__.- REPUBLfQUE DU SEZEGAL MINISTERE DU...
__.-
REPUBLfQUE DU SEZEGAL
MINISTERE DU DEiVELoPPEWiNT RURAL
I-IL-IIWI~-III"----I
DIRECTION DE L'ELEWAGE ET DES INDUSTRIES
ANIMALES DU SENEGAL
1~"~~~~"~~-"-"i~~~~~
LABORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
ET DE FUXXERCIfES VETERINAIRES
DAKAR
PROJE>T DE DEVELOPPEMEHT DE LA ZONE SYLVO PASTORALE
VALORISATION DU CHEIPTEL BOVIN DU FERLO
PAR @fE ALlXEJXt'ATION RATIONNELLE
Janvier 1970

PROJET DE DEVELOPPEMENT DE LA ZONE SYLVO PASTORALE
VALORISATION DU CHEPTEL EOVIN DU FERLO
PAR UNE ALIMENTATION RATIONNELLE

I- CADRE DU I'ROJm;
i
.
.
En juillet 1968, la Direction de liElevage et des InduStrIes El-
.
le Laboratoire natlOnd.
males du S&&gal a établi en collaboration avec,
jm projet
.
jJ&itl.&
.
"Valorisatlona
l$Elevage et de Recherches veterrnalref,
"+ Ce docume~G
du cheptel bovin du Sénégal par une ZlxtIentatlOn ratlonne?e
zones (J 1 go+.>
de type diff$rent dans les prxncxpales
prévoit des interventions
Casamance 5 Sénégal. oriental,
vage : zone sylvo-pastorale, zone agro-pastorale,
Ni&es et Delta du Fleuve.
Il est bien évident que ce projet qui envisage le &veloppement de
,
l'élevage dans tout le Sénégal ne peut être réalisé qu'avec.de s m0yens fsnan-
CierS et techniques &Portants dont la mise en place nécessitera plusieurs
années.
En ce qui concerne la zone pastorale du Ferlo, les ktudes dejà &a0
lisées au Laboratoire national de l:Elevage de Dakar et au Siège Central de
lP~.~.~Q~.~. par les services d9agrostologie, de biochimie, de nutrltlo%
*a
d'alimentation, de bactêriologie ainsi que les travaux du Centre de Recherches
zootechniques de Dara ont permis la mise au point de technique0 0 dPs3&lioration
de production animale qui peuvent être immédiatement vülgarisables (r.&xiI,tats
r&.&s aux paragraphes suivants).
Le présent projet a pour objet d?appliquer en vraie grandeur, en
milieu pastoral, ces techniques.
l/- RAPPEL DES RESULTATS ACQUIS
l-1 w Etudes sur le milieu
Le Gouvernement du Sénégal , conscient du fait qu'une borne connais-d
sance du milieu pastoral était la base de tout progrès, a financé sur ses
fonds propres ou gr&e à l'aide bilatérale (F,A.C.) ou multilatérale (F,A,O,)
une série de travaux dgagrostologie et la cartographie des différentes zones
sylvo-pastorales de son territoire :
1°- la zone de Galayel (Convention 9/C/65/A I-i projet 71/ORD/65/VI/A,5 -
coût 1.500,OOO francs)
2O- Le Delta du Fleuve Sénégal (Convention 38/~/64 - projet 82/0RD/64 c1
marché 212~-M/65/A)
3’- le Ferlo oriental (Projet %67/0RD/62/VI/~,5 - coût 3.940.000 F.CFA)
4'~ le Ferlo sud (Projet 167/ORD/62/VI/A,5 il coût 2,380.500 F,CFA)
5’- Haute et Moyenne Casamance (Convention 9/C/65/A = projet 71/ORD/65/VI
co6-t ~,OOO.OOO de F.CFA)
6’- la for$t clas&e des six forages : Lagbar, Yaré Lao Nbidi Tatki,
Tessekré, Amali, dans la zone sylvo-pastoral; du P&lo.

2
Cette dernière étude a $6 financ& par la F.A.O., les cinq pre-
mières par le Fonds d'Aide et de Coopération,
La réalisation des cartes a nécessité de nombreuses analyses bota-
niques et bromatologiques qui ont permis la détection des zones de carence
et des charges possibles à l'hectare en fonction de l'gpoque et de Ifannée,
La valeur biologique d'un fourrage dépend de sa composition chimi-
que mais aussi de l'aptitude de lvanimal à le transformer en viande, d'o?i
l'intérêt des r&ultats déjà acquis au Laboratoire national de 1'Elevage de
Dakar sur la digestibilité des fourrages.
Pour de multiples raisons, ces résultats ne représentent toutefois
quvune approche du problème de l'alimentation des herbivores, car en fait,
lvanimal reste le meilleur r&élatcur de la qualité des parcours.
Cvest ainsi que les travaux des différents chercheurs de lvI,EOM.V,T.
ont permis de préciser les besoins d'un animal de référence (Unité Bétail Tro--
pical) de 250 kg qui servent de base à l'appréciation de la valeur d7un pâtw
rage. Ces calculs théoriques reposant sur la synthèse de tr& nombreuses ana-
lyses et observations réalisées en élevage tropical constituent à lPheure ac-
tuelle, les meilleures données pour apprécier les possibilités alimentnires
des pâturages.
1 j- 2 -= Etudes sur l'animal
Les recherches sur le milieu ont ét6 complétées par des 6tudes sur
l'animal. Elles ont intêressé la zootechnie et la pathologie.
1 ca 2/1 5- Etudes de zootechnie
_--__O.IWI---,)>-_E~_liIUI-
Au S&&gal,
elles sont poursuivies essentiellement au Centre de
Recherches zootechniques de Dara. Les résultats déjà enregistrés permettent
de présumer des qualités réelles que possède le zébu Gobra.
Les troupeaux de la région sylvo--pastorale ont une productivitd
médiocre, fait confirmé par les faibles taux de croissance et de commerciali-
sation observés. Deux facteurs primordiaux sont responsables de cet &tat :
'= la sévéritê et la longueur de la saison s&he constituant une étape diffi--
cile pour les troupeaux,
= un taux de mortalité important, surtout chez les jeunes.
:
En effet, le cycle climatique annuel fait alterner une courte pé-
riode d'abondance et une longue disette au cours de laquelle les animaux per-
J
dent en grande partie le gain de poids obtenu en saison favorable. Le b&&=
fice pondérai dîune année ti l'autre est faible, entraîne une croissance
0 . / .O

