REPUBLIQUE DU SENEGAL _____----- LA45 ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
_____-----
LA45
MINISTERE DU
DEVELOPPEMENT
RURAL ET DE L’HYDRAULIQUE
INSTITIJT SENEGALAIS DE
RECHERCHES
AGRICOLES
(ISRA)
DEPARTEMENT DE
RECHERCHES
SUR LES PRODUCTIONS ET LA
SANTE ANIMALES
LABORATOIRE NATIONAL DE
L’ELEVAGE
ET
RECHERCHES VETERINAIRES
B.P 205
DAKAR - HANN
LES MOLLUSQUES HÔTES JNTERMÉDIAIRES DE TRÉMATODOSES
HUMAINES ET ANIMALES A RJCHARD TOLL (DELTA DU FLEUVE
SENEGAL) :OISTRIBUTION ET EVOLUTION DANS LES DIFFERENTS
SYSTEMES EPIDEMIOLOGIQUES AQUATIQUES.
Par
*O.T. DIAW
*G. VASSILIADES

*M. SEYE
*Y. sm

REF. N” 01 /PATHO.ANIM.
Janvier 93
* Service de Parasitologie.L.N.E.R.V.(I.S.R.A.) B.P.2057 Dakar

RESUME
A Richard Tell, le réseau hydrographique est très dense. Il est
constitue par le fleuve Sénégal, le marigot de la Taouey, le canal de la Taouey
et les canaux d’irrigation et drains de la C,S,S.
La prolifération des Mollusques observée dans le Delta est
particulièrement nette à Richard Toll au niveau de ces points d’eau qui
constituent des systèmes épidémiologiques aquatiques caractérisés par une
forte fréquentation humaine et animale, et la présence de l’eau toute l’année.
Bulinus truncatus, I,ymnaea. natûlensis et Biomphalaria pfeifferi sont
les principaux pulmonés rencontrés.
Cinq enquêtes ont été effectuées en Mars, Juillet, Décembre 1990 et en
Mai , Juillet 1991. Pour l’ensemble des 5 prospections 13841 Mollusques ont été
récoltés dans les proportions suivantes : Lymnaea natalensis (20%),Bulinus
truncatus (lO%),Biomphalaria (69%) et 1% d’autres bulins (B. globosus, B.
forskafii,B. senegalensis).
Les bulins et Ies Biornphalaria ont été testés et seuls ces derniers sont
trouves infestés avec des cercaires de Schistosoma mansoni.
Chaque systéme épidémiologique est caractérisé par l’abondance des
Mollusques et leur tüux d’infestation.
-Le systéme irrigué des canaux de la C.S.S. renferme 10153 Mollusques(soit
73%) dont 7661 Biomphalaria qui ont un taux d’infestation global de 27%.
-Le marigot de la Taouey a 2 156 Mollusques(soit 16%) dont 1098
Bionlphalaria avec un taux d’infestation de32%.
-Le canal de la Taouey a 1076 Mollusques(soit 8%) dont772 Biomphalaria
avec un taux d’infestation de 19%.
-Le fleuve a une population de 456 Mollusques(soit 3%) dont 66
Biomphalaria avec un taux d’infestation de 42%.
Des Fluctuations saisonnières sont observées en ce qui concerne
l’abondance des Mollusques et leur taux d’ infestation.
Mai et Juillet 1 VV 1 sont les périodes où les Mollusques sont les plus nombreux
( 42% et 24% de la récolte globale).. C’est en Décembre que la population est la
plus faible ( 4%).
C’est en Mars et Juillet 1990 et en Mai 1991 que l’on observe les taux
d’infestation les plus élevés( 17 a 75%).
La transmission se fait au niveau de tous les systèmes epidemiologiques
et
le taux d’infestation varie en fonction de la période et du point d’eau.
Le fait marquant est la colonisation progressive du fleuve par les
pulmonés et les risques d’ estension de la bilharziose intestinale.
Une surveillance malacologique et épidémiologique savere nécessaire
au niveau de ces points d’eau de Richard Toll et du Delta.
MOTS CLES
Mollusques. Systémes épidémiologiques. Cours d’eau. Fleuve. Marigot. Canaux
d’irrigation. Schistosome. Transmission. Trématodoses. Delra du Fleuve
Sénégal. Richard Toll.Sénégal.

