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LUXXATQIRENATIoNAtDEL'~A~
Ex TECHNIQUE
-----e-m----
EXDERECHERCHESVETERINAXRES
t
EZUDE DES !?P.ATISI'IQUES DES ABA'ITOIRS
DE DAIM? DE 1964 A 1976
par tIF.DENIS, M.CHOLUXJ, D.GAUCHFT
..u
FEVRIER 1977

Périodiquemnt des "crises de la viande" éclatent au niveau de l'agglo-
mkation dakaroise. Des périodes de déficit important font suite a des périodes
où les anitmux sont ~~TI&YWX et les carcasses lourdes. Disposant des statistiques
des abattoirs de Dakar de 2964 à 1976, on a essayé d'analyser les différentes
variations observées sur les plans numkique et pondéral, en particulier lrévolu-
tion de ces différentes variations au fil des ann&s, et au cours d'une mFsmr
année durant les différentes &mns.
L'analyse porte sur l'ensemble des espèces abattues : bovins, ovins,
caprins, &es, chevaux, pmzins, chameaux. Il faut noter qu'une distinction est
faite entre les bovins adultes et les jeunes veaux, présents bien que les règle-
nmts sénégalais interdisent tout abattage d'animl agé de mins de 2 années, Au
contraire, il n'y a pas de distinction faite au niveau des abattoirs entre les
ovins et les caprins présentés sous le terme de "petits ruminants".
A-EIVDEDESEF'F'ECTIF'S
A/1 - Variations annuelles des effectifs (tableau n*l, graphique no11
A-1/1- Effectifs globaux
w--w-m-w-- m-v---
De 1964 à 1974, les effectifs globaux augmentent de façon sensible,
passant de 107 000 à 167 000, ce qui comespond à une auwtation de 56,8 p.100
soit une augmentation moyenne annuelle de 5 p.200. Par contre, on assiste à une
chute considérable de 28 p.100 puis de 16 p.100 respectivement en 74-75 puis en
75-76.
D'une façon plus détaillée, on note que les effectifs n'ont pratiquement
pas variés entre 1968 et 1972. Par contre entre juillet 1972 et juin 1973, il
existe une augmentation très sensible (20 p.100). Il est probable qu'elle doive
être imputée à la forte sécheresse qui a sévi à cette époque. Faute de pouvoir
nourrir leurs animux, les éleveurs ont dQ se r&xn.&e à les comnerc ialiser.
A-1/2- Effectifs par espèces
e----c---- -w--m -Ir--
A-1-2/1- Evolution des effectifs par es&es
-L-e----L----------L----
"e-I -m-v
Cette évolution est donnée au tableau no1 et au graphique no1
. ./ . .

2 .
bbleau no1
Effectifs annuels abattus pur les différentes espèces
1 Bovins
Jeunes
Petits
Adultes
Eovins Ruminants POYChS
Chameaux Chevaux
Anes
TWXJX
1964-1965
38162
928
57967
8419
308
497
399
106680
a': 1965-1966
39159
3058
52828
6233
8
410
291
101987
-' 1966-1967
44468
1253
62058
5155
168
321
112
113535
1967-1968
48453
1120
70455
5748
63
243
84
126166
1968-1969
52337
959
81013
6215
74
242
27
140867
1969-1970
54349
1005
82746
6779
115
219
29
145242
1970-1971
55042
1321
I
80598
6332
69
137
6
143505
1971-1972
52248
1361
79142
7078
103
106
3
140041
1972-1973
59446
2309
98738
7290
4 7
194
15
168039
1973-1974
64848
2324
92919
7049
6
125
6
167277
l,-
1974-1975
46827
1772
64379
6950
25
58
0
12ooli
1975-1976
40328
1106
52212
6199
66
174
23
fooloS
l
Les chevaux, .%nes et chameaux rentrent une impcrtance sans cesse dimi-
nuée au cours des années, avec cependant une Légère remntée en 1976.
Les po&.ns mmtrent des effectifs relativemnt stables.
Les variations essentielles se rencontrent chez les bovins et les petits
ruminants. Pour les bovins adultes et les petits ruminants, l'accroissenmt an-
nuel dépasse légèrmmt 5 p.100 jusqu'en 1974. LTJ chute des deux dernières
années est très sensible dans les 3 espkes et Fllèle aux valeurs observées
pour les effectifs globaux.
/
__ -_

