t REWBLIQUE EU SE3433L -w-e....--- -INSTm...
t
REWBLIQUE EU SE3433L
-w-e....---
-INSTm SENE&WISDEWHERCHES~-7
k&ZRICOLES (1.S.R.A.)
il
--------
j.AWRATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
EYI'DERECHERCHESVEI'ER~RES
B.P. 2057
NUTRITION DES BOVINS-'TROPICAUX DANS LE
CADRE DES ELEVAGES EXTENSIFS SAHELIENS
52 Partie - RESULTATS DES PREMIERES
b
MESURES DE CONSOMMATION ET DE DIGESTIBILITE
EFFECTUEES AU C.R.Z. DE DAHRA
5
iL
c
t
Avril 1980.
*


INTRODUCTION
m app&cier la nutrition du rminant en générai et du bovin tropical
t
en particulia?,
l'appmxirmtion des deux principaux para&tres alimentaires
parait indispensable., L'un concerne la quanti6 de mtière sèche spmtané-
mnt ingee par l'animal durant 24 heures, l'autre la valeur du foumage
consomrd.
Si ces deux types de données peuvent être obtenus avec une relative
facilité en labcmtoire par utilisation de cages m&aboliques, il n'en est
plus de r&m lorsqu'on s'adresse à des animaux vivant au @rage et
particulièrement à des z&us sah&.ens qui exploitent en pemence de
larges parcours de savane.
L'&ude des deux para&?tres p&cit&s nécessite alors la mise en oeW??e
de méthodes indirectes dont la complexité a limité jusqu'ici à un chiffre
mstmin-t, le nombre des ex$riences tentées. De ce fait, on en est séduit
à utiliser des extrapolations aux fondements plus ou mins ti&ains.
C'est ainsi qu'en ce qui concerne la consomtion on fait appel à une
"hypothese de travail" suivant laquelle le zébu tropical comcmnwait
unifor-n-ikmt 2,5 kg de mti&s sèches par 100 kg de poids vif et par jour.
La valeur alimentaire des fourrages se trouve habituellenient déduite de
r&ultats obtenus en laboratoire qui portent encore sur un petit no&re
d'espèces végétales et qui font abstraction d'un facteur important : le
choix qu'effectue l'animl au pZ&urage,
Le pmblsm se complique encore, en zone tropicale, du fait de la
grande variété des types de @tu.rage, et en raison des chmgmmts très
sensibles dans les conditims dtalimentations qui surviennent d'une année
à l’autre, et dans le n-ême cycle annuel, au cours des 3 principales saisons
bioclimatiques qui s'y succèdent, Ia saison des pluies ou hivernage étant
f

celle des p%mages jeunes et abondants. La phase fraîche de la saison
sèche qui vient ensuite, offre des foins déjà très d&hydmtés mis conser-
I
vantunevaleur ali.mntaire convenable, Enfin,du.rmtla saisonchaudeet
. . /. . . .

-2
sèche qyi termine le cycle et au cours de laquelle Règnent des conditions
climatiques excessives, ltanim31 ne x-encontre plus et parfois en quanti6
insuffisante que des pailles &ches et lignifiées,
Depuis plusieurs années, le Labmatoire de lIElevage et de Rechemhes
vét&inaires de DAKAR a entrepris un progmme dont l'ambition essentielle
était de voir dans quelle mssure il est possible de substituer aux
approximations actuelles des msures effectuées sur le terrain, tenant
compte du type de p%xrage exploité ainsi que de la saison.
Quatre articles groupés sous le titre général :
Wuirition des bovins tropicaux dans le cadre des élevages extensifs
sahéliens" se sont efforcés de définir les objectifs, de préciser les
n&hcxles adoptées ainsi que de décrire les étapes déjà parcomues dans
la &alisation de ce prog~?amm.
Le présent travail rapporte les r&xiLtats obtenus au cours de plusieurs
séries de mesures effectuées au C.R.Z. de Dahm sur 2 types de p%mages
difféxents durant deux annges successives.
. . . / . . .

-3
2- MATERIEL, ET METHODES
2/1 - Lccalisation des essais
Les essais se sont déroulés dans l'enceinte du Centre de Recherches
zootechniques implanté à proximité de Dahra, bourg situé à 280 km au KmI .
Est de Dakar, entre Lmga etLingu&e,
La concession du C.R.Z. couvre une superficie de 6 800 ha. Son centre
se trouve à la croisée des coodonnées 15O25' W et 15O23' N.
Par ses caractéristiques clGwtiques, le C.R.Z. appartient au dmine
sahélien. ~a pluviométrie est &duite et les quantit& d'eau rêçues varient
sensiblerrent d'une année à l'autre dans leur total et leur r6partition.
De 1959 à nos jours, la myenne des p&cipitations s'élève à 418 nm + 68,
mis les hivernages 76 et 77, qui intéressent la période exp&irrmtale,
se sont avérés déficitaires. En effet, en 1976, on relève 27 jours de
pluie avec un total de 369,6 mn et en 1977, 18 jours avec seüLemznt 270,8m.
La totalité des expérimntations s'est dérwl~e sur 2 patelles du
C.R.Z. ayant une superficie ggale (9 ha) mis appartenant à des types de
#turage différents.
La parcelle Jl se présente sous la fom d'une steppe arbustive
claire sur sol ferrugineux tropical faiblement lessivé à base de Schoene-
feldia gracilis, Chloris ppiewii et Eh?achiaria mtholeuca dont la bioms-
se herbacée mesurée le 7/1/1977 est de 1 100 kg de paille par hectare.
La parcelle C3 est une steppe lâche sur sol ferrugineux tropical a
léger lessivage en fer, àdrainagermyen(x1médiocre
à basede Zornia
glochidiata et Eragmstis trerruïia. Sa biomsse herbacée mesurée à la m%re
p&iode n'était plus que de 700 kg/ha.
.
.*. /
. . .
.

