IX& JOURNEES MEDICALES DZ DAKAR 15 - 20 JANVIER...
IX& JOURNEES MEDICALES DZ DAKAR
15 - 20 JANVIER 1579
--;+.
,
PARASITES ARTHROPODA ET HEMCPARASITES DU
-
MOUTON EN ZONE SAHELIENNE
par
S::ydil M. TOURE (*)
INTRODUCTION
Apparemrmt, les Arthropodes parasites du Mouton au Sah~?l ainsi Que
les hémpzmsites de ce petit ruminmt n90nt dgimportance économique consi-
demble que dans des cas peu non-kmux. Ces cas, au demeurant, sont vite
rangés dans des chapitres t&s classiques de pathologie dont l'étude ne
soulève plus autant d'enthousiasme que par le passé. Dans d'autres infesta-
tims
parasitaims, moins banales, il est vrai, le rôle pathogène semble
anodin, sinon ti connu, ou bieE la ftiquence des cas est tmp faible pour
justifier un int&& sou-k&. Nous mens donc deux situations et deux
attitudes qui montrent les difficult& du ptisent sujet ; nous serons
ainsi amen6 2 insister sur des pathologies banales mis importantes écono-
miquement et à signaler rmlgr6 tout des situations particulièremmt peu
-
fréquentes. Il nous semble p&!fémle d'adopter, pour pr&enter les faits,
-k
une nonmclature pamsitologique.
kmillifer armillatus Wymn, 1847
Un cas de parasitisme, à considérer conme une trouvaille exception-
nelle, a 66 obsew6 SUT un foie & mu$$n en provenance des &&t&s de
Ihkar. Un tel parasitisme est rare (8).
.,. / .*.
(*> Labcratoti national de 1'Elevage et de Recher?ches vét$zr&Ges - B.P. 2057 - DAKAR

-2
La gale- du kkxxton due à Sarcoptes scabiei est, de très loin., la
maladie cutan6e la plus fréquente. Force est de dire que ce parasitisme
est souvent n6glig6 car, ces cinq demières annges, nous avons pu consta-
ter l'augmentation du nombre de cas d,ans les villages visités, Assez SOU-
vent un animl sur 2, au rrûins, est galeux. Il n'est pas m de trouver
tout le cheptel d'un village parasite. L'incidence est plus grade dans
les elevages sédentaires, en enclos familial+ la tête et llencolme sont
plus souvent atteintes que le reste du corps. Il y a, de toute évidence,
baisse de production chez les animwx atteints et, qui plus est, mrtalite
quand aucun tiaitement n'est instauk
Four lutter contre la gale des petits
ruminants la formule suiwnte nous a dom& de bons rkxltats :
- Lindane à 10 % . . . . . . . ..*...........*......e*.
10 ml
- Chlomre de dirkthyl-lamyl-benzyl armmium . ...5 ml
- elycérine .O,~...~,*..*~........*.*.*....,,~~~,..
1 litre
Cette p+aration glyc&inée, à base de lindane et d'ammnium
quaternaire est n&langée à 2 litres d'huile d'arachide pour obtenir 3 li-,
tres d'émulsion acaricide. Elle peut Rre additionnée d'une petite quarki*,
té de bleu de rkthylène officinal pour bien indiquer l'usage externe.
D'au-bxs forrmlations ont été essayées où le lindane est remplacé par le
dicrotophos à raison de 1 p.100 (P/U> ou par le trichlorfon à raison de
0,30 p.100 (P/U). Ces préparations peuvent être mises à la dispositicn des
éleveurs pour des traitements individuels. Il est bien entendu qu'il ne
s'agit que de quelques exemples de formïlations car ils y a des dizaines
de produits actifs. On peut aussi recommnder la fourniture du t&s clas-
sique H.C.H.à utilisex? en baln6ation ou en pulvérisation.
Il est fort probable qu'existent sporadiquement deux autres types
de gales dues respectivement à Psoroptes ovis (P, commnis> et Demxkx
ovis (D.folliculorum) (17) (5).
. . /. .**