3
retardée et un manque de précocité g&&al (perte de poids de 20 ~~100 entre
janvier et juillet). A ce rythme, le poids de commercialisation (350 à 300 kg)
est atteint sculcment is. l'êge de 7 ou 8 ans9 la maturite sexuelle B 5 ou G ans.
Au cours de la même période, la lactation des femelles est très diminuée,
sinon tarie (0,5 à 1 litre au lieu de 2,5/3 litres) et les jeunes en état de
sousnutrition grave sont réceptifs aux diverses affections microbiennes ou
parasitaires.
Dans cette classe d'$ge qui représente l'avenir du troupeau, on
enregistre fréquemroent des pertes importantes etteignant parfois plus de
50 p.100 de lveffectif.
Toute iamélioration de la production dans ces zones passe par un
effort visant 5 atténuer les effets de la rigueur de la saison sèche sur
l'animal (disettes, carences, infections bactériennes et parasitaires),
Le schema rationnel d'exploitation de ces troupeaux consiste en
l'exploitation optimale des pgturages en saison favorable afin d'obtenir le
gain de poids le meilleur et l'adoption par la suite, de mesures sp&iales
visant à préserver le maximum de gain (suppléments alimentaires, foin, sels
minéraux).
Les travaux de sélection poursuivis au Centre de Recherches zoo-
techniques de Dara depuis 1954 ont permis de mettre en évidence et dgisoler
des lignees d'animaux aux caractéristiques pondérales supérieures et dvamelio-
rer les performances moyennes.
C'est ainsi que les poids moyens aux âges caractéristiques ont Été
augmentés : . ‘LT!5 kg & la naissance au lieu de 20
0 100 kg à 6 mois au lieu de 80
. 140/150 kg à un an au lieu de 120/125
l
200 kg à 18 mois au lieu de 150,
alors que généralement, les animaux sont dans des conditions d'entretien lége‘-
rement améliorées par rapport 2 celles de la zone sylvo-pastorale.
Dans les mêmes conditions, la sélection a permis d'obtenir des ani-
maux aux performances remarquables : taureau de 400 kg à 2 ans, 500 kg à 3 ans,
génisse de 254 kg à 2 ans.
Des animaux nourris rationnellement dès leur naissance ont dépassé
ces poids : 250 kg à 12 mois - 290 à 14 mois; un taurillon a atteint 400 kg
à 17 mois.
Des essais d'embouche intensive réalisés 8 la ferme annexe du Labo-
ratoire national de 1'Elevage à Sangalkam ont confirmé que le Gobra etait un
excellent transformateur d'aliment, même très grossiers : 1080 g/jour pendant
120 jours avec ration à base de coque d9arachidc mélassée, de maïs et de sorgho,
585 g/jour avec une ration à base de coque d'arachide mélassée et de farine
et brisures de riz (Cf. rapport remis au F.A.C. selon convention
274/f?,'68/N
115/CD/68/VI/H/5 '

1 *-, 2/2 = Etudes de pathologie
___YI1__1____L___,~_.Y__
Les élevages sahéliens subissaient, il y a quelques dizaines dgan-
nées, des pertes sév&es dues â la peste bovine, la p&ipneumonie,
les char-
bons bactéridien et symptomatique.
Les travaux des Laboratoires de l;I.P.?J.V.T. ont permis le large
usage, par les Services de leElevage du Sénégal, de vaccins efficaces contre
ces maladies, ce qui a largement contribué à l'accroissement des effectifs dans
la zone pastorale, comme en témoignent les statistiques du Service de 1'Elevage
pour le cheptel bovin :
- 1954 *..*.C*OO
1.41g.000
- 19% .*.e..o*n 1.507*750
r. 1962 . . ..**.0. 1.816.000
- 1966 . . . ..e*a.
2.424.000 (récemment effectué lors du démarrage de la campa-
gne conjointe contre la peste bovine)
- 1968 . . . ..e...
2.527.000.
Plus récemment, le Laboratoire de 1'Xlevage de Dakar a pu élucider
la cause réelle d'une maladie appelée improprement "maladie des forages" qui
résulte de l'association d'une carence en phosphore et du botulisme, Les candi-:
tions de la prophylaxie de la carence ont pu être précisées et le Laboratoire
prépare l'anatoxine capable de protéger efficacement, par des campagnes annuel-
les, le troupeau contre le botulisme,
2/- PREVULGARISATION DES RESULTATS ACQUIS
Tous les résultats acquis dans les domaines de l'étude du milieu
et de l'animal, ont montré que le zébu Gobra possédait de très bonnes poten-
tialités génétiques qui ne demandaient quo& $tre ext&iorisées.
Si les méthodes de lutte contre les grandes endémies sont largement
diffusées depuis de nombreuses années, il nven est malheureusement pas de mzme
des méthodes d'amélioration génétique, alimentaire et nutritionnelle.
D'autres facteurs peuvent démontrer, si besoin est, cette nécessité
d'améliorer la production du cheptel bovin,,
Cvest ainsi que la consommation de viande bovine a augmente de plus
de 50 p.100 depuis 1954 comme en témoignent les statistiques de la Direction
de l'Elevage,
dPaprès les abattages effectu& dans les abattoirs quPelle con-,
trôle :
- 1954 . . . ..ee...
13.000 tonnes (estimation)
:= 1958 ..*..00**
14.700 tonnes (estimation)
- 1962 *,*..*a.*
13.671tonnes dont 5.017 dans le Cap-Vert
- 1966
15.816 tonnes dont 6.487 dans le Cap-Vert
l ..*..000
- 1968 .*0*.00.*
20.180 tonnes dont 8.226 dans le Cap.-Vert.