0
*60
0

4
Fbur ce qui est des abattages des jeunes bovins (rmins de 2 ans), l'évo-
lution n'est pas ré&l.ière; on note deux pics importants en 1965-66 et 72-73-74
qui semblent correspondre 3 des déficits pluviornétriques aigus.
A-1-2/2- Evolution des proportions relatives des
--------e-----
--
diffkentes espèces
----_------_--------____L_1L1_______ w-M.-
Cette évolution appara£t au graphique n02; les proportions rela-
tives des différentes espèces abattues setilent relativement stables en particulier
chez les bovins et les petits ruminants. Il faut cependant noter que dans l'ensem-
ble, les courbes relatives aux bovins et aux petits ruminants sont inverses, les
pourcentages petits ruminants et bovins cumulés étant stables au cours des années
(93,2 + 1,O). k déficit bovti enixatie une augmwtation compensatrice des effec-
tifs des petits ruminants.
Laproportionmyennedes
porcins mxkreunecertainevariaticm
@a- F
phique no21 de 4 à 6 p.100 en moyenne.
Quant aux espèces diverses (chameaux, chevaux et Zincs) leur présence
relative ne cesse de diminuer.
En moyenne, les proportions des différentes espèces sont les suivantes :
Bovins adultes ................ 38 p.100
E?ovins (veaux) ................ l,o p.100
FWits ruminants .............. 55,S p.100
porcins
....................... 5,o p.100
Divers ........................ 0,5 p.100
.
A/2 - Variations mensuelles des effectifs
A-2/1- Effectifs globaux (tableau no2 et graphique no31
----L-w--- -w--w..
Globalement les effectifs niensuels abattus aux abattoirs de Dakar
se répartissent en 3 phases :
La première comprend les mis de janvier et fkr?ier, au cours desquels
les effectifs sont sensiblement inférieurs à la moyenne (109321, particulièrement
au mis de février (-17 p.100 par rapport à la myenne).
La seconde période s'etend du mis de mrs au mis de septembre. Pendant
ces 7 mis, les fluctuations mensuelles sont assez faibles autour de la moyenne.

-
-
f
t
i
&
i
1 1.

-
:

6
Enfin, les 3 derniers mis de l'année, sont caractérisés par des abat-
tages plus importants, tout particü&%ment
le mois de décerribre où les effectifs
abattus sont supérieurs de 13 p.100 à la myenne mensuelle.
A-2/2- Effectifs par es@ces
--w-----B- -w-w- -w-c
A-2-2/1- Evolution p
-e-.-------
es@ces
---es -c-m.
Cependant, des variations mensuelles plus importantes sont à
noter à l'intérieur &ne&s espèces, corne le mntre le graphique n"3.
Pour les bovins adultes, les effectifs décroissent sans ar&t du mis
de Mars au n-ois de juillet, pour atteindre leur point minimm en plein hivernage
(environ-16 p.100 par rapport à janvier). Ensuite les effectifs sont en hausse
mpide pour atteindre dès le mis d'octobre 1c niveau du mis de janvier, le ma-
ximm étant en décetire (+20 p.100 environ par rapport à janvier).
lb ce qui concerne les jeunes bovins deux périodes de baisse sensible
des effectifs sont observées, la première allant de janvier à mars et la secxmde
de juin à septembre (ce dernier mis est celui où les abattages sont les plus
faibles C16 p.100 environ par rapport à janvier). Les mis de novembre et de
décembre voient une très forte remontée des abattages.
Au contraire, en ce qui concerne les ovins, les effectifs sont en perpé-
tuene augmentation du mis de février au mis d'aoat, (t40 p.100 par rappsrt au
mois de janvier). La fin de l'année ensuite, se caractérise par des abattages
supkieurs à la myenne mensuelle (6084).
Les porcins se caractérisent par 4 périodes. 2 de forte densité d'abat-
tage : Mars, avril, mi d'une part et novefire, décembre d'autre part (surtout
déce&re) et 2 de plus faible densité : Janvier, février et surtout juin à
Octobre.
i
.,:..
.cï,
.

