La ccqysiff.jcn flpristique et 13 ...

La ccqysiff.jcn flpristique et 13 pr9-!uctiwit4!
des paturagtis s-.&liens sont
etudiies depuis ,& nnm!lreuses ann&es (~~l!~X\\IILLE 135?j et sent 1 'c!:JFt :le cartes
descriptives des groupcmytts v&$taux,des sols, etc... (IET'VT-OPSTQY).

La $iomasse produite annuellement est) pwr un site dont+, essentiellement
.
fonction & 13 pluviométri+e (quantite, rk53rtiticn) ce jue trac.:uisent certaines
metho&s de :rPvision de la prsductivitê herbac5e (\\~2.LE%!~:2 VYIDET)~ et, 3 par-
tir d'un ck3+ain seuil de r>luvirmGtrieo 4~: la. t-rieur en azctî des sols (RREFJF,N).
La dynamir;ue et la productivitfi du couvert ligneux, ohjets d'~t~ies mojns *
rwa!wwes, cqmwnccnt a 5tre connues (PIOT: POl!PW, TOilTfifN).
Des techniques modernes d'ûbservatizn (images satellites, vols systêmati-
~Tues le reccnnaissance de WISPELAERE-V\\I4 FR!iET) associées a des mesures au sol
Stans das stations judicieusement choisies, parmettent de suivre l'&olution in-

tcrannucl?c Ces kcosystèmes ct de faire chaque annee le diagnostic de 1 'État des
pâturages en fin de saison dus pluies (VA? PRMT).

La d%nographicz animale oeut etre Btui.Jik au niveau de la rezion (vols sys-
tgmatiques de reccnnaissance, Y. S1HNW$~ : inventaire lors des seances ee vac-
cination - DSP?), de la zcnc d'influente 3'~ fora~a (comptages lors de l'abreu-
vement. PL~~~GHE~AULT-MEUEP), ou plus rarement d'une parcelle cloturkr (ranching,
dispositifs expérimentaux).

La degradation aes strates herbacles et ligneuses sous l'actiw ccnjuguée
du L%%ai?, de l'homme et du climat est d&ww?e par les @colntistes et les pas-
toralistes qui arownt la reductiw rflobal L? des effectifs du cheptel et la mise

en defens d2 certains pbturatres pour permettre le1w r@3%3-ation.
Leurs avertissnments restent sans effet pour diverses raiwns :

- les services vét5rinairesl en Jiminuant la mort2lit~ lige I~X maladies
(vaccinations) et à la sous alimentation (compl&wntation) enccuracent
les éleveurs t! thésauriser leur cheptel m&w improductif, zt ccntribuent
donc â une augmentation globale des effectifs,
La stratification de l'elevage (zcnes
de naissage, de r@levage, station
d'embouche) et le destockage des mâles et des animaux improductifs,
erga-
nises par certains organismes de d<wloPpement visent ;i lutter centre ce
processus mais ne touchent encore que des effectifs limites.


- 2
- les normes limites d'une gestion rationnelle dos parcours (charge maxi-
males rythme d'axploitation) ne presêntant pas de risque pour l'hcosys-
tètne, ne sont pas connues.

- les aleas climatiques (variabilita de la pluviometrie) rendralent caduques
si elles Etaient sociologiquement envisageabfcs 2 court terme, les C?C-
tiens préconiseos peur des annEes normEles.

Toutes ces raisons font que les actions de d6veloppement encourageant une meil-
leure gestion &:s parcours sont rares (unit& pastorales au F{iger).
.
II est ccpenlant impansable d'imaginer qu'un retour a un État sanitaire d?-
plorable resolverait le protleme dc ?a surcharge des pâturages sah6l~ens ; le re-
ml\\& est donc dans des solutions techniques qui permettraient de rationaliser
l'exploitation des pâturages et du chr;pte'i. Ces solutions restent 2 imaginer.
L'objectif à sttuindra est une diminution globale des effectifs accompa-
gnee ti'un accroissement du taux d'cxplo*itaticn pour maintenir ou amClir,rer le re-
venu des 6leveurs. Cette double i;volutIon suppose une amGlioration de 1 "aiiman-
tation et de la gsstion du troupeau pocr le rendrr plus productif et swéout un
changement des inen&lites (1~ troupeau ne devrait plus
Mre csnsld,Gr@ comme le
premier signe ZxtErieur de richesse, responsabiljsation des eleveurs dw~s la sau-
vegarde du milieu, etc...).

Avant de propcser des normes techniques pour la gestion des @turages et
l'alimentation des animaux> de nombreuses questions doivent
trouver une rt?pon-
SE ; par exemple :
- en drssous de quel disponible fourrager (cxnrime en MS/ha, en ha/UBT, en
kg MS/UET) !a valeur alimentaire de la ration (en particul+er les quanti-
tes ingCW6s) et les performances zootechniques sont-elles affectées,

- cEfinir une charge optimale, pour chaque regaon, avec un risque connu
d2 sous alimentation et des rcmedes 4aptes en ann6e de secheresse.
Le probleme majeur rCside en effet dans l'inadequatinn qu2sl constante
entre la productivite des pâturages, tr?s variable d'une aw&e & l'autre
et les effectifs en betail relativemunl constants ou en prngressian lente
entre les sCcheresses (197$:-1983),

= qu.el est le rôle effectif des ligneux dans l'alimentation du bZtaI1 on
particulier pour
sa nutrition azct&e,
- pour un disponible fourrager donne, rechercher un niveau de ccmalCmenta-
tion techniquement et Noncmiquement optima!,
. . ./ . . .

Valeur alimentaire du r6gime en fonctjon de la productivitc
du parcours et de la charge
I
MSVI / 100 kg PV
UF / ki”KS
YS disponible en kg MS/ha
Valeur alimentaire du régime ën fonction du'taux d'exploitation du fourrage
f
;.,l MSVI / 100 kg PV
o u
UF /kg MS
?l.,
%
MS exploitée en p.100 de MS produite
Productivité pondérale du troupeau'en..fonctian du disponible
fourragër, de la.chargé et'de.la compl'émentation
GQM en g / j
,TmFz:i:et
de la complémentation
2
MS disponible en g/j
Productivité pondérale du troupeau-en'fonçtion
de la pression
de pâturage'ët'de la teneur.e~'azQfè'd~.régime
GQM en kg /ha
pour une charge
'2 la teneur en azote (N) du régimt
. * donnée (1 -2 ou 3)
est fonction de la composition
L
TFz'*:":'
du tapis herbacé (graminées/
autres herbacées) et de l'impor-

l
tance des ligneux
Prévision de la productivité pondérale-du troupeau à partir de
la.teneur'en-azoté des fécès'LN'fécal3
GQM e n g/j
r N fécal1

- mettre au point des méthodes simples de diagnostic de Iletat nutrition-
nel des animaux pour prcvenir des baisses de productivite en apportant
la compl&entation adaptée aux besoins instantanés.

