REPUBLIQUE DU SENEGAL RESEAU D’ALIh4ENTION ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
RESEAU D’ALIh4ENTION
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
DU BETAIL EN AFRIQUE
OCCIDENTALE ET CENTRALE
INSTITUT SENEGALAIS
(RABA
DE RECHERCHES AGRICOLES
----w--m---v--
UNITE REGIONALE DE RECHERCHES
SENEGAL ORIENTAL-HAUTE CASAMANCE
------------mm-
CENTRE DE RCHERCHES
ZOOTECHNIQUES DE KOLDA
EVALUATION DU POUVOIR GERMINATHJ
DES SEMENCES DE AESCHYNOMENE HISTRIX
Ambroise DIATTA et Daniel BABENE
Réf : No 3/CF/ISRA/SOHC/KD
Septembre 1996
EVALUATION DU POUVOIR GERMINATIF
DES SEMENCES DE AESCHYNOMENE HISTRIX
L INTRODUCTION
Les essais du Réseau d’Alimentation du Bétail en Afrique Occidentale et Centrale ( RABAOC )
réalisés à SaréYéro Barra, à une vingtaine de kilomètres à l’Est de la capitale régionale Kolda, de 1991 à 1993,
ont permis d’identifier sur la base de l’adaptation et de la production fourragère huit espèces fourragères
herbacées. Celles-ci figurent parmi celles identïees dans d’autres sites comme ceux de la Guinée et de la Côte
d’ivoire. Ce sont Andronoaon aavanus CIAT 62 1 et Panicum maximum CIAT 673 pour les graminées et
Aeschvnomene histrix CIAT 9690, Cassia rotundifolia cv.wvnn, Centrosema brasilianum CIAT 5234,
Stvlosanthes canitata cv. canica CIAT 10280, Stvlosanthes wianensis var. nauciflora CIAT 10 136 et
Stvlosanthes hamata CIAT 147 pour les légnmineuses.
Parallèlement aux essais d’évaluation de l’adaptation et de la production fourragère, des récoltes de
semences ont été réalisées sur certaines espèces dont Aeschvnomene histrix.
Concernant cette dernière, la méthode de récolte consiste à arracher des inflorescences lors de passages
répétés et réguliers pouvant s’étaler sur une période relaivement longue. Il apparaît ainsi qu’il s’agit d’une
méthode de récolte exigeante en main d’oeuvre et en conséquence coûteuse.
A Sangalkam, le pouvoir germinatif des semences de cette légumineuse a toujours été très faible. Il en
fut de meme en 1995 à Kolda avec les semences reçues de la Guinée. Cette situation peut résulter de la récolte
par arrachage d’une faible proportion de graines mûres lors des differents passages ou d’une dormante
tégumentaire. Aussi, la méthode de récolte utilisée dans une étude d’évaluation du potentiel de production
semencière de cette légumineuse réalisée à l’ISRA/Kolda ( DIA’ITA et Coll., 1996 ), a consisté cl étendre un
sac en dessous des rameaux floritêres et à les secouer lors de passages hebdomadaires de manière à provoquer
une chute libre des graines mûres. Concernant la dormante, le pétraitement par scarification avec du papier
sable d’une partie des semences a été utilisée.
Cette étude vise à évaluer le pouvoir germinatif des semences scarifiées et non scarifiées de
Aeschvnomene histrix, six à dix sept semaines après leur récolte.
IL MATERIJZL ET METHODES
IL 1. Matériel véeétal
Le matériel végétal est constitué par des semences de Aeschvnomene histrix, récoltées lors de douze
passages hebdomadaires, entre les 22 décembre 1995 et 08 mars 1996.
IL 2. Méthodes
La récolte de graines pr&ue de s’étaler sur vingt semaines entre les 22 décembre 1995 et 03 mai 1996,
s’est déroulée sur douze semaines, entre les 22 décembre 1995 et 08 mars 1996 en raison de l’épuisement des
graines sur les rameaux florifêres. Après chaque passage, les graines récoltées sont séchées, puis conservées
dans une pièceà la température ambiante. En rapport avec les dates de récolte, six à vingt cinq semaines
devaient s’écouler entre la récolte et le début de l’essai de germination. Cependant, la période de récolte ayant
été plus courte, six à dix sept semaines se sont seulement écoulées. Pour chaque passage, deux lots de semences
scarifiées et non scarifiées ont été constitues. La scarification a consiste à frotter les graines entre deux papiers
sable en vue de provoquer des ruptures du tégument en plusieurs points et faciliter ainsi l’imbibition.