5
Cette progression est due davantage à la croissance démographique
qu'à l'augmentation de la consommation individdellc.
La comparaison des statistiques de 1362 (année à partir de laquelle
le tonnage de viande est connu avec précision) et de celles de 1968 montre
que si la consommation de viande de boeuf a augmenté de 47 p.100, le troupeau
n'a crû que de 39 p.100. Cette différence s'accentue les dernières années, res-.
. pectivement 27 et 4,2 p.100 depuis 1966.
L'accroissement numérique du troupeau ne suffit pas à satisfaire
cette demande qui ira croissant en fonction de la progression démographique
estimée au miniml;nn à 20 p.100 pour les dis I>rochaines annees, et de l"?+léva-
tion du niveau de vie,
Dès à présent, le Sénégal doit importer annuellemont environ le
quart de sa consommation en viande, de Mauritanie, sous forme d'animaux vivants
(estimation de 280000 animaux en 1968),
De plus, le taux d'exploitation du troupeau ne peut être augmenté
sans toucher au capital bétail. En effet, contrairement à une opinion large-=
ment répandue, le troupeau n'est pas insuffisamment exploité.
Un sondage, effectué récemment par des stagiaires de LvEcole natio-
nale d'Economie Appliquée, dans la zone sylvo-pastorale, malgré l'insuffisance
des renseignements portant sur le pourcentage d'animaux de chaque classe dv,Zge
et sur les différentes causes de "mouvement d'animaux" (vente, achat, mortali-
t é . ..). permet d'avoir une idée de la composition moyenne du troupeau actuel
qui serait la suivante :
- femelles en État de reproduite (> 4 ans),....,... 46,5 p.100
'- veaux et velles de 0 à un an.........gao.~o.u....
14,6 p.100
- génisses de 1 à 4 ans . . . . . ..*...*..*e.o...o..*..*
14,5 p.100
- mâles entiers de plus de 1 an..*,.**...*c.*.....,.
12,7 p.100
- mâles castrés de plus de 4 ans .0**..1.et.01000..*.
‘CJ p.100
w animaux commercialis~bles....,,....,.,.....,,..,.
7,2 p.100
Cette composition particulière et le taux d'exploitation assez
faible sont dfis essentiellement & :
1 - un taux de fertilité insuffisant de lvordre de 60 p.100
2- une première mise bas tardive des femelles, 8. 5 ans environ
3 - un taux de mortalité hvé de 50 p.100 entre 0 et 12 mois et de 10 $
15 p.100 après un an
4 - une croissance lente et en "dents de scie" des animaux, les amenant à
7/8 ans à un poids commercialisable.
Ce taux d'exploitation correspond 8; celui qui découle des statis-
tiques de la Direction de 1'Elevage
: 8 p.100 en 1966 et 8,8 p.100 en 1968,
En conséquence, une action énergique doit être entreprise pour
accroître la production du cheptel sén6galais 9 plus particulièrement dans la
zone sylvo-pastorale qui constitue la plus importante région d'élevage,
- .
--
--I_

6
Dans un rapport traitant de luorientation à donner à l'!&onomie
rurale du Si%&gal, la CIMM proposait dejà; "le développement et la commcrcia-
lisation plus intense de lP61cvage dont la production commercialisée doit
pouvoir s"accroître de 10 p.100 pendant dix ans et suivre ensuite le rythme
de croissance du cheptel" '5k:t parmi les objectifs à. atteindre, la nécessité
de doubler num6riquemcnt le cheptel.
D2autre part, la création du Ranch de Dali et celle envisagée
d'ateliers diembouche intensive nécessitent des animaujr de bonne conforma-
tion et d'un potentiel satisfaisant, ce que ne permet pas la malnutrition
chronique constatée chez les jeunes de la naissance à liâge adulte.
Les éleveurs de la zone sylvo-pastorale, actuellemerh dotes d'un
instrument de production au rendement médiocre, doivent donc bénéficier de
toutes les aides nécessaires pour leur perm&,tre d'élever leur niveau de vie
par amélioration du rendement de leur troupeau. Il est indispensable quîils
profitent sans tarder des résultats acquis par la recherche et qu'ils soient
incités à participer eux-mkes a leur application et à leur vulgarisation.
Ces opérations contribueront sans aucun doute au développement
économique de cette région à vocation essentiellement pastorale.

II c= DEFINITION
II m 1 sw CONSISTANCE
Les actions proposdes consistent en :
,.= une enquête tendant, d'une part ?Y, une meilleure connaissance du troupeau
et de l*éleveur, et dVautre part, à lPamélioration des mgthodes de vulga-,
risation,
=m des essais de prkwlgarisation
des résultats acquis dans les conditions
sévères d'elevage pastoral pour une production plus élabor"ee et 6canomio
quement rentable,
- la protection des jeunes animaux.
Ces actions devront déboucher sur l'accroissement du disponible
commercialisable par une augmentation rapide de la production du cheptel de
la zone sylvo-pastorale du S6n6gal qui intkesse quatre regions administratives:
.- la région du Fleuve
'-- la région du Sénégal oriental
c1 la region de Diourbel
- et une partie du Sine-Saloum,
II - 2 - IMPLANTATION GEOGRAPBIQUE
La zone sylvo.Tpastorale du Sêkgal dont le centre geographique est
19ancienne vallée fossile du Ferlo, est linitee 3 l'Ouest par le littoral
atlantique, au Nord et 3 l'Est par le Fleuve Sénégal, au Sud avec une certaine
imprécision par les 14&1e et 15ème parallèles.
Elle se caracterise,
du point de vue climatologique par l'alternance
d'une courte saison des pluies et d'une longue saison sèche, du point de vue
économique, par lvimportance des travaux d$hydraüLique pastorale qui en ont
transformé la physionomie.
Sa vocation essentielle, siiion exclusive, est lqélevage extensif,
seul capable de valoriser ces savanes arborées. Elle contient en fait, les
deux tiers du cheptel bovin du Senégal (1.600.000 sur 2.5OO.OOO).
Cette zone mérite donc un effort particulier de vulgarisation.
Mais auparavant, une prévulgarisation des r&.iLtats doit être effec-
tuée, qui servira de démonstration.

En effet, l'éleveur est très peu preparé & cet effort consistant a
.
.
nourrir ses animaux, q ui traditionnellement tirent leur subsistance cxclusive-
ment du milieu naturel. Il ne Fourra accepter cet effort qu'au vu de résultats
manifestes.
Cette "zone pilote" de pr&ulgarisation
devrait être implant6e 2?
proximité d'un forage qui pourrait &re celui de Lagbar.
Ce village, en effet, constitue un 6chantillon typique de ce qu'est
devenu l'élevage au Ferlo après lvi;nplantation des forages. Le groupement des
dlevcurs y est ancien et parmi eux, se dogagent des individus conscients de la
nécessité d'un progrès dans leur domaine professionnel. Les actions envisa&eo
dans le domaine; alimentaire nécessitent la pleine collaboration des &eveurs,
propridtaires des animaux auxquels seront distribués les nutrimcnts compl&en-
taires. Comme les recherches concernant "la maladie des forages" et leur fruc-
tueux aboutissement ont été poursuivies à partir de ce centre géographique, 1~~s
éleveurs sont sensibilisés aux techniques de laboratoire et aux manipulations
d$animaux qugelles impliquent. Aussi, psraît-il rationnel de centrer sur cette
zone les actions envisagées.
Les troupeaux doivent ëtre choisis dons des campements autour de
Lagbar à une distance maximale de 10 km pour obtenir 2 la fois 19influence du
:
"micro climat" que represente chaque campement et la fscilité du contrôle qui
devra être exercé,
-9
II - 3 = OBJECTIFZ
Les objectifs de ce projet sont de deux ordres : technique et &o-.
nomique.
II v- 3/1 -= Objectifs techniques
Les objectifs techniques rechcrch6s grâce à une exploitation dirigce
du @turage naturel, la vulgarisation des soins prophylactiques contre les
maladies microbiennes et parasitaires et la formation des. 6leveurs à la prati-S
que d'une supplémentation sélective aux plus mauvaises pcriodes de lPannée sont
les suivants :
- attdnuation des fortes variations de poids enregistrées au cours de l*nnn&e
et particulièrement en saison s&he,
- obtention dPanimaux commercialisables à 4/5 ans au lieu de 6/8 ans minimum,
.- diminution de la mortalité des veaux par lîam61ioration de la production lai-
tière des mères, p ar supplementation du veau et par des actions prophylacti-
wes,
a- maturitl
sexuelle plus précoce des femelles donc production de veaux aug-
ment6e.
.
.-. ..--
x


