EVALUATION DES PROJETS DE LUTTE CONTRE LES GLOSSINES...
EVALUATION DES PROJETS DE LUTTE CONTRE LES
GLOSSINES ET LES TRYPANOSOMIASES EN
AFRIQUE OCCIDENTALE
REUNION DE KORHOGO, 6 - 10 NOVEMBRE 1979
SITUATION EN REPUBLIQUE DU SENEGAL
Par Saydil M. TOURE (f)
----"-w--
INTRODUCTION
kms la r&xtrtition génémle des Glossines en Bique occidentale, le
!%né@ occupe une position extr&ne, en ce sens qu'il comespond au pays le
plus septentrional qui héberge des Tsé-tsé. La distribution génémle des Glossines
y est connue (1). Seule une partie du Sénégal., celle située au sud, est occupée
par les Glossines sur des étendues assez grades et sans discontinuité. Plus au
nord, et jusqu'au quinzième parallèle, les colonies de Glossines sont résiduelles,
d'extension limitée, et plus ou mins isolées.
Sur la superficie de 196 000 km2 qve compte le Sénégal, les Glossines
en occupent environ 70 000 km2? soit 36 p.100 du territoire. Trois espèces sont
rwmtionnées
: GzOm&u morsitans submmktans, G.tong@aZpis et G.paZpaZ%s
gabisnsb. la plus gmnde f&quence des Glossines est constatée en Casamnce et
au Sén&&L-Oriental. Dms ces régions, G.paZpaZis se trouve dans plusieurs types
de formations botaniques : la for?% dense et humide, les palmmaies des bas-fonds
n@kageux#ans
la mngmve côtière et la végétation riveraine des cours d'eau.
G.rrm&czm conn&t une vaste distribution dans les for&s clakes et la savane
artorée. PJJT cmb?e G.~on&a~pis se trouve confinée dans de petites aires de
distribution. Dans la mngmve et les marigots de l"embuc?nme du Salmm,
G.paZpaZis est fréquente, cependant que G.mrsZtans peuple quelques for&ts au
,
sud-ouest de la &gion du Sine-Saloum. A l'ouest du Sénégal, le long de la c8te
atlantique subsistent quelques %Lots de G.paZpaZis,
.*. /
..*
k) Institut Sénégalais de Recherches alp?icoles (I.S.R.A.)
Lakomtoire nativ1 de lIElevage et de Recherches &&&naires B.P. 2057

-
Dans liaire occupée par les Glossines, les animaux domestiques h&erFent
une ou plusieurs espèces de TPYJEUIOSOIIES
: !?!rypano.~ona conzqolznse, 7?,291:VaZ et
T.brucei. IL gravit& de la maladie causée pw ces apents pa&ho~$nes &<pcnd JXYD?
beaucoup des races animales &l&es dans les differentes &,gions. C'est ainsi
qu'en Basse-Ckwmce et au sud du Sén&IL-CrientaI les Trypanosomiases iinim&Les
sont de ,rr~indre @avite du fait que les lxkns qui y sont &ev& sont de race
Ndama trypanotolérante.
PIais dans 19a&e de pcvuplement de la race bovine derivee
de croisements Zébu - Ndarra (appelée Djakor6) 9 sire qui correspond sensiblement
2 la limite nord de distribution des Tse-tsé, les Eypanosomiases sont frequentes
et souvent graves. EU.es le sont au niveau des Plots r&iduels de Clo&nes le
long de la c6te atlantique.
En plus des Trypanosomiases animales, les &gions infestées de Glossines
sont autant de foyers potentiels ou sels de Trypanosomiase haine. Yagu&e
assez nombreux, les cas annuels de bladie du sommeil sont actuellement rares
après les campagnes annuelles de dépistage et de -traitement menges II& efficace-
ment par les équipes de contrôle des grandes endemies.
Cependant la lutte contre les Glossines est impkative, tant par
imporktnce médicalej que sur le plan de lPéconomie des productions ani~~LLes.
Ce n'est pas chose facile quand on considère que l'action devrait porter sur
des dizaines de milliers de km?. Fais du moins, peut-on envisa;Ter d9@r par
portions i en tenant compte des priorites du moment et des moyens dispnibles.
La lutte contre les Glossines dans les Hiayes a éte,au S&-&gal, un premiw pas
dans ce sens.
Nous nous proposons dans ce qui suit de fakrc: un bilan des ~xtions de
lutte menées au L=&égal et de projeter celles qu'il est souhaitable d'entrs~rendre

