REPUBLIQUE DU SENEGAL : -------- INSTITUT...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
:
--------
INSTITUT SENEGALAIS DE
/
RECHERCHES AGRICOLES
--m-w---
LABORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
PROGRAMME
SPECIAL
& DE RECHERCHES VETERINAIRES
DE LA FAO-EMPRES
BP 2057
ROME
DAKAR
COOPERATION TECHNIQUE ENTRE PAYS EN
DEVELOPPEMENT
(CTPD)
RAPPORT DU PROJET DACCORD ENTRE L'ISRA/LNERV
ET LA FAO-EMPRES
Docteur Yaya THIONGANE
Mars 1997

1. INTRODUCTION:
La fièvm de la vallée du Rift (F. V. R) est une bimse
trese par des IloustiqLles des genres Aedes, clizex, etc.
Elle
atteint de nmbreuses espèces de maMnifères dam3stiques (ovins,
caprins,bovinsetchamaux),ycmprisl'hrmTle.
Elle sévit exclusivement en Afrique. Et, depuis 1912, date de la
première description, on a recense une trentaine d'épizooties, surtout
enI+friqueckl'Estetdu
Sud.
En Afrique de l'Ebt, la F. V. R évolue sous forme de pouss&s
d'épizooties d'un à trois ans sépax&s par des intervalles de silence
inter4pizootiques de cing (5)2-z (15) ans. Ces épizooties de.F.
V. R sont
normalement
à des chutes
de plues
exceptionnellementabondau~s.
L'épizootie d'E@ypte en 1977-1978 a mSvélé le grand poumir
d'extensicrn de la maladie à des zones nouvelles,jusgue là izxkmnes.
Ce
sont des zones dans lesquelles les eaux d'irrigation ou les markages
fournissent de vastes sites favorables àlapullulationdesmustiques
IS&SUS du virus de la F. V. R.
cefoyerfut mïmquable par le
ncnbre élevé de cas humains (envimn 220 000) et de d&ès (environ
600).
in Octobre 1987, une épizootie suivie d'une épidémie krportante de
la F. V. R se sont cWelopp6es pour la première fois en Afrique de
l'Ouest, dans le Delta du Fleuve Sénégal. Ce foyer a touché une zom
cent&e autour de la ville de Ibsso et gui s'&endait jusqu'à 60 Km à
1'0uest et 225 Km à 1'Cluest le long du fleuve Skkégal (sur la rive
droite). Chez les ruminants d!maiques,
la maladie fut caracterisée
par une mortalité très élevée (90 à 100%) des jeunes adf~~ (agneaux,
chevreaux, veaux). Un fort taux d 'avartgnents
(90%) des femelles
gravides (brebis, thèmes et vaches) est obserk Les animaux adultes,
avecuntauxdemrtalitéde ll%,ne furentpas&argnés.Iespetits
ruminants (ovins et caprins) furent les espèces animales les plus
atteintes.IenmbredeScèshuamins
recensés a été de 200.
La convergence de plusieurs facteurs ccmelamise en service
d'ouvraps hydre-agricoles, notament le barrage anti-sel de Diama en
1985, une pillulation saisonnière des vecteurs culicidiens, une
concentration élevée de pasteurs transhmants et de leur cheptel a
conduit à cette epizootie de F. V. R de 1987, le long de la vaIll& du
fleuvesénégal.
Au Sénégal, les études ont mntr6 que cette première épizootie
s'est éter&e à l'ensemble de la vall& fleuve Sénégal et la majeure
partie du Ferlo, zone de transhumance pour les animauxde lavalSe du
fleuve
Sén6gal.Lazoneatteint.e
ccuvzunesuperficieapl?roximativede
67789 km2 avec un cheptel esti.t& à 2,5 millions de petits ruminants et
1,5millions debovins.
2

AuMalietenMa~~itanie,
1enSmrisqueexistecar
- les types d'animux exploités sont les n&w,
- les conditions écologiques pmzttent le dheloppmnt des
vectemexistent( arm%namts hydm-agricoles,mres
et lacs,.),
-1esxmuvemntsdes
animuxentreles
trois pays sont incessants.
Lapxhente&xkdoit:
- établir la r&artition spatiale et tmporelle de la FVR dans les
trois pays riverains du fleuve Sén6gal que sont le Mali, la
I4auritanieetleSnégal,
dtbmher les myens d'étude et les msures de lutte en raison
durisquedex&urgencepossibledelamaladie.
3

II. OBSERVATIONS GÉNÉRALES
2.1. En Mauritanie:
2.l.l.Introduction.
&@ES le foyer de 1987, la Fièvre de la Vall& du Rift est une
pxkccupationdes autoritésvéth inairesdesdiff&entspays:
leCentre
National d'Elevage et de Rechercks V@térinaires (CNERV)de la
Mauritanie, le Laboratoire Centrti WMrinaire
(LCV) du Mali et le
Laborat&reNationald'ElevageetdeRechemhesVhtérinaixes
(UEKV)du
Sénégal. Pamitousles pays, laMauritanie ahtélaplus touch&par
la superficie de la zone atteinte (toute la rive droite du fleuve) et
le nanbre de décès (200 environ). Des études post-épizootiques ont été
rimées dans les trois pays pour dhemher les px&alences sériques vis
à vis du virus de la Fièvre de la vallée du Rift chez les principales
espèces de ruminantsdanestiqlles (ovins,caprins etbovinqdansles
principales zonesd'élevag~.
2.l.2.Données post-dpizootiques.
a) le CNERV (Dr Lancelot) a mer& des études sur le terrain en
collaboration avec l'Institut Pasteur de Dakar (Dr Guillaud) sur
l'efficacité du vaccin vétérinaire MVP12 sur les principales espèces
animales darestiques (ovins,caprins,bovins etcamlins).
b) En 1993, une enquête &rologique et clinique n-en& chez les
petits ruminants de la rive droite du fleuve Sénégal a rév&é une
circulationacti.duvirus
de laF.V.Rdanslar@onduGorgol,
autour de la ville de Kaédi (16°12'N,13030W), située sur la rive droite
du fleuve Sénégal .
Sur 380 sértxms
prélevés, 12% pJ&entaient des
anticorps IgG et 13 % des Anticorps IgM. Cette forte séropositivité
était associée àde rmheux avortemnts (16%) qui sont survenus entre
OctobEetW 1993 (Tableau PI).
c) Une autre enqu&e mnée en 1994, (Dr AkxandraE3run)sixmis
pl- -r en plehe saison sèche, sur les mÊm sites, mntre une
baisse de la s&ophmlence g&érale (9,1% de QG), une r&hcticmcks
sigzs d'wtivité rkente duvirus (6,5 % de IgM) etum dductimdes
signes cliniques (3,6 % d'avortements) chez les 415 petits ruminants
suivis. Ces études confirment bien la circulation du virus dans les
sites de Trarza (Lac R'Khiz), du mrgol (affluent a&nagtS du flkuve
sénégal)&dUûudimakha
Cettecirculationestplus
faiblequedelle
m-mn- en 1993 car 1;s p&l‘emmnts ont éaé effectu& durant les
mis d'Avri1 et Mai 1994, pkiock où l'activiti des mustiques vecteum
est la plus faible, voire inexistante(Tableau NSI).
4

2.1.3.Doan6es actuelles.
a) Depis Février 1996, unee.nqu&eplusvastea~eta
C(JI-==-h
à ce jour, 18 sites de prel
* èvements répartis le long du
fleuve Sénégal et tout le Sud-Est du pays. Un total de 734 skums est
obtenu aztuellement. A la fin de cette enquête (fin Mars 1997) , il est
p&vu ds visiter 25 sites pour obtenir un total de 1000 s&xm de
petits rcaninants. Ces 1000 sérum seront traites à Dakar lors de la
visite de Dr Brun p&vue du 15 au 30 Mars 1997 au IXEE?ST-ISRA et à
1'Institut PaSteurckDakar.
b) Parmi ces sites clioisis, seuls les animaux de Keur macèrE,
épicentre de l'épizoctie de 1987, ont été bouclés en Janvier 1997 et
serviront d'animux sentinelles dans zone consic&&? carme aire à
risgue.
Il estp* de boucler un cextain na&re de traupeaux
sentirrellesaucaurs~cetteannée.Danscettez0rue,lesvecteurssont
présentsen~ à cause des ambagqents hydre-agricoles, des
rmbreuxmarigots où Peau estpresente duranttoutel'annbe.
Des
maladies à veckeum carme la Dematose Nodulaire Contagieuse bcvirm,
autre virose épizootigue, y sont souvent notées (voir photos 1,2,3, et
4).
Les sites depxGlèvemnts sont les suivants enMauritanie:
(Tableau No III)
DeltaduFleuvesénégal.
1* Keur IGlcène
2 R'Khiz
3FBsso~
CbmsnwyencA2fleuveSZh&al
4wgou
5Rindao
25 Ebmgleita
6bqceiba
7 Mbalt-zereiga
8artoumS
9S&ibabi-gaupau-mxii
Cixrs sup6.rieur C&I Flewe i%&gal
lOsabouss~~
llrGmxld~dakhlet
12 Kankossa
13Kounxdjel
44 GlJeaml
@.&%3t&Mauritanie
15 Djcuk
16 Tintane-legqave
17. Bilaour-Dakh?b& sedar
18A~elatm.w
19Timzi.m
2OAglti~gel
21 Kcbenni-@ri
22 Tw
23 Gleibaat-boukenn
24 Tkbedga
NB: 1*: Ntdbs indiquant les sites surveilles sur la cmzte *
Mauritanie.
75

2.1.4.Moyens àr disposition.
Le
Centre
National de IrElevage
et de Recherches
Vétérinaires
(CNERV) dispose d'un laboratoire équipé pour
réaliser les tests de s&ologie (ELISA) pour la Reste Boveztiz
effectuer d'autres tests m l'imwnoflurescence.
(Lecteur, Microscape à fluorescence ) est suffisant pour r&liser des
tests skologiques vis à vis du virus F. V. R (ELISA et II?I).
Toutefois,
les tests d'identification du virus par l'isolement sur
culture de cellules ne sont pas actuellement utilisables au CNEW de
Nouakcbtt car les cultures de cellules ne sont pas entretenues de
farpncontinue.
2.2. Au Mali:
2.2 l.Introduction.
De tous les pays riverains du fleuve Sénégal, le mali a
été le moins touché par l'épizootie de F.V.R de 1987.
Auparavant, des études sérologiques avaient signalé des taux
élevés de séropositifs chez des ruminants transhumants dans
la zone frontalière avec la Mauritanie.
En 1988, la mise en service du barrage de Manantali dans
la région de Kayes est à l'origine d'un réservoir d'eau d'un
volume estimé à 11 milliards de m3. Un tel aménagement est
de taille à modifier l'écosystème de la zone et le rendre
favorable au développement de vecteurs comme les moustiques.
2.2 2.Donn6es post-épizootiques.
a) En 1989, un sondage skologique sur 588 prélèvezents indique
uneprévalencewde
7,14% chez les ruminants drmestiques (wins,
caprinsetbovins)avecdes
sitesàforteprGvalencecomneceux
- de Niono (18%,N=122), situe sur le Delta intérieur du Fleuve
Niger
- et de Sélingué (6,63%,N=226), barrage wicole sur
l'affl.LEentSangraniduNiger,dansle~(XzestduNali.
Cetteétudeconfinrrel'exis~~zolhesaùlerisq~led'~
de la F. V. R est r&?l (Tableau P V). Ces zones sont à forte
pr&alence etbérkficientdes &te conditions existant dans la zone du
delta du fleuve S&&gal où la F. V. R s'est manifestée en 1987.
Ces
COX-lditiOIlS
tiennent surtout à
l'envwt
favorable au
dévelappementdes~ti~vecteurscarme&Mstes~sd'eau
dues àdes barrages fluviaux(Selingué, Markala) etazknagemants hydro-
agricoles pour la culture irriguee (riz, canne à sucre, etc ).
b) Uns seconde enquête menée entre 1989-1991 sur les viroses du
bétail et de la volaille (N=1598) montre que les zones de forte
prévalenceenanticorpsantivirusdelaF.V.Rdanspartieouestet
sud sont:
6

