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./
4
1
‘1. INTRCGiJCTICk! . .
1.1.
Intérets de l'embouche paysanno dans la production h
5i-i------i-L---i------
--------------_----___l__l
de viande 3u SBnéqal
---r--------,-----i--
Ga.r?E
notre pays,
le probleme de l'approvisionnement en
viande :2st loin d'8tre r6solu.
L'offre très fEihle entraine une
montée de prix qui tend de plus en olus 3 mettre la viande hors dz
portéo pour lc majorité de la population,
Le d&vsloppoment de la production est la seule voie C~?D-
bis d'y pallier.
L'embouche bovine occupe dens cette option une place de
choix. Si
l'embouche intensive utilisant surtout les sous-produits
de 1’ 2gro-industrie
permet des performances ~1~s elevées, elle
r!:ncontrE? 4e ssrieux obstacles economiques.
En effet,
l’smbgucheur industriel a basoin de certaines.
conditions qui ne sont oas tocjours .fsciles à réurir notamment :
- Fossibilitu d'acqubrir ,sur des marches proches ides ani-
rilZ!l!X
maigres e n 5zn Gtat do r;anti e t e n ngmhre s u f f i s a n t ;
lr
.
- Les prix de ces animaux doivent lui assurer IJ~B certaine
m:?rge b6n5ficioire.
- 1: 0 S c: j.lyTj- 1 i t <i S d'acquérir des aliments de bétail à un prix
~suffisûmment bas pour une utilisation efficace.
il faut rcconnaftre par ailleurs que beaucoup de sou3-
I .
pYXN!J_l.tS
zgra-industriels
s o n t d i s p o n i b l e s e n quantites f::!iblc-s
ou sont utilises à d'autres fins.
LE- pwduction de fourrages cultivés et d'autres produits
v$g6taux su.sceq+'
,.-ibles d’être des facteurs de deueloppemcnt de 1s
prcdur: tion dl-: viande est encore inexistante. .
Tout:::s ces considerations font quo l'embouche intensive
r-le peut p?.s h elle SOU~S r8soudrc le p r o b l è m e prisé.
L'em!~ruc:he pwysanne pratiqu&e an zone agro-psstnrale se
rSv2lc moins exigeante en investissements puisque Ies al..irncn ts
Ill ti1isL’s sont prjncipnlemcnt produits dans l'exploitation. Cc
muin-ri’ oeuvre cr:.i.stc e t
125znimaux CnqrsissUs sont en parti0
‘9
1.
tirGs du troupeau de I'exploitant ; les struct;ures d*hbbergs.?ent
x3 ;; de scrvîcc son-t gcu co~%ux.
E n plus de Sa contribution 3 l'augmentation quûntita@Cive
C:!I qualitative de 1~ production de. viande et par consbquent à Iii
r+qulation d u marchB, cile p e r m e t :
A de cr6er u n e activi.tr? complémentaire d a n s l e scctsur
:-: 0.r i c n I 9
..>
7 d’augmenter le revenu de I'cxploitant et de frliner
l';nxode rural en occupant le payaan en periode s&chc;.
- de v a l o r i s e r d e s pradui ts et s o u s - p r o d u i t s d e l'agri-
cul turc et d' apyor ter à c e l l e - c i d u f u m i e r ;
- d'améliorer la gostinn des psrcourr en diminuant La
pressinn de ch.zrge de paturnge grâce c3. un destockage d:>s jeunes
0 .c' dès animC,ux $g6s.
*I
“r .2. KGcessité ds rccherchz e
t
d'encadrenant
-----------------I______I______________
Le Iknssin
arzchidier ,- gr5ce a 1;; prescncc inportnntc d e
SîJUS- produits ;zgricolcs
peut bien répondre ii sa vocation de znne
d7embouchc paysanne.
Le nombre dc paysans qui individuellement ou cn coopérzi-
tAes de jeunes S'adonnent à cette actFvit6 dvolue rr!p,id3m?nt.
Ceci pose danc llurgence d’6tudier ce type d ' umbouche
d,ns toutes ses articulations à fin d'en conna4tre 1:~s passihi-
litGr; e t l e s principr:les con tr 2i.n t2s limi tan tes.
I-a rénlisution d'un tel ohjcctif requiert surtout un
travail de terrain que seule une structure de 8d5veloppemcnt-rc-
cherche peut accomplir.
C e krnvnj.1 (73 terrain peut Btrc conçu comme su.it 0
- Des c!nqu&tos dont le but sersit : *
.
d e d6crira cette Fil,i,?!we de production
.
de mettre .en É v i d e n c e ses înterrelations avec Ir;is zu-
trcs miGcanismes de productions animales et vLg6taleS au s:.?in do
l'exploitation
agricole.
- DC?S interventions techniques v i s a n t 2 :
L
dl?eSSSr
un tiilun fourrager permottznt d'dtablir des
i"l.:-r;.S r! t systèmes d’~~lin~t?nt~tiirn
conformas nux c:7pr:citt5s four-
::qÈ'res de cha~quc
zxploitation compte tenu de l'ensemble dcr,
7ni~zux élevés.
!In effet lac; sous-produits disponibles z-.prt;s lcc rtScol+~o
n .':, sont nc:s et ne doivent pzs E?tre uniquement destinés zux ::nimsux
I /
:'îmbouche.
. ApprGcicr quzntitativcment et qu3lii:otivemcnt 12s nivtz:iux
d: prcductlons, l e u r s vzrintions et les cnuses de tclJes v~~fi.2f.i~~~
a.Lia, -2.
(ocsrks d' animaux et d':jliments, :~-~alyses fourrclgùrcs e t c . . . ) .
DE TRIES ET DIOLIi?BEL
*
cette ac ti on se Fitue dens 1~ cz.dro ~E!S i;~nt~tives dl ;jmG-
lior?tion de l'alimentation du bétail dnns 13 zone centra nord,
E l-1. e a été menSo de concert zvcc 1~ SCDECR de Thi?~s et ds
Pi&bCl
ut devsit. comporter des cnquetes et des intzrvzntions -
siçncl].Gcs
i7;jr?lii:?
plus haut. Cuclques' ohstaclûs o n t mtzrc!C 1.~ d+w.~-
I
rage et amyrluté une bonle partie
d e s o h j c c t i f s i n i t i a u x les relui-
,:-.:nt ;h uno p r o p o s i t i o n d e r a t i o n e t u n s u i v i pondérnl des ::nimaux.
? ? ? ? ?
Choix des cmhoucheurs
---1------111--------
Des villuges
ont i:t6 choisis dans dos d6partcmnnts dr-,s
I.!GUX r6gions considerses. L;? choix s'est f;iit sur deux rritbrzs :
-
.L
- 1’ importance do l'embouche dans le villsge
Au niveau dES v-ilisges retenus, les znbouchcurs é.t-zicnt
thoisis on fonction r-je :
: laur tni tiztivc propro 21 prptiquer I'on~booche ;
- leur option pour lr respect de 10 durGo d'cmhoucha propo-
c; +,>.J CU OLbut de l’cp6r2tion ainsi. q~,:e le rztiorncmcnt I:?L Ics aif-
r!r'rr!ntes mcE:uro<; indiqués
dans le protocole ;
._
7
._ 7
. ,_ . Suivi
-M-M-
73
*.- , - 1
. . Pcsr3es :
Ell2S sflnt affuctuées t o u s l e s m o i s ( 3 0 o u 3 1 jcurs) à p;!,r-
tir do 13 prcmi,>re pcc;r$c.