En ce qui ckmcerne les autres animaux (chameaux, chevaux et *es), une
étude détaillée permt d'expliqum les abattages des mis de juillet à septembre.
ks effectifs des chevaux sont relativemrrt stables dans l'année. Quant
auxchamzmx, leurs
abattagessmt-très saisonniers. 90 p.l.00 sont en effet abattw
en juillet-aollt, 98,O p.100 entre juillet et septembre. En ce qui concerne les
$nes.38,5 p.100 sont abattus au cours des mis de juillet à septembre.I
. ./ . .

Tableau no2
A
M’
J
J
A
s
0
INiD
Bovins
4230,4 1 3955,$ 1 4365,3
4213,3
4086,s
3710,8
3533,4
3566,5
3851,2
4732,4 1 4476,9 1 4966,8
Adultes
Jeunes
122,9
126,6
126,l
133,8
130,l
118,3
112,8
X4,7 / 133,8 / 158,2
BOVil-lS
l
I
Petits
Rumiwmts 5053,7
4SOl) 3
5449,Ei
5624,3 1 5958,3 / 6290,O / 6891,9
7091,3
6672,8
6843,5
6î81,3
6486,5
I
:!
l
I
586,7
460,2
I
584,7 I 547,7
532,3
451,s
527,0
590,4
701,3
Divers
24,5
24,4
24,3
56,6
80,5
35,9
27,8
26,1
24,9
t
TOTAUX'
10575,1-r
10780,O 10706,6
11144,3
11316,8 11124,2
12245,4 11408,5 12337,7
Abattages iiûyens mensuels pur les différentes espèces


A-2-2/2- Evolution des EroFions relatives des différentes
--------w-----
-I -----C---ICI--U-"-------------
es$ces
-- -m-w
Les effectifs des bovins et des petits rwninants ne fluctuent pas
de la ~&m façon mais plutôt d'une manière complétrmtaire. Principalement au cours
de l'hivernage, les abattages des bovins sont relativement moins nombreux et sont
remplacés par des abattages de petits ruminants.
Il faut noter que tant pour les bovins que pour les petits ruminants,
il existe une baisse importante des effectifs au mis de f&rier qui n'est appa-
remnt pas comblée par des abattages d'autres espèces.
Chez les bovins adultes, la proportion varie entre 43,5 p.100 en février
(malgré une baisse des effectifs, baisse mins importante que pour les autres
espèces) et 31,5 p.100 en aoQt (période où il y a peu de bovins et beaucoup
d'ovins).
Chez les ovins, les proportions varient à l'opposé, de 49,0 p.100 en
février (mis au cours duquel la chute d'effectif est très sensible) à 62,7 p.10
enaoQt.
Les porcins subissent une faible variation de 58 p.100 en février (il
n'y a pas de chute d'effectif des porcins ce mis-ci contrairement à toutes les
autres espèces) à 4,l p.100 en aoat-septembre.
!&antauxjeunesbovins,
les variations s'échelonnent entre 1,4 p.100
en février et 0,9 p.100 en octobre, (Voir graphique n"4).
B - ETUDES DES WIDS MOYENS DES CARCASSES
B/l - Variations annuelles du poids des carcasses (tableau n"3, graphiques
5 et 6)
Au cours des 12 annees considédes, le pids des carcasses de bovins
adultes ne s'est pas modifié de façon sensible, à part l'augmentation brutale
observge entre 64- 65 et 66- 67 (+35 p.100). Le poids moyen global est de
Xl,8 2 4,3 kg entre 66-67 et 1975-76 (CV = 3,751. Au cours de ces années, le
seul accident, notable est observé en 1972-73, année de grande pénurie alimentaire
(sécheresse). La baisse a été de 11 p.100 par rapporct à la moyenne des années
priécédentes.
. ./ . .