Les responsables de l'elevage extensif (Australie, Texas, Bassin méditer-
raniZen, Afrique.,.) se sont poses ces questions et ont mis au service de toutes
I
e-
ces etudes, un grand nombre de techniques pour caractériser le regime des animaux
au pâturage et ?er -6 ec:c;r':~ Cie variatiosl & sa qualite. Certaines de ces techni-

.
ques sont communes à 1'6tude de la prairie à haute productivite (irriguée ou en
zone tempérée)y.lK
laquelle l'approche de la valeur alimentaire est également
délicate, d'autres sont spécifiques des pâturages extensifs.
L'abondance des techniques propos&s par la bibliographie, la multiplic4t~
pas /
des problèmes qu'elles posent toutes dans leur application ne nous ont permis de
zhqjsir d'emblée, une méthodologie simple, applicable immédiatement 6 l'etude de
la valeur alimentpir2 das p:wours naturels sGnégalais.
Tout en poursuivant l'etude bibliographique, nous en avons cependant appli-
quées quelques unes9 choisies d'apr& 'leur complementaritG, ou en vue de compa-
rer entre eux les resultats obtenus par différentes méthodes. Ces résultats se-

ront presenti-s par ailli7ws, les pages qui suivent faisant le point de nos re-
cherches bibliographiques. Les di'férents aspects atordEs concernent :

la productivité et la composition floristique du @turage,
les préf2rences aliwntaires,

la digestibilité de la ration Consomm&e,
les quantités volontairement inc@Ztes,

le compwtement aliwntaire des an7jmaux9
les perfnrmqnrer 7~rtsrhniqucs.
1 - PRODUCTIVITE ET COWOSITION FLORISTIQUE L!ES P.ATURAGES.
\\r
,,
- ---
Il n'est pas env?t~~~able d'étudier Ta valeur alimentaire d'un parcours
sans un minimum de description tant EU plan botanique qu'au plan de la production
primaire.
$7
L k.._
le premier probleme qui se pos,e est celui de l'ehelle. En pdturage exten-
sif traditionnel, l'aire 'Cie p3rcours explo!t&e par un même troupeau est très vas-
te, h&tërogène et t-a
r:&iz au cours des saisons,
..*
/ l . .

Or, les techniques habituellement utilis&s par les pastoralistes concer-
nent les sous r&gions, la zone d'influente d'un forage ou des stations témoin
dont on veut observer l'évolution interannuelle, mais rarement des zones de par-
cours spécifiques à des troupeaux. Ces zones de parcours sont éminidment hétero-a
gènes si bien qu'un même troupeau traverse dans une journee des surfaces complë-

temcnt desertes et d’autres plus riches en pâturage, certaines d8pourvues de li-
gneux, d'autres tres arborées etc...
Devant ces difficultes, de nombreux auteurs se sont contentés de donner
une description qualitative des pâturages, lorsqu'ils travaillent dans les con-
ditions normales de l'élevs5e extensif (LECXRCj !YWSOIJZE) ; certains9 ont ce-
pendant tente de donner une estimation de la biomassr dispor~ihle en effectuant
des prélèvements réguliers sur
des transects recouvrant la zone de pâturage
(SCHWW),
La situation la plus simple es-- réal<si+) .k en zone ti-opicale sèche à une seu-
le saIson des pluies, sur des pâturages domin% par les herhac&s annuelles
(pas de repousse), et lorsque les recherches sont effe:tuees sur des parcelles
cfoturées de superficie et de charge connues ; on peut alors effectuer un échan-
tillonage en fonction de la precision souhait&.

La méthode des points cadrats {D,WY, F21SSiikFTj est souvent utiYis&e pour
étudier la composition floristique.
La technique des prelèvements pour l'rst:matiot: de la biomasse disponible
varie beaucoup avec les auteurs : le nombre, la taille et la periodicite des
prélèvements sont choisis en fonction de la sur~ac;~ et de l'hktérogénélte du
pâturage et
de la précision souhaitée,
Certains coupent au ras du sol, d'autre; à 5 ~1. En effet, certains au-
teurs considerent que la bïomasse utilisable est sdi7:? dBpassant une hauteur de
5 cm ; d'autres remarquant qu'en fin de saison sec:;es
1~3s pnflles brisées se trou-
vant à la surface du sol sont ingerées et qt;,e cvkiws plantes dressees sont
:
négligées au béa@fi~: ?r ?!-::Y trës CO:; :.,9 .GJ u,JbI iIninaC-ion n'etant pas fonc-
tion de la distribution spatiale mais de ?'espèc~,
comfdArrrA que toute la ma-
tiere végetale aérienne est potentiellement uC<Ii;aLle par* '; 'cn?mal et ils effec-
tuent donc leurs prélëvements au ras du sol.

Les ligneux ayant plusieurs périodes de irai ssancc au cours de l'annee, leur
productivité est plus difficile à estimer. De plus, seules les parties basses du
houppier sont accessibles aux animaux ; le d*ispotGble fourrager qu'ils reprisen-
tent est donc difficile à apprecier et rarement &,k~d!é (cf. BIB).
.*. / . . .

II - CHOIX DES ESPECES C@NS'%WEES
: PXFEWKES
_
ALIMENTAIRI .
HEW (1954) cite par MALECHEK distingue app@tibi?~it~ et ??refZrence a?i-
mentaire D
- l'appCtibilit6 est fonction dt- la composition chimique (EB, MAT...) qui
jouerait un rôle intiirect (etat nutritionnel... )$ mais surtout des mctabolites
secondaires (tannins, alcalcfdes, terpen.P. ) qui sont responsables du goût et de

l'odeur et jeuen,+ le ;jlus souvent un raie "n4gatif" de wotection du v@%al.
L'anatomie joue @a?ement un grand r612 dans l'appUibilit2, également par ses
effets dz protection : presence d'epines, de barbes5 de poils, de cuticules,..

- Les Fréferences a?imentaires seraient fonction de ?'ap?3-zibi?ite relati-
ve des esp6cas mais aussi de caracteristiques propres a l'animal : espt‘ce, cri-
gine genétique, expérience, conditionnement 9 etat nutritionnel, circonstances eno
vironnementa?es. Finalement, les Gterminisme des preferences alimentaires seraiert
?a recherche d'une crt;m;saticn dv rapport
-
irnergic
ingGr2e
energie depensee poiur l'dngestion n.
ou du bilan nutritionnel.
Les auteurs qui s'interessent 3 cet aspect du comportement alimentaire pour-
suivent des buts varies :
- identification des especes utiles .en foncticn de la saison et du dispo-
nible,
- recherche des p?an,tes toxiques en particulier pour ?a faune sauvage,
- &tulie de la complGmentarit~2 des r$gimes des herbivores en vue de definir

une composition de la faune permettant de maintenir la vGgétation en équilibre,
- enfin, plus rarement, ané?ioration C\\es critères de classification destin&
. -
'.
a estimer les valeurs pastorales.
ç -
Les methodes sont le plus souvent quantitatives sauf peut i3tre pour les
plantes toxiques. Elles sont adaptGes par las auteurs aux moyens techniques dont
ils disposent et aux types de pâturages
Studi&% : par exemple les m5thodes fai-
sant appel aux observations visuelles sur le terrain sont les plus faciles à uti-
liser et souvent les plus économiques, bien que fortes consonrrnatrices

de main-
d'oeuvre. Ces m3thodes "de terrain" sont cependant plus adaptées aux pâturages
aériens ou disperses, car ?orsque le couvert herbacé est dense, il est tres dif-
ficile de distinguer les especes consommées.

. . ./ . . .

