SEMINAIRE PRODUCTION ANIMALE 24 - 26 MARS 1981 LE...
SEMINAIRE PRODUCTION ANIMALE
24 - 26 MARS 1981
LE PROBLEME DE L'AMELIORATION GENETIQUE DANS LES
TROUPEAUX LAITIERS INTENSIFS ET SEMI-INTENSIFS
Par J.P. DENIS
Chef du service de Zootechnie du LNERV
REF. No 052/ZOOT
MARS 1981
INTRODUXION
Dans le cadre des essais sur lsa&lioration de la production
laitière, 2 troupeawc d'animaux importés sont entretenus sur la ferme
de Sangalkam : des I%ntbéliards depuis décembre 1976 et des Pakistanai
depuis juillet 1976 (ce dernier troupeau se trouvait initialement au CRZ
de Dahra 1963, 65 et 69). Dans un troupeau comnxz dans l'autie, aucun
apprt de sang nouveau n'a eté effectué depuis les dernières introduc-
tions et donc le problème de l'am&lioration &nétique peut sa pser.
Une sélection efficace est relativement difficile à effectuer conrpte-
tenu en particulier des effectifs &duits des animaux (&xk%éliayds
effectifs de d&part 24 g&isses et 2 taureaux, Pakistanais 90 animaux
dont 25 vaches).
Il semble donc difficile de faire une dlioration génétique
continue sans faire appel à du sang nxve~u de qualité provenant des
régions de développement de la race.
SOLUTIONS POSSIBL;ES
Plusieurs solutions peuvent être envisagges.
1 - Importations de~'mXles reproducteurs
La rkthcde permet de dispser sur place du géniteur nécessaire à
la reproduction dans le troup~u.
Cependant les géniteurs de qualité testés sont d'un co0t élevé et
une fois sur place il est nécessaire de les entretenir avec les plus
gpmds soins en particulier sur le plan sanitaire.
Sur le plan de la reproduction, il n'est pas évident que le taureau
placi: dans des conditions très dif?%rentes de son habitat d'origine
conserve une libido et une semence pwfaites.
. . /
. . . .
-2
Sur le plan g&-&ique les problèmes pont provenir du risque de con-
sanguinité élevée d'une part et d'autre part du fait que le taureau en
office ne pcxwant être souvent rem@acé le niveau génétique maximum
sera le sien perhnt toute la durée de sa pxkznce.
2 - Imprtation'dé semences
Cette méthode semble devoir prkenter le plus grcti mrnke
d'avantages : économie sur l'im~~~r-tation des aninnux, les problèmes
d'entretien ne se gosent PS et enfin il est possible de tinéficier
pur chacun des lcts de semence,c des progrès génétiques r&li&s dans
la zone de sélection de la race.
Deux ptxblèmes cependant peuvent se gxxer : la pssibilité d'avoir
un technicien inséminateur qualifié et le fait que l'on soit tributaire
pur les appxwisionnwnts d'un centre de production de semences situ
en dehors du pays. En fait la formation d'un technicien est facile à
exécuter 4 pur le second pin-t, il s'agit essentiellement d'uns
question de bxne organisation.
EXAT ACTUEL, DES TRAVAUX
Une op&zticn d'essai d'implantation de l'insémination artificielle
est en COCU?S de démarrage à lrr. ferme de Sangalkam.
L'agent char@ de ces ophtions .Y.I. effectué un stage de 4 rrois en
France comprenant :
- les cours d'%xhrhateur du Centre de RAME0UILLET
- des visites d'glevape et de centres d7ins6mination ,-u?tificielle.
Le m&riel nécessaire aux différentes interventions est en place.
Pour la rwe ~ntb6li;ude,.la semence est disponible aux prix de 1 910 F
la dose rendue lhkw.
-3
A titre d'exemple, si on compte en nw>yenne 20 vaches en lactation
(1980) et si on admet qu'il est nécessaire de pratiquer 3 interventions
par fécondation, le co0-t total des interventions s'élèverai-t à :
1 910 F x 20 9 x 3 IA = 114 600 F
on peut compcvler ce coût à celui de l'entretien cannuel des 2 taureaux
en service actuellement à Sangalkam. Si on ne compte que le coût
alimentaire en concentrés, on obtient la scxrrne suivante :
Al.imentdebase :
24,2 F x 4 kg x 365
= 35 332
ConcentréMCE
39,O F x 3 kg x 365
= 42 705
soit 78 037 x 2 taureaux
= 156 074 F.
Cette sonme ne fait pas intervenir le ccût des fowrapes dist-rihés
en vert, les frais de personnel, les hntuels problèmes pathologiques,
etc...
On voit ainsi que sur le plan financier aussi l'impxtation de
semences est G-rt&essante.
CONCLUSION
L'importation des semences yxiur les troupeaux impx-&s de production
laitière intensive semble être une méthode de choix. Les travaux sont en
cours pur la FacE rxxrtbéliarde, des con-tacts doivent être pris avec le
lQZNYA pur la race pakistanaise.
L'analyse globale des incidences zootechniques et économiques de
la &tMe est certainemerrt du plus haut ht&& dans la perspective du
d&eloppment des élevages laitiers intensifs p&iurbins.