- d'abord, celles de Bafoulabd (168, N = 25), de Kayes (15,78 %,
N = 19), Sit&es sur le cours superieur du fleuve S&&gal,
- ensuite, viennent les sites de Kéniéba (8,51%, N = 47) et de
Yélimané (8,77%, N =56), situes près de la frontière mauritanienne,
- et enfin, vient la zone de Bamako (6,31%,N = 95) qui est un
pointdemmwgemepourkcarmerce
du bétail malien.
Cette étude de 1991 (Tableau No IV) concerne un nadxe plus
iqortantd'animm (N=1598) et une zone d'erquête plus large, toute la
partie~stetsuddupaysa~visitée.Lataux~~p~~~
est de 2,37 % est plus faible que celui de la première enquête de 1989
(7,14%).
c) Aucune de ces deux enquêtes de 1989 et 1991 n'associe ces
fortes prkalences à des signes cliniques caracteristiques de la FVR
notament des avortm-ents épizootiques, des amtinatalit& chez les
animaux p33aevés.
2.2 3.DonnBes actuelles.
a) Lms de notre mission, le site de Niono a été retenu cama
site sentinelle car il dispose d&jà d'ankmux (bovins) boucl&. Ies
~~nr#zsyavionsp~levés~~tunep~~~de4%par
le test de skoneutralisation (3 s#kums positifs sur 76 ~&UNS de
bovins pxGlevés).
Elle est plus faible celle renconti en 1989 qui
était de 13,4% (soit 25 positifs sur 187 sdrums de bovins, mins et
caprins).
Ie choi2~ de ce site tient du fait que la px&ence
d'~~~(canauxet~~sirrigués)pauclesculturesderiz
et de canne à sucre constitue un envh nnemnt favorable au
d&eloppemntdemustiquesvecteurs.
CettezoneduDeltainterieurdu
Niger en gén&al, et de Niono en particulier, constitue une zone de
transhumance pour les éleveurs etleurcheptelen saison sèche car les
pâturagesvertsysontabondants (Photos 5, 6,7 et 8).
b) La visite des sites de sélingue, barrage hydro-agricole
constit en 1982-1983, mntre bien que la présence d'un lac de xetenue
de plusieurs dizaines de kilarètres de long et d'un pkkr&re irrigué
de 1000 hectares expliquent le taux de seropositivite myen de 6,63 %
(W226) rencontres chez les ruminants damstiques (bavins, ovins et
caprins) en 1989 (Tableau).
Mais les ovins, avec un taux de 9,85%,
sablent être les plus infectes par le virus de la F. V. R. dans cet
environnerentàrisgue.
Fueffet, à Sélingué, les conditions écologiques sont favorables à
lapullulationdes vectews duvirusdelaF. V. R (VoirPhoto).
Cependant, les animaux prelev& en Janvier 1997 sont négatifs en
Anticorps anti-F. V. R.
Cette absence d'anticorps anti-F. V. R peut
s'expliquer par le fait 1'eChantillon faible (N=17) avec une forte
proportion d'animux jeunes (sous mamelles) gui n'ont pas eu l'occasion
de frequenter les pâturages aquatiques où abondent les rmustiques
vecteurs (Photos 9,lO et 11).
7

2.3. Au Sénégal:
2.3 l.Introduction.
Le Sénégal a été lx-& touche par l'épizootie de 1987 aussi bien
dans sa population animale gu'hmaine. La zone la plus touchée fut
celle gui est contiguë à la zone deRosso, notammntle départgoentde
Daganaenglobantle Deltadufleuve Sénégal.
2.3 2.Etudes post 6pizootiques.
ia
études
pst épizootiques
skmlogigues,
cliniques et
entamlogiques ontconcemé les principales zones d'elevage: la Vallée
du Fleuve Sén6gal , la vallée du Fer10 (climat sahélien) et la
casaame (climat guin&n)(Tableaux N" V, VI et VII).
a) Dans la vallée du fleuve Snégal, l'épizootie~pid&nie de 1987
a été suivie d'une période de silence post-épizootique de 5 ans (de
1989 à 1993).
Cette accalmie s'est traduite d'une baisse progressive
de la sémpr&&ence chez les nrminants damtiques surtout (de 24% à
1%). Depuis 1994, on assiste à une zone de z&kwqmx de l'activité
duvirus de la F. V. Rdans laBasse Vallée du Fleuve S&xSgal.
Cette
~S%ur- de la F. V. R est obsemée, près de la ville de Ross-
béthi0(16~17'N 16OO8'W), dans un troupeau de 100 petits ruminants, 33 %
des animaux sont devenus séropositifs en IgG, 12,5% en I~M, et 50% des
fe.melles avaient avorté.
cette recrudescence aét6obsemSeentt-e
z3e@fbe et Détxdxe 1994 et est conteqoraine aux inondations
obsemée dans le Delta du Sénégal lors delacrue du fleuve Sénégal de
1994.
b) . Dans le Fer10 (pluvia&trie annuelle de 400 mn), en Octobre
1993, des isolemmts de virus de la F. V. RontéiS r&lisés chez des
autour des mares teqoraires de la zone de
EEZdji~E~l4W).
De même, des souches virales ont été isol6es
d'espèces demustiques (Aèdes - et zedes cchraceus) Captur$es
dansladitezone.
Ces isolmentétaientpr&&és
demise en évidence
de sémconvarsions (animaux séronegatifs devenant séropositifs) et
d'IgM chez les petits ruminants suivis.
ces doz-des confirment
l~existemedYmcycle
enzootique deF.V.Rcentr&s autourdesmsxes
teqoraires du Ferlo, zone de transhumance pour les animaux de la
Valleedu fleuve Sénégal.
Un schéma du cycle 6pidkniologique de la FVR dans cette zone de
transm est pxqoséàlapaq!
c). En casamance (pluvian&rie annuelle de 1000 mn), autre zone
humideetrizicolecIupays,une
souchedevirus F.V.Raétéisoleeen
octabre 1993 d'un bovin tqpamtol6.rant de la zone de Kolda(l2oN,14W).
Mais, iln'apasétémis en&idencede foyercliniquede F.V.Rdans
cettezonesuddupays
9

d) .
Ein 1989, des essais de vaccin ont été effectu& sur des
brebis et chèvres gestantes avec la souche att&u& 3nithburn. Des
avor&mnts ont été notés chez les c%vres.
Mais, il n'a pas été
réisol~ de souche virale à partir du sang ou des avortons recueillis
lors de ces tests.
Ce qui fait que le vaccin peut être difficilenwt
incrimir& car les facteurs qui entraînent des avortemnts sont
inrmhrables tels que le stress, l~alirfmtation, etc. Une bonne
kmmmersion a étG constatée chez tous les animaux vaccin&. Ces
essais de vaccination doivent être repris pour établir un jugemnt
définitif sur l'efficacité de ce vaccin vivant chez les ruminants
dmestiques d'Afrique de 1'0xst.
2.3 3.Situation actuelle.
é) En 1996, le suivi des 10 troupeaux sentinelles de rmimnts
drmestiqcbesamontéunep~~moyenneenanticorpsdirigéscontre
le virus de la fièvre de la valSe du Rift est de 5,3 p 100 ( N=281,
X=15 ) pour toute la vallée du fleuve Sérkgal. Cette s&opMence est
plus faible que celles observées les ann&s précédentes, par exeqle en
1994 (8,8 p 100).
La séruprévalence varie en fonction du dépa&mmt où les
ptiltits ont été Aalisés. En effet, on note une s&opr&valence
assez élevée 10,s % (N= 148) chez les petits nmkants du d&ar&mnt
de Dagana qui est l'aire de l'ancien foyer épizootique de la FVR. Au
contraixe, les pourcentages des animaux séropositifs sont très faibles
dans les d@ahemnts de Podor (3,3 p100) et Matarn (0,9 p100) , situfh
enammtdeDelta(TableauVII).
En satm, les anhauxxedeviennentglobal~rcSceptifsàuneune
muvelle infection virale car le ~~LUC de skopositivité actuelle de
5,3 p 100 ne constitue pas un frein àlapropagationduvirus dans le
cheptel.
Cette accalmie confirm l~&olution actuelle de la FVR le long du
fleuve S.r&gal qui selle se faire sous forme d'épizooties
d'apparition cyclique (1987, 1994)
enlzremqks de p&i&s de
silences inter-épizootiquesde 5 à6 ans,périodes r&essaires àla
reconstitution d'une population animale hceptive parce que non
iltWTE.
Donc, la surveillance serade rigueurpourles prochaines saisons
des pluies afin d'hiter l'apparition et l'extension de la F'VR à toute
la vallée du fleuve Sén@al.
Cette action
s'adresse tout
particuli&mntauxruminants~stiquesqui,inf~sparlevirus
de la EVR, se sont &vGSs des rmrqwurs prkoces des épidémies
obsem%schezl'hmKE.
En définitive, la FVR est devenue une pathologie emmotiqw dans
lavallée et oblige à envisager une prophylaxiemédicale (vaccination)
chez les animaux, seule capable de protéger le cheptel et de titre
l%ame hors de danger de contamkation par contact avec les animaux
-.
b) ]En 1996, les 2358 sknms de bovins de la Caqagne Panafricaine
ck Lutte ContrelaPeste Bovim (PARC) ontété test& vis àvis ck la
fièvre de la Vallée du Rift. Ies r&üLtats sont préserrtés dans le
tableau ImIII.
La pmSvalm myenne est de 5,68.
10

Cette étude mntre des zones à forte prevalence dans les régions
SUivarrtes:
- Saint louis, zone du foyer de FVR de 1987 et 1994,
- de Thiès, zone de maraîcha~ avec de ombreux points d'eau
permanents appelés séanes,
- de Kaolack, zone bien arrosée par des affluents du fleuve
GEfdXiE,
- et de Kolda, Sit&e dans le danaine soudauien avec une
pluvia&trie annuelle forte c& 1000 mn environ
2.3 4.Moyens B disposition.
Ie Laboratoire National de1'Elevage et de Recherches Vét&inaixes
de Dakar-Hann possède une unité spéciale pour l'étude et la
surveillance de la Fièvre de la vallee du Rift. Depuis 1987, une &uipe
mltidisciplinaire (v&t&inaires, Ilrsdecins, entamlogistes) suit en
pemmeme l'&mlution de la maladie par l'intermSdiai= de troupeaux
d'animux sentinelles dans les zones à risque. Des équivts
existent pour les &tudes sérologiques (Tests SN, ELISA & IFI),
virologiques (isolemmt de virus), biochimiques (PCR). Une unite de
haute sécurité (niveau P4) est disponible à l'Institut Pasteur de
Dakar.Une collaboration est établie avec le Centre de Suivi Ecologique
(CSE)qui disposedel'équipementpourla~~onetletraitement
des images satellitaires.
2.4. En Gambie:
LaGatt-bie, de par saposition c$ographique, est très comcernée par
la F. V. R.
En effet, toutes les &gions, qui lui sont limitmphes,
présentent des taux d'infection par le virus de la F. V. R plus
irrportants w la m=-=, Imtamnst la region de Kaolack (9,09%) et de
Kolda (7,383) en 1996. Son réseau hydrographip important, le fleuve
Gambie et ses affluents, fournissent les conditions idoines pour la
pullulationdemustiquesvecteurs.
De plus, les échanges d'animaux
sontfréquentsavecdesrégionsinfectées.
Rappelons des cas de FVR ont été rapportés chez des patients
ga&iens lors de l'épidanie de 1987.
Malheweusmmt, nous nedisposons pas de donn&s épid&niologiques
sur la Garrbie. Il est matif d'&ablir la situation de la FVR dans
le bassin du fleuve Ga&ie (1150 km de long et 77 100 km2 de superficie
pour sonbassinversant) gui traverse le Snégal, les Guinnée (Conakry
etBissau)etlagcanbie.
11

