I i L.ric fiY L e RERJBLIOUE DU...
I
i
L.ric
fiY
L
e
RERJBLIOUE DU SENEGAL
-----------
INSTI'IUTSENE~SDERECHERCHES
TTIINISTERE DE L'ENSEI(%EMENT SUPERIEUR
AGRICOLES (I.S.R.A.)
----------
ETDE L,!4RECHERC!I%
SCIENTIFIQUE
---------e-
LABORATOIRE NATIONAL DE L'ELEVAGE
SECRETARIAT D'ETATA L4RECHERCJ-JE
ETDE RECHERCHESVEIERINAIRES
scIEJfrIFIoUEETTE~QUF
ENQUETES PARASITOLOGIQUES AU SEMEGAL-ORIENTAL
----------
RAPPORT D'UNE MISSION EFFECTUEE DU 7 AU 30
AVRIL 1981 DANS LES DEPARTEMENTS
DE TAMBACOUNDA, DE BAKEL ET DE KEDOUGOU
-..-a------
Par
A. GUEYE, O.T. DIAW ET G. VASSILIADES
avec la collaboration technique
de Alassane MANE et Youssoupha SARR
No 113/PARASITO.
Novembre
1981

S O M M A I R E
INTRODUiTION
....................................
1
I- FR0spMlT1oNs mmm1ps
........................
2
II - FNDEDE~PREVALE%EDES~PARASI?Y)SES
......... 3
III - HEmLfx;IE
.....................................
7
IV - TI?ENAToDosEs .......................................
1 4

INTRODUCTION
A la suite de plusieurs années de s6cheresse et de la mdification du
faci& des entites phytogéogmphiques classiques, de grandes répermssions
su?? l'écologie se sont pmduites dans toute la zone sahélienne. La nécessité
s'est fait ainsi sentir d'entreprendre de nouvelles études sur la situation
cksemmties pamsitaixxs dans 1aRégiondu S&&gal-Griental.Unepremière
mission fut organisée à a-t effet dans les trois départemnts de la &gion :
Tasbacoumtcl, Ekkel et Kédougou. Elle dum du 7 au 30 avril, sous la conduite
de 2 chercheurs assistés de 2 techniciens de laboratoti. Cette mission avait
pour objet :
- de r&ctuali.ser les linxites septentrionales de l'aire de distribution des
Glossines au sénégzl-Oriental, notamment deans le périmè.t.re compris entre
Tadacounda et Eakel,
-d'&alue~ la prkmlence de la Trypanoscxniase anirmleetdesautreshénr>pu?a-
sitoses par les méthodes de diagnostic parasitaire,
- d'étudier les Helminthes et Coccidies pzrasites des petits Ruminants et des
veaux de lait, ninsi que les Onchocercoses bovines,
aknc@ter sur les Trémxtodoses et leurs hi3tes intem&liaix-es. Lzs imestiga-
tions consistent esser&iellemmt à effectuer des prospections mlacologiques
et à déteminm aux abattoirs les 'IkGratodes pamsites des cheptels bovins
etmprins.
..* / . . .

- 2
PROSPECTIONS ENTCMOU3GIQUES
ParA.GuEYE
La réactualisation de la distribution des Glossines au S&&gal-Oriental
est devenue nécessaire, eu égard aux nouvelles okmtations de 1'6levage dans
cette région. Juste avant l'epoque de la grmde sécheresse, cette aize s'éten-
dait jusqu'à une limite située à 14040v Nord dans le cépartemnt de Bakel
(TOU?E, 1971). Etant donné les profondes variations écologiques que toute
cette zone a subies, il a été jugé utile de red6finir cette limite nmd.
Les zones prospectées sont situées sur l'axe Tambacounda (13*47' NI,
Kidira (14O28' N) et le long de la Falémé. L'ensemble constitue une msaïque
de savanes arbustives à Ckmbretaceae,et de savanes arbor6es degradges par la
sécheresse,dont l'effet s’accentue au fur et à msure qu'on va vers l'Est.
A partir de Kidira, le faciès est nettement sec. Sur les bords de la Fa&&,
on ne note pas la végétation riveraine classique, type forêt galmie, tout
au plus, on ne remarque qu'une végétation seche.
La prospection est effectuée selon la &thtie du piégeage, Zi lvaide de 10
pièges biconiques (Challier-Lavessière), qui sont placés le matin et relevés
dans l'après-midi,
RESULTATS
Toutes les prospections r&lisées, notamment dans les forêts classées de
Ta&acounda, de Palla, de Goudiry et le long de la Falé& jusqu'z Dxmdé
(14*18' N> au sud ne nous ont permis de capturer aucune Glossine. La rechetie
visuelle a été égalemnt négative.
Sur l'axe Kidira-Ekkel, à cause de l'extrême sécheresse de la zone qui
ne fipond plus aux ez&emes écologiques de la muche, qu'il s'agisse de
G.mm5tms ou de G.pal-r,-lis, mus nvavons pas posé de pièges.
Au cours de ces recherches, l'occasion ne nous a pas été dom& de prendre
dans ms pièges des insectes jouant un rôle vectoriel tels que les T&m&lae.
L'absence de Tiques sur le l+kcil en cette pkiode est rmwxqtile. ?XL& nos
investigations, nous n'er! mens observé que très peu sur qwlques -tmu_Deaux
dl? T?Aw+rF>pmnf de &Lmihaf4r 93 ndn

