3J;srnbla3tour w.....-....,,
vrir Jes d;i,versw-dBiptmses- aB--‘i-'-organi.sme..wns~tttg'--"54.:
le principa2, probI3me pase au niveau de l'estimation de la va.leur
_ _
énergétique des calories,
Les bilans energetiques effectues par BLAXTER lui per-
mettent de calculer la.valeur du rendement de l*utilisation de
l'énergie métabolisable (K),
K
en fonction de la concentration en énergie
t
metabolisable : (9 - 100
F.M.
E,Br],-.sglo_n, des relations differentes
pour ltentretien et l'engraissement :
"'. '-*. __ ___ --.- -.___
.
- Entretien 31 Km z 0,287 q t SS,4
(m E maintem>. .-..-*
... Engraissement = Kf = 0,78 q + 0,6 (F r: Fattening)
Kins Enerqie corpore1J.e éparqnée
E.N. entretien
KL s 60 t 0,24 (q -
Variations du rendement KL pour la lac-
57) f t t
a ion en fonction de la concentration
1 en E.N. de la ration (9).
ce qui peut encore s'écrire : I Lactation KL = 0,24 4 t 46,
Le rendement de 1'E.M. destine à couvrir globalement les
dépenses d'entretien et d'engraissement varie avec le niveau de
production de l'animal, c'est-à-dire le rapport entre L'énergie
utiiisee pour couvrir les besoins d'entretien et celle correspon-
dant à la synthèse des tissus corporels.
Le Kmf, introduit par MG HARDY (1966), HARKINS (19?4),
ALDERMAN et BAKER (1974) correspond à la formule :
Kmf =
E.N. entretien + E,N.. prod-uction
E.M. totale
si N.P. =
E.N. entretien + E.N. p. roduction, nous avons la formule
E.N. entretien
suivante :
Kmf c Km x Kf x NP
WL.
Kf x (NP-1) Km
avec K
= E.N., q = E.B.
NP
E Niveau de production,
1223 - Le prin,cipe du nouveau systèm;e_
L'expression energetique des apports alimentaires et des
besoins des animaux s'effectue en énergie nette avec comme unité,
la valeur energetique dgun kilogramme d’orge de référence, definie
par SAUVANT et FEHR (1977). Cette valeur est différente pour J.a
production du lait (U.F.L.) et pour llengraissement (U,F,E.),

Le calcul de la valeur encrgetigue de l'orge sgétahlit
ainsi après choix d'une orge de rEfsrence (moyenne françrzise e‘m,,
" . .
1970 et ,?9?5) :
.I ...
,."- .*
: .
.
c .
E.B.
par kg à
86 $ de M.S.
~EWZJ Kcal
E.D.
(C,U.D,e = 84,7)
3220
I'
‘E*M.
(E.N,/E.D)= 0,845)
2721
fi
U.F.L.
(KL
= 63,6 %)
1730 tt
U.F,E.
(Kmf
= 68,l paur un NP..~,5)1855 fl
. . . . Y._
Cette unité est utilisée dans deux,'sys~~~-~fS3é_Fente :
_ '----_ .,,_ _ .)
- le système U.F.L. pour les femelles Laitieres
allaitantes et les femelles dlelevage, ainsi que pour les m%les
~
à faible vitesse de croissance ( 700 g/j pour les bovins.) ;
- le système U.F.E. pour les su'ets destinés a la
production de viande à vitesse de croissance d levee (plus de
700 g/j pour les bovins) et A l'engraissement.;
L'estimation de la valeur énergétique des aliments est
donnée par VERMOREL, Elle correspond :
-
EM x (0,463 Y 0,002499)
dans le système U.F.L., à :
P V.F.L. = -
[
.
27fo
x
&PJ x Kmf 1,s
. dans la système U.F.E., à :
v*F*E* =
1855

a:\\.
,TABLEAU 2 7 : VALEUR NUTRITIVE DES PA,ILLES (INRA - Laboratoire des Aliments)
~~-
'Digestibili
Valeur énergétique UF/kg .de MS
.f Valeur aZotee (g/kg de MS)
ft6 de la
+ """""I-I-
""""""1""""
-"o-"""r 7---"""""""-.~""I"
matière
fU,F. LEROY -?-
7 ???????????? ??f
I U,F. Lait
!U.F. Viande ,
M.A.D.
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Colza
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1
I
1
!
!
!
!
*
P.D.I.E. : Protéines digestibles dans l'intestin permises par l'énergie de la paille
*JC
P,D.I:N.
: ProtBines digestibles dans l'intestin permises par l'azote de la paille.