Les
Mollusques
hôtes
i n t e r m é d i a i r e s d e
Trématodoses humaines et animales à Richard Toll
(Delta du fleuve Sénégal) : Distribution et évolution
dans les différents systèmes épidémiologiques
aquatiques.
1) INTRODUCTION
Suite à l’endémie de bilharziose intestinale qui sévit à Richard- Toll
depuis 1989( 2,15,16) une première enquête malacologique, a permis de,
constarer la prolifération des Mollusques pulmonés ( 6) et d’étudier la
distribution et le rôle épidémiologique de Biomphalaria pfeifferi hôte
intermédiaire de Schistosoma mansoni
L’objectif de ce présent travail est d’ étudier 1’ ensemble des Mollusques
pulmonés au niveau des différents points d’eau de Richard Toll : distribution,
évolution et dynamique des populations
A Richard Toll le réseau hydrographique est très dense. 11 est
constitué par :
-le fleuve Sénégal qui longe toute la ville.
-Le marigot de la ‘P;1ouey,avec son lit sinueux reliant le fleuve Sénégal au Lac
de Guiers.
-Le canal de la Taouey ,qui est une rectification du tracé du marigot de la
Taouey. Canal rectiligne reliant le fleuve Sénégal au Lac de Guiers.
-Les canaus d’irrigation et drains de la Compagnie Sucrière Sénégalaise
(C.S.S.).
Tous ces points d’eau, essentiels pour les populations de Richard Toll,
connaissent de très fortes fréquentations humaines et animales . Ils
constituent des “systèmes épidémiologiques aquatiques” où les prospections
malacologiques sont effectuées.
Cette étude a été réalisée en collaboration avec 1’ORSTOM dans le cadre
de son programme de recherche “L’eau et la Santé dans le contexte du
développement” qui bénéfice d’un financement du ministère de
la
recherche et de la technologie.
II) MATERIEL ET METHODE
1)Zones d’étude:les systémes épidémiologiques aquatiques
et les sites de prospection(cf.carte 1 et tableau n“1)
Au niveau de chaque réseau aquatique (fleuve, marigot de la Taouey,
canal de la Taouey et canaux de la C.S.S.) des sites
de prospections
malacologiques ont été choisis en fonction de la facilité d’accès et des
fréquentations humaines et animales.

TABLEAU No1 : LES SYSTEMES EPIDEMIOLOGIQUES AQUATIQUES ET
LOCALISATION DES SITES DE PROSPECTION
2
1
2
1
3 4
5
2
- - - - -
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- - - - - - - -
TABLEAU NY ;LES SKTENES EPIDEMIOLOGIQUES AQUATIQUES
3
-
-
El’ LOCALISATION YES SITES DE PROSPECTION
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4
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5
par quartier par quartier Sites
/Systeme
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NDIAGIJE
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2 - --,30;31;
27
I

3
Ces sites, au nombre de 3 1, sont répartis dans les différents quartiers suivant
la nature et l’importance du point d’eau .Ils sont ensuite numérotés et
groupés par zone aquatique (cf tableau II* 1).
Ces systèmes épidémiologiques aquatiques ont une écologie très variée, et
connaissent des fréquentations très différentes (en nature et en nombre) en
fonction de la situation des habitations . Les quatre systèmes
épidémiologiques aquatiques sont :
l- Le fleuve .:
C’est un cours d’eau régulier avec un débit faible. Il longe la ville sur
toute sa longueur. La végétation riveraine est presque nulle sauf à certains
endroits où on trouve des herbes sauvages, des Pistia et quelques nénuphars (
niveau du quartier Escale). Le ph est de 7.
Quatre sites ont été choisis (11” 28,29,30,31)
2- Le marigot de la Taouey .
C’est un marigot qui a un lit sinueux avec de nombreux méandres. Le débit
est très faible, à certains endroits l’eau stagne et semble polluée. La
végétation est dense sur les bords (Pistia, nénuphars, Typha, Cyperus etc).Le
ph varie de 6 à 7,5 .Il reliait le fleuve au Lac - de - Guiers, mais son cours a été
rectifié par un canal plus rectiligne. Cependant les anciens méandres n’ont
pas été supprimés et restent toujours en eau .
Six sites ont été choisis . (n”15,16,17,18,19,20)
3- Les canaux d’irrigation et drains de la C.S.S.
Ce système irrigué est constitué par le canal principal Est et le canal
principal Ouest, et des canaux secondaires et tertiaires au niveau de certaines
zones et à l’intérieur du casier.
D’accès facile à certains endroits, ce canal longe presque toute la ville.
Il est assez profond et ses bords sont très riches en végétation (Graminées,
Pistia - nénuphars, Cyperus et surtout Typha etc). Quatorze sites ont été
choisis (n”1,2,3 . . . à.14)
4- Le canal de la Taouey .
C’est un canal qui a été construit pour relier directement le fleuve au Lac
de Guiers. 11 est très long et ses bords sont rectilignes,. La végétation
riveraine est moins importante que celle du marigot (Pistia, nénuphars et à
quelques rares endroits des Typha ). Le ph est de 7 à 7,5 . Sept sites ont été
choisis (n”21,22.... 27) .
Toutes ces zones aquatiques sont pérennes, et leur évolution ne dépend
pas directement de la pluviométrie .
Les fluctuations des régimes des eaux sont très faibles de même que les
variations de niveau d’eau.
2) Récolte des Mollusques et abondance relative.
Les prospections sont faites au niveau des sites choisis par deux personnes, à
l’aide d’une épuisette et des pinces . Les Mollusques sont recherchés dans la
végétation aquatique, sur les différents supports et au fond de l’eau pendant
15 minutes par site.
L’ensemble des Mollusques récoltés dans les différents sites d’un système
aquatique donné, constitue l’abondance relative au niveau dudit système .