-3
ETUDE DE LA PREVALENCE DES HEMOPARASITBSES
ParA. GUEYE
Parallèlemnt aux prospections entomologiques, des enquêtes pr~to~o~lo-
giques sont menées sur le cheptel, en vue de vérifier les infections éventuel-
les d0es 2 des pmtozoakes et de déteminer ainsi l'évolution de ces enzooties
parasitaiws. Une estimtion du niveau sanitaire des bovins est égalemnt
effectuée par la mzsure de l'hérmtoc~ite,
dont la valeur est sujette à des
variations selon lvétat nutritionnel de lganisral ou lors d'une mladie affec-
tant le sang,
Dans chaque départemnt des troupeaux sont visités. Ces tmupeaux sont
mstitués essentiellemnt de Djakoti sauf à Kédougou OÙ n'existe que la race
Ndama. Les critères du choix sont basés autant que faire se peut> SUT l'état
général de lgan~, la migreur, l'anémie, ou son passé patholo,gique enregis-
tré à l'enquête, Seules des méthodes de diagnostic parasitaires sont pratiquks
dans cette étude de prévalence. Les techniques utilisées sont celles du frottis,
de la goutte épaisse et de l'observation au fond noir de l'inte??ph.%e du sang
centrifugé dans des micmtubes. La lectu~ de l'h&mtocrite est faite simulta.né-
ment à l'aide de ces &mz tubes. Les frottis et les gouttes épaisses sont
fixés au &&mol pendant la mission puis color& au giema dès le retour au
Lzzdxm3to~.
363 anhux ont été examinés dont 160 dans le D&artemnt de Tambacounda,
153 dans le Dépz-temnt de Bakel et 50 dans le tipmtemmt de Kédougou. Le
tableau suivant illustre les rkultats des diagnostics parasitaires et les
myenms de lghémytocrite dans les diffkentes localités. Les chiffms figurmt
dans les colonnes destinées aux parasites indiquent le nombre dy~mimmx infestés.
..* /
. . .

-4
Département de Tambacounda
are -Iémz&ocri.te
nclusion
Miauf. T.cone,
Localités
.w
l.big.B.sp
bmy~-)
rxxwcyt.
I
JeteboUlOU
20
27,3 * 2,O
1
3mt~antinty
26
30,7 + 1,4
S?a72 Sidy
13
30,9 -: 237
3idiankoto
20
32,1 + 2,6
DioukoA
16
29,6 -: 3,7
bki& Niana
30
32,9 3: 2,l
Koussm
20
30,8 - 2,6
5
Exrbacounda
15
30,8 L!I 2,5
1
Departement de EQkel
mkel
24
30,o -t 291
-
-
1
Kidim
50
32,2 + 1>4
-
2
4
2
3
-
GGUdil?y
55
33,O 2 1,6
6
9
31
1
4
9
-
Bem
24
31,0 + 290
-
Département de Kédougou
&!ougou
I
24
32,4 2 1,9
-
8
14
3
1
EUxlafassi
26
34,401: 2,o
-
2
4
1
Les valeurs myeqnes &a h&atocrites dans les 3 départemxrts sont donc
les suivantes :
- Dément de '&w&a@ounc& : m = 30,8 k 0,8
- E$rtemznt de Bakel
: m = 32,0 + 0,8
- i&artemznt de l@dougou
:m = 33,s -r 1,4