III. CONCLUSIONS GÉNÉRALES:
3 . 1. La FVR s'est d6finitivemnt installée au Sérkgal et en
Mauritanie; Chacun des deux pays a connu deux foyers d'épizooties:
- Celui & 1987 a atteint le S&mSgal et la Mauritanie
sjlrul-t(deltadu fleuve E@II!@al),
- Celui de 1993 n'a concern6 que la Mauritanie, essentiellmmt
dans ses -ions duGorgo1 (coursmyendu fleuve Sérkgal), del'Assaba
(sur le lmr~ro, affluent du fleuve Sén6gal) et du Hodh (sud*st du
pays)-
-Celuide 1994 atouch6le Snégal (deltadu fleuve Ehégal) à la
suite des inondations r&uXantde lacrue ezeptionnellementforte de
la saison des pluies de 1994.
Ehsanm, laMauritanie sexfbleêtrelaplus affectée à la suitede
l'zarpleur qu'y a connu la maladie en 1987 et l'&.endue de la zone c%i
sévit la F. V. R.
Celle ci englobe toute la valUSe du flem Snégal
(delta, cours myen et supérieur) et tout le sud est du pays. Dans
cette zone, le cheptelestestimé àplus de cirq (5)millions de t&es
-.
Au Sénégal, c'est uniqwmnt dans le Delta du fleuve Sénégal que
des signes cliniques de la F. V. R ont été identifi&. Dans les autxes
.-cé9ions du paysr
la circulation du virus s'est traduite par des
isolements de souches virales (dans le Fer10 et la Cas-), des
c
semwmxsions et des titres élev& enanticorps anti-F.V. Rchezles
axlimmx damstiques.
.
Au Mali, aucune épizootie de FVR n'a été obsemee , à ce jour,
bien que les conditions d'kmqence
soient pr&entes dans les
principales zones d'élevage cams la zom sahélienne et la zone
.
3. 2. Ies tests skrologiques ELISAet IF1 peuvent être exfScut&s
au niveau des trois laboratoires nationauxvétbtis de Muakchott,
BambetDakar.
Lesisolemnts devirus nepeuventêtxe
r&Il.i.sés
actuellmzntqu~auniveaudeslaboratoires
de Ekmalmetde Dakar. Ces
deux laboratoires disposent
d'unit& de culture de cellules
fonctionnelles
et des animaleries assurant une shurité des
manipulationsduvirus de la F.V. R.
3. 3. Eh Mauritanie, le dispositif actuel de surveillance de la
F. V. R chez les ruminants damstiques estexcellentcar il repose sur
desdonnées
épidkniologiquesperthentes:
- Le
choix des
sites: prhence
d'amS.na~ts hydm-
agricoles(M33o), &idencedecirculationdevirus
ck 1aF.V. R (foyer
dElF.V.RcàeR1)8~0etde~),~~~élevéeenanticorps
antiF. V. R (SudEstduPays)
12

- Les espèces animales: Les petits 3rumimnts sont les espèces les
plus sensibles etviventplus àproximitedes éleveurs.
- La période de surveillance: la saison des pluies (juillet à
Semre) et la saison sèche froide (octobre à Février) sont les
*iodes à risque par la pullulation des mustiques vecteurs.
Les
épizooties de Rossa (1987) et de KaGdi(1993) ont été observ&s
d'octobreà janvier.
NEkil est n6cessaix-e d'y adjoindre les caarrelins
animawr
transhumant entre
les
trois pays du
bassin au
fleuve
Ser&gal(Mauritanie,Malietsénégal).
3. 4. Au Mali, les études, bien que sporadiques, ont permis de
mrttreenévidenceles~~sàforte~~enanticorpsantivirus
de la F. V. R chez les ruminants dmestiques (les bovins, les ovins et
les caprins).
Il s'agit de zones à surveiller à cause du risque
d'kergemedelamaladie
.Ces zones sont:
-lazonedeManantali-Kayesquiconceme
essentiell~t le cours
supérieur du fleuve Snegal.
LamiseenserviceduBarragede
Manantali en 1988 sur cette partie du fleuve CI& des conditions
favorables d'kmrgeme
de la F. V. R. 11 s'agit surtout d'un lac de
retenuede llmilliards dem3 guipermt
le&veloppemn t d'um
inportante microflore et microfaune dont les mustiques mcteurs de
viLUS.
- La zone de Yélimané est visitée par du bétail traushumant venant
duSud-estdelaMauritanieoùcks
foyers deF.V.Rontété confim&.
-La~~duDelta~~i~duFleweNi~co~tit~une~de
18 000 fhn2 privilégiée par sa richesse en eau. Elle est constituée de
plaines inondables riches en pâturages etenmares en zone sah6lienm.
Ceckltaestlepointderencontredes troupeauxentranshumauceen
saison sèche.
~nsanqcebiotopehumideestccmparable surbeaucoupdepoints
à celui du Delta int6rieur du Fleuve Sén6gal où la F. V. R a sévi en
1987 et 1994.
-lazoneSélingw5,àcauseleBarragehydro-électrique,estdans
unenvim nuemnt rendu favorable à l'&rergence de la F. V. R. Ces
facteurs favorisants sont:
D'abord, la cr.Gation d'un lac artificiel et de périr&tres irrigues
pour la culture de riz qui. sont des gîtes de mltiplication des
mtiques vecteum.
ensuite, un afflux d'animaux sensibles gui peuvent~~infecter par
piqûresdea-mstiques.
Et enfin,
La population hmaine,
qui y pêche d'aborrkntes
quantités de poissons et l'utilisent cmm voie de circulations, se
traweainsi~~auvirusparlecontactaveclesanimauxinfectés
malades.
13

3. 5. Au Sénégal, les zones à surveiller sont:
- lavallée du fleuve Sénégal, surtout le Deltaoùdes épizoaties
sont apparues en 1987 et 1994, est
consid&kcamzune zone
d~épizcotie-emmtie.
La F. V. R y est devenue cycliqw avec des
périodesdesilenceinter~izootiquede5à6ans.
- la vallée du Fer10 (climat s&lien, 400-500 dan), zone de
transhumance pour les animaux du fleuve S&@I., estconsidkée camez
une zone d'enzootie de F. V. R.
Lapr&encedesmaxesteiqmrai~~s,
points d'eau fr@ent& parles arknaux et les hamw, permet une
circulation du virus entre les ruminanti et les mustiques durant la
saison des pluies.
- la C!wmmxe (climat guinéen), autre zone rizicole du pays, aù
les conditions climatiques (pluviaf&xie annuelle de 1000 mn en
Elle constitue une autre zone
d'enmotie&laFVR.
3. 6.
Des essais de vaccination dbventêtre r&lisées chez les
principales races de ruminantsdarestiquesvivantsdansles2onesà
risque.
ces races sont:
le nmttonpeul
le mutonmaureouWuabire
la chÈ!v?xdusahel
le xm.rtcmdjallonkÉ
le z-vwl-
le zébulllaum
le taurinNdama
le
DZ3
essais doivent concerner levaccinvivantatténué Snithburn
qui a donné d'mllents r&ultats en Afrique de l'est.
Il a
I'avantag2deprocurerune
inmmité solide avec une seule injectionet,
surtout, son mût est très abordable.
cevaccinpeutêtrepmduitpar
les laboratoires pmdwteursdevaccinsdeBamakoetdeDakar.11est
reprocl-& àcevaccinvivantunepathc@XSicité
rhiduelle qui. entraîne
des avortements chez les femelles gravides. Ies tests doivent établir
l'efficacité et 1' innocuité de ce vaccin chez les animaux locaux
gestants ounon.
Ilexisteune autrevaccin àusagevétérinaire, un varxin tué,
mais son utilisation est difficile dans nos conditions actuelles
d'élevagetLaditiome1.
Ce vaccin exige deux injections à intervalles
d'un mis, difficiles à rkliser en milieu transtit.
De plus, scm
ccQtestrelati~té1~.
14

IV. RECOI'!WWDATIONS:
4. 1. un progroarme de surveillance sous r&#onal de la F. V. R
&it&remisf2nplX!e auniveaudes zones àrisquepaur Wniserles
activith en cours dans les trois pays.
Ce progrm doit s'appuyer
sur le système des troupeaux sentinelles (animaux identifiés par ch
nm&ros port& par des bcucles d'oreille). Le suivi de tels animaux
w & cE&xdmr la p&i& à risque d'infection c'est à dire le
mmsntdela s&momemion (animal séronégatif devenant skmpositif).
Ce pxmgmmne doit ccmparter égaknsnt un volet entamlogique et
ll6dical.
Ces aspects sont importants pour une meilleure mnpr&emion
de 1'6pidkniologie de la maladie en Afrique ch l'Ouest, notanent le
rôledesdifférentesespècesde
rumi.mnts~stiquesdansleprocessus
d'aqlification et d'épidbnisation,
l'identification des espèces de
lrKDustiques -, les rocks de transmission entre les diffkentes
carposarrtE3s
l-Ialstique- ruminant-hams du cycle épidhniologique, l'iqact
du-honrrain.
Le rôle de la pluvi&trie et son corollaire qu'est la crue
annuelle du fleuve SGnégal doit être mieux caqris.
En effet, on a
notéune sirmltanéitéentrelacrueexrceptionnelle~fleweSénégal
avec le fqerdeFVRde1994 dansleDeltaduSn&al.
Cette surveillance doit associer les imges satellitaixes dont
1USisation a permis de d&ecterdefaçonprGcocedesfcyersdeFVR
parle suivi de données telles quel'indexck vég&ation (ouNM7I) et
les nuages froids en Afrique de l'Est.
4. 2.
Un laboratoire de réféznce FJ!O,
qui renforce la
coopération entre les pays, doit être établi pour la Fièvre de la
valSe du Rift en Afrique de l'ouest.
Ie. laboratoire national
d'élevage et ck Rechercks v&érinaires de Dahr-Hann peut jouer ce
rôledecoordinationdelasurveillanceépid&niologique
(diagnostic) et
de
la prophylaxie
(vaccination). Il
dispose d'une équipe
mltidisciplinaireconstit&edev6tfSrinaixes,
d'entomologistes et de
IlxSdecins Cpi peut prendre en charge des activitis de terrain, de
formation et d'expertise scientifique ptwr la sous -ion.
De plus, le
Centre de Suivi Écologique (C. S.E)de Dakar dispose de toute
l'expertise et le matéxiel pour la réception et l'interp6tation des
images satellitaires (NQY9A)~sutilespourlapr6dictionde
foyersde
F. V. R.
4. 3. Une capagne de vaccination doit être envisagée dans la
vallée du fleuve s&&gal et le Sud -est de la Mauritanie par
l'utilisation d'un vaccin vivant chez les principales animales
dmestiques (ovins,caprins,bovins etcamlins).
Ce vaccin est le
plus Gconanique . Lavaccinationdoitco~xxxmr
2,5 millions de têtes
auS&uSgalet5millionsdet&es enMauritanie.
15

4. 4. Ie personnel inpliqué dans l'étude de la F. V. R dans les
trois laboratoires choit être vaccin& Une vingtaine de personnes est
czomem&. Le Centre de Réf&ence WS pour les Recherches sur les
2Irbuvirus (CRIIRA) de l'Institut Pasteur de Dakar (Dr Jocelyn Thonnon)
pourfournir le vaccin à la demande de la FAO. P~LU? des raisons de
sécuritf5,
il faut réserver un local sp&ial pour les isolemnts de
virus de la FVR sur cellules et animaux de laboratoire (souriceau,
haarrster, etc. . ) auniveauduservicedevimlogie
4.5. I;e cheptel gtiien doit faire l'objet d'une enquête sém-
épidkniologique peur établir la situation actuelle de la F.V.R.
~'irrportance du x&eau hydrographique (le fleuve Ga&ie et ses
affluents) et les échanges permments d'animaux avec les régions du
Sf5négalvoisinlaissentsupposerune
circulationactive duvirus parmi
les nnninants damestiques.
Un sondage sérologique sur un échantillon
3&x&entatifpenrrutdelevercetteénigme.
16

