REPURLI QUE DU SENEGAL -w--u- MINISTERE DE LA...
REPURLI QUE DU SENEGAL
-w--u-
MINISTERE DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
- - - - - -
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
c
GRICOLES (I.S.R.A.)
e - - m - -
IRE NATIONAL DE LOELEVAGE
u-
i
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
S U R V E I L L A N C E C O N T I N U E D E S P A T U R A G E S
N A T U R E L S SAHEL1 E N S .SENEGALA IS
R E S U L T A T S D E 10 A N N E E S D ’ O B S E R V A T I O N S
par J c VWENZA
R E F . No 44/AGROSTO.
M A R S 1 9 8 4 .

Après i-tude des différents types de pâturages naturels du Nord SBnêgal
et M-ablissement de leur carte de distribution entre 1970 et 19*72*et aprbs
la s8cheresse qui a sévi dans la r$gion pendant la saison 1972- 1973, un pra-
gramme de suivi continu de queiques,types de pâturages a @té mis en place en
septembre 1974. II n'int&essait alors que trois types parmi les plus r%andus
desservis par trois foraoes qui sont :

- type Pa 1 desservi par Tatqul,
- type PS 3 'desservi par Vind& Ttngoli,
- type PS 1 desservt oar Amali.
Ce prograrwe avait alors pour but essentfel de mieux ,juger Ivinfluenco
que peut avoir le cheptel,sur la v&$tation herbacee,
chept=l
,J
dont, la passion
grandit au fur et à mesure,qu'on se rapproche du forage. Pour cette raison,
les observatjons é-ta.ient effectuees tous les 500 m à partir,du forage et sur
4 km, puis tous les kilomètres jusquPà 5,6 ou 7 km selon les cas, mais toujours
sur 13 n&ne type. Elles ne concernaient alors que la strate herbache.
A partir de septembre 1976, le programme fut &endu à trois autres foranes
desssrvant trois types de pâturaqes dont deux nouveaux et 13 protocole fui- II-
même jusquvà la saison des pluies 1979 comprise. II s'agissait des types :
- PS 4 desservi par+lbidi
- Ps2:desservi par Labgar
- PS 1 desservi par Tessekr6.
Una premi&re exploitation djs r&sultats fut faite en 1979-1980, unique-
ment sur les trois premiers ** ; 3n effet, les conditions pluviométriques défa-
vorables de. 1978 et 1979;en particulier sur Labgar et TQss$kr& et à un deqr6

moindre Amali, n'avaient p?s permis dveffsctuer les relevés nécessaires ;
l'analyse ne pouvait valablement &i-rcr faite que sur Tatquf, Vindou Tinpoli
jusqu'en, 1978, Fmali jusqu'en 1977 ; celles concernant Flbidi G-taien-l- encore
trop récentes et peu nombreuses Dour être valablement exploitees.
. .
l . . /
. . . .
_.-
i VALENZA (J.) et PIALLO (A.K.1 - Etude des p&turaqes naturels du Nord D
Sénégal. Maisons-Alfort, IEWT, 1972 (Etüde agrostoloqique no 341.
ix; VALENZA (J.1 - Surveillance continue des pâturages naturels sahéliens
sénhgalais. Résultats de 1974 à 1978. Rcv. Eiev. %d. vét. Pays trop., 19P1,
34 (1) : 03-100.

- 2
.
c
A partir de ta saison’ des p’iuies 1980, le protocole fut modifig, apr&s
démarragè du programme SRI Z& de I’a DGRST fiançai se, %-oducti on de I ‘Elevage
au SQnéga I *’ , pour’mieux saisir les changements pouvant intervenir sur une
.
plus grande partie de la zone d’ inf I uence du forage, tout en diminuant le
n o m b r e drobservatfons s u r l’e m&ne a x e . Ii e s t touJours lé m$me.
Les observations sont effectuees tous les ans, .en fin de saison des
pluies (generalement fin septembre - début octobre), sur les memes placeaux
situés selon les cas à 2 ‘ou 3 puis 4/5 ou 6 et 8 ou 10 km du forage,
sur au
moins deux axes tout en restant dans le m&re type de pâturage, Ces placeaux
sont parfaitement ‘rep&& ‘et l dent i f iabl,es grke a quatre arbres marques à
la peinture rouge delimitant un quadrilatère d’environ un hectare, et dont la
position est slgnalee par un ou deux arbres au bord du pare-feux ou d’une
piste et également peints en rouge, Le centre de cette parcelle ou un point
quelconque situé b Irintérieur .mais parfaitement repere par rapp.ort à un des
arbres, sert d’oripine à, un certa in nombre de mesures et d’observations qui
s o n t :
- 1 nventa i t-e de 1 a v8getation .Ie I ong de deux I i qnes de 20 m de long disposées
3. partir de cette origine selon génkaiement la courbe de niveau et la
Ilqne de plus grande pente, mals d’orientati,on restant constante ; toutes
les espkes herbacées présentes IB long de cette ilgne materialisee par un
cordeau et à moins d’un demi centimètre, de part et d!autra sont comptées ;
cette longueur de 40 m est generalement suffisante pour que la valeur du
coefficient de précision calcule selon la, formule + 2 VnfNmn) x 100 soit
.N3
inférieure à 5, dans laquelle N est le nombre total de plants inventoriés
et n celui de l’espèce dominante,;

.
- entre ces de’ux lignes et sur Une superficie variant de 10 à 25 m* selon
le degré d’homoqénkjité de la v&$tation, coupe de la strate herbacée a 5 cm
du sol pour détermination, de la biomasse herbai=ée akienna ;
- 23 Irintérieur d’un cercle ayant pour centre le m&e point d?origine que
préckiemrnont’ 8t 56140
m de rayon, solt 1 hectare de superficie, inventaire
.
de ia strate ligneuse rgpartie en dix C!asses dehauteur, tous les 25 cm
juSqu’a 2 m,‘de 2 3 4 m et-au dessus de 4’rn.i cet inventaire est effectue
en Janvier ;
:
.*. /
. . .

- 3
f
- le long du per.imetro et des diagonales du quadrilatero delimité par les
quatre arbres, mesure, à I'aidc dvun tc'pofil, de J,ZI "!onqUeur " des plages
à recouvrement du sol différent, recouvrement réparti en trois classes
définies par la densité de la v6g6tation et sc.n degré de devcloppement :
‘.
. recouvrement "nul à fatblet : sol totalement nu ou mîins de cinq pieds
au m&trs lineaire avec tres faible devejonpement ;
ible
. recouvrement "faible â moyen" : 5 à 10 nieds au metre avec fa
d6veloppement vég.%tif ;
develob-
. recouvrement "moyen à fort'~ : 5 à 10 bieds au mètre avec fort
pement.veg&atif ou plus de ,10 pieds avec developpemsnt fai:blo à moyen.
une partie de ce protocole es-t effectuée à G,5 km du fwaje, inventaira
botanique'et productivit6 do la strate herbacee.
Les observations recueillies entre 1974 ou 1976 selon les. cas. et 1980
concernant composition botanique 3-t prociuctivite. de cotte &me strate ont
été effectuQes selon un protocole tr&s comparable ; celles relatives aux dis-
tances caractéristiques retenues ont donc éte assimil6es à l'actuel.
Toutes les observations sont analysees dans le nr6sen-t rapport fcraqa :.,sr
forage d'abord (d'où certaines r~$-itions) puis globalement; Les evclutlons
de.12 cnmposificn botanique et da la productivite de la strate herbaceo sont
seules prisentees.

En effet, l'étude do la strate li~nouse est trop recen-6
~.
pour ?rêtendre apporter des renseignements précis sur son camporternent quali-ta~
tif et quantit&tff ; le brai-ocolù d'ail'leurs ne le permettrait pas. Tout

au plus pourra-t-on fourni r 1s 2~3s
Bcheant quelques'indications sur
'ses tendances depuis 1982, tout en se gardant de conclure.
1. ,.
Par ailleurs, les observai-ions.effcctuees sur les nlaceaux les plus éloi-
gnés (8, 10 ou 13 km) ne sont Fa s compsr6es aux.autres car elles sont trop
récentes,

Les rësultots sont ainsi nr&ent& pour chaque foraqe sous forme de
.,<.
,.
tablaaux :
n
:
.w
wefficient de nrécision
- densites
- nombre total d'esp&eS présentes (EPI

. . . ‘1
l . .

- 4
- Graminées, avec taux, nombre d’espèces presontes (EPI et
relevées (ER)
8
- Iépumineuses avec les mêmes indications
- autres femil les avec 19s $mes indications
- productivitis
3’ espèces prfncinales et domlnant3.s avec leur taux. ,
II n’a malheureusement pas et-6 possible de prendre en consid8ratlon dans
le cadre du travail les quelques observations affectuse& en septembre 1983.
‘En effet, compte tenu de la ~itustion qui prévalait sur l’ensemble du Ferlo,
tes relevés botanfques,‘quand
i Is étaient réalisables, étaient le plus souvent
Incomplets : espèces non identifiables (g-aminées surtout) car â 1lQta-t de
plantules plus ou moins avort6es, vég6-tation de très faible hauteur et tres
cl~frsem6e rendant aléatoire toute coupe et mesure de biomasse. Une sivr>le
,description de la situatlon en seytembre 1983 pourra 5ventueI lement Gtre
donn6e. Tableaux’et fi oures sont don& en annexes.
l - FORAGE DE TpTQ,Ul
Ce fora& situe dans la partie nord du Fer l 0 permet t ‘3xp Ioitaticn d e
deux types de p3turages :
<.- 1 ‘un, très. Iaroement répandu à base de Balanites aeg.~Szca (L. L%I.),
Bos~~a semgidsnsis (Pers.? Lam. 0x P~!I-., Schoen~,fe,Zdia gz~&I&z K u n t h e t
Alysicarpuc ovaZri.?oZius (Scum. et Thomn. 1,
est une stenoe .mésop h i I e
n r b u s t f vb
parfois dense, local is6e à la partie sentsntrionale de
“1 ‘erg ancientl à mode’16 dunaire splanii à s o t ferruqineux 3eu lessivë, b i e n
‘,
diffGrenci6 à (8) de cohésion sur matériau sabla-argi leux compact ;
- 1 ‘autre, loca I .ise au sommet de dune du m&ne et-c), à base de E?iZar,~t~s cz@yp-
Gaea, Combreti gZutinoswn Perr. ex DC, et SchoenefetdSa .gracZzis est une
.
steppe semblable, beaucoup mins r6pandue et sur sol cornarabie mais sur
matériau moins arqileux.
Les placeaux sont situ& à 2 et 5 km vers Vindou Tincwli, 2, 5 et 13 km
vers Keur Mot- Ibra, 6 km vers Ganine Maodo et 2 vers MbTdi.

. . . ..,
. . . / . . .

1 - PluyiomGtrie
Ce ferasti est Gquipe de F 1 uviometre
dcD*Jis
191?1 seulement. Pour les
pet-iodes anterieures, on ne heu-t que lui attribuer, avec toutes les riiserves qu
qui sÎ imposent, les nluviom&riea enregistrées soit 5 P&li! C)I 16 si-tub à 70 km
à 1 ‘Est soit de preférence à LodS.6 7 km sud-cuest- avec des données moi ns
anciennes (1977) mais vraisemblablement se ra?nrochant plus de tel les de
Tatqu i .
Elles sont indiquées au tableau n”1, Trhs variables en quantite et répar-
tition dans le temps, elles semblent sv8tsler sur un temps de plus en ‘$~US
court et se terrri ner de QI us en 3 I us tôt,
‘/ . . .
2 - Evo I ution de l a végétation harbacge
Les principales caracteristi’ques la concernant f’iourent aux tableaux
2 et 3.
.
a) E v o l u t i o n d e I n densite (figure 1)
__----_------------,----
Les densites aux differentes distances évol uent pratiquement dans le
même sens, traduisant bien le r3le essentiel de la pluviotitrie ; i l n e
semblî pas qu’exploitation et pi ?tinemsnt aient une action qualCoflque e t
déterminante, les va leurs les p I us fortes comme. les nlus faibles 4tan-t notées
à des distances variables selon les années. Aor& une baisse sensible de
1974 à 19?8- 1479, on assiste 2 une I&$re retnc7ntée.
..I
b) Evolution
botanigue

----------“.---.A-..
La compas i ti on botanique r-$néra I e de ce tyre de o3turaqe 1.ws de son
individualisation en 1972 était la suivante, selon la cotation abondance-
dominante c l a s s i q u e :
~Ckwne fe Mia paci lis .*.......* 3
Cen chrus Fi. f%orus . . . . . *.*.*a. 2
Am.8 tida mtuE lis . . ..a . . . . . . . . .3
3ac-hjloctenim
aetyjpti-um
7
I -
. . . . . --
ChImis pz&wGi ..,.............
2
A lysica~~~i”ovuli fiilius
. . . ..I 2
ErupvsiSs tPem4Ira . . . . .
..a...... 2
'Zorn&
plm?ddiatu
. . ..*.*.... 1
.*. /
..*

i
-6
Un releve effectuf, le 28 aobt 1970 à 5 km de Tatqui vers Fété OIS donnait
L
Chlo2-b pieu& ,. . , . . . . . . . . .
314
.ZoB-rCa qtocl&%af;a
.*.*...... 2/3
AZysicnrpus ovaZi:foti~us . . . . . 213
Q?agros tis ; tremla . . . . .m . . . . lb?
Dac~loctmim ae,qtim . . . . 2

a lors qu’un eu-l-m ,&a1 is63 i e 30 septembre 1970.3 Ci km 4oa lement vers Keur Mer
tbra i n d i q u a i t -:
Empvstis tremta .,.e....*. 3
G7-6?@Pî8 pPb&i
. . . . . . . . . . . .
3
Zornia glocM&ata . . . ..a.... 3
Dactylocteni2m ae%pp tium , . , , 2
Alpicarpus ovalifolizcs . . , , . 2
Atistida mtubilis ,....,*... 2

Sohoene fe L%a p-ad Zis a.*..* 2
Par contre, le m&ne jour, autour du foraqe, on avait :
Zumia .gZocki&ata , 1. . . . . . . .3/4
ChlQtic ptietii I..,........ 3/4

et 19 30 septembre 1971 :
Ducty locteniiin ae~ypti& . , . . 3/4
ChZotiç
ptiewdi
. , . . . . . . . . . .
1/2
ZomZa glochidiatu . . . ...*.*. 1/2
AZysica,npus ovaZ2efotius . . . . . 1
L’ i nf 1 uence du forage, donc de 1 Pexpl~itation, du ?iéti nement et des
apports azot6s se faisaient déjà sentir sur la composition botanique du
paturage dans ses environs Immédiats, indêpendamment
de celle de la pluviomé-
trie et du temps que l’on peut analyser à partir des observstions actuelles.
, . .
.
L9influence du forage se fait égale&& sentir sur, !a riches.se spécifi-
6,
.
.’
que du pdturage puisque pr?.tiquement chaiue’&née le nombre dEespèces nr6sents
&cro~t a u f u r e t à. .mssure q u ’ o n s e rapproche’ db forace ncur ê t r e n e t t e m e n t
‘infirieur aux abords de celui-ci.
““‘*‘**“* _
.*. .<.
. . /. ..*

- 7
bl - Evolution des qramin6es (figure 2)
-----------------------
Leur pourcentage varje selon les an&es et les distances mais les valeurs
les nlus faibles sa rencontrent s~~.~venl- B prcximité du forage, en particulier
denui; quelques années, ce qui pourrait indiquer une sensibilité de ce-t-ta
familie au piétinement dans les conditions &doloo'iques de Ta-i-qui; sensibi lit4
qui nourrait se manifester depuis 1980 au PK 2.
La composition botanique de cette strate arami&enne, dominée par qua tre
espèces, est variable selon I'ann& donc la pluviométrie et la distance au
forage donc le pietinement :
- &ctyZoc-l;miw aemttzm (L.) D. Bearrv. joue ici le rP,le de Cen&?& XT&+
rus Roxb. a?l.leurs ; abondant à proximit6 du foraoe dans la zone la plus
pi%-lnée et fumée, il dricroft trk vite dès le PK 2 ; il semble que depuis
deux ans 11 scit remnlacé en nt-oportions FIUS ou moins oranda;par Ccnc7m~s
bi+-%orus ; tous deux qrenant 6~ plus en plus d'imnortance au PK 2 (finure 31
- S’chosnefeZdk p~.~~2is et ChZotis ptiexrii Kunth,, sensibles au piétin~9rtent,
dominent lar~emant, seuls ou associes, a partir du PK 2 ; mais il faut noter
la forte bais% du second au PK 0,5, reoulière depuis 1976, et des deux
der>uis quelques années au PK 2 (figure 4) ;
- oarmi les autres esnéces,
il faut menticnner le develoopement pris par
Traps bertemn~antie Schult. (inexistant en 74 et 75) qui est nettement
defavoris par le pi6tinement.

b2 - Evolution des léoumineuses (figure 5)
uI-l-,-;,-------J~I~------
Deuxième famille reprtkentéa après le s or-aminées et ayant donc un comwr-
tement géneral inverse,, elles peuvent être plus ou moins abondantes selon 1;;s
années et la distance ;leur pourcentage ai-teint des valeurs aetteme~t y!us
élov6as quvsui-our des autres forages. Le piétinement les favorise dvune façw

génerate.
Cette famil le est dominée 373r A'Lysk~14s 0ualkfoJiua et Z0rw.k C@C?%-
diata Reichb. ex X., cette derniero ayant tendance à remplacer la premièro
depuis quelques annees, principaiament dans les aarties 3roches du forage
(figure 6).
. . /. .*.

