INSTITUT D'ELEVAGE et de MEDECINE VETERINAIRE des...
INSTITUT D'ELEVAGE et de MEDECINE
VETERINAIRE
des PAYS TROPICAUX
Laboratoire national
de 1’Elevage et de
Recherches vEtCrinaires
de Dakar-Hann
-
COMPTE-RENDU
d’un stage effectué au Laboratoire
de Pathologie aviaire du
Centre
National de Recherches Zootechniques de Jouy-en-Josas
(Seine & Oise),
du Ier octobre au 30 novembre 1964.
(Mi:thodes générales et techniques de recherches concernant la
biologie, la systématique et la thérapeutique des coccidioses)
par
G. VASSILIADES.
-
-
Au cours
d’un stage d’une duree de deux mois, cffectud au Labora-
toire
de Pathologie aviairc du C,N.R.Z., à Jouy-en-Josas, un certain nombre
de problèmes techniques et theoriques concernant la biologie, la sysiSmatique,
la thkapcutique et la prophylaxie des coccidioses ont íté abordés.
Des enquêtes récentes ayant démontré l'importance de la coccidiose
des ruminants au Sénégal,
l’étude de cette parasitose
a dté inscrite dans le
programme
de recherches
du Laboratoire
national de recherches vCtCrinaircs
de Dakar.
Pour
aborder et entreprendre
efficacement les travaux concernant
l’étude au laboratoire et sur le terrain
de cette protozoose au
Sénégal, il
a paru intéressant
de se familiariser
avec les techniques genéralcs et
récentes utilisées
dans un laboratoire
specialish.
Dans le présent rapport,
les notes sont groupées en un certain
nombre de chapitres représentant chacun
un aspect de la recherche en matière
de coccidiose.
1
- Documentation,
II
- Techniques de laboratoire,
III - Histologie,
IV
- C y c l e Gvolutif,
V
- La coccidiose maladie,
VI - Expériences,
VII - MatBriel.
1
- DOCUMENTATION.
La consultation du fichier de documentation du Laboratoire
de
Pathologie aviaire a permis
de compléter
en partie
le fichier de basa mis en
route
au Laboratoire
de Dakar
en juillet 1964,
d’analyser et
de rhsumcr un
certain
nombre dedocuments, notes et tirEs à part.
Suivant la classification adopt@c à Jouy-en-Josas, les rEférences
bibliographiques peuvent être
grouphes en deux series
distinctes :
I1 C o c c i d i c s o
e t
” C o c c i d i o s t a t s “.
La séric'Xoccidizs"pcut être
décomposée de la façon suivante :
- protozoologie ginErale,
- coccidies et coccidioscs,
- techniques de laborntoire,
- h i s t o l o g i e ,
- associations pathogènes,
- coccidiose bovine,
- coccidiose ovine et caprine,
- coccidiose aviaire,
- autres
coccidioses.
Dans la S&cie
des’loccidiostats fi les Gférenccs
peuvent être
classdcs s o i t e n f o n c t i o n d u c o c c i d i o s t a t , s o i t e n f o n c t i o n d e l’h&ta d o n t
le traitement est envisage.
II
- TECHNIQUES DE LAEDRATOIRE.
1). Etablissement et conservation des
souches
------mm----------us--=
a) Infestation expérimentale.
Méthode : Dans une culture d'oocystes, prClever
une bonne
quantiti: d’oocystes, l’homogénéiser dans une quontitc connue d’eau physiolo-
gique.
A l’aide d’une cellule de THOMA, déterminer le nombre
d’oocystes par
mm3.
Modifier les variantes
(quantité d’oocystes/volumc d’eau physiologique)
afin d'obtenir par
exemple 25.000 oocystes par
mm3, ce qui constitue une
dose moyenne d’infestation.
./. . .
-4-
Chez le poussin, l ’ i n o c u l a t i o n s e f a i t à l a p i p e t t e graduk,
directcmcnt
dans le fond de l’oesophage (Eimeria
tcne1.l~). Le temps d’UvoCl.u-
tion de Ira maladie est
de 7 jours, le jour
de l’inoculation @tant comptl
j o u r zfiro.
C'est donc eu
7ème jour
que l’on prGlèvc les
caecums pour rku-
pErer les oocystes.
b)
Concentration,-1Lvzgc
&tco-n~e~v~t~o~- &es ~oc-y~t~s.
----a-
Méthode : (cx.Eimeria tenolla c h e z lo p o u s s i n ) .
- racler
la surface interne des caecums parasitk pour rkupércr la tota-
lit5 du contenu (ne pas racler la
muqueuse trop profond@ment, les d@bris
muqueux sont giinants pour la suite
des opérations),
- diluer les excréments
dans un peu d’eau physiologique à 6 o/oo do manière
à former
une pâte consistante (par exemple : 20 gr. f 7 à 8 cc
d’eau).
