Rev. Elev. Méd. Vét. Pays frop., 1965, 18, 4...
Rev. Elev. Méd. Vét. Pays frop., 1965, 18, 4 (395-403).
.
Première note sur quelques endoparasites
des animaux sauvages de Haute-Casamance
(Sénégal)
par S. GRETILLAT (1) ef M. GAILLARD (2)
RÉSUMÉ
L’étude d’un premier lot de parasites internes (Nemofodo et Penfosfomo) récoltés
à l’autopsie de mammifères, oiseaux et reptiles de Haute-Casamance (Sénégal)
a permis de signaler :
Chez Varonus niloticus
: Hasfospicufum
macro@allos (Parona, 1889)
: Tanqua fiara (0. v. Linstow, 1879).
Chez Corocias naevius et C. obys-
: U n Squamofilaria q u i p o u r r a i t a p p a r t e n i r
sinicus
: 0 l’espèce S. coronata
(Rud. 1809).
Chez Melierax meiabafes (faucon) : Un Thelazia localisé à I’ceil.
Chez Eryfhrocebus pafas Schreber : Sfreptopharaqus pigmenfafus (0. v. Linstow,
: 1897).
Chez un singe vert
: Profospirura muricola Gedoelst, 1918.
Cercopifhecus aefhiopis var. saba-
:
eus (f-.) et sur Sylvicapra
grim-
:
mia
Chez Cercopifhecus aefhiops
: Les formes nymphales de Netforhynchus
var. sabaeus et Ichneumia
: (Armillifer) armillafus (Wyman, 1845)
albicouda Cuv. (mangouste à
: Penfastoma.
queue blanche).
Un second lot de nématodes comportant notamment un certain nombre de
Physalopfera parasites de l’estomac des singes et des petits carnivores ainsi que
i
des filaires d’oiseaux et de mammifères appartenant aux genres Diplofriaena
Railliet et Henry, 1909, Sefaria
Wiborg, 1795, Dicrofilaria Railliet et Henry, 1911
est en cours d’étude et fera l’objet d’une note ultérieure.
La Haute-Casamance (Sénégal) a un climat
répartis sur six mois à Kolda, avec deux saisons
et une flore intermédiaire entre la savane gui-
nettement tranchées, dans une contrée sans
néenne supérieure et la savane soudanaise.
relief appréciable où les seuls cours d’eau,
Une pluviométrie relativement élevée par rap-
drainant d’ailleurs assez mal le terrain, sont le
port à celle du Nord Sénégal, 1.000 à 1.300 mm
Sangroungou et la Casamance avec quelques
marigots affluents de sa rive gauche, donne à
cette partie du Sénégal, une physionomie un peu
(1) Chef du Service de Parasitologie au Laboratoire
particulière.
1
national de Recherches vétérinaires du Sénégal, Dakar.
(2) Chef du Secteur des Grandes Endémies, Kolda,
Les cours d’eau sont bordés par une forêt gale-
Haute-Casamance (Sénégal).
rie peu épaisse et peu profonde, alors qu’ail-
J
395

leurs le sol gris ou rouge, sablo-argileux, recou-
Mâle (Fig. 1, 2, 3). Cuticule finement striée
vrant des plaques latéritiques, est occupé par
itransversalement.
une forêt sèche plus ou moins dense où les sous-
Longueur : 3,25 à 4 cm.
bois de bambous alternent avec des arbustes
Largeur maximum : 280 tu.
(Forêt de Bakor au N. E./E. de Kolda).
Pharynx : 120 p.
En dehors de ces îlots forestiers, la végétation
Distance anneau nerveuxjextrémité cépha-
se raréfie, tout d’abord en raison de I’aména-
lique : 375/385 tu.
gement des bas-fonds en rizières où l’on ren-
Distance diéride/extrémité antérieure : 415/
contre quelques peuplements de palmiers à
430 p.
huile et de roniers, ensuite à cause des déboise-
Distance pore excréteur/extrémité céphalique :
ments opérés dans les zones sablonneuses pour
500 p.
la culture arachidière. La forêt fait alors place
Longueur de la queue : 520 p.