-8
.
b 3 - Evolution des autres fami I les
--_-1---------------_l______l
r
Les diffkentes espèces des autres fam i 1 les sont peu nombreuses et con-
tribuent pour une part toujours faible ?I la constitution du tapis herbacé.
*
Troi s espèces dcml nent qenéra iement ce Rroupe
: Portutucc! ,fotiosa Ker. Gaw I .
F”imbdstyZZs h?kp<hZa (Vah t ) K u n t h , et/ou !!?iFuZ~fz terrest,tis L . seicn l e s
années et la distance, groupe qui représente rarement plus de 5 $ de la strate
c) Productivités (figure 7 et tableau 4,)
B - - - - - - - - W - -
Les biomasses herbac~os mesurées aux dl fférentes distances &oluont dans
le temps toutes dans le m&e sens et di ffèrent chaque année ref ati vement peu
53 on les distan,ces. li ne semble pas ici qu’exploitation et piétinement
PU ssent avoir un. r-8 le quel conque sur cette producfi vi té,
comme cela se pro-
d u t ailleurs. Ces valeurs sont faibles depuis 1979, comme tesnluviométries.
d) Situation en ‘1983
-~--~“-----~----a..
La strate herbacée est i nexistante dans la partie nord et nord-ouest et
tr&s faible ailleurs. Aucune observa t i o n n ’ é t a i t p o s s i b l e e t l a biomasse her-
bacée peut être consldérée comme nui I e.
3 - Evolution de la strate liqneuse
( tableau 271
La population ligneuse inventoriee sur les sept narcelles est passée de
708 individus en 1982 à 609 en 1984, ,-so?t une baisse de 14 $. Mais c*est dans
10s parties les plus proches du forage quqon note les r, lus fortes baisses :
26,4 % au FK 2, 3 3 ,R $ au PK 5 alors qu*au PK 10, .Ia situation est pratique-
ment stable, + 1,8 $. Csest Qqalemeni au PK 2 qu’on enregistre les densit&
les plus faibles,
Bahztites et Boscio: présentent des taux de mcrta I i-t%
dl fférents mais
élevés : respectivement 35,2 et 10,8 7 au PK 2, 32,3 et 33 $ au PK 5 alors
qu’au PK 13, le premier a baissé de 17,2 $ et le second auqmenté de 5,9 Y!.
La composition botanique de cette strate se trouve donc IGgèrement modi-
flee depuis 1982, avec un accroissement de Bos&a et une diminution de RCZZG-
nites à toutes les distances : ainsi le premier est bassé de 45,8 à 55,4 %
..* / . . .

- 9
au PK 2, de 82,3 à 83,2 0 au ?K 5 et de 81,9 i:t 85,2 7 au PK 10 ; sa dcminanc:;
dans le peuplement s’accentue avec la distance :Ljt avûc le temps.
Les autres es$&es nr6senten-t peu d’i’nt66-t car cl les sont peu nci&rouses,
moins de 10 76
La baisse de i a dens i l-4 de I i gneux est consi:cuti ve S une s6choresse
persistante mais aussi 3 une pression du bétai’l et & IPhommc laquelle
i

entrafns egalement une nius forte mclrtaIit6 quand el le s’accentue,touchant
d i f féEefnm3n-t.
I es esvéces ,
Cc f o r a g e St-t-6 da.ns l a wrtie centrale du Ferlo, desssrt <essentiel lament
deux types de pâtura+?s de l”‘erq ancienfi à mode 16 dunsi re 7 I us ou moi ns
marqu% :
- 1 t un à base de ScZerocn~~~a tirrga (A. Richt) ‘tiochst RaZar22:ts.s aeggpt~i:,ca,
s&oensf~ZdZa p~~&is et Atis-tida vzrix.xbiZ~s Trin. .et Ruer. en recouvre
les pentes et parjois les interdunes ;
- I ‘ a u t r e $ Sclerogr~~ Eirzwn, ;7~17&&&es- wg4pt$cca, ArCstick stz~p~&.s la!:!.
et ?@$rosia p2tpuzlea ( L . 1 Pers. s:! situe sur les sommets quand i Is sont
bien marques.
Un t-t-oisidme moins bien repr 6sent6 occupe I es d6nress i ans i interduna i res
quand ai les sont bien nettes ; i I est 4 base de RnZanit~s aep.pt<aeci, AcxzcZc
seyal Del, SohomsfeZdin cpamZlis et A;&$ida fxukabiIis.
Tous les trois sont des sten~~~~s mbsophi les arhustives, parfois arborees
occupant des sols ferrugineux peu IessiwSs, nlus o u moins diff&renciés s u r
matériau sableux d’origine éolienne pauvre 2 faiblement ami leux.
Les placeaux sont situ6s b 5 et 16 km vers Tatqui, 5 et 10 km vers Amal i,
2 - 2,5 et 5 km vers Canino Maodo. Deux ‘2 laceaux,
ceux ?I 2 km vers Amal i et Tatqui
-.a
ont dQ être abandonnés depuis 3 ansc/~~r;Iob&s
dans les oro%jets pastoraux et
forestiers de ‘la mission forestiGre a I lomandc.
. . . / . . .
,

- 10
i
1 - PI uvi0mHri.e
.
La pluviométrio est,connue depuis 1976 seulement. Elle est, comme sur
1 ‘ensemble de la rsnion, très variable d’une année à l ‘autrs dans sa .hauteur
e t s a d i s t r i b u t i o n mensuel le, comme i I apparaft au tableau n*5, et dirrinue
réyt ièrement denu is 196.
2 - Evolution de la vég@tation herbacee
L9bvoiution des différents 9%aramètres de la strate herbacée est i ndiquée
aux tibleaux no 6 et 7. Les variations selon annees et distances sont souvent
i mportan tes ; c’est le cas en narticul ier de la richesse de la’ flore qui de
pi us a tendance A dkroftro fortement au fur et 5 mesure qu’on se rapproche
du forage.
a) Evolution de la densité
------II---_-__--------
( figure 8)
El le est variable comme a t I leurs, mais ses variations sont plus fortes
selon les anndes, donc la pluviométrio, que selon la distance donc le pi&tine-
ment. Celui-ci parari également entratner des valeurs plus faibles au fur et
à mesure qu’il s’intensifie (densit& au PK 2 inférieures à ce!les du PK 5
en &néral), action contrebalanc5e par les apports azot& et un meilleur lit
de semenceS.au PK 0,5 provoquant une remont6e de la densité. Après avoir subi
une baisse A peu ?rès constante de 1974 à ‘1979, e 1 le ‘est remontée depuis.
5) Evolution botanique
---II-----------
- -
L a compas i t i on %-toyennetl de la strate herbacée que I ‘qn peut État: I ir à
partlr des observations effectuhes depuis 1974 ne fait 02s ipparaitre de dif-
férences avec ccl~ios réa1 isées antérieurement dans le cadre de lg5tude des
p3turages du Nord ‘S&&a 1.
.*‘../ . . .
S VALENTIN CC.1 - Effets du pâturage et bu piétinement sur la degradation des
sols autour des ,points d’eau artificiels en rénion sahélienne (Ferlo, Nord
Sén$al). ACCi Lutte contre l’aridité en milieu tropical “système de ?ro-
duction et d’élevage au Sénéna I If. DGRST - ORSTOM 1983.

- 11
En effet, un relevé offectu6 le 24 septembre 1970 3 5 km de V indcu
TinGoli v e r s Ampli donnsit 1.3 cd&ion suivar:-b :
Sdzoene~eldia pacilG . . . . . . . . 3/4
E~agrix tis
tremula
,*.........
2
Ar$e&& rwtatiI<,r
7
.* . . . . . . . l .
.-
R~t~!tocteniwt aeqtqti7m . . . e . . 2
<
Cenchrus hi.f?oms
. . , . . . . . . . . , .
2
Zou’nia glochidinta
l . . . . . l .*...
2
Alysi~~qws ovnli-?oZius . . . . . ;:. 2
Un autre le 29 seotembrc 1971 3 :V kh de Vindou Tinr]qli vers Ganina Ihodou
indiquait :
Arist5& mhzbilis .,........ l . 2
Schoene.feZdih gmciZis ..,.!... 2
Ckïoris prieutii . . . . . . . ..L.. 2'
AZysicaqms oualifolius .,,,... 2
Zomia
qZoc&Xnta
. . ..*....... 2
Ccnchîs hifloms . . . . . . . . . . . . . 2
Les variations annuel les d’3 compqition se font donc auteur du type
défini comne II decoule de I'analyse,dos ohorvatiws.
bl - Evcluti~~n des cîr,amin&s (figure 9)
--_--------------------
A une augmentatir>n &guliGra de leur taux de 1974 à 1978, a succ&-!t? une
diminution presque aussi &?uli&re ; les valeurs les qlus fWtes peuvent se
sitwr à n’impcrte quelle distance du fcrape,
le ?lus souvent toutefcis B
nroximi té.
La composition de cette famille: es+ assez varlah(e et depend hoaucc!up de
I'intensit6 de I'exnloitati~~ donc du pi6tincment. En effet, Cenchrus bifZor?..G,
le plus scwmr?~ seul, mais deyuis quelques ann&~s,85socie 5 i3xdyZoctmitm
chzg~-&wz (figure 10). est Iûryem~~nt dominant au PK O,!? nouvant parfois cons-
tituer un pou? lement ?ur cote en 1970 ; son taux diminue rapidement &
qu'on >v610igne du foraFe, mais it 'faut n@er sa tendance à devenir de rlus
en plus abondhnt au PK 2. A Dartir de ce peint, ce sont
AS.&& rrt&abiZis,
FrapostiE trcm:lu t-loct-1st . 4x Stand. et/cu ScFwn~fzZ&Cu gF.wzIZks, le plus

- 12
souvent le premier, qui dominent. Parmi les autres espèces gramineennes,
~Cty~OcteniUEl rX~gptZhn a tendance à augmenter ces dernières ann$.es, alors

que TPUgpS lxmWwnimus qui avait regulièremf3n-t pro~ress6 antre 1974 et
b
1979, diminue ; Sc?wene,fetd&z ~~wCZis et ChZoris ~rzew^iz~ neuvent parfois
marquer une station, con-me 13rc&k&a xwztholeua (Hock. ex Schinz Stapl.)
ou Diqitaria longiefkwa (Retz.) Pers,
b2 - Evolution des Ié~umin&.isè~
-----_--_---L-_--I-___
Le taux des Ié~umlneuses;famille la plus rop&sent& après les c-t-aminées
évolua en sens inverse de celui de ces dernieres : forte diminution entre
1974 et 1978 et augmentation depuis, avec des valeurs il 1 us fw-tes dans les
zones les plus proches du foraqa; PK O,5 et 2, Deux'esp8ces composent essen-
tiellement cette famille, AZ~simpp~.~ ovaZi:foZius et Zomin g%ocl&%ct~. I I
faut notw que la diminution @4raIe- de taux de 1974 2 1978 est Ii& 2 celle
de la premiere et que leur auywtatlon dcpuls est la cons6quence de celle de
la seconde (figure 11). Une f réquentation plus forte de ce forage, en partl-
culior en saison des pluies, pourrait en dire la cause alors qugen saison
s&che elle entratne cellr? de
Cenchrus oiLfZoru.s, A cela, il faut ajouter la
réduction de l'espace disnoni ble pour le bétail autour du forage à la suite
de la création de plusieurs chantiers de reboisement et d'exploitation du
p$tUrage par le Projet forestier %négalo-allemand.

b3 - Evclution des autres fami Iles
-L-_--l-_---_-------_L_I____
I;eS autres fami I les qui, en géneral constituent moins de 8 $ de la
strate herbache,
rarement plus de 10 $, sont essontiollement représentées par
l?hb~stytZia hispi~rLc, Cemthotecct: sescmoides Endl.) Ba~~&cc wd2atci: !K.
et PortuZaca ePoZiosa, avec des taux de presence variables d'une anneé à
l'autre.
.h
CI Evolution de la oroductivité (tableau 4 et fiwre 12)
--------r--m----L*,,-----r-
On note' de fortes varlations spatio-temporelles de la oroductivité qui,
ici aussi, semble plus forte à proximité du foraoe ; elle a atteint des va-
leurs bien supkieures à tel les enregsitrees en 1970 et 197 l qui étaient
..a / ***

- 73
alors de 1 100 :T 1 3QC kc1. Mais depuis quelques années, ell1? depasse rarement
les 300 kg.
d) Situation en 1983
--Y--------------
Sur lienserr!~Ie de [a zone, on note une très faible densité (2,4 au PK 2,
4,3 au PK 5 et 8,6 au PI( 101, dsune strate herbacée de très faible hauteur
(5/10 cm) d'oïl une biomasse aerienne insignifiante, 100/150 kg ha'-' de M.S.
Cette strate est essentiellement à base de or-aminées (respectivement
selon les distances 94,8:- 86,7 et 86,l) comportant une proyortionparfcis
forte de !R+a~~s I~ert~ron-ictrzus C38,3 au PK 5) et Cmchms hi,florus.
3- EV~ 1 uj- i or: r'c; la .véoStation IiqneE (tableau 28)
Elle ne peutêtre, dont& que pour les points ki i ztitriques 5 et 10 et
pour une seule parcelle au FK 2 oQ pour la troisième fols depuis 1980, on a
dil changer d'emplacement sur l'axa dvAmali pour fina ement l'abandonner, en
raison de I "expension des chantiers du Projet f,orest er Sén&galo-allemand.

Au niveau de cette dernière, on note une I@?$re baisse de la population
de ligneux (38 contre 44, soit 13,6 %I dQe essentiellement à une très fnrte
tir-talit6 de Sc?Zeromrya bir*ea (78,5 %) alors quo Nose7~a augmentai-t de 33,: :?
et BaLmites de 14,3 <. De ce fait, ces derniers dominent nettement le pays?.~
42,l % chacun.
Au niveau des 5 autres parcelles,
la pcnulation est nassée de.1982 à
1984 efe 738 individus toutes tailles comprises à 623, soi
une chu e de 15,6 5.
Il faut noter qu?una baisse n lus fcrts en 1983 (21,rf $1 a 3-é sui v e d'une
'I
haussa de 5,7 %.
Une plus fcrte mortali-ti! est enre?istree sur les tro s parce1 es situées
à 5 km? soit 15,O %, avec surtout celle de Rostia.(ZC,8),
.
Zens& (75,5) alors que BaZanzYtc.~ zigmente (25 $1 ainsi que CaZot2wpis (75 $1
et que ScZcirocazya et kcc& senegcl ne bouyent pas, Le naysaoe y Û peu chan$
dans ses !icmi n‘~!lcGs
li:;neuses comme au PK 10 oi! la mortali-tG est moindre
(14,G %), mais c!ûe à celle des nrincipales es?eces : 15 $ ?wr S‘clorwarga,
. . . .
G6 $ pour &&r~, 16 % Four Batanite~,44,4 ? Four Crl:t3tPopis 2-t 9,l 5 nour
EcCXZiU.