Passer ou broyeur
pendant quelques secondes, puis mélanger le broyat avec le
double de son poids de glycdrine pure (d = 1,26),
- répartir
la suspension homogène obtenue dans un certain nombre tic tubes
à centrifuger (àc préfzrence
en plastique car
les oocystcs ont tendance à SC
coller sur le verre),
- centrifuger à 4500-5000 tours/minute
pendant 10 mn, après
quoi la sur-
face des tubes est recouverte
d’une pellicule de 2 à 3 mm d'epaisseur
contc-
nant pratiquement tous les oocystes
du prslèvement,
- prélcvcr
la pellicule sans la melanger
au liquide, puis la diluer
dans
un peu d’eau physiologique
à l’aide d ‘une spatule ou
d r
un "clou" (agitateur
à extrbmitrî! a p l a t i e ) ,
- filtrer
cette dilution sur gaze pour eliminer les dernières particules
qui seraient
montées B la surface du tube,
- centrifuger
une 2ème fois, en milieu
physiologique. La totalit8 des
oocystes se depose ab fond du tube.
- décanter. Ajouter
quel.ques gouttes d’eau physiologique; bien mElangEr
la pellicule avec unc pipette pour obtenir
une suspension bien homogène,
- sur
un milieu "agar"
en solution à 15 o/oo dispose dans le fond d’unc
boite de Pétri, Etaler
la suspension d’oocystcs,
- afin d’obtenir la sporulation
des oocystes, mettre les
boites dc Petri
sons couvercle,
à l’ktuve à 30% (l’étuve doit avoir
une aération
suffisanto
et une humidité relative importante),
- oprès la sporulation, conserver
les boites de PGtri fermees (gblosc +
oocystes sporulés)
au frigidaire, à 4OC.
./...
2 ) ~x~station e x p é r i m e n t a l e *
- - - -
- - - - -
Si l'observation
des oocystes est relativement ai.sGe, colle des
4
I
sporocystos et
des sporozoïtes
est b e a u c o u p p l u s dt+licatr e t nkessite un
cortoin
nombre de manipulations prealables.
Il faut, en effet, provoquer
artificicllernent l a 1ibEration d e s s p o r o c y s t e s , puis co!.ie d e s sporozo?tes
pour pouvoir Etudier leur morphologie.
Methodes :
a) Lib&ration des sporocystos.
Une suspension oocystes-eau distillik est
passEe pondant
15 minutes au broyeur
de POTER, puis centrifugk à 3000 tours/minute
pcndnnt
10 mn. Si
on examine au microscope
une goutte de la solution obtenue, on
observe un très grand nombre
de sporocystcs en liberté.
b) Lib&ation
des sporozoïtes.
Prelever
à la pipette une goutte de 10 solution (de prE-
férence
dans le fond d’un tube centrifuge), la monter sur
lame, la mdlangsr
avec une goutte d’une solution enzymatique, puis lutcr la préparation.
S o l u t i o n enz.vmatiquc
: solution de pancréatine à 0,3 %
plus
solution de sels biliaires à 0,75%.
Examiner la préparation au microscope sur platine chauffante règlee 5
41°C.
On peut observer
ainsi la libkation
d’un bon nombre de sporo-
zoïtss.
Deux autres
techniques peuvent être utilisees :
1 ère technique : prdlever quelques oocystes dans
une boitr de
culture, monter entre
lame et lamelle dans une goutte d’eau physiologique et
lutcr la pr6paration; tapoter
doucement sur la lamelle avec
l’ongle pour
briser les
enveloppes oocystiques.
On peut monter directement dans
une
goutte de la solution enzymatique; dans CE cas, on obtient la libération des
spornzoïtes.
2ème technique : lavar les oocystcs par
2 centrifugations dans la
s o l u t i o n s u i v a n t e :
1000 cc eau tamponnée à 7,4 (tampons : NaH2 Po4-4,OB gr/l
Aa2H Po4-3,55 gr/l)
30 cg
de pancréatine
75 cg de sels biliaires.
Prélever
le culot, le broyer
au tube de POTER. Monter
une goutte de la suspen-
sion entre
lame et
lamelle. Luter la pr6parntion
et examiner sur
platine
chauffante.
c
* rupture
des enveloppes et libération des sporozoltes.
e
-6-
Il
est possible de suivre
les modalitjs de l’exystation proprement
dite. L’agitation des sporocystes
est fonction de la tempkature
(maximum
40 à 42%). Certains d'entre eux,
sous l’action des2 sporozoïtes captifs
agissant à la manière
d’un couple de forces, tournent sur
eux-mêmes de plus
en plus rapidement.
Finalement, la fine cnveloppc sporocystique se dkhire
en 1ibGrant les sporozoïtes
qui nagent immédiatement dûns le milieu par
contractions successives,
3 ) M é t h o d e s d’isolement.
m - - - m - - - - -
Au cours
de ce stage, les mBthodes d’isolement de souches pures
n’ont pu &tre abordées de
façon prkise car les rccherchcs
du laboratoire
de parasitologie de Jouy-en-Josas portent essentiellement sur
la coccidiosc
caecale à Eimerio
tenella, espèce isolce naturellement
dans les caecums.
Cependant, on peut envisager d'ores et
déjà un certain nombre
de méthodes
plus ou moins théoriques.
a) Méthodes biologiques.