5. 2.Listedestechuiquesdedia~ticdelaF.V.Rproposees(
5. 3.Dm~mksobtenusenMauritanie:
- A) Fiche d'enquête épid&niologique utilisk pour la surveillance cka
la F.V.R chez les animauxc3mestiquesenMauritanie.
- B) Carte des Sites surveilles en Mauritanie .
- C) Tableau N"I: Résultats d'enq&te sérologique chez les mninants
(3tcnEstiques
en 1993.
- D) Tableau VII: Résultats d'enquête sérologique chez les mminants
ctkm?stiques en 1994.
- E) Tableau N%I: Si&s visites pour des p~lèvemnts sémlogique
chez les -ts cia~stiques en 1996 et 1997.
5. 4. Photographies réalisées en Mauritanie (visite de terrain du
21/01/1997):
- A) Photo N"I:- Pâturages aquatiques à Keur Macène, près de
Rosso (Delta du fleuve Sénégal), Mauritanie.
- B) Photo N?U: travaux d'extension des canaux d'irrigation
dans la zone aménagée de la SONADER (société nationale
d'aménagement agricole) à Rosso (Delta du fleuve Sénégal)(
- c) Pbto N%I: Canpemnt d'éleveurs maures dans le Delta du fleuve
S&&gal,prèsde~Macène,Rcsso,Mauritanie.
- Dl
Photo NON: Veau zébu maure atteint de Dermatose Ncdulaire
ContagieuseBoviriedansleDelta~Flewe~~..
5. 5. Documents ol3tenus au Mali:
- A) Carte des Sites surveillés au Mali
- B).Tableau NOlY: Rbultats d'enquête skologique chez les ruminants
ciaestiqs en 1989.
- C) Tableau N97: Résultats d'eryête sémlogique chez les ets
danestiques et la volaille en 1989-1991.
-D) Tableaum: Liste des prel&ments effectues chez les ruminants
tiica~stiques
à Niono (Delta intérieur du fleuve Niger) et à sélingue
(barrage hydm-agricole)(visites de terrain du 24-25 et 27/01/1997).
17

5. 6. Phoiqraphies réalisées au Mali (visite de terrain à Niono du 24
au 25/01/1997 et à SUnguG le 27/01/1997):
- A) Photo NDV:-Vue du canal du Sahel à Niono, près de Ségou
Delta central du fleuve Niger, Mali.
-B)PhotoN%:
Pâturages de cuvette dans le Delta intérieur
du fleuve Niger, près du barrage de Markala, Ségou, Mali.
- D) Photo NOVIII: Pâturages sahéliens en saison sèche dans le
Delta intérieur du fleuve Niger, à Niono, Ségou, Mali.
-E) Photo NOIX: Pâturages dans les périmètres irrigués de la
zone aménagée de Sélingué, Sikasso, zone soudanienne du Mali.
- E) Photo N*X: Rive du lac artificiel créé par le barrage
hydro-agricole de Sélingué, Mali.
- E) Photo NOXI: Produits de la pêche dans le lac artificiel
de Sélingué.
5. 7. Carte localisant les zones à risgue d'émrgence de la F.V.R dans
la sous *ion sah&ienne de l'Afrique de l'ouest.
5.8. Cycle épi&rniologique de la Fièvre de la vallée du Rift dans la
valléeduFer10 (Sénégal).
5.9. Projet de Progranm sous régional de lutte contre la fièvre de la
vall& du Rift.
18

LISTE DES PERSONNES RENONTRÉES AU COURS
DES MISSIONS EFFECTUÉES EN MAURITANIE (15
AU 22 JANVIER 1997) ET MALI (23 AU 28
JANVIER 1997)
1' Centre National d'Klevage et de Recherches Wtérinaires
de Nouakchott(CNKRV),BP 167 Nouakchott, Mauritanie, Tel:
(222) 25 27 65
DrBubacar Diallo, DirecteurduCNREV,
DrAlexam3raE3run,Chexcheurexpatrié,
Chef de service de patlmlogiee
infectieuse
Dr Jean Yves Cholett, Chercheur expatrié, chef de service de
parasitologie
Dr Issa Diama, QEef de service d'épidbiologie
Dr Niama Oud Merzoug, c3.mx3xur en épid&ni.ologie
DrMamadouLamineDia, ChercheurenParasitologie
Dr Elimane Diagana, Chercheur en épic%niologie
MrDaro~,Assistarrtderecherc~senvirologie,
MmKatia Isselmu, W3nicienneenvi..mlogie
Mr Alioune Diop, Wchnicien au Laboratoire de Bactériologie
MrChikhDiop, S&nicienenpamsitologie
Mralh.meyniThiam,Tbchnicienenparasitologie
MrAliouneouldMermug,Aidedelaboratoire
MrSeydinaElHxtar,Animalier
2' Direction du Developpement des Ressources Agro-pasorales
de Nouakchott(DRAP), Mauritanie
DrW&tarFall,Dhecteur-adjoint de
laDRAp
~rOuldb&khallaImmbot,V&t&&aim,
Division de la santé animale à
la DWAP
3" Centrale d'Apprivionnement
en Intrants d'Elevage (CAIK),
Nouakchott, Mauritanie
mAh-edmldDah,DixectemdelaCAIE
4' Visite sur le terrain B Rosso et B Keur Mac&ne(vallde du
fleuve Sdndgal, rive droite, Mauritanie)
Mr Saleck ould Mahommd,
Chef de Service de la DRAP de Fiosso,
Mauritanie
Mr Cheikh Tidjani mld Bala Chérif, Hakern (sous prefet) dz keur macèm
MrAbauNdiathChefdebureaudelaMWPInspectionMD~,KeurNacè12e,
Rosso,Mauritanie
~Cheikh~~,EleveursédentaireàDariaaulof,keurMacèrse,~so,
Mauritanie
5' Rdpresentation de la FAO au Mali
ErfrreCissé, Charg6deprogramre àlareprhentationdeF~i,
19

6' Laboratoire Central V&&hare(LCV), Km 8,
route de
Koulikoro, BP 2295 Bamako, Mali
DrOumarDial,Dixectem~alduLCV
DrFantaMadi5kïnb6m,Directeur~aladjointduICV
DrBoubacarKouyat6,Chefdud@rlxmntdeDiagnostic
etl?echemhes du
DrKarimTlbmkara, Chef de lasectionvi.mhgieduLCV
DrAli Djiti6,Chef de lasectionentamogiie
DrDieynabaSy,Chercheur , seCti.Orkdevhl0gi.e
DrûnrwwsangaréKoné, Chercheur, sectiondevirologie
MIE Iatrinata Ta~ré Pleah, Technicim , sous section de culture de
cellules, Sectiondevirologie
Mr (lmbane Ci&, Technicienne, sous section d'immmologie, section de
virolcgie
7' Direction Nationale de 1'616vage du Mali
Dr Deha Dia, Vtiinaire,
Division Sa&& animale,
8" Coordination Nationale du Projet Parc du Mali
9" Coordination RBgionale du Projet Parc au Mali
10° Visite sur le terrain B Niono (Delta central du fleuve
Niger)
et B Sélingu6 (zone du barrage sur le sangrani,
affluent du fleuve Niger):
10.1. Centxe R&ionnaJ- de I?&herches I4grmmiques de Niono (CXRA-N), E?J?
22 Niono,S@x,Mali.
MrY~caulibaly,~~~Responsableàup~~bovins
MrNfalyD&%Lé, Tkchniciend'é1evage,PmgramwEIovins
MrS&cuKonta,~hniciend'élevage,~~Bovins
Mr sambaS~~~,Elevew, caqmentdel'OfficeduNiger
10.2. Village de SélinguG, Sikasso
Mr Soloba Coulibaly, Agent Technique d'Elevage, Poste v6térW de
S6lingu5,SecteurckYanfoula,Sikasso,Mali
~AmadauDiané,Agent~~~d'Elevage,cabinet~~
priv6 à
sélingué
MrMmssaDouhouya,EleveuràS61ingué
MrAlioumDou&xya,Eleveurà&lin~
20

PROGRAMME DE TRAVAIL LORS DES SÉJOURS
EN MAURITANIE ET AU MALI.
1. En Mauritanie:
- 15/01/1997 à 15Hoo Arrivée à Nouakchott, Vol RK 630
- 16/01/1997
- Visite à la Représentation de la FAO en Mauritanie
- Frise de contact avec le Directeur (Dr Diallo) et des
chercheurs du CNERV,
- Visite des différents services du CNERV (microbiologie,
parasitologie, épidémiologie)
- 18/01/1997
- Présentation des résultats de la surveillance de la
Fièvre de la vallée du Rift au Sénégal,
- Visite à la DRAP:Direction des Ressources Agro-
pastorales (Dr Fall et ses collaborateurs),
- Visite à la CAIE (Centrale d'Àchat d'Intrants
de
l'Elevage),
Mr Dah et ses collaborateurs
- 19/01/1997
- Présentation des résultats de la surveillance de la FVR
et des techniques utilisées au laboratoire de virologie
en Mauritanie (Mne Katia Isselrtou, Technicienne en virologie,
absencedemBrun, chef de serviceenmissionde s&ll.ancede
IaFVRdanslarGgiondeKaédi)
- 20/01/1997
Suite de la
présentation de la
situation
épidémiologigue de la FVR en Mauritanie(avec m Brun,
chef de serviœ,deretourdemission
)
- Présentation
d'éléments
pour un
programme
sous
régional de surveillance de la FVR
- 21/01/1997
- visite de terrain dans la zone de Rossa, Delta du
fleuve Sénégal et identification d'un premier troupeau
sentinelle avec prélèvements de sang et pose de boucles
numérotés chez des petits ruminants (ovins et caprins)
du village de Dara oulof (élevage de cheikh Teuw),
- visite et prise de photos de la zone de Keur macène où
la FVR a sévi en 1987(premier foyer ouest africain)
2. Au Mali:
- 22/01/1997 Arrivée à Bamako
(Mali) à 20h30mn (via
Abidjan), vol RE
- 23/01/1997
- Présentation au Laboratoire Central vétérinaire (LCV)
de Bamako (Directeur Dr Dia11 et collaborateurs) et
exposé de l'objet de la mission
21

Présentation
des
résultats de la
surveillance
épidémiologigue de la FVR au Sénegal
- Visite de la section de virologie et Presentation des
actvités de la
section et
des
résultats de la
surveillance épidémiologigue de la FVR au Mali
(Dr
Tounkara)
- Viste à la Réprésentation de la FAO au Mali (Mme
Cissé)
24/01/1997
- Visite de terrain dans la station de recherche de
Niono (300 Km de Bamako), zone du delta intérieur du
fleuve Niger et prélèvement de sang chez les bovins de
la station (avec Dr Tounkara),
25/01/1997
- visite de campements d'éleveurs et prélèvements de
sang chez les petits ruminants des élevages villageois
autour de Niono,
26/01/1997
- Traitement des prélèvements de sang au LCV,
- Discussion sur un programme de surveillance
sous
régional de la FVR (avec Dr Tounkara, chef de la section
de virologie)
27/01/1997
- Visite de terrain dans la zone du barrage de Sélingué
(150 Km de Bamako)et prélèvement de sang chez les petits
ruminants de Sélingué (avec Dr Tounkara),
28/01/1997:
- Traitement des prélèvements de sang au LCV,
- Visite de courtoisie à la Direction de l'élevage (Dr
de la santé animale), au Direction régionale (Dr Sidibé)
et de la Direction nationale du Parc (Dr Wagué)
29/01/1997
- Discussion avec le Directeur du LCV sur le programme
réalisé et de la surveillance sous régionale de la FVR
- Visite des différentes sections du LCV : entomologie
(Dr
Djitié),
histo-pathologie
(Dr
Kouyaté),
protozoologie (Dr Diall) et la production de vaccins (Dr
Diallo)
- Départ de Bamako pour Dakar à 23hoo RK
22