,.. /. . .

- 14
-
III - FORAGE C’ACIALI
.
I
Ce forage, situe dans la partie sud-ouest du Ferlo, dessert-deux types de
paturages :
- l’un largementrépandU es-t une steppe arbustive claire 2
surn, Gti~era senqatensis J . F, km 1. , Tephrosia pz&ymxw
.
stz$o‘&s qui occupe le système dunai’re bien marq&:de ”
- l”autre tout aus’si important est également une steppe wbustive claire 3
Sderocarya birveu, Balan< tes aegyp Saca, tihete~opoqgn hupr~.&i tJ i tchs ,
et .Tephrosia purpurea localisée principalement sur les parties 3 relief
émousse d e “1 *et-o r&en-P, seul type sur lequel sont effectuees les obser-
vations.
II faut noter dès maintenant la disnarition de Dihetampopn %zge-
ru&i depuis 1973- 1974, mais le maintien en nro?ortions ?~US faibles de
Tephrosia purpureu, s e u l e légumineuse herbacee vivace de la zone.
Les placeaux sont situés à 2 -5 et 10 km vers Vindou Tinqcli.
1 - Pluviomôtrie
II n’y a pas de station nluviom&l-rique au niveau de ce forage ; les nIus
proches sont celles de Mbeuleukhe, situé a 12 km au sud-ouest, Vindou Tinnoli,
à 30 km au nord et Tessekré 6 25 km au nord - nord:es,t. L e s conditions.pluvio-
mgtriques du premier poste sont donnees ici
(celles des doux autres l’étant
ail leurs) bien que les observations de terrain iur l*&tat ds la v&$tation,
en particulier en 1978 et 1979 ne semblent pas corresnondre à de telles con-
ditions, mais cvest la station la plus proche,
Conme par-tnut a i l l e u r s , la aluviometrie est tres irréquli&-e en hauteur
totale et distribution mensuelle, comme il acnaraît au tabl,aau nc 8..
2 - Evolution de la vf?&-atian harbacee
Les caractéristiques de cette strate sont fournies aux tableaux 9 et 10.
,.* /
. . .

- 15
*
a) Evcluticn de la densit6 (figure 14)
.
1---o---------------_--
.
Varia3le selon les années et les disterces 3u foraqe > elle est tif une
façon gSn&ralc infQrieure 2 ~~roximit:i de celui-ci et maximale dans In Farti.2
la plus 6lOi@e ; 1 'au~nentation de 1 Y i ii-&nsj-fé -flgxp 10 itstion donc eu lis-

tinement Fcurrcit entraîner Irne baisse i?e cette densité.
5) Evclution de la corqositiDn hteniqus
---u--m.------------
-----.-wIY-PI- --
I! est intéressant de rappe,let- la.?'com?Osii-ion rwyenrwf' de la s-h-a-b
be.rbacée ayant permis I’individuslisatio~ du tyne :
tiheterop0g0n
hagerxpii
. . . . . . 2
QhYmk p,LYp.re~
. . l . . . . l , .
1 / 2
2
Eru~Qstis
trenluzn
. *. , . . . , , , l
~ZOrniU n%stcsz:/i-iata
. l l . , l . , . . 2
AristicZa rï-&uz7;2zZs
. . ..a...*.. 2
A %ysicqus Oun%i~f~%ZUS . . . . , 2
Cench:: ?71,~7,~-:L~:in
2.
BorremZa radiata
7
. . . ...*.*...
.**.* . . . . . . . .-
Bractiur-l:a ~tho%eucn . . . . . . . 2
Schoene fe !&a. omi Zis . . . . . . 1
t'
espèces principales parmi lesquelles i 1 fa I lai t si fjim I er I a prhmce r?~;i;~~7c,c:~-
pogovz gaymus. Kun th ,
On peut mntionner
trois relzv6s effectués le 24 septembre 1970 q\\:i
dOniien7 : le premier, & rieu;-: kil~mbtras diAmali vers Mbeulcukh6 :
, Cenchrus h-i f%orm . . .
..s......* 3/4
dDYp9stis trenm%a . . . . ..o*.... 2
Azw.XS.h nzututri1i.s
. . . . . . ...*.. 2
Lci hs ter@7gLga
hagem.mn?ii
, . l * , . . 2/ 1
2
Schoene,fe
%&a ~pwG
% 1 : 3
, . . . . l . .
le deuxi èm, à trois kiIOm&trcs du &me fOrace vers Vindou Tincol i :
Bomeria rmkta ,...........a.
3
~rqrrostis trerm74
.*....,.....
2/3
A%@carpus ovul:ifo%ius . . . . . , . 213
Cench.4s E-i f lorus , . , . . . , . . . . . , 1
Tephrosiu p~mpurm *.a..*.,*...
1/2

- 16
.
et un trois i ème réalis
10 5 octobre 1970 ‘2 6 km vers Loumhi Dak Do :
Cenchrus hi florms .,.*..*..*. 3
Brnchiatiu xan-bho Leuw ,..... 3

. 113
tihetempop7:z
kvyerq7ii
. . . l
Ar&du s tipoi des ,......... 2
%rreria radiatu ..,........* 2
Tephrosia phtycc;rpu . . . . . . . . . +.

Anàhpogon guyanus . ..*...... +
Parmi toutes ce’s espèces, Diheteropogon
ha+mqii a pratiquement di sparu
ou -SO retrouve accidentel lemnt et en 6ch.antl I Ion 5 unique .?I l’ombre de quel-
ques ,arbres et dans des micro-dénrcssions
.avec p,arfoTs Andropogon ~UgInus,
devenu lui .aussi ‘très rare. Teplmok~~ pu.qm?a~ par .contrc s’es-l- mai ntcnu,
mais en quantité moindre.
,.
La composition botanique est ~très variabro selon les annees, inf luenca
de la pluviométrie,et selon la distance, influence de la fumure et du piefine-
ment,antraînant en particul Ier un appauvrissement de la flore quand i 1s
s ’ i n t e n s i f i e n t .
5 1 - E v o l u t i o n d e s oramin6os (fiçure 14)
--------------c--------
On note une évolution comparahl e de leurs taux quel Ic: que soit la dis-
tance, avec des va leurs naximsl& aiteintes le p I us souvent dans la zone la
plus éloignée. L ’ i n f l u e n c e $e t a ~tuv/om&ric p a r a t t essentielle s u r I’impor-
tance que peut prendre cette fami I le dans la composition de la strate herbacée
Par contre, exploitation et pibtinoment jouant sur la composition de cette
fami I le. En effet, au fur et à, mesure,qpPon s’&loi~ne du forage et que l’in-
tensi t6 de I ‘exploi tation d.iminys, le, Taux de Cen~@t~ bHI.wus baisse rapide-
munt, Mais i 1 faut noter que depuis 1’981, ces taux ont tendance 5 s’acc~itre
au PK 2, indiquant une extension de la.zone 3 forte pression du cheptel (flciur
15). Des valeurs é evees au, delà, pe,uvent ~tre la ,cnnséquencz de I ’ imp lantation
de campement pendant I a saison sèche pr&&dente comme en 1980. Co?z@?z~%S b<flo-
_ -
rue est remplace par Era:Foçtis trsmu&-z CU Atistida mutahiZis, plus souvent
par ce dernier depuis 1979. D’autres espèces ?euvr;nt 5 la faveur sons doute
.*. I . . .

- 17
de conditions pluviomktriquos stationnollns favorabics, attaindre des V91*;urs
élevées, comme Pro.&atia xzntkolsucact en 1977 sur l'ensemble de la zcwe, C$d-
turia Zong7z~~hV et ~avt~?.octeniw ac~~,~~~Cimi 3u PIC 2 en 1'77, ü"cl~menefeLzta
cpyx!izzs en 1977, 1981 et 1962 4 partir du PK 5.
Une espèce typiquement sahélienno apparaft depuis 1979, Dague i.w%t;w-
n&nus, principalerient r?u PY 5.
h2 - Evolution des lanumineuses
--_--L-------------------~~
c&t- te famille contribue dans CG ;;roporticns variables à la constitu-
tion de la strate herbaceo et I'~voii~tic!n de ses taux dans le temps est pra-
tiquement la &me quelle que soit la distance et inverse de celle des nrami-
nées, Depuis 1976, iis sont faibles voir3 tr&S fa ihles, avec dPune façon f-+16-
raie ds.s val,:-!urs ~1~s ,i:lovGes dans In zone proche du fwaqe, PK CI,5 et :II.

A Zysi,xqms ~TZ%~,~~ Zius surtout %32wic glochirhatc c-t Inr%q~feru cwperc: Pet-r.
GX DC. sont les trois nrincipales especes
qui conF/sent cette famille, ce-t+
rp'
dernier-e ayant connu en 1975 une tr&,forte %xpIosl.onl' au PK.2, 48,2 ,O,
b3 - Evolution des autres familles
-w.--w-- ----------------------
Parmi les espèces constituant CC ~~roupe des autres familles qui peut
prendre selon 10s annci;es une imp.or-i-ance plus ou mins orande surtout S partir
du PK 2, ce sont essentiel I cment
F-imbrie:~tiï!Zis 1-1:qxZ~uln e-f Bop~~tic: rat?i&a
qui pvuvent.ntteindre des valours &Ir~&es et à un denre rwindre Ceiwtc,tihe~~~
sesaz7i&s. Ainsi le premier consti-i-ualt 16,3 5 f!e la si-rata tief%ac6o au PK 2

en 1974 et 1979, 10 à 17 ij: au Pi\\ Zi e:! 1374, 1975 et 1976, le second ?7,6 et
17,9 en 1974 et 1975 au PK 2 et le troisijme 10 5 au PK 5 en 1980,
. . /. ..*

- 18
.
C) Evolution de la productivité (tableau 4, fioure 10)
.
----1-----------------------
Très variable selon les années, elle evolue dans le même sens quel le que
.
Soit ia distance au forage traduisant sa dépendance vis-à-vis de la pluvic-&-
ti-ie. Par ai 1 leurs les va tours les plus fortes ne sont pas tcujours enreois-
trées au même ni veau.
d) Situation en 1983
---c.mcm--I------..
Le couvert herbacé sur I ‘ensemb le de i a zone est trAs fai 5 le !densité
de 2,3 à 5,5) voire nul comme au PK 10, dvo!i une biomasse ne~li~eable (moins
de 100 kg/ha’l), Les oraminhes y dominent larqement (?~US de 81 $1 avec Trawgw
be~t~~nk~?w parfois abondant (11 % au PK 5).
3- Evolution de la ve$tation I iqneuse (tableau 29)
C%wt le seul foraoe où I ‘analyse peut porter sur quatre annees, car i i
y a toujours eu les m&-tes parcol les, une par station.
L&alyse du peuplement année pa.r année montre une baisse Globale de
38,5 $ avec des taux variables chaque annee (deux’&nnées de chute et la der-
ni &-e en au>mentatlon), ayant touché surtout Guieru,&Zotrnp~s et BGX&X.
Les taux de mortalité sont variables selon les distances, mais aunmentcnt
avec el I es): : 24 % au FK 2, 35,2 au PK 5 et 46,4 au PK 10. Cette mortal ité a
surtout a t t e i n t :
- au PK 2 : Guiera (100 $1, Bastia ft0,6), Ca'h?ropis (27) ~I(N-s qu’A&&a
sen&gal ne b0uoe pas, que SvLe~?carya diminue d1 une uni t-6 et quo Bci’lanites
au~rr-tente ;
- au PK 5 : 3oscia (34 $), Cubtrpis (58,3) alors qu'Acacia tirtiZis se main-
tient, que ScZeroca~a voit son effectif se r+duire d’une unité 19 au lieu
de 10) ;
- au PK 10 : .Bog$a (37,G),C’c*Zotz~&3 (74,6),Sc7arocar?~a (23,l) a l o r s q u ’ u n
Bdatitea sur 8 est mort et qu’un Commiphora n,f-%wna anoaratt.
Bo&a reste toujours dominant dans le paysaoe avec ScZcrocc~~~,CnZotro~

IV - FORAGE DE MBIDI
Situ6 dans la partie nord-est ,iu For!,?, ce foraye dessert plusieurs types
de p%i-ursses dont un nettement?Ius Btendu et sur lequel sont effectuees les
observations. CFeçt une steppe a'rbustive ISchc qui occupe les dunes a reli:;f

pou récusé de irICer~ ancien", dans';? I-
pai-tie n&ridl,onaie, à base de SCIGIV-
cary birrca, BP L,, .
mites mg?@tia;?x, Am2tida stiroides et T@-~rosiu yuqm~~,
se d&sloppant de préf6rence sur sol ferrugineux peu lessiva, peu diff&encie,
sans (B) de cohésion, sur materiau sableux d'oriqine eolienne pauvre on ar-eile.

Les placeaux d'observation sont situés à 2 et 4 km de VbIdi vers Namar?I,
2, 4, 9 et 13 km vers Tess6kré et 19 km vers Labnar,
1 - Pluviométrie
5
Elle fiout-e
.
au tableau no 11
oui fait anparaftrs des variations
annuef les et mensuelles nI'us ou moins 'importantes, avec une tendance au rac-
courcissemont de la durée de la saison des pluies aui se termine de plus en
plus tôt.

2- Evolution de la vé$tation harbsc6e..-
Elle est indiquée aux tableaux 12 et 13.
a) Evcluiior de la donsite (figure .17)
-__-1--_---------------
Lvévolu-tion de la densite dans la temps est nratiquement la rn&ne quel
que soit le lieu d'obscrv3tion,
traduissnt le t-file pf%pan:%rant de la ;!Iuio,
rble confirme par le fait que les valeurs extr&ncs nout- la même ont-& peuvent
Se situer A nvimporte
r:uello distance du for-ne, donc en dehors de toute
influence <je J "intensite du r?i&tinement. ?rI!tefnis,souvent !es valeurs RU
PK 2 sont comprises entre celles des autres distances.
b) Evolution de la composition bctanigu!e
---..-m------------- ----------.a--- mm'
Un so,Ji releve effectué à nroximitS r?e ce forage le 27 septembre. ?970
l o r s !e Iv~l~ablissement de la car-h: du nord Senéoal peut être rapporte ; il
est situe ?I 7 km vers Ganina Msoudou et donne, :

- 20
Eru$Tostis tremtmlu .............
3
i
Cenchrus bi fZortJ,s .............. 2
II
Atistida mutabi ZTs . . . . . . . . . . . 2..
I
Schcmw.f~l&c
qrmi72s
. . . . . . . . . l/3
Chloris pz-vk.m:i
2
l ..*......*....
AZysicarpus aValifolk3 . . . . . .
. . . 2
Ikzctplmdwrium cw~ptium . ., . , . , 2
Tephrosia
purpuwa
1
, , . . . . . . . . . . l
La composition moyenne du type sur lequel sont ef fectuks les observa-
tions étant :
AF&-&&' muta?-dZis ,**.....*..*. 3
Eraposth tremula .,..*........ 2
Cen.chrus bi,florus
2
l ..*...*.....*
Daciqlocteniwn aepptim . . . . . . . 2
Zomin qiocF=idiu ta , . , . . . . . . . . . . 2
Alysicarps ovalifolius . . . . . , , , 2
Chlotis priaurii
,.*.......,..*.
1
Tep?msia purpwea .I.....,.....
1
Les diffhrences de composition par rapport à col le quo f ‘on pourrait
établir avec les relevés r6alisés depuis i976 sont minimes, mais 19évolution
est intéressante à suivre.
La richesse spécifÎnue variable d’une annfie à l’autre ne parayt pas
affectée par une exploitation nlus ou moins intense du mi I iau.
.
b l - E v o l u t i o n d e s oramln6es ifiqure 18)
-“--_-------------II-~-
Les taux des graminées sont excessivement variables sslon les années et
l e s disjances, mais 6voluent prstiquement dans le mhie sens ; les valeurs
extrhes pour une Mme année ne sont. pas tou\\jours 4 la m6me dlstanke’bien
que celles obtenues au PK 2 soient souvent les élus basses.
La composition sphci fique d e cette strate est par contre beaucoup OI us
l i é e , Comme a i l l e u r s , à I’lntensith de I.‘exploitation. C ’ e s t a i n s i q u e Canch-
mLs biflomcs et surtout Rtwtulocizni~ aegypti~um dominent lîrgement 5 proximi-
du fwage aLec une ne’tte tendance du premier à s’&@ndre de plus en FIUS loin
du forage depuis 1979 puisque le PK 2 est d6jà colonisé et que le PK 4 COR-
mente 3 Ivôtro (ficw-e 1%.
.*_
.
,,. /
a..