Ell.c?s daivunt s e f a i r e à jcOn c o m p l o t
(-.l!dmt3nt et, eau). Une pos3c 2st prévue à 13 vcillc do l’nrrfit dan:;
.lcc nbmos conditions d'inanition nbsoluc.
!Jur3llè,lcmcnt ;Iux pes&s,
sont mesurés le tour de poitrini:?
(T.F.) e t l e t o u r spi.rEl (T.S. ).
2 . 2 . 2 . 22tionnEm2nt
.L
:;‘.2.2.^. Ration de base
. !yr!illo ou foin do brousse ad libitum.
c
Les CjlJ?n tités di.stribuSes ct les rsfus d,ivEnt ;4tre c o n n u s
:jour q u ' o n puisse c a l c u l e r 15. quantit6 volont~!i;:2m:,nt ingilrbc (iIl/J)
. L? fr‘ne est servie à rc?ison d e 2 kg/100 k g dc p o i d s
vif (F.V.) p:;r jour chez les p?yszns dispospnts d’autres fourr2gcs
6:: !-,c.sc.
I-2 riTion doit @tra Frzctionnéc en deux npports l'un lo
c<:;tin .:t l’?utrc lf -près-midi.
. --
e
2.3.2.2.
La compl6mentation énerci6tiquu
CII_!1 est planifiéo SUI: deux phases :
- IJnB
prcmièro phzsc: qui COUU~O 1~: przmisr m o i s d’embcuchci
ci ::. ;:‘;n:i-int l~~/~cll~ tt)uB ICT ;?nimaux d o n t
1~ P.V. se situe :::!n-i;rc
15’1 ot, :!~CI k g reqaivcnt 2 k g d e s o n d;17 bl6 psr <jour ; c e u x d o n t lti
r., 11 * d :i p zsscnt 250 kg reçoivent 0,8 k g d u mrztme :Tlirsrnt par 155 kq
, -. . .
3.3.2.3.
Compl6mentation azotée
Le rupport Fl'?D/U ,F. devrait se situer czntre 1 DO ct '130 peur
7 .- c
.I 3 *-niinr.ux maigres dcvsnt d ’ Bord f~irc pr.iarit:liramen t lrurs
n1 :J 3 c 1 C! s p o u r f?tro ramené entre QL7 c; t ÎCC zu mcmrnt dc 13 finition.
pour les pZys2ns qui pcuvant cn disposer. Pour ceux qui n’ont :?czj
de tour tc!zu, une distribution d’urée de 60 CJ pzr apport cs% propo-
S$!e.
Cette ur$z d o i t avoir comme: s u p p o r t 1~ sorl de hï.0.
d) ComplSmcntstion minérale.
Mm.. .-"-----------II------
DCS
piorros à
sel sont mis à 1~ d i s p o s i t i o n dcr, r::ninciux,
*
3.1.2.3,
Couvurturc saniteiro
-.-e”...--.m-“^------m,-m.-
Du tifene a 6tÉ distribué aux embouchL2urs pour scignsr
dl 6vcn tuc?llQs pl?ies,
^
.- y
??? ? ? ? ? ? ? ?
?
?
?
? ? ? ????
? ? ? ? ? ? ? ? ?
L.ciE3 r6sul tats qui vont t4tre cxposfis conccrnr:nt J2ux ph:i,
SES de 31 j o u r s ch?.q{Jc.
Los numéros d'~~lirnaux f iqurc-int dcns las t-:blzuux dz. don-
n I: c; s Jnt St&,qrbitr%irewnt attribuQs de 1~ f-,çon suivzntc :
- --.. .
- Déo:lrtcmznt dc Eiourbcl : les cinq oni(m:ux suivis nor-
tunt 12s n”s allant de OI à 05.
I
- Dr?p-rtemcnt de BFmbcy : 10s 3nimcux suivis sont nu-ero-
t;-:s dl: Ci6 2) 10,
- -..
-
- Dspzrtcmcnt; de Thièv : Ir;s animaux suivis d:?n;s I:I :.li:-
lr!cc rio Mdiabnkhcli portznt ?.F;s nos qui vont dc 11 & 15,
- Dép^rtcment de Tiv-lounne : 10s nruf sujnts sui\\~iS sont
numérotés dc! 22 à 30.
Ln dcuxièmg mise au point quo nous cv::ncons est que "1:~s
-inirlzux dont 10s nu~6r9s ne SB rEtrouwcnt ~CIF dzns 1~s tzblcnux
s:lnt ceux qui ont Bt6 él.iminés da l'onnl.ysc soit prrca que! 1~s
prcpri<tai.res
n'ont ~E":S respecté jusqu'au bout lc? contr-t ct les
cent vondus sans ~~SI?C,
soit pz,rcc qu'ils 15s ont remplacés p2r
if'Tutrt!S c+nim?ux ap:~$s le dS.marragc dc, l'opération (comme G'SS~
a r r i v é is Knlrd).
rour les mesures dr! consommation, IV uillagc de Kaïr6 n
~?,;;f$ cSlimin&, t:n cccord d’sillzurs EivOC lc ScIDi--VA, compte t e n u dos
zrrfzurs systCm3tiques rclev6es.
?,3.1. Les performa-lces pond8ralcs
_----------__-------_l__l__
Les différents éléments d u l ’ é v o l u t i o n pondérr‘lc
sont
rcport6s ;IU tablaau 1 .
I
Il feut siqnlcr que lus enim-,ux rvncontrgs sont tous des
mpi,lcs cnticss d o n t 1.~: p o i d s v i f initinl vcriu d e lb4 kq 5 3 7 0 kg
( C . V . = 28 7:).
9
LE?S animaux dont lc poids vif initiril zst inférieur à
150 kg nj.3 sont cependant que trois (‘lO$>; czux dont/-eV.1
fi
Est
campFis entre 1513 ct 200 kg sont onze (36%).
U n e m o i t i é dcç nnim-ux rcstnnt a s o n P.V . I compr.is vntro
300 ct 2 5 C k g ::t 1’:;~ttre m o i t i é r un poids ini ti-1 sup&riour ;A
?S!T! kq.
