CIRAD - Elevage et Hédecine Institut sénégalais ...
CIRAD - Elevage et Hédecine
Institut sénégalais de Recherches
Vétérinaire des pays Tropicaux
Aqrononiques
10 rue Pierre Curie
Laboratoire National d9levage et de
94 704 HAISONS-ALFOBT Cedex
Becherches Vétérinaires
B.P. 2057 DAKU - EANN
CARACTERIS~TION
DES ELEVAGES OVINS
DE KOLDA ( SENEGAL ) PAR LES
PEEWOFMANCES ZOOTECHNIQUES ET SANITAIRES
Gaël ROIGNANT
Mémoire de fin d'études:
D.E.S.S flProductions Animales en Rbgions Chaudes"
C.I.R.A.D. - E.M.V.T.
Année universitaire:
1991 - 1992
Directeur du mémoire:
Emmanuel TILLARD

DIPLOME D‘ETUDES SUPERIEURES SPECIALISEES
PRODUCTIONS ANIMALES EN REGIONS CHAUDES
3
CARACTERISATION DES ELEVAGES OVINS
DE KOLDA ( SENEGAL ) PAR LES
PERFORMANCES ZOOTECHNIQUES ET SANITAIRES
Par
Gaël ROIGNANT
L
lieu de stage: ISRA LNERV
BP 2057 Dakar Hann SENEGAL
organisme d'accueil:
Programme PPR (ISRA-CIRAD EMVT)
Période du stage:
juillet - octobre 1992
Rapport présente oralement le
octobre 1992.

Je tiens à remercier tout particulièrement:
Dr Arona GUEYE,
Directeur du Laboratoire National
d'Elevage et de Recherches Veterinaires (LNERV) de l'Institut
Sénégalais de Recherches Agronomiques (ISRA), qui a accepté de
m'accueillir en stage au LNERV.
Dr
Emmanuel
TILLARD,
chercheur du
programme
Pathologie et
Productivite des
petits
Ruminants
(PPR),
responsable de ce stage, pour son accueil et l'encadrement
qu'il a assuré.
Charles-Henri
MOULIN,
chercheur du
programme
Pathologie et Productivité des petits ruminants, pour son aide
precieuse pour la definition des variables et ses conseils en
matière d'analyse statistique multidimensionnelle.
Dr Magatte NDIAYE, chercheur du programme Pathologie
et Productivite des petits ruminants, pour sa disponibilite et
les renseignements qu'il m'a fournis.
Olivier et Brigitte FAUGERE, anciens chercheurs du
programme Pathologie et Productivité des petits Ruminants,
sans qui la base de donnees et les exploitations qu'elle
permet n'existeraient pas.
Je remercie également les agents du programme et les
éleveurs pour leur disponibilité et leur accueil chaleureux
durant le sejour sur le terrain.

*
INTRODUCTION .
PI
PREAMBULE
P2
A) CONTEXTE DE L'ETUDE:
P5
f. La rksion de Kolda
P6
1.1. cadre naturel
P6
1.2. cadre humain
P6
II, L'élevaae des petits ruminants
P8
11.1. Les petits ruminants dans les systèmes de
P8
production
11.1.1 Les systèmes culturaux
P8
11.1.2 Les systemes d'elevage
~8
11.2. La conduite d'élevage des petits ruminants
PIO
11.2.1 Les animaux
PlO
11.2.2 L'alimentation
PIO
11.2.3 Le logement
PI1
11.2.4 La conduite de'reproduction
PI1
11.3. La conduite d'exploitation
PI4
11.4. Pathologie des petits ruminants au Senegal
PI4
11.4.1 Les affections digestives
PI4
11.4.2 Les maladies respiratoires
PI6
11.4.3 Les maladies génerales
PI6
11.4.4 Les maladies entrainant une baisse de
PI7
productivite numerique
11.4.5 Les maladies cutaneomuqueuses
PI7
11.4.6 Les syndromes locomoteurs et nerveux
Pl7
III. Base de travail
PI7
111.1. L'organisation des données
PI7
III.l.l le suivi ddmographique
p18
111.1.2 le suivi ponderal
W3
111.1.3 le suivi du jetage
PI8
111.1.4 le suivi clinique
PI9
111.1.5 les pratiques d'élevage
. .
Pl9
111.2. Suivi en milieu réel et intérêt epidemiologique
PI9

B) MATERIEL ET METBODE:
P21
1. Objectifs
P21
1.1. Objectif général: performances zootechniques et
p21
-
sanitaires
1.2. Objectif particulier: définition des types
P23
zootechniques et sanitaires
-<
II. Données"disnonibles
~24
III. Méthode
p25
.-
III.1 Espèce
~25
III.2 Niveau d'étude
P25
III.3 Taille des troupeaux
~26
-
III.4 Stabilité de l'effectif d'éleveurs
P26
III.5 Non coïncidence des périodes d'étude
P26
IV. Matériel
p28
-
C) ANALYSES - RESULTATS - DISCUSSION:
p29
-
J . Tvnolosie des élevaoes sur les performances
P30
-
zootechniaues
1.1 Les variables zootechniques
P30
1.1.1 Elaboration, definition des variables
p30
.-.
a)choix d'une variable agregée au niveau éleveur p30
b)les variables du suivi démographique
P30
c)les variables du suivi ponderal
p32
-
1.1.2 Validation des variables
P35
a) coherence de nos donnees
P35
b)Les variables a probleme
P36
.-
c)les composantes principales
P38
1.2 L'analyse
P38
1.2.1 Choix d'un modèle
P38
a) analyse factorielle en groupes multiple
p38
-
b) discussion
P39
1.2.2 AFM et interprétation
P4I
a) pourcentage d'inertie explique
p41 --
b) explication des axes par les variables
p41
1.2.3 Classification
P43
1.2.4 Partition et projection
P45
_
II. Tvnolosie des élevaaes sur les serformances sanitaires p52
II.1 Les variables sanitaires
P52
11.1.1 La pathologie
~52
a) les donnees du suivi clinique
~52
-
b) construction des variables
P53
c) elaboration de variables utilisables
PS6
11.1.2 Le jetage
P58
11.1.3 Pertes animales et origine
p60
-
a) les données du suivi causes de pertes
~60

b) élaboration des variables
11.1.4 Discussion
~63
~64
a) les données
b) les modalités retenues
PG4
II.2 Analyse
P64
11.2.1 Etude des tableaux croisés
P65
a) la pathologie
~65
b) les pertes
W5
c) influence de la saison
W5
11.2.2 Analyse factorielle des correspondances
P67
11.2-.3 Classification
PG9
X.2.4 Partition et projections
PT0
P70
III. Performances zootechniaues et performances sanitaires p73
III.1 Groupes zootechniques et causes de pertes
111.1.1 Les variables
P73
111.1.2 L'analyse
P73
111.1.3 Discussion
P75
III.2 Stabilité des groupes zootechniques
P79
III.3 Groupes zootechniques et classes sanitaires.
PS0
P81
CONCLUSION
P83
RESUME
P84
GLOSSAIRE
ANNEXE
.
BIBLIOGRAPHIE
Remarques:
Dans le texte, les mots suivis d'une astérisque renvoient au
glossaire.
Un certain nombre d'illustrations et informations complémentaires
sont reportées en annexe quand elles n'aident pas à la
compréhension du texte.

1
( INTRODUCTION 1
Les petits ruminants occupent une place de plus en
plus
importante dans les productions
animales en
régions
chaudes, de par leur capacité d'adaptation et de résistance à
L
la
sécheresse.
Ils
représentent
un
investissement
comparativement faible par rapport aux bovins et constituent
une épargne plus facilement mobilisable.
C'est notamment le cas dans la rbgion de Kolda, au
Senégal,
où leur rôle dans les systemes agro-pastoraux est de
plus en plus reconnu.
*
Dans cette zone humide, la pathologie occasionne de
lourdes pertes, directes et indirectes. Des ktudes r4alis4es
au SENEGAL ont dejà montre le bénefice important que pouvait
dégager,
pour. l'éleveur,
des
opérations de
prophylaxie
classiques,
faciles a mettre en place. Cette approche a le
mérite d'aboutir a des resultats rapides et indiscutables.
Elle a cependant le défaut de privilégier la liaison animal -
agent infectieux, et ignore le rôle de l'eleveur, qui par ses
pratiques d'élevage et d'exploitation influence le système de
production. Ce
contexte protégé n'a d'ailleurs pas fait
disparaître la contrainte sanitaire.
L'étude des conduites d'élevage associées 41 des types
de performances zootechniques et sanitaires est susceptible
d'identifier les facteurs associés aux performances les plus
défavorables.
Elle
débouche
sur
la
proposition
d'interventions, peu onéreuses, visant a lever ces facteurs
We riscpelt.
L'objet de cette étude est la caractérisation des
e
types d'élevages d'ovins de la zone de KOLDA, sur le plan des
performances
zootechniques et
sanitaires.
Nous
n'aurons
malheureusement pas le temps d'aborder les facteurs associés,
qui seront identifiés à la suite de ce stage.
Ce document
comporte 3 parties,
le contexte de
l'étude, la mkthode,
et les résultats des analyses.

2
PREWWJLE: LE STAGE
l
Déroulement du stage:
Ce stage s'est dtsroulé en deux phases successives,
--.
une partie terrain et une partie traitement des donnbes:
1. PARTIE TERRAIN.
Nous avons
effectué un sejour dans la région de
-
Kolda.
Nous avons accompagné les agents sur le terrain au
cours du suivi démographique et sanitaire.
._.
Ces visites m'ont permis de me familiariser avec la
région de Kolda, le milieu naturel, la vegétation rencontrée,
l'organisation
des
villages,
les
différentes
activites
agricoles de la
zone (agriculture et elevage), et les
--.
éleveurs.
J'ai pu
appréhender de
manière
concrete
les
différentes activites de suivi:
Suivi dbmographique et pondéral:
L'agent l'zootechnicienll passe dans les élevages deux
fois par mois, tôt le matin. Dans un premier temps, l'agent
effectue l'inventaire de l'ensemble des animaux du troupeau.
Il repère ainsi les évènements (entrees, sorties d'animaux)
ayant eu lieu dans l'intervalle des 2 visites successives. Une
fiche inventaire est regulièrement mise à jour lors de chaque
passage. Les évènements ainsi reperes font l'objet d'une fiche
"evènementwV
(annexe 1 à 7 ). Sur ces fiches, l'agent identifie
l'animal
concerné,
précise la
date et la
nature de
l'evénement, les circonstances.

3
Parallèlement à ce suivi démographique, un suivi
pondéra1 est effectué chez les animaux de moins de un an, et
chez les femelles à la mise bas, Les poids, enregistres au
moyens de pesons à sangles, sont consignés sur une fiche
ltpesées".
Suivi sanitaire:
Les visites
sanitaires
sont bi-hebdomadaires, de
manière à pouvoir appréhender la pathologie de maniere la plus
complète possible.
L'agent repère ou se fait indiquer par
l'éleveur
les
animaux
malades et
relève
sur
une
fiche
t'symptôme" les différents signes cliniques. Il realise le cas
échéant des prélèvements,
des autopsies et des traitements
individuels.
Si un animal meurt de maladie,
l'agent questionne
l'éleveur sur les signes observés juste avant la mort, pour
mieux en cerner la cause. Ces informations sont consignees au
verso de la fiche sortie (analogue à la fiche symptôme).
Enfin, à ces 2 types de suivi clinique s'ajoute un
relevé
systématique de 3
signes
décrivant
une
atteinte
respiratoire
ou digestive (syndrômes dominants),
le jetage
(J), l'atteinte profonde de l'appareil respiratoire (P), et la
diarrhée (D). Ce relevé est effectué chez tous les animaux
malades ou
non,
deux
fois
Par
mois,
à l'occasion de
l'inventaire des troupeaux.
Ces visites sur le terrain sont essentielles 8 mon
sens. Elles m'ont permis de me familiariser avec la réalité de
l'élevage dans la zone de KOLDA, et avec le recueil des
données en milieu villageois. Elles m'ont egalement 'permis de
comprendre
les réalités et les contraintes du suivi, pour
l'éleveur
comme pour l'agent.
La qualité
des informations
recueillies dépend pour une large part de la confiance que
manifeste l'éleveur pour l'agent et pour son travail, et des
bénéfices qu'il peut en tirer.
La relation Eleveur - Agent est essentielle.
Ce suivi étant déjà en place et bien rodé par les
années, je n'ai pas, pour ma part, effectue d'enquête ou de
suivi pour le sujet de mon Etude.
II. PARTIE TRAITEMENT DES RESULTATS.
C'est au
cours de
cette
phase
que se
situe
l'essentiel de ma participation à ce travail, dans le cadre du
programme Pathologie
et Productivité des petits Ruminants.
Plusieurs annees de collecte de données permettent aujourd'hui
d'obtenir des données representatives.

4
Les données brutes zootechniques et sanitaires sont
saisies, validées et organisees sous le gestionnaire de base
de données I'PANURGE". Ce logiciel ne permet cependant pas des
calculs statistiques élaborés. Les données sont exportées
depuis "PANURGE" en format ASCII, et importées dans différents
logiciels de traitement statistiques (LISA - SPSS/PC+).
-
Les données sont alors reformulées en variables
zootechniques et
sanitaires pertinentes. Nous
avons ainsi
-
élaboré les variables zootechniques pour les 5 années de
suivi, de 1985 à 1990 et les variables sanitaires pour une
seule année de suivi, 91 - 92. Des analyses de variante en
plan factoriel ont permis de vérifier la stabilité des groupes
zootechniques que nous avions choisi.
Les données relatives aux pratiques d'élevage ont été
dépouillées à partir d'enquêtes effectuées sur les année 89 -
92, et reformulées à leur tour en variables troupeaux.
-..
Plusieurs types d'analyse multi-dimensionnelle ont
été réalisées en fonction de la nature des données:
. -
- ACP et AFM ont été réalisées pour les donni?es
quantitatives,
- AFC et AFM pour les données qualitatives.
,A.
Cette étude m'a permis de me familiariser avec les
proc6dures de traitement des données, l'étude préliminaire des
-
variables, l'analyse multidimensionnelle, les classifications,
les partitions et les projections sur les plans factoriels..
--
Cette etude sera poursuivie apres mon départ sur les
caprins de la région de Kolda et dans les autres zones de
suivi au Sénégal.
Ce rapport traitera successivement:
- le contexte de l'étude dans une Premiere partie. Cette
partie correspond à la recherche bibliographique, et à la
découverte du terrain (début du stage).
.-
- le matériel et la mbthode dans une deuxieme partie. Cette
partie sera un' reflet des réflexions préliminaires qui ont
--
ciblé le plan de travail.
- les analyses,
les résultats et les discussions dans une
troisième partie.
Cette partie
constitue ma participation
- .
directe à ce travail
dans
le cadre de ce stage.
Elle
présentera les différentes analyses statistiques.

5
A) LE CONTEXTE DE L'ETUDE
Le
programme de
Recherche
PPR
"Pathologie et
Productivité des Petits Ruminants", basé à Dakar et initie en
1983 dans le cadre d'accords de coopération entre l'Institut
Supérieur de
Recherches
Agronomiques
(ISRA
Sénegal) e t
l'Institut d'Elevage
et de Medecine Vétérinaire (CIRAD-EMVT
France), a mis en place depuis 9 ans un suivi regulier de
troupeaux villageois de petits ruminants dans trois régions du
Senegal:
- en zone sahélienne, region de Louga (site de
'Ndiaye),
- en zone Nord soudanienne, région de Kaolack (site
de Kaymor),
- en zone soudano-guinéenne*, region de Kolda.
Cette étude porte sur la région de Kolda.
Nous tracerons brièvement dans un premier temps les
principales caractéristiques physiques et humaines de la zone.
Nous décrirons ensuite les systèmes d'élevage traditionnel de
petits
ruminants
rencontrés
dans
cette
région.
Nous
présenterons enfin l'organisation des données de base, leurs
relations entre elles et l'apport d'une telle architecture
pour les études en epidemiologie.

6
1. LA mGION DE KOLDA
La région de Kolda se situe en Haute-Casamance, dans
la partie sud du Sénegal, entre la Gambie et la Guinée Bissau.
(Figure 1) (3, 12)
1.1 Cadre naturel.
La.region est située en zone soudanoguinéenne, Elle
forme un vaste plateau de grés sablo-argileux , couvert d'une
savane boisée à graminées vivaces et entrecoupee de vallées à
écoulements temporaires.
Du fleuve Casamance part un reseau
hydrographique relativement dense autour duquel s'organise le
peuplement.
Les sols ferrugineux,
légèrement
ferralitiques,
sont
assez
fertiles et
favorables à
l'implantation
des
cultures. (12)
Cette zone connaît sur le plan de la pluviometrie une
situation relativement privilégiée par rapport au reste du
pays: la moyenne des précipitations entre 1968 et 1986 est de
950 mm. Les pluies sont régulières et s'etalent generalement
de juin à octobre. La température moyenne annuelle se situe
autour de 28'C.
1.2 Cadre humain.
La densite de population est relativement faible dans
-
la
zone.
Les
Peuls,
sédentaris&s,
constituent
l'ethnie
majoritaire de l'ensemble des villages étudiés. Ces derniers
sont de petite dimension, en general moins de 10 concessions,
et sont situes en bordure de plateau,
Cr proximite des bas-
. ~--
fonds. Chaque concession* est délimitee par une palissade et
comprend plusieurs cases rondes: celle du chef de concession
et celles de ses épouses. Une concession comprend entre un et
.-
trois ménages independants.
Toutes les concessions ont des
animaux:
volailles et petits ruminants en géneral, parfois
bovins, chevaux et ânes.
La ville de Kolda (20 000 habitants) joue un rôle
important
dans
l'économie
villageoise:
elle
offre
des
débouchés pour les productions animales et maraicheres.
Les
.-
citadins
confient parfois des animaux aux villageois. En
saison des cultures
(juillet à décembre) certains citadins
viennent travailler au village. Les immigres, souvent guinéens
-.
constituent un apport de main d'oeuvre salariée.

-

-

-

II. L'ELEVAGE DES PETITS RUMINANTS
Au Sénégal, les Petits Ruminants occupent une place
prépondkante dans les systemes de production.
II.1 Les petits ruminants dans les systèmes de production.
Le, système de production est caract&isk, dans la
zone de
Kolda,
Par
une
association
agriculture-Blevage
poussée.
Une majorité
d'agropasteurs s'adonne aux cultures
vivrières
(mil,
sorgho,
maïs,
riz),
aux
cultures de rente
(arachide et coton) et a l'élevage des bovins et des petits
ruminants.
II.l.l Les systèmes culturaux (figure 2)
Les femmes cultivent les rizières dans les bas-fonds
et aident les hommes sur les champs de plateau (maïs,
mil,
sorgho, arachide
. ..). Les champs de céréales sont gérés par
_
les chefs de concession. Maïs, mil et sorgho, recolte fin
Août,
permettent
d'assurer
aux
familles la
soudure*
alimentaire.
Les cultures de rente
(arachide) sont souvent
individuelles et procurent l'essentiel du revenu monetaire.
,
Pendant la saison sèche, les femmes travaillent les
jardins
maraîchers,
dans
les
bas-fonds
asseches ou la
concession.
-
II.1.2 Les systkmes d'blevage
Les bovins
et leurs productions jouent un rôle
important dans la zone. Ils assurent, par leur fumier, la
fertilisation des champs proches des concessions (cérbales).
La culture attelle se developpe. Les boeufs de trait sont
utilisés sur les champs du plateau et les rizières. Cependant,
.^.
seuls la moitié des élevages ont des bovins dans la zone.
Les
petits
ruminants
divaguent
sur le
terroir
villageois durant la saison sèche, et sont attachés au piquet
en saison des cultures. Les niveaux de complementation restent
faibles.
-
Des liens de solidarité et de dépendance se crbent
autour de la fumure, du travail animal et de la constitution
de troupeau par confiage*. Les petits ruminants constituent
_-<
une Qpargne mobilisable en cas de besoin.
Les
éleveurs
essayent d'acquerir des animaux de valeur diverse (volailles,
petits
ruminants,
bovins,
animaux
d'âges différents)
pour
repondre 8
des
besoins
divers.
11s
permettent
une
capitalisation progressive: plusieurs petits ruminants peuvent

%ic
i,
3
--a

.-
1
.
:
v-l du
k
k
E
2

-
6’:
.i.
.i
.-
.
.‘..

_

.

être troqués contre un bovin. Les femmes sont propriétaires de
60% des petits ruminants.
I
II.2 La conduite d'élevage des petits ruminants.
11.2.1 Les animaux
Les petits ruminants montrent une bonne capacite
d'adaptation
aux
conditions
climatiques
difficiles
(sécheresse) que connaît le Sénégal depuis une dizaine
-
d'années. C'est
pourquoi ils
prennent de
plus en
plus
d'importance dans les systèmes d'élevage.
Dans la région de Kolda, chaque espèce (ovin et
caprin) est représentee par un seul type génétique: le type
llD'allonkel'
3
pour les ovins, et le type "Guinéentl pour les
caprins. Ces espèces, par leur trypanotolérance, sont en effet
._-
adaptees à la zone.
11.2.2 L'alimentation
La conduite sur narcours (Figure 3)
-..-
Les petits ruminants quittent la concession tous les
matins, et exploitent au cours de l'année différentes parties
du finage* villageois: en saison sèche, ils divaguent sur les
-
residus de culture puis dans les bas-fonds et en saison des
cultures, ils sont attachés au piquet sur les jachères. Ils
sont parfois gardés par un berger sur les jachères ou conduits
-_
dans la forêt en compagnie des bovins.
La comnlementation
-
Comme seule complémentation, ils reçoivent des fanes
d'arachide produites sur le terroir. Les quantités distribuées
sont toujours limitees. Seulement 13% des éleveurs d'ovins et
11% des éleveurs de caprins complémentent toute l'annee. La
complémentation est parfois totalement absente.
Il n'y a
pratiquement pas d'intrant* dans l'élevage de petits ruminants
à Kolda (si ce n'est la corde du piquet, qui est parfois même
fabriquée dans la concession à l'aide d'ecorce de baobab!!!).
Abreuvement
--
Les animaux sont abreuvés 3 fois par jour, dans la
concession en
saison seche, et
au piquet en saison des
__I
cultures. Ils ont aussi accès aux mares temporaires en début
de saison sèche.

*r<
Figure 3. Schéma du finage d’un village de Haute Casamance
Adaptb d’aprb A. FALL (1987)
Déplacements du b&ail
Cultures:
1
Caprins:
Bovins:
1 Bambe
*---f$$i+
2 Kene
Saison séche
Saison skhe
3 Champs de brousse
Sa%& des pluies - -
4 ;lach&es
5 Ri&res (faro)
Ovins:
P SS Parcage en saison séche
6 Jardins
Saison Séche
PS P Parcage en saison des pluies
0P Puits -----
- - - - -
Piste
+ 0 Sa;mdes pluies
Palmier
9’
Forêt
fs

12
11.2.3 le logement
Les
ovins et
les
caprins
sont
souvent
logés
séparément.
Différents types de logements sont rencontrés
(figure 4):
,
L'auvent
Le toit de la case peule descend très bas et
constitue un auvent. Le sol est légèrement suréleve autour.
Les petits .ruminants
sont attaches à l'abri du toit, en
général du côté de la case le plus abrité du vent, sur un sol
protégé de l'humidité. Cette solution est peu ontsreuse. Ce
type de case peut être complété par une palissade. Les animaux
sont alors encore mieux protéqes. Ils sont attachés de façon à
pouvoir librement se mettre à l'abri de la palissade &I en
sortir.
La case
.,-
Les animaux peuvent avoir un logement specifique. Il
peut être constitué uniquement d'un toit, ou d'une case pour
les caprins des concessions importantes. Cette case peut être
construite en dur,
comme
les habitations humaines, ou en
crinting (mur en roseau tressé).
.
Fe calllebo tis
Le caillebotis, avec ou sans toit est souvent utilisé
pour les caprins,
considéres plus sensibles aux par les
éleveurs. Les ovins sont parfois placés sous ce logement.
Le arenier et l'enclos
-_
Les animaux peuvent être placés sous un grenier (a
grain), a l'abri de la pluie.
Les animaux sont parfois simplement placés dans des
enclos, avec ou sans abri.
Il peut y avoir alternance de logements. Parfois, il
n'y a pas de logement prévu pour les petits ruminants, en
particulier en saison seche. Ils peuvent séjourner soit à
l'interieur de la concession, et bénéficier d'une certaine
protection, soit à l'extérieur:
-.
11.2.4 la conduite de reproduction
-
Les petits ruminants de la région de Kolda présentent
des
caractéristiques de
reproduction
remarquables. La
fécondité*
est
élevée, et en
particulier dans
l'espèce
caprine.
Toutefois,
elle est peu maîtrisée.
D'une part les
animaux divaguent. D'autre part les mâles sont exploités très

II
L3
r
F i g u r e 4 .
Schématisation des principaux types de logement des petits runinants
I
SOUS AUVENT AUTOUR D’UNE CASE D’HABITATION (AU)
sous UN GRENIER (GN)
I
5
CASE EN DUR (CD) OU EN CRINTING (C-S)
CASE EN CRINTING AVEC TOIT, SUR CAlLiEBbTIS (CB)
--
I
-.
ENCLOS EN CRINTING AVEC UN SOL EN TERRE (NS)
ENCLOS EN CRINTING SUR CAILLEBOTIS (NB)

14
-
,I
précocément,
avant 12 mois pour les caprins,
avant 18 mois
pour les ovins, ce qui ne permet pas de faire une sélection
sur la base de leurs performances (ou a fortiori celles de
leur descendance). Peu de mâles entiers de plus de 7 mois sont
conservés (0, 1 ou 2 par elevage).
Le taux de renouvellement* des femelles est de 45 à
50% chez les caprins et de 35 à 45% chez les ovins. 30% de ces
animaux proviennent de l'extérieur et permettent un relatif
brassage génetique.
Ce n'est pas le cas pour les mâles (90%
sont nés dans le troupeau). Ces introductions d'animaux sont
susceptibles de favoriser la propagation de differents agents
infectieux entre troupeaux.
-
Les ovins et caprins de cette region ne sont pas
saisonnés sur le plan de la reproduction.
Il y a néanmoins
deux pics annuels de mises bas: mars-avril-mai, qui correspond
à une période de fécondation au moment où les animaux sont
lachés
sur
les
chaumes,
et
octobre-novembre-decembre
correspondant à une fécondation en debut de saison des pluies,
au moment de la repousse de l'herbe. Le l'creuxl' observé entre
décembre et mars est la conséquence de la mise au piquet en
saison des pluies (obstacle à l'accouplement).
II.3 La conduite d'exploitation.
L'exploitation
des animaux (il s'agit surtout des
mâles) a lieu surtout de juin à septembre.
C'est Bgalement
durant cette période que se rencontrent les pathologies à
issue fatale.
Les taux d'exploitation sont toujours relativement
éleves (50 à 70%). Les ventes servent à l'achat de céréales
(Pour
l'alimentation
humaine). Il y a
mobilisation de
lrtlépargne-animal"
lors
d'événements
familiaux
(mariage,
funérailles,
fêtes
religieuses).
L'abattage
des ovins est
d'ailleurs relativement groupé pour la Tabaski (Aïd el Kebir).
II.4 La pathologie des petits ruminants au Sénégal.
Les contraintes sanitaires majeures à l'élevage des
petits
ruminants
sont le
parasitisme
digestif et
les
affections respiratoires.(20.)
-
Ndiaye (16.)
fait un état des connaissances en pathologie
ovine et caprine au Sénégal.
Il expose successivement les
-
grands syndromes rencontres.
11.4.1 Les affections digestives
De nombreuses especes d'helminthes digestifs ont éte
identifiées (cf tableau 1). Certaines n'ont qu'un faible
-

1 5
Tab1eau l* PRINCIPALES FAMILLES ET ESPECES D'HELMINTHES
RENCONTREES AU SENEGAL CHEZ LES PETITS RUMINANTS
d'après TUBIANA
et VASSILIADES
FAMILLE
ESPECE
ORGANE
INFESTATION *
NEMA!l'ODES
Oxyuridés
Skrjabinema ovis
colon
/
7
Rhabditidés
Strongyloïdes
grêlé
20-80 % +++
papillosus
Ankylostomatidés
Gaigeria
grêle
5-40 % ++
pachyscelis
Strongylidés
Oesophagostomum
,gros int
50-95 % +++
columbianum
I
Haemonchus
,caillette
50-100%
+++
l'richostrongylidés
contortus
Trichostrongylus
30-90 % +++
colubriformis
- 4grêle---
axeï
(zaillettc
Zoopéria
t
curticeï
(Jrêle
pectinata
c3rêle
r kichuridés
Wichuris ovis;
Ccaecum
/
c
Lsétariidés
Ztaria
c:avité
/
L:
iabdominal
I 7ESTODES
k-
1inoplocéphalidés
loniéza expansa
CFrêle et
5-25 %
benedeni
CIras int
ivitellina
frêle et
C
/
/
;tilésia
9 [ras int
1
i
/
!Il'REWWODES
F"asciolidés
pasciola gigantica.f laie
C-10 %
/
licrocoelidés
I
-4
C
)icrocoelium
f' o i e
< 10 % r 2
.hospes
1
*
Fréquence des diagnostics au SENEGAL:
+ fréquence faible, +f fréquence moyenne, +++ fréquence forte
% = pourcentage d'individus présentant un nombre d'oeufs par
gramme de féces (O.P.G.) > 200 (= taux d'infestation)
Premier chiffre: taux d'infestation en saison sèche
Deuxième chiffre: taux d'infestation en saison des pluies.