i
9
Ces actions permettront de modifier les conditions dYévolution des
trouncaux qui peuvent être les suivantes dans l'hypothèse moyenne :
= taux de f&ondit$ .O......*..*Ps~Y*~*.*~~~..~~
70 53.100
-- taux de mortalit6 de 0 & 1 CL~...,...+~..~~..~
30 p.100
- taux de mortalité de 1 & 3 ans,....,.,..,.... 8/10 p.100
'= taux de mortnlitii au-dessus de 3 .a..n~~..~~.~.. 2/3 p.100
-- maturit6 sexuelle des femelles à 3 <ans.
En appliquant ces normes aux troupeaux actuels, le calcul montre
qu'on peut esp6rer obtenir un accroissement du cheptel de 7 à 8 p.100 par an
et au bout d'une douzaine d'ann6es disposer de 13 ?X 14 ~~100 d'iwinaux commer-
cialisrzbles : 9 à 10 p.100 de mâles et 4 à 5 p,lOO de femelles.
La composition du troupeau pourrait alors être la suivante :
m femelles reproductrices .~..*,~*.**....0.~..~~
31 p.100
%- animaux de 0 2 1 an ~..........0......~..~~~~~
15 p.100
=.' génisses de 1 2 3 ans ..*.*...0....*...ee.a.J.c.sJ
13 p.100
.- taureaux reproducteur-a....a.**...*.*......Ta..
2 p.100
D taurillons et boeufs de plus de 1 an...D.O.O.
25 p.100
E- animaux commercialisables..............,.....
14 p.100.
II c.= 3/2 ud aectifs économiques
La solution immgdiatc qui permettrait de remgdier à la situation
actuelle du cheptelI consisterait à suppléer les deficiences du milieu naturel
par de larges apports alimentaires effectués par 1'6leveur. Dans les conditions
actuelles,
elle paraît peu rGali.ste compte tenu du prix de la viande sur pied
au S&&a1 et du coût des matiGres premieres composant les rations, Une SU~-,
plémentation alimentaire risque d'excéder rapidement la valeur marchande du
kilogrme de viande.
L'sloignemcnt des zones d'elevage et le nombre des animaux à trai-
ter augmentent les difficultés et les habitudes pastorales constituent enfin
un obstacle qu'il faut vaincre.
Si une action à caractère général, cVcst-$-,dire une large supplé-
mentation alimentaire en saison sèche peut difficilement être envisa&%, des
interventions s&lectives visant à apporter à lvanimal, à dose minimale et
pendant la période la plus courte possible, les principes qui lui font le
plus cruellement d6faut, ont des chances d'être économiquement valables,
-Q
.

.
1 0
Il est pratiquement impossible d'effectuer dès maintenant, une 6tudc
économique précise au niveau de l'éleveur des diffdrentes supplkwntations
en-
visagées.
Si 170n est sûr de leurs actions sur le comportement de l"<animal et du
troupeau, seule l'analyse des résultats obtenus permettra de dgfinir ié supplc-
ment (nature, dose et rythme de distribution) qui permettra de rentabiliser tow
te dépense engag& pour lvalimentation du troupeau. Ce suppl&ent devra être
bon marché et distribué en plus du foin r&olté par l'éleveur. Dgterminer la
composition optimal-cI et le prix plafond de cet *aliment sera le but essentiel
du projet.
Lcétude portera, en outre, sur les moyens à mettre en oeuvre pour
vulgariser, dans toute la zone, les m$thodes retenues.
I I - 3/3 == Duree d'exécution
Le projet durera 3 ans, pr&ulgarisation
et enquêtes étant condui-
tes simultanément.
Ces opérations, dont le caractère d!urgence est indéniable, devraient
dgbuter en 1370.
II a 3/4 -= Désignation de la personne morale
Le financement du projet est demandé au Fonds d'aide et de Coop&
ration pour le compte de la République du Sên6gal.
La RGpublique du S6négal mettra & la diSpOSitiOn du projet me par-
tie du personnel, du mat&riel et des installations du Service de lDElevage.
II - 3/5 -= Autorité responsable
L'autorité responsable sera le Knistre du Développement rural et
par dglégation,
le Directeur de 1'Elevage et des Industries animales en colla%,.
boration avec le Directeur du Laboratoire national de 1'Elevage et de Recher-a
ches v6térinaires (I,EJ4.V.T.).
A cet effet, une convention particulière pour l'ax&ution du projet
sera signée entre le Hinistèr c du Développement rural et l'Institut d'Elevagc
et de Médecine vétérinaire des Pays tropicaux,
:
4

il
III .= DESCRIPTION DU PROJET
Le projet comporte deux parties :
- les enquêtes,
- l'application dans la zone pilote des rgsultats acquis en laboratoire et
en station.
III - 1 - LES ENQUETES
Cette partie du projet comprendra :
- une enquête sur le troupeau bovin = structure et dynamique,
- une enquête socio-économique avec étude du comportement psychologique des
pasteurs et des modes d'exploitation et de commercialisation du troupeau et
des productions,
III -- 1/1 T= Enquête sur le troupeau bovin
Pour pouvoir juger l'amélioration obtenue sur le cheptel bovin par
une suppl6mentation alimentaire, c'est-à-dire chiffrer l'augmentation attendue
de la productivité du troupeau, il est indispensable de connaître sa situation
exacte avant l?intervention : importance, composition par âge, sexe o
Les mdthodes mises au point au Niger par 1‘I.E.M.V.T. seront uti-
lisées. On s'inspirera également des renseignements puis& dans "Etude démo-
graphique et économique du milieu nomade" (INSEE coop. et SEDES, 1966). La
base statistique de ce travail est l'établissement de fiches de co$position
du troupeau (voir annexe).
Cette enquête s'effectuera sur les troupeaux fréquentant les fora-
ges de la zone d9action et devra porter sur environ 10.000 têtes.
En plus de la composition du troupeau, il y a lieu de connaître :
- les causes des pertes et les ventes (conditions, époque et destination: abat-
toirs, éleveur de la zone ou hors zone),
- les entrées (achats, naissances, échanges),
- le taux de mortalité du troupeau,
- le taux de croissance,
- le mode dvdlevage : alimentation, abreuvement, supplémentation donnée, mode
de pâturage, deplacements du troupeau,
- animaux de travail : nombre, espèce, sexe 9
== espèces animales autres que les bovins, nombre.