Le poids initial moyen n'est que do 223,4 kg cc. qui ex-
?rimc C’IUE lr,s :-:ni.m8ux s o n t d a n s l.'cnsemble U~SE:Z j::unas et mT,i-
gros *
Ln prisa de 3oids est bonne dcns lcs,deux phases ::~QC
un!? variation élcvéc surtout à la fin dc 1~ pr:;,mi&rc phnsc
(C.V. = 70 $) où 13 perte c!e poids du no 07 2 hc~~.ucoup joug SUI
1~2 g7;i.n quotidion moyen (9.m.q.). I?zr ailleurs, il, est int&res-
s::nt do savoir :
- s'il exista une influcncc du poids vif initial 9 u r
cc?rt?ins QlSnenis caractéristiquas
d
u
l’Gvo2ution ponderylc: ;
‘7
.A
- si 10 poids vif initinl p3ut servir à prédire le poids
vif final.
r
L)ins lc scn:: do 1~ prlr-mièrc intcrrogrtion, on 2 di,Lfiso
l::ls qnimc;ux cn doux groupes suivant que leur F~oicls vif initizl
R?;?it sup6ricur ou infaricur à 1’U.F.T.
On constctc (tzblr?zu II) quo 73% des Finimaux suivis ont
un P.V.1 infericur C: 250 kg I.VZC une moyenne de 180 kg, un g.m.9
,:yt; un g;in moyen dc poids vif pur znim?l cmbcuch6 infGri;:urs &
ccux observés dzns 1.0 second groupe.
Les c.nimnux :du groupe 1 ont ccpznd-nt una intonsit6 r~;lc.-
tivo df~~ngrrisscmcnt (1.R.C) plus élcv4c.
Pour l’nspcct prévision, l’exzmcn de l-. mntrico dLs.cor-
rc’lztions* du t;:blenL! III montre une liaison tr&s Gtroito (C!,Y7)
' critrc 10 poids initial (X) et lr, poids finnl (y)* On :? ainsi Gtc-
bli une 6quution dc regressi-n simple dz 11 forme y = ;I -C bx.
Le cFClcul r donno : z. = 13;69 ot b = 3,?2 soit
Y = 19 , 5 3 + 1 9 1 2 x
RWCC Rgy
IS,% ; t = b/Sb = 17,O.
??
2.3.2,
jl.
Cr li;lison poids - Tour de poitrine Ot TOIJ~ s~irzl.
-------------r------------------,--,--,,-----~----
L L? i;:blczu IV montrn un2 bOnno liaison entre 10 poids,
IC tour de noit?inc ct lc tour spirnl.
PJc?trO !zlut ust de crr?er unO b?nquO de donndos pour pcrmnt-
trc 2 t r.?lT.barcr > L?n plus d’uno relction simplr cntrz 10 DOids ut
1:: tour dc poitrine , des ~bzqucs rnliznt 1~ poids, 1~ tour dc
poitrine ct le tour spiryl.
1.2s Jonn6cs rascmblks sont. donc loin dc rjouwoir parrzt-
trt: lt élcbor;?tion druni! formule correcte. Ell,;: nous ont purmis C&~&C
tou to fois quo 1:: relztion Poids -tour de <poi.triro scnblc SI -.,jwz tir
.
2 une pnr::!bc,Lc.
?,i.3,
ConSommztions
-.--.m--"------.
FLYs r6sultz1ts concernznt 1~s consommations doiv::nt littru
CCltÏSidbr~S
:VC?C prudence comptz tenu das difficultfi.5 rCncOntr6os
pour C1ffOctucr 1;:: contrSlo ct 1,::s pzs&cs d'r:limcnts en rniliou
i.2 2 ys an .
On 2 ninsi cnrsgistré dus moyinnes dc 3,'?1 kg de P',.5,
l;:'r '1011 kg dc poids vif à ln prsmièrc phnsc ut, 3,21 kg $ 1:~
L.k,"suxièmc phnso soit rcspcctivamcnt r3,27 ct El kq dc Pî.S. pr:r *
?? ? ? ? ??? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ?
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?
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??
L;7 c-nsomm~tion est p l u s 6lCv5e pour 1~;s :nim::ux d o n t
1:: poids vif initinl sst inforiour h 259 kg.
Il cxistc dc! très ;jrcndes dispersions rutour dzs vzlzurs
ri0 yt?nnc s cc qui se traduit p~.r des cocfficiznts dz vzriztions
I’:SSt3% é l e v é s .
L-2 t?.blzcu \\iTII e x p o s e 10 rcndoqznt da trznsformztion d o
l;.: m:?tiGre sèche et de 1'6ncrgi.e des zlimvnts utilises em vizndu.
Il fzut en moyenne 9,8h kg do matière sèche titrent 0,54U.F
S~:~T kg pwr gagner En kg drz poids vif.
Lc7 dcnsit6 GnergGtique d e la ration e s t p l u s ClcvQ:: p”nc!-nt
1.;: deuxième phase. En c!ff‘üt l?? r:?tion en fin d'cmbcucho est moins
enconbrznte tit plus riche i:?n bnzrgie,
Ceci m,ontr@ ~u'cvac l'zvîncement dz 1’ i2tc.t d’engrniss~mcir;t,
l-; ration doit C?trs c3mposGe des m e i l l e u r s fou::r;:ges disponibles
::t+dc plus dc conccn tr6.
P o u r 1;~s sous-Produits dc recoltc (fzncz d'zr::.chidcs zt
y:,ill.e d e nil).Gui s o n t suppos5s etrz les f nctours cssen tia1s d o
1'3mbouchc pzysr:nne dc saison sèche. O n û p u f3irc prGl.cvcr quel-
quas dchantill«ns C?U cours. dti suivi.
.
, Ces échantillons ont f-;it l'objet de doux typas d'nna-
lyscs :
- ur+ rnrlyslz p h y s i q u e qui 51 permis drCivn?-u2r li: r=IFport
3rttrc 1~s parti-s de la pl-nte qui SE trouvznt d?ns I n r<2tion;
- un:>
r.nalysc chimiqus rdaliséc pnr 52 B2bar:?toirc H,ytic-
n - 1 . CII: ?.*Elcvz.gc et de acchcrchc V:'tSrin?irG (L.id.E,i:.U.).
CES deux anp>lyses figurGnt ;w tablunu VII.
Il 8pparsi.t que pour In composition physique, 12s fnnzs
sont souvent plus riches en t i g e c c q u i fruit que 1.2 rapport
fouilles/tigcs ES t g4nGralzmcnt infariour 3 1. i:2 ragport i3st
C~C ltgrdr~ de 2 I-J~IJT 1n.q n-~illcc rn;l nn ni,: - - *..,el-l..:L ~-- ..~
I;:?~X ~~ll~lo~e brute legèrcmcnt plus bns que celui des fî.ncs,
L'ex?m~n dos résult-ts de llanolyse chj_miquo montra ou;:
1:~ provonanco de 1’ ’echnntillon n'a pas un cffai; nzt sur la co~po-
cition.
En dchors do la fane et des pnillos do cerU:l~s, cortoins
p:~ys?ns utilisent du foin de brousso.
Ce foin cstEKt;rftnomnntvari~hl~ suivsnt les zonüs zt les
>zysFns. Cattc veriabilité nous a fait rononccr &unc rnnlysc chi-
cique qui reviendrait trop co0tcux vu lc nombra fir6chantillons
qu'il y curait à traiter.
