I.S.R.A./D.R.P.S.A. ---s-m-___ LABORATOIRE...
I.S.R.A./D.R.P.S.A.
---s-m-___
LABORATOIRE NATIONAL Dl?, L'ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
------s-m
lu:
2057
-
DAKARlJ3AN.N
NOTE SUR L'INFECTION k BRUCELLA CHEZ LES
PETITS RUMINANTS ELEVES DANS LA ZONE
D'ENZOOTIE BRUCELLIQUE BOVINE AU
SENEGAL - ETUDES SEROLOGIQUES
PAR
KONTli, M, ;
NDIAYE, M, ;
WA2 FERNANDEZ, Ma ET TALL, A.
RCF, N”06t PATHO, I N F ,
_ ._. ._.. -.
- 1
R
E
S
U
M
É
Les auteurs étudient la prévalence de l'infection
brucellique chez les petits ruminants eltvés en contact
avec des bovins infectés par Brucella abortus, exclusi-
vement, au moyen dl] r.est au Rose BengaJc et de la fixa-.
Lion du complément.
Environ 3 p.iOO de positifs sont détectectes chez
les caprins par
la méthode
de fixation
du complément
alors que le rose Bengale est négatif pour. tous les sé-
rums testés.
La sensibilité
et l'adéquation des méthodes sont
discutées.
MOTS-CLES : Sénégal - Enzootie brucellique - Bovins .-
Ovins - Caprins - Sérologie .- Rose Bengale
- Fixation du complément - B. abortus - B.
melitensis.
NOTE SUR L’INFECTION À BRUCELLA CHEZ LES PETITS
RUMINANTS ÉLEVÉS DANS LA ZONE D’ENZOOTIE
BRUCELLIQUE BOVINE AU SÉNÉGAL -
ETUDES S É R O L O G I ~ E S
-=-z-z-=-
La brucellose animale est étudide au Sénégal depuis 1947 (5).
Ces études ont concerné principalement l’espèce bovine pour laquelle.
l’incidence à l‘échelle nationale a été établie (6), l’espèce et L E
biotype de Brucella en cause déterminés (8) et un plan de prophylaxie
proposé pour les zones les plus affectées.
Il demeure, cependant, que la première publication sur la bru-
cellose animale, datant de 1939, concerne des brebis de la Ferme de
l’Institut Pasteur de Dakar chez lesquelles des avortements à caractère
brucellique ont étk observés (13). Depuis, des enquêtes séroiogaque
ponctuelles ont été réalisCes, parmi lesquelles on peur citez celle de
ROUX et BAYLET (12) qui trouvent un taux d’infection de 1,8 p.100 chez
des moutons d’abattoir de Dakar en 1970, celles menées par le LNERV,
d’abord en 1974-1975 concernant encore 1346 sérums de brebis de.- abat-
toirs de Dakar, avec seulement 2 sérums positifs en séro-agglutination
et au Rose Bengale, puis en 1979 concernant 1660 moutons et chèvres de
la région de St-Louis avec des taux d’infection de 0,37 p.101! chez ‘Ses
ovins et 0,89 chez les caprins (7). Tous les autres diagnostics sérolo-
giques (Rose Bengale) effectués par le LNERV à ïa demande de tiers, en
général sur de petits nombre déchantillons, ont donné des résultats né-
g a t i f s .
Soir le> plan hnctériologi.qric, hicn qu’auc~~n cas d ’ i s o l e m e n t dt
Rrucella n ’ a i t bté e f f e c t u é au Sbn&gnl chez lts petits rilminant-s. plri-
sieurs r a p p o r t . font état d e l’f.dentificatinn dc Rriicci Lnrrlc1i t:rn::is chez
l ’ h o m m e (4,9,10), l’espèce de Brucella inféodée au mouton eL à la chè-
v r e , e s s e n t i e l l e m e n t m a i s n o n cxclusivemcnt
(2, 3).
Il apparaît intéressant d’évaluer le statut immunitaire des petits
:.uminants vis à vis de l’infection brucellique dans un milieu où la bru-
:~llose bovine (à B. abortus exclusivement) est enzootique. C’est l’objet
- ‘1 i)r-(:~st~nt t rnvnil mettant en œuvre des techniquchs s6rologiqucs.
MAJERIEL ET NETHODES
1 -
EFFECTIFS
EXPÉRIMENTAUX,
Deux troupeaux observatoires sont retenus en raison des intérêts
qUC préSC!ntent leurs Si.teS r e s p e c t i f s : Foyers d’infec.tion brucellique bo-
vine les plus anciens, actions directe et indirecte du climat les plus fa-
vorables à l’entretien et à la propagation des Brucelka.