12
III - 1/2 - Enquete socio-&onomique
Il est important de connaître avec le plus de pr&ision possible,
le mode d'exploitation du troupeau et surtout le mode de commercialisation des
animaux et de leur production (lait et produits laitiers) : importance et
mode des ventes (directes, par ltintcrm6diaire de cooperatives), prix et moda-
lites de paiement.. .
Enfin, tous renseignements concernant les éleveurs, propriétaires
des animaux recensés, leurs familles, leurs besoins, leurs revenus, leurs rela-
tions avec les coopératives, les déplacements et leur motivation, leur désir
de participer à une action de mise en valeur devront être collectk au cours
d'interrogatoires qui seront parfois délicats à conduire. Cette enquête portera
sur environ 150 à 200 femelles.
Il est impossible d'établir d&s maintenant un modèle de fiche d'en-
quête sans une connaissance, même sommaire, des réactions de l'éleveur aux
interrogatoires,
Aussi, une pr&enquête de 2 2 3 mois sera-t-elle indispensable pour
établir cette fiche et rechercher des enquêteurs recrutés en milieu éleveur.
Cette pré-enquête devrait si possible, être effectuée avec le concours des
spécialistes des Sciences Humaines.
III - 1/3 - Moyens à mettre en oeuvre
a)- Personnel - Mat&iel
-----"u---mm-m-----
Pour mener les enquêtes techniques et socio-économiques, trois
équipes d'enquêteurs seront nécessaires. Chaque équipe sera composée d9un agent
technique et d'un infirmier véterinaire du Service de l'Elcvage, de deux ma-
noeuvres et dcun chauffeur. Ces enquêteurs devront recevoir une formation
prgalable du point de vue &ude socio-économique auprès des spécialistes de la
Statistique et des Sciences Humaines.
Un docteur vétérinaire assurera la coordination des opérations. A
défaut d'un docteur vétérinaire sénégalais, il sera fait appel à un docteur
vétérinaire expatrié du service civique national.
Les cadres moyens seront mis à la disposition du projet par la
Direction de 1'Elevage qui en prendra la moitié ii sa charge.
Matériel de couchage et de tournge, matériel de contention et de
bureau seront nkessaires.
b)- Crédits
9m---Bm
Ils s'élèvent à 31,600.OOO F.CFA (Cf. fiches financières en annexe).
Ce financement est demandé au F.A.C.
--.-,
F
--

13
III - 2 - PREWLGARISATION -= APPLICATIONS SUR LE TERRRAIN
III -1 2/1 - I46thodcs
Cinq types dqop&ations seront -oursuivies sur un millier d?animaux
repartis en environ 20 troupeaux de 50 têtes aussi representatifs que -possible
du troupeau moyen th6orique qui devrait comprendre 23 vaches adultes reproduc-
trices, 8 veaux de moins de 1 .an, 8 gt%isses de 1 à 4 ans, 6 taureaux et tau-
rillons de plus de 1 an, 2 boeufs de plus de 4 ans et 3 animaux pouvant ëtre
commercialisés.
La constitution de ces troupeaux nécessite l'entière collaboration
des éleveurs qui devront les mettre à la disposition des culgarisateurs, Ils
seront charges de la distribution des suppléments qui se fera dans le campement
même.
Cette participation constituera un moyen de formation des gleveurs
à. de nouvelles pratiques d'entretien et d'exploitation du troupeau.
l*- Supplémentations minérales
Les carences min&ales sont responsables du faible croît du troupeau:
maturité sexuelle retardée, fécondité relativement basse, mortalité glevée des
jeunes et des adultes. La carence en phosphore est responsable de l'apparition
du botulisme très meurtrier.
Le but de cette opération est de chiffrer son influence sur le taux
actuel de croissance du troupeau, sur le comportement des animaux, et de déter-
miner le procédé le plus facilement vulgarisable et le plus économique.
Elle se fera de la façon suivante :
- un troupeau recevra toute l'année et pendant trois ans des phosphates solubles
dans l'eau de boisson (20 g/jour et par animal),
- un troupeau aura à sa disposition des pierres à lécher dont la composition
sera adaptée aux besoins des animaux (en moyenne 25 g par bête et par jour),
- un troisième troupeau recevra les compléments minéraux en même temps qu'un
supplêment alimentaire à base de farine de riz ou tourteaux,
Lqefficacité de ces supplémentations sera testée par rapport à. un
troupeau témoin en comparant :
. la phosphorémie et la calcémie moyennes,
ti la courbe de poids annuelle des adultes,
. la fécondité des femelles,
. le poids des jeunes 2 la naissance, 3, 6, 12 et 24 mois,
e la production laitière,
. lqétat sanitaire.
.O / 0.
- --

-_
14
2'-- Supplémentations alimentaires sClectives
Parmi les différents facteurs intervenant dans la chute de poids
saisonnière et regulière des animaux, lvinsuffisance alimentaire joue un rôle
essentiel, Cette insuffisance peut être quantitative ou qualitative.
Aussi, les effets de l'apport en nutriments, matières azot6es essen-
tiellement, faisant le plus cruellement défaut au cours des périodes les plus
defavorables (avril à juillet), seront test& et analysés des points de vue
biologique et économique.
Aspect quantitatif
mU-.aLwPYm.omP.I--a..emam
Il s'agit là de distribuer soit du foin et de la paille récoltés
sur le terrain, soit de la coque d'arachide melas& au retour des animaux du
pâturage.
L'effet de cet affourragement sera recherche sur la courbe de poids
d'un troupeau experimental et compo& au comportement des troupeaux t6moins.
Aspect qualitatif
I-Y.au-LI~~.--~~~~~~
En saison sèche, le pâturage essentiellement à base de paille sur
pieds, est caract&i& par une très faible teneur en matières azotées et une
valeur &erg&ique faible.
Aussi faut-il déterminer la nature et la dose du suppl6ment alimen-
taire a employer pour maintenir &onomiquement
durant la mauvaise période, le
poids des animaux,
Différents sous-produits agricoles et industriels, tourteau d'ara-
chide, issues de rizerie, m.&asse et urée, ont été d6jà expérimentés au Labora-
toire national de 1'Elevage de Dakar-Hann et au Centre de recherches zootechni&-
ques de Dara, Leur efficecit6 a été remarquable dans les rations d'engraissement
d'élevage intensif. Les modalités d'utilisation, essentiellement guidces par
des consid&ations
économiques dans les zonesd'&evages
extensifs comme le
Ferlo, doivent être expérimentées en vrai grandeur sur le terrain avec la par-
ticipation des éleveurs afin de déterminer de facon précise la nature du nutri-
ment à utiliser, sa posologie et la durée minimaie de traitement.
Compte tenu de ces considérations, les supplémentations seront tes-
tées sur 7 troupeaux en vue dien déterminer les modalités de vulgarisation et
les effets économiques.
Le protocole suivant sera appliqué en fonction des besoins énergéti-
ques et azotés des bovins :
1 - un troupeau avec une dose minimale d'azote : 30 g de matières azotées diges-
tibles par 100 kg de poids vif sous forme de tourteau d'arachide, soit
200 g pour un animal de 300 kg.