THEURFF a fait une revue de toutes ces techniques. 3n distingue d'abord les
observations visue'lles sur le terrain, la plus simple consistant 5 énumWer les
espkes et les organes apparemment les plus consommes telle que l'ont souvent ap-

pliqwCe les p2stcra?Ystes : elle permet de classer les especes en "app&ttees",
"peu appPtt&3" et '"non appfttees", mais elle a I'inconvWient de ne pas perinet-
a
tre f!c donner un or+-e.de Frandeur de la consonn?atitn de chaque plante, ni de
5
nuancer la classification on fonction du %Isponible,
l-3 quantification de ces observations visuel'les fait appel 8. la notion de
"temps consacr5" a chaque espece (GAUTHIER--PILTEKi) ou a celles de "coup de dent"
et +e "bGuch&s"

(~O~~PBQUZE,SCHWa~LTt, LECLEAC). Ces auteurs ont ossayis d'appro-
cher les quantites ing&ées par espèce en mesurant la vitesse d'ingestion (en
gramme par minute) OI le poids de bouchee (ou
de coup de dent) peur chaque espece.
Ces techniques sort trPs lourdes et supposent que le niveau de prkision atten-
du soit trCs &levê i. elles posent le prohl&me de la reproducti5ilité du pcids de
bouchec, de la vitesse d'ingestion, etc... en fonction de l'heure (variations de

1 'appétit) ) & la distribution soatiale du fourraqe, du développement des orga-
nes ingér& etc... et donc de la g&neralisation des r&ultats obtenus.

comme nous I1 'avons vu p l u s haut, ces msthodes ne sont pas adaptees 3 la
faune sauvage ni aux pdtrrrages denses à moins que les animaux ne so5ent tres fam5-
licrs.
C'est pour CE% raison que se sont d&clcppées des techniques 8 la fois
plus prkises, elus rapides, bien que faisant aopel a du mat&ricl de laboratoire
et plus gPn&alisablcs : il s'agit & l'étude microscopique des contenus diges-
tifs qu'ils soien t recueillis au niveau de l'cesophage (animaux fistulês), du
rumen (animaux sac-Sfies ou fistuk), du rectum ou du sol (féc&). La m6thode

I
consiste à Xudier, a oartir d'un herbier? les caractéristiques anatomiques des
rwincipales plantos présentes dans le pâturage (cuticules, poils etc...) et a

c "
reconnaître cntw lczmes et lamelles les organes caracteristfques des CiffGrents
v@gii-taux. Le fractionnement des contenus digestifs, leur dilution et les compta-
JES entre lames et lamelles quadrillées permettent d'estimer les proportions des
particules caracttristiques pour chaque espèce ; les pourcentages de particules
"indHerminPes"

par cette' technique sont elewés.

- 7
L'ensemble de tés milthcdes exige un travail important et une bonne con-
naissance de la flore9 alors que les resultats cor?@&nt à une situation don-
nt?e ne snnt pas g6nEralisables. On neut donc se demander si une fois un ordre

de grandeur ?X.fini par plante (.u.Far famille),par espETce animale et peur les
principaux groupements vi:gFtaux, il est .utilc de les r&péter un grand nom-
bre de fois car il est certain qu'a chaque situation &)articulike correspon-
r'ra un r;gime different.

III - ESTIMATION! DE LA DIGESTIBILITE DE LA RDTIOQ COWX#?I4EE
4 *- a
111.1. Le y-emier problème qui se pose est celui de la constitution dl&
chantillons rcpresentatifs du regime.
HOLECHEK a fait dans une revue bi!.liographique, l'inventaire des mé-
thodes utilis&s. Il Avoque d'abord la fauche qui n'exige aucun matfriel sp&
cifique mais <lu&

le probl6me du tri par l'animal.
La ceuil'lette sélective des espkes et des organes consomm& * est tou-
jours moins sWQrc que le choix des animaux ; cette technique a Gtl! affinee
par'SCtiVfiP'i2 qui effectue sa ceuill2tte en fonction du temps consacre aux huit
principales espices consnmmces repr%entant 80 p 100 du regime,

La mise en d2fense de zones t&tcin sous cages de proi tection et la
comparaison des p@lëvements avant et apres pâturage est plus adaptGe aux
prairies intensives qu' Aux ydturagês CT )zible Prt&ctivitC,

HOLECKK en arrive
rapidement aux techniques faisant appel a des ani-
maux fistulws de l'oesophage ou du rumen. Les fistules du rumen sont plus
.
faciles :i, mettre en place et 3 entretenir sur les grands animaux* mais elles
pr&entent de nombreux inconvGnients : les manipulations sont penibles, la
vi-
. ~
dange du rumen ::ntraine un dereglement de l'ay@tit et des entrees importan-
tes de liquides contaminent et lessivent les prélèvements. Par ailleurs, un

d&hut de digestion microbienne est probable bien qu'il n'ait jamais 6tZ cIai-
rement mis en Evidence.
Les fistules de l'oesophage sont les plus couramment pratiquees et sont
l'objet de nombreuses revues hiblingraphiques. Mis à part les aspects chirur-
gicaux et le matCrie d'obturation dont dE!pendent la durée de vie des ani-
maux fistulctts et la qualite des prel?vements sont Évoqués :

-8
- les horaires et la durée des prel$vements
- les taux de récuperation du fourrage
- le mode de conditionnement des prélêvements
- les effectifs d'animaux
- la fréquence des prélèvements

- etc...
Une des conditions a remplir pour que Tes echantillons colle&% X:~~X?
bien repr&sentatifs du régime, est que les animaux soient en bonne sante ; cette
condition qui semble évidente n'est pas inutile a rappeler lorqu'on songe aw

renseignements officieux concernant le déroulement de certaines expériences...
De plus, les animaux doivent être bien intégres au troupeau, et accoutumés au p8-
turage. Le plus grand soin doit donc être apporte aux interventions chirurgicales
et aux soins post-opcratoires peur favoriser une utilisation prolongée des ai2-
maux fistul4s.
Le taux de recuperation du fourrage ingsre au travers de la fistule tl@e~~;
-
de la taille de la fistule et du type de fourrage ; ces taux varient suivant les
auteurs de 35 à 95 ~100. D'apres CAMPBELL, la composi.tion botanique ne serait p&s
affectee, par contre la composition chimique risque de l'être, les rj;;v.w.). ~ .,
cules ayant tendance a ne pas passer au travers de la fistule.

Les prélèvements ne doivent pas être effectu& aux heures chaudes ni du-
rer trop longtemps pour diminuer les risques de rumination ; par contre, s'ils
sont effectués aux heures de grands repas9 il semble inutile de claustrcr les ani-
maux avant les prilèvements (toujours pour éviter la rumination durant le p;'Elè-
vement) car cela risque de perturber leur zppetit par rapport à celui des anizzL!x

presents en permanence sur le pâturage.
Les fJrélGiCijc;lZcj L;tj'iV&rrt avoir 'i,ieu ie I;:ti‘L'!,. et le soi;*, car je reçize
varie en fonction de l'heure ; STREETER a mis en evidence des variations nycthe-
merales et journali$res de la composition du régime. De plus, il y a des inter-
actions probah c‘ntrn 1 ‘!-nraire et 1~ y YY. ,.’
~~"lè~~ement 3. 1'intZrieur d'un
meme parcours.
Les effectifs conseillés varient en fonction de la caractéristique :fc 1~
ration étudiee : 6 à 8 taurillons et 10 moutons pour déterminer à 10 ~103
(a = 0,05) prës les teneurs en MAT, NRF, ADF, du régime ; mais sa on veut estj-
. . /. .*.