-5
SIG?KEICATION ES AEEVIATIONS
- B.big = B&esia bismina
.
- B.sp
= Babesia sp : nouswons regroupé sous cette dénomination les Babesia
dont nous ne somes pas s-de l'identite spécifique. La rmrptilogie des
parasites remontis ne permet pas de tmncher entre E&besia Bigm&m et
Babesia lxx&. Des recherches ultérieums nous penrettmnt de d&ermimr
l'espèce exacte.
- inclusions mnocytaires : ces inclusions sont tenues en consid&ation à
cause de leur forte ressemblance aux corps élémtai~s d'Ehrlichia bovis,
Rickettsie des rmmcytes. L'cîbsence de rmxla ou de corps initial tics
éléments qui constituent d'autres formes de cette Rickettsie chez les
Mamnifères) nous empêche d'être tout 2 fait affirmtifs quant (7, lla natura
rickettsienw de ces inclusions
- 'k. mutrarls r Theileria mutans
-An.- = Am@asmamrginale
-
-micmf.
= P!%.xmfilai~
- T. cong. = Trypamsom congplense
CONCLUSIOKS
La situation sefile s'être profondemnt m%lifiée, depuis les derni~zs
pmspections de 1971, qui établis&ent la limite no& de la distribution des
Glossines au S&éga.l-Oriental à une latitddc de 14O40' nord à Nadir~ Sar&a
Goura, localité située 2 30 km de B&el. Ainsi 10 <ans après 13 période
'ffloMssante~l poyr la mouche, celle-ci mit son biotope se restrzindre à cause
de contraintes 6cologiques engend&es pa? la sécheresse. L'taxe Tambxounda-
Bakel fut l'xi$e Ue Glossina mwsitans submorsitans UXXJRE, 1971). Cette
espèce joue un x-6?& *rtant dans la Jmatxmission des Trypanosomiases animleS,
A la suite de ms pmspections, il nom semble que cette espèce ait disparu de
cette zone, ce qui est cormboti par les &xltats des recherches p~arasitaires.
105 000 hectare3 s@ trouvent ainsi lib&& de ce vecteur. Le seul r6sultat
positif a la lPypamxorr&se est obtenu dms le département de K6dougou: partout
njlleurs les r6sultats sont negatifs, La pmliferation des espèces 6quine et
mine &ns les départemmts de T~counda et de Bakel, est une prmvc de la
tigression tr&% r!e-tzte de la Trypanosmisse sur ces territoires 6i m~è.xxz
T.ti~;uc,
T.conJ:@zEe et T,bruce:i étaient observés.

-6
Un &.nt reste némins à éckircir, il s'agit de l'usage t&s courant
de 1'acémte
de dIimi.nazène Glkmmi.l(R) 1 dans la&gion. Cer&dicament
palyvalent contF2 les Trypanosomiases et les Pimplasmses pousse t&s souvent
1'Ixmm du temain qui l'utilise, à étzblir à'emblée un diagmstic de Trypano-
smiase en cas de guérison. Les conditions épidémiologiques (la skheresse, la
période de l'an&e, la p&sence ou l'&bsence de la mouche Tsé-tsé, l'état
ntiitinnneldes
animaux) et les sigxs cliniques doivent être de plus en plus
tenus en consi&wtion, afin de différencier ces deux entit& mrbides. Ikns
les conditions de sécheresse aWlles et en pleine saison sèche, lFattentim
devmit &rx pwt&z sur les Pimplasmxes, surtout lorsqupon doit inter
surdes tmupea~sédentaires,
Pour les troupeaux tmnshwmnts, 18an-biguité
estparcontxe plus grande, car la recherche des p?Uzumges peut les mner
clans les zones favorables aux Glossims.
11sez+.tsouhaitable de reprendre ce tmvailde pmspectionctde
contrBle 3 la $k&2de post-hivernale afin de confirmr les r&wltats obtenus
pendantlasaisons~.
. . . / . . .

-7
PARASITISME DES BOVINS ET DES PETITS RUMINANTS
DANS LA REGION DU SENEGAL-ORIENTAL
EN SAISON SECHE
Par G. VASSILIADES
I- HEWIN?XSETCoCCIDIES
PARASITES DES PETITS RUMINANTS
Sur le te&, ce protocole p&voyait9 pour chacun des trois départemnts
du S&égal-Omental, les @rations suivantes :
- p&èvemmts individuels de fécès sur ovins et caprins
-observations auxabattoirs
- equêtes épidémiologiques (fiches de xenseignerrmts à compléter).
Dans le D$wtemnt de Tambacounda (N&za.bmlou, Bmtantinti, Bidiankoto,
Missim, Diounkofi, Tambacmnda, Koussanar, M&ina-Niana), 37 p&l&vemnts ont
été faits sur ovins et 18 sur caprins. Aux abattoirs de Tarbmxmda, les
observations ont porté sur 12 ovins et 12 caprins. Sur le plan épidémiologique,
une fiche de renseignerrents a été établie à Madina-Niana.
lkns le D$artement de Ebkel (Ekikel et Goudiri), il y a eu 24 ptilèvemnts
surovins et14 sur caprins. Les observations faites aux abattoirs de Bakel
ne portant que sur un muton et 3 chèvres, ne sont pas significatives. Une
fiche épidbiiologique a étéétablie à Goudiri.
Dms le IX$artemant de Kédougou : 16 prélèvemnts sur ovins et 15 sur
caprins (tidougou et S&ou). Aux abattoirs de Kédougou, 2 ovins et 5 caprins
seulemrst ont été examinés, Une fiche Gpidémiologique a été établie à K&ougou.
. . /. . . .

