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INSTITUT D'ELEVAGE ET DE MEDECINE
VETERINAIRE DES P;\\YS TROPICAUX
j^. MAISONS-ALFORT
LABORfiTOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
DAKAR-HANN
<’
F.
\\.
.;I
ROLE DE LA FAUNE SAUVAGE DANS LA PATHOLOGIE
VETERINAIRE AU SENEGAL
par GERBALDÏ, P.
RAPPOET DE STAGE EFFECTUE A DAKAR
du 5 mars au 28 avril 1974
t
Du 5 mars au 28 avril 1974,
dans le
cadre de l'enseignBme&'requ à
l'I.E.M.V.T.,
nous
avons effectué
un stage de formation au Sénégal, au Labo-
ratoire National de
lIElevage et de Recherches Vetérinaires
de Dakar-Hann.
L e t h è m e d ’ é t u d e q u i n o u s f u t p r o p o s é e s t :
ROLE DE LA FAUNE SAUVAGE DANS LA
PATHOLOGIE VETERINAIRE AU SENEGAL
Pour traiter ce sujet,
nous avons successivement accompli un travail
bibliographique au Laboratoire et
une tournée
d’environ 8 jours au Parc
National de Niokolo-Koba en compagnie de M.DOUTRE.
Le présent travail comportera
donc deux parties :
1)
- Un exposé du r81e
de la faune sauvage dans la pathologie véteri-
naire
au Sénégal.
II)-
Un bref
rapport sur la visite effectuée au Parc National du
Niokolo-Koba.
Nous avons joint
en annexe une bibliographie
relativement abondante
lige aux différents sujets traités ou
évoqués.
Nous profitons de cette courte introduction pour remercier Messieurs
DOUTRE, MOREL, VASSILIADES, TOURE et
DIALLO poue
les renseignements variés
e t l a d o c u m e n t a t i o n qu’ils r.ou!: o n t ’ 3ir;i:;bl : :r:n-t f nurnis
Nous tenons également 3 témoigner notre reconnaissance à la Direction
du Laboratoire
qui a mis à notre
disposition tous les moyens de travail
nécessaires à la réussite
de notre stage.
. ./ . .
1 -
ROLE DE LA FAUNE SAUVAGE DANS LA PATHOLOGIE
VETERINAIRE AU SENEGAL
Le plan que nous avons retenu pour traiter ce thème comprend les
c h a p i t r e s s u i v a n t s :
II) S i t u a t i o n p h y t o g é o g r a p h i q u e d u S é n é g a l .
20) E t a t a c t u e l d e l a f a u n e . Les Parcs
Nationaux du Sénégal.
30) Affections décrites jusqu’à ce jour
chez la faune sauvage au
Sénégal :
ajaffections d’origine microbienne
b)affections d'origine virale
c)affections d’origine parasitaire
d)-:ffections d'origine
nutritionnelle
Dans ce dernier chapitre,
nous serons amenés B décrire les observations
effectuées
jusqu’alors, leur rapport
avec la pathologie humaine et celle des
animaux domestiques. Bien souvent, nous évoquerons des travaux
accomplis dans
d'autres pays tropicaux, travaux de recherche,
enquêtes qui pourraient peut-être
offrir
un intérêt au Sknégal.
10) SITUATION PHYTOGEOGRAPHIQUE DU SENEGAL:
Il e s t b i e n d i f f i c i l e d e s é p a r e r
l ’ a n i m a l sauvage d e s o n m i l i e u n a t u -
rel, a u s s i , nous est-il paru
indispensable d'introduire le
sujet choisi
par une
étude sommaire
du milieu naturel. Pour être
plus complet, il aurait été bon
d'envisager
successivement le cadre
géologique, pédologique, botanhque et
climatique. En raison
du peu de temps
qui nous est imparti, nous
nous sammes
limités à l’aspect végétal du problème.
Si
l’on se refère à TROCHAIN (1561, le
Sénégal appartient
presque
totalement à la région phytogéographique soudano-déccanienne,la
région
congo-
indienne étant limitée au domaine guinéen de la partie S-O
du Sine-Saloum et
de
la Basse
Casamance et au domaine sub-guinéen représenté par les
Niayes et les
reliques forestières
de la Petite Côte.
En raison
de l’importance POL~: le Sénégal
de la région phytJgéogra-
phique soudano-déccanienne, c e t t e r é g i o n
f e r a l ’ o b j e t d e l a d e s c r i p t i o n q u i s u i t .
Elle comprend
essentiellement :
1) u n d o m a i n e s a h é l i e n : caractérisé
du nord au sud par:
a) un secteur sahélo-saharien compris
pratiquement entre le Fleuve
--1-1-----
Sénégal et un parallèle passant grossièrement par Saint-Louis et Kaédi(Mauri-
tanie).
Dans ce secteur,
on peut distinguer
au Nord, l e l o n g d u f l e u v e u n e s a v a -
n e a r b o r é e
i n o n d a b l e (Oualo) à A c a c i a n i l o t i c a ( G o n a k i é ) e t B V e t i v e r a niqritana
(sép), puis en allant vers le
Sud, une savane arbustive non régulièrement
i n o n d é e (diéri) à B a l a n i t e s aeqvptiaca (sump) e t e n f i n u n e p s e u d o - s t e p p e à
A c a c i a radiana e t A.seval (surur).
. . /.,
2
b ) u n s e c t e u r sahélo-soudanien*
m---M --w--m D - me compris entre
la limite Sud du
précédent et un parallèle passant approximativement par
Tivaouane, Diourbel,
Bekel et qui peut-être caractérisé
par la
présence à l'ouest d'A.radiana (seng)
et
de Faidherbia
albida (ced), à l ’ e s t p a r c e l l e d’A.sevaJ. e t d e C o m b r e t u m
a l u t i n o s u m ( r a t ) .
Dans
l’ensemble du domaine, le tapis herbacé,discontiou et rncinrstorariti ,
@ compose notamment d'Eraqrostis tremula,
Schoenefeldia qracilis, Aristida
muta-
bilis, Ctenium eleqans. Autour
des forages
profonds, dans les zones piétinées,
on doit citer
un arbuste Boscia seneqalensis. E n f i n d a n s t o u t l e Sahel d o i t - o n
retenir Sclerocarva birea
et Guiera seneqalensis comme arbre et arbuste des plus
caractéristiques,
sans oublier le
baobab du chacal Adenum obesum.
A l'Est, sur les affleurements
de la cuirasse ferrugineuse (sangaré)
croît
habituellement Pterocarpus
lucens.
2 ) u n d o m a i n e m é r i d i o n a l s o u d a n i e n : d i v i s é l u i a u s s i d u N o r d a u S u d e n
deux secteurs :
a)
un secteur
soudano-sahélien:s’étendant’ grossi&rement
jusqu’à un
- - - - a - - - - - - - - -
parallèle
passant par Kaolack, Tambacounda, avec à l'ouest Faiderbia
albida et
Combretum qlutinosum et à l’est une savane arborée
à C.elliotii.Citons également
Bombax costatum, Khava seneqalensis (caîlcédrat),
Parkia
biqlobosa (néré).
Le tapis graminéen
est voisin du précédent avec en
plus Cenchrus biflorus(cram
tram).
b) un secteur
soudano-guinéen. au sud du précédent, caractérisé par
---,---,m..---.mA
l’existence d’une savane arborée à Terminalia macroptera,
K. seneqalensis et un
tapis gramineen pluristratifié
plus dense et plus élevé à Andropogonées (A.
qavanus).La cuirasse latéritique affleure
bien souvent en donnant un faciès
connu sous le nom de “bowé”.
En ce qui concerne la description
détaillée de la flore
du Parc
National de Niokolo-Koba, compris dans ce secteur,
nous mentionneronj les tra-
vaux détaillés de ADAM,J. (50) et de GERMAIN,R. et GILLET,H. (68).
2”) ETAT ACTUEL DE LA FAUNE +U SENEGAL- LES PARCS NATIONAUX :
Le milieu vegétal venant d’être décrit
d’une façon sommaire, voyons
comment s'y répartit
la faune actuellement présente au Sénégal.
Retenons tout d’abord que cette faune a subi au cours du dernier siècle
des atteintes considérables liées
au développement des cultures etd:: l'élevage
et à l’intensification de la chasse (véhicules automobiles, armes modernes).
Girafes et
damalisques ont disparu
au cours
des dernières
décades et la quantité
des représentants
de nombreuses autres
espèces de grands mammifères est +!ù
plue
restreinte.
Un effort a été entrepris ces dernières
années pour tenter de pallier
cette situation (développement et création de Parcs
Nationaux, essais d’éduca-
tion du grand
public, limitation de la chasse, interdiction d'exportation
des
peaux de félins, protection
intégrale pour certaines
espèces, etc...). En dain‘irs
des Parcs
Nationaux, de nombreuses Forêts classées
constituent des réstirvcs do
faune , plus ou moins surveillées, dont il convient de mentionner l'existence.
. ./ . .