16
pouvoir pathogene, comme les Monezia, qui ne provoquent que
des affections chroniques et des troubles dystrophiques chez
l'agneau.
L'association
strongylose-strongyloïdose-coccidiose
est particulièrement dangereuse.
Les syndromes digestifs peuvent également connaître
des origines alimentaire,
virale
ou bacterienne (Col1 et
Salmonella).
IIi4.2 Les maladies respiratoires
Les deux contraintes majeures sont la Peste et la
Pasteurellose. La
plupart
des
auteurs
s'accordent
pour
considérer l'étiologie virale comme primitive, relayée par des
germes de
surinfections où
domine
Pasteurella.
Certaines
pneumonies
ont un
aspect
enzootique,
polyinfections où
prédominent les Pasteurelles, associées à des Chlamidies, des
Mycoplasmes,
des
Haemophilus,
des
Staphylocoques,
des
Streptocoques, des Pseudomonas (16).
1
Le cheptel Sénégalais de petits ruminants n'est pas
vacciné contre la Peste et depuis 1961, de nombreux foyers ont
été
identifiés.
En 1976,
elle était considerée au Sénégal
comme la maladie virale la plus meurtrière chez les caprins
(forme aigüe ou pestique). Elle domine egalement la pathologie
ovine, sous une forme pulmonaire sub-aigüe ou chronique. Elle
sévit essentiellement en saison des pluies et en saison s&che
fraîche et
touche
particulièrement
les
jeunes.
Aucune
reférence ne fait allusion a un foyer de peste confirmé sur le
-.
plan
ktiologique en
Casamance (20). Mais le "syndrome
pestique" y est frequemment declare par les agents du PPR.
D'autres pathologies sont bgalement rencontrées.
11.4.3 Les maladies generales
La Fièvre de la Vallee du Rift a Qté observée dans la zone
du fleuve Senégal, en 1987.
.Les maladies générales transmises par les tiques (Cowdriose,
Ehrlichiose,
Anaplasmose,
Theilériose,
Babésiose)
ont
été
révélées au
Sénégal par
skologie
mais
leur importance
économique est mal connue.
.la Trypanosomose (Trypanosoma congolense, Trypanosoma vivax)
a une traduction clinique discrète et plutôt exceptionnelle
chez les petits ruminants de la région de Kolda. Cependant,
devant l'importance de la pathologie des petits ruminants en
Casamance, il
importe de s'interroger sur l'influence de
l'infestation trypanosomienne sur la réceptivité des animaux
aux autres infections.

17
II,
Sont
aussi
signalés
le charbon bacteridien, le
charbon symptomatique et 1'Hépatite Nécrosante associée à la
douve.
11.4.4 Les maladies entraînant une baisse de la
productivité numérique
Elles
connaissent
des
étiologies
multiples:
nutritionnelle,
infectieuse (Listeria, Salmonella, Brucella
melitensis .;.) ou liée à la conduite d'elevage.
11.4.5 Les maladies cutanéomuqueuses
Elles
sont
nombreuses et
d'étiologies
diverses:
virales (Fièvre Aphteuse, clavelée, variole caprine, ecthyma,
Blue Tongue),
et parasitaires (gales, myiases, melophages,
poux,
tiques...), . qui se
compliquent
fréquemment de
surinfections bactériennes redoutées. La Dermatophilose (rare)
et la
lymphadénite
caséeuse
sont
signalées au
Sénégal.
Rickettsioses et Chlamydioses occasionnent des conjonctivites.
11.4.6 Les Syndromes locomoteurs et nerveux
La paraplégie du mouton en Casamance est d'4tiologie
mal connue. On a pu signaler des encéphalites à Pasteurelles
et à Listeria, des intoxications alimentaires. De nombreuses
boiteries sont signalées à Kolda faisant souvent suite à des
plaies, ainsi que des fractures.
Après avoir abordé le contexte d'élevage des petits
ruminants de la zone de Kolda,
les traits communs et la
diversité des pratiques d'élevage, une troisième partie va
présenter l'organisation des données utilisées au cours de ce
travail, et les études similaires réalisées sur le même thème.
III. BASE DE TRAVAIL
111.1. L'organisation des données
Les chercheurs du programme ont développé depuis 1983
un système d'investigation afin de collecter et traiter les
informations zootechniques et sanitaires concernant l'élevage
des
petits
ruminants. Le
modèle de
suivi en
milieu
traditionnel a une architecture modulaire, et est basé sur un
module central de suivi demographique.

18
/II
Organisation de l'information
suivi systématique du jetage
suivi des pratiques
suivi
-suivi clinique
d'élevage.
démographique
-
I suivi pondéra1 I
Au module central de suivi démographique sont couplés
-
différents modules annexes utilisés dans notre étude, le suivi
pondéral,
le suivi clinique, le suivi du jetage et le suivi
des pratiques d'élevage.
111.1.1 Le suivi démographique
Ce
suivi
apporte 2
types
d'informations,
des
informations relatives à l'état civil et aux mouvements des
animaux,
et
des
informations
sur la
carrière
des
reproductrices.
L'agent chargé de ce suivi visite les troupeaux 2
fois par mois.
Les événements démographiques survenus dans
l'intervalle de 2 passages sont enregistrés: aes entrees
(achat,
confiage,
naissance), les sorties
(vente,
abattage,
mortalité,
disparition.), les mises bas (nombre de produits
nés vivants). A chaque évènement enregistré, l'agent précise
l'identité de l'animal, la date, la circonstance et divers
paramètres
complémentaires.
Dans les cas de perte d'animaux,
la cause (disparition, mortalité par accident, par maladie,
par malnutrition ou trouble de croissance) est précisée.
111.1.2 Le suivi pondéra1
Une pesée mensuelle est effectuée chez tous
les
-
animaux de moins de 1 an. Le poids des femelles à la mise bas
est également enregistré.
111.1.3 Le suivi systematique du jetage
Des
observations
cliniques
systématiques
sont
effectuées à l'occasion de la réalisation de l'inventaire des
animaux. Ainsi, le symptôme llJetagewt
a éti? enregistré depuis
1988 sur tous les animaux, malades ou non.

19
if.
111.1.4 Le suivi clinique
Chaque animal malade est suivi tous les trois jours
jusqu'à guérison. L'agent relève à chaque passage l'ensemble
des
signes
cliniques
observés,
effectue un
traitement,
éventuellement un prélèvement. Ce suivi clinique a été mis en
place depuis 1991.
Les études sur la croissance et sur la pathologie ont
d'autant
plus
d'intérêt
qu'elles
s'appuient
sur
une
description
démographique précise de la population (âge de
l'animal à la date de l'évenement par exemple).
111.1-S Le suivi des pratiques d'élevage
Des enquêtes transversales biannuelles permettent de
décrire
les
pratiques et
les
stratégies
des
éleveurs:
logement,
alimentation,
conduite
sur
parcours,
complémentation.
Ces données brutes issues de ces différents suivis
permettent
d'élaborer
des
variables
caractérisant la
croissance,
la reproduction,
la taille
du troupeau,
les
qualités maternelles, la mortalité, les symptômes, les types
de logement, les types d'alimentation.
Des
études
antérieures (4, 15) ont permis de
déterminer des variables zootechniques pertinentes dans le
contexte
des
élevages de
Kolda.
Ces
variables
ont
les
caractéristiques suivantes:
- elles sont définies pour la zone (exemple des
différents types de logement rencontrés à Kolda),
- elles presentent une variabilité pour la zone
(une
variable
"type
genétique" à
Kolda ne
présenterait aucun intérêt puisque qu'un seul type
génétique par espèce est present), -
- elles ont un intérêt sur les animaux observes (la
précocité
des
animaux
impose de
décrire
la
croissance dès le plus jeune âge).
111.2. Suivi en milieu réel et-intérêt épidémiologique
Le suivi
mené par le PPR permet d'élaborer des
référentiels
zootechniques,
pathologiques,
économiques pour
les différents systèmes d'élevage. Il permet aussi d'expliquer
la variabilité des performances en fonction de plusieurs types
de facteurs, interdhpendants et étudies comme tels: facteurs
saisonniers, pathologie, pratiques d'élevage.

20
-
Il présente un interêt particulier dans l'exploration
de la pathologie multifactorielle.
Nous nous inspirerons, dans la methode de traitement
de l'information, d' études ecopathologiques déjà réalisées,
certaines
à partir de donnees d'enquêtes
(21. 22.
ll.),
-
d'autres à partir de données issues d'un suivi individuel (5.
13.). En
zone
sahélienne, au
Tchad,
Lancelot (11) a
caractérisé des types d'élevages et des types pathologiques et
-
etudié leurs liens.
Au Sénégal,
dans la zone de Kolda, Merlin (13) a
étudié les facteurs de risque des affections respiratoires,
-
pendant la saison sèche 1988-1989. C'est en effet dans la zone
de Kolda que la pathologie est la plus importante. Cette étude
réalisée dans le cadre du PPR a établi les points suivants:
l'atteinte
des
petits
ruminants
par
les
affections
respiratoires
est très variable d'un
-
élevage à l'autre;
- Il existe un lien entre la prevalence du jetage
et: . le quotient de mortalité par maladie,
. le quotient de mortalité par "pneumopathiel' ou
"pneumoenteriteB1,
. le quotient de mortalité par llpneumopathiell,
. le quotient de mortalite par l'pneumoenterite'f;
- les troupeaux présentant une faible prevalence du
jetage* sont ceux qui résident la nuit dans des
enclos protéges du vent et regulierement nettoyés,
pendant la saison seche.
Elle évoque donc des
perspectives d'action. Des tests d'amélioration du
logement permettraient d'établir des
techniques
efficaces et
peu
coûteuses
de prévention des
syndromes respiratoires.
CONCLUSION
Situés en zone soudano-guinéenne,
les élevages de
petits ruminants de la zone de Kolda sont bien caractérisés
sur le plan zootechnique et sanitaire.
Ils sont davantage
atteints par la pathologie dans cette zone que dans d'autres
regions du Sénégal.
Une approche multifactorielle de ces
systèmes
est
possible et
paraît
très
intéressante
pour
cerner
les
performances les plus sujettes à variation et l'importance
relative des
facteurs de variation.
Une
approche globale
-
permet de
souligner
les
phénomènes
qui
ont le
plus
d'importance.
Elle
pourrait
aussi
permettre
a terme de
proposer des
solutions
d'am&lioration peu coûteuses,
dej&
rencontrees dans le milieu.

21
1 B) METHODE ET MATERIEL [
Depuis sa mise en place,
le PPR poursuit trois
objectifs: (7.)
elaborer
des
reférentiels
zootechniques,
sanitaires et economiques,
mettre en
évidence
des
relations
entre
pathologie,
productivité et pratiques d'élevage
(*diagnostic),
- réaliser des tests relatifs à des opérations
d'amélioration destinées à lever les contraintes
mises en évidence (*par diagnostic).
L'étude présentée relève du deuxième point.
1. OBJECTIF
1.1, Un objectif ghéral:
performances sanitaires et zootechniques
Au
Sénegal,
les
"pneumopathiesw'
constituent
une
dominante
pathologique, et la
préoccupation
majeure
des
éleveurs. L'identification des ltpneumopathiesB1 sur le terrain
fait appel aux symptômes plutôt qu'a l'étiologie. C'est ainsi
qu'est qualifiée
toute manifestation respiratoire comme le
jetage,
la toux, le tirage costal, une respiration bruyante,

22
f>
L-
une fréquence respiratoire augmentée, qu'elle soit d'origine
respiratoire ou non (oestres, anémie...). Il est souvent plus
judicieux de parler de syndrome respiratoire, ou de syndrôme
"pestique"
lors de
l'association de
manifestations
respiratoires et digestives.
-
Des
études
ont
été
menées
pour
identifier
les
principaux agents pathogènes infectieux et parasitaires (16.).
Pour déterminer les principaux facteurs de risques associés
aux
affections
respiratoires,
Merlin (13.) a corrélé la
-
prevalence du jetage dans les troupeaux
a la mortalite par
"pneumopathiel@.
Il a montré que les conditions de logement
pouvaient influer sur cette prevalence et sur la mortalite par
-
pneumopathie.
Le syndrôme respiratoire n'est pas le seul syndrome à
occasionner de la mortalité. Il nous a donc semblé utile de ne
pas limiter cette etude aux mortalités par "pneumopathie".
Thomé et Masson ont montré que les pratiques de
conduite d'elevage
à Kolda n'influent pas sur la tlmortalite
globale",
toutes causes confondues et tous âges confondus.
Cela signifie qu'il ne faut certainement pas attendre de cette
étude, la mise en Evidence de facteurs de risque lies à la
-__
mortalite globale.
C'est la raison pour laquelle nous avons caracterisé
les pertes par differentes causes
(disparition, accident, -
maladies,
malnutrition,
troubles de croissance). Nous avons
tenu compte également de l'âge à la mortalite. Ndiaye (16.) a
montre l'importance de la mortalite à Kolda, particulierement
-
dans le jeune âge.
Nous avons egalement choisi de retenir les autres
performances zootechniques (croissance, reproduction, qualites
maternelles). En effet, les performances zootechniques sont
certainement liées aux performances sanitaires:
une mauvaise
croissance peut entrainer une augmentation du niveau de la
-
mortalité par exemple.
L'objectif général de cette étude est de rechercher des
perspectives d'action possibles pour améliorer les
performances et l'état sanitaire des élevages de petits
-
ruminants de la région de Kolda en modifiant les conduites
d'elevage.
-

23
1.2. Objectif particulier:
définition de types zootechniques et sanitaires:
De manière plus précise, l'objectif de cette étude
est de rechercher des facteurs associés à certains types de
performances,
zootechniques ou
sanitaires.
Cette
démarche
relève de
l'écopathologie,
approche
multifactorielle
des
performances d'élevage.
Les facteurs associés peuvent être assimiles a des
facteurs de -.risque lorsque ils sont régulierement associés à
de mauvaises performances.
La démarche retenue s'inspire du schéma suivant:
Fonctionnement des systèmes d'élevage
> performances zootechniques
> performances sanitaires
Les performances sont considérées comme des sorties
du système d'élevage (21). Elles en constituent le lfrésultatlw,
reflet direct de l'efficacite du système. Le produit ("chiffre
d'affaire") d e
l'élevage,
qui
dépend
des
pratiques
d'exploitation de l'éleveur, n'est pas en lui même, un élément
de diagnostic.
Justification de la typologie
La productivité pondérale à 5 mois par femelle et par
an
est un
exemple
d'indicateur
synthétique
intéressant,
représentant un
1trésultatV1
de l'élevage.
Ce résultat peut
s'élaborer de différentes manières. Par exemple, un elevage
peut obtenir une bonne productivité pondérale à 5 mois en
ayant une forte prolificité alors qu'un autre obtiendra la
même productivité,
avec une faible prolificité et une trt-s
bonne croissance. Ces 2 élevages ont des profils de production
différents,
susceptibles de
correspondre à 2
systèmes
d'élevage différents, liés à des facteurs associés différents.

24
ELAE!ORATION DE LA PRODUCTIVITE PONDJBALE A 5 MOIS :
->
nombre de produits
->Fertilité
-->nés vivants par an -
facteurs -)Prolificité
et par femelle
l
Productivité
de ->
nombre de produits
->Mortalité
--> vivants à 5 mois
-> pondérale
risques
l
- >
poids total de la
à 5 mois
-+Croissance --> port6e a 5 mois
-
->
L e b u t d e l a t y p o l o g i e d ’ é l e v a g e s e s t d e d i s s o c i e r
l e s d i f f é r e n t s t y p e s d ’ é l a b o r a t i o n d e s r é s u l t a t s p o u r a v o i r
une,
v i s é e
o p é r a t i o n n e l l e . Il s e
peut en
effet
qu'ils
c o r r e s p o n d e n t à d e s s y s t è m e s d ’ é l e v a g e diff&rents a y a n t d e s
facteurs de risque différents.
A i n s i ,
Tillon (21), dans des elevages porcins
-
intensifs, signale:
"une s i t u a t i o n d é f a v o r a b l e ’ s a n s t r o u b l e s
peut signifier que le risque n'est pas le même pour tous les
élevages,
laissant
supposer
qu'il
existe
peut-être
une
des élevages
Wpologie"plus on s eloig;is à vis de celui-ci. En règle
génerale,
1'
du type intensif2 et plus les
-
facteurs de risque se montrent peu adaptés." Tillon avait
caracterisé les facteurs de risques d'un seul type d'élevages
tr&s repandu:
le type intensif. Ils ne s'adaptaient pas à des
types moins intensifs.
-
En prenant en compte simultanément l'ensemble de
-
l'information disponible, et sa variabilité, nous dégagerons
les
axes qui
caracterisent
le plus l'élevage de petits
ruminants dans cette zone.
-
II. DONNEES DISPONIBLES
On dispose pour cette étude des élements suivants:
> les donnees individuelles
-
- zootechniques . reproduction
. croissance
. mortalité
- sanitaires
. suivi du jetage
. suivi clinique
. suivi des causes de pertes
-

25
> les données troupeaux
- suivi des pratiques d'élevage
. logement
. complementation
. conduite sur parcours
sur les periodes suivantes:
1985 / 1986 1 1987 1 1988 1 1989 1 1990 1 1991 1 1992 1;
<-------------a suivi démographique ------------------->
I
I
/
I
I
I
I
la
< --_----------- suivi pondéra1 ------------------------>
I
I
1-
I
I
I
I
la
<-------------a suivi des causes de pertes
.
--------w--- >
I
I
<
I-I
I
la
-----suivi du jetage --------------->
1
1
<-s?ivi
--!>
sanitaire
l
I
I
10
<suivi des pratiques d'élevage>
I
I
1.1
I
1
III. METHODE
Différentes contraintes se sont presentees a l'abord
de cette étude.
III.1 Espèce
Ovins et caprins seront dans un premier temps Etudies
séparément dans la mesure où les performances zootechniques et
sanitaires diffèrent d'une espèce à l'autre. Cependant, cette
étude n'abordera que les ovins.
III.2 Le niveau d'étude
Les donnees zootechniques et sanitaires sont obtenus
pour chaque animal. Cependant, le choix d'etudier des facteurs
associés lies aux caractéristiques de l'environnement renvoie
implicitement à un niveau d'observation supérieur: l'élevage.

26
-
III.3 La taille des troupeaux
L'effectif des troupeaux est en genéral reduit: 78%
ont entre 1 et 10 têtes de petits ruminants, ovins et caprins
confondus.
Calculer pour chaque espece et chaque Qlevage un
quotient de mortalité global ou par syndrome sur des effectifs
aussi faibles n'aurait guère de sens: "Dans un élevage de 3
-
animaux, 1 animal est mort pendant l'année x1': n'a pas la même
signification que:
"dans un elevage de 30 animaux,
10 sont
morts pendant l'annee X*I.
1
La possibilité de disposer de plusieurs annees de
suivi (5
années utilisees dans notre étude) dans un même
-
élevage permet d'atténuer ce handicap en ce qui concerne les
données zootechniques et les données sur les causes de pertes.
De plus,
les plus petits Elevages (moins de 15 produits au
cours des 5 années de suivi) seront écartés.
-
C'est aussi la raison pour laquelle les chercheurs du
programme ont mis en place en 1988 le suivi systématique du
-
jetage, d e
manière à
obtenir
pour
chaque
éleveur, un
indicateur longitudinal de l'atteinte des troupeaux par les
pneumopathies.
Le suivi sanitaire ne fournit des données que sur une
année.
Pour
cette
raison,
nous
ecarterons le
parametre
--
Wortalité
par...",
calculé
sur un
trop
faible
nombre
d'animaux. Nous retiendrons des paramètres bâtis sur le modele
suivant:
I'nombre de jours de maladie d'animaux / nombre de
jours de presencelV, tous animaux confondus.
III.4 Stabilitb de l'effectif des éleveurs encadrés
-
Le nombre d'eleveurs encadres fluctue d'une annee CI
l'autre.
Certains
eleveurs
quittent le
suivi,
d'autres
-
quittent la région, et d'autres n'ont plus d'animaux. Or, pour
pouvoir etudier les facteurs associés aux elevages retenus, il
nous faut leurs résultats sur une même periode.
-
Pour les données zootechniques, nous n'avons retenu
que les élevages qui
ont ete suivis pendant les 5 années
d'etude. Seuls 2 élevages avaient des données manquantes et
-
ont éte retires de l'analyse. Au total, nous n'avons retenu
que 55 élevages,
Pour les données sanitaires, nous n'avons retenu que
-
les élevages suivis sur une année complète. Au total, nous
avons retenu 84 Eleveurs.
III.5 Non coïncidence des périodes d'étude:
-
Seuls 40
eleveurs
étaient
communs à
ces
deux
sélections. Pour mettre en relation des donnees obtenues sur 5
ans de 1985 à 1990 par le suivi zootechnique et des données
obtenues
sur
un
an
1991
-
1992
(suivi
-

27
sanitaire),
il est nécessaire de vérifier la stabilité des
résultats
zootechniques
sur les 5 années.
Cette stabilité
vérifiée, il
sera possible
d'admettre
que les
résultats
établis
sur 5
ans,
sont
valides pour l'année de suivi
sanitaire.
r
Nous effectuerons 2 analyses:
- une typologie des éleveurs sur la base des
données zootechniques,
recueillies sur 5 ans et
agrégées au niveau troupeau,
- une typologie des eleveurs sur la base des
données sanitaires, recueillies sur une annde.
Nous
croiserons
ensuite
les 2
typologies
ainsi
formées. Nous ecarterons d'éventuels élevages particuliers.
Sur les élevages restant, les facteurs associes a
tels types de performances "zoo-sanitaires" seront recherches,
lors d'une étape ultérieure, non comprise dans ce rapport.
données zootechniques
données sanitaires
typologie zootechnique
'typologie sanitaire
Stabilite
tableau croisé zootechnie-sanitaire
facteurs associés
C'est dans le cadre de cette étude que s'inscrit le
stage.
Il
était
nécessaire de
decrire
l'ensemble
des
contraintes et l'ensemble de l'etude pour comprendre pourquoi
nous
avons
réalisé
une
typologie,
pourquoi
nous
avons
travaillé sur 5 ans pour les performances zootechniques et
pourquoi nous les avons validees par une analyse de variante.

28
IV. MATERIEL
-
L'ensemble
des
données du
suivi
individuel
démographique et pondéral, ainsi que les données du suivi *
systématique du jetage sont saisies dans la base de données
-
"PANURGEt' et organisés en différents fichiers:
- fichier État-civil;
- fichier mise bas;
-‘ fichier croissance;
- fichier jetage...
Ces fichiers sont extraits de la base de donnees sous
le format ASCII (format d'interface), et ré-introduits sous un
logiciel de
traitement
statistique,
SPSS/PC-t ( S t a t i s t i c a l _
Programs
for
Scientist in
Sociology-
SPSSinc.,
Chicago,
Illinois).
sous spss/pc+, les fichiers ont Bté agrégés par
éleveurs et les différentes variables synthétiques utili&es
ultérieurement
ont
été
calculées.
L'option
statistique a
permis de faire
des présélections
sur les fichiers.
Les
analyses de variante ont éte réalisées sous ce logiciel. Le
fichier final à analyser a été interface ensuite sous LISA.
-
LISA est un logiciel statistique d'analyses multi-
dimensionnelle contenant des programmes de la bibliotheque de
1'ADDAD (Association pour le Développement et la Diffusion de
1'Analyse de Données). Il a servi à analyser les fichiers
obtenus sous SPSS. L'option statistiques elémentaires a permis
d'étudier
les
variables
retenues.
L'option
statistiques
multidimensionnelles a
permis de
3x5aliser
analyses
factorielles en composantes multiples, analyses en composantes
principales et analyses factorielles des correspondances.
-
-
-
-

29
C) ANALYSES RESULTATS DISCUSSION:
1. Typologie des élevages sur les performances zootechniques
II, Typologie des élevages sur les performances sanitaires
III. Performances zootechniques et performances sanitaires

30
1. TYPOLOGIE D'ELEVAGES SUR LES PERFORMANCES ZOOTECHNIQUES
t
-
40 élevages ont été retenus pour l'analyse. Nous
présenterons
dans un premier temps les variables utilisées,
puis dans un deuxième temps l'analyse elle-même.
. .
-
1.1 LES VARIABLES ZOOTECHNIQUES
-
1.1.1 Elaboration, définition des variables
-
a. choix d'une variable agrégée au niveau de
l'éleveur
-
Elle permet d'étudier les liens avec les conduites
d'élevage, observations faites à l'échelle de l'elevage et non
de
l'animal.
Cependant,
elle
donne
autant de
poids à
-
l'information recueillie sur un petit effectif qu'a celle
recueillie sur un grand effectif; par exemple, un quotient de
mortalite peut n'être calcule que sur 15 produits nés pendant
les 5 ans.
Nous travaillerons 8 l'echelle de l'éleveur, avec des
moyennes obtenues sur une periode de cinq ans, du 30/06/85 au
-
01/07/90.
b. les variables du suivi démographique
-
Les informations issues du suivi demographique sont
relatives a la fois à l'état civil de l'animal, et à la
-
carriere des reproductrices.
-
Variable "taille du trouneau'l
EFR: Effectif moyen de.Femelles Reproductrices sur la
période.
-
EFR = Nombre de mois de présence de Femelles Reproductrices /
Nombre de
mois de la
periode.
Cette
variable
est
proportionnelle à
l'effectif
total et
moins
sujette
aux
variations interannuelles.