-a
KESULTATS
1 - Résultats des analyses coprologiques (tableaux de synthèse)
-Powxenta~s d'infestations-
Rakel
Kédougou
Espèces -sites
identifiées
Ovins 1 Caprins
OVil-lS
Caprins
ovins ~Caprins
Strengles digestifs (1)
64,86 %
66,66 % ô2,50 %
35,71 %
ai,25 %
73,33 %
Stron~loides
10,81 "a
27,77 % 20,83 %
2 5 %
13,33 %
7kiChUri.S
2,70 %
5,55 %
4,x %
7,l "a
ltmiezia
2,70 %
16,66 %
8,33 %
la,75 40
-
F)iTtW@St~S
Y,16 %
6,25 %
6,66 %
EMeria (2)
83,78 %
88,88 % 91,66 %
92,85 %
68,75 %
80 %
Cl) : Haemzncus sp ; Oesophagostomum sp. 4 'Mchostrongylus sy. 4 Ga.igeria sp.
(2) : Ekimzia ninakohlyakimwae, E.arloingi, .E.Cahscrta, E.pallida, E.intricata,
E.faurei, E.christenseni.
-Eegr& d'infestations-
I.S.I. - Moyennes (1)
Espèces parasites
identifiées
Tambacounda
l-
F33kel
I
Kédoupu
ovins
Caprins
OVins
Caprins Ovins
I
I Csprins
Stxongles digestifs
3 5
15,l
21,93
12,2
54,61
23309
S~ngyk&des
2,25
5 1
12,6
4,25
lSC(2 Gss:
MchumS
a
1
2
1
Bmiezia
50
5 2
3 9
6,33
panarnphimms
2
Total Melminties
95,25
119,5
77,53
13,2
&9
17&09
Es.nwia
108,16
lai,93
147,09
67,84
282,27
14035
Total HeIminthes
+ Eimeria
203,41
301,43
224;62
81,04
349,46
314,59
9
(1) Indice SpéciCque d'infestation ou nombre d'oeufs d'une time espece
Co*tés surtme n@m préparaticn- mzyerne sur nombre de cas pxitifs
--..-a -----A

-9
2- R&mltats des obs&vations aux abattoirs
Tambacounda
Kédougou
Veminoses observées
oGins 1 Caprins
0Vil-E
f%p?blS
kophagostomse
33,33 %
25 %
1 cas 3 cas
2 cas
4 cas
cystic.ercose
66,66 %
41,66 %
1 cas
1 cas
Fbnieziose
41,66 %
8,33 %
Kystes h&atiques
aiverses origines
dont parasitaires)
16,66 %
16,66 %
2 cas
1 cas
2 cas
3 -&qu&tes épid&n?oIogiques (d'après les fiches de I??.nSeigne=nts)
- pépartemnt de Tambacounda Wdina-Niana, 14.04.1981)
. Il n'y a pas de mtialité
. Pmblèms : - chèreté des &dic,amnts antiparasitaires
- difficultés d'aliwntation
- Départe*nt de Bakel (Goudiry, 19.04.1981)
. Bxtalité en hivernage (5 à 10 %I
. Probl&res : - attaques par des fauves (hyènes>
- assistance vétSrinaire insuffisante
- E+rtemnt de Kedougou, 26.04.1981
. Quelques cas de m&alité en fin de saison sèche (intoxications et
diamhée)
. Pas de pmbl&m particuliers-animux en bon Gtat g&&al.
.*. /
. . .

- 10
Ces tisultats donnent la situation du parasitism en fin de s~aison sèche,
Il est probable qu'il existe une import~ante variation saisonnière liée à la
saison des pluies. Cette étude doit donc être &pét6e en fin d'hivernage, avant
toute interptitation utile.
Ce que l'on peut dire pour le rmmnt, c'est quz le parasitism dominant
est constitué par les Strongles digestifs et les Coccidies. Les pourcentages
d'infestations sont élevés mis les degr& d'infestations sont t&s faibles.
Viennent ensuite les Anguillules (S5mmgyloides papilloms) et les TkG.s
(Fbnîezia). Quelques oeufs de Pmamphistixm ont été. observés chez des petits
ruminants de Me1 et de Kédougou. Aux abattoirs l'tksopha@stomse mdulaire
larvaim et la Cysticercose sont f&qumurmt rencont&s. La mrkalité liée au
parasitisrrrr semble très peu élevée.
II - I-E-S ET COCCIDIES PARASITEZ? DES VWJX DE LAIT
Sur le temain, le protocole pr&oyait, pour chacun des 3 dépmtemnts
du Sénégal-Oriental, les opérations suivantes :
- pr%%èvemznts individuels de fécès sur veaux,de la naissance à ly2ge de 3 mis
- enqu&es épidémiologiques (fiches de renseignements).
Dans le d@artemnt de Tambacounda, il y a eu seulenmt 7 p&lkverrmts
sur veaux âgés de 3 à P mis (Nétékmlou, Eantantinti, kkina-Niana). tic fiche
épidémiologique a été établie à Madina-Niana.
Dans le d&artemmt de Bakel, 20 pr6lèvermts ont été faits mis sur
veaux âg6.s de 8 à 18 mis (l%kel, E&m>., Une fiche épidémiologique a été éta-
blie il B&el.
Dans le d&a&emmt de Kédougou (Kédougou-ville), il n'y a eu que
4 prélèvements dont un seul sur veau de 4 mis. L'enqu&e épid&iologique
n'a pas pu Gtre r&lisée.
. . ./ . . .

