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+ REPUBLIQUE DU SENEGAL
--------a-
MjNISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
- - - - - - - - - -
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
A G R I C O L E S ( I . S . R . A . )
-__-------
DEPARTEMENT DE RECHERCHES SUR LES
PRODUCTIONS ET LA SANTE ANIMALES
- - - - - - - - - -
LABORATOIRE NATIONAL DE L’ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
B.P. 2057
*
D A K A R - HANN
/)/OTE SUR DEUX FOYERS D’ECTHYMA
CONTAGIEUX DU MOUTON ET DE LA
CHEVRE AU SENEGAL
J. SARR, M. DIOP, S. CISSOKHO
.
REF. No 011 IVIRO.
/
FEVRIER 1988.
i
1
MOTS-CLES : Ovin, caprin, virus, ecthyma contagieux, Sénégal.
R E S U M E
Dans-les conditions naturelles, le virus de I’ecthyma contagieux du mouton
et de la chèvre peut se maintenir dans les troupeaux infectés pendant de très
longues périodes.
Des enquêtes sérologiques, l’isolement et l’identification du virus réalisés
autour de deux foyers le prouvent.
Le rôle de I’Ecthyma comme composante virale dans les pneumopathies des
petits ruminants doit être suspecté.
SUMMARY
In Senegal , under natural conditions, contagious pustular dermatitis
(CPD) virus may remain in infected flock during a very long period of time.
Evidence of this assertion is given by serologic surveys, isolation and identi-
fication of the virus observed from two local outbreaks.
As one component among others, CPD must be suspected in small rumi-
nants respiratory diseases.
KEYWORDS : Sheep-goat - contagious pustular dermatitis - virus - Senegal.
7,és
MOTS-CLES : Ovin, caprin, virus, ecthyma contagieux, Sénégal.
R E S U M E
Dans-les conditions naturelles, le virus de I’ecthyma contagieux du mouton
et de la chèvre peut se maintenir dans les troupeaux infectés pendant de très
longues périodes.
Des enquêtes sérologiques, l’isolement et l’identification du virus réalisés
autour de deux foyers le prouvent.
Le rôle de I’Ecthyma comme composante virale dans les pneumopathies des
petits ruminants doit être suspecté.
SUMMARY
In Senegal , under natural conditions, contagious pustular dermatitis
(CPD) virus may remain in infected flock during a very long period of time.
Evidence of this assertion is given by serologic surveys, isolation and identi-
fication of the virus observed from two local outbreaks.
As one component among others, CPD must be suspected in small rumi-
nants respiratory diseases.
KEYWORDS : Sheep-goat - contagious pustular dermatitis - virus - Senegal.
\\
INTRODUCTION
L’Ecthyma contagieux ou Dermatite pustuleuse du mouton et de la chèvre
est une maladie due à un virus appartenant à la famille des Poxviridae sous-
groupe II.
La forme dite labiale de l’affection est de loin la plus fréquente au Sénégal
et se caractérise par la formation de vésico-pustules au niveau de ta commissure
des lèvres qui se transforment très rapidement en papules croûteuses.
Elle frappe surtout les jeunes avec des taux de mortalité très variables
pouvant aller de 10 à ,30 % dans les formes graves (6).
La complications fréquentes sont généralement dues à l’envahissement des
lésions par le bacille de la nécrose, Sphenosphorus necrophorus.
Sur le Continent africain, I’Ecthyma contagieux a déjà été signalé en Afriqw
du Sud, au Cameroun, au Congo, en Afrique orientale, en Egypte, au Soudan
et au Kenya (2).
Au Sénégal, la maladie bien connue des éleveurs, sévit à l’état enzootique
(1).
II n’y a pas de programme de prophylaxie médicale.
Cette note rapporte des études de suivi de I’evolution de deux foyers
locaux (Nguékhoh et Somone) distants, d’environ 20 km l’un de l’autre, dans
le département de Mbour où apparaissent régulièrement des cas sporadiques
d’Ecthyma contagieux.
MATERIEL ET METHODE
1 - Les sérums
Les échantillons de sang sont prélevés au vacutainer et après coagulation,
les sérums sont récoltés, centrifugés à 1 500 tours/mn à + 4OC, décomplémentés
à 56OC pendant 30 mn, puis conservés à - 20°C en attendant d’être testés.