On esprime la densité au niveau d’un site, par le nombre de Mollusques
récoltés par une personne pendant 1 heure .
Seuls les Lymnees, les Bulins et les Biomphalaria ;Ont été récoltes,mais
cependant on note la présence et l’abondance des autres Mollusques.
Au total il y,a eu 5 prospections : Mars, Juillet et Décembre 1990 et Mai
et juillet 1991.
3) Identification des Mollusques et Taux d’infestation
Tous les Mollusques récoltés sont mis dans des pots de prélèvements et
ramenés au laboratoire pour être identifiés (clef de Mandahl Barth et de
Brown ) (12,l).
Ils sont groupés par espèce et par système épidémiologique puis sont comptés+
Les Bulins et les Biomphalaria sont exposés individuellement dans des
pilluliers avec de l’eau distillée, sous la lumière ( du soleil ou d’une lampe )
pendant 30 minutes pour déterminer la nature et le taux de leur infestation.
La systématique des cercaires émises est faite suivant la clef de
Frandsen et Christensen( 10) et/ou par la chétotaxie( 13,14) et l’infestation
expérimentale d’animaux.
Des Biomphalaria ont été mesurés afin d’étudier les relations entre la taille
et l’infestation.
III) RESULTATS
1) Liste des différentes espèces de Mollusques récoltés
Les prospections dans les différents sites ont permis d’identifier 10
espèces de Gastéropodes :
a) Pulmones
1- Biomphalaria pfeifferi (Krauss, 1848)
Z- Bulinus truncatus (Adouin ,1827)
3-Bulinus forskalii (Morelet, 1866)
4Bulinus globosus-(Morelet, 1866)
5Bulinus senegalensis Muller, 178 1
6- Lynmaea natalensis Krauss 1848
7- Gyraulus costulatus (Krauss, 1848)
b) Prosobranches
8-Melanoides tu berculata (Muller, 1774)
9- Bellanlya unicolor (Olivier, 1804)
c)Bivalves
10- Corbicula africana (Krauss)