- 4
Les animux d'expérience sont repr&entés, pour chaque parcelle, par
4 taurillons zébus Cobra âgés de 3 ans et d'un poids avoisinant 300 kg.
Deux groupes de ces animaux ont été successivemnt utilis6s ; l'un en
1977, l~autra en 1978,
Durant la première année, les taurillons étaient laissés dans le
troupeau comme et ramanés sur les parcelles seulement au mment des msures.
Par la suite, avec le 2è groupe d'~animux, les 4 individus sont laissés
en permnence sur les parcelles Jl et C3.
Un bovin 6quipé d'une large fistule du rumen, destiné au prélèvement
d'échantillon du pshnage consonm6 est conduit d'une parcelle à l'autre
lors de chaque période de mesure,
2/3 - Méthodologie sur le terrain
A l'entie de chacune des parcelles, a été construit un petit parc
de contention en bois comportant 4 loges, dont chacune est équipée d'une
mrigeoire .
Durant la p&icde d'adaptation, les an&mux sont intrcduits tous les
matins à 8 heures, et attachés devant leur mangeoire où ils reçoivent de
100 ?I 120 gr. de granulés ainsi composés :
son fin de blé
70 "a
son gras d'arachide 10 %
&lasse
10 %
Cr203
10 %
Ils sont relâchés sur le i>âtwage seulerrent lorsqu'ils ont absorbé la
totalité des granul& ce qui correspond à l'ingestion d'une quantit6-
COM~E? dioxyde de chron-e (approximativement 10 gr.).
. . /. ,..

-5
Des exp&imentations antérieures ont montré qu'un délaide 15 jours
semblait suffisant pour obtenir une élimination gmssikemsnt en plateau
du mrqueur. En réalité, la courbe dsélimination ne présente pas une
réelle stabilité mis plutôt des cycles plus ou moins hachurés. Mais à
l'intérieur de ces cycles et à condition d'effectuer des pr@vements
durant 5 à 6 jours consécutifs, on obtient une élimination de Cr203 très
voisine de 100 pour 100 du Cr203 administré. Au cours des mêms essais
préalables, lgélimination, horaire de l'oxyde de chmm, a été étudiée.
Lorsque le mrqueur est administ& à 8 heures du matin, le prélèvement de
18 heures semble être celui qui donne avec le plus de fidélité des
%ckmtillons de matières fécales représentatifs" c'est-à-d& dans
lesquels la teneur en oxyde de chrom est très proche de celle obtenue
dans la récolte totale des matières fécales de 24 heures.
Ces enseignements ont donc fixé la conduite qui sera adoptée pour
toute 19expérimentation : administration du marqueur le mtin à 8 heures
durant 15 jours au minimm et prél&enmt de rratières fécales à 18 heures
durant 5 jours consécutifs.
A lpissue de chaque p&iode de rmsure, on obtient donc pour chaque
parcelle 4 séries de 5 échantillons individuels de mati&es fécales.
ks 5 échantillons en provenance du &me animl sont soi~eusemnt
hoxmgénéisés au m&îxeur nécanique et une partie aliquote est alors
préle&e et envoyée au Iabma-toire pour êtm soumise aux divers dosages :
dosage de la matière sèche, de la mtière minérale, de l'oxyde de chrome
et de l'azote fécal.
Dwant 1~ mêm p&iode, c'est-à-dire celle des p&l~vm-ts, deux
types d'ichantillons de forges sont constitués :
Un échantillon de four-mage rkolté à la main par le berger qui suit
le troupeau et qui s'efforce de cueillir en assez grand volume seulement
les fourrages appGtés par les animwx.
. . . / . . .