Avant d’aborder l’énumération des Parcs Nationaux, disons qu’en dehors
de leurs surfaces
subsistent d:? rares autruches nu sud-ostde Flatam (zone mise
en réserve
récemment ), des phacochères encore
abondants au voisinage des marais
et marigots (delta du
Sénegal, v a l l é e d u f l e u v e pricipalement) , d e s f r a n c o l i n s
(Francolinus bicalcaratus), des outardes, petites et grandes,
des pintades trop
souvent pourchassées
dans les savanes arborees et réfugiées là 01 règne un calme
relatif,
d’exceptionnelles gazelles à front roux
dans le Ferlo, d'encore plus
rares
cobs des roseaux
sur les rives du SénEgal , q u e l q u e s l a m a n t i n s d a n s l e
f l e u v e e t s o n a f f l u e n t la Taouay(trait d ’ u n i o n a v e c l e clac d e G u i e r s ) , d e s g u i b s
harnachés et des céphalophes un peu plus fréquents en
Casamance, des singes
rouges (Eritrocebus
patas) et verts (Cercopithecus
aethiops) encore
bien repré-
sentés un peu partout, des cynocéphales dans le Sénégal Oriental,etc...
Les Parcs
Nationaux du Sénégal (54) sont les éléments essentiels liés
à l a p r o t e c t i o n d e l a f a u n e d a n s c e p a y s . Ils comprennent trois unités
que nous
décrirons
en quelques lignes; l’ordre d’exposé choisi reflète l'historique
de
leur création :
a ) l e P a r c
N a t i o n a l d u Niokolo-Koba: l e p l u s a n c i e n , situ a u s u d - e s t
- - - - - - - - w - m - - - - - -
du pays, a fait l’objet d’une abondante littérature
(47,46.,49,50,51).
Là d:jmeurcnt
en quantité appréciable -souven$ même en voie d’expansian-
les espèces qui caractkisaient
l’ensemble du secteur
soudano-guinéen avant le
développement mvahiesant de l’homme et de ses activit6s...‘,léphants,
buffles,
.‘;
antilopes variées (avec
un troupeau croissant
du rare
éland de Derby) et
leurs
prédateurs:
lions, panthères,
hyènes, lycaons, etc... avec une avifaune
. .
considérable.
Souvent
des troupeaux sortent
des limites du Parc
(dont la superficie
3 été récemment accrue),
aussi peut-on trouver
éléphants et élands de Derby en
migration entre
la Falémé, la Moyenne Casamance et la Haute-Guinée.
b) le Parc des
Oiseaux du Djoudj: (5.2,53,55)
De création récente,il
constitue une réserve ornithologique
principa-
lement destinée à la protection
des espèces paléarctiques
pendant leur
migra-
t i o n h i v e r n a l e e n z o n e é t h i o p i e n n e ( c a n a r d s , s p a t u l e s , f l a m a n t s , b a r g e s ,
chevaliers,
bécasseaux, paaaereaux, etc...).
On sait
que là, ces
oiseaux trouvent
des conditions climatiques et
alimentaires favorables
qui les préparent $I la reproduction printanière qui’
suit la migration
de retour, Le Niger moyen et supérieur,
le bassio Lagons--Chasi-
Tchad, la région des grands
Lacs de l'Afrique Orientale offrent pareillement
d’immenses zones humaines où les migrateurs séjournent
pendant les
mois froids
de l'hiver paléarctique.
160.000 canards ont étÉ récemment
comptés par F.ROUX
au cours
d’un récenhement effectué dans le Parc(132)
Au Djoud j , se concentrent Egalement
de nombreuses
espèces éthiopiennes
qui y demeurent pratiquement
toute l’année (canards, cormorans,
pélicans, etc..,)
La réserve,
située dans le delta du fleuve SCnégal, offre pour le
public l’avantage d'É?tre très proche
de Saint-Louis.
Le Djoudj ne constitue qu’une partie protégée
d’une zone humide
beaucoup plus étendue où hivernent des quantités importantes d’oiseaux divers
(Delta Mauritanien,
Lac de Guiers, etc...). Ainsi,
en janvier
1972, F.RUUX (132)
a dénombré environ 240.000 canards
dans toute la
région.
.* / . .
4
c ) L e P a r c N a t i o n a l d e B a s s e Casamance*(46)
- - m m - - - - - - - - - - - - - - *
Le plus
récent, il présente un intÉrêt spectaculaire
moindre pour
le v i s i t e u r n o n a v e r t i , m a i s l e s e s p è c e s v é g é t a l e s e t a n i m a l e s q u ’ i l c o n t i e n t
et qui le caracterisent y trouvent
des conditions de survie e-l de développement
e x c e l l e n t e s .
30) nFFECTIONS DECRITES JUSQU’A CE JOUR CHEZ LA FAUNE S;;U\\IGGE i\\U SENEGAL:
a ) AF~ECTI3-S-D’ORIGINE PIICROBIENNE:
- - - - - - - - - w - -
Le plan choisi reflète l’ordre systÉmatique des germes en cause.
- Salmonella :
Si l’on excepte la mise en Évidence dans un immeuble de Dakar
de la
contamination d’une citerne d'eau
potable par des cadavres
d’agames (31) et le
rôle
que peuvent jouer les oiseaux
de cage exportés
en tant que disséminateurs
de S.tvphi-murium (41),
tous les travaux
menes au
Sénegal ont wnsisté à montrer
l'importance
que revêtent les représentants antropophiles de certains groupes
animaux
en tant que portetirs
sains. O n t é t é a i n s i ktudiÉs+les r e p t i l e s (31;137,
1 3 6 , 1 3 9 , 140), l e s r a p a c e s , milnns et petits vautours
moines(l6) et les chirop-
tères frugivores
(Eidolon helvum, Roussettus, Epomaphora) et insectivcres (
. _u*.. kII u_L- Y.-.L-I_-- L."I
Tadarida, Hipposideros, N,vcteris)(45). Pour Tadarida,
le grand nombre
de
Salmanella présent
dans les guancsconstitue un fait acquis. 28,5;~ des vautours
et lO,!Y&
des milans sont excréteurs
de Salmonella, environ 20%
de ces oiseaux
,
s o n t t r o u v é s i n f e c t é s . Chez les chauves-souris, 63
souches sont isolées à partir
de 646 prélèvements (taux d’infcstation moyen de 12,870, et les guanos ont fourni
4ti
souches sur 106 prélèvements].Des sératypes
nouveaux ont été ainsi découverts:
S.taset, S.bambylor,
S.sanqalkam, S.redba, S.ca.va<,
A.malika et
des sératypes,
encore plus nombreux
ont été trouvGs pour la première
fois au SénEgal. Rapaces
et chiroptères
anthropophiles constituent donc des réservoirs
animaux de
Salmonella dont l’incidence sur les risques
de contamination humaine et animale
n’est pas à négliger.
Les grandes
espèces actuellement prtjsentes au Parc
du Niokolo-Kobn
n’ont jusqu'alors
fait l’objet d’aucune enquête. En Afrique Orientale,
quelques
renseignements
ont dejà été publiés dahs ce domaine (69,163).
- Bacillus a n t h r a c i s :
i\\ucune information au Sénégal n'apparaît
dans la littérature
bien
que la maladie soit observée chaque annee chez les herbivores
domestiques. En
Afrique du Sud, au Parc
National Kruger, le charbon bactéridien est responsable
souvent de mortalités non négligeables frappant de nombreux
.animaux; les
cadavres appartenant à 22
espèces ont été observés
en 1960 (26, 120, 121).
- Pasteurella
multocida:
Bien que la septicémie hémorragique, t y p e E d e C a r t e r d e P.rnultacida,
s o i t c o n n u e a u S é n é g a l e n t a n t qutaffection d e s a i s o n d e s p l u i e s , l a f a u n e s a u -
vage n’a offert encore
aucun cas observé
.de la maladie. Des exemples étrangers
e x i s t e n t n é a n m o i n s ( 1 , 7 6 , 9 1 ) .
- Pasteurella pestis:
La dernière
épidÉmie de peste remonte à la période
1942-1944, elle
causa des pertes importantes à Dakar,
Le rôle
de Rattus rattus et de R.norveqic-$s*
uII_
dans l’épidémiologie de la peste doit être rappele.
. ./ . .
5
- Brucella abortus:
Rien n’est encore
connu au Senégal de cette affection chez les her-
bivores oppartenant
à la faune sauvage, bien que la maladie demeure à l'état
e n z o o t i q u c c h e z l e s b o v i n s ( C a s n m a n c e , e t c . . . ). Des Études menées à l'étranger
ont prouve
que les espèces sauvages peuvent tout aussi bien être
atteintes (23,
119, 134, 144,
150, 157).