- 11
.
1 - Résultats des analyses copmlogiques Jtableau de synthèse>
Espèces parasites
TZUllbaC0Ul&
Bakel
Kédmgou
identifiées
P.C.I. (1) f.s..I. (2)
P.C.I.
I.S.I.
P.C.I.
I.S.I. .
Strmgles digestifs (3)
57,14 %
9
8 5 %
4,2
75 %
3 5
EXmria (4)
42,85 %
4,33
3 5 %
16,42
33,33 a
4
(1) P.C.I. = ~mxcentages d'infestations
(2) I.S.I. = indices spécifiques d'infestations (myennes sur cas pxitifs)
(3) &tenmcus sp. ; Oesophagostomum s+1- r, Cooperia se. ; Bumstom SQ, ;
Nemtodirus filic0U.k (1 cas à Kédougou)
(4) Eimric zumi, E.bovis, E.bukidnonmsis, E.cylindrica
N.B. : 1 cas : Thysaniezia ovilla (Cestode AnoplocephalidA à Ekkel.
2 - muêtes $$démiologiques (d'après les fiches de renseignemnts)
- Départemnt de Tmbacounda (M&ina-Niana, 14.04.1981)
. pas d'Ascaris observée dans les selles
. pas de mtialité en 1980-1981
. les veaux sont &gulièrwwnt vemifug& après appition des premières
diarrhées (janvier- février )
- LX$artemmt de Bakel (B&el, 15.04,198-i)
. des Ascaris sont quelquefois observk dans les selles
. quelques cas de mrtalité surviennent en aoixt (cachkie, larmiemmt,
poil piqué)
. les veaux ne sont j*amis vermifugés.
LC. / .
. .

- 12
Il y a donc en saison sèche, une faible infcstation uniquemnt par des
Stmngles digestifs et des Coccidies. Pas dPAscmis (Toxocma viixkmrr9 ni
d'Anguillules (Stmngyloides papillosus) mis ces verminoses affectent surtou-t
les veaux de lait qui, contrairwwnt à l'objectif de ce pmtmle, n'ont pu
être étudiés. Enf@la mrtalité lise au parasitisme digestif setile très
faible. Comm pur les petits ruminants, cette étude pour être valable, doit
être r$&Ge en hivernage, période plus favorable au développeront du pwasi-,
tism et en particulier de 1'Ascaridosc et de la StrmEyloidose. A cette
occasion, le ch5i.x des anirmux sera plus strict pour ce qui concerne la clasw
d'âge.
III - O~HOCERCOSES BOVINES
YLe protocole pr&oyait :
- aux abattoirs de Tambacounda, Bakel et K&dougou, de rechercher chez les
Bovins : Oncbcerca armillata au nivem de l'mtère aorte et
Oncbm wt-tumsa au niveau du ligamnt cervical et des
articulxtions
- plus sp&iale-mnt aux abattoirs de KGdougx, de rechercher, en plus des
espèces pr&édentes, des petits kystes ou nodules en situation sous-cutm&
ou intra-msculaire, susceptibles de contenir des Onchccerques appartenant
à d'autres espèces que celles citges mtérieuremnt. De tels kystes ont
effectivemnt Gté rencontr&, prGlev& et rappxtés au lakmrtoirc où ils
ont fait t'objet d'une étude systémtique détaill&e.
1 - Onzhocerca amillata (Onchocercose de l'artère aorte)
F!&qwnce aux abattoirs de Tak?xcounda = 13,60 %
de Me1
= 33,33 %
de Kédxgou
= 33,33 %
. . ./ . . .

- 13
2- ()n&ocerca gutturcsn (Onchocercose du ligan-ent cervical et des
articulations)
- Non obserwk -
Remue
.
0 Ces Fïlaires étant libres dans le tissu conjonctif, ou elles ne
déterminent ~ZW de lésions typiques, sont très difficiles à observer lors des
inspections de routines de,c ccll?casses à lsabattoir. Une recherche s+&.lis~e
est nécessaire.
3 - Etude des kystes rkoltés aux abattoirs de Gdougou
23 kystes ont été rkoltés, 7 à la surface des muscles au niveau de la
face thoracique, et 1.6 directwnt sous la peau, au niveau du dos et des
flancs (à la face interne du cuir>. Il nvy a pas de diffkence mrphologique
entre ces kystes.
Il slagit de nodules de structure fibuse, ovalaire, ~surant environ
1 cm de long, opaques, durs, contenant du pus jaune. Chacun de ces kystes
contient une fen&lle et un ou deux Aes appartenant à l'espèce Onchocerca
ochenfr;i mganxxi, 1969 dgjà si&wL< au S&&a1 par nous-r&ms (tirapport
annuel 1975) et par BfSCN et coll. (1976) chez des taurins en provenance du
D$artexnt de Gdougou, La localisation géographique d'Onc.hocerca ochengi
est la &!IZ que celle de l'espèce Onchocexa volvulus res~nsable de
1'Onchocercosc humxke ce qui indique une corrrnunauté probable des vecteurs,
en l'occwe~3e une Simulie :(Simul.ium damnosum~.
Onchwerca ochengi (Onclxxercose nodulaire intradermique) cc &é observé
au cours dc la présente mission chez 36,84 % des Bovins etin&.
Une autre espèce, connue pour le mxent seulerrent au Togo : Onchocem
dukei (Orkhocerccse nodùlaire intrwmusculai&dont les kystes sont localisk
en profondeur &-ns les muscles, d'où leur confusion pssible avec des kystes
de Cystic-ewm tir&, pourrai-t etiSteP &alWnt au séllégd.
Conuw pour les deux autres sujet,c titités dans ce rapport, une autxx
mîssion, en fin dshiverriilge, est absolwnt nécessaire pour apprkier Isj.nci-
dense réelle de ces affections.

