Rl3PlBLIQUE DU SE:NEGhL
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MINISTERE DU DEVEMPPEMENT RUR4L
9
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DIRECTION DE L'ELEVAGE ET DES JNiXJSTRIES
"
ANIMALES
VALORISATION DU CKEPTEL WVIN DU SENEGAL
PAR .i: : : i.I :i__
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ENQT?TZ3 ET ESSAIS D'ALIMENTATION
---~---===-------l----------------
-----.-----------

---

-jne bonne exploitation du bétail nous donnerait
accès à de fabuleux trésors de protéines
K.V.L. KESTEVEN
Directeur de la Production et de la Santé
Animale - F.A.O.
VAMRISATION DU CE%WI'l3L BOVIN DU SENEGAL
PAR UNE ALIMENTATION F!ATIONNELLE
4
ENQUETES ET ESSAIS D'ALIMENTATION
===========2=========================

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I- SOUS-DOSSIER ADMINISTRATIF
Y
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-‘* -
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-

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z
1 -I- Objet du projet
Au Sénégal, le troupeau relativement important -il est estimé à
*I
2.100.000 bovins et 1.500.000 ovins et caprins- a une production insuffi-
sante en raison de divers facteurs, parmi lesquels on peut citer :
- la rigueur des conditions climatiques et en particulier l'existence dans
la moitié Nord du pays, où la concentration en élevage est la plus forte,
d'une longue saison sèche.
- la mauvaise alimentation due & la médiocrité des pâturages, pendant la
plus grande partie de l'annee, et l'absence de supplémentation.
- l'indifférence des éleveurs vis-à-vis des Jeunes animaux.
- les états pathologiques largement influencés par la concentration des
animaux et les carences nutritionnelles.
C'est ainsi que le Sénégal doit importer pour nourrir ses habitants,
1/4 de sa consommation en viande de boeuf et demander à la République de
T
Mauritanie les quelque 8.000 tonnes de viande qui lui manquent, (ce qui
représente une dépense de 480 millions de F. CFA par an).
c
En raison de la poussée démographique prévisible, (5 millions
d'habitants en 1380), le Sénégal doit rechercher des moyens rapides et ef-
ficaces pour rentabiliser son troupeau, non pas en essayant de l'augmenter,
ce qui ne ferait qu'aggraver la situation mais en améliorant le rendement
de chaque animal.
L'amélioration zootechnique et nutritionnelle chez l'éleveur a
toujours été un objectif important pour le service de 1'Elevage. C'est ainsi
qu'il a déjà entrepris des opérations de vulgarisation.
Il s'agit de la diffusion des géniteurs de race gobra et pakista-
nais à partir du Centre de Dara: d'opérations de fauche et de réserves
fourragères,
rendues possible par la mise en place de faucheuses à traction
animale et de matériels dans des coopératives d'élevage; d'essais de cultures
fourragères dans le bassin arachidicr en particulier, complétés par l'ap-
plication des techniques d'ensilage;
de la distribution de pierres à lécher
dans les zones où les carences en sels minéraux entrafnent des accidents
fréquents.
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4 44
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---

1 bis
Cepend=ant, si sur le plan sanitaire, le cheptel, grâce aux vacci-
nations systématiques pratiquées par le Service de l'Elevage, est bien
protégé, sur la plan zootechnique malgré les connaissances accumulées, grâce
aux nombreuses années de recherches faites au Laboratoire national de l'Ele-
vage et au Centre de Recherches zootechniques de Dara, ainsi qu'à l'exploi..
tation des travaux faits dans les centres de recherches d'autres zones cli-
matiques, un énorme travail d'application et de vulgarisation reste à faire,
Cette idée s'est imposée, ces dernières années, à la faveur des
travaux menés par le Laboratoire national de lIElevage sur une nouvelle
maladie apparue dans la rogion du Ferlo au Nord du Sénégal.
.* / . .

---

2
Y
Autrefois, cette vaste plaine restait inhabitée pendant la plus
grande partie de i'année.
Y
En saison des pluies, la formation de mares temporaires permet-
tait aux troupeaux transhumants de consommer les excellents pâturages de
graminées qui recowraient le sol sablonneux.
Lorsque les mares s'assèchaient,
les troupeaux se dirigeaient
vers les rivières permanentes en abandonnant un pâturage sous-exploité,
dont la plus grande partie devenait la proie des feux de brousse.
A partir de 1950 9 gr'ke à la réalisation d'un quadrillage de
forages profonds, les éleveurs peuvent s'y installer de façon permanente.
D'importants peuplements humains et animaux occupent le terrain définiti-
vement.
Le paturage est toute l'année soumis à une consommation et un
piétinement excessif.
Les parcours oil cheminent les animaux deviennent stériles.
Les feux de brousse qui ne peuvent plus se propager, faute d'ali-
ment, ne détruisent plus les broussailles, qui envahissent les pâturages,
Peu à peu, la superficie de pâturage disponible diminue et l'on
voit apparaître très progressivement sur les troupeaux, les signes d'une
alimentation insuffisante et déséquilibrée.
Des carences minérales, qui ne sont plus compensées par la varie-
té de l'alimentation et les cures salées que permettait la transhumance,
s'installent, provoquant toute une suite d'accidents d'élevage allant même
jusqu'à la mort des animaux.
En 1962, le LaboratoTre national d'Elevage et de Recherches vété-
rinaires, à la demande du Ministre de 1'Economie Rurale du Sérkgal, entre-
prend des recherches sur les troubles constatées que l'on dénomme sous le
terme volontairement imprécis de "maladie des Forages ou maladie du Ferlo".
Les recherches entreprises permettent de définir que la maladie
trouve son origine dans des carences dont la principale est celle du phos-
phore. Cette carence est responsable du pica, de l'ostéophagie et de la
nécrophagie observés sur les animaux et qui provoquent -une toxémie secon-
daire due à Clostridium botulinum type C.
-.
.-.--.ep
i. / . .

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3
Les premiers renseignements obtenus par le Service de Physiologie
sur les carences minérales et par le Service de Bactériologie sur le botu-
lisme, aboutissent à la conclusion, que devant l'importance des études et
des mesures à entreprendre pour combattre la maladie, un projet de finan-
cement doit Ëtre établi,
Un projet comprenant deux ans d'études en laboratoire et trois
ans d'application sur le terrain est établi. Il est inscrit au d:-zxième
plm quadriennel.
En attendant ce financement, qui ne devait d'ailleurs pas être
accordé, les études se poursuivirent dans les services intéressés du Labo-
ratoire national de L'Elevage, mais le financement en fut assuré par le
budget annuel du Laboratoire.
Le service de Bactériologie met au point en 1966 une anatoxine
vaccinale efficace et produit les quantités de toxine nécessaires a la
préparation de plus de 200.000 doses de vaccin.
Des vaccinations faites sur le terrain prouvent l'efficacité
totale du vaccin, par lsarrêt de toute mortalité dans les troupeaux ino-
culés.
Pendant la saison des pluies de 1967, 57.500 vaccinations ont été
faites par le Service de 1'Elevage du Sénégal.
Le Service de Physiologie, poursuivant les recherches sur les
carences minérales met au point des formules de supplémentation par pierres
à lécher et compléments pulvérulents qui sont expérimentés sur le terrain,
Il conclue que ces formes de supplémentations sont efficaces et que les
troupeaux supplémentés restent indemnes, alors que de nombreuses pertes sont
enregistrées dans les troupeaux voisins.
Les études sur les carences minérales et sur la nutrition pour-
suivies au Laboratoire ainsi que les observations faites au cours des mis-
sions sur le terrain, permettent de se rendre compte que les animaux souf-
frent non seulement d'un déséquilibre minéral mais également d'une insuf-
fisance qualitative et quantitative de leur alimentation.
. ./ . .

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4
Y
On s'aperçoit quti s'il est facile de lutter contre les manifes-
tations pathologiques les plus apparentes des carences minérales en appli-
ir
quant la vaccination et la distribution de compléments minéraux. Il est
beaucoup plus 1~1ai.G de lutter contre une malnutrition permanente. En
effet, l'application des rné-Rhodes
rationnelles d'alimentation déjà utili-
sées au Laboratoire et en station, ne peuvent pas %tre faites sur le ter-
rain en raisn des impératifs économiques.
Il faut dtinc avant de vulgariser les méthodes connues, explorer
les modali-tes de leur application sur le terrain et ne retenir que celles
qui peuvent Gtre rentables, comptls
tenu de la conjoncture économique ac-
tuelle du Sér&gal.
C'est pourquoi, le présent projet a pour but de rechercher le
financement d'une opération, étendue à l'ensemble du pays, destinée à
étudier dans quelle rnesure les méth,:des ctinnues d'élevage et d'alimenta-
tion sont applicables au milieu past,Traie et agricole.
Certaines méthodes telles que la supplémentation minérale, peu-
vent être immédinti; znt vulgarisées et ne nécessitent plus de nouvelles
expérimentnti~ns, par contre les f'yrmulcs de rationnement et de supplémen-
tation utilisant les jcroduits locaux qui ont été mises au point au Labo-
ratoire de Z'Elevage, doivent d'abord etre essayées sur le terrain pour
savoir si 1'inwsti.ssrment que crnsecre l'éleveur à l'amélioration de son
bétail lui procurera en contre partie un bénéfice évident.
Il s'agit donc :
l/ de couma?tre avec précision le milieu sur lequel devront être ap;.iiquées
ces méthodes,
2/ de définir les objectifs à atteindre compte tenu de l'existant actuel9
3/ d'appliquer les méthodes choisies sur un petit nombre et d'en appré-
cier les résultats,
4/ de vulgariser les méthodes reconnues efficaces et d'en ccntr8ler la
rentabilité,
C'est pourquoi, le présent projet a pour but :
. /
. . .
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5
l/ de pro&er à des enquêtes socio-économiques approfondies qui indiqueront
l'état actuel du cheptel, ses condiLions d'existence, ses possibilités d'a-
limentation et d'abreuvement, sa production, sa commercialisation, ses be-
soins.
Cette enquête devra Ci;re fsi.i,e avec precision, troupeau par troupeau
et comprendre un nombre important d'ani.maux dans chaque zone 4-tudiée.
Ces zones devront être représentativer L) des différents types d'élevage
pratiquss ,~u Sénégal (zone sylvo--pasi;or'ale,
ozone agro-pas-corsle, Delta du
Fleuve, Niaytis).
2/ Simultanément et parallèlemenl à cette enquête, un lot d'animaux vivant
dans les msmes condit:ons que ies troupeaux de ch,icun de ces types d'éleva-
ge sera constiw6 et servira à l'application des méthodes d'élevage et
d'alimentation préconisees par la recherche. L'emplacement de ces troupeaux
se fera sur les points d'appui de l'actuelle infrastructure des services de
1'Elevage et de 1'Agricul'~re.
Ces lots pourront être constitues, dans les zones agricoles, par
les 3.nimaux appartenant aux éleveurs et' aux cultivateurs.
A-l'occasion de s enquêtes et des applications sur le -terrain, des
vulgarisateurs chargés de diffuser les méthodes nouvelles d'élevage pourront
ê-Jre formés à tous les niveaux de facon à être utilisés dans la phase de vulga-
risation.
3/ Enfin, dans un dernier temps, grâce aux encadreurs de base formés dans la
phase précédente, les méthodes retenues seront étendues à toute la zone et
une analyse des résultat:; obtenus précisera les avantages économiques que
les éleveurs en auront retir& s
Le projet peut donc se résumer ainsi :
lère PHASE : Enquetes - Application des résultats dejà connus i3ur le terrain
(formation conjointe des vulgarisateurs a différents niveaux
infirmiers,
Agen-ts techniques). Durée 2 ans.
2ème PHASE : Qui dcwra être réalisée seulement après l'exploitation des ré-
sultats de la lère phase, Prévulgarisation, vulgarisation, ana-
lyses et bilans techniques et économiques des résultats obtenus
(durée 4 sns). Ces opérations feront alors l'objet d'un nouveau
projet de financement.
. ./ . .

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1 - 2 - Localisation du projet
-^_ -<--
L'exécution du projet se fera sur la République du Sénégal, L
divers endroits représentatifs des différents types d'élevage
pratiqué (voir le chapitre : Spécification technique du projet,
2-5-2, localisation.
1 - 3 - Désignation de la personne morale
-
-
-
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Le financement du projet est demandé au Fonds d'Aide et de
Coopération pour le compte de la République du Sénégal,
La République du Sénégal mettrait à la disposition du pro-
jet une partie du personnel, du matériel et des installations des
Services de 1'Elevage et de l'Agriculture.
1 - 4 - Autorité responsable des travaux
-
-
-
-I-I.--- _I -.-"- - -
L'autorité responsable des travaux sera le Ministre de
1'Economie Rurale du Sénégal,
c

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.
.
II - SOUS- DOSSIER TECHNIQUE
- -
.

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II - 1 - ENVIRONNEMENTS TECHNIQUES ET SOCIOLOGIQUES
--.p.-.
--.----
4
I I - l - l - Les différents types d'élevage au Sénégal
- - - _._-...- -..-- ._------
On peut schématiquement diviser le Sénégal en deux grand-es
pa.rties
: la zone pastorale et la zone agricole, auxquelles on
doit ajouter celles plus limités à 6cologi.e particulière comme
les Niayes, le Delta et la vallje du Fleuve.
I I - l - 2 - La zone pa-torale
---"--. .- ._^_ : la plus vaste et la plus riche en bétail,
elle commence à quelques kilomètres du littoral atlantique. Elle
est limitée au Nord et à l'Est par le Fleuve Sénégal et au Sud
par une ligne approximative commençant au Nord-ouest vers le
15ème parallsle et so terminant au Sud-est vers le 14ème.
Elle contient les 2/3 des bovins, ovins et caprins, Les
troupeaux bovins sont composés principalement de zébu de type
Gobra surtout dans la partie ouest (provinces du Baol, du Diéri,
du Djoloff, du Cayor, du Fleuve et du Nord du Sine-saloum), vers
l'Est, les taurins dominent.
C'est la zone oix ont été mis en service, des puits et des
fUrages profonds. La vie nomade, incompatible avec un réel pro-
grès économique et social, a été profondément modifié dès la mise
en place d'équipement hydraulique pastorale.
Or, cet équipement, construit au prix de très lourds inves-
tissements,
et bien qu'encore insuffisant, n'a pas apporté au
pays une source de revenus en rapport avec le capital investi.
En effet, la sédentnrisation du bétail sur les points d'eau
qui interrompt la recherche des meilleurs p$turages, tout au 10~;
de l'année, provoque une concentration massive en certains points,
avec pour conséquences une destruction rapide des pâturages et
L'apparition concomitante des carences nutritionnelles.
d, /0.