11
Table& no3
Poids mryens annuels des carcasses pur les différentes espèces
(en kg)
r
l3fzwins
Jeunes
Petits
Adultes
Ixerls
l?uminants
PCJF&Eà
Chamaux CI-maux
Anes
1964-1965
115,9
57,2
14,3
52,5
136,8
140,5
62,9
1965-1966
139,6
59,7
13,7
50,7
234,4
141 ,l
58,2
1966-1967
155,6
63,8
14,2
58,O
215,2
145,2
58,2
1967-1968
154,4
60,7
13,2
61,2
209,1
138,8
58,l
1968-1969
151,4
65,6
13,î
57,8
208,O
st4,o
56,2
1969-1970
152,7
68,s
$398
56,9
206,4
146,7
53,5
1970-1971
155,l
66,6
13,7
57,8
225,o
152,O
70,8
1971-1972
153,o
?0,7
14,o
57,4
228,0
144,4
55,0
1972-1973
137,2
65,8
13,9
52,9
215,4
142,5
55,3
1973-1974
146,O
64,6
13,9
52,8
189,7
152,8
67,8
1974-197s
155,2
79,8
13,8
57,0
242,5
143,4
1975-1976
157,4
85,O
13,9
56,5
249,6
134,2
53,4
. /. .+

i
.
.*
**. . . . . . l . . . .
*


Il faut noter que l'âge myen des bovins adultes abattus est apprwî-
mtivernent de 6 ans selon la répartition suivante :
Tableau no4
Age des an.îmux adultes abattus aux abattoirs de Dakar
(ao& 1976 à Mars 1977)
Age
NQrRbre
p.llXl
Total
2
8
237
3
5
137
5
47
15,7
300
6
72
24
Le poids des jeunes bovins abattus a progressé de 1964 à 1976 (+48 8).
Cependant cette progression a été stoppée par les conséquences de la sécheresse
en 1972-73 (- 10 8). Ehsuite une reprise t&s impxtante est observée. Il est
possible d'attribuer cette augmentation du poids myen à l'application des res-
trictions quant à l'abattage d'animux trop jeunes.
Les ovins n'ont guère subi de variations dans leurs poids de carcasse
au cours des 12 années.
Quantauxporcins,
le poids myen des carcasses à très légèremnt évo-
lué (+ 7 % environ).
Les chevaux, les $nes et les charmaux n'ont, quant Zi eux, guère subi
d'évolution significative.
B/2 - Variations mensuelles du poids des carcasses
(tableau no5 et graphique 7)
Des variations saisonnihs de poids sont enmgist&es dans toutes
les espèces, avec cependant de plus ou mins fortes amplitudes. Dans tous les
. /. .*

