Rev. Elev. Med. vét. Pays trop., 1974, 27 (1) :...

Rev. Elev. Med. vét. Pays trop., 1974, 27 (1) : 81-94
Note sur quelques particularités dans l’habitat
de Glossina palpalis gambiensis Vanderplank, 1949
(Diptera, Glossinid,@ observées au Sénégal
par S. M. TOURE (*)
(avec la collaboration technique de MM. B. KEBE, M. SEYE, H. DIEDHIOU, A. MANE
et A. DIOUF)
R E S U M E
11 existe des particularités dans l’habitat de Glossina palpalis gam-
biensis à I’extrême limite de son aire de distribution au Sénégal. La
sous-espèce a pu s’adapter à certains types de végétation : végétation
épineuse, buissons divers en l’absence de cours d’eau, plantations d’arbres
fruitiers et même haies vives d’Euphorbiacées.
INTRODUCTION
de L. camara ou d’autres associations végétales
qui entourent certaines habitations des popula-
Glossina palpalis Rob. Dev., 1830 et plus
tions Luo (12). La colonisation secondaire de
généralement les espèces appartenant au même
ces types de végétation par les glossines peut
groupe systématique qu’elles, sont des glossines
être à l’origine d’une plus grande dispersion de
dont l’habitat le plus caractéristique est consti-
celles-ci, avec comme conséquence une exten-
tué par les forêts humides et les galeries rive-
sion des foyers de maladie du sommeil (12).
raines de cours d’eau. Cependant, il existe pour
Bien plus, l’habitat des glossines peut se trouver
certaines espèces de ce groupe des particularités
dans le village lui-même : BALDRY (3, 4) a
dans l’habitat, assez éloignées des données
observé près de Nsukka, dans le Centre-est du
écologiques classiques qui considèrent ces glos-
Nigéria, des populations péridomestiques de
sines comme nettement hygrophiles. C’est ainsi
G. tachinoides avec des lieux de ponte des
que G. tachinoides a très souvent en région de
plus inattendus à l’intérieur même des villages !
savane un habitat peu humide et sa présence
Cependant, la présence de glossines autour et
n’est pas absolument liée à l’existence de cours
même à l’intérieur d’agglomérations forestières
d’eau. Cette espèce peut coloniser secondaire-
n’est pas rare : des prospections de CHAL-
ment certains types de végétation, loin de toute
LIER (6) à Daloa, en Côte d’hoire, illustrent
rivière, tels les buissons de Lantana camara,
cette situation où, il est vrai, l’écologie des glos-
comme on a pu l’observer au sud-est du Nigé-
sines du groupe de G. palpalis correspond sen-
ria (2). Des faits similaires sont rapportés du
siblement aux données classiques.
Kenya, dans la région de Nyanza où G. fuscipes
Cette note décrit quelques particularités dans
a envahi de nouvelles régions, assez éloignées
l’habitat de Glossina palpalu gambiensis, à
des rivières, en se maintenant dans les fourrés
l’extrême limite de son aire de distribution au
Sénégal, pays le plus septentrional dans sa
répartition géographique. La sous-espèce a pu
(*) I.E.M.V.T., Maisons-Alfort.
s’adapter ici à des types de végétation et à un
Laboratoire national de TElevage et de Recherches
vétérinaires, B.P. 2057, Dakar-Hann, Sénégal.
microclimat qui diffèrent souvent de ceux qui
- 81 -
Iv-.
-.