- 6
Un échantillon "amen" prélevé suivant des modalités particuli&es
à l'aide d'un an-1 équipi! d'une ,lmge fistule permettant une vidange
totale de la panse et du réseau.
Le boeuf, entièrement "vidangé" est lâché sur le pâturage et repris
au bout de 2 à 3 heures. Les matières ingérées durant cette période sont
r&oltees 2 travms la fistule et constituent l'échantillon mm-m.
2/4 - Methode de dosage en laboratoire
2/4/1 - Pnal~se des matières fécales
_"-m -----------------------
Les matiGres sèches des mti&es fécales sont détezminées par dessi-
cation à l'étuve à 100° durant environ 24 heures et jusqu'à poids constant.
Les nmtiems minérales sont obtenues par calcination à 5510~ au four
à moufle. JES ma-ti&es organiques en g/kg se calculent par diff&ence à
1 000 des mti&es minérales.
LJazotc des matières fécales est de-terminé par la t&s classique
Gthode de YCJTXDP~ après miné~alisation sulfurique en pr&sence de cataly-
seur. Le dosage de l'oxyde de ctiom ti203 est moins courant et &rite
un coq>te-rmdu plus d@taillé ; le principe du dosage est le suivant :
3+ . .
l'oxyde de chmze est oxydé en dic~mrmte (passa2.e de @z,
.a Crçf) par du
bromate do potzssism. Le dichromte est ensuite titré par une solution de
sulfate ferreux armmniacal de titre connu. En pratique le dosage est un
peu différent : un excès de sulfate ferreux arrmniacal IV20 est ajouté
et la partie de sulfate qui n'a pas rC!agi est dosée par une solution de
permanganate de potassim IWZO. Avec ce dosage en retour, le virage de fin
de tiaction est beaucoup plus net qu'avec le dosage direct.
. . . / . . .

- 7
2/4/2 - Analyse des panulés de chrome
u--m --w--w- -----..-.4.-y----ll-
Les mtières sèches sont de-terminées le jour où. sont pe&s les sacs
de 120 gr. de granulés qui seront distribués quotidiennement aux animux.
L'oxyde de chrom est dosé de la r&me fa-n que celui des mti&es
fécales mis la teneur en Cr203 étant plus élevée, on utilise des solutions
de permanganate N/2 et de sulfate W2.
2/4/3 - An&~se des fourrages main et rumen
mm- ----SS.-------- -------ww-------
Les foumages sont soumis à l'analyse brorrutologique classique avec
les déterminations suivantes : mtières sèches, matières minérales,
mtièru7s @asses, matikes cellulosiques, mtikes pmtéiqws, insoluble
chlorhydrique, extractif non azot6; calcium et phosphore.
La digestibilité de la matière sèche de ces fourrages est détermirke
in vitro par la &thode de TILLEY et TERRY qui a été 1égkmen-t mdifiée
dans ses m'alités d'application. Dans une première periode de 48 heures,
le fourrage broyé est soumis à une digestion anaérobie ci 38O en p&sence
d'un mélange de jus de rumen et de scalive artificielle, cette dernière
tamponnmt le xilieu. Ems une deuxième periode de 48 hewess et toujours
à 38O, la digestion est poursuivie en milieu acide avec de la pepsine.
La matière sèche di&&e est déterminée par pe&e de la mti&e sèche
restante et déduction de la matière sèche des tubes tér&+ns (ce sont des
tubes sans substrat à analyser ne contenant que le jus de rumn et la
salive mtificiellc
; ces tubes sont ensuite soumis aux times: conditions
d'incubation que les au-hxs tubes).
è
ks donneurs de jus de rumen sont des zébus (2 ou 3) équipk dfune
fistule du rumn. Ces animaux sont scumis à une alimntation constante
et donnée à heure fixe. Les prélèvements se font toujours 1 hem apn%
/
. . . l . .

-8
la distribution de la ration. Le jus de rumen aspi& à l'aide d'une pompe
à vide est filtré sur 4 souches de gaze et conservé au bain-mie à 38O dans
des flacons fermes jusqu'au moment de l'emploi.
La salive artificielle est celle de MAC DOLGALL dont la composition
est la suivante :
pour 1 litre :
.
99 g de Na EO3
730 Q de Na2HPO4,7H20 (ou 2,71 g anhydre)
0,57 de K Cl
0,47 de Na Cl
0,12 de MgS04,7H20
Aumoment de l'emploi, on ajoute 1 nit. d'une solution à 4 % de chlorure
de calcium. Le pH est ajusté à 6,9 - 7,O après saturation du gaz carbonique
par barbottage.
Le fourrage est broyé avec un broyeur équipe d'une grille de luron. La
première digestion est stoppée au bout de 48 heures avec de la glace
fondante.
De 4 à 7 fourrages sont étudies par série et ces séries répétées 3 à
4 fois, ce qui permet d'éliminer &zntuellement une skie défaillante.
La digestibilitg de la matiere sèche vitro ainsi obtenue (dMS vitro) est
corrélée à la digestibilité de la matière sèche vivo @MS vive) par
l'équation suivante :
dMS vivo = 0,308
dMS vitro + 42,7
Cette équation de régression a été établie sur 45 couples de données
Vivo/Vitro. Le coefficient de corrélation était de 0,5994 soit une corréla-
tion hautement significative (mieux que l"/,, 1.
. . /. -*.

