SNSTTTUT SENEGALAISDE~~RCH'= AGRICOLES (I.S.RvA.1 ...
SNSTTTUT SENEGALAISDE~~RCH'=
AGRICOLES (I.S.RvA.1
LABORATOIRE NATI7NAJ, DE L'ELEVAGE
FpDERECHERCHES~R-pI\\LA~S
DAK&R-%ANN
PROGRAMME "A.B.T."
COMPLEMENTATION DE L(A PAILLE DE RIZ EN
FONCTION DES OBJECTIFS DE PRODUCTION :
- choix d'une complémentation azotge
- choix d'une ccmpl&rentation énergétique
Etude bibliographique
Cheikh SALL
REF. No 3O/PHYS'IO
FEVRIER 1984

COMPLEYENTATION DE LI1 PAILLE DE RIZ EN
FONCTZON DES O'XTECTIFS DZ PRODUCTION :
- choix d'une complér~ntation azotée
- choix d'une comr&mtlrttation énerfitique
Etud- hiblio7rlphipue
P(ar
Cheikh SALT,
I- INTRODUCTION
Au Sénégal où la rareté des fourrage6> r constitue un handicap de grande
taille pour l'elevage, alimenter le k&ail avec des sous-produits agricoles
pauvres telle que la paille de riz s'av&e nécess~aire. Celle-ci. est une res-
source fourra&% non r&li~eable (CALVZT et ~011, 1974) ; mais 8es carwt%?is-
tiquesphysico&imiques ne lui p~???met+ent pas d'@tre d'un ,dlrYnd apwwt mtritif
- . .
pour les ruminants.
Cette étude bihliographique nous pek?met de cerner de rrani&e succincte
les aspects physicochimiques
de ce four-rage pour definir ses limites sur 2-2
plan nutritionnel. Connaissant ces limites , il est ;oossible d'ajuster les
compkentations éner&tique et azotée de la paille ZJ.X objectifs de production
2.1 - flsEec-s_E~lysicochirniau-s
_ ,,,,---.e-eb.m--
1313s études kihlio~aphiques fkites par RIIX-AIPJE (19791, GUfZRIN (19f?O) Y
NIAK Cl9821 pwrettent de constater qze la paille a une forte teneur en cons-
tituants pari&aux. Ceux-ci représzntc;nt plus de $0 p.100 de la matike or@ni-
que Ils constituent la plus grande source d'&nerqie potentielle de la pilie ;
mais les constituants essentiels (cellulose vraie, h&~i.cellulose, pzctines ,
tanins) qui conf?rent à la paille sont aspect dur et ,gr2ssier, ne sont que fai-
blement dig&és à cause de leur agencement avec la li,gnine.
.*. / . . .

- 2 ‘-
La lignine semblerait indigestible. Cette propriété. ne fait pas 17unani-
?nité : cep-tains auteurs pensent que dans des conditions difficiles d'élevage
(steppe, savane), la lignine pouvait être partiellement dégradée dans le tube
digestif des ovins (SANGAXE, 1961). Cette contreverse pouvait être aussi liée
aux difficultés de dosage de ce composé,
La lignine limiterait la digestion des parois et agirait com barrière
entre les enzymes digestives et le contenu cellulaire qui constitue moins de
10 p.100 de la m-ti&e sèche (I%> d'apr& BIEN-AIME (1979) :
- les sucres solubles : 0,8 + 0,3 p.100 de la MS
- les ratières grasses : 2,3 t 0,77 p.100 de la MS
- une partie des cendres
- une partie des rmti&es azotees : mins de 4 p.100 de MS.
La lignine aurait aussi une action antiseptique qui limiterait l'activité des
micro-organisrms du rumn.
2.2. - Ingestion et digestion des pailles de riz
__ ------------~---------~- --------------
L'ingestion des pailles dépendent dans un contexte donné, de facteurs
liés à l'animl et aux fourrages. Les pailles sont ing&es en quantit& d'au-
tant plus élevées qu!elles sont digér&es rapidement ('XANDE, 1982). Leur struc-
ture gmssière tend à ralentir la digestion dans le rumen ; leur encorrbrerrmt
est donc élevé et les quantités ingé&es sont faibles. En effet, pour des ra-
tions donc la digestibilité est inférieure à 67 p.100, l'ingestion est plus r&
gie par des m&nismes physiques que physiologiques (DEMARQUILLY, 1981).
L'ingestion et la digestion des pailles varient selon les esp&es et les
races des animwx. REDDY et DAS (1980') ont observé des diff&ences significa-
tives en alimentant avec de la paille des bovins de differentes races américai-
nes. Chez les mutons l'ingestion varie avec la durée d'adaptation au rigide.
XANDE (1978) souligne que la paille distribue seule à des moutons depuis peu de
temps est ingése en tr& faible quantité (20 g/kg P"¶75) mais augmente considé-
rablement puisqu'elle peut doubler (38 g/kg Po,75) au bout de 21 semaines lors-,
que les mutons sont accou-hm&. POU~ SNULLAH et ~011 (1981) 1' ingestion de
la MS est de 53,8 g/PoT7'. Cette muvaise ingestion de la paille'7?ilEh% et
AXWXU, (1980) se traduit par un encombrement élevé 2,09 UE/kg.
Tous ces constats mn-trent la mauvaise utilisation digestive de la paille
dans le tube digestif des ruminants quand elle est distribuee seule. Ce qui est
logique parce que la digestion microbienne est limitée par la faible disponïbi-
lité des éléments fermentescibles (énergie et azote) indispensable à la flore
du rumen.
/
. . . ..,