-3
. .
I- BIUNDEWTI'E CONlXELESGLoSSINESETLESTRYPANOSOMIASESDA%
LESNIAYES
Du SENEGAL
De 1970 à 1972, des campagnes de lutte ont été menées dans les Niayes du
Sénégal (2). Le bilan en a été plrésenté lors du Colloque sur les Moyens de
Lutte contre les Trypanosomes et leursVecteurs, en 1974 (3). Avant les camp-
gnes de pulvérisation au sol de dieldrine à 2 p.100, on avait recensé au mins
46 gîtes plus ou wins isolés de G.paZpaZis gumbiensis. Les actions ont porté
sur ces gîtes et quelques autres découverts par la suite.
Pour renforcer les effets des campagnes,un trailxmen-t de masse par
l'acéturate de diminaz&ne avait été institué au cours de la campagne annuelle
de 1971. En tout 6233 bovins furent traités, sur les 10.000 que comptait alors
la figion.
Toutes ces actions de lutte sont à considérer comne des recherches sur
un rwde opérationnel en vraie grandeur.
ks al$.&q- . .---<
L 32 illr,, GZd en 1973, 1974 et 1975 n'avaient pas persnis d'observer
des Glossines dans les zones traitées. Cependant, en octobre 1975, cons&ukive-
ment au diagnostic de 7 cas de Trypanosomiase bovine à Mbao, situé à 20 km de
Dakar, nous avons été amené à émettra des réserves sur la maîtrise des Glos-
sines. En 1977, une Glossine femelle fut capturée à R&isque, et deux autres
dans ‘L'enceinte du Centre national d'Aviculture, à Mbao.
fi 1978 et 1979 toutes les niayeo antérieurement traitées ont été à nou-
veau parcourues. Dans ces enquêtes, le piège biconique de Challier, qu'il a été
possible d'utiliser, a conduit à la détection de faibles densités de Glossines.
En 36 jours de prospection, 25 Glossines ont été Captur&es, dont 18 par les
pièges (72 p.100). Le parc forestier de Dakar-m n'est pas compris dans ce
camp-te et il a été trouvé nettement plus infesté. Les lieux de capture et le
nombre de GZossina palpalis ga&xkzsis sont indiqués ci-dessous :
- Centre avicole de Mbao :
: 3 Glossines dont 1 n-&le et 2 femeUes,
- Niaye de Mbao
:6
-II,
dont 2 -"- et 4
,ff,
- Niaye de l'Institut Pasteur
:3
,ff,
dont 3 -II- 0
-If-
- 1103x de Keur Massar
:2
-fl,
dont 1 -"- 1
,'f,
- Nangueraie de Niacoulrab
: 1
,f',
dont 1 -"- 0
,tr,
- Niaye de Nohour
:2
,ff,
dont 1 -"- 1
-11,
- PépirL&x :‘.: L ;I:i>., ~.;.:$5::
: 1
,ff,
dont 1 -"- 0
,1',
- Niayes de Gollam, Ndiar et Brrr : 7
-Il,
dont 2 -)'- 5
-Il,
. . . / l . .

-4
Il apparaît donc que des périm&res urbains ou villageois sont actuc11ement
infestés.
Fkns la plupart des gîtes positifs on peut très bien expliquer la tiix:?%33-.
tation par un traitement i.ncor@et. Les campagnes de lutte avaient tenu cc~$
de par-tictiarit& écologiques d6couvertes alors m&me que les op&ations étr:%nt
en cours : colonisation par les Glossines de buissons, de haies vives d' Eu$or-
biacées, de mangueraies,
de p&imètres rebois& avec l'k+cajou, etc... Le t-rCte-
ment, s'il a été &lectif, n'a pas touche toutes les niches &ologiques.
Cela étant, il convient de le reprendre sur les m&nes bases mais en p&&
trant là où c'est indiqué et par étapes.
1) Parc forestier. Seules quelques zones avaient 5tC traitées ; il faudrait a@,r
sur ces mêmes zones en ajoutant toutes les concessions qui l'entourent et les
jardins le. long de la Route de Rufisque. La p&sence de Glossines dans le
--Parc n'est pas extraordinaire en soi, car on sait qu'il y a dans dqautres
pays des gîtes urbains ou p&idomestiques de ces mouches. Le Laboratoire
vient d'achever une phase de ltitte d,ans le Parc, par utilisation d'endosulfan
2 3 3.100 en pulvérisation a&xilatoire.
2) De Nbao à Malika. Les op6rations seront tres difficiles car il faudra entrer
dans les concessions privées, parcourir les bois d'Anacwd&n, intervenir au
niveau de buissons.
3) Périmètre de Rufisque. Les difficult& tiennent ici à l'abondance de haies
vives d'luphorbiacées autour de jardins horticoles.,
4) Péphière de Sangalkm. Le traitement autour dc la Ferme du Laboratoire dc
l'Eleva,ze ne portera que sur quelques portions de niayes k-cluant cell? dz
la PtZpïniè-re, sur la route de Bambylor Bien que la Ferme soit indemne de
'Ikypanosomiase depuis 1971, un traitement $3 b,arrage est indispensable et
urp;at*
5) Niayes de Gollam, Ndiar et Berr. Sont ;3 traitw une seconde fois et ent~?ke-
ment.
Toutes les autres l‘Iiayes prospectées sont negatives mais la surwillance
àoit continuer.
Le service de Parasitolo$ie est en mesure de mener quelques unes des :$--
rations de traitement ci-dessus indiquees, à titre e.xp&%nental.
/
. . . . . .