Situation des gîtes décrits : A : Ntiaye; B : Tamna; C : Somone; D : Wayemba; E : Niacoulnab;
F : Rufisque. Les villes non mentionnées sur la carte sont situées hors du périmètre des gîtes :
MBour à 2.5 km du Sud de Popenguine; Dakar à 25 km à l’Ouest de Rufisque; Saint-Louis
à 145 km au Nord de Kayar; Tivaouane à 25 km à l’Est de Ntiaye; Thiès à 15 km à l’Est
de Pout.
NiacouIrab+(
O C E A N
A T L A N T I Q U E
- 82 -

ont été décrits. L’habitat caractéristique de
ouest, en région de savane nord-soudanienne
G. palpalis est constitué au sud du Sénégal,
où une seule saison de pluies, de juin à octobre,
principalement par trois sortes de formations
alimente périodiquement de petits marigots.
végétales (11) :
- les forêts denses humides de la Basse-
1. Précipitations
Casamance;
Les données pluviométriques (1) se rappor-
- la mangrove côtière;
tent aux agglomérations voisines de la région
- la végétation riveraine de cours d’eau.
considérée : MBour, MBao, Rufisque, Dakar et
Saint-Louis, en suivant la côte du sud au nord;
A ces entités, s’ajoutent, au nord-ouest, des
Thiès et Tivaouane pour les villes situées au
galeries de palmiers à huile situées autour de
marigots, ce qui représente aussi un habitat
nord-est des gîtes (voir carte).
caractéristique de G. palpalis gambiensis (10).
En plus de ces pluies saisonnières, de juin à
Mais dans cette partie du pays, plusieurs obser-
octobre, il y a lieu de considérer comme très
vations montrent des particularités écologiques
importantes dans l’écologie des glossines de
en région savane que voici résumées :
cette région de savane, d’autres précipitations
- adaptation à une végétation épineuse ou de moindre ampleur : souvent, en janvier ou
xérique composée d’Acacia;
février, de faibles précipitations ont lieu, de
- colonisation secondaire de végétation buis- quelques millimètres seulement, mais il faut
sonneuse de savane;
surtout noter pendant les mois qui suivent la
saison des pluies des retombées sous forme de
- colonisation secondaire de vergers et in- bruines ou de brouillard, avec condensation
festation péridomestique.
sur la végétation et élévation notable de l’humi-
dité relative (5).
1. QUELQUES DONNEES
2. Humidité relative
CLIMATOLOGIQUES
SUR LA REGION ETUDIEE
L’humidité relative, mesurée à Dakar et à
Saint-Louis, donne les valeurs ci-dessous que
Les gîtes à glossines qui présentent ces par-
l’on peut considérer comme caractéristiques
ticularités écologiques sont situés entre 14”30’
pour la région où sont situés les gîtes à glos-
et 19 latitude nord, 17020’ et 17” longitude
sines (tableau nD II).
TABLF,AU No 1
Précipitations saisonnières etmyennes de 1961 à 1970 (en mm)
Agglomérations
1961
1962
1963
1964
1965
1966
1967
1968
1969
1970
Moyennes
annuelles
MBour
775,0 1034,7
572,6
773,9
698,4
652,7
941,2
451,7
980,O
430,4
731,o
MBao
532,9
662,2
X5,4
527,3
384,8
577,l
Y%,4
171,2
703,5
206,5
527,6
Rufisque
557,8
-
642,4
491,O
393,3
576,6 1001,O
174,9
819,8
220,8
541,9
Dakar
614,3
?o9,7 451,5 570,l 421,7 595,O 89694 259.7 75133 l77,o
543,6
Saint-Louis
283.8
331.8
473,4
328,0
323,4
438,6
45196
233.4 531,O
179,9
353,9
Thiès
Tivaouane
563,8
565,Y
738,7
413,4
586,4
510,l / 803,7
603,6 / 494,0
469,5 / 510,7
513,6 j -
757,8 j379,8
308,l j819,3
696,6 jl*i,8
51332 /
53';;:
TABLEAU N'II
Moyennes annuelles des humidités relatives maximale et minimale (p.100)
Saint-Louis
Minimale
43
46
43
45
45
42
47
45
43
44
- 83 -