- Nycobacterium tuberculosis:
Dëvsnt ltiggoaanoe!de
l’origine de cas de tubercolose à bJcille
aviaire rapportés
chez l’enfant, CHAMBRON,J. recherche,
en 1969 et 1970, l’exis-
tente possible d’un portage de ce germe
chez les rapaces anthropophiles de
Dakar; les résultats se
sont pratiquement
soldés par
un échec (isolement de
mycobactéries chromogènes,
de Mycobacterium
aquae II sans valeur
Épidémiologique)
Si
l’on excepte les rares cas
dus à ltimportation
d’animaux (Sahiwal,
R e d S i n d i d e T u n i s i e ) , la tuberculose
bovine est inconnue au Sénégal (diagnostit
différentiel à faire avec la nocardiose
existante), aussi nr est-il pas surpre- :
nant qutaucune information
ne puisse être
obtenue sur,les espèces sauvages
contrairement à ce
que l’on sait
de pays étrangers, tropicaux ou tempérés
(11,
20, 64, 75, 153).
- C l o s t r i d i u m b o t u l i n u m :
Le SénQgal a connu à partir
de 1963 une épizootie importante
de
botulisme touchant les herbivores
domestiques du Nord du pays (Ferlo). DOUTRE,
J’I.P. a rencontré cette
affection chez des tourterelles et
une pie grièche (39,
42, 44). Pour cet auteur,
la consommation de larves et
de pupes de mouches
porteuses
de spores
botuliques (type C beta) expliquerait la
contamination des
columbidés,
l'absorption
de grit sur
l’emplacement des cadavres n'est pas,
t o u t e f o i s ,
une hypothèse à écarter.
Les cas de botulisme hydrique observts
chez les grandes espèces
domestiques ont souvent comme origine
la contamination de l’eau d'abreuvement
par le cadavre
d’un rongeur
ou d’un petit carnivore sauvage
noyé (42), de même,
l a p a i l l e d 'arachide peut-être
souillée par
les restes
d’un rat
ou d’une souris.
- ktridium ch.:uwei :
Rien n’est connu au
Sénégal. A Madagecar,
BLMNCOU a montré le rôle
4~'. pourrzicnt jouer les rapaces
dans la propngation
des charbons (ID).
utridium
c
s c p t i c u m
Même manque de renseignement.
Au Tchad et en Zambie, la septicémie
à Cl.septicum a dÉjà fait l’objet d'observations
(10).
- Haverhilla moniliformis:
DOUTRE nous a rapporté
(communication personnclPe), l'exemple
d’un cas de septicémie mortelle
due à ce germe
chez un militaire
de Rufisque
mordu par
un écureuil fouisseur (Xerus ervthropus) vers les an&es 30.
- Leptospira:
Si l'on excepte de rares observations de Leptospirose
humaine et
de Leptospirose
canine à L.icterohemorraqiae,
aucun cas certain
de cette maladie
t
nt ,=I é t é d i a g n o s t i q u é a u S é n é g a l .
Toutefois, des études épidémiologiques ont été poursuivies par
différents chercheurs
(1.59). Rattus rattus, R.norveqicus, Cricetomvs sambianua,
krvicanthis n i l o t i c u s , e t c . . . ont fait
l’objet de recherches microbiologique
. ./ . .
6
sérologique et histologique.
Les résultats discordants obtenus
en milieu urbain
et en milieu rural
loissent à
penser que les risques
de contamination par les
rongeurs
sont supérieurs
dans les agglomérations (x).
-1:
En Afrique Orientale, ln Leptospirose
i fait l’objet de travaux
positifs chez certains grands mammifères
sauvages (158).
h
-Treponema:
Les travaux
de FRIBOURG-DL/;NCet Coll. e t d e BfYLET e t c o l l . plus
récemriwnt,ont montré
que les cynocéphales de Casnmance offrent
des cas de
tréponémstose
naturelle ouverte (4,
5 , 6 , 5 9 , 6 0 , 6 1 , 6 2 , 6 3 ) . S ’ a p p u y a n t s u r
des examens microbiologiques et skologiques,
ces auteurs
posent la question
Papi0 papi0 serait-il
un réservoir
de pian?
Mvcoplasma mycoides:
Aucune observation digne de foi
de péripneumonie bovine n'a été
relatée jusqu'à ce jour concernant les herbivores
appartenant à la faune
sauvage. Les travaux experimentaux
de SHIFRINE et coll. sur le
buffle renforcent
l ’ h y p o t h è s e d e l’insensiblité d e c e t a n i m a l à 10 m a l a d i e n a t u r e l l e (148)/
b) AFFECTIONS D'ORIGINE VIRALE:
- P e s t e b o v i n e :
L a p e s t e b o v i n e à l a f i n d u 19ème e t a u d é b u t d u 2Oème s i è c l e exer-
çnit de véritables
hécatombes, aussi bien sur
le cheptel domestique que chez
.L
les artiodactyles
sauvages (58, 97). Récemment SCOTT a dressé la liste
des
espèces sensibles, 59 sont? énumerées
(32). Depuis ces
temps héroïques, la
?
s i t u a t i o n s ’ e s t améliorée grace à la
mise en pratique
des mesures généralisées
de prophylaxie médicale.
La vaccination a permis 1'Eradication
de la peste
bovine dans bien des pays. Tout récemment
un projet internationaib,
PC 1.5, a
dispensé largement, en Afrique au
Sud du Sahara,
des côtes de l’Océan Indien à
cellesde l’htlantique, d e s m i l l i o n s d e d o s e s v a c c i n a l e s q u i o n t e u u n e f f e t
favorable certain.
La campagne terminée, de nombreux
pays, dont le Sénégal, ont
poursuivi des mesures conservatoires
annuelles, a u s s i l a p e s t e n ’ a - t - e l l e f a i t
l’objet d’aucun rapport,
dans ce pays entre autres,
depuis près de 4
ans.
B i e n s û r , la faune sauvage Echappe aux mesures
de prophylaxie
médicale,
sussi est-elle souvent occusee à juste raison d'entretenir les foyers.
Au S é n é g a l , aucun cas de peste n’ a jamais été signalé au Niokolo-Koba
au cours
de la dernière
décade et même à
une date antérieure. Cette situation privilhgiée
ne doit faire l’objet d’aucune généralisation.
/\\u Tchad, en Republique Centre
Africaine,
en Afrique Orientale, etc
. . . . il en va tout autrement, et les
exemples apportés par la littérature
abondent (E3, 123, 125, 146, 151, 152).
Quoiqu’il en soit, les mesures à envisager
en matière de prophylaxie
d e l a p e s t e b o v i n e , si
l’on considère à la
fois l'intérêt
des troupeaux
domestiques et celui de la faune sauvage maintenue dans les réserves,
consistent
essentiellement
à tout d'abord éviter
au maximum les rapports entre ces
deux
groupes
d’animaux et ensuite à assurer
une couverture
vaccinale constante et
e f f i c a c e d u c h e p t e l b o v i n ( 4 3 ) . Ces deux impératifs
sont pratiquement réalisés
au Niokolo-Koba où 1’Élevage bovin (N’Dama) est maintenu bien en dehors
des
limites du Parc
et oii (Sénégal Oriental)
la vaccination annuelle est
de pratique
courante.
/
. . . .
( x ) : S/\\RRAT,M.,DL!UTRE,M.P., RUSCHER,H.-Note sur
l’épidémiologia des leptospiroses
dans la
région du Cap-Vert (Sénégal).Bull.Soc,Med.Afr.Noire
langue française,
1973, E (2) : 236-239.
La serologic n &vGlC l'existence de la rhinotracbeitc chez diff::rcntu
herbivnrcs d::s
Parcs de l'Afrique Uri.ntale (90,133). Au SGnbgal, aucune onqu&te
n'c j amair.a
'- étfi effct.tu;Te ::n ce sens.
- Fievrc cotarrlyl-erny_en_e (MCF ou snotsickte d’ Afrique du Sud et Oricn-t: 1:
c.--p
ìgalcmen-t inconnue au stlntigal, bil;n que s?gnalEe par
PLOWflIGHT en Afri-
que Oriontalc (122, 124y.
En Afrique de l'bucst,
la fièvre apht::use nr; pose
pour ainsi dire au-
cun
probleme aussi bien pour 1::s espèckd
',s domestiques qu:: pour les rcprCsentants de
10 faune sauvage. Pour l’instent,
l'nttcntian
des chcrchcurs n'a poS 6t6 rctenuu per
1'Gtude dc cette affection. Cn Hf&.quc Orientale, do nombreuses
publications tBmoi-
ynent de l'j.nterCt port& CI cettu maladie (22, 77, 78, 79, RC;, 102, 166).
Lil rage ,:xistC
zu SénZyzl Comm:: dnns tous les pays du corltinent of@cain.
in cs
qui, conccrnc la rayr: des chiroptèscs,
d’obscrvction courante
en
AMlzriquC:,
aucun cxemplo n'a (3ncorc: été rencontre en Afrique dc 1'3uost (un CJS d-s-
cuta ct CtG didrit r5cciilmcnt par des
rn;Jducins de l'Afrique du Sud). Lr:s cherchdurs
de l'Institut Pastour de lIzk;:r
ont inocule uu souricu;u 10s gl.zndes snlivairos dL:
plus
de 7.000 ch::uvcs-souris, cc:pturGus dans les gares, sans jrmais isoler d[? souch :
do virus rnbique (13, 15).