-5
Le point le plus important de ce rapport est la recmdation expresse
de crkr une antenne de lutte antivectorielle visant principalement les Glossi-
nes. Beaucoup de pays africains en disposeront sous peu. Il y a de nombreuses
données acquises par la recherche et qui sont applicables. Les applications à
grande échelle supposent des recherches d'accompagnement mais ne sauraient
reposer sur une unité de rechercheaupersonnellimité à quelques personnes.
IL- EV-ON DE PFXUEi'S DE LLI'lTE CONTRE LES GL0SSINES EN REPUBLIQUE DU SEXEGAL
II-l- 'Projet imminent
Faute de mesures conservatoires applicables sans délais il y aura r%nfes-
tation plus marquée des périmètres assainis entre 1970 et 1972. Les lignes qui
prkèdent indiquent la situation dans les Niayes. Les actions actuelles devraient
porter sur ces niayes et être étendues aux vallées de la Sornone et de la Nougouna,
qui sont deux petit-L) marigots situés au 35 km au sud de Dakar.
Une estimation provisoire indique que ce projet à court terme nécessite
44 millions de francs CFA sur 2 ans. On retiendra que, par rapport à 1970, le
prix actuel de l'insecticide sur le marché est multiplié par au moins 2,7 ; il
en est de même pour beaucoup d'autres biens et services, au point qu'il faut
P 7s
dépenser 2 à 3 fois i argent qu'en 1970 pour r&liser les mêmes opérations.
II-2- Prospec!tive
Les conditions d'élevage, de plus en plus pr&aires dans le Sahel, imposent
désormais l'assainissement de certaines zones agropastorales infestées en Glos-
&es, du Sine-Saloum jusqu'au Sénégal-Oriental et en Casamance. La superficie à
assainir, de 70.000 km2 (soit 36 p.100 du Sénégal), héberge actuellement près
de 746.000 bovins Ndama (soit environ 30 p.100 du cheptel bovin sénégalais). Le
problème ne se pose pas, apparemment, en terme de r&ablissement de distribution
de la population bovine pour la rendre homogène, car la charge au nord n'est
pas considérablement plus élevée qu'au sud (13,44 par km2 contre 10,6$, Il se
pose en terme de possibilités des diff'&entes tigions. Le nord est désormais
subdésertique et-très pauvre ; il faudrait une génération au moins pour restau-
rer ses ressources naturelles. Le sud est subhumide, et une intégration
*.. /
.*.

de b$tes, ce qufil sLj&t &$~So~&le de recommander ~OUF les provinr-es &
nord, si le développ%Tent du cheptel n'est pas pr&é,d6 par des actions hpor-
tantes sur le milieu. Je recomderai plu-tôt un d&équilibre de distributiori
en faveur des tigions infestées de Glossixles. P~kis il faut ma?ix-&er celle+ci
pour rhliser certains types d'exploitation compor4x-k des z&bus ou leur wci-
swnt. La brande centrale du Sén&gal, allant du Sine-Saloum à la frontihe du
Phli puait recevoir un plus gr,and notire de Diakw?. Les Il~s du Saloux
serrblent propices 2 la production laitière smi-intensive par introduction &
races amélioties. La productivitG maximale du bétail -kypanotol&ant, en C;xw
mce et au Sén~gaL~O?iental,
passe une
Bi" &ducti:m de la densité de Tsî-tss. Il
faut viser 3 atteindre cette productivit6 par assainisswxnt proLgressif du
milieu sur 10 à 15 ans, voire une génèration.
II-& Connaissances g&granhiques de base pxr une lutte continue Conti2
les Glossines.
Les différentes provinces du S&@a1 seront consid&%!es sé~&ment. Un
docunent (non joint .au p&sent raprfiti mais qui sera distribué à la demande au
cours de cette r&nion de Korhog.;) traite de la situation actuelle en mati?re
de Glossines (4). On peut le r&umer comme suit a
CI> - Sine- S~loum : FoundioucTe, Il~s du Saloum, Niort-du-Rip. Cheptel
numériquement faible. Lutte n&essaire pur .fwcriser une colonisation des
Iles par *un b&tail de groducticn laiti?re. C,egend,..nt T~~Q-IGSOIK~~S~ bovine tX>
baisss du f-rit de nohreux tr3ittinvr;ts des a17im2ux.. Lkk-te au sol reco=d6e ;
pièges et écrans,
(II) -- For$ts
Tmitaxnt aérien
(III) et (IV) - Fatick et la for& clas& de %h&zor, for$-ts classées i?r
Joal et de ,FUanin~. Limite nord de 1:i; grclnct,e ceinture : surveillanct:.
cv> -' V;allee de 1s Somone et forêt clns&e de &ndia ; Eou~ouna. Pulv'&isr?-
tion au sol sur 35 km de @cries.
. . . / ..a