3. Températures
rechercher l’origine de cette réinfestation. La
Les températures moyennes annuelles sont
cause réside dans la présence, à l’extérieur de la
de l’ordre de 25” C à Dakar et Saint-Louis,
galerie proprement dite, de buissons de faible
avec des variations, suivant les saisons, de
hauteur, recouverts de lianes et qui renfermaient
15O C (janvier) à 32” C (septembre-octobre).
des glossines. Ces buissons de Ficus sp. sont
recouverts par des lianes formant un dôme
végétal dense et à pénombre propice à la repro-
duction des glossines (fig. 2) (photos 3 et 4).
II. LES PARTICULARITES OBSERVEES
De tels gîtes secondaires ont été aussi observés
en quelques autres endroits autour des galeries
1. Adaptation à une végétatilon buissonneuse
occupées par les glossines dans la région des
de savane
Niayes. Souvent, il s’agit de quelques touffes
d’arbustes, à proximité des gîtes naturels, et leur
a) Gîte de Ntiaye
superficie est assez faible. Les glossines peuvent
Situé au nord-est du Lac Tamna, le gîte à ainsi se réfugier dans les buissons de Lnntana
glossines de Ntiaye est caractérisé par une végé-
camara et de Parinari macrophylla (observa-
tation buissonneuse assez dense, comportant
tions faites dans les Niayes de Sangalkam).
diverses espèces de plantes dont surtout : Apha-
nia senegalensis, Opilia sp., Vernoniu colorata
2. Adaptation à une végétation épineuse
et Paulliniu pinnata, plante sarmenteuse à
ou xérique
vrilles qui contribue à rendre ces buissons
inextricables; on note aussi quelques Acacia
G. palpalis gambiensis colonise certains types
et des dattiers nains (Phoenix reclinatu). Il est
de végétation où prédominent des Acacia
plus que probable que l’adaptation à cette végé-
(photo n0 6).
tation est consécutive à un déboisement pro-
Au niveau du marigot de la Somone, la
gressif du gîte initial dont la structure ne devait
végétation dominante est constituée par des
pas différer notablement de celle d’une niuye
Acacia (A. seyal et A. ataxacantha) qui pous-
(terme désignant un peuplement plus ou moins
sent à une distance de quelques mètres à quel-
dense de palmiers à huile situés dans une
ques dizaines de mètres des rives du marigot.
dépression marécageuse à proximité d’un lac
A l’estuaire de la Somone, on trouve des palé-
ou le long d’un marigot émanant de ce lac).
tuviers de faible hauteur (genres Avicenniu et
En effet, le gîte actuel est bordé de terres culti-
Rhizophora) où les glossines sont absentes,
vées autour d’une végétation clairsemée de
mais l’estuaire est bordé d’Acacia sur un sol
Typha australis qui habituellement, dans cette
non inondé et quelques glossines fréquentent
région, se trouve au bord des lacs et des mari-
ces épineux. En amont, la végétation d’Acacia
gots. Au-delà de cette végétation de Typha,
de la Somone renferme beaucoup de glossines.
s’étend le lac Tamna, à sec une grande partie de
Les épineux y sont souvent mêlés à d’autres
l’année, mais dans le cas particulier de Ntiaye,
essences, notamment Tamnrix senegalensis.
une source vive maintient une mare perma-
Quoique d’apparence assez sèche, la végétation
nente. Le gîte est dominé par des baobabs
xérique d’Acacia permet la survie de G. pal-
(Adansoni~ digitutu) sur un plateau calcaire
palis du fait de la proximité du cours d’eau;
parsemé d’éboulis de rochers (fig. 1) (photos 1
les berges de ce marigot sont, en effet, couvertes
et 2).
de buissons souvent très denses quoique de
b)
faible hauteur et propices à la reproduction
Les glossines de la grande dune du. lac
(photo nu 5).
Tamna
Au pied d’une grande dune de sable derrière
Un autre gîte, situé à Bambilor, présente des
le lac Tamna, s’étend une végétation de pal-
caractéristiques assez voisines de par la pré-
miers à huile constituant pour les glossines un
sence d’épineux mêlés à des dattiers nains sur
habitat classique. Après un traitement insecti-
les rives d’un affluent de marigot, à sec plu-
cide dans cette galerie de palmiers, une réin-
sieurs mois dans l’année (marigot de Wayem-
festation par les glossines nous a amené à
ba).
- 84 -