2.3.4. Etude du bonéficc brut
-1------1----.---------
Notre objectif ne peut pas Btro, à .pnrtir des Glémc?nts.-
d'informakion ous nous avons pu recueillir, d’i;tuciicr 1~3 rcnta-’
5ilitC de l'embouche paysanne.
Il S'agit tout simplemont do so faire L!nc idée sur 12
%n5fice brut ouo lc p:.iysan peut obtenir sur un cycle dlomboucho
coi:190 celui que nous avons suivi.
AprÈs doux mois d'embouche, lss n.nimuux sont rcvcndus à
un 'prix moyen qui double lr? prix d'achat (tablEau IX).
’ En d’autres termes, le b6néfice brut est en moyenne égal
AU pri.pC d'achat de lNanimal. Mais cette valeur contient des co0ts
indifferenciés (coQt des aliments, coût de la main-d’oeuvre) dont
lc; determination permettrait alors d’apprécier le vrai profit de
l'embouche et de comparer la valeur de transformation des sous-
produits agricoles utilisés à l e u r v a l e u r d e marché.
En e+fet on nssiste aujourd’hui à la formation d’un marché
des aliments grossiers du bétail (fane, foin de brousse et paille
d e ceréales). Il est donc important de savoir quand-est-ce-quIil
::st plus avantageux pour le paysan de transfirmer
ses scus-produits
on viande ou bien de les stocker et de les vendre sur le marché.
Iln sondage que nous avons effectué sur le marchd de Bambey
on juillet 1982 nous a permis de constater que la fane d’arachide
QC~?@ que soit sa aualité co0tait alors 43,80 F/kg de produit alors
:iue le t o u r t e a u 2* arachide (beaucoup plus riche) était $I 4Yf/kg
prix - usine et le mil & hn F/kn.
Revenant zju prix de vente des animaux embouchés, on peut
ncter qu'à q u e l q u e s e x c e p t i o n s pr&s, l e s animcux l e s p l u s l o u r d s
czn t mi-eux vendus c I est-à- d i r e l e u r p r i x d e v e n t e ~‘71: k g d e p o i d s
v i f e s t p l u s é l e v é . En e f f e t l a v a l e u r ajoutCe a u c o u r s d e l;em-
!-.:~uchc n e p r o v i e n t pas s e u l e m e n t d e l’sccroi~semcnt d e p o i d s m a i s
:,ussi d e l ’ a m é l i o r a t i o n d e la c a r c a s s e q u e l’acheteur percoit à
t r a v e r s l ’ e m b o n p o i n t d e l’animal.
I-a v a l e u r a j o u t é e m o y e n n e o b t e n u e p e n d a n t c e s u i v i ast d e
3,97 F/jour/kg le poids vif m i s B l ' e m b o u c h e .
E n z o n e agro-pastorale beaucoup de paysans pratiquent
au jourd’ hui l’embouche bovine. Nous a v o n s c o n s t a t e q u e l e n o m b r e
:-Il animaux entre tenus p a r c y c l e e s t o n m o y e n n e d e 1 3 2 p a r cmbou-
rheur,
*
La, durQc dlembouche e s t d é t e r m i n é e p a r t r o i s fa!:teurs es-
Fzcrltiels :
*
- l e s âlimen ts d i s p o n i b l e s ,
Y?
les
b e s o i n s f i n a n c i e r s d u p a y s a n p
- l ’ a b s e n c e d’activités a g r i c o l e s .
L
Au c o u r s d e c e s u i v i o n a p u c o m p r e n d r e q u e s’il. e x i s t e
rJ e 3 sous-produi%s a g r i c o l e s d a n s l a z o n e ConSidéïdej c e u x - c i p o -
s e n t d e p a r l e u r q u a n t i t é d e s l i m i t e s c e r t a i n e s B l ’ e x p a n s i o n d e
l’ambouche bovi.ne. C’est p o u r celc?, i l n o u s s e m b l e i m p o r t a n t d e
c e r n e r c e s l i m i t e s a f i n d e m i e u x a p p r é c i e r l e s possibilitas d e
1:: z o n e v i s - à - v i s d e c e t t e s p é c u l a t i o n ,
L’ a c q u i s i t i o n df a l i m e n t s e x o g è n e s s o u s forme d e s o u s - p r o d u i t s
15..
ds l’agro-industrie r e s t e u n e c o n t r a i n t e t r è s ressentie e t entame
fortement l e s . possib,ilités d e p r o f i t . I l c o n v i e n t d ’ e n t i r e r d e u x
o r i e n t a t i o n s :
*
. .
- L e psysan embaucheur d e v r a v i s e r d e s nerf‘ormancas q u i lui
pcrmottent d e rGaliser l a p l u s grande marge b6n6ficinire.
F'ocrr cel.5 i l d o i t fai-re u s a g e d e p e u de corlcentrci!s p r o v e n a n t
%I’,:gro-industrie t a n t q u e l e s p r i x seront 810~6s. E n f r i t o n eait
r 0 n du compte que* beaucoup de ces paysans-embaucheurs font de l’sm-
bouche quasi intensi\\lz c'est-h-rlirn R~IPP lIlti-ili-:+;-n ~0 P-n+no
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oliantités dc concentrés. Nous avons eu des difficultés dans cc
c,c:ns 2 faire appliquer des rations à bas niveau de concentre :lu.i ,
cependant se sont yverees s:?tisfaisantes à l a f i n d e l'onerscion :
- Lc, politique d'encadrement de l'embouche paysanna doit
tendre à offrir dos S.:limcnts complémentaires à des prix supputa-
17 1 e 8 *
C e s u i v i Ci Egclsment permis dc nnter d e s é r i e u x b e s o i n s
de financemont chez Ics enboucheurs soit pour l'achat des nnimaux
scit pour l'achat des ::J.iments complrr)mentaires et la couverture
sanitaire.
L. ’ exp;Zricnce de l a SODEVA s u r l e s prets ramboursables o n
fin d'embouche pourrait E?tre envisag&e chez les paysans dont le
bilan fourrager 1:lisse dss possibilit6s d’entretenir d s s znimwx
d'embouchê .
llne vol.utinn SU problème financier
permettrait à l’embou,-
a
chour de pouvoir choisir des animaux plus appropriés et d’effectwr
plus de rotations dans 11annt5c.
En effet 1~:s r é s u l t a t s q u e nous rivons exposés mon tîcn t qua
l-222 F.niiiiiluX ;llus
flr~6s répondent mieux en embouche paysannu c;ue las
sujets jcuncs.
tifil est vrei que 10 potentiul de croissance d’un
rinimal est P2Xi.~Cl .?u début d e SC v i e , l’e~pdrj~ance m o n t r e c/t.~c
dans nos condit:,ions, 12s animaux cfc~~2.s oui ont 6t6 precédemment
mal nourris, r;ia;isont d
e
trés bonnes perform:;rjce:; gr$cc h la
‘broissence compcnsatricel'.