24 - 26 MARS 1981
LE PROBLEME DE L'AMELIORATION GENETIQUE DANS LES
TROUPEAUX LAITIERS INTENSIFS ET SEMI-INTENSIFS
Par J.P. DENIS
Chef du service de Zootechnie du LNERV
REF. No 052/ZOOT
MARS 1981
INTRODUXION
Dans le cadre des essais sur lsa&lioration de la production
laitière, 2 troupeawc d'animaux importés sont entretenus sur la ferme
de Sangalkam : des I%ntbéliards depuis décembre 1976 et des Pakistanai
depuis juillet 1976 (ce dernier troupeau se trouvait initialement au CRZ
de Dahra 1963, 65 et 69). Dans un troupeau comnxz dans l'autie, aucun
apprt de sang nouveau n'a eté effectué depuis les dernières introduc-
tions et donc le problème de l'am&lioration &nétique peut sa pser.
Une sélection efficace est relativement difficile à effectuer conrpte-
tenu en particulier des effectifs &duits des animaux (&xk%éliayds
effectifs de d&part 24 g&isses et 2 taureaux, Pakistanais 90 animaux
dont 25 vaches).
Il semble donc difficile de faire une dlioration génétique
continue sans faire appel à du sang nxve~u de qualité provenant des
régions de développement de la race.
SOLUTIONS POSSIBL;ES
Plusieurs solutions peuvent être envisagges.
1 - Importations de~'mXles reproducteurs
La rkthcde permet de dispser sur place du géniteur nécessaire à
la reproduction dans le troup~u.
Cependant les géniteurs de qualité testés sont d'un co0t élevé et
une fois sur place il est nécessaire de les entretenir avec les plus
gpmds soins en particulier sur le plan sanitaire.
Sur le plan de la reproduction, il n'est pas évident que le taureau
placi: dans des conditions très dif?%rentes de son habitat d'origine
conserve une libido et une semence pwfaites.
. . /
. . . .
-2
Sur le plan g&-&ique les problèmes pont provenir du risque de con-
sanguinité élevée d'une part et d'autre part du fait que le taureau en
office ne pcxwant être souvent rem@acé le niveau génétique maximum
sera le sien perhnt toute la durée de sa pxkznce.
2 - Imprtation'dé semences
Cette méthode semble devoir prkenter le plus grcti mrnke
d'avantages : économie sur l'im~~~r-tation des aninnux, les problèmes
d'entretien ne se gosent PS et enfin il est possible de tinéficier
pur chacun des lcts de semence,c des progrès génétiques r&li&s dans
la zone de sélection de la race.
Deux ptxblèmes cependant peuvent se gxxer : la pssibilité d'avoir
un technicien inséminateur qualifié et le fait que l'on soit tributaire
pur les appxwisionnwnts d'un centre de production de semences situ
en dehors du pays. En fait la formation d'un technicien est facile à
exécuter 4 pur le second pin-t, il s'agit essentiellement d'uns
question de bxne organisation.
EXAT ACTUEL, DES TRAVAUX
Une op&zticn d'essai d'implantation de l'insémination artificielle
est en COCU?S de démarrage à lrr. ferme de Sangalkam.
L'agent char@ de ces ophtions .Y.I. effectué un stage de 4 rrois en
France comprenant :
- les cours d'%xhrhateur du Centre de RAME0UILLET
- des visites d'glevape et de centres d7ins6mination ,-u?tificielle.
Le m&riel nécessaire aux différentes interventions est en place.
Pour la rwe ~ntb6li;ude,.la semence est disponible aux prix de 1 910 F
la dose rendue lhkw.
-3
A titre d'exemple, si on compte en nw>yenne 20 vaches en lactation
(1980) et si on admet qu'il est nécessaire de pratiquer 3 interventions
par fécondation, le co0-t total des interventions s'élèverai-t à :
1 910 F x 20 9 x 3 IA = 114 600 F
on peut compcvler ce coût à celui de l'entretien cannuel des 2 taureaux
en service actuellement à Sangalkam. Si on ne compte que le coût
alimentaire en concentrés, on obtient la scxrrne suivante :
Al.imentdebase :
24,2 F x 4 kg x 365
= 35 332
ConcentréMCE
39,O F x 3 kg x 365
= 42 705
soit 78 037 x 2 taureaux
= 156 074 F.
Cette sonme ne fait pas intervenir le ccût des fowrapes dist-rihés
en vert, les frais de personnel, les hntuels problèmes pathologiques,
etc...
On voit ainsi que sur le plan financier aussi l'impxtation de
semences est G-rt&essante.
CONCLUSION
L'importation des semences yxiur les troupeaux impx-&s de production
laitière intensive semble être une méthode de choix. Les travaux sont en
cours pur la FacE rxxrtbéliarde, des con-tacts doivent être pris avec le
lQZNYA pur la race pakistanaise.
L'analyse globale des incidences zootechniques et économiques de
la &tMe est certainemerrt du plus haut ht&& dans la perspective du
d&eloppment des élevages laitiers intensifs p&iurbins.