5
Les pulmones, surtout Biomphalaria pfeifferi, B. truncatus et Lyrnnaea
natalemis dominent la faune malacologique . Ils sont les plus fréquents et les
plus abondants .
Les prosobranches sont moins nombreux, et se localisent surtout dans les
canaux de la C.S.S et dans le marigot de la Taouey. k densité varie d’un site à
l’autre et d’une période à une’autre .
Les bivalves( Corbicula africana) sont plus rares.
2) Distribution et abondance relative des pulmonés .
(cf.Tableau no2 et fig 1,3,5,7)
Notre étude est axée sur les pulmonés qui sont des hôtes potentiels de
trematodoses d’intérêt médical et / ou vétérinaire. Bionzphalaria pfeifferi,
Bulinus truncatus et L,vnmaea natalensis sont les 3 principales espèces que
l’on rencontre dans presque tous les sites et en grande quantité.
Les autres pulmonés, B..globosus, B..senegalensis, B..forskalii et
Gy-aulus costulatus sont très rares et bien moins abondants (densité de 0 à
2). Ils se rencontrent au niveau des canaux de la C.S.S. et le marigot de la
Taouey.Pour l’ensemble des 5 prospections, un total de 13841 Mollusques a été
récolté dont 9597 Biomphalaria pfeifferi soit 69%, 2782 Lqmnaea natalensis
soit 20%.et 1462 Bulins soit 11%
Parmi les bulins, B. truncatus est l’espèce la plus fréquente et la plus
abondante (1345 individus soit 92%).
Pour Gy-aulus costulatus seuls 30 spécimens ont été récoltés au niveau
des canaux de la C,S,S.
En ce qui concerne l’abondance des Mollusques et leur distribution au
niveau des 4 systémes aquatiques, c’est le systéme irrigué de la C.S.S.( canal
principal
e t c a n a u x 2e) q u i h e b e r g e
l ’ e n s e m b l e d e l a f a u n e
malacologique( 10 153 Mollusques soit 73% des pulmonés récoltés.) Les autres
zones aquatiques, le marigot de la Taouey, le canal de la Taouey et le fleuve,
ne renferment que de très faibles populations de Molluques avec
respectivement 2156 pulmonés soitl6%, 1076 pulmonés soit 8% et 456
pulmones soit3%.
Chaque systéme épidémiologique est défini par l’abondance des Mollusques
et leurs variations saisonniéres.Le systéme des canaux de la C.S.S est plus
riche en Mollusques dont les Biomphalaria
sont de loin les plus
nombreus.Par contre le fleuve est la zone aquatique la moins riche avec
prédominance des Lymnées et des bulins.(cf. figures no 1,3,5,7 en Annexe)
3) Infestation des Mollusques
(cf.Tableau no2 et fig 2,4,6,8,)
Les bulins et les Biomphalaria ont été testés, et seuls ces derniers ont
révélé une infestation avec des cercaires d’intérêt médical et /ou vétérinaire.
E n e f f e t l e s B i o m p h a l a r i a s o n t f o r t e m e n t i n f e s t é s p a r d e s
furcocercaires de Schistosoma
mansoni, et cette infestation varie d’un
système à l’autre et d’une période à l’autre.
Au niveau de chaque systéme épidémiologique le taux d’infestation varie
d’une période à l’autre.En général c’est en Mars 1990 et en Mai 1991 que les
taus d’infestation sont plus élevés(45 à 58% en Mars et 31 à 75% en Mai)
C’est en Decembre qu’ il y’a moins de Biomphalaria et c’est à cette période
où les taux d’infestation sont les plus faibles (cf. figures n”2,4,6,8 en Annexe)
Durant les cinq périodes d’étude, les taux d’infestation les plus forts sont
rencontrés au niveau du fleuve (75% en Mai 1991) et du marigot de la Taouey
(58% en Mars 1990)

6
1 1
1
2
3
4
5
6
7
8
1
I
;
I
1

,
I
I
I
TABLEAU N” 2 : ABONDANCE RELATIVE DES MOLLUSQUES ET LEUR
-~- -..-
3- INFESTATION PAR SYSTEME EPIDEMIOLOGIQUE ET PAR PERIODE
4
-_
~_ _.._ .-.------~_-~_-..----- -.-~-
-~-
5
Jui-90
Déc-90
Mai-9 1
Jui-9 1
TOTAL
ABONDANCE RELATIVE DES MOLLUSQUES
9
Lymnée
131
1 278
324
367
549
1624(16%)
--
Il01
-
1 Bulins
I 292 I 7:)
230
I
.----.,.-
60
182
843(8%)
~~ISYSTEME
I
I I BiomDh
.
1 638 1 1855 1 135 1 1536 1 3497 1 7661(7E i%)
- -
I 2 ~IRRIGUE
TOTAL
1
- - 1061
1 2212 1
519 1 2133 1 4226
10153(73%)
I 13 ~CANAUX I
INFESTATlON D E S BIOMPHAlARlA 1
p1C.S.S.)
INb Testés
1 621
1 1052 ]
122
1 1474 1 2 8 3 9
1
1011
1
15
Nb Infestés
289
317 39
252
782
1679
-~
16
TX Infest
45,53% 30,13% - 32%
17%
27,54%
27,48%
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1
8
?
ABONDANCE RELATIVE DES MOLLUSQUES
--~.
Lymnée
4 9
27
48
284
317
735(34%)
Bulins
88
11
18
95
111
.~._~.
---_--- -~ .___..__-
323(15%)
Biomph -
151
211
6
Ysi- 332
I_-.---.- .--.. -_
1098(51%)
-, TOTAL
288
249
72
787
760
2156(15,5%)
INFESTATlON DES BIOMPHAlARlA
--~
,
/
241
Nb Testés
1
125
-.~
161
1
6
1
389 -1
330
.-. --_
1
1011
la-
] Nb Infestés 1 .-.-. 73 1 28 1 0 1 120 1 __._ 103 --- L 221 1
------.-
1261
ITx Infest
1 58.40%1 17.3
0
I
73
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190(18%)
I_ -~-.~
5
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I
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I_-
I
57
1
1
284
601
1076(7,7%)
I
INFESTATION DES BIOMPHALARlA
1341
fNb Testés
1 71 1 37 1
0
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I
I
I
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I
I
7J”\\J,L%)
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---- 3
~.-
28
TX Infest
50%
0 %
75%
10,30%
42,42%