- 2
Au total, 487 échantillons de sérum ont été récoltés au niveau des deux
foyers.
2 - Test sérologique
La méthode de séroneutralisation cinétique en microplaque (4) virus cons-
tant/sérum variable sur culture secondaire de cellules de rein de foetus de mou-
ton, a été utilisée pour l’ensemble des sérums.
Une souche locale du virus de I’Ecthyma contagieux sert de souche de
référence.
3- Isolement et identification du virus de I’Ecthyma
Les papules croûteuses d’un chevreau malade au niveau du foyer de
Nguékhoh, sont prélevéés, mises en. suspension à 10 8 en solution de Hanks,
broyées au vortex et centrifugées à 3 500 tours/mn pendant 30 mn.
Le surnageant est inoculé à raison de 0,2 ml/tube à 5 tubes d’une culture
de 24 heures de cellules de première explantation de rein de foetus de mouton.
Les tubes sont incubés à 37OC en système roulant et sont observés tous
les jours pour la recherche d’un effet cytopathogéne.
Le sérum de référence utilisé pour l’identification du virus isolé provient
d’animaux convalescents.
RESULTATS
1 - Isolement et identification du virus de I’ecthyma contagieux
-
(tableau no 1 et figure no 1)
Au niveau du foyer de Nguékhoh, le premier contact est intervenu entre
janvier et février 1986.
. . . l . . .
- 3
,
Au mois de mars, 95,5 % des animaux ont développé des anticorps neutra-
lisants.
Ce taux a baissé de moitié 9 mois après, soit 55,8 %.
En juillet 1987, on assiste à l’apparition de nouveaux cas d’ecthyma accom-
pagnée d’une nouvelle montée d’anticorps chez 75 8 des animaux.
A la Somone, le profil de la courbe des anticorps est sensiblement le même
qu’à Nguékhoh : 87,7 8 en décembre 1986, 31,25 8 en mai 1987, une remontée
des anticorps en juillet chez 63,8 8 des animaux.
Tableau no 1 : Distribution des anticorps en pourcentages.
Janvier
Mars
Décembre
Mai
Juillet
1986
1986
1986
1987
1987
0/30 (o)*
43’45 (95,5)
'*"" (55,8) 47rg2 (51,6) 36'48 (75,O)
O’*O (0)
NT
42f48 (87,7) 15i47 (31,251 23J36 (63,8)
.
l 1* : pourcentage des animaux ayant des anticorps neutralisants.
N T : non testé.
. . . I . . .
Figure no 1 : Histogramme des fréquences des anticorps neutralisants
en fonction du temps.
Fréquence
1
Nguekhoh
. -
Il,60
0,40
Janv
Mars Déc
Mai
J u i
‘l-
; l
1
Somone
096
0,4
Janv Mars Déc Mai Jui
>
- 5
\\
DISCUSSION
L’ecthyma contagieux du mouton et de la chèvre sévit à l’état enzootique
au Sénégal (1).
Dans les conditions naturelles, le virus peut se maintenir dans les trou-
peaux infectés pendant de très longues périodes comme le prouvent les enquêtes
sérologiques réalisées autour des deux foyers de Nguékhoh et de la Somone.
La cinétique des anticorps traduit la persistance du virus au niveau des
deux foyers ; les jeunes servant de révélateur.
A Nguékhoh, la baisse du taux d’anticorps neutralisants de 95,s % en
mars 1986 à 51.6 8 en mai 1987 a entraîné l’apparition de nouveaux cas cliniques
d’ecthyma contagieux chez les jeunes animaux.
Au foyer de la .Somone où le taux d’anticorps neutralisants est passé de
87,7 8 en décembre 1986 à 31,25 % en mai 1987, il n’a pas été pourtant signalé
de cas cliniques d”ecthyma contagieux.
II est probable que la souche d’ecthyma contagieux qui sévit à la Somone
soit moins virulente, ce qui expliquerait l’absence de cas cliniques.
.
Les taux de progression en pourcentage d’animaux séropositifs (23,4 % à
Nguékhoh et 32,5 % à la Somone) entre les mois de mai et juillet 1987 signent
le haut pouvoir de diffusion du virus de I’ecthyma lorsque les conditions
deviennent favorables.