---

5
Ces carences nutritionnelles, souvent mortelles (aphospho-
rcse et botulisme)se traduisentpar la stérilité, la baisse de na-
talité, la forte mortalité des jeunes (estimée à 40 a,), le retard
dans la croissance, la diminution de la production en viande et
en lait. Toutes choses qui limitent le développement du troupeau
alors que l'on pouvait logiquement attendre des investissements
consentis un surcroît de production.
Dans cette zone, les problèmes d'élevage sont intimement
liés aux questions d'agrostologie.
La protection du pâturage et son aménagement doivent per-
mettre au troupeau, non pas d'extérioriser tout son potentiel
génétique,
ce qui dans l'état actuel des choses serait trop
ambitieux, mais de limiter la mwtalité des adultes et des jeunes,
de maintenir autant que pcssible des gains de poids constatés pen-
dant et après la saison des pluies, jusqu"à la saison des pluies
suivante, d'éviter les carences minérales et azotées.
Les troupeawc de la zone pastorale disposeraient alors d'un
croît important pour approvisionner tout au long de l'année le
ranch d'embouche de Doli où se terminerait l'engraissement des
animaux et d'où serait dirigé, vers les centres d'abattage, le
nombre d'animam de boucherie nécessaire à la satisfaction des
besoins du Sénégal.
Le Centre de Recherches Zootechniques de Dara qui, depuis
1951, sélectionne le zébu gobra, a montré que cet animal possé-
dait des qualités étonnantes, qui ne peuvent être extériorisées
lorsqu'il est soumis à une ambiance défavorable, mais qui font
de lui un animal de très grande valeur, pour peu que s'amélio-
rent les conditions d'alimentation.
.* / l *
,---
-
-
-
-

---

En 1957, un veau recevant des concentrés à volonté, mais
une alimentation lactée reduite, a présenté la croissance suivante
Poids à la naissance
23 kg
Poids à 4 semaines
46 kg
f 1
à 8 semaines
70 kg
f 1
à 3 mois
106 kg
11
à4
'-1
131 kg
I
7
à5
'-1
148 kg
r
t
à 6 'm'
171 kg
7 I
à7 1-i
210 kg
I r
à 3 l-1
240 kg
Soit un croft de la naissance à 5 mois de 0,800 kg/jour
et de 5 mcis à 8 mois, de 1 kg/jour.+
La précocité et la fécondité sont également remarquables.
Depuis 1961, uns section de recherches zootechniques a été
instituée à Dara et de nombreux travaux ont été entrepris pour
connamltre la valeur du zébu et continuer le travail de sélection
déjà commencé.
Dans le courant de l'année 1962, l'exploitation de toutes
les observations o pesées et mesurations faites au C.R.Z. de
Dara sur le zébu Gobrs a été entreprise en reportant toutes les
données sur cartes 1.U.M.
Le but de cette opération est de fournir aux agents du
service de l'élevage du Sénégal àes données facilement utilisa-
bles en brousse,
Dans le cadre de l'élevage extensif, tel qu'il est pratiqué
au Sénégal, les normes de sélection basées sur le poids sont dif-
ficilement utilisables par les agents du Service de 1'Elevage.
Par contre, il est facile d'utiliser un rubcan métrique et de
prendre des mensurations.
+ Note sur la valeur zootechnique du zébu sénégalais - A. Redon
Rev.Elev.Méd.vét,pays
trop. 1962 - XV p.265.
-
.* / . .
‘--
-. ~--.-
--

---

i
C'est la raison pour laquelle il a été indispensable de
rechercher les corrélations positives entre âge - poids et men-
suration pour généraliser les résultats acquis au C.R.Z. de Dara,
Les chiffres de croissance trouvés en 1966, sur les meil-
leurs jeunes mâles de la station sont les suivants :
Le but à atteindre est de faire de l'éleveur de la zone
pastorale un "naisseur" chez lequel 1~s jeunes bovins m%les se-
ront entretenus jusqu'à l'âge do 2 ou 3 ans. Après une croissance
satisfaisante,
leurs qualités bouchères seront exploitées au ma-
ximum dans des ranch d'embouches (Coll.) ou des ateliers de pro-
duction qui utiliseront tous les surplus de l'agriculture et ses
sous-produits. Ce procedé permettra tout en rentabilisant l'éle-
vage, d'evitcr une surcharge des pâturages ,w,héliens.
2 - 1 - 3 - &a zone agricole
.--- : Dans cette partie du Sénégal, où la produc-
tion d'un million de tonnes d'arachide et d'autant de tonnes de
mil, sorgho, mjis, niébé et manioc, ne laissent plus beaucoup
de place aux pâturages, l'élevage rentrerait directement en con-
currence avec l'egriculture si les sous-produits qu'elles lais-
sent et la possiuilité d'aménager les jachères ne permettaient
d'envisager un type d(élevage fermier plus amélioré que l'élevage
de la zone pastorale.
Cette zone qui comprend la plus granue partie de la Région
du Sine-saloum, de la Casamance et du Sénégal-oriental, est peu-
plée de métis zébus et de taurins. Cette population a une confor-
mation assez irrégulière puisque l'on y retrouve tous les types
de transitions entre les races zébus et les taurins Ndama.
. /. . .

---

8
Les agriculteurs demandent au troupeau de leur fournir du lait,
du travail et de la viande.
Placé entre les mains des bergers appointés dana des conditions
moins rudes que dans la zone pastorale, ce troupead a également une renta-
bilité faible en raison, cette fois, non pas des carences nutritionnelles,
mais d'une alimentation quantitativement insuffisante. En outre, la négligen-
ce dans l'élevage des veaux, entraene une mortalité importante ou un retard
considérable à la croissance,
L'amélioration de l'élevage, baséecomme nous l'avons indiqué sur
une utilisation rationnelle des SOU~a-produits de l'agriculture des jachères
et des cultures fourragères, permettrait à ce pays, à densité démographique
importante, non seulement de subvenir
à ses besoins en lait, travail et
viande, mais encore de diriger vers les grandes villes le surplus de la
production,
à condition que les surfaces réservées à l'élevage soient suf-
fisantes. Ceci n'est pas toujours le cas dans la zone arachidière. Il
importe donc qu'une bonne stiordination soit poursuivie avec le Service de
l'Agriculture pour laisser à l'élevage des espaces suffisants.
La partie Nord de cette région est également très favorable à la
vulgarisation de la chèvre de Maradï dont les peaux sont particulièrement
recherchées sur le marché européen.
Les améliorations zootechniques du cheptel de ces régions sont
également tributaires d'une augmentation des quantit6s de grains cultivkdont
des surplus peuvent devenir très importants dans les années à venir.
Dans cette zone, lorsque l'on aura obtenu une croissance normale
des jeunes, deux spéculations doivent surtout être envisagées : le lait et
le travail.
Ii? Lait " il a été indiqué par des expériences faites à Dara qu'une alimen-
tation rationnelle ne pouvait pas augmenter de façon notable la production
laitière des femelles génétiquement mauvaises laitières.
A partir du moment où cette alimentation rationnelle peut être don-
née, ce sont les croisements avec des races laitières qui apporteront un
accroissement de production.
,. / l .

---

9
C'est dans cette optique que depuis 1963, des zébus Pakis-
tanais (Sahiwal et Red Sindhi) ont été importés et placés au
C.R.Z. de Dara pour essayer, après une période d'acclimatement nécessaire,
d'obtenir un croisement gobra-pakistanais meilleur laitier.
Les croissances de jeunes animaux Sahiwal et Red Sindhi
sont satisfaisantes et le croisement avec les zébus ou métis
zébu-ndama ne devrait pas réduire les qualités bouchères de ce
dernier.
Croisement sahiwal gobra
.---1..11-
Croisement Red sindh&
Poids à la naissance 24,33
25,17
Poids à 10 semaines
61,42
55972
Tableau des croissances des jeunes S~ahiwel, Red Sindhi en 1966
Femelles
-,--
..-- -.--
1 mois 2 mois 3 mois 4 mois 5 mois 6 mois
----.m --
.--
Moyenne
- - -
SahiwaI
22,85
36385
4825
65,18
73,54
92,5
101,62
Red Sindhi
20,78
32938
47390
65,50
76970
86,50
ga,io
f-.--“---$-----.
" --..m^I<-. - -
Nombre
- - - -
Sahiwal
1 4
14
12
1 1
11
10
a
Red Sindhi 14
13
11
10
10
10
10
L- - .--.....- ---
-.
Mâles
I .e--._.--“-
.m.--
-
naissance 1 mois 2 mois
Age
- - M T - - -
3 mois 4 mois 5 mois 6 mois
Moyenne
Sahiwal
23~6
37
50,13
67,88
82,61.
aa,
101,66
Red Sindhi
20,7a
YW8
55,91
64,oo
78,x?
91,57
116,20
Nombre
Sahiwsl
15
17
16
17
13
13
1 2
Red Sindhi
14
1 2
1 2
9
3
7
5
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~-
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-~-- --- --
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. . l .
--

---

10
Quant à la production laitière des vaches pakistanaises,
elle est superieure à celle des zébus sénégalais avec des moycn-
nes de 4 kg de 1ai.t par jour et des maximums de 8 kg.
Lorsque des rations pour vaches laitières seront utilisées,
des aliments dispc ibles chez les agriculteurs, la diffusion de
bétail laitier dans cette zone agricole pourra assurer une produc'icn
couvrant largement les besoins de la population.
Le Travail :
Lt Service de l'Agriculture poursuit un important effort
pour la généralisation de la culture attelée, et on estime que,
dans les années à venir, pri?s de 150*000 unités de traction supplé-
mentaires seront iGcessaires,
dont la plus grande partie devrait
être des paires de boeufs. Le Service de 1'Elevage doit contri-
buer à cette opération en créant des centres de dressage de boeufs,
qui forment également des conducteurs, Un des buts recherchés,
à travers cette action qui habitue l'agriculteur à posseder et
à manier des bovins, est d'arriver à une v&itable association de
l'elevage à l'agriculture dans le bassin srachidier, afin d'uti-
liser au mieux les jachères et les fanes d'arachide en produi-
sant viande, travail et fumier,
2 -1 - 4 - Les Niayes
1_--- : Situ&e au nord-est de Dakars en bordure de l'Océ-
an Atlantique, cette région présente, en raison de son climat
sud-canarien et de In présence de bas-fonds argileux o:i l'eau
est abondante, une physionomie particulière, très favorable ~LX
cultures maraîchères et fourragères. La présence de Glossina
palpalis gambiens%,
-.
limite actuellement l'élevage, mais des me-
sures d'assainissements relativement peu coûteuses pourraient
permettre de faire de cette région une zon.3 privilégiée p3ur
l'élevage de vaches laitières ou d'animaux de boucherie de haut
,
rendement.
Ces cultures fourragères et l'utilisation des SU~@S de
grains permettraient des spécu1ati:n.s certainement rentables,

---

1 1
2 - 1 - 5 - Le Delta du SCné&aJ
w-n.-.
Il s'agit d'nn élevage assez semblable à l'élevage de 12
zone pastxale, La présence de culture dans la vallée du Sénégal
et tout pwticulièrement
de la riziculture, permettrait de met-
tre à la disposition du bétail des qucntités importanlxs de sous-
produits.
Le projet de mise en valeur de la vallée du Sénégal per-
mettre? d'augmenter considérablement les quantités de produits
et sous-produits de l'agriculture disponible (riziculture et
canne à sucre), non seulement pour le bdtail local mais égale-
ment pour l'ensemble du Sénégal.