15


17
cas, l%ivemage est l'occasion dgune chute i~antte de poids, celle-ci n'&ant
compensée qu'après llinstallation des pluies.
Les bovins adultes subissent dans une première période une diminution
régulière du poids de leurs camasses jusqu'en aoat (- 11 p.100 par rapport 3
Janvier) puis une remontée &gulière de ce poids jusqu'en Janvier.
Chez les jeunes bovins, la courbe des poids peut se décomposer en 3
périodes avec tout d'abord une forte croissance de poids (t 10 p.100) de janvier
Zi mars; puis une période de 4 mois au cours de laquelle le poids dimime fotie-
mznt pour atteindre son point le plus bas en juillet (- 8 p.100 par rapport à
janvier, soit une perte d'environ 18 p.100 en 4 mis). La troisi&nie p&i.ode voit
le poids des camasses &augrrmter jusqu'en novembre.
Les ovins sont les animaux qui subissent les plus grosses variations
de poids, Deux périodes très distinctes sont observées.
De janvier à aoQt, le poids des camasses ne cesse de décroître.
(- 16 p.100 en 6 mis) puis durant le 2ème semestre ce poids &augmznte.
Lss ovins semblent donc subir les ef&ts de la saison sèche dès son
début, la chute de poids ne cessant que lorsque les premières pluies permettent
une meilleure alimntation.
Quant aux porcins, la saison sèche ne semble pas avoir d'incidence
sur leurs poids. Le fait que l'élevage porcin soit un élevage de type hors-sol
explique sans doute ce phénorr&nc:, les pmblèms alimtaires de la saison sèche
&nt alors atténués; la seule particularité dans l'évolution du poids des car-
casses porcines est la chute de poids importante enregisee entre octobre et
décembre (- 12 p.100 en 2 mis). Cette période comaspond à des abattages accrues.
C - ETUDE DES TONNAGES AWXTUS
Les tonnages abattus sont fonction d'une part des effectifs et d'autre
part du poids myen des camasses. L'analyse qui va suivre met en évidence les
influences respectives des différents facteurs.
C/l - Variations annuelles des tonnages (tableau no6 et graphique n*8)
C-1/1- Variations globales
--w-------s. a--e---
De 1964 à 1973-74, on peut noter un accroissement important
des tonnages abattus. Les 92 p.100 de pmgrwsion observés repr&entent un gain
/
. . . .

myen annuel d'mvimn 7,s p.100 relativement r@ulier sauf au mment de la sé-
cheresse en 1971-72. Par contre, de 1974 à 1976, il appar&t une diminution très
nette des valeurs observées (- 33 p.100 par rapport à 73-74) dont l'amplitude
est liée essentiellemnt à la diminution considémble des effectifs abattus.
Tableau no6
Tonnages annuels abattus pour les différentes espkes
E!OVil-lS
Jeunes
Petits
adultes
bovins 3?tlmùmts
Porchs~Chameaux Chevaux Anes Totaux
I
1964-1965
4424,s
53,l
830,5
441,6
42,1
69,8
25,l
5886,7
1965-1966
5467,0
182,6
724,s
316,l
199
57,8
16,9
6766,8
1966-1967
6917,8
79,Q / 878,1 / 299,0 / 36,2 / 46,6 / 6,s / 8264,1
1967-1968
7479,3
68,O / 932,O / 351,8 1 13,2 / 33,7 / 4,9 1 8882,3
1968-1969
7924,3
62,9---l 1059,9 / 359,4 j
1969-1970
8299,9
1970-1971
8536,0
15,5 / 20,8 / 0,4 j 10129;
1971-1972
7993,l
96,2 / 1104,O / 406,4 / 23,5 / 15,3 1 0,2 / 9638,7
1972-1973
8156,l
152,O / 1368,2 / 385,8 / 10,l / 27,6 / 0,8 / 10100,6
1973-1974
9467,2
150,o
1286,9
372,5
19
19,l
092
11297,2
-
1974-1975
7269,3
141,3
891,l
395,9
6,l
8,3
8691,9
1975-1976
6349,2
94,o
723,3
350,l
16,s
23,3
192
7574,9
/
l . . .