-9
mer la teneur moyenne en lignine, les effectifs doivent atteindre 30 animaux
car il y a .k gran(.lcs variations inlividuellcs dans le choix des ligneux.
pour Ot;tenir anc prGcisicn rais,-;nnuble,
HOLECHFK et VAN DYNE conseil-
lent de faire Ces nr~lCve!ments sur 4 animaux Gurant 1 jours consécutifs.
La cemnarwis,yn de la compositinn chimique du fourrage ingér& à celle ch
feurrage receuilli lors des rr~levemcnts se fait par des essais en CageS.
L'essentis; des diffirences ohserv:i,es lors de ces essais, entre 'les
6chnntill-ns ,lu fsurraqc offert et ceux receuillis au travers des fistules
srnt liacs j
i!:F!S contaminations par la s3five :
- les tanrw~ zn matieres min2rales des orélEvements oesophagiens sont
suyJ2ri2ure 30 1 ,ï
4 plr)O (essentiellement Au potassium) à celle du
fourrage offert.
- Les teneurs en matitres C?z?t2es des prGlCvements oesophagiens sont
sup&ri~~:res à ccllc du fourrage offert, mais les differences sont
fonctinn dc la teneur cn az-Jtz du fourrage etudi6.
Ls suri'ressicn
de 1s complCmentation minkale et azet5e peut réduire
les c2ntaminatinns mais risque rJC perturber l'état nutritionnel et je
comportement des animaux.
L ' ‘3JOU ttage . l'essnrage et le rinçage des prelevements sont des solutions
pnur diminuer les effets des wntaminations, mais outre lefblt que ces modes
oneratoires modifient la cnmpositiqn chimique en entrainant les substances SOI
luhles dans la fraction liquide, il est difficile de standardieer ces tech-
niqws.
Il est 4onc preférahlc de cw!itionner les prGl&ements à l%tat brut
et d'exprimer 12s résultats d'analyse par rapport à la teneur en matiGre or-
ganique, ce qui klimine le wohlème des contaminations min&ales.

Les resultats d'analyse varient en f?nctinn du mode de conditionnement :
les ~relèvements -escphagiens sont séch5s a l'air, à l'etuve, congel& ou
lyophilisks :

- le principal incnnv6nient du sêchage est qu'il modifie la composition
des constituants nari&taux et surtout de la lignine d"autant plus que
la temperature le sÉchage est Glev&. La plupart des auteurs stkhent
a 5o"c, 3.4 &ssus de cette tem$rature, la modification de la compo-
sition chimique est significative.

. . /. ..,

Les consequences pour les risultats de . .
~~icxstibilitk? "in vitro'" sont
identiques, w&ahlement en raiscn de la modification des structures
parietales.
- ~a lyopkilisatim a 1'avantaTe de ne nas mcclifier les structures des
cellules, en particulier celles 6es parois ct dc n'affecter ni les
progortic+ns de constituants 53riGtaux ni les resultats ûi2 diy2stibi-

lit& in vitro. F!ais il est rarement possible dé mettre en Flace cet-
te technique dans les ccnditions ex;Grimentales réunies en @levage

extensif.
Cependant U!?l~y et ::ICE (rnvw de HOLECHEX) n'ont las trouv& de diff&
rentes significatives pour CG, LI, *t 2t la di?estibilitG in vitro entre les
cchantillons Gchés et les cchantillons lyophilisés.
Une fois le mo4e d'&chantillonnage et :Ae conditionnement chcisi, et après

avoir fait des ccrwctipns Swntuelles sur les analyses chimiques pour se
rapwzher au mieux de la campcsition rielle du régime, il reste 2 dkider
des meswcs Je laboratoire et dus mkthod~s dc nr&ision de la Digestibilité
clt de la valeur alimentaire.

III.?, Est-imation de la digestibilitc des Gchantillens repr@sentatifs
du rfqimc.
-_
La m$th::de fa plus pzrformant~ serait sans do!rte la digestibilité "in
vi vo" :r mais il est rarement Dcssi!?le de rGwlter suffisamment d'khantillons
peur ce type d'îssai : cenentiant, [+!4LL."CE et V!A DYNE l'ont applique â des
pr~~lëverwnts czscphagiens de hovins, 2-t elle est envisageable sur des collec-
tes manwlles Lirepr@xnt3.tives' du rG;ime.

Par cctntr!z .,
wqmc nous l'avo%~plus haut, les mesures de Rigestibilitë
in vivr sur fccrrage fauchfi ne permettent :jas d'estimer la valeur alimentai-
w du rGg7me :ks animaux sur #turages S car il y a de trcr grandes discordance:
entre le fourrayc in@rG au $iturag? et 17 l'auge pour la composition hotani-

que et chimique, les niveaux d'alimentation, la vitesse de transit et la taille
des particules (HOLECHEK).

La digestihilite in vitro en leux temps de Tilley et Terry est la me-
thnde 7a ylus &i?is&. OF! nombreux auteurs utilisent les résultats obtenus
directement, 1~ aprb avoir a;~plique des équations assez gW2raleg issues de ta
!-ihlinqra?hi
Uznn3nt
la Gigestihilita in vivo en fonction de la digesti-
hilits in vitro j il semble nriurtant trCs important de mettre au point des

- 11
équations s+zlfi~~~es pour chaque type Je fourrages a partir d'essai de comparai-
.
son ',d vivr, - d vitro'. Lors :ie ces.PSSals, il est indispensable de tenir compte
du mode de conditionnement des prel<,vePQnt s oeso;>ha2icns sous peine de faire des
erreurs cjrossieres dans la jw&ision de la Cigestibilité in vive de la matiere

st%he (P. CHEN@ST en cours de publication).
Il est possible d'établir dea
c 4
5 uations donnant la digestibilite in vitro
en fonction de la composition chimique. LE! r:lei 11 eur pr$di cteur est 1 a teneur en
MAT, et les coefficients dC-0 cerrelations ne son-; gucre amG!iorés nar YOF, ADF, Lis
si.

Une fois prises les k-r-cautions d6crites nlus haut. la prediction de la di-
gestibiliti in vivo ir. partir des mesures in vitro est en oGn&ral bonne ; certains
auteurs ont gt$ plus loin nuisqu'ils prolYXent &S cquations dll type :
ED = f (d vitro)
ou encore
performances
= f (1 vïtr:?)
C'autres microtechnicjues telles que la di!;:zstihilite
in situ à l'aide de sachets
de nylon ou celles utilisant le:: enzymes cei'lulolytiques sont utilisces. La métho-
de des sachets de nylon semble plu s interessantc pour classer des c?sp$ces ou des
varietes dan: le cadre d’un essai donne que pour étudier la valeur d'un régime.‘&
methodes utiiisant 1~s cellulases sont séduisantes car elles nécessitent de fai-

bles moyens (:IX d'animaux fistul 5s en wrticulier)
et elles sont ,faciles a st.an-
darGSert .
L'avantage des 5ricrotechniaues est qu'elles permettent d'Wdier la Qites-
se de digestion, qui ,ioue un rfile aussi im~crtant que la digestibilite sur les
quantitls volontairement in$:r&s, En partiê9liar,
5 diX3estibilitk @ala les vi-
.
tesses de digestion dkroissent dans 1'3rJre suivant : feuilles de ligneux, tiges
-
de ligneux, feuilles et tiges de çramin&s.
- -
111.3. Estimation de la digestibilite a partir de 1 'analyse des fée&.
Il est plus faci?e de constituer des échantillons de feces que des echan-
tillons de fourrase représentatifs du rG.gimc. DC plus, ?a composition des fEc&
n'est que trCs faiblement fonction du mode de recelte.
ne nombreux auteurs ont donc cherche à mettre au point des rnethodes de pr9vision
de la valeur nutritionnelle du récime à partir de l'analyse des f&Es.
I)n distingue :
- les methodes des index facaux qui consistent à etahlir des eyuations
*.. / .,.