CONCLUSION
Des enquêtes précédentes (5) ont montré que I’ecthyma contagieux ou
dermatite pustuleuse du mouton .et de la chèvre était très répandu au Sénégal
mais l’impact économique de la maladie reste cependant inconnu.
Des cas de pneumonies et des gastro-entérites ont été également rapportés
chez des moutons initialement atteints d’Ecthyma contagieux (3).
. . . / . . .
- 6
De tels phénomènes sont sans doute, au moins partiellement une consé-
quence d’un processus lésionnel morbide différent de I’ecthyma, mais dont
l’évolution se trouve cependant favorisée ou conditionnée par celle-ci.
Le rôle du virus de I’ecthyma contagieux dans l’installation de processus
lésionnels primitifs dans les pneumopathies des petits ruminants en zone sahé-
lienne reste à préciser.
: .
.
.
. .
- 7
B I B L I O G R A P H I E
1 - BOURDIN (P.) - Problèmes posés par la pathologie virale du mouton en
zone sahélienne et soudano-sahélienne.
Rev. Elev. Méd. vét. Pays trop., 1979, 32 (2) : 123-129.
-
2- CURASSON ( C . ) - Maladie du mouton dans les colonies.
Rec. Med. Exot., 11 : 5-22, 1938.
-
3 - DARBYSHIRE (J.M.) - A fatal ulcerative mucosal condition of sheep asso-
ciated with virus of contagious pustular dermatitis.
Brit. Vet. J., 1961, 117 : 97-105.
4- ROSSITER (P.G.), JESSET (D.M.) - Neutralising antibiodies to rinderpest
virus in sheep and goats in Western Kenya.
Vet. Rec., 1982, 111 : 504-505.
5- S A R R ( J . ) , D I O P (M.); CISSOKHO ( S . ) - Situation épidémiologique des
principaux virus à tropisme respiratoire chez les petits ruminants du Sénégal
R e v . ELev. Méd. Vét. Pays trop. (à paraître).
6 - SCHMIDT (D.) - L’Ecthyma contagieux du mouton.
in H. Rohrer : traité des maladies à virus des animaux. Tome II 730-732,
1970. Vigot Frères Ed. Paris (France).
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PRODUCTIONS ET LA SANTE ANIMALES
- - - - - - - - - -
LABORATOIRE NATIONAL DE L’ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
B.P. 2057
*
D A K A R - HANN
/)/OTE SUR DEUX FOYERS D’ECTHYMA
CONTAGIEUX DU MOUTON ET DE LA
CHEVRE AU SENEGAL
J. SARR, M. DIOP, S. CISSOKHO
.
REF. No 011 IVIRO.
/
FEVRIER 1988.
i
1
MOTS-CLES : Ovin, caprin, virus, ecthyma contagieux, Sénégal.
R E S U M E
Dans-les conditions naturelles, le virus de I’ecthyma contagieux du mouton
et de la chèvre peut se maintenir dans les troupeaux infectés pendant de très
longues périodes.
Des enquêtes sérologiques, l’isolement et l’identification du virus réalisés
autour de deux foyers le prouvent.
Le rôle de I’Ecthyma comme composante virale dans les pneumopathies des
petits ruminants doit être suspecté.
SUMMARY
In Senegal , under natural conditions, contagious pustular dermatitis
(CPD) virus may remain in infected flock during a very long period of time.
Evidence of this assertion is given by serologic surveys, isolation and identi-
fication of the virus observed from two local outbreaks.
As one component among others, CPD must be suspected in small rumi-
nants respiratory diseases.
KEYWORDS : Sheep-goat - contagious pustular dermatitis - virus - Senegal.
7,és
MOTS-CLES : Ovin, caprin, virus, ecthyma contagieux, Sénégal.
R E S U M E
Dans-les conditions naturelles, le virus de I’ecthyma contagieux du mouton
et de la chèvre peut se maintenir dans les troupeaux infectés pendant de très
longues périodes.
Des enquêtes sérologiques, l’isolement et l’identification du virus réalisés
autour de deux foyers le prouvent.
Le rôle de I’Ecthyma comme composante virale dans les pneumopathies des
petits ruminants doit être suspecté.