31
Variables llmortalitél'
TM: taux de mortalité* des femelles reproductrices
(plus de 12 mois).
TM = nombre de femelles reproductrices mortes au cours de la
'
période / EFR. L'éleveur exploite surtout les animaux mâles,
très précocement. De ce fait, un taux de mortalite calcule
chez les mâles de plus d'un an n'a guère de sens.
Ce.' taux
prend en
compte
toutes
les
femelles
reproductrices,
qu'elles soient ou non nées dans le troupeau
pendant la période considéree. Il permet de prendre en compte
la mortalite chez les animaux âgés.
La mortalité observee chez les jeunes* (de moins de
12 mois) est calculée sur les animaux nés dans le troupeau
pendant la période des 5 ans.
MO: mortalite entre 0 et 1 mois.
MO = nombre d'animaux morts entre l'âge de 0 et 1 mois /
nombre total d'animaux nés dans le troupeau. Cet indicateur
peut être le reflet d'une sensibilité particulière pendant le
jeune âge, ou de mauvaises qualités maternelles.
La repartition des âges à la mort sur les ovins de
la région de Kolda nous a permis de constater un nie entre 0
et 1 mois. C'est pourquoi nous avons individualisé -la variable
MO.
Ml: mortalite entre 1 et 5 mois
Ml = nombre d'animaux morts entre 1 et 5 mois / nombre
d'animaux ries dans le troupeau.
Il nous a semble interessant de conserver l'âge de 5
mois, retenu par differentes équipes de chercheurs. De plus,
avant 5 mois, l'exploitation par l'éleveur est presque nulle
et nous n'en tenons pas compte dans le quotient de mortalité.
H2: mortalité entre 5 et 12 mois
M (5-12 mois)
M2 =
E(5-12 mois)
N- ( ( M(O-5 mois) + E(O-5 mois) ) +
1
2
M(O-5 mois) = nombre d'animaux morts entre 0 et 5 mois,
M(5-12 mois) = nombre d'animaux morts entre 5 et 12 mois,
E(O-5 mois) = nombre d'animaux exploites entre 0 et 5 mois,
E(5-12 mois) = nombre d'animaux exploités entre 5 et 12 mois,
N = nombre d'animaux nés dans le troupeau.

32
-
Il faut corriger le ratio par l'emigration. Nous admettrons
qu'elle est répartie de façon homogène pendant la periode et
que les animaux émigrés ont été soumis au risque de mortalité
en moyenne pendant la moitié du temps
(d'où le
cefficient
-
W I l
*
Variables f'renroduction"
Deux variables ont éte agregées par éleveurs:
IM: Intervalle entre Mises bas
-
Al: âge moyen c1 la première mise bas.
Deux variables ont été calculees:
FE: Fertilite* (fertilité apparente)
FE = nombre de mises bas à terme pendant la periode / EFR
-
PR: Prolificite*
-
PR = nombre de produits nés vivants / nombre de mises bas à
terme, survenues pendant la periode étudiée.
-
c. les variables issues du suivi pondéra1
-
PM: poids des femelles à la mise bas, mesuré lors de
la visite qui suit la mise bas. Ce parametre peut avoir un
-
lien avec la viabilité des petits. Il peut être influence par
l'alimentation.
-
P15: poids des produits à la mise bas.
-
La
croissance des
animaux
jusqu'à un an est
caracterisée par les gains moyens quotidiens calcules CL des
periodes successives.
-
GQl: entre 15 et 30 jours
642: entre 1 et 3 mois;
GQ3: entre 3 et 5 mois;
644: entre 5 et 7 mois;
645: entre 7 et 9 mois;
GQ6: entre 9 et 11 mois.
-
La courbe des poids à âge type des ovins de Kolda
montre une pente très marquee les 3 premiers mois (Figure 5).
-

33
Figure 5.
c
20
15
10
5
0
5
6
7
8
9
1 0
11
12
$ge (mois)
-*-- Ovins Mâles
--+ Ovins Femelles
-1:;
---*-- Caprins Mâles
Caprins Femelles
Kolda - Croissance - 1985/1990
Source PPH

34
-
Il nous a semblé intéressant d'isoler la croissance
sous la mère, avant 1 mois. Puis le pas de 2 mois nous a paru
suffisant pour décrire la croissance.
-
Ces GMQ sont calculés pour des animaux nés dans le p
troupeau au cours de la periode concernée (85-90).
Des analyses ont montré que P15 était très corrélé au
GQl. Nous ne le retiendrons pas dans l'etude.
Nous
avons
retenu,
au total,
les
16 variables
suivantes, pour chaque éleveur:
EFR: effectif de femelles reproductrices;
.._
PM: poid.s moyen des femelles à la mise bas:
IM: intervalle entre mises bas;
Al: âge à la première mise bas.
-
FE: fertilite;
PR: prolificite;
GQl, GQ2, GQ3, GQ4, 645, GQ6: gains moyens quotidiens jusqu'à
-
11 mois;
TM: taux de mortalité des femelles adultes;
MO, Ml, M2: quotients de mortalit6 de 0 A 1 mois, de 1 9 5
mois et de 5 à 12 mois.
Ces valeurs sont obtenues sur des moyennes calculées
sur 15 produits au minimum a 167 au maximum.
-
-

35
I-1.2. Validation des variables
a. cohérence de nos données
Pour plusieurs variables,
la moyenne calculée sur '
l'ensemble des troupeaux a eté comparée avec des valeurs
jusqu'ici
proposées
par le
programme et
Par
d'autres
chercheurs travaillant sur des animaux comparables.
. .
-
Kolda ovins 1985-1990: VALEURS CARACTERISTIQUES
VARIABLE
MOYENNE
ECART-TYPE
autres références
GQ2
84.48
9.7
**70 à 80 g
-,
GQ3
51.05
9.7
GQ4
34.15
7.0
GQ5
29.23
9.2
GQG
24.33
11.4
PM
24.50
2.3
GQ1
90.43
10.1
FE
109.45
15.6
**122
-
PR
117.45
10.6
*117 #105 à 116 **115
Al
454.40
43.7
*464 #13.5+0.7 **441+8
IM
253.65
24.0
*248
**251+9
TM
10.21
7.6
MO
4.44
3.5
Ml
9.17
6.4
M2
8.80
6.1
Les valeurs obtenues sur des moyennes individuelles
d'ovins dans l'ensemble des troupeaux suivis à Kolda de 1984 à
1987 sont: (4)*
-âge a la première mise bas : 15,3 mois (+/-O,7)
soit 464 jours
-intervalle entre mise bas: 8,2 mois (+/-0,3) soit
248 jours
-prolificité: 117 (nombre de ries (vivants ou morts)
sur nombre de mises bas B terme *lOO)
Ces valeurs sont proches de celles obtenues en Côte
-
d'ivoire sur des ovins Djallonkes:#
-âge à la première mise bas: 13,5 mois (+/-0,7);
-prolificite: 105 à 116.
A Kolda,
de juin 1988 à
juillet 1989 (8) sont
obtenus:**
- âge à la première mise-bas: 441-t-/- 8 (441cas)
- intervalle entre mise bas 251+/-g (142 cas)

36
.-
- taux de mise bas annuel: 122 (nombre de mise bas
à terme sur nombre de femelles reproductrices)
- taux de prolificité: 115 (nombre de produit ries
-
vivants sur nombre de mise bas à terme)
- le gain moyen quotidien entre 1 et 3 mois est de r
70 g pour les femelles et de 80 g pour les mâles.
- la productivité numerique à 3 mois est de 1,2.
-.
- la productivité pondérale à 3 mois est de 11,lkg.
.-
Les' valeurs de ces références,
obtenues
sur un
effectif d'éleveurs supérieur, sont calculées directement sur
des individus (animaux), pour d'autres périodes. Elles sont
proches et confortent nos propres résultats.
Le choix de nos 40 éleveurs n'a donc pas isolé des
élevages trop particuliers.
b. les variables à problème
Nous avons déjà signalé que les faibles effectifs de
nos élevages pouvaient entrainer une mauvaise estimation de
certaines variables, notamment les quotients de mortalite. Les
corrélations entre EFR et les quotients de mortalité sont très
faibles, ce qui laisse supposer que le fait de calculer des
quotients sur de faibles effectifs ne les a ni surestimés, ni
sousestimés.
Seul M2
semble
être
légerement
carrelé
positivement avec EFR.
-
CORRELATION DE LA VARIABLE EFR AVEC LES AUTRES:
VARIABLE CORRELATION
FE
-. 0489
PR
.0231
Al
.2454
IM
-.2719
PM
-.0287
GQ1
-.1434
GQ2
-.2990
GQ3
-.0611
GQ4
-.0801
G Q 5
.1542
.-
GQG
.1221
TM
-.0318
MO
-.0159
-
Ml
-*0192
M 2
.1846
Les corrélations entre EFR et les autres variables
sont également faibles. GQ2 est la variable la plus corrélée.
Al est aussi légèrement corrélé, ce qui tient sans doute au
fait que le nombre de premières mise bas enregistré pendant la
période est faible.
-

37
F i g u r e 6 .
Variables zootechniques:
HATRICE DE CORREIATION
t-f-t-l-f-t-f-f-k-t-f-
1.00
.47
1.00
,46
.31
1.00
.12
.25
$07
1.00
,30
$26
.15
.21
1.00
.14
.48
.14
.4l
.22 1 . 0 0
.54
.21
,17
-,03
.ll
.15
1.00
.39
.35
.08
.47
.29
.42
.22
1.00
XE
.26
Il5
-;3’1- - JI2
.55
-.55
.14
1.00
-.43
-.59
-.21
-.oa
-.03
-,13
-.lO
-.36
-.06
1.00
-.24
-.08
-,21
-.48
-.41 -.23
-.lO
-.54
-.16
-.Ol
1.00
39
-.29
.32
-.20
-.07 -.15
.lO
-.21
-.12
.23
,12
1.00
Sl
-.05
-.16
-.12
.04
-.03
.30
.04
-.21
.15
-.12
.21
1.00
-.33
-.16
-.38
-.14
-.37 -,21
-.29
-.06
.09
.15
.32
.29
.27
1.00
-021
-.29
-.36
-.25
-.30 -.45
-.39
-.23
-.ll
.17
.24
.28
.12
.49
1.00

38
c. Les composantes principales
L'étude des 120 graphiques de variables croisées deux
à deux montre des nuages d'individus bien éclatés: il n'y a
pas de
relation
entre
ces
variables. Le
tableau
des
p
corrélations
confirme de
manière
objective
l'absence de
relation linéaire: (cf. Figure 6).
La corrélation la plus
forte est celle entre GQ3 et Al ( -0.59).
. .
1.2 L'ANALYSE
-
Les variables sont de type quantitatif. L'histogramme
des
fréquences
d'éleveurs en
fonction
des
variables
zootechniques
montre une certaine variabilité entre les 40
élevages (cf annexe 8
à 12).
-
Cette observation pouvait déjà se faire d'après les
écart-types du tableau présenté p 35 (Kolda ovins 1985 - 1990,
valeurs
caractéristiques).
L'analyse
multifactorielle
est
-
justifiée.
X.2.1 Choix d'un m&&le
a. l'analyse factorielle en groupe multiple
L'analyse factorielle en groupe multiple (AFM) est
retenue. En
effet
certaines
performances
sont
mieux
-
représentées que d'autres (par plus de variables). C'est le
cas de la croissance avec 5 variables. Pour minimiser cette
contrainte, les variables sont rassemblées en 4 groupes. Nous
avons choisi les thèmes logiques suivants:
.-
- 1 Croissance: GQ2, GQ3, GQ4, GQ5, GQ6;
- II Qualites maternelles: PM, GQl;
- III Reproduction: FE, PR, IM, Al;
- IV Mortalité: TM, MO, Ml, M2.
-
L'analyse factorielle multiple pondérera l'influence
de chaque groupe.
Un choix a eté nécessaire dans le regroupement des
variables
entre
elles:
par
exemple,
une
analyse a
été
effectuée en placant MO, mortalité entre 0 et 1 mois dans le
groupe V'qualites maternellest'.
Cette analyse (qui ne sera pas
détaillée ici) montre que les axes sont expliqub par les
mêmes
variables
principales, et
cv=
les
mêmes
groupes
d'eleveurs ressortent de la classification. Ce modèle est donc
relativement stable.

39
Si dans un groupe, deux variables sont redondantes
(très fortement corrélées), l'analyse factorielle multiple les
pondèrera.
Toutes
les
variables
ont
été
considerées
comme
*
actives,
à part EFR,
placée en variable supplémentaire. En
effet,
elle est liée aux pratiques d'exploitation,
elle ne
représente pas
une ttperformance zootechnique". Une premike
analyse nous a permis de constater que lorsqu'elle est placee
en variable active, elle n'intervient pas dans la définition
des axes factoriels. Son rôle sera descriptif dans la suite de
l'analyse.
L'analyse
factorielle en
groupe
multiple (AFM)
calcule toutes les corrélations entre individus et variables.
Elle leur attribue des coordonnées dans un espace CI autant de
dimensions qu'il y a de variables, de façon à ce que la
distance (distance euclidienne) entre individus correspondent
à leur corrélation. Elle calcule aussi les paramètres des axes
sur lesquels les projections des nuages de points sont les
meilleures.
La representation
obtenue sur les deux premiers
axes (1,2) est la projection la plus fidèle du nuage de points
sur un
plan.
L'analyse
indique l'inertie
(la part de la
variabilité) expliquee par chaque axe. Plus cette inertie est
proche de 1, plus la projection approche du nuage réel.
Une classification permet ensuite de regrouper les
éleveurs selon leur affinité décrite par I'AFM. Elle permet de
definir le nombre de classes d'éleveurs qu'il est pertinent de
retenir.
La partition associee permet de decrire ces classes
d'éleveurs.
La projection sur les axes de 1'AFM permet de
visualiser les caracteristiques zootechniques globales de ces
classes.
b. discussion: Le choix de 1'AFM
Il aurait été possible de faire une ACP:
il n'y
aurait pas eu de pondération entre groupes et la croissance
aurait par exemple été représentée par un plus grand nombre de
variables. Ici, le choix est nécessaire.
En découpant nos variables numériques en classes,
nous aurions pu avoir des variables qualitatives et réaliser
une
AFC. Il
nous a
semblé
que ce
serait
perdre de
l'information,
alors
que
nous
disposons de
variables
quantitatives.

40
Figure 7.
r
AFB VARIABLES ZOOTECHNIQUES:
ANALYSE DE L'ENSEWBLE DES GROUPES
t
l
STATISTIQUES SUR LES VALEURS PROPRES
i
c---------------^--------------------------------------------------------*-----------------~-------------------,.-----

-
-
/NUY 1 VAL PROPRE 1 WURCEIIT~ CUMUL ~VARIATION~*]
HISTOGXAHHE DES VALEURS PROPRES DE LA MATRICE
1
2.342617
27.193
27.198
2
1.451452
16.851
44.049
3
.a72124
10.125
54.175
4
.779731
9.053
63.227
5
.724185
8.408
71.635
6
.670642
7.786
79.421
7
.407423
4.730
84,152
8
.309844
3.597 --a75749
9
a249056
2.892
90.641
10
.240589
2.793
93.434
11
J83184
2.127
95.561
12
J52818
1,774
97.335
13
.118262
1.373
98.708
14
.063594
.738
99.446
15
.047704
.554
100.000

41
1.2.2 AFM et Interprétation
40 individus (élevages) sont présents pendant les 5
années retenues et pendant l'année de suivi sanitaire. Ils ont
eu 15 produits ou plus pendant la période 1985-1990. 4 groupes
de variables actives ont été retenus,
croissance,
qualités
maternelles,
mortalité,
reproduction,
auxquels
s'ajoute
une
variable supplémentaire, EFR.
a. Pourcentage d'inertie expliqué par les
principaux axes:
Le pourcentage
d'inertie
expliqué
par
les
deux
premiers axes factoriels est de 44% (Figure 7). Le troisième
axe n'explique que 10% de la variabilité totale. Seuls serons
retenus dans l'interprétation et la suite des traitements les
deux premiers axes ftictosiels.
b. explication des axes par les variables:
Les
coordonnées et
aides à
l'interprétation des
7
colonnes
actives
permettent
de décrire
les axes par les
variables qui ont les plus fortes contributions (CTR). Seules
seront
retenues
les
variables
dont la
contribution
est
supérieure à la contribution moyenne (Tableau II).
1
Axe :
-
Du côté positif de l'axe 1, se situent des élevages
où les gains moyens quotidiens entre 1 et 3 mois et 3 et 5
mois sont élevés. Le poids des femelles a la mise bas et le
gain moyen quotidien entre 15 jours et un mois sont élevés.
Ces femelles ont de bonnes qualités maternelles. La fertilité
est bonne.
L'intervalle
entre
mise
bas
est
faible.
L e s
mortalités entre 1 et 5 mois et 5 et 12 mois sont faibles.
Au
contraire,
chez
les
éleveurs
situés du côté
négatif de l'axe 1,
tous
ces paramètres seront mauvais:
croissance jusqu!à 5 mois, qualités maternelles, reproduction,
mortalité de 1 à 12 mois.
axe 1
GQ2 GQ3
PM GQl
IM
FE
Ml M2

42
Bbleau 2 .
Analyse factorielle multiple sur les variables zootechniques:
Explication des axes factoriels:
COORDONNEES ET AIDES A L’INTERPRETATION DES COLONNES ACTIVES:
----t----k--------------f----------------~---------------
GR ! COL! QLT POID INR! l=F COR CTR! 2=F COR CTR!
----f----t--------------X----------------~---------------
1 !FE ! 457 583 67! 672 451 112! -73 5 2!
1 !PR ! 778 583 67! 256 65 16! -844 712 286!
-
1 !A1 ! 203 583 67! -449 202 50! -24 0 o!
1 !IW ! 303 583 67! -546 298 74! 72 5
2!
----t----t--------------i----------------
---&----------
2 !PH ! 626 866 IOO! 702 493 z -363 132 79!
2 !GQl ! 838 866 lOO! 426 181 x; 810 656 s
--*--* --------------f----------^-----
---------------
3 !GQ2 ! 601 478 55! 600 360 73! 491 241 79!
3 !GQ3 ! 453 478
55! 669 447 3 -74 5 -ï!
3 !GQ4 ! 207 478
55! 428 183 37! 154 23
7!
3 !GQ5 ! 417 478 55! 533 285 58! -363 131 43!
3 !GQ6 ! 236 478 55! 483 233 47! 52 2
O!
----i----t*-------------f----------------~---------------
4 !TH ! 172 538 62! -284 81 18! 301 91 33!
-
4 !HO ! 150 538 62! -64 4
O! 383 146 54!
4 !Hl ! 319 538 62! -532 283 65! -189 35 13!
4 !IL’ ! 456 538 62! -670 449 103! -87 7
2!
----t----t--------------f----------------
------s.--------
7
1000
1000
contribution moyenne par variable: 1000:15=66.7.
FE: fertilité: PR: prolificite; Xl: âge à la première mise bas; I!l: intervalle entre mise bas
PM: poids des femelles à la nise bas; GQl: gain moyen quotidien entre 15 jours et 1 mois;
GQ2: gain moyen quotidien entre 1 mois et 3 mois: GQ3: gain moyen quotidien entre 3 mois et 5 mois;
GQ4:gain moyen quotidien entre 5 mois et 7 mois: GQ5:gain noyen quotidien entre 7 et 9 mois; GQ6:gain
moyen quotidien entre 9 et 11 mois;
T#: taux de mortalité des femelles adultes: MO: mortalite entre 0 et 1 mois; Ml: mortalité entre 1 mois
et 5 mois; x2: mortalité entre 4 mois et 12 mois.

43
Axe 2:
Du côté positif, se situent des élevages présentant
une forte croissance précoce (GQl avant 1 mois et GQ2 jusqu'à
3 mois sont élevés), une faible prolificité et un faible poids
I
maternel.
Du côté négatif,
on retrouve des élevages où les
femelles ont une bonne prolificité, un poids à la mise bas
élevé, et où les produits ont une croissance jusqu'à 3 mois
faible (GQl et GQ2).
Lorsque la portée est multiple, le poids des produits
& la naissance est faible.
Leur
croissance,
exprimée en
grammes de gain moyen quotidien, est plus faible que celle
d'un produit unique plus lourd à la naissance.
+
axe 2
PR
PM
GQ1
GQ2
-
En résum6:
L'axe 1 semble opposer des éleveurs qui ont de bons résultats
zootechniques B des kleveurs chez qui les performances sont
mauvaises.
L'axe 2 oppose plutôt des éleveurs chez qui les meres sont
très prolifiques a des éleveurs chez qui les jeunes ont une
forte croissance.
La projection des elevage
sur le plan factoriel
défini
par
les 2
premiers
axes,
est
bien
&clat&e et
équilibrée. Il n'y a pas d'individu isolé. (Figure 8)
I-2.3 Classification
Pour regrouper
les
éleveurs
par
affinité,
une
classification hiérarchique ascendante par la méthode des
voisins réductibles a eté realisée.
Nous retiendrons les 2
premiers facteurs
(l'inertie
expliquée
est de 60%).
Nous
décrirons une partition à 3 classes (cf histogramme en annexe
13).

4 4
Figure 8.
Projection des individus et des variables zootechniques:
AXE EORIZONTAL( l)--AXE VERTICAL( 2)--TITRE:
NOHBRE DE POINTS :
71 - LIIiITES I,HPOSEES : -.43645 ET
.43645 SUR L'AXE HORIZONTAL
-a26988 ET
a26988 SUR L'AXE VERTICAL
.- --____---
----F)J)y-----~
a___ ----BOCA#OSA--------------]3AL -
LHA
YAHA
OHBA
I
DESE
FODE
-
*
GQ4
SEC0
HASE
NI01
OUSK
ImA
-
I
LADD
AliDI
AAHO ______________ - ____ e-s _____w - v-w__ ---DI)&----
_--_-------_---_---_---------------------------------*------.
/
SAID
!roBo
Al
YAK
GP3
DACA
-
NIAH
SASA
,
EFR
l
DIAL
DIIKA
-
WiNc
AHSE
/
ADI.4
KEBA
THAL
DEDI
EKXJG
ATGI
ALKAEAWA TAHB PR
I
t------------------------------------------------------.
-i-,--_---_*_------------------------------
ONOK3RE DE POINTS SUPERPOSES : 14
DAOU(BALL) PABA(HAHB) GQ2 (BALI,) CX!l (BALL) TH (ALBA ) CIsSiHAHOi FE (GQ3 ) H1 (DIAL) 1D.M~DfJ.X) HBEH(GHAN) -
DIAM(DfiDI) DIAO(GKAN) GQ5 (GHAN) PM (GEM)

45
En ne retenant que les axes principaux de 1'AFM pour
la
classification et
que
les
facteurs principaux de la
classification
pour la
partition, on
perd un
certain
pourcentage d'explication de la variabilité. Cependant, il ne
faut pas perdre de vue que 1'AFM a pour objet de donner une
information synthétique, et non de chiffrer des corrélations
ou de mettre en
évidence
des
liens ou
des
différences
statistiquement significatives.
Ici,
1'AFM nous a uniquement permis de cerner des
groupes d'éleveurs proches par les variables retenues, et
décrits par la partition et la projection ci dessous.
1.2.4. Partition et projection
La partition et la projection décrivent 3 groupes
d'individus ( cf. composition des trois groupes d'éleveurs et
description de la partition zootechnique en annexe 13 à 15)
(Figure 9).
croupe 1
Il est composé de 11 élevages. Il se caracterise par:
- une croissance faible. La moyenne des GQ2 ci GQ6
des élevages de ce groupe est plus faible que celle
des autres groupes.
- un poids des mères à la mise bas, en moyenne plus
faible que dans les autres groupes d'eleveurs. La
moyenne des GQl (croissance de 15 jours a 1 mois),
si elle est du même ordre de grandeur que celle du
groupe 2, est nettement plus faible que la moyenne
du groupe 3.
Dans
ces
élevages,
les qualités
maternelles sont mauvaises.
- une fertilité moins bonne que dans les deux
autres groupes. Elle s'explique à la fois par un
âge à la première mise bas et un intervalle entre
mise bas élevés.
- une mortalité élevée, aussi bien chez les jeunes
que chez les adultes.
Les différentes performances de ce groupe sont donc
en moyenne médiocres. Nous le retrouvons du côté négatif de
l'axe 1.

46
Figure 9.
.-
>
AXE HORIZONTAL( l)--AXE VERTICAL( 2)-
,*
NOMBRE DE WINTS :
43
--ECHELLE : 1 CH = -10793
1 CARACTERE(S) = ,014
1 LIGNE = .046
--SOIT : 1 U = 9.26485 CH
i-------------------------------------------------
""^"^""""""-""-"-^-------------------------------+
1
1

47
qroune 2
Il se situe du côté négatif de l'axe 2.
Il est
constitué de 15 éleveurs. Il se caractérise par:
- une prolificité élevée. En moyenne, le poids "
moyen des femelles adultes est légèrement plus
élevé que dans les autres groupes.
- une croissance en bas âge faible, et des GQ5 et
GQ6 élevés. Une "croissance compensatriceIl est donc
observée chez les animaux de ce groupe, qui obtient
en fin de croissance des performances aussi bonnes
que celles du groupe 3.(Figure 10).
- une mortalité de 0 à 1 mois en moyenne légerement
plus faible que dans les deux autres groupes.
Cependant,
le coefficient de variation de cette
variable est élevé (plus de 60% dans les trois
groupes). Elle n'intervient pas dans l'explication
des deux axes principaux, mais seulement dans le
troisième
axe,
qui
n'explique
que 6% de la
variabilité.
Nous ne
la considererons pas comme
caracteristique de ce groupe.
qrouoe 3
Il est situé du côté positif de l'axe 2. Il est
composé de de 14 éleveurs. Il se caractérise par:
- une forte croissance, (GQl, GQ2, GQ3, GQ4 et GQ5
élevés).
- une prolificité faible.
- une bonne fertilité.
- une mortalité au-delà de 1 mois
(TM pour les
adultes,
Ml et M2 pour les jeunes)
faible. MO
semble toutefois légèrement plus élevee que dans
les autres groupes.
Les
individus
ainsi
regroupés
sont
relativement
proches
les
uns
des
autres.
Ceci
tend à
confirmer
une
communauté de caractéristiques zootechniques définies par les
variables ayant les plus fortes contributions aux axes. La
projection sur les principaux axes permet de visualiser cette
proximité des individus des différentes classes (figure 9).