LISTIZ DES TECHNIQUES D'ETUDE DU VIRUS DE
LA FIÈVRE DE LA VALLÉE DU RIFT UTILISÉES
AU LNERV:
1. TECENIQUES D'I- DuvlR.ussTJR-:
IevirusdelaWR, camzlaplupartdes
ârbovirus ,peutêtreisol6
à
risJe &ygk;:organes
(foie, rate, rein, cerveau) de ruminants
emmmts doivent être cmserv6s sous froid jusqu'à
l
leur utilisation au laboratoire. On utilise des cultures de cellules
V&o etckssouriceauxmuveauxn6s.
1.1 .P&paration de l'échantillon:
Ie tissu est broyé dans urre solution taqon (EBS) additionné
d'antibiotiques (F6nicil.line,StrepWryc~etAqhoi&ricine)avecun
mxtier-pilon (dans du sable stérile) ou avec un broyeur au Téflon.
On peut utiliser le rapport suivant1 grm de tissus pour 5 ml de
-QG*
pendant le broya*, le pl-él èvmmtetlemat6rieldoiwmtêtredansde
laglacefondante(températuredeCPCenviron).
Ile bmyage doit être fait par des n-ouwrmts lents pour hiter un
échauffEm?nt des tissus. TJne élhation de teqxkature des tissus
pendantlebmyageentraîneum&structiondu
virus.
Iebroyâtestcentrifugé à5 oootoursparmimrtependant1Ominutes
à
la texqérature de + 4 "c. Le culot obtenu est utilisé pour Miser
des d@ts de tissu sur lams pour les tests d'hmofluores et
le surnageant pour des isolemnts de virus sur des animaux de
laboratoireoudes cultures decellules.
1.2.Inoculationauxsouriceauxnoweauxn6s:
Le surnageant est dilu6 au l/lO et l/lOO et est imcule par la voie
intxaak6braleàdessouriceauxde2jours~
Chutilisedixsouriceaux par dilution et 0,025 ml par souriceau.
On observe les animaux tous les jours pour d&ecter les signes nerveux,
t&xi.ns del~infectionvirale. Ies animauxdoiventêtre congelés avant
leurmrt pour que le virus puisse être xéisol6 à partir du cerveau.
Dans les souris mrtes, le virus subit une destruction inportante qui
rend son tiisolemerrt plus difficile.
IES cerveaux de souriceaux x&oltés sont broyh dans les I&IE~
conditions que dans 1.1. Ils sont utilisés pour des tests
d'immxmfluorescence
et de r&kokmnts sur cultures de cellules
sensibles.
1.3.Incculation aux cellules V&o:
I;E! surnageant du broyât de tissus est dilu6 au l/lO et l/lOO est
inoculRàunecultureconfl~~decell~esV~.
Il faut assurer un tmps de contact de 30 minutes avec les cellules.
23

Ile milieu de culture , apr& inoculation, doit contenir 2 à 5 % de
sénan&WFoetal.
La ptiseme de l'infection virale se traduit par l'apparition de
l'effet cytopatbgène (lyse cellulaire) au bout de cinq (5) jours. Des
passages aveugles sont parfois n&essaixes avant l'appxition de
l'effet cybpathogène.
L'identification
du virus
peut se faire par les
tests
d'imwnofluorescence ou de t5i6roneutralisation.
II. TFCHNIQIES D'I SUR CXLLUWS:
2.1.limuImfluorescence directe:
Ce test vise à révéler la pr&ence du virus de la FVR dans des
prélèvementsoudesculturesdecellules suspects.
Desdépôtsprcrvenan t du culot de centrifugation ou des cultures de
cellules sontréali&s surdeslames porte-objet et sontmis à séclmrà
37 "c.
Ils sont fixés à l'achone à +4T pendant 10 minutes.
Ieslams sonts&hées souslahottepourquel'acbtme
s'évapore.
Du conjuguG anti-virus F.V.R fluorescent (dilué au 1/20) est déposé
sur les cellules ou les d&pôts fix& pendant 40 minutes à 37oC.
Leslams sont la*s 3 foi.sdansduPBS.
Elles ont rim&?s dans de l'eau distillk pendant 5-10 minutes.
Elles sont séchées dans du papier buvard et sont obsemées au
m-icroscape paur dfSte&x les inclusions virales intracytoplasmiques
fkxxxsœntes.
2.2.linmmfluorescence indirecte
ce test vise à titrer les antickps présents dans des s&ums d'animaux
suspects de F.V.R.
Ies1anm3 sontfix!&?scanmen2.1.
le$il6nlminconnu est dilu& au 1/20, 1/40 et 1/80 et est d@osé sur les
enprehtes de tissus ou de cellules, à raison de 10 ul de &.rum de
dilUSparqAIlte.
onincube à37Tpendant40minutes.
Les lams sont lav&s trois fois dans PBS (3 fois 10 minutes).
(31 ajoute le conjugué anti-espkce du sérum inconnu, dil& au l/lOO
oni.r-mbà370Cpendant40minutesdansune
atmsphhesatur$ed'eau.
On lave 3 fois dans du FBS (3 fois 10 minutes)
Scheravecdupapierbuvard
olxemer au micmscope à fluorescence pour d&ecter les inclusions
intracy~lasmiq~~~3dansleslaarrrspositives.
III. lTxxNIQuEs DE -SATImSUR-VERL):
cetestvise à titrer les anticorpsprhents dans &s sérums d'animux
suspects de F.V.R.
us sénm suspmts sont dilu& au 1/40, 1180 et 1/160 et sont repartis
dans&33 cupules àraisonde5Oulparcupuleetpardilution.
JE virus est diluh de manière à avoir 100 DCP50 dans 50 ul et est
&partidanslesdiff&entscupules,
àraisonde 5OulparcqxiLe.
Iemélangevirus-séirumestw à370Cpendantlheure.
24

Descellules sontajouthes dans les diffh-ents cupules, àraisonde 100
ul par cupule d'une concentration de 200 000 cellules par ml. Ies
cellules sont culti*s dans du milieu MEMS à 10% de s&um de veau
foetal.
IV. TEKBNIQUES D'ELSA IgG & IgM (technique du ClXXA de l'institut
PasteurdeDakar):
Ce test vise à titrer les anticorps présents dans des sémm d'animaux
suqects ch F.V.R.
D!section cksantimp des IgG:
Déposer de 100 ul des anticorps anti-virus de la F.V.R dans les cupules
de la microplaque à 96 cupules( imrmo-ascite dilué au l/lOOO dans du
tmponcarbonatedepH=9),
Placer les plaques une nuit à +4T,
Laver les piques 3 fois dans du PES 0,05 ?heen 20,
Déposer 100 ul les antigènes du virus dilué au l/lOO (apAs titrage)
dans du PBS 0,05% tveen 20 et 1% ck? lait éc*,
lYmberà37Tpendantlheure,
Laver 3 fois dans du PBS 0,05 %tween 20,
D@oser dans les cupules 100 ul. du sérum suspect (contenantcks IgG)
dilué au l/lOO dans du PES 0,05% tsGE!en 20 et 1% de 1ai.t éc*,
Incuberà37Tpendant1heure,
Laver les plaques 3 fois dans du PES 0,05 %twen 20,
Déposer dans les *es 100 ul du conjugué dilué (anti-IgG espèce asm
.
pemgdam) au 1/500 dans du PBS 0,05% tween 20 et 1% de lait écSï&,
incuberà370Cpendant1heure,
Déposer1OOulparcupuledesubstratc~ (orthotoluidine)
Laisser
agirpendant5mnpourapparitionde
colorationbleue
cloquer la r&ction par dhpôt de 100 ul par cupule d'une solution
d'acide sulfurique 2N
.
LirelesDoaus~ à la longueur d'or& de 450 nm.
Lk$actim~anticorps~I~
Déposer de 100 ul des anticorps anti-virus de la F.V.R dans les cupules
de la micmplaque à 96 cupules( imrmo-ascite dilti au l/lOOO dans du
tmp~c~t-W+%
Placer les plaques une nuità+4"C,
Laver les plaques 3 fois dans du PFE 0,05 %lxm~ 20,
Dé- 100 ul. les antigènes du virus di.XuG au l/lOO (aprés titrage)
dans du PBS 0,05% i3E?en 20 et 1% de lait éc?SM,
Incuberà37Qx?rKht1heure,
Iaver 3 fois dans du PBS 0,05 %Ween 20,
Déposer dans les cupules 100 ul du sérum suspect (contenant des IgM)
dilué au l/lOO dans du PBS 0,05% m 20 et 1% de lait écti,
Incuberà37Tpendant1he~,
Laver les plaques 3 fois dans du PBS 0,05 W 20,
Dé,poserdansles~~1OOulctuconju~dil~ (anti-IgMespèce avec
.
pemx@ae) au 1/500 dans du PBS 0,05% theen 20 et 1% de lait &~&ES,
incuberà370Cpendant1heure,
ll@oser1OOulparcupulede
substratchmm+ne (orthotoluidiz)
Laisser agir pendant 5 mn pour apparitian de coloration bleue
Bloquer la Aaction par d@& de 100 ul par cupule d'une solution
d'acide sulfurique 2N
.
Lire les DOau m à la longueur d'omk de 450 nm.
25

N B :
-prendrele-
de pr&aution car le virus est paldxqkne pour
l%atm:utiliserdes
gantsettravailler souslahotte.
- Avoir de l'eau de javel à portée de main, c'est le d.lleur
dcssinfectant,
- Pour les dilutions des fiactifs canw les conjugwk ou autres shums,
ilfauteqloyerlePBS.
- utiliser la glace pour les dpulations car le vixus est fragile.
- Dans tous les tests, il fautnhager des témoins positif et *atif.
26

FICHE DE RENSEIGNEMFNTS POUR SURVEILANCE
ÉPIDEMI~L~GIQUE DE LA FIÈVRE DE LA VALLÉE
DU RIFT EN MAURITANIE
1. DATE:
II. NOM DE L'ENQUETEUR:
III. NOM DE L'ELEVEUR:
IV. LOCALISATION DU TROUPEAU:
4. 1. Nanduvillageouducattpment
4. 2.
Fositimc@ographique:
- Lat :
minutes( ')
s ;:;
-mg:
S
Inil-lutis(
‘)
V. ESPECES ANIMALES PdSENTEES:
5. 1. Emins
5. 2.
ovins
5. 3.
Caprins
5. 4.
(lt3lTElins
VI RENSIGNEHENTS SUR LE TROUPEAU:
6.1. Sbdedeconduite:
6. 2. :Efectif:
-NcxKbretotal:
-Effectif Mâles:
- Effectif Femelles
- Effectif Jeunes
6. 3. : F&?plLTaztion:
- F6riode de 1' pic de Nais~s~es:
- F&i& de 2a pic de Naissancx2s:
- I?&artition toute l'aIIn&?:
6. 4. : Alimntation:
- Pâturages pluviaux
-Pâturages ixdables
-DistanceparcaurUe
-Datecksemage
-~ltitation
27

6. 5. : -t:
-PUitS
-Fora*
-Canaldririgation 0
-Mareetmarigots
0
-La2
- Fleuve
6. 6. : Eklviro-t:
- Pluvia&rie:
- Superficie anrkagk:
- PFt&eme de Imustiques:
6. 7. :Patblogie&3ervéeaucours&
l'année:
Amxtemmt:
A
B
C
Imrtalité des jeunes:
A
B
C
Mortaliti adultes:
A
B
C
Diarrhées:
A
B
C
A
B
C
Lthies:
A
B
C
Autres(~tiques,etc)
A
B
C
Rl!mRQuEs:
A: SAISON SÈCRE FROIDE,
8: SAISON SÈCHE CHAUDE
C: SAISON DES PLUIES
6. 8. : Suivisérologique (voir tableau)
28

._. ...............................................
~.........................................
................................
........
........
...........................................................................
..... ...... ....... ....
.... ... .......... , ................ .................
---
.... .............
...
........... ................ ... ................................
.......... ... ......... ........ ..............................
......... ..... .-.---------.- .......
.......
... ......
..............
.............
. . . . . .
......
........
........ ..........
.............. ..... ............. ........
... ................. ... .. ..... .... ..... ........... ..... ......
..........
.......................
..... .............
l--“““‘--------’
..........................................
................. .......... ...
I ..... ....
.... ......
.I.._._I_I_.l.~ ........................................
l-. . . . . . . . . . . .
............................. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
\\.
.
.
.
.
.
. ............. .. .......... ....... ..... ...... ..........
......................................................
.. ._______ ...... .___ __..................... ........... .......
...... ... ...... .........
.................
j..................................................................
1
2 9