-3
3 ---m, IXOI.mDEA
Des différentes es$ces qui peuvent parasiter le I@uton dans nos
régions, on relève surtout (18) (15) (3) (23) :
Amblyom variegatum Fabric&, 1794
Boophilus decolomtus Ko&, 1844
Hyalom dmnedarii Schulze et Schottke, 1929
~akmrk.x impeltatug Schulze et al, 1930
YlalcerpMmginatumrufipes
Kock,1844 CH.rufipes)
@alonn-m impressum Koch, 1844
Hyalomm trlrn;u?atum Koch, 1844
Rhipicephalus evertsi evertsi Neurmnn, 1897
Rhipicephalus scanguineus La-treille, 1806
Rhipicephalus guilhoni More1 et Vassiliades, 1963
&icephalus simus&nus Koch, 1844
Rhipicephalus sirms senegalensis Ko&, 1844
Ornithodoms savignyi Au%, 1827
(occasionnellemnt)
Toutes ces tiques sont
rencontr&s dans les pays sahéliens avec
une fréquence spécifique qui d&end de la lattide et des isohyètes. Lmr
~rtance tient aussi bien dans l'hématophagie et le rGti d'intmination,
en cas d'infest&.on mssive, que dans la tmrmnission de rmladies. Les
maladies transmises sont principalemnt (6) a2) (15) (18) (23) :
- Babesia ovis et B.rmtasi
- Theileria ovis (T.recondita) et T.hirci
- lh-z-elia theïleri
- Anaplasm ovis
- c0wctri.a ruminarlti;m
* Ehrlichia ovina
Eperythrozcm0vî.s
a.. / . . .

-4
11 est reco~rïnu que le genre Rhipicephalus trmsmet E.ovis et
B.mtasi, de m&r.e que T.wis et Anaplasm. Ehrlichia ovina, parasite des
globules blancs mnonuclées
et consid&e conm relativement pathogène
pour le Mouton est aussi transmissible pm Rhipicephalus. Quant à
Borrelia theilwi, il semble davantage li& au genre Boophilus. Le file
vecteur des tiques ne se limiteyla transmission de Protozoaires et de
Rickettsies, mis p&Gtre étendu, si les corditiom le perwttent, à
celle de plusieurs mladies bactériennes : Dermtophilus congolensis (141;
Brucella abortus, Bacillus anthracis, tisteria mnocytogenes, Francise&~
tularense, et m%e d'arbovimses. Certaines de ces maladies sont plus ou
mins f&quer?tes, les autres pmmnt le devenir.
Les infestations mrtelles par des tiques semblent rares. DIPECLU
(4) cite des paralysies expérimntales par nymphes d'llmblyorrm variegatum
sur muton.
Les tiquw sont mins ftiquentes sur petits rmûnants que sur bovins.
Gér&&mnt l'infestation est plus forte pendant la saison des pluies qw
pendant les mis secs. Il convient de ne pas en négliger les effets sur
la production.
4 - vm, ANCPLmA
Les mentions sont rues et le parasitisme par des poux apparennntmt
anodin. Nous n'avons r&olté jusqu'à maintenarit qu'une seule esp&ze dms
nos régions : Linognathus africanus Kellogg et Paine 1911. Van vEEI\\J e-t
MUHAMMED (21) signalent L.stenopsis (Buxmeistw, 1838) au Nigeria du nord.
5 - DIPTEW
Il est entendu qu'un assez Sand nornbm de Diptères hémtophages
peuvent imommder les mutons, mis leur 6tude n'est pas originale en soi
pz ces Di@res se confondent averceux de la faune mamnifère. En 1974 c-t
1975 on nous a signalé des attaques mssives de troupeaux par des insztns
volants,dans le Delta du Fleuve Sénégal. Les enquêtes sur place ont pmis
de &colter, en gmnd nombre, des TaJxni&er Atylotus aptis.
/
. . . . . .

