ENQUXCE EPIDE&IOLOGIQUZ 3m LfANImE ...
ENQUXCE EPIDE&IOLOGIQUZ
3m LfANImE IxzlmYx13uSE
DE3 EQUIDE3 AU SENEGAL
Zr LZ JAN . B, 'KMA* - P. BWRDIM

&n LntCrQt pour le v&thrAna:re
et l'&lcveur tient à certaines p3S.rulsri-
t&3. La x!13laLle (4, 5, 9, 10, Il, 15: krotuc so*uvent sous forme chronique, antrxou-
pée dtSpiso&s 3tgus. Aprk un contact ~VCI le V~IXIS,
1~.2n!321 peut rcstcr porteur
et contc&.~a:: tOUt@ Ç(l V.i,Ce LT t3?3ilS-....4~~
.~.~v~~on 32 fait essentiellement pnr insectes
h&matophagcs
ou accidentellement DXC
I
-iqtlrcs en sSri2 avec 3-a 22%x seringue. La
v,2ccinat:lon
est illusoire pzr faute d'un produit biologique efficace, et i~L:~~uait~
nnturel!,e apparue chez un chev,-ll porteur suite $ un prcalcr accls peut C^trz romguc
apràs ri2ut3tioa
spontnn& du virus or::;$naZ dlns l~orgnn2.s~~ de llhôtc, (X%10, 1972).
Zn Afrique, 13 maladie est siL;n>l& dans le i;ghrab, en Erythrk et en
&publIque &&africainc (4). Au S6n2znL, la maladie n'est pas ciznakk sur le plan
clinique. iZzAs en raison de ~*CA~-..,
*-+ctencru dr*unc part d'un efLect:rf assez iwortant de
chevaux ?on_au:: utilisC pour la tr3stZon animale, et d'nutre part d'un diipôt ?IStalons
3 Dara qu.l c? pcrais lc dêveloppement de croisements et 7a 2roductioti de s;tJets de
valeur pour le S?ort hippique, le coï.:xrcc du cheval connz?t une nctivlt6 norr r&li-
gable ; 5 1 3 p3m int&xssant de E~<re une enquête sur 72 f+iq'ence dcr J*&.de
infect$cusc, Les mesures de contrôle 2t.znt si-le à nettro en O~UVFZ, si C?.?XS sont
prises prscacexent & une cpoque 06 3.2 zxxladie n*eat pas rencontk sur le -Lati
clinique.

2
RESJLTATS
Pr61T'iveaents
de 1972
&Xl::
sont posit$fs et f7 s pro-xLznnent de chcvtlu;: vivant dans La r<$m du
Cap-Vcrtt Le taux d'infection est Se 0,14 p.100,