Dans le sas, par
exemple, de Eimeria
tenella, il est facile
d'obtenir
une souche pure;
il suffit en effet de prélever les
caecums d’un
animal infesté et d’en extraire
les oocystcs selon la m&thode classique
d’ktablissement d e s souches,dt5jà indiqu&e. Il est donc absolument nkessaire
de connaPtrc la localisation exacte
des phases terminales des
espèces de
coccidies
dont 1’6tude t:st envisagte afin de pouvoir les isoler
d’une manière
rigoureuse.
D'autre part,
si l’on connaît exactement le temps dtGvolu-
tion des diffkentes
espèces d’Eimeri3 associ6es dans le
souche de dcpart,
il est possible de sCparer,à partir d'excrGments
d’animaux infestés expG--
rimentalement > les oocystes
de l’espèce dont le cycle est le
plus rapide dons
les
conditions de 1'cxpEricncc.
be M é t h o d e s mkaniques.
Ces mGthodes consistent à isoler
un oocyste à partir duquel
on essaye d'infcstcr expérimentalement un
animal absolument sain. (vérifier
.wparav::nt l ’ a b s e n c e d ’ o o c y s t e s d a n s li:s fkes) I L’infzstation e s t r&pGtée
en chaîne au moins trois fois.
A chaque passage on administre
à un animal
sain la totalit5 des excréments rejetés
par l’animal infest6 anterieurement
(après avoir vérifie la
présence d'uocystes),
dans le but de multiplier
l’espèce au maximum.
Finalement, on doit obtenir
dans les excréments
du dernier
animal
parasité une bonne concentration d'oocystes
de la meme espèce que celle de
l'oocyste
de départ.
J...
- 7 -
Pour isoler un Seul oocyste, il existe
actuellement trois mkthodes,
de rhalisation extrêmement délicate :
.
l- à partir
d’une solution aqueuse contenant un certain nombre
*
d'oocystcs, effectuer
des solutions de plus en plus diluées afin d'obtenir
t. .
dans un très faible volume d’eau (par
exemple dans une goutte de la solution
terminalo
montCe sur lame), un seul oocyste.
2- on peut utiliser un "emporte-pièce"
spki.el,parfaitcment centré,
que l’on substitue à l’objectif microscopique après avoir
placé l’oocystc à
recueillir
bien au centre
du champ; repérer le centre
à l’aide du spot
lumineux (méthode américaine ).
3- emploi d’un micromanipulateur (méthode cxtrEmement préciso).
4) Excrétion oocystale.
m-w--- - - -
Dans bien des cas, il est indispensable de connaître, soit la
quanti-G d’oocystes emise par
24 h et par
animal, soit .$e nombre d'oocystcs
par gramme
d’excréments t5mis par
animal, dans des conditions donnees.
Méthode : Par un dispositif spécial, recueillir soit
un
échantillon représentatif, soit la totalité
des excr6mcnts émis par
l’animal
parasit6; peser et mettre
en solution aqueuse.
A l'aide d'un broyeur mka-
nique, homogénéiser
12 solution au maximum et pr6lcvor
en plusieurs endroits
diffkcnts un volume donné de la suspension.
Compter le nombre d<oocystes
à ln cellule de THOMA.
Un calcul mathbmatique nous donne la concentration
des oocystcs
dans les excréments,
vsleur quantitative constituant un critère
fondamental
5
d’cxpBrimentation.
5) P r o d u c t i o n d’antigkne
- - w - - 1 - - - - - 1mcrozoïtes
- - - - - (Eimerio
tenella).
Méthode : Infester experimentalemant
un lot de poussins à
raison de
10.000 oocystes sporulrk
àe E.tenella par
animal,
- 5 jours après,
au stade mtkozoïtes
de 2ème generation
(stade pathogène-
c f .
-
cycle évolutif), prélever les
caecums,
III
-
HISTOLOGIE.
- 9 -
- isoler
une portion
de l'organe à étudier, par
exemple une portion
intestinale
; ligaturer: une des extrémitk et par l'autre
injecter à la
seringue
une quantité de liquide fixateur
suffisante pour distendre modércment
la cavité,
.
- lier l'extrGmit6 par laquelle on a pratiqué l'injection; sectionner
.
In pi3rtiE ainsi prgparoe, la plonger
dans le liquide fixateur.
Après
fixation complète, on peut très fscilernent d6biter en
rondelles.
Remzrquc :
avant la
mise en place
de la première ligature, faire passer
dans
la lur,rii?rc
du tube intestinal un léger
courant d'eau afin de dsbarrasscr
celui-ci des excrhmcnts les
plus grossiers.
b) Fixation.
Les fixateurs suivants ont Ct5 utilisk.
1- BOUIN NORMAL(ou PICROFORMOL DE BOUIN).
2- MELANGE DE BOUIN
HOLLANDE (ou PICROFORMOL CUPRIQUE).
3- MELANGE DE DUBOSQ BRPSIL
(ou BOUIN ALCOOLIQUE).
4
- MELANGE DE HELLY (ou ZENKER FORMOL)
bichlorure de mercure . . . . . .
5 g
bichromate de potassium
295
sulfate de sodium
1 cl
aau distilltk
100 cc
formol neutre
10 %
Fixation au hel1.y :
temps de fixation
. . . . . . . ..a
5h
lavage à l'eau
12 h
lavage à l'alcool iode pour
enlever le bichlorure
. . . . . .