Il nous senble donc plus interessznt pour las paysans qui
disposent do moysns, de choisir des bovins adul.tcs, maigres mnis
en bonne sandé avec une bonne dentition.
Ainsi l e s ~~l;:imûux jeunes seraient surtout.oricnt&s VCrS
ltembouche induvtriolle où ils sont mieux nogrris, sinon ils
p o u r r a i e n t r?tre embouchés 5 l’herbe pendant un à deux ans,
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viande :2st loin d'8tre r6solu.
L'offre très fEihle entraine une
montée de prix qui tend de plus en olus 3 mettre la viande hors dz
portéo pour lc majorité de la population,
Le d&vsloppoment de la production est la seule voie C~?D-
bis d'y pallier.
L'embouche bovine occupe dens cette option une place de
choix. Si
l'embouche intensive utilisant surtout les sous-produits
de 1’ 2gro-industrie
permet des performances ~1~s elevées, elle
r!:ncontrE? 4e ssrieux obstacles economiques.
En effet,
l’smbgucheur industriel a basoin de certaines.
conditions qui ne sont oas tocjours .fsciles à réurir notamment :
- Fossibilitu d'acqubrir ,sur des marches proches ides ani-
rilZ!l!X
maigres e n 5zn Gtat do r;anti e t e n ngmhre s u f f i s a n t ;
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- Les prix de ces animaux doivent lui assurer IJ~B certaine
m:?rge b6n5ficioire.
- 1: 0 S c: j.lyTj- 1 i t <i S d'acquérir des aliments de bétail à un prix
~suffisûmment bas pour une utilisation efficace.
il faut rcconnaftre par ailleurs que beaucoup de sou3-
I .
pYXN!J_l.tS
zgra-industriels
s o n t d i s p o n i b l e s e n quantites f::!iblc-s
ou sont utilises à d'autres fins.
LE- pwduction de fourrages cultivés et d'autres produits
v$g6taux su.sceq+'
,.-ibles d’être des facteurs de deueloppemcnt de 1s
prcdur: tion dl-: viande est encore inexistante. .
Tout:::s ces considerations font quo l'embouche intensive
r-le peut p?.s h elle SOU~S r8soudrc le p r o b l è m e prisé.
L'em!~ruc:he pwysanne pratiqu&e an zone agro-psstnrale se
rSv2lc moins exigeante en investissements puisque Ies al..irncn ts
Ill ti1isL’s sont prjncipnlemcnt produits dans l'exploitation. Cc
muin-ri’ oeuvre cr:.i.stc e t
125znimaux CnqrsissUs sont en parti0
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1.
tirGs du troupeau de I'exploitant ; les struct;ures d*hbbergs.?ent
x3 ;; de scrvîcc son-t gcu co~%ux.
E n plus de Sa contribution 3 l'augmentation quûntita@Cive
C:!I qualitative de 1~ production de. viande et par consbquent à Iii
r+qulation d u marchB, cile p e r m e t :
A de cr6er u n e activi.tr? complémentaire d a n s l e scctsur
:-: 0.r i c n I 9
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7 d’augmenter le revenu de I'cxploitant et de frliner
l';nxode rural en occupant le payaan en periode s&chc;.
- de v a l o r i s e r d e s pradui ts et s o u s - p r o d u i t s d e l'agri-
cul turc et d' apyor ter à c e l l e - c i d u f u m i e r ;
- d'améliorer la gostinn des psrcourr en diminuant La
pressinn de ch.zrge de paturnge grâce c3. un destockage d:>s jeunes
0 .c' dès animC,ux $g6s.
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“r .2. KGcessité ds rccherchz e
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d'encadrenant
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Le Iknssin
arzchidier ,- gr5ce a 1;; prescncc inportnntc d e
SîJUS- produits ;zgricolcs
peut bien répondre ii sa vocation de znne
d7embouchc paysanne.
Le nombre dc paysans qui individuellement ou cn coopérzi-
tAes de jeunes S'adonnent à cette actFvit6 dvolue rr!p,id3m?nt.
Ceci pose danc llurgence d’6tudier ce type d ' umbouche
d,ns toutes ses articulations à fin d'en conna4tre 1:~s passihi-
litGr; e t l e s principr:les con tr 2i.n t2s limi tan tes.
I-a rénlisution d'un tel ohjcctif requiert surtout un
travail de terrain que seule une structure de 8d5veloppemcnt-rc-
cherche peut accomplir.
C e krnvnj.1 (73 terrain peut Btrc conçu comme su.it 0
- Des c!nqu&tos dont le but sersit : *
.
d e d6crira cette Fil,i,?!we de production
.
de mettre .en É v i d e n c e ses înterrelations avec Ir;is zu-
trcs miGcanismes de productions animales et vLg6taleS au s:.?in do
l'exploitation
agricole.
- DC?S interventions techniques v i s a n t 2 :
L
dl?eSSSr
un tiilun fourrager permottznt d'dtablir des
i"l.:-r;.S r! t systèmes d’~~lin~t?nt~tiirn
conformas nux c:7pr:citt5s four-
::qÈ'res de cha~quc
zxploitation compte tenu de l'ensemble dcr,
7ni~zux élevés.
!In effet lac; sous-produits disponibles z-.prt;s lcc rtScol+~o
n .':, sont nc:s et ne doivent pzs E?tre uniquement destinés zux ::nimsux
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:'îmbouche.
. ApprGcicr quzntitativcment et qu3lii:otivemcnt 12s nivtz:iux
d: prcductlons, l e u r s vzrintions et les cnuses de tclJes v~~fi.2f.i~~~
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(ocsrks d' animaux et d':jliments, :~-~alyses fourrclgùrcs e t c . . . ) .
DE TRIES ET DIOLIi?BEL
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cette ac ti on se Fitue dens 1~ cz.dro ~E!S i;~nt~tives dl ;jmG-
lior?tion de l'alimentation du bétail dnns 13 zone centra nord,
E l-1. e a été menSo de concert zvcc 1~ SCDECR de Thi?~s et ds
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ut devsit. comporter des cnquetes et des intzrvzntions -
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Des villuges
ont i:t6 choisis dans dos d6partcmnnts dr-,s
I.!GUX r6gions considerses. L;? choix s'est f;iit sur deux rritbrzs :
-
.L
- 1’ importance do l'embouche dans le villsge
Au niveau dES v-ilisges retenus, les znbouchcurs é.t-zicnt
thoisis on fonction r-je :
: laur tni tiztivc propro 21 prptiquer I'on~booche ;
- leur option pour lr respect de 10 durGo d'cmhoucha propo-
c; +,>.J CU OLbut de l’cp6r2tion ainsi. q~,:e le rztiorncmcnt I:?L Ics aif-
r!r'rr!ntes mcE:uro<; indiqués
dans le protocole ;
._
7
._ 7
. ,_ . Suivi
-M-M-
73
*.- , - 1
. . Pcsr3es :
Ell2S sflnt affuctuées t o u s l e s m o i s ( 3 0 o u 3 1 jcurs) à p;!,r-
tir do 13 prcmi,>re pcc;r$c.