- 14
TREMATODOSES ET LEURS HOTES INTERMEDIAIRES
AU SENEGAL-ORIENTAL
Par O.T. DIA!+!
Lors dkne mission au Sén6gal-Orient=al dans les d6part~nts de
Tambacotia, 35kel et Kédougou du 7 au 30 avril 1981, mtre étude a été axée
sup les 'I'r&mtdcses du b6Gail et leurs primipaux hôtes intermédidires.
Dans chaque d$m.rtemnt il y a eu des prospections mlmologiques au
niveau des pr5Iicipau.x points d'eau et des prospections au niveau des abattoirs.
Les principaux points d'eau permanents ou temporaires sont rep&&, leur éco-
logie étudiée et les ?4311usquepp récoltés et déterminés. Au niveau des abattoirs
les prospections ont permis de déterminer les différentes !lY&Wodoses.
I- FROSPECTIONS MATACOLOGIQUES
En général dans la rrégion, le &.seau hycirographique est bien développ6,
mis composé de marigots temporaires qui ne sont fonctionnels qu'en hivernage..
En cette période de l'année, les points dieau sont rares ou inexistants, mis
les principales mares et les quelques migots ~rtants ont 535 étudiés
ainsi que leur population.
A - Réseau hydrographique et les principaux points d'eau
Le Sardougou, marigot rattaché à la Gm-bic, est temporaire, il est en em
de mi-juinà novembre-décembre. Le lit est sinueux de Sandowma à Maka, le
fond est argileux. Il est fortermrt fréquenté. Le Mgo-t de Koussanar se
rattache au !Sandougou de Fadiacounda à Koussanar. Ils sont 3 sec.
Le Niaoulé est le 2è cours d'eau fortemnt fi?équenté pendant 19hiverna@,
il provient de la Gambie. Fond argile - latéritique, il alin-mte 3 mares
terrgmaixes gaxd~ant l'eau pendant 4 mis jusqu'en septembre-octobre : ce sont
les mres de Dioundala, Belel Dmba et Casadala,
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A part ces deux principaux COUTS d?eau, il existe beaucoup de points
d'eau qui sont des mres temporaires chiées par le d&orderrrent de la Gambie.
Au niveau de Geneto, il y a la grande mre de Diadala à fond argileux,
fortemnt fV6quentée et gardant l'eau jusqugen octobre-novetixe, Il existe
dlautres nxmx mîns importantes : Diadarw et Fetemu.
Il existe d'autres rares alimnt6es prar l'eau de pluie à forhl ‘argile-
latéritique gardant l'eau pendant 2 à 3 mis. Gn peut citer les 2 grandes
n-mes de Eklim-Niana qui sont Belel Bondy et Windou Mkwdji.
Tous ces points d'eau sont à szc ct aucun Mollusque n'a pu 2Yzre rtcolté
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.
2 - Départerra7nt de lkkel
Tout le long de l'axe Tambacounda- Gxdiry, des dépressions à fond argile-
latéritique constituent des n-mes temporaires alimmt&es par le d&ordem.nt du
rmrigot le Gué, et par l'eau de pluie.
De Cm&y à Eakel, les points d'Eau sont mins importants et plus rares.
A Bakel passe le fleuve Sénégal, qui perdant l'hivernage crée en débordant, de
nombreuses rmrestemporaires quidurent à 3mis.
Il existe de grandes n-mes temporaires aux environs de B&el o ce sont
Ololdou, Gmnia, E$h, kmibougou
et Diabal. Mares fortement fréquentées.
Les miqts Courang Kole et Paneri Kole par leur déborden-mt C&ent dee
rrmastm4xmires à GabouetSamé.
Il y a certaines zone s où les points d'eau sont rares, et ceci a suscitg
la crhtion de mrw artificielles dans les zones du projet d'Elevagt3 TJSAID.
Neuf mres artificielles ont été crG&s : fosses à fond argileux pmwant garder
l'eau de la pluie jusqu'en novembre-décembre, et certaines jusqu'en janvier-
fhrier. Il en existe dans la zone de TcxïLé-Kedi.
Ces rares artificielles sont dgun grand intérêt pour le kétail surtout
dans ces zones.
A Kidira et ses envirmsg à part la ML&&, les points d'eau smt rill?çrs,
il existe quelques mres tempwaims.