Parallilement,
les deux sutros ~~,p&ces les p
biZis et Erapxtis 13rstauS:2 qui dominaient aux PK
années, 5o.n-t en trhs nette r+nressiwI, surtout la
les autres 5s~; &ces, il faut noter .ie d+valoppemen
nianus qui demeure sensible au r;i6tinemcnt et .~~'ast abondant quvaux FK 4 +-
10, et celui que peut prendre nqrfois ChiZcr?r; zGw~717Z.
lY2 - E v o l u t i o n d e s Iéowin~uses
,,,,,,,,,-,-,,,-i,=,------
12~import~ncc très variable, alltiz :z-t un Co~~ortemcnt'in~erse
de celui
du CJYVJ~~ prk&ent ; pour elles aussi les valeurs extrbmes selon lés années
peuvent se situer 3 n'imnorte quel i.-: distance. Ce sont A+,~sicnurpu~ o~cli-i’nZius
et ZLwia gZocFidZr;ta qui rep&sactent
15 part 13 élus imqortante, avec une
nette pr6dominance de la seconde.
l)x -
id
Evolution des autres famill%
---------“---“---‘----~-~--
Ces autres familles sont toujnurs faiblement re0&entSes, rarement 0l1.G
de 5,6 % ; un taux pIus 64ev6 et i! plus forte raison un fort dSpassemei:t ti-;
alnrs la cs>nséquonce de "iPécIatament" d'une espèce ; c'est le cas de Fetw-
carpus scabor Zucc. en 1977 au PK, CI,5 (8 $),
d’HcZiotmpiu.m sttigosm ;i ! Id.
en 1977 (5 $) et iim7-,ris*1Z2is 72ispiduZt2 en 1979 (3 %)' au PK 4 et PCZ~~:ZWJXE
ZincatificZio (DC,) DC. en l!X2 (13 $1 EU FK 10.
Ce sch $n&alement ces trois derniers avec Bormria radia&2 qui consti-
.tuent ce gro,upe des divers.
Elle sst très variable selon /E-1~ nnn$es et les zones traduisant sa d6-
pendante ~is,-&-v;~ des conditions ~Iu.~jc,rn~tr~~ues. Les'vatvurs les plus &Ie--
vées sont le plus souvent ohs~rv$es au-tour du forane 3u au maximum au PI< 2,

ce qui pourrait indiquer une vai~~risa-tii:;r!
de c4t-k Dluie yar les apports
azotQs fécaux et urinaires.
/:.
. . .
.

- 22
i
d) Situation en 1983
*
..-wIm-.m-----I---L
4
La région de Mbldi a été mins touchée que les autres, Le couvert herba-
cé est reste peu fourni (densités les plus faibles enreoistrues depuis 1976
aux dl fférentes distances) p mais a pu atteindre un dévelcpwnent suffisant
pour assurer une biomsse voisine de 4bO kF/ha” aux PK 2 et PK 4 alors qu’il
est w-atiquement inexistant aux PK 10 et 13.
Les graminees atteignent des taux très élevés (86 B 91 $1 partout sauf
au PK 10 (71 $1. Parmi el les, Tragas h@rteron&zus en rept-Zsente une propor-
tion Supérieure à ce! les des an&es précbdentes, nlus de 7 $ aux PK 4 et 13
et 5,5 % au PU 10. Au PK 2 oar cqntreo cPest twjwrs C%nchrus timrms qui
domine largement, 85,8 %..
3’- Evolution de la vég&ta-tion ligneuse (tableau 39)
La densité du peuplement liqneux n’a pratiquetint oas bouger sur I’ensem-
ble de la zone, 775 individus en 1984 contre 778 en 1082, soit une baisse de
0,4 5, maIgre,une léqère chute en 1983. Mais cette strate a marqué une Iéqère
auamrntation aux dtstances les plus faibles (14,3 au PK 2 et 5,l au PK 4,
aiors qu’el ie r&Fressait l&$remsnt également au delà (4,8).
Dans le premier cas i I ‘auqmentation de Bos&cz sene~alensis en est la
cause (23,9 et Il,6 $), alors que dans le deuxiBme la for-ta mortalité de
BaLmites (62,5 ?) e-t de @.&rn (71,4 %) en est la raison.
f I f a u t n o t e r que n u l le p a r t i i nqy a eu de mot-ta I i té de ScZerocc*rya,
très faiblement rep&senté. Parmi las autres espèces et selîn les situations,
Conmriphortz a;%cw.a (A. Rich. 1 Eric) t . , Baukin~a rufesczw? Lam., &a~& sar,e$zl
et A. i;or-ti~Es se sont maintenus. Mais dans toutes les situaiions, sauf au
PK 4, c’est toujours ??Os&a qui marque le paysage ; i I passe de 59,7 à 64,8 $
au PK. 2, de ?3,2 à 96,9 au PK 10 ; au PK 4 c’est Bukmites qui dcmine, 51,4
contre 46,4 à BOSC~O.
‘,
.
. . . / . . .
. . .
.,

V- FORAGE DE LABG,"\\R-
Situé dans le centre su,d de ! 9 7.one sylvo-nastora la, c3 forai!e dessert
oratiquement un sf3uI ty?e de 3$turaçti,
c3 I u i 7 Sckvwaqa hiPPe.a9 BclZmites
czgg$;acc!, LXh&eropognn Iznyer&i o-1 EZ&z&s @le-cms Kunth. do lql)ero
récent!' dans sa partie la nlus a?lanio.
Les sols qui le supwrtent sent $Y-I~
t'ensemble du type ferrucineux wu 3u pas lessive, moyennement différenciz
2 CD) de coh6Sion sur rfattériau S7b!C?UX f;siblemsnt aroi IcUX, clqGTiqine &iiCn-
ne ~VX tendance d I'enwrcemont. Ce type CIF; p%turare se retrouvz dans la
réqi?n de Tessi!kré où il est beauc,7u;~ moins repr&ent8 et limite aux intcr-
dunos de srlierc récent".

,. "
C9sst le type ayant subi
le :J!us do modif,ication depuis son individuali-
sation on 1972, principalement du &i+ de'conditiw~s pluviom&triques $%-&r~l~;s
défavorables : disparition 30 rihsternpo,pn hqsmpii etEZ$onu-i.s eZegms, que I ‘en t-C)tr~~IIve
les "bonnes a~ini,zs !i , en tr& faibles quantités dans des stations fsvor2hlos
ccmm dss micro-dspressiotls plus ou moins arborées ou à l'wtbre des Ii ~XUX
quand ils sont denses. Ii en est do ;r&re pour C&znium ~Z~gzms Kunth.
Les rllaceaux d'rhsorvaticw sont situ& à 3, 5 et 8 km du frrage,vers
Tessékre et 2, 5 et 8 km vers Ijek -do,
. .
1 - Pluviom&trie
La pluvio&trie, ccmme il a!)psraÎt au tableau n"14; est trss vûriabI2 2n
hautsur et repartition coRme ?artr:ut aL!,ieurs. Les 5luios qui se r&èlont
efficaces
,>nt tendance à démarrer do.plu~, en plus tard (3iMe decade de juil-
.
lotfsred9'3ûtI peur se terminar do
. P
plus en plus -tBt (deuxi9me d&ade r!~
scptvmbre). A une c&-iode de faible pluviwétrie (1978 et 1779) à lacuclle
ont corr-esrondu des zroductivitês horbac&s qr?tiouemwt nulles ou triss fni-
bles autour du fora@ O?I sont 2nrogistrSes les pr&zinitations, a succédé une
période plus humide qui se fera sentir sur cette même ~,rMuctivitf!.

2- Evolution de la v&&ntion herb;3c&
!Jensités,
comwsitions botaniques'et pt-oductivitns sont indiquées Fux
tableaux 15 et 16.
.' "
8
.
..,
. . . / . . .

- 24
3) Evolution de la densité (figure 21)
------_----------------
Elle est variahle selon les- années et les lieux de mesure ; les valeurs
obtenues aux PK 2 et 5 sont dans I ‘ensemble, contrairement qux autres foraqes,
supérieures à cet les du PK 0,5, z~vec une sup8riorit6 de tel les du PK 5. Mais
toutes 6vol uent ,7 neu pr$s dans I a mhne sens d’ une ann6e à I f autre.
5) Evolution de la comoosf ti3n botanique
---_--P-_-------_---____L_______I_
..a-
La composition moyenne du psturaje établie lors de la carte rhalisée en
1972 Mai-t la suivanie :
L?i he teropa gm hageru.$i
. . . , . , . . 2
EZionumis 8 Zegans
2
l ,******.,.*..
@$+menef~'Ldia gmcYiZis . . . . . . . . .
2
'\\
Al~SicarpUS ovali.folius . . . , . . , . 2
Urac.Earic mntholeuca . . . . . . . . . .
1
Ctcnium elegms . . . . . . . . . . . . ..L. 1
*
Zomia gloclridiata..*.*..*..*..
1
avec présence d’An&qmpz pqpn~s
à partir de divers relevés ‘dont les deux ci-dessous rhslisés bar A.K.
DfALLO le 12 octobre 1971 sur I ‘XX~ Labgar -NamareI, 1 ‘un à 3 km de Labgar :
SchoenefeZdin rmwiZis . . . . . , , . ,
4
A~isti&~ nwtc+i lis . . . . . . . . . ., . . , 3/4
CtenZwn z lepm . . . ..r.*irr*..*r
2/3
Emgrostis tr~mula
2/3
l . . . . . . . . . .
a.
i?i.he teropoqcin hnumqi-l
2
l ...*...
Alysicarpus 0valBfoZius . . . . . , , 2 ‘.
l
Andmpogon yayanus
2
.,......
l . . . . .
et I ‘autre b 5 km :
Schcene feZdia graci lis . . . . . . . . . 4
Aristida mut& 27:s . . . . ..*...... 3
Eragmstis trcmuZ,z . . . . . . . . . . . . . .
2/3
cassis mi?rvswiaes ,.*.....*,...* 2/3
Cenchrus bif%m4s ..*..*........ 2

-
DiPï.~~mpoi~m hqmipii . . . , , . , .
112
Andmpogon qqwnus . . ...*....*.. If2
. . . .
. . . / . . .

-
7
.
5
ScF32enefeMia .pClc?iLiS .,.O,... 3/4
hd~o~o~qon ~~~ezuk$wh~~ . . . ..o. 2/3
D-Lhetsropo+m I,aqePqTi-i ..,.,., 2/3
. AZysicaqus ovnP~~oï~us . ...,., 2/2
Eï.ionuv~s e Zapms *.**,...,*.., 1 2 212
avec :
Andropcpn gzgnnuç .,..,....... I/l
.II semble qtie saut Andmpog77n ~se~ukgw7Icrns Stsnf 3it antre temps en
erande partie s+no? totalement disFat% et Cfmiwn aZ~gcms Kunth fortement
%*
diminué. Atitour du forane, NAEGELE
notait dojà en octobre 1965 de prr,i:,?i7des
transformaiicns ; il wntiwnait une très .forte dominante de Zorn'kz ~Zra?zi-
diata dans un rayon de 200 à 600 m auquel se joicnent pro~rsssiverrwt d'au-

tre s aspèct?s dont surtout SchmnefeZdia ,jra&'Iz.s,
Yais depuis une dizaine d'ann&+s, les transformations sont beaucC:up ':\\US
Importantes puisque quatre des f3rincipales espkes ont nrati~uement tctalo-
ment di sparu (D-i&;3teropO~on hLzg@P~UpZi, E~iO?.lO?W ciepTW9, AWlPO~O~OE ~;%??Nk-
pticu3 e-t Ctenim ekq~s) ainsir;u 7knch40~o~mz
Pxyanurz Kunth, alors qu'une
autre typiquetwnt nord sahélienne est apparue, !?PWZG 7wrt~mîzknzks. P*ais
d'autres chancements sont intervenus comme il 3pparsÎt 5 l'analyse des obs:?r-
vations faites c!e?uis 1976.

La richesse spkifiquc, variable solor: les annbes CTXVTI~ ailleurs, 7arai-t
influencée par ex?lgitatioh et ~;i:ktinement qui ta diminueraient,
. . . / . . .
;1: ADAM (J.1 - EI&;onts de Folitiqua.sylvo-n3stnrale
au Sahel s6négalaîs.
Service des Eatix et ForBts. Inspectiw forestiGre eu Fleuve. Fasciciile
12 : Contribution b l'étude fl-ristiqtie des +-i-ut-arres du S&Ggal.
Saint-Louis, mars 1957
rcm NAEGELE (,4.) - Etude wt a&li~~ratisn de la zone sylvo-nastoralo du Nord
S&&gal, RI?ME - FAO, 1971.

- 26
‘51)
Evolution des 0ramin6as (figure 22)
--------------i-----,-,
Leurs t a u x v a r i e n t selrsn l e s arhes e t les l i e u x ; comma l a d e n s i t é ,
i lsévoluen t para l I èf,enwnt avec des va I eurs supérieures aux PK 5 et 2 j
,L
, . , .
cet fes du PE 0,5. La composition de cette strate varie é’alement. Si Cen&~~s
).
I
bi~j%XW3 e-f Dacty~octen~um nennîtiwn dominent toujours lar+%!ent 5 proximité
.
:
;
du forage, tous deux régressent très vite quand on s’en élqicjne 2 I’avantarle
d’Atistida mutabii!is e t &‘~~~r~s~Z,n, trs~~~ba essen-tlel lement. l I f a u t ncter :
- l’apparition de T&,jus be~f;smnianus .depuis 3-4 ans qui ast sensible au
piétinement pui squ’abshnt ~r3u .PK 0,5,
- 1 *augmentation récjul i$re de Cenzhrus tiflcmcs denuis 3 ans au PK 2 avec
DactyZoctenium uqqpt2um et depuis 2 ans au PK 5, -t?aduissnt une r&ction
du tapis herbacé au cistinerhent dont Ivintensit6 s’accrott de plus en plus
loin du forage. I I semble en être de même au PK k: ( fi coure 23).
b2) Evo 1 ut ion des I équmi neuses
--_-_--------------_______
DeuxièmG fami I le représentée ap,rès les graminées, leurs taux sovt varia-
bles selon les annhes.en fonction des conditions pluvior&triques bien qu’ils
soient généralement plus élev6s autour d.u forane. Trois esQ&ces constituent
la part la plus imnortanto : AZysica~us.ov~Z~,foZ-I:~~s, ZOXT&X ,~~?&ctitic~tn et
h%go fera aspera.
Leur répartition, varie et i I faut noter :
- I ‘augmentation dans le temps et I lespace. de -Zomia de plus en plus abondant
au PK 2 e-i au del; indiquant une exploitation de la zone en saison des
p l u i e s q u i scintensifie e t d9&i-cnd (figure 2 4 ) ;
- la forte repr~sentotion assez fréquente d~Indz+fer~ aspam au PK 5.
b3) Evolution des autres fami l les
--------l-l--u--*------------
Ghéralament peu abondantes,. les &sp&es appartenant atix familles autres
que 13s graminées et 16s Iéqumineuses,
peuvent à certaines snnées atteindre
des taux élevés comme en 1977, 1979 et 1,989, mais c? ne sont pas toujours
.
les mêmes. Ainsi ce fut le cas de Ttibulus terrestis en 1977 au PK 0,5,
devenu assez rare depuis, de CZeow taneZla L. f. en 1977 et 1979 au PK 5 et
.
surtout de FZmbtistyZZis hioq&iuZa en 1979 et 1980 au PK 5 et constarrment
au PK 2.