-9
2/5 - Deroulement des missions à Dahra
Chaque mission à Dahra est conduite par un des responsables du program-
me, assisté sur place, par deux manoeuvres du C.R.Z. spécialement for&s
à l'exécution des différentes t?ches.
Au jour 0 les animaux sont pesés. Dans les jours suivants et jusqu'au
jour 15, ils sont rassemblés tous les matins à 8 heures dans les parcs de
contention et attachés devant leur mangeoire. Ils ne sont relâchés que
lorsque les granulés contenant les 10 g, d'oxyde de chrome ont été consom-
&s en totalité.
Du jour 15 au jour 19, les animaux sont r~amen& dans leur parc, une
deuxième fois à 18 heures pur subir un prélèvement de matières fécales
(1 kg environ). Pendant la rr;ême période, sont effectués des p&levements
de fourrage : échantillon "à la main" recolté par le berger qui suit les
troupeaux,
"échantillon rumen" obtenu par la m6thode déjà décrite : ce
dernier, tr& humide, est conservé sous froid jusqu'au retour au Laboratoire.
Le 20è jour, les animaux sont pesés une deuxième fois et tous les
matériaux prélevés sont ramenés au Laboratoire pour analyse.
Neuf missions &helonnés sur 2 ans se sont déroul6es suivant le m&ne
protocole. Elles peuvent &re regroupées à l'intérieur des 3 saisons :
saison sèche fraîche, saison sèche chaude, hivernage. Les dates auxquelles
elles ont eu lieu sont mentionnées dans le tableau suivant :
. . /. ..,

- 10
Tableau no1 : Ekhelonnement des missions effectu&es à Dahra.
/
Année 1977
Année 1978
I
I fin décembre 1977
Saison sèche fraîche
janv&r
l janvier
Saison sèche chaude
I
Insi
Saison des pluies
octobre
juillet
septemb332
.
. . ./ . . .

- 11
3 - RESULTATS
L'exposé des résultats int&esse successivement les poin& suivants :
évolution pond&.al e des animaux, élimination des matières fecales journa-
lières, analyses tromatologiques des fourrages, coefficients de digestibi-
lité obtenus avec l'index fécal de Lambourne et les digestibilités in vitro,
enfin consommation de matière sèche enregistrée aux différentes @riodes.
3/1 - Evolution pondérale des animaux
L'&olution des poids moyens au cours de chaque saison et dans chaque
lot est pr&ent~ dians le tableau n02.
Tableau no2 : Evolution des poids rrssyens en kg au cours de chaque mission
hyenne par lot)
Parc
Année
Saison sèche fraîche
Saison sèche chaude
Saison dzs pluies
7 7
305
294
342
Jl
7 8
291
323
327
319
333
385
77
316
292
352
c3
78
282
312
317
326
318
365
Ce tableau présente une évolution des poids classique en zone
sahglienne.
Les animaux en période de croissance, ce qui est le cas des jeunes
taurillons d'exp&ience voient leur poids au-ter jusqu'à la fin de ce
que nous avons appelé la période sèche fraîche soit jusqu'à fin mars.
L
Ensuite, en période sèche chaude, les pertes de poids comencent et
cette lente évolution se poursuit jusqu'aux premières pluies, époque à
. . /. .,,

- 12
laquelle se produit un amaigrissement rapide et accentué pendant 15 jours
à 3 sersraines (crise de juillet>. Lorsque les animaux se trouvent adaptés
aux nouveaux herbages, on observe alors une "croissance compensatrice" plus
ou n-oins accentuée suivant la qualité des pâturages.
L'évolution des poids en Jl et C3 est assez comparable. IZn 1977, le
pâturage C3 semblerait de meilleure qualité que le Jl, mais ce serait
l'inverse qui se dessinerait en 1978.
3/2 - Elimination fécale journalière
Les quantités de rratières fecales &minées journellement, exprimées
en kg de MS, sont obtenues à partir de la forwle ci-après :
ids de Cr203 administ&
Elimination fécale kg MS/jour = En,, en (3r203 des fécès
Les r&iLtats correspondant aux différentes missions sont pr&entés
dans les tableaux 4 et 5.
Tableau no3 :
-
-
Elimination fécale journali&e kg MS (myenne par lot)
Parc Année
Saison s&he fraîche
Saison sèche chaude Saison des pluies
77
4,36
4,21
4,53
Jl
78
3,72
4,49
4,3c
3,20
3,15
3,48
7 7
4,41
3,56
3,06
c3
7 8
3,79
3,98
3,47
3,73
2,51
2,58
.
Il semble que d'une façon g&érale et à l'exception du lot Jl - 1977,
l'élimination f&ale diminue de la saison s&he fraîche à la saison des
pluies.
. . /. . . .