7
4) Variations saisonniéres
Globalement pour l’ensemble des 4 systémes épidémiologiques c’est en
Mai 1991 et juillet 1990 et 1991 que les Mollusques sont les plus abondants
avec respectivement 3378 spécimens soit 24%; 2518 spécimens soit18%; et
5 118 spécimens soit 42%. (Cumul global des 5 prospections) .
C’est en Décembre que les Mollusques sont les moins nombreux (609
spécimens soit 4%)
Au niveau de chaque systéme épidémiologique on observe cette variation
saisonniére.Les canaux de la C.S.S.et le marigot de la Taouey sont les zones les
plus riches en Mollusques. (cf.figures 11”1,3,5,7 en Annexe).
Ces mêmes variations saisonniéres sont aussi enregistrées en ce qui
concerne l’infestation qui varie d’un système épidémiologique à un autre et
d’une période à une autre.(cf.figures II” 2,4,6,8 en Annexe).Le marigot de la
Taouey et le canal de la Taouey sont les plus infestés ,Mars et Juillet sont les
périodes où les taux d’infestation sont plus forts.
5) Distribution des Biomphalaria en fonction de la taille;
et relation avec leur infestation.
Quatre milles Six( 4006) Biomphalaria
récoltés durant cette étude ont été
testés, puis mesurés (diamètre de la coquille) après avoir séparé les positifs
(infestes avec Schistosoma mansoni) et les négatifs.
Les Mollusques sont groupés en fonction de leur taille qui varie de 3
mm à 14 mm (cf Tableau 11”3).
Ce sont les Biomphalaria de taille moyenne (6 à 8 mm) et de grande
taille (plus de 8 mm) qui sont les plus nombreux représentant -U% et 5 1% de
l’ensemble des Mollusques étudiés.
C’est dans ces groupes que l’on enregistre le plus grand nombre de
Biomphalaria infestés (36% et Gl%), et les taux d’infestation les plus élevés
.(cf. tableau nu4 ).
IV) DISCUSSION
La prolifération des Mollusques pulmonés constatée au niveau du Delta
après la mise en service du barrage de Diama (3,5) se confirme à Richard Toll.
Bien que trop fragmentaire pour réaliser une étude longitudinale de la
dynamique des populations des pulmonés, les résultats des 5 prospections
donnent des indications sur l’évolution des peuplements de ces zones
aquatiques (distribution, abondance relative, infestation).
Au niveau d’un systéme épidémiologique donné,les variations de densité
d’un site à un autre sont moins grandes que celles d’un systéme à un autre.
Trois principales espèces ont été identifiées et colonisent presque tous les
points d’eau avec souvent de fortes densités (jusqu’à 250). Ce sont
Biomphalaria pfeifferi, Bulinus truncatus et Lynmaea natalensis. Ils sont
plus abondants au niveau des canaux de la C.S.S. Biomphalaria pfeifferi est
l’espèce dominante à toutes les périodes ( 57 à 83% des Mollusques récoltes)
sauf en Décembre où les I,Jmnées sont plus abondantes avec 63% de la
récolte.(récolte globale durant les 5 prospections et dans les -l systémes)