---

1 2
II - 2 - Données actuelles de l'alimentation animale au Sénégal
-
-_14...---.-
Un des buts de ce projet étant d'utiliser des rations alimen-
thires équilibrées adapt6es aux différentes productions animales, dans
lesquelles ne rentreront que des produits locaux, des expérimentations
faites sur le terrain devront permettre de vérifier les premiers résultats
de la recherche et faciliter la mise à la disposition du monde rural des
formules alimentaires, simples et économiques convenant à ses différentes
productions animales.
Le développement de l'elevage et l'augmentation de ses renta-
bilités ne peuvent &re obtenus que par l'amélioration de l'alimentation
animale.
E. Baudement Qcrivait en 1862 : "l'alimentation du bétail est le
problème de la zootechnie le plus important et le plus difficile à résou-
dre, c'est, à vrai dire, la zootechnie toute e::tière".
Si elle conditionne la survie des animaux protégés de la maladie
par l'action sanitaire, si elle influe favorablement sur leur état général
et leur résistance aux maladies, elle est un des facteurs essentiels de
la sélection zootechnique en permettant l'extériorisation du potentiel
génétique. Elle seule permet aux animaux d'assurer une production meilleure
et waximalé : lait, viande, travail.
Une alimentation rationnelle et équilibrée doit satisfaire les
besoins nutritifs d'entretien et de production, elle doit être également
économique,
c'est-à-dire que l'augmentation de production (lait et surtout
viande) laisse à l'éleveur un gain plus substantiel, Il importe donc que
l'animal ne consomme que la quantité de principes nutritifs juste néces-
saire à son niveau de productivité, tout excédent étant un gaspillage.
L'expérimentation en milieu rural de rations alimentaires conve-
nant aux bovins du Sénégal (zébu, taurin et leurs métis naturels) et aux
différentes productions : lait,, viande, travail, n'utilisera que des ali-
ments d'origine locale :
- pailleset foins naturels ou cultivés peur la ration de base
- produits et SON-produits des cultures vivrières industrielles, sous-
produits indlrstriels : tourteaux, issues de rizerie, de brasserie, de
sucrerie f farines de viande et de poisson, pour les compléments et les
concentrés.
.* / .*
s,,.-

---
t

---

13
Une application sur le terrain est maintenant possible gr"ace
aux nombreux tiravaux,
études et observations faites en laboratoire et sta-
tion dans les domaines de la physiologie,<e la nutrition et de l'agrosto-
logie.
Dès 1954, LABOUCHE et MAINGUY ("Aspects physiologiques et nutri-
tionnels de l'alimentation du b&ail en Afrique tropicale, Rev.Elev.vét.
Pays trop, 1954, Tome VII"), pour permettre d'indiquer les bases et les
orientatatiuns de la recherche nutritionnelle, font le bilan des connais-
sances dans ce domaine, en militiu tropical africain. Cette étude les amène
à conclure que 'les besoins nutritifs du betail en Afrique occidentale
restent indéterminés', que ce bétail semble faire preuve, dans ce domaine,
d'une certaine originalité liée â la race et au milieu qui rend difficile
l'application des normes utilisées dans les ~8~s tempérés, que si l'inven-
taire des espéces végkkles fourragères et des principaux aliments est
relativement complet pour l'Afrique de l'Ouest, leur valeur nutritive pour
les animaux est très mal connue.
Pour parvenir ü une meilleure connaissance du bétail, de ses
exigences nutritionnelles et des moyens de les satisfaire en région tro-
picale africaine, un nombre important d'observations et de recherches con-
cernant l'étude des grnndes fonctions et du métabolisme des ruminants,
l'étude des carences apparues dans certaines zones d'élevage, les essais
d'alimentation, l'inventaire quantitatif et qualitatif des principaux ali-
ments du bétail, tint étt2 effectués, plus particulièrement au Laboratoire
national de Recherches vétérinaires et zootechniques de Dakar-Hann, au
Centre Fédéral de recherches zootechniques de Sotuba (Mali), au Centre de
Recherches zootechniques àe Dnrn-Djoloff et à la ferme annexe de Sangalkam.
(voir : Annexe no1 Bibliographie).
Il reste certes, beaucoup à faire dans le domaine de la recher-
che de l'alimentation du cheptel en milieu tropical, mais déjà il existe
un hiatus entre les connaisscances acquises et les possibilités d'appli-
cation dans les conditions naturelles de l'élevage, des rations alimen-
taires mises au point au laboratoire,
.* / . .

---

14
R - Aliments utilisables
Les nombreuses i:tudes effectuées dans les Laboratoires de
l'I.E.M.V.T.,
analyses bromatologiques et essais de digestibilité faits
par le Laboratoire national de 1'Elevage de D<akar-Hctnn
permettent de chif-
fier ainsi la valeur fourragèw des différents eliments :
a/1 - Aliments de base : foin et p
- ---.----
ailles naturels et cultivés
r---- --...11-
Aliment
uF/kET
-WD/'kg -
/ produit bru produit brut
Foin des r6gions sahélo-soudaniennes
0,35/0,40
10/20 g
Paille
II
I?
0,15/0,18
4/5 FS
Foin de région soudano-snhélienne
0,35/%40
30 63
Paille
fl
Il
/
0,15/0,20
10 EI;
Herbe de prairie verte
o,wQJ5
20 l3
Paille d'arachide (selon qualité de la récolte
0,30/0,40
40/60 g
Paille de riz
0,40/0,45
Ensilage d'herbe de prairie
0,15
15
Foin de Panicum
.
0335
w?T Es
a/2 - Aliments concentrés pour ra= de complément'
-.--a-..
Aliment
uF/kg
mD/kg
lroduit brut prcduit brut
Mil sorgho
0390
50,‘60 g
Son de mil sorgho
0,85
100 g
aïs grain
1305
35 g
Son d6 maïs
0,85
65 g
risure
- son de riz
-
0,5Q
i
50 l3
Farine de riz
1,oo
70 E
Tourteau d'arachide
1,OO
/
400/450
Son déshuilé d'arachide
rèches de brasserie
.élasse
Farine de poisson (variable selon origine)
1
a. / . .

---

15
b - Besoins des animaux
Les besoins varient selon les animaux const?tu~ant les lots expé-
rimentaux en fonction du poids, de la production envisagée et de son niveau :
lait - viande - travail,
Les bases de calcul de ces besoins sont les suivants :
b/l - Entretien
Pour un animal d'un poldn0 moyen de 25G kg (Unit6 bovin tropical)
- 2,3 U,F,/jour
- 125 g. M.A.D./jour
Peur un animal de poids diffdrent, par tranche de 50 kg en plus
ou en moins, ces besoins sont augmentés ou diminu6s de 0,3 U.F. et 25 g
de M.A.D.
b’2 - Déplacement
Pour cet animal TJBT et selon l'importance du deplacement :
- 0,4 à 0,s U.F./jour
- 26 à 52 g. M.A.D./jour
b/3 - Production
- travail : 0,5 U.F./heure
30 &, M.A.D./lOO KG PV
- engraissement : 3/3,5 U.F. et 350 g. M.A.D,/kg de grain
- croissance : besoins variables suivant 1'8ge
entre 3 mois et 3 ans : 2,l à 3,2 U.F. par kg de grain
250 à 380 g. M.A.D. par kg de grain
- lait : 0,38 U.F.() litre de lait à 4 $ de M.G.
60 g M.A.D.(
- gestation ; entre le 7&ne et le seme mois :
0,l à 0,3 U.F./jour/lOO k,g de P.V.
10 à 30 g. M.A.D./jour/lOO kg de P.V.
.* / . .
--

---

16
b/‘c - Matière sèche et coefficient d'encombrement
Ces deux notions de quantités de matière ingérée et coefficient d'en-
combrement (matière sèche) ne semblent pas avoir la même importance qu'en
région tempérée, U.F. En effet, les bovins tropicaux paraissent pouvoir ingérer
plus de 2,5 kg de matière sèche par 100 kg de poids vif pour un coefficient
d'encombrement de l'ordre de 2 à 2,5.
C - Rations possibles
Il est difficile de faire figurer dans ce protocole toutes les rations
possibles pour satisfaire les besoins de toutes les catégories d'animaux.
Toutefois,
à titre cdi'exemple,
voici quelques rations pouvant conve-
nir selon la région considérée et la spéculation envisagée,
1 - Production de viande, engraissement
Animal de 250 kg ayant un croît journalier de 250 g., effectuant de
faibles déplacements :
Besoin
1 U.F.
I
M.A.D.
Entretien
233
125
Déplacement
094
26
Production
0986
g o
Total
3950
241
a- En zone sylvo-pastorale
a/1 -
Aliment
IKg I U.F. f M.A.D. M.S. ( C.E. f
Foin
. son de mil
Total
a/2 -
i
Aliment
.'
kg / U,F.
M.A.D. M.S. C.E.
I
f
,
i
Paille naturelle
7 i 1905
30
623
son de mil
2 /2,55
300
297
Total
/
j 3,60 1 330 1 9,o l
Ration excédentaire en azote
. ./ .*

---

b - En zone agro'-pastorale ou agricole
mm-._
b/l -
b/2
c - En zone rizicole
--,-
Kg
U.F.
M.A.D. M.S.
C.E.
paille de riz
6
295
594
2
1
100
1,a
.- -
0,5
035
200
0,45
-4
Total
835
’ 4,o
300
’ 7,65
1,9
42
U.F.
M.A.D. M.S.
C.E.
- - - - -
-.- *- 295 554
1
400
335
-El
1,8-
-
2- Boeuf de 350 kg travaillantAQeures
par jour
--.a<
F--.zgzYJins ---TFi
entroticn
travail
.-Ve * - .- -*-.I.
a - En zone agrolpastorale et agricole
--.-. IL--.
--r*-
aA
Kg
U.F.
M.A;K M.S.
C.E. 1
-
-
----
paille d'arachide
5
1975
200
495
foin naturel
1975
150
4,5
1 4
3,60
7910
550
200-
396
12,o
1,8
. -
. /
. . .
.

---

a/3 -
l-------I
-‘----TKg-
1.--
Aliment
L-
--
U.F.
M.A.D.
M.S.
C.E.
-.-
-
-
50
495
f
150
295
120
2,7
farine de mil
3
-I-----,---1_-_
f 2,70
150
2,7
Total
2 1
7900
470
12,4
1,8
-..
---.--
b - En zone rizicole
b/l -
tourteau d'arachide
tFzr---- j 1;:; ;:z; ;;o
b/2 -
Almcnt
Kg
U.F.
M.A.D. M.S. C.E.
- -
-.
paille de riz
2,25
-
paille d'arachide
5
1,75
200
?9
son de riz
4
2
200
316
farine de ma%
---1-
1
1,05
E35__^
099
Total
15
7,05
485
13,5
lJ9 b
c - Vache laiti&c de 300 kg, 3 litres de lait par jour, léger
3 ._I
déplacement
--..-..--- -
--..-_-
Besoins
U.F.
M.A.D.
- - - - - - -
- -
entretien
26
150
déplacement
094
26
production
1,2
180
4,2
356
. ./ . .

---

19
C/l - En zone sylvo-pastorale
-M--.-s-.
-XI
.- .-.
Ki
U.F.
M . A . D . M.S;
C.E.
-.--------w-.
--1.1
1,lO
35
693
farine d e mil
2370
150
237
0,5
200
0,45
a--.--
095
10,5
4930
325
9,45
----

J
c5---
---
--..
,
42 - En zone agrospastorale et agricole
-.--
-
Aliment-
If--- Kg ' M.A.D. M.S. C.E.
- - - -
I_
paille d'arachide
4,5
foin naturel
5
4,5
son de mil
--II---

1
-P
Total
11
- - -
M.S.
C.E.
I-v-v--.I .<.. ---"
---.
paille d'arachide
4
1990
160
3,6
2,5
c/3 - En zone rizicole
-Y-----
M.A.D. M.S.
C.E.--
2990
-
594
099
tourteau d'arachide
-.- --,-_-
4%
. /
. . .

---

20
d- Ration de croissance taurillons-génis=
--__CI
d/l - En région sahélienne
Y-w_II_-
Poids moyen à 6 mois ........................
75 kg
1t
11
à 1 an ..........................
150 kg
fl
Il
à 2 ans .........................
300 kg
--p-p
---
Besoins
U.F.
M.A.D.
---
__- ---- -.
6 mois
E
1
75
P
1
125
1 an
E
136
90
P
133
160
2 ans
E
2,6
la0
P
196
190
à 6 mois
à 1 an
-
Y
-,*.-
foin naturel
12à33--.--
à 2 ans
r--
- - - -
paille naturelle
w-.-.-.-m- 4
son de mil
1-- 4
tourteau d'arachide
032
Excédant d'a~ute pouvant compenser excédent consommation de paille.
d/2 - En région
l-e- aAro-pastorale et agricole
à 6 mois
---. ^ . . .._--- --
paille d'arachide
mil
. ..---
àlan
-.---
paille d'arachide
son de mil

---

21
à 2 ans
”
~ A l i m e n t -
I
Kg [v,p,
1 paille d'arachide
t
farine de mil
son de mil
100
i
I
paille de riz
farine de riz
son de riz
*---'-'-- I:.,fi
tourteau d'arachide
1
-_-__ - _-..--
à 2 ans
Dans ces rations données purement à titre d'exemple, on peut
substituer tel ou tel aliment disponible sur place dans les proportions
voulues ou ajouter un condiment tel que la mélasse.
A toute ration> il faudra ajouter un complément minéral conte-
nant essentiellement du phosphore et du calcium et si possible un complé-
ment vitaminé.