Ell.c?s daivunt s e f a i r e à jcOn c o m p l o t
(-.l!dmt3nt et, eau). Une pos3c 2st prévue à 13 vcillc do l’nrrfit dan:;
.lcc nbmos conditions d'inanition nbsoluc.
!Jur3llè,lcmcnt ;Iux pes&s,
sont mesurés le tour de poitrini:?
(T.F.) e t l e t o u r spi.rEl (T.S. ).
2 . 2 . 2 . 22tionnEm2nt
.L
:;‘.2.2.^. Ration de base
. !yr!illo ou foin do brousse ad libitum.
c
Les CjlJ?n tités di.stribuSes ct les rsfus d,ivEnt ;4tre c o n n u s
:jour q u ' o n puisse c a l c u l e r 15. quantit6 volont~!i;:2m:,nt ingilrbc (iIl/J)
. L? fr‘ne est servie à rc?ison d e 2 kg/100 k g dc p o i d s
vif (F.V.) p:;r jour chez les p?yszns dispospnts d’autres fourr2gcs
6:: !-,c.sc.
I-2 riTion doit @tra Frzctionnéc en deux npports l'un lo
c<:;tin .:t l’?utrc lf -près-midi.
. --
e
2.3.2.2.
La compl6mentation énerci6tiquu
CII_!1 est planifiéo SUI: deux phases :
- IJnB
prcmièro phzsc: qui COUU~O 1~: przmisr m o i s d’embcuchci
ci ::. ;:‘;n:i-int l~~/~cll~ tt)uB ICT ;?nimaux d o n t
1~ P.V. se situe :::!n-i;rc
15’1 ot, :!~CI k g reqaivcnt 2 k g d e s o n d;17 bl6 psr <jour ; c e u x d o n t lti
r., 11 * d :i p zsscnt 250 kg reçoivent 0,8 k g d u mrztme :Tlirsrnt par 155 kq
, -. . .
3.3.2.3.
Compl6mentation azotée
Le rupport Fl'?D/U ,F. devrait se situer czntre 1 DO ct '130 peur
7 .- c
.I 3 *-niinr.ux maigres dcvsnt d ’ Bord f~irc pr.iarit:liramen t lrurs
n1 :J 3 c 1 C! s p o u r f?tro ramené entre QL7 c; t ÎCC zu mcmrnt dc 13 finition.
pour les pZys2ns qui pcuvant cn disposer. Pour ceux qui n’ont :?czj
de tour tc!zu, une distribution d’urée de 60 CJ pzr apport cs% propo-
S$!e.
Cette ur$z d o i t avoir comme: s u p p o r t 1~ sorl de hï.0.
d) ComplSmcntstion minérale.
Mm.. .-"-----------II------
DCS
piorros à
sel sont mis à 1~ d i s p o s i t i o n dcr, r::ninciux,
*
3.1.2.3,
Couvurturc saniteiro
-.-e”...--.m-“^------m,-m.-
Du tifene a 6tÉ distribué aux embouchL2urs pour scignsr
dl 6vcn tuc?llQs pl?ies,
^
.- y
??? ? ? ? ? ? ? ?
?
?
?
? ? ? ????
? ? ? ? ? ? ? ? ?
L.ciE3 r6sul tats qui vont t4tre cxposfis conccrnr:nt J2ux ph:i,
SES de 31 j o u r s ch?.q{Jc.
Los numéros d'~~lirnaux f iqurc-int dcns las t-:blzuux dz. don-
n I: c; s Jnt St&,qrbitr%irewnt attribuQs de 1~ f-,çon suivzntc :
- --.. .
- Déo:lrtcmznt dc Eiourbcl : les cinq oni(m:ux suivis nor-
tunt 12s n”s allant de OI à 05.
I
- Dr?p-rtemcnt de BFmbcy : 10s 3nimcux suivis sont nu-ero-
t;-:s dl: Ci6 2) 10,
- -..
-
- Dspzrtcmcnt; de Thièv : Ir;s animaux suivis d:?n;s I:I :.li:-
lr!cc rio Mdiabnkhcli portznt ?.F;s nos qui vont dc 11 & 15,
- Dép^rtcment de Tiv-lounne : 10s nruf sujnts sui\\~iS sont
numérotés dc! 22 à 30.
Ln dcuxièmg mise au point quo nous cv::ncons est que "1:~s
-inirlzux dont 10s nu~6r9s ne SB rEtrouwcnt ~CIF dzns 1~s tzblcnux
s:lnt ceux qui ont Bt6 él.iminés da l'onnl.ysc soit prrca que! 1~s
prcpri<tai.res
n'ont ~E":S respecté jusqu'au bout lc? contr-t ct les
cent vondus sans ~~SI?C,
soit pz,rcc qu'ils 15s ont remplacés p2r
if'Tutrt!S c+nim?ux ap:~$s le dS.marragc dc, l'opération (comme G'SS~
a r r i v é is Knlrd).
rour les mesures dr! consommation, IV uillagc de Kaïr6 n
~?,;;f$ cSlimin&, t:n cccord d’sillzurs EivOC lc ScIDi--VA, compte t e n u dos
zrrfzurs systCm3tiques rclev6es.
?,3.1. Les performa-lces pond8ralcs
_----------__-------_l__l__
Les différents éléments d u l ’ é v o l u t i o n pondérr‘lc
sont
rcport6s ;IU tablaau 1 .
I
Il feut siqnlcr que lus enim-,ux rvncontrgs sont tous des
mpi,lcs cnticss d o n t 1.~: p o i d s v i f initinl vcriu d e lb4 kq 5 3 7 0 kg
( C . V . = 28 7:).
9
LE?S animaux dont lc poids vif initiril zst inférieur à
150 kg nj.3 sont cependant que trois (‘lO$>; czux dont/-eV.1
fi
Est
campFis entre 1513 ct 200 kg sont onze (36%).
U n e m o i t i é dcç nnim-ux rcstnnt a s o n P.V . I compr.is vntro
300 ct 2 5 C k g ::t 1’:;~ttre m o i t i é r un poids ini ti-1 sup&riour ;A
?S!T! kq.
Le poids initial moyen n'est que do 223,4 kg cc. qui ex-
?rimc C’IUE lr,s :-:ni.m8ux s o n t d a n s l.'cnsemble U~SE:Z j::unas et mT,i-
gros *
Ln prisa de 3oids est bonne dcns lcs,deux phases ::~QC
un!? variation élcvéc surtout à la fin dc 1~ pr:;,mi&rc phnsc
(C.V. = 70 $) où 13 perte c!e poids du no 07 2 hc~~.ucoup joug SUI
1~2 g7;i.n quotidion moyen (9.m.q.). I?zr ailleurs, il, est int&res-
s::nt do savoir :
- s'il exista une influcncc du poids vif initial 9 u r
cc?rt?ins QlSnenis caractéristiquas
d
u
l’Gvo2ution ponderylc: ;
‘7
.A
- si 10 poids vif initinl p3ut servir à prédire le poids
vif final.
r
L)ins lc scn:: do 1~ prlr-mièrc intcrrogrtion, on 2 di,Lfiso
l::ls qnimc;ux cn doux groupes suivant que leur F~oicls vif initizl
R?;?it sup6ricur ou infaricur à 1’U.F.T.