TABLEAU WI: Sites ayant fait l'objet de surveillance
clinique et s6rologique vis 3 vis de la F. V. R chez
les petits ruminants entre 13 et 20 Octobre 1993
(aprés la saison des pluies 1993) en Mauritanie.
Cette enquêtemten6vi~ un foyer de F. V. Raprès la saiscn&s pluies de 1993
chez les petits rminanti dans quatre (4) &s cinq (5) r6gims 6bdiSes de la
Mauri-.
Les troupeaux les plus atteints sant dans lanuyenne vaJXe du fleuve
SkrAgd. (avec 33% de s&qxmitifs dans le Gorgol) et dans le Sud Est du Pays (avec 30
% de stkcpositifs
dans le Edh).
L~~IZ%XXX d'anticorps de laclasse M asscxzièe à
desavmtementstérmignentd'~infectica~~deF.V.R.
I?otonsqueun&s
sitesdel'Assaba,celui&Kardjel,@senteunepr6valence
nuyennede14 %, estsitu6 surunaffluentdufleuve
S6n6gal,leKarakoro.
Régions
D i s t r i c t
Nbre pvts
Nbre
Avts
% IgG
%igM
Assaba
Kankossa
72
7
0
0
Kourdjel
49
8
14
16
Gorgol
Wadid
39
8
13
10
Zereiga
61
20
33
29
Guidimaka
Mbehere
52
3
4
2
Hodh
Tintane
46
15
30
33
T r a r z a
R’khiz
66
1
1,5
0
5 Régions
7 Districts
3 8 0
6 2
1 3
1 2
3 0

Tableau No II: Sites ayant fait l'objet de
surveillance clinique et sérologique vis a vis de la
F. V. R chez les petits ruminants entre Avril 1994
(avant la saison des pluies 1994) et Novembre 1994
(apr&s la saison des pluies 1994) en Mauritanie. .
Cette enquéte est r&Jis& six mis (Avril 1994) et 12 mis (m 1994) après
celle pAsentée dans le tableau Nol.
Elle mmtre une une baisse de l'activité du
vins par ragprt à la première enqkête: la s&o prhvalence passe de 13 % à 9,15%.
Maiselleindique~lef~deF.V.Rs'est~auDelta~Fl~Sénégal,
autour du lac R'Khiz, qui était épargné lors de la premike enquête d'mtcbre 1993.
Régions
S i t e s
Nbre
Pvts Nbre
A v t s D a t e d e p v t % IgG %IgM
T R A R Z A
Keur macène
5 0
0 Mai 1994
2
0
Rosso
4 9
1 Mai 1994
4,l
0
R’Khiz
5 0
0 Juin 1994
1 0
1 6
GORGOL
Zéreioga
100
2 Nov 1994
2 2
a
GUIDIMAKA Artouma
100
12 N o v 1 9 9 4
3
6
Goupou-Mody
6 6
0 Nov 1994
736
4,s
5 Sites
4 1 5
1 5
9,15
695
31

Tableau No III.
Sites ayant fait l'objet de
surveillance clinique et sérologique entre le 26
Fhvrier 1996 (avant la saison des pluies de 1995) et
le 18 Janvier 1997 (après la saison des pluies 1996)
en Mauritanie.
Région
D i s t r i c t Lat/Long
L o c a l i t é D a t e d e p v t N b . p v t s
RKhiz
16”50’N15”2O’W
Nazra
2 6 F e v 9 6
4 0
RKhiz
Douz-douz 25 Fev 96
4 0
Trarza
Rosso
Teseira
2 7 fev 96
2 9
Rosso
16”40’N15”5O’W
Garaka
2 7 fev 96
4 5
Rosso
Toungene
2 7 fev 96
4 0
A s s a b a
Kiffa
16”SO’Nl l”2O’W
Bellewar
28 Mars 9 6
6 0
Zubri
31 Mars 9 6
6 0
Gounguel
31 Mars 9 6
4 0
H o d j el Garbi
Ayoun
16”55’N9”40’W
Bagdad
30 Mars 9 6
41
Tintane he\\ 29 Mars 9 6
3 9
Tintane lec 29 Mars 9 6
2 0
Hodj el Charqui Timbedgha
16”40’N8”20’W
Edehacayna 1 AV 96
120
Rindao
12 Janv 9 7
5 0
Bogue1 Chili 13 Janv 9 7
4 0
Gorgol
Kaédi
16”20’N13”3O’W
foumgleita
13 Janv 9 7
3 5
Debaî-Mbor 1 4 Janv 9 7
3 5
Guidimakha
Sélibabi
15”l O’N12”2O’W
Savendougc 1 8 Janv 9 7
4 0
6 Régions
10 Districts
18 sites
7 3 4
32

TABLEAU IV: Sites ayant fait l'objet de sondage
sérologique vis à vis du virus de la F. V. R chez les
ruminants domestiques entre 1989 et 1991 au Mali.
cetteétudeestlapus~te
fmmemaMlaFièvredelavall&duRiftauMali.
Ei.lenmtreunebsissedela
shrcpblenceparr~ hœlledutablesu
4 (de 7,14
% à 2,37%).
I;etableaumJntre~trois~~l~~~~àestauxde~itivité
sqérieurs à la rmyenw de 2,37%. Ces zones sont la haute valSe du fleuve S&&gal
payes, I&niW et Elafculabé), la frunti~mauri~
(Yf5liman6) et le district
deBamako. CesZ~atteintessontàKcWmitéciesZ~deCirculaton~Virusde
laF.V.R~si~~danslamauritanieMisine,àsavoirlesudestet
le guidbka.
Sites
Espèce Nbre testés Nbre positifs %
séropositifs
Kayes
bovine
19
3
15,78
Kéniéba
bovine
4 7
4
8,51
Bafoulabé
bovine
25
4
16
Kita
bovine
2
0
0
Diéma
bovine
126
3
2,38
Nioro
bovine
112
2
1,78
Yélimané
bovine
56
5
8,77
Kangaba
bovine
465
4
0,86
Dioila
bovine
412
0
0
Bamako
bovine
239
7
2,92
Bamako
ovine
95
6
6,31
total
1598
38
2.37
33