-5
C~ITRE avec les tiques, il y a possibilité de trmsmission de mal*;
dies bactériennes ou virales. WEADAM (141, travaillant en Gambie, attri-
bue, dans la transmission de Dewtophilus congolensis aux mutons, m
tile plus -important à Stomxys calcitrwns qu'à Anblyom variegatum.
I
Il nous semble très imporixr-rt d'attirer l'attention sur les Cerato--.
pogonidae, en r~~prt avec la tmnsmission de la Blue tongue, mladie en
devenir dans nos &gions. Cet arbovirus a été mis en évidence dans des
Nicoides du Nigeria et la transmission de la blue tongue prouvée.
Cependant insistons quelque peu sur les Plyiases dues à certains
Diptères bmchycères : une est très courante, l'gestmse ovine, quelques
autres facultatives et actuellement rares.
- L'Oestmse : elle est due à Oestrus ovis Linné, 1761, dont la
fom larvaire parasite les premières voies nasales et les sinus. Le para-'
sitisme est accompagné, dans les pays lxmpétis, de sipes de tournis,
d'où le nom de "faux tournis" donné à I~Qestrose. P&is de tels signes ne
sont, pmtiquemnt, jamais observés chez les mutons sahéliens qui semblent
plus ou mAns tol&er l'infestation. Celle-ci se traduit, seulement, par
un jetage muco-purulent qui persiste longtemps. L'an%ml. atteint s'ébroue
et éternue pour chasser les larves des voies nasales. Ces larves sont PE"~I
nombreuses, de 3 à 20 F animl. Une étude de GRABER et GFWEL (7), faite
au Tchad, avait I-evélé le parasite chez 43 2 55 p.100 de 3.555 mutcns
autopsiés (contre 15 à 18 p.100 de 340 chèvres). Bien que L'Oestmse ovix
ne soit FS très grave dans nos &gions, on doit reccmmnde.r le déparasita-
ge des mutons. HORAK et a1 (91, puis BOUCHET et al (21, ont essayé avec
succès le rafoxanide : en dose unique de 7,5 mg/kg, dans le mmen, le Fa-,,
foxanide est très efficace pour déparasitw les nmtons.HORAK et SNID.EÏ?S
(10) prkzonisent tmis tr&.tements annuels et constatent une diff&ence de
poids significative entre animaux déparasités et animux non soign&.
BOUCHET & a1 (1) ont awsi utilisé le Nitroxynil à 25 p.lW qui dorme de
bons rkwltats, par injection sous-cutake, en une seule fois, à raison de
2omgkg.
. . . / . . .

-6
La Myiasc due à CoSlylobia
Une. Myiase fumnculeuse a été r&errmmt constat&e chez deux
agneaux (19) : elle était due à Cordylobia anthmpophaga Blanchard, 1893.
Ce parasitisme peut être consid& comne rare chez les petits ruminants.
ROBINET (17) le signale chez la chèvre rousse de Xaradi. Il importe d'en
tenir compte et d'éviter de favoriser son apparition chez les animaux
rI-t%int~us en enclos.
La Myiase due à Lucilia cuprina (Wiedemnn, 1830) semble très rare9
quoique relevée en Afrique de l'Ouest (22). Elle est surtout cornue
d'Afrique du Sud et d'Afrique orientale, mais une vigilence est necessaire
à son Egard, compte tenu des dégats qu'elle peut causer.
6 - S1PH0NAJ?TE&~
La pmmiscuité entre mutons et chiens et chats en divagation
favorise l'infestation des premiers par les puces des seconds. Nous avons
observé à trois reprises des infestations de mutons par Ctenocephalides
felis : les animaux sont maintenus en enclos de 6 à 10 m2 et n'en sortent
que peu. Dans de telles circonstancec L>, les puces peuvent proliférer en trk
grandncxnbreeten-traîneruneanémie.
Van VEEN et MOHAMMED (21) signalent
du Nigeria la mortalité de 6 agneaux, anémiés par les piqks de Ctenoce-
khalides felis strongylus. Il est vraisemblable que d'autres espèces de
puces piquent les mutons cm c'est le cas ailleurs (11).
7 - PROTOZOA,BABESIID4E
Deux espèces de Babesia sont signalées chez les mutons africa3ns :
B.mtasi Wenyon, 1926 et B.ovis (Babes, 1892) Stmvici, 1893. La premi&x,
B.mtasi,est plus grande (tmphozoïtes de 2,!3 à 4 ~II, pyrifomes et res-
semblant à B.bigemina des Bovins); la seconda, plus petite, mesure 1 à
2,s p et se présente sous forme armndie, è &a p&iphérie des globules rw-
!!Y= ; elle peut être confondue avec Theiler&
(12). Les Pimplamwses
ovines sont cliniquement rares et, actuellemt, de faibleimpxfftrülaft
économique.
. . . / . . .