-”
..j
--
La digestion de la paille est comprise entre 40 % (SMDULLAH et ~011,
1981) et 4.5 % OYJJ2HY et ATIDRIEU, 1980). Elle varie de 45 à 49 % chez les mou-
tons d'apr& les résultats obtenus au l.&lERV. La. digestibilité de la mati&re
organique serait comprise entre 45 % (SAADULJ~H et al, 1981) à 47 % (XANDE,
1978). Pour le LNERV, elle warie de 52 à 59 %.
Avec les essais réalisés chez des bovins "Ndama" au LGRV la digestibi-
lité de la paille de riz varie de SO à 66 % tandis que celle de la matière or-
ganique est comprise entre 59 à 71 p.100.
Pour ces auteurs, la r&ention ,izotée est négative avec la paille. Ainsi
tout effort d'amélioration de la valeur alimentaire de la paille de riz repose
sur l'accroissement de la digestibilité et de la vitesse de digestion des pa-
rois par une intensification de l'activité cellulolytique. Celle--ci peut être
obtenue en un premier lieu grâce à une complimentation azotée mais aussi éner-
gétique, et igalement après des traitemnts physique ou chimique.
III - AMELIORATION DE LA VALBUR ALIMENTAIRE DES RATIONS A BASE DE PAILLE DE RIZ.
Les traitements thermiques et physiques(broyage, hachage, agglotiration)
qui ont pour but de modifier la structure des aliments, leur forme de présenta-
tion et d'ag.ir dans certains cas sur leur composition chimique, permettent une
amélioration de la digestion de la paille. Thèse en partie refutée par certains
auteurs (BURT, 1966 ; JOUANY, 1975 ; fULPHY, 1978 ; cités par BIEN-AIME, 1979)
qui trouvent que ces traitements peuvent créer des pertes et que la finesse des
particules augmente la vitesse de transit et diminue la salivation. Cela per-
turbe les conditions du rumen et se &Percute sur la digestion de l'aliment,
D'autres auteurs ont axé leurs travaux sur la modification de la struc-
ture et de la composition chimique de la paroi des pailles employant des pro-
duits chimiques tels que la chaux (SAADULLAH et al, 19811, la ,smde CDULPHY et
ANQPJEU, 1980 ; BAE et al, 1981 ; JA~WURIYA et al, 19821, du chlorite de so-
dium (TERASHIHA et al, 1981) et lrcammoniac qui détruisent les structure du com-
plexe lignoceflulosique. ITOH et al, 1.982 ont fait une prédigestion en -incubant
la paille dans un jus de rumen et de la salive artificielle pendant quelques
jours avant de la distribuer au animwx. Ils ont noté une augmentation signifi-
cative de la digestibilité. Ces changements structuraux sont accentues quand
les auteurs ajoutent au traitement de l'mniac.
Toutes ces opérations améliorent l'utilisation digestive de la paille
mais nécessitent une ,grande attention au niveau du dosage du produit traitant ;
. . . / . . .