Production de paille
22 à 26 millions de tonnes
Paille ramassée
Paille laissée
14 à 48 millions de tonnes
sur le champ
.i
t
a
7 & 12 millions de tonnes
f
--
Commercialisation
Paille brQ1ée
2 à 3 millions de tonnes
3 & 6 millions de tonnes
/pa
il /d nfo
il millions de to
Chevaux
Champignong'
Industries
Exportation
1,3,,à 2 millions de tonnes
300 à 400 000 toryies
diverses
2 à 300 000
moins da 100 000
tonnes
/'
tonnes
Valorisation
énesgétique
négligeable
S~U~C~ APRIA-

-
- . . . .---.._
‘.
-....-
Pendant tres longtemps, les ruminants ont été nourris--'--.- .A-
ppr~sqt~~exclu~vcment
de fourrages et de certains sous-produits
agricoles. Puis leur Blevage s'est progressivement intensifié notaml
ment gr%ce à l'amélioration du potentiel génétique des animaux et
à l'utilisation croissante d"aliments concentrés,
L'augmentation du prix des aliments concentres consdcu-
tive à une demande accrue a rricemment suscité un renouveau d’in-
teret pour mieux uf;fliser tout d’abord les fourrages classiques
puis les sous-produits de grandes cultures pour l*alimentation
des ruminants surtout dans les pays en développement,
Par comparaison aux monogastriques (porcs, chevaux, etc.,)
les ruminants sont moins buns transformateurs des aliments con-
Cent&s alors qu'en revanche, eux seuls sont capables de tirer
partie des produits cellulosiques, notamment les pailles.
Les pailles sont disponibles en quantites importantes
mais sont peu digestibles et consommées en quantités faibles.
Quand elles sont distribuees seules, la digestion des
pailles et aussi leur ingestion sont limitées par le fait qu'elles
nsapportent pas assez d'azote et aussi de certains minéraux pour
assurer une croissance et une activité normales des microorganis-

mes du rumen.
Il ressort des donnees cimdessus que les fourrages
représentent une source énergetiquo,non négligeable pour l*alimen-
tation des ruminants,
On doit toutefois noter que sauf en cas de pénurie four-
ragere entrtineo par la sécheresse, 1 lutilisation rationnelle des
fourrages pauvres reste limitée, Il peut y avoir à cela de nom-
breuses raisons. En particulier la manipulation et le stockage de
ces aliments volumineux à faible concentration nutritive, limi-
tent leur utilisation aux Zones d'élevage proches des régions de
grandes cultures.
Par ailleurs pour assurer un niveau d?alimentation suf~
fisant les fourrages pauvres doivent et peuvent Btre traités et
complementes, ce qui diminue leur interét Qconomioue.
D'autre part, on manque de données sur l*utUisation
des fourrages traités aux alcalis.

,192
- Quelles peHorman.cs~s. znotechfl~u~s-~~~s~~#~
’ r _.
ils dtobtonir réellement dans les conditions de la pratiqua ?
.
.. Leur distribution en quantités élevées ne risque-
t-elle pas d'entrafner ii long terme des ennuis sanitaires ou de
diminuer la longévité et les capacités de reproduction des animaux,
Dans l'avenir5 il sera intéressant de suivre le déve-
loppoment des traitements dcstirks à améliorer la valeur alimen-
taire des fourrages et des sous-pruduits et r6sidus celluJ,os&usq,

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