Ainsi : 82 ovins et 63 caprins sont concernés sur le site de Kay-
mor dans le Département de Nioro-du-Rip, région de Kaolack ;
111 ovins et 105 caprins sont retenus à Kolda.
II
-
PRELÈVEMENTS,
Les prises de sang et l’extraction du sérum sont réalisées par des
Techniciens de 1’Elevage et l’acheminement au Laboratoire effectué sous le
bhnéfice du froid.
I I I - MCTHODES D E L A B O R A T O I R E ,
Les sérums sont analysés d’abord par la méthode au Rose Bengale
(agglutination sur plaque de verre avec l’antigène "Benga-test" des Labo-
ratoires Hérieux), puis, après décomplémentation (inactivation à hO* pen-
dant 30 minutes) par la fixation du complément de type Kolmer (fixation à
froid) avec l’antigène concentré "Antifix" des laboratoires Rhône Hérieux
(1, 2, 3, 11).
-li-
RESULTATS ET DISCUSSIONS,
- ‘Tous les sérums soumis à l’épreuve à l’antigène tamponné (ou test
au Rose Bengale) ont donné un résultat négatif.
- En fixation du complément, 3 sérums de chèvres sont positifs au
1/20 dans les troupeaux de Kolda ; la réaction est négative pour
tous les autres sérums.
- Les séronégativités au Rose Bengale confirment de nombreux rfsul-
tats obtenus par cette technique jusqu’ici. En principe, ils si-
gnifientl’absence d’infection à Brucella abortus, B. melitensis
et B. suis, ce que contestent les résultats obtenus par la fixa-
tion du complément. 11 semble se poser alors un problemc de scn
sibilité et d’adéquation pour le test P]U Rose Bengale.
De fait, utilisé en général comme épreuve ,de dépistage, le t e s t
au Rose Bengale est souvent associé à une épreuve de confirmation,
comme la fixation du complément par exempie, pour certains au-
teurs.
Utilisé dans certaines conditions (concentration cellu-
laire du Rose Bengale réduite de 80 g/l de soluté salin tamponé,
chez les bovins, à 50 g/l pour les ovins-caprins1 le test au Rose
Bengale s’est révélé,ailleurs,
plus efficace que les épreuves
d’agglutination et de fixation du complément (3).
Il peut être intéressant de faire une étude comparér? entre le test
au Rose Bengale et la réaction de COOMBS, ou test A l’antiglobulinc pour la
prise en compte des anticorps incomplets, si souvent rencontrés chez les pe-
tits ruminants (2).
De même, l’utilisation d’un antigène de B. melitensis au Sénégal
s’avèrerait judicieuse.
- La fixation du complément, en détectant les j cas positifs, con-
firme sa fiabilité dans le diagnostic individuel chez les c a p r i n s
pour lesquels elle est plus spécifique que l’agglutination (2).
Chez les ovins par contre, les résultats négatifs militent en fa-
veur de son infériorité par rapport au test de COOMBS (2). Cepen-
dant, quelque soit la situation, la complexité de ré~11 .,ILI!JII tic
la méthode demeure.
C O N C L U S I O N S ,
L’identification sérologique de la brucellose chez les petits r u -
minants se heurte encore au choix de la méthode la plus appropriée et la
plus rapide. En excluant la fixation du complément pour sa lourdeur et le
t,si
:III Rose Bengale pour son insuffisance de sensibilitk, l’avenir- dc-
vrait: ftre l’utilisation d’un antigène spécifique de B. melitensis.
- 6 -
BIBLIOGRAPHIE
l- ALTON, G.G. ; JONES, L.H. ; PIETZ, D., 1977 - La brucellose. Tech-
niques de laboratoire. 2è éd,, Genève - OMS.
2 - ANONYME, 1971.
- Comité mixte FAO/OHS d’Experts de la Brucellose.
5ème rapport .
3 - ANONYME, 1986.
- Comité mixte FAO/OHS d’Experts de la Brucellose.
bème rapport.
4 - ARMJZNGAUD, J. ; CHANBRON, J. ; CADILLON, J. ; CHAMBRON, L. ; GUERIN,
M . ; BOURGOIN, J.J. ; DIOP MAR, 1.