Lz ragz dtir; cornivorcs
sauv;:gcs est ;!golt.mcnt inconnue ce qui constitue
un fait "surprenant", si l'on considsrc: 1~;s obszrv,ztions rL;:ii::&rs dans d'autres
fagions du continent sfricpin
~:i: 1s pcrsintunce dc l'cnzootic rabique wu Shnsgal
(113, 161).
A Thiès, un phacochère, con?crvC
cn captivit6 tit mordti par un chiun, c:st
mort dz rage cn 1966.
JJcl.~uis 1970, des virologistcs ont Isold ÜU [JiQ"rin,
chez dt,s inscctive::tTr
dc!s rhahdovirus proch.:s dc cclui dr: 13 rilgc:
virus i?rokaZs,
LZgOS bat Ct
tOU% r~CCi3-
mr:nt virus Kntoukc
qui pourrziant donnr>r matière 2 ruchsrchc dnns Li:s pays voisins
(92, 147).
- Virus dc l'herpas
t\\E.
-_-yuIwIyu--
- .
2
.>zgnali: i:n Tanzanie, CI~L;~ 1::~ buffles,
ct provoquent
des l.sions du trcc-
tus :jifi:;stif (89, 127, 143, 145), cc virus n'r! encore jzmr,is Gti r,zpportrf: en
kf&yU;i
dL: 1'O;zst.
- Viru~c_2'éléphant:
-A
En hf,iquz
du Sud, I.ic CilLLY cl; coll. ont montre, c;n 1971, 1'existznc:r
chez 1'ClLphant
dr: nodules lymphoid-s
oss!!ci&s à dCS inclusion i.ntranuclGaires (CO+
ùry typu A) d os ccllulcs Gpithdlinlcs ;:t syncithinlus du tissu pulmon.-,irc. LSS ~X:I-
.nt:ns
:;ffzctuGs sur 5U 57Cphants du Porc Kruncr
ont r...UQlE
que SO 7; Ctqicnt atteints.
Un virus tir: type ht.rpC.tiformc zst cn ccuso
ct lo m,nlccli.c pCsent un czrr,ctèr: in<:p-
p;.:rcnt ot lctont. Le pouvoir pathogCno du virus est suspL>ctG pour d'e?utres CS~&C~;Z
c:niilirZIE!S ( 3 0 ) . ,..~unz observation stmblnble n'r: jamais C:C& ;JubliGu pour
1’,4frFquc
Cicc:iden-tnlc.
- PI z 1 c: d i c d e IJ e w c as t 1 u :
P,.;riodiqur;mnnt lzi j:;:3lndii: di> ~JLJ~JCDS Llf! pZ,ZO,,flqL,C des /p-rtos ConsidSr~blcs
tinns 1, s poul~ill .rs d, l'Afri.quc C!L: 1'Ouust; il .:st fort
possible quo ciuu (!s~èc~s
d' aist:aux s~uv;.c~~!s prr2nntin-t pzrt
2 lr. dissGmin;:tion du virus (169). Au Si;nGgol,
ru-
cun cils n’3 oncorc 6tG r:;ncontrG
qui puiss,; cunfirmcr cotte
hypothèoc.
- V a r i o l e a v i a i r e :
La variole aviaire
existe à coup sûr chez de nombreuses espèces
d ’ o i s e a u x q u i v i v e n t à l ’ é t a t l i b r e (DOUTRE,M. e t IVIOREL;G. : c o m m . p e r s . ) m a i s
aucune souche n’a encore eté isolée au Senégal contrairement 2 d'autres pays(93).
- Variole
du sinqe:
L a v a r i o l e d u s i n g e c o n s t i t u e u n p r o b l è m e
d ’ a c t u a l i t é (117) q u i n ’ a
pzs,jusqu’à ce jour,
donné lieu à observations
au Sénégal.
- Virus
des primates
non humains:(autres
que variole
et arbovirus)
Les primates
non humains deviennent un matÉrie vivant
de plus en
p l u s e m p l o y é d a n s l e s l a b o r a t o i r e s d e m é d e c i n e , d e b i o l o g i e , e t c . , . , a u s s i
l’étude de leur
pathologie a-t-elle considérablement progressé au cours
des 15
dernières
années. La virologie est la branche
qui a connu la
plus grand
développement, développement parfois
à sensation: exemple de la Maladie de
Marbourg
(100) dont l’existence a été révélée
en Europe
Occidentale d’une façon
tragique.
D'autres virus (Herpèsviru
simiae = Virus
B) sont tout aussi dangereux
pour
l’homme. En matière de maladies virales cliniques ou inapparantes et de
leurs
agents causals, l'ouvrage
de FIENNES,R.N, ( t o m e I I ) (57) c o n s t i t u e l a
référence
bibliographique de base la plus récente.
- Arbovirus:
Nous envisagerons brièvement
l’étude des arbovirus
en considérant
successivement les oiseaux puis les mammifères.
.giseau&: On connait l'importance
des oiseaux migrateurs
dans la
distIibution des-arboviroses
(7,19,116).
JOUBERT,L. e t UUDAR,J. o n t é t u d i é l e
virus West Nile dans le Midi méditerranéen (BS),
Mc INTOSH et coll. les
virus
West iG.le et SINDBIS
en Afrique du Sud (84).
Ces auteurs
ont montré
que les
espèces aviaires migratrices
presentent un taux d'anticorps
inhibant l’hémagglu-
tination qui témoigne de l’atteinte virale. Dr le
Sénégal, avec ses zones
humides (Delta,
Djoudj, casiers rizicoles, etc... ) héberge saisonnièrement
des
populations extrEmement importantes d'oiseaux migrateurs qui pourraient faire
l’objet d’études épidémiologiques sur les arboviroses.
.Mammifères:
En 1965, éclatait
au Sénégal (région
de Diourbel)
une
épidémie de fièvre
jaune qui causa environ 290
décès, surtout parmi
les enfants.
A la suite de cette “poussée” de la maladie, 1’Fntitut Pasteur
de Dakar
entreprit
une étude
des réservoirs
animaux possibles de virus amaril (130).
Un travail
identique est effectué dans d'autres
pays, au Nigéria
en particulier-
(106).
Les chercheurs de Dakar
ont réalisé
des essais d’isolement de
souches virales et des travaux sérologiques sur un nombre important
d’espèces
animales: primates, insectivores, chiroptèrzs, rongeurs, carnivores, artiodac-
tyles, etc...
l’existence des virus amaril,
Chikungunya, Bandia, Fika,Middelburg,
N t a y a , e t c . . . a ainsi étE révélee directement ou indirectement+
Les travaux
sont toujours en cours (130).
- B l u e t o n s u e :
La bluetongue, inconnue au Sénégal, a été rencontrée
chez les
Damalisques
du Parc Elisabeth (160) et suspectée en Afrique
du Sud (112, 164).
- Peste porcine
africaine:
Une épizootie de peste porcine africaine a détruit les élevages
de la côte ouest
entre les annkes 1960/1962. Il est fort
probable qtdt les cuidés
sauvages aient éte touchés par le virus.
/
. . . .
9
On sait,qu'au sud du Sahara,
ces animaux servent
de réservoir et
que
la tique Grnithodoros moubata joue un rôle
predominant dans l'entretien et
la
transmission
de la maladie chez ces espèces (81,02,126). Il serait
éventuellement
intéressant
d’effectuer des travaux
Épidémiologiques dans ce domaine.
- Maladies dues à des Rickettsies ou à des aqents du qroupe des
c-Qamydiacées:
B i e n q u e n ’ a p p a r t e n a n t p a s a u x v i r u s , nous avons traité
des affections
dues à ces organismes dans le chapitre “maladies à virus" pour éviter
de surchas-
ger les divisions du plan
adopté.
- Heartwater:
Les bovins et les ovins
du Sénégal sont souvent victimes du heartwater
(Cowdria
ruminentium), mais jusqu'alors les représentants
de la faune sauvage
n’ont pas fourni
de cas observé
et décrit. L ’ a f f e c t i o n e s t n é a m o i n s s i g n a l é e e n
Afrique
du Sud (112, 168).
- Tvphus murin:
JUMINER,B. e t B A Y L E T , R . J . o n t m i s e n é v i d e n c e l ’ i n f e c t i o n n a t u r e l l e
du rat de Gambie (Cricetom.vs qambianus) par
Rikettsia mooseri
au Sénégal (BT).
- Fièvre Q:
Aucune enquête épidémiologique effectuée jusqu’à ce jour sur
la faune
sauvage du Senégal. L’incidence de la maladie a été étudiée en tjfrique Centrale
c h e z l e s mammiferes,
les oiseaux et les reptiles(lCl1).