-
4 8
Figure i0.
gains moyens quotidiens: groupes 2 et 3
80 1
80
4 0 1
20 i
0 L
ad
*- groupe 2
-t groupe 3
gains moyens quotidiens: groupes 2 et 3
tendances
-
/
0 !..
1
1
-
091
QG
VI3
QN
w 5
Q#
-- Cj’ClUpe
2
-+ groupe 3

49
L'étude de la productivité pondérale moyenne à 5 mois
par femelle et par an, PPM5, permet de mieux illustrer les
différences entre les performances zootechniques de ces trois
groupes (tableau 3).
Le groupe 1 a la plus mauvaise PPMS, PPM5=10.8 kg de
produit à l'âge de 5 mois par femelle et par an. Ceci est lié
à la fois à une mauvaise fertilité (donc à un nombre de
produits nés par an faible), à une forte mortalité (qui
conduit à un faible nombre de produits vivants à l'âge de 5
mois), et à une mauvaise croissance.
Les groupes 2 et 3 ont des performances comparables
en terme de PPM5.
Le groupe
2 ( PPM5 de 15.8 kg) élabore cette
performance grâce à une prolificité élevée. Le nombre de
produits vivants à 5 mois est élevé. La croissance après un
mois est correcte.
-
Le groupe 3 a les meilleures performances avec un
PPM5 de 16.1 kg de produits de 5 mois par femelle et par an,
grâce à des produits lourds à la naissance qui connaissent un
e
bon début de croissance.
Il est int&essant de noter que l'&cart de PPM5
observé entre le groupe 1 et les groupes 2 ou 3 est de l'ordre
de 30%.
Il illustre la diffbrence de performances qui peut
exister entre les elevages de la région de Kolda.
3
Il est important de noter que la "productivite
pondérale moyenne à 5 mois" est un paramètre qui n'a pas de
réalité. En effet, FE, PR, P15, GQl, GQ2, GQ3, MO, Ml sont
déjà des moyennes par élevage. Il aurait été plus juste de
calculer dans chaque élevage des productivités pondérales & 5
mois de chaque femelle, puis d'en faire la moyenne. Dans notre
étude, ce
paramètre n'a
qu'une
valeur
descriptive
pour
comparer les élevages entre eux.

50
Tableau 3.
Kolda ovins - 3 groupes d'éleveurs.
ELABORATION DE LA PRODUCTIVITE PONDERALE MOYENNE A 5 MOIS:
GROUPE 1
GROUPE 2
GROUPE :
F E
0.98
1.11
1.17
P R
1.14
1.27
1.10
nombre de
produits
1.117
1.410
1.287 .
tx%/femelle/an
-
'10
0.044
0.036
0.054
J11
0.143
0.083
0.060
lombre de
produits
0.908
1,242
1.140
vivants à 5 mois
?15
3,305
3.411
3.672
-5xGQl
1.275
1.275
1.515
iOx(GQ2+GQ3)
7.260
8.040
8.940
zroissance
8.535
9.315
10.455
'PM5
10.7
15.8
16.1
-

51
CONCLUSION
La typologie sur les performances zootechniques nous
a permis d'identifier les variables qui contribuent le plus à
distinguer les élevages ovins de la région de Kolda, FE, PR,
IM; PM et GQl; GQ2 et GQ3; Ml et M2.
Ces variables permettent de caractériser 3 groupes
d'éleveurs:
u n
groupe 1
aux
mauvaises
performances
zootechniques,
- un groupe 2 à forte prolificité,
- un groupe 3 à forte croissance.

52
-c
l II. TYPOLOGIE DES ELEVAGES SUR LES PERFORMANCES SANITAIRES
-
L'année a
été divisée
en deux périodes pendant
lesquelles les pathologies sont différentes:
-
- la saison des cultures (SC), du 30.06.1991 au
31.12.91,
- la saison sèche (SS), du 01.01.92 au 01.07.92.
11.1. LES VARIABLES SANITAIRES
Trois types de données sont disponibles:
le module suivi des causes de nertes
Intégré au
suivi
démographique, il
permet de
rassembler tous les cas de disparition et de mort. En cas de
mortalité,
les
différentes
causes
(accident,
maladie,
malnutrition,
troubles de croissance, cause inconnue)
sont
enregistrées.
Pour la
cause
blmaladiell,
les
diffb-ents
syndromes observés avant la mort sont releves.
Ces donnees
sont disponibles depuis 1985.
-
le module suivi sanitaire
Lors du
suivi
sanitaire,
l'enregistrement
des
différents symptômes est effectué (fiche symptômes en annexe).
Nous disposons de ces données sur une année.
.-
le module suivi ietaae
Un certain nombre de symptômes très courants sont
considérés par les éleveurs comme bénins et ne font pas
l'objet de déclaration à l'agent. Pour en avoir un relevé
complet, un
examen
systématique de
ces
signes (jetage,
-.
diarrhée, atteinte respiratoire profonde) a été mis en place
depuis 1988, sur tous ies animaux, malades ou non. C'est le
cas du jetage.
11.1.1. LA PATHOLOGIE
a. Les données du suivi clinique:
Nous avons classé la pathologie en 7 rubriques:

53
l- état Général
Cette rubrique comprend tous les signes cliniques non
rapportables à
une
autre
catégorie,
par
exemple,
l'hyperthermie,
les symptômes géneraux sans autres symptômes,
l'anémie, un amaigrissement progressif sans autres symptômes.
2- sisnes respiratoires
Nous plaçons dans cette rubrique la pathologie avec
symptômes
respiratoires
tels
que
toux,
difficultes
respiratoires.
Le jetage seul est écarté et ne suffit pas ci
décreter un animal malade de pathologie respiratoire puisqu'il
est très fréquent et souvent sans repercussions générales.
3- signes diaestifs
S’Y
retrouvent
diarrhée,
diarrhée
d'origine
alimentaire, météorisation, arumination, constipation...
4- siqnes respiratoires et disestifs associés
*II
i
Dans le cas où toux ou difficultés respiratoires sont
associées à des symptômes digestifs, la pathologie est placée
il
dans cette rubrique.
5- reproduction
Y sont regroupés
toutes les atteintes suivantes:
Mammite, metrite, avortement, dystocie, non délivrance...
6- signes cutanés et oculaires
Gale,
poux,
teigne,
tiques,
plaies',
mais
aussi
ganglioms superficiels hypertrophiés, larmoiement, kératite et
kératoconjonctivite
constituent
les
élements d e
cette
rubrique.
Sont
écartées
les
atteintes
occasionnant
une
boiterie.
7- sianes locomoteurs
Nous y avons regroupé les boiteries, qu'elles soient
occasionnées
par
un traumatisme,
Par
l'implantation d'une
tique ou par du piétain.
b. construction des variables
-
Nous avons calculé pour chaque éleveur, pour chaque
saison et chaque pathologie "le nombre de jours de maladie
tous
animaux
confondus / le nombre de jours de présence
cumulés des différents animaux".
exemple:
c
2 animaux sont présents pendant toute une saison (183 jours),
3 autres sont présents seulement 100 jours. Le nombre de jours
de presence de ces 5 animaux est (183 x 2) + (100 x 3) = 666.

54
-.-
Pendant cette
saison,
pour
une pathologie donnée,
1 des
animaux a été malade 3 jours,
2 autres ont été malades 6
jours. Le nombre de jours de maladie est 3 + (2 x 6) = 15. Le
- -
nombre de jours de maladie rapporté au nombre de jours de
présence est 15 / 666 pendant cette saison.
Pour obtenir des valeurs plus elevées,
nous avons
multiplié
ce paramètre par 183, nombre de jours dans une
saison. Ce nouveau paramètre est le nombre de jours de maladie
rapporté a l'effectif moyen pendant la saison ( (666/183) =
3,6 animaux en moyenne dans notre exemple). Nous l'appellerons
nombre moyen de jours de maladie par animal.
exemple:
si un éleveur a en moyenne un effectif de 10 animaux, et si le
nombre de jours d'une maladie cumulés pour ces 10 animaux est
de 15 jours,
nous dirons que chaque animal est malade en
moyenne 1,5 jour.
,
Nous avons affecté à chaque éleveur une valeur pour
la variable Effectif moyen (EF) au cours de l'année. Les plus
fortes corrélations observées entre ces pathologies prises
deux à deux sont les suivantes:
- SC1 et SC2: 0,89 à 1 p. mille
- SC3 et SC4: 0,49 8 1 p. mille
-
- SC5 et SS6: 0,41 à 1 p. cent
- SC7 et SS6: 0,47 Cr 1 p. mille
EF ne semble corrélé à aucune de ces pathologies. Il
ne semble pas y avoir de liaison entre la présence d'une
pathologie donnée chez un éleveur et l'effectif. On aurait pu
penser que des effectifs trop petits augmentent le risque de
non observation d'une pathologie. Les effets qui pourraient
être
rattachés à
la concentration animale
(contagion) ne
semblent pas être liés à la taille du troupeau ou ne pas être
apparents.
Nous ne
retiendrons
aucune
conclusion de
ces
corrélations.
Cette
étude
ne permettra pas de mettre en
-
évidence des associations de pathologies.
Le tableau 4 donne par éleveur, par maladie et par
saison le nombre moyen de jours de maladie par animal.
24
éleveurs
sur
les 40 au
départ
ont eu
une
pathologie dans leur troupeau au cours de l'année d'etude. Une
majorité
d'entre
eux
ont
connu
seulement 1 ou 2
des
pathologies retenues dans leur élevage.

55
Kolda ovins 1991-1992: durée Doyenne par animal
des différentes pathologies selon la saison:
ELV SC1 SC2 SC3 SC4 SC5 SC6 SC7 SS1 SS2 SS3 SS4 SS5 SS6 SS7 s
AHSE .GO $00 .OO 000 .OQ .OO .09 .OO .oo .oO .OO .oo .(I(I .oo
.09
BILL .OO .7'Ï
.oo .oo .oo 1.5s .oo .oo .OO .OO .OO ,OO .OO .OO 2.31
DESE .OO 7.73 .OO .OO .OO .OO -00 .OO .OO ,OO .OO .OO .OO .OO 7.73
DIAL .OO .OO .OO .OO .OO 2.20 .OO .00 2.99 '.OO .OO .OO .OO .OO 5.19
DUR .OO .00 .OO .O0 .O0 .l0 .00 .22 .OO .OO 000 .O0 .0O .80 1.12
II.
COBA .OO .OO -00 .OO .O0 .OO .OO .00 .72 .OO .OO .OO 072 .OO 1.44
,
GHAIf .OO .OO .0O .O0 .OO .OO .9l .OO .OO .OO .OO .OO OO .OO
.91
IDAK .OO 600 .78 5.74 .O0 .O0 .00 .00 .OO .OO .36 .00 .OO .OO 6.88
KEBA .OO .OO .OO .00 .OO .OO 600 2.84 .OO .OO .OO ‘00 .OO .OO 2.84
-
HALO .OO .OO .OO .OO .OO .OO .OO .OO .60 .OO .OO .OO -00 .OO .60
HAHA .OO .OO aO0 .OO .OO .OO 8.70 .OO .OO .OO ..OO 1.53 .OO ,OO 10.23
UHB .OO .OO .OO .OO .OO .OO .OO .OO 1.94 .97 .OO ,OO 2.27 .OO 5.18
I
IfAH0 .OO .OO .OO .OO .OG .OO 2.79 .OO .47 .OG .M .OO .OO 1.02 4.28
HBEH .Oo .oo .26 .OO .OO .26 aO0 .OO 1.50 .OO .OO .OO .0O -00 2.02
BIAH ,00 .12 .OO .50 000 1.16 .OO .oo .OO .OO .OO .OG .OO .OO 1.78
O#BA .62 .OO .OO .OO .OO .OO 1.34 .OO .OO .GO 000 .OO .OO .OO 1.96
*I
OU% .OO .OO .15 .OO .OO .15 .OO .OO .OO .27 .OO .OO .O0 .OO .57
015s .OO .OO .OO -00 .OO .OO .OO .OO 4.01 .00 .OO .OO 2.14 .OO 6.15
SAHS aO0 .OO .OO .OO .OO 1.52 aO0 .OO .OO .OO .OO .OO 1.42 .OO 2.94
SASA .OO .OO .OO .OO .OO .OO .OO .OO .OO .OO .OO .OO .OO .47
.47
SEC0 .oo .oo .oo .oo .oo *oo .oo .oo .oo 1.07 .oo .oo .oa *oo 1.07
TIDI ,OO .OO .OO .Oo .oo 1.56 .73 .Oo .oO .OO .OO .C@ .Oo .OO 2.29
iMD * 00 * 00 .09 .OO .14 -00 aO0 .OO -00 .06 .GO .OO .57 .06
.?2
I
YAKA .GO .oo .40 .OO .89 .60 .OO .OO .OO .OG .OO .OO 3.17 .OO 5.06
L
24 éleveurs ,xt présenté de la pathologie cette année-là,
SC,: pathologie en saison sèche: SC: pathologie en saison des cultures.
S: durée totaie moyenne de pathologie;
1: pathologie générale; 2: pathologie respiratoire; 3: pathologie digestive;
4: pathologie digestive et respiratoire; 5: pathologie de la reproduction;
6: pathologie cutanéomgueuse; 7: pathologie locomotrice.

56
Dans un tel tableau,
le nombre élevé de valeurs
nulles
rend
difficile
l'utilisation
des
analyses
multifactorielles.
C .
élaboration de variables utilisables
Des variables synthétiques ont été élaborées pour
limiter la présence de valeurs nulles dans le tableau à
analyser. Ces variables sont les suivantes:
- la duree moyenne de pathologie par animal (toutes
pathologies confondues),
- la saison dominante de pathologie,
- la pathologie dominante de l'élevage.
Prenons l'exemple de l'éleveur DIAR: sont enregistrés
0,lO jours de "pathologie 6" en saison des cultures (SC6),
0,22 jours pour SSl, 0,80 jours pour SS7 . Au total 1,12 jour
de pathologie par animal pendant l'année. Cette pathologie
survient surtout en saison sèche.
C'est la
l'pathologie 7"
(boiterie, locomoteur) qui domine.
c (DUR)
L'histogramme de la figure 11 permet de distinguer 3
groupes d'éleveurs:
- 16 éleveurs n'ont pas de pathologie,(modalité Dl)
- 16 éleveurs ont peu de pathologie, jusqu'à 3
jOUrS en moyenne par animal sur l'année,
- 8 éleveurs ont plus de 3 jours de pathologie par
animal en moyenne sur l'année, (D3).
la saison dominante (SCL)
La saison dont la duree moyenne totale de pathologie
est la plus forte est en général la saison où se situe la
pathologie dominante.
Pour DIAR, on observe 0,l jour de pathologie en saison des
cultures, et 1,02 jour de pathologie en saison sèche; dans cet
exemple, la saison sèche est la saison où l'on rencontre la
pathologie dominante (signes locomoteurs).
II arrive cependant que cette pathologie dominante
soit représentée de façon équivalente sur l'année, ou que les
durees
totales de
pathologie
soient
equivalentes.
Nous

57
Figure 11.
Histogramme des durées moyennes totales de pathologie:
Fréquences des éleveurs:
Count
Midpoint
-
2
* 25
4
. 75
3
1.25
16
2
1.75
3
2.25
2
2.75
-
0
3.25
0
3.75
-
1
4.25
0
4.75
3
5.25
0
5.75
1
6.25
1
6.75
0
7.25
1
7.75
0
8.25
0
8.75
0
9.25
0
9.75
1
10.23
_------e-e --_-_-_-----.----
16 éleveurs n'ont pas du tout de pathologie.

58
considérons que les 2 saisons diffèrent si l'écart de durée de
pathologie est supérieur à 30% ( 1 durée en SS - durée en SC 1
/ (durée la plus faible) )* Les 16 éleveurs qui ne présentent
pas de pathologie n'ont bien sûr pas de saison dominante de
pathologie.
La pathologie dominante (DOM)
Pour obtenir des classes d'élevages équilibrées en
conservant des modalités cohérentes, nous avons retenu les 4
dominantes suivantes:
- RES: la pathologie respiratoire domine (rubrique
21,
- GAL: une autre pathologie genérale domine chez
ces éleveurs (rubrique 1, 3, 4, et 5),
- LCL:
une pathologie à manifestations locales
domine (rubrique 6 et 7)
- ODO: Il n'y a pas de dominante pathologique, ce
qui
est le cas notamment les 16 éleveurs sans
pathologie.
11.1.2. LE JETAGE
Ce symptôme est relevé systématiquement, à l'occasion
de l'inventaire bimensuel, sur tous les animaux présents, que
l'animal soit malade ou non.
La nrévalence du ietaae (PJE)
Les données ont été agrégées par éleveur et la
prévalence moyenne du jetage (PJE) a été calculée.
PJE est égal au nombre d'observations du jetage au cours de n
_-
visites rapporté au nombre total d'observations au cours de
ces n visites.
Par exemple, si l'animal est observé 20 fois au cours de 20
visites successives (n=20) le nombre total d'observations est
20. S'il a présenté a 5 reprises du jetage, PJE = (5 / 20) x
100 = 25 p. cent.
Nous avons défini 4 classes de jetage (Figure 12):

59
Figure 12.
Histogramme des fréquences en fonction de la prévalence du
jetage.
I
nombre
valeur
d'éleveurs
médiane !
.50
I
G
1.50
1
2.50
-
3.50
\\
15--II5
4.50
3
5.50
I
3
6.50
3
7.50
---l-- 0
8.50
14
2
9.50
3
10.50
-
0
11.50
1
12.50
L2
13.50
1
14.50
0
15.50
0
16.50
1
17.50
2
18.50
8
1
19.50
10
20.50
1
21.50
1
22.50
0
23.50
-_-1
24.50
1
i-
. . . . . . . . TL.... .+
1
. . . 1. . . . +
. . . . . 1. . . . +. . . . 1. . . . +. . .
0
2
4
6
8
10
nombre d'éleveurs

60
- JEl:
jetage absent ou très faible (prévalence
moyenne < 2 p. cent),
- JE2: jetage faible ( entre 2 et 6 p. cent),
- JE3: jetage moyen (entre 6 et 14 p. cent),
- JE4: jetage fort (prévalence > 14 p. cent).
Saison dominante de ietase (SJE)
L'écart
de prdvalence du jetage entre
-
les deux
saisons
doit être d'au moins 30% pour qu'une
saison
soit
considérée comme dominante.
3 modalités ont été retenues pour cette variable:
- JES: la saison sèche est la saison dominante de
jetage,
- JEC:
la saison des cultures est
la saison
dominante de jetage,
- JEO: il n'y a pas de saison dominante de jetage.
11.1.3. PERTES ANIMALES ET ORIGINE
a. les données du suivi causes de pertes
Chez 28 des 40 éleveurs retenus, des animaux sont
sortis pour une autre
cause que l'exploitation
(abattage,
vente) ou le confiage. Ce sont des animaux morts ou disparus
(tableau V).
Chez 16 Eleveurs, des animaux ont disparus (DIS) ou
sont morts de cause inconnue (INC). Chez ces éleveurs, 36
animaux ont disparu pendant l'année "Saison des Cultures 91 -
Saison Sèche
92".
Les
animaux qui
disparaissent sont des
animaux en divagation qui ne sont pas rentrés le soir,
soit
des animaux volés, soit des animaux malades restés en retrait
ou tués par des predateurs.
8 de' ces 16 éleveurs ont des
pertes animales par disparition mais n'ont pas de pertes par
mortalité observée.
Chez
20 éleveurs,
des pertes par mortalité sont
observées, pour differentes causes (Tableau VI):
- La mortalité par accident (ACC) touche 10 éleveurs et 12
animaux. Par définition, c'est une mortalité sans rapport avec
l'état de l'animal. Il s'agit souvent d'un coup de sabot ou
d'une morsure de cheval.

61
Tableau 5.
KOLDA OVINS 1991-1992
Animaux sortis pour Mort ou
Disparition
D I S
ACC
INC
M A L
MNT
T R C
AMSE
1
1
ATDI
1
1
BALL
1
DEDI
1
DIAL
1
DIAR
1
1
1
2
DIKA
DOBA
1
FADY
3
FODE
5
GHAN -
1
1
HAWA
1
IDAK
1
KEBA
1
MAL0
1
1
MAMB
1
MAMO
4
1
1
MASE
7
1
MBEM
1
1
NIAM
2
1
3USK
4
2
1
3uss
2
SAMB
1
SECO
1
??IDI
1
IAND
1
1
1
IAKA
1
IAMA
1 I
Tableau 6.
KOLDA OVINS 1991-1992
Animaux morts pour maladie
1
Diagnostic mort
1
2
3
6
7
9
ATDI
1
DIAL
DIAR
HAWA
IDAK
1
KEBA
1
MAL0
MAMO
MASE
MBEM
OUSK
SEC0
WAND
1
Source PPR

62
- La mortalité par maladie (MAI,) concerne 14 éleveurs et 14
animaux au cours de l'année étudiée. Elle se décompose comme
suit:
. Chez 3 éleveurs, 3 animaux sont morts suite à une
maladie respiratoire (diagnostic 2),
s
.Chez 3 éleveurs, 3 animaux sont morts de diarrhée
non
associée à
d e s
troubles
respiratoires
(diagnostic 3),
.Chez 3
Bleveurs,
3
animaux
sont
morts
d'indigestion ou de méteorisation (diagnostic 6),
.Chez
2
éleveurs,
2
animaux
sont
morts
d'intoxication (diagnostic 7),
.Chez 2 éleveurs, 2 animaux sont morts de maladie
non identifiée (diagnosticg).
- La mort par malnutrition
(MNT) est
la mort d'animaux
consécutive à une alimentation insuffisante (par exemple cas
des jeunes dont la mère n'a pas de lait). Chez 2 Qleveurs,
elle a été responsable de la mort de 3 animaux.
- La mort par troubles de croissance ou chétivité
(TRC)
correspond a la mort d'animaux jeunes de moins de 3 mois, pour
une
cause
!Pi
lui
est
propre
(exemple,
malformation
congénitale). 1 cas a été observé chez 1 éleveur.
C e s
constatations
appellent
les
commentaires
suivants:
- la cause de pertes la plus préoccupante est la
disparition. Les observations faites par Monicat au
Zimbabwe aboutissent au même constat (14).
- les pertes dues à la maladie sont également
importantes puisqu'elles
touchent presque autant
d'éleveurs,. mais
moins
d'animaux.
Sur
les 62
animaux perdus cette année-là, seuls 3 sont morts
de maladie respiratoire et 3 de maladie digestive.
L'effectif animal chez les 40 éleveurs retenus est
de l'ordre de 450 animaux. La mortalité par maladie
respiratoire n'est donc pas très importante en 91-
92.
- les pertes par accidents sont presque
aussi
importantes que les pertes par maladie.

63
b, élaboration des variables
Comme pour les informations cliniques, compte-tenu de
la fréquence faible de chaque cause de pertes pendant l'année
d'étude chez les 40 éleveurs, nous avons élaboré les variables
'
suivantes:
cause dominante de pertes (DPE)
Les modalités de cette variable sont les suivantes:
- DIS:
disparition ou
mortalité
pour
raison
inconnue,
- ACC: accident,
-- MAL: mortalite par maladie, malnutrition, trouble
de croissance (MAL, MNT, TRC). Nous rassemblons
dans
cette
modalité
ces différentes causes de
-
pertes car les effectifs trop faibles ne permettent
pas de constituer des classes équilibrees pour une
analyse factorielle.
r
Effectifs selon les differentes causes de pertes:
r*l
l
[ DIS 1 ACC [ MAL [ MNT [ TRC I-
nombre d'eleveurs
16
10
14
2
1
nombre d'animaux
36
12'
14
3
1
- ODP:
pas de cause dominante de pertes. On y
retrouve les 12 éleveurs qui n'ont pas eu de pertes
cette année-là.
saison dominante de nerte (SPE)
- la Saison Sèche: PES,
- la Saison des Cultures: PEC,
- sans saison dominante: PEO.
Il paraît difficile d'évaluer l'importance des pertes
sur l'année d'étude dans les élevages à petits effectifs. En
effet, "1 animal disparu sur 5 animaux presents en moyenne sur
une année" n'a pas la même signification que "10 animaux
perdus sur 50 animaux'V.
Nous ne
disposerons pas de cette
.*
information,
pourtant
essentielle,
pour l'analyse' sanitaire
sur une annee. Cependant, ces donnees 'sont disponibles depuis

64
1985.
En agrégeant ces données sur 5 ans, il est possible
d'obtenir des paramètres fiables décrivant l'importance des
pertes selon leur origine pour chaque élevage. Nous relierons
ces
informations à
l'analyse
zootechnique,
elle
aussi
effectuée sur ces 5 mêmes années.
11.1.4 DISCUSSION
a. les données du suivi clinique
Un animal malade est déclaré comme tel par l'éleveur
à l'agent. C'est là la principale difficulté à la realisation
d'un
suivi
exhaustif de la
pathologie,
car il
dépend
directement du comportement de l'éleveur. Certains éleveurs
sont plus attentifs que d'autres. Certains éleveurs sont moins
inquiets que d'autres, et ne signalent pas les cas bénins. Ce
biais
affectera
surtout la
variable
durée
totale de
pathologie, peu la variable saison dominante de pathologie ou
pathologie dominante.
De plus, en saison sèche, les animaux divaguent et
parfois ne rentrent pas le soir dans la concession. Il semble
probable qu'un certain nombre de cas cliniques échappent à
l'agent.
Le nombre- éleve de disparitions peut dans ces
conditions correspondre à -des cas de pathologie non deceles,
ayant entrainé la mort de l"anima1 en brousse.
Les animaux suivis en 91-92 dans la region de Kolda
sont dans un contexte protege. Un protocole de comparaison de
différentes strategies de vermifugation separe les animaux en
un lot vermifuge (traités 3 fois c1 l'IVOMECND en saison des
pluies) et un lot témoin (traité une fois a l'EXHELMND en fin
de saison des pluies). Tous les animaux sont vaccines par le
TISSUPEST (contre la peste) et par le PASTEURELLAD (contre la
pasteurellose). Ainsi,
la pathologie étudiée ne serait plus
qu'une pathologie résiduelle.
Toutes
ces
raisons
peuvent
expliquer le
nombre
d'animaux malades
relativement
faible.
On peut
cependant
penser qu'un passage tous les trois jours dans les élevages
permet de limiter au mieux ces difficultés.
b. les modalités retenues
-
En raison du faible nombre de cas par modalité, la
durée de pathologie ne peut être individualisee par catégorie
de pathologie. En décidant de ne retenir que la duree totale
de pathologie, on prend le risque de ne pas distinguer les
élevages connaissant un nombre élevé de pathologies aiguës des
elevages connaissant peu de cas de pathologie chronique. Dans
ce cas, les conséquences sont probablement différentes sur le
plan
zootechnique
(respectivement mortalite et mauvaise
croissance) et les facteurs associés ne sont pas forcément les
mêmes.
.-

65
Le
nombre de
modalités
entre
les
différentes
variables
est
cependant
relativement
équilibré (3 à 4
modalités par variable).
La pathologie
est
décrite
par 3
variables (10 ,
modalités),
les pertes et le jetage par 2 variables et 7
modalités chacun.
Certaines
modalités
sont très représentées,
comme
l'absence de cause dominante de pertes (18 éleveurs). D'autres
sont peu representées, comme les dominantes de pathologie RES
(5 éleveurs) et GAL (4 éleveurs), les dominantes de pertes ACC
(5 éleveurs) et MAL (7 éleveurs), la modalité prevalence du
jetage nulle ou tres faible JE1 (3 éleveurs).
Les individus sans pathologie sont caractérisés par
trois modalités: Dl, ODO, CLO. Les éleveurs sans pertes sont
caractérisés par deux modalités : PEO et ND. Ils sont dejà à
cette étape plus individualisés que les autres éleveurs.
II.2 ANALYSES
11.2.1. Etude des tableaux croisés
L'étude des variables cliniques nous donne dejà un
certain nombre d'informations. Nous avons retenu et commente
certaines parties du tableau de Burt qui donne les effectifs
en croisant ces variables qualitatives deux à deux.
Nous
ne présentons ici que les 40 Eleveurs de
-
l'étude, mais il est interessant de noter que les tableaux
croisés sur les 84 éleveurs présents en 1991-1992 aboutissent
exactement aux mêmes conclusions (annexe 16 à 18).
a. la pathologie
I
- durée de nathoioaie (DUR) et dominante-patholosiaue (DOMI:- ----.--
OW RES GAL LCL
Dl
1 6
0
0 0
D2
1
2
3 10
D 3
0
3
1 4
Beaucoup d'eleveurs chez qui la pathologie locale ou
gknérale dominent ont une durée totale de pathologie faible.
Les éleveurs chez qui la pathologie respiratoire (RES) domine
ont

66
plutôt une durée de pathologie élevée (D3). Il est logique de
constater que les eleveurs à durée de pathologie nulle (Dl)
n'ont pas de pathologie dominante (ODO).
,
- saison dominante de patholouie natholoqie dominante:
ODO RES GAL LCL
CLSl
4 2
5
CL0 16
0 1
1
CLC 0
1 1
8
Les éleveurs qui n'ont pas de pathologie n'ont pas de
pathologie dominante et pas de saison de clinique dominante.
La pathologie apparaît dominante en
saison
sèche (CLS),
notamment RES et LCL. Les éleveurs chez lesquels la saison
dominante de pathologie est la saison des cultures (CLC) ont
souvent la pathologie locale (LCL) comme dominante.
-
b. les pertes
-
- saison dominante de pertes et cause dominante de nertes:
PES PEO PEC
DIS 6
2 2
ACGl
1 3
MAL 4
1 2
ND 2
13 3
Les éleveurs dont la disparition (DIS) ou la mort par
maladie est la cause dominante de pertes sont souvent des
éleveurs chez qui la saison dominante de pertes est la saison
sèche (PES). C'est en effet la saison où les animaux
divaguent. Les pertes par accident (ACC) dominent surtout chez
les éleveurs où la saison dominante de perte est la saison des
cultures. A cette saison, les animaux sont plus souvent dans
la concession, rentrent le soir et repartent pour être mis au
piquet le matin. Ils restent à proximité des chevaux et du
.-
matériel, souvent responsables d'accidents.
- pathologie dominante et cause dominante de pertes:
DIS ACC ML ND
OIN
5
2
2
8
RES
1
0
1
3
GAL
1
0
3
0
LCL
3
3
1
7
Chez
certains
éleveurs où la
pathologie
locale
domine, il n'y a pas de cause dominante de pertes. 5 éleveurs
qui ont la disparition comme cause dominante de pertes n'ont
pas de dominante pathologique.
Les
éleveurs qui ont une
dominante pathologique générale perdent souvent leurs animaux
par maladie.