‘.*. -tc

C-1/2- Evolution par es$ces (graphique n*8)
-e--e--I-m -mm-- ----
C-2-2/1- Tonnages bruts
--m.-m -^-...a---"
Pour les bovins adultes jusqu'en 1971, on peut observer une pro-
&ression constante des tonnages abattus due ?I l'an&lioration du poids des car-
casses et surtout à l'augmentation des effectifs.
Ensuite, on ~xouve une péxkde de 2 ans de relative diminution.
La pretière an&e celle-ci est due à une chute des effectifs, tandis
que lors de la seconde annge, la reprise des effectifs est conmoarrée par une
baisse importante du poids des &?Casses (juillet 1972 - juin 1973).
Entre juillet 1973 et juin 1974, la reprise importante de tonnages
(+ 16 p.100 par rapport à l'année pr&Gdente) est liée, et à une augrrmtation
des effectifs (t 9 p.100) et à une augmentation du poids des carcasses (+ 6 %).
Enfin, on assiste à une chute impotiante les 2 dernières années due à
la diminution des effectifs abattus.
En ce qui concerne les Ixwins (veaux) une très legère aupntation des
tonnages se produit de 1964 à 1972. Par contre, entre juillet 1972 et juin 1973
un tonnage important est abattu (t 58 p.100 par rapport à l'année prkédente),
lig exclusivewnt à des abattages accrus (t 69 p.100). Un mmmne.nt inverse est
obser& pour les 2 dernières années.
Chez les petits ruminants,on peut mzttre en évidence plusieurs périodes.
De 1964 à 1973-74, il appara.W une augmentation &guli&e des tonnages abattus
avec un léger clocher en 1972-73. La chute des 2 années suivantes est considéra-
ble là aussi conséquence de la chute des effectifs.
Chez les porcins, on note une bonne stabilité des tonnages abattus.
En ce qui concerne les autres espèces, les tonnages abattus sont en
très nette diminution par suite d'abattages en constante diminution (les abatta-
ges de chameaux et d'ânes deviennent quasi-inexistants; les abattages des chevaux
ont ét& réduits de plus de 3 fois).
C-1-2/2- Tonnages relatifs (graphique no91
-m-d.- ----w------
Les proportions relatives des diffkentes espèces sont les
suivantes :
. ./ . .

A”
.
P

22
Bovins adultes ........... 82,53 t 1,66 %
Jeunes bovins ............ 1,19 2 0,36
Petits ruminants ......... 1131 + 0,82
POFCinS
4,31 + 0,70
..................
Divers ................... 0,66 i
On mte par conséquent la suprémxtie évidente de la consommation
de viande de bovixm et l'apport i@ant des petits ruminants (envimn
94 p.100 de 1'ensenïBe pour les 3 espèces).
Ces proportions relatives présentent des variations annuelles relati-
vemmtpeuimportantes,
le déficit bovin étant en &néral amrti par une augmn-
tation des tonnages des petits mminants.
C/2 - Variations mnsuelles des tor&ges
C-2/1- Tonnages @obaux (tableau no71
-mm-- w-w e--I--
ks abattages globaux sont caractérisés par une diminution r&y.~-
lière de mars à aoOt, p&ricde au cowcs de laquelle les effectifs sont stables
mis où les animaux perdent un poids ir$xx%ant. Ensuite lestonnagesreprennent
par suite d'une légère augmntation des effectifs, mis swtout d'une reprise
importante de poids.
On peut remarquer d'autre px+t que la chute des effectifs qui cmc-
térise le mis de février se traduit par une baisse sensible des tonnages abat-
tUS.
C-2/2- Tonnages p" es$kes
--w-m m-v c---m. -c-I
C-2-2/1- Evolution par es$ces
--w-l------ .-v--e -e-m
Chez les bovins adultes (graphique nolO), la courbe des tonnages
p&sente un creux en février puis une chute plus importante en juillet-aoQt; les
variations observées sont la conséquence de l'action conjuguée de la diminution
des poids et des effectifs, cvtte dernière ser&lantplus importante. Onnote en
effet, un parallélisme net entre la courbe des tonnages et celle des effectifs,
la diminution de poids venant renforcer particulikmnt
au mis d'aotk la chute
des tonnages.
. ./ . .