12
h
dcshydration : alcool
3 bains
toluène
. . . .."............
3 bains
Fixetion aux diffcrents BOUINS :
temps de fixation
. . . . . . . . .
2 à 4 jours
Laver directement 5 l'alcool à 950
en prir;sencc
de carbonc7tc de lithium
poux
faciliter
l't?liminatinn de
l'acide picrique.
deshydratation : alcool
3 bains
toluène Il..... . . . . . . . . .
3 bains
J...
c
l-
COLORATION A L'HEMATOXYLINE FERRIQUE DE HEIDEWW'I
mordnnt : alun de fer à 3 '$
(sulfate double d'ammonium et de sesquioxydo
2 h
-lO-
Temps de deshydratation
a l c o o l 1 70-9S”
alcool 2 950
alcool 3 100~
4
-
Zh
2
h
3 h
.
wreqnation t o l u è n e
l
toluene 1 : 1 h
toluène 2 : 1 h
toluène 3 : ICI-15
h
c) I n c l u s i o n e t coupe‘
- l a s t i s s u s d o i v e n t s u b i r ÛU prbalable 3 b a i n s de p a r a f f i n e ( 3 h ; 3 h ;
12 h) a v a n t d ’ ê t r e i n c l u s d a n s l e b l o c ,
- les b l o c s s o n t coupÉs à 5 microns à l’aide d:un microtome,
- les coupes sont coll~cs sur lame par une solution aqueuse d’albumine de
Mason, sur
platine chauffante,
- laisser sbcher l e s c o u p e s 2 4 h.
d) Colorations.
Avant d'effectuer
la coloration, deparaffincr
en pnssnnt
les coupes successivement dans : toluène : 2 mn, alco-rl à 950 : 2 mn c-t
a l c o o l 70° : 2 m n .
P u i s l a v e r à l’eau distillLe.
Les colorations
suivantes ont Gt6 r6alisGes :
1 - COLORATION A L’HEMATOXYLINE FERRIQUE DE HEIDEMHAIN
.L-
mordant
: a l u n d e f e r à 3 % ( s u l f a t e double d’ommonium e t d e s e s q u i o x y d e
de fer) ,.,............."......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . .
Zh
,
colorant
: solution aqueuse d t hematoxylinc de Geigy à 1 % (10 cc sol.
h&motoxyline à 10 $ dans a l c o o l 900 + 9 0 c c d ’ e a u diskill&) . . .
2 h
(laver à l'eau entre
chaque opdration)
- diffgrencicr à l ’ a l u n de fer
( s o l u t i o n differentc d e c e l l e q u i a servi
à mordanccr); lwcr
à l’cnu distillce, deshydrater, puis
monter au baume du
Cannda ou au D.P.X.
./...
-II-
2- Wthode PANOPTIQUE-PAPPENHEIM
ler
temps : 1 cc May Grunwald
+ 4 cc eau distillée neutre
(neutralisee
l
*
par du carbonate de soude)
i
1/4. d'heure à 37OC
‘-
*
2ème temps: Giemsa, 3 gouttes pour
2 cc d’eau distillée
i 3/4 d ’ h e u r e à 37%
DiffErencier
par actions successives pendant quelques secondes dans eau
ac6tifific à 1/.500 o u a l c o o l absolu-acetonc. Puis lavnr
à l’eau distilluc
et monter au
baume ou au DPX.
3-
COLORATION A L’HEMALUN-ERYTHROSINE-SAFRAN de P.MASSON.
-”
- Colorer
à l’hémalun 5 à 15 mn, puis laver à
l’eau,
- differencier à l'aicool chlorhydrique quelques
secondes (suivre
au
microscope l’évolution de la différenciation),
- faire virer la coloration
(du rouge
au bleu violet par action de
ltoau du robinet
légèrement alcaline, 5 mn),
- colorer à l'érythrosinc sur
lame une seconde et laver à
l’eau,
- passer
quelques secondes à l’alcool à 700,
- colorer sur
lame au safran
alcnolique, 5 mn,
- passer
quelqws secondes à l’alcool à lUO%, puis au toluène,
- monter
au baume ou au DPX.
2) Frottis
- - - -
a) Realisation du frottis.
Méthode : par
une incision longitudinale, ouvrir
l’intestin
ou le caecum au niveau de la
zone Parasit%e; appliquer la
muqueuse contre
une
lame do verre
en frottant
doucement. On peut 6galemcnt realiser
un broyat
dc
muqueuse dans un peu d’eau physiologique, prelever
une goutte de solution et
l'étaler
sur lame à la manière d’un frottis sanguin.
b) Coloration du frottis
à sec,
- après
séchage, colorer
la lame pendant 3 mn au May Grunwald, puis
ajouter
de l’eau distillee neutre. Laisser agir
une minute,
- egoutter sans laver, et colorer 30
mn au Giemsa.
./. . l
---
-.12-
humide,
- passer le frottis (COU~:
par eau albumineuse) aux vapeurs
d’acide
. -
osmique, puis fixer au Bouin alcoolique pendant 10 mn,
- laver à
l’eau courante et colorer
de la
même façon que pour les
coupes
histologiques.
? ,
IV -
CYCLE EVOLUTIF.