- 27
cl Evotuticn des ?roductivi'tés (-ht;le:3f~ T - finure 251
---_-YYI------_-----_--------
.
n
Comme partcut aiileurs, ell3s sont variables selon le tam;->s et le Iiea.
Les valeurs les plus élevées nouvent être enrenistrtses 3 n'imnorto qutrll::
station. Leur Qvolution selr)n les distsnces se fait toujours-dans Iti $rîe
sens indiquant F:at- là le r81e nrimorc.IiaI de la pluviométrie.

ri) Situation en 1983
------u----------
Le couvert herbacé est Ici aussi -i-r& cI3irsemb et de tràs faible hauteI.:r
rwyenne : densitG entre 1,9 et 5,G avec une biomasse aratiquement nulle
(moins de 100 kî/ha").
Cette strate est drJminée par les c;raminées au PK 2 (81 $1 dont une rr3n?e
partie de Cenchms F7Tfbrus, ot wr les l+rumineuses ailleurs : 72,6 au II; 5
dont 6û,E! d de Zc!-mtiz ~Lxhicfiata et ~58~5 au PK 8 dont 67 $ de ,?&&a.
3- Evolution de la vé@tation lizuse (tableau 311
Depuis 1382, on constate un lafer accroissement de cette strate sur I'c~,,-
semtile de la zone (552 indivic?us contre 526, soit une aubrwntation de 4,9 %)
r&is variable selon .les distances 2,l au FK 2 - 3,3 au PK'5 et'7,6'au C'K 8.
La multiplicaticn de-Bosc2a (22,3 (d,) et de EnZrrnites (13,8) en sont 1~s cau&s
comaensant la forte mot-taiit~ de r*t&w~ (32,4 $1. S? diversit6 spécifiqu- est
FIUS grande qu'ail leurs : 13 esp%es =IU FK 2, 10 a!~ Dl~ 5 vt 9 au PK 8.
Rosm~a etEcllanik?s ,,
augmentent rS<juiiÈrerent, nlus ou moins selon la dis-
tance,;tâux plu s élevés pour le premier loin du fcrane et 3.lur le sewn:? 2
proximitê.
GuAzro. est en tr&s nette &nression Qnalement nartout de m%w que
Grmia bico%or Ju~s., alors que SzZa2wcnmic etiÎc:ziIn ssneq1 se maintiennent
comrw.
Cumb.wtum ~h!inoaum~ Z~zirhs- mau..-dtiani Latn,, Acncin! torti%zk et
Da'lbeqia meZanc~q7,on.
Gui1 l.,st ierr.
Le paysage reste.fnrietint domi& car RatmZhs aux PK 2 o+ 5 (37,4 et
61,5 et par &Os&a et à un de?@ moindre encore oar'k-LZ:Bpc au i>K 8 (56,9 c:i
21,3>.
f

- 20
Yl - FO,RAr;E DE TESSEKRE
Ce forage situe dans le centre sud du Ferlo, à 50 km au nord de L.incluere,
'28 km à I!Ouest de Labgar et 30 km 3 l'Est. d'Amaii, dessert deux types de
'$turage
:
- le eremior,
le p'lus Iar~ement repandu ?J SClazwaz?~a hcwez, BaZ0z+~tes oecjp-
tiacu, tiheteropoqm hapwupii et Tep?mmia prpuma et sur lequel sont
effectuées la plucart des observations et une stenna arbustive lâche qui
occupe essentiellement les pentes faibles de i119ebh FecenP9dont les sols

'
sont du type ferruqineux peu lessives, à (R) de cohésion !?ien deveiop~é
sur matériau sableux faiblement argileux d'origine éolienne ;'
- le deuxième, assez peu repandu, à ScZsz~czrya %rrea, Balznit~ @pJptZcca,
L?i?zets~opogon fia~p~rup~~i et E&mwus d~gms q u i se I'ocalisent do pt-éférencc
dans les bas de pente de "l'eri récent if.dont les sols sont du type ferru:i-
neux peu ou pas lessivé, moyennement différencie,'2 (n) de cohésion sur
mat6riau sableux faiblement argileux d90rigine Oolienne WCC tendance à

190ngorgement ; aucune observation n9est faite sur CB typa, autour de ce
forage,
DOS ;nodificatlons plus nu moins importantes sont intervenues sur ces
deux types depuis leur individualisation et sont indiquees elus Ivin,
Les placeaux sont situes c1 2 et 5 km du forage sur l'axa dYAmali, 2,5
et C km sur l'axe de*Lahnar,
2,5 et 10 km sur l'axe Ganina %l?!l’.htJ.
l- !Jluvic~m&rie
La piuviom6trIe à Tessekre n'est connue avec certitubo que depuis 1980 ;
date dQinstallation d'un ~iuvio.m&tro. Pour les Griodes ant$rieuros, les
précipitations C?C. Labwr., station la plus proche (28 km) et sur le mêrro oara-
Ilèle, pourraient lui être attribuées.
Le tableau no 17 donne. les oluies enrenistrees qui, comme partout ail-
leurs, sont très variables en Imoortance et 6artition ; elles sont faibles:
et décroissent depuis 1980.
.
.
.
b.
.
.
./

.
. .

- 29
2- Evolution de la &,$tation h~rbsc&e (tableaux 18 et 19)
- - -
r
. .
De nom!2reuses modifications,~IL.& ou moins imwrtanfes sont intervanire5
dans la crwpcsition botanique des deux types depuis leur individualisetizn
en 1972 > ;;remi&re ,znnC?e de ?r3nd? sécheresse du cycle actuel. Tout d?ah,.:r-j,
doux graminges w-t pr2tiquemn-t Aisparu qui avaient servi 5 c9ractérisor 1";s
. . .
deux ty;>es,. L%?&em9mrm hCpr*iX$f
l
F:t Ftie~ur?Ls i7ïk?~jC.P2S, 3u point que 1:;s
deux types peuvent 8-l-r-e confondus sn un seul occuy,ant les sables & I'er?
?-écsnt" à relief dunaire 6moussS, à Aristîda matabilis e t Tti~hrosia pn~wc :.
Ainsi trois relev& effectuas le 21 septemhr3 1970 donnaient respwztivw
ment :
- le Qramier 2 1 km de Tossékri: sur le p3rn-feux do canina bjaodou :
Scimne,f~Zdia p-zcCZi~~
;
. . ..c....*** 2
Borreriu radinta_ ..,..a,.......*... 3
E%î~nurus e Zejmns ..,***......*...
2
Em!yrostis trermla ..**,....*.*.*.
1
Arîstîdfl mutubî Zis ..*......**....
1
avec LXfi~teropo~mn hqtwq-ti et tCmlropopn fmfyanus
Bo.rrEna
radîntc
. . . . . . . . ..e......
3
Brcrc~~~~~a mn.thoIcum ,,........, 3
par tbches
.!Trapos tts tre,mk ,...,.....*....
3
2% Zpxrpea C2bwm~;~o %a
'
. ...*..... 3
- le troisi5m t 8 km sur l:e &ma axe : ,
!Jn autre rclové effectub Ic> Iondem?in sur le ?sre-feux d*Amali et 5
, . .
3 km, indiquait :