-7
8 - PROTOZOA, THEILERIEY,E
Theileria ovis Rodhain, 1916 est fréquent dans ncs observations,
mais l'espèce ne présente apparement pas de danger, et cet avis est par-
tagé (12).
Nous n'avons pas encore rencontré dans nos figions Haematoxenus
sepwatus, nouvelle esp&e décrite du muton, en Tanzanie, peu? UILENEERG
(20).
9 - PROTOZOA, SARCOCYSTIS
Ikux esphes sont 3 mentionner (16) : Sarcocystis ovicanis Heydorn
et al, 1975 ( = S.tenellaF parte) et S.tenella Railliet, 1886 (= S,ovi-
felis j = Ralbiana gigantea). 'Le cycle évolutif mérite attention car les
Sarcocystes ne sont en définitive qu'un stade évolutif de Coccidies.
S.ovicanis (13 à 16 w sur 8,s à 11 um) a comne hôte définitif le Chien,
tandis que S.tenella (11 à 14 I.rrn sur 8 à 9 ~1 a comne hôte définitif le
Chat. Ces carnivores s'infestent en consommant la viande de mouton renfer-
mnt des macrokystes ou des microkystes de Sarcocystis.
Si l'iqortance de ce parasitisme semble assez faible sur le plan
pathologique, il en va tout autremsnt de la Toxoplasmose (due à Toxoplasr~
gondii, parasite qui a un cycle évolutif similaires Se Chat h&erge des
oocystes de Toxoplasma et c'est l'hôte no& de cette Coccidie. krsque
les oocystes sporulÉs de la Coocidie sont ingérk par des Rongeurs, comrm:
le Rat, les spomzofites se multiplient dans les organes et ce sont ces
spomwïtes (devenus rsGkoz&tes ou tirontes) qu?on a désignés sous le nom
spkifique de Toxoplasma gondii. La transmission est possible de Rongeurs
à Ronge-,au stade
m&ontes,ou bien de Rongeurs à d'autres animaux, soit
par contamination fécale, soit par carnivorisme. La proariscuité des chats
.errants et deanimaux domestiques nous fait croire que la Toxop'issRrcJse
doit
être ffiquente chez les moutons d'ici. R&~t des cas d'avortement ob-
serv& chez des brebis de Sangalkam ont fait penser à la Toxoplasrrose avec
de fortes p&omptions mctis la malad%e n'a pu être prouvée sérologiquement.
/
. . . ..*

4
-8
C7est aussi 12 une zoonose à surveiller de près et il est important d'y
consacrer des travaux pmr élucider la syst&mtique et la pathologie
co&e.
10 - FROTOZOA, MASTIGOFHORA, TRYFANOSOK4TIlXE
Ici encore, très peu de donnees prkises. Néanmins on fera la
distinction entre les mutons des steppes arides, sensibles aux Trypmoso-,
mes et les mutons de race Djallonké, considérdscomne trypanotolérants et
peuplant les &gions hmides. Quelques cas de Trypanosomiase sont parfois
signal& chez les premiers (due à 'ITkyy>anosoma vivax ou à T.congolense).
La séparation, dans lkbitat, des deux-types d'animaux est justifi& par
la grande sensibilité des mutons de savane à l'égayd des Pypanosomiascs.
Les cas cliniques sont surtout observés à la limite entre l'aire des tsi;-
tsé et le nord sub--d&ertique.
Eomwlia theileri est quelquefois déce dans le szmg, mais cette
espèce ne semble pas pathogène pour les petits mminants.
12 -MIscELywEA
Nous p&femns mnger dans cette rubrique des microorganismes qui
ne sont pas des Fmtozoairês mais qui sont classiquemnt étudiés avec les
@masites du sang9 comne par? exemple Anaplasma et d'autms microinclusions
des globules roques.
Anaplasm ovis Lestoquard, 1924 est parasite, 3 l'état latent, de
certains mutons. L'Anaplasmse peut se mnifester cliniquement par une
anémie sévère.
NOUS n'avons pas connaissance de la fk@ue,nce d'wmsoon ovis
.~-__ -m
(13) dans nos &gions. Cependant I.EEF'&WT(~ pense que l'esp&e existe (12) c:t
.*. / ..*

-9
pourrait êtrtz à l'origine d'une grave mladie. Quelques agents‘p3it.hogGnes
imp3rtants, surtout des Rickettsiaceae,
seront traités dans un des cha-
pitres de pathologie infectieuse.
Nous n'avons pas, non plus, considé& les wcoses pour lesquelles
il y a peu de données et qui sont certainement de faible incidence,
CONCLUSION
L'inventaur! des maladies parasitaires du Pbutcm conduit final-t
à une liste ~ressionnante de parasites dvi.mportance très inégale. Ik
toute évidence, les parasites gastro-intestinaux ~Ilelminthes et Coccidies),
dont traite une autre communication, sont plus nuisibles que les Arthmpo-
des et les parasites du sang. Cependant il faut prendre garde au rôle rkfas-
te du po&parasitisme latent, quel que soit le tm~ism des parasites en
cause, car une affection, bénigne en soi, peut être exacexbée si les cir-
cmstances le pmwttent. I?e plus certaines rmladies, actuellement mres ou
peu sévères, doivent être suivies de p&s, au cas où elles auraient tendance
à se multiplier ou se rGv6ler plus gaves.

,
r*
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