67
- ietaqe et Datholosie:
JE1 JE2 JE3 JE4
Dl
1
5
7
3
D2
1
8
5
2
D3
1
2
2
3
Une prévalence du jetage faible ou moyenne (JE2 JE3)
s'observe souvent chez des éleveurs chez lesquels la durée de
pathologie est faible ou nulle (Dl D2).
JE1 JE2 JE3 JE4
ODO
1
5
8
3
RE5
1
1
0
3
GAL
1
1
2
0
LCL
0
8
4
2
Les éleveurs
chez qui la' pathologie respiratoire
domine, ont souvent une forte prévalence du jetage (JE4). Les
prévalences du jetage faible et moyenne (JE2 JE3) ne sont
probablement pas très spécifiques et se rencontrent chez
beaucoup d'éleveurs sans dominante pathologique (ODO), ou a
dominante pathologique locale (LCL).
C. Influence de la saison
PES PEO PEC
as
5
2
5
CL0
4
11
3
CLC
4
4
2
La pathologie comme
les pertes
dominent soit en
saison sèche, soit toute l'année.
saison de ietaqe
JES JE0 JEC
CLS
12
11
6
C M )
18
14
5
CLC
9
7
2
JES JE0 JEC
PES
5
8
0
P E O
8
6
3
PEC
8
1
1
Le jetage domine également en saison sèche ou toute
l'année.

68
T a b l e a u 7 .
Analyse factorielle des correspondances sur les variables sanitaires:
Explication des axes:
1 ----f----i-------------f---------------~--------------~--------------~
! Jl ! QLT POID INR! 1fF COR CTR! 20 COR CTR! 3;F COR CTR!
----f----t-------------i---------------~--------------~----
--------*
l!Dl ! 940 57 35! 1167 908 175! -171 20 6! 65 3 l!
2!D2 ! 556 57 35! -709 335 @! 240 38 ll! -091 161 49!
3!D3 ! 475 29 47! -916 210 -! -138 5 2! 851 181 z!
4!CLs ! 686 43 41! -917 361 a! -35 1 O! 488 102 36!
5!CLO ! 906 64 32! 1032 872 154! -160 21 6! 55 2 l!
6!CLC ! 721 36 44! -757 191 @! 330 36 13! -684 156 -!
7!OW ! 889 61 34! 1071 847 157! -156 18 5! 42 1 O!
8!REs ! 714 18 51! -927 123 35! 208 6 3! 1835 481 2l2!
S!GAL ! 608 14 53! -965 103 30!-2084 483 212! -364 15 7!
lO!LCL ! 771 50 38! -693 259 -! 711 272 86! -602 195 64!
lI!DES4-390 36 44! 215 15 -4! -282 26 lO! 366 45 17!
12!ACC ! 265 18 51! -531 40 ll! 571 47 20! -445 28 12!
13!HAL ! 702 25 49! -601 77 20!-1319 369 149! -155 5 2!
14!ND ! 718 64 32! 262 56 lO! 511 214 Z! -19 0 O!
15!PES ! 614 46 40! -392 74 16! -935' 421 139! 63 2 l!
16!PEO ! 766 61 34! 579 248 @! 391 113 32! -288 61 18!
17!PEC ! 488 36 44! -475 75 18! 550 101 37! 408 56 21!
18!JEl ! 526 11 54! -239 5 l!-1049 89 40! 228 4 2!
19!JE2 ! 503 54 37! -202 25 5! 346 72 22! -602 217 @!
20!JE3 ! 452 50 38! 304 50 lO! -354 67 21! -203 22 7!
21!JE4 ! 531 29 47! -64 1 O! 364 33 13! 1399 489 197!
22!JES ! 548 75 28! 97 10 2! 378 158 37! 510 287 @!
23!JEO ! 503 54 37! -187 21 4! -629 237 -! -463 129 40!
24!JEC ! 680 14 53! 193 4 l! 371 15 7! -511 98 jJ!
----f----t-------------t---------------~--------------~-----
----m-f
! !
1000 !
lOOO!
lOOO!
lOOO!
-----k----f-------------t---------------~--------------~----
--------f
Contribution moyenne d'une modalité:
1000:24=41.7
41.7x2=83.4
Durée moyenne de pathologie: Dl, D2, D3;
Saison dominante de clinique: CLS, <3LO, CLS;
Dominante pathologique: ODO, RES, GAL, LCL;
Cause dominante de pertes: DIS, ACC, MAL, ND;
Saison dominante de pertes: PES, PEO, PEC;
Prévalence du jetage: JEl, JE2, JE3, JE4;
Saison dominante de jetage: JES, JEO, JEC.

69
11.2.2. Analyse factorielle des correspondances
Nous avons eu recours à une AFC sur les 24 modalités
des 7
variables
qualitatives.
Toutes
les
modalités
sont
actives et de même poids.
Pour l'interprétation,
nous
avons conservé 3 axes
factoriels. L'histogramme des valeurs propres indique que ces
3 axes expliquent 42% de la variabilité totale du modèle. En
fait, dans une analyse factorielle des correspondances, cette
valeur est sous-estimée. Dans notre cas, elle est proche de
62% (9) (annexe 19).
Les axes sont caractérisés par des variables dont la
contribution est supérieure à la contribution moyenne (Tableau
7):
axe 1:
Il est caractérise sur son côte positif par des
individus qui n'ont pas de pathologie. En valeurs negatives
sur l'axe 1, nous retrouvons les modalites suivantes: durée
faible (D2) ou durée forte (D3) de pathologie, dominante en
saison sèche (CLS) ou en saison des cultures (CLC), pathologie
locale dominante (LCL) et pas de saison dominante de pertes
(PEO).
2axe :
Il
oppose, du
côté
positif,
d e s
individus à
pathologie dominante locale (LCL) et, du côté négatif, des
individus à pathologie dominante générale (GAL), dont la cause
dominante de pertes est la mort par maladie (MAL), et la
saison dominante de pertes la saison sèche (PES). Le tableau
de Burt montre
que
les
éleveurs
à pathologie dominante
générale (pathologie de l'appareil digestif, de l'appareil
reproducteur
ou atteinte de l'état général) ont souvent la
mort par maladie comme cause dominante de pertes.
axe 3:
Il
caractérise
du côté positif des
éleveurs à
pathologie dominante
respiratoire.
Chez
ces
éleveurs, la
prévalence du jetage est forte, la durée de pathologie elevee
(D3) et le jetage dominant en saison sèche (JES). Une
prévalence du
jetage
forte
semble
donc
associée à
une
pathologie respiratoire, comme l'avait montré Merlin dans son
étude (13). A l'inverse, d'autres pathologies dominantes se
dessinent du côté négatif (LCL) avec une durée faible (D2) et
un jetage faible (JE2) plutôt en saison des cultures (JEC).
Les individus sont bien éclatés sur les plans (annexe
20).

70
-
11.2.3 classification
Trois classes d'individus ont été retenues. L'inertie
expliquée par les deux premiers facteurs est estimee à 84% .
(annexe 22).
Les valeurs propres de la classification auraient
plutôt oonduit
à choisir deux ou quatre classes.
Dans une
partition à deux classes, l'axe 2 différencie mal les classes
et ne permet de distinguer que les éleveurs ayant de la
pathologie
de ceux n'en ayant pas. Une partition à quatre
classes
aurait
constitué
des
groupes
trop
petits
(en
particulier un groupe de 3 individus répartis dans les trois
groupes zootechniques). Il aurait été difficile de la mettre
en relation avec la typologie zootechnique et les facteurs de
risques.
11-2.4 partition et projection
La partition caractérise les differentes classes de
la manière suivante (annexe 23 à 25):
classe 1 (figure 13):
Elle est situee très à droite de l'axe 1. Elle est
constituée de 16 eleveurs ayant tous une duree de pathologie
nulle (Dl). Ces éleveurs ont pour principale cause de pertes
la disparition (DIS). La cause dominante de pertes *lMaladiell
(MAL) est peu representee. La prévalence du jetage faible
-.
(JE2) à moyenne (JE3) semble la plus répandue dans ces
élevages,
surtout en saison sèche.
Le jetage
constitue un
bruit de fond, même dans les élevages sans pathologie.
Les classes
2 et 3 comprennant des individus à
pathologie ne s'individualisent pas
nettement sur le plan
constitué des axes l-2 mais plus nettement sur les plans
.I
constitués des axes 1-3 et 2-3.(annexe 26 27)
classe 2:
Elle ne comporte que 5 individus' placés du côté
positif sur l'axe 2. La durée moyenne de pathologie est plutôt
forte. La pathologie respiratoire domine, essentiellement en
saison sèche. Les éleveurs, qui ont tous des pertes, n'ont pas
de cause
dominante
de pertes
ou des pertes
surtout par
disparition .
La prévalence
du jetage est élevée (JE4),
surtout en saison
sèche.
Ce sont donc des éleveurs très
caractéristiques isolés dans un petit groupe.

J
7 3.
Figure 13.
PROJECTION DES CLASSES SANITAIRES:
fftkkktk~ftkktkkfifialftftkftttkfi
Deuxième plan factoriel.
AXE HORIZONTAL( l)--AXE VERTICAL( 3)-
.
NOHBRE DE FUINTS :
43; ECHELLE : 1 Ct! .11975
1 CARACTERE(S) .015
q
q
1 LIGNE = .051
--SOIT : 1 LI = 8.35089
t
___--------_--------------------------
t---------------------------------------------------------------
RES
JE4
JES D3)
G
ONOWBRE DE POINTS SOPERPGSES :
3
1 (1
1 1
!l 1 1
(1
)

72
-
classe 3:
Elle est composée de 19 individus représentés du côte
négatif de l'axe 1 et de l'axe 3. La durée de pathologie est
faible chez la plupart de ces éleveurs (DZ). La pathologie -
locale domine, en saison des cultures. La classe 3 regroupe
aussi tous les individus
dont la pathologie générale est
dominante. Pertes et jetage ne sont pas très caractérisés.
CONCLUSION
-
Nous retiendrons une première classe caractérisée par
l'absence de pathologie et peu de pertes, une seconde classe à
pathologie
respiratoire
dominante et
forte
prévalence du
jetage,
en saison sèche, et une troisième classe à pathologie
locale et générale.
-

73
III. PERFORMANCES ZOOTECHNIQUES ET PERFORMANCES SANITAIRES
Tout d'abord,
nous
allons
décrire
les 'relations
existant entre les groupes zootechniques constitués et les
informations sur les causes de pertes pendant cinq ans.
Puis
nous
vérifierons la
stabilité
des
groupes
zootechniques dans le temps, de manière à pouvoir les mettre
en
relation
avec
les
classes
sanitaires
constituées
sur
l'année 1991 - 1992.
Enfin,
nous décrirons les ensembles d'éleveurs issus
des groupes zootechniques et des classes sanitaires.
111.1. GROUPES ZOOTECHNIQUES ET CAUSES DE PERTES
111.1.1. LES VARIAE3LES
La repartition
des différentes causes de pertes
enregistrees sur les 5 ans est la suivante: (Tableau 8)
DIS
ACC MAL
MNT ou TRC
nombre d'animaux
135
84
289
97
nombre d'éleveurs
42
39
50
46
La
disparition et la
maladie
sont
les
deux
principales causes de pertes.
Nous avons décomposé les pertes par maladie en 4
variables:
- RES: maladie respiratoire ou maladie respiratoire
associée à des symptômes digestifs,
DIG:
diarrhée,
indigestion,
météorisation,
intoxication à symptômes digestifs,
- MAL: maladie autre que les précédentes.
- MNC:
mort
par
malnutrition ou
troubles de
croissance.

74
-
Tableau 8.
KOLDA OVINS MORTS ET DISPARUS ENTRE 1985 ET 1990
,
7 DIS ACC INC HAL MNT TRC
ADAM
16
2
1
a
2
4
ALBA
7
3
5
4
AMSE
4
8
1
ATDI
2
2
6
3
BALL
2
3
1
t
BOTJG
1
3
4
2
DEDI
1
3
2
DESE
4
5
2
DIAL
1
8
1
1
DIAR
8
19
2
DIKA
16
5
1
3
FADY
4
4
1
1
FODE
4
8
2
GHAN
1
4
1
1
HAWA
1
3
2
IDAK
11
KEBA
2
9
1
2
9
MALO-
2
10
1
2
7
1
MAMB
5
MAMO
3
11
JASE
4
5
1
-
IBEM
1
9
1
IIAM
4
5
18
1
3
TIOR
1
)MBA
1
1
2
XJSK
13
2
3
2
XJSS
2
7
14
2
;AMB
2
3
4
1
mis
2
4
5
;ASA
5
3
6
1
;ECO
1
7
1
?IDI
3
11
1
2
IAND
14
9
42
1
4
'AKA
2
1
1
1
'AMA
3
12
3
Source Pi'!;

75
Pour
juger de
l'importance
des
pertes,
nous
rapportons le *'nombre de mort par . ..II ou "nombre de disparus"
au "nombre d'annees de présence d'animal*'.
exemple:
3 animaux présents en moyenne pendant 5 ans représentent 15
années de présence. Si 1 animal disparaît au cours des 5 ans,
I/l5 sera le taux de disparition annuel.
n
La vaccination contre la peste a été reprise fin
1988. Or, nous observons que sur la période 1985-1990, la part
de la mortalité par maladie dans les causes de pertes est plus
-
importante que sur l'année 91-92. C:eci accrédite l'hypothèse
selon laquelle le contexte protégé de cette dernière année est
peut être a l'origine de la plus faible part de la mortalité
par maladie dans les causes de pertes.
u
111.1.2. L'ANALYSE
Les variables causes de pertes ont éte projetées en
supplémentaires dans l'analyse zootechnique.(Figure 14)
Sur l'axe 1, les variables RES (taux de mortalite
associée à
une pathologie respiratoire) et DIG (taux de
mortalité
associee à
une
maladie
digestive)
ont
des
II
coordonnees négtives qui s'ecartent nettement de l'origine. Le
côté négatif de l'axe 1 caractérise :Les mauvaises performances
zootechniques.
DIG est positif sur l'axe 2, qui caractérise
les fortes croissances par opposition aux fortes prolificités
II)
(Tableau 9).
‘m.
Par des analyses de variante, nous vérifions si les
pertes par maladie respiratoire et les pertes par maladie
digestive
caractérisent certains groupes zootechniques. Les
tableaux
caractéristiques
des groupes
sont présentés pour
l'ensemble des variables. Les tableaux d'analyse de variante
ne sont presentés que pour RES et DIG:
-Variable
DIS
GROUPE
effectif moyenne
écart-type intervalle de confiance 95%
Grp 1
11
.0648
.0465
.0336 TO
.0960
Grp 2
15
.0531
.0467
.0273 TO
l 0790
Grp 3
1 4
.0324
.0475
.0050 TO
* 0599

7u
-
Tableau. 9.
CXXXWNNEES ET AIDES A L'INTERPRETATION DES COUMNES SIJPPLENENTAIRES.
-
----f----k--------------t-----------------~---------------
GR ! COL! QLT E'OID INR! l=F COR CTR! 2=F COR CTR!
5 !EFR ! 30 502 58! -74
5
l! -157
24
8!
5 !EF ! 43 502 58! -15
0
O! -207
42
14!
----f----t--------------t----------------~---------------
6 !DIS ! 69 452 52! -262
69
13!
If
0
o!
6 !ACC ! 9 452 52! 69
4
O!
71
5
l!
6 !RES ! 316 452 52! -561 315
61! -34
1
O!
6 !DIG%h--@i%
342
66! 244
59
18!
6 !MAL ! 73 452 52!-261
68
13! -70
5
l!
6 !HNC ! 175 452 52! -315
99
19! 276
76
23!
----~----t--------------t----------------~---------------

II
77
,l AXE HORIZONTAL( l)--AXE VERTICAL( 2)--TITRE:
NOMBRE DE POINTS :
63 - LIHITES IMPOSEES : -644307 ET
.44307 SUR L'.AXE HORIZONTAL
-024943 ET
.24943 SUR L'AXE VERTICAL
*- ML() ______-_____ mc AmA -----_---------- SmmH()
mm__ f __-____________ FADY ------e-m ----_------------_-------------
BALL+ ,j 0 1
I
'0 0 1
0 01
II
0 01
YAMA
OMBA
0 01
DESE
I?ODE
0 0 1
W
0 0 1
GQ4
0 0 1
0 0 1
SEC0
MASE
NIOR
0 0 1
U
ouss
OUSK
0 0 1
DOBA
0 01
0 0 1
I
0 01
-- IM
ACC
0 01
0 0 1
GW
0 0 1
0 0 1
0 01
DIS
0 01
-
@&j mmm----em-s---m- -- ______________________
DIu --_--- m-f ____ --------------w
________________________________________---- +
0
0
1
001
IAl
0 01
~ REs
YAKA 0 0 1
TIDI
0 01
0 0 1
/
MAL
FE
1 0 1
41. H2
0 01
0 0 1
0 01
W
0 01
NIAM
SASA
0 0 1
0 01
EFR
0 01
- DIAL
DINA
0 01
NI
0 01
WAND
AMSE
0 01
N
KEBA
EF
0 01
0 01
0 01
- DEDI
BOUG
ATDI
ALKA
PR
SAMB
ADAMGHAN 5 0 1
+-------------------------------------------------------
+---------------------------------------------------------------t
0 0 1
ONOMBRE DE POINTS SUPERPOSES : 11
mm DAOU(BALL) GQl (BALL) GQ2 (BALL) TH (ALBA) DIG (MALO) GQ3 (FE ) HAWA(ALKA) IDAK(DED1) MBEM(GHAN) PM (GHAN)
GQ5 (G@J)
INDIVIDUS: ACTIFS
(HOYENS)
VARIABLES: ACT. t SUP.
-1

78
- Variable
ACC
GROUPE effectif
moyenne
écart-type
intervalle de confiance 95%
Grp 1
1 1
-0388
.0438
.0132
.0094 TO
.0682
Grp 2
1 5
.0425
.0455
.0117
.0173 T O
.0677
II
Grp 3
14
.0351
.0390
.0104
,0126 T O
.0577
-
Les
pertes
Par
disparition ou
Par
accident ne
t o u c h e n t p a s significativement plus un groupe qu'un autre.
- Variable
RES
-
Analyse de Variante
Sum of
Xean
F
P
Source
D,F.
Squares
Squares
Ratio Prob.
Entre Groupes
2
* 0097
.0048
2.8018 .0736
A l’intérieur des Groupes 37
.0638
.0017
Total
39
.0735
Pour les pertes par maladies respiratoires, l'analyse
de variante ne montre pas de différence significative entre
groupes.
GROUPE
effectif
moyenne kart-type intervalle de confiance 958
Grp 1
1 1
a0788
.0394
.0524 TO
.1053
Grp 2
15
.O515
.0469
.0315 TO
.0834
Grp 3
1 4
.0392
.0368
.0180 TO
.0605
C'est dans le groupe 1 que le taux de mortalité
associée à une maladie respiratoire est le plus tslevé.
- Variable DIG
-
Analyse de Variante
Sum of
Mean
F
F
Source
D.F.
Squares
Squares
Ratio kob.
Entre Groupes
2
$0128
.0064
6.1756 .0048
A l’intérieur des Groupes 37
.0383
.OOlO
Total
3 9
,051l
La
variable
DIG,
elle,
est
significativement
-
différente entre les groupes zootechniques. L'effet *'Groupe"
est significatif à 5 p. mille.
GROUPE effectif
moyenne écart-type
intervalle de confiance 95%
Grp 1
1 1
.0620
.0360
.0378 TO
.0862
Grp 2
1 5
.0193
.0171
.0098 TO
.0288
Grp 3
1 4
.0259
.0404
VO025 TO
.0492

79
Le groupe 1 a un taux de mortalité par maladie
digestive plus élevé que celui des deux autres groupes, le
groupe 2 ayant le taux le plus faible.
Groupe
,
Moyenne
Groupe
2 3 1
.0193
Grp 2
. 0259
Grp 3
.0620
Grp 1
* *
L'analyse de variante des groupes 2 à 2 montre une
différence significative à 5% (*) entre le groupe 1 et le
groupe 2 et entre le groupe 1 et le groupe 3.
Le groupe
zootechnique 1, qui a de mauvaises performances se distingue
donc significativement des autres groupes zootechniques par le
taux de
mortalité
associée à
une
maladie
digestive. La
pathologie digestive a été placée dans la rubrique llGALBB,
pathologie générale, pour décrire les pathologies dominantes
dans
l'analyse
sanitaire.' Un
lien
entre
les
élevages à
pathologie
dominante
générale et
les
élevages à
cause
dominante de pertes par maladie avait dejà été noté.
- Variable MAL
GROUPE effectif moyenne écart-type intervalle de confiance 95%
Grp 1
11
.0621
a0416
.0342 TO
.0900
Grp 2
15
.0403
.0311
00231 TO
.0575
Grp 3
1 4
.0305
.0415
,003l TO
-0579
- Variable WHC
GROUPE effectif moyenne écart-type intervalle de confiance 95%
Grp 1
11
.0565
.0334
.0340 TO
.0789
Crp 2
15
.0397
.0221
.0274 TO
,0519
Grp 3
1 4
.0469
.0460
.0204 TO
*a735
La moyenne pour MAL et MNT est legèrement plus élevee
dans le
groupe 1,
mais
aucun
groupe ne
diffère
significativement d'un des deux autres.
Conclusion:La mort par maladie digestive est significativement
plus élevée dans le groupe zootechnique 1.
III.l..3. DISWSSION
. _, _ _.
___, -... -__....
La variable (RES) comprend la mortalite liée à des
symptômes
respiratoires
associes ou
non à
des
symptômes
digestifs, alors que la variable (DIG) ne prend en compte que
des animaux morts suite à des symptômes digestifs seuls, mais
qui ne sont pas nécessairement de la diarrhée. La variable RES
est ainsi légèrement surreprésentée par rapport à la variable
DIG. Cependant elle peut correspondre à ce que Leforban avait
qualifié de l'syndrome pestique".

80
III.2. STABILITE DES GROUPES ZOOTECHNIQUES
Avant
d'étudier la
liaison
entre la
typologie V
sanitaire 1991 - 1992 et la typologie zootechnique 1985 -
1990,
il faut vérifier la stabilité des groupes zootechniques
dans le temps.
Pour
cela,
nous
avons
réalisé
des
analyses de
variante
en plan
factoriel (facteur lfgroupe" et facteur
"année"), pour chaque variable zootechnique.
Modèle de l'analyse en plan factoriel
Années
-
Groupe
Eleveurs
1
2
3
4
5
1
Gl
2
-
-
S'il n'y a
pas
d'interaction,
une
différence
significative
entre groupes
signifie qu'il y a plus de
.-
différence entre les groupes zootechniques qu'à l'interieur
des groupes au cours de ces 5 ans.
.-
Nous avons réalisé ces analyses de variante sur les
variables zootechniques qui interviennent dans la définition
des 2 premiers axes: FE PR PM IM GQl GQ2 GQ3 Ml M2 et PPM5
-
(annexe 28 à 30).
L'effet groupe
est
significatif pour
toutes
ces
variables hormis la fertilité. Pour cette dernière, du fait de
-
l'interaction significative entre groupes et annees, nous ne
conclurons pas. Cependant, l'effet groupe est signifiatif pour
PPM5, variable synthetique qui prend en compte la fertilité.
-
La confrontation des deux typologies semble donc
possible et justifiée.

81
111.3. GROUPES ZOOTECHNIQUES ET CLASSES SANITAIRES
Un tableau croisant les deux typologies nous permet
de
constater
que
tous
les
groupes
zootechniques ne se
retrouvent pas dans toutes les classes sanitaires. (Figure 15)
Hormis 4 élevages particuliers, les ensembles issus
de cette confrontation se définissent de la manière suivante:
- Les
éleveurs de la classe 2 à pathologie respiratoire
importante et prévalence du jetage forte, dominant en saison
sèche, se retrouvent dans le groupe zootechnique 1 à mauvaises
performances, du point de vue fertilité, qualités maternelles,
mortalité et croissance.
- On retrouve d'autres éleveurs du groupe zootechnique 1 à
mauvaises performances dans la classe 3, à pathologie locale
et générale.
- Les éleveurs à bonnes performances zootechniques grâce à une
prolificite élevée, groupe zootechnique 2, se retrouvent chez
les éleveurs qui n'ont pas de pathologie, classe 1, et chez
les éleveurs qui ont de la pathologie locale ou genérale,
classe 3.
- De même, les éleveurs du groupe zootechnique 3 qui ont de
bonnes performances, notamment grâce a une bonne croissance,
se distribuent entre les éleveurs des classes 1 et 3.
Il semble donc qu'une pathologie respiratoire marquée
soit très caracteristique d'élevages à mauvaises performances.
Les élevages qui font partie de la classe 3, a
pathologie dominante locale et genérale, sont peu discriminés
sur le plan des performances zootechniques. Les élevages qui
ont de bonnes performances zootechniques ne se distinguent pas
par des tableaux pathologiques differents selon qu'ils sont
caractérisés
par
une
forte
prolificité ou
une
forte
croissance.
L'etude des facteurs de risques nous amènera peut-
être (non envisagé dans ce rapport) a .regrouper certaines de
ces 6 intersections sous-groupes.