- Un foyer de brucellose à Bru-
cella melitensis au Sénégal (région de Diourbel). A propos de deux
observations de malades hospitalisés et d’une enquête épidémiolo-
gique effectuée à leur village. Bull. Soc. Fïéd. Afrr. Noire, 1963,
8(l) : 109-119.
5 - CAWRA,A.
- Le bakkalé est-il la brucellose ?
Bull. Serv. Zoot.
Epiz. AOF., 1948,
1, 24-28.
6 - CEAMBRON, J. - La brucellose bovine au Sénégal. Rev. Elev. Héd.
v é t . Pays trop., 1965,
18(l) : 19-38.
7 - DOUTRE, H.P.
- Brucellose des petits ruminants. In : Rapport annuel
du L.N.E.R.V., 1979.
8 - DOUTRE, H.P. ; FENSTERBANK, R. ; SAGNA, F., 1977. - Etude de la bru-
cellose bovine dans un village de basse Casamance (Senégal).
1. Diagnostics sérologique et bactériologique.
- Rev. Elev. Méd. v é t .
Pays trop.,
30(4) : 345-351.
9 - MERCIER, L- ; BORDES, L.A.
- Deux cas de mélitococcie conti :( L-S en
Indochine et en AOF.
- Bull. Soc. Exot., 1936
: 640-643.
- 7 -
10 -
NOUEOUAYI, A. ; CBARREAU, M. ; CASTETS, H. ; SABRAT, M. ; MAINCON,
B.
- A propos d’un cas de brucellose Zi Brucelln meliteneis chez
un enfant de la région de Podor (Sénégal).
Bull. Soc. Méd. Afr. Noire, 1970, 15(l) : 127-130.
11 -
PILET, Ch. ; TO?& B. ; ANDRE, C., 1972.
- Diagnostic sérologique
de la brucellose par l’épreuve à l’antigène tamponné (E.A.T.) ou
tard-test. Cah. Méd. vét., 1 : l-16.
12 - ROUX, J. ; BAYLET, B.
- Quelques données sur I’épidémiologie des
brucelloses au Sénégal.
Méd. Afri. Noire, 1971, 18 : 813-815.
13 -
SISSOKEO, B.
- Note sur les brucelloses bovine, ovine et caprine
en A.O.F.
- B u l l . S e r v . Zoot. é p i s . , AOF, 1 9 3 9 , 2 : 2 7 - 3 5 .
-.
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LABORATOIRE NATIONAL Dl?, L'ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
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DAKARlJ3AN.N
NOTE SUR L'INFECTION k BRUCELLA CHEZ LES
PETITS RUMINANTS ELEVES DANS LA ZONE
D'ENZOOTIE BRUCELLIQUE BOVINE AU
SENEGAL - ETUDES SEROLOGIQUES
PAR
KONTli, M, ;
NDIAYE, M, ;
WA2 FERNANDEZ, Ma ET TALL, A.
RCF, N”06t PATHO, I N F ,
_ ._. ._.. -.
- 1
R
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U
M
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Les auteurs étudient la prévalence de l'infection
brucellique chez les petits ruminants eltvés en contact
avec des bovins infectés par Brucella abortus, exclusi-
vement, au moyen dl] r.est au Rose BengaJc et de la fixa-.
Lion du complément.
Environ 3 p.iOO de positifs sont détectectes chez
les caprins par
la méthode
de fixation
du complément
alors que le rose Bengale est négatif pour. tous les sé-
rums testés.
La sensibilité
et l'adéquation des méthodes sont
discutées.
MOTS-CLES : Sénégal - Enzootie brucellique - Bovins .-
Ovins - Caprins - Sérologie .- Rose Bengale
- Fixation du complément - B. abortus - B.
melitensis.
NOTE SUR L’INFECTION À BRUCELLA CHEZ LES PETITS
RUMINANTS ÉLEVÉS DANS LA ZONE D’ENZOOTIE
BRUCELLIQUE BOVINE AU SÉNÉGAL -
ETUDES S É R O L O G I ~ E S
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La brucellose animale est étudide au Sénégal depuis 1947 (5).
Ces études ont concerné principalement l’espèce bovine pour laquelle.
l’incidence à l‘échelle nationale a été établie (6), l’espèce et L E
biotype de Brucella en cause déterminés (8) et un plan de prophylaxie
proposé pour les zones les plus affectées.