à une savane boisée où dominent fromagers,
Spicule gauche : 525/535 p.
baobabs., manguiers et caïlcedrats.
Spicule droit : 320 ~/350 p.
La faune de ces zones cultivées à haute den-
Gubernaculum : 125 LL.
sité de population est pauvre en grands mammi-
L’extrémité postérieure est très recourbée, sa
fères sauvages mais par contre riche en petits
face ventrale est recouverte de stries longitu-
rongeurs, petits carnivores et oiseaux.
dinales coupées de loin en loin par des dépres-
Par contre la forêt sèche où n’existe pratique-
sions transversales donnant à cette surface un
ment aucun village et aucune culture est un
aspect réticulé.
refuge pour les grands et petits mammifères sau-
II existe 4 paires de papilles cloacales bien
vages et les reptiles : lions, panthères, antilopes,
développées et pédonculées et 5 paires de
singes,
phacochères, rongeurs, mangoustes,
papilles postcloacales dont les trois antérieures
genettes, varans, ophidiens.
sont nettement pédonculées alors que les deux
Nous avons pensé qu’il serait intéressant d’exa-
terminales sont à peine distinctes et groupées
miner et de relever la faune parasitaire interne
à l’extrémité de la queue. Absence d’ailes cau-
de ces animaux sauvages vivant dans une région
dales.
intermédiaire entre tes types sahélien et gui-
Sur un exemplaire, une papillecloacale impaire
néen où se cotaient des espèces de savane et de
est placée en avant du bord antérieur du cloaque.
grande forêt.
Le spicule gauche comporte une partie axiale
La présente note est l’exposé des premiers
bien développée surtout en partie antérieure
résultats obtenus à l’examen des parasites récol-
avec une pointe mousse postérieure qui se confond
tés à l’autopsie d’animaux sauvages abattus par
avec l’expansion alaire latérale amincie.
l’un de nous dans la région de Kolda (forêt de
Bakor et savane arborée de la rive droite de la
Femelle (Fig. 4, 5, 6).
Casamance).
Longueur : 4 à 5,5 cm avec cuticule striée
longitudinalement.
SUPERFAMILLE DES SPIRUROIDEA
Largeur maximum : 315/320 p.
RAILLIET et HENRY, 1915
Vulve située vers le milieu du corps.
Famille des spiruridae OERLEY, 1885
Queue de 580 à 620 k.
CEufs de taille 1 Longueur : 45 à 50 tu.
Sous-Famille des Spiroxynae BAYLIS et LANE,
moyenne
) Largeur : 32 à 35 p.
1920.
Genre : Profospirura SAU RAT, 1914.
D’après les travaux d’ORTLEPP
(1924), BAY-
LIS (1928) et en revoyant la description qu’a
Espèce : Protospiruro muricola GEDOELST, 1918.
donnée GEDOELST en 1918 pour Profospirura
5 mâles et 5 femelles dans l’estomac d’un
muricola, nous pensons pouvoir rattacher nos
« Cercopithecus aethiops var. sabaeus (L.) (singe
spécimens à cette espèce.
vert ou grivet) ».
Quelques petites différences dans la longueur
Le matériel examiné est en excellent état de
des spicules du mâle, et la présence d’une pa-
conservation.
pille Impaire précloacale surnuméraire ne sont
396
.z

Fig. no 3. - Extrémiié posiérieure du mâle
de P. muricolo de la fig. 1.
Fig. no 1. -Extrémité antérieure d’un spécimen mâle
de Protos@ruro
muricolo récolté dans I’esiomac d’un calli-
.
triche.