Parmi les nombreuses
espèces d'&imeria parasites du
poulet,
Eimeria tenella est particulièrement
bion connue quant à son cycle
évolutif,
Il est vrai que sn localisation tres stricte
nu niveau des caecums en fait
une espèce très facilement accessible à tous les stades,
L'observation
des
diffCrzntcs
phases endogènes peut Etre
faite par
coupos histologiques ot
frottis,
compte tenu du temps d’évolution du parasite
dans les cellules
h&tes.
Le cycle d'Eimeria tenelln est d6cr.i.t ici à titre
d’exemple gEn6rol
-d--P
do développement des Eimeriar
--a. t o u t e s les p h a s e s dessinges o n t Btd obscrvees
personnellement sur
coupes et frottis
colorés au Pappenheim.
CYCLE
.-I_
Les oocystes cmis dans la nature
sporulent en moins de 24 h; ils
sont absorbés
par les volailles,
passent dans le gésier
où l’action mksn-lque
provoque la libération des sporccysttis.
Ceux-ci
arrivent au duodénum où ils sont soumis à l’action chimique
du suc pancréatique et de ia bile qui provoquent 1 o 1ibLration
des sporozoïtes.
Les sporozoïtes sont cntralnés
à leur tour
jusqu’aux caecums
( c f . p l a n c h e 1, fig.l-2, 3-4),
-
Le sporozoïtc
passe à tra.ers les cellules
epitheliales et s :insère
entre
la muqueuse et la tunique musculaire. A ce niveau il est phagocytu par
un macrophage
qui l’entraîne avec lui dans Les cellules glandulaires; le
parasite
envahit la cellule hôte tandis quo Ic macrophagc disparaît.
Toute cette Grcmière
partie du cycle se dEroule
en 12 h au maximum.
J...
--
,--.--
A) MJLTIPLICATION ASEXUEE.
Le sporozoïte croit dans sa cellule hôte et devient
un trophozoïte.
Ce dernier donne un schizonte de lère génération qui renferme un certain
nombre
de m8rozoïtes
de Ière géneration.
. -
A l'ouverture de In cellule hôte, les
mérozoïtcs 1 sont 1ibErCs
dans la lumière et
vont parasiter à nouveau une cellule de l'hpithélium glan-
.
dulaire,
donnant une 2ème génkction
de schizontes avec des mérozoïtcs II,
‘
de forme plus allongk que les mkozoïtes 1. C'est le
stade Sème jour.
Le stade schizonte II
est très
pathogène, le schizonte s'infiltre
3 l'int&rieur
de la glnndc et provoque la destruction
de tissus avec atteinte
des nerfs,
des vaisseaux sanguins, creant des hémorragies locales et
des
inflammntions.
Une 3ème gb&ration est observee quelquefois (cf.
- plnnchcs
II-III, fig. 5-6-7-8-9-10).
B) MULTIPLICATION SEXUEE.
Le mérozoïtc II pcnètre dans une cellule Gpithiliale, se d&eloppe
pour donner, soit un macrogamètncyte granuleux
et acidophile, soit un micro-
gamètocyke basophilc.
Dans le macrogamètocytc se diffErencie un volumineux mncrogamEte,
tandis que dans le microgamètocyte appornît un très grand nombre de microga-
mètcs biflagellés (&. planche IV, fig. 12-13-14-15-16~.
La fécondation s'effectue dans la cellule h&tc, elle aboutit à la
formation
des oocystes qui
sont émis à l'extcrieur avec les féces, au 7ème
jour.
Les conditi..:ns d'une bonne sporulation sont :
- tempCrature : 39gC
- humiditi: relative
: 75 % minimum
- oxygenation intense.
./. . .
.
-IJ-
LEGENDE DES SCHEMAS
PLANCHE 1
- de l'oocyste au sporozoïte.
l
-
Fig. 1 - oocystc mür,
à doublr e n v e l o p p e ; à l'int5riLur
une masse cytoplas-
mique i n d i f f brenciée .
F i g . 2 - oocyste sporuli! (4 sporocystes)(remarquer les 2 granules polaires).
c
.
Fig. 3 - sporocyste libre (2 sporozoïtes); prEsence
d’un corps de
Stieda et
d’un risidu sparocystique.
F i g . 4 - sporozoïte libre,
avec un noyau central et
un globule refringent.
PLANCHE II -
du trophozoïte au m&ozoïtc
1.
F i g . 5 - spnrozoïte dans
une cellule
hôte.
F i g . 6 - trophozoïte
(développement du sporozoïte)
(le noyau de la cellule
hôte est 6crasC contre la membrane
cytoplasmique).
F i g . 7 - schizonte de Aère génération; remarquer la persistance
du globule
kfringent déjà present
dans le sporozoïte
et le trophozoïtc,
F i g . 8 - m8rozoïtc de Ière gén&ration.
PLANCHE III - 2ème
génération.
F i g . 9 - s c h i z o n t e d e 2ème génbration
, p e r t e d u g l o b u l e r&fringent.
F i g . 1 0 - m?rozoïte
de 2ème g&nGration, p lus allongd q u e c e u x d e l a Ière
gfineration.
F i g . 1 1 - nérozoïte II
dans une cellule epithéliale.