ce même Mollusque(Biomphalaria) est dominant au niveau des
systémes épidémiologiques( 5 1 à 75% de la population) sauf dans le fleuve où
les Lynlneés sont les plus nombreuses (45%)*
D’une période à l’autre on observe une certaine constance en ce qui
concerne les zones aquatiques les plus riches en Mollusques(le systéme des
canaux de la C.S.S et le marigot de la Taouey,).
D’autres études plus globales menées au niveau de tout le Delta et le Lac-
de Guiers en 1989-199 1,ont aboutit aux mêmes résultats : les Biomphalaria
sont dominants (60 à 70%) et sont plus abondants dans les zones aménagées
(canaux d’irrigation et drains) ( 7,s).
En ce qui concerne les fluctuations saisonniéres au niveau des
systémes épidémiologiques, certains facteurs tels que les variations de
températures (17) et/ou la crue périodique au niveau du fleuve, peuvent
influencer l’évolution des Mollusques (distribution et abondance).
Concernant l’évolution des systèmes épidémiologiques le fait le plus
marquant dans cette étude est la colonisation progressive du fleuve par les
Mollusques, en particulier Biomphalaria pfeifferi signalé pour la première
fois au niveau du Fleuve Sénégal. Ces mêmes observations sont faites au
niveau des autres cours d’eau naturels du Delta ( le Lampsar et le Gorome) (8).
Les conditions deviennent de plus en plus favorables pour l’installation
et le développement des Mollusques pulmonés au niveau des différents points
d’eau. Les derniéres enquêtes en 1992 ont montré une forte évolution de la
densité de ces mollusques au niveau du fleuve( 9) +
Les canaux de la C.S.S. et le marigot de la Taouey sont plus favorables à
L’évolution des Mollusques surtout des Biomphalarkz et des Z,Jrmnées.
Cependant les 4 systémes épidémiologiques évoluent tous de la même façon ,
du fait que l’eau y soit perrenne toute l’année.
LJne étude réalisée au niveau du “systéme des mares temporaires” de la
zone de Richard Toll,montre de nettes différences quant à la nature et la
densité des populations de Mollusques. La faune malacologique est composée
uniquement de bulins (B.senegûlensis et B.trruncatus) et en faible quantité.
L’évolution de ce systéme est gouvernée par un certains nombre de
facteurs(quantité d e s pluiesnature d u sol,température d e l ’ e a u e t
l’évaporation etc.) (7,8) w
En ce qui concerne l’infestation des Mollusques, les Biomphalaria et
les bulins ont été testés et seuls les Biomphalaria ont été trouvés fortement
infestés avec Srnansoni (10 à 75% au niveau d’un système épidémiologique,
et 0 à 100% au niveau d’un site). Cette situation correspond à l’endémie de
bilharziose intestinale qui sévit à Richard Toll depuis 1989. La transmission
se fait au niveau de tous les systèmes épidémiologiques et à toutes les
périodes. Mais en Décembre la transmission se fait entièrement dans les
canaux de la C.S.S. qui concentrent l’ensemble des Biomphalaria avec 1.111 taux
d’infestation de 32%. 4
Pour l’ensemble des 5 prospections,le taux global d’infestation par
systéme épidémiologique le plus élevé est enregistré au niveau du
fleuve(q2%).Dans les autres systémes ce taux est plus faible avec 32% pour le
marigot de la Taouey,27% pour les canaux de la C.S.S.etlg% pour le canal de la
Taouey .Cependant le taux élevé de 42% des Riomphalaria du fleuve n’est pas
alarmant car la population globale est trés faible avec un total de 66
spécimens localisés dans 2 à3 sites.
On observe une certaine fluctuation dans I’infestation des
Biomphalaria par S, mansoni d’une période à l’autre. C’est en Mars 1990 que
le taux d’infestation est le plus élevé, correspondant au début de L’épidémie .
Par la suite on assiste à une diminution progressive de ce taux d’infestation