Brctc7rZnria xanthoZeuca . . . . 3
Diwg-ituria
(~a.ydzrn
.,. ,........
par tâches
Dihe-teropo~~on ?zugertqii . . , 3
Polyeaq9&a tineati~fotia . . . 2
-
~~~~sicarpus ovali,pZiu,s . . , 213
EZionw?us elegtis
2
. . . . l . . . .
Aux deux espèces ayant disnaru et indiques préc&omment, il faut ajouter
Andrcpogon gqanus qui ?arfois a pu réapparartre c!ans quelques micro-dépressio.
boisées.
Une autre transformation du milieu est celle concernant l'individualisa-
tion d'un facies particulier dans le premier tybe,llfacies 9 .légumineuses",
au niveau d'une dune à relief en peu plus accusB, située au sud-ouest de
Tessékr@ et en partie trave'rs4e Dar le para-feu allant à Amall. Ce facies
semble être apparu rdcemment. En effet; le dernier relevé rwtionne plus
haut a 4th rbalisé sur cette dune qui, tien que visible sur les photos

aériennes de 1354, ne se diffjrenciait par des environs du aoint de vue vé$-
tation. Un relevé effectué le 18 octobre 1973 à 5,7 km du forage sur cette
dune mentionne :
Eragrnsth
. . 213
tremuZa
, . . . . l
C'encbms bifZ+k . . . . . . . .."2/3
Teylmmk pnpurea . . . . . .
.'.'2/3
Iiadigo feru ckvpeim , . . . . . c . . 2 "
BOY~P&~ 2*adiata
3
.*m.......
Azgsi~us 0iJa~iJ92ius . . . 2 *’
Schosnef~Zdia gm,-iZis . . . . 2
Atistida mutabSZis
. ..**... 2
et deux autres le 6 octobre *1974 sur le m&w axe, l'un à 3 km :
_.
.
Crotalaria puoCarpa., . , . . . . 3
Zomia p~ockidiata
. . . . . . . 3
B0rzwia Amdiatn .,.,Z..... 3
-Cndigo,fera pitosa , . , . . . , . . 3
Top hosia puqurea , . . . . . . . 2
Bmc,tna~ria xanthohica .,.. 2
Cassis timosoides ..,,..,.. 2

SchoenefeZd<a patitG ,.,. 2
Atistida mutabilis ,..,,,.. 113
,., /
..*

- 31
G, facios "5 I,5wmineuses!' aurait dwc pu s'ind~vidusliser des le sais-n
des pluies 1973, I'ann& nui a suivi celie de Oran& sAchsresse de 1972 %ns
16 Forlo (87,4 mm à Fete 0161, pour devenir tr8s net et a3~~ra~tre dvune fsc;on
évidente sur les pha3tos aeriennes I-G IisOos en 1978. Des observations y ont
GI-5 conduites depuis 1079 dans le cadre du nrow-amma DGRST/France-Griza
wProtuction de IDElavane au SQn$y3I", qui sont mentionn&+s olus loin.
Lvévolution de la véoetation du ty9e orieinal depuis 1377 est indiqueo
aux tableaux 18 et 19, Ils montrent des richesses sp&ifiaucs de la flore
variables
soIon ies annees et distances avec un enrlchissewnt \\!uand cn
ss610ionc
..I du forage.
bl) Evolutinn de la bensite
,,,-,-,;,,,-,,,,,,,,--
Ls tableau 18 montre des donsi-& de viinetation pl us ou moins vari3hI13s
selon les ann&s et les'distances.
Cos variations sembfent plus fortes à
proximit3 ciu forane qu'au delà; mais SO font pratiquement qgt-twi-, sauf au
Pi( 8/lû, dans le rnêm sens tfiqure 26). Les dcnsites ;)Ius 6lev-&s 2 proximit9
du forage pourraient Q-tre le fait du gi&tinement et des aowrts azotes par
féces e-t urines entraînant un meilleur lit de semence. Par ailleurs, il faut

noter que Ilextrême pauvret6 de la &$tation en 1978 et 1373 qui ne permet-
tait aucune observation valable est rcr;-téc sans influence sur son comporte-
ment les ann&s suivantes.

/
l *. . . 4

- 32
h2) Evolution des oraminbes (figure 27)
,,,-,,,-,,,,,-~----,,,,
Le paurcenta0e de of-aminées est,trbs variahle selon les ann6es et les
J
distances et les valeurs extrêmes peuvent se rencontrer dans n*i mporte quel
site.

La composition botanique du tapis.9raminéen varie eqalemcnt d'une année
à l'autre et selon les sites. Pluvic&trie d'un c&té, par sa hauteur et sa
répartition, exploitation plus ou.moins intense de l'autre ,3ar sction du
piétinement et des apports azotéo, f5caux et urinaires, favorisent certaines
espèces ou entravent le developpement d?autres. Ainsi, dans la zone la plus
proche, PK 0,5, C~nchrus ~~florzwdomine larqement ; mais it faut noter son
abondance de plus en plus orande aux PK 2 et môme 5 depuis 2-3 ans ; ce
phénomène est certainement consicu-tif à une auamentation du taux de fréquen-
tation du foraqe ces dernières années (fisure 28). Aristi& mt..cttiPia commence
à prendre de l'importance des le PK 2 pour être &néralement dominant à par-

tir At.PK 5, avec ScFomr3feZ&z ++acZZis.
Traqus berternnimus est encore faiblement représente contrairement à
d'autres stations.
Parmi les autres oramir&es,
i I faut noter surtout ~ructcz’ama‘~~~tholouca
qui peut atteindre certaines années des taux élevés, narticulierement au delà
du PK 2 (10 5 en 1981 au PK 5).
53) Evolution des leoumineuses
----_---------_-_---_____I
Famille généralement faiblement représentée, elle 'eut prendra 2 la fa-
veur de conditions pluviométriques apparemment favorables comme en 1982
(pluies importantes réparties sur une longue gêriode) un nranc! d~velogarm~.
Parmi elles, c*est Zornia 17Zockidia~ qui domine quel que soit la lieu, mais
surtout au PK 0,5. De plus, il faut noter 1 vaccroissement constant de son

pourcentage depuis ,198O au PK 2 et au dela... Cet accroissement ast à rappt-o-
cher de celui de Cenchrus hz~florus,
indiquant une intensification constante
du tau~'d~exploi.tation de ta 2on.e.
.
AZysZcarpzls ovaZZfoX%uG et In~&g~j%rrz asyera ne représentent qu'une
faible part de la strate herbacée, moins de 8' 5 en oénéral, le second n'a?-
paraissant qu'au delà du PK 2, montrant sa senSibi(ité au ni&inement.
.I.
,..
/ .
.
.

Ix$)
._
Evolution des atiti+5 fami IICS
y--U ------_--- ---- ----O..s.lsu-Yw.
Les autres farrji I les sont $~n2raiemen t faiblement ronr+sentëes, particI-
Ii&-ement A prcximi-te du forsw. siJ Soiv&+a .r/r&~rltc et Fmrenria pknçr..t;(,:
(Hoches-i-. <2x Choisy) peuvent narfcis atteindre 2 3 3 $ chacun, sur-but le
dernizr. Au dela, ce sont essentiel!ement 3 -4 especes qui peuvent dominer

.
ce gr->upe sans Jamais atteindre des faux -tr?s elev6s sauf cas exccptinnncl
comme i-lmbpis.i;2dllis hkpi&l.~ GI 1979 au PK 5 f 50 $) : ce sont BOPY&~
Pa&&n, $kwrernia pimat2, Fimbmktyl.Zis l~~spi&7~-1 et au d e l à d u PK 5 PoZ:4-
ccpp?a limari fi lia
c? Evolution de la 7roductivité (ta!,Ieau t.1 - ficure 30)
--."m.--Y--------
-w.-------s,,---
ks productivites sont frAs variables dlune an& à I*autre et selon la
dis-tance, p luvicmetrie et ex:~loitation intervenant. En effet, elle est &ntsra-
lement plus forte au PK 19~5 qu'.aux PK 2 ot 5, en raison vraisem~lablemen-t tic
I1infiuenca de la fumure azotee dloriyine fécale et urinaire ; mais Ella ?z-
ra7-t nettement plus eievée au de!2 sans qu'on nuisse preciser le r6!a &vcntuel
d'un facteur quelconque, La pl !~viom&ri e n9est qas enrecistrêe au PK i! 5%
peut être différente de celle du FK 0,5 et lCintensite de I'expleitaticn ;/
est sQremenf moindre.
dl Sltuatiw en 1983
-w------------I--.
Le couvert her%ace est faible sur l'axe de Ganina Maodou (dens ii-e de L,4
.à 3,21, i-r& faible à nul sur celui de Labpar et sa.hauteur mcyenne ccmI;risc\\,
entre 5 0-t 10 cm. Les kÏomassos son-t danc énalement tr&s faibles 3 nul las.
C)es releves n'nnt PQ ôtra e.ffec-i-rks que sur le premier axe et mcntrent
une ve@taticn à hase de yami nées.
.a. / . . .

- 34
3- E v o l u t i o n d e l a veoétation I iyneuso ( t a b l e a u 321
*
-
-
On assiste depuis 1982 à u n e baisse de la population ligneuse sur I’en-
.
semble de la zone, - 17, l $, plus ou moins forte selon les distances rrai’s
.
croissante avec (3 I l e s : 14,4 au PK 2, 16,l au PK 5 et 19,4 au PK 10.
Cette baisse ,est conskwtive à une mortalité plus ou moins importante de
Bos&z (resp.ectivement 14,3 - 9,5 e t 21,3 ‘?). e t d e CT&FT (58,3 - 45,4 e t
16,61. Parmi les autres esp&ces : B~ZunZk~s et Cakhqpis ont lé&-efwnt
réwsssé a 1 ors crue Se ZerOcamda,
C0tiy+ra et +YercuZin se w i nt i ennent.
Le paysage demeure tout de &me tres marque nar Rnwia : 77,9 au PK 2 ;
68,0 au PK 5 et 88,l au PK 10.
@,S kl FACI ES A\\ “LEGUMINEUSES”
Les observations concernant ce facies son t nl us r&entas ( 19781 notam-
men t tel les au FK !?,5 qui datent de 1980. Auss i I ‘ana I yse 7orte-t-e I I e essen-
t i e Ilemen-t sur les observations aux points 2 et 5 km.
1 - -Evql ution de la végétation herbacée
Elle fioure aux tableaux 20 et 21.
3) Evolution de la densi-l-ê
-_I--------------------
Elle est trAs variable selon les années et les stations, mais i I faut
noter que la. pauvre-te de la v&-&tation en 1979 (moins rie deux pieds au mhtre
lineaire) n’a eu aucune influence sur les densites des annk suivantes.
Cette densi-te parari- bralement’nlus faible au PK 2.
b) Evolution botanique
mm---.m------....“-I - -
La richesse spbcifique de la flore est variable ef-ja Ic?ment suivant années
e t s t a t i o n s ;
.
les graminées en constituent la nart la ~\\~LIS importante en
nombre d*esp&ces et de pieds recoltés.
. . . .,<
c
..e/ . . .

- 35
bl) Evolution des oramin6X
_-L-----------_-----_I_
Les taux de ~ramirkes nttsi7nent des valeurs trEs éIev6es à prostimits
du forsqe
an ,,,
raison surtout de I*acti:n favorisante du piétinement sur C:rn&-
1 I faut ncter la ten4ance de cette esy'&ce W s'ëtendre ot prendre de r;lus
en olus dsimportance loin du forage Depuis rteux ans, au PK 2 surtout 2 un
de+ moindre au W 5.
Parmi les autres espèces, c'est &%&&?a ~~rtz%Z~s oui domine $!n6ralc-
ment 48s le ki icm+tro 2, avec BrSwhY:Lctia 3~t7zflZeuca le plus souvent. ?3rteines
années sent marquees r>ar l '%cIatem~;nY'~!e l'une ou l'autre : cas de la pre-
mière en 1978 et de la seconde an 1979 au PK 2, sans qu'une explication puisse
en &tt-e
dOtli?~@.
b2) Evolution des Iéquminauses
--_----------------^-----~
Cette faixil le îrui marnue le naysa+ 3 ,
nrésante
dos taux variables, &ran--
dant des conditions pluviométriauss.
I! semble cjue des pluies PVprGcoces'T,
atonrfantes et s'étalant sur une assez Icnnue ::briw!e buissent être 3 I ‘ni-i-
cline de ces "ann&es 3 l&umineusesFi ccmme on 1932. Parmi elles : C.-otGZCWiC
po&carpu DC. et Ir,di;ic;er.
P h; amen2 dominent mals sont sensibles 2 un fort
pietinemoni
car el les sont ~ratiluament absentes au PK 0,5,
k3) Evolution 3es autres femil lbs
---Y-_---------_-------------
Les atitres familles sont ~6n~ri~lcment peu renresentéos et participant
peu à la consti-tution du tapis h2r-bsc6.
Accidentell~ement une OU deux es?c'ces
neuvent être tr& abondantes : cas de &~c.$c~tfiecta scs~~~cG&s Endl. en 1990
CI Evolution des 2roductivités
---p-I-------- ------------
Elles sont très variables selon les ann6es et les lieux, et pourraient
être plus faibles au T'K 2.
,*. / . . .

- 36
d) Situation en 1983
"--e.-m.--M-w----.,.-
Elle est en tous points comparable à cel'le du' type prWdent : tr&s
P
faible densite (1,5 à 2,5), tr&s faible hauteur (5 à 10 cm) et biorrasse rra-
.'
tiquement nulle. On neut noter une forte dominante
l
des Waminees, avec une
fcrte proportion de Trapus hertermhnus au PK 5.
2- Evolution de la v8+tation ligneuse (tableau 33)
.-.
----.--
--.
Elle peut être analysee denuis 19&O mais sur une distance plus courte
qu'ailleurs.
On constate un éclaircissement néneral du neunlement (X1,7 s),
plus fort au PK 5 qu'au PK 2 : 33,6 contre 5 5, dûe surtout à une mortalite
de'Bose6a (29,2 contre 14 $1 de Com.Zzw~~t~~ cZut&oszrm (66,6 contre O).et de
Gu&ru (100 contre OI. Par-ml les sutres espèces, ScZsroca~~~z enregistra une

morta1itê plus fort e au PK 5 (3 sur 7) au PK 2 (1 sur 11.
Mais le paysace reste marqu5 par BOSC$C~. :.79,1 au 65,8 $, puis par
ScZemcarga : 9,3 et 13,l aux PK 2 et 5,
.

- 37
DISCUSSION GENERALE
Elle porte sur l'ensemble dBs observations effectkes depuis 1976 autour
des six forages,. du Brio sableux 3t ccncerne les trois paramètres retenus
dans la si-rate herbacée : densiti, ovolution botanique et productivitss.
A - EVOLUTION DE LA VEGETATION HERRAYE
-----.. . . .
l- Evolution des densit&
-
Les densi.t& swt extr8nwwnt varia,bles d'une annee à 19autre selon les
forages et selon les distances pour le m&ne forage, comme il apparaÎ,t aux
figuras 31 B 37.

Les valeurs extr8rw et moyannes peuvent se si-k:r à n'importe quelle
distancti ; iI ;;o serzble donc pas que la pluvio&trio saule ait une action
d&i-erminantc sur ce paramètre dvou-Îant plus qu'aucune corrÊlation positiv-! n'a
4% mise en évidence entro,celui-c i et un facteur hydrique quelconque r&c
au PK 0,5 OU sont enregistrées les pluvioh-tries (cf. paragraphe 5). II ne

semble pas non plus que l'intonsi% de l'exploitation, croissante ou docrois-
santa, intervienne directement.
Selon toute vraisemblance, eus deux facteurs conditionnent ces densit&
en favorisant ou entravant :
- les facultes germinativû~
des diffhrentes espèces 31 I es-mâ*s varia-
bles et plus ou moins h~?-t&-0gènos au sein d?une r&z ospèc'e,
- !a persistance des premières pltin-tulos,
- la rapidito d'installation de la v&&tation,

- la ccinp&titivit6 inter et intra sp&tfique...,
;r;
comrw cela a di\\jà &ta retenu au <IaI-i ,
Les vatecrrs les plus fortes sont enrec;istr&s au PK 5 (56 $1, puis au
PK 0,5 (32 $1 et au PK 2 (12 $), alors que pour 10s ylus faibles, c'est su
'
PK 0,s qu'on les trouve le plus souvont (X $1 puis au PK 2 (29 $) et au ?
PK 5 (21 $1. Les valeurs moyennes par contre sont enre'lstrses dans 60 $ des

..* /
*..
----.
;1: ?enning de Vries (F.ti/.T.I et Djite\\te !M.A.I a- La productivité des p$turaoes
sah9liet-k; CMfre for agrlcul-i-ural Publishing and documentation
Wagoningen 1982.

- 38
cas au PK 2 et dans 20 ‘$ aux PK 0,5 et 5. On peut penser que l T i nf i uence de
la pluvior&trie est prépond&rante au PK 5 alors que tel les de I~exploitation
et du pi&inement le sont au PK 0,5 ; au PK 2, les deux facteurs intervien-
nent pour entreten i r unv situation régu I i ère F’moyenne”.
Par ai I leurs, on remarque qua I v &o I uti on des dens i i-es pour un même
type de pâturage au niveau de deux forages differents mais aux mêmes tistancec
ne sont pas toujours comparables, car dvAmal i et Tessékré. Par contre, pour
deux types de pâturage
desservis par deux forages souvent éloignés, on 3
parfois des évolutions spatiales comparables : cas de Mbidi, Labgar et Tatqui.
Les variations s-patio-temporal les de la pluviomiitrie jouent donc un rele
important dans la détermination 3u paramètre “densitY de la ve$tationl’ qui
peut être modifie par celui du pi&inement et des apports azotés au niveau
du I i t do’ semences . .
Les especes contribuant à cette Jensi tb sont ~1 l us ou mi ns nombreuses.
Elles varient selon les annees, donc la pluviotitrie et la distance au forage
donc au pietinement et à l’exploitation qui entrarnent un appauvrissement de
la f l o r e a u f u r e t 3 m e s u r e q u ’ i l s s ’ i n t e n s i f i e n t .
2 - Evolution des graminées (fiqures 38 à 41)
Ce groupe l’espbces est de loin le plus important puisqu9 i I repréwnte
dans 87,~’ $ des cas p lus de 50 $, du nombre d!espè,ces, dans 63,3 $ plus de
75 % et dans. 20,5 % p I us de % $.
Les variations spatiales et tempo,reI les sont tr&s f,Jrtes quel que soit
le forage. tci aussi, les va leurs extrêmes peuvent se si tuer à une distance
quelconque du forage ; mais cvest au PK 5 qu’on,.,Ies trouva le plus souvent ;
47,5 $ pour les plus fortes et 37,5 5 pour les plus faibles, et aux FK 0,5
et 2 pour les va leurs moyennes, respecti vemont 45 et $0 7.
If semble bien dans ce cas agaIement que la p I uvîo&-trie par ses varia-
tions annuel tes et spatiales dans sa distribution et sa hauteur totales soit