Fig. nO2. - Spicules de l’exemplaire mâle
Fig. no 4. - Exirémité postérieure d’une des femelles
de P. muricolo de la fig. 1,
de P. muricolo récoltée dans l’estomac d’un callitriche.
392

.
pas à notre avis des caractères suffisants pour
placée en position médiane pourvue d’un ovo-
affirmer qu’il s’agit d’une autre espèce.
jecteur à parois épaisses et présentant un sphinc-
Le Protospiruro trouvé par FOSTER et JOHN-
ter (fig. no 6).
i
SON en 1939 et parasitant massivement un
élevage de Cebus capucinus (singe capucin) a
Sous-Famille des Arduenninae RAILLIET et
HENRY, 1911.
sensiblement la même morphologie que nos spé-
L
cimens et ces auteurs n’hésitent pas à le ranger
Genre Strepfopharagus, BLANC, 1912.
dans l’espèce P. muricolo et admettent que son
Espèce Strepfopharagus pigmenfafus (0. von
adaptation au singe aurait modifié certains de
LINSTOW, 1897).
ces caractères.
Dans l’estomac d’un Erythrocebus pafas SCHRE-
D’autre part, dans un tube étiqueté Sylcicapra
BER (Kolda 8-8-64) (singe roux) 1 femelle mûre
grimmia (L.), Kolda 28-3-64, sans indication de
et 2 fragments de femelles immatures.
localisation d’organe, nous avons trouvé une
L’exemplaire femelle renfermant des œufs,
femelle immature de Profospirura que nous rat-
présente tous les caractères du genre Sfrepto-
tachons à l’espèce P. mur-kola quoique I’anti-
pharagus donné par BLANC en 1912.
lope n’aie pas jusqu’à maintenant, tout au
Si l’on se rapporte à la clé de détermination
moins à notre connaissance, été mentionnée
des espèces publiée par MYERS en 1954, nos
comme hôte pour cette espèce. Ce spécimen
spécimens appartiennent à l’espèce Sfrepfopha-
femelle a tous les caractères relevés chez les
ragus pigmentafus (0. von LINSTOW, 1897)
exemplaires récoltés dans l’estomac de Cercopi-
plutôt qu’à S. baylisi ORTLEPP, 1925, tous deux
thecus aefhiops var. sobaeus (L.), avec une vulve / parasites de primates (fig. t-t” 7 et 8).
Dimensions femelles (en millimètres)
S. bavlisi
S.pi6wxtatus
Streptopherw
d'après J.Myers,1954
d'après J.F@ers,1954
in E. patas,Kolda
Longueur
39-46
32-70
54
*
LargelIT
0,87
O,e-1,5
0,87
Pharynx L.
0,25-0,27
02-96
0,32
Dist. ext.:
i
cephel./snneau nerveux
096
0,~0,9
0,66
" /pore excréteur
0,7-0,75
0,44-0,7
0,835
L. oesophw
9.0
6,s12
8.43
L. queue
0,35
0,4-0.9
0,705
OWfS
0,035 x0,0125
0,03-0,042X
0,016-0,017x
0,0173-0,028
o,oii-0,013
En 1928, JOYEUX, GENDRE et BAER signalent
Famille des Gnasthostomidae
RAILLIET, 1895.
ce nématode comme assez fréquent (2 fois sur Il)
Sous-Famille des Gnasfhostominae, BAYLIS et
chez Erythrocebus pafas en Haute-Guinée, mais
LANE, 1920.
localisé à l’intestin alors que notre prélèvement
a été fait au niveau de l’estomac.
Genre : Tanqua BLANCHARD, 1904.
Espèce : Tanqua tiara (LINSTOW, 1879).
Famille des Thelaziidoe RAILLIET, 1916.
Hôte : Varanus niloficus L.
Genre : Thelazia BOSC 1819.
Le 13-12-64 Kolda, dans l’estomac 2 mâles
Hôte : Melierax metobates HEUGLIN (faucon)
et 1 femelle adultes.