On constctc (tzblr?zu II) quo 73% des Finimaux suivis ont
un P.V.1 infericur C: 250 kg I.VZC une moyenne de 180 kg, un g.m.9
,:yt; un g;in moyen dc poids vif pur znim?l cmbcuch6 infGri;:urs &
ccux observés dzns 1.0 second groupe.
Les c.nimnux :du groupe 1 ont ccpznd-nt una intonsit6 r~;lc.-
tivo df~~ngrrisscmcnt (1.R.C) plus élcv4c.
Pour l’nspcct prévision, l’exzmcn de l-. mntrico dLs.cor-
rc’lztions* du t;:blenL! III montre une liaison tr&s Gtroito (C!,Y7)
' critrc 10 poids initial (X) et lr, poids finnl (y)* On :? ainsi Gtc-
bli une 6quution dc regressi-n simple dz 11 forme y = ;I -C bx.
Le cFClcul r donno : z. = 13;69 ot b = 3,?2 soit
Y = 19 , 5 3 + 1 9 1 2 x
RWCC Rgy
IS,% ; t = b/Sb = 17,O.
??
2.3.2,
jl.
Cr li;lison poids - Tour de poitrine Ot TOIJ~ s~irzl.
-------------r------------------,--,--,,-----~----
L L? i;:blczu IV montrn un2 bOnno liaison entre 10 poids,
IC tour de noit?inc ct lc tour spirnl.
PJc?trO !zlut ust de crr?er unO b?nquO de donndos pour pcrmnt-
trc 2 t r.?lT.barcr > L?n plus d’uno relction simplr cntrz 10 DOids ut
1:: tour dc poitrine , des ~bzqucs rnliznt 1~ poids, 1~ tour dc
poitrine ct le tour spiryl.
1.2s Jonn6cs rascmblks sont. donc loin dc rjouwoir parrzt-
trt: lt élcbor;?tion druni! formule correcte. Ell,;: nous ont purmis C&~&C
tou to fois quo 1:: relztion Poids -tour de <poi.triro scnblc SI -.,jwz tir
.
2 une pnr::!bc,Lc.
?,i.3,
ConSommztions
-.--.m--"------.
FLYs r6sultz1ts concernznt 1~s consommations doiv::nt littru
CCltÏSidbr~S
:VC?C prudence comptz tenu das difficultfi.5 rCncOntr6os
pour C1ffOctucr 1;:: contrSlo ct 1,::s pzs&cs d'r:limcnts en rniliou
i.2 2 ys an .
On 2 ninsi cnrsgistré dus moyinnes dc 3,'?1 kg de P',.5,
l;:'r '1011 kg dc poids vif à ln prsmièrc phnsc ut, 3,21 kg $ 1:~
L.k,"suxièmc phnso soit rcspcctivamcnt r3,27 ct El kq dc Pî.S. pr:r *
?? ? ? ? ??? ? ?
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L;7 c-nsomm~tion est p l u s 6lCv5e pour 1~;s :nim::ux d o n t
1:: poids vif initinl sst inforiour h 259 kg.
Il cxistc dc! très ;jrcndes dispersions rutour dzs vzlzurs
ri0 yt?nnc s cc qui se traduit p~.r des cocfficiznts dz vzriztions
I’:SSt3% é l e v é s .
L-2 t?.blzcu \\iTII e x p o s e 10 rcndoqznt da trznsformztion d o
l;.: m:?tiGre sèche et de 1'6ncrgi.e des zlimvnts utilises em vizndu.
Il fzut en moyenne 9,8h kg do matière sèche titrent 0,54U.F
S~:~T kg pwr gagner En kg drz poids vif.
Lc7 dcnsit6 GnergGtique d e la ration e s t p l u s ClcvQ:: p”nc!-nt
1.;: deuxième phase. En c!ff‘üt l?? r:?tion en fin d'cmbcucho est moins
enconbrznte tit plus riche i:?n bnzrgie,
Ceci m,ontr@ ~u'cvac l'zvîncement dz 1’ i2tc.t d’engrniss~mcir;t,
l-; ration doit C?trs c3mposGe des m e i l l e u r s fou::r;:ges disponibles
::t+dc plus dc conccn tr6.
P o u r 1;~s sous-Produits dc recoltc (fzncz d'zr::.chidcs zt
y:,ill.e d e nil).Gui s o n t suppos5s etrz les f nctours cssen tia1s d o
1'3mbouchc pzysr:nne dc saison sèche. O n û p u f3irc prGl.cvcr quel-
quas dchantill«ns C?U cours. dti suivi.
.
, Ces échantillons ont f-;it l'objet de doux typas d'nna-
lyscs :
- ur+ rnrlyslz p h y s i q u e qui 51 permis drCivn?-u2r li: r=IFport
3rttrc 1~s parti-s de la pl-nte qui SE trouvznt d?ns I n r<2tion;
- un:>
r.nalysc chimiqus rdaliséc pnr 52 B2bar:?toirc H,ytic-
n - 1 . CII: ?.*Elcvz.gc et de acchcrchc V:'tSrin?irG (L.id.E,i:.U.).
CES deux anp>lyses figurGnt ;w tablunu VII.
Il 8pparsi.t que pour In composition physique, 12s fnnzs
sont souvent plus riches en t i g e c c q u i fruit que 1.2 rapport
fouilles/tigcs ES t g4nGralzmcnt infariour 3 1. i:2 ragport i3st
C~C ltgrdr~ de 2 I-J~IJT 1n.q n-~illcc rn;l nn ni,: - - *..,el-l..:L ~-- ..~
I;:?~X ~~ll~lo~e brute legèrcmcnt plus bns que celui des fî.ncs,
L'ex?m~n dos résult-ts de llanolyse chj_miquo montra ou;:
1:~ provonanco de 1’ ’echnntillon n'a pas un cffai; nzt sur la co~po-
cition.
En dchors do la fane et des pnillos do cerU:l~s, cortoins
p:~ys?ns utilisent du foin de brousso.
Ce foin cstEKt;rftnomnntvari~hl~ suivsnt les zonüs zt les
>zysFns. Cattc veriabilité nous a fait rononccr &unc rnnlysc chi-
cique qui reviendrait trop co0tcux vu lc nombra fir6chantillons
qu'il y curait à traiter.
2.3.4. Etude du bonéficc brut
-1------1----.---------
Notre objectif ne peut pas Btro, à .pnrtir des Glémc?nts.-
d'informakion ous nous avons pu recueillir, d’i;tuciicr 1~3 rcnta-’
5ilitC de l'embouche paysanne.