Le dispositif expérimental est constitué de 24 boîtes de pétri réparties en deux lots de 12 chacun
destinés aux deux types de semences. Dans chaque boite, cent graines scarifiées ou non sont déposées sur du
papier buvard humidifié.Cet essai s’est déroulé dans un laboratoire du centre a la température ambiante
( Figure 1 ). Une remise en eau régulière a permis de maintenir une humidité suffisante pendant la durée de
l’expérience.
L’observation essentielle a porte sur le comptage toutes les vingt quatre heures des graines germées et
cela pendant deux semaines.
Fisme 1 : Plan de l’étude
Boîte de pétri
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Semences non scarifiées
Semences sctiées
6 S : 6 semaines aprés récolte
III. RESULTATS ET DISCUSSIONS
Les résultats de cet essai de germination sont repris dans les tableaux 1 et 2 alors que les évolutions de
la germination des graines non scarifiées et scarifiées sont respectivement illustrées par les figures 2 et 3.
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Tableau 1: Evolution de la germination des semences non scarifiées de Aeschvnomene histrix
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Les résultats ainsi obtenus montrent que six à dix sept semaines après la récolte, le taux de
germination des semences non scarifXes de Aeschvnomene histrix reste toujours faible et varie entre 6 et 15%.
Lorsqu’elles sont scarifiées par contre, il s’améliore considérablement pour varier entre 57 et 80%.
Il appardt ainsi que la scarification avec du papier sable est un pr&raitement qu’il faut appliquer aux
semences de Aeschvnomene histrix afin d’obtenir un bonne germination et que les faibles pouvoirs germinatifs
observés auparavant résultent d’une dormante tégumentaire.
IV. CONCLUSION
Cette étude a donc permis d’évaluer le pouvoir germinatif des semences non scarifiées et scarifikes de
Aeschvnomene histrix et d’indiquer que la scarification à l’aide de papier sable est un préraitement convenable
qu’on peut appliquer aux semences de cette I&umineuse. Dans les conditions de cette étude, des taux de
germination variant entre 6 et 15% et entre 57 et 80% ont été respectivement obtenus avec des semences non
scarifiées et scarifiées.
BIBLIOGRAPHIE
DIATTA Ambroise et BABENE Daniel - Evaluation du potentiel de production semencière de Aeschvnomene
hiStliX
Réf.N”2/CF/ISRA/SOHC/KD, septembre 1996.
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RESEAU D’ALIh4ENTION
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
DU BETAIL EN AFRIQUE
OCCIDENTALE ET CENTRALE
INSTITUT SENEGALAIS
(RABA
DE RECHERCHES AGRICOLES
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UNITE REGIONALE DE RECHERCHES
SENEGAL ORIENTAL-HAUTE CASAMANCE
------------mm-
CENTRE DE RCHERCHES
ZOOTECHNIQUES DE KOLDA
EVALUATION DU POUVOIR GERMINATHJ
DES SEMENCES DE AESCHYNOMENE HISTRIX
Ambroise DIATTA et Daniel BABENE
Réf : No 3/CF/ISRA/SOHC/KD
Septembre 1996
EVALUATION DU POUVOIR GERMINATIF
DES SEMENCES DE AESCHYNOMENE HISTRIX
L INTRODUCTION
Les essais du Réseau d’Alimentation du Bétail en Afrique Occidentale et Centrale ( RABAOC )
réalisés à SaréYéro Barra, à une vingtaine de kilomètres à l’Est de la capitale régionale Kolda, de 1991 à 1993,
ont permis d’identifier sur la base de l’adaptation et de la production fourragère huit espèces fourragères
herbacées. Celles-ci figurent parmi celles identïees dans d’autres sites comme ceux de la Guinée et de la Côte
d’ivoire. Ce sont Andronoaon aavanus CIAT 62 1 et Panicum maximum CIAT 673 pour les graminées et
Aeschvnomene histrix CIAT 9690, Cassia rotundifolia cv.wvnn, Centrosema brasilianum CIAT 5234,
Stvlosanthes canitata cv. canica CIAT 10280, Stvlosanthes wianensis var. nauciflora CIAT 10 136 et
Stvlosanthes hamata CIAT 147 pour les légnmineuses.
Parallèlement aux essais d’évaluation de l’adaptation et de la production fourragère, des récoltes de
semences ont été réalisées sur certaines espèces dont Aeschvnomene histrix.
Concernant cette dernière, la méthode de récolte consiste à arracher des inflorescences lors de passages
répétés et réguliers pouvant s’étaler sur une période relaivement longue. Il apparaît ainsi qu’il s’agit d’une
méthode de récolte exigeante en main d’oeuvre et en conséquence coûteuse.