(Kolda 5-7-64 dans l’ceil) 2 femelles immatures
Sans date, localisation : poumons (nous pen-
de Thelazia dont la détermination spécifique est
sons qu’il s’agit plutôt de l’estomac qui a peut-
impossible.
être été ouvert prématurément avant ou pen-
.
398

Fig. no 7. - Sfreptopharagus pigmenfatus extrémité anté-
rieure d’un spécimen femelle récolté chez un Cercopi-
thecus pafas.
Fig. no 5. - Extrémité antérieure de la femelle
de P. mtuicolo récoltée chez une Sylvicopro.
Fig. no 6. - Vulve et ovojecteur de la femelle
Fig. no 8. - Extrémité postérieure de la femelle
de P. muri- colo récoltée chez Sylvicapra.
de 5. pigmentafus de la fig. 7.
3 9 9

,
h
dant l’autopsie), 2 mâles et 15 femelles dont
d’oiseaux du genre Coracias. Chez Coracias
3 immatures.
garrulus L. par RUDOLPHI (1809), KOROLIOWA
Cette espèce est très commune chez les Vara-
(1926) en Russie,
BOULENGER (1926) en
l
nidae au Sénégal aussi bien en Ha(lte-Casa-
Egypte et BAYLIS (1939) en Angleterre ; chez
mance que dans la région de Dakar.
Coracias bengalensis aux Indes par SINGH en
1949 et Chez Coracias abyssinica au Congo-Léo-
*
SUPERFAMILLE DES FILARIOIDEA
poldville par VUYILSTEKE en 1957.
WEINLAND, 1858
Sous-Famille des
Seforiinoe Y O R K E e t
Famille des Filariidae CLAUS, 1885
MAPLESTONE, 1926.
Sous-Famille des Aprocfinae YORKE et MAPLES-
Genre Hastospiculum.
TONE, 1926.
Espèce : H. macrophallos (PARONA, 1889).
Genre Squamofilaria
SCHMERLING, 1925.
Hôte : Varanus niloticus L.
Syn. : Coronofilaria
YORKE et MAPLESTONE,
Le l-l-64, 1 exemplaire femelle en mauvais
1926.
état récolté sous la peau.
Syn. : Ausfrofilaria JOHNSTON et MAWSON,
Le l-l-64, 2 exemplaires femelles récoltés sous
1940 (d’après ANDERSON et CHABAUD, 1958).
la peau.
Le 3-12-64, 15 exemplaires femelles dans le
Hôtes : Coracias naevius DAUDIN L. (Rollier
péritoine et la cavité thoracique.
varié),
une femelle Kolda 18-2-65,
Dans le dernier prélèvement, les vers tra-
une femelle Kolda 28-2-65.
versent les muscles intercostaux et s’insinuent
Coracias abyssinica HERMANN (Rol-
entre les plans musculaires. Certains atteignent
lier d’Abyssinie),
la région sous-cutanée. La plupart des spéci-
une femelle Kolda 28-3-64.
mens sont en très mauvais état avec la cuticule
une femelle Kolda 5-3-65.
déchirée, l’intestin et les anses utérines plus OU
moins dilacérés.
Ces quatre femelles provenant de quatre Cora-
II semble, cependant, d’après l’observation
cias ont toutes été récoltées dans les tissus sous-
des parties intactes et en se référant au travaif
cutanés.
de BAYLIS, 1930, que l’on puisse rapporter ces
Ne présentant aucune ornementation papil-
exemplaires à l’espèce Hastospiculum
macro-
laire cuticulaire (« small insignifiant papillae
phallos (PARONA, 1889) qui d’après CHABAUD
scattered irregularly » YORKE et MAPLESTONE,
1926)
et ROUSSELOT (1956) serait très largement
elles n’appartiennent pas à l’espèce 5.
répandue des Indes jusqu’en Afrique tropicale
pillersi.