ce qui rendrait difficile leur vulgarisation. Et même si elles sont applicables
elles ne diminuent pas les carences de la paille en certains élèments nutritifs
(azote, énergie, vitamines et minéraux) nkessaires à l'activité microbienne du
rumen et à la cawerture des besoins des animaux. D'où la ferme nécessite de
complgmenter avec une source d'6nergi.e et une souryle d'azote. L'a~~rt d'un
complément minéral et vitaminé est recommandé.
Les sources d'azote possibles sont les graines dPoléagineux, les tour-
teaux, l'azote non protéique, et certains fourrages riche en azote (fanes de
légumineuses et certains ligneux) ; lts sources d'énergie sont les cér&les et
leurs sous-produits agro-industriels ainsi que la mélasse.
3.1, - Complémentation azotée de la paille
--- ----_--.-----_-,~.-.--------Y <-----
D'apr& la revue bibliographique de BIEN-AIME (19791, l'amélioration de
la digestibilité de la paille par suite d'une complémentation azotée a &-té ob-
servée par COOIUIRE et a1 (1960). Un apport d9azote (au moins sous forme soluble)
est indispensable pc~;r permettre une utilisation optimum de l'énergie digesti-
ble par les micro-organismes du rumen qui synthgtisent une partie des protéines
nécessaires 2 la couverture des besoins d'entretien et de productions. La com-
plementation azotée accélère l“'adaptation"
des mutons au r&gime à base de
Faille (XANDE, 1978).
3.1.1. - Source d'azote non protéique ou très fermentescible
Une source d'azote non prot&que est bien valorisée lorsque la ration
est déficitaire en matigre azotée par rapport à l'énergie disponible dans le
rumen comme dans le cas de la paille de riz.
Classiquement on conseille de limiteL9 l'apport en ANF à 30 p.100 de la
MAT de la ration.
L'urée a été déjà employée comme complément azoté de la paille (CALVET
et al, 1974) dcans l'e&!i!uchebvineau Sénegal, Les r&ul-tats ont montré que
cette source d'azote n'était pas suffisante et qu'il fallait apporter d'autre
source d'azote et dYénergie en plus. Pourtant JAYASURIYA (1980) ; SAADULJM et
a1 (1981) trouvent une nette amglioration par l'urge de l'ingestion de la diges-
tibilité de la MS et de Ila MO, et de la rétention azotée avec la paille de riz
chez les ovins. N&nmoins il existe une différence entre l'optimum du taux de
complémentaticn
,
,<-,ïI -&'^<Y. ~ low JAYASURIAYA, Il est coqris entre 1,8 et 2 % de
la MS de la ration. Les seconds auteurs ont traité la paille à des taux d'urée
4 % compris entre 3 et 5 p.100, en les incubant soit dans une fosse à même le
sol, soit dans un panier de bambou. Dans ce oas, une bonne partie de lyazote se

cJ&rad~ et se volatilise sous :For~. d'ammoniac lors du désila~.
_.
D'autres sources d'azote ont été eQérimentées par HOJXX et JOURKT (1980)
pour supplémenter des rations de fourrages pauvres distribués à des &$sses
d'élevages : les aliments liquides ilactos&rum et vinasse de brasserie) sont
très ag$tés mais doivent etrê donnés en quantités 1i.mitées.m faible disnoni-
bilité de ces produits au S&égal ne germe-t d'envisasr leur utilisation.
Les fientes de volAilles pourraient bien &re une bonne source d'azote fermn-
tescibles (PIICMFT-M)REA1J, 1931 ; (SlOI et al, 1982) mais leur dgshydratation
rend cette og&ation ron économique.
L'&e est la source d'AXP la mieux adaptable au S&&al. XANE (1973)
trouve "qu'à même quantite d'é:nerqie apportée, l'ur& associée 2 un mélange
de r*aiIs broyé et de mélass,(2 de betterave nerwt une amélioration du niveau
1.
d'inplestion, de la digestibilité de la paille aussi que du statut azotii des
animaux (moutons>, G!quivalente à celle obtenu,0 avec du tourteau de soja plus
du rrafs.
3.1.2 - Les tourteaux
Ce sont des &sidus de l'extraction de l'huile à partir de cgraines ou de
fruits oleagineux, Au Sérié@ les tourteaux qui ~urraient être empl.o$s sont :
- le tourteau d'arachide
- le tourteau de coton
- le tourteau de palmiste.
Le tourteau d'arachide est le plus &spOnible. C'est le plus riche en
matiGre azotée. Il est en plus très fermentescible.
L'excès de tourteau FelIt d&~quilibrer la balance azot& de la ration,
créer des toxicites et avoir des effets néfastes sur les nroductions (surtout
laitisres). SESSE (1969) preconis e des doses maxima selon les espèces.
- vaches laitières : 2,s J<lr;/j
- brebis
: 0,2 kq/j
- prcs
: 20 % de. l'alir~nt,
CALVET et a1 (1974) ont employé, avec des races d'embouche ?uovine sénéna-
laise dans l'un de leurs r&$.mes ?c la paille de riz comnl&?ntée avec du
tourteau d'arachide à des taux compris entre 7 à 8 n.100 de la ration.
Dans tous les cas, l'~a.ppwt complémentaire d'azote s'av$re avoir des limi-
tes sur le plan nutritionnel du fait r&me que la paille est caren&e en Cner+e.
. . . / . . .