- 13
& ?re*sion je cWS à partir d: la seule analyse des f&Cs. Ces équations
snnt PtaPlirs 2 la suit2 i.!' essais de di;;estitilité in vivo. DE! telles métho-
des auraient l'avantagt:, ~$2 33uvoir iitre ar~liqu<es en routine pour diagnos-

tiquer l'ftat nutritionnel des animaux ; les yr6lCvements pourraient Btre as-
surY% Far des nersonnels non sp6cialis&i et envoyés au laboratoire pour ana-
lyse.

- Les methodes des "ratio'" mur lesquelles on compare la teneur en mar-
queur iw!i-cstible en~&+ne (Li, Si, çhrw~$ncs...) du rEgime 8 celle des
féces. Les techniques utilisant des marqwurs cxogenes (V'203...) sent utili-
s+es pour l'estimation 4e la quantit5 de fW% @mises (cf. ci-dessous :
III
Estimation Ucs quantil& in$9%3es).
111.3.1. Index fécaux.
LE :rinci]-31 index fecal utilise est l'azote mais il doit être manipu-
16 avec firudence
; en particulier 1~s w%autions suivantes doivent être pri-
ses (HOLECH%) :
- les f:wraces in33+s par 12s animaux en cage lors de la mise au
peint des in&x c:t ceux ing6rCs au @turage dcivent être du même type (sai-
sc?n, famille, stzcle $2 v3;CQtiPn),

e* les CC~MCS des .Ji?estibilit& ayant servi à etab'lir les index et tel-
les ries fc~~,4rra~;es it-@r&
ilu nâturag? r-!vivent être identiques (GJALLACE),
.i Aes C;qwtions diff%wtes dQivent. Ctre établies lorsqu' il y a plu-
sieurs cycles ?e v?;Wtion (L.~VWl!RNF).,
cependant les r6sultats demeurent
ccrrects si t3n prewl c!es 5qrrations ,3ssez @nCrales,
- enfin {J-t ce clerniw point est tr$s iirnortant pwr les pâturages des
zone5 s;rmi -zri&s, l'utilisation c!e a -F%a1 aboutit à une surestimation de
ci!.!$ lorsqu' i? y 2 heaucnur!
.e !-! ligneux dans la ration, car ceux-ci sent riches
en WT, mais cet azote est !?eu di~estihle.
L.3 teneur en azote des féc3 rst cbnnc d'utilisation délicate, mais de-
meure l'index le plus utilise. 11 a l'avant:<:e par rapport (i. Li, CB, MG, NDF
WF etc... :i*êtrE- inf32pendant de 1'3tat @ysiologique des animaux.
L3 teneur en matiere organique des ~CC& serait aussi un bon indicateur
de la Jicjestihilit6 : Holechek a trouva en montagne de bonnes liaisons entre
dF4fi et ?j(! des fC&s.

. . ./ . . .

HOi,LW!8,i' a établi des éouatiot-s de'prkisfon de dVS faisant intervenir un grand
nombre de rbsultats d'analyses de féc9s : 0+, GB, MT, I?V, et même MG et Zn.
Les index fecaux sont d'autant nlus iflteressants que les variations sont
fortes par rapport aux valeurs absolues : pour Ses bovins par exemple N fécal
varie peu 9 en tout cas beaw3up moins que la teneur en azote des préJGvements
oesophagiens.

111.3,2, !%thodes des ratios : marqueurs endogènes de digestibilite.
.-
Ces marqueurs sont choisis parce qu'i Js sont en principe indigestibles
mais bien souvent des contrôles rév@lent que le taux de récupération n'atteint pas
100 p 100 ; on applique alors l'&quat.ion :
&!S pr&d*i tz
<-x = 1. -
~ (l - x) ---> dSlS m12sur&
XR
-> taux d@ récupération
avec 1 - X
" teneur en marqueur de la ration
teneur en marqueur des fécÈs
Cette équation suppose encore que le taux de recupération soit constant.
Le "1 ignin ratio" est largement utilis@ aux U.S.A. maigre les dlfficultb
liêes aux méthodes i.!e dosage complexes et variees, et les irrégularitgs dans 1 'es-
timation de 1~ "di~;estibi.lité"

de la lignine qui peut être élevée pour les fourra?
ges jeunes.
ne meme la rrieti7ode des chrcmog%w (REI!?) souvent étudiée à l'auge est di#-
ficilemcnt applirabl:? aux @turage s car il y a de fortes variations journaJii$res
des concentrations en chromogènes des fécGs.
1-'insoluble chlorydrique (estimateur de la teneur en silice) a parfois M!
test5 gais n'a pas dcnné de résultats encourageants.
IV - ESTIMPTIQH T1ES @!AF!TITES VOLONTAIREP!ENT I?4GEREES 41! PATIJRAGE.
- -
Les perfw~a~ces zootechniques sont autant fonction des quantités ing&%es
que de la valeur nutritive des rations : il est donc important de savoir estimer
les quantités volontairement ingérées, &entuellement de favoriser leur augmenta-
tion, pour mettre au point dzs programmes de complementation optimum au plan tech-

nique 2-t économique, d'autant plus que les aliments concentrés sont chers et peu
disponibles.

..* / . . .

Les quanti-tes ingérées sont exprimées en pourcentage du poids vif ou par
rapport au poids métaboliquc (P 0,75- P j,;7 - P 0,72).
Les méthodes agronomiques d'estimation des quantités ingérées sont souvent
testées car elles sont faciles S. mettre en oeuvre, mais elles sont trop impré-
cises. Elles consistent à estimer la quantite de fourrage disponible avant et
aprés pâturage 4S:I;~!~i?~R a.faiL une revue de ces techniques. Les princip::::* 4

sources d'erreurs sc:~-t~ pour les prairies inM-isives, le piétinement et la crois-
sance tendant "la période de pâturage, et pour les pâturages à faible productivi-
té l'hétérogenéité de la véggtation.

Les estimations fafsant appel aux prrforxances zootechniques ou au compor-
tement nlimentairc (comptage de bouchées...) sont Également imprécises.
Par exemple dans le cas du dromadaire GA'JTtiTER~~IL.T~PS
atrouvé que le poids de
bouchée pouvait varier de 1. à 20 g entre les especes consommées, et que pour une
même plante, il variait de 3 Z. 10 g en fonction des saisons.
Ces techniques seront ;:pendant décrites au chapitre V "Comportement alimentaire'!

Ces méthodes Hant éliminées ont fait appel à des méthodes indirectes utilisant
l'équation : MSVI = excrétion fécale (en MS)

Les méthodes d'estimation de la digestibilitS ont été décrites au chapitr!:
III. L'excretion fecale peut Etre estimée à l'aide de marqueurs, le principe est
le même que pour les marqw.ws de digestibilite, :.;ais on utilise des marqueurs
exogënes (CR203.6e ) distribués en quantite fixe et .-*-' ::? (cf. G. FRIC-T s=

A. MGOYE).
L'utilisation de ces marqueurs est très delicate à cause des problkws
posés par 'le dosage du chrome9 le ta x de récup.'r<tion, les variations journa-
lières et ny2~iklW%iles ùe ?a concentration en marqueur des décès.