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DISCUS3ISlT
Critique & :a ;.l&tho& : h rhction du Uoggins est une k?Chlf.~Ue
speciflque et sen-
sible. Des contrôles sont faits pour shaquo r&TlCtiOtl dOUtCüSe,
avec dans 1s ::.~~ure
du possj-ble un nouveau prblk?ment sur les chevaux suspects. Sur l*enscab?.c 3~s ann-
lyses, on peut considker que llex:.stense sventuelle de s&~~s d*crnimaux en incubation
ou pourvus Ye trop peu dtanticorps, no clodifie pas signAf.Lcativement les &suLtatS.
Drautre part, l'enquête a port& sur deux skies de pr&l$vez.~ents
faites dans 1~s m&~es
rsgions 2 3 ans d*intervaller
P&sence de ItL\\.I.E, au SkGgal : LrA.I& exkste au S&Cgal, mais à une fr&qüonce
tr9s faible (infkieure i 1 p.100). On no rcl3ve pas dlaugfi=ntation significative du
taux d'infectLon entre 1972 et 1975 pour dzux raisons. Le nombre de &octlons nositi-
vcs est fkble ct ce ne sont pas syst&atiquement
les mêmes chevaux qui sont examinés
en 1972 et 1975,
Les conditions optimales (4, 7, 14) de transmission de l~An&.e Infcetieu-
se sont rSun.lcs
au S&Ggal, par la puLlulntion saisonniko dthktophages et po*artant
le taux ?':Infect:lon
reste trss falbhs. 11 est A noter qu'un cheval, rkigissant positi.,
V63Xnt, VAt dc?uJs huit ans en Compagn:e d'un autre et qu'il n'y a pas eu contagion,
kticun cas clinique nta encore St6 d$ceG, bien que les sSrums dtanimnux
malades qui nous parviennent et pour lesq~~els on pourrait soupqonner 1~A.I.L soient
soumis ,5. Is rCaction de Coggins.
Un j-ument reproductrice de ?.a rhgion de Dara, zone d'Qkevage de &QVWX de
course est .Lnfectoe,
Eesure5 pzo$ylactiques
: Des &uLtats 4~ cette enquête, nous pouvons tirer des
donnses prstzYques.
LIA.I,E, etant p&entc a-~ S&ndgsl de fac,on tr~?s discrste et unlqwment
SOUS sa fome ovoulte, il est en thGorJc facile de L~CrndZquer totalmmnf par l.*&-at-
tage des quelques animaux @kgQsrsaClposit%vernent
à 1.2 rzaçtion de Coggins et un
strict contrôle aux frontikes.
C~C:'. n'est pas envisageable actuellement. Au:: dif-
ficult& de surveiller les importottzons de chevaux, s'ajoutent les r5ticences de
CL. / **.

LT -zoduction du cheval :-?ic sport est loc31:s& ; une recherche d'snttcorps
anti-b.I,& sur les juments avant cn3que !.ns5minntLon 6 p3rtir du sperm dlGtalons
des haras ncrt5mnux et sur les pro?&-ts lors de leur confimution
ainsi gce sur les
chevaux de selle import&, pemettm:Lt dc mltriser 1'Wvolution de ilA.I&, et de
circonscrire ra$dement tout foyer cXn.'que, et ceci a-rns :mttre en oeuvre de Laoyens
trop lourds i3our *une affection qu:i ne ph2sentc pm un caract~ke d%rgence et de gre-
vit2 except~onnellesr
CONCLUSIOI'I
Gettc enquête confirme le c.lrzcGre ubiquitalra de l*An&nie InfectLmse
des Equid;s* Le taux d*infection au S&Ggil est trss faible (infbrieur h 1 ptlC9) et
l'affection ne p*
.
J exprme pas clini qucment, elle reste 2msquGe. Se r4vèlntion semble-.
t-il ne se Lait que dans des condîttonz z1ssez pridciscs de trztnsmission et de rkepti-
vit; ; clest Te ~3s des Slevnges de trotteurs en Frmce où 13 contagion se fdt 'par
la seringue*! (191, lors d' inocul3t5ons
cn skie avec la z&le ziguillo. Les insectes
hkmtophages
*Gt33t saisonni$eîzent t& frGqiients 3u 8Cn2g81t il est surprenmt qm
In contng2on
so5t inexistante ; d'autres facteurs interviennent probnblcimntr
3i 23~ Sdnégal 1'AnYr~ie Infestheuse des Equidss ne pose pm pour l'instant
un Gel prob1Tz.E pathologique, il nten reste pss moins qu'elle existe, et pourrait
rf
J y déveAopner lorsque les 61ev3ges de ckcv3ux y auront crtteint une plus grade
concentrntion, Ibis surtout elle plzmz le S&Ggal dans 11 liste des pays 0.2 1~A.I.E..
3 4té recoilme , et le conduit donc h s17igner sur les olzsures prises 2 lGtrcnger,
en vue d1,khmges coxaerciaux.
LT reconneissence de le &ction de Coggins comme :2oyen suffiszmt de
diagnostic & l*A.I.E. pemît indispensable, le virus pcrsistmt chez des *+porteurs
clppereïment seins*' et ne se rd&lant que bans certaines circontances.

R
7
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