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Tous ces points d'eau sont à sec et aucun Pbllusque n'a é-te r&colté. Mais
pendant 19hive2mge, ces points d'eau sont des niches écologiques potentielles
pur les IMlusques.
3 - Départerwrt de Kédougou
Département à &Seau hytipaphique assez dense ; il est arrosé par la
Gambie, le Thiokoye, le Diarra, le Termes& et le Silling. Les précipitations
vtient de 900 à 1 500 mm et s'étendent de mai à octobre.
Il y a eu des prospections afin d'établir les differents gîtes à tillusques
à l&dougou - Banciafassi - Saraya - Salemata - Dinndefélou.
a) K&lou~u et environs
-.*--w w------..-..,----
a11 Cents le quartier Ndinguesso à Kédougous il y a le passage d'un marigot
de I&IIE nxm Ndinguesso, alirrusnt6 lwr la Gambie. Le lit est sinueux aux
bords rocheux, fond latéritique enxissé, Dans ces cuvettes rocheuses, le
marigot garde une bonne partie de l'eau, qui peut rester jusqu'en &-juin.
La vég&-ation est IXE, quelques nénuph~ars. Des débris végstaux et bois
rmrts servent de support aux mollusques.
I%rigot fortement fr&quenté par la population hurw&xe et animale, il
recouvre une grende étendue.
R&olte de Bulinus jousseaunei (401, de Lim&es (651, de Gyxwulus (10) et
Bionq?halaria pfeifferi (8).
a21 A 9 km de Kedougou en venant de Tambacounda, il y a une petite 1rcc17f;! :
Ngarry. ijLtre alimentée par une petite source, elle est fortement fïcéquentee
pa?? la population humaine envirwnante et par le bétail. LR fond est
latéitique, l'eau est claix~ et comme végétation, il y a que des
n&uphars.
Récolte de BuXnus jousseami (301, de Gyraulus (20) et de Lim&es (15).
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b) Axe Kédougou Bandafassi Ibel
--------- --------cw---v---e>
Zone mntagneuse, avec au fox3 une for& dense richement arrosée pour
quelques marigots temporaires dont certains,avec leur fond latéritique gardent
un peu d'eau jusqu'en avril.
Ces marigots se rencontrent au niveau de Sylli, Lougué et Eoundoukodji.
Aucun MzUusque n'a été récolté au niveau des points Sylli et Lougué où la
vegétation est inexistante.
cl Axe NordEst KédoygouSara~-
L--D-^--m---1----- --m--s
Les points d'eau sont rares, La Ga&i2 parscn débordemantcr6eperdant
l'hivernage une mare temporaire à Samekouta.
A Diaguzsse il existe une petite mare qui a gardé un peu d'eau et la véggta-
tion se coqse de nénuphars.
Aucun ï%llusque n'a été rjcolt5.
d) Axe Ouest Kédougou Salemta
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Les 2 principaux marigots venant de la Gambie sont le Thiokoye et Diahra
qui arrosent-toute cette zone.
Le Diahra est presque à sec à cette période de l'année. Le Thiokoye est à
sec SUT une bonne partie de son lit, fond latéritique. Quelques GyMulus ont
6té récoltés. Quelques mares temporaires sont c&ées par le d&mrdemmt de ces
marigots : à Atiarka com à Mbaffe près de Tiankoye il existe 2 petites mmx
qui sont bien fr&quent&s pendant l'hivernage.
e) Axe Sud Kédougou Dinndefelou
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---c-------e--
11 existe 2 mrigots temporaires sur cet axe : Meresy et Tianguel !Mal,
mis à cette p%cricde,ils sont à sec. DansYensemble, c'est une r6gion à forte
densité hydrographique surtout dans le d6pmtement de Kédougou. m cette p&icde
de l'an&e, les points d'eau sont rares, mis l'écologie laisse pr&oir leur
multiplication pendant l'hivernage offrant ainsi des biotopes adéquats aux
Idollusques.
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.a.

