RAPPORT SCR LE’ TRALTEMENT D’UN TAUREAU ...
RAPPORT SCR LE’ TRALTEMENT D’UN TAUREAU
PAKISTANAIS POUR INSUFFISANCE 1)’ ARDEUR SEX@ELLE
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L’acheteur du géniteur pakistanais no 54 a prevenu le service que son
animal était impropre à la reproduction pour insuffisance d’ardeur sexuelle.
Après visite de l’animal, il a eté décidé d’entreprendre un traitcmert (con-
f e r n o t e d e z o o t du 14/7/79, 8/8/79, 9/8/79).
1. TRAITEMENT DE L’ANIMAL
11 a commencé le 13/9(79, soit sept mois après 1 ‘achat. L’aninal a rey . ,
çu deux injections de 250 mg de’ testostérone retard Le premier jour et le si-
xieme j o u r , et six injections de 25OC Ul: de gonadotrophine chorionique tous
les deux jours conformément aux donnees classiques. Quinze jours après la fin
du traitement, nous nous sommes rendus chez le propriétaire de l’animal où
on nous a annoncé que le taureau effectuait la saillie convenablement dans
un troupeau de 53 vaches coniointement avec un autre taureau.
II, DISCUSSION
Le traitement a donné de bons resultats, Cependant certaines uuestions
sont soulevt*es car le laboratoire vendant des taureaux pakistanais à un prix
superieur à leur valeur bouchère, les garantis implicitement comme géniteur.
. . . / . . .

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Sa conduite dans 1 ‘information des acheteurs et dans la mise en oeuvre de
tette garantie doit être définie.
D’après les résultats des premières visites de suivi, il semble qu’un
nombre non négligeable de taureaux manquent d’ar?eur sexuelle pendant un
temps plus ou moins long après leur vente et leur introduction dans un nou-
Veau milieu. 11 semble que ce probleme se posait d6jà à Dahra, que des trai-
tements avaient été effectués. Yalheureusement, nous n’avons aucun rensei-
gnement sur l’importance de ce phénomène, les traitements adapt6s et leurs
résultats.
Le traitement employé ici a éte couronné de succès. Cependant, il est
triis c o u t e u x et n o u s t~stjmow son coût en mCtlicilnwnts 2 2 0 . 0 0 0 l?.CFA. Il
est souhaitable de tester un traitement moins couteux (injection de testos-
térone seule ; diminution des injections de gonadotrophine chorionique) et
de définir un délai passé lequel. il sera nécessaire d’effectuer une inter-
vention médicamenteuse.
Le cas que nous avons étudié ici n’est pas unique et se reproduira.
Pour résoudre ultérieurement,‘de façon plus satisfaisante ces problèmes
,.. .
t-,
dans l’information des éleveurs et l’intervention du laboratoire, ils doi-
vent être etudiés du point de vue de Leur fréquence, leurs modalités et
leur traitement, Ceci est indispensable pour éviter qu’une réputation de
mollesse sexuelle ne nuise à Ta diffusion des géniteurs pakistanais.
Le 9 octobre 1979