Figure 15.
TYPOLOGIE ZOOTECHNIQUE ET TYPOLOGIE SANI'i,r?iKE:
l
sanitaire
classe 1
classe 2 i
classe 3
zootechnie
DEDI ALBA
MAL0 ouss
FfAMAlYAMO
Groupe 1
DIAL
TIDI WAND
-
DESE IDAK
i
AIXA HAMA
MBEM
\\ DIAR NIAM
Groupe 2
SAKB A'l'DI
RHSE GHAN
ADAJ!4 DIKA
KEBA SASA
BOUG MAKA
FADY YAMA
MAMB
OUSK EALL
Groupe 3
DAOU FODE
DOBA SAFIS
NIOR MASE
YAKAOMBA
-
SEC0
6 intersections sous-groupes:
-
Gl,C2
Gl,C3
G2,Cl
G2,C3
G3,Cl
G3,C3
-

83
Les
élevages de moutons de la région de Kolda
présentent des performances très variables:
Sur le plan des performances zootechniques,
M
- on observe jusqu'à 30% d'écart en terme de productivité
pondérale moyenne à 5 mois entre le groupe d'élevages ayant
les moins bonnes performances et les groupes d'élevages ayant
les meilleures performances.
- au sein des élevages à bonnes performances, on distingue un
groupe d'élevages caractérisé par une bonne croissance, et un
groupe caractérise par une bonne prolificité.
Sur le plan des performances sanitaires,
- un
type
d'élevages
est
caractkise
Par
l'absence de
91
pathologie.
- un type d'élevages est caracterisé par une pathologie
*.
dominante
respiratoire
associee à
une forte prévalence du
jetage, dominant en saison sèche.
- un type d'élevages
est
caracterisé par une pathologie
.a.
dominante locale ou générale.
I.
Le
croisement de
ces
resultats
aboutit
aux
conclusions suivantes:
- la classe d'éleveurs à dominante pathologique respiratoire
et forte prévalence du jetage se retrouve dans le groupe
d'éleveurs à mauvaises performances zootechniques.
on
retrouve
également
dans ce
groupe à
mauvaises
performances
zootechniques,
des éleveurs caracterises par de
la mortalité associée à une pathologie digestive.
- les deux groupes d'éleveurs qui ont de bonnes performances
zootechniques sont composés soit d'éleveurs sans pathologie,
soit d'éleveurs à dominante pathologique locale ou genérale.

84
-
Après avoir abordé le contexte général de l'élevage
-
des petits ruminants dans la zone de KOLDA, nous avons decrit
l'organisation des donnees utilisées au cours de ce travail.
La methode est ensuite envisagee.
Dans un premier temps, une typologie des elevages
effectuée
sur la
base
des
performances
zootechniques
-
'enregistrees de 1985 à 1990 a Bté réalisee. Trois groupes
d'élevages se distinguent, un groupe presentant de mauvaises
performances, un groupe presentant une bonne prolificite et un
groupe
présentant une
bonne
croissance chez
les
jeunes
animaux.
Dans un deuxième temps,
une
autre typologie des
-
élevages a
été effectuee
sur la
base
des
performances
sanitaires enregistrées de 1991 à 1992. Une Premiere classe
d'élevages sans pathologie s'oppose à une seconde classe
d'elevages à
pathologie respiratoire dominante et
forte
prévalence du jetage et a une troisième classe a pathologie
dominante locale ou genérale.
Ces deux typologies ont Bté finalement confrontees.
La classe d'éleveurs a dominante pathologique respiratoire et
à forte prevalence du jetage se retrouve dans le groupe des
éleveurs à mauvaises performances zootechniques. On y retrouve
également des éleveurs caractérises par une mortalité associee
à une pathologie digestive plus élevée. Les deux groupes
-
d'eleveurs à bonnes performances zootechniques sont composes
soit d'éleveurs sans pathologie, soit d'éleveurs a pathologie
dominante locale ou générale.

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prophylaxies en milieu villageois chez les petits ruminants de
al)
la region de KOLDA, (SENEGAL), mémoire de fin d'étude DESS
"PARC" , octobre 1990, 212 p.
21. TILLON (J.P.), Facteurs de risque et pathologie d'élevage,
etude des correspondances en élevage intensif porcin.
22. TILLON (J.P.) - Les etudes épidémiologiques à la station
porcine de Ploufragan.

finage, terroir:
Le terroir est le territoire exploite par un village, par une
communauté rurale.
Le finage est une circonscription sur laquelle un chef ou un village a
un droit de juridiction.
concëssion:
Terrain, le plus souvent clos, regroupant autour d‘une cour un
ensemble d'habitations occupées par une famille.
soudure:
Fin d'une periode comprise entre deux recoltes pendant laquelle il
*m
devient difficile de subvenir aux besoins. Dans la région de Kolda,
elle se situe generalement en août.
confiage:
Pratique qui consiste à prêter un animal reproducteur à quelqu'un pour
lui permettre de reconstituer son troupeau en conservant le ou les
produits de cet animal.
intrant:
Elément entrant dans la production'd'un
bien.
taux de renouvellement des femelles:
Nombre de femelles primipares rapporté au nombre total de femelles
ayant reproduit.***
II
fécondité/fertilité/prolificité:
Il existe plusieurs définitions de ces termes, qui représentent toutes
les qualités de reproduction des femelles. Nous utiliserons:
Fécondité: nombre de mises bas ou d'avortement par femelle et par an.
Fertilité (apparente): nombre de mise bas par femelle et par an.
Prolificité: nombre de produits ries vivants par mise bas a terme.
prbvalence du jetage:
I
Nombre de cas de-jetage observes.au cours de-n visites rapporté au
nombre d'observations (1 observation pour 1 animal et 1 visite) au
cours des n visites.
quotient de mortalité:
Nombre de morts observés pendant une période donnée rapporté au nombre
d'individus exposés pendant cette même période.
taux de mortalité annuel:
Nombre de morts pendant
une année rapporte à l'effectif moyen pendant
cette année.

soudanoguinéenne:
Zone Caractéris&e par un Climat OÙ la plUViOE&trie est de 800 à 1000

mm et la végétation de type savane boisée, transition entre la zone
soudanienne et la zone guinéenne.
végétation climatique:
végétation naturelle en l'absence de l'intervention de l'homme.


/ ANNEXE j
Préambule
-.
1: fiche inventaire
2: fiche entrée
3: fiche mise bas
4: fiche sortie
5: fiche pesee
6: fiche symptômes
7: fiche autopsie
I.Zootechnie
8 à 12: Variabilité des élevages pour quelques variables
retenues:
Histogramme des fréquences des élevages selon les
variables:
8: fertilite, prolificité
9: poids des mères à la mise bas, GQl
10: GQ2, GQ3 et GQ6
11: TM, MO
12: Ml, M2
13: - classification: histogramme des indices de niveau de la
hiérarchie
- les 3 groupes d'éleveurs
14 à 15 Analyse des 3 groupes de la partition zootechnique:
14: EFR, FE, PR, Al, IM, PM, GQl, GQ2
15: GQ3, GQ4, GQ5, GQ6, TM, MO, Ml, M2
-
II.Sanitaire
16 à 18: Tableau de Burtz sur 84 éleveurs
19 à 21: Analyse factorielle des correspondances:
19: histogramme des valeurs propres de la matrice
20: projection des éleveurs et variables sur le plan 1,2
-
21: projection des éleveurs et variables sur le plan 1,3
22: Classification: histagramme des indices de niveau de la
hiérarchie
23 à 25: Analyse des 3 classes de la partition sanitaire:
composition des classes,
23 Dl, D2, D3, CLS, CLO, CLC
-
24: ODO, RES, GAL, LCL, DIS, ACC, MAL, ND, PES, PEO
25: PEC, JEl, JE2, JE3, JE4, JES, JEO, JEC
26: Projection sur le plan 1,2
27: Projection sur le plan 1,3
III. Zootechnie et Sanitaire:
28 à 30 Analyses de variante:
28: PR, PM, IM
29: GQl, GQ2, GQ3, Ml
30: M2, PPM5

-
#
-..
.Nm
-0.
4.
3
0
1
anbysuuop!
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
wos
a!s!eg

ap
r-1

neadnoJ1
~-

saxre~suo3.4!~
anbyxuJo)u!
-
-
-
-
-
apos
-
a!s!es
.;I i
a -z 2
a
g
ap
a
2
7
C
7
CL
C
71

nsednoll

-*.
,
2
SUIVI PANURGE
- -
PETITS RUMINANTS ET BOVINS
1 FICHE ENTREE j
c
Observateur: ~
Département _
1
Espéce : OV / CA / BO
N-remplir le recto de cette fiche 0
1
CET ANIMAL ETAIT-IL DEJA CONNU DANS LE SUIVI PPR
?
O-remplir le verso de cette fiche q2
m -.a
CII
1
ANIMAL AUPARAVANT INCONNU DANS LE SUIVI
Numéro de boucle posée :j
(
1 1 1 j
- Numéro mére / rang dans la portée:
I/i J
Numéro Père :
Espèce : OV / CA / BO
Type génétique:
Ovins : T/P/W/D/M
Caprins :-S / G
Bovins : G/M/D/N/w
-Sexe : M / F
Date de naissance : LJ~IILllIl
.
Castration: 0 / N
estimation
-I
Age 1 la castration bois) : 1
iode 1 ]
,
LOCALISATION ACTUELLE DE L’ANIMAL
c a s t r a t i o n : *rid 1 piIce
Village :
1
Nom responsable troupeau :
-
1
i PROPRIETAIRE
DE L’ANIMAL
Sexe: M / F / I (inconnu)
. . ..Lien de parenté avec- resp. :
Lieu de résidence :
MC
AC
1
I AV l IN
méme concession autre concession
autre village
inconnu
-Activité : ME
I CO
I
I
I
l
I
dépendant autre I
commercant
I FO
CU
PA
AP
D P
AU
IN
ménagère
fonctionnaire
cultivateur pasteur
agropasteur
iqconnue
- RENSEIGNEMENTS A L’ENTREE
Date :
1
1 1 i
1 1 1 (
!
Poids :
.
Kg
Dentition :
pet. rum.
L/2/4/6/8/U
bovin 2Lf4L/6Ll6L/2A/4A/6A/8A/TT
Mode Elevage:
‘-*I
CIRCONSTANCE :
A C H
AMS
Achat
ASM

ach. sous la mere
1 Ddc;nN 1 %: 1 :% ] h%..ge
I
ach. mére suitée
l
I ARC
REC
R E S
arrivée en confiage
I INC
I
retour de confiage
I
reprise du suivi de l’éleveur
inconnue
ORIGINE GEOGRAPHIQUE :
VI
C
O
DE
RE
PA
AU
IN
même village
autre
inconnue
I
ri-t. com.
I
B. dép.
I rk région I
15. pays
I
I
-
EN CAS D’ACHAT :
Type vendeur :
ELT
A U E
CO0
élev. trad.
I
autre élev.
/
com. bétail
I SOD
INC
soc. dével. l inconnu
Prix d’achat :
j

)
1 )
)
1 1 F. CFA
-
Origine des fonds :
E C O
VCR
V C E
économie
l vente cuit. rente
1 vente céréales I
VAP
AEA
_
vente autre p. agricoles
I act. extra agr.
AUT
VBT
I
autre
l vente bovin trait
I
VBE ~ I
V P R
I
VEQ
vente bovin extensif
I INC
vente pet. rum.
vente équins
inconnue
SI L’ANIMAL EST UNE FEMELLE « ENTRANT )a AVEC DES PRODUITS JEUNES (dernibe portbe)
Date de la mise bas :
U/LiIU Numéro du produit SEXE
IjII/IM,F
estbmation
Rang :
L-l
L-LL-LLd
M/F
Nombre de produits entrants :
Lu
M/F

FICHE ENTREE Verso -
-
2
ANIMAL DEJA CONNU DANS LE SUIVI P.P.R. : TRANSFERT DE TROUPEAU
UI
(pour un animal précédemment suivi dans un autre troupeau)
L’ANIMAL ETAIT-IL DEJA BOUCLE : 0 / N
si oui
l
Numéro de boucle :
L - L - L - L - U
* si non
Numéro mérelrang dans la portée :
LIIlIl/lI
-
Date naissance :
H/I
1 1.
1 1 ]
1 1 1
Espéce:OV’ICA

SEXE:M/
F
PROVENANCE DE L’ANIMAL
village :
Nom responsable du troupeau :
NUMERO DE LA BOUCLE POSEE :
Age a ta castration (mois) : [ 1 ]
P
M
o
d
e
castration: trad, 1 pince
LOCALISATION ACTUELLE DE L’ANIMAL
Village : ‘L-L-L-I
Nom responsable troupeau :
J
PROPRIETAIRE DE L’ANIMAL
Sexe: M / F / i (inconnu)
L
4
r Lien de parente avec resp. :
tM
EP
F L
FR
PR
A P
T P
IN
I
lui-mëme hpoux I
I
fils-fille frere-sœur
I parent direct I autre parenté I
I
tierce personne incon,w
-
Lieu de résidence i.
MC
AC
AV
IN
1
méme concession autre concession I autre village I inconnu
Activité : ME
C O
F O
C U
PA
AP
I
I AU
ménagere
I commerwnt I fonctionnaire I
I
cultivateur pasteur I agropasteur
dépendant
autre I
IN
-
inconnue
-I-L
RENSEIGNEMENTS A L’ENTREE
Date:
1
I
J
[
I
I ‘LL-I
Poids :
L - L
Z-LlKg
-
Dentition :
pet. rum.
L/2/4/6/6/U
bovin 2L/4L/6L/0L/2Al4Al6A/8A/TT
Mode Elevage: -
CIRCONSTANCE :
A C H
AMS
Achat
ach. mére suitée
I
ASM 1 L!IE
ach. sous la mere
1 do: 1 Tp,C 1 hk%cge
-
l ARC
arrivée en confiage I
REC
RES
INC
retour de confiage
reprise du suivi de l’éleveur
I
inconnue
ORIGINE GEOGRAPHIQUE :
VI
I CO I DE
méme village.
rh. com:
13. dép.
l RE
m. région l PA
A U
IN
I?I. pays
I autre 1 inconnue
EN CAS D’ACHAT :
Type vendeur:
E L T
A U E
CO6
SO0
INC
élev. trad.
I
autre élev.
inconnu
I
com. bétail
I soc. dével. I
Prix d’achat :
1 1 ]
1 1 1 1 F. CFA
Origine des fonds :
E C O
VCR
V C E
VAP
AEA
-
économie
I vente cuit. rente
I vente cèreales
I
vente autre p. agricoles
I
act. extra agr.
1 AUT
VST
VBE

VPR
V E Q
INC
a u t r e 1 vente bovin trait I vente bovin extensif I
vente pet. rum.
I
vente équins
1 inconnue
SI L’ANIMAL EST UNE FEMELLE I< ENTRANT m AVEC DES PRODUITS JEUNES (derniére portée)
Date de la mise bas :
[-, , , , , , , , Il_--i ;uyro,du yd,uit , SEXE
aslunatmn
M/F
MIF
Rang :
I
I
1
Nombre de produits entrZIntS :
L
-
l
‘iIII’
t--lu M l F
ISFlA/IEMVT..CIRAD
-

SUIVI PANURGE
PflITS RUMINANTS ET BOVINS
Observateur:
Département -
Espèce : OV / CA 1 RO
L Date de Saisie sur
-Village:
I
/
I

1
Nom responsable du troupeau : i
l
NUMERO FEMELLE
Numéro Père
Note d’état : \\ : . i
a
A
M
..I
N
FMISEBAS( Date:
i
1

i

i-i-~-~. .
-__ Rang:
i
/

[
Type : (1)
avortement Imortinatalite normale
Poids à la mise bas : [._ I__ I :
NB produits nés :
2
Dont vivants à la naissance : .-.
l
*zI
T y p e g é n é t i q u e :
Ovins : T / P / W / D / M
Caprins: S / G
Bovins : GIMIDINI W
Animal : v
M
N u m é r o b o u c l e posée ! : ,:
Sexe : M / F
AU CONTROLE
vivant
mort
I
l si mort
Date :
Cause 4 :
MAL
T R C
A C C
INC
maladie
I
I
* si vivant
Poids :
trouble de croissance accident inconnue
II
K g
I

I
Animal : V
M
N u m é r o b o u c l e posée: 1 1
Sexe : bl / F
AU CONTROLE
vivant
mort
1 l-
1
j
t Cause
l si mort
Date :
13 :
MAL
T R C
maladie
trouble de croissance
l si vivant
Poids:]
1 I*
1 1
Kg
Animal :
Numéro boucle posée :
ii;
:
Sexe:M,/ F
AU CONTROLE
V
M
f
.
vivant
mort
* si mort
Date :
Cause (7 :
: MAL
T R C
* si vivant Poids :
maladie
trouble de croissance
u K g
I
i
Animal: v
Numéro boucle posée :
/
Sexe:M/F
AU CONTROLE
M
/
/
vivant
mort
si mort
Date :
l
1
I
Cause (3, :
MAL
MNT
T R C
maladie
I
malnutrition trouble de croissance
l si vivant Poids :
u K g
1
PROPRIETAIRE DES JEUNES PRODUITS
Lien de parenté avec resp.: fui-!ZmfJ &!Ix 1 filsfklle I frér,eur I parezdirect 1
-
AP
1
TP
1 IN
autre parenté tierce personne inconnu
Lieu de résidence :
M C
A C
1
même concession autre concession
AV
I N
I autre village I inconnu
- Activité : ME
C O
F O
ménagére
I commerçant
I
C U
fonctionnaire 1
I PA
AP
D P
AU
IN
cultivateur pasteur I
1
agropasteur
I
I
dépendant autre inconnue
(1) Avortement : expulsion de produits non a terme.
Mortinatalité: mise bas de produits parmi lesquels il y a des morts-nés. Ceci n’exclut pas qu’il puisse y avoir des produits nés vivants
aussi.
Normale : tous les produits mis bas sont n+%s vivants.
(2) Créer une carte individuelle manuelle pour les produits nés vivants uniquement, et ceci même s’ils sont morts avant le 1 er contr&.
(3) On entend par mahutrition, un défaut d’alimentation menant B la cachexie (manque d’aliment, manque de lait chez la mére allaitante.
mort de la mére allaitante...)
On entend par troubla de BOBO% un trouble amenant la mort du jeune animal (le terme est exclusivement rbservb aux trés jeunes
animaux de moins de 3 mis), vralswnblabknent
dû à une cause qui lui est propre (malformation congbnitale, inadaption au lait mater-
m.
nel,..) & l’exclusion de toute maladie’infectieuse ou parasitaire ou d’une intoxication.

SUIVI PANURGE
4
PETITS RUMINANTS ET BOVINS
Observateur’ -
.- .-_--
Département _
Espèce : OV/L;;. (5 1
.
1..
Numéro boucle :
1

j

1

j

1
1
Sexe:M/F
Numéro mére/rang dans la portée :
Ii.
Date de naissance :
LJcl-l
LLJ Lu
esltmatton
Village :
l
1 i
-1
Nom du responsable troupeau :
u--L-u
-_.
ETAT D’ENTRETIEN : BON / MOY / MAU / CAC i ;NC.
DATE SORTIE: 1 j 1 1 j / ) 1 1
CIRCOtiSTANCE : MOR
ABA .
VEN
VSM
VMS
DIS
DON
mort I abattage
I
vente
I vente sous mére I vente mére suitée
I
disparition
I
don
D O T
T R O
HER
DEC
FIC
dot I
troc
I héritage
I départ confiage I
fin confiage
I
ARS
arret SUIVI
DESTINATION GEOGRAPHIQUE
VI
C O
D E
RE
PA
A U
I d
mëme village I rît Comm.
I fi dép I rh région I ti pays I autres pays
+ytq: Ii
I En cas de mort, d’abattage ou de vente, veuillez donner les précisions demandbes ci-dessous ; recherchez-les av:?? soir I
I
.-
..--1
ABATTAGE RAISON :
FUN
AH0
CII3
UML
U A C
AUT
A U C
.C
I
cérémonie fun. accueil hoteI
I
I
I
circoncision urg. maladie urg. accident autopsie I a u t r e cérer-
2nnue
____-

_
L
VENTE
RAISON :
B A G
D S T
REA
besoin argent I
A R E
INC
destockage
réforme animale âgée I autre réforme I inconnue
TYPE ACQUEREUR :
SOD
E L T
A U E
société dèvel. 1
BOU
COE
1
‘NC
élev. trad.
I
autre élev.
I
I
boucher I com. bétail >
,onnuc
PRIX DE VENTE :
( 1 1 1 1 j j F. CFA
DESTINATION :
E C O
APA
AAN
A P D
AVI
$Ji>
économie
I ach. prod. agri.
I ach. animaux I ach. prod. divers I a&. y;~,‘:. i
$7
--_ ._-
TROC
Nature.
PRU
BOT
EQU
POR
AU1
IL,
petits rum. I
bovins traitI bovins?Zn.sifs
I
equins
I
porcins
I
autre i
-incont\\ti2
Complément d’argent : L’éleveur a-t-il reçu de l’argent en plus : 0 / N
L’éleveur a-t-il versé de l’argent en plus : 0 / N
_-.
M O R T
CAUSE : (11
MAL
I MNT
maladie
I
T R C
malnutrition
trouble de croissance I
A C C
I INC
accident
inconnue
_.-
si la cause de la mort est une maladie, essayez de préciser le diagnostic
-.
VI 0
..^
^ .- -
7
(1) On entend par malnutrition, un défaut d’alimentation menant à la cachexie (manque d’aliments, manque de lait chez la mére
::*nt,
mort de la mére allaitante...)
Orr entend par trouble de croissance, un trouble amenant la mort du jeune animal (le terme est exclusivement rkàerv6 aux t,
1
-une:

animaux de moins de 3 mois), vraisemblablement d5 a une cause qui lui aSI propre (malformation congénitale. inadaptation au
la!: C
,ate,
nei...) A l’exclusion de toute maladie infectieuse ou parasitaire, ou d’une intoxication.
ISRAIIFLA”
“: I,

--> Pour les aniaaux morts, essayez de préciser le diagnostic:
FICHE SORTIE
Verso -
Animal malade depuis (J) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fiche AUTOPSIE:
0 7 N
Cette maladie avait-elle déjà fait l’objet de fiche SYHPTOHE:
0 / N
-
A BEKPLIR SUR LE TERRAIN - hrrer les appareils ne présentant aucun signe clinique -
C O D E S
* . . . . ..a.
A
météorisation Cl
sang 0
parasites 0
SYST. KERVEUX
. . . . . . . ..*............................
boutons-croutes Cl
plaies-abcès Cl -->
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
APP. r..mxoTm
ENTOUREZ VOTRE DIAGNOSTIC
PETITS RIJHINANTS
BOVINS
DIAGNOSTIC:
----------------------------------------------------
-_---------------------------------------------------~
TECHNICIEE’
1 - Syndrôme Peste (pneumo-entérite)
1 - Charbon bactéridien
2 - Pneumopathies et maladies respiratoires
2 - Charbon symptomatique
Il
3 - Diarrhée (sans signes respiratoires)
3 - Botulisme
4 - Clavelée
4 - Cowdriose
DIAGNOSTIC
5 -. -Yaladies .cutanées et-ectoparasites
‘- --5--.I&igestion - rmétéorisation
VETERINAIRE
6 - Indigestion - météorisation
6 - Intoxication
7 - Intoxication
7 - Diarrhée
8 - Autre maladie --> ..*...................
8 - Pneumopathies et maladies respiratoires
9 - Haladie non identifiée
9 - Trypanosomiase et autres syndrômes anémiques
DIAGNOSTIC
10 - Haladies cutanées et ectoparasites
LABORATOIRE
11 - Autre maladie --> *.........,.....**..,,....
12 - Haladie non identifiée
IJ
--> Si des remrques vous paraissent utiles, notez les ICI: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...<.... -
....................................................................................................................................
....................................................................................................................................

i
Offset Imprimerie Sais-d-Paul
Département :
P E S E E S SUCESSIVES
Arrêt de pesée
Comm. rurale :
2
.
a.0
.- c
Village :
1 1 I I
.z c-u
“1..^
mE
) Classe u-w Jours : peser chaque quinzaine bans cette classe les jeunes animaux ayant entre 0 et 90 jours. Prccbder B une pes& supplémentaire au-del& de 90 jours.
Claana Wl inllrn-1 *n. neww chnnue mois dqns cette classe les animaux avant entre 90 icun et 1 ans. Prc&&r & une pes&e supplémentaire au-del& d’l an.

enb!~ewJo~u!
ayeg
: nsadno
P”I
:
nleedno~eL

6
SWJVI Pz!.l?uRCE
“-ETITS RUMINANTS ET BOVINS
i Observateur:
Département:
i Date de saisie:
fichier manuel I I I I I I I I 1
iA
- clinique
Espèce:
OV / CA / BO
fichier inforn. I I I I I I I I I
l
- laboratoire-w fichier inforn. I I I I I I I I l
DATE DE LA VISITE PRECEDENTE:
w
w
w
ANINAL HALADE DEPUIS (J) . . . . . . . . . . . . . . . . ..*..........
i, LOCALISATION
Village:
i
I
I
I
Resp. Troupeau:
I I I I 1
Sevré:
0 / N
Gestation:
O
/
N
IDERTIPICATION Numéro: i I I I I I
Wuriéro nère/rang: UI/l---l
Lactation:
O
/
N
Date dernière mise bas:
1
Date de naissance: LJI/1 w
L-L-I
Sexe: N / F
WL-L-IW
.- DATE DE VISITE:
111111111
1
A REHPLIR SUR LE TERRAIN - Barrer les appareils ne présentant aucun signe clinique -
CODES
1 ETAT GENERAL TEHPERATURE: . . . . . . . . ‘C FREQUENCE RESPIRATOIRE --> Norm q t 0 tt q
U
HUQOEUSES:
pâles 0
congestionnées 0
jaunes Cl
I
1 1 l
1
EHEKMFOINT:
maigreur Cl
cachexie 0
oedème 0
anorexie Cl
1
1 I
I
HOTXKITE:
abattement 0
décuhitus 0
coma CI
I
1 1 J
APP. RESPIRATOIB
Toux q
DIIPIUJLTEs IiESPI2ATflIBEs --> t [7
tt- 0
ttt 0
l-
-
JETAGE:
séreux 0
purulent 0 sang Cl
-~
I
.I
I
I
I
1 APP* -DIGEsTIF BOUCHE: hypersalivation. 0 congestion q ulcères 0’
RUHINATION:
diminuée 0
météorisation 0
LSYST. DIARRaE: pateuse 0 liguide --> t [7 t,t q sang Cl parasites 0 I 1 1 I I
TREI5LE3¶EHTs cl
lUJRNIS0
CtMKJLSIONS 0
ATAXIE q
PARALYSIE 0
TETANIE q
AUTRES: 0 --> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
U-I-J-J
LARH01EHENTs q
KEUlWC9NJONCl’IVITE
0
CECITE 0
l 1 1 1 1
POIL:
piqué-sale CI
dépilation 0 -->
. . ..Cl.................................
PEAU:
boutons-croutes fl
plaies-abcès El --> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
PRURIT 0 ECI’OPARASITES fl GANGLIONS 17 -->
o.................................
I 1 1 1 I
APP. -L#kOTEuR
BOITERÏE - DOULEUR 0 _ --> . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~.................................
k
.
ACCIDENT 0
AlUICULdTION 0
FRAcTuREn
II
II
I
AVOFlXKENT
0
HEllUTE q
Ndi DELIWANCE fl
DYSWIE 0
EEHATWIE 0
I 1 1 1 I
L-
INFLAMATIOHl!AlMAIBE q
LE!XONS DES TRAYONS 0
LAIT:
jaune 0
?a 0
sang q
agalactie q
1
1 1 1 I
LPl2FammTS
SANG:
tube sec CI
anti-coagulant III
SXLLESn PLACEZNTA~ FOETUS [7
.-
LAIT 0
ECOUVILLM cl -->
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

FICHE SYMPTOMES
verso
ENTOlJF!!Z VOTRE DIAGNOSTIC
CODES
-t
PETITS RUI!INANTS
BOVINS
DIAGNOSTIC
----___---------------------------------------------.
------------------------------------------------------.
TECHNICIEN
1 - Syndrôme Peste (pneumo-entérite)
1 - Charbon bactéridien

c - Pneumopathies et maladies respiratoires
2 - Charbon symptomatique
3 - Diarrhée (sans signes respiratoires)
3 - Botulisme
4 - Clavelée
4 - Cowdriose
DIAGNOSTIC
5 - Waladies cutanées et ectoparasites
5 - Indigestion - météorisation
VETERINAIRE
t
6 - Indigestion - météorisation
6 - Intoxication
7 - Intoxication
1 - Diarrhée
ut
8 - Autre maladie --> . ..*.......*...*...*..
8 - Pneumopathies et maladies respiratoires
i
9 - Haladie non identifiée
9 - Trypanosomiase et autres syndrômes anémiques
DIAGNOSTIC /
10 - Waladies cutanées et ectoparasites
LADOPJTOIRE
j
11 - Autre maladie --> . . . . . . . . . . . . . ..*..........
12 - Haladie non identifiée
rr
r
--) Si des remarques vous paraissent utiles, notez les ICI: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.
,
1..