PLANCHE IV
- phase sexuée.
F i g . 1 2 - macrogamètocyte
en voie de maturation,
F i g . 1 3 - macrogamète à granulations acidophiles,
F i g . 1 4 - microgamètocytc
(fines granulations
basophiles)y
F i g . 1 5 - n microgamètos
en "pelote".
F i g . 1 6 - microgamète biflagell6.
MENSURATIONS
oocyste :
22,96 sur 19,6 microns
schizonte de Ière géncration E 24 sur 17 microns (avec 900 mzroroïtes)
mérozoïtc 1
: 3 microns
schizonte II
: 50 microns
de diamètre
m5rozoïte II
: 16 microns
microgamètocyte :
12,4 sur 8,7 microns
macrogamètocyte : = oocyste.
* -
. .
.
3
m-
. *
*
‘
9
10
i
11
-19-
v- LA COCCIDIOSE
MALADIE.
. -
.
Le premier problème qui se
pose au cours des recherches sur la
*
coccidiosa est l’~tabli.sscment du diagnostic.
.
La coccidiose peut se définir ainsi :“maladic parasitaire due à
l a prkencc d a n s l e s c e l l u l e s é p i t h é l i a l e s d e l ’ i n t e s t i n , d u c a e c u m o u d u
rectum,
de sporozoaires
appartenant à la famille des Eimcriidae et du genre
Eimeria, caractérisée par
un syndrome dysentériforme
avec émissions dior-
rhoiques
aqueuses et sanguinolentes “.
Il
faut donc pour Etablir
le diagnostic de coccidiose que soient
réunies
les 3 conditions suivantes :
- prhsence
en grand nombre
du parasite (critère
d’estimation : nombre
è'oxystcs emis par g. de
feces),
- lisions tissulaires nettes, surtout
au nivcnu do la muqueuse, au niveau
bpithelial les dégâts sont g6neralcment
moins importants,
- ht5morragies
avec concentration d’éosinophiles sous la muqueuse, nu
nivccu du la zone Parasit&e.
Au sujet des Xsions,
il a éte Etabli au Laboratoire de
Pathologie
aviaire
de Jouy-en-Josas, une échelle permettant de
noter les lésions pnr
ordre d'importance.
Gamme de refbrences :
a)
Stade 7ème jour-coccidiose caecale à E.tenclla
0 - pas de lkion, caecums normaux.
l-
quelques taches hemorragiques (pétechies
) ou Epaississement ou
amincissement
2- muqueuse hemorragique
sans contenu sanglant (muqueuse rouge)
3- muqueuse hémorragique
avec contenu légèrement
sanglant ou légerc-
ment fibrineux
4- muqueuse fortement hemorragique (ou desquamde) avec contenu son-
glnnt ou très fibrineux (taille normale
ou faiblement distendue)
5- muqueuse fortement hemorragique
(ou desquamee) avec contenu sen-
glant o u t r è s f i b r i n e u x , caecum fortement distendu par le
contenu
b- mort
de coccidiose.
J...
-2lJ-
b) Stade 5èmE: jour (stade m;rozoïte II)-coccidiose coccale à Eimerio tenells.
0 - pas de
lEsion, caecums norm3ux
1 -
amincissemont,
contenu sanguin
2- volume normal
Sans amincissement, con tenu sanguinolent , érosion de
la muqueuse
2’- un petit bouchon fibrineux, mais avec 16sions discrètes
de la mu-
queuse
3- volume normal,
desquamation complète de ln muqueuse, contenu en
boudin sanglant org2nisC au lEgère hypertrophie wec
contenu fluide
4- caecums Ggèremcnt
distendus, amincis, contenu h6morragiquc orga-
nisé
5- caecums très
distendus, contenu sanglant ou coccums nettement dis-
tendus ovcc contenu organis E
6- mort de coccidiose ou très forte hypertrophie
avec contenu très
f i b r i n e u x .
Une fiJiS
le diagnostic Etabli, il faut entreprendre
unu action
cur-tive.
Les traitements
<actuellement employds ,avec plus ou moins de
succès sont les suivants :
QUINACRINE
Pour!rc cristalline
jaune franc,
soluble dans l'cnu, prCscnt&
en comprimfis
do 1 g et 0,l g.
Chez les bovins et ovins, utilisée pnr
voie buccale 3 la
dose dr: 1 g pnr 100
k, e n i!mulsion d a n s l ’ e a u , e n 2 f o i s d a n s l a journee.
Renouveler le traitement 2 à 3 jours de suite. Tenir
les animaux à jeun la
veille au snir.
NIVAGUINE
Poudre cristalline
blanche, dc saveur très amère, inodore, très
soluble dans
l'enu, prhscntee en comprim;:s de 0,30 g.
Active contre la coccidiose
bovine
à 1~ dose de
1 cg par k et par jour.
Ecraser les comprimes representant la
dose journaliere et les Gmulsionncr
dans l'eau tiède à raiscn de 3 comprimes
pnr litre
d’eau. La dose sera
don&c en 2 fois d.ans la journec.
Renouveler
le traiirmént les 2 jours
suivants.