.
1
Fig. 1. - a) Marécage périodiquement inondé avec une végétation aquicole de Typha australis;
b) Terre défrichée et servant aux cultures maraîchères; c) Plantation de citronniers; d) Végé-
tation buissonneuse, gîte actuel des glossines, composée d’Acacia, Aphania senegalensis,
Opilia SP., Vernonia colorata, Phoenix reclinata et Paullinia pinnata, plante sarmenteuse à
vrilles qui rend le buisson inextricable; e) Eboulis de rochers du plateau calcaire surmonté de
baobabs (Adansonia digitatu). Voir aussi photos 1 et 2.
x
2
Fig. 2. - a) Marécage périodiquement inondé avec végétation de Typha; b-c) Gîte à glossines
caractéristique avec des Ficus et des palmiers (Elaeis guineensis) et un sous-bois dense et
humide; d) Buissons de faible hauteur constitués par de petits Ficus et Aphania poussant sur
le sable de la dune et revêtus de lianes : gîte secondaire de G. palpalis. Voir aussi photos 3 et 4.
- 85 -

3. Colonisation secondaire de plantations
montrent que G. palpalis gambiensis colonise
Le caractère hygrophile de Glossina palpalis
secondairement des haies d’Euphorbiacées
dont la présence est le plus souvent liée à
(Euphorbia balsamifera) utilisées pour clôturer
les jardins. La largeur de la haie vive, bien
l’existence de galerie riveraine de cours d’eau ou
développée, varie de 2 à 3 mètres, mais la
de forêt humide peut être considéré comme
densité arbustive est telle que les glossines y
relatif pour la sous-espèce gambiensis. Dans
trouvent des conditions favorables à leur déve-
quelques cas, en effet, cette glossine a été
rencontrée en abondance dans des associations
loppement (photos n” 13 et 14).
végétales en région de savane et loin de tout
Dans ces deux gîtes résultant de l’action
cours d’eau.
artificielle de l’homme, l’hygrophilie de G. pal-
C’est le cas notamment autour du village
palis gambiensis semble de moindre importance
de Niacoulrab (photos 7 à 12) où les glossines
que son caractère sciaphile : le couvert végétal
ont colonisé des mangueraies (Mangifera indi-
dans la mangueraie et la densité arbustive des
ca) ou des pommiers d’Acajou (Anacardium
Euphorbes assurent une pénombre favorable à
occidentale) sur une superficie d’environ 60 ha.
la survie des glossines loin de cours d’eau.
La présence de glossines dans ces bosquets est
sans doute secondaire. En effet, les bosquets
de manguiers sont relativement bien isolés et
CONCLUSION
strictement localisés autour du village mais sont
à une distance de 500 m à 1 km des gîtes
De telles particularités ont leur importance
naturels constitués par les palmeraies de la
dans les opérations de lutte antivectorielle car
région des Niayes.
elles sont de nature à en compromettre les
On pourrait expliquer la présence de ces
résultats. II y a nécessité, lorsqu’un gîte a été
glossines dans les manguiers de Niacoulrab par
décelé le long d’un cours d’eau, de sonder
une infestation à partir des gîtes les plus pro-
toute autre végétation assez dense pour per-
ches, due à un transport passif (hommes, ani-
mettre la survie des glossines, loin des cours
maux); mais plus vraisemblablement il existait
d’eau et même dans les agglomérations. Le
autour du village des palmeraies infestées qui
débroussaillement, s’il élimine cn grande partie
ont été abattues et dont les glossines ont colo-
une population de glossines, n’entraîne pas
nisé secondairement la mangueraie. En tout
nécessairement la disparition définitive de
cas, G. palpalis gambiensis a trouvé là un
celles-ci qui peuvent coloniser de petits bos-
milieu propice. Les arbres n’étant pas élagués,
quets naturels ou des plantations faites sur les
ni les feuilles mortes ramassées, les branches
terres récupérées. En région de savane, l’adap-
les plus basses forment à ras du sol des bos-
tation de G. palpalis gambiensis à une végéta-
quets servant de lieux de ponte pour les
tion xérique semble correspondre à la limite des
glossines (photos 11 et 12). La présence de
exigences de l’espèce en matière d’habitat. Il y
ces vecteurs dans le village du fait de ces arbres
a des différences assez grandes entre cet habitat
fruitiers constitue une situation dangereuse sur
et celui constitué par les régions de grande
le plan épidémiologique.
forêt. A. de BARROS MACHADO avait noté
pareilles différences, tellement grandes qu’on
Une particularité assez voisine a été observée
peut se demander si les populations de glos-
autour de Rufisque : une mangueraie infestée
sines qui vivent dans des conditions assez dis-
de glossines en l’absence de tout cours d’eau.
semblables ne sont pas physiologiquement dif-
Bien plus, les observations dans cette localité
férentes les unes des autres (9).
- 8 6 -
.