---

2 2
11-3- Spécification technique du projet
11-3-r-
Description générale
-.
- - -
Comme nous l'avons indiqué, ce projet comportera deux
grandes phases :
PREMIERE PHASE : durée : deux ans
-.
-
-
Au cours de cette phase, plusieurs opérations seront me-
nées simultanément :
a) - Une enquête
.--N-J établie à l'aide d'équipes d'enqu8teurs qui
.
seront chargés dc! relever, sur des fiches imprimées, tous
les renseignements concernant les animau;: domestiques dans
les différentes zones écologiques du Sénégal.
L'étude approfondie des renseignements collectés au
cours de cette enqllête permettra d'indiquer de façon cer-
taine, les mesures qui devront &re prises ptiur rentabili-
ser le troupeau existant.
b) - Une application des méthddes connues d'alimentation, faite
a
également dans chacune des zones écologiques et sur un lot
d'animaux représntatif de cette zone, Cette application,
u
menée avec les aliments produits dans cette zone, devra
confirmer les méthodes d'utilisation de ces produits et
définir les rations à utiliser,
4 - La formation de vulgarisateurs à différents niveaux : doc-
teurs vétérinaires, ingénieurs, agents techniques, infir-
miers, moniteurs agricoles.
d) - La poursuite des recherches sur les méthodes à vulgariser et
.-_Y_
la détermination du schéma de vulgarisation qui sera appli-
qué au cours de la deuxième phase.
Parallèlement, des expériences d'amélioratiXî des
pâturages en zone sahélienne et de cultures fourragères
dans les autres zones seront ptiursuivies pour s'assurer
de la valeur sur le terrain des méthodes déjà utilisées
en station,
‘8’
/ l -
#r
b

---

23
DEUXIEME PHASE c durée : quatre ans
p----e
-
-
Cette phase sera une phase de complète vulgarisation. Les
renseignements recueillis seront mis en pratique chez les éle-
veurs. D'abord sur un petit nombre, l'application devra s'éten-
dre à l'ensemble des éleveurs ou des cultivateurs de chaque zone,
si les résultats de prévulgarisation sont satisfaisants.
Cette phase devra être complétée par une enqu&e, qui, par
comparaison avec les renseignements fournis par la Premiere en-
q&te, permettra d'estimer les progrès réalisés et particulière-
ment de démontrer les avantages économiques des méthodes utilisées,
Dans ce projet, seul le financement de la première phase
est demandé. La conduite et le financement de la deuxième ne
pouvant "etre connue qu'avec le développement de la première
phase.
2-3-2- Localisation
Les enquêtes seront faites dans les différentes zones. Les
applications auront comme points d'appui, un centre représenta-
tif de l'ensemble de la zone.
Zones d'enquêtes
Points d'appui
- Sylvo-pastorale
Dara C.R.Z.
- Agro-pastorale
Bambey C.R.A. et 1'Ecole
des Cadres ruraux
- Casamance et Sénégal-oriental
Kolda C.R.Z.
- Niayes
Sangalkam, ferme
- Delta du Fleuve
Makhana, ferme
Les points d'appui indiqués ci-dessus et qui existent ac-
tuellement n'ont pas les possibiTItés financières d'effectuer
des applications.
2 - 3 - 3 - Description des techniques
2 - 3 - 3 - 1 - Enquêtes sur la composition du troupeau
Ces enqu&es seront réalisées par des agents qualifiés du
Service de 1'Elevage contrôlés étroitement et dirigeant une
équipe composée de 3 ou 4 aides. Les renseignements seront re-
. ./ *.
.<'
--_L -
-
- _..._ - -
-
-
-

---

24
cueillis sur des fiches “de composition du troupeau” où seront
récapitul&s tous les renseignements concernant un troupeau complet.
Des enquêtes semblables ont déjà ét$ effectubes dans des
pays sahéliens (Tchad, Niger, Sénégal). On se servira donc des
méthodes déjà utilisées en les adaptant aux différents types
d’élevage.
Il y a lieu de connaître :
a - la composition exacte du troupeau par âge et sexe, en décom-
posant les différentes catégories de jeunes et de femelles
en état de reproduire.
b - au cours d’interrogatoire, il faudra définir :
4 - les causes de pertes et les ventes (conditions, mor-
talite, destination des animaux vendus),
b) - les entrées (achat, naissance, échange),
4 - le taux de mortalité du troupeau
d) - le taux de croissance du troupeau
c - le mode d’élevage, l’alimentation, l’abreuvement, les supplé-
ments donnés, le mode de pkturage, les déplacements du trou-
pe a.u ,
d - les modalités de production, de transformation, de consomma-
tion et de commercialisation du lait et des produits laitiers,
e - la composition et l’évaluation des besoins de la famille de
l’éleveur. L’activité des différents membres de la famille,
f - la participation des éleveurs à une coopérative d’élevage,
G - le recensement des autres espèces animales et l’estimation
de leurs valeurs économiques.

---

25
FICHE DE COMPOSITION DU TROUPEAU
..-_.l...e.l_.-v-p-- -.--
I,
No
Nom du Chef de Famille
Groupement
I
Lieu de rencontre
Date
A) - COMPOSITION DU TROUPEAU
.<- -... -
Adultes
.-.-
.-me.---
Total par côté
Nombre de femelles en État de reproduire :
Nombre de femelles suitées :
c
Nombre de femelles pleines :
Nombre de vaches stériles :
I_I_l
p---11_-
---
1-1
p--A-y--
- - -
B) - INTl3RROGATOIRE 1/ SORTIE (De- 1 an)
Y_--.
_ ,--
a) Mortalité
-.-
---- --
--....
-e----p
r-
Causes de mortalité
. -.---
Jeune 1Ldul-k
-
- -
- ,Total
Maladies :
1 Peste bovine
2 Charbon sympto.
3 Charbon bactérid.
4 Pasteurellose
Z; Botulisme
6 Péripneumonic
7
8
9
Animaux sauvages
Accidents
Autres causes
--.-
--.--
Total
t
- -.----
-
-
.Q / . .
_I. - .__- _ ..---. -.--~-
LII_--
.--
_*a

---

26
b) Vente
l
Jeunes
I
Adu.ltes
---
--
d
6
I d castré I ô non castré Femelle
I
Conditions de vente = marché, échange, troc, etc.., destination élevage ou
boucherie
Prix pratiqué : 2/ ENTREE (Depuis 1 an)
- AC!HAT : (Conditions d'achat)
jeunes .^ adultes
- NAISSANCE : des renseignements obtenus, on pourra calculer :
.
- le TAUX DE FERTILITB DU TROUPEAU
Nombre de jeunes nés 1 annee x 100
Nombre de femelles en état de reproduire
- les RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LA
.-
PRO;UCTION ET LA COMMERCIALISATION DU LAIT
Peser les veaux avant et après la tétée, en indiquant :
- l'âge de la mère
- l'âge du veau
- le nombre de portée de la mère
- la production journalière de lait.
Si possible faire une traite le matin et une traite le soir.
Renseignements concernant la fabrication, le stockage et la
vente du beurre fondu,
- Renseignements concernant l'éleveur, sa famille, ses besoins, ses revenus
annuels, des relations avec les coopératives.
Les activités des différents membres de la famille.
- Renseignements concernant les animaux de travail : nombre, espèces et sexe.
- Autres espèces animales : nombre
N.B. Dans la zone agricole, le recensement des éleveurs de chevres sera fait
dans l'éventualité de la diffusion de la chèvre de Maradi.

---

26 bis
Taux de croissance théorique du Troupeau
Ce taux signifie : cro?t du troupeau en un an x 100
effectif du troupeau il y a un an
Ce taux peut être calculé par interrogatoire de l'éleveur :
N- naissance depuis un an
PV- Pertes annuelles en veau de la naissance jusqu'â 1 an
T2- Effect-if actuel du troupeau
s - Sorties totales du troupeau en 1 an (vente -t mortalité) jeunes et adultes
Tl- Effectif au ler janvier
donc Tc = N - PV x 107
T2+S -N
Il sera intéressant de comparer N - PV avec la valeur :
E = Nombre de dents de lait
2
E = Nombre de jeunes de 1 ans vivants
qui sera moins subjective, puisque les animaux possédant des dents de lait
sont effectivement comptés,
Le calcul du taux de croissance devient alors Tc = E-x 100
T2+S-N
Les formules indiquées sont forcément imprécises, il conviendra
pendant la réalisation de l'enquête de rechercher une pr&cision plus grande.
Taux d'accroissement =
qui peut se traduire par la formule :
(N-S) x100 =
T2'S -N
/
. . l .

---

FICHF: DE
POINTAGE
-.v--._ll
+ Etat de reproduction :
27
_ p = pleini:
- v = viii2
- s = suit&
- St. = stérile
-- e--T"
m---_-m
--,-
-I_.
Dents ci<
deux
quatre
six
' hors ' Etat rt
Productionc
Poids
lait
dents
dents
dents
Adultes
d'âge reproduct.
lait :: ._..,.-
1
c3
d
d
-
I
P 1 s>
I
/
------l
l

---

ç
t
P E S E E
M A L E S
Castrés
Non castrés
FEMELLES
i
TOTAL
Poids
Poids Poids Nbre
Poids
Poids
Nbre Poids Poids
total
Nbre , moy.
total
moy.
t o t a l
moy.
i N b r e
Total ;
Poids moy.
Dents de lait
1
I
I
t
I
2 aents
4 dents
6 Dents
Adultes
I
I
1
I
,
I
I
Hors d'âge
Poids par catégorie
l
I
I
N.B.
Dans le cadre de l'élevage extensif, les normes de sélection basée sur le poids sont difficilement utilisa-
bles par les agents du service de 1'Elevage.
Partout où un pèse-bétail ne pourra être utilisé, on se servira
d'un ruban métrique et de la méthode des mensurations. L'exploitation de ces mesures sera faite en ut;lisant
les corrélations entre âge, poids et mensurations trouvées au C!entre de Recherches zootechniques dz Dara,
m

---

29
2-3-3-2--
APPLICATION SUR LE !IEXM'N
.-. .-.- ----.-- - --
En même temps que se poursuivront les enquEtes dans les diffé-
rentes zones, des essais de prévulgarisation seront menées sur les points
d'appui correspondants à chacune des zones :
- Dans la zone Sylvo-pastorale, le Centre de Recherches Zootech-
niques à Dara,
- Dans la zone arachidière, l'école des cadres ruraux à Bambey,
- Dans la Casamance, Solda,
- Dans le Delta du Fleuve, Makhana.
Il .,r-t n'cessaire de limiter les objectifs à atteindre :
En zone Sylvo-pastorale : Trois objectifs E
- - -
A.-- ----
1) supprimer les carences minérales
2) éviter les pertes de poids de la saison sèche
3) empêcher la mortalite des jeunes.
En zone Agro-pstorale
: zone arachidière, Casamance, Sénégal-
- - . - - -
oriental et Delta du Fleuve Sénégal.
1) définir les rations des vaches laitieres
2) définir le s rations des boeufs de traction animale
3) etudier des rations de sevrage et d'alimentation des
veaux.
Dans les Niayes : 1 objectif
d&finir les rations d'élevage intensif :
-_I-
Pour la production dti lait, un projet d'équipement complémentaire
de la ferme de Sangalkam devra permettre d'atteindre cet objectif.
2 - 3 - 3 - 2 -l- PROTOCOLF~
I- ZONE SYLVO-PASTORALF:
-
-
- . -
Les opérations seront conduites au Centre de Recherches Zootech-
niques de Dara oti une parcelle de 1.500 hectares de p%turage devra être
réservée, puis aménagee pour pouvoir entretenir 11 lots d'animaux (220 ani-
maux). Les supplémentations intervenant sur ces animaux entretenus en ele-
vage extensif ont pour but :
1) de donner des suppléments mineraux
2) d'éviter les pertes de poids à la saison sèche
3) de réduire la mortalité des Jeunes.
l
/
. . .
._--..-._--.-
. ..--.
-0...

- _ -

_._.
.__
--

---

30
17 - Supplémentation C?i? cléments minéraux
- - -
- les essais poursuivis sur des lots d'animaux comparables visent à déter-
miner la nature et le mode d'administration des suppléments minéraux
dont l'utilisation s'avère la plus économique.
- l'efficacité de le. suppi&mentation en Elevage extensif sera testée sur
les lots traitCs par rapport k un lot témoin. La comparaison portera :
- sur la phosphorémie et calcémie moyennes des lots au cours de
l'anr&e.
- sur leur courbe de poids durant la mtime periode,
- sur la fecondite, le poids des jeunes à la naissance, sur leur
courbe de naissance durant la période de lactation.
- Suppléments et modes d'administration
-.-----. - - -
3 procédés à contrôler :
- Ph-sphats soluble dans l'eau de boisson
- Phosphate insoluble incorporé dans des pierres à lécher
- Phosphate insoluble incorporé à un supplément alimentaire.
2'/ - Pertes de poids durant la saison sèche
--~
Parmi les nombreux fncteurs susceptibles d'intervenir dans ce
phénomène saisonnier (rigueurs climatiques, allongement au cours de la
saison sèche des parcours dans les pâturages ou vers l'abreuvoir) l'insuf-
fisance de l'alimentation joue un rôle important. Le déficit est essentiel-
lement d'ordre quai-itatif ou quantitatif.
- - m-v-- ._..-
Insuffisance quantitative
- -
L'effet en sera recherche sur la courbe de poids de deux lots
comparables dont l'un pâture dans les conditions normales (lot témoin g&-&-
ral) et dont l'autre recevra pendant les périodes de repos un affourragc-
ment constitué par des pailles de la .Satic?.
Insuffisance o.ualitative
Les fourragtis de saison sèche sont essentiellement caracterisés
par leurs déficits en azote.
Il conviendra donc de rechercher l'influence sur le comportement
des animaux et leur courbe de poids.
/
. . . .
c.
-_
--_..
-
--
-

---

31
1) d'un faible apport d'azote
2) d'un apport suffisant pour couvrir les besoins
3) d'un apport simultané d'azote et de glucides -(en vue
d'une meilleure utilisation de l'azote).
Les suppléments à tester sont le tourteau d'arachide, l'urée,
la mélasse.
Répartition des lots
..-Y
1 - lot apport 3 g. d'N (par 100 kg vif) sous forme de tourteau
d'arachide
2 - lot apport identique sous forme d'urée
3-
" 8 g. d'N sous forme de tourteau
4- " apport identique sous forme d'urée
5-
" 8 g. d'N sous forme de tourteau + melasse
6- " 8 g. d'N sous forme d'uree + mQlassc.
En définitive, ces deux expérimentations comportent la constitu-
tion de 10 lots et un lot témoin comportant 20 têtes soit 220 animaux. 6
lots + un lot témoin seront mis en expérience la première année. Les 5
autres + un autre témoin,la seconde.
3”/ -- Mortalite des ,-jeunes
Les jeunes animaux recevant une alimentation lactée maternelle,
1~s protocoles 1 et 2 indiqueront si les suppldments qui y sont utilisés
suffisent pour réduire la mortalité des jeunes.
Matériel nécessaire
-.--
Un parc destin6 à la supplémentation sélective devra être cons-
truit,où chaque soir, les animaux recevront individuellement leur ration
de supplément.
II - ZONE AGRO-PAS!BXALF:
-
Deux particularités de cette zone :
- occupation importante des sols par les cultures limitant
i
les surfaces p8turables
- forte densite humaine.
Il en résulte pour l'élevage deux problèmes importants :
.c /
.*
-
- ._-- -- -.~- -.--