-7
(VI) et (VII) - Niayes et ctp-Vwt de Thiès : 851 ha : mesures conservatoi-
res.
(VIII) - Casamance : forêts classées du Ebudié et de Yassine.
(IX) - Kolda et la forêt classée de Bakor.
(X) - Forêt classée de Dabo - Réduction de densité des Glossines : traite-
ment aérien et lutte au sol ; pièges et écrans.
(XI) - Ziguinchw, (XII) - Oussouye, tXII1) - Bignona, (XIV) - Baïla et la
forêt classée de Tindouk, (XV) - Rivière Koulimba et Forêt classée de Kandiadiou,
WI) - Diouloulou et la forêt classée des Narang - Réduction de densité des
Glossines : traitement aérien et lutte au sol ; pièges et écrans.
tXVI1) - Haute-Casamance - Badion, Dinguiraye et Fafakourw ; Vélingara
et forêt classée de l'Anamibe ; Kounkané et le Patiana ; Linkiring et la Kouloun-
tou - Réduction de densité des Glos&es : traitement aérien et au sol, pièges
et écrans.
txVII1) - Sénégal-Oriental : Kédougou, Niokolo-Koba, Tambaccunda, Bala-
Goudiry, B&el : &duction de densité des Glossines : traitement aérien spécial
du fait de la faune sauvage.
L'évaluation à pmpremant parler de projets de lutte dans la ceinture ac-
tuelle de Tsé-tsé au sud du Sénégal reste encore à faire.
70.000 km2 peuvent être assainis en des délais de 10 en 15 ans avec de
gros myens. On peut aussi concevoir des rrsyens plus limités et des actions
sur une génération, ce qui reviendrait à assainir annuellement 2800 lun2.
Quant aux effets socio-économiques induits, ils demanderont des recherches
d'acccmpagnemant. Cependant le Sénégal est en progrès dans le dcxnaine de la
législation foncière et on peut logiquement penser que les actions de lutte
bénéficieront principale3xznt aux agrwpasteurs.
. . .! . . .

-a
B 1 B L 10 G RAF El 1 Y
1 - TOURE (S.M. >.-- Les Clçssines (L?i@?a= GZossin<dce) du S&&;a.1 : &crjlo(;ie,
rf$pmtitim g&opxphique CA incidmce sur l-x Tqp3nosomses.
Rev.EZsv.Med.v~t, Pay!s trop., 1971.: 24 (4) : 557-,563.
- .-_
2 - TOURE (S.M.>.- Lutte contre GZossina paZpz7v~s gm&iensis drus lc, r$$n
des *Jiayes du S&&l. ~~v.Elev.?~~d.7)ét,Fa~~s
trop., 1973, 26 (3) :
-
339-347.
3 - TOURE (S.M.).- Bilan de trois annges de lutte contm les Glossines dans 1;;
&gion des Niayes du Séné,S;Il. in : Les moyens de Zutte contre lea
Trypanosomes et
leurs vecteurs. Actes du Colloque, Paris 12-13 mx~s
1974, Institut d'Elevage et de %decine vét&inaire des Pays tmgicaux.
4 - TOURE (S.M.).- Glossines et Trpanosomiases xGmales au Sén&l. Rap-prts
de 1964 à 1979. Labor-ltoire national de 1'Elevage et de Recherches
vétérinaires - Folycopié + 27 cartes manuscrites.

CARTES ACTUALISEES SUR LES GLOSSINES
DU SENEGAL

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.

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Chihpî-b~‘X
Forêt classée de Djilqr
C A R T E
D U SEKEGXL EU 1/200.000
s 0 K 0 N 6
160 3 0' w-- 1 3O 4 0' N


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MISSlON -. 1
JAN~ L E StNE,SALouMI


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12”20’- 12040’nord
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G,pUlgalis g a m b i e n s .

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