-. - .
Photo 1. - Végétation buissonneuse de savane. Gîte de Ntiaye à Acacia, Aphania, Opilia,
Vernonia et Paullinia.
Photo 2. - Gîte de Ntiaye. Citronniers au premier plan et Adansonia à l’arrière-plan.
- 87 -

Photo 3. - Gîte de la dune du lac Tamna. Ficz~ recouvert de lianes.
Photo 4. - Gîte de la grande dune du lac Tamna. Prolongement sur le versant de la dune
de sable: buissons de faible hauteur recouverts de lianes.
- 88 -

Photo 5. - Gîte de la Somone. Marigot bordé de Tamarix et de Typlza.
Photo 6. - Végétation épineuse d’Acacia autour du marigot de la Somone.
- 89 -

Photo 7. - Mangueraie du village de Niacoulrab dans une savane arbustive.
Photo 8. - Manguiers à branches basses, non élagués et touchant le sol : lieu de ponte
des glossines.
- 90 -

7
Photo 9. - Végétation composée d’dnacardium (au premier plan) et de manguiers.
Village de Niacoulrab.
Photo 10. - Clôture d’une habitation située dans le gîte à glossines. Village de Niacoulrab.
- 91 -

Photo 11. - Lieu de ponte des glossines sous les feuilles mortes recouvertes des branches
les plus basses. Niacoulrab.
Photo 12. - Lieu de ponte après élagage des branches et fouille du sol.
- 92 -

Photo 13. - Gîte formé par Euphorbia balsamifera à Rufisque.
Photo 14. - Euphorbia balsamifera. Rameaux formant un lieu de ponte au niveau du sol
- 93 -

SUMMARY
Some peculiarities in the habitat of Glossina palpalis gambiensis
Vanderplank, 1949 as observed in Senegal
Here are described some peculiarities in the habitat of Glossina
palpalis gambiensis within areas which correspond to its northern limit
of extension. The subspecies had adapted itself to some types of vege-
tation : thorny vegetation, bushy ones away from riverside vegetation,
some artificial fruit-tree plantations and even quickset hedges of
Euphorbia.
RESUMEN
Nota sobre algonas particularidades en el lugar habitado
de Glossina palpalis gambiensis Vanderplank, 1949
(Diptera, Glossinidae) observadas en Senegal
Existen particularidades en el lugar habitado de Glossina palpalis
gambiensis a1 extremo limite de su &rea de reparticion en Senegal.
La subespecie pudo adaptarse a ciertos tipos de vegetacion : vege-
tacion espinosa, varios matorrales en zonas sin rios, plantaciones de
arboles frutales y hasta setos vivos de euforbiaceas.
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