(Brazzaville), et ces prélèvements le prouve-
Cependant en 1958, ANDERSON et CHA-
raient, même en Afrique de l’ouest.
BAUD font remarquer « qu’on ne peut se fier
aux marques cuticulaires comme caractères
génériques des filaires ». Et ces mêmes auteurs
PENTASTOMI DA
dans leur tableau dichotomique permettant la
Ordre Porocephalida Heymons
détermination des quatre espèces du genre :
S. sicki (STRACHEN, 1957) 5. coronafa (RUD,
Netforhyncfus (Armillifer) armillafus (WYMAN,
1809) S. vestibulata (JOHNSON et MAWSON,
1845) formes nymphales.
1940) et S. pillersi (YORKE et MAPLESTONE,
Hôtes : « Cercopithecus aethiops var. sabaeus
1926) se servent uniquement des caractères
(L.) >>.
du mâle (spicules, papilles caudales).
(Kolda ; 8-8-64 ; no 68) 15 nymphes enkystées
En l’absence de spécimens mâles, nous pou-
dans le péritoine.
vons donc difficilement attribuer un nom d’es-
Hôte : Ichneumia albicouda Cuv. (Mangouste à
pèce aux exemplaires que nous avons examinés.
queue blanche) (Kolda, no 114) 4 nymphes
Si l’on s’en réfère à l’hôte, nos spécimens
enkystées sous la peau.
pourraient être des femelles de 5. coronota, cette
Hôte : Ichneumia albicouda (C~V., Kolda, rec.
espèce ayant toujours été récoltée sous la peau
no 83).

5 nymphes enkystées sur paroi péritonéale.
Chez Melierax mefabates (faucon) : un Thela-
Le parasitisme par formes nymphales de Poro-
zia localisé à l’oeil.
l
cephalidae (porocéphalose) semble être extrême-
Chez Eryfhrocebus patas SCHREBER : Strep-
*
ment fréquent chez les Viverridae au Sénégal.
tophoragus pigmentafus ( 0 . v .
LINS-
NOC en 1922 signale un cas d’infestation mas-
.
TOW, 1897).
sive chez Genetta pardina 1s. GEOFFROY de la
Chez un singe vert, Cercopithecus aefhiops var.
région de Dakar.
sabaeus (L.) et sur Sylvicapra grimmia :
Les formes adultes étant hébergées par des
Profospirura muricola GEDOELST, 1918.
serpents, particulièrement des pythons (dans les
Chez Cercopifhecus aefhiops var. sabaeus et
sacs aériens), I’infestation des Viverridae et des
Ichneumia albicauda Cuv. (mangouste à
rongeurs s’explique par l’ingestion d’aliments
queue blanche) : les formes nymphales
souillés par des déjections de serpents parasités,
de Neftorhynchus (Armillifer) armillafus
Le polyxénisme de ce pentastomide est tel que
(WYMANN, 1845) (Penfasfoma).
ses kystes nymphaux sont rencontrés chez un
très grand nombre de mammifères y compris
Un second lot de nématodes comportant
l’homme (NOC et NOGUE, 1919).
notamment un certain nombre de Physalopfera
parasites de l’estomac des singes et des petits
RÉSUMÉ ET CONCLUSION
carnivores ainsi que des filaires d’oiseaux et de
mammifères appartenant aux genres Dielofriaena
L’étude d’un premier lot de parasites internes
RAILLIET et HENRY, 1909, Sefaria WIBORG,
(Nematoda et Pentastoma) récoltés à l’autopsie de
1795, Dirofilaria RAILLIETet HENRY, 1911 est en
mammifères, oiseaux et reptiles de Haute-
cours d’étude et fera l’objet d’une note ultérieure.
Casamance (Sénégal) a permis de signaler :
I
Chez Varanus niloficus : Hastospiculum macro-
Insfifut d’Elevage ef de Médecine vétérinaire
phallos (PARONA, 1889). Tanqua tiara
des Pays Tropicaux.