SULFAMIDES
Un ccrtain nombre de sulfamides sont actifs
contre les coccidics; parmi eux :
1) La sulfadimerazine (Sulfaméthnzinc, Sulfaméznthine, Vertolan)
administrée
par voie buccale à la dose initialle de 0,1.5 g par
k le promicr
jour,
puis demi-dose les 4 jours
suivants.
-22-
Ln prhcnte ~:xpkiencc
tend 5 mettre en Çcvidence une diff0rcncr: de
sensibilité à In coccidiose entre des
"Favcrnlles do couleur clairet1
,
(gktotypc 1) et des "Foverollcs de couleur
fonc6e) (genotypc II), d'une
p,?rt
dans des conditions normales
d'alimentation, d'autre part,
en prkcncc
d'unc clrcnce
en vitamine A.
L
.
H,ypnthèse : les Fnverollcs
font% sont plus scnsiblcs à 12 coccidioso,
leur vit-mine A étant mobilisdc en priarith
pour l'hlaborstion du pigment:
.
car+hoZde.
LJ c;ircncc
en vitamine A aggrave cotte sensibilité,
Protucole expfhimentnl :
Tout le protocole experimentnl repose sur 1ssXoi.s de rkpartition
statistique; pour no pas entrer
d?ns lc ciklsil
des ophratitins,
disons sim-
plement qu'il consiste à Saliser des Echantillons de populntions,homo~~èncs
cfitrc TU~, Ct rc;:r:'sent3tifs
Jr le pnpulatiun 2c ~ii:,?r-L. (c;?nstructii.:n
-"hicl
<<
::jrwmos, calcul drs rn:;yi:nnes et des variantes).
Prhentation
des lots
:
-.-* .“.
:
.:
:
:
-!
:
GENOTYPE 1 (clairs) !
GEMOTYPE II (fonc6s)
:
:
:
:
f
:
a-.
:
*-.
:
4
:
Alimentation
i Alimentation carcn- i
:
Alimentation : 4imentation carencki
:
:
standard
:
cEe en vitamine A :
standnrd
i
:
:
en vitmine A
:
:
.
- -
jsains :inoculhs:
:
f
sains :
inoculés : sains
:inoculSs
:
sains :
inoculés
.
:
:
:
:
f
:
!
1;
2:
I
3;
4
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5
i
6
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7
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8
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. . . . a.
. . . . . . . . . ...*.... : . . . . . . : . . . . . . . . .
..a.... :
:
:
:
:
.-...* . . . .
:
:
:
:
On a
donc au d8part ~5 lots.
Les animwx sont répartis
en 2
b-ltterics d' cxp6rimentatian
en tenant compte des lois dc distribution
statistique.
On enregistre
les donnEes suivantes :
- poids des animaux à 13 jours
(dFpart)
- poids des animaux à 20 jours
(fin)
7 jours = dur& du cycle évolutif
de Eimeriz tenella
(infestation cxpÊrimentale
: 25.000 oocystes sporulés par
animal)
- gzLn de poids individuel
- estimation des lésions individuelles.
./. . .
-2%.
Conclusion :
a -
Lc,s rEsultats obtenus indiquent que chez les F,?verolles
fnnck
caroncCs,
les lesions sont plus imp\\lrtantcs; chez les foncés stnndnrd, les
diff0rcnccs
sont moins apparentes; l'hypothèse est donc vdrifi5e.
Les Favcrallus
foncEs sont plus sensibles à 1~ coccidiosi: coccnlc
.
que les F-:verolles clairs,
surtout s'ils sont c;irzncds
en vitamine A.
EXPERIENCE II - PropriGtk
coccidiostntiques du ZOAF'IX
(coccidiose coecalc à Eimcri,,
tenella).
Rusultots de l'experimentation :
l1 Dans les conditions cxpLrimentalcs, le Zocmix (prEm5langc à
25 $ d'ortho-dinitro-toluumide), incorpor6
à l'aliment à raison
de 500 g/
tonne, soit 125
ppm de substonca active, a mont& unu nctiviti prhventive
rem,nrquable dans la coccidiosc caecale du poulet.
Cette xtivitc
se manifeste en particulier par
une inhibition
tc?talo de lz mortalit6
par coccidiose , par
lfibsenco dans la mnjoritu des
c?s dlhCmorrngics
caecales, par le maintien d'un c:tat gïkeral
satisfais:nt
des animaux soumis aux inoculntiuns d'épreuve, et par un ababsement très
impor-tant des lésions caecales.
Les gains de poids dos enimaux infectAs et
trait& au Zoamix sont significativement supSricurs A ceux des térPoins
inoculés.
L'ensemble des critères utilisEs permet en outre
de conclure à lo
sup6rioritL du Zosmix sur un coccidiostatiquo de r@f5renco, la Nicnrbazine,
Contrairement n cc
qui a 5tL observ6 pour In Nicnrbnzine, lc
Zonmix no semble pas, à 13 dose normale
d'utilis*otion, avoir
d'cffet toxique
sur les
animaux '?
EXPERIENCE
III - Prcpridtés
coccidiostatiqwsde 1RMPROLIUM
(coccidiose cciec:~lc à Eimeria
tenella)
Rbsultats de l'expérimentation :
If L'Amprolium ajout6 aux aliments pour poulets de chair,à raison do
125 wm, assure
une excellente protection vis-à-vis
de la coccidiose cnccale
à Eimerir! tonelln.