---

32
1) - La necessité d'entretenir les animaux en stabulation ou en
demi-stabulation pendant une plu-r3 ou moins longue période de l'annee,
2) - L'urgenec: de trouver une solution à la concurrence nuisible
antx 1,:: deux consommateurs de la production laitière qui sont constitués
par l'homme et les jeunes animaux.
l/ Entretien des animaux en s-tabulation
-.-<--.m I,- -.-.__ - _---
Il s'agit d'une profonde modification dos techniques d'élevage.
Le pasteur doit se transformer "en nourrisseur" d'animaux. Cette mutation
est possible en raison des disponioilites en sous-produits des cultures
industrielles, utilisab'eA s pour l'alimentation animale.
Ces sous-produits sont en zone arachidière - la fane d'arachide,
les sons d'arachides enrichis ou non avec du tourteau, En zone rizicole,
la paille de riz et les issues plus ou moins riches des rizeries; dans le
sud du S&GgalJ le maïs et le manioc,
.
Les T.-sais intéressent 3 Îormules :
a) Supplémentation des troupeaux entretenus sur>chères
-
-
.--. .~--
_-
._II-
Le troupeau est entretenu sur jachère suivant le mode tra-
ditionnel, mais pour parer aux insuffisances des pâtures et augmenker le
rendement des anim:aux,
il est indispensable de prévoir la distribution d'un
supplément alimentaire.
L'effet des supplémentations est recherché en comparant des
troupfeaux de même: : omposition, vivant dans les mêmes conditions, Y ‘.q rcw-
vant des supp14mënts ?.limcntaires différents.
Les critères du test sont :
- la courbe de poids des troupeaux
- le poids des jeunes à la naissnnce
- la courbe de croissance des jeunes.
La nature du suppl&ment dépendra des disponibilités propres à
chaque region. Ils potirront $tre constituds par des sons ou des farines
de céréales enrichis avec du tourteau d'arachide. Il est possible que pufs-
sent être rapidement vulgarisks de nouvelles formules étudiées en ce mo-
ment au laboratoire,
.I /
.lJ

---

33
3 troupeaux d'expériences seront constitués ayant chacun une
formule du supplémentation différente.
b) Rations de.stabulation
Le troupeau nourri en stabulation libre pendant la période
de culture, l'élément de base est alors constitué de réserves fourragères
(foin, fane d'arachide, ensilage), Le supplément est constitué par les pro-
duits disponibles localement.
Trois lots d'animaux seront nécessaires.
c) Fations é*rgétiques pour boeuf de labour
. ..- -.- .-
*---
Ces animaux maintenus pendant la periode de travail, en
stabulation libre, doivent recevoir un aliment :nergétique approprié.
La mélasse, abondante sur le marché du Sénégal, devra être ad-
jointe aux rations précédentes en vue d'apporter un supplement d'énergie.
3 essais seront entrepris dans ce domaine.
2/ Production du lait et élevage des veaux
A l'heure actuelle et tout spécialement dans les zones à. forte
densité humaine, une part importante de la production laitière des femelles
est détournée au profit de la consommation humaine et au dépend de celle
des jeunes animaux, Il en resulte pour ceux-ci et jusqu'à 1'6ge adulte une
situation nutritionnelle difficile, les rendant vulnérables aux diverses
maladies, entrakant de graves retards de croissance qui nuisent à leur
avenir de producteur.
La solution id&&, qui consiste à libdrer toute la production
lai.tière pour la consommation Fumaine, en distribuant au veau un succéda&
du lait, est actuellement l'objet de recherches.
Qu'il s'agisse d'alimentation lactee naturelle ou artificielle,
il est cependant toujours nécessai-le d'&udier une formule d'aliment con-
centré destiné à favoriser le sevrage précoce des jeunes.
On peut escompter de cette méthode :
- une diminution de la mortalité des jeunes
- une croissance plus rapide avec une p&cocité amélior&
et un meilleur avenir de producteur. (A l'heure actuelle,
les animam atteignent rarement leur poids maximum avant
7 ou 8 ans) 5
--
- _-_ .._
- -~-.~

---

34
Les expérimentations proposées visent a chiffrer ces résultats
et consistent à assurer une supplémentation rentable des jeunes dans
3 troupeaux recevant :
farine de mil + tourteau
farine de maYs -I- tourteau
sons de riz e tourteau
5 $ de mélasse sera ajoutée à titre de condiment, La supplémen-
tation sera poursuivie pendant la lactation et ensuite après le sevrage
jusqu'à l'âge de 18 mois, en adaptant les quantites distribuées au poids
des animaux. On comparera les résultats avec des troupeaux témoins.
Remarque
-..-- - : En raison des différences écologiques existant sur les zones
agro-pastorales du Sdn&gal, choisis pour ces experimentations,
des protocoles particuliers ont ét6 ijtablis pour les différents
points d'appui.
.* / . .
- ..-
_-. --

---

35
- Essais en zone arachidière
- Point d'appui : Ecole dc;s Cadres Ruraux de Bambey
-.-- - ^--_-
.- w--m- - .---.
Protocole
.-.- .-.--.v
En zone arachidière, l'opération se déroulera dans les villages
en utilisant les animaux des cultivateurs, après dtablissement d'un contrat,
ou le propriétaire s'tingagera,
en compensation des aliments du bétail et
du matériel mis à sa disposition, à soumettre ses animaux à toutes les
manipulations et pesées prdvues dans le protocole.
Il devra être possiole Egalement, d'incorporer aux troupeaux
experimentaux, quand ils auront une composition non conforme au protocole,
des animaux supplementaires, achetes à cet effet.
Les professeurs de l'école des cndres ruraux, à l'occasion de
cette opération, complékront l'enseignement théorique habituellement pra-
tiqud à l'Ccole, par un cnseigncment pratique, particulièrament utile aux
e
futurs ingénieurs dont les attributions par la suite seront de former des
encadreurs de base.
Animaux necessaires
m-.-I_---- -.-.
lot à entretenir sur Jachère
60 animaux en trois lots recevant des suppléments différents
lot en stgbulation complète
60 animaux
lot de boeuf de labour
00 animaux
production de lait - élevage des veaux
60 femelles et leurs produits
Durée de l'expérimentation
-.--w-e
.l_- ---_-
Lota-b-c:4
mois par an pendant 2 ans
.
Lot d
: 2 ans.
J

---

- Essais en Casamance et Sdnégal-oriental
- Point d'appui : Kolda - Centre de Rechercrhes Zootechniques.
-.
---1.w

we.4

.
_.--_

“ _ _
<Me--.-.-
Protocole
Les essais seront faits autour du Centre de Recherches Zootech-
niques de Kolda sur le bétail Ndama des cultivateurs de la région.
Les aliments et les compléments seront fabriqués au Centre de Recherches
Zootechniques de Kolda.
Animaux nécessaires
a) lot entretenu sur jachère
60 animaux cn trois lots
b) lot en stabulation complète
60 animaux en trois lots
c) lot de boeufs de labour
60 animaux en trois lots
d) production des jaunes
60 animaux en trois lots
Durée de l'expfrimentation
Lot II - c
: 4 mois par an pendant 2 ans
Lotb etd : 2ans.
. /
. . .
c-

---

37
- Essais dans le Delta du Fleuve
- Point d'appui : Makhana
--.- ---
-
Type d'expérimentation : Dans cette zone, 1'expBrimentation sera réduite
à. quatre lots, puisqu'il s'agit uniquement de tester la valeur des issues
de la culture du riz et des rizeries.
Comme il n'est pas possible d'entretenir des animaux uniquement
avec la paille de riz, en raison de l'absence de protéines digestives,
4 rations différentes de pailles de riz, farines basses, sons et supplé-
ments seront administrées.
Protocole
Ces lots de 20 animaux recevront :
ler lot : paille de riz f son
3
2ème lot : paille de riz f son f mélasse
Sème lot : paille de riz + son + mélasse + tourteau
4ème lot : paille de riz + son + mélasse + tourteau
-k complement minkal.
Durée de l'expérimentation
12 mois par an pendant 2 ans.
. /
. . .
-----

---

38
- Essais dans les Niayes
- Point d'appui : Sangalkam
-“-
-.-
-s.-w --.-
-.-.-- -- .--1
-I-----
-- - --
-.
,----.-
Type d'expérimentation : Elli: consistera à nourrir pendant 2 ans des
animaux laitiers, avec des plantes cultivées dans les Niayes et des com-
pléments issus de l'agriculture et dc l'industrie séndgalaise.
Ces exphimentations
seront rendus possioles si le projet d'amé-
sagement de la ferme de Sangalkam, dtimandé au Fon& d'Aide et de Coop&
ration est réalisé.
.

---

ANNEXE No
1 T3IBLIOGRAPHlE
Labouche (Cl.) - Rapport de lnission en Guinée sur les problèmes locaux
d'alimentation pouvant ctre étudiés en laboratoire et le
résultat d'analyses portant sur les fourrages et les sous-
produits industriels de ce territoire (1954).
Main,;uy (P.) - Etude générale préliminaire de la station de Dara (Sénégal)
1954.
Labouche (Cl.) - Physiologie de la lactation en milieu tropical. I Etude
des courbes de la lactation recueillies en zone sub-guineen-
ne, de la presqu'île du Cap-Vert, Rev.Elev.Méd.Pays trop.
1957, 10, 27.
II Influence
de la saison sur la vitesse de chute de la production lai-
tière Rev.Elev.Méd.vét.Pays trop., 1957, 10
Labouche (Cl,) - Action des extraits posthypohysaires d'activité sur la
rétention physiologique du lait chez la femelle bovine en
milieu tropical.C.R.&c.biol.,
1967, lJl, 1171-76
Labouche (Cl,) et Peytavin (A.) - Sur la composition chimique des laits
tropicaux. Influence du stade de lactation sur les teneurs
en grr;.isse, lactose, calcium et phosphore, Rev.Elev.Méd.vét.
Pays trop. 1957, 2, 373
Mainguy (P.) - les herbages tropicaux. Principe des méthodes d'étude et
application à l'échantillonnage de la végétation. -Rev,Méd.
vét.Pays trop., 1958, 11
Labouche (Cl.), Amaltiu (P.), Sauvestre (M.) - Valeur de l'urémie des grands
ruminants domestiques tropicaux. Influence de la saison, de
la race, de l'âge, de l'alimentation.- C,R.Soc.biol., 1960,
, *
154; 765-768
Labouche (Cl.), Amalnu (P,), Sauvestre (M.) - Etude des variations saison-
nières de l'urémie des vaches de race tropicale SmmiSeS à
une alimentation naturelle. C,R.Acad.Sci., 1960, 2J&
1148-50
. /
. l .

---

Valenza (J.), tioudergues (R.), Pagot (J.) - Digestibilité ae quelques foins
et pailles de la République du Sénégal - Communication au
Congrès mondial dialimentation animale - Madrid 1966
Tourte (R,) - Le bétail de trait et son alimentation. Un tel élevage est
rentable dans toutes les conditions écologiques de Bambey
Agron.Trop.,
1962, 17 (2.3, 166
Mongodin (3,) et Rivière (R,) - Valeur brumatologique de 150 aliments de
L'uuest-africain,Rev.Elev.Méd,Pays
trop., 1965, 18 2
-'
(183-218)
Rivière (R.), Clémensat (J.) et Sakho Moussa - Les laits tropicaux - Etude
de la composition chimique et des variations de composition
des laits de vache au Mali. Rev.Elev.Méd.vét.Pays
tr?p.,
1964, 17, n"2, 255-271
Redon (A.) - Note sur la valeur zootechnique du zébu sénégalais, Rev.Elev.
Méd.vét.Pays trop., 1962, 15, n"3
Pagot (J.) et Delaine (R.) - Etude biométrique de la croissance du taurin
ndama. Rev.Elev.Méd.vét,Pays
trop., 1959, 13
Pagot (J.) et Delaine (R.) - Besoins en eau des taseurins et des zébus en zone
tropicale. Rev.Elev.Méd.vét.Pays
trop., 1958, 2, 233-99
Curasson (G.) - Etude sur les pâturages et les aliments du bétail dans les
pays tropicaux et subtropicaux - Paris Vigot 1958
Fotius -G.), Valenza (J.) - Etude des pâturages naturels du Ferlo oriental,
I.E.M,V,T.
- Etude agrostologique n*13, avril 1966
Audru (J.) - Etude des pâturages naturels et des problèmes pastoraux dans
le Delta du Sénégal. Définition d'une politique de l'élevage,
I.E.M.V.T. - Etude n-15 - octobre i366
Boudet - Haute et MQyenne Casamance - en cours
Mosnier - Galayel - en cours
Rapports annuels du Laboratoire national de 1'Elevage et de Recherches
vétérinaires (service de Physiologie - physiopathologie -
biochimie madicale-agrostol?gie
- nutrition zcotechnique -
chlmie alimentaire)
.* /
**

---

.3
Labouche (Cl,) - Influence de la race et de l'âge sur l'urémie des vaches
tropicales soumises à une alimentation naturelle. C.R.Acad.
Sci,, 1960, 251, 2.292.
Labouche (Cl.), Amallu (P.), Sauvestre (M.) - Variations périodiques de
l'urémie des vaches tropicales nourries avec du fourrage et
du tcurteau d'arachide. C.R.Acad.Sci., 1960, a, 2.425
Labouche (Cl.), Amalou (P,), Sauvestre (M.) - Etude des variations saison-
nières de l'urémie des vaches tropicales soumises à une ali-
mentation naturelle (suite), C,R.Acad.Sci., 1961, 252, 466
Mainguy (P,), GaudefrTy-Demonbynes (Ph) et Lcnglois (S.) - Etude bicchimi-
que cinétique de quelques graminées et légumineuses fijurra-
gères de l'Ouast-Africain, 1 Conditions générales. 2 pre-
mière étude comparative de la croissance d'Eragrcstis tre-
mula sur deux sols tropicaux. Agro.trnp., 1961, XVI, n"3
Labouche (Cl.), Amalou (P.) - Variations physiologiques de l'albumine séri-
que chez la vache adulte en milieu tropical. C.R.Soc.biol.,
190, 157, 1.472-75
Labouche (Cl.), Amalcu (P.), -Calvet (H.) - Variations physiologiques des
globulines séri-es de la vache adulte en milieu tropical.
C.R.Soc.Siol,, 1963
Calvet (H.) et Picart (P,) - la maladie des forages. Note préliminaire.
Rev.Elev,Méd,vét.Pays
trclp., 1964
Calvet (H.), Picart (P.), Doutre (M,?.) et Chambron (J.) - Aphosphorose et
botulisme au Sénégal. Rev.Elev,Méd.vét,Pays
trop., 1965, 2,
3, 249-82
Valenza (J.) et Fayblle (F.) - Notes sur les essais de charge des pâturages
en République du Sénégal. Rev.Elev.Méd.vét.Pays
trop., 1965,
l8, 3 - 321-27
c
Picart (P.), Calvet (H.) et DIOP (M.) - Mesure des cumpartiments liquidiens
corporels chez les bovins de l'buest-Africain. Méthodes et
résultats - Communication au 4ème Congrès international de
Biaméteorologie de New43runswick (USA)
1. /
.*
L-
-
-
-
-
-

---

4
.a
Rapports annuels Centre de Recherches Zortechniques de Dam-Djoloff
Rapports annuels Centre Fédéral de Rech?rches Zootechniques de Sotuba (Mali)

---

III - SOUS-DOSSIER ECONOMIQTJE
.