Il S'agit tout simplemont do so faire L!nc idée sur 12
%n5fice brut ouo lc p:.iysan peut obtenir sur un cycle dlomboucho
coi:190 celui que nous avons suivi.
AprÈs doux mois d'embouche, lss n.nimuux sont rcvcndus à
un 'prix moyen qui double lr? prix d'achat (tablEau IX).
’ En d’autres termes, le b6néfice brut est en moyenne égal
AU pri.pC d'achat de lNanimal. Mais cette valeur contient des co0ts
indifferenciés (coQt des aliments, coût de la main-d’oeuvre) dont
lc; determination permettrait alors d’apprécier le vrai profit de
l'embouche et de comparer la valeur de transformation des sous-
produits agricoles utilisés à l e u r v a l e u r d e marché.
En e+fet on nssiste aujourd’hui à la formation d’un marché
des aliments grossiers du bétail (fane, foin de brousse et paille
d e ceréales). Il est donc important de savoir quand-est-ce-quIil
::st plus avantageux pour le paysan de transfirmer
ses scus-produits
on viande ou bien de les stocker et de les vendre sur le marché.
Iln sondage que nous avons effectué sur le marchd de Bambey
on juillet 1982 nous a permis de constater que la fane d’arachide
QC~?@ que soit sa aualité co0tait alors 43,80 F/kg de produit alors
:iue le t o u r t e a u 2* arachide (beaucoup plus riche) était $I 4Yf/kg
prix - usine et le mil & hn F/kn.
Revenant zju prix de vente des animaux embouchés, on peut
ncter qu'à q u e l q u e s e x c e p t i o n s pr&s, l e s animcux l e s p l u s l o u r d s
czn t mi-eux vendus c I est-à- d i r e l e u r p r i x d e v e n t e ~‘71: k g d e p o i d s
v i f e s t p l u s é l e v é . En e f f e t l a v a l e u r ajoutCe a u c o u r s d e l;em-
!-.:~uchc n e p r o v i e n t pas s e u l e m e n t d e l’sccroi~semcnt d e p o i d s m a i s
:,ussi d e l ’ a m é l i o r a t i o n d e la c a r c a s s e q u e l’acheteur percoit à
t r a v e r s l ’ e m b o n p o i n t d e l’animal.
I-a v a l e u r a j o u t é e m o y e n n e o b t e n u e p e n d a n t c e s u i v i ast d e
3,97 F/jour/kg le poids vif m i s B l ' e m b o u c h e .
E n z o n e agro-pastorale beaucoup de paysans pratiquent
au jourd’ hui l’embouche bovine. Nous a v o n s c o n s t a t e q u e l e n o m b r e
:-Il animaux entre tenus p a r c y c l e e s t o n m o y e n n e d e 1 3 2 p a r cmbou-
rheur,
*
La, durQc dlembouche e s t d é t e r m i n é e p a r t r o i s fa!:teurs es-
Fzcrltiels :
*
- l e s âlimen ts d i s p o n i b l e s ,
Y?
les
b e s o i n s f i n a n c i e r s d u p a y s a n p
- l ’ a b s e n c e d’activités a g r i c o l e s .
L
Au c o u r s d e c e s u i v i o n a p u c o m p r e n d r e q u e s’il. e x i s t e
rJ e 3 sous-produi%s a g r i c o l e s d a n s l a z o n e ConSidéïdej c e u x - c i p o -
s e n t d e p a r l e u r q u a n t i t é d e s l i m i t e s c e r t a i n e s B l ’ e x p a n s i o n d e
l’ambouche bovi.ne. C’est p o u r celc?, i l n o u s s e m b l e i m p o r t a n t d e
c e r n e r c e s l i m i t e s a f i n d e m i e u x a p p r é c i e r l e s possibilitas d e
1:: z o n e v i s - à - v i s d e c e t t e s p é c u l a t i o n ,
L’ a c q u i s i t i o n df a l i m e n t s e x o g è n e s s o u s forme d e s o u s - p r o d u i t s
15..
ds l’agro-industrie r e s t e u n e c o n t r a i n t e t r è s ressentie e t entame
fortement l e s . possib,ilités d e p r o f i t . I l c o n v i e n t d ’ e n t i r e r d e u x
o r i e n t a t i o n s :
*
. .
- L e psysan embaucheur d e v r a v i s e r d e s nerf‘ormancas q u i lui
pcrmottent d e rGaliser l a p l u s grande marge b6n6ficinire.
F'ocrr cel.5 i l d o i t fai-re u s a g e d e p e u de corlcentrci!s p r o v e n a n t
%I’,:gro-industrie t a n t q u e l e s p r i x seront 810~6s. E n f r i t o n eait
r 0 n du compte que* beaucoup de ces paysans-embaucheurs font de l’sm-
bouche quasi intensi\\lz c'est-h-rlirn R~IPP lIlti-ili-:+;-n ~0 P-n+no
11
oliantités dc concentrés. Nous avons eu des difficultés dans cc
c,c:ns 2 faire appliquer des rations à bas niveau de concentre :lu.i ,
cependant se sont yverees s:?tisfaisantes à l a f i n d e l'onerscion :
- Lc, politique d'encadrement de l'embouche paysanna doit
tendre à offrir dos S.:limcnts complémentaires à des prix supputa-
17 1 e 8 *
C e s u i v i Ci Egclsment permis dc nnter d e s é r i e u x b e s o i n s
de financemont chez Ics enboucheurs soit pour l'achat des nnimaux
scit pour l'achat des ::J.iments complrr)mentaires et la couverture
sanitaire.
L. ’ exp;Zricnce de l a SODEVA s u r l e s prets ramboursables o n
fin d'embouche pourrait E?tre envisag&e chez les paysans dont le
bilan fourrager 1:lisse dss possibilit6s d’entretenir d s s znimwx
d'embouchê .
llne vol.utinn SU problème financier
permettrait à l’embou,-
a
chour de pouvoir choisir des animaux plus appropriés et d’effectwr
plus de rotations dans 11annt5c.
En effet 1~:s r é s u l t a t s q u e nous rivons exposés mon tîcn t qua
l-222 F.niiiiiluX ;llus
flr~6s répondent mieux en embouche paysannu c;ue las
sujets jcuncs.
tifil est vrei que 10 potentiul de croissance d’un
rinimal est P2Xi.~Cl .?u début d e SC v i e , l’e~pdrj~ance m o n t r e c/t.~c
dans nos condit:,ions, 12s animaux cfc~~2.s oui ont 6t6 precédemment
mal nourris, r;ia;isont d
e
trés bonnes perform:;rjce:; gr$cc h la
‘broissence compcnsatricel'.
Il nous senble donc plus interessznt pour las paysans qui
disposent do moysns, de choisir des bovins adul.tcs, maigres mnis
en bonne sandé avec une bonne dentition.
Ainsi l e s ~~l;:imûux jeunes seraient surtout.oricnt&s VCrS
ltembouche induvtriolle où ils sont mieux nogrris, sinon ils
p o u r r a i e n t r?tre embouchés 5 l’herbe pendant un à deux ans,
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