23

\\
&
\\
F
d
. .
‘c
?
!
F

Pour les jeunes bovins (voir graphique no111 deux p6riodes smt à con-
sid&er.
De janvier à mi, les tonnages abattus sont en diminution à peu prks
régulièyre, période au ~OUI?S de laquelle les animaux sont un peu plus lourds que
la moyenne mais où les effectifs abattus sont beaucoup plus faibles. Les tonnages
abattus sont, durant cette période, la r6sultante Selle des variations d'effec-
tifs et de poids.
Par cmntre de ti à décembre, le paraXLélisme entre la courbe des ton-
nages et celle des effectifs est assez frappant, l'importance du poids des car-
casses étant très nettement att@nuée durant ces 8 mois.
En ce qui concerne les petits ruminants (voir gmphique u012), on peut
dktinguer deux périodes. D'octobre à mars les tonnages ab&tus suivent appxi-
mtivemnt les effectifs (faible importance du poids des animux).
Par contre de mars à aobt, l'antagonisribe
entre les effectifs qui aug-
mentent très fortement (30,O p.100) et les poids qui diminuent (10,O p.100) donne
un tomage r&ikmt en augmentation myenne (17,O p.loQ).
De adlt à octobre les tonnages abattus sont relativemnt stables, la
reprise de poids des aninwx étant contrecar.&e par une diminution des effectifs
abattus.
Pour les porcins (voir graphique n013), les variations dans les ton-
nages abattus reflètent fidèlemnt les variations des effectifs, la très faible
variation des poids observés n'ayant que peu d'influente.
C-2-2/2- Evolution des proportions relatives des diffémzntes
---m.-----m--- ce ----------__--------_I______L____
es+=
WI a-..- (gmphique no141
Les proportions relatives des différentes espèces mmtrent des va-
riations relativmt imjmrtantes :
I.?ovins adultes ....... 78 à 84,5 p.100
Petits ruminants ...... 9,5 à 14,5 p.100
En effet, ces variations tiennent essentiellement aux variations rela-
tives des effectifs.
La diminution sensible des abattages de bovins pendant l'hivernage
semble ZZtm compensée en partie par une augmentation des abattages des petits
ruminants et des porcins. On note l'intervention possible de l'abattage des cha-
meaw,


. .

4
i
I
I
\\
I 1’

4
Y
4
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Y
CI
9
P

30
D-ETUDEDESPRIX
D/l - Variations annuelles
Les prix des bovins depuis 1969 ont augmente de façon considérable,
ils ont été en moyenne miltipliés par 4,5 jusqu'en 1976. Depuis le début de 1977,
la hausee continuelle des prix serrble être stoppée et mÉ%m il se dessine un léger
n-mvement de baisse. Les valeurs des prix ont été regmup& par trimestre et ap-
paraissent au tableau no8 et au graphique n015.
On peut renwrquer que les écarts entre les divers arceaux (demi-car-
casse, avant, arrière coupe normale, arrière coupe pistolet) sont en myenne com-
pris entre 6 et 7 p.100.
En ce qui concerne les petits ruminants, on ne dispose des prix que
depis Avril 1975 (voir tableau no9 et graphique nOl6). On peut noter la grande
stabilité des prix de l'extra. En fait, le muton extra est exclusivement un
mnton dit "de &mmnde't destiné aux boucheries mdernes. Les mies fluctua-
tions se rencontrent pour les transactions sur le muton courant qui présente
lui aussi une stabilité relative.
D/2 - Variations sais&&kes
LES prix fluctuent au cours de l'année. On a regroupé les valeurs
observées mis par mis pour mettre en évidence ces variations (tableau no10 -
graphique n017).
On constate une aupntation constante des prix de janvier à août. La
courbe obtenue est à comparer avec la courbe des tonnages abattus (graphique no171
Il apyafit un rappoti entre les deux, les prix augmmtant (+28 p.100) au fur et
à masure que les quantités abattues baissent (-30 p.100).
. ./ . .