c
2- un troupeau avec une dose équivalente de matière azotée sous forme dPurée,
soit 50 Q de perlurée pour un animal de 300 kg,
3&4 - deux troupeaux recevront une dose double, soit 60 g nar 100 kg de FOidS
vif, lvun sous forme de tourteau d'arachide et l'autre d'urée, soit 400 g
de tourteau dParachide et 100 g de pcrlurée pour un animal de 300 kg0
5&6- adjonction de mGlasse (2 kg) au 60 g de matières azotees des dernières
formules.
7- renplacement pour le dernier troupeau de la mglasse par une quantitg éner-
giquement comparable de farine de riz.
Comme pour les supplémentations minérales, la rentabilitg de ces
traitements sera déduite de la comparaison avec le troupeau témoin général.
3O- Ztude des fourrages consommés - Exploitation des p%xrages
Parallèlement aux supplémentations alimentaires et minérales qui
seront effectuées, il sera procédé à une étude de la valeur des fourrages con-
sommés pour permettre de chiffrer d'une façon aussi précise que possible les
niveaux énerggtiques,
azotés et minëraux des rations journalières,
L'étude du comportement de l'animal par pesées régulières et rappro-
chées, analyses bromatologiques d'échantillons du pâturage consommd et lvétude
de sa valeur alimentaire par la technique des digestibilités "in vitro" per-
mettront de chiffrer ces niveaux alimentaires,
4"- Mortalité des jeunes
La mortalité des jeunes est particulièrement Elevée en zone sylvo*-
pastorale puisquvon admet que de la naissance au sevrage, elle atteint 40 p.100.
Elle est essentiellement due F?I la malnutrition, conséquence d'une faible pro-
duction lactEe. Pour en pallier les effets, une meilleure alimentation doit être
assurée, faisant appel soit à des farines ou sons de céréales locales, soit à
des issues de rizerie auxquelsseront ajoutés des minéraux et des vitamines.
Les quantités à distribuer varieront, suivant l'âge des animaux, de
0,5 à 2 kg par jour et par animal.
Comme les expériences poursuivies au Centre de Recherches zootechniV
ques de Dara Ilont amplement ddmontré, on remédiera ainsi à la faible pr&ocité
des animaux de ces régions, liée essentiellement à l'insuffisance alimentaire
subie pendant la première partie de leur vie.
La diminution de la mortalité, la croissance et le comportement pon-
déral de ces animaux permettront de juger des premiers effets de cette supplé-
mentation.
A -lus long terme et dès la troisième année d'application, on cons-
tatera une élévation du taux de fécondité, une amélioration très sensible de
la précocit6.
/
0. . .
---
--

16
5'.- Amélioration gén&ique
A l'occasion de ces actions pilotes de la zone sylvo-pastorale, la
cession de &niteurs sélectionnés au Centre de Recherches zootechniques de
Dara sera effectuée et on recherchera par des observations portant sur la
croissance des produits mâles et femelles, les effets de lPamelioration géné-
tique.
III c- 2/2 - Moyens à mettre en oeuvre
a)- Personnel =s E!atériel
C~..~_-O___q--l_'l."~~,-~~~~-
Un docteur vétérinaire spécialisé en alimentation et nutrition
animale sera chargé des expérimentations sur le terrain.
A défaut d'un docteur vétérinaire sénégalais, il sera fait appel
à un docteur vétérinaire expatri6.
Le nombre de troupeaux à surveiller et la multiplicité des rations
8: distribuer quotidiennement, nécessiteront l'affectation de 6 agents techniques.
Les cadres moyens seront mis % la disposition du projet par la Di-
rection de I'Elevage qui en prendra la moitié à. sa charge.
Des logements préfabriqués et meublês seront indispensables pour ce
personnel qui residera en permanence sur le terrain.
Le Laboratoire national de 1'Elevage et de Recherches vét&inaires
de Dakar-Hann (I.E.M.V.T.) et la Direction du Service de 1'Elevage assureront
un appui logistique.
Des parcs et des couloirs de forçage, matériel de contention, abreu-
voirs, bascule pèse--bétail et unité de fauche à traction animale, equiperont
les points d'appui ainsi créés.
Les installations et équipements pourront, par la suite, servir aux
agents du Service de 1'Elevage pour effectuer différentes observations zootech-
niques consécutives à la diffusion de géniteurs sélectionnés.
Les crédits necessaires s'élèveront & 80.600.000 F.CFA selon le
devis figurant en annexe. Le financement en est demandé au F.A.C.
.*
--
--


J-f
ENQUELES
Désignation
lère année
2ème an&
Total -
1 -T PERSONNEL
.1 docteur vét6rinaire
1,3500000
1.415.000
20765~ooo
1 secrétaire dactylo
4~10.000
415.000
825,000
3 équipes d'enquêteurs, soit
. 3 agents techniques
1,500,000
1.520.000
3.020,OOO
b 3 infirmiers vétérinaires*
P.M.
P.M.
P.M.
. 0 manoeuvres
950.000
940.000
i,g10,000
. 3 chauffeurs v.1.
y00.000
910.000
1.810.000
Total personnel
5.110.000
5.220.000
10,330,000
I I - MATLRIEL
:. Véhicules :
. 1 Renault R,& deux ponts équipée
(pour docteur véterinaire)
1.100,000
. 3 Renault R.4 deux ponts équipées
(pour enqusteurs)
3,300.000
- 3 fichiers 5 8.500 F
25.500
- 1 machine & écrire
50.000
- 1 machine à calculer
105.000
-- fiches : 25.000 à 2 F.
50.000
- matériel de campement )
+m materiel de tournée
)
250,000
- boltes pharmacie
1
- petit matkkl divers,
50.000
t- 3 tentes ii 100.000 F.
300.000
Total matériel
5.230,500
5.230,500
* Mis à la disposition du projet par le Gouvernement du Sénégal.