- 13
3/3 - Analyses bmmtologiques
Deux types d'échantillons de fourr+age en provenance des 2 parmUes
ont été analysés pour chaque mission. Ls&hantillon p&levé à la min et
l'échantillon "rumen".
Le tableau r-P4 rapporte les rkultats des échantillons rmin, le
tableau no5 int&esse les pr6lèvements mm-en.
.*. / . . .
I
-

Tableau no4 : Analyses bromatologiques des échantillons nmizx“
Bxtières sèches en g/kg brut - Autres composants can g/kg sec
-A-
1
2
3
4
5
6
7
-- - - - .-..
1
8
9
x + IC
t--
Pkt. sèches
942,4
959,2
963
948;3
912,2
958,4
706
i 946,2
926,8
919,4 5 62,7
Nat. tiérales
47,7
169,9
93,7
86
100,5
83,8
69,5
'
-
346,l
124,7 t 78
FSat. organiques
952,3
830,l
906,3
914,o
899,5
916,2
930,5
I
-
653,9
875,3 f. 78
Mat. grasses
15,3
14,4
24,O
14,4
838
11,s
10,9
l
15,4
13,3
14;2 5 3,2
%t. protéiques
31,7
35,5
135,4
46,O
48,0
46,9
49,s
115,8
90,9
66,G z!z 29
I%t. cellulosiques
396,7
377,9
312,9
405,8
379,6
408,7
404,o
373,9
495,l
394,9 rt 36
E N A
508,6
402,3
434
447,8
463,l
449,l
466,l
54,6
403,2 -I 117
cil
3,79
7,48
6,21
435
7,55
3,65
4,24
5,94
5,15
5,39+
1,14
P
0,28
0,60
1,46
0,lO
0,Ol
2,49
0,33
1,57
0,91
0,86-r
0,63
Insol. chlorhydrique
141,9
37,9
32,4
42,2
44,9
40,4
293,6
90,4 -r 90
Pkrt. sèches
925,5
953,3
954,6
892,8
899,7
956,5
807,9
891,6
928,4
912?2 k 36
&i-t. minérales
43,6
52,7
90,9
70,5
60,2
49,1
68,3
153
155,2
82,6 2 32,9
!t. organiques
956,4
947,3
909,l
929,5
939,8
950,9
931,7
847
844,3
917,3 iI 33
Mat. grasses
16,2
15,2
20,4
14,4
15,4
12,l
12,2
24,6
18,2
16,s r 3,o
H.zt. protéiques
f2j,6'i-. 29 \\
63,6
68,4
132,0
64,6
78,3
SO,4
60
165,l
106,8
M-t. cellulosiques
411,7
392,3
384,2
412,9
454,3
443,6
394,6
311
551,0
417," -t 49,8
E N A
469,9 471,4
372,s
437,6
391,8
444,8
464,9
346,3
168,8
296,4 iz 74
ca
4,52
5,16
8,64 / 3,4
4,72
2,99
4,09
5,95
3,68
4,792 1,3
P
0,34
0,24
1,41
0,12
0,24
0,36
0,31
1,47
1,41
0,652 0,4
Insol. chlorhydrique
I
31,2
35,9
~ 19,8
19,8
66,4
102,5
39,9 zr 24,3
. ,
, ,
, , ,
//,
, ,
, ,
8,
, / ,

88.

,
L
*
.
Tableau no5 : Analyses brcxmtologiques des échzmtillons 'irumen'7
F!&i&es sèches g/kg brut - Autres coqmsants en g(kg sec
1
2
3
T 6 7 8 9 XkIC5%
-1_
Mst. sèches
125
150,3
121-g
140,7
%Ut-. mirkrales
110,l
86,2
KG,6
122,7
87,3
101,s
122,5
177,a
144,S
118,l
+ 22,2
Mrit. organiques
889,9
913,s
890,4
S77,3
912,7
898,5
877,5
822,2
855,2
881,9
22,3
M3t. grasses
18,l
12,2
39,l
17,7
9,3
lLcsl
19 ,o
3â,7
22,9
21,2
8, 3
IQt. prctGiques
59,2
38,8
154,7
105,3
51,l
47,7
55,7
167,9
124,4
89,4
38,2
Jl
Mat. cellulosiques
394J
428,l
258,6
361,7
445,4
32954
306,O
313,2
:382,4
361,l
46,3
E N A
417,9
434,7
438,O
392,6
406,9
477,3
496,s
302,4
325,5
410,2
49,o
ca
12,2
6,88
13,03
830
7,36
6,16
6,66
4,57
6,87
7,97
2,15
P
3,53
2,97
3,6S
132
1,55
1,44
2,19
3,82
2,55
cl,31
Insol. chlorhydrique
39,l
37,9
35,l
31,8
35,s
46,J
SI,9
91,7
75,8
49,4
15 ) .9
Mat. sèches
127,s
-
136,9
103,7
151,2
MS-t. minérales
91,5
82,4
83,2
113,8
76,3
113,o
124,5
205,4
139,s
114,4
3 1
Mat. organiques
908,s
917,6
916,s
886,2
923,7
887,O
875,5
794,6
S60,2
885,5
3 1
I%t. grasses
15,5
13,l
41,2
17,8
10,o
18,7
16,6
27,9
16,2
19,?
7,3
Mat. protéiques
c 3
69,4
65,9
180>2
95,7
88,7
79,3
64,2
165,4
121,5
103,4
33,3
ht. cellulosiques
419,2
420,7
281,s
393,7
448,8
371,3
324,5
311,o
397,s
374,3
43,6
E N A
404,4
417,s
413,6
379,0
376,2
417,7
470,2
290,3
325,O
382,2
41,4
c a
7,21
6,77
a,84
533
2,52
5,35
5,83
7,26
5,79
6,lO
1,35
P
3,67
3,41
3,76
1,04
2,1?
1,SO
1,94
3.,57
4,51
2,85
0,91
Insol. chlorhydrique
28,2
31,5
20,l
21,5
27,2
4S,7
46,4
108,l
74,3
45,l
22,4