31
Tableau no8
Evolution des prix chez les boVbI!S
Extra
Années
7I!PhStre
Avant
1/2 camasse
Arrière
coupe
pistolet
3
115 ,o
125,5
134,o
1969 "
4
93,5
203,5
107,5
1
118,O
235,0
144,o
2971
2
121,o
233,5
142,O
3
lSl,O
161,O
x4,5
4
132,5
147,5
155,o
1
139,5
153,5
159,s
1972
2
145,o
157,5
162,O
3
265,s
X!l,5
187,5
4
211,5
122,0
146,O
1
105,o
112,5
122,5
1973
2
212,5
227,5
150,o
3
112,5
127,5
151,5
167,O
4
112,5
127,5
145,o
162,O
2
126,O
138,O
155,o
171,5
1974
2
244,0
174,5
181,O
192,5
3
224,0
228,s
246,5
272,0
4
222,5
237,5
255,o
285,5
1
260,O
309,5
317,5
322,5
1975
2
330,o
345,0
356,O
380,O
3
365,0
377,5
386,0
395,5
4
355,o
365,5
383,0
404,o
1
420,o
433,5
457,0
477,5
1976
2
425,0
442,5
466,O
485,0
3
424,0
455,0
475,5
506,S
4
354,0
378,0
399 ,o
431,s
1977
1
357,0
I
378,s
433,s
453,5
. . / . .

32 I

33
Tableau no9
Evolution des prix chez les petits ruminants
Pruc
courant
Avril
'1975
426,0
500,o
Mai
1975
419 ,o
500,o
Juin
1975
395 ,o
500,o
Juillet
1975
401,o
500,o
Ad-t
1975
400,o
500,o
Septetire 1975
393,5
500,o
octobre
1975
418,O
513,o
Novenibm
1975
474,5
564,O
Décembre
1975
592,5
783,s
Janvier
1976
571,0
674,0
Fhrier
1976
586,0
696 ,O
1976
559 ,o
700,o
Avril
1976
565,5
700,O
Mai
1976
536,O
700,o
Juin
1976
562,0
700,o
Juillet
1976
575,o
700,o
AoQt
1976
567,5
700,o
septembre 1976
515,5
7u0,o
Octobre
1976
544,0
700,o
Ncweriibre
1976
523,5
700,o
Décemàre
1976
535,5
700,o
Janvier
1977
476,Ç
700,o
Février
1977
464,5
700,o
1977
545,0
7O0,o
. ./ . .

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2c
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t -2
Y
U

35
Tableau no10
Evolution saisonnière des prix chez les bovins
cl/2 carcasse)
Mois
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
ti
12
Prixpon-
dérés (juir$ 82,8
88,3
88,9
93,l
95,0 100,O 105,O 111,3 104,4
95,7
93,6
96,6
Y
S'
E- CONCKJSIONS
Depuis 1964, le marché de la viande dakarois a beaucoup évolué. A~*S
une période d'augmentation considérable des abattages, on peut noter une &gms-
sion qui ramène les effectifs abattus au niveau de 1965-66. La diminution des
tonnages abattus peut &re imputée soit à la diminution de la demande en raison
des prix quintuplés, soit au fait que les éleveurs diminuent leur vente dans le
but de reconstituer leur cheptel. Il semble cependant que la régulation se fasse
plu-t& dans le dmine de la demnde. En effet, les effectifs abattus journaliè-
remnt dépendent de la quantité de carcasses présentes le matin dans les chambres
froides de l'abattoir. Il faut noter aussi que la hausse des prix semble se sta-
biliser.
Il existe une complémntarité nette entre les abattages des bovins et
des petits rminants. Les abattages de petits ruminants venant combler les dkfi-
cits de viande bovine qui constitue le tonnage abattu le plus important (&a-
pftre C).
Sur le plan zootechnique, il n'apparaît pas une mdification sensible
du poids des carcasses au cours des annees et d'autre pxt les variations sai-
sonnières du poids des carcasses existent toujours aussi sensibles ce qui montre
que les conditions d'élevage n'ont pas étG! nrxlifiées et que les animaux sont
toujours soumis aux aléas climtiques sans intervention en particulier alirrm-
taire.

3c
III
I
f
V
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