Tableau V: Sites ayant fait l'objet de sondage
sérologique vis & vis du virus de la F. V. R chez les
ruminants domestiques en 1989 au Mali.
Cette&udsestla~&re czmmmantlaFièvredelavall&duRiftauMali.
Elle
fait suite à 1'6photie
survenuedanslabassavall&dufleuvesQaégal.
Eue
~~~lahaute~~~SQ?égal(KayesetManantali),~destauxdel,l%
de s&çpositifs (N= 175 X=2) chez les ruminants damstiques , est peu czcmmm&.
NOtLHIS~cetteErkadeaeulieuen1989,unana~lamiseenservice~barra93
de Manantali. Parcîxhre,eller&&le&smnesàfortegmk&eme
txnrecelles&
Silinguk et Q Nicno avec des sX!xcqrtiences reqectives ds 9,85 % et de 18,03 %.
ces deux zcmes possàdsnt,
tartes les ckuqunbamage
fluvial etd'hpamnts
w par la culture irriguke de riz.
Ces~axsdiqxentd'iqmtantes
ressames en eau qui rencknt leur envirmwmnt favorable à la pullula,tim
&
lmustiw IT%Z&UE de la F. V. R.
tiigxms queletauxck18,03
%chezlesbovins deNiono (deltaint6rieurduNiger)
est le taux le plus fort signal6 au Mali.
Sites
Espèce
Nbre de testes
Nbre positifs
% positifs
Sélingué
bovine
149
8
5,37
o v i n e
71
7
9,85
caprine
6
0
0
Kayes
ovine
24
0
0
Manantali
bovine
100
2
2
ovine
39
0
0
caprine
12
0
0
Niono
bovine
1 2 2
2 2
18,03
ovine
3s
2
5,71
caprine
30
1
3,33
t o t a l
5 8 8
4 2
7,14
3 4

Tableau VI: Résultats de la sérosurveillance post-
épizootique de la F. V. R chez les petits ruminants
de la vallée du fleuve Sénégal, rive gauche .
ce tableau montre gue l'évolution de la séroprévalence se fait en deux
phases:
- une première phase gui est une baisse progressive du pourcentage
d'animaux sérpositifs dans la période post-épizootique de 1988 à 1993,
soit sur une période de six ans,
- une deuxième phase, de 1994 à nos jours, gui est marquee par la ré-
émegence de la maladie en 1994. Celle ci s'est par une augmentation de
la séroprévalence générale en anticorps anti-virus de la FVR, surtout
au niveau du Delta du fleuve Sénégal. Toutefois, cette réactivation du
virus en 1994 (14,9 % de séropositifs) n'a pas atteint le niveau de la
première épizootie de 1987 (80 à 90 % des animaux étaient devenus
séopositifs) dans le Delta.
Cours du fleuve
1988 1990 1991
1993
1994
1995
Delta
71,7
8,s
9,4
0
14,9
8,44
C. moyen
21,s
8,9
4,7
2,5
2,5
5
C. supérieur
9,7
1,7
1
1,25
4,5
w
% annuel
24,4 6,55
5
1
8,8
5,3
35

Tableau VII: Evolution de la Séroprévalence dans les
diffkents troupeaux de petits ruminants sentinelles
de la Delta du fleuve S6nQgal entre 1993 et 1996.
Ce tableau montre que la meilleur système pour suivre la circulation du
virus de la F.V.R reste la méthode des troupeaux de ruminants
sentinelles
identifiés par des
numéros portés par des boucles
d'oreilles. En effet, elle permet de suivre le changement de statut
sérologique de chaque animal et de l'associer à des phénomènes
cliniques spécifiques de la maladie.
En 1994, on assiste à une circulation active du virus dans trois des
cinq troupeaux suivis. Celui de Ross-béthio (16°17'N;16008W) est le
plus atteint avec les indices suivants:
- 33% des animaux sont devenus séropositifs,
- 12,5 % possèdent des anticorps de classe M, témoins d'infection
récente par le virus,
- 55 % des femelles adultes ont avorte.
Le foyer de FVR est resté limité à une partie du Delta, le bas et le
moyen delta, qui est celle atteinte par les inondations de la crue du
fleuve Sénégal de 1994. Au contraire, la partie, située en amont (le
haut delta: niassanté et Thillé), est restée hors d'atteinte du virus.
Depuis 1994, on assiste à une baisse progressive de la séropsitivité
qui est de 5% a Ross-béthio en 1996, autrement dit les animaux sont
redevenus sensibles a toute nouvelle infection par perte de l'immunité
sérique. La saison des pluies de 1997 est celle de tous les dangers en
cas de pullulation importante des moustiques vecteurs du virus car tous
les animaux sont réceptifs à la maladie.
Troupeau
1993
1994
1995
1996
Thille
np
w
40/01 (02,5)
40/02(02,5)
Niassanté
4010 (0)
40/0 (0)
26/0 (0)
44/02(04,54)
R. Béthio
40/0 (0)
40/13 (32,5)
35107 (20)
40/02(5)
Gandiole
40/0 (0)
28/04 (14,3)
21/03(14,28)
31/00(O)
Mpal
40/0 (0)
40/05 (12,s)
32/02 (06,25)
29/02(6,89)
Total
160/00 (0)148/22 (14,9)154/13 (08,44) 184/07(3,80)
36

Tableau VIII: Sites ayant fait l'objet de sondage
sérologique vis B vis du virus de la F. V. R chez les
bovins domestiques en 1996 au SBnégal.
cette fStuck m sur la W 1996 (N=2348) du Progranwe National @ &zo-
surdllance&laFestebuvine(grand~iau
ResponsableduprograMm?J~Sarr)
etmntreune~cncemcryenneen~anti-virusdelafièvreàelavall~~
Rift & 5,6% chez les bovins. Elleindiquequele8zcmesàfortepdvalemesontpar
ordre décroissant ceux de Kaolack (9,09 %), de Kolda (7,38 %), de saint lalis (7,2 %)
et de Thi&s (6,41 %). Ces riiigions sont Sit&?e
-soit dans une zcneàfortepluvia+trie
(Kolda),
-soitunezaneàfortdseauhydrographiquE!(KoalacketThiès),
-soitunezmeoùàs&ilaFVR(Saint-bA.S).
c e t t e - - huit (8) dgions sur les dix (10) que catptent le S&bgal et,
~t,n'~~~paslazcaesylvo-pastarale~~~e~d'Q~~
~etœlle~Dakar,~iracipaL~~deplusde2nllllicaisde~.
Régions
Dépts
Date de pvts
Nbre testés
% de Positif:
Podor
saint-louis
Dagana
Juin 1996
333
7,2
Matam
Thiès
Thiès
Mbour
Juillet 1996
312
6,41
Tivaouane
3iourbel
Mbacké
Diourbel
Juin & Aout 1996
289
2,42
Bambey
Tambacounda
Tambacounda
Bakel
Juin 1996
365
4,93
K&XlgoîJ
Kaffrine
Kaolack
Kaolack
Mai & Juin 1996
363
9,09
Nioro
Vélingara
Kolda
Kolda
Juin & Juillet 1996 335
7,38
Sédhiou
Ziguinchor
Juin & Juillet 1996 176
5,37
Yiguinchor
Bignona
:atick
Gossas
Juin & Juillet 1996 175
0
Fatick
37

PHOTO No 1 -- PATURAGES AQUATIQUES À REUR MACENE,
PRES DE ROSSO, (DELTA DU F'LEUVE SENEGAL), MAURITANIE.
~saisonsèclïe,lal~~decespâturages~ti~drscwettes~~au
Walo (au premier plan) cuntraste avec la paume+& des pâturages des plateaux ou
Dtii.
Cn note que la dune (au second plan) ne porte q'une m arbwstive parce
qu'ellen'estpasatteintepaxlescruesdufleuveSénégal.
Lesanhuxsontattir6sparlav6#tationabondan~des~gotsetdescuvettes
iJlcd&sduDeltadufleuveSQ1égal.
La-* animaux sensibles dans cet
éoosystèmeoùpiLlulentlesnuxlsti~aétéàl'ariginedelaKgnière
@motie de
Fièvrede lavall&duRiften1987 dans ceDeltaduSbSgalquicmuvre 5000 Km2.
38

PHOTO No 2 --
TRAVAUX D'EXTENSION
DES CANAUX
D'IRRIGATION DANS uk ZONE AMÉNAGÉE DE LA SONADER A
ROSSO, (DELTA DU FLEWE SENEGAL), MAURITANIE.
~~trava~~actuelsd'zUl1énagemen tsvisentàaugmk.erlessurfaces
irriguhspourla
culture&riz. Detelles-
d~eaudouceaccroissentlesrisquesd'apparitim
& la F. V. R par h pulllllaticp1 de nmustiques et l'afflux des 6hveurs et leur
cheptel.
Dans le Delta, les animauxtr~umantsdes~leveurspeulsaumaures
~1oi~talternativementles~~a~duplaterm~D~i~ f3dSOSldeX3pluies&
lesvastesetrichesparcaurs
dSSCUVetteS~Saisansèche.
cettefL-&qlentati~
for& rend urgent la mise en place d'un système d'alerte par l'in- des
tmqeauxd~animuxsentjnelles
surlarivedroitedu
fleuveS6n6gal.
39

PHOTO No 3 --: CAMPEMENT D'ELEVEURS MAURES DANS LE
DELTA DU FLEWE SENEGAL, ROSSO, MAURITANIE.
Lesjeunes animuxscmtlaiss6s enlibert6danslec~t.
Il en résulte une
grandl?p.Tzc&d~en~lesél~
etleursazknaux,surtoutlorsdesheures
chau&s&lajamx5e CeMis~favmiselatransmissi~dela~eàl'hcmne
parcxxltactavecles aIknauxmala&s.
celmde&tr ansmissh est celui qi a bté
retenupazexpliquerl'apparitionckscash&
lors del'6pit%nie de F. V. Rck
1987 quiprovoqua 200 &c6s envircm, principalmtchez les 6levem-s.
40

PHOTO No 4 -- VEAU ATTEINT DE DERMWOSE NODUIAIRE
CONTAGIEUSE BOVINE(DNCB) DANS LE DELTA DU FLEUVE
SENEGAL.
m mdules cutanhs p3Sisents sur taut le coqe de ce veau Z&I mure sont
car~istiques
de la Dexmaee Ncdulaire contagieuse Bovine (lxB), aL-bovw qui
evolue, très sawent, dsnslex'&nz contexte &c&gique que laF.V. R. (photo prise
le 21/01/1997). L'exishme de la WCB cm.mdmx
l'#mqence possible de la F. V. R
cbzles li-dnants dMlE?sq vivaut dans cette zcale.
41

PHOTO No 5 -- VUE DU "CANAL DU SAHEL" A NIONO, DELTA
INTÉRIEUR DU FLEUVE NIGER, MALI:
ce canal axtificiel est long de plus de 50 Km et penmet d'irriguer les p&ch%zre~
krigu%dela2cxE&NIO?KL
IlsetdE?pointd'eaufr@entiparleshcmnesetles
animsnardecetteune~lienne(pl~i~~àe4OOmnparan).
Detels-
favorisentled6velqy?Emntdes-
(mx3tiqes,xmll~,etc..)etla
~~siondesxnaMies~ettllièesàl'eau-lesarbaviroses
(la F. V. R,. . . )etl~~~~(ladistanatose,lahilharziose,..).
42

PHOTO No 6 PATURAGES DE CUVETTE DU DELTA CENTRAL DU
FLEWE NIGER, PRES DU BARRAGE DE MARKALh, MALI.
Au meur du sahelmalien, le Delta inwieur du fleuveNiger constitueune zcne
priviUgi& de 120 000 IQn2 par l'ab&nc%? d'une re~saur~e
rare:l'eau.
Ieseauxdu
f~Nigeretdesonaffluent,leBani,inondent~~lamajeurepartiedes
terres~Delta.Grâceacette~,ledeltas'wèrerichesen~~~eten
mares.m saiscxl~,cescuvettes~l.esrenfenwitlesseulspâtur~~,
cequienfaitlepoht&renccmtredestrapauxpeulhsentranshUmance
dansla
Agion de Nian
L'essentiel cks tzqeaux
transh~ts se regmupe danscet
env~cx1l'abcndance
de l'eau permet la rizicultm et la pllulaticm cks
malstiques vecteus&maladies.cette~itimdes
Jzlmirmtssensiblesauxp~
desvectems famhse lacirculatianduvirusdelaF.V.Rentrele~~cte~r~etle~
nmhnta sensibles. c'est dans cette zone que les taux d'infection les plus élevés
scntIzc3mn~chezlesNminantsdonrestiquesauMali.

PHOTO No 7 -- AIRE DE PAC!AGE DES BOVINS À NIONO,
MALI.
~anhauxdarmentàlabelleétoileetscmtainsi
scnmis en permanence aux piqûres
de rtBxstiques.
La pdsence d'eau da.xe dans les canaux pendant- l'annh fait
qUelE?SIKXlStiqLleSIECteU=
scmttmjcmrspr&entsdanscettemnecünénaggedeNIcNo.
~~des&qmhhœde18
%enantimqs anti-F'VRontététx0~6S~hez
les
kavins & cette zcne en 1989.
44

PHOTO No 8 -- PAT~AGES WIENS EN SAISON &HE
DANSLE DELTACENTRALDU FLEUVE NIGER, MALI.
LaquêtepesrranentedeMurriturefait~cesanimaw:~~surpattesdesr~~
adaptbsàlaxw.rche.Ensaisai.*,
cette qdte de faxcage et d'eau est
incessan~etnes~arrêtepasnrânependantlanuit.
Enàeharsdes~~~(~l'arrièrepl~)dugenre~ia~auxabards
descanauxetdes
cuvettes h-mndables, les paLzoms dlll3&ai.lensaisansèchEIsont
pauvres et SontcEgr~parlepi~.
Cette insuffimnce*nourritureest
responsablecklatransh~destmupeaux
vers les zones plus hlm-lidss du Delta
ir&ckur du Nigex où les pâturages sont tmjcurs verts mis sont infest& de
lllxstiques- du virus Cie la F.V.R.
45

PHOTONO
-- PATURAGES DANS LES PERIME!CRES IRRIGUÉS
DE SELINGUÉ, ZONE SOUDANO-GUINEENNE DU MALI.
~jachhesscmtemrahiesparles~ts~~~larecherche
ds l'herbe
vertequipousselelmgdescanauxd'irrigati~.
Cettecti~estfavorableà
la circulti du vi?ns àe la F. V. R.
Al’arrière phn, les hrbW SOilt abOMhteS dans Cette SaVane (plwianétrie de 1300
mparan)maissecSs~rap~en~sèche.
~taux~~Kévhlence&1O%enantioarpsantiFvRcntététrarvésen1989chezles
ovinsckcesp6r~irriguéspourlarizicult~.
46

PHOTO No 10 -- ABORDS DU LAC ARTIFICIEL CREE PAR LE
BARRAGE HYDRO-ÉLECTRIQUE DE SELINGUÉ, MALI.

47

. .
---
PHOTO NO 11 -- PRODUITS DE LA PECHE DANS LE LAC
ARTIFICIEL DE SELINGUÉ, MALI.
l&S~dUl?iC&
retenueduBarragemtituentmresm iIpXW&!paurleS
pqgulaticms riveraixs qui y pêchent d'abmdantes quantit& de pois- et
l'utilisent axnns voie de circulation.
La pêche S'est constiablmt drsvelm et cks points de vente de poissons ont
&saimSsurlesrivesdulac.
CeSvel~t~que~
une migration de
~ti~versces~~,cansideéescatmeàrisque(tauxd'~~~de
9,85 % chez les ovins en 1989). C!ette concentratim hmaine peut en- des
kpidknies & F. V. R dans cet envircmmentrendu
favorable aud6velqpmsnt des
NB.
48

zones à risque d’émergence de la fièvre de la vallée du Rift
en Afrique de l’Ouest
I L
I
\\
Algérie
République Islamique
de Mauritanie
\\
III
.
Steppes semi-désertiques et déserts
~~~~ Savanes subéqu&ofiales
n
.:.:- . . . . . . . . . .
0 Steppes tropicales
Foret ombrophile
::::::::::::::::::j:::::::
:::y:::::::::::~::::::::
Savanes subtropicales et tropicales
Communautés de montagne
CII
:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:.:
Sites à surveiller:
1: Delta du Sénégal
2: Vallée du Fer10
3: Casamance
4: Vallée du Gorgol
5: Sud-Est mauritanie
6: Zone de Manantali
foyer enzootique de FVR
7: Zone de Nioro
8: Zone de Sélingué
9: Delta intérieur du Niger

Figure N%
Cycle~pidémiologique~laFVR'danslavall~du
Ferlo(Sén&al)
Ae. vexans.
L Epidémie
E izootie
&
\\
2
NOUVEAU
CYCLE
8
1
DEPLACEMENT
TROUPEAUX ET MOUSTIQUES ?
5 0

Figure No3:
Sitesdeprél&veqntsdes*gchezles
petitsruminantsen
Mauritanie en QS$$6-1997. ,.,
51

FOOD AND AGRICULTURE ORGANISATION
ROMEi
Pays:Mali,MauritanieetS&égal.
Titre du Projet: Appui à la Gqagne de Prévention contre la Fièvre de
laVall&duRift .
lWn&m du Projet: 2252(E) PHASE II
Date de Smaxrage: Novmbre 1997
Date d'zic-: - 1998
Ministère CharcJs &
l'edcution du projet: Ministères de 1'Elevage
contribution de la FM: 197 000 !$EU
52