Finalement, les auteurs de revues biblicgraphiqucs conseillent la &COI-
te totale des fécÈs à l'aide de sacs bien que cette techn<~-,~'~ soit très caû-
teuse et risque de ma~~ificr le comportew? a7+m;ntaire et pondérai des animaux.

En fait, sur ce dernier rrlnY,les avis sont contradictoires : certains
-
considkent que la digestibilité, les quantites ingérées et les performances
zootechniques sont affectées, alors que d'autres auteurs ont utilise des sacs

. . . f . . .

Lors quantites ingerees sont exprim6es en pourcentage du poids vif ou par
rapport au poids métaboliquc (P D,75- P 0,~; - P 0,X?).
Les methodes agronomiques d'estimation des quantités Ingérées sont souvr~nt
testées car elles sont faciles à mettre en oeuvre, m2is elles sont trop impr&
cises. Elles consistent à estimer la quantite de fourrage disponible avant at
après paturage 0S::?4EIC;Eii a.fait une revue de ces techniques. Les princip?5::-:

Q
sources d'erreurs so:it, pzur les prajries intensives, le piëtinement et la wois-
sance pendant la période de pâturage, et pour les pâturages à faible productivi-
té l'hétérogenéité de la végétation.

Les est'mations faisant appel aux performances zootechniques ou au compor-
tement alimentaire (comptage de bouch6?es...) sont également imprécises,
Par exemple dans le cas du dromadair e GAUTHIER-: liT?PS atrouvé que Ie poids de

-
bouchée pouvait varier de 1 à 20 g entre les especes consomm&es, et que pour :~i:e
même plante, il variait de 3 8 16 g en fonction des saisons.
Ces techniques swoni ,323i,er;dant decritcs au chapitre V "Comportement alimentait':'!
Ces méthodes gtant éliminées ont fait appel à des methodes indirectes utilisant
l'équation : M s v 1 = excretion fécale (en MS)

1 - ci MS
Lns methodes d'estimation de la digesti%?li; +S ont été décrites au chapitrr?
III. L'excrétion fécale peut ëtre estimee à l'aide de marqueurs, le principe est
le même que pour les marqueurs de digestibilité, T:ais cn utilise des marqueurs
exogènes (CR203."+ ) distribués en quantité fixe et '- ';':? (cf. D. FRIOT =s
A. NGOYE).

L'utilisation de ces marqueurs est t?-ès délicate 2 cause des problhs
posés par le dosage du chrome, le t? x de récup+:.tïon, ies variations journa.-
lières et nyc1Rli,&raies de la concentration en marqueur des fkès.

Finalement, les auteurs de revues bibliographiques conseillent la rijcol-
te totale des féces à l'aide de sacs bien que cette techn;c;:.-. soit très coû-
teuse et risque de modifier le compor12:."-qr.i: 7J'r; .:qtaj re e.2 pndérul 6.2~ animaux.

En fait, sur ce dernier :r':nU, les avis sont contradictoires : certains
*
considgrent que la digestibilité, les quantités ingerées et les performances
zootechniques sont affectées, alors que d'autres auteurs ont utilisé des sacs

/
. . . l .*

42 r:cr?tii ynrht 50 jwrs sur hnvins, et 150 jours sur moutons sans obsere
ver Ce 37U.i fi IX-!-ions du c~m~crtement.

L'excrztinn totale des fC@s est donc le paramC%re indispensable pour
. L..
1 icst;iiri.2tii?n ~5.2s quitntit.63 inqereeso pr contre la bigcstibilit6 de la ra-
tiwl est re?Yl?w2

A!ns les cquations do certains auteurs par la teneur en
ail->& C!,?c; f;c(-s L1
l..'imir::cisiC4
des 2quations nM2nuts montre qu'elles ne sont intéres-
santcs que lorsqu'il y a r!c fortes variations de P?SY1 OLJ de d MO. Des Qqua-
tigns ciil 3" &y+ du type :

~~S\\!I = a t 2SF x (7; fBcs1)' + c (N fkal)
seraimt 123 plus prFcises.
Fir;aluwnt CE~- t,yw *le relation r,Csulte de la combinaison des équations
nermett3nt ilt cs!culer dl% 3 partir de F! fkal, et de celles donnant MSVf a
mrtir C!C tlVS et excrGtion féc2lê :

(j”?S
= f (r:r fZca1,)
1 - RSVT - f (N fecal, excr2tion fecale)
EV1 = f (+S, excr@tion facale) 1
in conclusion, les mCthodes les plus couramment utilisees font appel à :
- coll-cte totalp .CU oxyde de chrom? :wur l'estimation de l'excr6tion de
?S fCcalc ,
&- N fGca1 DLI di!p,tibilitC in vitro ?es bols oesophagiens par l'estimation
;?f! IY?S ration.
L'irnnr4sicn $nGw.lc est que 12s valeurs mesurEes pour les quantités
ingCr<es varient nlus ~PC les chercheurs et les méthodes qu'avec les four-
rayes et les milieux (Cp!?~)v#,). ne Gme,tnOU? et !WTT. pensent que les valeurs
o%enues ne sent qu'indicatives et que les differences observCes n'ont une

..* / . . .