---

4 - 1 - DOï'WEXS ECONOMIQUES DU PROJET
-*CL-
4 - 1 - 1 - Analyse de la dépense d'investissement
Tout le matériel destiné â ce projet sera echeté dans le
commerce local <,
Sauf en ce qui concerne le personnel contractuel d'assis-
tance technique,tous les salaires et appointements seront payés
à l'intkrieur du SknGga.1.
La répartition des dtipenses en pourcentage du coût total
est la suivante (dans ce calcul sont compt& les droits de
douane) :
- fraction correspondant au. paiement des biens et services
d'origine locale (main-d'oeuvre, salaire et accessoire, frais
de déplacements, achat d'animaux, aliment) : 39 $.
- fraction correspondant au paiement des biens, matériaux, four-
niture et service non susceptibles d'une production ru Sénégal.
(appareil et accessoire, transport, véhicule, main-d'oeuvre) :
61 $.
4 - 1 - 2 - Complément d'inres-tissement.
Le financement est demandé au Fonds d'Aide et de Coopéra-
tion pour la somw de 180.682.000 F, CFA,
En contre partie, le Sénégal fournira sn complément pour
la realisation de ce pro,jet, la main-d'oeuvre, les locaux néces-
saires et les points d'appui. nécessaires. Cette contribution est
évaluée à 88,560,ooo F. CFA.
4 - 1 - 3 - Efr"ets probables de la réalisation de ce proje-
-,.
Les opérations réalisées au cours du projet formant un en-
semble bien limité dans le temps et dans l"espace, la réalisa-
1)
tion n'entraenera dans l':.-ienir aucune charge supplémentaire.
Le projet ayant pour but de promouvoir une deuxième phase
!-
de vulgarisation, le matériel utilisé au cours de la première
phase sera également utilisé au cours de la deuxième phase, si
elle existe. Sinon, il restera & la disposition du Ministre de
1'Economie Rurale.
.* / . .
,_
~-_~_I-_--^..--^.-
-
-
- - -

---

2
Le projet n'a pour but de créer aucune structure d'accueil
nouvelle, le travail devant être réalisé à l'intérieur d'organis-
mes déj& existants, qui ont besoin de moyens pour réaliser une
opération bien définie.
4 - 2 - ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE PARTICULIER DU PROJET
Le Sénégal, ainsi que les autres pays africains de même éco-
logie, possède un cheptel nomoreux mais sous-alimenté une partie
de l'année, donc d'une rentabilité insuffisante. En même temps,
ce pays dispose de grandes quantites de produits et sous-pro-
duits de l'agriculture et de l'industrie souvent inexportables
en raison de leur faible valeur marchande comparée à leur volume.
4 - 2 - l - Aliments du bétail disponibles
Ces produits peuvent donc Etre consommés par les animaux
à condition que certaines règles soient ktablies pour éviter une
mauvaise utilisation qui nuirait aux animaux et un gaspillage
inutile.
Par ailleurs, il n'est pas possible d'appliquer en Afrique,
les formules déjà expérimentées eu Europe : "Nous attirons l'atten-
tion des utilisateurs et leur conseillons d'&re prudents, sinon
réservés, autrement dit, de ne pas se laisser tenter par le "dog-
matisme" qui prend naissance en cette matière dans les pays euro-
péens.
Au contraire, la nécessité à la fois sociale, politique et
économique d'utiliser au maximum les sous-produits d'origine lo-
cale, impose aux techniciens oeuvrant en Afrique de se dégager dus I
conceptions de l'Industrie EuropGenne des Aliments de détail;
ils doivent s'engager hardiment dans la formulation de règles et
de techniques propres au milieu dans lequel et pour lequel ils
travaillent' : (Mongodin et Rivière 1965).
. /
. . .
--
--
--.eP
-.-e--

---

3
Objectifs 1969 pour les productions végétales au Sénégal
- - - -
Surface en Production
Production
milliers
Totale
commercialisés
d'hectares milliers
milliers
de tonnes
de tonnt-s
Riz (paddy)
88
140
40
Mil et sorgho
l.OCO
600
50
Ma%
4 5
50
20
Niébés
70
35
Manioc
43
250
go
Arachide (coque)
1.200
1.350
1.200
Coton (graine)
4
3,6
396
Canne à sucre
3
150
150
-
-
A cette production, qui devra laisser d'importantes quantités
de sous-produits, s'ajoutent les cultures fourragères qui pHNHlt
i?normément augmenter dans des zones comme 1~ Delta et la vallée
du Fleuve, les Niayes et la Casamance.
4 - 2 - 2 - Influence de l'alimentation sur le bétail
Actuellement, des sondages effectuk dans les troupeaux font
apparaî'tre des pertes de jeunes animaux correspondant à 40 $. Ces
pertes survenant la plupart du temps au sevrage, sont provoquées
par une sous-alimentation pendant cette périodc.
Le retard à la croissance constatée à cette époque se l-f-
trouve ensuite pendant toute l'existence économique des sujet% si
bien que les animaux n'atteignent leur poids maximum qu'à la
sixième ou la septikme année, soit un retard de 3 ou 4 ans par
rapport à une croissance normale.
Enfin, la malnutrition ou le d6séquilibre alimentaire provo-
que toute une skie dsaccidents d'élevage que nous avons déjà bvo-
qués (infécondi-6, retard de croissance, mauvaise production, sen-
sibilité aux maladies).
Le bénéfice que peut retirer l'ensemble de l'élevage sén&
galais d'une am&lioration cl& l'alimentation de son cheptel est im-
possible à chiffrer sans une enqu&te sérieuse, mais il est facile
d'imaginer à titre indicatif à. quoi correspondrait une augmenta-
tion de la fertilitk des mères de 20 %, une diminution àu taux
d" / . .
m-m

---

4
de mortalité des jeunes de 20 $, un gain de poids supplémentaire
de 20 kg par an sur une genération de jeunes animaux nés dans
une année.
- - -
Taux actuels
Taux amgliorés
-
1
- Total du cheptel
2.000.000
2.000.000
- Pourcentage de femelles en Ctat
de reproduire
40 $ (x 0,4)
40 y8 (x 0,4)
- Taux de fertilité
60 $ (x 0,6)
80 % (x 0,8>
- Pourcentage de survie au bout
de la lère année
6o % (x 0,6)
80 74 (x 0,8)
---_ -
Nombre de jeunes de 1 an
288.000
4g2.000
-.----
- -
En supposant que le poids moyen dtis jeunes bien nourris
est de 20 kg supérieur à ce qu'il est actwllement et en esti-
mant le poids vif moyen des Jeunes à un an, actuellement, a 100 kg
(moyenne obtenue à Dar-2 sur les zébus Cobra sélectionnés : 158 kg
pour les mâles & 121 kg pour les femelles), on obtient un gain
total de poids vif sur la première année üc :
(492.000 x 120) - (288.000 x 100) = ~0.240.000
Soit un gain de 3.240 T. de poids vif qui, au rendement
approximatif de 50 $, représente environ 15.000 T, de viande,
Ce qui est déjà trois fois plus que la quanti-te que le Sénégal
demande à la Mauritanie.
En espérant que sur chaque année d'âge, jusqu'à 4 ans,un
gain de poids substantiel puisse être gagne de cette façon, c'est
probablement d'une cinquantaine de milliers de tonnes de viande
supplémentaires dont le Sénegal disposerait après quelques an-
nées d'efforts dans lsamélioration de l'alimentation de son
cheptel bovin.
Un autre argument en faveur d'une meilleure alimentation
nous est fourni par la création actuelle du ranch de Dali et tel-.
le future des ateliers d'engraissements à proximité de Dakar.
. . / .c
---

---

ANNEXE No
1 i-3IBLIOGRAFHlE
Labouche (Cl.) - Rapport de inission c-in Guinée sur les problèmes locaux
d'alimentation pouvant &tre étudiés en laboratoire et le
résultat d'analyses portant sur les fourrages et les sous-
produits industriels de ce territoire (1954).
MainTuy (P.) - Etude générale préliminaire de la station de Dara (Sénkgal)
1954
Labouche (Cl.) - Physiologie de In lactation en milieu tropical. I Etude
des courbes de la lactation recueillies en zone sub-guinben-
ne, de la presqu'île du Cap-Vert. Rev.Elev.Méd.Pays trop.
1957, 10, 27.
II Influence
de la saison sur la vitesse de chute de la production lai-
tière Rev.Elev.Méd.vét.Pays trop., 1957, 10
-
Labouche (Cl.) - Action des extraits pcsthypohysaires d'activité sur la
rétention physiologique du lait chez la femelle bovine en
milieu tropical.C,R.S~Jc.biol., 1967, 151, 1171-76
Labouche (Cl.) et Teytavin (A.) - Sur la composition chimique des laits
tropicaux. Influence du stade de lactation sur les teneurs
en grl.isse, lactose, calcium et phosphore. Rev.Elev.Méd.vét.
Pays trop. 1957, g, 3'73
Mainguy (P.) - les herbages tropicaux. Principe des méthodes d'étude et
application à l'échantillonnage de la végétation. -Rev,Méd.
vét.Pays trop., 1958, 11
--
Labouche (Cl.), Amaltiu (P.), Sauvestre (M.) - Valeur de l'urémie des grands
ruminants domestiques tropicaux. Influence de la saison, de
la race, de l'âge, de l'alimentation.- C.R.Sac.biol., 1960,
2; 765-768
Labouche (Cl.), Amalnu (P,), Sauvestre (M.) - Etude des variations saison-
nières de l'urémie des vaches de race tropicale swmises à
une alimentation naturelle. C,R.Acad.Sci., 1960, 251,
1148-50
. ./ *.

---

Valenza (J.), soudergues (R,), Pagot (J.) - Digestibilite ae quelques foins
et pailles de la République du Sénégal - Communication au
Congrès mondial d'alimentation animale - Madrid 1966
Tourte (R.) - Le bétail de trait et son alimentation. Un tel élevage est
rentable dans toutes les conditions écologiques de Bambey
Agron.Trop,,
1952, 17 (2.3), 166
Mongodin (3.) et Rivière (R.) - Valeur brtimatologique de 150 aliments de
L'ouest-africain.Rev.E:lev.Méd.Pays
trop., 1965, l& 2
(183-218)
Rivière (R.), Clémensat (J.) et Sakho Moussa - Les laits tropicaux - Etude
de la ccmposition chimique et des variations de composition
des laits de vache au Maii, Rev.Elev.Méd.vét.Pays
tr?p.,
1964, 17, n"2, 255-271
Redon (A,) - Note sur la valeur zootechnique du zébu sénégalais. Rev,Zlev.
Méd.vét.Pays trop., 1962, 15, n"3
Pagot (J.) et Delaine (R.) - Etude biométrique de la croissance du taurin
ndama. Rev.Elev.Méd.vét,Pays trop., 1959, 13
Pagot (J.) et Delaine (R.) - Besoins en eau des taurins et des zébus en zone
tropicale. Rev.Elev.Méd.vét.Pays
trop., 1958, l.& 233-99
Curasson (G.) - Etude sur les pâturages et les aliments du bétail dnns les
pays tropicaux et subtropicaux - Paris Vigot 1958
Fotius -G.), Valenza (J.) - Etude des pâturages naturels du Ferlo oriental.
I.E.M,V,T. - Etude agrostolcgique n013, avril 1966
Audru (J.) - Etude des pâturages naturels et des problèmes pastoraux d=ans
le Delta du Sénégal. Définition d'une politique de l'élevage.
I.E.M.V.T.
- Etude n-15 - octobre 1966
Eoudet - Haute et MI-yenne Casamance - <en cours
Mosnier - Galayel - en cours
Rapports annuels du Laboratoire national de lIElevage et de Recherches
vétxkînaires (service de Physiologie - physiopathologie -
biochimie m,?dicale-agrostol?gie - nutrition zcatechnique -
chimie alimentaire)
l . / ,*
.--_-_--
.-.

