INSTITU+ D'ELEXAGE ET DE MEDECINE VETERINAIRE DES ...
INSTITU+ D'ELEXAGE ET DE MEDECINE VETERINAIRE DES
PAYS TROPICAUX.
LAEBRATOIRE NATIONAL DE L'ELJWAGE ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
DEDAKAR-HANN
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RAPPORT SUR UNE MISSION D'ORDRE MALACOLOGIQUE EFFECTUEE AU SENEGAL
ORIENTAL ET EN HAUTE CASAMANCE AVEC LE DOCTEUR EWR G, BERRY, E.X'ERT
CONSULTANT DE L'ORGANISATION MONDIAL$3 DE LA SANTE A GENEXE.
(Mission du 17 au 22 octobre 1963)
par S. GRETILLAT
Vétérinaire Inspecteur
Chef du Service d'Helmin%logie
du Laboratoire National de
1' Elevage et de Recherches
Vétérinaires de Dakar-Hann

Lors de notre séjour à Rio de Janeiro, en Septembre 1963, où
nous participions aux 7ème Congrès Internationaux de Médecine Tropicale
et du Paludisme, le Docteur M. AWARI, Chef de la Section des maladies
transmissibles à l'Organisation mondiale de la Santé B Genève, nous de-
1
manda de bien vouloir accueillir et recevoir pour une dizaine de jours
II
le Docteur EWER BERRY qui dksirait procéder à quelques &coltes de
gast&opodes d'eau douce vecteurs de maladies à TrBmatodes de l'homme
/
et des animaux domestiques en Afrique de l'Ouest.
Le Docteur E.G. BERRY Scientist Director au Laboratory of
'
Parasitic Diseases, National Institute of Health à Bethesda Maryland
U.S.A. est un spécialiste en malacologie de renommée international&.
Systématicien et biologiste il travaille aussi sur l'épidémiologie
des bilharsieses et sur la mise au point de leur prophylaxie par les
molluticicides chimiques,
Depuis un certain nombre d'années il est expert consultant
0.M.S. et a travaillé en Mozambique, en Egypte, BU '?.wdan (Karthoum)
eu Cameroun, au Libéria, en Nigéria , en Sierra Léone et en Lybie.
a
Arrivé le 14 Octobre 1963 à Dakar, le Dr. BERHY visite le
Laboratoire National de 1'Ekrage et de Recherches Vétérinaires de
Hann et nous le mettons au courant de nos recherches personnelles
!
sur la biologie du schistosome de l'Ouest-Africain et sur celle de
leursvecteurs.
Nous visitons l'abattoir de Dakar où nous pouvons effectuer
quelques pr&evements parasitologiques.
Le travail du Dr. BERRY consistant essentiellement en des
prélèvements de mollusques dans leurs g?tes naturels pour pouvoir pro-
c&der ensuite à leur détermination spécifique, nous sommes partis
tous les deux mn mission de prospection dans des régions à haute endé-
,
micité bilharzienne et distomienne, le Sénégal Oriental (Tambacounda)
et la Haute Casamance (Kolda).
Profitant de ce voyage nous avons pu faire quelques observa-
tions intéressantes dans les gî%es à mollusques traités eu zirame en
Décembre 1962 et en mars 1963.
Malheureusement le mauvais dtnt des pistes en fin de saison
des pluies ne nous ont pas permis d'accéder à certaines mares et
certains marigots affluents de la Casamance.
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Les gftes suivants ont cependant pu être visités :
- Région de Kaffrine :
Birkelane
- Région de Tambacounda :
Marigot de Boutounko :
Koussanar
Marigot de Sandougou :
Sinthiou Maleme
Maiele Dibi
Maka Sarakole
- Région de Kolda :
9 portions de la rivière
Casamance, dont une prospectée
en piroGue.
Le Dr. IBRRY a pu recolter des lots de mollusques vivants
;eu'il ramène à Bothesda pour les mettre en élevage et appartenant
auxgenres suivants :
Bulin& s, str, Biomphalaria, Anisus, Lymnaea, Pyrgophysa.
Le Dr. BERRY a quitté Dakar pour Genève et Bethesda le
24 Octobre 1963.
Au sujet des observations que nous avons pu faire sur le
terrain quant B l'influence du zirame sur 1s devenir de la faune ma-
lacologique des glhtes traités avec ce produit en d&embre 1962 et
mars 1963, elles peuvent Ctre résumées ainsi :
Marigot 6andougou
a) Sinthiou Maleme, bief traité en décembre 1962. Les bulins sont
très rares, mais il faut tenir compte de la crue qui disperse par-
fois les mollusques,
b) Maiale Dibi, Bief traité à la même époque mais où les doses de
zirame avaient été très faible5 Les bulins sont très nombreux,
c) Maka Sarakole. Bief très bien traité en décembre 1962. Mollusques
extrêmement rares alors qu'ils étaient très nombreux lors du
traitement par le zirame (résultats positifs)
d) Biefs de la Casamance au niveau de Kolda.
Mollusques de toutes les espèces très rares. Ici aussi il
y a lieu de tenir compte de l'influence de la crue qui a pu per-
c
turber les E$tes.
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