‘fable 2. Ranges in daily voiuntary forage intake by grazing animal& exprewd in grams per unit of metabolic body weight (MBW).
_.--
Intake (animal/day)
Basis of
Reference
Location
Type of animal
Type of pasture
originally expressed
grams/MBW
1 measure”
-
Dry matter intake
Cook & Harris, 195 1
Utah
Sheep
Winter desert range
2 . 2 - 3 . 4 lb/lOOlb
57.1- 88.2
LR/TC
Fels et al., 1959
Australia
Sheep
1 . 4 lb/IOOlb
36.3
Elliott& Fokkema, 1961
Rhodesia
Afticandercows
Summer veld grassland
1.5 - 1.9 lb/100 l b
38.9- 49.3
LRITC
Holmesetal., 1961
England
Cattle
Ryegrass-clover pastures
1 . 8 Ib/lOOlb
46.7
FN
Penrce & Vercoe, 196 1
Australia
Sheep
Ma[ure Lolium rigidum
1.7 Ib/lOOlb
44.1
F N
Cooketal., 1962
utah
Sheep
Poor and good desert ranges
2.53-3.21 lb
6 5 . 7 - 8 3 . 3
L R
Connoretal., 1963
N . Nevada
Hereford steers
Sagebrush-grass range
8.4-10.4 l b
69.4 -85.9
CRITC
Connoretal., 1963
S. Nevada
Hereford steers
Desert shrub range
5.1 - 9.0 lb
42.1-74.4
CRiTC
Van Dyne & Meyer, 1964b
Califomia
Sheep
Dry annual summer range
1.7- 2 . 2 l b
4 3 . 5 - 5 8 . 0
. LR/TC
Van Dyne & Meyer, 1964
Califomia
2-yrsteers
Dry annual summer range 10.6-13.1 l b
6 4 . 0 - 7 8 . 2
LRITC
Streeter et al.. 1968
Nebraska
Hereford steers
Sandhillrange (1964)
1.8 - 2.5 lb/lOOlb
48.0-64.9
LR/CrO
Strceter et al., 1968
Nebraska
Hereford steers
Sandhillrange (1965)
1 . 4 - 1 . 7 lb/lOOlb
37.6-44.1
LR/CtQ
Smithetal.. 1968
S. Nevada
Mature steers
Desert shntb range
5 . 3 - 1 0 . 2 k g
4 6 . 7 - 8 9 . 8
LR/CrO
Hyderetal., 1968
Colorado
Hereford steers
Summer blue grama range 16.5-33.5 l b
135.6-204.2
Water/int
Jefferies & Rice, 1969
Wyoming
Hereford steers
Shortgrass range ( 1966)
1.7-2.8 kg/lOOkg
5 3 . 8 - 8 8 . 5
IVDMD/-I-C
Jefferies & Rice, 1969
Wyoming
Hereford steers
Shottgrass range ( 1967)
1.9- 2 . 4 kg/lOOkg
6 0 . 1 - 7 5 . 9
IVDMD/TC
Rittenhouseet al., 1970
Nebraska
330-kg heifers
Winter sandhill range
50.0-58.0 g/MBW
5 0 . 0 - 5 8 . 0
LR/TC
Handl & Rittenhouse, 1972
Oregon
275kg steers
Crested wheatgrass pasture
5 . 4 - 7 . 2 k g
80.0-108.1
IVDMD/TC
Scales, 1972
Colorado
Hereford steers
Sandhill range (May to Nov)
2 . 9 - 6 . 1 k g
4 1 . 3 - 8 6 . 6
IVDMD/TC
Strceteret al., 1974
Colorado
Mature Hereford
Native meadow forage
9.5-11.8 k g
97 -121c
IVCWC/Cro
cows
Lake et al., 1974
Nebraska
Yearling steers
Irrigated pastures
7.97. kg
1 1 6 . 1
IVDMD/TC
Orcasberro. 1974
New Mexico Sheep
Irrigated alfalfa
1 . 0 Ib/lOO1b
26.0
LR/TC
Kartchner. 1975
Oregon
Lactating cows
Crested wheatgrass pasture
8 . 2 - 1 7 . 9 k g
7 5 -145c
IVDMD/TC
Organic matter intake
Arnoldet al.. 1964
Australia
Sheep
Perennial and annual pas-
0.62-l .42 kg
3 9 . 7 - 7 8 . 3
FN/TC
turcs (diff. stocking rates)
Atnold & Dudzinski.
Australia
Ewes (diff.
Phabris and Trifoiium
0.87-- 1.96 kg
48.5-109.2
VN/CrO
1 9 6 7
physiol. status)
pashtres
Hills, 1968
New Mexico Hereford and Sta.
Semidesert grasstand
7 . 2 - 1 4 . 5 k g
75.4-151.1
LR/CrO
Gerttudis CO~S
Scales, 1972
Colorado
Hereford steers
Sandhill range
3 6 . 7 - 7 5 . 7 g/MBW
36.7-75.7
IVOMD/TC
Langlands & Bowles. 1974 Australia
Sheep
Native pastures
0.95-l ,751 kg
6 3 . 3 - 7 8 . 6
IVOMD/CrO
Donnclyet al.. 1974
Australia
3-yr sheep
Trifolium pastures
0.65-0.92 kg
4 9 . 8 - 7 0 . 5
IVOMD/TC
(33 kg)
Oyenuga b- Olubajo, 1975 Nigeria
260-kg steers
Tropical-pasture mixtures
4.44-8.18 kg
8 2 . 3 - 9 5 . 2
FN/Cro
Digestible organic matter intake
Langlands. 1968
Australia
Sheep (different
Improved pastures
0.62-1.11 kg
39.3- 52.4
FN/CtO
ages and breeds)
Wilsonetal.. 1971
Califomia
Sheep
Native annual grassland
0.93-1.10 kg
53.2- 62.9r
IVCWC/TC
Wilsonctal.. 1971
Cnlifomia
Sheep
Improved annual and native
0.74- 1.04 kg
42.3-59.5r
IVCWCfK
grasses
Scales, 1972
Colorado
Hereford steers
Sandhill bhte grama range. 23.1-46.2 g/MBW
2 3 . 1 - 4 6 . 2
IVOMD/TC
L;tnglands & Bowles. 1974
Australia
Sheep
Nativepastures
0.50-0.70 kg
3 I .4-46.7
IVOMD/CrO
Young <yc Newton. 1974
England
Lactating sheep
Perenniül tyegrass
0.50-2.12 kg
24.3- 94.5
IVOMD/CrO
(diff. breeds)
Oycnuga & Olubajo. iY7.5
Nigeria
26O-kg steers
Tropical-pasture mixtures
2.85-5.54 kg
52.3-64.5
FN/CrO
.AmoId. lY73
Ausrralia
Sheep (diff.
Phahris and Trifolium
0.60-0.98 kg
34.3-56.1
FN/TC
breeds)
pastures
Argentina
2-yr-old wethers
Semiarid sandhill grassland
6.7-13.2 g/kg W
17.5-34.7
IVOMD/TC
Australta
Brahman came
Improvcd püstures
1.95-5.80 k g
3 I .2-x3.7
FN/00
Ausrralia
Hcreford cattle
Improved püstures
2.40-6.X0 kg
42.7-101.7
FN/CrO

siwificatim f21dga 1'intWiew d'un w%e essni.
L_.r! variebilit? indivi4uelle des r&ultats est ??US forte pour les quan-
!
tit?s if:%32s que pour les autrEs :3aram?~tres rk l'alimentation. Par exem-
rrle pwr 12s moutcns > 12s coefficients & variaticn 9cs quantit% irqkfes
rcraieiit de l'~2rr're Cie M-15 p 1-0 4 et 3 à 4 fois plus Glcvb que pour les
~wvi ns. P'yL;yr?js OFIOLC, LI\\KE et CL~VON (revue de Cnrdova) les effectifs nG-
cessaires pzr.rr cstirner les quantil& in$rGes po!Jr des moutons a2 15, 10 et 5
p I.nO nris s,M respectivement dc 7,lF) et 51 aninaux alcrs qu'il suffit d'avoir

? anirtaux 7crb!ant 3 à 5 jours pour ,zstiwr ccrrectement la teneur ci7 azote du
r':cjmz .?t sa fij:7gst-,-~ilit~.
Les quantitEs in$r&s cstimks scrnt 2n effet fcnction de rlusieurs fac-
t2ws eux-=+mes Lhjcts %2 variations inbiviVuellcs :
Fn Cw'rol ., i 1 ,y a px cle diff.iiwnces in:lividuelles pour la composition et
12 :lirysti F,f 1 i t.1 C!I~ ri.cime . . et Ff4.w la com?csition des f;ic&, lê Trincipal
fxtwr 26 v.-ri3tirns entw les in!:litiirfus est %nc 13 qusntit6 42 matihe ~$0
che excr;t?5.

\\! ..a ETyqE iii.! C@‘iPORTE’I’QJT
Les +twi(3s r'e coqwrt2mwt pwrsuivent kitx tynes c!'objcctifs Y
.- wit 2712s visent 3 dG3-ire les 3.ctivitEs ~32s troupeaux dans un milieu
,I,.
.! t., !? n ,,- '5 cvtic une technique pastorale dcnn~~e (charge, mo%e de gardiennage,

E!4C...
) ryqr pn $$$ uirn les cons~3qumces sur 1'343lution 4u milieu na-
tur61,
.- mit îl'liss chzrchwt 2 quwtifier le comportement alimentaire en tant
nu2 n?-cthc$e . r&?ictrîcz &s quantités ingWes.
. . . / . . .

. . .
/ a..