Cette activiti pkventivc sc treduit
notommcnt :
J...
-.._-.
-24-
- par
I'absencc de mortalité par
coccidioso chez lesatimaux fortcmcn-t
contamin&s,
J
-
- par
une inhibition remarquable des Xsions cnccnles,
- pqr
une roduction très marquk
de la multiplication du parasite,
- par le maintien d'une crnissLlnce
et d'un taux
de conversion alimcntairc
identiques aux sujets non inoculus.
.
Cette activité semble se manifester au wurs
du cycle par::sitF,irc,
av.znt ou au dabut de la formation de lq
seconde g07érntion do merozcï-tes.
La supplémentatirrn nlimentairc par lAmpr3lium permet
,chcz 1~s
animaux contamin&s,l'utablissement d'unt: résistance
Tcquise à la rcinfcctii>n.
Cette résistance est
au moins égale, sinon supérieure,
à l'immunit5 naturelle
mais elle semble pmcoder
d'une wtra nature et
n'est pus lii:e à l'inhibiikn
des Elcments parasitaires.
Elle SC traduit,
en outre, p"r
une gugrison
plus ccmplète que celle des tomoins corrcspondwts.
Chez les
poulets non
contnmin66, 1'Amprolium
ne modifie ni 1~ croissance pondér-r?le,
ni le taux
de conversion alimentaire. A la dose considerée,
aucun signe de toxicité
n'est zppnru
chez les sujets soumis de façon continue 3 1~ supplhmentZ?tiont
L'analogie structurale
de 1'Amprnlium
nvcc la thiamine oblige
ccpcndant =I~X &Serves
d'usage quant à Iak~xicitG à
long terme du prt::duit
avant que des donnbes plus complètes soient disponibles 3 ce point de vue,
et notamment dans le cris
d'une administration & des doses supérieures à
celle pr&entement utilis6e".
2
.
Les expériences II et III
ont ét2 donn6es à titre de document de
base. Lcskanclusions rapport6cs
sont tir6es des notes du doctar-vEtGrinni&
J. AYCARDI, Directeur
du Laboratoire
de Pathologie aviaire
(Jouy-en-Joscs),
VII
- MATERIEL SPECIAL.
.
Outre
le matSrie classique d'un lnbiratoire de biologie : vorrc-.
rie, matériel
d'histologie et produits chimiques courants,
la monipulotion
des coccidies nkessitc un mntkicl
spdcial et exclusif.
Le tableau
suivant donne la lista des appnreils
absolument
indispensables pour le d6mzrrage des travaux
de recherche.
./. . .
-25-
L
-
4 c e l l u l e s d e THDMA
. . . . . . . .
numGration des nncystes
i broyeur
mkanique NEC rhéostat
broyage des excrements
,
1 centrifugeuse (tubes en plastique)
isolement des cocystes
1 étuve à 3floc
. . . . . . . . . . . . . . . .
spnrulation
1 EtuveàlOO~C
. . . . . . . . . . . . . .
sthY.J.isation
1 balance TrEbuchet
. . . . . . . . . .
pesée des oxcr6mcnts
1 rEfrig&atcur
. . . . . . . . . . . . . . .
conservation dos swches
2 tubes de POTER
. . . . . . . . . . .
broyage des oncystes
1 platine chauffante (de microscope)
exystation
1 microscope
complet (immersion,
tubo 3 dessiner, micromètres)
observntions morphologiques et
i
biologiques.
1 gh?rateur
de vapeur
. . . . . . .
desinfection dns locaux d ’ cxp&ricnccs.
-- -- --+-
-26-
C O N C L U S I O N
A la suite de ce stsgc de spécialisntion, des travaux de
recherches vont être entrepris au SénEgnl, dans les principales regions
d'&wnge où sévit la coccidiose.
Ce seront, sur le terrain, des enquêtes épidémiologiques pnr
examens coprologiques, avec autopsies et étude des lesions aux abattoirs;
au laboratoire, l'étude du ou des parasites en cause, avec détermination
sphcifique, établissement du cycle évolutif, locclisn-cion et importnnce
des Gsions.
Les recherches sur
les coccidiostnts efficaces seront poursuivies
pûrnllèlement.
REIVIERCIEMENTS.
Je tiens à exprimer mi:
sincère gratitude 3 Monsieur le Docteur-
vetérinnire J.
AYCARDI, Directeur du Laboratoire de Pathologie aviaire du
C.N.R,Z.,
à J o u y - e n - J o s a
, s .
qui m'a
accucllli dans son service, et m'a si
justement conseillé durant ce stage.
Je prie Monsieur le Docteur-vetérinnire
PAGOT, Directeur de
l’Institut d’élevage et de mddecine vétérinaire des peys tropicaux, et
Nonsicur le Docteur-vétérinaire
ORUE, Directeur du Laboratoire national de
recherches vétfirinaires de Dakar, d'accepter mes très vifs remcrciemei~ts
pour
les facilités qu’ils m'ont accordées en me permcttnnt d'effectuer ce
stage d e s p é c i a l i s a t i o n .
.
.
--