- 16
Les amlyses bmmtologiques intkessant des pr@wements sur les deux
parcelles m-&rent qu'on a bien à faire ci deux types particuliers de
@turage. Les différences essentielles portent sur les taux de mtières
protéiques plus élevés en C3 en raison de l'abondance de légumineuses
(Zornia) dans cette parcelle.
,
On note égalerrent un taux de matières minérales et particulièrement
d'insoluble chlorhydrique plus élevé en Jl qu'en C3. Si l'on compare
mintenant pmr chacune des parcelles les rkultats bromtologiques des
échantillons %ain" et %-ment', on note en ce qui concerne les mtières
protéiques que leur taux est en général plus élevé dans l'échantîllo~
rumen mis que les différences sont d'qleur inégale suivant la saison
(cf. graphique).
Si l'on admet que la distance entre les deux courbes rmrque les
possibilités de choix de l'animal, on voit que celui-ci est restreint en
saison sèche chaude (l'animal consorme tout ce qu'il trouve) en debut
d%ivernage (toutes les parties de la plante sont également ap&ées)
alors qu'il est ôtant en fin de saison des pluies et au cours du début
de la saison sèche.
'Un autre fait intéressant à souligner est l'abondance des matières
minérales et de l'insoluble chlorhydrique au debut de la saison des pluies
ce qui s'est produit pour les missions 8 et 9.
L'animl .ibsorbe alors beaucoup de sable (les jeunes plmtules sont
encore tout près du sol) et on retrouve une gmnde quantité de silice dans
les mtikes fkales, On sait que cette période qui correspond à ce qu'on
a parfois ap+lé "la crise de juillet" est en général très défavorable pour
.
1'anurUl. L'absorption irmc&rée de sable pourrait s'ajouter aux au-tms
facteur invoqués pour expliquer la rralnutrition périodique et transitoi~
obserke lors des premi~ms pluies,
. . /. .*.

3/4 - Digestibilité des fourrages
Elle est étudiée en fonction des deux méthodes qui, au cours des
recherches antériewnes se sont a&rées com étCar& celles donnant les
r&sultats présentant la meilleure cor&lation avec ceux des digestibilités
in vive sur muton. Il s'agit de l'équation de Lankourne et ReCtim,utili-
sant l'index f&al azoté et de la digestibilitG in vitro en 2 temps de
TILUY et TERRY.
L'fequation de Lmbourne a été 6tabli.e ,i la suite d'études ~r-tant
sur un grand nombre de fourrages qui ont permis d'établir une relation
statistique qui aurait v-aleur génGrale :
YNO = 2,04 - 0,24 Xn + 0,186 X n2
Xn = pomcentage d'azote contenu dans la matière organique
des fécès
YMO = index fécal azoté
On passe de l'index fécal azoté à la digestibilité de la matière
organique par la relation
lx0 = .+g+ x 100
L'équation de Lanhurne conduit à la digestibilité de la mtière
organique, mis à l'aide d'une équation de corrélation établie sur 57
couples de données et ayant la form ci-après : àMS vivo = 0,951 dM0
Lambourme + 3,3, il est possible dfobtenir la digestibilité de la
mtière sèche.
Izt méthode de digestibilité in vitro utilisée a déjà été décrite
.
dans les chapitres znté-rieurs.
Elle porte uniquement sur les échantillons de fourrage rumen et les
&ultats bruts sont corrigés en fonction de l'équation de r&ression :
dMS Vivo = 0,308
dMS Vitro + 42,7
. . . / . . .