- Psittacose-Ornithose:
Des
centaines de milliers
d’oiseaux divers
(petits passereaux,
psittacidés) sont expédiés chaque année de Dakar en direction
du Proche-Orient,
de l'Europe et
de l'Amérique
du Nord.
Les exportateurs sont
amenés à trier avec
un personnel
abondant une quantitÉ considérable
de volatiles
dans une ambiance
de poussières d'excréments,
d’aliments, de plumes, etc... et jamais des affec-
tions graves (pneumonies, etc...)
n’ont été observées parmi les personnes
employées dans ces entreprises (DOUTRE, Comm. pers.).
De m&me, les examens sérolo-
giques effectués à l’Institut Pasteur
de Dakar et
dans les services hospitaliers
de la ville n’ont révélé
chez l’homme l’existence d’aucune affection due à des
agents du groupe ornithose-psittacose.
I l e s t cex&ain q u ’ a u n i v e a u d e l ’ a v i f a u n e , des enquêtes plus précises
pourraient peut-être apporter
des renseignements complémentaires.
En Ethiopie,
EDDIE,B.
et coll. ont isolé un agent du groupe Psittacose-Lymphogranulomatose
d'iirgas parasites
du cormoran (56).
c) AFFECTIONS D'ORIGINE
PiiRiiSITAIRE:
Nous envisagerons brièvement
l’helminthologie et la protozoologie
de la faune sauvage.
l- H e l m i n t h e s :
Tout d'abord
il convient de remarquer
qu’il existe beaucoup moins
de travaux sur les parasites
de la faune sauvage d!f\\frique
de l’Ouest (Sénégal
compris) que sur celle d'Afrique
Centrale, Orientale et
du Sud. Cela tient à
différentes considérations
que nous développerons
dans notre
conclusion.
D e
plus, .zhanlle
animal possede souvent un parasitisme
SPéciFiqUe
(helminthes OU protozoaires)
C~OI~~. les conséquences pathologiques sont inconnues,
n é g l i g e a b l e s o u n u l l e s . . . , m a i s malgré t o u t , c h a q u e a n n é e , d e s e s p è c e s n o u v e l l e s
font l’objet de descriptiorbc prbrsntges Oak lea spécialistes. T)~I~C 1s cadre
10
restreint
de ce rapport, il
ne nous est
pas apparu nécessaire d'énumérer toute
une liste de parasites dont l'interêt
n’est bien souvent que zoologique.
D'ailleurs
VASSILIADES (Comm. pers.)
doit publier prochainement
une liste B
ps;: près
exhaustive, des helminthes isolés au Senégal jusqu’à ce jour,
chez les
mammifères
et les oiseaux domestiques et sauvages.
Aussi nous eommee nous contentés de retenir
un nombre très restreint
d’helminthes dont lEimpact pathologique est certain, soit pour
l’animal, soit
pour
l’homme (zoonose ou dépréciation
de la chair).
Nous Éliminerons tout
de suite l’infestation à Hvmenolepis serrata
(DOLITRE, Comm. pers.) tres frequente
chez les columbidés du nord Sénégal et qui
provoque
une cachexie des tourterelles , pour
nous arrpter sur
la coenurose du
lièvre et la trichinose
du chacal et surtout du phacochère.
- Coenurose
du lièvre:
Très
souvent les lièvres rapportés de. la
chasse montrent CI l'ouverture
de la cavité péritonéale
des masses gélatineuses en grappe dues à la présence
de Coenurus serialis,larve
du Tenia serialis
du chien et de certains carnivores
s a u v a g e s ( c h a c a l s , h y è n e s , e t c . . . ) . La consommation de la viande
n'offre
aucun
danger pour
l’homme qui Écarte malgré
tout les animaux ainsi parasités en raison
de leur
aspect repotissant.
Les lièvres de la région
de M’Bour sont pour
ainsi
dire toujours
atteints.
Trichinose :
Llexistence de la trichinose
du lion, du léopard,
du serval, du
potamochère et de l&
hyène en Afrique Orientale
(114, 115, 135) était
un fait
c o n n u l o r s q u e G R E T I L L A T e t c o l l . , après avoir
contracté accidentellement la
maladie,
montrent
que de nombreux phacochères vivant
dans lq zone du delta du
fleuve Sénégal (Boundoum; voisinage de Ros Bethio) hébergent Trichina spiralis.
Les
chacals de cette région
sont aussi fréquemment parasités. Les chwcheurg,
victimes de l’affection,l’ont étudiée sous ses différents
aspects: infestation
expérimentale
du chat, du singe et du phacochère, zoonose, etc...(71, 72, 73,74jr
Certains
pensent être en présence
d’un cycle primitif
: les suidés sauvages
africains se contamineraient par simple cannibalisme... On rejoindrait
ainsi les
conclusions des récents travaux d'auteurs russes,
BRITOV,A.V. et
BOEV,S.N. (14),
qui envisagent au sein du genre Trichinella trois
espèces, deux primitives: T.
-
nativa des carnivores
sauvages de l'Eurasie et
de l'Amérique
du Nord, T.nelsoni
des carnivores
et des suides sauvages africains et T.spiralis, forme
beaucoup
plus récente
, qui utilise le cycle rat--- porc.
En Asie,le porc
a été domestiqué
d e p u i s 5 . 0 0 0 à 8 . 0 0 0 a n s e t T . spiralis serait
ainsi la plus jeune espèce.
Nous terminerons
ce bref chnpitre sur les vers
en rapportant
quelques
idées générales : à Madagascar,
DAYNES P. et BLANCUU,J. montrent le r81e vecteur
des srdéidés dans certaines
helminthoses (Faciola sisantica et Ascaris
suum)
(351, MUREL,P.
nous a fait remarquer
que les Paramphistomes (Trematodes)
sont
communs aux animaux domestiques et
sauvages, mais que les NEmatodes des ruminants
domestiques sont spécifiques. De plus on doit retenir
la classification en
helminthes rencontrés
Également chez les espèces sauvages et domestiques ou avec
une plus grande fréquence pour
l’un des deux groupes (70).
2- Protozoaires :
Pour
l’ensemble de L'Afrique
de l'ouest, BRAY,R.S., ep
1964, a
dressé
une liste
des protozoaires rencontrés
chez de nombreuses espèces animales
(12) et
COX,F.E.G. et VICKERiWN,K. celle des hémoparssites
des mammifères et
des
oiseaux pour la partie septentrionale
du Nigérîa (27).
. . / .C
1 1
Aucune étude suivie nta jamais été entreprise sur les Trypanosomes des
grands mammifgres de la faune sauvage
d u P a r c N a t i o n a l d u N i o k o l o - K o b a
contrairement aux observations et travaux poursuivis dans les Parcs et REserves
de l’Afrique Orientale (3, 36, 37, 38, 67,
109, 111, 118, 136). Toutefois, il
est
bien acquis que T.vivax et T.brucei brucei
peuvent être rencontrgs
(155)"
En ce qui concerne les vecteurs, il existe
deux espèces de Glossines
a u S6n6ga1, G l o s s i n a oalpalis qambicnsis et
Glossina morsitans
submorsitans
-
-
-
( 1 5 4 ) . A l ’ e x c e p t i o n d e q u e l q u e s î l o t s d e G.p.q. l e l o n g d e l a c ô t e A t l a n t i q u e
(Niayes, mangroves de l'embourchure
du Saloum), c’est dans le sud du pays
(Casamance et
Sgnégal Oriental)
qu’on les rcncontri
h a b i t u e l l e m e n t . L a
première
espèce occupe les forêts denses humides, les palmeraies, la mangrove,
tandis que G.m.sm.cst trouvee
dans les forêts claires et la
savane arborée.
Il est également possible qu’il existe chez la faune sauvage,comme en Tanzanie,
une transmission
mécanique de Tr.vpanosoma par
des insectes hématophages autres
q u e l e s g l o s s i n e s ( 3 6 ) . Pdur l e
l i o n , BAKER,J.R., emet l ’ h y p o t h è s e d e
l ’ e x i s t e n c e d ’ u n e i n f e s t a t i o n p a r v o i e d i g e s t i v e , l e p r é d a t e u r s ’ i n f e c t a n t e n
consommant des carcasses
d’herbivores atteints de trypanosomiase-(36).
iles trypanosbmiases d’oiseaux ont fait récemment l'objet
d’un travail
de MOLYNEUX,D.H. (Trvpanosoma
bouffardi chez les Ploceidae de l’ouest africain)
(165) et de TOURE,S. (chez hmadina fas.Cicka; à paraître ).
Le rôle des Plasmodium
dans la pathologie des primates
(21,57)
pourrait être précisé au
S&nEgal. C i t o n s l a p u b l i c a t i o n d e JUMINER,B. s u r
Hepatoc.ystis simiae des cynocéphales de ce pays (86).
La leishmaniose a etb rencontrée
chez Grvicanthis niloticus par
LARIVIERE,M.,
en 1966 (95); cette espèce constituerait
un reservoir
de virus-
Le chimpanzé peut presenter
dans son tube digestif Entamoeba histol,vtica(S7,1031.