-
.
.
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..................................................................
...........
..................................................................
........... .
...............................................................................
...............................................................................
...............................................................................
................................................................................
,
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .._....................
. . . . . . . . . . . . .
- -- _
TRAITEHENTS ÉPFECTDES
CODES
I
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
TRAITElENTS r
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II
r
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
r
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
CADRERESERti AU LAKXA!l'OIRE
..............................................................................
:
l-
..............................................................................
..............................................................................
..............................................................................
.............................................................................. r
..............................................................................
..............................................................................
.............................................................................. r
..............................................................................
.............................................................................. r

SUIVI PANURGE
Recto
- PETITS RUMINANTS
- Observateur :
Département : .__. --..- - - _._-_.
Espèce
OV l CA
Mort ou Sacrifié : date
1
1 1
1
1

]
1 1 1 Heure _-_-_ __ _.. -.
<II Autopsie : date 1 1 1 1 1 1 1 1 j heure -- Saisie fichier manuel i j-.-j i.Lli L-L
Refrig&é ou Congelé
1
1
1 ]
/
]
[ 1 ] heure ~-
I
Village
U-LJ
~
Responsable du troupeau
j
1 1 j
1 ---.-
II
Numéro boucle
I I I I I 1
Sevré
Oui / Non
I Numéro mére / rang
I/l
1
Gestation
Oui 1 Non
Age
Sexe M l F
Mise bas il y a
I
j o u r s
- Malade depuis 1 1 1 jours
Lactation
Oui / Non
Fiche sanitaire individuelle
Oui / Non
F i c h e foyer oui / Non
-
EXTERIEUR
Etat d’entretien: normal, maigre, cachectique
- PEAU
N
dépilation, croute, claveke, abck, traumatisme, gale, tiques, poux.
ORIFICES
N
jetage, larmoiement, diarrhée très liquide, avec sang.
m MUQUEUSES
N
buccale, nasale, oculaire, vaginale.
anémie, ictbre, pétkhies. hemorragies,
excoriation, ulcére.
- 1 OUVERTURE ]
ilSSU S/CUTANE
N
œdéme, hémorragie.
w MUSCLES
N
decoloré, rouge sombre.
CAVITES PLEURALE
N
liquide clair, jaune, brun, sang, pus. pétkhies, adhérences.
1c PERITONEALE
N
liquide clair, jaune, brun, sang, pus, @téchies. adhérences.
CAVITE THORAXIQUE
hypertrophi6.
pale, fonc6, ferme, élastique
-
hépatisation (zone foncé, dure, en dépression), abcés, adhérences.
POUMONS
N
coupe: mousse, liquide, sang, pus, vers, nodules.

l
I proportion atteinte: l/lO. 1/4. 1/2, 3/4, tout.
-
\\ ganglions : œdematié, congestionné, hémorragique.
- TRACHEE
N
mousse, bol alimentaire, sang, p&téchies, hémorragies, vers,
PERICARDE
N
liquide clair, orange, sang, adhérence,
6paississement.
CCEUR
N
décoloration, p&&chies, tache hemorragique.
Entourez le N quand l’organe est normal
ISRA / IEMVT - CIRA0

A
l.-l
Recto
f
1
j
CAVITE ABDOMINALE 1

r hypertrophie (bords mousses), atrophre, déformé.
-
pâle. orange. violace. vert, marbrures ou foyers jaun2itres.
tache blanche, tache h&mxragique.
coupe: friable, nodules durs ou purulents.
-
parasites: douves, boule d’eau.
VES. BILIAIRE
N
congestionnée, hémonagique, distendue, bile epaisse ou granuleuse.
--
?ATE
N
hypertrophiee,
boueuse. sang noirâtre.
IEINS
N
apres dkapsulaticx (obligatoirement) : adherences,
--
hypet-trophi~, ckkdoré, congestionn8.
pétéchies. hémorragres.
1 coupe: cortex et medutla uniformement
rouges, pulpeux, calculs.
urine foncée, brune, sang. calculs
VOIES DIGESTIVES
LOUCHE
N
v&Gcules, pustules, aphtes, pWchies. ulcération, = chou-fleur *.
-
/ localisation : langue, gencives. joues.
ESOPHAGE
N
érosion3 lineaires
UMEN
N
contenu tres sec, corps étrangers. parasites.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
EUILLf?T
N
contenu trés sec ou galette compacte.
AILLETTE
N
congestion. hémorragie, ulcére.
ITESTINS
N.
congestion, contenu hémorragique, intestin grêle, gros intestin.
plaques de Peyer et/ou valvule iléocaecale : hemorragiques,
ulcerées.
-
parasites : œsophagostomes, Monezia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
i
ixntenu du rectum: constipation. diatrhee . . . _ . _ . . . , . . . . . . . . . . .
. . .
ONCLUSKINS, REMARQUES :
ALADIE SUSPECTEE :
P-S EFPEC!l’UES
Poumon Cl
Cerveau (frottis de cerveau) 0
Liquide d’épanchement 0
Coeur •l
-
Os long Cl
Pus0
Foie (frottis de foie) 0
Foetus 0
Sang (frottis sanguin) q
Rate (frottis de rate) q
Placenta 0
Autres --> . . . . . . . . . , . . . . . . . . . , . .
Rein 0
Endoparasites 0
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...*..
-
Ganglions 0
Ectoparasites 0
**.,.................*....,......
CADRE BESERVE AU Larma!coIRE
..............................................................................
..............................................................................
..............................................................................
..............................................................................
..............................................................................
. .
...........................................................................
. .
...........................................................................
..............................................................................

a
V a r i a b i l i t é d e s é l e v a g e s p o u r q u e l q u e s v a r i a b l e s r e t e n u e s :
FERTILITE
nidpoint70
14
78
a2
86
90
94
98
102
106
110
114
118
122
126 L
130
134
I!?!!!!?

l . * . +....1...*
+ l . * . I..,.
+ . . . . :1.*..
+ l . * . 1
1
2
3
4
5
0
Histogran Frequency
PROLIFICITE:
Hidpoint
2
99 I
0
102
5
105 \\-
3
108 -
6
111 -#
3
114 -,
2
117 m
5
120 -1
2
123 -
4
126 -1
4
129 -
2
132 -
1
0
:38 -
0
141
0
144
1
149 m
I.... t .,*. Il.... t . . . . I.... t . . . . I.... t....:I: . . . . t . . . . 1
0 2 4 6
8
10
Histograrn Frequency

9
POIDS DES HERES A LA USE BAS:
Count
Hidpoint
1
20.50 111
2
21.25 -
3
22.00 L-1
4
22.75 -
6
8
Et‘ -
*
5
25.00 -
5
25.75 -
1
26.50 -
2
27.25 0
0
28.00
1
28.75 sllp~
1
29.50 œ
*
0
30.25
0
31.00
0
31.75
1
32.50 I-
*L
. . . I.... t . . . . I....t . ..* 1....+ .*.. 1
II....
t .,*.
I....
t l
0
2
4
6
8
10
Histogram Frequency
GQl (15 jours - 1 aois) :
Count
nidpoint
1
73.0 -
0
75.5
3
78.0 -1
6
3
ii:; T
4
85.5 -
7
88.0 *
\\
1
90.5 -
1
93.0 -.
2
95.5 0
4
1c
98.0 -
1
100.5 -
2
103.0 -
2
105.5 9
II
0
108.0
2
110.5 0
1
113so 17
1
t . . . . I.,,, *.. 1.,.*-t . . . . I,*..t....I
. ..*
l +*. .**a

t l
0 2 4 6
8 10
Histogra81 Prequency

1 0
GQ2 ( bois - 3 mois):
6
73.0
i
78.0 75.5
3
83.0 80.5 l--
8
88.0 85.5
i
93.0 90.5
ii
98.0 95.5
3
103.0 100.5
0
105.5 f . . . . t *... I*... + . . . . I..., + .**.; . ..* t....; .*.. t...;‘o
0
2
4
Histoqram Prequency
GQ3 (3 mois - 5 mois ):
f .,** + ..,, 1 . . . . t,,., I..,* t*..a I.... t....I.*..+L...I
0
4
8
12
16 20
Histogram FreqUenCy
GQ6 (5 mois -, 7 mpis ) :
Cour$
Mldpoint
0
11”; -
00
-1;
0
0
12 -
16 I -

Ëistogram Frequency

11
.*
TAUX DE MORTALITE DES FEMELLES ADULTES:
- Count
Midpoint
0
-2
7
024
4
6
7
8
6
10
4
12
3
14
3
16
1
18
0
20
1
22
0 .
24
0
26
1
28
0
30
. . . +
. . . . . 1 . . . . +
. . . . 1
. . . . +*...1....+....1....+....1
0
2
4
6
8
20
Histogram Frequency
= MORTALITE 0 - 5 mis:
Count
Midpoint
0
- 1
7
0
1
1m
6
2
5
3
2
7

5-
1

4
7
1

1
99
2
10 7
2
11 m
0
12
0
13
1
1
4
9
0
15 11 . . . . -t....1....+....1....+....I....+....I....+....I
0
2
4
6
8
10
Histogram Frequency

12
MORTALITE 1 - 5 mois:
Count
Midpoint
0
-3
0
-1
6
1
2
3
7
5
3
7
-
5
9
4
11
5
13
1
15
2
17
3
19
1
21
0
23
0
25
1
27
-
0
29
. . . . + . . . . 1 . . . . + . . . . 1 . . . . +....I....+..."I....+....I
0
2
4
6 8 10
MORTALITE 5 - 12 mois:
-
Count
Midpoint
0
-2
7
0
0
2
3
4
-&
a
I
;2
i
3
14
3
16
1
18
0
20
1
22
0
24
0
26
1
28
Iv
0
30 I1 . . . . +....I....+....I....+..".I...*+....I.~..+....I
0 2
4 6 8 10
Histogram Frequency

1 3
classification hiérarchique ascendante sur 2 facteurs de 1’AFB sur les variables zootechniques:
---^-----------------------------------------------------------~---------------------------------
! J ! I(J) ! A(J)! B(J)!T(J)!T(Q)!
HISTOGRARHE
DES INDICES DE NIVEAU DE LA HIERARCHIE
! 79!
95! 78: 74! 374! 374!t~*~~t~tt~t*~t~f~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
! 78!
57! 76!
77! 225! 600!kk~rkjrjrkrtrli*JlrktJltJlirttkttf
! 77!
20! 73! 75! 79! 679!***********
! 76!
20! 69! ID! 78! 756!**********
! 75!
12!
72!
8! 49! 805!*****i*
! 74!
ll! 71!
66! 44! 849!***t**
! 73!
7!
63!
60! 26! 876!****
! 72!
6! 67! 65! 23! 898!***
! 71!
4!
57!
7! 16! 914!**
! 70!
4! 35! 58! 15! 930!**
!
69!
3! 68! 51! 13! 943!**
! 68!
2! 64! 59! 8! 951!*
! 67!
2! lO! 62! 7! 958!*
! 66!
2! 42! 61! 7! 965!*
Les trois classes d& la partition
LA CLASSE 1 ( 74) EST CGHFOSEE DES
11 1RD1v1ws SUIVANTS
DRDI MNA HARO TIDI WAND HALO OUSS DIAL DRSE AM IDAK
LA CLASSE 2 ( 76) EST CONPOSEE DES
15 INDIVIDUS SUIVANTS
DIAR ALKA BAWA NIAH SARB SASA ATDI ANSE ADAH DIRA BOUG GHAR HAKA HBRH
KEBA
LA CLASSE 3 ( 77) EST COMPOSEE DES
14 INDIVIDUS suIVANTS
HANB FADY YAHA OUSK BALL DAOU WBA FGDE NIOR SAHS YAKA OHBA RASE SEC0

VARIABLE
EPR
CLASSE EFFECTIF HOYENNE
HINIHUM
HAXIHUM
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIMITES DE CONFIANCE 95 %
1
11
6.25455
3.10000
17.7000
3.98551
63.7218
3.85119
8.65790
2
15
7.09333
1.90000
lb,9000
4.58991
64.7074
4.72311
9.46355
3
14
5.23571
2.10000
12.5000
3,11347
59.4661
3.57149
6.85994
VARIABLE
.FE
CLASSE EFFECTIF MOYENNE
BINIHUH
MAXIMLJH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIHITES DE CONFIANCE 95 %
1
11
97.6364
83.0000
118.000
9.54679
9.77790
91.8794
103,393
2
15
110.800
75.0000
131.000
13.7025
12.3669
103.724
117,876
3
14
117.286
73.0000
132.000
15.7046
13.3900
108.891
125.680
VARIABLE
PR
CLASSE EFFECTIF HOYENNE
HINIHUH
HAXIMUM
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIHITRS DE CONPIANCE 95 %
1
11
114.000
104.000
125.000
7.38549
6.47850
109.546
118.454
2
15
126.600
112.000
147.000
8.62402
6.81202
122.147
131.053
3
14
110,357
100.000
128.000
7.15754
6.48579
106.531
114.183
VARIABLE
Al
CLASSE EFFECTIF HOYENNE
HINIHUU
HAXIHUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIIITES DE CO1IFIANCE 95 %
1
11
479.364
390.000
550.000
53.8368
11.2309
446.899
511.828
2
15
453.000
387.000
555.000
36.7967
8.12290
433.998
472.002
3
14
436.286
359.000
499.000
30.2902
6.94275
420.095
452.477
VARIAEiLE
IH
CLASSE EFFECTIF HOYEMiE
HINIMJN
HAXIHUM
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIHITES DECONFIANCE95b
1
11
271.909
244.000
331.000
22.3748
8.22876
258.417
285.402
2
15
246,000
208,000
284.000
23.7094
9.63795
233.757
258.243
3
14
247.500
224.000
278.000
17.0995
6.90889
238.360
256.640
VARIABLE
PH
CLASSE EFFECTIF MOYENNE
HINIHUM
HAXIHUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIIITES DE CONFIANCE 95 %
1
11
22.5000
20.7000
24.6000
1.25839
5.59284
21.7412
23.2588
2
15
25.9467
23.6000
32.3000
2.14133
8.25282
24.8409
27.0524
3
14
24.5071
21.7000
29.3000
1.79624
7.32946
23.5470
25.4673
VARIABLE
a?1
CLASSE EFFECTIF HOYENNE
HINIHUH
HAXIHUH
ECART-TYPE
COEFP VARIA
LIKITES DE CONFIANCE 95 %
1
11
85.1818
73*0000
103.000
8.09961
9.50861
80.2976
90.C1661
2
15
84.7333
78.0000
94.0000
4.46425
5.26858
82.4280
87.0387
3
14
100.643
85.0000
113.000
7.76993
7.72030
96.4897
104.796
VARIABLE
w
CLASSE EFFECTIF HOYENNE
HINIWUW:
HAXIMUH
ECART-TYPE
CQEPF VARIA
LIMITES DE CONFIANCE 95 %
1
11
78.8182
67.0000
102.000
9.73108
12.3462
72.9501
84.6862
2
15
81.0667
71.0000
90.0000
5.17001
6.37749
78.3969
83.7365
3
14
92.5714
77.0000
104.000
7.76178
8.38464
88.4226
96.ï203

15
VARIABLE
GQ3
CLASSE EFFECTIP HOYENNE
HINIHUH
HAXIHUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIHITES DE CONFIANCE 95 %
1
11
42.1818
14.0000
59.0000
11.3042
26.7988
35.3651
48.9985
2
15
52.8000
40.0000
71.0000
7.45833
14.1256
48.9485
56.6515
3
14
56.1429
48,OOOO
63.0000
4.42166
7.87573
53.7794
58.5063
VARIABLE
GQ4
CLASSE EFFECTIF HOYENNE
HINIHUM
HAXIHUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIWTES DE CONFIANCE 95 %
1
11
29.0000
13.0000
43,oooo
7.93153
27.3501
24.2171
33.7829
2
15
35.4000
26.0000
45.0000
!5.21279
14.7254
32.7081
38.0919
3
14
36.8571
28.0000
49.0000
5.55308
15.0665
33.8889
39.8254
VARIABLE
GQ5
CLASSE EFFECTIF MOYENNE
HINIHUH
HAXIHUH
ECART-TYPE
COEPF VARIA
LIHITES DE CONFIANCE 95 %
1
11
24.1818
6.00000
33.0000
7.56569
31.2867
19.6195
28.7441
2
15
32.8000
23.0000
44.0000
5.76426
17.5740
29.8233
35.7766
3
14
29.3571
-1.00000
46.0000
11.1778
38.0753
23.3823
35.3319
VARIABLE
(326
CLASSE EFFECTIF HOYENNE
HINIHIJH
'HAXIHUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIHITES DE CONFIANCE 95 %
1
11
19.0909
10.0000
31.0000
6.02200
31.5438
15.4595
22.7223
2
15
25.1333
-20.00#0
37.m
13.0326
51.8539
18.4033
31.8633
3
14
27.5714
5.ooooo
44.0000
11.3497
41.1648
21.5047
33.6381
VARIABLE
TH
CLASSE EFFECTIF HOYENNE
BINIHUH
MAXIMUM
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIHITES DE CONFIANCE 95 8
1
11
12.9818
2.30000
30.3000
8.52652
65.6805
7.84014
18.1235
2
15
9.84ooo
.oooooO
18.7000
5.65530
57.4725
6.91962
12.7604
3
14
8.41429
.oooovo
27.4000
7.90134
93.9039
4.19084
12.6377
VARIABLE
HO
CLASSE EFFECTIF HOYENM
HINIMJH
MAxrHuM
ECART-TYPE
COE@ VARIA
LIHITES DEoor(FIIiwCE 95 8
1
11
4.40000
.oooooO
11.1ooo
3.69545
83.9875
2.17156
6.62844
2
15
3.55333
.#OOOO
7.40000
2.20026
61.9211
2.41712
4.68954
3
14
5.40714
,OOOOOO
13.8000
4.27776
79.1131
. 3.12058
7.69370
VARIABLE
Ml
CLASSE EFFECTIF HOYENNE
HINIHUH
HAXIHUH
ECART-TYPE
COEPF VARIA
LU¶I¶'@ DE CONFIANCE 95 8
1
11
14.3091
1.5oooo
26.1000
6.58213
45.9996
10.3399
18.2783
2
15
8.33333
. 000000
15.2000
4.04470
48.5364
6.24466
10.4220
3
14
6.02857
. 000000
19.4000
5.80977
96.3706
2.92312
9.13403
VARIABLE
H.2
CLASSE EFFECTIF HOYENNE
HINIHUH
HAXIHUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIHITB DE CONFIANCE 95 0
1
11
14.7727
4.40000
27.1000
5.76085
38.9965
11.2988
18.2467
2
15
7.42667
.ocJoooo
13*3Ooo
3.97802
53.5639
5.37243
9.48091
3
14
5.58571
.OOOOOO
15.4000
4.79998
85.9331
3.02002
8.15141

1 6
Tableau de Burt
sur 84 éleveurs
Nous avons retenu et commenté certaines parties du tableau de Burtz
qui croise les variables qualitatives deux à deux, sur l'ensemble tics
éleveurs présents en 1991-1992, qu'ils soient ou non présents en?;':
-
1985 et 1990.
*La patholoaie:
- quel lien entre la duree de pathologie (DUR) et la dominante
pathologique (DOM)?
-.
ODO
RES
GAL
LCL
Dl
34
0
0
0
D2
3
7
7
13
D3
1
10
2
7
Remarque: nous retrouvons que les éleveurs qui n'ont pas de pathologie
(Dl), n'ont pas de pathologie dominante (ODO).
Les éleveurs chez qui la pathologie respiratoire (RES) domine ont
plutôt une duree de pathologie élevBe(D3).
Beaucoup d'éleveurs chez qui la pathologie locale domine ont une duree
_
totale de pathologie faible (D2). C'est aussi le cas chez les éleveurs
chez qui la pathologie générale (GAL) domine.
- La saison dominante de pathologie a-t-elle un lien avec la
pathologie dominante?
-
ODO
RES GAL
LCL
CLS
2
13
7
7
CL0
34
1
1
1
CLC
2 3
1
12
Remarque: nous retrouvons de nombreux eleveurs (34) qui n'ont pas de
saison dominante de clinique et qui n'ont pas de dominante de
pathologie: il s'agit des éleveurs qui n'ont pas eu de pathologie
pendant la periode.
La clinique apparaît dominante en saison sèche (CLS) et beaucoup de
ces eleveurs ont une pathologie dominante respiratoire.
Chez les eleveurs chez qui la saison dominante est la saison des
cultures (CLC), la pathologie locale (LCL) est souvent dominante,
*Les pertes:
-lien entre saison dominante de pertes et cause dominante de per%:e::
DIS
ACC MAL ND
PES
11
4
8
4
PEO
3
1
4
33
PEC
4
5
4
3
Remarque: les Qleveurs qui n'ont pas de pertes se retrouvent sans
cause dominante de pertes (ND) et sans saison dominante de perte-:
(PEO).