responsab le de tel les du taux de g-ami ndes, bien qu’aucune corrélation n’ait
été mi se en evidence.
. . . . .
.
l . . / l . .

- 39
Par contre, au fur et 6 mesure qu’on se rapproche du forage, l gaccroi:z&z-
ment de i “exploi.tation pourrait entraîne r dtabord une diminution de leur pour-
centage pui s une augmentation. En effet, si dans 62,5 5 des cas les va I S:urs
les plus f o r t es e-f moyennes se si tuent au FK 5, on trouve au PK 2 les va leurs
moyennes et 1 es p I us fai b les dans 75 $ des cas pour de nouveau avoir au
PK 0,5 des va leurs fortes et moyennes dans 75 $ des cas. Cet-te i n-FI uence
pourrait être traduite 6galensnt par le fait que les valeurs les plus for-M
se ronccntront dans 47,5 $ des CZIS au ?< 5, 22,5 $, au PK 2 et 33 $ au PK 9,5,
les va leurs moyennes pour 15 5 au PK 5, 40 % au PK 2 et 45 $ au PK 0,5, et
les valeurs '1~ plus faibles dans 37,5 $ au ?K 5 et autant au PK 2 et 25 $
au PK 0,5,
PIuvio&trie et exn loitation jouwt donc sur ca paramètre de la strat:?
hecbacje, pas toujours dans le même sen 5 ce qui exp iiquorait en partie le fait
qu’il y aii, des ann~as 3 grami néas ou à légumineuses et assez rarement des
ann& où COS deux fami l les sont en proportions %qui I ihrées.
Quant 6 10 composition botanique de ce groupe d’esp&ces, elle sert+le
beaucoup plu s conditionnee par 19intensité de 19exploitation que par la plu-
viotitrio.
En effet, une ou daux espÀces : CcmGn-%s b-ifloms seul ou avec Dac$yI.or-
tgdz4.m aepjpi&m se Ion les stations, domi nent 1argen;ent la strate herbacéci
dans les parties proches du foraqe ; le premier peut atteindre parfois des
va leurs prorhcs de 100 à proxini té i mmédinte du forage dans les formations
sur soi sableux essentiellement, cas de Mbtdt., Tessékr6, Amali et Vindou
Tln-gel i, alors qu9ai ! leurs i I partage cette dominante avec I e second. DC ~1 us,
i I faut noter I ’ importance de p I LJ s cn pi us srande que prennent ces deux es$ce
.>
principalement la prvmi&-e au PK 2 et parfois au PK 5 (cas dvAr&l i, Tessakr-6 e
et Mbidi.1 indiquant une extension de 1a zone actue I Iement transforr&s botani-
quement par une exploitation du milieu de plus en plus intense (figures 42 à
441.
Quatre autres espèces : Arh~t-J& rmr.taF~~7,Zs, S&&n.e~@Z~$La grac2ZG,
ChZoris priarii et/ou Ern~osCzL~ t-+0-
& omula dominent Sépar&ent ou associé-s
la strate dans les points 6lolqnés.G par-tir du PK, 2. Ainsi sur sol Sab!elJX/
sabla-argi leux, c’est Atist&Ia mutaki.hk qui domine largement, cer-tairws année
. . /
. .a.

- 40
awc EPagmSti 8 trenn47&2 alors que. sur sol moins sableux c’est ChZoI+s ptiewzii
qui I~emporte sur ces derniers, Sch3enecfeZdia graciZis ayant en t$n&-al une
.
représentation faible en particulier sur.ces derniers sols.
1 I faut enfln noter la pr&.ence, en proportions parfofs notables, notam-
ment au PK 5, de 1Tragti.s
&rteronZanus (espece nord sahë I ienne) qui paraît
sensible au pi~tlneman-t ou à une forte exploitation, L’abondance dvautres
espëces est le plus souvent conjoncturel le sans qu’une expl ication quelconque
puisse en Qtre donnée. C’est le cas de B~actiaria x&zt$oZeucu et surtout de
I?igStur-ia zOngifkmz, s u r l e s s o l s sable‘ux en particulier. Parmi les autres
espèces, il faut signaler la disparition quasi totale, dans certains types,
3- Evol ut-ion des légumineuses
.
Le groupe des légumineuses est ie plus repr6sen-G après celui des orami-
n é e s ; de ce fait, 1 v6volution de ses di ff6ren-ts taux dans le temps et l’es-
pace est le plu s souvent I ’ inverse de tel ui des précédents,
Ici aussi, les valeurs extrGmas peuvent se rencontrer à n’ importe quel fe
distance du forage : les plus fortes aux PK O,5 et 5 dans 35,9 % des cas, les
plus faibles au PK 5 dans 43,6 % des cas, et au PK 2 dans 33,3 5, les moyennes
au PK 0,5 dans 41 % et au PK 2 dans 38,5 %.
L’influence de ta pluviom6-trie
est certaine bien que 18 encor-rj aucune corrélation n’ait pû Stre mise en
évl dance.
Exploitation et pi6tinement interviennent éoalemant en tes favorisant
puisque les taux croissent au fur et à mesure qu’on se rappreche d u f o r a g e :
56,4 % au PK 5 ; U6,6 % au PK 2 et 77 % au PK 0,5.
Pluviotitrie et exploitation ont donc un rBle essentiel dans la contribu-
tI’on des Iégutiineuses à la constitution de la strate herbache.
Quant à la composition botanique de ce groupe, trois espèces’en consti-
tuent la majeure partie : AQqGarpus ovaZifoZ2us, &wnia ~~~oc?tih$a et
Irihtgo fera aqem. Celui-ci est généralement le moins bien repri‘senté des
t r o i s , sauf cas particulier non expliqué comme en 1975 & deux ki lometres
d*Amali o ù 11 a t t e i g n a i t 48,2 3. L’un ou I fautre des deux premiers peut
dominer selon les stations, mals dsuno façon génerate c-t depuis quelques
. . . 5.
. . ./ . . .

années, 19X surtout, Zorr<a gZocti:%hta a tendance à remplacer A@?z&~~ur
ovaZ-L.fiiciL!s et 2 deven:i r de p I us en pl LIS abondant aux PK fi, 5 e-i- 2. Cette.
tendance 5 I ‘augmntation, si cl le Ci3 po?!ri;ui va i t ct se con fi rma i t, po!.irra i t
traduire une exploitation ds plu.CJ en pl us i ntense des paturages des envi ,r-c. ;Y s
des forages, en saison des pluies principalement.
Parmi I es autres I égUmi neuses,
i 1 faut mentionner se ton I es types i:,$ -.
gofem piZ3sa Pei r . i n hrn. e t sur-h ut !&phos~a FzfFpwea s3ul e papi I lona&
vivace de la zone ayant reussi à se maintenir.
4- Evolution des autres fami I 10s
-
-
Les autres fami Iles participent gén&ralement peu 3 la constitution du
tap i s herba&. Dans 37,5 $ des cas, e! les en reprhentent plus de 10 3 (2-t
dans 32, 5 plus de 5 5. Cette contribution diminue au fur et & masure qu:on
se rapproche du forage ; el le est dB3 plus de 5 $ aux PK 5, 2 et (J,5 dans
respectivement 47,5 - 35 et 35 % des observations et plus de 10 $ dans 22,t: -
22,5 et 7,5 g des cas. Parfois une ou deux espèces peuvent atteindre dzs
va leurs élevées ; cc f u t l e c a s d e ï?hi-tistgZis 7zispicjuLa D TessBkrB lay! IS/*:
(50 $1 e t 1989 (le,9 $> a u P K 5 , de Chome tenezla à Lahgar au PK’5 en ?‘3.?7
(6,l $1 et 1 9 7 9 (10 $1, de &w?w&a Xz?iala à Vindou T i n g o l i a u PK 0,5 *;dn
1979 (29,8 $1 et à Amal i au PK 2 en 1974 (17,4 5) et 1975 (17,9 5).
D’une falon &Grale, trois ou quatre rvspèces sont mi eux reprGsent&:s ;ue
d’autres ; c e s o n t : Eiwrerr:a ra&a~z 3 FT:,v~~tis~zis ?Tispkdula, P02ycû:~px.l
linearifo
l-52 et &?erreriia pimata.
5- Evolution des produc+ivith *
Les figures 45 3 5i3 indiquent l 9hvcl ution des producfivit8s par fi:raTe,
depuis 1975 Z 1976, aux troi s d i stances rotenues.
A I lexarnen de ces figures, on constate :
- de très fortes variations dans 1 ‘espace et le temps pour un m&ne forapa,
- une fSvo ! G-t I$:I $-,s t;i ornasses prat quament la &me pour 1~3s forages 2 positicn
géographiqwcnmparable : c3s 3~ Tatqui -I\\lbidi et Vindou Tingoli les ijltjs
septentrionaux dfun chté, et Ama I i -Tessékr6 et en partie Labgar, Ics cl us
Sri dionaux, de l ‘ a u t r e ,

- 42
- une évolution comparable pour deux forages desservant le m&ns type de pâtu-
rage (cas d’Amat i et Tessskré)pour le type PS 1,
- une évoI,ution. encore comparable quel le que soit la situation des points de
.’
mesure par rapport au forage 9-t pour un mE:me forage.
S i I ?on corr,par e ces bfomasses selon la distance on remarque que :
- cI.est ZI proximité’ du forage que I?on a le plus souvent les valeurs les plus
fortes (50 $1 cu moyennes (35,7 $1,
- c’est aux FK 2 et 5 que l’on a les valeurs les plus faiblas (42,9 .$ chacun),
alors que Ilon a rarement les valeurs les plus faibles au PI< ci,5 114,3 $) et
les p 1 us fortes aux FK 2 et 5 (25 $ chacun).
Mais i 1 est certain que las va I eurs obtenues pour un m%re fprago aux
différentes distances ne doivent pas’ être toujours sioni ficativement di ffé-
r9nteS (aucune analyse statistique n’était possible compte tenu du mode do
recolte, un échanti I Ion par station). C7est vraisemblablerwnt le cas quand
les valeurs sont faibles, volt-e très faibles, comme 2 Mbidi en 1979- 1980 et
1982, Vindou Tingolî en 1977-1980 et 1982, Amali en 1982... ; :rais par contre
ei les sont certainement dlfferentes dans dqautres cas quand les valeurs sont
bien plus élevcies, comme à Mbidl en 1977- 1978 et 1981, Vindou Tingoli en
1976 et 1978, Labgar en 1980 et 1981.
On ne peut attribuer certes ces di fférences de production uniqyetwnt à
tel les de l’intensité du piétinement et de I~explo’i-tation qui croissent quand
on SB rapproche du point d’abreuvemwi- en &me temps que les apports azotes
fécaux at ur i na i res.
II est certain que les conditions pluviométriques ne
sont pas abso I ument identiques dans un rayon de 5 km autour du forage où se
trouve I e p I uvlcmbtre, et que des variations staticnnelles do hauteur et de
répartition, très vraisemblables sur une telle superficie oeuvsnt alws 5-tr-a
responsables de celles dos productivités..Mais
les apports azoi-ôs de plus en
plus abondants quand on se rapproche du forage ne peuvent que valoriser une
“bonne p Iuvio&triel’ et permettre unc forte production de mn-ti&-es sèches,
Ces différentes constatations i I lustrent bien fo rble prsponderant de
la pluvio&l-rie par sa hauteur et sa répartition sur l’importance que peut
..,
prendre 13 biomasse herbacée aérienne mise 3 !,a disposition du b&ai I en fin
. . . / . . .

- 43
de saison des pluies. Aussi, à partir des observations rkalisVcs et des plu-
vîo,&tries enregistr&es sur 5 des 6 forages de.puis 1976, a-t-on tentk &
%-terminer des corr&lations simples ;~u mul t+iplas pouvant exister entre pro?uc-
tlvitss et un param~tro pluviom&riqu@ ou hydrique quelconque.
Do nombreux auteurs ont tontk sot-l-v tiétermination de cwrélations ou
I'établissemz?nt de rrodèles simples à ;)artir d'8léments climatiques tels
que ?lui@ incidente totale, pluie efficace, dur2e de la saison des pluizs,
piuio
infil-tréo,
évapo-transpiration relative..,. On peut citer :
BILLE;
BOUOET** et &RNET**X au Sénégal, GROUZIS"""" en Haute-Vnlta; PEIN Ii@ DE V!?IES
et DJITEYE"**** au Mali. Tel n'était pas nc:tre but essentiel en ra ison 3u
manque dFobservations et de donnaos pour le calcul de bilans hydriques rkls
corraspondant zux diffkentes situcltions pédog&mzrpholngiques du Ferlc et
aux 5 types de p%turac,as 9tudies. %US avens chsrché 2 voir quelles pouv3itirt
être las pet-iodes

w debut, pendwt ou
fin de saison des pluies qui pr;u-
vaient évontuellcment avoir une influence déterminante sur les productivitk.
Les facteurs pris en considéra-t 3n sont !a pluviomktrio et ce que nous avons
appela "10 bilan hydrique thécri que de croissance" ; celui-ci est calculé en
diminuant la pluviométrie enreyi strée pendant une p&riode dJnn& de la s:j!pr:l:
des demi ETP wyennes correspondantes ; les valauvs des ETP décadatres sont-
celles 2tablics rar Kh. DIEYE à (artir des donnjes rx$rimentsles cle A. CORK?
pour 1976, 1977 et 1970 et indiquaas au tableau no 22, méthcJda se rapprochsnt
dz celle de G. POUDET pour le calcul Ue.12 iFpiuie efficace!'. Pluviotitric et

..* /
. . .
K BILLE (J.C.1, 1977 - Etude de la productivité primaira nette d'un &Q-
syst&me sah&lfen. Trav. kc, ORSTOQ?, Paris, 65.
;l(;i: BOUGET (G.1 - Systk3 de production d'klevage au Sëneqal. Etude du ccu-
vert herbacé. XC-GRIZA - GÛRST- IEBZVT, 19e3.
ix* CORNET (A.), 1961 - Mesure dd biomasse et détermin?tiXl de la croduc-
tien net-l-e aérienne de la strate herbac2e d?ns 3 -rou?i>ments vk~&tnux
de la zone çahélienne uu S&negal. Acta oecolc~ica, oecgl. Plant., 2
WA, 251-266.
n;wt+ GROUZIS (M.1 et t;lFiOT (Iv!.), 1231 - Pluvioméfrie et production des p?tu-
rages naturels sahdliens... ACC - Lui-te contre I'aridito dans I'Olldzlan,
DGRST - ORSTCN - rapport multigraphik.

&x%ii PENIJING DE VRIES (F.W.T.) zt DJITEYE (?.A.!, 1982 - La ~roduci-ivité des
pâturages sahëlions,
Centre for aqricultural Publishing and documenta-
L
tien, 525 p, Wegeningen.

- 44
“bi an théorique’t
sont calculés pour une période donnée ou pour toute la durée
de a saison des plui'es. La date de départ de celle-ci pour le décompte est
tel e du debut de la decade qui a reçu plus de 60 mm de pluie et n'est pas
suivie par plus de 10 jcurs écologiquemcnt secs, ou de 40 6 00 mm de c.luie

et twins de 10 jours secs ; cetts pet-iode est considerée comme assurant le
départ et la pérennité de la vegétation.
La date de la fin de la saison est
ceIls de la veille de la mesure de ia,biomasse. C'est ainsi qutont &t6 étabfls
.
- la pluviométrie totale pour la duree de la saison (PT), la pluvio&trie
pendant les 20, 30 et 40 premiers jours, (PZO - P30 - P401,
- le nombre de jours de pluie (Nb),
- le "bilan hydrique théorique de croissanceis total (BCT), et moyen journalier
pour la durée de la salson (BCJ), moyen journalier pendant les 2C, 30 et
40 premiers jcurs (BCM 20, 30 et 40) et total pendant les 8-10 et 15 der-
niers jours (FC 8 - 10 et 15).

L'existence de corrélations simples et multiples a é-l-~ recherchée avec
les productivités mesurêos aux trois distances retenues (P 0,5 - 2 et 5).
Les tableaux.23 et 24 donnent les carre 1'ations pos
\\
itives tr,wvées et leur
degré de SignificatiCn.
Tableau 22 : Valeurs des E.T.P. moyennes selon mois et decades
établies par Kh. DIEYE.
Juin
3,72
3,40
3,30
Juil!et
3,00
2,57
2,50
Acii-t
2,31
2,2?
2,43
Septembre
2,22
2,1’4.
2,04

. . 4.5
Tableau 23 : Coefficients de cxrSlati:m simples
rit:
0 , 2 2 4
0 , 3 5 5
0,225
B.C.T.
0 , 4 7 7 -b+
û,6L6 +++
0 , 4 6 5 +
B.C.J.
0 , 3 8 4 +
r, 5 7 ” +++
L>
0,‘$23 +
B.C.8J
0,061
0, 146
0,070
B.C.lQJ
0 , 3 6 8 +
0,391 +
0,166
B.C.15J
0,568 ++
(7,521 ++
0,410 *++
-
-
-
+ significatif au seuil de probabi Ii.t& de 5 3 (0,3684) pour 27 degrbs
d e liber%
++ significatif au seuil de probaCilit6 de 1 $ (0,4717)
+++ significatif au seui 1 zk probabi I ité de 1 $,(0,579).
Tableau 24 : Coefficients de c~rrGlation mltiple
F.-r,
Nb
B.C.T.
B.C. 15 J
B.C.M.20
P 30
B.C.M.30
P 40
R = OP3746 au seuil dv 5 $ et Cl,4793 au seuil da 1 $
et 0,583 au seui I de 1 $0
pour une DDL de 26.
/
. . . ,..

- 46
De I s examen dss doux tab leaux,
i I ressort essantie I Iement que les produc-
tivités sont plus ou moins fortemz-rk corrël6es avec le bi Ian hydrique théori-
que de cro.issancu des 15 derniers jours, considér6 seul ou associ6 aux piuvio-
r&tries et mêmes bilans des 20, 30 et 40 premiers Jours de la saison.
Les trei 1 leurs résultats,avec une valeur du coefficient de corrélation
hautement significative au seul I de 1 SO, sont obtenus d’une façon génErale au
PK 2, ce qui in6iquerai-t qu’elles sont sous .la &?endanco 6troite de le plu-
viométrie pourtant enreqistr6e au PK 0,5, alors qu’au dels; la haut:eur des
pluies retenues et le bi Ian ne carrespondent pas 3 tel le réel lerrent tombéo ;
au PK O,5 par contre, les appor+s azotés par féckâ et urines et la ccmposi-
i-ion botanique particul i$re (espkes fortes productrices comme Cer,chrus bifti-
ru8 et hc?ty~&~nium aegypthmd en sont les plus grands responsables.
Par ailleurs, bilans et pluvior&tries des 20 et 3C premiers jours de la
saison consi déres seu Is, ne paratssent pas détermi riants ai ns i que ceux 8 et
10 derniers jours.
Trois corr6lations multiples Para+issent donc valables, cslles rellsnt