Q u a n t a u x c o c c i d i e s , l e u r etude, chez les animaux non-domestiques du Sénégal,
reste
à faire, de nombreux renseignements concernant
la faune dtautres
pays
apparaissent
dans la littérature
(25,128, 129, 162). La monographie
de LEVINE,N.
et IVENS,V. offre une vue synthÉtique de l'importance
des cnccidies et des
coccidioses chez les ruminants (96).
La toxoplasmose esfr sans conteste la maladie à protozoaires la
plus
répendue. On la trousse
dans tous les contiirnents et dans tous les pays chez
presque
tous les animaux à sang chaud, q u'ils
soient sauvages ou domestiques,
toutefois aucune observation
n’est rapportée
au Sénégal. (155)
A l'étranger, les ces
de sarcosporidiose
ont fait Ifobjet de nombreuses
descriptions chez les représentants
de la faune sauvage
(8,88,99,110), mais
pareillement,
a u c u n e x e m p l e n ’ e s t c o n n u qu SénEgal. I l e n v a d e mi2me d e l a bes=
noitose,
observée en Afrique du Sud chez l'impala,
le
gnou et le grand koudou
( 9 , 29).
Divers: Acariens
(Tiques) et Insectes(Diptères brachycères).
Les diptères brachycères parasites
du Niokolo-Koba ont &t& décrits I
p a r MORF.L,P.C. ( 1 0 7 ) p,ins,i qlle 70s dj.ffBrplttoc +iqcboc qtio ~.‘UII pcett ;’ xar~oerr~bmo+
(107, 108).
d) AFFECTIONS D'ORIGINE NUTRITIONNELLE:
Les affections d’origine nutritionnelle
sont certainement très rares
car par
définition un animal qui vit librement
dans la nature est le fruit
dtune
13
l o n g u e é v o l u t i o n caractGrisie
p a r u n e a d a p t a t i o n p a r f a i t e a u x c o n d i t i o n s d e
m i l i e u r e n c o n t r é e s .
piais ne peut-on supposer que l’homme, dans bien des cas, a, Par ses
activitÉs,
r e m o d e l é c e t t e n a t u r e mEme.7 C e r t a i n s a u t e u r s p r é t e n d e n t q u a llélephant.
africain,
bien qu’il subsiste
encore en troupeaux
abondants, parfois meme
excessifs en nombre (battues de destruction du nord Cameroun, de R.C.k*,
du Parc
T S H V O , e t c . . . ) , t e n d à voir sa taille se réduire par suite
d’un déficit
alimentaire
d<ordre qualitatif. Dans le passé, ces animaux se livraient à
de
longues migrations
saisanni&res,
orienties grossièrement
dans le seas des
méridiens.
AU c o u r s d e c e s deplacements, ils utaient amenés à consommer des
plantes, arbres et arbustes,
vari6s qui leur
apportaient la totalit@ des acides
gras et
ar,in.:s et les éléments minéraux
(cures de sels “licking”) que requi&rait
leur
physiologie. DÉsormais les éléphants se trouvent
cantonnés dans les limites
restreintes
des Parcs et REserves où ils ne disposent pour se nourrir
que de la
flore prgsente. Des carences chroniques se seraient
établies qui se traduiraient
par un arrêt prématuré
de la croissance et une prcdisposition
aux affections
vasculaires
de type arterosclérose (28,
149). En v a - t - i l d e m3me d e s é l é p h a n t s
du Parc
National du Niokclo-Koba qui en saison des pluies gagnent le nord de le
Guinée? Il est bien difficile de rÉpondre à cette
question, néanmoins les sujets
de grande taille
sont loin d’être nombreux dans le troupeau en
question...
Pour terminer
ce chapitre, nous signalerons
une po1Wcsrcnct.I en. 2gtnmir
nes du groupe
B observée
par DOUTRE (40) chez des oiseaux de cage en attente
d’expédition et les lésions de rachitisme de trop nombreux pensionnaires
du zoo
de Dakar (cornage
défectueux : Cob onctueus; rachitisme
: chacals, lions,etc...).
CGNCLUSION
En passant brièvement
en revue les affections connues de la fause
sauvage présente au SénBgal, sauvent nous nous sommes étonnes de l’absence de
relation
de maladies qui, dans d'autres
parties de l'iifrique,
avaient fait
l’objet de travaux
parfois très approfondis.
H q u o i t i e n t c e t t e s i t u a t i o n ?
Inexistence de ces phénomènes d'ordre
pathologique, apparents ou inapparents,
d'origine microbienne, '
. .
viralo ou parasitaire...ou
recherche tout
simplement
inef fec tuée?
Lorsque l’on consulte la bibliographia disponible,
on constate très
rapidement que la seconde hypothèse doit être retenue.
Le manque d’ohse+vations
résulte tout
simplement de l’absence de travaux
qui auraient pu faciliter leur
mise
en évidence...Au Sénégal, comme dans l’ensemble de l'iifrique de
l’Ouest,
l’action vétgrinaire s'est concentrée
principalement sur le cheptel domestique,
la faune sauvage n’ayant retenu
l’attention que d’une façon accessoire (ex:
réservoir
de virus dans le cas de la peste bovine). E t c e c i s ’ e x p l i q u e t r è s f a c i -
lement si
l’on considère l'importance
num8rique relative de ces deux fosmes de
.
vie animale...
E n A f r i q u e d e l’ouest,
anglophone ou francophone, lorsque les
structures administratives modernes
ae sont trouvees
mises en place -une dizaine
d’années avant l’extinction de la période
coloniqle
-, l a f a u n e s a u v a g e É t a i t
!=t-J&
-I.-m
rlalq rÉduitc et le but que se fixa alors le service
responsable (Eaux
e t For&ts) f u t Irir~yunX,,t7r,+ 1a p r o t e c t i o n d e s d e r n i e r s grands t r o u p e a u x d'herbi-
vores s a u v a g e s e t d e l e u r s prédateurs, dans des zones à peuplement humain
f a i b l e o u i n e x i s t a n t . D es
salI~+tu,~ires fllrPr)t crrdes SOUS forme
de Réserves qui
1 3
gvoluèrent par la suite en Parcs
Nationaux. Du personnel de surveillance y fut
affecté et des amÉnagements effectues (pistes, constructions
de campements,
e t c . . . ) , 1 'inventaire
scientifique des espèces animales présentes Fut dressÉa..
En Afrique Orientale et du
Sud, il en va tout autrement. Certes,
dès
l'apparition des premiers
colons européens,
l a f a u n e e u t t o u t a u t a n t à souffrir-
particulièrement
dans la partie meridionale
du continent- mais beaucoup
plus
tôt, de grandes mesures
de conservation furent entreprises qui touchèrent
un
nombre
d’espèces et d’individus important.
L ’ é t h i q u e j o u a i t u n r ô l e n o n n é g l i -
g e a b l e d a n s l ’ a d o p t i o n d ’ u n e t e l l e p o l i t i q u e , m a i s a u s s i l e s c o n s i d é r a t i o n s
d’ordre économique liées
à l’exploitation touristique
ne furent
pas perdues de
vue, bien au contraire... Tres rapidement,
le “Wildlife” revêtit
une grande
importance,
comparable à celle
de l'agriculture
et de l’élevage. Un personnel
nombreux fut spécialis8, disposant
de crédits
substantiels dont l’affectatiun
fut rendue possible par un développement économique particulièrement prospère
(Afrique du
Sud). Les grandes Réserves, les Parcs,connurent
une extension mani-
feste et ecquérirent
une réputation
mondiale... Des activités diverses y firent
“boule de neige” et très vite les vétérinaires furent incorporés à la
vie
scientifique de ces grandes
unités, de ces"térkitoires"
où 1’ animal sauvage
était roi (XI...
Non seulement l'inventaire
zoologique y fut dressé,
mais des
études écologiques y furent menées, d e s techniqYee n o u v e l l e s ( c o n t e n t i o n ,
anesthésie, etc...) y virent le
jeux... Qu’il nous suffise de rapporter les
travaux
récents deSCHALLER,G.B. et de KRUUK,h. (94,141,142) et la mise à jour
de
YOUNG,E., p u b l i é e i l y a q u e l q u e s s e m a i n e s , sur la capture
et l’entretien
des animaux sauvages (167) pour illustrer le degré
de développement qu’a pris
le Wildlife” en Afrique
de l’Est et du
Sud et l'intér&t
qu’il suscite...
En Afrique
de l’Ouest, l'accroissement
du tourisme, observé ces
dernieres
années, fait que la faune sauvage a motivé une nouvelle prise de
conscience.
Les organismes
internationaux (UNESCO, FAO, etc...) et des
instances diverses
ont attiré l’attention des gouvernements sur la réelle
valeur
économique de cet élément du patrimoine africain.
L’assistance technique,
bilatérale ou internationale, se montre prête à retenir et, financer
des projets
liés B la conservation
de la nature. Du côté des
jeunes Etats, les structures
administratives
sont modifiées, des services
des Parcs
Nationaux, indépendants
des anciens services, soitiiotitués...