.
- l a
Ces deux méthodes et les calculs qui les accompagwrrt permttent de
dresserletableau suivant.
Tableau no6 : Digestibilité calculée de 1a'MS selon les 2 m%hodes
blr3yennes par lot)
~
ParcAnnée Méthode
Saison sèche fraîche
Saison sèche chau- Saison des pluies
de
Lamb,
54,3
s4,9
62,2
77
Vitro
57,7
57,7
1
59,o
Jl
L3l-b.
55,a
54,3
53
53,a
66,3
62,4
78
Vitro
59,a
56,6
56,5
57,l
58,i
53,7
Lamb.
54,4
58 ,o
65,9
77
Vitro
57,0
55,9
58,2
c3
-
-
I
56,2
55,6
55,4
55,6
67,6
60,l
78
Vitro
59,9
55,6
55
56,5
59,l
55,5
On remrque que d'une façon générale, les deux méthodes donnent les
&sultats qui évoluent dans le II&IE sens d'une saison à l'autre, mis
pour "le Izmkmrne" l'amplitude des variations est plus importante.
Entre les deux parcelles, les différences de digestibilité de la
nnatière sèche sont peu importantes. Semiritenantà peuprès constante
pendant la saison sèche, la digestibilité s'élève sensiblement durant la
saison des pluies et particulièrement à son début.
.
l *. /
. . .

- 19
3/5 - Consmtiori de matière sèche
Les quantités myennes de matière seche consonur&s journellement sont
calculées à l'aide de la relation :
consormwtion MS = élimination fécale (de MS/J)
3?ndigestible (p.100 de MS)
Etant dom& que les deux méthodes de digestibilité donnent des r&ul-
tats parfois différents, mus allons p&senter, dcans le tableau suivant
deux skies de r&ultats correspondant à chacune des &thcdes.
Tableau no7 : Consommtion jownali&e de MS en kg par 100 kg de poids vif
calculée à partir de l'équation de Lamboume et de la diges-
tibilité in vitro 6~~yenne. par lot)
-.%rc Année MÉt'kmode Saison sèche fr?ziche
Saison sèche chau- Saison des pluies
d e
.
Lamb.
3,12
3,17
3,50
77
Vitro
3,38
3,38
3,23
Jl
Lmb,
2,89
3,01+
2,79
2,18
2,80
2,40
78
Vitm
3,18
3,20
3,02
2,311
2,26
1,95
Lamb.
3,06
2,YO
2,55
77
Vitro
3,24
2,76
2,08
c 3 I
Lamb.
3,07
2,87
2,46
2,57
I 2,43
1,77
*
-1
l
78
Vitro
3,12
2,87
2,43
2,63
1,93
1,59
-
-
..* /
.*,

- 20
L,es &sultats individuels et non les myennes par lots prkentées
daks le précédent tableau, ont été traités par analyse statistique par la
méthode des blocs complets. Les diff&ences entre pL&rcelles dsune part et
entre saison d'autre part ont ainsi pu être mises en &idence. Les ccalculs
ont été faits pzur chaque année d'expérience (1977-1978) et pour chaque
méthode de digestibili.tG utilisée &mbourne et Vitro) et ont permis de
dresser le tableau suivant,
Tableau no8 : Résultat des calculs statistiques
fmnée ),&-J-&e ‘OWaison r?arcelles Camparaison misons interaction pucelle
Jl - C3
x par saison
Lznb.
1
,_ FI8 = 8,6?
S 1 % FI; = 0,06
NS
2
FIa = 3,24,
NS
77
Vitro
1
F18 = 19,25
S Woo F1; = 6,91
Sl%
2
F18 q 3,97
S 5 %
Lmb.
FS8 = 1,32 NS
5
F36 = 6,29
S l"/,, F3; = 1,53 NS
7 8
Vitro
1
F36 = 4,57
5
S 5 % F36 = X,76
.
. . . / . . .

- 21
4 - DISCUSSIONS ET CONCLUSIONS
D'une faqon générale, si l'on tient compte des difficultés rencont&es
tant a niveau de l'expérimentation sup le terrain, qu'à celui des analyses
et de leur interp&tation, on peut dire que les &sultats sont coh&ents.
Dans l'ensemble, les consorrmztions mesurées sont supérieures à celles
qui sont g&-&&ment admises (2,5 kg de MS par 100 kg de poids ~3).
En effet, si l'on effectue une rwyenne de toutes les mesures effec-
tuées dans l'année, on obtient respectivement en fonction du '%&XXFIE"
et du 'tVitr<?'i les données suivantes :
Jl
3,26
3,33
1977
E
2,83
2,59
-.
'Jl
2,68
2,65
1978 z
2,52
2,42
-
On remwque d'abord que la consorrrr&ion en 1978 a été plus faible
qu'en 1977 et ceci est en parfait accord avec les données pluvio&triques
déjà soulignées (hivernage 76 : 27 jours de pluies et 369 mm, hivernage
78 : 18 jours et seulement 270 mn).
Les calculs statistiques mntrent que l'mobserve (à lîexception d'un
cas> des diff&ences significatives dans la consomrration d'une saison 2
l'autre.
Les plus fortes consarmnations sont enregist&es au déht de la saison
sèche et les plus faibles au cours de la saison des pluies. Ces résultats
paraissent quelque peu inattendus et tendraient à mntrer s'ils se confir-
mient, que chez le zébu la nécessité de couvrir ses besoins et donc le
r-égulatew mét&olique de la consornration, jouerait un rôle prioritaire
par rapprt à l'encorhrement et au remplissage de la panse.
. . /
. l *.