18
ENQUXTES
Désignation
lère ann6e
2ème année
Total
III - FONCTIONNEMEHT
l- Frais déplacement personnel
a - Docteur v&&inaire:
150 j. à 1.680 F.
252.000
252.000
b - 3 agents techniques :
250 j. x 800 F. x 3
600 0 ooo
600. ooo
c - 3 infirmiers vétérinaires :
250 j. x 800 F, x 3
600 o ooo
600.000
d .- 3 chauffeurs :
250 j. x 600 F. x 3
450.000
450.000
go0 0 000
2 - Location un logement pour
docteur vét6rinaire 2 Linguère
600 o ooo
600. ooo
1,200*000
3 u Véhicules
- 1 véhicule de liaison :
25.000 km à 35 F.
875 .OOO
875 .ooo
1.750.000
- 3 véhicules (enq&tes):
10,000 km x 35 F. x 3
1.050,000
1.050.000
2,100,000
4 - Exploitation mécanographique
et interprétation des résultats-
rédaction - impression du rapport
500.000
2.000.000
5 - Médicaments et matériel vété-
rinaires
150.000
50.000
6 - Frais de gestion : 3 % frais
précédents
150.000
200.000
350 -000
Total Fonctionnement
5.227,OOO
6.677.000
11~904.000
TOTAL
15.567.500
u.8g7.ooo
27.464.500
Imprévus et divers 15 %
2.335.125
1.784.550
4.119.675
TOTAL GENERAL
u.go2.625
13.681.550
310584.175
TOTAL ARRONDI â 31.600.000 F.CFA
---------------
-c-----...e-I-----

19
ESSAIS SUR LE TERRAIN - PREVULGARISA'X'ON
-ère annee !ème année {Cme année
Total {
-
-
1 L- PERSONWL*
- 1 Docteur vét&inaire
1.350.000
1.415.000
1.480.000
4.245.000
== 3 agents techniques**
P.M.
P .?.?
P.il.
P . M ,
l
.- 3 agents techniques
1,500~000
1.515.000
1.530.000
4,545.ooo
- 6 manoeuvres
950.000
960.000
g70.000
2.880.000
=-l 1 chauffeur V.L,
300.000
305.000
310.000
915.000
cij 2 chauffeurs P.L,
800.000
810.000
820,000
2.430.000
-3 1 secrétaire dactylographe
400.000
405.000
41o.ooc
1.215.000
PIC
Total personnel
5.300.000
5.410.000
~6.230.000
II ra MATERIEL - IXVEZTISS~~~TTS
L1 V6hicules
1 Renault R.4 2 ponts, équipée
1.100,000
1,100.000
l
. 1 Camion 2,5/3 T. deux ponts
2.500.000
2.500.000
1 Camion laboratoire
P,M,
P.M.
- M&%iel de contention
1~0.000
150.000
- Parcs et couloir de forçage
300.000
300.000
cI Machine à écrire
50.000
50.000
- !krigeoires
250.000
250.000
SI Pharmacie et instruments vét&inaires
200.000
200.000
- Petits matériels agricoles
100.000
100.000
- Uni-tes de fauche à traction animale
comprenant 1 faucheuse, 2 charrettes
et 3 jougs complets : 2 x 225.000
450.000
450.000
=. Logements préfabriqU&"**
. 1 Pavillon 3 pièces pour cadre supé-
rieur
1.550.000
1.550.000
. 9 Pavillons pour cadres d'exécution
à 625.000 F.CFA
5.625.000
5.625.000
. 1 Pavillon cuisine commune
600.000
600.000
. 1 Pavillon sanitaire 1J.C. commun
650.000
650.000
. 1 Pavillon 2 pièces (passage)
1*050.000
1.050.000
. Alimentation en eau a partir du
forage
3.500.000
3.3500.000
* Station épuration - puits
300.000
300.000
. Frais divers
390 0 000
500.000
t= kwublement pour lvensemble
3.000.000
3.000.000
Total mat&iel na investissements
3.875.000
21,875.000!
* L'ensemble logistique de l'I.E.M.V.T. et plus particulièrement du Laboratoire
c
national de 1'Elevage et de Recherches vétérinaires de Dakar-Hann sera & la dis-
position du projet,
.
** Mis à la disposition du projet par le Gouvernement du Sénégal
*** Il s'agit de bstiments entièrement démontables et récupérables.

20
ESSAIS SUR LE TERRAIN == PRhWLGARISATIOG
LCre année 2ème <année
3ème année
T o t a l
I I I c= FONCTIONNEWNT
1 Ca Frais de deplacement personnel :
I= docteur vétérinaire : 50 j. x 1.680 F.
84.000
84.000
84.000
252,000
., agents techniques : 6 x '75 j. x 800 F.
360 .a ooo
360. ooo
360. ooo
1,080.000
2 %= Vehicules
.s_ 1 Renault R.4 : 250000 km à 35 F./km
875 e.000
875 .ooo
875.000
2e625.000
a 1 camion 2,5 T. : 25.000 km à 60 F.,'km
1.500.000 1.500.000 1.500.000 4.500.000
cc, 1 camion laboratoire: 8.000 km 3 65 F,fkrr
520.000
520.000
520.000
10560.000
3 Cz Aliments et suppléments*
a)- Phosphate soluble (20 g/jour)
20 x 100 x 365 x 3 Isr” 2200 kg à 15 F.
33.000
33.000
33.000
pg.000
.n Pierre à lécher (25 g/jour)
25 x 50 x 365 x 3 + 1400 kg à 30 F.
42 e 000
42.000
42.000
126.000
b)- Tourteau dParachide :
50 animaux x 12Oj.x2OOg =12OOkg à 25~
30.000
30.000
30.000
90 l 000
100 animaux x 12Oj,x4OOg =4800kg à 25F
120,000
120.000
120.000
360.000
- Perl&e à 45 p.100 dsazote :
100 x 120j. x 5Og= 600 kg i 40 F.
24.000
24.000
24.000
72.000
100 x 120j. x 1OOg = 1200 kg à 40 F.
48 .ooo
48. ooo
48.000
144.000
- M&asse :
50 x 120j. x 1 = 6000 kg à 5 F.
30.000
30.000
30.000
go D 000
100 x 12Oj. x 2 =24000 kg à 5 F.
120.000
120.000
120,000
360.000
- Farine de riz :
50 x 12Oj. x 1,5 = 9000 kg à 3 F.
27.000
27.000
27.000
81.000
c)- Sons (pour 25 jeunes à 4 tonnes
pour 3 8ll.d
100 T. à 15 F. le kilogramme
1.500.000
1.500.000
1.500.000
4*500.000
- Farine de riz (pour 25 jeunes à
2 tonnes 3 ans)
pour
50 T, à 3.000 F. la tonne
150.000
150.000
150.000
450.000
.m Son de maïs (pour 25 jeunes à
2 tonnes 3 ans)
pour
50 T. à 12.000 F. la tonne
600 0 000
600.000
600. ooo
1.8oo.00~
d)- Transport :
250 T, Dakar-Linguère 3,
8.100 F. la tonne
2.025.00~
2.025.000
2.025.000
6.075.00~
0.088.000
8.088.000
?4,264.0Oc
-w--b
w-l--
."..----
*Sur la base des prix courants en 1969.