Les sanctuaires de
l’epoque coloniale
voient leur
surface s'accroître, d'autres
sont crées...
Il est souhaitable, et
ce sera là notre
conclusion , q u e l ’ a c t i o n vetérinaire
s o i t i n c l u s e d a n s
l’ensemble de
ces programmes de développement et qu’elle soit pourvue de
moyens
nécessaires (131). Les résultats
techniques enregistres
en Afrique Orientale
et du Sud peuvent servir
d’exemples et permettent
un gain
de temps appréciable,
. I. . .
( x ) : L e s etudes d e p a t h o l o g i e o n t é t é f a c i l i t é e s p a r
l e s abttages e f f e c t u é s ~O$S
de certaines opérations
(nécessité de r6duire
des populations animales devenues
trop
abondantes, exemple : hippopotames du Parc
National de Kâb&lega,Uganda. '
Les fermes d'élevage d'herbivores sauvages
(Damalisques à front blanc, grands
k o u d o u s , e t c . . . ) ont fourni également des observations interessantes.
II/
VISITE i3Ll ,',r\\RC i!.
,TIflI,!/;L DE NIOKOLO-KOBA
-:-:-:-:-:-:-:-
Cette visite fut effoctugc
ous 1~ condui-tz de Mr DOUTRE du D au 11 zvrii
1974 dans le czdrc du stage d'application.
Il convient d'abord de rappeler
qu'un Parc
National est une ri:serve
flzturcllo cr
L&dans un double but de protnction
de 1.2 nature ct dl&ducation ou <'
ù'agr6ment du public.
c'est pourquoi si: visite net 1r:rgwcnt encour2gGc c-i, sc-
lon lc cas, l'intgrêt
scientifique l'emporte
ou non sur 1'aspoct pur..mont tou-
ristique, Lczpondont 1~ frcquentztion impo:Ttantr: d'une rLzc!rve,
su'tout en periocie
12,:
fete, ne favorise i3c7s
un2 Iionna
,
?;J;lrmle
C.!i:s canlDI?Ux,
E',Y le bGn6fice que ch--
cun en rctiro
s'en rassont Fnx&en-t.
Le Parc iJationn1 du îdiokolo-kuhz cc)uvrc
Qn;: superficie de plus do 8OO;OO~
hsctzresi ù cheval sur les rbgions du
SGnegal 0ri::ntal et
da Las:ïrnancc.
Cette
zone marginale, proche: Uir: 10 Guin&c, situ&c à 6UU
km dz la czpitslti au
Sud
de le ville de"Tambacounc!a,
trop ;I;.uvrl.i ct trop
P::u pE.lUpl~:i:
pour c!splr,r
un dfiv -
loppement >conomiquc, si: prôt;,it ou contrnirc
t«ut à feit :2zr 1~ richcssc clr ses
pzysagos et dc: sa faune, 2 l- cr<*et.i.on d' une r-.nervc:
nnturcll~';.
C'est
en 1954 qui-: fut institue le.: Parc
IJat<onal du Ziokolo-koba, lr:
pr,:.mier en d-te des pnrcs
no :.-cncux d' r'\\f~~L:~u[-: qu l'C:ut.:st . i~l-.p!nd~nt 21 1' origine
du
service
dt:s E~UX ct For$ts, il
fut rattaché prr 1~ suito ;-u r-;;;cr&tr;ri-:i-. g5nEral
dz
la Pr6sidcnce dc 10 tiLpubliquc;, puis en F,:vrizr
1970 PLIY, st"rvicÏ:s
dEpendants du
I. .
Prcnior Elinistre.
En 1973 il ddp.:ntiiit du nhuv,-au Ministari: tic l'Environn:.:mc-;nt, L:t
d,,puis ccttc
annkc du S!:crr:-1;nri;--t d'~tnt nu Tourisme.
Lr-! rclicf,
ondulé vers llUucst st le ?<!ord, s)
accontuc; lorsqu'on zppro-
chc, ou Sud, des contrcfo ts du Fauta Djallon.
C'out
unt: rti!::ion
bien irrigué:;, p,:r
des riviÈjrcs prriaclncntes
dont li;c; principnlas, 1~
Gambi;, le Miokolo-koba et la
'Koulountou, dGcoupent l&,s gr,-.ntls
pl?tEaux 1ntGritiquos
qui dor!incnt quGlqu.:s ru-
liC2fS COlti, 0
les
Pionts Hzssiricks
(;r'Spi;ss:?nt 300 m. Ellns l,zissunt ainsi ppraPt,rc
pnr endrrlits
qu ~lqu~-s cri2tas
d*: j.-.spi:, dti gri?s ou d.: schiste, ou hi:!n des cfflcu-
remisnts
de Tneiss ou dc gr-nite, Le cour:; de la Inrnbic, tr2s
sinueux SntrL: des
berges tlevZes,
q
.2nc::c cl:!: nt::qnifiquus ~‘1~3. nts dti vuc.
!&IE'iAT ET UeGETkTION
Lo climi:t
soudonicn qui r:
.,ne dr;nu 1,~ pzrc divise l'annEc k:n di:sux szi-
sons: In saison dos pluies, dc: Juin 2 Octobrti,
ciurnnt l~~~~u:~ll~~ il
tomba entro
1,000 et 1.300
mm d'eau, et la
saison stche soulc propice à l’c~!)surva+,ion de la
fzune. En conscsqa nco, lri 1liokoln-kol:c n'..st 0uv:xt ru
;Juhlic QU<-:
du 1Gr D::cembre
au ler
Juill,t. i; ces duux saisons tri:, i.rznché,:s
correspondent CICI niveau do 1~
vGj:..tation
dt.:ux ?hysionoi,,i.?s tot,-li,!,..:n-i; dii‘f, .runt[;s.
.a. / . . .
- 1:;s mores et l;.!s ét -ngs (SL;iririti,
Kountc-Dalo) sont, cn snison sèche,
la !!Oint C;i: rnlliement dc tous ICS hcrhivor(:s
q u i trouvcn-\\-, 3 . 3 les r::pousses des
) ni..cessai.res ?i luur
- dnnu l.;:s g:!leries
farusti.Lrcs
o n ramzrque
de &oin dzs a r b r e s rn,zjastucu;i
tt:ls Khz\\/i: sune’zrslensis o
u &ry-ttlr~ltiuin
quinecns-,
m-..iL-
A . . . - - -
ct d(:s p a l m i e r s coS,;ne Phoenix
-
-
-
ruclinete
I IL:>S vTlli;.X
c
Et 10s i312incs prksvntunt cn zltdrnancc Clos s2w.n~~ hcrb,:c;-
SIS E?~;senticlJ.~i-,lcnt ~onstituéL:s
d’
,bt parfois de Vot&vcriz ni9ri-
..-m-I.-
-&&
dus forêts skhus, plus frGcquentcs
à 1*0uost, BUX ncwbreuses GspEcdn ty;:JiC;u:-
mg;nt soudznicnn:s (Piliosu<~z
thon-;, PtL:roczrpus crin::cus, C~C...), dss
_y_-
-
--I-a‘.. LYII.
rOncrai.:s
surtout localiseas sur 10s bargw des rivi&rL:s,
LZ~ enfin citi~ b;.illbus:?ii s
- les pentes
e t l e s c o l l i n e s s o n t lc domr:inz dc LT szvznu e r b u s t i v c 06
r b o n d u n t 1,.:s Combrr,-i.-uUm ( C .
mnosum, C .nicjric;:ns,),
Acocii: .-
~g3ilinalie lc?xi3Iore
-4-e-.
et
_Cm
L)Lal.
- 10s bo;,é, pou-: -t:.rmin r,,,zui; sols durcis,
fcrrn.l.itic!ues 11 .uucsnt pnrfois
r;w:ster c:~::pl tc1i~on-t ai; :rilcs,
occup$s unLqu::wcnt r!cr les t::rmiti.~rcs champ '
gnc7ns (
(du::s à l'activité
des Cuhit;,r;Jvs
miokolo ;nsis),
--a
mr:is souvent, :.,clqre 3.2s cnndi ;;ion.;
déf.avorabli:s, un.:: pctito c;rzmin6;- y ;ÏOUSSL: : mureU,-. oristzl
En ce
qu::. concerne
10 vbg&tation du pzrc, il Convi(;nt
dr: r:lnntLonncr’l? cils
c r i p t i o n dbtnillcé donnGe pa /\\cl?m
J.G., ainsi,
quz 1~s rÉsultzts
de In mission ri-ras
toloiiquc de G;:rm3in R, ut Lillet H.
L A F-HUNE
Nous corzm;:ncerons par
donnt:r la liste
des sni..eux rcncantrés duront la
visite
du parc.
Mamr,iif è r e s : Proi.loscidians : Eléphant
(Loxodontz af&canr;)
P___<*--..s.. 1cI
Artiodactylos:
- S&d2
Phn<,och&ro
(P&cochozrus
z:;thisicus efricanus)
-. *--.__y_
m -Y
Potamochèrc
( Pc33;~~i~u )
- HippopotamidGs
=
HippnpotrrnL!