(0. v. LINSTOW, 1879).
Laboratoire national de /‘Elevage
Chez Coracias naevius et C. obyssinicus : un
et de Recherches vétérinaires du Sénégal.
Squamofiloria
qui pourrait appartenir à
Dakar et Service des Grandes Endémies,
l’espèce 8. coron& (RUD. 1809).
Kolda (Hfe-Casamance).
SUMMARY
First note about some endoparasites of Upper Casamance (Senegal) wild animals
The study of an interna1 parasite first serie (Nemofodo and Penfasfoma)
collec-
ted during the Upper Casamance (Senegal) mammal, bird autopsy allowed
to indicate :
In Varanus niloticus
: Hasfospiculum
macrophallos
(Parona, 1889).
: Tanqua tiara (0. v. Linstow, 1879).
In Coracias naevius and C. abyssi-
: A Squamofilaria that might belong to the
nicus
: (Rud. 1809) S. coronafa species.
In Melierax mefabafes (Falcon)
: A Thelazio localized in its eye.
In Eryfhrocebus pafas Schreber
: Sfrepfopharaqus
pigmenfafus
(0. v . L i n s t o w ,
: 1897).
In a green monkey
: Profospirura muricola Gedoelst, 1918.
Cercopithecus oefhiops var. soba-
eus (L.) and in Sylvicapro grim-
mia
401

In Cercopithecus oefhiops
: Penfosfomo
(Wyman, 1845) ; ormillotus (Ar-
var.
sabaeus
and Ichneumia : millifer)
i
albicouda Cuv. (white tail mon- : Nefforhynchus nymphalid forms.
l
goose).
A second nematode serie including a number of Physalopfera,
monkey and
little carnivora stomach parasits, as also mammal and bird filarias belonging
I
to, Diplofriaena, 1909, Railliet and Henry, Sefaria,
1795, Wiborg, Dicrofifaria,
1911, Railliet and Henry is studying. A further work about them witl be
carried out.
RESUMEN
Primera nota sobre algunos endoparasitos
de 10s animales salvajes de Alta-Casamancia (Senegal).
El estudio de una primera serie de parasitos iniernos (Nemafoda y Penfasfoma)
recogidos durante la autopsia de mamiferos, pajaros y reptiles de Alta-Casa-
mancia (Senegal) permitio notar :
En Varanus niloficus
: Hasfospiculum macrophallos (Parona, 1889)
: Janqua fiaro (0. v. Linstow, 1879).
En Corocias naevius y C. abyssini-
: Un Squamofilario que podria pertenecer a la
tus
: especie S. coronafa (Rud. 1809).
En Melierax mefabafes
(balcon)
: Un Thelozla localizado en el ojo.
En Eryfhrocebus
pafas Schreber
: Sfrepfopharaqus pigmenfafus (0. v. Linstow,
: 1897).
En un simio verde
: Profospirura muricola Gedoelst, 1918.
Cercopifhecus aefhiops var. saba-
:
eus (L.) y en Sylvicapra grim-
:
mia,
En Cercopithecus aefhiops var. sa- : Las formas ninfales de Nefforhynchus (Ar-
b a e u s e I c h n e u m i a albrcauda : millifer) armillafus ( W y m a n , 1 8 4 5 ) . Pen-
C u v . ( m a n g o s t a c o n rabo : fasfoma.
blanco).
Se estudia actualmente una segunda serie de nematodos entre 10s cuales un
cierto numero de Physalopfera, parasilos del estomago de 10s simios y de 10s
pequefios carnivores, asi como filarias de pajaros y de mamiferos pertene-
ciendo a 10s generos Diplofriaena Railliet y Henry, 1909, Seforia
Wiborg, 1795,
Dicrofilaria Railliet y Henry, 1911.
Esios parasitas seran el objeto de una otra publication.
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