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B - Pbllusques ticoltés et infestatior,
Dans l'ensemble, peu de Pkollusques ont été &Colt&. Les seuls ont été
trouvés dans le département de Kédougou, Ndinguesso et à Ngarry. Ce sont des
EkïLinus iousseaumei, des Limaea natalensis, Gyraulus et Biorrrphalaria pfeifferi.
Quant à leur infestation, elle est faible ; les différentes cercaires rencon-tx-ks
sont : - xiphidiocercaires : B.jousseaumei (Ndinnguesso)
*aulus (Ngarry1
Biomphalaria pfeifferi (Ndinnguesso)
Lim&e (Ndinnguesso)
futwxxrc~tis stregeides : B.jousseaurrei (Ngarry)
B.jousseaumi Wdinn~sso)
fwxocercaires tyFe Schistosome : B.jousseaumei (Ndinnguesso)
le marigot de Ndinrgwsso est fortement frequenté par les populations
environnantes et par le cheptel. k Schistosomiase existe mais le taux d'infes-
tation est faible.
II - LES DI- Tl?ETMATODOSFS
Des pmspecticns ont été effectkes au niveau des différents abattoirs
départemntaux afin d'étudier la r&wtition des différentes T&mtodoses et
leur +x&a.nce.
Ces recherches de T&ratodes sont faites au niveau du foie, des vaisseaux
&sent&iques et de la panse.
C'est une &gion où le cheptel est très wrtant. Dms la département de
Kedougou, en 1980, l'effectif était de 64 972 bwins et de 229 619 ovins-caprins.
L'abattage conttil~, en 1980, s'i?lève à 1 178 bovins, 290 ovins et 2 058 caprins.
A Tambacounda de 872 bovins, 573 ovins et 1 674 caprins en 19.79, l'abattage
passe à 1 279 bovins, 591 ovins et 1 332 caprins en 1980.
A part quelques cas de Distomtose signa& à Bakel et à Tambacomda
(5/102 chez les bovins et 13/244 chez les petits ruminants en mars et avril 19811,
les Tr&mtodoses sont rares.
Dumnt nos prospections,
aucun cas de Distomtose n'a étg observG, alors
que la DicrcmKLiose bovine à D.hospes s9G1ève à 50 % et est la plus f&quente.
Chez les petits rtnrinants, on obsem un parasitisme presqw nul : quelques
cas ch *hi n~nnnm-w~

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TRENATODOSES AU SENEWO~AL tIXJ 7 AU 30 AVRIL 1981)
IXp&emnts
Distomtose
2-t localit&
Schistosomse Xcmcoeliose !l&lr~histoms
129
29 scit
65 soit
13 soit
lxwins
22,48 %
SO,38 %
10977 %
l3mb3counda
51
hmbacounda
OVinS
92
3 soit
caprins
I
3,26 %
1 0
3
Ehkel
soit
1 soit
bovins
30 %
10 %
Eiikel
4
1
Kidira
ovins
Joudiry
14
3
caprins
2 soit
10 soit
10 soit
K&bugou
11,76 %
58,82 %
58,82 %
&doup
1
5

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1111- BILHARZIOSE HUMAINE
La Bilharziose vésicale due à Skhistosorm haemstobium existe dans la
région, et se rencontre dans tous les d@artemnts.
Des enquêtes en avril et juin 1979 dans la &gion duP.D.E.S.O.(Coulor, Tata,
Druribamba, Mxoye, Inala, Diaraboguel, Nguidim&ont mntré un taux de 57 % de
Bilharziose.
Dans les écoles, le taux de Bilharziose varie de 5,9 à 83 % (Dialacoto
5,9 % sur 218, Missira 47 % sur 277, Coudiry 68 % sur 23, Kklougou 63 % sur 263,
8Zksur 526, 63 % sur 2621, soit un total de 67 % sur 1 979 enfants dont les
64 8 sont des &iles.
Dans les écoles de Tambacounda, il y a eu en 1969, 32 % dz cas de Bilhar-
ziose. En 1980, on a enregistré 1 262 malades venant des villages envirmnants
de Tambacounda.
A Bakel, le taux de Bilharziose est de 5 à 10 %. A Goudiry, le taux est
de 20 % et à Kidira il est plus faible : 5 si. En g&&al, le twx d'infestation
est plus éle& au niveau des petites collections d'eau (mares et pxkks d'eau
des villages).
IV - coNCLUsIONs
Dans l'ensemble, la région est très intérmsante pour une étude sur les
Tr&mtodoses et leurs hôtes intermédiaires. En cette période de l'année, les
points d'eau sont rares, mis les marigots permanents sont fonctionnels, ainsi
que quelques mares alimentées par de petites sources. Peu de Ffollusques sont
rkoltés et le taux de leur infestation est faible. Mais toutes les conditions
sont favwables pour la multiplication de ces diffkents points d'eau et la
pollution des I'Wlusques.
Une attention particüLi&e doit êt= accordée aux mares temporaims
artificielles qui sont d'une grande wrtance pour le cheptel par l'augmenta-
tion du nombre des points d'eau, mis offrent des conditions favorables à la
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multiplication des ~llusques hôtes interm6diaires des 'IYhtodes.
Une étude en fin d'hivernage est nécessaire et pernusttra d'avoir de plus
amples donnges concernant ces différents peints d'eau, la population des
Fbllusques et leur infestation.
Quant au parasitism du betail, les résultats pr?éliminairw mwtrent que
le taux de Trhtodoses n'est pas très Elevé. Lk &me la Bilharziose urinaire
existe dans beaucoup de localités tis avec un faible taux. Toutes les conditicw
sont rhnies peur que ces TrGrfWodoses p~lifèrent et se multiplient dans la
r@.on.
R E M E R C I E M E N T S
bus adressons nos sincères rerrrarciemxts à l'Inspecteur &gional de
1'Elevas du Shk.gal-Oriental et au Directeur du P.D.E,S.O,pour leur hospitalité
et l'aide. technique qu'ils ont bien voulu nous apporter. La disponibilité
des agents du service de lIElevage fut déterminante dans la rrklisation de
nos trtwaux qu'ils en soient rerfwci6s.