productivités zu PK 2 aux bilans théoriques des 20, 30 et J;O premiers JoutSat
au même bilan des 15 derniers. La première combinaison paraît la plus in%res-
sante car les deux @riodes considérées (20 premiers jours et 15 derniers)
ne se recoupent ,jama 1s durant les six ou sept nnn&s d’obsorvat ions.
Mais les equations & régression qui découlent. de ces corrklations et
qui pourraient convenir A trois types de saison des p I uies, saison courte de
35 à 45 jours, saison moyenne de 45 6 55 jours et sa i son longue JC p I us do
55 Jours, donnent des biomasses Simul&es beaucoup trop ~loi~w&s des valeurs
mesur6es pour qu0 leur uti I tsation puisse être valablement propos& et retenue
II est certain que ces corr6lations ne sont valables que ;lour.des bioma-
sses herbacees aktennes mesurées fin septembre d6buS octobre, p%-iode corres-
pondant en cj&Gral 2 celle de la productivité maximale.
*
.
. .._
.

B- EVOLUTION DE LA VEGETATION LIGdEUSE
II ne s'alit vas l2i d'une Gtude ?rkisa ot compl&te de IqévoIution %
13 strate lignause puisque las observations ne portent qua sur un temps csurt
(trois saisons) et n'int6resssn-t que li stations au PK 2, 14 au PK 5 et 12
au PI( 10. De plus, la m&thf~doIor,ie emnploy&e nvtti:it
pas &sj-i n&i à u-le <,tuda
exhaustive de la Structure de cette v&cjt?totion et ne sqintkessait qu'aux
esp&as vivantes, d'où parfois :des retév& !!anormaux". Une analyse pIUS
d&-taill6e a 6-t-é réafi&e ontrô 1979 et 1961 par types de parcours st selon
deux distances'.

Les conclusions tirées des inventaires effectués SS limitent aux ten-
dances 6volutives du comportement de cette v6gétoticn et da quelques ôs+ces
qui la composent, tendances qu'il importe de suivre pour un meilleur ju?emont.
Analyses ktructurel lss o-i- dimcntionnellcs sont 3 Feins abordes.

Toutes 10s observations ont 5té reyrcup6es dv3bord par annses (tableau
n034), puis par distances aux for3c)es et par anr&es (tableau no351 et les
effectifs calcul& pour le même norshre de parcelles (ii) pDur faciliter la
comparaison des com,portements des ligneux sur une Franc!o partie dc Ferlo
sableux et non fc-rage par fora-a, entre 13% et 1984, les r,vIevGs étant
effect&s en janvier.
1 - Evg'utiqn globale
Elle in-l-&-esse 13 densi-t-6 du peuplement et sa composition floristique.
1.1 - Evolution des densit&s
----------------i----
Les densitis sont varizbloc; selon les années et les es?èces de &ms que
,leur Gvolution.
Si Ivon considère la totc?lit~ 6% individus sans tiiscrimination de hau-
teur, on constate une baisse important Cl4;5 $1 puis une I6g&re remont&e
(3,7 $1 donc uno baisse gi26rale de 11,3 5. Mais st l'on ne tient pas compte
des Boscia et &7?kzites de moins de 25 cm C!C hauteur (classa 1, semis et re-
pousses), on constate ung très faible variation .de la donsit5 du peuplement
la pramière année puis une chutc brusque la &uxi&me, l$t$, cons&quence
vraisemblable de la très faible ;~luviom&trie de la saison 1383, soit une
baisse &-&rale de 1$6 8.

.*, / . . .
---.-- .
% PIOT (J.1 et DIAITE (1,) - "Systèmes de praduction d'Glovage au .%:n&,;,i"
Etude du rouvert ligwux. Rapport GRIZA, 1X??.

- 48
Cette remontée enregistrée en 1984 qu'on pourrait considkw comme un
rajeunissement n'est donc qu'apparente et momentanhe, les individus de la
classe 1 pouvant n'avoir qu'une existence brève.
PIOT et DIAITE hrarquelent lvimportance de Rortia et ds Gtiera (ici
BaZ&tes) Ildans le rajeunissement des formations, mais &@lement en soulignant
la soudaineté et la possible brièveté de t'8vAnoment ré$kération naturel le".
1.2 - Evolution floristigue
--"----..---uu--- -q
Les vingt et une espèces relevees ont des comportements très différents.
Certaines n'ont enregistré pratiquement aucune mortalith ; comrws Zyziphus
muuritianu, Sterculiu setigem, DaZhexyia meZano3çtjlun, Acacia senqal
tortitis ;
certaines se sont &mv multipliées, comme Combretzun acu'leaiwn
(8 fois plus), Commiphom aj?!rbma ( + 12,5 $1, mais les effectifs de départ
étaient faibles. La majoril-& d'entre elles par contre ont hgressé. C'est
ainsi que par ordre d'importance décroissante et compte tenu des effectifs
en 1982, les taux de mrtaliti! suivants ont été enregistrés :

Guiera s@negaZensis : 50,5 $
CaZotzqG prodent
: 32,3 $ (individus classa 1 exceptés)
3alanites aegyptiaca :/iO,$ % ( -Il-
,fl,
,9(, )
Combretum gZutinoswn : 26,9 $
sctsmcaryu 14irr%a
: 15,6 %
Lbscia senega7knsis :
7,4 $ (individus classe 1 exceptés)
Greuia bicotor et Acacia seya2 ont des taux très Blevh, 50 et 63,6,
mais leurs effectifs sont très faibles en 1982.
Boseia sexegalensis est ce I u i au i a le moins souffert, ce qui lui permet
de toujours dominer le paysage : 71,l contre 66,7 du peuplerwn! (ou 54,1 contr
59 si l'on excepte la classe 1). Viennent dans l'ordre : Bai?anit-4s cegtlphcc
(14 contre 13,O ou.l$,l contre 16,6) puis Calotropis prodera e-l- ScZerocarya
bimea.
.
.
.
/
.
..*
.
.1.

2 - Evolution par stations
Les c3m;3eraisclns portent sur 1~3s stations reparties en trois yrcupss :
à2 - 3 km ou PI( 2, de 4 & 6 km ou PK 5 e-t au dal5 de 8 km 3u PI< ICI dos f,:rzr:et
2.1 - Evolution des &2nsit&
--s-------------------
Comm précéd~m~nt, 1~s den~i.&S SO?-. L -très variables dans le temps et
ltespace, mais :
- e'lles sent toujours plus fai515 ?ans les stai-i'ons proch.es du forac,& où
!laction cümbin& !~ommv/%bail est fcrte, et tou,jours plus i?levGes zns
les stations les plus ~~loir;&es ci, cette action est faible, voire trèr
faible ;
- elles ont hiSS6 partout la première ann& pour I6~&re~nt remonter Is
deuxi&w, plus ou wins sGlon les stations, Si lPon considère la tçt?lit&
des -i nd vidus, eilas s"affaiblisswri entre lÇ82 et 1984 de Il,5 5 ai1 PIC 2,
de 16,l au Pic 5 et 7,5 au PK li3. La plus forte baisse enrayistrée au PK 5
pourrai t peut &tt-v traduit-c una extension à w-l-te zone de lVaction défavo-
rable de I Ihomrne et son b&ai l , ?ondant lonytemns limitée surtout aux yr1r.7 z-s
kilomètres, en particulier sur IGS jeunes inc!iVidus facilement dstruits ~a;.
piétinement et consomnés, CTest ainsi que si

l'on Glimine les repr&sel-;tcint5
de 13 classe 1 des Bscia et &Zanitas, beaucoup plus sensibles, on cc~~nsfai-r
par contre que la baisse du peuplement est $#s forte au PK 2 CM,$$It un
peu b$ au PK 5 (%3,7) alors qu f au deià, on assiste à un i&-y accrcisse-
ment (5,3).
La pression nefaste du S&i-ai
e-t-. de l'homme sur cette w@tation SC
poursuit donc cu PK 2 et s'intens
fis au Pi\\ rjsur toutes les classes c"indi-
vidus, mais semtle se limiter actuellerr-ent sur ceux de I'annÊe au PK 10.
2.2 - E v o l u t i o n f loriktlguo
-I--I^---------c--
- -
On no-te ici aussi un comportement différent des esp&ces selon leur rosi-
tion par rapport au forage, donc le deot-6 dvexploitation du milieu.

- 50
Deux espèces dominent très largement : Boacia senspZensCs e t Eahznitss
aeajp&ca. Le premier est nettement plus abondant au PK lû qu?aux PK 2 et 5,
avec un pourcentage de jeunes su,jats p I us e levé dont les chances de survie
Sont peu compromises, d’où un accroissemant des classes 2 à 10 entre 1982 et
1984 de 17,7 $ ; par contre, cette même population .a .baiss5 de #,9 $ au PK 5
et de 19,‘4 % au PK 2. Mais partout cette espèce domine le paysage : resnecti ve.
mont 77,7 - 43,8 e t 53,3 $.
Bazanites mgypt<aca a un comportement di ffkent du p&c&dent. En effet,
les jeunes sujets sont plus abondants au PK 2 qu’au delà et les populations
composant les’ cl asses 2 2 10 y sont en nette régression : -&a contre - 6,l
au PK 5 et - 18,4 au PK 10, Une pression croissante du bé-tai l semble entratner
un bon renouvel lement de cette es?&ce (apports par I es fec& d’ une quanti te
de di aspores de plus en plus importante avec un meilleur pouvoir de sermina-
tien) qui, mai heureusom~nt, ne pst-art compenser que partiel lement les morta-
I i-tes et prélèvements divers. Cette espèce marque encore le paysageo mais
beaucoup moins que la précedente.
Viennent ensui te S’~Lezw~~rya birrea et Gukm senegalensis avec des com-
portemants comlarab le s mais le second a une répartition s?atiale. très variable
a lors que le premier est h peu près un! fortiment reparti, et i I accuse à
toutes les distances une porta I i tQ p 1 us 6 levée : 60,7 $ au PK 2 contre 26,9
au premier, 61,l contre 7 au PK 5 et 42,5 contre 14,l au PK 13. Cette diffà-
ronce pourrait être I a cons8quenc e d’une plus grande accessiSi lit2 du second
à la dent du botai 1, puisque des deux, c e s e r a i t GuZercr q u i a u r a i t I 7indice
de &zfsrophyI i Ie le plus éleve, donc une mei I I eure r%sistan& aux dures candi -
tions cl imatiquepJ actuel les. Mais comme pour beaucoup dtautfes espkes, on
ne note que très peu d’ individus des jeunes cl asses et pas ~IJ tout de jeunes
plantules de l’année (cet les de SCZS~XXQ~U observee en fin de saison des
pluies n’ont aucune chance d’al Ier au delà). Pour cette derni&rc, i I n’y a
aucun representant dans les cl asses 2 à 8,!9. La survie de ces deux espèces
r
%Si- donc fortemont menacée pour ne pas di re ‘i mpossi b I’e,
Parmi les autres espaces,
‘c
on peut ci ter CaZotroph proe17rci p I us ah,ondant
au PK 5 : zone où se situent gz%&ralement les campements dFeleveurs, ce qui
favoriserait cette espke anthropique pourtant en voie de r6gressicn. I l faut
I
Stgnaier le bon comportemont. de Commi@wnz afmana qui paraît t$rw se multi-
.
pl Ier, la bonne résistance de Ster~ulti setigera,
d’Acacia seiwg?izZ et twtiilie
d e Zy.z@hus mauritizna, e t c . . .

7:;
-
i 1
CONCLUS IONS
.
Les conclusions e t constatations les plus importantes qui sPimpcsent au
bout de neuf annees dvobservations sur cinq types de pâturages saheliens de
‘1
la zone nord du Senegal parmi les plus repandus s o n t :
- les transformations que peut subir la strate herbacée de la seule action
du batail sont plus ou moins marquêes mais spatialement limitees car rapport
à celles que peuvent provoquer hauteur-.s et repartit-ions des pluies pendant
une péri ode qui se reve le de p I us en p I us courte
- la disparition de certaines espèces pourtant abondantes sur certains types
jusqu'en 19X - 1971 comme Di?îîteropogon l-qawpii, EZionziras eZegans et
Bn~&opogon gayunus , l a rarafaction d9autres comme Tc?.phm,sia ptiy%z@a e t
l ' a p p a r i t i o n d9au-tres p l u s rkistantes a l a secheresse comme !lPagus iicz~*av-
ni,znus son-! essontiellwwnt sinon uniquement duos aux conditions pluviome-
t r i q u e s d i f f i c i l e s e t severes q u i sevissent deFuis q u e l q u e s annees ;
- le remplacement do certaines espkes (ar dlautres, e n p a r t i c u l i e r dvArT<.sti~-
au mL&alli Zis, Sc~~~ns~-~~ldia gruci2i.s e t ChZoris prLz&i p a r Cenci-Lzus bZj%-
ru.3 et LaotyZ~cteni~~?
nagyvtium,
remplacement lié à une ferte exploitation
d u m i i i e u par le cheptel tci&i-inemont et apports azot6:) nvest pas pûrticu-
I i Brerwnt defavorab le car i I est I imi te dans I ‘espace ot la matiere st?che
produite y est nlus abondant-c ; mais .Ieur app&tihilite particulière et leur
d.kpsrition reptde autour du forage par consemmatlon, piétinement et sou! l-
Jure demandent une exploitation difforente
(fauche en periode optimale pr\\i-
exemple et distribution sous foriw de foin pendant la saison naturellement
défavorable pour l’a1 imentation du bel-ai 1) ;
- par contre lo remplacenwt de ces mQrres espkes 3ar Zomia gikc&i&ati- d o i t
&-Ire considére comme d&favorable car ,:otte peti t e leguminûuse, favorisee p a r
une forte exploitation do saison des pluies, ne reste que peu de temps au
sol après la fin das Gluies le laissant nu très t6t ;
- t o u t e f o i s , I ‘extension de cette I egumi neuse et des deux grami nees t-es istantes
au piétinc~mep-+ inHi quees précédsmment 2 deux kllomèfres autour de ;fous !es
forages et depuis deux ans au delà, indique
bien un accroissement de la
pression du bg-tai 1 sur la zone, en saison shche, ce qui riva pas une. 4
.<

- 52
.
Incidence particulièrement défavorable sur le pâturage, mais surtout en sai-
son des p’l uies, ce qui devrait, Btre évité ou du moins limite pour une mei I-
i
(eut-e conservation et gestion du mi lieu.;
.
r
Au niveau de la strate ligneuse, I es conc I us i ons t i rees actuo I i oment
des variations f loristiquos et quantIta-!-ivos regroupent col les ds ‘IANPRAET
e t VAIJ ITTERSUM’ notamment :
- une nette tendance à la regrossion de la densit6 da cette populaticn, plus
OU moi ns forte se Ion le degre de pression de I ‘homme et de son beta i I , mai S
généra1ement croissante avec lu! ;
- des taux de mortalit6 variables selon les espèces et pour certaines dfentre-
elles selon la distance au forage ;
- une pression qui semble s’accentuer au PK 5 ;
- une modification floristique certaine quel I e que soit la si tua-t-ion ûvec
tendance à I’aridification puisque ce sent les espèces à plus fort indice
de scterophyll te qui ont des taux de mot-ta
1% l e s p l u s f a i b l e s ;
- la disparition certaine de quelques espèce
par suite d’absence totale de
sujets des Classes de hauteur les p t us basses ma! oré pourtant la prés8nC8
/

de jeunes p lantules en f inde Saison~ des pi uies (cas de Sclo~Oca~+ ~~z?‘%xz) _
. 1
I
- la survie ûieatoire de certaines par suite d’une très faible régeneration ;
- la muitiplicatlon plus ou moins importante d’autres, du fait de 17action du
.
bétai I seule ou Ii& à la faiblesse de la pluviotitrie comme &Zatit-es
ae~yptG.m et Bosc-& senogalensis ;
- l’action certaine de I ‘homme & son b6taiI sur les modifications f Ioristi-
ques et quanti i-atives de cette flore et son appauvrissement d’un<? façon
générale.
* VANPRAET (C.L.1 et VAN’ ITTERSUM (G.1
- Cons1 dérations sur des ana l yses
dlmensionnelles de quelques espèces ligneuses da la zone sylvo-pastorale
au Sénéga l .
A t e l i e r : Méthcde d’inventaire et de survei I lance continue des ecosystèmes
pastoraux sahé I iens - appl ication au devefoppement. Dakar lé - 17 novembre
1933.

- 53
Ces observations et ccnclusi3ns
~m$lent les suggestions et propositions
suivantes concernant la poursuita du pr:~oramme de srsurveil lance continueq~ :
- modification pcssiblc du protocole en :
- limitant les observations au PI< 0,5 aux seules mesures de GiomasL.3,
sauf %vènement particulierif,
- en prenant en consideration surtcut les espèces temoins d'une fr:rte
exploitation de saison sèche ou saisr‘n des plules,
- en 19étendsnt au Ferlo ferrugineux ;
- effectuer quelques cbservations, ponctuelles si nécessaire, et sur des
lieux à definir et ?rki sw, en particulier aUkJUr de certains forases, sur
les réserves crainièros des sols (especes présentes et quantités) pour
pouvoir répondre ;1ux questions suivantes :
- autour du foraçs y-a-t-il dos diaspcres d 9asnÈces autres que C~nc~~zrt.:z
$florus ou DactyZoctm.ium aeggpi’sium ou Zomria gloctild-iata et
lesquelles ?
- la composition botanique de la kgétation herbacee correspond,-(;Il!e
à la réserve craini&re d'avant les nluies ?
- cette réserve s'appauvrit-elle ou ;,as ?
- donner si possible p!us d'impori-ance aux observations et &udes de bilans
hydriques ccmpt e tenu des premiers resüli-o-ts obtenus dans le courant de
l'3nn4e 1584
- multiplier si possible les postes pluvicm6triques
- enfin et surtcut ne pas stopper ce prc<;ramme, mais plutôt I~intensifier.