- 18
- les repas unitaires definis comne une s@quence ininterrompue de consom-
mation d'une espèce,
- les mastications,
- les bouchées qui correspondent au fourrage collecté entre deux déçluti-

tiens:
- les coups de dents assimiles 3 la ceuillette accompagnée par un léger mou-
vement de recul de la tête.
Certains estiment directement M' (nombre de prises alimentaires : par 24
heures dl x 1y = N') à 1"aide d'appareils d'enregistrement.
Mme DICK0 (en cours de publication) a trouvé des relations étroites entre
N (nombre de bouchées par minute) et V (vitesse de deplacement de l'animal} ; la
généralisation de telles relations permettrait de s'affranchir du comptage des
bouchées.

Si la dur& totale d'ingestion est facile 3 mesurer, il n'en est pas de mê-
me des comptages de bouchées et de coups de dents : ÇHA@JN sur des chaumes d'orge
a eu des difficultés à distinguer les mastications "tête basse" au sens large, de
celles correspondant a une prise alimentaire. De même en absence d'appaseil,d'enre-
gistrement, les deglutitions ne peuvent être observées que si l'animal est ÿu de
profil. Les bouchees et les mastications peuvent être l'objet d'enregistrements
automatiques, par contre les coups de dents doivent être comptés par un observateur
proche de l'animal> ce qui est relativement aisé lorqu'il s'agit de chèvres consom-

mant des ligneux mais devient trës olifficile lorsque la strate herbacée représente
plus de 25 p 100 des quantités ingerles (~QDR~ouzES,
Le poids unitaire (P) des prises alimentaires est le paramctre le plus dif-
ficile à estimer ; sa variabilité est trEs grande, car 'il est fmcticm &l
l'espèce végétale, de l'organe de la saison etc..., si bien qu'il doit ètre estimé
à chaque fois que les conditions varient et pour chaaue espèce ; Bourbouze estime
que pour un régime essentiellement herbacé et un pâturage hétérogene, il est tres
difficile à estimer : en conséquence3 ces techniques ont surtout eté appliquees aux
chevres sur parcours naturels riches en ligneux, ou aux autres espkes de ruminants
sur pâturages homogènes de préférence morres$cifiqu'es.

Quatre méthodes principales sont utilisées pour estimer le poids unitaire :
- ceuillette manuelle qui consiste à simuler les prélevements par l'animal :
..a
/ . . .

- 19
on comptabilise les pinc6es (1.03 à 200) et on p&e le pr$l&ement total
(NEFF 1074, BECK 1975, GRIEGO 1975) cités par BOIJRBOUZE qui applique ct;tt~
méthode aux herbackzs,
- mesure en cage des quantites ingW&s d'une espèce donnée (pesee du four-
rage avant et après le repas) en comptant les coups de dents pendant la
période
correspondante (CM!JFORC et WHELAN 1973. B()UR$()~~E pour les Ii-
gneux),
- pes& des khantillons récolt&s au travers de fistules oesophagiennes et
comptage simultans des bouchées (FREE 1971 et &#CON 1976). Cette métho-
de suppose que le taux de récuperation des prélavements oesophagiens soit
de 100 p 100 (?) ou que l'oesophage soit au préalable obturé en aval de
la fistule,

- application de relations entre temps de mastication et quantit6s consom-
mks (Healy 1957).
Les deux premières méthodes permettent d'estimer les quantites totales ingé-
rées et par espèce, les deux autres sont uniquement quantitatives.
Pans sa conclusiong CHACO?J estime que pour un pâturage homogène (chaumes
d'orge) la mesure du comportement alimentaire permet d'estimer les quantités in-
gérées avec la même prkision que les méthodes agronomiques (coefficient rie varia:

tion de 10 p IOO), mais, comme BOURBOKX., il met en garde contre les variations du
poids de bouchEes qui devrait être estime pour chaque espPce importante du r@ime

et lors de chaque période de mesure,
VI - PERFORMANCES ZOOTECHVIQUES.
L
L'objectif final d'une meilleure connaissance de la valeur alimentaire des
parcours naturels est l'amélioration de la productivité des troupeaux de l"Gleva-
ge traditionnel. Face 8 la complexite des m&thodes décrites ci-dessus de nombreux
auteurs préf6rent aborder ce probleme d'une falgon à la fuis {‘lus directe et ~11~3

pragmatique.
Les protocoles mis en place visent à étu'ier :
- les niveaux de charge et les rythmes d'exploitation optimum (\\IALENZA,

KLEiN)i
- les effets +e In supplémentation alimentaire minérale et azotée (compa-
-
raison de diverses scurc-sd'azote et de minéraux, recherche du niveau
optimum) sur les performances des animaux en période de soudure (CALV&T.

plAC LENNAN).
. . ./ . . .

bans la discussion de leurs résultats ces auteurs, en particulier ceux s.in-
teressant à la charge et au rythme d'exploitation, mettent en évidence les diffi-
cultés rencontrées pour généraliser leurs resultats. En effet, les régimes n'etant
pas caractérisés qualitativement et quantitativement et le contrôle de la charge

étant impraticable (sauf au niveau de la région) en élevage traditionnel (grande
étendue des surfaces exploitées, absence de cloture, hétérogénéit6 de la pression
d'exploitation, mobilité des troupeaux), il est très difficile de projeter les

resultats obtenus à d'autres conditions que celles de l'expérimentation, d'autant
plus que la production primaire varie beaucoup d'une annee a l'autre, La mise au

point de normes d'exploitation à partir de telles expérimentations exigerait un
grand nombre d'essais très coûteux repetes sur plusieurs années.
La production des prairies de zone tempérée ou des cultures fourragcres *
irrigue8 en
/
zone tropicale est plus réguliere (dans le temps et l'espace) et
mieux maîtrisee. Il est donc plus facile de dfifinir des regles d'exploitation à
partir d'essais de charge ; les rkultats sont encore affinés, si, en plus des

performances zootechniques, on estime la production fourragère (JE&#JIM) et les
quantités ingérées.(EAKE?).
Inversement, 7es performances zootechniques de races dont les besoins ?cint
connus peuvent servir a l'estimation des quantites ingérées (~HER~E~ 19807.
M.S. t)fCI(O a rapproché l'estimation des quantités *ingérées par les méthodes dé-
crites plus haut, de celles des besoins thgoriques en énergie métabolisable calcu-
lës à partir des performances zootechniques, Ses resultats ne sont pas encore pu-
bliés mais les correspondances semblent etre bonnes bien qu'elle n'ait pas tenu
compte de la composition du cr0,,~:9 d e s variations saisonnières de contenus digos-
tifs en particulier, alors que les variations de poids vif sont modestes.

Conclusion :
..---.t.---*-
dans les conditions de l'élevage extensif l'analyse dzs perfor-
mances zootechniques semble insuffisante pour mettre en évidence les facteurs limi-
tants alimentaires de la productivit6 du cheptel et mettre au point des systemes
d'aïimentation adaptes. Il est par contre indispensable que toute expWimentation
destinée à caractériser la valeur alimentaire du régime soit accompagnee de me-
sures zootechniques.

. . ./ . . .

- 21
CONCL~5ION GENERALE.
Les quelques pages qui précèdent ne sont qu'un aperçu des travaux relat$s
par la bihlicgraphie.
Il reste à exploiter (Yans le détail l'ensemble des resultats exposés dans
ces publications pour discuter les inconvénients et avantages de chaque m%hude
et pour critiquer nos Fropres r&ultats.


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