3.2. - Complémentation énergétique de la paille
--- ---------------- --- oI-c----- -----
L'énergie fermentescible est indispensable à l'activité de la population
microbienne du rumen. L'apport de concentré fait varier la valeur &imentaire
des pailles à double sens (positif-négatif) :
- jusqu'à 30 % de concentr6 dans la ration. elle est améliotie
- au-del3 de ces valeurs, elle chutte (BIEN-AIME, 1979).
5.
Les compliiments énergétiquespeuvent être apportés à différents niveaux
et sous diff&ntes formes :
- solide (cé&ales grains et leur sous produits)
- liquide 6&.lasse).
3.2.1. - Complémentation avec des céréales grains et leur sous pro-
duits
BIEN-AIME (1981) confirmant les travaux de DULPHY (1978) et XANDE (1978)
montre que la digestibilit6 de la paille est plus faible quand elle est complé-
rrentée avec des concentr& à base de céréales qu'avec des fourrages, Cette di-
gestibilité de la paille diminue à partir de 30 % de cétiales dans la ration et
d'autant plus que celles-ci sont riches en amidon. La m&te remarque pourrait
être faite en ce qui concerne l'ingestion de la paille de riz en comparant les
essais effectués au LNERV sur moutons avec des compl&entations de brisures de
riz, de drèche de tomate et de Guiéra sénégalensis (Tableau 1).
Sur des essais r&Ylisés chez des bovins, la valeur alimentaire (ingesti-
bilité et digestibilité) des pailles s'akliore lorsqu'on diminue l'apport de
farine de riz de 28 à 23 % et celui du concent& (farine de riz + son de maïs)
de 25 à 15 % de la ration (Tableau 2).
L'effet de cé&ales serait meilleur quand elles sont associées à d'au-
tres compléments comme dans le cas de la melasse (cf. chap. suivant).
LEE et al (1980) trouvent que l*ensilage de maïs (plus du concentré
pour couvrir les besoins prkonisés par le NRC), rajouté. à de la paille de riz
augmente l'ingestion d'énergie digestible et la production de lait significa-
tivement (P < 0,Ol) comparativement aux rations de paille de riz seule pour des
vaches Holstein-Friesan.
SAHA et a1 (198l.) ont fait trois essais d'alimentation à base de paille
de riz pour un engraissement de taurillons Haryana x Swiss Brown âgés de f0 à
14 mois :
- ler essai (PR + un concentré de m6lange de tourteau d'arachide 30 %,

- 7-
de mals broyé 40 % et du son de blé 30 %)
- ~AIX xrtres essais (PR trcmp&e dans 10 % de mélasse + 2 ou 3 % dPur$e),
Ils trouvent que les gains de poids varient de 475 g ? 669 g/j, L'inges-
tion de la matière sèche, la digestibilité des nutriments et l'utilisation ali-
nientaire ne sont pas significativement diff&entes. L'ingestion d'azote est tr&s
élevée quand il y a plus d'ur& mais la &tention est plus faible.
3.2.2. - Apport de mélasse
L'apport unique de mélasse n'améliore pas la valeur alimentaire des pail-
les. Mc LENNAN et a1 (19EI) ont constaté que l'addition de mélasse à la paille
de riz n'a pas d'edfet significatif sur l'ingestion (P > 0,OS) et qu*à partir
de 20 p.100 dvapport dans la ration, elle diminuerait significativement la di-
gestibilité de la paille (WELPUND et al, 1978).
La plupart des auteurs (PRESTON et al, 1967 ; XANmE, 1978 ; FF'OULKES et
al, 1979 ; HERRERA et al, 1981 ; GIIYA et al, 1981 ; TZELUCK et al, 1981 ; GAYA
et al, 1981) ont mélangé la mélasse à une source d'azote telle que l'w&e. Ces
auteurs de l'Am&?ique centrale, bien que n'ayant pas travaillé avec la paille
de riz ont donné la mélasse soit ad libitum, soit à des taux d&passant 50 p.100
de la ration. HEXWPA et a1 qui ont donné jusqu'à 6 kg de mélasse par tête de
bovin de 260 kg trouvent qu'il y a une diminution de la quantité de rmtière sè-
che dans le rumen quand l'apport d':herbe est faible et que celui de la tilasse
dépasse 2 kg. PRESTON et a1 (1967) ont noté dans des cas rares de sévères ca-
rences en minéraux lorsque la mélasse est apportée brusquement à des taux élev&.
Quand la mélasse est rajoutée progressivement à la ration, elle peut
jouer un file int&essant pour la valorisation de la paille de riz. XANDE (1978)
rapporte que la digestibilité d'une paille ordinaire par des moutons a été plus
élevée avec un concentré contenant de la dlasse, permettant une activité cellu-
lolytique plus intense, qu'avec du maïs grain.
IV - C O N C L U S I O N
Cette bibliographie, bien qu'&ant une avant première d'une étude à ap-
profondir du point de vue pratique!, nous mxtre que le taux d'incorporation des
sources d'azote et d'énergie fermentescibles (tourteau, urée, mélasse) leur taux
d'intégration dans une ration est tr& contreversée. Ces aliments sont néanmoins
d'une importance certaine pour la valorisation de la paille de riz. Des essais
de ce genre sont dgja effectu&au Sénégal mais méritent d'&tre poussés d'avan-
tage.
. . /. . . .