---

Labouche (Cl.) - Influence de la race et de l'âge sur l'urémie des vaohes
tropicales soumises à une alimentation naturelle. C.R,Ao+d,
Sci., 1go0, 251, 2.292.
Labouche (Cl.), AmalTu (F.), Sauvestre (M,) - Variations périodiques de
l'urémie des vaches tropicales nourries avec du fourrage et
du tcurteau d'arachide, C.R.Acad,Sci., 1960, E, 2.425
Labouche (Cl.), Amalou (P,), Sauvestre (M.) - Etude des variations saison-
nières de l'urémie des vaches tropicales soumises à une ali-
mentation naturelle (suite), C.R.Acad.Sci., 1961, 252, 466
Mainguy (P,), Gaudefroy-Demonbynes (Fh) et Lcnglois (S.) - Etude bicchimi-
que cinétique de quelques graminées et légumineuses fourra-
gères de l'Ouest-Africain. 1 Conditions générales. 2 pre-
mière étude comparative de la croissance d'Eragrcstis tre-
mula sur deux sols tropicaux. Agro.trnp., 1961, XVI, n"3
Labouche (Cl.), Amalou (P.) - Variations physiologiques de l'albvmine séri-
que chez la vache adulte en milieu tropical. C.R.Soc.biol.,
1963, 157, 1.472-75
Labfluche (Cl.), Amalcu (F.), -Calvet (H.) - Variations physiologiques des
globulines séri-es de la vache adulte en milieu tropical.
C.R,Soc,biol,, 1963
Calvet (H.) et Picart (F.) - la maladie des forages. Note préliminaire.
Rev.Elev,Méd.vét.Pays
trbp., 1964
Calvet (H.), ilicart (P,), Doutre (M,?.) et Chambron (J.) - Aphosphorose et
botulisme au Sénégal. Rev.Elev.Méd.vét.Fays
trop., 1965, 3,
3, 249-82
Valenza (J.) et Faytlle (F.) - Notes sur les essais de charge des pâturages
en République du Sénégal. Rev,Elev.Méd.vét.Pays
trop., 1965,
18, 3 - 321-27
Ficart (P.), Calvet (H.) et DIOP (M.) - Mesure des cl~mpartiments liquîdiens
corporels chez les bovins de l'ouest-Africain. Méthodes et
résultats - Communication au 4ème Congrès international de
Xamétéorologie
de New-Brunswick (USA)
,. / l LI
---.---
cI--“-“--
-.--

---

4
Razmorts annuels Centre de Recher&es Zoctechniques de Dam-Djoloff
Rapports annuels Centre Fédéral de Recherches Zootechniques de Sotuba (Pla:li)

---

5
Le But de ces établissements étant de transformer les animaux venant de
brousse en de rentables animaux de boucherie, ce travail n'a vraiment
d'intérêt que si les kilogrammes de viande ajoutés peuvent être placés sur
un animal ayant déjà une ossature satisfaisante, une bonne conformation et
ne possédant pas les séquelles d'une malnutrition chronique depuis sa
naissance.
L'accroissement prévisible du cheptel nécessitera une meilleure
exploitation du troupeau, en particulier la réduction de l'âge à la com-
mercialisation de manière à éviter une surcharge des pâturages. Des établis-
sements de finition permettront de retirer plus rapidement les jeunes ani-
maux mâles des parcours traditionnels.
4-2-3 - Influence du prix de la viande
Le prix de la viande sur pied qui oscille autour de 40 F CFA le
kilogramme,
n'encourage certainement pas les éleveurs à investir pour leurs
troupeaux. La normalisation et le raccourcissement des circuits commerciaux
par la mise en fonctionnement des coopératives d'éleveurs permettront
.
d'augmenter le prix d'achat de l'animal sur pied sans augmenter le prix de
la viande au détail. Le bénéfice fait ainsi par l'éleveur pourra l'encoura-
ger, toujours sous l'impulsion des cooperativcs à apporter à son troupeau
plus de soin et à consentir l'achat de suppléments alimentaires.
L'enquête demandée par ce projet aura en partie à rechercher les
moyens d'améliorer le commerce du bétail sur pied au profit de l'éleveur,
PERSPECTIVES D'AVENIR
L'élevage est pour la République du Sénégal une ressource essen-
tielle, même si actuellement, la commercialisation des produits d'origine
animale n'est pas entièrement.normalisée,
Le premier objectif reste actuellement de combler le déficit en
viande nécessaire à la consommation intérieure.
Par la suite, l'exportation sur les pays voisins, telle que la
Côte d'ivoire dont l'industrialisation provoque des demandes croissantes de
viande, devrait permettre au Sénégal des rentrées de devises ou des échanges
fructueux.
. . / e.

---

La I~V& des barrières sanitaires, prévisible avec l'amé-
lioration des moyens prophylactiques, permettra un jour, l'expor-
tation de viande vers les pays Européens. Il faut que ce jour-là,
le Sknégal soit en mcsurE de répondre à cette demande.
I.-..----
. .---- .---- _-.. .----.-----_--
.-._--__-- .-..-. .., --
.-..-._--_.
c
I

---

IV- SOUS-DOSSIER FINANCIER
-.-- -.-----
Ir
L

---

*
t
.
c
,
t
BESOIN EN PERSONNEL ET EN MATERIEL
DEVIS ESTIMATIF
ENQUETE (Contrôle et Interprétation)
----.-
DESLGflATIJN
n'nancement
I’ J.
Projet
:ontributio
Gouverneme t sénégalais
ère année
,
ème annee
Total
-ère annee
2ème année
Total
PERSONNZL
1 Docteur vetéiin%ire, Directeur du
projet cooldinatior, et contrôle de
l'exécution solde et accessoires
5.000.000 5.000.000
10.000.000
frais de déplacement: 15Oj.x2.100 =
315.000
315.000
630.000
3ureau du coordonnateur :
- - - - - - ; - ;. -. -. I .- .- = - - - - ._ ^ P .
1 adJo1nt administratif et financier
solde et accessoires
2.000.000
2.000.000
4.000.000
1 secrétaire dactylo
solde et accessoires : 3O,OOOx12=
360.000
360.000
7~0.000
1 comptable
solde et accessoires : 3O.OOOxl2=
360.000
360.000
720.000
1 Chauffeur
solde et accessoires : 25,OOOxl2xl=
300.000
300.000
600.000
frais de déplacement: 200 j.x400 =
80.000
80.000
160.000
2 manoeuvres : 10.000 x 12 x 2 =
240.000
240.000
480.000
ygfteur & et'riuzzire (chargé dc l'cn-
quête - solde et accessoires
4.000.000
4.0OO.000
8.000.000
frais de déplacement: 25Ojx2.100
525.000
525.000
1.050.000
5 chefs d'quipe: ingénieurs des travau:
d'Elevage ou Agents Techniques
solde et accessoires: 3O.#Oxl2x5=
1.800.000
1.800.000
3.600.00c
frais de déplacement: 25Cjx8OOx5 =
1.000.000 1,QOO. 000
2.000.000
1C infirmiers de l'élevage
solde et accessoires: 25.000x12x10=
3.000.000
3.000.000
0,000.00(
frais de déplacement: 25Ojx8OOxlO =
2.ooo.oOO
2.000.000
4.000.000
20 Manoeuvres
solde et accessoires : 10.000x12x20=
2.400.000
2.400.000
4.800.000
frais de déplacement: 250j x 400x 20
2.ooo.OOo
2.000.000
4.000.000
6 chauffeurs
solde et accessoires: 25.000~12~6 =
1.800.000
1.800.000
3.600.000
Total Personnel ...D., 22.380.000
2.380.000
44.760.000
4.8oo.ooc
4.800.000
g.600.00<

---

.
. .
..^
l
. .
.
5
. .
2

---

r
Financement
----y---
DESIGNATION
-jet
:ontributic
Gouvernement sénegnlais
--II
.ère année
Total
-
Lère année
Ième année
TOTAL
WTERIEL
3ureau : machine à écrire . . . . . . . . . . . . . 1
------
150.000
machine à calculer 4 opérations:
100.000
Fichiers . . . . . . . . . . . ..*.....* 5
100.000
mobilier de bureau
2oo.oOC
Locaux
------
P.M.
P.M
Véhicules 2 véhicules de liaison tout
---L11---
terrain
3.200.000
3.200.000
3 camions 2T.5 (1.600.000x3)
4.8oo.000
4.800.000
2 camions 2T.5 tout terr&in
5.000.000
5.000.000
Logement : location : 2 logements doc-
---e-m-_
teurs vétérinaires
1.200.00c
1.200.00~
2.400.00~
location : logement sur le
terrain de 5 ingénieurs - 10
infirmiers d'Elevage - 20 ma-
noeuvres - 6 chauffeurs
2.46O.OOC
2.46O.ooc
Matériel d'enquêtes
m-e- ----- ------ ---__
5 bascules pèse-bétail (portée
500 w
1.000.000
1.000.000
5 balances (portée 10 kg)
100.000
1 0 0 l 0 0 0
latériel de tournée
------a --------
@-'lits, maEelas, moustiquaires
2.000.000
2.000.000
7 caisses de tournée avec matérie
140.000
140.000
7 pharmacies d'urgence
140.000
140.000
Produits pharmaceutiques
200.000
200.000:
Imperméables
200.000
200.000
Bottes
200.000
2OC.000
Petits matériels : pelle, pio-
che, corde
200.000
200.000
12 tentes pour 5 personnts
1.200.000
1.200.000
Total matériel
18.930. ooo
18,930.000
3.660. OOC
3.660&
7.320.000

---

4
R E C A P I T U L A T I O N
Financement Prscjet :
lère année
2ème année
Total
Personnel
22.380.000
2z380,000
44.760.000
Fonctionnement
10.150.000
12.150.000
22.300.000
Matériel
18.930.000
l8,g~o.ooo
TOTAL
'jl.460.000
34.530.000
85.ggo.m.
Contribution Gouvernement sénégalai- :
Gère année 1 2ème année l Total
I
Personnel
.
Logement
Total

---

f
L
DEVIS
ESTIMATIF
DESIGNATION
Financement Pro.iet
Gouvernerrx t senégalais..- 1-
5Kannée '2ème a- -Total
Zme année
-.-.-
Total-
-
Application sur le terrain
) Contrôle et interprktation
Personnel
1 Docteur vétérinaire physiologiste
solde et accessoire (I.E.M.V.T,)
4.500.000
g. 000. ooc
frais de déplacement: 60,j x 2.100
126.000
126.OOC
252,000
1 docteur vétérinaire agrostclogue
solde et accessoires (1.E.i'I.V.T.)
4.500.000
9; 000.000
frais de déplacement: 1OOj x 2.100
210.000
210.000
420.000
1 docteur vétérinaire
solde et accessoires
4.000.000 4.000.000
8.000.000
frais de déplacement: 200 jx2.100
420.000
420.000
840.000
1 chimiste
solde et accessoires (I.E.M.V.T.)
4.500.000
g. 000,000
frais de déplacements 6Oj x 2.100
126.000
126.000
252.000
1 sténo-dactylo : 30,000 x 12
360 * 000
360.000
720.000
2 chauffeurs
solde et accessoires : 20.000~12~2
480, ooo
480
g60.000
3
l ooo
aides chimistes
solde et accessoires : 25.000~12~3
goo. 000
1.800.000
5 manoeuvres
solde et accessoires : l2.OOOxl2x5
720.000-
720.000
-.
1.440,000
-
-
‘.
-&66.000
7~~~66.000
14.732.000
27.000.000
-
c-
1

---

p-i) ESSAIS :
zoN!ZX SYLVO-PASTORALE
Devis
estimatif
--- - . ..--
~_ -,-<--
- - -.---- ----.
Ï--.-
---.---I--P-
DESIGNATION
-Fin? incernent Pr
F---- Et
Contribution Sénégal ou Ass.'Tech.
V-"' --Y---
l
--a
_L_.-..e _
_ --.- --.~- ï&re ann&
-.-
2eme année
Total-
lere annee 2ème année
Total
II---
-
-
-
v---e- - -
-.-
-
Personnel
1 Docteur v&térinairc zootechnicien affec-
té à Dara
solde et accessoires . . . . . ..*.**.*.....
4.500.000
4.5cxl.ooo g.oocLooo
2 Agents techniques ou Ingénieurs des
travaux d'élevage
solde et accessoires : 30.000 x 12 x 2
72O.oaO
720.000
1,440.ooo
1 Chauffeur poids lourd : 25.000 x 12 . . .
300.000
600.000
22 bouviers et Manoeuvres
solde st accessoires
~4o.ooo
5 280 000
l ..*....**......**
-
-
-.-2L-.A-
Total . . . . . . . . . . . .
2.g40.000
5,880.ooo -5.220.066---
5.220,ooo m,44o.cmo
- - -
. -
Matériel -.
--I_
1 camion 2~.5 . . . . ...*................*.*
1,600,000
1.600.000
1 bascule pèse-bétail 1T. L..............
200.000
2oo.ooC
1 balance à lecture directe pour la pesée
des alinents
30.000
.* . . . . . . . . . . . . . l . . . . . . . .
*
.
3o.oo-o
1 parc pour la supplémentation individuel-
le dkmontable
‘........................
750.000
750.0a.l
Poteaux et ronces galvanisés . . . ...*.*.*.
~00.000
5ao.000
Mangeoires à aliments
500.000
500.000
1 tracteur et accessoires .*...*.....*..t
1.000.000
1 .ooo.ooo
1 lamede fauche et accessoires . . . . . . ...*
250.000
250.000
1 rateau faneur ..**...*....,............
400.000
4oo.ooo
1 prkx..se à fourrage **.......*...........
600.000
600.000
'Petit matériel (debroussaillement)
200.000
200.000
l *...*
Pharmacie et Instruments vétérinaires .,.
100.000
100,000
Abreuvoirs mangeoires . . . . . . . . ..a...*....
250.000
250.000
Total
6.380.0~
0.380.000
l ..* . . . . . . . . . . . . . l . . . . . .