1 0
(22 à 25% en Mai et Juillet 199 1). Une enquete en Juillet 1992 donne un taux
global d’infestation de 14% (9). Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette
diminution : traitement des malades, diminution des charges parasitaires,
éducation sanitaire, faible infestation des Mollusques par les miracidiums . . .
etc.
Pour ce qui est des bulins, seuls les B. truncatus et les quelques B.
globosus ont été testés et sont tous négatifs en ce qui concerne les
infestations d’intérêt médical et vétérinaire .Cependant ils interviennent
dans la transmission de certaines trématodoses au niveau de la zone :
- B. dobosus intervient dans la transmission de S. haematobium et S .bovis.
- B. truncatus est l’hôte intermédiaire de Paramphistomunz
microbothrium,
- B.forskalii est l’hôte intermédiaire de S. bovis*
- Lymnaea natalensis non testé est hôte intermédiaire de Fasciola gigantica
(douve geante du foie) .
Pour les trématodoses animales il faut signaler les fortes prévalences
de Distomatose, de Schistosomose et de Paramphistomoses au niveau de
Richard Toll et environs (8).
L’étude de la taille des Biomphalaria a montré que 94% des Mollusques
ont une taille de plus de 5 mm, et que 97% des spécimens infestés
appartiennent à ce groupe.
Les taux d’infestations les plus élevés (46 à 64%) sont enregistrés chez
les Mollusques de grande taille.
Ces mêmes observations ont été faites au Mali par Godefroy et Madsen
en 1990 avec des Biomphalaria pfeifferi( 11) et par Sturrock en 1973 avec des
Biomphalaria glabrata à St Lucia( 18) g
Il faut remarquer que pendant toutes les prospectionsles 75 voire 85%
des Biomphalaria récoltés au niveau des sites ont une taille de plus de 5 mm.
Ces 5 prospections malacologiques au niveau des différents systèmes
épidémiologiques aquatiques apportent des données importantes concernant
la distribution et l’évolution des Mollusques.
Cependant, il reste certain qu’une étude plus régulière sur une longue
période donnera des informations plus précises sur la dynamique des
populations de ces Mollusques (une telle étude est en cours en relation avec
les bilharzioses dans le cadre du Projet E.S.P.O.I.R. “Lutte contre les
Rilharzioses dans le bassin du Fleuve Sénégal”).
VI) CONCLUSION
Cette étude a permis de mettre en évidence la prolifération de Lymnaea
natalensis, Bulinus truncatus et Biomphalaria pfeiEferi au niveau des 4
systèmes épidémiologiques aquatiques de Richard Toll constitués par le
fleuve Sénégal, le marigot de la Taouey, le canal de la Taouey et les canaux
d’irrigation et drains de la C S S.

CARTE 1
: COMMUNE DE RICHARD-TOLL
Y
Ech. : 1120 000
Légende
\\b
-> habitations des quartiers
E : quartier Gallo Malick
\\u
F : quartier Campement
Canal principal --.-.----
G : quartier Ndombo Alarba
ouest (CSS)
: quartier Khouma
H : quartier Thiabakh
1 : Ndombo
1, 2, 3 . . . . sites de prospections
r,nsier intérieur Css
canaw' d'irrigation
Canallnrincinal

13
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14
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17.5194

ANNEXE 1 :
système canaux C.SS
Iabondance relative
4000
3500
3000
2500
2000
1500 1
1 0 0 0

5 0 0
0
mar.90
juil.90
déc.90
mai 91
juil.91
m Lymnaea
!%!@ Bulinus
n Biomphalaria
figure 1 : ABONDANCE RELATIVE DES MOLLUSQUES
infestation BIOMPHALARIA
n
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
mar.90
juil.90
déc.90
mai 91
juil.91
m négatifs
BM infestés
figure 2 : TAUX D’INFESTATION DE BIOMPHALARIA PFEIFFERI

ANNEXE 2: système canal TAOUEY
abondance relative
600
500
400
300
200
100
0
mar.90
juil.90
d b . 9 0
mai 91
juil.91
m Lymnaea ~ Bulinus D Biomphalaria
figure 3 : ABONDANCE RELATIVE DES MOLLUSQUES
infestation BIOMPHALARIA
mar.90
juil.90
déc.90
mai 91
juil.91
m négatifs
5RRI! infestés
figure 4: TAUX D’INFESTATION DE BIOMPHALARIA PFEIFFEiI

ANNEXE 3
: système marigot TAOUEY
abondance relative
mar.90
juil.90
dGc.90
mai 91
juil.91
m L y m n a e a &@8 Bulinus m B i o m p h a l a r i a
figure 5 : ABONDANCE RELATIVE DES MOLLUSQUES
infestation BIOMPHALARIA
500
400
300
200
100
0
mar.90
juil.90
déc.90
mai 91
juit.91
m négatifs
bN8! infestés
figure 6 : TAUX D’INFESTATION DE BIOMPHALARIA PFEIFFERI