- 22
Enfin la consomtion a e-té plus kyortante sur la parcelle 53 où les
graminées dominent, que sur la parcelle C3 peupl6e d'une forte proportion
de Zornia. Ceci s'explique par le fait que les légumineuses se raréfient
davantage dans le pâturage au fur et 2 mesure de l'avancement de la saison
sèche, et qu'également leur valeur alimentaire est supérieure à celle des
graminées, ce qui viendrait corrobwer l'hypothèse précédente.
Cependant le point faible de ce travail réside dans les rkultats
diffkents fournis par l'une et l'autre m&hode de digestibilite.
Il est permis de penser qu'une des m6thodes est plus correcte que
l'autre. Dans le cas présent, et bien qu'elle ne soit pas excm$zecritique,
notre préférence irait plutôt à la méthode de Lambourne en nous basant
sur les arguments suivants :
- comme il appara?t dans le graphique (El, la tithode de Lambourne donne
par rapport au Vitro, des coefficients de digestibilité plus faibles en
saison sèche et nettement plus illevés en hivernage, ce qui semble confor-
me à la nature des choses, les fourrages consommes en saison sèche et en
hivernage étant de composition radicalement diffkente ;
- l'équation de corrélation utilisee pour "corriger" les résultats bruts
obtenus après la fermentation in vitro a Cte établie à partir de 45
couples de digestibilité in vivo et in vitro. Le coefficient de corréla-
tion entre les deux séries de données est si.gnificatif au seuil de 1 %
f= 0,599) mais il n'en reste pas rroins que le nuage de points est assez
dispersé de part et d'autre de la droite de régression.
Dans certains cas, entre le point obtenu après correction et le point
théorique qui devrait se situer sur la droite, on a noté une difference de
7 à 8 % en waleur absolue sur la digestibilité de la matière sèche. Une
telle différence entraîne une erreur relative allant jusqu's 17 % sur les
mesures de consomwtion.
. . ./ . . .

- 23
L1équztion de corrélation utilisée dans les p&sents calculs n'a
qu'une form provisoire. De nouvelles données sont obtenues au fur et à
mesure que se poursuivent les exp&imntations de digestibilité. Il est
certain que dans l'avenir une approche plus fine pmma être tentée et
que plusieurs équations seront obtenues en yzmupant les fourrages ou
les aliments en categories particulières.
En dÊfinitivc, l'exp&imentation, objet de cet article, ne constitue
donc "qu'une première" entachée encore par nombre diimperfections qui
paraissent pouvo11?, dans l'avenir, être attënuées de façon smsible.

- 24
R E S U M E
Ce travail a pour objet de presenter les résultats des recherches
concernant la consomtion journalière des besoins entretenus au @turage
et la digestibilité des fourrages ingérés,
Il a et6 pursuivi durant 2 années consecutives et au cours de trois
périodes de l'annee, sur deux types de @turage de composition floristique
diff&ente.
L'oxyde de &mme a servi de marqueur pour mesurcrl'élimination fécale
joumali&e, et la digestibilité des ingestats a été appréciee par deux
méthodes : digestibilité in vitro et équation de tibourne utilisant l'index
fécal azoté. Les animaux d'expérience étaient des taurillons zebus Cobra
Sgés de 2 2 3 ans.
La consommation journalière de matière sèche a vari6 en fonction de
l'année, de Sa saison et du type de pâturage. D'une façon gen&ale, les
consonmtions enregistrées sont sup@rieures à celles qui sont &néralement
admises soit 2,5 kg de rratière sache par 100 kg de poids vif.
. . . / . . .

- 25
RESUME EN ANGLAIS
In the present study the results concerming the daily pas-turc intake.
of Z&J cattle and their digestibility are reported and discussed.
The resaerchs were cairied on for two consecutiv$s years and during
three season of the years. They concerned ~WJ pastures of different _
pattern. Chromic oxyde (Cr203) was used in fecal elimination approxirr&ion ;
the in vitro method and Lambourne equation to expres the intacke of dry
mtter varied according to the year, the season and the pasture. In pener=al
way the observed intackes W??X u?per thon those generaly accepted..
. . ./ . . .
i
i

- 26
B I L B I O G R A P H I E
- LAMEWRIE (L.J.1 et RE4RDON /T,F,) - The use of chmmic oxyde ancl faecal
nitrogen concentration to estima-te the pasturx intake of Merino Wethem.
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- PUGLIESE (P.L.), DIALL.0 (S.1 et CALVET CH.) - Nutrition des bovins tropi-
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mtion et apprkiation de la digestibilité et de Ia valeur alimsntaire
des foumages.
lère partie : Introduction - Objectifs - i%thodes
Rev.Elev.&d.vét. Pays trop., 1976, 29 (2) : 149-156,
2ène p;u?tie : Comparaison de cinq méthodes d'appr&iation de la digesti-
- bilité des aliments du bétail. Rev.Elev.%d.vét.Pays trop., 1976, 29 (3) :
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R



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