---

.
.
‘3
v
t
*
.
ZONE SYlVO-PASTORALE : Devis estimatif
(suite)
..-
..--_
--_---Y-
--

-

--.”
1
DESIGNATIGN
Fi
-
-
-
-
~.__
-2zGzG.7;-
2ème année
--_-
Fonctionnement
---_I_
- Parcelle de 1.500 hectares fournit par
le C.R.Z.
P.lk
P.M.
P.M.
- Aménagement d'une parcelle de 1.500 ha.
30 manoeuvres x 10.000 x 4 mois . . . . . . .
1.200.000
2.400.000
- Carburant et entretien véhicules camion
50 F. x 24.000 . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...*..
1.200.000
2.4OO.ooo
tracteur : 300 F. x 1.000 h. . . . . . . . . . .
300.000
600. ooo
- Achats et transport aliments et supple-
ments : 30 x 200 x 365 . . . . . . . . . . . . . . .
2.190.000
2.190.000
4.380.000
Logement et bure,%
P.M.
P.M.
P.M.
Animaux
Achat 220 animaux
220 x 15.000 ..***..*.*...*..
3.300.000
- -
---
8.190.000
Récapitulation,
e.---
expkimentation
Dakar
-.-
&n contrib
Personnel . . . . . . ..a....*.*.
2.940.000
5.220.000
Matériel .a......*.........
6.380.000
Fonctionnement . . . . ...*.*..
_ 8.igo.ooo
P.M.
P.M.
Total . . . . . . . . . . * . .
17.510.000
5.220.000
10.440.000
-
-
- - - "--

---

I
b
ZONE
ARACHIDIERE
Devis
estimatif
--.-
-. --.
_II-
DESIGNA'I'ION
F
i
: lncemc3-t; prt iet
:ontribution Sénégal ou Ass.Tech.-
- --.--.
Ière snnéc
2èmu3nn6e
-
-
-
Total
-ère armk
--- -_-. -. 2ème annQe __ Total
! Personnel
.
1 Docteur vétérinaire . . . . ..*.....a...
4.500.000
4.500.000
g.ooo.oo(
4 Agents techniques
solùe et accessoires .
3o.oûo x 12 x 4
1.440.000
l . * . . * e . . . . . . . . * . * . .
1.440.000
2.88O.ca
indemnitgs de déplacements
400 F. x 100 jours x 4
160.000
160,000
320.000
l .,.........
4 chauffeurs
25.000 x 12 x 4 . . . . . . . . . . . . ...*....
1.2c0.000
1.200.000
2,400.000
2 Manoeuvres : 10.000 x 12 x 2 . ...*.*
240.000
243.000
480.000
- --..-.--._ -
-
- - - _
Total ..*....*...*.....
1.600.000
1.600.000
5.94o.ooG
-f
---- _ --.~-.
3.200.000
5.940.000 11.860.0~~
Matériel
-----
; - - - -
t
1 camion 2~.5
1.600.000
.
. .
. .
. .
. .
..**.**‘~L.....
1.600.000
4?c\\r camionnettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.000.000
2.000.000
1 balance à lecture directe .*..,.....
30.000
3O.000
1 baSCUle pèse-bétail ..a........**..*
200.000
200.000
fibris
l . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...*....*
600.000
600.000
Ronces galvanisks et potea=
200.000
200.000
. . . . . l . .
Mangeoires-ratelicrs
. . . . . ..*.....*...
120.000
120.000
Pharmacie - instruments vLt6rinairc.s .
100 l 000
100.0c30
t
Petits matériels . . . . . . . . . . . . . . ...*...
150.000
1~0.000
1
--. ----
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~..
5.000.000
- --- --v---w --- ~ -- ---

---

1
,
,
*
C
*
ZONE ARACHIDIERE : Devis estimatif
(suite)
-
-
-.
-
--
-_II
ss.Te&.
DESIGNATION
Financement Pr
- - -
Sénégal ou
--<-
lère année 2ème annke
2ème année
Total
Fonctionnement
Fonctionnement et véhicules
1 camion : 12.000 x 30 . . . ..L......C...
6#.000 t
600. ooo
4 camionnettes 3 CV
4 x 12.000 x 30 . . . . . ..*.....*..*....
1.44o.ooo
2.880.000
Alimel;ts et suppl6men-k
.*.....*.......
2.500.000
Logement et bureau
P.M.
P.M.
P.M.
..-_-_-- -
- CI._ - - - - -
Achat d'animaux et indemnisation aux
propkiétaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.200.000
---.II
." -..
Total . . . . . . . . . . . . . ...*.*
5.740.000
Récapitulation
-__---
Personnel
. . . . . . . ..*..............
1.600.000
3,200.000
5.g40.000
11.880.00~
Matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...*.
5.000.000
5.000.000
Fonctionxment
5.740.000
11.480.000
P.M.
P.M.
P.M.
. . . . . . . . l .* . . . . . l . .
II_---
--.-
-1-. . .-
12.340.000
lg.78o.ooo
5.g40.000
5.940.000
11.880.00(
..- - -.--
.--- -

---

B) j3SSAIS
CASAIWNCE ET SENEGAL ORIB'ITAL
Devis
estimatif
_.- _
- - -
- - - -
-.--
-c.-
-
_ _
I-e-
--
Financement Prr at
~n~i<&Fion Gouvernement
1
T--- - --7- -----------Y--
Total -
- - - - -
.era annee
2ème annee
_---.- -- --s--v - - - - -
-
.---A.
-__-
Personnel
l
1 Docteur vétérinaire
Directeur du C.R.Z. Xolda .............
4.500.000
4.5oo.oco
9.000.000
4 Agents techniques
solde et accessoires ..................
1.440.000
1.440.000
2.880.000
frais de deplacements
................. i
160.000
320.000
16u.000
2 manoeuvres : 10.000 x 12 x 2 ..........
240.000
240.000
480,ooo
4 chauffeurs : 25.000 x 12 x 4 ..........
1.200.000
1.200.000
2.400.000
-
-
-.-e-v
Total ............
1.600.000
1.600.000
3.200.000
5.g40.000
6.940.000 11.880.000
- - - - - -.-
--_--.e.-
-
- ----
- - - - -
Matériel
-.-
1 camion 2T.5 ...........................
1.600.000
1,60u,0cx3
4 camionnettes 3 CV
2.000.000
2.000.000
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 broyeur-mélangeur avec moteur diesel
800. ooo
8oo.mo
1 pèse-bétail ...........................
200.000
200.000
1 balance à lecture directe .............
30.000
30.000
abris, parc, ronces galvanisées
6OCLQOû
.........
6oo.aoo
Mangeoires-rateliers
120.000
12O.000
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Petit matériel ..........................
150.000
150.000
Pharmacie - instruments .................
100.000
100.000
- -
-.--
- *.- -
Total . . . . . . . ..*..........
5.6oo.ooo
5.600.000
I .--
-- -.-
P
-- .--.-
*

---

c
b
i
L
CASWNCE ET SENEGAL ORIENTAL : Devis estimatif
(suite)
!-
t-
---
----- .-----.--_p
et
-*--- .- ~on'wibution
-____- - -
Gouverneme]
Total
-
-
-
lèrc
_L-mnée
II .a7
-- 2ème année
P"_c_
Fonctionnement
i
_I_II-
600.000
1.2oo.oOcJ
i
1 camion : 12.000 km x 50 . . . . . . . . ...*
r
4 camionnettes 3 CV : 4 x 12.000 x 30
1.440.000
2.880.000
Aliments et suppléments . . . . . ...*.....
2.500.000
5.000.000
1
Logement et bureau
P.M.
P.M.
i
Achat d'animaux
1i
indemnisation au propriétaire .,......
1.2oo.ooc
2.4OO.oOc
- - - -
5.740.000
Récapitulation
--__
Personnel
. . ..*....*....*.....
1.600.000
1.600.000
3,200.000
5.94o.ooc l
Matériel
5.600.000
5.600.000
l . . . . . . . . . . . ...*.*...
Fonctionnement . . . . . . . . . . ...**
5.740.000
5.740,ooo
u..48o,ocx1
P.M.
P.M.
.-
-i.* _
-

_I--
1-e---
12.g40.000
7.340.000
20.280,000
5.g40.000
T
o
t
a
l
5.940.000
.,*..*....
-,--+ .--

---

c
*
B) ESSAIS (su.i te)
DELTA DU FLJWVE -
Devis estimatif
.--.----
-.
1c--
et
DESIGNATION
nccment Prc
II - -
,ss,Tech.
- -
2ème ann&
- ---
s---P
Total
11.
Zème année
Total
t
w-
D
f Perswl.nel
1 Docteur vétérinaire
4.500.000
4.500.000
g.ooo.oa
f
I
2 Agents techniques . . . . . . . . . . . . . . . . .
720.000
720.000
1.440,00(
t
2 Chauffeurs : 25.000 x 12 x 2 . . . . . .
600.000
600. ooo
1 . 2 0 0 . 0 0 0
Il*
2 Manoeuvres : 10.000 x 12 x 2 .*....
240 .ooo
240 .Ooo
48o.mo
-.-- - IF.---.- - ---1
Total
840.
l ...*........**.
oo0
84o.o~
1,680.000
5.220.000
5.220.000
10.440.0cx
-
-
-
-
Matériel
l
2 camionnettes 3 CV . . . . . . . . . ...*..**
1 . 0 0 0 . 0 0 0
1.000.000
1
1 bascule pèse-Détail
. . . . . ..*.......
2 0 0 . 0 0 0
2 0 0 . 0 0 0
f
1 oalance à lecture directe ,........
3 0 . 0 0 0
30.000
l
Abris, parc ronces galvanisÉes . . . . . .
3.w;ooo
3oocwo
i
Mangeoires-rateliers
. . . . . . ..t*......
60,000
60. ouo
i,
i
Petit matériel . . . . . . ..*....*..*...**
50*0#
50.000
f
Pharmacie , instruments . . . . l ..,......
50.000
50.000
1.690.0~0
1.690.000

---

‘t
DELTA DU FLEUVE
Devis estimatif (suite)
Financement Pr et
!ontribÛkon
-
-
- Sénégal ouA
1
iss.Tech.
lère année] 2éme année
Total
.ère année
2ème année
Total
l
Fonctionnement
2 camionnettes
. . . . . . . ..*..*..........
720.000
720.000
1.44o.ooo
Aliments et suppléments . . . . ..**..*...
750.000
750.000
1.500.000
Logement et bureau
P.M.
P.M.
P.M.
Achat d'animaux ou indemnisation au
propriétaire
600.000 1
600. ooo
1.200.000
l . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...**
Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2.070.000
2.07o.ooo
4.14o.ooo
Récapitulation
Makhana
3------
Personnel
840. ooo
840,000
1.680.000
l . . . . . *S.S.**
Matériel . . . . . . . . ...*..
1.690.000
1.69o.ooo
Fonctionnement
2.070.000
2.070.000
4.140.000
. . . . . . l ,
4.6oo.000
2.910.000
7.510.000
10,440.ooc
-
-

---

R E C A P I T U L A T I O N
Financement
t-0 jet
ontribution Sénégal ou ss.Technique f
-uI
.ère année 2ème année Total
lère Année année
Total 1
t
Coordination et enquête
Personnel .......................
22.380.000 22.380.00~
44.760,~"OoC
4.8oo.00~
4.8oo.000
9.600,00~ 0
Fonctionnement ..................
10.1~0.000 12.150.000
22.3oomc
Matériel ........................
18.930.000
18.93o.00~
~3.660~000.- 3.660.000
l_. -_.,
7.320.001 2,
51.460.000 34.530.000
85.990.00~
8.460.00~
8.460.000
16.920,ool
Application sur le terrain
.-
Personnel
-mm
Contrôle Lt analyses
7.366.000 7.366.000
14.732.OOC
13.500.000
27.000,00~
l . . . . . . . . . .
13.500.000
Centre de Dara .......q..C.......
2.g40.000
2.940.000
5.880.030
5.220*000
5.220.000
10.440.00~
Centre de Bambey ,C............".
1.600.000
1,600.000
3.2OO.OOC
5. g40.000
5.940.000
11.880.00(
Centre de Xolda ,, .....O.........,
1.600.000
1.600.000
3.200.000
cj, g40.000
5. g40.000
11.880.00<
Centre de Makhana *..*...........
840.000
840.000
1.680.000
5.220.000
5.220.000
10.440.00~
Centre de Sangalkam . . . . . ...*...*
-_ P.M.
P.M
-i,
P.,N.
- -
P,M.
- -
P.M,
P.MI-
Total personnel...
14.346.000 14.346.000
28.632.000 35.820.000
35.820.000
71.64O.m
-7ZZGôle et analyses . . . . . . . . . . . .
1.g00.000 1.400.000
3.300.000
Centre de Dara . . . . . . . . . . . . . . ...*
6.380.000
6.380.000
Centre de Bambey .*...*.........,
5.000.000
5.000,000
Centre de Kolda . . . . . . . . . . . . . . . . .
5.600.000
5.600.000
Centre de Makhana . . . . . . . . . . . . . . .
1.690.000
1.690.000
Centre de Sangalkam . . . . . . . . . . . . .
P.M.
P.M.
P.M.
-u---
Total du matériel,.
20.570.000 1.400.000
21.970.000

---

j? E C A P 1 T U L A T 10 N (suite)
Financement Projet
Contribution Sénégal ou Ass.Technique
ère année 2ème année 1 Total
lère année 2ème année
Total
Fonctionnement
Contrôle et analyses ...........
4.500.000
7.000.000
P*@I.
Centre de Dara ..................
8.1go.000
4.8go.ooo
Centre de Bambey ................
5.740.000
5.740.000
Centre de Kolda .................
5.740.000
5.740.000
Cent e de Makhana ...............
2*070.000
2.070.000
Centre de Sangalkam
P.M.
P.M.
.............
26o240.000
25.440.000
TOTAL GENFRAL
Personnel D.........*...i**..s...
36.726.000
36.726.000
Matériel C.,...........e.C*......
3g.500.000
1.400.000
Fonctionnement CI.=..** . . . . . a.....
36.3go.000 x’.5go,ooo
13.616,OOO
I
I
Projet :
188.332.000
Participation Sénégal 88.560.000
Imprévus et divers 15 d/O
: zg.74g.8oo
Imprévus et divers 3.5 $
13.284.000
218 081 800
---‘---‘---
101 844 ooo
------------
---I-.--Z---
_------__-_

---