SUMMARY
In Senegal , under natural conditions, contagious pustular dermatitis
(CPD) virus may remain in infected flock during a very long period of time.
Evidence of this assertion is given by serologic surveys, isolation and identi-
fication of the virus observed from two local outbreaks.
As one component among others, CPD must be suspected in small rumi-
nants respiratory diseases.
KEYWORDS : Sheep-goat - contagious pustular dermatitis - virus - Senegal.
\\
INTRODUCTION
L’Ecthyma contagieux ou Dermatite pustuleuse du mouton et de la chèvre
est une maladie due à un virus appartenant à la famille des Poxviridae sous-
groupe II.
La forme dite labiale de l’affection est de loin la plus fréquente au Sénégal
et se caractérise par la formation de vésico-pustules au niveau de ta commissure
des lèvres qui se transforment très rapidement en papules croûteuses.
Elle frappe surtout les jeunes avec des taux de mortalité très variables
pouvant aller de 10 à ,30 % dans les formes graves (6).
La complications fréquentes sont généralement dues à l’envahissement des
lésions par le bacille de la nécrose, Sphenosphorus necrophorus.
Sur le Continent africain, I’Ecthyma contagieux a déjà été signalé en Afriqw
du Sud, au Cameroun, au Congo, en Afrique orientale, en Egypte, au Soudan
et au Kenya (2).
Au Sénégal, la maladie bien connue des éleveurs, sévit à l’état enzootique
(1).
II n’y a pas de programme de prophylaxie médicale.
Cette note rapporte des études de suivi de I’evolution de deux foyers
locaux (Nguékhoh et Somone) distants, d’environ 20 km l’un de l’autre, dans
le département de Mbour où apparaissent régulièrement des cas sporadiques
d’Ecthyma contagieux.
MATERIEL ET METHODE
1 - Les sérums
Les échantillons de sang sont prélevés au vacutainer et après coagulation,
les sérums sont récoltés, centrifugés à 1 500 tours/mn à + 4OC, décomplémentés
à 56OC pendant 30 mn, puis conservés à - 20°C en attendant d’être testés.
- 2
Au total, 487 échantillons de sérum ont été récoltés au niveau des deux
foyers.
2 - Test sérologique
La méthode de séroneutralisation cinétique en microplaque (4) virus cons-
tant/sérum variable sur culture secondaire de cellules de rein de foetus de mou-
ton, a été utilisée pour l’ensemble des sérums.
Une souche locale du virus de I’Ecthyma contagieux sert de souche de
référence.
3- Isolement et identification du virus de I’Ecthyma
Les papules croûteuses d’un chevreau malade au niveau du foyer de
Nguékhoh, sont prélevéés, mises en. suspension à 10 8 en solution de Hanks,
broyées au vortex et centrifugées à 3 500 tours/mn pendant 30 mn.
Le surnageant est inoculé à raison de 0,2 ml/tube à 5 tubes d’une culture
de 24 heures de cellules de première explantation de rein de foetus de mouton.
Les tubes sont incubés à 37OC en système roulant et sont observés tous
les jours pour la recherche d’un effet cytopathogéne.
Le sérum de référence utilisé pour l’identification du virus isolé provient
d’animaux convalescents.
RESULTATS
1 - Isolement et identification du virus de I’ecthyma contagieux
-
(tableau no 1 et figure no 1)
Au niveau du foyer de Nguékhoh, le premier contact est intervenu entre
janvier et février 1986.
. . . l . . .
- 3
,
Au mois de mars, 95,5 % des animaux ont développé des anticorps neutra-
lisants.
Ce taux a baissé de moitié 9 mois après, soit 55,8 %.
En juillet 1987, on assiste à l’apparition de nouveaux cas d’ecthyma accom-
pagnée d’une nouvelle montée d’anticorps chez 75 8 des animaux.
A la Somone, le profil de la courbe des anticorps est sensiblement le même
qu’à Nguékhoh : 87,7 8 en décembre 1986, 31,25 8 en mai 1987, une remontée
des anticorps en juillet chez 63,8 8 des animaux.
Tableau no 1 : Distribution des anticorps en pourcentages.