De même l?emploi des sous produits de cétiales doit s'effectuer dans des
tilanges plus complexes contenant du tourteau, fane d'arachide ou d'autres lé-
gumineuses qui pemettraient de maintenir un meilleur équilibre énergie-azote
dan-t les rations à base de paille de riz.
Le S&&gal dispose de toute une gamme d'ingrédients <tourteaux, fane
d'arachide, &lasse, LZ-&~, sous produits de c&Gales, autres légumineuses)
qu'on pourrait faire entrer dCans les pations 2 base de paille de riz destinées
aux 33minants.
Le probl&e économique qui se p3se le Dlus
~
souvent pour la va?m?isation
._
de ces sous produits tels que la klasse, et qui risque d'élever le prix de re-
vient de l'alknt, est leur transport de l'industrie jusque dans les zones
d'élevage ou de fabrique dialiment du bétail.

- 9 -
RESULTATS DE QUELQUES ESSAIS DE DIGESTIBILITE AVEC DES RATIONS A BASE DE
PAILLE DE RIZ PEALISES AU LABORATOIRE NATIONAL, DE L'ELEVAGE ET DE RE(-JjER-
CHES VETERNES.
Tableau 1 :
Chez les moutons
-
Paille de riz
C 0 M PLL E M E N T
M S V I
dMS
% de la ration
Description
% de la ration g/kg Poy7'
p.100
p.100
P= 42
62
lkh.re de riz
38
C = 26
52
52
R = 68
P= 4 9
78
tiche de brasserie
22
c = 14
44
R = 63
P= 50
77
Guiera senegalensis
23
c = 15
54
R = 65
70
Farine basse de riz
30
R = 69
4 9
59
..-e
P = 48
75
'&&he de tomate
25
C = 16
53
R = 64
80
G3xine de coton (1)
20
R = 60
50
57
90
Tourteau d'arachide
10
R= 57
58
63
80
Tourteau d'arachide
20
R = 4 9
33
45
P= 69
91
Tourteau d'arachide
9
c =
7
48
R = 76
Urée
.
R = 40
46
56
U&e
R = 61
55
53
M&asse
23,5
Tourteau
21
R= 78
65
lk&
195
C M
1
WI'-
-If-
-.?l.,
R= 95
69
(1) = une myenne de 7 essais.

- 10 -
Tablesu 2 :
Chez les hovins
dMS
cm
p.100
p.100
pz
75
I%.rine de riz
23
&
27
70
75
R -I 102
7-
53
72
28
5:=
24
62
65
R= 77
-
-
F = 117
15
c= 28
76
80
R = 145
p=
107
16
c= 26
74
78
R = 123
1 p= 84
75
. ..r* ,.
25
c= 26
72
77
R = 110
1Tou~kau. d'arachide
11
I
R= 71
59
59
I
P= 70
91
-II-
1
3
c= 7
54
R= 77
II--------
-
P= 87
e
C=
8
54
62
ii= 95
96
-“_
63
70
e--I
-

.
.
.
.-
.
.
-.,
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- 12 -
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