17
Les éleveurs qui ont la disparition (DIS) comme cause dominante de
pertes sont souvent des éleveurs chez qui la saison dominante de
pertes est la saison sèche (PES). C'est en effet la saison où les
animaux divaguent.
De même les éleveurs chez qui la cause dominante de pertes est la mort
par maladie (MAL) ont souvent la saison sèche comme saison dominante
de pertes. Nous avons aussi vu que la clinique dominait à cette
saison.
La plupart des eleveurs qui perdent surtout des animaux par accident
(ACC) perdent des animaux surtout en saison des cultures. A cette
saison les animaux sont plus souvent dans la concession, rentrent le
soir et repartent pour être mis au pïquet le matin. Ils sont notamment
plus souvent à proximité des chevaux et du matériel, souvent
responsables d'accidents.
- Peut-on trouver des points communs entre la pathologie dominante et
la cause dominante de pertes?
D I S
ACC MAL ND
ODO
10
5
7
16
R E S
2
1
1
13
GAL
3
0
4
2
LCL
3
4
4
9
Beaucoup d'eleveurs qui n'ont pas de cause dominante de pertes n'ont
pas de cause dominante de pathologie. On y retrouve les 15 éleveurs
qui n'ont eu ni pertes ni pathologie. On y retrouve aussi un certain
nombre d'eleveurs chez qui domine la pathologie respiratoire, qui est
la dominante la plus courante.
Par ailleurs, ceux-qui n'ont pas de dominante pathologique ont pour un
certains nombre la disparition comme cause dominante de pertes.
Les éleveurs qui ont une dominante pathologique génerale perdent le
plus souvent leurs animaux par maladie ou par disparition.
*Comment le ietase est-il renresente en fonction de la oatholouie ou
des nertes?
?l
- jetage et pathologie:
JE1
JE2
JE3
JE4
Dl
6
12
11
5
D2
4
13
10
3
D3
2
3
7
8
Le jetage fréquent (JE4) se retrouve une fois sur deux chez des
eleveurs qui ont une durée de pathologie importante (D3).
Le jetage faible et moyen (JE2 JE3) se retrouve souvent chez des
Qleveurs qui ont pas ou peu de pathologie (Dl D2).
Le jetage absent ou très faible (JEl) se retrouve une fois sur deux
chez des Qleveurs qui n'ont-pas eu de pathologie (Dl). Et on le
retrouve donc plus souvent chez des eleveurs qui n'ont pas de
dominante pathologique (ODO).
JE1
JE2
JE3
JE4
ODO
6
13
14
5
RES
4
2
3
8
GAL
1
3
4
1
LCL
1
1 0
7
2

Paradoxalement on y retrouve aussi un certain nombre d'eleveurs chez
qui la pathologie respiratoire domine. Cependant ces derniers sont
plus nombreux 8 avoir un jetage important (JE4).
Les jetages faible et moyen (JE2 JE3) ne sont sans doute pas tres
specifiques et se rencontrent chez beaucoup d'éleveurs sans dominante
pathologique (ODO), ou a dominante pathologique locale.
-concernant les pertes, la prévalence du jetage ne donne pas
dPinformations bien specifique:
JE1
JE2
JE3
JE4
DIS
1
6
8
3
ACC
1
4
3
2
MAL
1
7
6
2
ND
9
11
11
9
C'est surtout le jetage faible a moyen qui domine, quel que soit laa
cause dominante de pertes.
*Influence de la saison:
-
La pathologie comme les pertes dominent soit en saison sèche, soit
toute l'annee.
PES
PEO
PEC
CILS
10
13
6
-
CL0
11
20
6
CLC
6
8
4
II en est de même pour le jetage:
JES
JE0
JEC
CLS
12
11
6
CL0
18
14
5
CLC
9
7
2
Ainsi même chez les eleveurs chez qui la clinique est dominante en
-
saison des cultures, le jetage est le plus souvent dominant en saison
sèche ou sans saison dominante, et inversement.
JES
JE0
JEC
PES
11
15
1
PEO
18
14
9
PEC
10
3
3
On ne peut tirer plus de conclusions de la saison dominante de jetage
et de la saison dominante de pertes.
-

1 9
Analyse factorielle des correspondances sur les variables sanitaires:
----_--------_-_-----------------------------------------------~----------------------------------------------------------
!NUM !ITER ! VAL PROPRE ! POURCENT! CUMUL !*!
HISTOGRAMME DES VALEURS PROPRES DE LA HATRICE
-_------------------------------
-------------_-----------------~----------------------------------------------------------
! 2! O!
~4412 ! 18,287 ! 18,287 !~!tt**~~~ii~**~*~!i~~~~~~~~~~~~~~!~~~~~~~~~~~~~~~!~~~~~~~~~~~~~~~
! 3!
0 !
,29242
! 12,041 ! 30.328 !t!*~***~********~!~~~~~~~~~~~~~~~!~~~~~~~~~~
! 4!
2 !
,28375
! 11,684
! 42.012 !*!*k~t*****~*~*~~!i~~~~~~~~~~~~~~!~~~~~~~~
!5!
2!
.24262
!
9,990 ! 52,002 !*!******~*~*k*ik*!*~~~~~~~~~~~~~~!~~~
! 6! 2!
.22379
!
9,215 ! 61,217 !*!~*k*t****~~~,~l!*~~~~~~~~~~~~~~!
.
! 7!
2 !
,18693
!
7,697 ! 68.914 !*!*t*~~*t****~~*~!~~~~~~~~~~
! 8! 2!
.14546
!
5.989 ! ‘14,904
!r!**~J~t****~~*t*!l~~~~
! 9!
2!
.12364
!
5.091 ! 79.995 !*!***************!**
!lO! 2!
JO752 !
4.427 ! 84.422 !t!ttlfiJiktt*ktftf!
!ll!
2!
,08957
!
3.688 ! 88.110 !*!**f****f*ff*
!12! 2!
.08116
!
3.342 ! 91.453 !*!*********ff
!13! 2!
.06061
!
2,496 ! 93.948 !*!********
!14! 3!
.05588
!
2.301 ! 96.249 !*!****a***
!15! 5!
,04839
!
1.992 ! 98.242 !*!*******
!16! 3!
.02631
I
1.083 ! 99,325 !*!****
!17! 3!
.01337
!
,551 ! 99.876 !*!**
!18! 2!
.00302
!
.124 ! 100.000 !*!
! 19 !
O!
.ooooo !
.ooo ! 100.000 !*!
!20! 2!
dOOOO!
.ooo ! 100.000 !*!
!21!
4!
.ooooo !
,000 ! 100,000 !*!
!22! 3!
,ooooo !
,000 ! 100.000 !*!
!23! 2!
.ooooo !
,000 ! 100.000 !*!
!24! 2!
.ooooo !
.ooo ! 100.000 !*!
estimation de l’inertie expliquée par les trois premiers axes:

20
1 AXE HORIZONTAL( l)--AXE VERTICAL( 2)--TITRE:
NOHBRE DE POINTS : 64 - LIHITES IMPOSEES : -.96464 ET 1.08827 SUR L'AXE HORIZONTAL
-.88719 ET
.82589 SUR L'AXE VERTICAL
t-----------TIDI----------------------------
-----_-_____ f"""""""""""""""-""""~""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""~
!
WAND
!
!
!
LCL
MAMASASA
!
!
!
GHAN
!
!
!
MBEHACC PEC
OMBA
!
!
!
NIAH
!
ND
!
!
!
!
!
SAHSJES JEC
PEO
!
!
CU!
JE2
JE4 !
SAHB
!
!
!
ADAH
!
RES
D2
!
!
!
KALODIAR
!
!
!
NAMO
!
FODE
NIOR !
!
DOBA
!
!
t -------DIAL-------------------------------------------
+"""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""~
CLS
!
MJG
!
D3
ouss
DESE
!
DIKA
!
!
!
DAOU
Dl !
!
YAKA
BALL
!
!
!
!
DIS
!
!
!
JE3
!
!
!
!
!
OUSK !
DEDI
!
!
!
YAK!
I
!
!
!
!
JE0
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
. !
!
!
!
GAL SEC0
IDAK UAL
PES
JE1
!
HAWA
!
+"-"""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
+""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""-"""+
ONOHBREDE POINTS SUPERPOSES : 8
AMSE(HAL0) ATDI(NIOR) KASE(FODE) ALBA(NIOR) CL0 (Dl ) ODO (Dl ) FADY(DED1) KEBA(SEC0)
.-
-
-*
-.

21
1 AXE HORIZONTAL( Q--AXE VERTICAL( 3)--TITRE:
NOMBRE DE POINTS :
64 - LINITES IKPOSEES : -.96464 ET 1.08827 SUR L'AXE HORIZONTAL
-.81216 ET
.812:L6 SUR L'AXE VERTICAL
D3 ___.a DIAL mm__ OUSSMAU)----------------------------JE4
t------------------------------------------
_____________________ +
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
MBEM
!
SAME!
!
CLS
! JB
ADAi
!
!
!
!
!
DESE
!
DIS
!
!
!
!
!
!
!
!
JE1
!
DEDIHAKA
!
!
!
BOUG
!
!
OUSK !
!
!
PES
!
HASE
NIORDl !
t________-_-_-_-----
m() ---_--_-------------------------

+ ------ I -_--ND ------------------------------------*-----------t
!
YAKA WAND
!
!
!
MAL
SA!IS
YAMA
!
! KEBA
DOBA
!
JE3
EAWA
!
!
IDAK
!
DAOU
!
!
!
DIKA
PEO
!
GAL
!
FODE
!
! SEC0
!
!
!
D2
ACC
OHIM
!
!
!
TIDI
!
!
!
LCL
JE2
!
!
!
SASA
!
!
!
UC
DIAR
!
!
!
AHSE
!
!
!
NIAM
!
JEC
!
ONOIIBRE DE POINTS SUPERPOSES : 9
RAHB(HAL0) RES (D3 ) PEC (DESE) PADY(DED1) ATDI(NIOR) ALBA(HIOR) CLU (Dl ) ODO (Dl ) JE0 (OHBA)
1PIN NORMALE DU PROGIUMWE ANCORR

22
Classification hiérarchique ascendante sur 3 facteurs de l’analyse
factorielle des correspondances sur les variables sanitaires:
-------------------------------------------------------
---_---------------------------------------
! J ! I(J) ! A(J)! B(J)!T(J)!T(Q)! HIS!KXWE DES INDICES DE NIVEAU DE LA HIERARCHIE
--------_--_----------------------------------
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
! 79!
410!
78! 75! 401! 4Ol!t*~k**t*kkt~k*kt~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~$~
! 78!
199!
73: 77! lg5! 597!*****~i~*rrii*t*~~~~~~~~
! 77!
178! 76! 57! 175! 77l!*~*kk****I*k*~tl*ilttt
! 76!
59! 74! 70! 58! 829!*******
! 75!
33!
72! 71! 32! 861!****
! 74!
20! 61! 68! 19! 881!**
! 73!
18! 63!
50! 18! 898!**
! 72!
18! 69! 67! l?! 916!**
! 71!
ll! 58! 56! ll! 926!*
! 70!
lO! 65!
64! 9! 936!*
! 69!
8! 41! 18! 8! 944!*
! 68!
8! 22! 66! 8! 952!*
! 67!
7! 53! 59! 7! 959!*
! 66!
5! 51! 62! 5! 964!*
-
! 65!
5! 60! 14! 5! 968!*
! 64!
4! 29! 12! 4! 973!*
! 63!
4! 52! 38! 4! 977!*
! 62!
4!
fi! 541 3! 980!*
! 61!
3! 45! 19! 3! 983!*
! 60!
3! 55! 24! 3! 986!*
! 59!
2! 32! ll! 2! 988!*
! 58!
2! 31! 21! 2! 99O!Jr
! 57!
2! 49! 39! 2! 992!*
! 56!
2! 47! 48! l! 993!*
! 55!
l!
4! 16! l! 994!*
! 54!
l!
6! 46! l! 996!*
! 53!
l! 15! 44! l! 997!*
! 52!
l!
7!
8! l! 997!*
! 51!
l! 23! 25! l! 998!*
! 50!
l!
9! 27! l! 999!*
! 49!
l! 36! 40! l! 999!*
! 48!
O! 30! 43! O! 999!1
! 47!
O!
34!
37! o!lOOo!*
! 46!
O!
3!
35! o!lOOO!*
! 45!
O!
l! 28! O!lOOO!*
! 44!
O!
13!
17! o!lOOO!*
! 43!
O! 33!
42!
O!lOOO!*
! 42!
O! 20! 26! O!lOOO!*
! 41!
O!
2!
lO! 0!1000!*
1
Estimation de l'inertie expliquée par les deux premiers axes:
(40.12+19.52):(40.12+...+0.12)-84%

LA CLASSE 1 ( 75) EST COHFQSEE DES
16 INDIVIDUS SUIVANTS
DEDI FADY YAHA ALKA DAOU FODE EAWA NIOR SAHB ATDI BASE ADAM DIKA
ALBA BOUG HAKA
LA CLASSE 2 ( 73) EST COHFOSEE DES
5 INDIVIDUS SUIVANTS
HAIdHAHBOUSSDIALHBEH
LA CLASSE 3 ( 77) EST CQMFOSEE DES
19 INDIVIDUS SUIVANTS
DIAR HARA KAHO TIDI WAND OUSK BALL DQBA NIAI! SAHS SASA YAKA ORBA
AHSEDFSE GBAN IDAKSECOKEBA
DlCLASSE EFFECTIF HOYFJNE
HNIKIJI!
HAXIMUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIHTES DE CONFIANCE 95 0
1
16
1.00000
1.ooooo
1.00000
.oooooo
.oooooo
1.00000
l.Ooooo
2
5
. oooooo
.OOOOOO
.oooooO
l oooooO
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.oooooO
.oooooo
3
19
l OOOOOO
.OOOOOO
.oooooo
.OOOOOO
.oooooo
.OOOOOO
.oooooo
D2CLASSE EFFECTIF HOYENNE
HINIHUH
KAXIMUH
ECART-TYPE
COEFF VARU
LIKITFS DE CONFIANCE 95 %
1
16
.OOOOOO
.OOOOOO
.oooooO
.oooooO
.oooooO
.oooooO
.m
2
5
.4c@OoO
.oooooO
l.OO@O
.48989a
122.474
-.3817803-01
.838178
3
19
.736842
Jloooo0
1.000
.440347
59.7614
-534797
.938887
D3CLASSE EFFECTIF MOYENNE
HNIHDN
HAXIHUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIHITES DE CMFIANCE 95 %
1
16
.oooooO
.OOOOOO
.OOOOOO
.OOOOOO
.oooooo
,oooooo
.oooooo
2
5
.6!lOOOO
.oooooo
l.OOOOG
.489898
81.6497
.161822
1.03818
3
19
.263158
.oooooo
l.OoOOG
.440347
167,332
.611127E-01
.465203
asCLASSE EFFECTIF HOYENNE
MINIMUM
HAXIMUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIHITES DE CONFIANCE 95 %
1
16
. 000000
. oooooo
. 000000
.OOOOOO
.oooooO
.OOOOO0
l oooooo
2
5
l.oOooO
l.OOOOO
1.00000
.oooooo
.oooooO
l.OOOOO
l.#OOG
3
19
.368421
.oooooo
1.00000
.482376
130.931
A47092
.589751
CL4
CLASSE EFFECTIF HOYENNE
HrNIHuH
HAXIHUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIHITFS DE CONFIANCE 95 8
1
16
1.ooooo
1,oooOo
l.OOOOU
.o#ooo
.oooooO
1.00000
1.llOGOG
2
5
.oocaoo
.OOOOOO
.OOOOOO
.OOOOOO
.oooooO
.oooooO
.oooooO
3
19
.105263
,oooooo
l.OOOOG
.306892
291.548
-.3554863-01
,246075
CU!
CLASSE EFFECTIF KOYENNE
WINIHUM
HAXIRUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIMITES DE CONFIANCE 95 8
1
16
JIOOOOO
.OOOOOO
. 000000
.OOOOO0
.oomo
. oooooo
.OOOOOO
2
5
.oooooO
.oooooO
.OOOOOO
.oooooo
.ooomo
.ooooO0
.OOOOOO
3
19
.526316
1.00000
94.8683
l 499307
,297218
.755414
II.

24
OEOCLASSE EFFECTIF MOYENNE
WINIHUM
WXIWM
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIHITES DE CONFIA.NCC "5 9
1
16
1.00000
1.00000
1.00000
l 500000
1.05000
.I ‘,'Y
. \\e.:,.I'
l 000000
2
5
. 000000
. 000000
.500000
.000005
.000005
.550500
‘~!30001
3
19
.526316E-01
.oooooo
1.00000
9223297
424.264
-.498241E-51
.15508';
NESCLASSE EFFECTIF HOYENNE
BINIHUB
MXIHIJM
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIBITES DE CQNFIANCI 5:. ,
-
1
16
.000000
+ 000000
.000500
. 000000
.000505
.500500
< 0001 -?CI
2
5.
.800000
l 000000
1.50500
.405055
50.5555
.442229
:.-a: 77:
3
19
65263163-01
. 000000
1.50505
.223297
424.264
-.4982413-01
.15508i
CAJJ
CLASSE EFFECTIF ffOYENNE
HINIMUH
HAXIMUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIHITES DE CMFIANCE 95 t
1
16
* 000000
.000000
.500050
.005005
.005050
.550550
. ooooo:*
2
5
* 000000
. 000000
* 000000
* 000000
.005550
.050500
.00000(1
3
19
,210526
* 000000
1.00000
a407682
193.649
.2346883-01
.397Qi!
IL!L
CLASSE EFFECTIF MOYENNE
BINIHUI
WAXIKUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIBITES DE CONFIANCE 95 %
1
16
l 000000
. o o o o o o
.000505
,050050
.500550
.550000
,OOOOOi)
2
5
.200000
. 000000
1,05050
.455005
255.555
-.157771
‘5577'1'
3
19
.684211
. 000000
1.55505
.464835
67.9366
.475932
3?“ : :,
DISCLASSE EFFECTIF HOYENNE
BINIMIJM
HAXIMUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIMITES DE CONFIANCE Sd %
1
16
.312500
. 000000
1.55505
.463512
148.324
.857438E-01
‘5442F:
2
5
.405555
,005050
1.05555
.489898
122.474
-.3817851-01
j ?y$‘; I:i
3
19
.157895
.005555
1.00505
.364642
230.940
-.9414QE-52
,Z+&>Q $
ACCCLASSE EFFECTIF HOYENNE
HINIHUH
MXIHUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIHITES DE CONFIW~ :- %
1
16
.6255553-01
* 000000
1.05555
.242561
387,298
-.585307E-01 '*.:a3s:.
2
5
* 550000
.055555
.550550
.505555
.555555
.&x!OC i
3
19
.210526
.457682
193,649
3234688E-01
,397TE4
ML
CLASSE EPPECTIF HOYENNE
HAXIMM
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LII(ITB DE @NE "'"-: 2: :
1
16
.125000
1.00005
.330719
264.575
-,4035953-51'
2Q3Je.
2
5
.200000
1.55550
.400055
250,555
-.157771
:: y/ ',;';
3
19
,210526
1.05000
.457682
193.649
.234688E-01
:.>:175;84
NDCLASSE EFFECTIF HOYENNE
HINIHUH
HAXIHUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIHITES DE coWF:K:9 95 8
1
16
.500000
.005550
1.55555
.550005
155.050
.255550
>555['"'
2
5
.400000
l 5000
1.50555
.489898
122.474
-.3817803-01
283817;
3
19
.421553
0555555
1.05555
.493728
117.265
a194515
.64?!Z'
PES
-
CLASSE EFFECTIF HOYENNE
HINIMUH
HAXIHUM
ECART-TYPE
COEFP VARIA
LIHITES DE C@~II': *i 1 i
1
16
.255505
.050055
1.05005
.433013
173.255
.334937E-51
P risi,c
2
5
.405505
*005500
1.05050
.489898
122.474
-.381780E-51
838’ ;'&
3
19
.368421
.050050
1.05505
,482376
135,931
J47092
syçi y
PE5CLASSE EFFECTIF MOYENNE
WINIMJM
MAXIMDH
ECART-TYPE
COEFP VARIA
LIHITa DE CO::“?,""' ,:; :
1
16
.625050
.500550
1.55505
.484123
77.4597
.382939
‘" :‘J$ji,
2
5
l 5 5 5 5 5 5
.005555
.505550
.555500
JKme5
.050505
0 5505C
3
19
.368421
.550055
1.00000
.482376
130.931
.147092
.PN75?

25
PEC
CLASSE EFFECTIF MOYENNE
WINIHUH
MAXIMUM
ECART-TYPE
COEPF VARIA
LIMITES DE CONFIANCE 95 %
1
16
.125000
.oooooo
1.00000
.330719
264.575
-.403595&01
.290359
2
5
.600000
. 000000
1 .ooooo
.489898
81.6497
S61822
1.03818
3
19
.263158
* 000000
1.00000
.440347
167.332
,6111273-01
.465203
JE1
CLASSE EFFECTIF MOYENNE
WINIHUM
MAXIMUM
ECART-TYPE
CQEFF VARIA
LIMITES DE CONFIANCE 95 8
1
16
.6250003-01
. oooooo
1.0000g
.242061
387.298
-.585307E-01
.183531
2
5
.oooooo
.oooooo
.oooooo
. 000000
. 000000
.oooooo . 000000
3
19
.105263
. oooooo
1.00000
.306892
291.548
-.3554863-01
.246075
5112
CLASSE EFFECTIF MOYENNE
MINIMUM
HAXIHUM
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIBITES DE CONFIANCE 95 %
1
16
,312500
. 000000
1.00000
.463512
148.324
.8074383-01
.544256
2
5
.2oOOOO
. 000000
1.00000
.400000
200.000
-.157771
.557771
3
19
.473684
. 000000
1.00000
.499307
105.409
.244586
.702782
JE3
CLASSE EFFECTIF MOYENNE
MINIHUH
HAXIHUN
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIIITES DE CONFIANCE 95 %
1
16
-437500
.oooooo
1.00000
.496078
113.389
.189461
.685539
2
5
.OOOOOO
. 000000
* 000000
. 000000
.oooooo
.oooooo
. oooooo
3
19
.368421
. 000000
1.00000
.482376
130.931
.147092
,589751
JE4
CLASSE EFFECTIF HOYEMNE
HINIHUM
HAx1HuH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LIHITES DE CONFIANCE 95 %
1
16
.187500
. 000000
1.00000
.390312
208.167
-.7656193-02
.382656
2
5
.8OOOOO
.oooooo
l.OOOOO
.4oOooo
5o.Oooo
.442229
1.15777
3
19
.5263163-01
. 000000
1.00000
424.264
-.498241E-01
l 2 2 3 2 9 7
S55087
JES
CLASSE EFFECTIF HOYEMME
MINIHUM
HAXIHUH
ECART-TYPE
COEFF VARIA
LU¶ITES DE COHFIAMCE 95 0
1
16
.562500
.oOOOOO
1.00000
.496078
88.1917
a314461
$810539
2
5
1,ooooo
l.OOCUO
1.00000
.oooooO
.oooooo
1.OOOOO
l.OOOOO
3
19
.368421
. 000000
1.00000
.482376
130.931
.147092
.589751
JE0
CLASSE EFFECTIF HOYJzNNE
MINIHUM
MAXIMUM
ECART-TYPE
CQEFF VARIA
LIHITES DE CONFIANCE 95 8
1
16
.312500
. oooooo
1.00000
.463512
148.324
.807438E-01
6544256
2
5
.oooooo
.OOOOOO
, oooooo
.OOOOOO
.oooooo
l 000000
.OOOOOO
3
19
.526316
. 000000
1.00000
.499307
94.8683
.297218
.755414
JEC
CLASSE EFFECTIF HOYENNE
MINIHUM
HAXIHUM
ECART-TYPE
CQEFF VARIA
LIHITES DE CW'IANCE 95 %
1
16
.125000
.oooooo
1.00000
-330719
264,575
-.403595E-01
l 290359
2
5
.m
.OOOOOO
.OOOOOO
.OOOOOO
.oooooO
.OOOOOO
.000000
3
19
.105263
.oooooo
1.00000
.306892
-.3554861-01
.246075
2 9 1 . 5 4 8

26
PROJECTION DES CLASSES SANITAIRES:
tttfttttttttkttt~~~ltfjrftttttkfftf
Premier plan factoriel
AXE HORIZONTAL( l)--AXE VERTICAL( 2)-
NOBRE DE POINTS : 43
--ECHELLE : 1 CH = .11975
1 CARACTERE(S) = ,015
1 LIGNE = .051
--SOIT : 1 U = 8.35089 CH
t---------
3--------------"------------------------------t------------------------------------------------------------~--
-t
3
‘1
3
33
2
3
3
2
3
1
1
G
2 3
3
1
3
11
(D2 D3 CLS)
11
+-2-----------------------------------------------------t
--_------------_-----------------*---------------------------
Dl t
:Lc LCL)
2
3
3
3
3
1
1
1
--
+----------------m-e
-------__------__-----------------
m-( JEo)-- ----- --------------------------------------------------t
ONOMBRE DE POINTS SUPERPOSES : 3

‘U
27
PROJECTION DES CLASSES SANITAIRES:
tfitkfktft~~fkfffftftttlfttftffftt
Deuxième plan factoriel.
AXE HORIZONTAL( l)--AXE VERTICAL( 3)-
NOMBRE DE POINTS :
43; ECHELLE : 1 CH = .11975
1 CARACTERE(S) = ,015
1 LIGNE = ,051
--SOIT : 1 U = 8.35089 CH
t-2 """""""""""" 2 """"""""""""""""""""""""""""""""""""""""
+ """""""""""""" """""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""
+
RES
JE4
(J123 D3)
2
2
G
1
1
3
1 1 1
3
II
2D3CI.S)
G
1
3
------..---------------------------------------------
-------
Dl-
CIL
3
1
ODC
3 G
1
3
1
3
3
1
1
3
3
3.
3
3
3
3
(Dz
+““““““““““““““““““““~““““““““““”””””””””””””””“““““”
(JE2 JEC)--~-------------------------------------------------------
t
ONOMBRE DE POINTS SUPERPOSES :
3
1 (1
1 1
(1 1 1
(1
1

28
*********************** Jr ANALYSES
DE
VAR-J-ANCE * **tk*******k***:k:. 3i +:.kC ’
en plan factoriel en fonction des 3 groupes zootechniques (GR)
* PROLIFICITE:
Tests of Significance for PROL using UNIQUE sums of squares
Source of Variation
SS
DF
MS
F Sic,
WITHIN CELLS
5.46
178
.03
CONSTANT
256.95
1
256.95
8375.01
-20
GR
1.26
2
.63
20.48
b où0
-
AN
.41
4
.lO
3.34
.012
GR BY AN
. 27
8
.03
1.09
. 375
L'interaction entre groupes et années est non significative.
L'effet groupe est significatif..
* POIDS DES FEMELLES A LA MISE BAS:
Tests of Significance for PMB using UNIQUE sums of squares
Source of Variation
SS
DF
MS
F Sic u.--F -
WITHIN CELLS
1232.04
176
7.00
CONSTANT
110588.64
1 110588.64
15797.87
.,oao
GR
350.29
2
175.14
25.02
.ooo -
AN
12.53
4
3.13
.45
.77'4
GR BY AN
29.89
8
3.74
.53
-830
L'interaction entre groupes et annees est non significative.
L'effet groupe est significatif.
* INTERVALLE ENTRE MISES BAS:
Tests of Significance for IMB using UNIQUE sums of squares
Source of Variation
SS
DF
MS
F
2' ;
-f F
WITHIN CELLS
350363.51
170
2060.96
CONSTANT
11735250.15
1
11735250
5694.06
,000 -
GR
32081.64
2
16040.82
7.78
. oc11
AN
24854.10
4
6213.53
3.01
<, cl ;! 0
GR BY AN
20665.66
8
2583.21
1.25
27'1 -
L'interaction entre groupes et années est non significative.
L'effet groupe est significatif.
-.

29
* GAIN MOYEN QUOTIDIEN 15 JOURS - 1 MOIS
Tests of Significance for GQl using WNIQUE sums of squares
Source of Variation
SS
DF
MS
F Sig of F
WITHIN CELLS
.07
,177
.oo
CONSTANT
1.58
1
1.58
4140.36
.ooo
GR
.Ol
2
.Ol
16.14
,000
AN
.Ol
4
.oo
4.07
.004
GR BY AN
.oo
8
.oo
.64
.747
L'interaction entre groupe et annde est non significative.
L'effet groupe est significatif.
* GAIN MOYEN QUOTIDIEN 1 A 3 MOIS
Tests of Significance for GQ2 using UNIQUE sums of squares
Source of Variation
SS
DF
MS
F Sig of F
WITHIN CELLS
.05
,174
.oo
CONSTANT
1.33
1
1.33
4609.42
.ooo
GR
.Ol
2
.oo
14.34
.ooo
AN
.Ol
4
.oo
8.91
.ooo
GR BY AN
.oo
8
.oo
1.25
.275
L'interaction entre groupe et annbe est non significative.
L'effet groupe est significatif.
* GAIN MOYEN QUOTIDIEN 3 A 5 MOIS
Tests of Significance for GQ3 using UNIQUE sums of squares
Source of Variation
SS
DF
MS
F Sig of F
WITHIN CELLS
.04
171
.oo
CONSTANT
.47
1
.47
1897.13
.ooo
GR
.Ol
2
.oo
13.47
.ooo
AN
-00
4
.oo
.98
.419
GR BY AN
.oo
8
.oo
1.40
.198
L'interaction entre groupe et année est non significative.
_
L'effet groupe est significatif.
* MORTALITE 1 A 5 MOIS
Tests of Significance for QM15 using UNIQUE sums of squares
Source of Variation
SS
DF
MS
F Sig of F
WITHIN CELLS
42941.61
l64
261.84
CONSTANT
36017.76
1
36017.76
137.56
.ooo
GR
4041.67
2
2020.83
7.72
.OOl
AN
2089.92
4
522.48
2.00
.098
GR BY AN
858.99
8
107.37
.41
. 914
L'interaction entre groupe et année est non significative.
L'effet groupe est significatif.

30
-
* MORTALITE 5 A 12.MOIS
Tests of Significance for QM12 using UNIQUE sums of squares
Source of Variation
SS
DF
MS
F Sig of F
-
WITHIN CELLS
63306.35
163
388.38
CONSTANT
41728.80
1
41728.80
107.44
.ooo
GR
6103.87
2
3051.94
7.86
.OOl
-
AN
1604.80
4
401.20
1.03
.392
GR BY AN
3011.34
8
376.42
.97
.462
L'interaction entre groupe et année est non significative.
L'effet groupe est significatif.
* PRODUCTIVITE PONDERALE MOYENNE A 5 MOIS
Tests of Significance for PP5 using UNIQUE sums of squares
Source of Variation
SS
DF
MS
F Sig of F
WITHIN CELLS
5849.60
159
36.79.
CONSTANT
34583.16
1
34583.16
940.02
.ooo
-
GR
1510.39
2
755.20
20.53
,000
AN
746.46
4
186.62
5.07
.OOl
GR BY AN
473.87
8
59.23
1.61
.126
-
L'interaction entre groupe et ande est non significative.
L'effet groupe est significatif.
-