REPUBLIQUE DU SENEGAL DES RECHERCHES SUR LES .-, L ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
DES RECHERCHES SUR LES .-, L
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ET LA SANTEANIMALES i ’ ’
MINISTERIZ DE L’AGRICULTURE
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NATIONAL DE L’ELEVAGE
INSTITUT SENEGALAIS DE REiCHERCHES
VETERINAIRES
AGRICOLES (I.S.R.A.)
RT N”.&i(te./ PATHO. ANIM.
*. 1 S R.A
. . . . / D.R.P.S.A. / L.N.E.R.V., B.P 2057, Dakar-Hann.

Les &-ongles gastro-intestinaux parasites des ruminants, ar les pertes de production qu’ils
provoquent et les cofits vétérinaires qu’ils induisent, sont une rée
préoccupation pour les éleveurs.
Le dkeloppement de la résistance aux anthelmintiques rend
cessaire Yapprofondissement des
connaissances sur la résjstance des ruminants à ces infestations.
‘Devant. cette nécessité, le CIRA&EMVT et I’TNRA: en
llaborarion
avec W-XX, I’ISRA et
le CIRDES, ont kitié un programme de recherche intit
“STRONGYLOSES GASTRU-
INTESTINALES DES PETITS RUMINANTS EN M
TROPICAL: RESISTANCE
GENETIQUE ET MILIEU IYINFES’I’ATION”.
C’est dans ce cadre que je viens d’etiectuer un stage
e aux techniques d’extraction et
de diagnose de larves infestantes de Strongles à partir d’échantl ns d’herbe et aux techniques de
caractérisation enzymatique de nématodes.
Le stage s’est déroulé a la station de Pathologie aviaire et arasitologie de I’IIWA (Centre de
Tours-Nowilly), sous la direc.tian du docteur J. CABARET.
s Notre séjour a l’Unjté d’lkologie parasitaire
nous a p rmis entre autres de suivre avec
intérêt les techniques parasitalogiques utilisées ( coprol gie,
coproculture, irrfestations
expérimentales).
i


stantes de Strongks est Ii& à celle
be qui les entourent(retus) sont dc~
k de concevoir un 6chan~ilIonnage
s &mt des ks prwkxs centimktres
id5 sec
“----l^l-l



: boite de Pétri contenant de i’cau
coupé cn deus par-t& égales. Chaque
l’aide d’une bayuette de verre dont le
113 de chaque ver-s. Les hruyats sont
sx rtifrjgéré recouvert d’une kuille
de 25); ce qui IKNS permettra d’opkr
xtvoit- pratiquer la recherche de deus
mcnl; En pratique. l’empfaccment des
n&éssitc queiques tests préliminaires
/
A l’aide d’un scalpeI,on pratique une
.u bord) On place dans la kntè ainsi
tien. L.a tnke en place des morceaux
e pince finey en les espagant de 2 A b:
~I~II d’intervalle.


I
Le broyât ainsi obtenu est déposé sur du crotin stéri
de cheval et placé su]- un
morceau de papier filtre. l’ensemble est mis dans une boite de :Pé
contenant un morceau d’eponge
imbibé d’eau pour maintenir I’humidité. La culture se fait à la
Au bout de 10 jours, l’extraction des larves infest
par la metho& de
Baerman qui consiste à laisser surnager pendant 24 heures
t de la culture. Cette
methode se réalise sur un dispositif appelé appareil de Baerman,
ué d’un entonnoir en verre,
d’un tuyau en plastique et d’un hlbe en verre. tes Iarves récupéré
le tube sont comptées puis
diluées, si nécessaire, ensuite stock&es à 4” C.
2 _ Diiution des bvt3 ifî.festantes
Etant donné: leur relative fragilité, la conservation des 1
es L3 est tres délicate et exige
certaines précautions. Pour limiter la mortalité des larves au
stockage, la préparation d’une
solution à raison de 2000 larves par ml est recommandee avant
servation & 4*C.
Le comptage des larves est fait en pipettant au moyen
e micropipette n fois 5 ou 10
microlitres de la suspension mère, et en comptant, pour chaque
t mis sur la lame porte-objet, le
nombre de L3.
Cette suspension ainsi obtenue est alors versée dans une oite à culture de cellule pour le
stockage, de façon à constituer un film de 2 à 3 mm d’epaisseur.
Les feces récoltés et stockés à 4°C sont mis dans d
uite rangés dans une
salle appropriée où les conditions de culture sont main
mpérature 33-21)“C,
humidité ‘TO-80 %). L’etat des fèces mises en culture est
urs; ainsi la ilxatièrt:
fecale est aérée en la remuant et si nécessaire humidifiée.
La coproculture prend tin au 10” jour avec l’ext
par la méthode de
Baerman, comme pour les cultures de broyat de femelles, à la set
diffèrenee est yu’ic.i l’appareil de
Baerman est remplacé par un bac ti l’int&ieur duquel esr déposé
cadre grillagé. Sur ce dernier, il
est déposé successivement une feuille de papier Sopalin dédoubl
les f&es provenant de la culture.
De l’eau est versée dans le bac jusqu’au ras des fèces.24 heures
rès, les larves 1,;: contenues dans
le liquide collecté dans le bac. aprtis t;gouttage des f6c.e~
nt recueillies silf- url
tamis de 2On de maille et mise dans des boites a culture
puis conditionnées pour le stockage à 4°C.
CONCLUSWN
Rlon travail a consistti durant ce stage à l’acquisiti
- récolte et identification de larves infestantes d
- caractérisation enzymatique de nt%atodes par isoel
rofocalisatirsn en gel mince de
polyacrylamide.
Ce stage, bien que de ~~ttrte durée, m’a neantnoins perrni
faire connaissance avec d’autres
techniques parasitologiyues utilisées (coprologie, coproçulture,
tation cxp&imentales ---1). et de
les comparer avec celfes utilisées dans notre laboratoire.

Nous adressons nos remerciements les plus chers:
A au Dr L. GRUNER pour l’accueil qu’il nous a rése
- au Dr J. CABARET pour la parfaite organisation d
et par l’assistance continue qu’il
a toujours manifesté pour nous assurer une bonne compréhen
twhniyues utilisées.
- à tous les techniciens de I’Unité d’Ecologie des parasi
- au Directeur Général de I’ISRA et au Directeur
s Recherches sur la santé et les
Productions animales de nous avoi.r autorisé à efYectuer cette

ca