(l-iippopn.,:er;lus ,qrnphibius )
- Rurninznts =
Céphplophi: 21 f l a n c s roux
( (&hnlo&<smtus)
*-
.-
Sylvicopre dc !I,riimr
($vlvicop r Y W)
!Auib hzrnoch;
(l&11%4:us scrkus s c r i p t u s )
C o b c dn b u f f o n
(Adunotn k o b kob)
Lobe onctueux
(kobus d<:fassa unctuosus)
-
-
-
-
Zrnnd bubzlc
(Alc::lcr,hus rno_iclr)
Hipi>otrnguc
(iiigpotxnqus suinus kobu)
. . . / . . .
pr$rlatss,:
Cercopithequu cillitrichc
( crco~z>~~bo~us)
Cynoc6phalu
(Pr$pi.o po&)-
C 2~rn,iaore~s :
Lion
(Leo leo)
Civcttc
(Civettictis civette)
Pirmi 1~;s marrmif~rcs viiiir.nt dsns 12 p; rc
rn:.,:is qu!~ nous n'avons PZ3 ,L!U
1-a
chzngc ù1cp4;rcovoir, citons p:zrmi 1~~~: hor
bi;vorcs
10 buffle nrin ds scvunc: (Svn-
curus
ncnus s2vnncnsiç), il2 r->rd cl::nd dt-. derJ.y (Taurotrn us dsrbienus
dkrbionus)
i;t l'eurébi
(Oursbia ourébi),
--Y-
ot Psrwi l,.:s prQdûti:urs 1~7 pnnthèru (P.?nthurc urdus
lcopnrclus) 12 & "
:t;chctCo (Crocuta crocutn) t:t le cynhyènz (Luaon pictus)
Lc- L-
Oiseaux
Nous nous contcntcrons
des noms dc q&lquss uns da très
nombreux oisc.:uxl
;qu-: l'on n'::
ij3l.l 0:7scrver:
kor:-:bnut
(L&c&&I.~s~~~f~:rus)
Jobiru
(Ephiurhvnchus sznaqzlensis)
Grnnd C::lno
(!?.,2clcorv.u-)
G-n 13 c
4
(Ptcrocl ,s s~m)
--w
Oit de Grnml1i.c
(Plcictropterus
qombonsis)
PintFdc
(Numide mc:lcaqris)
Froncolin
(cr.a-ncnlinus
bicolcnrztus)
Poule de rochcrs
(Ptilopach_uç_eet_rosus)
Vonn,.:cu arm6
(Hrlploptcrus
spinosus)
Pluvi:?r du S:':ni:gal
(Afkibyx
seneqclus)
OBSERV;,TIONS PERSONNELLiS
Si, 10 nombre d'espècus diffgrcntcs
rcncontrccs durent la courte visite du
parc
fut ûssez ii.:portnnt, il
nt2 nous fut, toutefois, jzmeis donné de voir de grands
ross.:mbl::,i!ents d'nninnux, R I'oxc~!~ ,ion, peut dtre, de> qUelqUZS trOUpL>aUX
de COb!:S
di: i3uf'fon. Mr
DOUTRE nous r7 confih, qu'en compnr:ison
du sejour qu'il av-it cffoctu8
il y R trois zns, il r:vait constate unL: n:;tte dkïinution dJs rffectifs de mcmmif?rc:s,
du moins dz ceux que l'on r::ncontre
hqbitutillzment non loin d:-s pistes. Cerscs,
r&p&tons lc, l'zùondnnce des touristes
en CUttC: pc7riodc du fg-tus rc:ndnit les
oni-
maux plus crnintifs.
Mois il fzut onvis4zycr d'zutros cousus pour dxpliqucr cotte
r,oréfnction nppar::ntc.
AppPri2nti3, I!~I offct, czr
on pourri3-t pcnscr i>ll
prcrnicr lieu
qui: c"ast 10
plus gr.zndL difficulté d'apcrcaoir les b8tos qui ost à l'arigino d'une
foussc impression.
Cette difficultc est 1%~ eux umditions de milieu, à 1leta-t d:j
In vk,;etation.
P
Il est indispensable q u e 1~‘s feux b r o u s s e s o i e n t entrepris 3 des +oquc5
t r è s prkiscs p o u r , d ’ u n e p a r t , fzirc disp?rn4trc 1~:s grcndes
gr:rnin.cs déss&hCns
parmi
1zequellti.s tout hurbivorc dsmoure 21 l*rbri dos roq,yrds, et
pour, d’ilutro p;;rt,
e
favoriser
lr! repousse
cl’un~ hi:r!jc: jcunti tr?ze npp:2tcnto propice 2 13 concantration
d e s antilopes. C e t t e annEt;, i l s e m b l e r - i t que d o s flux t r o p c~rAcocé?s nient
;) 3xli.s
12 pcrsist:-nez de
yrcondi!s 6tonducs insuffis~m znt !Irul:;,;s e-;
pnr
consr!quiint vid!!ç
d’cnim;;ux. Ctipcndiint, u n e d i s c u s s i o n nv~:c dc;s sr?::pons;k:lcs d u prrc naus i? ocrmi8
I
d’nppwndrv qu’eux-mOm..:s const;zt,:i.:nt, d, .puis r: : u :: -ns, u n .: decraissanco d u no:;brc
d c mommifèrrs, ei:
qu’r!ucun ;:rgul-;wnt dl ùrdrc:
p : thtllogir,uL; nz pouv;!it ?trti cvonc;,
aucun, enzootic n t
;:.t::nt v;:nuti dCci:ïlt:r lus troupL;aux.
ILa cnus;! princi:.821c:, 1:; c.zrezi s o n t c u x q u i osent lfovouor, 1:st k:n ru-li-
t& 1,~ nctto progression du broconnzgc 2 ll?.ntk:ri;:ur rit: la zoni: llprothyBcFS.
'30s ;?rmo:; modcrn:.s,
m2mi: ~LT:; iusils
2 lclncttc, en provtin .;nco do G;!mbi;; ou
dc GuinCe Bissau,
o ù 1,2 c o n f l i t continuo du: fzyoriser
li: tr
fit dos munitions, sclnt,
3 l'heure
nctuellc, utiliskcs
prTr dLs 'br;Tconni:;rs
très ory-nis6s
qui Bcuulont les
p r o d u i t s drd laurs c h a s s e s (ivoiru, pénaux dir! ,;:*nthèrus, d e cra;codilL,s, vi?ndd i;&chi:!.)
s o i t directzent, sr:it pir l'intnrm6dizirc dc. Ii'-,rtisnn~t dzn,. 1~ pr:,squ'Tlc du
Cep-Vert (m2rcha d..; Souslbzdiouni- not2. :-lent) . Il fr‘ut r..;mcrquer clu'
un:, hnusco ccnsi-
d&reblc des prix dt! ces
mnti,Grss n2turulles, ;,t!r
suite: 3%; lc!ur rir..fcr:tion,
incita
cart:iins à poursuivre Leurs tuwL:s,
et entrrJ.inti nl$mi-: l’?bcttcga dl .;ninlnux d o p l u s
cn plus jeunLe ((216phrnts p-:r axzmplc;) . Li:s dCa:J?Its
causBs à 1 : f a u n e s o n - t 6zns coin-
mune mz3urc ;ivec ceux qui r
su.l.tqi::nt du bwconn?ge
"tr,~ditionnzl" des Bcssaris, zux
moyens plus ,wacstr:!ux ( f u s i l s d e trxite,
pi6g:::s, flèch.-:s crnpoisonn..ics) ct q u i chcr-
chpicnt surtout
c?insi LL>ur naurr.iture.
Il :jst Cv!-dent qc!:: d e s sanctions bczucoup p l u s scuères d.,vrzitznt 8trc
prises à 1%ncontre
do ceux qui SO jouent des règl:.:r,:cnts officiels, ct qui!, surtout,
des
moyens bic.n plus import:?nts
d;;vrsiznt Btre
mis ù 1.7 D i s p o s i t i o n c1c.+s personnw
d o n t ~CI r81e
ti;sscnticl ust dl; pro-tÉj.:er
1 s znim::u;: ct q u i s e trouv,:nt souv..znt dkmu-
nies devant de p::reilles orgrnisztions.
Il reste B f:iirc comprondrc
aux populctinns loczlcs qu’il n’est ~FIS conce-
vable
que l'intérst
~1:: TJU~:~~UBS uns cclmpromctte, .:n cluhors dt; toute ConsidEration
sci.:ntifiquL;, l!zvznir
Gconomiqui~ d ’ u n e riSr;ion quÿ ics t o u r i s t e s dGl,:isstiront peu
b p e u p o u r d ’ a u t r e s r6serves
bit:n p l u s p~~ulpli-les,
B 1 B
L 1 0 G R A P H-1 E
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