Janvier
Mars
Décembre
Mai
Juillet
1986
1986
1986
1987
1987
0/30 (o)*
43’45 (95,5)
'*"" (55,8) 47rg2 (51,6) 36'48 (75,O)
O’*O (0)
NT
42f48 (87,7) 15i47 (31,251 23J36 (63,8)
.
l 1* : pourcentage des animaux ayant des anticorps neutralisants.
N T : non testé.
. . . I . . .
Figure no 1 : Histogramme des fréquences des anticorps neutralisants
en fonction du temps.
Fréquence
1
Nguekhoh
. -
Il,60
0,40
Janv
Mars Déc
Mai
J u i
‘l-
; l
1
Somone
096
0,4
Janv Mars Déc Mai Jui
>
- 5
\\
DISCUSSION
L’ecthyma contagieux du mouton et de la chèvre sévit à l’état enzootique
au Sénégal (1).
Dans les conditions naturelles, le virus peut se maintenir dans les trou-
peaux infectés pendant de très longues périodes comme le prouvent les enquêtes
sérologiques réalisées autour des deux foyers de Nguékhoh et de la Somone.
La cinétique des anticorps traduit la persistance du virus au niveau des
deux foyers ; les jeunes servant de révélateur.
A Nguékhoh, la baisse du taux d’anticorps neutralisants de 95,s % en
mars 1986 à 51.6 8 en mai 1987 a entraîné l’apparition de nouveaux cas cliniques
d’ecthyma contagieux chez les jeunes animaux.
Au foyer de la .Somone où le taux d’anticorps neutralisants est passé de
87,7 8 en décembre 1986 à 31,25 % en mai 1987, il n’a pas été pourtant signalé
de cas cliniques d”ecthyma contagieux.
II est probable que la souche d’ecthyma contagieux qui sévit à la Somone
soit moins virulente, ce qui expliquerait l’absence de cas cliniques.
.
Les taux de progression en pourcentage d’animaux séropositifs (23,4 % à
Nguékhoh et 32,5 % à la Somone) entre les mois de mai et juillet 1987 signent
le haut pouvoir de diffusion du virus de I’ecthyma lorsque les conditions
deviennent favorables.
CONCLUSION
Des enquêtes précédentes (5) ont montré que I’ecthyma contagieux ou
dermatite pustuleuse du mouton .et de la chèvre était très répandu au Sénégal
mais l’impact économique de la maladie reste cependant inconnu.
Des cas de pneumonies et des gastro-entérites ont été également rapportés
chez des moutons initialement atteints d’Ecthyma contagieux (3).
. . . / . . .
- 6
De tels phénomènes sont sans doute, au moins partiellement une consé-
quence d’un processus lésionnel morbide différent de I’ecthyma, mais dont
l’évolution se trouve cependant favorisée ou conditionnée par celle-ci.
Le rôle du virus de I’ecthyma contagieux dans l’installation de processus
lésionnels primitifs dans les pneumopathies des petits ruminants en zone sahé-
lienne reste à préciser.
: .
.
.
. .
- 7
B I B L I O G R A P H I E
1 - BOURDIN (P.) - Problèmes posés par la pathologie virale du mouton en
zone sahélienne et soudano-sahélienne.
Rev. Elev. Méd. vét. Pays trop., 1979, 32 (2) : 123-129.
-
2- CURASSON ( C . ) - Maladie du mouton dans les colonies.
Rec. Med. Exot., 11 : 5-22, 1938.
-
3 - DARBYSHIRE (J.M.) - A fatal ulcerative mucosal condition of sheep asso-
ciated with virus of contagious pustular dermatitis.
Brit. Vet. J., 1961, 117 : 97-105.
4- ROSSITER (P.G.), JESSET (D.M.) - Neutralising antibiodies to rinderpest
virus in sheep and goats in Western Kenya.
Vet. Rec., 1982, 111 : 504-505.
5- S A R R ( J . ) , D I O P (M.); CISSOKHO ( S . ) - Situation épidémiologique des
principaux virus à tropisme respiratoire chez les petits ruminants du Sénégal
R e v . ELev. Méd. Vét. Pays trop. (à paraître).
6 - SCHMIDT (D.) - L’Ecthyma contagieux du mouton.
in H. Rohrer : traité des maladies à virus des animaux. Tome II 730-732,
1970. Vigot Frères Ed. Paris (France).