c
2 1
ESSAIS SUR LE TERRAIN - PRFVULGARISATIOPJ
L
l.ère ann6e
4,
,
!eme annee 3ème anneë
-
Total
III - FONCTIONNEWXT
(suite)
Report.........
8.038.000
8.088.000
8.oY8.000
?4 o 264.000
4 =- Analyses et contr0les :
c1 analyses biochimiques (sérums-sangs)
35û.000
360.000
370.000
1.080.000
s analyses bromatologiques (foin-paille-
aliments)
75o.ooo
775.000
1.a525.000
.%7 contrôles agrostologiques
100,000
110.000
120.000
330.000
5 ,=. Frais sanitaires et &t&inaires
100.000
110.000
120.000
3313.000
6 - Frais de gestion (3 % frais précédents)
2 8 5 , 0 0 0
285.000
260 .ooo
83o.nOO
7 c.j Frais véhicules, personnel et divers pour
appuis logistiques I.E.M.V.T. et Direction
Elevage S&&gal
1.000,000
1.000.000 1,000.000
3a000*000
8 c-2 Rapport : rédaction et impression
500000
50.000
500 * 000
6oo.cno
Total fonctionnement
10.723,OOO
L0.778.000 Lc1.458.000
31.959.ooc
TOTAL
37.898eGOO
L6.188.000 L5.g78.ooo
~1,064.ooc
Imprévus 15 %
5.684,700
2.428.200
2.3964’00
LO 0 yog ,600
i
TGTAL GENERAL
43.5820700
18.374.700 ’ t3oe573.60~
~ I --_-
TOTAL ARRONDI à 80.600.000 F.CFA
----------------
-----------1---1
-s

2 2
RECAPITULJTION PAR A?<
I
lère année
2ème arde
32me crnnée
Toi&.
Enquêtes
--
18.000.000
13.600,000
/ 1
31. .600 .> ooo
--
--
Essais
43.600.000
18.60(3,000
18 D 400,000
a0.60~ * 000
-.-
Total
61.600.000
3 2 . 2 0 0 . 0 0 0
18.400 .ooo
112 .200,0oO- -

23
c
FICHE DE CWPOSITION DU TROUPEAU
f
Numéro :
Nom du chef de famille :
Groupement :
Lieu de rencontre 2
Date :
A/- CO~4POSITI0N DU TROUPEAC
Mâles
Age
Entiers Castrés Femelles Total par groupes dvage
Y .
Dents de lait
.f,
~~~~~v,,,
I
I
1
I
I
2 dents
4 dents
6 dents
Adultes
Total par cat6gorie
l Total général
Nombre de femelles en état de reproduire î
Nombre de femelles suit& :
Nombre de femelles pleines :
Nombre de vaches stkiles :
B/- PRECOCITE
I
tige
Nombre de vaches
Pleines ou suitees
1 Total
I
I
I 2 dents I
I
I
I 4 dents /
I
I
l 6 dents
I
8 dents
/
l

24
C/- INTSRROGATOIRE
l/- SORTIE (depuis 1 zn)
----
Causes demortalit6
--1y11(
Total
-
Maladies : 1 - Peste bovine
2 - Charbon symptomatique
3 - Charbon bacteridien
4 ~1 Pasteurellose
5 - Sotulisme
6 L- P&ipneumoniE
7:
9 ='
Animaux sauvages
Accidents
Autres causes
T o t a l
b)- Vente
Jeunes
Adultes
' Femelle
Total
d
0
(I; castré 1Qnon castr.5 I
Conditions de vente : marché, &hange, troc, etc.,. destination élevage
ou boucherie
Prix pratiqug :

25
.a
2/=. ENTREE (depuis 1 an)
c.1 ACHAT :
(Conditions d'achat)
jeunes -0 adultes
- KAISSAIJCE : des renseignements obtenus, on pourra calculer :
. le taux de fertilit6 du troupeau
nombre de jeunes nés 1 ann6e x l9C
r:
nombre de femelles en état de reproduire
. le taux de croissance du troupeau
dents de lait x 100
2
troupeau actuel - dents de lait + pertes de
lvann6e + ventes de lvann6e
. les renseignements concernant la production et la commercialisation
du lait
Peser les veaux avant et après la t6tée, en indiquant :
, l'âge de la mère
. l'âge du veau
. le nombre de port6es de la mère
. la production journalière de lait
Si possible faire une traite le matin et une traite le soir.
Renseignements
concernant la fabrication, le stockage et la vente
du beurre fondu.
Renseignements concernant l'éleveur, sa famille, ses besoins, ses
revenus annuels, ses relations avec les coopératives.
yls
-.
-----

.-
i
1
‘L
Dents de lait
'
i
I I - -
2 dents
-.- k
4 dents
!
6 dents
a dents
1,
1
------Y-
Adultes
-
Bors d'âge
1
Poids par cat6gorie'
14.3. -= Dans le cadre de l'clevage extensif, les normes de selection basees sur le poids sont difficilement
utilisabies par les agents du Service de 1'Elevage.
Partout 03 un p&e-b&ail ne pourra &re utilisé
on se servira d'un ruban métrique et de la mcthode des mensurations. LvexplGitation de ces mesures
sera faite en utilisant les corr6lations entre âge, poids et mensurations trouvées &u Centre de
Recherches zootechniques de Dara.

LI
t
1
2
Fiche no
FICHE DE POINTAGE
Nom du chef de faille :
Date :
Lieu de rencontre :
+ Etat de reproduction :
-p= Pleine
- V = Vide
*s= Suit$e
-st .= St&i.le

28
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