1.
GÉNÉFtALITÉS ET JUSTIFICATION.
La fièvre de la vall&z du Rift (F. V. R) est une maladie contagieuse
souvent mrtelle, czctmme àl'hamxaetauxanimux.
Elle est due à un
virustransmispardesmxxsti~spiqLleurs(p1‘-des,~le,culexet
autres mustigues). Ies palxilations pastorales, vivant au contact de
leur bétail, sont les plus tcmchees.
La fièvre delavallee duRiftestune
zoonose exclusivemntafricaine.
En 1977, avec un foyer surwnuenEgypte,lamaladieestsignal&pour
lapmnièrefoisendebxsde1'Afriquesub-saharienne.
EnEgypte,
la F.V.R y pmvogua une forte atteinte aussi bien des populations
humaine qu' animale.
Dans les zones affectées, mtammnt le Delta du
Nil, les pertes dues aux avo?3zemnts et à lamrtalité néo-name ont
towhé 30 à 100 p 100 du cheptel.
Chez les humains, on estima le nake de cas de F.V.R à 200 000 parmi
lesquelsonaconstaté600&cès.
En 1987, une maladie humide, confondueaudépartàlafièvrejaune,a
é&signaléeàl'h@italdeRosso, dans le Deltadu fleuve Sénégal en
Mauritanie.
Lenccbredemalades
d&assarapidemntlacapacitéde
l'hôpital.
Le diagnostic de la F.V.R est posé par l'isolemnt du virus
au laboratoire.
Les patients pr&entaient de la fi*, ck la
~~,dela~~abdaninale,douleurarticulaireetcbel'ictère.
Etnmnm 200 décès furent enregistis.
Sirmltanément, une Gpimotie de F. V. R est signa%? chez les
ruminants( bovins, ovins et caprins) vivant dans les pâturages de
décrue de la Rasse vaILl& du fleuve Sénégal.
Ces zones de pâturage,
appelles Walo, sont bien pourvues en fourrages et sont utilisées, de
façonsaisonnière,parlestraurpeaux
d'animauxtranskamntsvenantdu
SudouduNorddelavall~duSnégal.
En saison sèche ouen année de sécbaresse, les animaux comgent vers
ces zones riches enpâturages( périmkres irrigues pour la culture du
riz, pâturage de décrue,. . . ) et en eau( pr&eme du fleuve, de
rmbreuxmarigotsetdemares).
Cet afflux d'animux sensibles au virus de la F.V.R s'est traduit par
un taux éle& d'avortemn ts des femelles gravides (vaches, brebis et
chèvres), une forte mortalite des jeunes animaux (veaux, agneaux et
chwreaux) .
Four les animaux les plus âges, l'infection virale
~~~la~rtauun~issement~sultant~s~sordres~atti~s
etdel'ictère.chezles
survivants.
Ce foyer fut le prmier décrit en Mauritanie et au SérSgal et les
pertes éconanique!3 furent énoms.
53

Iles 6pizooties en Egypte et en Mauritanie ont carmn le fait
qu'elles sont ~~JWXES à la suite d'iqortants travaux d'amkagmmts
hydre-agricoles et d'intensification de la culture irriguk. Ces
amkagmznts 0ntentraînGdesmdifications
écologiques iqortantes qui
sont à l'origine d'ixrqortants -ts de pqulations avec leurs
traupeauxet~~~3~ll~tionCh!la~itédesmxlsti~svecteursde
la maladie.
Iesani.mauxontétéinf~sparpiqûlres~~tiques
alors que l%am~ est contmi.& par les contacts 336p&Ss avec les
animaux
malades ou les avortons.
Il faut noter que dans les
cmts d'éleveurs, la praniscuité avec les animaux favorise la
circulationduvims.
Depuis 1988,1es enquêtes shologiques et virologiques mnées dans la
valléeduSên&aletautres
zonesécologiques( le Ferloet 1aCasamance
) ontmnti que l'infection virale existe dans la quasi-totalité des
ZorEs étudiées.
Un projet TB (Xl? 2252 (E)) a 6té accord& à l'ISRA-UERV en 1992
- pour évaluer la situation de la F.V.R dans diffhentes zones
écologiques du Sénégal, rmtammtla zone s&lim( lavaIll& du
Sénbgal, le Fer10 ) et la zone sub-humide( la Cas- ) par des
encpêlzs @&miologiques,
- ensuite, paz renforcer les tithcdes de d&pistage des nmxpurs
pr&ocesdelapr&emeduvirus( IgGetIgM, isolemntdevirusdela
F.V.R),
-et enfin, deproposerdesm%hodes
dep33Sventionefficaces contre la
mladie.
Ces &udes visent à carprendre 1'6pidéniologie de la F.V,R en Afrique
de l'Ouest car d'aubes zones existent où la F.V.R peut se manifester
carmle Delta intérieur du fleuve Nicpr( Mali), le lac Tchad, etc. En
sanm, toutes les zones, où les cultures de riz par irrigation sont
réalisées, sont susceptibles d'être atteintes par la F.V.R.
~TBapermisd'équiperunlaboratoirecapabledediagnosti~la
F.V.R ( prmnier isokmntde virus en Juin 1994 à partir de shun de
bovin de la zone
* .
m ) et de mttre un réseau de
surveillame constitu6 d' animaux ( petits ruminants et bovins)
sentinelles dans la vallée du fleuve Sén6gal , du Fer10 et de la
-.
54

Et, les résultats suivantsontétéobtenus
:
Dans la vallée du Sénégal, considéree cama la zone à risque,
l'épizootie de 1987 a été suivie par une p6riode silence qui s'est
traduite par um baisse progressive de l'immmite naturelle des
ruminants darwtiques vivant dans lavall6e. Cette baisse, signifiant
l'abseme de circulation du virus parmi les animux surveillés, a dure
de 1988 à 1992, soit cinq ans.
A partir de 1993, deux foyers de
circulation du virus de la F.V.R ont été mis en 6vidence dans cette
vallée: en 1993 à Kaédi( Mauritanie) et en 1994 à Ross-Béthio (
Sénégal).
En 1994, les fortes inondations, survenues dans la Basse vall6e du
fleuve Sér&gal, ont entraîné une circulation de virus dans des sites
llTH.Eints
,rmtammntàRcss-BéthioetàGandiole.Cettecirculationa
d'animux sentinelles.
Dans la zone du Ferlo, situ& plus au Sud, zone de transhumance pour
les animmx de la vaUe, des indices de cixulation(Isolemant de
.
VIJXS, Présexe d'anticorps de la classe G et M) ont ét6 d&owerb
autour des mares teqoraires, points d'abreuvemn t des a.llimaux et des
hcmnes. La circulation survient à la saison des pluies lorsque les
mares sont replies d'eau et les oeufs de mustiques ont éclos. La
transmissiontrans~i~permetauvirusdese~~dansles
oeufs ( ou dans la nature ) lors del'assèchemntdes
mams en saison
sèche.
Cette zone de circulation, contiguë à la valU% du Sénégal,
constitue une zonede recontaminationconstante( cequi constitueun
risque pemauent) par l'intem&diaire des mowgnents d'animaux
incessants entre les deux zones.
Lavall6eduS&l6gal,deparses
particularités: pr&ence d'eau douce durant tmte l'annk dans les
marigks et C~MLIX d'irrigation, est une zone favorable à la
pullulationdemustiquesvecteurs
duvirus de1aF.V.R.
AU Sénégal, d'autres am%agemnts vont s'ajouter à ceux existants,
mtammxt la remise en eau des vall6es fossiles (le Fkrlo, le Sine et
Le Saloum), la construction du fi canal de caycr" , canal à ciel cuvert
reliant le fleuve Sénégal. à la r6gion de Dakar, près de 300 Rm de
iong et auykerker les zones à risque et exposerunplusgraIxlnarbre
d'animaux et de gens à l'infection par le virus.
II.
OBJECTIFS DU PROJET:
Ce projet doit scutenir la capacité technique des laboratoires
vétérinaires àdiagnostiqueretétudierla fièvre delavallée duRift
enMaut-itannie, auMaliet auS&&gal.
55

Il doit assurer la poursuite de la surveillance clinique, &rologique
etvirologiquedes animuxetaussiassisterles
autres pays delasous
*ion.
Il doit permettre de faim face à une nouvelle épizootie de F.V.R par
la détection de signes prkoces
( annonciateurs)
d'wition de la
F.V.R ( amrbnents, px&zme d'anticorps de la classe M chez les
animaux sentinelles, pullulation de mustiques vecteum de la maladie);
Il doit pezmttxe de produire un vaccin contre la F.V.R au S&&@. , de
contxôler ( testd' i.nmcuité, d'efficacité) et de l'utiliser pour faire
face à une nouvelle flan-b& de F.V.R dans les zones à risque:la vall&
du fleuve Sknégal et du sud-est de laMauritanie (environ 10 millions
de ruminants)*
La F.V.R reste une rrenace
pexmmentepourtous
lespays sahhliensoù
les conditions écologiques peuvent favoriser le dheloppment de
vecteursduvirus.
Le projet doit évaluer l'utilisation des donn&s climatiques et
satellitaires dans la prévision de la maladie et le contrôle des
techniqws de lutte contrelesmustiques
par des larvicides et autres
ll&hO&S.
III.
PLAN DE TRAVAIL:
Le YICP 2252 (E) est en place deNs 1993 et les activités p-s dans
cette seconde phase sont:
1') Poursuivre la surveillance de l'activité du virus R.V.F au
sénégalparl'in~~des
tmupeauxd~animauxsentinellesdansla
valSe du fleuve SénGgal et autres zones écologiques ( sud est de la
Mauritanie,
delta intkrieur du fleuve Niger, zone du barrage de
Sélinguh surleSagarani )
2O) Prockke et Tester l'efficacité et l'innccuiti de vaccin
atténué contre la F.V.R sur les espèces animales cibles peur faim face
à une très pmbable situation épizootique dans la vallée du fleuve
Sénégal aucoursdesprochaines saisonsdespluies.
3O) l2tudier les para&tres *taux et climatiques par
l'utilisation des systèmes d'imagerie satellitaiz disponibles au
Sénégal et évaluer leur corr&ation avec l'activité du virus de la
F.V.R ( Météosat, m sat, NQAA, SPOT. . ).
4') Étudier l'efficacité du contrôle de la F.V.R par
des~~saisonnière~s~ti~svecteurspar~sarplois
limitis
de larvicides( EBcillus thurigiensis, hommes, autres tithodes. . . .
1
56

IV.
APPORTS DE LA FAO:
4. 1. P#XOIXSl:
Deux consultants: 2 * 2 mis pour aider à 1Ykilisation des donnks
satellitaixes. Chaque consultant passera un (1) mis au début du projet
etun (1)mis à la finduprojetpour examherles rkxïkatsobtenus.
Son coût est estimé à 30000 US $
4. 2. I+zsomellocal:
Le persmnel des laboratoires nationaux, ~~~~~&ku$m-~
projet, bit disposer de myens de déplacmm
.
n6cessairederecruterunchauffeurpayéparleTB.
Le dt est évalué à 15 000 US $.
4. 3. Voyages officiels:
2 visites àladivisionRSSDàl?me
( audéhtetàla finduPmjet)
Participation à une rhnion scientifique est nkcessaire
Voyaged'Etude (ouséminaire )aulaborato.imde~fkencede
lIIakar-Hann
pauraicberàl'évaluationdutravailest~;
4.4. ÉquipementsetFaurnitures:
-UnehotteàfluxlamiMire pwrculturedecellulespourNouakbtt
-Deuxincubateursàco2pour~et~hott
-Tmiscong&lateurspourEWMb,Dakar&Nouakhott
- Comammbles de laboratoire
le coût est 6valu6 a 40 000 US $
4. 5. Frais géxxkaux:
Animaux d'expkience: 15 000 US $
t2arhrant et Entxetien de V6hicule: 10 000 US $
&&at d'images satellitaixes: 30 000 US $
IIe coût est 6valu6 a 55 000 US $
57

v.
RAPPORTS:
Ies chefs de projets présentemnt des rapports semstriels sur les
activitisetles rkultats avecdes recarmandationsetdes conclusions.
Ils figeront le rapport final en cd.laboration avec le reprhentant
1ocaldelaFXL
Une~techniqueseraorganis6eàlafinduProjet
parles trois chefs de projets (Mali,MauritanieetS6n6gal.).
Ies gowemmmts des trois pays fourniront les installati~ du
laboratoire et les services dcessaires pourl'exécutionduProjet.
Le
Projet sera localisé dans les laboratoires vét&Ws nationaux: le
CNERV(Mauritanie), leICV(Mali)etle~(Sénégal).
Les facilités offertes par les laboratoires nationaux seront: les
constructions, services g&draux: l'eau, l'électricit6 , le v&icule ,
let&&huneetl'enc~ttechni~.;
VI.
BUDGET DU PROJET:
PAYS:MALI,M?mITmm &SENIGAL
N-' DU Ii%LuET: 2252(E)
1100 ~wsonrd : 42 000 US $
consultant:30 000 US $
chercheur,chauffeur: 12 000 US $
2000 Voyages officiels : 30 000 US $
4000Frais~auxdefoncti0~
t :55000 us $
5000 Fourniture et Matériel:20 000 US $
6000 6z&emnts :20 000 US $
7000 Frais directs de fonctioI-lmm?n t :20 000 us $
8000 Fomation 10 000 US $
Total: 197 000 US $
58