Il demeure, cependant, que la première publication sur la bru-
cellose animale, datant de 1939, concerne des brebis de la Ferme de
l’Institut Pasteur de Dakar chez lesquelles des avortements à caractère
brucellique ont étk observés (13). Depuis, des enquêtes séroiogaque
ponctuelles ont été réalisCes, parmi lesquelles on peur citez celle de
ROUX et BAYLET (12) qui trouvent un taux d’infection de 1,8 p.100 chez
des moutons d’abattoir de Dakar en 1970, celles menées par le LNERV,
d’abord en 1974-1975 concernant encore 1346 sérums de brebis de.- abat-
toirs de Dakar, avec seulement 2 sérums positifs en séro-agglutination
et au Rose Bengale, puis en 1979 concernant 1660 moutons et chèvres de
la région de St-Louis avec des taux d’infection de 0,37 p.101! chez ‘Ses
ovins et 0,89 chez les caprins (7). Tous les autres diagnostics sérolo-
giques (Rose Bengale) effectués par le LNERV à ïa demande de tiers, en
général sur de petits nombre déchantillons, ont donné des résultats né-
g a t i f s .
Soir le> plan hnctériologi.qric, hicn qu’auc~~n cas d ’ i s o l e m e n t dt
Rrucella n ’ a i t bté e f f e c t u é au Sbn&gnl chez lts petits rilminant-s. plri-
sieurs r a p p o r t . font état d e l’f.dentificatinn dc Rriicci Lnrrlc1i t:rn::is chez
l ’ h o m m e (4,9,10), l’espèce de Brucella inféodée au mouton eL à la chè-
v r e , e s s e n t i e l l e m e n t m a i s n o n cxclusivemcnt
(2, 3).
Il apparaît intéressant d’évaluer le statut immunitaire des petits
:.uminants vis à vis de l’infection brucellique dans un milieu où la bru-
:~llose bovine (à B. abortus exclusivement) est enzootique. C’est l’objet
- ‘1 i)r-(:~st~nt t rnvnil mettant en œuvre des techniquchs s6rologiqucs.
MAJERIEL ET NETHODES
1 -
EFFECTIFS
EXPÉRIMENTAUX,
Deux troupeaux observatoires sont retenus en raison des intérêts
qUC préSC!ntent leurs Si.teS r e s p e c t i f s : Foyers d’infec.tion brucellique bo-
vine les plus anciens, actions directe et indirecte du climat les plus fa-
vorables à l’entretien et à la propagation des Brucelka.
Ainsi : 82 ovins et 63 caprins sont concernés sur le site de Kay-
mor dans le Département de Nioro-du-Rip, région de Kaolack ;
111 ovins et 105 caprins sont retenus à Kolda.
II
-
PRELÈVEMENTS,
Les prises de sang et l’extraction du sérum sont réalisées par des
Techniciens de 1’Elevage et l’acheminement au Laboratoire effectué sous le
bhnéfice du froid.
I I I - MCTHODES D E L A B O R A T O I R E ,
Les sérums sont analysés d’abord par la méthode au Rose Bengale
(agglutination sur plaque de verre avec l’antigène "Benga-test" des Labo-
ratoires Hérieux), puis, après décomplémentation (inactivation à hO* pen-
dant 30 minutes) par la fixation du complément de type Kolmer (fixation à
froid) avec l’antigène concentré "Antifix" des laboratoires Rhône Hérieux
(1, 2, 3, 11).
-li-
RESULTATS ET DISCUSSIONS,
- ‘Tous les sérums soumis à l’épreuve à l’antigène tamponné (ou test
au Rose Bengale) ont donné un résultat négatif.
- En fixation du complément, 3 sérums de chèvres sont positifs au
1/20 dans les troupeaux de Kolda ; la réaction est négative pour
tous les autres sérums.
- Les séronégativités au Rose Bengale confirment de nombreux rfsul-
tats obtenus par cette technique jusqu’ici. En principe, ils si-
gnifientl’absence d’infection à Brucella abortus, B. melitensis
et B. suis, ce que contestent les résultats obtenus par la fixa-
tion du complément. 11 semble se poser alors un problemc de scn
sibilité et d’adéquation pour le test P]U Rose Bengale.
De fait, utilisé en général comme épreuve ,de dépistage, le t e s t
au Rose Bengale est souvent associé à une épreuve de confirmation,
comme la fixation du complément par exempie, pour certains au-
teurs.
Utilisé dans certaines conditions (concentration cellu-
laire du Rose Bengale réduite de 80 g/l de soluté salin tamponé,
chez les bovins, à 50 g/l pour les ovins-caprins1 le test au Rose
Bengale s’est révélé,ailleurs,
plus efficace que les épreuves
d’agglutination et de fixation du complément (3).