A Sangalkam, le pouvoir germinatif des semences de cette légumineuse a toujours été très faible. Il en
fut de meme en 1995 à Kolda avec les semences reçues de la Guinée. Cette situation peut résulter de la récolte
par arrachage d’une faible proportion de graines mûres lors des differents passages ou d’une dormante
tégumentaire. Aussi, la méthode de récolte utilisée dans une étude d’évaluation du potentiel de production
semencière de cette légumineuse réalisée à l’ISRA/Kolda ( DIA’ITA et Coll., 1996 ), a consisté cl étendre un
sac en dessous des rameaux floritêres et à les secouer lors de passages hebdomadaires de manière à provoquer
une chute libre des graines mûres. Concernant la dormante, le pétraitement par scarification avec du papier
sable d’une partie des semences a été utilisée.
Cette étude vise à évaluer le pouvoir germinatif des semences scarifiées et non scarifiées de
Aeschvnomene histrix, six à dix sept semaines après leur récolte.
IL MATERIJZL ET METHODES
IL 1. Matériel véeétal
Le matériel végétal est constitué par des semences de Aeschvnomene histrix, récoltées lors de douze
passages hebdomadaires, entre les 22 décembre 1995 et 08 mars 1996.
IL 2. Méthodes
La récolte de graines pr&ue de s’étaler sur vingt semaines entre les 22 décembre 1995 et 03 mai 1996,
s’est déroulée sur douze semaines, entre les 22 décembre 1995 et 08 mars 1996 en raison de l’épuisement des
graines sur les rameaux florifêres. Après chaque passage, les graines récoltées sont séchées, puis conservées
dans une pièceà la température ambiante. En rapport avec les dates de récolte, six à vingt cinq semaines
devaient s’écouler entre la récolte et le début de l’essai de germination. Cependant, la période de récolte ayant
été plus courte, six à dix sept semaines se sont seulement écoulées. Pour chaque passage, deux lots de semences
scarifiées et non scarifiées ont été constitues. La scarification a consiste à frotter les graines entre deux papiers
sable en vue de provoquer des ruptures du tégument en plusieurs points et faciliter ainsi l’imbibition.
Le dispositif expérimental est constitué de 24 boîtes de pétri réparties en deux lots de 12 chacun
destinés aux deux types de semences. Dans chaque boite, cent graines scarifiées ou non sont déposées sur du
papier buvard humidifié.Cet essai s’est déroulé dans un laboratoire du centre a la température ambiante
( Figure 1 ). Une remise en eau régulière a permis de maintenir une humidité suffisante pendant la durée de
l’expérience.
L’observation essentielle a porte sur le comptage toutes les vingt quatre heures des graines germées et
cela pendant deux semaines.
Fisme 1 : Plan de l’étude
Boîte de pétri
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Semences non scarifiées
Semences sctiées
6 S : 6 semaines aprés récolte
III. RESULTATS ET DISCUSSIONS
Les résultats de cet essai de germination sont repris dans les tableaux 1 et 2 alors que les évolutions de
la germination des graines non scarifiées et scarifiées sont respectivement illustrées par les figures 2 et 3.
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Tableau 1: Evolution de la germination des semences non scarifiées de Aeschvnomene histrix
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Figure 2 : Evolution de la germination des semences non scarifiées de Aeschynomene histrix
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Figure 3 : Evolution de la germination des semences scarifiées de Aeschynomene histrix
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Les résultats ainsi obtenus montrent que six à dix sept semaines après la récolte, le taux de
germination des semences non scarifXes de Aeschvnomene histrix reste toujours faible et varie entre 6 et 15%.
Lorsqu’elles sont scarifiées par contre, il s’améliore considérablement pour varier entre 57 et 80%.
Il appardt ainsi que la scarification avec du papier sable est un pr&raitement qu’il faut appliquer aux
semences de Aeschvnomene histrix afin d’obtenir un bonne germination et que les faibles pouvoirs germinatifs
observés auparavant résultent d’une dormante tégumentaire.
IV. CONCLUSION
Cette étude a donc permis d’évaluer le pouvoir germinatif des semences non scarifiées et scarifikes de
Aeschvnomene histrix et d’indiquer que la scarification à l’aide de papier sable est un préraitement convenable
qu’on peut appliquer aux semences de cette I&umineuse. Dans les conditions de cette étude, des taux de
germination variant entre 6 et 15% et entre 57 et 80% ont été respectivement obtenus avec des semences non
scarifiées et scarifiées.
BIBLIOGRAPHIE
DIATTA Ambroise et BABENE Daniel - Evaluation du potentiel de production semencière de Aeschvnomene
hiStliX
Réf.N”2/CF/ISRA/SOHC/KD, septembre 1996.
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