Il peut être intéressant de faire une étude comparér? entre le test
au Rose Bengale et la réaction de COOMBS, ou test A l’antiglobulinc pour la
prise en compte des anticorps incomplets, si souvent rencontrés chez les pe-
tits ruminants (2).
De même, l’utilisation d’un antigène de B. melitensis au Sénégal
s’avèrerait judicieuse.
- La fixation du complément, en détectant les j cas positifs, con-
firme sa fiabilité dans le diagnostic individuel chez les c a p r i n s
pour lesquels elle est plus spécifique que l’agglutination (2).
Chez les ovins par contre, les résultats négatifs militent en fa-
veur de son infériorité par rapport au test de COOMBS (2). Cepen-
dant, quelque soit la situation, la complexité de ré~11 .,ILI!JII tic
la méthode demeure.
C O N C L U S I O N S ,
L’identification sérologique de la brucellose chez les petits r u -
minants se heurte encore au choix de la méthode la plus appropriée et la
plus rapide. En excluant la fixation du complément pour sa lourdeur et le
t,si
:III Rose Bengale pour son insuffisance de sensibilitk, l’avenir- dc-
vrait: ftre l’utilisation d’un antigène spécifique de B. melitensis.
- 6 -
BIBLIOGRAPHIE
l- ALTON, G.G. ; JONES, L.H. ; PIETZ, D., 1977 - La brucellose. Tech-
niques de laboratoire. 2è éd,, Genève - OMS.
2 - ANONYME, 1971.
- Comité mixte FAO/OHS d’Experts de la Brucellose.
5ème rapport .
3 - ANONYME, 1986.
- Comité mixte FAO/OHS d’Experts de la Brucellose.
bème rapport.
4 - ARMJZNGAUD, J. ; CHANBRON, J. ; CADILLON, J. ; CHAMBRON, L. ; GUERIN,
M . ; BOURGOIN, J.J. ; DIOP MAR, 1.
- Un foyer de brucellose à Bru-
cella melitensis au Sénégal (région de Diourbel). A propos de deux
observations de malades hospitalisés et d’une enquête épidémiolo-
gique effectuée à leur village. Bull. Soc. Fïéd. Afrr. Noire, 1963,
8(l) : 109-119.
5 - CAWRA,A.
- Le bakkalé est-il la brucellose ?
Bull. Serv. Zoot.
Epiz. AOF., 1948,
1, 24-28.
6 - CEAMBRON, J. - La brucellose bovine au Sénégal. Rev. Elev. Héd.
v é t . Pays trop., 1965,
18(l) : 19-38.
7 - DOUTRE, H.P.
- Brucellose des petits ruminants. In : Rapport annuel
du L.N.E.R.V., 1979.
8 - DOUTRE, H.P. ; FENSTERBANK, R. ; SAGNA, F., 1977. - Etude de la bru-
cellose bovine dans un village de basse Casamance (Senégal).
1. Diagnostics sérologique et bactériologique.
- Rev. Elev. Méd. v é t .
Pays trop.,
30(4) : 345-351.
9 - MERCIER, L- ; BORDES, L.A.
- Deux cas de mélitococcie conti :( L-S en
Indochine et en AOF.
- Bull. Soc. Exot., 1936
: 640-643.
- 7 -
10 -
NOUEOUAYI, A. ; CBARREAU, M. ; CASTETS, H. ; SABRAT, M. ; MAINCON,
B.
- A propos d’un cas de brucellose Zi Brucelln meliteneis chez
un enfant de la région de Podor (Sénégal).
Bull. Soc. Méd. Afr. Noire, 1970, 15(l) : 127-130.
11 -
PILET, Ch. ; TO?& B. ; ANDRE, C., 1972.
- Diagnostic sérologique
de la brucellose par l’épreuve à l’antigène tamponné (E.A.T.) ou
tard-test. Cah. Méd. vét., 1 : l-16.
12 - ROUX, J. ; BAYLET, B.
- Quelques données sur I’épidémiologie des
brucelloses au Sénégal.
Méd. Afri. Noire, 1971, 18 : 813-815.
13 -
SISSOKEO, B.
- Note sur les brucelloses bovine, ovine et caprine
en A.O.F.
- B u l l . S e r v . Zoot. é p i s . , AOF, 1 9 3 9 , 2 : 2 7 - 3 5 .
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